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samedi 15 décembre 6666

† ARMAGEDON: La dèrche dè dèrche. Je vois sortir de la bouche du dragon, de la bouche de la bête [le pouvoir de la force] et de la bouche du prophète de mensonge [le pouvoir de la persuasion]

Le chapitre XVI de l’Apocalypse de Jean met en scène les sept acteurs du drame de la fin des temps. Ils versent sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu. Composée dans l’île grecque de Patmos (fin du Ier siècle ap J.-C.), l’œuvre a jailli dans l’imaginaire d’un disciple du Nazaréen qui vivait un moment tragique de l’histoire chrétienne. Les populations qui se disputent toujours les territoires du croissant fertile (début du XXIe siècle) sont aussi méchamment passionnées et trempées dans des idéologies résistantes que le furent celles qui les ont précédées. Les visions de Jean peuvent-elle éclairer, de quelques façons, les menaces qui s’accumulent aujourd’hui sous le ciel du Proche-Orient ?

« Et le sixième verse sa coupe sur le grand fleuve Euphrate et ses eaux s’assèchent pour que soit prête la route des rois qui viennent d’Orient. Je vois sortir de la bouche du dragon le Satan, de la bouche de la bête le pouvoir de la force et de la bouche du prophète de mensonge le pouvoir de la persuasion trois esprits immondes comme des crapauds. Oui, ce sont les esprits des démons, faiseurs de signes ; ils vont vers les rois de toute la terre habitée, pour les rassembler pour la guerre au grand jour du Dieu des armées.

  • Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et qui garde ses vêtements, pour qu’il n’aille pas nu et que l’on voit sa honte. Il les rassemble au lieu appelé en hébreu : Har Meguido ArmagedônEt le septième verse sa coupe dans l’air. Une voix forte sort du sanctuaire, venant du trône. Elle dit : « C’est arrivé ! »
  • Et il y a des éclairs, des voix, des tonnerres, et il y a le grand séisme, tel qu’il n’en fut jamais de si grand, depuis que l’homme est sur terre. »

(Ap Jn XVI, 12-18)

Le sud Liban vient de connaître un séisme. Qu’est-ce qui différencierait les ruines provoquées par la guerre de juillet 2006 de celles qui auraient eu pour cause un tremblement de terre ? Tout porte à croire que la secousse sera suivie d’une série de répliques. Une catastrophe de grande amplitude se produira certainement sur la faille d’Israël, où se rencontrent les civilisations judéo-chrétienne et musulmane. Nous ignorons seulement à quel moment les puissances humaines qui s’opposent parviendront au point de rupture. Oui, l’apocalypse est pour demain ! Le conflit qui vient d’opposer le Hezbollah et Israël dissimule la réalité des forces qui s’opposent. Il ne s’agit pas d’un conflit limité, mais d’un mouvement du socle politique du Proche-Orient.

Hassan Nasrallah, chef du Parti d’Allah (Hezbollah), cherchait une opportunité d’en découdre. Le mouvement messianique qu’il anime a besoin de stimuler l’espérance de la guerre de la fin des temps. Le djihâd doit libérer les terres d’Islam des infidèles et mécréants. La capture de soldats israéliens allait constituer une provocation qui situerait le mouvement arabe libanais dans la dynamique de la résistance palestinienne. Le Hezbollah ne serait pas en reste avec le Hamas dirigé par Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement palestinien. Il gagnerait également les moyens de négocier un échange avec Israël. L’initiative du chef chiite libanais se présentait comme une raison nationale, sans pouvoir dissimuler l’intérêt de la Syrie et de l’Iran à réveiller les armes.

Damas et Téhéran avaient chacune un intérêt particulier à brouiller le champ des grands stratèges de Washington ou de Bruxelles. La réplique d’Israël à l’enlèvement du soldat Gilad Shalit, le 25 juin à la frontière palestinienne de Gaza, ne laissait aucun doute sur sa réaction à l’annonce du rapt des soldats Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, le 12 juillet sur la frontière libanaise. Les faiseurs de guerre tenaient leur amorce.

Le président syrien Al-Assad, dont les armées ont dû se replier du Liban sous la pression internationale après l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, voyait se refermer autour de lui les menaces du Tribunal pénal international. L’histoire contemporaine lui montrait que les tyrans les plus solidement défendus se retrouvaient devant les juges tôt ou tard. Le président iranien Ahmadinejad sentait venir la sanction des puissances nucléaires à qui il ne cessait de refuser les concessions offertes en compensation de l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium. Le moment était pour lui opportun de souffler sur les braises du chiisme libanais et de dévoiler sa puissance idéologique.

L’enlèvement des soldats rendait toute négociation impossible. La guerre portait en elle une force tragique qui semblait exclure tout retour au statut quo ante. La violence de la réaction témoigna qu’Israël saisissait l’opportunité d’anéantir la capacité militaire du Hezbollah. Son avenir, en effet, n’a jamais été aussi fortement menacé. Les mouvements des acteurs masqués laissent percevoir une stratégie de guerre totale. Les positions sont déterminées : le destin de la Palestine est aux mains du Hamas ; le Hezbollah tient le Liban et élargit son influence en Palestine ; l’Irak, occupé par les judéo-chrétiens américains et britanniques, entre en guerre civile ; l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad n’est pas loin de soumettre les chiites irakiens comme il contrôle les chiites libanais. La visite que vient de faire le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, à Téhéran est apparue essentielle pour la constitution de l’axe chiite. La Syrie manœuvre discrètement et soutient le Hamas ; Israël est menacé par une coalition idéologique sans précédent. Les risques de guerre généralisée sont considérables !

La République islamique impose son autorité grâce aux liens qui l’unissent aux chiites de la région. Le renversement de la poussée musulmane, des sunnites vers les chiites, et l’exacerbation du sentiment panislamiste porté par l’opposition à l’offensive israélienne, ont imposé la neutralité de Riad et du Caire. Le conflit ouvert avec le Hezbollah porte les prémices de la guerre apocalyptique que l’Iran appelle contre Israël. C’est la raison pour laquelle l’Etat juif a frappé aussi fort qu’il le pouvait, cherchant à freiner l’ambition hégémonique de Mahmoud Ahmadinejad par la défaite du Hezbollah. Mais le cessez-le-feu accepté par Israël devient une victoire stratégique pour les assaillants. A l’occasion de son triomphe, qui a rassemblé des centaines de milliers de partisans, Hassan Nasrallah a mis en cause le gouvernement libanais d’union nationale, dirigé par Fouad Siniora, et revendiqué le pouvoir. Il a vilipendé les chefs d’Etats arabes, incapables de s’allier et de lancer leurs armées pour récupérer la Palestine de la mer jusqu’au fleuve.

Le Parti d’Allah constitue une communauté politico-militaire solidement établie. Il fut fondé par Ali Akbar Mohtachémipour (alors ambassadeur de la République islamique en Syrie), au début des années 80, sur les bases du mouvement chiite Amal. L’ayatollah Rouhollah Khomeiny constituait la référence révolutionnaire. Elevé au titre de guide suprême (wali-e-faqih), il s’imposa comme successeur du Prophète. A ce titre, il dirigeait les mouvements de la Oumma (la Communauté des croyants). La République islamique devint le modèle d’une vie conforme à la doctrine coranique. La résistance contre Israël, colonisateur d’un territoire revendiqué par les arabes de Palestine, servit de liant.

Le Hezbollah s’est construit dans la plaine de la Bekaa contrôlée par la Syrie. Les Gardiens de la révolution iranienne y ont créé les camps d’entraînement pour les premiers volontaires. Aujourd’hui, le Hezbollah est représenté au parlement et au gouvernement. Il compte quelque six cents combattants en armes et dix fois plus de réservistes. Ses stocks d’armement sont impressionnants. A l’initiative de Nabih Berri, le président du parlement libanais, la majorité politique a tenté d’élaborer une stratégie de défense dans le cadre d’un dialogue national. Le Hezbollah est entré en guerre au moment même où la question de son désarmement était examinée !

Présenté comme fils du prophète, Hassan Nasrallah a pris la tête du Parti d’Allah en février 1992 (après qu’Israël eut assassiné Abbas Moussaoui). Sa résistance contre l’armée israélienne lui assure aujourd’hui la reconnaissance des foules musulmanes, au point d’être revêtu de qualités messianiques. Porté par l’esprit de vengeance que les frustrations et les flétrissures ont nourri, le projet de mobilisation de la Communauté des croyants se dessine. L’islamisme né des mouvements chiites irakien et iranien constitue un front solidaire face à l’Occident judéo-chrétien. Le succès du Hezbollah signifie la fin du nationalisme arabe au bénéfice de la culture messianique chiite.

Les chiites libanais et irakiens font allégeance au chef suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Or, le régime iranien propose deux terribles espérances que le président Mahmoud Ahmadinejad proclame : acquérir l’arme nucléaire et rayer Israël de la carte ! Ce dernier objectif entraîne le refus de toute solution négociée dans le conflit israélo-palestinien. Le bras de fer est engagé avec Israël qui ne peut laisser les chiites et leurs alliés (la Syrie et le Hamas) accéder au rang de première puissance. La réplique israélienne sur le Hezbollah, qui semblait dépasser la mesure, est ainsi justifiée. L’accumulation de milliers de missiles pointés sur Israël depuis le sud Liban n’a en effet aucun sens si elle ne s’inscrit pas dans la stratégie iranienne. C’est la raison pour laquelle l’Egypte, l’Arabie saoudite et la Jordanie ont dénoncé l’irresponsabilité du Hezbollah. Une position incompréhensible pour l’opinion arabe.

La guerre de juillet 2006 ruine le Liban et met Israël en difficulté. Seuls l’Iran et la Syrie en tirent avantage : Mahmoud Ahmadinejad reprend la main sur l’agenda du programme nucléaire iranien. Quant à Bachar Al-Assad, le président syrien, il échappe à sa mise en accusation par le tribunal international pour l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri. La guerre a l’avantage de faire voler en éclat la tentative de consensus national libanais et d’éloigner la perspective d’un Liban indépendant. Le Hezbollah a provoqué l’engagement. L’embuscade qui a surpris la patrouille israélienne, en territoire israélien, est survenue alors que les roquettes s’abattaient sur les kibboutzim de haute Galilée. Israël ne pouvait que tomber dans le piège d’une armée de l’ombre tapie dans un formidable réseau de fortifications souterraines et équipée de redoutables canons anti-chars.

Les Palestiniens ne participent pas directement à l’axe chiite. Leurs conditions d’existence deviennent si précaires, depuis la victoire démocratique du Hamas qui a privé les territoires de l’aide occidentale, qu’ils n’ont guère d’autre choix que de reconnaître l’existence d’Israël. Mais, le Hamas s’y refuse. Autant qu’Israël, la Palestine ne peut exister et se développer qu’en disposant d’un Etat doté de frontières sûres. Un accord sur le tracé serait possible s’il était d’ordre politique et rationnel. Ni Yahvé ni Allah ne l’autorisent ! Aucune des issues envisagées et tentées sous l’égide des Etats-Unis, de l’Europe ou de l’ONU n’a marché parce qu’aucune ne pouvait prendre en compte le préjugé religieux. Israël est donc condamné à vivre en état de mobilisation permanente et à construire des murs et des fortifications dans l’attendre de l’inévitable affrontement. La question israélo-palestinienne constitue le détonateur du Proche-Orient.

L’impuissance d’Israël devient tragique. Paradoxalement, plus son armée gagne en puissance, plus la société israélienne se sent vulnérable. Soixante ans après la création de l’Etat d’Israël, le peuple juif ne peut toujours pas recouvrer une existence paisible. L’idéologie du Deutéronome veut que le peuple s’éloigne de Dieu jusqu’à ce que celui-ci le châtie et, finalement, lui fasse miséricorde en renouvelant son alliance. L’édification de l’Etat d’Israël constitue la bénédiction divine après l’holocauste. Le non-dit qui sous-tend la géopolitique israélienne est éminemment religieux : Israël prétend à un fondement divin de son droit sur le territoire. La construction mythologique veut que la terre ait été donnée successivement à Abraham, venu d’Ur en Chaldée, et à sa descendance, puis aux tribus d’Israël, venues d’Egypte. Les nouveaux émigrants reforment la communauté d’Israël et arguent de ces légendes pour affirmer leur droit de propriété. Tout Etat national est le fruit d’une conquête. L’occupation vaut titre, à condition que de nombreuses générations aient succédé à celles des belligérants et que les haines se soient éteintes.

Entre temps, les arabes ont occupé l’espace. La mosquée bleue Al-Aksa se dresse sur les ruines du temple de Jérusalem. L’Israël moderne tient les même propos que Simon, ethnarque des Juifs et grand prêtre (143-134 av J.-C.) : « Ce n’est pas une terre étrangère que nous avons prise, ni chez autrui que nous nous sommes répandus, mais dans la possession de nos pères qui avait été conquise par nos ennemis, pour un certain temps, sans droit. Nous, quand l’heure est propice, nous récupérons pour nous la possession de nos pères. » (1 M XV, 33-34) La question religieuse est tellement prégnante qu’une issue politique, qui passe par l’indépendance et la souveraineté du peuple palestinien, ne peut être envisagée. La solution militaire attise une haine destructrice chez les ennemis de l’Etat juif qui transforme toute victoire en une défaite politique lourde de nouvelles menaces.

Où sont les prophètes qui servaient jadis d’interprètes entre Yahvé et Israël ? Où sont les inspirés modérateurs à qui revenait de faire connaître « le dessein supérieur » qui dépassait la volonté des hommes, et la conduite à tenir dans les grands moments de la vie nationale, quand tout semblait perdu ?

Face à l’axe chiite et à la menace de la multitude musulmane, Israël ne tient que grâce au soutien des judéo-chrétiens américains : « les croisés », disent les musulmans. On sait que les évangélistes et les fondamentalistes adhèrent au mouvement sioniste. Leur croyance est telle que « le règne de Dieu » est lié au retour d’Israël et à sa conversion : « Une part d’Israël est endurcie jusqu’à ce que soit entrée la plénitude des nations dans le règne de Dieu et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion ; il détournera l’impiété de Jacob et ce sera mon alliance avec eux quand j’ôterai leurs péchés. » (Rm XI, 25-27) La raison essentielle du soutien judéo-chrétien au mouvement colonisateur d’Israël est là. On sait que le président George W. Bush est marqué par cette vision mythique de l’histoire. La clé de la politique américaine au Proche-Orient réside dans l’interprétation eschatologique des révélations bibliques.

Le sionisme n’est plus seulement un mouvement juif visant à consolider l’Etat hébreu ; il est également un courant judéo-chrétien, qui rêve du retour d’Israël et de sa conversion, condition nécessaire à l’imaginaire d’un christ roi : « Je vois un nouveau ciel et une terre nouvelle. Oui, le premier ciel et la première terre s’en sont allés et la mer n’est plus. Et je vois la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse parée pour son homme. Et j’entends une voie forte venant du trône. Elle dit : Voici l’abri de Dieu avec les hommes. Il s’abritera avec eux, et eux seront ses peuples, et lui sera le Dieu avec eux. » (Ap Jn XXI, 1-3).

Partenaires de l’Etat hébreu, les Etats-Unis ont participé aux plans d’attaque contre le Hezbollah. Leur objectif consistait à affaiblir le Parti d’Allah afin de diminuer sa capacité de représailles contre Israël s’ils venaient à frapper l’Iran. Mais la résistance chiite au Liban a confirmé que toute offensive contre la République islamique mobiliserait l’ensemble des forces chiites. Mahmoud Ahmadinejad a donc de bons atouts pour aborder la question du nucléaire. Il peut appeler les chiites de Moqtada Al-Sadr en Irak, autant que ceux de Hassan Nasrallah au Liban. En outre, Bachar Al-Assad répondrait aux engagements de l’alliance qui lie la Syrie à l’Iran.

L’épuisement des réserves mondiales d’hydrocarbures, conjugué aux immenses besoins de la Chine et de l’Inde, ajoute l’arme du pétrole dans les mains de l’Iran pour corriger quiconque le sanctionnerait à cause de son programme nucléaire. Peu à peu, les forces politico-religieuses, économiques et militaires se disposent de telle sorte qu’une crise comparable à celle qui entraîna la seconde guerre mondiale devient prévisible.

Mahmoud Ahmadinejad est un fasciste qui témoigne d’une disposition démagogique propre à embraser les foules musulmanes : idéologie religieuse poussée au fanatisme, désignation d’Israël et des judéo-chrétiens comme les ennemis irréductibles, manipulation du nationalisme iranien, sublimation du martyre. Il est en situation de supplanter le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Khamenei, et de se positionner en authentique continuateur du radicalisme de l’ayatollah Khomeiny. En menaçant l’existence d’Israël, le président de la République islamique paralyse l’Occident judéo-chrétien. Se plaçant en authentique croyant, en regard des compromissions dont les sunnites se rendent coupables, il impose son autorité à l’ensemble de la Oumma.

La stratégie de Mahmoud Ahmadinejad consiste à conquérir la maîtrise de l’arc chiite de l’Irak au Liban sud, en passant par la Syrie jusqu’au sud d’Israël. Ces territoires recouvrent le croissant fertile du Proche-Orient. Depuis les temps reculés de l’histoire chaldéenne, égyptienne et assyrienne, ils représentent toujours le grand enjeu régional. Si Israël constitue le point de fixation, le panislamisme chiite s’oppose également à l’islamisme sunnite et au nationalisme arabe. La guerre civile irakienne se déroule dans cette perspective. Le conflit engagé par les Etats-Unis contre l’insurrection sunnite se trouve dépassé par la lutte acharnée que se livrent les milices des deux partis religieux, au premier rang desquelles l’armée du Mahdi de Moqtada Al-Sadr. La branche irakienne d’Al-Qaida elle-même n’est plus visible dans la violente anarchie qui se répand en crimes horribles.

Les dirigeants de la plupart des Etats arabes à majorités sunnites se retrouvent en porte-à-faux quand les manifestations de foule brandissent le portrait d’Hassan Nasrallah devant leurs palais. Partout les sunnites vont être amenés à faire un choix. Soit rejoindre le panislamisme chiite, soit se retrouver alliés objectifs des judéo-chrétiens. Contrairement à l’Irak, le Liban n’est pas en guerre civile, mais l’Etat est à la merci du Parti d’Allah. Bien implanté au sein de la société libanaise, il est impossible de le déraciner ou de le désarmer. Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste et chef de la communauté druze, dit que le Hezbollah devra rendre des comptes. Saad Hariri, chef du Courant du futur, tient les mêmes propos. Mais devant qui ? Les tribunaux militaires ne jugent jamais que les vaincus à la fin de la guerre. L’objectif d’Hassan Nasrallah est de ce hisser au sommet de l’Etat et de proclamer la République islamique du Liban.

Israël n’a pas seulement répliqué à un viol de frontière et à un acte de guerre limité de la part du Hezbollah. Il a lancé ses avions sur les agglomérations chiites du Liban sud parce que la menace islamiste, le programme nucléaire iranien, visant à la fabrication de la bombe atomique, et les déclarations guerrières de Mahmoud Ahmadinejad mettent en évidence sa propre vulnérabilité. Quelle que soit sa supériorité militaire, Israël est un pays de 7 millions de juifs entouré de 300 millions de musulmans. Il vient de tenter en vain de réduire la puissance du Parti d’Allah et d'ajuster sa propre capacité d’intimidation. Les difficultés rencontrées dans un territoire abandonné au Hezbollah en 1982, ajoutées aux attaques provenant de la bande de Gaza récemment évacuée au profit du Hamas signent la fin de la stratégie unilatérale inaugurée par Ariel Sharon et poursuivie par Ehoud Olmert.

L’agitation du Hamas à Gaza et la réactivation du front du Liban par le Hezbollah replace la Syrie en position de jouer un rôle dans tout règlement politique au Proche-Orient. On peut d’ailleurs se demander si son retrait rapide du Liban ne présageait pas l’action du Parti d’Allah. N’est-ce pas parce que celui-ci était désormais apte à occuper militairement le terrain que Damas a retiré ses troupes ? D’autre part, Israël et les Etats-Unis ne peuvent envisager de prendre directement Bachar Al-Assad pour cible sans courir le risque de voir les Frères musulmans se saisir du pouvoir à Damas. La Syrie se trouverait aussi déstabilisée que l’Irak aujourd’hui. On ne peut guère imaginer une stratégie cynique ayant pour but d’exacerber les divisions intercommunautaires dans les pays du Proche-Orient, afin de provoquer un ensemble de guerres civiles qui empêcherait l’édification d’Etats forts.

La guerre du sud Liban a éclaté je 12 juillet, c’est-à-dire le jour même où les interlocuteurs de Téhéran dans le dossier nucléaire décidaient de saisir une nouvelle fois le Conseil de sécurité de l’ONU. Il s’agissait pour Mahmoud Ahmadinejad d’empêcher toute frappe aérienne contre ses usines nucléaires en montrant par avance quelles en seraient les conséquences. Les Etats-Unis et Israël sont mis en garde. Les difficultés américaines en Irak, la prise du pouvoir par le Hamas à Gaza, la levée du Hezbollah au Liban et la rareté du pétrole constituent autant d’éléments qui confortent la stratégie du président de la République islamique. Il peut délibérément choisir l’escalade verbale, en jouant sur l’antijudaïsme, l’anti-impérialisme et le panislamisme, et en réitérant son refus de coopération dans le domaine nucléaire : autant d’occasion de faire valoir sa force et de témoigner de la faiblesse de ses ennemis. Le péril immédiat qu’il agite dissimule le danger de la bombe à moyen terme.

Lors de la réunion de début septembre à Berlin, les six pays interlocuteurs sur le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) ont constaté que l’Iran n’avait pas répondu à la demande du Conseil de sécurité de l’ONU de suspendre ses activités d’enrichissement de l’uranium (résolution 1696 du 31 juillet). La résolution stipulait qu’en cas de refus des sanctions économiques seraient envisagées selon l’article 41 du chapitre VII de la charte de l’ONU. Les relations sont trop inflammables pour qu’elle puisse être appliquée.

Le jeu est d’autant plus dangereux que toute raison semble effacée au profit de l’idéologie messianique. Le maître religieux du président Mahmoud Ahmadinejad n’est pas l’actuel guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Khamenei, mais l’ultraconservateur ayatollah Mohammed Taqi Al-Din Misban Yazdi. Tenu pour un radical irréductible et dangereux par l’ayatollah Khomeiny lui-même, il accéda toutefois à la présidence de l’autorité judiciaire avant de prendre la direction de l’Institut Khomeiny pour l’éducation et la recherche à Qom. La plupart des hommes actuellement au pouvoir à Téhéran, le président Mahmoud Ahmadinejad lui-même, ont fréquenté cette puissante école coranique et demeurent les disciples de l’ayatollah.

Mohammed Taqi Al-Din Misban Yazdi est persuadé que l’imam caché, Al Mahdi , a choisi de placer Mahmoud Ahmadinejad au sommet de l’Etat. Avec cette conviction, il a soutenu la candidature de son disciple comme un devoir religieux, d’abord à la mairie de Téhéran, ensuite à la présidence de la République. Les anciens de l’Institut imam Khomeiny occupent aujourd’hui les postes clés dans la conduite de l’Etat iranien. En fondant leur pouvoir sur le mythe de l’imam caché, ils s’affranchissent de l’autorité de l’ayatollah Khamenei. Sur le même fondement, Moqtada Al-Sadr, chef de l’armée du Mahdi, se libère de l’autorité de l’ayatollah Al-Sistani en Irak.

Le président de la République islamique se trouve investi de la responsabilité de préparer le retour de l’imam caché qui scellera la fin des temps. Parmi les lieux désignés pour le retour mythique du Mahdi, se trouve la mosquée de Djamkaran, près de Qom. Là, des foules de pèlerins se pressent tous les mardis soirs pour adresser leurs vœux à l’imam caché. L’une des premières décisions du gouvernement Ahmadinejad a consisté à réaliser de somptueux travaux d’agrandissement et d’embellissement de cette mosquée. L’occulte rejoint le symbole. Lors de sa première réunion, le gouvernement Ahmadinejad aurait procédé à une ratification secrète d’une charte jurant fidélité au Mahadi. Safar Harandi, ministre de la culture islamique, aurait été chargé de celer le document dans le puits de la mosquée de Djamkaran.

Les passions exacerbées et les haines entretenues par les tribuns touchent la nature humaine dans ses profondeurs animales. Lorsque Benoît XVI donne sa leçon, le 12 septembre à l’université de Ratisbonne, il attend que ses paroles d’appel à la raison suscitent une prise de conscience positive du côté des fondamentalistes, musulmans et judéo-chrétiens confondus. Que dit-il, en citant les mots de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue (fin du XIVe siècle) ? « Dieu n’aime pas le sang. Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu. La foi est le fruit de l’âme et non du corps. Celui qui veut conduire quelqu’un vers la foi doit être capable de bien parler et de raisonner correctement et non d’user de la violence et de la menace… Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a besoin ni de bras ni d’armes, ni non plus d’un quelconque moyen par lequel on peut menacer quelqu’un de mort. »

Ces paroles sont essentiellement différentes à celles de la religion qu’inculque le Coran comme à celle que la Torah institue. Nous recevons ces phrases positivement parce que notre idée de Dieu n’est pas celle d’Abraham, de Moïse ou de Muhammad. Mais Benoît XVI est-il véritablement autorisé à les prononcer ? N’est-il pas le chef d’une Eglise judéo-chrétienne au passé chargé de crimes et de batailles ? A-t-il désavoué la cruauté des patriarches et rejeté le Dieu de la vieille Bible, dont l’apôtre Paul disait qu’elle était préjudiciable à la perfection chrétienne. En rétorsion à la leçon de Ratisbonne, des musulmans ont saccagé des édifices religieux orthodoxes, protestants et catholiques. Ils font l’amalgame entre les formes que revêt le judéo-christianisme. Ils ne font pas de distinction entre Georges W. Bush et Benoît XVI. Il est vrai que si leurs conduites sont différentes, leur doctrine reste fondamentalement la même.

A son interlocuteur Perse, l’empereur demandait : « Montre-moi donc ce que Muhammad a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait. » Ce dialogue de tradition grecque ne constitue pas un modèle de pensée judéo-chrétienne. L’helléno-christianisme est beaucoup plus fondé à tenir ce discours de raison. Débarrassé du Dieu et de la foi d’Abraham et du Dieu des armées de Moïse, il porte une philosophie de sagesse et de discernement qui a développé la pensée gnostique et érigée la non-violence en dogme absolu. Il est, en cela, fidèle au cœur de l’Evangile. Celui qui ajoute l’enseignement de Jésus aux ruisseaux de sang et de larmes qui irriguent la vieille Bible, demeure dans une terrible ambiguïté. Son discours d’amour pur et de raison n’est pas recevable.

Les néo-cathares refusent la dialectique de la violence. Ce monde et les valeurs communes qui lui sont attachées ne sont pas les leurs. Ils gardent à l’esprit l’apocalypse de Marc que les évènements actualisent : « Quand vous verrez l’horreur dévastatrice établie où il ne faut pas – comprenne qui lit ! -, alors, ceux de Judée, qu’ils fuient dans les montagnes ! Oui, ces jours seront d’une telle affliction qu’il n’en a jamais existé de pareille. » (Mc XIII, 14-19)

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jeudi 16 décembre 2010

† ____De la Merde les Jours Impaires ou Rien. Néanthologie misanthropique de l'avenir passé.. Hébreux 11.1-16 : La Terre : l’antichambre du Ciel..

Hébr 11.13-14 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre.

Une petite fille parlait avec sa mère, après une leçon de l’école du dimanche : « Maman, ma monitrice m’a dit que ce monde est un endroit où Dieu nous permet de vivre juste un certain temps, pour nous permettre de préparer notre place dans un monde meilleur. Mais, maman, je ne vois personne qui se prépare pour le ciel. Je te vois en train de préparer notre voyage à la campagne.

Tante Elise se prépare à nous recevoir. Mais je ne vois personne qui prépare son voyage au ciel ! Pourquoi personne ne s’y prépare ? »

1 Ce matin, considérons ensemble cette perspective de notre préparation pour le ciel. La Bible affirme clairement que ce que nous faisons sur cette terre sert à nous préparer pour le ciel. C’est justement une manière de bien comprendre la perspective de notre texte ce matin, Hébr 11.13-14 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir ». Il s’agit réellement de nous préparer au ciel, pendant que nous sommes sur cette terre.




Un des résultats d’une telle perspective, c’est d’affirmer qu’un chrétien qui n’aspire pas au ciel, dont le ciel n’occupe pas une grande partie de ses pensées, au pire, n’est pas encore un véritable chrétien, ou qu’il est, au mieux, un chrétien complètement endormi et aveugle ! Et, si une telle personne peut être réellement chrétienne, elle se conduit néanmoins en ennemi de Dieu. C’est ce que Paul affirme, puissamment, en Phil 3.17-21 : « Soyez mes imitateurs, frères ; portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix du Christ ; je vous en ai souvent parlé et j’en parle maintenant encore en pleurant ; leur fin, c’est la perdition ; leur dieu, c’est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Pour nous, notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humilié, en le rendant semblable à son corps glorieux par le pouvoir efficace qu’il a de s’assujettir toutes choses ».




Ainsi, ce que nous faisons maintenant révèle qui nous sommes réellement. Le ciel, et notre attente du ciel, devraient donc avoir un effet concret sur notre manière de vivre sur cette terre. Nos buts, nos aspirations, nos attentes, manifestent-ils que nous sommes réellement des étrangers et voyageurs sur cette terre – où nos actions montrent-elles plutôt que nous ne pensons qu’à notre vie sur cette terre ? Paul a écrit, en Col 1.1-4 : « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire ».




Une véritable perspective du ciel, pour le chrétien, devrait le pousser à bien agir dans cette vie. Mais la motivation est selon cette perspective de notre destination ultime, éternelle, au ciel. Pour quelles raisons le ciel n’est-il peut-être pas aussi présent dans notre perspective qu’il l’était pour Paul ? Une première raison, ce sont les mensonges du diable, car il nous ôte ainsi non seulement une grande part de notre joie, mais aussi notre motivation, tout en réussissant à nous attacher à cette terre. Pour souligner sa tactique, quelles images avez-vous du ciel ? Pensez-vous devenir des anges, assis sur des nuages, en jouant de la harpe pour toute l’éternité ? Ce n’est pas une image biblique du ciel ! Et c’est très « immatériel ». Puis, à moins d’être joueur de harpe, c’est une image d’un ennui éternel – d’où d’ailleurs les différentes plaisanteries des non croyants qui disent préférer aller en enfer, « où ils pourront au moins s’amuser »…. Satan a réussi à convaincre ainsi beaucoup de chrétiens que le monde à venir est beaucoup moins « réel » que ce monde-ci. Alors que c’est tout à fait le contraire. Comme Paul l’a affirmé aux Colossiens, (Col 2.17) les choses de cette terre ne sont que « l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle du Christ ».




Si nous ne pensons pas du tout, ou très peu au ciel, c’est peut-être parce que nous sommes trop attachés à ce monde. Comme Jésus lui-même le souligne dans la parabole du semeur, les choses de ce monde sont l’une des raisons invoquées pour le manque de fruit, là où la Parole a été semée (Marc 4.18-19) : « D’autres ont reçu la semence parmi les épines : ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du monde, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole et la rendent infructueuse ». Quelqu’un a traduit cette vérité de la manière suivante : « Nous sommes tellement gavés du bonheur éphémère de ce monde, que nous avons perdu notre appétit pour Dieu » !




Une autre idée très importante pour une juste perspective, c’est notre compréhension des épreuves, des difficultés et des souffrances. Dieu peut justement nous les envoyer pour nous aider à nous sevrer de notre attachement à cette terre, et aux choses de la terre. Paul dit très clairement en 2 Cor 4.17-18 que c’est une œuvre accomplie par nous souffrances sur cette terre : « Car un moment de légère affliction produit pour nous au–delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles ».




D’autres passages qui parlent de notre sanctification utilisent l’image d’une purification par le feu. Citons quelques passages qui en parlent : Il est écrit en Hébr 12.10 que « Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté ». Un peu plus loin dans ce même passage, Dieu lui-même est appelé « un feu dévorant » (Hébr 12.29). Nous lisons en Malachie 3.2-3 : « … il est comme le feu du fondeur, … Il siégera, tel celui qui fond et purifie l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils seront pour l’Eternel ceux qui amènent l’offrande avec justice ». C’est l’image du creuset, le feu qui brûle et qui fait monter à la surface toutes les impuretés, pour pouvoir les éliminer. Alors, il ne faut peut-être pas être trop pressé de demander à Dieu de nous ôter toute difficulté ou souffrance, car nous l’empêchons ainsi d’accomplir son œuvre dans notre vie !




Notre temps sur cette terre est réellement un temps que Dieu nous donne pour nous préparer au ciel. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu n’enlève pas directement au ciel ceux qui croient en lui ? Une première réponse à cette question concerne plutôt cette terre – si Dieu enlevait tout de suite ses enfants, il n’y aura personne pour témoigner aux autres de son amour et de sa grâce en Jésus-Christ. Alors, il nous laisse sur terre pour accomplir cette mission. Mais ce n’est pas la seule raison de rester sur la terre. Dans les actualités récentes, on a beaucoup parlé des victoires des athlètes et des nageurs français. Et ils racontent tous combien le temps d’entraînement était important, que gagner, remporter une médaille était assez important pour eux qu’ils ont sacrifié beaucoup d’autres choses tout à fait légitimes. L’apôtre Paul s’approprie cette même image pour parler de sa propre perspective de la vie sur cette terre, en 1 Cor 9.24-27 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix ? Courez de manière à l’obtenir. Tout lutteur s’impose toute espèce d’abstinences ; eux, pour recevoir une couronne corruptible, nous, pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, mais non pas à l’aventure ; je donne des coups de poing, mais non pour battre l’air. Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié ».




Notre idée du ciel est révélatrice de notre motivation. Un exemple : l’acteur-comédien américain, Pat Boone, qui est chrétien, (il joua d’ailleurs dans La croix et le poignard) racontait l’idée qu’il avait du ciel lorsqu’il était enfant : Pendant un culte, qui semblait ne jamais se terminer, il s’est mis à penser au fait que le ciel serait certainement comme l’Église – et il a commencé à imaginer les souffrances qu’il endurerait pendant une prédication qui durerait non pas 30 ou 40 minutes, mais mille ans ou plus ! Cela lui semblait trop à pouvoir supporter, et ne lui donnait aucun envie d’aller au ciel ! Y a-t-il, parmi nous ce matin, des personnes qui ont le même genre de pensée que Pat Boone ? Il y a pourtant un élément de vérité dans la conception qu’il avait du ciel, étant enfant. Nous passerons en effet l’éternité à louer Dieu, à célébrer ce qu’il a fait pour nous, à chanter ses louanges et à le servir. Je suis également convaincu que nous allons passer beaucoup de temps à étudier, à creuser sa Parole d’une manière encore plus profonde que sur cette terre. Et si de telles activités ne nous réjouissent pas, déjà, sur cette terre, il est vrai que l’idée d’une éternité passé à faire ce que nous n’aimons pas trop maintenant nous fait peur ou nous rebute carrément !




Pour souligner l’importance de nos choix, de nos réponses, de notre manière de vivre, sur cette terre, en préparation pour le ciel, permettez-moi de citer quelques paragraphes de J.C. Ryle, un pasteur/auteur anglais du 19ème siècle : « La plupart des gens espèrent aller au ciel après leur mort ; mais il faut reconnaître que peu prennent de la peine de considérer s’ils seraient heureux au ciel s’ils y arrivaient. Le ciel est un lieu saint ; ses habitants sont tous saints ; ses occupations sont saintes. Pour être heureux au ciel, il est évident que nous devons nous entraîner et nous préparer pour le ciel pendant que nous sommes sur cette terre. … Nous devons être des saints avant de mourir, si nous voulons être des saints au ciel. … Nous avons donc besoin de l’œuvre du Saint-Esprit, aussi bien que l’œuvre accompli du sang de Christ ; notre cœur a besoin d’être renouvelé, autant que nous avons besoin du pardon par le sang de Christ ; nous avons autant besoin de sanctification que de justification. On peut entendre dire, par un mourant « Je veux simplement être pardonné de mes péchés, pour trouver le repos ». Mais ceux qui disent cela oublient que le ciel est inutile, si nous n’avons pas un cœur qui puisse l’apprécier ! Que peut faire au ciel un homme non sanctifié, s’il arrivait quand même à s’y retrouver ? Considérons une telle question en face, pour y répondre honnêtement. Personne ne peut être heureux dans un lieu où il n’est pas dans son élément, et où tout ce qui l’entoure n’est pas en harmonie avec ses goûts, ses habitudes et son caractère. Lorsqu’un aigle serait heureux, alors qu’il est dans une cage, lorsqu’un mouton sera heureux dans la mer, lorsqu’un poisson sera heureux sur la terre sèche, alors, et là seulement, j’admettrais qu’un homme non sanctifié sera heureux au ciel ! »2




C’est dans une telle perspective que je vous invite à considérer Hébr 11.1-16. La validité de notre foi ne s’appuie pas sur notre sincérité, ni sur notre « ferveur ». Une foi véritable est une réponse concrète de notre part. C’est ce que souligne le v.6 : « Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent ». C’est lorsque nous nous mettons à rechercher ce que Dieu nous a promis que nous commençons à vivre par la foi. Et nous avons toute une série d’exemples concrets pour nous montrer comment. Considérons seulement ce qui est dit des Patriarches : Noé, Abraham, Isaac et Jacob à cet égard, en Hébr 11.13-16 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité ».




Chacune des personnes citées à accepté d’agir concrètement, dans cette vie, sur les promesses de Dieu, au lieu de s’appuyer sur ce qu’ils pouvaient posséder sur cette terre. Ils ont tous préféré s’accrocher aux promesses de Dieu que de « tenir » en main ce qu’il y avait dans l’immédiat. Au point de reconnaître, tous, qu’ils étaient des étrangers sur cette terre, des pèlerins, et que leur véritable « chez soi » était au ciel avec Dieu ! Peut-on espérer un meilleur témoignage que d’entendre dire, nous aussi, que « Dieu n’a pas honte d’être appelé (notre) Dieu » ?




Pour conclure, comment nous comparons-nous à ces héros de la foi ? Peut-on dire de nous, nous aussi, que nous sommes des étrangers et des résidents temporaires sur cette terre, que nous avançons vers le ciel ? Ou les gens font-ils le constat, selon notre manière de vivre, que nous sommes exactement comme eux, et que nous nous sommes solidement établis comme habitants de cette terre ? Notre culture actuelle du « maintenant et immédiatement » rend difficile le fait de saisir la véritable perspective que le présent n’est rien, comparé à l’importance de l’éternité à venir. Avons-nous besoin de modifier notre perspective de la vie, pour l’aligner aux promesses bibliques, intégrant plus directement le ciel et la perspective de l’éternité dans notre manière de vivre au quotidien ? Surtout, est-ce que nous avons commencé à « préparer », nous aussi, notre « lieu d’habitation » au ciel ?




Ainsi, je termine par une anecdote, apparemment vraie, dont l’application se transpose directement à notre préparation pour le ciel. Un jeune couple suffisamment riche pour pouvoir le faire, a choisi de faire un tour du monde pour leur lune de miel. Pendant ce voyage, des ouvriers construisaient leur future maison. Partout, dans tous les pays où ils passaient, donc, leur véritable joie, c’était moins ce qu’ils voyaient des pays, mais ce qu’ils trouvaient, achetaient et expédiaient pour meubler leur future maison. De la même manière, nous ne sommes pas encore « chez nous ». Mais que faisons-nous pour préparer notre arrivée, en envoyant de quoi meubler notre appartement chez notre Père, par le bien que nous faisons autour de nous ? Comme l’a dit le Seigneur lui-même, là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur – et la source de notre joie !




1Prairie Overcomer, cité dans Tan, P. L. (1996, c1979). Encyclopedia of 7700 illustrations : A treasury of illustrations, anecdotes, facts and quotations for pastors, teachers and Christian workers. Garland TX: Bible Communications.

2 J.C. Ryle, Holiness, (Cambridge : James Clarke & Co, 1956), p.23-24.

Publié dans Thèmes

http://www.eelo.org/?p=481

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mercredi 15 décembre 2010

† .....L’Afrique sous l’étoile de David : Communauté noire ou illusions d'une FRATERNITE? Quand on parle de communauté on oublie toute fraternité. C'est un choix mais c'est absolument réducteur de toute ouverture ....

L’errance du peuple juif ne s’est pas arrêtée aux portes septentrionales du Sahara. Un site Internet nous apprend qu’il existe plusieurs communautés de Juifs africains sur le continent. Certaines sont issues de populations juives depuis 2 000 ans. D’autres pensent avoir pour ancêtre l’une des “ Tribus perdues d’Israël ”.

Pourquoi arrivons-nous pas à avoir une solidarité?

- Causes de différentes origines : AFrique Vs Antilles en France) car aux Usa il y a le m^me pb avec les africans americans vs Afro latinos.

- Causes de jalousie (refus de voir son frere et/ou sa soeur réussir)

- Causes pb d'idendité (les noirs de France ceux qui ont grandi le cul entre les deux chaises)je suis Africaine oui mais je suis différentes de mes cousines du Bled niveau culturelle parfois mais surtout niveau mentalité.

- Causes d'incomprehension des programmes : je prends exemple d'un homme comme Kemi Seba qui est un bon orateur avec des idées bien tranchées qui d'une certaine manière, peut etre car je ne suis pas convaincue par son programme, souhaite voir les minorités opprimées avoir le respect et les memes droits que la République nous doit en tant citoyen. mais bcq dont moi ne le suit pas dans ces raisonnements pourant c'est qq1 qui donne l'impression de vouloir faire avancer les choses dans ce pays.

http://www.fjn.123.fr/spip.php?article7

Quel est le vrai pb?

le vrai problème c'est que les noirs sont des êtres humains. Qui dit êtres humains dit sentiments pas toujours logiques et objectifs.

  • “ Les juifs occidentaux ne s’imaginent pas toujours que des gens de couleur de peau et de culture différentes peuvent être juifs. La vérité est qu’il existe plusieurs communautés observant le culte judaïque sur le continent africain ”, écrit Jay Sand, auteur américain du site Internet Les juifs d’Afrique. On savait que le Maghreb abritait une importante communauté juive, agrandie après les persécutions européennes au 15ème et 16ème siècles, puis amoindrie lorsque ses membres rejoignirent l’Etat d’Israël après 1948. Certains avançaient que la communauté juive éthiopienne Beta d’Israël était vieille d’environ 2 500 ans, remontant à l’époque du roi Salomon et à la reine de Saba ou, selon une autre version de l’Histoire, à celle d’un certain Dan, fils d’une des “ Tribus perdues d’Israël ”. Mais qui pouvait penser que des descendants d’Abraham se trouvaient également au Ghana, en Ouganda, au Zimbabwe, au Mali, au Cap Vert, à Sao Tome, au Mozambique ou en Afrique du Sud ? Descendants “ de souche ” ou descendants “ autoproclamés ”, car l’origine de ces populations diffère selon les pays.

Les trois quarts des 14 millions de Juifs vivent en Amérique du Nord, en Europe et en Israël. En Afrique, ils seraient environ 100 000 juifs “ par choix ”, à la fois différents de leurs compatriotes par leur religion, et différents des autres Juifs par leur culture. La plupart des Juifs d’Afrique sont, à l’origine, arrivés d’Europe pour s’établir en Afrique du Nord, mais aussi en Afrique de l’Ouest (Ghana, côte guinéenne, Cap Vert, Sao Tomé), au Mozambique ou en Afrique du Sud. Le géographe espagnole Al Idrisi du 12ème siècle, les historiens arabes Ibn Khaldun du 13ème siècle et Léon l’Africain du 16ème siècle écrivaient dans leurs récits de voyage avoir rencontré des “ juifs noirs ”.

Exemple : la communauté Abayudaya en Ouganda

Le site Internet sur les Juifs d’Afrique, au graphisme sobre et illustré de photos, donne un aperçu historique sur les origines de chaque communauté et sur la manière dont chacune observe les rites hébraïques. Exemple : la communauté des Abayudaya en Ouganda. Au 19ème siècle, le puissant guerrier Semei Kakungulu est converti par les Britanniques au protestantisme. Sur ordre des Anglais, il conquiert la région autour du Lac Victoria. Mais le colonisateur ne lui laisse qu’une petite partie du territoire près de la petite ville de Mbale. Furieux, Semei Kakungulu rejoint alors les Malachites en 1913, un mouvement qui combine rites chrétiens et juifs. Le guerrier ougandais se tourne de plus en plus vers la religion judaïque. En 1919, il se circoncit lui-même et circoncit son fils. Et déclare sa communauté d’obédience juive.

Persécuté par les Anglais, Kakungulu fuit vers les monts Elgon où il fonde une secte appelée Kibina Kya Bayudaya Absesiga Katonda (la communauté des Juifs qui croient en dieu). Après sa mort, la secte se scinde en un groupe qui suit la voie de Jésus et un autre groupe, les Abayaduya, qui garde le rite hébraïque. Ce dernier n’a jamais émis de contacts avec d’autres communautés juives jusqu’à une visite en Israël dans les années 60 et 70. Rien en apparence ne différencie un Juif ougandais d’une autre Ougandais, sinon que les enfants d’Abayaduya accueillent les visiteurs étrangers aux cris de “ Shabbat Shalom ”. Et que les membres de la communauté suivent scrupuleusement les rites et coutumes judaïques comme la circoncision et le service du Shabbat dans l’une des 5 synagogues que compte la région de Mbale.

En relatant ces histoires, Jay Sand, lui-même de confession juive, journaliste indépendant et historien, a un objectif : créer un pont entre Juifs africains et Juifs occidentaux. Dans les pages Musique, Jeux et Nourriture, il essaye de trouver en quoi certaines traditions culturelles ou culinaires des Juifs africains sont assez proches de celles des Juifs occidentaux. Mais après lecture sur l’origine des différentes communautés, on en vient à se poser la question suivante : finalement, qui est juif ? Jay Sand va plus loin et se demande dans la rubrique The Issues : “ Est ce que les juifs sont une race, une culture, une nation ? Quelle est l’origine de ce peuple ? Quelle était la couleur de peau des premiers juifs ? ”. Autant de questions qui ne manqueront pas de faire débat...

Guershon Nduwa

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†....14:1 »L'être humain né de la femme! Sa vie est courte mais pleine d’agitation :2 Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit; il s’enfuit comme une ombre, sans résister :3Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice

14:1»L'être humain né de la femme! Sa vie est courte mais pleine d’agitation.

14:2Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit; il s’enfuit comme une ombre, sans résister.

14:3Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi!

14:4 Qui fera sortir le pur de l’impur? Personne.

14:5 »Si les jours de l’homme sont fixés, si tu as déterminé le nombre de ses mois, si tu en as marqué les limites qu'il ne peut franchir,

14:6 détourne les regards de lui et accorde-lui du répit pour qu'il ait au moins la joie du salarié à la fin de sa journée!

14:7 »En effet, pour un arbre il y a de l'espérance: quand on le coupe, il repousse et il produit encore des rejetons;

14:8 même si sa racine a vieilli dans la terre et que son tronc meurt dans la poussière,

14:9 il reverdit à l'approche de l'eau, il développe des branches comme une jeune plante.

14:10 Quant à l'homme, il meurt et il reste inerte. Quand l’être humain expire, où est-il?

14:11 »L’eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs.14:12De la même manière, l'homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil.

14:13 »Si seulement tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à l’abri jusqu'à ce que ta colère soit passée! Tu me fixerais un délai, puis tu te souviendrais de moi.

14:14 Mais si l'homme meurt, revivra-t-il? Si tel était le cas, je garderais l'espoir, pendant toute ma vie de luttes, que ma situation vienne à changer.

14:15 Tu appellerais et moi, je te répondrais. Ton désir serait résolument tourné vers ta créature.

14:16 Alors que maintenant tu comptes mes pas, tu n’aurais plus l'œil sur mes péchés;

14:17 tu enfermerais ma transgression dans un sac et tu blanchirais ma faute.

14:18 »Mais la montagne qui s'écroule est réduite en poussière, le rocher bouge de son emplacement,

14:19 l’eau use les pierres et ses courants entraînent la poussière de la terre. De la même manière, tu fais disparaître l'espérance de l'homme.

14:20 Tu l'assailles sans cesse et il s'en va; tu le défigures, puis tu le renvoies.

14:21 Ses fils peuvent connaître la gloire, il n'en sait rien; ils peuvent devenir insignifiants, il n’en perçoit rien.

14:22 C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur dans son corps, c'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse dans son âme.»

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† 11:7 »Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant?

11:1 Tsophar de Naama prit la parole et dit:

11:2 «Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison?

11:3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre?

11:4 »Tu affirmes: ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’

11:5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre

11:6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.

11:7 »Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant?

11:8 Elle est aussi haute que le ciel: comment t’y prendras-tu? Elle est plus profonde que le séjour des morts: que pourras-tu en savoir?

11:9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.

11:10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera?

11:11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.

11:12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.

11:13 »Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,

11:14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,

11:15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.

11:16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.

11:17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,

11:18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.

11:19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.

11:20 »En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance!»

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† ....125:1 Chant des montées. Ceux qui se confient en l’Eternel sont comme le mont Sion: il est inébranlable, il demeure pour toujours. 125:3 Un pouvoir méchant ne pèsera pas sur la part des justes, afin qu’ils ne tendent pas les mains vers le mal.

125:1 Chant des montées. Ceux qui se confient en l’Eternel sont comme le mont Sion: il est inébranlable, il demeure pour toujours.

125:2 Pareil aux montagnes qui entourent Jérusalem, l’Eternel entoure son peuple, dès maintenant et pour toujours.

125:3 Un pouvoir méchant ne pèsera pas sur la part des justes, afin qu’ils ne tendent pas les mains vers le mal.

125:4 Eternel, montre-toi bon pour les hommes bons, pour ceux dont le cœur est droit!

125:5 Mais ceux qui s’engagent dans des voies tortueuses, que l’Eternel les détruise avec ceux qui font le mal! Que la paix soit sur Israël!

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† ....Le parcours du combattant; Les armes de Dieu - Le casque du salut; Le bouclier de la foi.. - Les chaussures du zèle de l'Évangile de paix.. "Élémentaire, mon cher Watson"..!

Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont le coeur est droit. Psaume 7:11 (version Segond)

Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. Proverbes 30: 5

... prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin... Éphésiens 6: 16

Nous avons tous eu l’occasion de voir, au moins par petit écran interposé, les forces de l’ordre s’équiper de boucliers lorsque des manifestations de mécontentement mettaient en danger l’ordre public. Loin d’être une arme moyenâgeuse, ce bouclier est bel et bien un élément indispensable du combattant. Raison pour laquelle le Seigneur nous invite à prendre cette arme pour notre propre sécurité. Il est intéressant de constater qu’aujourd’hui il y a de plus en plus de forces de l’ordre qui possèdent des boucliers qui ont la particularité d’être transparents. Un point important à relever pour nous qui professons appartenir à Christ!

En effet, cette transparence permet à l’adversaire de constater que, derrière ce bouclier, il y a un homme qui est bien équipé pour se défendre ou pour attaquer.

Cette transparence nous permet aussi, à nous qui appartenons à Christ, de nous cacher en Dieu tout en restant conscient que l’adversaire est toujours sur notre route attendant l’occasion où nous quitterons notre place, ou que nous déposerons une de nos armes. Ainsi nous sommes à l’abri tout en étant face à un ennemi qui sera à même de constater que nous sommes déterminés à ne pas changer de camp malgré les menaces qu’il pourrait proférer, malgré les harcèlements, les tourments qu’ils pourraient nous faire subir.

C’est bien parce que l’ennemi est toujours prêt à bondir sur la brebis qui se sent solitaire, qu’il est important d’être équipé le mieux possible. C’est une question de vie ou de mort!

Combien de soldats égarés n’ont-ils pas été sauvés grâce à leur équipement?

Pèlerins dans un monde où nous ne faisons que passer, épiés par de nombreuses paires d’yeux qui n’attendent que le moment propice pour nous nuire, nous devons particulièrement être vigilants à ce que les armes, que Dieu a mises à notre disposition, soient toutes en notre possession. Il en va de notre survie dans un monde où, par moments, nous pourrons nous sentir aussi seul que le soldat qui s’est éloigné de sa compagnie et qui erre dans le camp ennemi, aussi seul que la sentinelle qui est dans un avant-poste! (avant poste = poste avancé le plus prêt de l’ennemi)

Qu’en est-il de notre équipement? Le bouclier de la foi, dont il est question de l’épître aux Éphésiens, ne doit pas servir à cacher notre nudité, sa transparence doit révéler que nous sommes équipés pour le combat et que l’adversaire éprouvera des difficultés s’il tente de renverser nos positions. D’ailleurs, ce bouclier-là est insaisissable si nous ne sommes pas encore revêtus des armes dont nous avons déjà parlé les semaines précédentes soit:

- La vérité pour ceinture - La cuirasse de justice - Les chaussures du zèle de l’Évangile.

Il est inutile de vouloir espérer posséder le bouclier de la foi si nous ne sommes pas équipés des armes qui viennent d’être citées. La Parole de Dieu précise bien:

Prenez par-dessus tout cela (par-dessus tout ce qui vient d’être cité) le bouclier de la foi! Rien ne sert de discuter avec Dieu concernant l’ordre qu’il a établi, ce serait un acte de folie puisque nous mettrions en doute sa sagesse. Par notre comportement insensé nous montrerions alors que nous n’avons pas foi en sa Parole, ce qui serait le comble pour celui ou celle qui prétendrait se saisir du bouclier de la foi!

Une foi, mal considérée, une “foi solitaire”, c’est-à-dire sans les éléments qui doivent la précéder, cette “foi solitaire” est inutile et en conduira plusieurs vers le lieu de perdition! La foi véritable ne consiste pas à croire en Dieu mais à croire CE QUE DIEU DIT DANS SA PAROLE! La “foi” solitaire ressemble à celle des démons qui croient en Dieu, une croyance sans fruit, sans témoignage, une croyance qui ne sauve pas de la condamnation éternelle.

Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Jacques 2: 19

Hélas, nous connaissons tous des personnes qui affirment croire en Dieu, qui ont quelques principes élémentaires, des principes chrétiens, mais qui vivent sans avoir fait la paix avec Dieu, sans avoir reconnu leur état de péché, sans s’inquiéter de la vie éternelle. Passer ces cas extrêmes qui sont “récupérables” s’ils deviennent attentifs aux signes que le Seigneur leur envoie pour les éclairer, nous en venons maintenant à parler de...:

... Ceux et celles qui se sont détournés de Christ pour n’avoir pas utilisé le bouclier de la foi de la bonne façon.

Déçus de Dieu (déçus à tort, bien entendu) ils sont arrivés à cette extrémité parce qu’ils ont voulu utiliser ce bouclier dans des circonstances où son usage n’a pas été prévu. Le texte nous invitant à prendre cette arme est suffisamment clair pour que nous sachions à quoi il doit servir:

Éteindre tous les traits enflammés du malin! Éphésiens 6: 16

Ce bouclier est donc une protection qui nous met à l’abri des conséquences d’actes méchants qui pourraient nuire à notre bien-être spirituel. Fort heureusement la foi en Dieu est là pour éteindre le feu ravageur du doute, cette flèche qui a été utilisée contre nos premiers parents.

Par contre, vouloir prendre le bouclier de la foi pour arrêter les épreuves qui nous sont envoyées, c’est utiliser une passoire pour arrêter l’eau!

Jamais le bouclier de la foi n’empêchera les épreuves de venir contre nous! Il n’a pas été conçu pour ce travail! D’ailleurs s’il n’y avait pas d’épreuves...! Aurions-nous besoin du bouclier de la foi? Toute épreuve (permise par Dieu, ne l’oublions pas), toute attaque que l’ennemi nous envoie est destinée à nous faire sortir de la foi que nous avons placée en Christ et dans sa Parole! L’objectif n° 1 de Satan est de nous séparer de Dieu par n’importe quel moyen!

Peu importe le nom de l’épreuve! Son but sera toujours de nous déstabiliser, de nous faire perdre pied pour ce qui concerne la pensée du prince des ténèbres. Mais, dans la pensée du Seigneur, cette épreuve-là, si elle a été bien vécue, sera utile pour la gloire de Dieu et pourrait servir à l’avancement du royaume de Dieu (1 Pierre 1: 7)

Le bouclier de la foi, s’il semble être une arme facile à porter, n’en demeure pas moins la cible favorite sur laquelle l’ennemi va concentrer ses forces. Comprenons bien que, s’il réussit à détruire ce moyen de défense, s’il détruit notre foi, il n’y a alors plus rien qui puisse lui résister!

SANS LA FOI, IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE À DIEU! Sans la foi, pourrons-nous encore nous faire entendre du Seigneur? (Hébreux 11: 6)

Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Hébreux 10: 38

La foi! Ce bouclier qui permet de garantir notre équilibre en nous appuyant sur les promesses de Dieu quelles que soient les circonstances!

La foi! Ce bouclier qui se renforce au fur et à mesure qu’il est imprégné de la Parole de Dieu, de cette Parole qui, lecture après lecture, ne manquera pas de nous enrichir chaque fois que nous saisirons une promesse de notre bien-aimé Seigneur! Lisons la Parole de Dieu! Mieux nous la connaîtrons, mieux nous serons à même de résister à la puissance des traits enflammés du malin! Le Saint-Esprit sera là pour nous rappeler une vérité dont nous aurons besoin au moment favorable, une de ces promesses qui empêchera l’ennemi de nous démoraliser!

La foi! Ce bouclier est un barrage qui ferme la porte au doute; ce doute qui sera lui-même empêché de semer le découragement. Abandonner ce bouclier, le laisser choir, c’est se rendre vulnérable, fragile, prêt à être opprimé par la dépression qui ne manquera pas de nous entourer de ses chaînes pesantes.

Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu, et, sans la foi, il est impossible de rester en paix dans l’adversité. Le diable rôde! Le diable épie! Il attend le moment opportun ou il pourra profiter d’un instant où nos défenses ne seront plus ce qu’elles doivent être!

Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu. Marc 11: 22

Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. 1 Pierre 5: 8-9

Toutes ces exhortations sont bien belles, me direz-vous! Et c’est ce que je me dis aussi lorsque je regarde mes imperfections! Je reconnais ces moments de faiblesse où le bouclier de la foi est tombé de mes mains, où cette protection efficace n’était plus utilisée à cause d’une épreuve trop violente à mes yeux, une épreuve qui ensemençait le désespoir, la dépression!

Combien de fois n’ai-je pas crié..., combien de fois n’avons-nous pas crié: “Dieu où es tu?” Combien de fois notre vie n’a-t-elle pas été au bord du précipice parce que les ténèbres du doute nous enveloppaient?

Oh que ces instants sombres, souvenirs anciens, peut-être, nous reviennent en mémoire et nous rappellent la condition terrible dans laquelle nous nous trouvions alors lorsque nous n’avions plus en main ce bouclier de la foi! Une condition que des grands hommes de Dieu ont aussi vécue!

Et toi...! Toi qui passes peut-être sous le feu de l’ennemi, toi qui es peut-être aux portes du désespoir sous le doigt accusateur du père du mensonge ou de ceux qui lui appartiennent, saches que tu n’es pas seul, il y a quelqu’un dans les cieux qui intercède en ta faveur! Il le fait même si le bouclier de la foi est tombé à tes pieds!

Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Romains 8: 33-34

Les élus de Dieu ne sont pas des surhommes! S’ils l’étaient ils marcheraient toujours en vainqueurs sans même avoir besoin des armes qui nous sont proposées. Mais voilà c’est lorsque nous sommes faibles que nous pouvons découvrir la force de Dieu, la puissance de ses Paroles, la valeur de ses promesses. C’est lorsque nous sommes faibles que le bouclier de la foi provenant de l’arsenal de notre Dieu, arrêtera les traits enflammés de l’adversaire.

Faiblesse bénie qui nous contraint à réaliser que sans Dieu nous ne sommes rien! Faiblesse bénie qui nous fait abandonner, petit à petit, toutes nos armes de pacotilles afin que nous prenions enfin celles que Dieu met à notre disposition!

Nos propres défenses ne sont que des boucliers de paille qui s’embraseront à la moindre étincelle! Le Seigneur Jésus, connaissant le bouclier de paille de notre ami Pierre, ce bouclier construit sur ses propres forces avec ses propres idées, le Seigneur Jésus lui déclara qu’il avait prié pour lui (c’était déjà fait) afin que sa foi ne défaille pas!

Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Luc 22: 31-32.

Sans cette prière, l’apôtre Pierre aurait-il pu pleurer amèrement après avoir renié son maître?

L’épreuve a consumé la protection que le disciple bien intentionné s’était fabriquée pour résister à un ennemi dont il ne connaissait pas encore la puissance. Par la suite, il put prendre en main un autre bouclier, le bouclier de la foi, celui que nous sommes invités à prendre. Avec cette arme-là nous pouvons rester fermes en face de l’ennemi! Les adversaires de la vérité doivent savoir que nous ne déserterons pas, qu’ils n’auront pas l’occasion de nous voir les talons en fuyant devant eux. Jamais ils ne nous verront tourner le dos en abandonnant dans la fuite, tous les acquis que Dieu nous a donnés. Et si parfois l’ombre du doute s’en vient à planer au-dessus de nous, sachons que:

Jésus intercède aujourd’hui encore en notre faveur afin que notre foi ne défaille pas, il prie pour que nous gardions le bouclier de la foi en main ou que nous le prenions. Reconnaissons que c’est bien parce qu’il a déjà intercédé en notre faveur que nous avons pu nous relever de situations désastreuses!

Sachons encore que ce bouclier n’est pas prévu pour parader dans un quelconque défilé, non! Il est une arme que l’ennemi craint car il sait que les hommes dont la foi est bien ancrée en Christ sont une menace pour son royaume de ténèbres! Le bouclier de la foi nous permet d’espérer contre toute “désespérance”, d’espérer quand il n’y a plus d’espoir visible, plus d’espoir du tout, d’espérer même lorsque ce bouclier est ruisselant de larmes. La foi permet de garder ce bouclier à tout prix, à tel point que la main qui le tient fait corps avec lui tant elle est crispée!

Prenez par-dessus tout le bouclier de la foi! Nous serons peut-être ridicules aux yeux du monde lorsqu’il nous verra patauger dans les ennuis qu’il nous a suscités; qu’il sache alors que, quelles que soient les souffrances qu’il nous inflige pour nous pousser au désespoir, il y a, pour les fidèles, une place qui est préparée pour eux dans le royaume de Dieu. Glorieuse espérance des enfants de Dieu victorieux!

Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Esaïe 41: 10






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† Bâtir sur le roc, Dieu est comme un roc; Le Seigneur est. mon solide rocher, il me protège avec puissance et me rend libre.

Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc.

Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine !

Matthieu 7, 24-27

Le Seigneur est mon solide rocher, il me protège avec puissance et me rend libre. Mon Dieu est le rocher où je m'abrite, il est mon bouclier, mon puissant défenseur et mon sauveur. Dieu est comme un berger. Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien, il me fait reposer dans des champs d'herbe verte, il me conduit au calme près de l'eau, il me rend des forces, il me guide sur le bon chemin. Dieu est comme un refuge et une forteresse. Oui, c'est Dieu qui te délivre des pièges du chasseur, il te guérit de la peste qui tue. Il te couvre de ses ailes, et tu te réfugies auprès de lui comme un poussin sous les ailes de sa mère.

Le Seigneur donnera l'ordre à ses anges de te protéger partout où tu iras. Ils te porteront dans leurs bras pour que tes pieds ne heurtent pas les pierres. Dieu est comme un juge. Le Seigneur rend des jugements justes, il fait justice aux gens sans défenses. Le Seigneur est rempli de tendresse et de pitié, il est patient et plein d'amour. Son amour pour ceux qui le respectent est immense, immense comme le ciel au-dessus de la terre. Comme le soleil levant est loin du soleil couchant, il met nos fautes très loin de nous. Comme un père aime ses enfants, le Seigneur aime avec tendresse ceux qui le respectent.

Béni sois-tu, Dieu notre Père, le roc où je m'appuie. Auprès de toi, nous trouverons la force et le courage de marcher sans défaillir.



Béni sois-tu, Jésus-Christ, notre Dieu et notre frère. Tu es passé par les ténèbres de la mort pour nous ouvrir le chemin de la Vie. Aux heures de détresse, éclaire-nous par le sourire de ta Mère, Marie, l'Immaculée Conception.

Béni sois-tu, Esprit Saint, source toujours pure qui coule du côté transpercé du Christ comme l'eau jaillit du rocher. Tu ne cesses de donner ta fraîcheur à nos vies desséchées et nous-mêmes, nous serons toujours assoiffés de tes dons. Amen

Service des Vocations du diocèse de Reims 1 Rond Point Emile Zola 08300 RETHEL Tél : 03 24 38 60 84 E-mail : daniele.sautray@wanadoo.fr

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† ....116:3 Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts s’étaient emparées de moi; j’étais accablé par la détresse et la douleur, 116:4 mais j’ai fait appel au nom de l’Eternel: «Eternel, sauve-moi!»

116:1 J’aime l’Eternel, car il entend ma voix, mes supplications.

116:2Oui, il a penché son oreille vers moi et je ferai appel à lui toute ma vie.

116:3Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts s’étaient emparées de moi; j’étais accablé par la détresse et la douleur,

116:4mais j’ai fait appel au nom de l’Eternel: «Eternel, sauve-moi!»

116:5L’Eternel fait grâce et il est juste, notre Dieu est rempli de compassion.

116:6L’Eternel garde ceux qui manquent d’expérience; j’étais affaibli, et il m’a sauvé.

116:7Retrouve le repos, mon âme, car l’Eternel t’a fait du bien!

116:8Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute.

116:9Je marcherai devant l’Eternel au pays des vivants.

116:10*J’avais confiance, même lorsque je disais: «Je suis plongé dans le malheur!»

116:11Dans mon angoisse, je disais: «Tous les hommes sont des menteurs.»

116:12Comment pourrais-je rendre à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi?

116:13Je lèverai la coupe des délivrances et je ferai appel au nom de l’Eternel,

116:14j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel en présence de tout son peuple.

116:15Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ses fidèles.

116:16Ecoute-moi, Eternel, car je suis ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante! Tu as détaché mes liens:

116:17je t’offrirai un sacrifice de reconnaissance et je ferai appel au nom de l’Eternel;

116:18j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel en présence de tout son peuple,

116:19dans les parvis de la maison de l’Eternel, au milieu de toi, Jérusalem. Louez l’Eternel!

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† 111:1 Louez l’Eternel! Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, dans la réunion des hommes droits et dans l’assemblée.

111:10 La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui respectent ses décrets ont une raison saine. Sa gloire subsiste à perpétuité.

111:1 Louez l’Eternel! Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, dans la réunion des hommes droits et dans l’assemblée.

111:2 Les œuvres de l’Eternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui les aiment.

111:3 Son activité n’est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste à perpétuité.

111:4 Il a laissé le souvenir de ses merveilles. L’Eternel fait grâce, il est rempli de compassion.

111:5 Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent, il se souvient toujours de son alliance.

111:6 Il a montré à son peuple la puissance de ses œuvres en lui donnant l’héritage d’autres nations.

111:7 Les œuvres de ses mains, c’est la vérité et la justice; tous ses décrets sont dignes de confiance,

111:8 bien établis pour toute l’éternité, faits avec vérité et droiture.

111:9 Il a envoyé la libération à son peuple, il a prescrit son alliance pour toujours; son nom est saint et redoutable.

111:10 La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui respectent ses décrets ont une raison saine. Sa gloire subsiste à perpétuité.

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† ....L’Eternel a déclaré à mon Seigneur: «Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.» 110:7 Il boit au torrent pendant la marche, c’est pourquoi il relève la tête.

110:1Psaume de David.

  • L’Eternel a déclaré à mon Seigneur: «Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.»

110:2 L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance: domine au milieu de tes ennemis!

110:3 Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée; avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore, ta jeunesse vient à toi comme une rosée.

110:4 *L’Eternel l’a juré, et il ne se rétractera pas: «Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek.»

110:5 Le Seigneur est à ta droite, il écrase des rois le jour de sa colère.

110:6 Il exerce la justice parmi les nations: tout est rempli de cadavres, il écrase des chefs sur tout le territoire.

110:7 Il boit au torrent pendant la marche, c’est pourquoi il relève la tête.

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† ....18:5» Oui, la lumière du méchant s'éteindra et la flamme qui en jaillit cessera de briller. :6 La lumière s'obscurcira sous sa tente et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra. :16 En bas, ses racines se dessèchent; en haut, ses branches sont coupées.

18:1 Bildad de Shuach prit la parole et dit:

18:2 «Quand mettrez-vous un terme à ces discours? Faites preuve de discernement, puis nous parlerons.

18:3Pourquoi serions-nous considérés comme des bêtes? Pourquoi ne serions-nous à vos yeux que des brutes?

18:4 Toi qui t’épuises dans ta colère, faudrait-il, à cause de toi, que la terre soit vidée de ses habitants? Faudrait-il que le rocher bouge de son emplacement?

18:5 »Oui, la lumière du méchant s'éteindra et la flamme qui en jaillit cessera de briller.

18:6 La lumière s'obscurcira sous sa tente et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra.

18:7 Ses pas, si assurés soient-ils, se feront petits et ses propres plans le feront trébucher.

18:8 En effet, il a été pris, les pieds dans un filet, il marche sur les mailles,

18:9 il est pris au piège par le talon et les lacets se resserrent sur lui;

18:10 le cordage qui le prend au piège est caché dans la terre et la trappe l’attend sur son sentier.

18:11 Des terreurs l'assiègent de tous côtés, elles le poursuivent pas à pas.

18:12 La faim anéantit ses forces, la misère est présente à ses côtés.

18:13 Elle dévore des parties de sa peau, ses membres sont dévorés par le fils aîné de la mort.

18:14 Il est arraché de sa tente, où il se croyait en sécurité, il se traîne vers le roi des terreurs.

18:15 Tu peux habiter dans sa tente: elle n’est plus à lui. Le soufre est déversé sur son domaine.

18:16 En bas, ses racines se dessèchent; en haut, ses branches sont coupées.

18:17 Son souvenir disparaît de la terre, on ne parle plus de lui dans la rue.

18:18 Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, il est expulsé du monde.

18:19 Il ne laisse ni enfants ni petits-enfants parmi son peuple, ni survivants dans les endroits qu'il habitait.

18:20 Les générations à venir seront étonnées de son sort et la génération présente sera saisie d’horreur.

18:21 Telle est la destinée de l’impie, telle est la situation de celui qui ne connaît pas Dieu!»

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† ....17:1 »Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend. 17:2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes. 17:3 Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d’autre s’engagerait pour moi ?

17:1»Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.

17:2Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes.

17:3Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d’autre s’engagerait pour moi?

17:4En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.

17:5»On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.

17:6Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.

17:7Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.

17:8Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.

17:9Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.

17:10»Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.

17:11Comment! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,

17:12et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

17:13»Qu’ai-je à espérer? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.

17:14Je crie à la tombe: ‘Tu es mon père!’ et aux vers: ‘Vous êtes ma mère et ma sœur!’

17:15Qu’ai-je donc à espérer? Mon espérance, qui peut l’entrevoir?

17:16Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière.»

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† ....16:19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés. 16:20 Mes amis se moquent de moi? C'est Dieu que j'implore avec larmes.

16:21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami!

16:1 Job prit la parole et dit:

16:2 «J'ai entendu beaucoup de propos semblables. Vous êtes tous des consolateurs pénibles.

16:3 Quand finiront ces discours qui ne sont que du vent? Pourquoi cette irritation dans tes réponses?

16:4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place: j’alignerais les discours contre vous, je hocherais la tête sur vous,

16:5 je vous fortifierais par mes paroles, le mouvement de mes lèvres vous apporterait du soulagement.

16:6» Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, si je me tais, elle ne s’en ira pas loin de moi.

16:7 Maintenant, hélas, il m'a épuisé. Tu as dévasté tous les miens.

16:8 Tu m'as creusé des rides qui témoignent contre moi. Ma maigreur se dresse contre moi et m'accuse en face.

16:9 »Sa colère me déchire et s’attaque à moi, il grince des dents contre moi. Mon adversaire me transperce de son regard.

16:10 Ils ouvrent la bouche contre moi, ils m'insultent et me frappent les joues, ils s’attroupent contre moi.

16:11 »Dieu m’a livré au pouvoir d’un gamin, il me jette entre les mains des méchants.

16:12 J'étais tranquille et il m'a secoué. Il m'a attrapé par la nuque et m'a brisé, il m’a redressé et me prend pour cible.

16:13 Ses flèches m'environnent. Il me transperce les reins sans aucune pitié, il verse ma bile par terre.

16:14 Il fait en moi brèche sur brèche, il se précipite sur moi comme un guerrier.

16:15 J'ai cousu un sac sur ma peau, j'ai traîné ma fierté dans la poussière.

16:16 Mon visage est enflammé à force de pleurer, l'ombre de la mort est sur mes paupières.

16:17 Pourtant, je n'ai commis aucune violence et ma prière a toujours été pure.

16:18 »Terre, ne couvre pas mon sang, que mon cri ne reste pas cantonné à un endroit!

16:19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés.

16:20 Mes amis se moquent de moi? C'est Dieu que j'implore avec larmes.

16:21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami!

16:22 En effet, encore quelques années seulement et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

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