 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Marion Jones
©
reuters/mike segar |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Selon son avocat, Marion Jones pense qu'elle n'a pas à être emprisonnée pour avoir menti sur l'utilisation de substance dopante et pour une affaire de chèques frauduleux car elle a déjà été assez punie.
Selon des documents remplis fin décembre 2007, l'avocat a demandé au juge fédéral qui doit décider si oui ou non Jones ira en prison de la laisser en liberté sous surveillance plutôt que de la mettre en prison. Le verdict doit être prononcé la semaine prochaine.
"Elle est passée du statut d'héroïne aux Etats-Unis à celui de honte nationale" (...) le mépris public de la part d'une nation qui l'adorait, et sa chute ont été des punitions sévères" peut t-on lire dans le document déposé par l'avocat.
En octobre 2007, Jones avait reconnu avoir menti aux enquêteurs fédéraux en disant qu'elle n'utilisait pas de stéroïdes. Elle a depuis rendu ses cinq médailles olympiques. Dans le cadre d'un accord passé avec les enquêteurs, les procureurs ont suggéré qu'elle fasse au maximum six mois de prison.
Dans les documents préparatoires au verdict, il est dit que Marion Jones avait un calendrier de dopage précis et avait utilisé plusieurs substances dopantes. Pour les procureurs, cela démontre "un effort concentré, sur le long terme, et organisé pour utiliser ces substances à son profit personnel."
En ce qui concerne l'affaire des chèques frauduleux, Marion Jones a admis avoir menti en disant qu'elle ne savait pas que Tim Montgomery (ex-star déchue de l'athlétisme et père de son premier enfant) était impliqué dans un plan visant à encaisser des chèques volés ou falsifiés pour des sommes avoisinant plusieurs centaines de milliers de dollars. Montgomery qui fut détenteur du record du monde du 100 mètres a plaidé coupable dans cette affaire. |