Par Notimex

26/10/2008 - 01:07 PM

L’enquête souligne que du fait de ne pas être considéré comme un groupe ethnique, la population afromexicaine –qui vit principalement dans les zones rurales de Veracruz, Guerrero et Oaxaca, ou dans des régions touristiques comme Acapulco- se trouve en marge des programmes sociaux.

Le coordinateur du secteur Juridictionnel du Parti de la Révolution Démocratique (PRD) à la Chambre des Députés, César Flores Maldonado, indique que les Afromexicains "n’apparaissent pas dans les paramètres" du Secrétariat du Développement Social( Sedesol).

Il en est de même à la Commission Nationale pour le Développement des Peuples Indigènes et d’autres services où l’on note l’absence de programmes productifs, d’élimination de la pauvreté ou d’aide alimentaire en faveur de ses communautés.

"Quand on demande s’ils sont son chontales, tlapanecos, mazahuas, triquis ou toute autre ethnie, ils répondent non et finalement, ils ne sont pas inscrits dans les programmes d’aide à l’emploi, au logement, à l’alimentation ou à la santé ", dénonce le législateur en entrevue.

Selon les études du Colegio de México, de l’Université Nationale Autonome de México (UNAM) et du chercher Gonzalo Aguirre Beltrán, les communautés mexicaines ayant une population noire ont une culture propre et ont conservé leu sus et coutumes.

Cependant, ils sont plus discriminés socialement et institutionnellement que les indigènes ; les Statistiques officielle de la population afromexicaine sont inexistantes, l’Institut National de Statistique et de Géographie (INEGI) ne dispose d’aucun chiffre actualisé et les données existantes proviennet d’institution comme le Colegio de México et l’UNAM.

Flores Maldonado a de Nouveau affirmé que la population noire qui vit au Mexique depuis plus de 300 ans fait face à l’oubli, au mépris et n’est pas comptée; "elle participe exceptionnellement à la politique, au contraire de ce qui se passe aux États-Unis".

Il rappelle que dans la Législature précédente, le député Angel Aguirre Rivero, du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) a présenté une initiative pour que les communautés afromexicaines reçoivent des ressources et des bénéficient de programmes similaires à ceux des indigènes et des régions rurales.

Il considère dont qu’il est urgent que soit approuvée ladite réforme, pour que les populations des Côtes de Guerrero et d’Oaxaca, immergées dans la pauvreté extrême reçoivent le soutien des programmes sociaux.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga