Cette moyenne est inférieure au taux net d'inscription secondaire et supérieur de la population métisse.

Seulement 5% des afroéquatoriens sont diplômés des universités ou ont un diplôme de l'éducation supérieure.

Ce problème est plus important dans la province d' Esmeraldas qui détient la population noire la plus élevée, et dans laquelle 25% des enfants ne fréquentent pas l'école.

Selon le recensement de la population de 2001, 5% des personnes se sont identifiées comme noir ou mulâtre, une population majoritairement urbaine, puisque à peine un tiers d'entre eux vivent dans les zones rurales.

Guayaquil est la ville comptant la population afroéquatorienne la plus importante avec environ 175 000 personnes, suivie par Esmeraldas, Quito, Ibarra, Quinindé, Santo Domingo, Cuenca et Lago Agrio.

La pauvreté et la malnutrition sont les problèmes qui ont une forte incidence dans la population afroéquaotrienne. Cette problématique sociale sera étudiée lors du forum qui se tiendra ce jeudi 20 mai à l'Université Andine Simón Bolívar, et où sera de plus signé un accord de coopération pour concevoir un programme de spécialisation supérieure en droits humains sur la protection des populations afrodescendantes et s'adressant à des juristes de cette communauté.

Le document sera signé par Enrique Ayala Mora, recteur de l'Université Andina, et José Chalá, secrétaire exécutif de la Corporation de Développement Afroéquaotrien.

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com/