____Colonialisme et Colonisation de l’Afrique : causes, enjeux et conséquences.. 1914 : La division du territoire Africain
Par http://www.777-mafia.com/us/home, samedi 20 octobre 2012 à 12:16 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #4189 :: rss
Colonisation de l’Afrique : présentation
Colonisation de l’Afrique : histoire
Un enjeu majeur: supériorité et infériorité raciale
Colonisation de l’Afrique présentation
La colonisation de l’Afrique fut un enjeu important de l’époque coloniale et fut au centre des rivalités entre les grands empires coloniaux.
Plus que partout ailleurs, ces empires manifestaient le désir de civiliser le continent africain et de l’aider à développer des institutions commerciales. Les métropoles prenaient donc en charge des territoires jugés inoccupés. Par cette prise en charge, ils s’assuraient ainsi du contrôle des ressources naturelles en échange de quoi ils développaient des structures sociales importées des pays industrialisés : voies commerciales, ports, villes, chemins de fer…
Par contre, plus souvent qu’autrement les métropoles exploitaient tout autant les ressources naturelles que les autochtones, les soumettant trop souvent à l’esclavage. La colonisation de l’Afrique a ainsi engendré une philosophie de discrimination raciale, dans laquelle la supériorité de l’Homme blanc était indéniable et indiscutable.
L’attitude supérieure des colons européens, convaincus de contribuer au sain développement du peuple africain, a causé une forte assimilation des peuples autochtones à la culture européenne. Les peuples perdaient ainsi leurs cultures, leurs croyances et leurs traditions au profit de la civilisation étrangère, c’est ce que l’on nomme l’acculturation.
L’entreprise coloniale des pays européens s’accompagnait également de missions religieuses qui désiraient évangéliser le continent africain. Cette rencontre avec la culture religieuse n’a fait qu’accentuer l’acculturation des peuples africains.
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Les peuples africains avant la colonisation
L’Afrique était peuplée de plusieurs groupes sociaux différents : tribus, sociétés anarchiques, états organisés…
L’Afrique au 13e siècle
Parmi les plus grands peuples africains, il y a le Royaume Songhaï, fondé par un peuple Berbère. Fondé sur la propagation de la foi musulmane, ce royaume couvrait un territoire qui incluait le Mali, le Niger et une partie du Nigeria. Cet empire a été détruit en 1591.
Carte du royaume Songhaï
Le peuple bantou a également conquis une partie de l’Afrique, dans la région du Congo. Dès le 14e siècle, le Royaume du Congo était entouré d’autres états bantous. Cette civilisation était relativement évoluée et était formée d’agriculteurs sédentaires.
Le peuple Bantou et son Royaume du Congo
Les Toucouleur ont également formé un empire, toujours dans la région du Mali. Le fondateur de l’empire revenait d’un périple religieux à La Mecque. Il a entrepris une guerre de conquête religieuse, vers l’est. Vers l’ouest, l’empire toucouleur se heurtait aux armées françaises.
S’inspirant également de la foi islamique, l’Empire de Samori tenta de résister ardemment contre la colonisation européenne.
L’Empire Samori
De très nombreux peuples habitaient le territoire africain, comme les Touaregs ou les Massaïs, mais il est possible de les regrouper dans diverses familles linguistiques, comme on peut le voir sur la carte suivante.
Brève histoire du continent
Le peuplement actuel de l’Afrique a commencé autour de -10 000, moment où les groupes sont passés d’une vie axée sur la chasse et la cueillette à une vie axée sur l’agriculture et l’élevage. En l’an -5 000, ce fut l’apparition des premières civilisations évoluées près du Nil et ses environs.
Par contre, le nord de l’Afrique a été isolé du reste du continent d’abord par l’assèchement progressif du désert du Sahara. Cet isolement a été amplifié par la succession des grands empires dans cette région : Égyptiens, Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Turcs.
La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.
L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.
L’Afrique précoloniale
Dès le 15e siècle, le continent a été exploré par les Européens : des Portugais y créaient des comptoirs commerciaux le long du Golfe de Guinée. La colonisation européenne en Afrique ne s’est pas amorcée tout de suite. En fait, dans toute la première moitié du 16e siècle, les Européens pratiquent la traite des esclaves, qu’ils envoyaient vers les différentes colonies d’Amérique. Cette traite s’ajoute à celle pratiquée par l’empire musulman. Selon les estimations, les traites esclavagistes auraient enlevé 20 millions de personnes dans le continent, ce qui peut expliquer la stagnation économique et démographique du continent africain.
Le 17e siècle a marqué l’émergence de certains états organisés et prospères, comme le Dahomey (actuel Bénin). Ces royaumes, de plus en plus prospères, se sont développés jusqu’à la fin du 19e siècle, dont l’empire toucouleur.
Les débuts de la colonisation
Jusqu’en 1850, les tentatives de colonisation en Afrique ont été passablement isolées :
- La France était installée au Sénégal.
- L’Angleterre possédait la Gambie, le Sierra Leone et la Côte de l’or.
- Le Portugal occupait l’Angola et le Mozambique.
Les importantes colonies de peuplement étaient jusqu’alors isolées. Toutefois, la Hollande avait pris possession de l’Afrique du Sud dès le 17e siècle. De plus, c’est en 1830 que la France a pris la ville d’Alger, en 1857, la France contrôlait toute l’Algérie.
En résumé, jusqu’en 1880, la présence européenne en Afrique se limitait essentiellement à des implantations côtières.
Les premières explorations du continent
Entre 1870 et 1880, plusieurs explorateurs se sont lancés à la découverte de ce continent encore mystérieux. C’est à ce moment que l’intérieur du continent est plus amplement connu par les autorités européennes. Les explorateurs y découvrent des richesses intéressantes telles que de l’or, des diamants, du cuivre… Les Européens s’imaginaient alors que l’Afrique était un continent riche, qui n’appartenait à personne.
C’est à partir de ce moment que l’Afrique est devenue l’un des enjeux de rivalité entre les puissances d’Europe.
À la conquête du Congo
Le point de départ de la colonisation africaine fut sans doute le Congo, d’où partaient plusieurs explorations. La région est convoitée par plusieurs pays et les explorateurs se heurtaient les uns aux autres.
Chaque pays européen désirait prendre possession des richesses du bassin congolais. Toutefois, le roi belge Léopold II voulait posséder le territoire afin de le coloniser.
C’est en grande partie pour régler ce conflit au Congo que les empires coloniaux se sont réunis lors de la Conférence de Berlin.
La Conférence de Berlin
Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).
Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.
Le but de cette réunion était également d’établir des règles pour mieux gérer les problèmes commerciaux dans la région du Congo. Les différents pays ont alors entrepris de définir la région du bassin du Congo. Ils ont également établi une zone de libre-échange que toutes les puissances colonisatrices devaient respecter, même en temps de guerre.
C’est à Léopold II que l’on a accordé la possession privée du Congo. Toutefois, dans son État indépendant du Congo, le roi belge permettait le commerce avec les autres puissances. Il a amplement profité des ressources naturelles comme le caoutchouc pendant son règne.
Le Congo de Léopold II
Voici quelques autres conclusions auxquelles sont parvenus les pays signataires :
- liberté totale du commerce dans le bassin congolais;
- il n’y a jamais de monopole commercial, même s’il y a contrôle du territoire;
- les instances en place doivent veiller aux populations autochtones et viser l’amélioration de leurs conditions (supprimer l’esclavage et la traite des Noirs, protéger toutes les institutions mises en place);
- un pays doit avertir les autres puissances lorsqu’il prend possession d’un territoire.
Officiellement, la Conférence de Berlin ne permettait aucun partage du continent africain. Dans les faits pourtant, cet acte a déclenché la course à la possession des territoires. C’est pourquoi quelque temps après la Conférence de Berlin, plusieurs pays ont signé des traités dans lesquels ils s’entendaient sur la possession de certains territoires.
Les réunions de la Conférence de Berlin
La division du territoire
L’occupation en Afrique était alors gérée en fonction des ethnies et des anciens royaumes africains et c’est de cette manière que les empires coloniaux se sont partagé le territoire. La France possédait tout l’ouest du continent, de la Méditerranée au centre du continent. L’Angleterre prenait alors toute l’Afrique orientale, du Cap au Caire. Finalement, la Belgique , l’Allemagne et l’Italie se partageaient le reste.
À la veille de la 1ère guerre mondiale, presque tout le continent est occupé par les puissances européennes.
Aspects positifs de la colonisation en Afrique
Plusieurs missionnaires et fonctionnaires qui allaient en Afrique étaient réellement animés par de bons sentiments. Leurs buts étaient alors d’aménager des infrastructures solides qui permettraient de développer l’économie moderne, d’alphabétiser la population et d’améliorer les conditions sanitaires.
Leur objectif était alors de permettre à ces régions de favoriser un développement réel du territoire et de la civilisation.
Aspects négatifs de la colonisation en Afrique
Bien que certaines personnes aient eu des objectifs louables, un bon nombre de colons désiraient surtout profiter des ressources sans nécessairement développer le pays. Les militaires, des fonctionnaires et des commerçants ont alors abusé de leur position forte pour exploiter les populations et même perpétrer des massacres. C’est en grande partie cette attitude qui fut responsable de l’assujettissement des territoires africains aux forces européennes.
De plus, même lorsque les colons mettaient des structures en place pour favoriser le développement du pays, il n’en demeure pas moins que ces bases étaient très fragiles, donc peu durables.
Pourquoi les pays européens ont-ils réussi à prendre possession de l’Afrique aussi rapidement?
Il est évident que les apports techniques de la révolution industrielle ont contribué à l’expansion des territoires en Afrique. Les Européens possédaient de meilleurs moyens de transport (plus rapides et plus efficaces), de meilleures armes et des méthodes de production plus rapides.
Cette inégalité des forces de combat a été accentuée lorsque les Européens se sont entendus pour cesser de vendre des armes aux Africains. Jusque là, les Africains possédaient des armes européennes, qu’ils étaient même en mesure d’imiter dans certains cas.
Toutefois, après cette entente, les Européens ont continué à développer des armes plus efficaces, plus rapides et surtout, impossibles à imiter par les Africains. C’est pour cette raison que les armées européennes ont réussi à prendre facilement le contrôle sur le continent africain.
L’esclavage
Dès 1815, la traite des esclaves était interdite sur les côtes africaines. Toutefois, cette législation n’a pas mis fin du jour au lendemain à la traite esclavagiste.
La traite s’effectuait alors par d’autres routes, qui n’étaient pas surveillées, dont le Sahara ou l’Orient. Les esclaves étaient alors des captifs de guerre vendus dans les marchés.
Il faut tout de même préciser que certaines sociétés africaines pratiquaient déjà l’esclavage avant l’arrivée des Européens et des Musulmans. Les colons en ont donc profité et se sont installés dans ces sociétés.
La régression des pratiques esclavagistes a pris fin peu à peu vers la fin du 19e siècle. L’une des mesures importantes fut d’ailleurs une loi britannique votée en 1833, qui rendait la liberté à tous les esclaves sur ses territoires.
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Les Européens avaient réellement l’impression d’améliorer le sort de la population africaine en leur fournissant les bases de la société moderne. Cette impression d’amélioration a suscité un fort sentiment de supériorité chez les Européens.
Selon eux, l’Homme blanc était supérieur aux Noirs et il était donc du devoir des Européens de les instruire et de les civiliser.
Ce sentiment de supériorité et de devoir de civilisation s’est d’ailleurs exprimé dans plusieurs textes écrits à l’époque. Aujourd’hui, ces textes nous aident à comprendre l’esprit dans lequel la situation était analysée.
Grand dictionnaire universel du 19e siècle, Larousse 1872, Article « Nègre »
Voici l’article tel qu’il apparaissait dans le dictionnaire Larousse de 1872.
C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point à prouver l’existence chez eux de grandes capacités intellectuelles. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire. Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger.
- Pierre Larousse (1872)
George Washington Williams (1864-1891) : Lettre ouverte à sa majesté Léopold II
Théologien et juriste américain, George Washington Williams a milité tout au long de sa vie pour la cause des Noirs. Il fut d’ailleurs le premier membre noir de l’assemblée législative de l’Ohio.
Léopold II, roi des Belges, possédait alors le Congo. Il a invité George Washington Williams à visiter son œuvre coloniale belge.
Après sa visite au Congo, en 1890, G.W. Williams a rédigé une longue lettre ouverte, d’une dizaine de pages, dans laquelle il fait part à Léopold II de ses remarques et de ses critiques sur ce qu’il y a vu.
Il y mentionnait avoir réalisé une enquête minutieuse sur le terrain. Il critique plusieurs aspects des pratiques coloniales belges dont :
- les villages se sont soumis au roi en échange de caisses de gin
- les militaires sur les bases forçaient les autochtones à leur fournir des denrées (du poisson, de la viande et des légumes), les menaçaient avec leurs mousquets et brûlaient leurs maisons s’ils refusaient;
- le système de justice mis en place faisait preuve d’une cruauté excessive : les plus petits délits étaient punis par des peines d’enchaînement ou le port du collier à bœuf;
- les autorités belges pratiquaient le commerce, en gros et en détail, d’esclaves noirs, achetés, vendus et volés, de tous âges et des deux sexes.
Les réactions de Léopold II furent très vives puisque, tout au long de sa lettre, George Washington Williams accusait ouvertement le roi de culpabilité. En effet, tous les actes accomplis au Congo étaient faits au nom de Léopold II.
Rudyard Kipling : le Fardeau de l’Homme blanc
Rudyard Kipling est surtout reconnu pour ses livres pour enfants, dont Le livre de la Jungle, mettant en scène les aventures du jeune Mowgli, élevé par les loups.
Toutefois, Kipling a également rédigé des poèmes, dont le plus connu est Le Fardeau de l’Homme blanc. Ce poème, publié en 1899, décrit la mission civilisatrice que l’Homme blanc doit accomplir en Afrique. L’une des principales responsabilités de l’Homme Blanc est en fait de veiller sur les races sauvages et agitées.
Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français
Take up the White Man's burden
Send forth the best ye breed
Go bind your sons to exile
To serve your captives' need;
To wait in heavy harness,
On fluttered folk and wild--
Your new-caught, sullen peoples,
Half-devil and half-child.
Take up the White Man's Burden
In patience to abide,
To veil the threat of terror
And check the show of pride;
By open speech and simple,
An hundred times made plain.
To seek another's profit,
And work another's gain.
Take up the White Man's burden
The savage wars of peace--
Fill full the mouth of famine
And bid the sickness cease;
And when your goal is nearest
The end for others sought,
Watch Sloth and heathen Folly
Bring all your hope to nought.
Take up the White Man's burden
No tawdry lie of kings.
But toil of serf and sweeper
The tale of common things.
The ports ye shall not enter,
The roads ye shall not tread,
Go make them with your living,
And mark them with your dead.
Take up the White Man's burden
And reap his old reward:
The blame of those ye better,
The hate of those ye guard
The cry of hosts ye humour
(Ah, slowly!) toward the light:
"Why brought ye us from bondage,
"Our loved Egyptian night!"
Take up the White Man's burden
Ye dare not stoop to less
Nor call too loud on Freedom
To cloak your weariness;
By all ye cry or whisper,
By all ye leave or do,
The silent, sullen peoples
Shall weigh your Gods and you.
Take up the White Man's burden
Have done with childish days
The lightly proffered laurel,
The easy, ungrudged praise.
Comes now, to search your manhood
Through all the thankless years,
Cold, edged with dear-bought wisdom,
The judgment of your peers!
Rudyard Kipling, The White Man's Burden.
La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.
L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.
La Conférence de Berlin
Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).
Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.
http://biblio.alloprof.qc.ca/pagesanonymes/displayfiches.aspx?id=7077
Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français
Take up the White Man's burden
Send forth the best ye breed
Go bind your sons to exile
To serve your captives' need;
To wait in heavy harness,
On fluttered folk and wild--
Your new-caught, sullen peoples,
Half-devil and half-child.
Take up the White Man's Burden
In patience to abide,
To veil the threat of terror
And check the show of pride;
By open speech and simple,
An hundred times made plain.
To seek another's profit,
And work another's gain.
Take up the White Man's burden
The savage wars of peace--
Fill full the mouth of famine
And bid the sickness cease;
And when your goal is nearest
The end for others sought,
Watch Sloth and heathen Folly
Bring all your hope to nought.
Take up the White Man's burden
No tawdry lie of kings.
But toil of serf and sweeper
The tale of common things.
The ports ye shall not enter,
The roads ye shall not tread,
Go make them with your living,
And mark them with your dead.
Take up the White Man's burden
And reap his old reward:
The blame of those ye better,
The hate of those ye guard
The cry of hosts ye humour
(Ah, slowly!) toward the light:
"Why brought ye us from bondage,
"Our loved Egyptian night!"
Take up the White Man's burden
Ye dare not stoop to less
Nor call too loud on Freedom
To cloak your weariness;
By all ye cry or whisper,
By all ye leave or do,
The silent, sullen peoples
Shall weigh your Gods and you.
Take up the White Man's burden
Have done with childish days
The lightly proffered laurel,
The easy, ungrudged praise.
Comes now, to search your manhood
Through all the thankless years,
Cold, edged with dear-bought wisdom,
The judgment of your peers!
Rudyard Kipling, The White Man's Burden.
O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Envoie au loin ta plus forte race, Jette tes fils dans l'exil Pour servir les besoins de tes captifs;
Pour - lourdement équipé – veiller Sur les races sauvages et agitées, Sur vos peuples récemment conquis, Mi-diables, mi-enfants.
O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Non pas quelque œuvre royale, Mais un travail de serf, de tâcheron, Un labeur commun et banal.
Les ports où nul ne t'invite, La route où nul ne t'assiste, Va, construis-les avec ta vie, Marque-les de tes morts !
O Blanc, reprends ton lourd fardeau; Tes récompenses sont dérisoires : Le blâme de celui qui veut ton cadeau, La haine de ceux-là que tu surveilles.
La foule des grondements funèbres Que tu guides vers la lumière : "Pourquoi dissiper nos ténèbres, Nous offrir la liberté ?"
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