
Comme annoncé par l'écurie Mac Laren de Lewis Hamilton, leur toute nouvelle monoplace allait connaître des évolutions pour le grand prix de Bahrein. Après que la fédération ait légalisé l'usage d'un élément technique, le diffuseur, la monoplace de Lewis Hamilton a été mise à jour avec ce diffuseur "magique" et quelques autres éléments.
Et le résultat s'est instantanément fait sentir. Lewis qui n'avait pas toujours pu participer à la séance réservée aux dix plus rapides des derniers grands prix s'est qualifié à la cinquième place. Avec une charge d'essence comparable à celle des pilotes classés devant lui. Son rang était donc dû aux meilleures performances de sa voiture et non pas, comme Fernando Alonso en Chine, à une qualification disputée réservoir vide.
En course, grâce au KERS (dispositif permettant de disposer de plus de puissance pendant quelques secondes par tour) et à un premier freinage agressif, Lewis prit un excellent départ, qui le vit passer de la cinquième place sur la grille à la troisième au premier virage. Mais il ne put longtemps conserver son rang car Jenson Button qui ne dispose pas du KERS mais d'une monoplace bien plus performante réussira à récupérer son bien.
Le reste de la course de Lewis fut non spectaculaire, mais très solide.
Pendant tout le premier relais de la course il réussit à contenir le futur deuxième, Sebastien Vettel qui était manifestement plus rapide. Mais Lewis, qui ne commit aucune erreur durant la course, ne lui offrit aucune occasion de le doubler. Malheureusement pour Lewis, Vettel avait plus d'essence que lui, et le pilote allemand a donc pu le doubler à la faveur des arrêts-ravitaillement. Lewis, dont la monoplace ne vaut pas encore une Red Bull, ne fut plus en mesure de suivre son rythme.
Au final, Lewis signe donc une quatrième place (une de gagnée par rapport à son rang des qualifications), mais n'a pas à rougir car les trois monoplaces ayant fini devant lui (une Brawn, une Red-Bull et une Toyota) sont plus rapides que la sienne.
La Formule 1 va retrouver l'Europe dans 15 jours à Barcelone. Et toutes les écuries (dont Ferrari bien mal en point) vont introduire des modifications très significatives de leur voiture. Il était assez difficile de le faire avant, car les courses, très rapprochées, se disputaient aux quatres coins du monde. L'ordre de performance des différentes monoplaces pourrait être significativement chamboulé.
Lewis Hamilton estime, même si nous pensons que c'est un peu tôt pour être aussi catégorique, que la nature du circuit espagnol fait qu'il devrait y souffrir particulièrement, et qu'il lui sera très difficile de signer un autre top 5:
J’ai pris bon départ mais malheureusement je n’ai pas pu conserver ma 3è place. Jenson était tellement rapide dans les virages qu’il était constamment dans mes échappements. Je suis donc ravi de cette 4è place. Les Toyota, Red Bull et Brawn étaient trop rapides pour nous dans les courbes rapides et il était impossible de rester à leur contact. Mais l’équipe a franchi un nouveau palier encourageant. L’écart sera plus grand à Barcelone car c’est un circuit où il faut beaucoup d’appuis. Nous devrions être en mesure de nous battre pour le top 10 mais il sera très difficile d’obtenir un autre top 5. |