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Ali Bongo et Nicolas Sarkozy :''Les investissements au Gabon ne seront plus l’apanage de la France''
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www.camer.be |
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La France n’aura plus le monopole des relations économiques avec le Gabon. C’est la voix la plus autorisée du pays, qui l’a affirmé, mercredi 18 août 2010, au lendemain des cérémonies commémorant le cinquantenaire des indépendances au Gabon.
Le président gabonais a expliqué que son pays était ouvert aux affaires, mais sans plus aucune "exclusivité".Ali Bongo Ondimba a fait savoir en des termes non équivoques que: "La France a des partenaires, les Etats africains ont aussi des partenaires, ce ne sont pas des relations exclusives. Cela, ça n'existe plus".
Une déclaration qui est intervenue, après la signature de contrats très alléchants, à hauteur de 3,5 milliards d'euros avec des "multinationales de l'Inde et de Singapour" par le président gabonais, comme pour joindre les actes à la parole.
Des nouveaux partenariats dont les bénéfices sont destinés à développer : "les infrastructures routières avec 1.000 km de routes...à la transformation du bois...des cultures de palme...et à 5.000 logements sociaux", entre autres. |
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Au cours d’un conférence, qui était aussi sa première intervention face à la presse, depuis son investiture en octobre 2009, le président gabonais a toutefois tenu à rassurer que : "Cela ne veut pas dire que nous allons rompre avec d'anciens partenaires …Ce qui est important, c'est qu'on puisse développer notre pays".
Le fils et successeur d'Omar Bongo, s’attache effectivement depuis son élection à la présidence, à corriger la copie de la relation Françafrique au Gabon, telle que laissée par son père, décédé en 2009. Il entend diversifier et multiplier les partenariats d’affaires avec d’autres puissances, afin de booster la croissance économique du Gabon, ce qui implique que la France ne soit plus vedette en la matière.
Dans un discours à ses compatriotes le 16 août dernier au soir, Ali Bongo a d'ailleurs souligné l’importance de trouver des voies et moyens pour valoriser les meilleurs atouts du Gabon, en exploitant notamment les filières du bois, de la métallurgie légère ou l'éco-tourisme.
La lutte contre la corruption n’est pas en reste parmi ses grands chantiers, puisse qu’Ali Bongo a appelé à l’évolution des dispositions répressives de la loi, afin d’éviter que : "Des investissements importants soient réduits à néant par de attitudes irresponsables" parce qu’"Aucun pays ne s'est développé en favorisant le laxisme, l'impunité". Ali Bongo s’est dit déterminé à s’opposer à cette pratique "déviante d'un autre âge".
La déclaration d’Ali Bongo sonne donc davantage comme un véritable appel, lancé aux investisseurs étrangers. Le Gabon a besoin de fonds pour se développer et le message en somme est le suivant: "Au revoir la France unique" et "bienvenue" à l’Inde et Singapour pour l’heure et prochainement aux autres pays, si affinités. |

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