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COUPE
D'AFRIQUE DES NATIONS
ANGOLA 2010 |
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Les manifestants togolais qui étaient près de 10 000 samedi (6 février) ont demandé la démission du président de la Confédération Africaine de Football (CAF), le camerounais Issa Hayatou aux commandes de l'institution depuis 1988, et dont le mandat arrive à expiration en 2013.
On se souvient que ce dernier avait annoncé à la fin du tournoi disputé en Angola que le Togo était suspendu pour les deux prochaines éditions de la coupe d'Afrique des Nations. Le motif avancé était que les Togolais s'étaient retirés suite à des interférences politiques.
La manifestation qui a eu lieu à Lomé s'est achevée par la lecture d'une résolution décrivant Issa Hayatou comme une "honte pour l'Afrique" et appelant l'ensemble des pays africains à soutenir le Togo dans sa prise de position contre la CAF.
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Issa Hayatou a utilisé un ton inutilement provocateur et n'a même pas jugé utile d'envoyer une délégation aux obsèques des victimes(...) Arguer d'une décision politique pour exclure le Togo est dérisoire et choquant. Je n'imaginais pas qu'il puisse se comporter ainsi |
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| Faure Gnassingbé |
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Emmanuel Adebayor, capitaine de l'équipe du Togo avait qualifié la décision de la CAF de "monstrueuse" et ajouté qu'il était temps qu'Issa Hayatou, "qui avait beaucoup fait pour l'Afrique", dégage. Dans l'hebdomadaire "Jeune Afrique" (2561 du 7 au 13 février 2010), le président togolais Faure Gnassingbé est revenu sur la décision de la CAF :
"Issa Hayatou fait fausse route, la victime c'est le Togo, qui dans cet attentat a perdu deux de ses fils pour rien. Je n'en veux pas à l'Angola, mais à la CAF qui savait très bien qu'un risque existait et que ce risque contrevenait à ses propres critères d'organisation. Et puis il y a eu le ton inutilement provocateur des déclarations de M. Hayatou qui n'a même pas jugé utile d'envoyer une délégation aux obsèques des victimes.
C'est moi, bien sûr, qui ai pris la décision de rapatrier les joueurs après le drame. Décision politique comme le prétend la CAF ? Décision raisonnable plutôt. Arguer de cela pour nous exclure est dérisoire et choquant. Je n'imaginais pas que M. Hayatou puisse se comporter ainsi".
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