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La Côte d'Ivoire va observer trois jours de deuil national |
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Un gendarme expliquant le déroulement du drame qui s'est produit lors du match Côte d'Ivoire Malawi
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La Côte d'Ivoire va observer trois jours de deuil national à compter de mercredi, à la suite à la mort de 19 personnes, dimanche à Abidjan, lors du match Côte d'Ivoire-Malawi, annonce-t-on de source officielle dans la capitale économique.
Pendant ces trois jours, les drapeaux seront mis en berne, de même est prévue une cérémonie d'hommage aux victimes. En outre, une réunion présidée par le Premier ministre, Guillaume Soro, se teindra ce mardi pour situer les responsabilités et prendre les mesures qui s'imposent.
Dix-neuf personnes ont été tuées et 135 autres blessées à la suite d'une bousculade au stade Houphouët-Boigny, lors du match comptant pour les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010, entre les équipes nationales de Côte d'Ivoire et du Malawi (5-0).
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Le gouvernement ivoirien va sévir après le drame de dimanche |
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Une parente d'une des 19 victimes de dimanche au stade Felix Houphouët Boigny
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Le gouvernement ivoirien a promis de sévir, suite au drame survenu dimanche au stade Houphouët-Boigny, qui a fait 19 morts, lors du match Côte d'Ivoire-Malawi pour le compte des éliminatoires CAN/Mondial 2010.
Une première réunion de crise s’est tenue lundi sous la présidence du Premier ministre, Guillaume Soro, en présence de plusieurs ministres et du président de la Fédération ivoirienne de football. Ce mardi matin, s'est tenu un conseil de gouvernement extraordinaire visant à situer les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent, notamment les sanctions.
En effet, dimanche avant l’entame du match, une bousculade survenue aux entrées du stade a fait, selon le bilan officiel, 19 morts et 132 blessés dont six sont encore internés dans les hôpitaux de la place.
A l’origine de ce drame, des spectateurs détenteurs de tickets d’entrée au stade, agacés par les forces de l’ordre, qui selon les témoignages ont exigé entre 500 et 1.000 Fcfa à des personnes pour les faire rentrer sans tickets, ont dû forcer le portail, qui a finalement cédé.
Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, a ordonné une enquête et décrété trois jours de deuil national à compter de mercredi. Une cérémonie d’hommage de la nation aux victimes, dont la date n’est pas encore connue, a été également décidée par le chef de l’Etat ivoirien.
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