Rédaction 24HorasNews




     
    En 2007, il y avait 3,8 millions d’étudiants –étudiants et élèves compris - ayant entre  18 et 24 ans blancs, un nombre de peu supérieur aux  3,4 millions de la même tranche d’âge chez les noirs et métisses. Cependant, alors que plus de la moitié des blancs  (57,9%) fréquentaient un établissement d’enseignement supérieur, à peine un quart des étudiants noirs ou métisses fréquentaient des universités. 
     
    Cette disparité s’est accentuée pendant dix ans. En 1997, le taux de fréquence au niveau supérieur était de  12,2% pour les jeunes blancs de 21 ans et de 2,6% pour les noirs et métisses. Les deux groupes ont augmenté leurs contingents en 2007, mais celui de la population blanche a grimpé à 24,2% du total, contre 12,2% pour les noirs et métisses. 
     
    La différence, selon l’ IBGE est la preuve qu’il existe toujours "un obstacle pour l’ascension sociale" de la population noire et métisse au Brésil. L’hypothèse pour expliquer cette lacune croissante entre blancs d’une part  et noirs et métisses d’autre part est selon les enquêteurs est l’absence de politiques publiques au Brésil, à l’exception des"initiatives isolées" comme l’usage de quotas en faveur des noirs et des métisses adoptées par les universités publiques.

Traduit du Portugais par Guy Everard Mbarga