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Les dépouilles de Stan Oclo'o et d'Abalo Amalete lors de l'hommage national qui leur a été rendu
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Les familles d'Abalo Amélété et de Dodji Komi Ocloo Azanledji, les deux membres de la délégation togolaise qui ont perdu la vie lors de l'attaque survenue le 8 janvier 2010 dans l'enclave du Cabinda ont déposé plainte à Paris le 29 janvier dernier contre le FLEC (Front de Libération de l'Enclave du Cabinda) et contre la Confédération Africaine de Football (CAF).
On se souvient qu'un certain Rodrigues Mingas, vivant en exil en France et se déclarant SG du Flec, avait revendiqué l'attentat au lendemain de l'attaque déclarant notamment que "tous les coups étaient permis pendant une guerre" avant de modifier ses déclarations, en disant que ce n'étaient que les militaires qui accompagnaient le convoi qui étaient visés.
Les déclarations de Mingas avaient conduit le Quai d'Orsay à le mettre en garde, ce qui l'avait poussé à se montrer plus discret par la suite. |

La Confédération Africaine de Football s'était quant à elle illustrée par son amateurisme dans la gestion de la crise, rejettant la faute sur l'équipe du Togo qui aurait pris le bus sans prévenir, au lieu de prendre l'avion. L'important convoi qui accompagnait la délégation togolaise montre pourtant que les autorités angolaises, voire la CAF elles mêmes, savaient que les Togolais allaient venir par la route.
Par ailleurs, la FIFA avait reçu en octobre 2009, donc avant la compétition, au moins une lettre de menace d'attentat de la part du FLEC, qu'elle a aussitôt transmise à la CAF, qui n'a jugé bon de prévenir les équipes engagées dans la compétition.
Cerise sur le gâteau, après le retrait de la délégation togolaise, la CAF, sous prétexte de ne pas céder à l'interférence politique, a sanctionné le Togo (comme le prévoit le règlement) qui est pour l'instant suspendu des deux prochaines coupes d'Afrique des Nations. Il est vrai que même des assassinats n'entravent pas la marche du foot business. |

Samedi, Pascal Bodjona, le ministre de l'administration et porte-parole du gouvernement togolais avait déclaré que la décision prise par la CAF était "scandaleuse et ne comportait aucune dimension humaine".
Selon lui, le Togo n'est pas sorti de la compétition par complaisance. "Au lieu de nous rassurer sur le plan de la sécurité, ce sont des déclarations de mépris qui ont suivi. Nous n'avons pas vu une représentation de la CAF le jour où le peuple togolais à rendu hommage aux victimes" a t-il ajouté. De son côté, Issa Hayatou persistait et signait en disant que la CAF avait agi comme il le fallait. Un avis que ne partage pas grand monde tant la gestion de la crise a été catastrophique. |
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