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Un bus de joueurs protégé par la police angolaise
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L'attaque contre le bus de la délégation du Togo, qui se rendait sur son lieu de villégiature situé dans le Cabinda, a été revendiquée par une nouvelle faction rebelle cabindaise. On se souvient que dès vendredi, Rodrigues Mingas, secrétaire général des Forces de Libération de l'Etat du Cabinda-Position Militaire, qui avait revendiqué l'action.
Mais ce mardi, le Front de Libération de l'enclave du Cabinda-Forces armées du Cabinda (FLEC-FAC) a déclaré avoir ouvert le feu sur la délégation togolaise, tuant deux personnes, le responsable presse et le coach adjoint.
"Nous ne sommes pas des terroristes. L'attaque ne visait pas les frères togolais" a déclaré Jean Claude Nzita, dirigeant du FLEC, ajoutant que la cible était le groupe de militaires qui escortaient le bus togolais. Il faut croire que les rebelles cabindais visent mal puisque ce sont essentiellement des membres de la délégation togolaise qui ont été touchés.
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"A chaque fois que les Forces armées cabindaises voient un convoi angolais, elles ouvrent le feu" a t-il poursuivi. Nzita a critiqué la faction dirigée par Rodrigues Mingas, qu'il a qualifié "d'opportunistes".
A Paris, le Quai d'Orsay a condamné dimanche les propos de Rodrigues Mingas (ce dernier vit en exil en France NDLR) : "les propos de Rodrigues Mingas ne resteront pas sans suite. Nous les condamnons avec la plus grande vigueur" avait fait savoir le porte-parole du Quai, Bernard Valero. "Les armes vont continuer à parler, nous sommes en guerre, et tous les coups sont permis" disait encore Mingas ce week-end, ajoutant qu'une lettre avait été envoyée à la CAF (Confédération Africaine de Football), qui n'avait pas tenu compte des avertissements proférés.
Mingas ajoutait que ce n'était pas les "frères" togolais qui étaient visés, mais que le Cabinda étant en "guerre", tout pouvait arriver. Une argumentation qui ne convainc pas tout le monde.
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