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La mise à l'écart de Ribadu suscite diverses réactions au Nigeria |
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Nuhu Ribadu, président de l'agence anti-corruption, faisait-il trop bien son travail ?
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bbc |
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Les Nigérians ont réagi diversement à la mise à l'écart du patron de la lutte anti-corruption, Nuhu Ribadu, qui a été envoyé pour une formation obligatoire d'un an au prestigieux Institut national des études politiques et stratégiques (NIPSS).
La nouvelle de ce qui semble être une mise à l'écart de M. Ribadu, qui dirigeait la célèbre Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a été confirmée par l'Inspecteur général de la police, Mike Okiro, lors d'une conférence de presse dans la capitale Abuja, dans la soirée de mercredi.
M. Ribadu, un avocat de profession, est également un haut responsable de la police.
Le lauréat du Prix Nobel de Littérature, Wole Soyinka a estimé que cette mise à l'écart équivalait à un "assassinat" du patron de l'EFCC, qui a fait condamner des dizaines de personnes et poursuit actuellement sept anciens gouverneurs d'Etat pour corruption présumée.
"La mise à l'écart de M. Ribadu n'est donc pas une affaire individuelle. La situation ne permet pas l'utilisation du cliché selon lequel un individu n'est rien par rapport à une institution ou une agence - non, ce n'est pas le cas!"
"Le problème est qu'une agence efficace fait l'objet de manipulations inutiles, même si ces motivations sont tout à fait transparentes et constituent une remise en question de l'intégrité de la nation", a écrit M. Soyinka dans un communiqué publié à Lagos.
Cette position de M. Soyinka est soutenu par l'avocat et défenseur des droits de l'homme de renom, Gani Fawehinmi, un fervent partisan de M. Ribadu qui indique que sa mise à l'écart a anéanti les efforts de lutte contre la corruption au Nigeria.
"Le président Yar'Adua ne prend pas la bonne décision. Il ne lutte pas contre la corruption. M. Yar'Adua est membre du PDP (le Peoples Democratic Party au pouvoir) et le PDP est la corruption. Il n'a rien fait contre la corruption depuis son arrivée au pouvoir." "Les éléments les plus corrompus du PDP veulent se débarrasser de M. Ribadu et M. Yar'Adua leur a cédé. La corruption est problème fondamental du Nigeria", a affirmé M. Fawehinmi. |
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Mais l'Association du Barreau nigérian (NBA) n'a pas tout à fait la même appréciation sur cette mise à l'écart.
"La NBA ne remet pas en question la prérogative des autorités compétentes à envoyer Nuhu Ribadu en formation ou à le destituer, mais il est important que le départ de ce dernier ne signe pas la fin ou le ralentissement de la campagne contre la corruption".
"La NBA est d'avis que la lutte contre la corruption doit se poursuivre avec la même intensité et la même passion qu'y mettait M. Ribadu. La NBA invite le gouvernement fédéral à renforcer l'EFCC pour les grands défis qui l'attendent", indique un communiqué signé par le patron de la NBA, Olisa Agbakoba.
Mais le célèbre constitutionnaliste, Ben Nwabueze n'a pas mâché ses mots pour soutenir cette décision, sur la base de ce qu'il a appelé la guerre sélective de M. Ribadu contre la corruption. "Je pense que cette mesure était nécessaire car l'EFCC ne pouvait pas fonctionner correctement avec M. Ribadu à sa tête. Il s'est empêtré dans ses actions. Dans son propre intérêt, il devait se retirer. Sous sa direction, l'EFCC a été pervertie et détournée de ses véritables objectifs", a-t-il soutenu.
M. Nwabueze a ajouté: "Je ne vois pas comment l'ex-président Olusegun Obasanjo pouvait être inquiété avec M. Ribadu. Laissons faire quelqu'un d'autre". Ses détracteurs ont accusé M. Ribadu d'user de moyens illégaux et inconstitutionnels dans sa lutte contre la corruption et de s'être acharné sur les adversaires de l'ex-président Obasanjo, qui l'avait nommé et placé au dessus de ses supérieurs dans la police.
M. Ribadu a toujours réfuté ces accusations.
Par ailleurs, la presse locale continue à spéculer sur les raisons de la mise à l'écart de M. Ribadu, certains estimant que c'était en raison d'un rapport secret indiquant qu'il utilisait la presse étrangère pour faire chanter le Nigeria, tandis que d'autres ont révélé qu'il avait lui-même demandé à aller en formation.
Les spéculations vont également bon train sur sa possible démission de la police au lieu de reprendre son poste à Kuru, près de Jos dans l'état du Plateau (centre du Nigeria). Les Nigérians suivent avec attention quelle sera la ligne d'action de M. Ribadu et s'intéressent tout aussi également au fait de savoir qui va le remplacer à la tête de la tant-redoutée EFCC. |
Ibrahim Coulibaly interdit de séjour au Bénin |
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Ibrahim Coulibaly dit "IB"
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Le sergent-chef ivoirien Ibrahim Coulibaly n'est plus autorisé à séjourner sur le territoire béninois à compter du vendredi 28 décembre, indique un communiqué officiel du ministère béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Selon ce communiqué dont la PANA a obtenu copie, des informations concordantes parvenues de la Côte d'Ivoire font état de ce que le sergent-chef Ibrahim Coulibaly, dit IB, se livrerait à des actes de déstabilisations du processus de paix en cours dans son pays.
"En agissant ainsi, IB vient de rompre son statut de réserve et de respect des principes fondamentaux pris vis-à-vis des autorités béninoises", indique le communiqué.
Selon ces engagements, l'intéressé ne devrait mener aucune activité subversive où politique à partir du territoire béninois, où il vit en exil.
Tout en réaffirmant leur volonté de paix, de stabilité et de solidarité, les autorités béninoises condamnent toute action visant à déstabiliser un pays tiers et réaffirment sans équivoque leur soutien au processus de paix en cours en Côte d'Ivoire, note encore le communiqué.
Ibrahim Coulibaly, en exil depuis 2000 et évincé de la rébellion depuis 2004, est accusé actuellement par l'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) d'avoir commanditer la fusillade menée à Bouaké jeudi dernier et l'attentat contre l'avion transportant le Premier ministre Guillaume Soro, le 29 juin dernier, dans le fief de l'ex- rébellion. |
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