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Selon le "Journal du Dimanche" (8/07/07), les enquêteurs de la brigade criminelle penchent pour une séance d'intimidation qui a mal tourné dans l'affaire concernant la mort de Brahim Deby, fils aîné du président tchadien, retrouvé mort lundi 2 juillet 2007 dans le parking de l'immeuble où il habitait à Courbevoie en banlieue parisienne.
On se souvient que l'autopsie a montré que c'est la poudre d'extincteur déversée sur lui par ses agresseurs qui a causé sa mort par asphyxie. Une enquête pour "homicide volontaire" ou "coups mortels" devrait être ouverte dans les jours qui viennent. Les images vidéos provenant des caméras installées dans le parking ont montré que Brahim Deby était poursuivi par trois ou quatre agresseurs portant des cagoules. Il était accompagné d'une jeune femme qui a finalement témoigné auprès de la police.
Les agresseurs ont accueilli Brahim Deby en criant "police, police", puis l'ont maîtrisé et lui ont pris les clés de son appartement qu'ils ont fouillé. Les enquêteurs ignorent si ces derniers cherchaient de la drogue ou de l'argent et s'ils ont trouvé ce qu'ils étaient venus chercher.
Bon vivant, habitué des boîtes de nuit, voire de la drogue, Brahim Deby avait été condamné à six mois de prison avec sursis en 2006, ce qui avait conduit son père à le relever de ses fonctions de conseiller technique à la présidence du Tchad. La presse et l'opposition tchadiennes avaient dénoncé le comportement de "fils à papa" de Brahim Deby déjà réputé pour son comportement de "cow boy" dans les quartiers chauds de N'djamena.
Le défunt fils aîné d'Idriss Deby a été inhumé mercredi 4 juillet à N'Djamena en présence de sa famille et de l'ensemble de ministres, conseillers et responsables politiques du pays.
Ci-dessous, un billet d'un dandy des nuits parisiennes, ami de Brahim Deby |
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Brahim Deby vu par un ami |

http://montesquiou.skyrock.com
Brahim Deby a été retrouvé mort ce matin, au pied de son SLK 350, au troisième sous-sol de la résidence "Les terrasses de Paris" (réalisation Cogedim à Courvevoie), où il habitait depuis deux ans.
J'ai rencontré Brahim il y a cinq ou six ans, au Rex Club. Il m'a immédiatement plu: son emphase, sa rondeur enrobée dans des vestes roses fushias de chez Hackett, ses pieds nus dans des Tod's en autruche hiver comme été, sa façon de vous tapper dans le dos pour un bon (ou très mauvais) mot prononcé, tout en lui inspirait ma sympathie. Nous avons, ce samedi soir-là de notre rencontre, traîné rue de Panama, à Château-Rouge jusqu'à l'aube. Toute la nuit, il a embrassé des filles, flatté leurs fesses callypiges, glissé des billets à leurs frères, après avoir pris des nouvelles de "là-bas". Avec lui, j'ai compris alors la grandeur de l'Afrique en devenir, fidèle à ses clans, ses origines, et assommée par l'argent.
Il voulait que nous allions ensemble chez Luisa Via Roma, à Florence, l'eldorado terminal du sapeur parisien. Je riais, lui assurais préferer les tweeds passés fouinés Porte de Vanves, le samedi matin, les coupes et les couleurs discrètes. Je crois qu'il comprenait.
Oui, j'aimais beaucoup ce garçon, qui avait énormément souffert sentimentalement : son père, Idriss Deby, président du Tchad, lui avait en effet "volé" sa promise, Hinda, une des plus belles plantes de N'Djamena, dont il était fou amoureux.
Apparté: pour plus de détails sur cette affaire de cœur africaine, je vous renvoie avec gourmandise à Afrique-Education.com qui, dans un phrasé digne du Best Of de Michel Leeb en 3ème partie de soirée sur Rires&Chansons, nous raconte les détails les plus intimes de ce drame antique de la brousse. Après, on ne s'étonnera plus d'un barril à 75$.
En réalité, toute cette histoire, c'est exactement l'opposé de ce qui s'est passé chez les Enthoven avec Carla Bruni, mais en plus noir.
[...]
Bref, de cette trahison paternelle, Brahim ne s'était jamais vraiment remis. Il est tombé du côté obscur, écumant les boîtes des Champs jusqu'au petit matin, un 6.35 chargé à blanc glissé dans la poche kangourou, torchant les tequilas rapido plus vite que son ombre, et grillant ses petro-dollars au poker avec des gitans de Saint-Denis, sensibles à sa négritude comme l'était John Vorster lors d'une troisième mi-temps des Springboks. |
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