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Ngozi-Okonjo Iweala |
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Ngozi Okonjo-Iweala
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africanevents.com |
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Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Ngozi Okonjo Iweala est devenue la 1ère nigériane ministre des finances dans son pays. Elle a été nommée à ce poste par le président nigérian Olusegun Obasandjo et sa nomination est intervenue au mois de juin 2003.
Titulaire d'une maîtrise obtenue à l'université de Harvard et d'un doctorat en économie du Massachussets Institute of Technology (le prestigieux MIT), Ngozi Okonjo-Iweala a mené toute sa carrière au sein de la Banque Mondiale. Elle avait rejoint l'institution en février 1982, où elle était entrée par l'intermédiaire du très sélectif "Young Professionals Program". Elle y a occupé différents postes d'économiste jusqu'à son poste actuel, vice présidente et sécrétaire générale, ce qui correspond au poste de numéro 3 dans la hiérarchie de l'institution.
Elle a écrit de nombreux articles et livres parmi lesquels "The Debt Trap in Nigeria : Towards a sustainable debt strategy" (le piège de la dette au Nigeria, vers une stratégie viable de la dette) et est membre de nombreuses organisations non-gouvernementales ou de groupes de réflexion. Elle a participé à diverses conférences internationales traitant des problèmes de développement auxquels sont confrontés les pays à bas-revenus, notamment en Afrique. Elle a également pris une "pause" avec la banque mondiale en 2000 pour être conseiller économique du président Obasanjo, poste où elle était chargée de "rationnaliser" la dette nigériane qui s'élevait alors à 28 milliards de dollars. |
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James Wolfensohn, le président de la Banque Mondiale a déclaré que "c'était un grand honneur et une opportunité pour elle de retourner dans son pays natal à un moment critique et de jouer un rôle pivot pour le développement et le futur de celui-ci". Il a également souligné l'impact de Ngozi Okonjo-Iweala lors de sa carrière à la Banque Mondiale, par exemple en tant que Responsable pays pour l'Asie de l'est (Malaisie, Cambodge, Laos, Mongolie) de 1997 à 1999 ou lors de son séjour de 6 mois au moyen-orient en tant que directrice des opérations, poste où elle a assisté les responsables du "regional work program" pour cette zone.
Mme Iweala a déclaré qu'elle accordait beaucoup d'importance au fait de pouvoir retourner dans son pays et d'apporter sa contribution. Les détracteurs ne manqueront pas de souligner le fait qu'une haute responsable de la banque mondiale, institution financière souvent critiquée pour son "ultra-libéralisme" et les politiques qu'elle met en oeuvre en Afrique (1), se retrouve à un poste de responsabilité dans un gouvernement africain.
Reste que quitter un poste de numéro 3 de la banque mondiale pour retourner dans un environnement nigérian complexe et difficile, où elle a peut-être plus à perdre qu'à gagner si les choses tournent mal, est tout à l'honneur de Mme Iweala. Ngozi Okonjo-Iweala est mariée à un chirurgien nigérian et a quatre enfants (ce qui montre si besoin était, qu'il est possible pour une africaine de concilier vie de famille et carrière professionnelle réussie). Elle quittera officiellement ses fonctions à la Banque Mondiale le 31 août 2003.
(1) Pour les critiques contre les politiques des institutions financières internationales en Afrique, lire par exemple "Le viol de l'imaginaire" d'Aminata Traoré. |
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