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mercredi 6 mai 2009

Mayotte : Quand Sarko se joue de l’Afrique.

L'archipel des Comores est composé de quatre îles : Anjouan, la Grande Comore, Mayotte, et Mohéli. Le 22 Décembre 1974, une consultation nationale sur l’indépendance du territoire est organisée. Le résultat du référendum est sans appel en faveur de l’indépendance. Au prétexte que les résultats doivent être considérés île par île, la France s’incruste à Mayotte... Commence alors pour le pays nouvellement indépendant une longue période d'instabilité politique avec les interventions répétées de l'illustre mercenaire français Bob Denard, faisant et défaisant les présidents au gré de ses humeurs, avec la bénédiction de Paris. Par contraste, Mayotte apparaît comme un îlot de paix et de prospérité.

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mardi 29 avril 2008

Développement du secteur privé en Afrique : le rôle attendu des Etats.

Le III è colloque d’Afrique SA s’est tenu dans l’enceinte du Sénat français le 24 avril dernier. Cette association présidée par Mahamadou Sako, ancien Ministre des privatisations du Niger et membre du Conseil d’administration de Deloitte France, est vouée au développement du secteur privé en Afrique. La table ronde autour de laquelle se sont retrouvés des praticiens dans le cadre de cette manifestation, et qui a constitué le clou de la matinée dès 10h30, a permis de dresser un état des lieux de ce chantier porteur d’espoirs en Afrique.

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lundi 28 avril 2008

Aimé Césaire : pour une réhabilitation à l'école de "la" République, au grand dam de Gaston Kelman...

L’Afrique idéalisée aux Etats-Unis.

Molefi Kete Asanté relate l’expérience « il y a quelques années » d’un « Africain Américain, vêtu d’un agbada Yorouba et se présentant sous le nom d’Olaitan Olayide… Il « fut salué avec respect dans le Sud, dans des endroits dont l’accès aurait été interdit à James L. Smith. Vêtu d’un ‘Botany 500’ et se présentant comme James L. Smith, ou même Dr. James L. Smith, on aurait refusé de servir ce même Africain Américain. (…) » (Afrocentricité, Ed. Menaibuc, p.p. 61-62). Le cas n’est pas général, mais dans ce patelin, ce jour-là, l’Afrique a été honorée, à la seule vue d’un vêtement qui l’évoquait.

Et méprisée en France.

En France, il n’aurait pas été nécessaire à l’ami James L. Smith de mettre un costume africain pour susciter égards et considération : sa seule origine afro américaine aurait suffit (le mythe de l’Amérique, sûrement !)… Au contraire son accoutrement africain lui aurait sans doute attiré des ennuis du genre : « Vos papiers… ». Car en France, ce qui évoque l’Afrique typique provoque la méfiance, inspire le mépris ; au mieux, dicte la condescendance, à l’image de ces statuettes africaines délicatement posées sur des coins de bureaux comme pour caresser l’ego colonial. Ce sentiment de supériorité a parfois des résurgences saisissantes. C’est lui qui dicte cette sortie de Nicolas Sarkozy au Tchad à l’occasion de laquelle il déclare au sujet de ses compatriotes impliqués dans l’affaire de l’arche de Zoé que, quoi qu’ils aient fait, il irait les chercher. Et il y est parvenu ! C’est encore en vertu de ce mépris du continent africain, voire de ses habitants que les pirates du Ponant ont pu être exfiltrés de Somalie pour venir rendre compte devant la justice française, pour un forfait pourtant commis dans leur pays.

Alors la question est : pourquoi ce qui est africain suscite ces attitudes contradictoires en France et aux Etats-Unis ?

Voici pourquoi !

On pourrait avancer l’ ‘affirmative action’ comme piste pour tenter une explication. Aujourd’hui aux Etats-Unis et quoi qu’on en dise en France, l’affirmative action montre ses résultats. On n’y est plus à mener (seulement) des combats pour la dignité et le respect. Désormais, tout y est possible. Au pays de l’Oncle Sam, la couleur de la peau n’est plus un obstacle pour accéder aux plus hautes fonctions. Il suffit d’être pertinent, convainquant, compétent. Comme Barack Obama. Pendant que les Etats-Unis la promouvaient, en France, on ‘assimilait’, c’est-à-dire infériorisait les Africains en les qualifiant de ‘primitifs’ et taxant leurs arts de ‘premiers’ ! La supercherie dure encore… Et pour que la leçon rentre bien dans les crânes, un matraquage médiatique subtil et organisé achève le travail.

Deux stratégies de l’homme noir en France.

Le reniement de Gaston Kelman. C’est pour échapper à cette petite condition du Noir en France que Gaston Kelman s’est cru obligé de renier le manioc, 'absent' de son nouvel environnement d'adoption. Depuis en effet, il a accès aux plateaux de télévisions occidentales. Pour débiter des inepties. Comme de dire qu’avec la mort d’Aimé Césaire, « c’est une page qui se tourne. » Non, frère Kelman, ce n'est pas une page qui se tourne, c'est une vérité qui éclate ! Et qui crève les yeux, puisque le magazine économique Challenges du 24 avril 2008 le remarque à travers l'éditorialiste Ghislaine Ottenheimer : « un des moments forts des obsèques d'Aimé Césaire fut la lecture des textes du poète disparu. A l'issue de la cérémonie, nombre de Martiniquais ont regretté de ne pas les connaitre, de ne pas les avoir appris en classe... »

La revendication de sa singularité, d’Aimé Césaire. La faute à l'école « imprégnée de grands principes datant de Napoléon, poursuit Ghislaine Ottenheimer. Par souci d'unification, ce dernier voulait que tout le monde fasse la même dictée à la même heure. Aujourd'hui, dans un univers mondialisé, uniformisé, l'école doit au contraire donner des racines, distinguer des modèles auxquels peuvent s'identifier les élèves. Et ce ne sont pas forcément les mêmes à Fort-de-France, à Bobigny ou à Rennes. » Alors, plutôt que d’inviter au reniement auquel Césaire n’a pas cédé, Gaston Kelman devrait s’arrêter un peu pour se replonger dans l'oeuvre du grand poète et dans l’histoire de l’Afrique. Cela lui éviterait d’être approximatif sur le sujet comme l’autre jour dans l’émission d’Alain Foka. Surtout, il baignerait heureusement dans un univers autre, qui le changerait de l’ébahissement perpétuel devant la tour Eiffel et autres symboles du même acabit. Avec l’espoir qu’il reviendrait un peu changé de cette immersion, et enfin instruit de ce que : tout ce qui s'élève n'atteint pas Dieu, comme tout ce qui brille n'est pas or ! Bling Bling…

lundi 7 janvier 2008

Plaidoyer pour l’histoire. Oui, mais pas celle de Nicolas Sarkozy…

Les praticiens de l’histoire ont généralement affaire à deux types de publics. Les adeptes sont convaincus de son caractère incontournable. Quant à ceux qui se définissent souvent comme des pragmatiques, l’enthousiasme des premiers les exaspère, eux qui ne voient pas dans cet investissement, autre chose qu’une perte de temps, eux pour qui tout se joue au présent avec l’avenir pour projet. Cette opposition n’est peut-être que le résultat d’une mauvaise approche de la discipline, que les uns et les autres considèrent comme une accumulation de connaissances sur le passé par un être désincarné. Et si l’histoire était un regard sur le passé, qui permet de structurer un individu ?

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dimanche 19 février 2006

Le CRAN est 'mal parti'...

Le 27 janvier 2006, Le Parisien consacre une page aux Noirs de France à l’occasion d’une double actualité. La première clôt un incident en faisant mention de l’abrogation par Jacques Chirac de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 sur le rôle positif de la colonisation. La polémique qui prend ainsi fin est bien résumée par Louis Georges Tin au cours d’un magazine sur la question noire en France, diffusé le 24 janvier 2006 sur Arte. Cet universitaire et enseignant à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres d’Orléans invite à imaginer des colons qui arrivent dans un village, installent une nouvelle autorité, massacrent les hommes qui se rebellent, prennent leurs femmes et leurs champs. La contrée ainsi ‘pacifiée’, ils agrandissent le jardin qu’ils ont trouvé, obligent les paysans à cultiver les produits dont ils ont eux besoin, à construire des routes vers les ports pour acheminer ces produits dans leurs pays d’origine, ajoutent des pièces à la maison qu’ils ont occupée, construisent un dispensaire pour soigner les paysans blessés sur leurs chantiers… Peut-on considérer ces aménagements comme des faits positifs ? C’est en tout cas ce que nous invitait à faire le texte adopté par des députés français ! Il n’en sera rien, grâce à la forte mobilisation que cette initiative malheureuse a suscitée au sein et en dehors de la communauté noire de France.

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samedi 17 décembre 2005

La ‘grandeur’ des nations : une imposture dangereuse…

Le livre de Claude Ribbe sur Napoléon froisse la fierté de certains Français d’appartenir à cette nation. Dans l’émission ‘Ça se dispute’ sur Itélé ce 16 décembre, Eric Zemmour qualifie l’historien et philosophe guadeloupéen de ‘rigolo’, très en dessous de ‘vrais historiens’ qu’il cite en exemple comme Olivier Petré Grenouilleau dont il conseille le livre sur les traites négrières comme idée de cadeau en cette période de fin d’année. Le crime de Claude Ribbe : avoir osé exhumer des faits qui soutiennent la comparaison de Napoléon à Hitler.

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mercredi 14 décembre 2005

Et si le CRAN roulait pour l'UDF...

Sur le plateau de ‘Mots croisés’ (France 2) ce 12 décembre, l’animateur Yves Calvi somme Jacques Marseille, historien, de citer quelques exemples d’aspects positifs de la colonisation. L’amélioration de la situation sanitaire dans les pays colonisés, avance-t-il, et conséquemment, la chute de la mortalité infantile : ‘les bidonvilles dans ces pays, sont peuplés d’enfants qui devaient mourir, et qui, maintenant vivent’… Calixte Beyala est interloquée ! Pascal Bruckner, philosophe, s’attache, lui, à mettre en évidence ce qu’il trouve être un apport essentiel de la culture occidentale, à savoir le développement de l’esprit critique. Pas moins ! Et du coup, le meilleur apport de la colonisation est la fourniture aux peuples colonisés d’armes conceptuelles qui leur permettent de se défendre et de chasser le colonisateur.

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samedi 10 décembre 2005

La France reconnaît le succès de son entreprise en Afrique francophone...

Après avoir regardé ce 7 décembre 2005 la rediffusion sur TV5 du magazine 'Un œil sur la planète' de Thierry Thuillier (première diffusion le 5 décembre sur France 2) dont l'édition explore les relations entre la France et l'Afrique, je prends mon zappeur et tombe sur 'Ça se discute' (Jean-Luc Delarue). On parle des 'rondes'. Je remarque sur le plateau la présence d'Odon Valley. C'est un spécialiste des religions qui intervient souvent sur ce sujet. Certes j'ai pris l'émission en cours, mais j'ai cru comprendre qu'on parle des femmes. Je me demande donc ce qu'il peut bien faire là… A un moment il prend la parole et dit en substance : « Je ne sais pas moi, d'où vient le dictat de la minceur. Ici en France les femmes politiques sont minces. Mais regardez en Afrique, le continent de la faim. Toutes les femmes qui font la politique sont enrobées : c'est pour marquer la victoire sur la faim ! » Je tombe des nues ! Une psychanalyse de comptoir, vous en conviendrez avec moi. Je venais pourtant d'entendre des analyses lucides sur la relation France-Afrique ; et là, patatras, on ressert des clichés. Hélas, les soirées se suivent, et ne se ressemblent pas sur France 2 ! Mais c'est accorder trop d'importance aux propos d'un expert en religions sur un sujet qui ne les concerne pas. Alors passons.

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samedi 3 décembre 2005

Cinq profils politiques de Noirs en France ?

Quand je m’installe devant ma télé ce 3 décembre 2005 pour regarder le magazine L’Hebdo sur France Ô après avoir aperçu autour d’une table Claude Ribbe, Stéphane Pocrain, Jean-François Kahn etc., je m’attends à passer un bon moment de télévision. Ma surprise (déception ?) est grande quand au bout d’un moment j’assiste à un affrontement entre l’universaliste Claude Ribbe et l’alterrépublicain Stéphane Pocrain.

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La France célèbrera-t-elle en 2006 le bicentenaire de la mort du Général Alexandre Dumas ?

Au moment où on célèbre le bicentenaire de la victoire de Napoléon à Austerlitz ce 2 décembre 2005, Claude Ribbe commet un livre qui détonne : Le crime de Napoléon (Editions Privé, 2005). L'historien et philosophe d'origine guadeloupéenne est invité sur le plateau de Itélé pour présenter son ouvrage. D'entrée de jeu, la journaliste Sophia Synodinos minimise l'originalité de l'œuvre : « Napoléon a rétabli l'esclavage, Ok ! Moi je l'ai appris à l'école. » « Vous avez la chance, madame, d'avoir été à une bonne école. Ce n'est pas le cas de tous les Français. » L'empoignade s'annonce rude.

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jeudi 24 novembre 2005

De l'esclavage en Afrique aujourd'hui.

L'émission 'Envoyé spécial' sur France 2 se penche sur la question de l'esclavage des enfants en Afrique ce 24 novembre 2005. Elle prend le relais de certains médias notamment radiophoniques qui se font souvent l'echo de témoignages attestant de la survivance en Afrique de ces pratiques. On se souvient de l'histoire rapportée sur RFI il y a quelques mois, d'un bateau rempli d'enfants esclaves, qui navigait au large du Gabon, en provenance d'Afrique de l'Ouest...

Ces sujets qui prétendent décrire des faits, tendent en fait à illustrer la responsabilité des noirs dans l'esclavage historique. Il faut désormais se méfier de ces témoignages. Voici un article qui révèle la façon dont ils sont obtenus.

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samedi 19 novembre 2005

Liberté, Egalité, Fraternité ?

Les récents évènements dans les banlieues françaises ont définitivement mis à nu les insuffisances, que dis-je, l'échec de l'intégration à la française. Certains observateurs ont mis en cause l'hypocrisie consistant, au nom d'une soit disant égalité des citoyens, à ne pas comptabiliser ces populations. Pourtant cette mesure faciliterait leur suivi dans un parcours d'intégration, ainsi que le pratique l'Angleterre par exemple. Le pays de Tony Blair ne se pose pas de problèmes métaphysiques au moment de recueillir les renseignements sur l'origine ethnique de ses populations. Ces données lui permettent en effet de mesurer sa compétence d'intégration. En France, sitôt que vous êtes (régulièrement…) entré sur le territoire, vous êtes mis au même pied d'égalité que le citoyen lambda. Trop beau pour être vrai.

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jeudi 10 novembre 2005

Le succès de la médiation de Thabo Mbéki en Côte d'Ivoire sonnerait le glas de la 'Françafrique'.

Conseil de Sécurité des Nations unies. Le président du Comité des sanctions pour la Côte d'Ivoire, le grec Adamantios Vassilakis, est arrivé à Abidjan le 18 octobre. Il pourrait désigner, au terme de sa visite de trois jours, une liste de personnalités jugées responsables du blocage du processus de résolution de la crise ivoirienne, et pour cela sanctionnées par le gel de leurs avoirs à l'extérieur et/ou l'interdiction de leurs voyages à l'étranger. La visite du fonctionnaire international se tient quatre jours après la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies qui avait examiné les résolutions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine du 6 octobre au sujet de la crise ivoirienne et approuvé la décision de cette instance de maintenir Laurent Gbagbo à la tête du pays pendant une période d'un an au delà du 30 octobre, au cours de laquelle il devra gouverner avec un premier ministre 'acceptable par tous' et aux pouvoirs renforcés.

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mardi 8 novembre 2005

L'instrumentalisation des médias. L'exemple de RFI sur la situation en Côte d'Ivoire

Chacun peut constater l'invariante sensibilité de Radio France Internationale aux thèses de l'opposition ivoirienne. C'est sur cette antenne que cette dernière expose et développe à souhait ses arguments dans le but d'apparaître comme légitime. La station devient alors un porte-voix et les membres de la rédaction, des préposés aux rebelles et aux opposants. Quand ils ne sont pas directement invités à diffuser leurs thèses au cours d'interview, leurs doléances sont relayées par les membres de la rédaction auprès d'autres interlocuteurs.

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