«Cela peut empêcher des gens de dormir mais, c’est leur problème». Une fois à la tête de l’Etat, Moustapha Niasse «va auditer la gestion des finances de l’Etat. Et les dossiers des grands travaux». Le candidat de la coalition «Alternative 2007» l’a fait savoir hier en conférence de presse au palais feu El Hadji Djily Mbaye à Louga. Le leader de l’Afp se dit par ailleurs, «prêt à tout» pour faire face à la fraude électorale. Que les gouvernants et les gestionnaires des biens publics se le tiennent pour dit. Une fois élu, Moustapha Niass «va auditer la gestion des fiances de l’Etat pendant les sept dernières années». Et «tous les dossiers des grands travaux». Bref, «il y aura un audit global des comptes de la nation. Cela peut empêcher des gens de dormir mais, c’est leur problème», affirme le leader de l’Afp. Toutefois, «il n’y aura aucune chasse aux sorcières ni de procès prémédités contre quelqu’un», précise le candidat de la coalition «Alternative 2007». Lequel veut «organiser les assises nationales de l’économie sénégalaise» en prenant «le soin de consulter l’ensemble des acteurs politiques qui évoluent dans l’espace économique. Et faire l’état des lieux de l’économie sénégalaise dans tous les domaines». Moustapha Niasse prévoit également de mettre sur pied «un contrat sur l’Education et la Formation». En essayant de trouver «un accord avec les différents acteurs», pour «une trêve de grève de deux ans». Le profil du dirigeant a été aussi abordé par le candidat au mouchoir blanc. «On ne confiera plus de responsabilité à un homme où une femme dont l’honnêteté et la compétence ne sont pas avérées et reconnues par leurs semblables», dixit Moustapha Niasse. Qui «confirme et signe que Wade est responsable du naufrage du bateau le Joola. Et j’ai les preuves. Il n’a qu’à venir avec moi au tribunal». Pour ce qui est du scrutin, le candidat de la coalition «Alternative 2007» se veut clair : «Si on gagne les élections, tout ce à quoi Wade est prêt pour nous barrer la route, nous sommes prêts à faire autant pour lui faire face. Nous sommes prêts à tout, au nom de la nation».

Saliou GACKOU envoyé spécial