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Après une ''victoire'' fortement contestée, Ali Bongo pourra enfin succéder à son père
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Lundi 12 octobre à 22h heure locale, la cour constitutionnelle du Gabon présidée par l'inamovible Marie-Madeleine Mborantsuo a déclaré élu Ali Bongo après avoir examiné et rejeté les onze recours qui avaient été déposés par neuf candidats et par une citoyenne gabonaise.
Marie-Madeleine Mborantsuo a lu la décision (pendant 1h30!) de la cour constitutionnelle avant de déclarer : "L'élection de Monsieur Ali Bongo Ondimba en qualité de président de la République gabonaise est confirmée".
Si l'élection d'Ali Bongo (qui avait commencé en coulisses à préparer son gouvernement depuis des semaines) a été confirmée, quelques modifications ont été apportées aux précédents résultats : ainsi selon la cour, Andre Mba Obame, qui était jusqu'à présent second, est désormais troisième.
Il est maintenant crédité de 25,33% des suffrages contre 25,64% à Pierre Mamboundou. Ali Bongo est crédité de 41,73% des votes. Pour rappel, Andre Mba Obame avait demandé dans son recours la révocation de la présidente de la cour Marie-Madeleine Mborantsuo, au motif qu'ayant eu deux enfants avec feu Omar Bongo, elle était mère de deux frères consanguins d'Ali Bongo. Ce qui laissait peser un risque de partialité sur la décision finale.
Autant dire donc que la cour constitutionnelle n'a surpris personne lundi à Libreville. Omar Bongo a beau être décédé, le système qu'il a mis en place et appliqué pendant plus de quarante ans fonctionne désormais sans lui : "le roi est mort, vive le roi". |