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vendredi 25 juin 9999

___«Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire..!! Dans cet imaginaire, où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès.

...Condamnation du colonialisme ou rengaine paternaliste ?

Le paysan africain, qui, depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.

  • Dans cet imaginaire, où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme échappe à l'angoisse de l'histoire qui tenaille l'homme moderne mais reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble écrit d'avance.
  • Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin. Le problème de l'Afrique, et permettez à un ami de l'Afrique de le dire, il est là.» Dans cette enfilade de clichés, l'universitaire camerounais Achille Mbembe voit une «somme de lieux communs formalisée par l'ethnologie coloniale»,\m «amas de préjugés sur la «mentalité primitive» des nègres», et une «Afrique imaginaire peuplée de mythes sortis tout droit du bréviaire raciste du XIXe siècle». «Henri Guaino, affirme encore Mbembe, se contente de reprendre, presque mot à mot, des passages du chapitre consacré par Hegel à l'Afrique dans son ouvrage «la Raison dans l'histoire».» «Oui, mais il cite aussi Senghor», arguent les défenseurs du conseiller.

Condamnation du colonialisme ou rengaine paternaliste ?

Le rédacteur du sermon de Sarkozy en tournée africaine s'est attiré les foudres des intellectuels du continent noir

Le discours «à la jeunesse africaine», écrit par Henri Guaino et lu par Nicolas Sarkozy en juillet au Sénégal, est «raciste», a affirmé récemment BernardHenri Lévy. Une accusation reprise à la tribune de l'ONU par le rapporteur spécial sur le racisme Doudou Diène : «II est essentiel que le président français, Nicolas Sakozy, sache que le discours de Dakar a causé une blessure profonde.» Premier reproche des intellectuels français et africains qui ont été stupéfiés par la harangue présidentielle : ce discours accumule des «poncifs vieux de plus d'un siècle», résume Adame Ba Konaré, historienne malienne. Particulièrement en cause ce passage : «Le drame de l'Afrique, assure Guaino-Sarkozy, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire.

Une autre partie du discours, en effet, magnifie cette «culture africaine», présentée un peu plus tôt comme l'un des principaux obstacles au développement. Mais cette caution autochtone ne suffit pas à faire taire les critiques. Senghor reste bien sûr admiré en Afrique. Mais ses positions sont aussi marquées par les théories essentialistes de son époque. «Comment peuton tenir aujourd'hui un discours aussi daté ?», s'interroge Benjamin Stora.

En faisant de l'«essence» de l'Afrique la principale cause de son malheur, le discours de Dakar minimise les conséquences de l'esclavage et de la colonisation. C'est le deuxième reproche qui lui est fait. Certes, ce texte lyrique condamne sans appel la traite négrière. Mais il refuse la repentance. Certes, il stigmatise les «erreurs» de la colonisation. Mais il ajoute aussitôt : «Le colonisateur a pris et aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, rendu fécondes des terres vierges...» Refrain classique de l'argumentaire sur le «rôle positif» de la colonisation, qui «n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique, des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux, du fanatisme, de la prévarication». Conclusion (et troisième reproche) : dans la fresque brossée par Guaino, entre le temps des colonies et aujourd'hui, il n'y a rien. Pas un mot sur la politique françafricaine depuis quarante ans, sur les complicités entre Paris et les régimes corrompus, sur les échecs de la coopération, ou - comme le fait remarquer l'hebdomadaire «Jeune Afrique» - sur les conséquences parfois dramatiques après les indépendances du «découpage arbitraire» des frontières.

Une omission qui rend encore plus insupportable la leçon de morale faite «aux jeunes d'Afrique» (quatrième et dernier reproche) . Comme le souligne Etienne Smith, chercheur au Centre d'Etudes et de Recherches internationales (Ceri), chaque phrase de la philippique commence par une injonction : ««Vous croyez que»; «Ce que vous voulez, c'est»; «Ce que vous ne voulez pas, c'est»; «Le drame de l'Afrique, c'est»; «Le problème de l'Afrique, c'est»; «L'Afrique doit»; «Ne cédez pas à»; «N'écoutez pas»; «Vous n'avez pas besoin de»... Imagine-t-on un seul instant que M. Sarkozy se rende en Chine, en Inde ou aux Etats-Unis et, qu'au lieu de parler des relations de la France avec ces pays, il prétende tirer à leur place les leçons de leur histoire, leur dire ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire ?» Sur aucun autre continent, en effet, Nicolas Sarkozy n'a usé de ce langage qui se veut sincèrement empathique, mais qui s'avère paternaliste et au final humiliant. «Pourquoi Sarkozy se donne-t-il le droit de nous tancer et de juger nos pratiques ?», demande Mamadou Diouf, historien sénégalais qui voit dans le sermon de Dakar «la liberté que s'octroie le maître vis-à-vis de l'esclave : lui dire son fait, le définir». Et Amadou Mactar M'Bow, ancien directeur de l'Unesco, ajoute à l'adresse du président français : «Nous ne sommes pas des mineurs. L'heure est venue de repenser l'Afrique autrement qu'avec des rapports condescendants.»

Marie-France Etchegoin



http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/dossier/074918/le-paris-dakar-d-henri-guaino.html

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jeudi 8 mars 6666

_____L'afrique est un terrain de guerre. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les «pères de son indépendance» et La démocratie est un outil, non une valeur.»

Depuis quelques années, l'Afrique est devenue le périmètre clos des rivalités des grandes puissances. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. Elle hésite.

L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les « pères de son indépendance » et donc fatalement elle se trouve secouée de convulsion. Prise au piège d'ambitions planétaires qui lui sont étrangères, l’Afrique veut désormais prendre date avec l’Histoire, son histoire, pour retrouver ce chemin qui lui fait tellement défaut depuis des décennies.

Cette soif de changement a engendré une course au gigantisme, un chemin de questionnement brûlant quelquefois les étapes essentielles de la consécration. « La démocratie est un outil, non une valeur. » Il y a quelques années j'ai publié un ouvrage du même nom ou j'exposais ma conception de la démocratie où chaque nation civilisée devait inéluctablement conjuguer son destin avec des institutions dignes et démocratiques, dans lesquelles des millions d’atomes de souveraineté conféreraient autorités et légitimités pour agir en son nom. Quelques années plus tard mon constat d'amertume reste intact.

Rien n'a changé, les choses ont du moins empiré de manière substantielle et comme tout ce qui est excessif est insignifiant, je me dois d'avouer que certains Etats ont fait de l'accession à la démocratie leur leitmotiv. Mais globalement l'Afrique a manqué un rendez-vous décisif. Je ne parle pas du rendez-vous imposé par le général de Gaulle, mais du grand rendez-vous universel des Etats modernes qui font de la démocratie la seule expression légitime des peuples libres. En Afrique, le désir de la démocratie dans les années 90 a donné des possibilités insoupçonnées et des travers monstrueux. Des millions de morts et le bruit des bottes des guerres civiles étaient le prix à payer que le continent africain a dû s'acquitter.

L'idée d'accéder à la démocratie était un rêve fou, presque un cadeau empoisonné dont l'Afrique ne mesure pas à cet instant la portée et semble même minimiser les risques et les revers que masque ce contrat politique. Les conséquences ont été à la hauteur de l'enjeu. La démocratie est devenue un bien qui a fait du mal en Afrique, parce que la posologie n’a pas été proportionnellement respectée ; en plus, cette démocratie n’a engendré ni système économique cohérent ni système politique stable pour de simples raisons…

qu’elle n’est pas un simple caprice politique mais sûrement un acte dénué d'angélisme :« On n'y va pas en se disant: “je tente l'aventure et si cela ne convient pas à mon humeur, je retourne dans la chefferie natale » non, c'est un engagement important, c'est une décision qui peut être douloureuse, qui nécessite une préparation constante et une détermination sans faille car c'est une orientation nouvelle et un mode de vie nouveau que tout un peuple adopte conjointement avec sa classe dirigeante. Mais peu importe, l'Afrique s'est pris a rêver de tous les possibles: La promesse d'un bonheur. Une liberté totale et immédiate, sans contrôle ni concession. Elle a oublié que c'était loin d’être une promesse mais plutôt un enchaînement d'événements dont on ne maîtrise pas toujours l'issue. C’est aussi un défi, une responsabilité écrasante pour des peuples qui n’ont pas été préparés à prendre les rênes des Etats modernes.

De la dissidence à la démocratie, il n y a qu'un pas, mais faut-il déjà avoir l'audace de le franchir. Le saut vers cette inconnue était périlleux pour L'Afrique et elle le savait ; car prendre le risque d'accueillir l'appareil démocratique dans sa structure politique nécessite de recevoir au moins le mode d'emploi après le S.A.V (service après vente) ou passer préalablement un examen probatoire pour avancer son pion sur ce jeu pervers d'échec politique. A ce moment précis, l'important n'est pas « comment vous menez le jeu, mais jusqu'où le jeu peut vous mener ».

La démocratie: cette dame audacieuse et malléable à merci a su séduire le monde par ses promesses fantaisistes et la grande Liberté qu'elle procure aux nations et aux peuples de l’occident. Toutefois, j'ai aussi appris qu'en politique, on ne fait pas du copier-coller avec son histoire et ses orientations politiques sans prendre en considération les traditions profondes des nations de manière individuelle. D’ailleurs l’histoire européenne ne nous dit-elle pas à travers combien de luttes tribales, nationales, religieuses, sont-ils passés avant d’atteindre leur état actuel de paix ? On ne saurait mésestimer l'importance des héritages historiques pour les sociétés humaines en ce qu'ils relèvent et parfois donnent une explication des comportements et pratiques, tout en constituant des plate-formes de réflexion sur le temps présent comme sur le futur.

La démocratie aussi belle soit-elle ne peut pas brutalement déraciner tout un continent juste pour se conformer aux exigences occidentales,« Elle n'est pas non plus un modèle que l'on peut reproduire à l'identique au mépris des contestes socioculturels, elle est encore moins un produit que l'on peut exporter clefs en mains. » ajoute avec élégance l'ancien secrétaire des Nations Unies, le professeur Boutros Ghali. Donc il aura fallu deux siècles pour que la démocratie s'enracine en Europe, tout comme en Amérique latine, et l'on voudrait la parachuter en Afrique avec entrée en vigueur immédiate, ce n’est pas juste, l’Europe a manqué son cours initiatique avec l'Afrique, de peur d’être devancée par les Etats-Unis dans ce processus, elle a forcé la mise en place de la démocratie, avec les préalables contraingnates formulés lors du 16è sommet franco-africain de la Baule en 1990 où le président français prévient sèchement : « Ne bénéficieront de l’aide de la France que les Etats qui accepteront le principe de la démocratie au sein de leurs institutions » cette recommandation n'est louable qu'à condition de donner les moyens nécessaires à ses Etats, elle est perverse lorsqu'elle devient un bâton et un instrument à chantage contre les anciennes colonies.

Le rêve fou de la démocratie et l'ambition démesurée de l'occident d'imposer vaille que vaille la démocratie dans cette partie du monde où la chefferie coutumière fut pendant longtemps son mode de gestion du pouvoir devait un jour voir ses limites. Cette situation imposante devait irrémédiablement un jour, provoquer des effervescences passionnantes et passionnelles. Et comme la passion est mauvaise conseillère, il aurait fallu faire preuve de beaucoup de recul et d'intelligence politique pour ne pas s'engouffrer dans cette impasse démocratique où les gagnants ne sont pas forcement ceux qu'on croit.

La question impertinente est de savoir : L'Afrique était-elle prête à assumer cette lourde institution, était-elle préparée à accepter ce changement brutale de gestion et cette nouvelle conception du pouvoir, voire ce néologisme ambigu? Il ne faut pas oublier que la démocratie ne se limite pas à la création et à la mise en place d'institutions, elle est un état d'esprit, la résultante d'une culture qui se transmet sur plusieurs générations. C'est comme un « idéal qui s'entretient et se transmet de génération en génération comme un flambeau » disait Jean Moulin. Il est clair aujourd'hui qu'il ne suffit pas de mettre des normes les unes au-dessus des autres pour satisfaire à l'exigence démocratique.

Un État fondé sur le droit n'est pas forcement un État de droit, pour qu'il le devienne il lui faut trois conditions essentielles à mon avis: d'abord la légitimité du pouvoir, ensuite allié le pouvoir à la responsabilité, enfin la transparence dans l'exercice. L'Etat de droit ne se fait pas du jour au lendemain, cela suppose une culture juridique ; et l'éducation est un préalable à l'instauration d'un État de droit. La démocratie a trouvé en Afrique le néo tribalisme le plus violent, il faut qu'elle se débarrasse de ses vieux démons. Pour qu'elle s'installe dignement et durablement il faut qu'on apprenne à respecter la diversité culturelle et s'opposer à ce que les particularités ethniques, culturelles ou religieuses constituent un critère d'accession au pouvoir.

La démocratie en Afrique a fait oublier l'essentiel: Le respect des différences et la préservation du vivre-ensemble. L'appât du gain facile et le vertige du pouvoir ont déstructuré les valeurs fondamentales, celles de la morale et de l'éthique, parce que, quoi qu'elle fasse elle avait une présomption de culpabilité violente.

Cette déconstruction a fait perdre au peuple d'Afrique sa force redoutable et sa légendaire envie de vivre et de se battre pour gagner sa LIBERTE. Elle considère à juste titre que son envol sera aussi vertigineux de sa chute et qu'elle prend un pari ambitieux avec son Avenir. De toutes les façons, peu importe comment on y arrive, mais il faut arriver à stabiliser le pouvoir politique en Afrique et cela doit se faire nécessairement dans un contexte de démocratie apaisée et concertée. Au risque de choquer certains, il y est parfois des coups d'Etat nécessaires et salutaires pour accélérer le processus démocratique.

Certains Etats en ont usé et abusé. La règle en démocratie est d'allier le pouvoir à la responsabilité, c'est une règle et non une exception, jusqu'alors la démocratie était un concept en Afrique, elle devient aujourd'hui une politique, bientôt elle deviendra le principe cardinale. Elle s'intègre lentement mais sûrement dans notre logiciel de fonctionnement politique, ne la brutalisons pas, ne l'accablons pas, accompagnons-la, encourageons-la, mais n'en faisons pas un préalable verrouillé et sans condition. L’Afrique est le berceau de l’humanité, elle est aussi “l’avenir du monde”, le chêne et l’olivier symbolisent sa force et sa fierté, ces arbres ont des racines profondes comme l’est ce continent aux perspectives prometteuses.

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____Shoah entre "noir" et "blanc" : noirs dans les camps nazis..Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales. l' Afrique réelle devrait se reconnaitre dans ce tableau ........deportation / extermination d' Auswitch - Birkenau

shoah entre noir et blanc : noirs dans les camps nazis

shoah entre noir et blanc :

noirs dans les camps nazis

SHOAH ENTRE NOIR ET BLANC





Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales

  • -la population Noire




cette population comprends :

  • - la masse confondue de tous les combattants noirs et maghrebins - sans oublier les g'is américains
  • - la population africaine civile vivant en Allemagne , communauté encore bien méconnue




les troupes noires coloniales furent massacrés sans pitié sur les champs de bataille :

  • - répulsion anti-noire " animaux inferieurs et d'une bestialité sexuelle inextinguible "selon la terminologie de l'ancienne propagande hitlérienne
  • - racisme anti noir de la periode d'occupation rhénane ( cf Le Naour " la Honte Noire ) amplifié par la propagande allemande basée sur:

sur les atrocités supposéees des troupes non blanches d'occupation

  • -surtout les viols - en fait fort peu nombreux en realité -après enquète des autorités françaises et anglaises ,
  • -les bordels de campagne qui horrifiaient les allemands alors qu'on comptait pourtant pas moins de 57 lupanars rhenans allemandsà la fin de cette guerre (14/18)

( Le Naour La Honte Noire )

  • - rejet des mariages mixtes ," souillure des blondes femmes blanches aryennes "
  • - rejet bien sûr des enfants ' mulatres ' temoins de la batardisation de la race





  • - ideologie de Mein Kampft -Hitler- avant son arrivée au Pouvoir

tout ceci se retrouve dans la progression de l'histoire :





/Pouvoir effectif Hitlerien en 33 , date officielle des premiers camps - Dachau entre autres -





/ Lois deNuremberg ( 35) " noirs et juifs cousins de sang "





/ plan quadriennal de Goering ( 36) esquisse de deplacement et extermination basée

sur les quatre piliers de la domination nazie :

Industrie , Bureaucratie , Parti , Armée ..





/ Nuit de Cristal ( 38) premiers travaux pratiques judeocides ......





/avant d'arriver à la fameuse conference de Wannsee ( 42) presidée par Heydricht :





planification cette fois definitive de la solution finale





parallélement categorisations au fur et à mesure de leurs créations methodiques des differents camps

en bref :

/ camps d' euthanasie ( en Allemagne dont on retient Hadamar, Bartheim ,Bernburg Sonnenstein )

/camps de concentration -Allemagne /Autriche annexée- aussi ; Dachau Buchenwald Mautheusen , Neuengamme sachsenhausen ....

/camp d'extermination ( Pologne annexée ) dont

Belzec, Sobibor ,Treblinka ,Chelmno plus ou moins soigneusement rasés

  • -au moins entièrement pour Belzec -

par les Allemands sentant deja la fin proche





ce qui fait d' Auswitch - Birkenau ;camp mixte libéré par les troupes russes

le symbole de la massification de cette destruction humaine et de ses valeurs

On voit donc se dessinner une carte :

  • -les camps d' euthanasie etaient en Allemagne



  • -les camps de concentration etaient surtout en Allemagne /Autriche



  • -les camps d'extermination etaient surtout en Pologne annexée sans oublier le camp mixte français du Struthof ( Résistants ) , les camps belges
  • -le camp Francais du Struthof

vue du struthof

  • -à noter une petite partie vers l'ouest à travers les camps français ( Gurs ,Rivesaltes... ) car un moment le IIIème Reich pensa deplacer ces populations indesirables .... à Madagascar

projet vite abandonné car transport tlong , coûteux et difficile par mer et fort aléatoire ( guerre maritime )









les"nouveaux historiens allemands " ( dominique vidal ) Aly, Heim entre autres pensent qu'il ya eu une volonté déliberée et coordonnée de cette extermination pour laisser à la seule Allemagne les standards nouveaux d' une race renouvellée, purifiée et superieure , organisée rationnellement selon les besoins du pays d'où necessité de deplacer et d'exterminer tout ce qui entravait ces nouvelles normes

quand la demographie economique rejoint l'ideologie

ainsi que le souci de se débarasser d'une population toujours génante

le genocide Rom en est la parfaite illustration





Difficile de faire plus bref, difficile aussi de ne pas trahir- et de ne pas tronquer - la memoire dans un resumé aussi succinct - et donc forcément reducteur -dont on peut retenir :




  • - la singularité et la massification de l'extermination Juive et Rom
  • - et fait peu connu à cote des Russes et Slaves, de la Population Noire ( s Bilé ) considéréee comme

"sous hommes aux instincts bestiaux et aux pulsions sexuelles non controlables "

selon la propagande alors en vigueur dans le regime nazi ,

Suivant S Bilé ; on s'attache maintenant içi à la population Noire

Si on peut retrouver le sort des prisonniers de guerre noirs et maghrebins soit le plus souvent en camp de concentration , soit aussi - mais en moindre nombre - en camp d'extermination , il faut souligner le sort cruel que leur reservait les Hitleriens :

  • - executions sommaires sur les champs de bataille
  • - mort lente par privations , coups et violences dans les camps d'autant que ces troupes resistaient mal aux rigueurs du climat
  • - beaucoup moururent de faim, au delà de fusillades et pendaisons

Mais tout l'interet du travail de ce journaliste d'origine Ivoirienne est d'avoir decrit en chapitres consacrés à des personnalités noires cette autre deportation / extermination complétement passée sous silence , qui, en dehors des militaires des fores alliées ,concerne aussi la communauté civile afro/ germanique

communauté constituée en plusieurs vagues successives depuis le temps de la colonisation allemande :

  • - d'abord immigration forcée , travailleurs ,mais aussi artistes de cirque et divers chanteurs , acteurs, comediens etc
  • - ensuite immigration volontaire :

l'elite africaine envoya ses enfants etudier en Allemagne à coté des travailleurs immigrés d'où une colonie assez intellectuelle à Berlin

( 2000 personnes environ )

puis disseminée dans toute l' allemagne : 200.000 ?si on suit le the new west indian ou moins probablement 3000 selon d'autres estimations ?

Mais ce dernier chiffre semble en fait refléter la seule communauté Berlinoise

certains pensent - au vu de documents très fragmentaires - qu'environ 8% de cette population ( +- 200.000) noire tomba effectivement sous le coup des lois nazis et suivit le même sort que les autres populations juives et roms à cote de l'extermination russo slave

Estimation basse ou Estimation Haute ?

difficile de le dire avec précision , d'autant qu'on mélange souvent cette population afro germanique avec les combattants des troupes africaines

engagées , on l'a vu , au coté des Alliés contre les Forces de l' Axe ,- tout comme les g'is noirs americains Ces combattants sont assez bien repertoriés :

environ 80.000 seraient passés à un moment ou un autre par les camps nazis

soit un chiffre à peu près equivalent à celui des juifs français raflés et déportés

Il serait temps que les historiens- grace aux archives de guerre ouvertes -puissent donner des chiffre plus precis





et si aucun plan d'extermination spècifique aux Noirs n'a été prouvé à ce jour , nul doute que cette " population inferieure "- cousine de sang des juifs- ( mein Kampft ) etait bien vouée à l'extermination

et relève de la même inhumanité qui caractérise le génocide pratiqué par les Nazis .

S BILÉ dans de courts chapitres faciles à lire, nous raconte l'histoire de quelques uns de ces personnages tels Padmore le syndicaliste , Nassy le peintre , Blanchette la mystèrieuse inconnue , john William le chanteur de " si toi aussi tu m'abandonnes ," auteur du livre eponyme ,Elizé le premier noir antillais maire d'une commune de France , ce noir espagnol rescapé des brigades republicaines ( et des camps français ) qui survécut à Mautheusen grace à la solidarité des autres brigadistes espagnols etc etc

on laisse les lecteurs decouvrir quelques uns de ces survivants tout comme par exemple le sort de prisonnier - assez doux en regard à vrai dire - de leopold sedar Senghor en France : prisonnier de guerre, futur premier President du ' remuant Senegal ', poète universel

dont " Hosties Noires "donne un reflet :

Et nous voila pris dans les rets

livrés à la barbarie des civilisés

exterminés comme des phocophères " etc

  • -Sans oublier l'exclusion dont souffraient les Noirs en France avec impossibilite de deplacement entre les deux zones:

gaston Monerville -qui légiféra avec E Herriot dans les annéees 20/25 pour la fermeture des camps tropicaux de déportation avec double peine ( relègation ), Cayenne en particulier - s'employa à faire réablir l'egalité de passage

  • - sans oublier le racisme dont etaient victimes les gi's noirs américains au sein de leur propre armée , arrivant à un véritable apartheid entre unités noires et blanches .

racisme parfois partagé par certaines Autorités - Hôte ,- tel le gouvernement Australien - contrastant d'ailleurs souvent avec le bon accueil des populations locales





un des chapitres de les plus interessants de S.Bilé est celui consacré aux Hereros ( Namibie ) ) car il rappelle de façon claire cette extermination délibérée ,( 70% environ des 90.OOO hereros recensés ) leur deportation , les camps de travail, l'apartheid aussi des survivants de ce peuple de bergers etabli en Namibie dans les années 1600 , bien après les Damara ( 1300) ,sans oublier les premières experiences medicales raciales qu'ils subirent et la stérilisation forcée des femmes Hereros

pour ne pas diluer le sang " pur " des allemands copulatoires......





ce massacre planifié est le germe de l'extermination nazie avec Göring , fils du gouverneur de Namibie , et le Dr Fisher ,médecin eugeniste et racialiste qu'on retrouvera aussi dans les experimentations " médicales " lors du génocide hitlerien avec le sinistre assistant et éléve le Dr Mengelé

Von Trda les lois de Nuremberg et leurs suitesotha préce





ce chapitre est remarquablement clair et rappelle qu'au delà des Hilotes ( P Vidal-Naquet )





ce type d'extermination genocidaire et ethnocidaire fait partie du fonds de l'animalité humaine qu'on retrouve avec le Génocide Armenien , au Cambodge avec Pol Pot et plus proche dans le temps en Afrique: au Rwanda , sans doute au Darfour.....

Banalité du Mal ( Hannah Arendt )

au delà de ce necessaire rappel ,

le livre de S Bilé s'arrete brutalement sans epilogue.

Et c'est mieux Ainsi .....





Si la bibliographie concernant la deportation -/ extermination noire est pauvre -seuls quelques articles et peu encore de livres allemands ou autres ,

  • - c'est qu'il n'y a guère encore de données exploitables sur ce sujet , d'où necessité d'explorer toutes les Archives

Ce petit livre est cependant bien utile pour rappeler qu'a cote de l'extermination Juive et Rom , il ya eu aussi une extermination d'une autre population bien oubliée encore : :la population Africaine pendant cette periode noire de l'Histoire et de la Civilisation,

Alors en conclusion , génocide de la population noire en Europe ? crimes de guerre contre les combattants noirs ? crime contre l'humanité pour les populations civiles noires ?

Les victimes ne sont plus là pour temoigner

Le l ivre de Serge Bilè journaliste à RFO , est donc une introduction narrative à l'histoire d'une extermination raciale , sans doute peu massive à coté des autres

  • - Juive et Rom d'une part , Russo Slave d'autre part ,

mais indissociable du même principe d'inhumanité

c'est bien le mérite de S Bilé de nous entrainer sur ces chemins où les Africains- civils et militaires - payèrent eux aussi un lourd tribu à la barbarie nazie , sur un continent qui n'etait pas le leur , et dont beaucoup de combattants " indigènes " contribuèrent à liberer une nation colonisatrice qui ne leur est guère reconnaissante à ce jour .

Porte du(non) Retour Unesco Ouidah Benin

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_____Le massacre des Soldats Noirs**, sur la seconde guerre mondiale "tirailleurs Sénégalais". Prisonniers de guerre originaire d'Afrique,..combatants noirs "féroce et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la gu

Durant la campagne de France, les soldats de couleur ont été massacrés.

On les appelent les "tirailleurs Sénégalais". Ils sont entre 40.000 et 60.000 à combattre dans l'armée Française en Juin 1940. Tous originaires des régions colonisées par la France nommée Afrique occidendale Française(AOF). ++Selon un système choisi en 1919, un adolescent sur 10 est recruté dans les tribus++, les cherfs désignants la plupart du temps des jeunes qui appartiennent à une couche inférieure.

Les élites locales peuvent aussi se présenter comme volontaires dans l'espoir de grimper dans l'échelle sociale et devenir citoyen Français.

Durant la campagne de France, ils sont massacrés. En juin 1940 plus de 3000 prisonniers de guerre originaire d'Afrique sont massacrés par les Allemands. Ces prisonniers ont été traités différament des autres. L'envahisseur les séparant des blancs et les massacrants à coups de mitraillettes comme par exemple près d'Erquinvilliers ou bien à Chasselay ou un carnage féroce a été comis par une division SS.

Une cinquantaine de tirailleurs ont été mitraillés puis écrasés par des chars.

Ces différents massacres ont lieux en juin 40 soit deux trois semaines après le début des premiers combats. Or, cela coîncide avec le lancement d'une propagande lancée dans le journal officiel du NSDAP.

Les noirs y sont décrits comme des combatants "féroces et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la guerre.

Le ressentiment chez les soldats allemands n'est pas le même quand ils se battent contre des blancs et des noirs. Sur le champ de bataille, quand L'Allemagne se bat contre des blans se battant avec acharnement, ils considèrent cela comme de l'Héroîsme et un combat Vaillant pour défendre sa Patrie. Ce même combat fait par des noirs est considéré comme de la sauvagerie dont il faut se venger. Cela explique certains des massacres du à la propagande nazi.

On peut penser que seules les troupes fanatisés telles que les SS étaient capable et coupables de ces actes. Mais cela n'est pas le cas Toud 'abord, les soldats allemands de la Heer sont souvent issues des Jeunesses Hitlériennes ou déjà on leur apprends l'idéologie raciste des nazis. Dans leur livret militaire, on peut lire que des actes de vengeance sont permis dans le cas ou les officiers leur ordoneraient ce qui est en contradiction avec le droit international. Mais c'est assez suffisant et rassurant pour ceux qui abbatent les noirs.

Et de plus, après la campagne de Pologne en 1939, Hitler a proclamé une amnistie générale qui permétaient aux soldats ayant fusillés des innocents d'échaper aux punitions. Le message était donc clairement passé qu'une guerre raciale pouvait se dérouler en même temps.

Une troisème explication se rajoute au massacre des noirs. La propagande allemande assimile les noirs à des bêtes sauvages et des demis-singes. Les officiers Français informent donc leurs troupes coloniales pour leur donner la volonté de combattre avec férocité. Et leurs disent que il n'y aura pas de prisonniers de faits avec les noirs... Ces propos ont agient dans les deus sens.

Les allemands ont de leur coté vu ce qu'ils redouaient, des sauvages se battant avec acharnement et les africains ont livrés une lutte d'autant plus acharnée car ils savaient que être prisonnier avait pour issue l'éxecution.

Les tirraileurs sénégalais qui échapent à la mort restent captifs en France. Hitler n'en voulant pas sur son territoire.

Source: Le massacre des Soldats Noirs, Science & Vie junior Hors-Série sur la seconde guerre mondiale.

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_____L’absence de référence à la stratégie africaine,..stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement.. la phase stratégique, la phase tactique, la phase opérationnelle sur le terrain.. L'art de la guerre de Sun Tzu


***

world 666 pour guide infâme de l'être existenciel "noirs" (tu saura la vérité et ... )

Issue du grec stratos qui signifie « armée », et ageîn qui veut dire « conduire », la stratégie est un art qui vise à coordonner l’action de l’ensemble des forces de la nation (militaires, politiques, financières... etc.) en vue de mener une guerre au sens militaire ou de gérer une crise majeure.

Par extension, la stratégie désigne l’élaboration d’une politique définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités dans des domaines autres que celui de la défense au sens militaire du terme.

On peut alors parler de stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement. Ses déclinaisons s’articulent autour de __

  • "3" niveaux :la phase stratégique proprement dite au sommet,
  • .......................la phase tactique au niveau intermédiaire et
  • .......................la phase opérationnelle sur le terrain.
  • Avec près de 60% de l’élite dirigeante (dans la tranche des 45-65 ans) formée en Europe et aux États-Unis, les décideurs africains semblent avoir oublié qu’il existe une pensée stratégique africaine millénaire.
  • Cette ignorance, voire ce déni de culture stratégique propre au contexte africain expliquent au moins pour partie la tragédie afro-kafkaïenne du héros de Cheikh Hamidou Kane (1) dans l’aventure ambigüe de la mondialisation ...

Nos investigations auprès de 30 écoles supérieures africaines (universités, écoles de commerce et centres de formation militaire confondues) parmi les plus populaires chez les 20-25 ans montraient, fin novembre 2009, une absence complète de référence à la stratégie africaine dans les programmes éducatifs. Après Carl von Clausewitz, c’est Sun Tzu (2) qui fait une timide entrée dans les conférences depuis bientôt 10 ans !

En 1620, le Roi Kuba - Sa Majesté Shamba Balongombo - se fit sculpter pour la postérité, l’Awélé (jeu de stratégie africaine) pour en attester la sacralité (3). En 2010, ce sont les jeux d’échecs et de go qui meublent les salons des décideurs africains. Heureusement, dans certaines contrées comme en RDC où il est appelé Kisolo ya mungu (« Jeu de Dieu »), l’Awélé reste pratiqué lors de soirées festives comme le nouvel an cyngalais ou lors de veillées mortuaires pour défier les ombres de la mort.

L’Awélé, symbole de la culture stratégique africaine

Ce qu’il y a de plus remarquable dans l’Awélé, c’est le caractère cyclique (4) de la circulation des graines. Il y a 12 cases à jouer comme il y a 12 mois dans l’année. L’échange de richesses, de potentiel, est généré par le passage régulier des graines, d’un camp à l’autre. Ce principe fondamental diffère de l’approche occidentale dominante qui oppose presque toujours deux camps avec pour objectif de se détruire comme on le voit au jeu d’échecs...

Ainsi Luttwak considère-t-il que la guerre mène à la paix quand elle permet la victoire totale d'un camp sur l'autre, ou « par suite d'épuisement complet des combattants ou parce que les objectifs respectifs dont l'incompatibilité a donné lieu à la guerre se sont transformés sous l'effet de la guerre elle-même. » (5)

En revanche, l’approche africaine s’accommode, à bien des égards, de la conception asiatique de Sun Tzu selon laquelle, « notre invincibilité dépend de nous, la vulnérabilité de l’ennemi, de lui. » (6) Le joueur d’Awélé sème pour récolter, nourrissant l’adversaire tout en le bouffant. « L’accumulation d’un potentiel de graines, initialement en partage, a pour effet de restreindre la part de l’autre, dont la marge de manœuvre s’amenuise jusqu’à ce qu’il soit acculé à subir les décisions du même. » (7) La finesse tactique réside dans les freins et accélérations des gains et des prises.

La résistance aux programmes informatiques occidentaux



L'art de la guerre de Sun Tzu



  • Disqualifier la pensée stratégique africaine au motif qu’elle est orale, c’est la sempiternelle excuse des théoriciens

qui ne comprennent que le langage de l’écrit, le moyen le plus sûr d’échapper à l’éclairage absolument original des peuples premiers subsahariens dans le champ de la stratégie.

En Afrique noire, les grands stratèges d’Awélé restent les Anciens, ces êtres forgés dans le moule des traditions ancestrales et relativement préservés de l’influence extérieure alors qu’ils sont ouverts au monde. Les langues étrangères leurs sont certes inconnues. Pourtant leur incroyable capacité à donner et à prendre, ainsi que leur redoutable esprit mathématique (8) continuent de résister aux programmes informatiques occidentaux(9)

D’après Jean Retchitzki qui a mené une étude sur les processus intellectuels et cognitifis des joueurs d’Awélé en Côte d’Ivoire, « aucun livre développant les stratégies et les tactiques n’a été diffusé en Afrique. L’absence de pédagogie organisée rend d’autant plus stupéfiante la capacité de certains joueurs à atteindre un niveau d’expertise qui témoigne de capacités cognitives et intellectuelles étonnantes...» (10)

En somme, il y a dans l’Awélé comme dans certains contes, proverbes et rites initiatiques africains, de redoutables principes de stratégie et d’éthique qui, s’ils étaient structurés et appliqués, permettraient à l’Afrique de décoller à la manière des Dragons asiatiques ; d’autant que dans sa conception traditionnelle, le village africain préfigurait le village planétaire des temps modernes.

  • Guy Gweth, Conseil en intelligence économique & stratégique, GwethMarshall Consulting

http://www.grioo.com/ar,quels_reperes_strategiques_pour_les_decideurs_africains_,18604.html

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mardi 6 mars 6666

______Mille Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme.. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer,

Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer, peut-être même qu'en ce moment vous ne mesurez pas vous-même le symbolisme psychique de ce monument de la Renaissance Africaine. Merci encore.

Peut-être que dans 3 siècles et moins que celà, lorsque vous serez enfin rassasié, vous les africains, vous comprendrez le geste de Wade. Même affamé, il n'est pas interdit de s'élancer en avant. Cela commence dans l'esprit et se projette ensuite dans la réalité. Permettez-vous de voir plus loin que votre ventre et vous releverez l'Afrique.

...dixit : fille ( 05/04/2010 13:36 à Lalizolle / France )

J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du continent Par Children of the Street ( children soldiers), mardi 16 février 2010 à 16:05 ::

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès ... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale... Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE

..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

16 février 15:07, par Children of the Street ( children soldiers) Permalien psychisme negrier (children soldiers grioo.com) *http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

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vendredi 2 mars 6666

_____Les Noirs ne lisent pas et resteront toujours nos esclaves. Nous pouvons encore continuer à profiter des Noirs sans aucun effort de notre part. Voici les trois piliers qui soutiennent le maintien dans l’esclavage qu’ils s’imposent à eux-mêmes :

1. Leur ignorance

Elle constitue le premier socle de leur maintien en esclavage. Un grand homme déclara une fois que : « La meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir est de la mettre dans un livre ». Nous vivons actuellement à l’âge de l’Information et de la communication tous azimuts. Ils ont l’opportunité de lire n’importe quel livre, traitant de tout sujet, mais surtout en rapport avec lutte pour la liberté et l’indépendance. Mais, ils refusent de lire. Il y a d’innombrables livres facilement disponibles chez Borders, Barnes & Noble ou sur Amazon.com sans mentionner les librairies spécialisées pour Noirs qui fournissent des œuvres de grande valeur, susceptibles de leur permettre d’atteindre tous les niveaux d’instruction et de formation. Mais peu d’entre eux acceptent de lire. Seulement quand ils vont au petit coin (chez nous, il y a toujours de la lecture dans ces endroits-là... Et si jamais ils lisent, ils refusent de partager les connaissances qu’ils acquièrent. Pire, ils n’écrivent pas pour les générations futures. Quant à ceux des villages, ils préfèrent cacher les valeurs ancestrales qu’ils détiennent (médecine par exemple), préférant mourir avec.

2. Leur propension à tout Consommer

Les Noirs, depuis l’abolition de l’esclavage ont eu de grandes sommes d’argent à leur disposition. L’an dernier, seulement pour la période des fêtes de Noël et de fin d’année, ils ont dépensé 10 milliards de dollars des 450 milliards de dollars qui représentent leur revenu annuel (2,22%). N’importe lequel d’entre nous peut les (Noirs) utiliser comme un marché cible. Ils viendront toujours consommer. Étant principalement des consommateurs, ils agissent par avidité, poussés par le plaisir et le désir de toujours posséder. Ils veulent toujours en posséder davantage sans penser le moins du monde à épargner ou à investir pour les générations à venir. Au lieu de démarrer une entreprise, ils penseront de préférence à s’acheter de nouvelles paires de chaussures très chères. Certains d’entre eux vont jusqu’à négliger leurs propres enfants pour se procurer les tout derniers modèles... TOMMY ou FUBU. Ils pensent jusqu’à présent que rouler en Mercedes et vivre dans une grande maison leur octroie un certain « statut » ou qu’ils ont réalisé le Rêve Américain. Ils sont fous ! Qu’ils soient en Europe, aux USA, en Afrique ou ailleurs... Ils sont tous les mêmes ! La majorité de leurs frères croupissent encore dans la misère parce que leur avidité les empêche de constituer un lobby financier au service de la communauté.

Avec l’aide de BET (Black Entertainment Tonight), une chaîne de télévision pour Noirs (ndlr), et d’autres media télévisés du même genre, ils peuvent recevoir toute sorte d’images qui finissent toujours par les détruire.

Nous continuerons à tirer d’eux d’immenses profits comme ceux gagnés par TOMMY et NIKE. Les Noirs continueront de se donner tristement en spectacle, pendant que nous autres (Blancs) nous construisons une communauté plus forte et toujours plus solidaire.

3. Leur égoïsme

Il est enraciné en eux depuis les temps de l’esclavage et l’époque coloniale. L’un des leurs, Dubois, disait dans un livre, « le Dixième des Talents », qu’il existait dans leur culture un manque de solidarité. L’auteur a été très précis à ce sujet. Cependant, comme il fallait s’en douter, les Noirs n’ont lu que le 1/10 de « le Dixième des Talents ». Alors que ce livre aurait pu leur donner les moyens de comprendre leur situation afin d’aider les 9/10 à avoir une meilleure qualité de vie. Au contraire, ces éléments ont crée une nouvelle catégorie de classe, la classe Buppie (que nous traduirions par parvenus). Ils regardent de haut les leurs ou bien les aident avec condescendance.

La seule culture qu’ils comprennent c’est celle de ramassage et de cueillette. Tel Caen qui est nourrie par la semence de son frère d’Abel : Le « nivellement vers le bas ». Leur égoïsme ne leur permet pas de travailler ensemble sur des projets communs. Ils ne réaliseront jamais ce que nous avons accompli. Quand ils se mettent ensemble ils laissent leur ego dominer leurs objectifs communs. Ainsi, leurs prétendues organisations d’aide et de charité (...) ne semblent seulement promouvoir des individus au lieu d’apporter de réels changements dans leur communauté. Ils sont heureux de siéger dans des conférences ou des conventions dans nos hôtels (Sheraton, Intercontinental..., discutant au sujet de ce qu’ils projettent de faire tout en félicitant par des titres ronflants les meilleurs orateurs et non les meilleurs entrepreneurs (ceux qui en fait agissent). Quand est-ce que tout cela va s’arrêter ?

Ils refusent obstinément de se rendre compte que unis ils pourraient accomplir beaucoup plus : Together Each Achieves More (TEAM). Ils ne comprennent pas qu’il n’y a pas mieux que des entités individuelles mises ensemble pour contribuer à une œuvre commune. En réalité beaucoup de ces Buppies (parvenus) ne se rendent pas compte qu’ « une seule signature suffit pour qu’ils redeviennent pauvres » et que deux chèques de paie les séparent de la pauvreté (ils sont à deux mois de salaire de la pauvreté). Et que tout cela est contrôlé par les plumes des Blancs. Une simple signature suffit !!

Ainsi donc nous continuerons à les maintenir dans cet état : - Aussi longtemps qu’ils refuseront de lire et de partager l’information, - Aussi longtemps qu’ils continueront d’être une communauté de consommateurs, - Et aussi longtemps qu’ils continueront de penser qu’ils « aident » leurs communautés en payant des cotisations à des organisations qui ne font rien d’autres que tenir d’extravagantes conventions dans nos hôtels.

En passant, ne vous inquiétez pas qu’ils puissent lire cet article. Rappelez-vous : Ils ne lisent pas. Et ils sont amnésiques.

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_____Réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. pour avoir tuée un juif, parce que c'était un Juif: Le malheur et l'inhumanité de l'homme "Blanc" sont d'avoir tué l'homme "noirs" quelque part..

La polémique médiatique qui s'en est suivie a tendance à le faire oublier, mais le principal accusé de la torture puis du meurtre d'Ilan Halimi, à savoir Youssouf Fofana chef du "gang des barbares", a écopé de la peine la plus lourde du code pénal français: la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Youssouf Fofana, âgé de bientôt 29 ans ne devrait pas sortir de prison avant d'avoir atteint les 50 ans.

Dès les réquisitions du parquet, l'avocat de la famille Halimi, Francis Spizner (célèbre pour avoir été l'avocat entre autres de Jacques Chirac), avait estimé que les peines demandées étaient "incohérentes et trop faibles". Dans un entretien à Europe 1 (voir en fin d'article), la mère d'Ilan Halimi a estimé que "la Shoah recommence" et que si le procès ne s'était pas tenu à huis-clos, la France "aurait pris conscience" et que le verdict aurait certainement été très différent. Elle a regretté le fait que compte tenu des peines effectuées certains condamnés pourraient se retrouver libres très rapidement. Deux points permettent de mettre en doute ces propos, probablement liés à l'émotion de la mère de celui qui a souffert le martyre pendant plusieurs semaines. Le premier est que la loi française est relativement simple. Quand l'un des accusés est mineur au moment des faits, il est jugé par la cour d'assise des mineurs, et s'il demande à ce que les débats aient lieu à huis-clos, rien ni personne ne peut s'y opposer. Quand les accusés sont majeurs, les choses sont différentes puisque le tueur en série Raymond Fourniret avait vainement tenté d'obtenir que son procès se tienne à huis-clos. Le second point erroné tient au verdict. Dans une cour d'assises le verdict est rendu par un jury dit populaire. Ce sont les jurés qui déterminent le verdict, et dans les procès "à risque" comme celui de Fofana, le verdict est isolé afin de ne pas être susceptible de pression. Que les journaux télévisés aient rendu compte des débats n'aurait donc a priori pas changé le verdict.

Les peines prononcées étaient pourtant très proches des réquisitions du parquet. Fofana a comme prévu écopé de la peine maximale, et ses deux "bras droits" de 15 et 18 ans, contre 20 réclamés. La jeune "appât" a écopé de 9 ans là où l'avocat général en avait requis "de 10 à 12". L'avocat général n'avait pas retenu l'excuse de minorité (qui divise les peines par deux), au contraire des jurés, qui ont également tenu compte du passé de la jeune fille qui aurait été violée dans sa jeunesse. Au total, deux des accusés auront été acquittés, les autres, Fofana exclus, ont été condamnés à des peines allant de quelques mois avec sursis à 18 ans de prison.

Le verdict a été rendu sans incident, un déploiement policier exceptionnel avait été prévu. On se souvient en effet que des membres d'un groupuscule extrêmiste juif avaient agressé la mère de Youssouf Fofana le premier jour du procès. Ceux-ci ne se seraient pas déplacés en raison du début du shabat. Les journaux ont mentionné la présence d'une quizaine de proches de Kemi Seba, le leader de la dissoute Tribu Ka.

L'avocat général avait trouvé le verdict "équilibré" mais pas diverses organisations juives qui sont toutes montées au créneau pour dénoncer le verdict qu'elles trouvaient faible, et réclamer un nouveau procès. Certaines d'entre elles regrettaient que le procès n'ait pas été LE procès de l'antisémitisme, et ont appelé à manifester devant le ministère de la justice ce lundi à 14h. Curieusement, aucun responsable politique français n'est monté au créneau pour défendre l'impartialité de la justice française, telle qu'elle est règulièrement proclamée par les mêmes. Alors qu'on nous serine depuis des années (et les affaires de financement politique des années 1990) que la justice est indépendante, Michèle Alliot Marie a demandé au parquet de faire appel des sanctions inférieures aux réquisitions du parquet.

L'Union Syndicale des Magistrats a jugé la décision "inquiétante", en faisant pointer qu'un procès en l'absence de Fofana (qui ne peut être rejugé ayant écopé de la peine maximale) ne pourra qu'être "tronqué", et critiquant même les motivations annoncées: "si la simple motivation c'est que les peines prononcées sont inférieures de quelques années à ce qui a été requis, il va falloir faire appel dans les trois quarts des affaires pénales de cours d'assises. (...) C'est la politique qui a repris ses droits sur la justice, je trouve ça assez triste, a-t-il poursuivi en soulignant que cela reposait la question de la place des victimes et des parties civiles dans le procès pénal. "L'équilibre (entre parties civiles et défense) est en train d'être rompu. On est passé dans un système où la partie civile peut potentiellement exercer une sorte de vengeance privée a estimé Christophe Régnard, le président de l'USM.

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jeudi 1 mars 6666

_____Chefs d'Etat africains... et francs-maçons (Wade serait-il musulmans ou/et franc maçons...!!) Abdoulaye Wade (Sénégal) fait figure de "maçon dormant".

VOICI UNE PREUVE DE LA FRAMACONNERIE DE WADE




ET CETTE VIDEO

A de très rares exceptions près, les chefs d'Etat africains laissent planer l'incertitude quant à leur allégeance maçonnique. Par souci de ne pas heurter l'opinion au pays.

L'anecdote a quelque chose de dérisoire. Mais elle est symptomatique du malaise que suscite souvent, au coeur des présidences africaines, l'évocation de l'allégeance maçonnique réelle ou supposée du "patron" et de ses lieutenants.

Le 17 avril 2008, L'Express publie dans son édition internationale une enquête sur les réseaux francs-maçons subsahariens, intitulée "L'Afrique aux premières loges". En ouverture du dossier, une infographie fait apparaître le portrait d'une douzaine de chefs d'Etat, classés grosso modo selon leur degré de ferveur maçonne. Il y a là les "frères au grand jour", espèce rare, les "demi-frères", approchés ou hésitants, et les "frères de l'ombre", réticents à dévoiler leur adhésion, fût-elle ancienne. Parmi ceux-ci, le Béninois Thomas Boni Yayi.

Aussitôt, branle-bas de combat à Cotonou. Sur instruction, l'ambassadeur du Bénin à Paris invite le rédacteur en chef du service Monde de notre hebdomadaire, Marc Epstein, à un échange informel aux allures de mise au point. Mieux, Boni Yayi, qui exerce aussi les fonctions de Premier ministre, convoque une réunion du gouvernement.

saudi press agency/handout/Reuters

Thomas Boni Yayi (Bénin) n'a pas du tout apprécié que L'Express révèle son appartenance. A l'ordre du jour: la riposte qu'appelle cette indigne attaque de L'Express... Le directeur de cabinet du président donne lecture d'un communiqué alambiqué, bientôt diffusé. Sans démentir explicitement l'initiation passée du chef de l'Etat, le texte souligne la vigueur de sa foi chrétienne, présentée comme incompatible avec la fréquentation de temples maçons. Antinomie au demeurant obsolète, notamment au sein de la nébuleuse de la Grande Loge nationale française (GLNF), où chaque initié tient pour acquise l'existence de Dieu; d'ailleurs, plus d'un prélat a consenti, discrètement il est vrai, à se livrer au rituel de la "tenue blanche", conférence donnée dans une loge par un non-initié.

Qu'importe: à l'évidence fier de sa prose, l'auteur conclut ainsi son morceau de bravoure: " Avec ça, il ne fait aucun doute que Hugeux l'auteur de l'article et de ces lignes sera viré de son journal dans les quinze jours." "Attention! nuance un officiel présent, ce type est juif, et ces gens-là ont beaucoup d'influence"...

Secte satanique

C'est un fait: à l'exception notable du Gabonais Omar Bongo et, à un moindre degré, de son beau-père congolais Denis Sassou-Nguesso, alias DSN, les Excellences africaines cultivent avec l'équerre et le compas un cousinage ambigu, mélange de fascination, de méfiance de suspicion et de manie du secret. Si spécieux soit-il, l'interdit religieux n'est pas propre à l'ex-Dahomey.

a. grimm/reuters

Abdoulaye Wade (Sénégal) fait figure de "maçon dormant". Au Sénégal, Abdoulaye Wade, initié jadis à Besançon, fait figure de "maçon dormant". De fait, il aurait pris depuis des lustres ses distances avec sa loge. D'autant que l'octogénaire au crâne poli doit tenir compte des oukases des dignitaires musulmans, qu'il s'agisse des califes de l'islam confrérique ou des imams de la banlieue dakaroise. Voilà quelques années, le quotidien Walfadjri se fit d'ailleurs l'écho d'une féroce controverse, qui ne tourna guère à l'avantage de la franc-maçonnerie, reléguée par les plus virulents au rang de secte satanique.

Il n'empêche. En Afrique plus qu'ailleurs, la saga des "frères de lumière" s'est trouvé un terreau fertile, tant ses codes et ses usages y font écho à la magie des rites initiatiques et à la force ancestrale du clan. Au point que les colonnes de ses temples donnent, dans l'imaginaire des fidèles, la réplique aux troncs du bois sacré. Le désir d'accéder à ce sanctuaire supposé laïque de l'élite blanche, gage de modernité, puis le souci d'instaurer avec l'ex-colonisateur des canaux inconnus des profanes, discrets vecteurs d'influence, ont fait le reste.

Le truculent Guy Penne (GODF), conseiller Afrique de l'Elysée au début du premier septennat de François Mitterrand, sait fort bien qu'il dut alors sa promotion à son entregent maçon. Au demeurant, Jacques Foccart se chargea de le lui faire savoir. On a vu défiler sous les lambris de l'hôtel de Montesquiou, siège pour quelques semaines encore du ministère de la Coopération, plus d'un frangin. Tous n'y ont pas laissé le souvenir d'une probité d'airain.

Paravent d'un mémorable pillage de fonds publics, Carrefour du développement torpilla en 1984 la carrière du socialiste Christian Nucci et celle de son chef de cabinet, Yves Chalier, son parrain en maçonnerie. Question à 1 million de CFA: Omar Bongo Ondimba aurait-il exigé - et obtenu - la tête de Jean-Marie Bockel, brutalement délesté de son maroquin de la Coopé en mars 2008, si celui-ci avait été "trois points"? Question à 2 millions de CFA: le fondateur de la Gauche moderne, muté aux Anciens combattants, aurait-il dans ce cas prétendu "signer l'acte de décès de la Françafrique"?

Diégo - 06/02/2009 22:56:24

Que font les chrétiens face à la montée fulgurante des réseaux maçonnique dans le monde entier en général et en Afrique en particulier.

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galsen - 05/02/2009 21:12:00

Dècidemment, ce vieux wade est comme le vieux sorcier qui est entrain de dèlirer pour toutes les promesses qu'il avait faites . l meilleur de wade reste à venir

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al badrou - 05/02/2009 15:32:30

On comprend porquoi les dignitaires religieux au sénégal demandent a ce que wade n'assiste pas à leur enterrement. cet homme c'est le mensonge et le diable .

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bira - 05/02/2009 13:20:54

dormant je ne c pas mais mourant wi!

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kikou - 05/02/2009 04:03:30

incroyable ce vieux wade

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mardi 9 novembre 2010

______- Sujet d'actu : « L’Afrique, un continent toujours périphérique en mal de développement ? »

L’Afrique, le proche et le moyen Orient

1. Géopolitique de l’Afrique, du proche et moyen Orient 2. La diversité culturelle 3. Les enjeux du développement

A- Sujet

« L’Afrique, un continent toujours périphérique en mal de développement ? »

Essec 2007

Essayer de penser encore une fois à la dynamique du sujet. Nous ne pouvons condamner l’Afrique comme espace géopolitique ou économique. Dans cette optique, il faut pouvoir aller du négatif au positif. Dans un premier temps, cerner le problème de développement de l’Afrique largement tributaire, à la fois, d’un contexte historique et politique, mais aussi de problèmes intrinsèques aux systèmes politiques et économiques africains. Enfin, faire preuve d’optimisme économique dans la mesure où ce continent peut prendre place dans le système économique international et contribuer à améliorer sa croissance. En tant que futur dirigeant économique, vous devez démonter que vous êtes pleinement conscient des difficultés et des potentialités du continent Africain. D’un diagnostic et d’une mise en perspective négative, il faut se diriger vers une vision positive et proactive, qui implique donc des propositions pour intégrer l’Afrique aux dynamiques mondiales économiques et politiques.

Contexte historique / Faiblesses structurelles et actuelles /Atouts et stratégies

Mettre en exergue les raisons de ces sous-développements, les phénomènes

Si vous analysez les termes du sujet, on vous parle de « maux » car la question reste l’Afrique est-elle en mal de développement ? Le mot « périphérique » renvoie à l’histoire africaine, aux théories internationales de développement, et à la place contemporaine de l’Afrique dans l’économie mondiale. Les raisons du non-développement sont principalement économiques et politiques. Ces raisons sont à la fois internes et externes aux pays africains.

B- Récapitulatif des notions essentielles

Il est nécessaire de revenir sur l’histoire de l’Afrique et le contexte de son développement par rapport à la colonisation.

I - Contexte Historique et géopolitique de l’Afrique

a) Contexte historique

On ne peut saisir les problèmes de développement sans analyser l’histoire du continent africain dans ses relations avec l’Europe ou les Amériques. L’Afrique a pu être au long de l’histoire un berceau de la civilisation. L’Egypte fut un pays culturellement, historiquement, économiquement très développé. L’empire arabe, constitués par le Moyen-Orient et les pays de l’Afrique du nord, a aussi constitué un vivier de sciences et de découvertes. La puissance, qu’elle soit culturelle, économique ou politique, se déplace toujours dans l’histoire. Il ne faut pas oublier ce passé glorieux de l’Afrique. Une analyse géopolitique doit incorporer ses aspects historiques en rappelant que l’Afrique n’est pas l’exemple archétypal de la pauvreté qu’on peut dépeindre de nos jours.

Les dynamiques historiques ont néanmoins déplacés la puissance vers l’Europe, puis les Amériques, ce qui a réduit l’Afrique à une position subalterne. Les facteurs historiques sont primordiaux parce qu’ils vont marquer la conscience africaine. L’histoire africaine est par exemple irrémédiablement liée à l’histoire de l’esclavagisme et de la colonisation.

L’Afrique est un continent qui s’est trouvé sur les principaux réseaux de communication de l’histoire. Elle a pu représenter, outre une ressource humaine, un enjeu géostratégique dans le commerce avec les Amériques.

Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, le trafic de la traite des Noirs culmine à des chiffres jamais atteints : 80 045 captifs en moyenne sont transportés, chaque année, d’Afrique en Amérique et aux Antilles. L’économie de tous les pays européens est alors liée à ce commerce et presque tous pratiquent le transport négrier.

Ces intérêts européens considérables sont essentiellement économiques et commerciaux et non politiques. La présence des Européens, limitée aux côtes, se manifeste de trois façons : à terre par des forts et des comptoirs, et, en mer, par des bateaux qui viennent charger les captifs à la côte et dans les embouchures de quelques rivières.

Suite logique de la traite des noirs, La colonisation européenne en Afrique se situe entre 1880-1939. Jusqu’en 1914, L’Europe est à la conquête de l’Afrique. Les puissances coloniales disent remplir une mission civilisatrice. Leurs actions semblent portées par des arguments politico-moraux mais en fait les arguments économiques et matériels sont primordiaux. Les relations internationales sont marquées par la compétition et l’Afrique constitue un puissant levier pour des débouchés économiques, pour l’exploitation des ressources, pour l’investissement militaire. Par ailleurs, la domination européenne sur l’Afrique renforce le sentiment nationaliste en Europe et aiguise la confiance dans la supériorité nationale.

De 1914 à 1939, c’est l'apogée de la colonisation européenne en Afrique. Tout le continent est partagé par les puissances coloniales ou presque (Libéria). Un système d'exploitation colonial est mis en place qui assure aux européens l’organisation et la propriété de toutes les ressources africaines y compris humaines.

b) Le développement du Nord en dépit du Sud ?

Les relations entre les pays du Nord et les pays du Sud ont été symbolisées par les relations entre l’Europe et l’Afrique. Ses relations n’ont pas été en faveur des africains. Elles sont constitués une domination inacceptable et une appropriation des ressources de l’Afrique

La théorie du « système-monde » d’Immanuel Wallerstein définit ses relations Nord-Sud en termes de Centre/Périphérie. Le développement du centre (Europe) dépend de l’exploitation des périphéries. Le centre se sert des périphéries pour asseoir son développement. En concluant sur la situation du Nord et sa responsabilité dans le sous-développement du Sud, Wallerstein déclare : « Nous sommes riches parce qu’ils sont pauvres ». Cet angle de vue sera déterminant pour comprendre la mission des institutions internationales dans le rattrapage de l’Afrique. Les européens ont une charge en vue de développer l’Afrique car, malgré le fait qu’ils ont développé des infrastructures, ils n’ont pas créé les conditions de l’autonomie et de la paix africaines. Que cela soit dans les stratégies de développement interne à l’Afrique ou les stratégies économiques ou diplomatiques en direction de l’Afrique, on ne peut faire table rase du passé.

C’est la question de la dépendance du Sud vis-à-vis du Nord. Est-ce que l’Afrique peut-elle sortir d’une dépendance vis-à-vis de l’aide internationale. Au nom de l’histoire, les pays africains préconisent de supprimer la dette internationale car celle-ci n’a pas été crée par des échanges équilibrés. La question du développement africain est surtout la question de savoir s’il est possible de construire politiquement et économiquement une relation équilibré entre deux partenaires si différents mais si liés par une histoire meurtrie.

Plus globalement, est-ce qu’il est possible par exemple de construire un système économique international où il n’existe ni de centre ni de périphéries ? L’économie politique internationale n’implique pas toujours un centre et des périphéries, des gagnants et des perdants ?

Si nous devions réaliser un bilan des deux derniers siècles, on pourrait penser que l’Afrique est un grand perdant de la compétition internationale, mais ce serait oublier maintes aspects du développement qui vont compter de plus en plus dans le futur.

A l’aube du 21ième siècle, l’Afrique ne serait-elle le continent qui contient les principaux atouts de la croissance ?

Analysons d’abord les faiblesses avant de s’intéresser aux atouts du continent africain.

II- Les faiblesses de l’Afrique

a) Les indicateurs économiques

1) La position de l’Afrique dans l’économie mondiale

Les indicateurs économiques se sont dégradés depuis les indépendances.

L'Afrique est la seule région du monde, avec le sous-continent indien, où la pauvreté s'étend et c'est la seule à ne pas être parvenue à enclencher le processus de développement. C'est surtout l'Afrique subsaharienne qui est confrontée à cette situation : la croissance du PIB réel par habitant y est négative depuis vingt ans (ou faiblement positive si l'on exclut l'Afrique du Sud et le Nigeria), contrairement aux situations qui prévalent en Afrique du Nord et en Asie (y compris en Inde).

Le revenu par habitant à la fin du 20ème siècle (699 dollars EU de 1995 par habitant pour la période 1997-1999, 535 dollars en Afrique subsaharienne, 301 dollars en excluant l'Afrique du Sud) est, en moyenne, inférieur à ce qu'il était dans les années soixante, la pauvreté absolue (moins de un dollar EU de revenu par habitant par jour) affecte 44% de la population (et 55% en Afrique subsaharienne, où elle est plus forte en zones rurales - 59%).

Sur la période 1970-1998, sur 32 pays dans le monde qui ont eu une croissance moyenne annuelle négative, 25 sont africains, et sur les 43 qui ont eu une croissance entre 0% et 2%, 19 sont en Afrique. En d'autres termes, l'Afrique est la région du monde dont le taux d'accroissement du PIB par habitant a été le plus faible. Les seules exceptions notables concernent l'Egypte et la Tunisie, Maurice et le Botswana - mais ce pays est, par ailleurs, ravagé par le SIDA - et, dans une certaine mesure, l'Afrique du Sud. En revanche, les pays africains de la zone franc ne font pas exception au tableau général. Enfin, il faut relever que les taux de mortalité infantile sont particulièrement élevés en Afrique subsaharienne, plus du double de ceux de l'Afrique du Nord et de l'Asie du Sud (sans l'Inde, où ce taux n'est pas très éloigné de celui de l'Afrique).

Il demeure que le sous-développement de l'Afrique est criant (les améliorations de la croissance dans la seconde moitié des années quatre-vingt-dix étant dues à la remontée des prix des produits de base et non à une véritable reprise).

Le constat du non-développement de l'Afrique, voire de son recul, est malheureusement devenu presque banal. Essayer de comprendre pourquoi ce continent ne parvient pas à se développer, quarante ans après les indépendances - ce "gel du Sud" dont parlait Pierre Moussa dans le "Caliban naufragé" -, relève d'une entreprise qui pourrait paraître présomptueuse. Expliquer le non-développement implique en effet, au moins implicitement, de savoir ce qu'il aurait fallu faire alors que les acteurs du développement, au Nord comme au Sud, ne réussissent pas à surmonter cette difficulté. Formuler un certain nombre d'hypothèses sur les raisons pour lesquelles l'Afrique, du Nord au Sud, tarde encore à enclencher le processus de son développement

2) Expliquer le phénomène de sous-développement : Raisons et facteurs

a) Perspectives internationales

Reste alors à expliquer pourquoi la croissance ne s'est pas enclenchée en Afrique. On peut avancer des explications économiques, qui font appel aux raisonnements classiques et qui sont pertinents, et politiques, ainsi que des raisons culturelles, qui permettent de comprendre pourquoi l'économie classique ne fonctionne pas sur le continent africain comme ailleurs. Il ne s'agit pas de présenter une approche en termes de relativisme culturel mais de constater qu'il existe en Afrique un environnement qui lui est propre, produit d'une histoire et d'une culture spécifique, au sens de représentation du monde, dont il n'a pas toujours été tenu compte.

Il existe une multitude de raisons susceptibles d'expliquer pourquoi l'Afrique n'est pas parvenue à engager son développement. Toutefois, la situation varie d'un pays à l'autre tandis que nombre de ces raisons n'ont pas empêché, sous d'autres latitudes, que le développement économique s'enclenche néanmoins. Il faut donc tenter de hiérarchiser ces raisons, pour comprendre où se trouvent les principaux éléments de blocage.

Le facteur principal du non-développement peut être ramené à l'insuffisance de la croissance du PIB (qui est, cependant, sous-estimée dans les statistiques car elles ne prennent pas en compte le secteur informel, qui peut représenter une part non négligeable de l'activité économique), quand ce n'est pas son recul, comparée à la croissance démographique. La création de richesses est rare sur le contient africain et, quand elle existe, elle ne suit pas l'augmentation de la population.

Or, les économistes s'accordent pour estimer qu'un simple processus de rattrapage - ce qui est différent du rattrapage proprement dit - impliquerait une croissance annuelle du PIB d'environ 6-7% sur une longue période, au moins 20 ans (un taux de croissance de 3,5% par an pendant 20 ans équivaut à un doublement du PIB de départ ; comme la population augmente pendant la même période, au rythme de 2,5% en moyenne mais avec des pointes supérieures à 3% dans certains pays, on voit bien qu'il faut un effort de croissance considérable pour modifier la situation de départ ; et un doublement du PIB par habitant, actuellement de 699 dollars EU, ne conduirait pas pour autant à une situation satisfaisante).

C'est dire que le différentiel entre la réalité et l'objectif est très important. Il l'est d'autant plus que, même si l'on constate aujourd'hui une tendance à la baisse de l'aide publique au développement, les pays africains, particulièrement d 'Afrique subsaharienne, ont été les plus aidés au monde (12% du PIB en moyenne), l'aide n'ayant cependant pas toujours eu pour finalité, loin s'en faut, le développement.

Les restrictions d'accès aux marchés des pays développés sont d'autant plus graves qu'elles touchent l'essentiel des productions africaines.

Aux handicaps de compétitivité des économies africaines s'ajoutent les problèmes d'accès aux marchés des pays développés. Même si ceux-ci se sont largement ouverts, sur les plans tarifaire et quantitatif, à la suite des différents cycles de négociations commerciales et des conventions de Lomé, il existe encore des restrictions par produits et/ou par calendriers qui, s'ils sont peu importants par exemple pour les pays de l'Union européenne, touchent de manière spécifique les pays africains : le sucre, la banane et les produits textiles, qui font encore l'objet de restrictions d'accès, figurent en effet parmi les principaux produits d'exportation de ces pays.

De plus, pour les textiles, les règles d'origine pénalisent aussi les pays exportateurs. En principe, l'accord de Cotonou, qui a pris la suite des conventions de Lomé, devrait conduire à une levée des dernières restrictions, que l'Union européenne a décidé d'anticiper dès maintenant au profit des pays les moins avancés dans le cadre de l'initiative "Tout sauf les armes".

Par ailleurs, certaines réglementations ont pour effet de freiner, quand ce n'est pas d'empêcher, l'accès des produits des pays africains, en particulier dans le domaine phytosanitaire. Le bien fondé de telles réglementations n'est pas en cause mais leur édiction ne s'accompagne pas d'une assistance technique à la mise aux normes des pays tiers en développement.

b) Les économies africaines souffrent d'un manque d'offre et de compétitivité

1) L'agriculture est retardataire et sous-capitalisée,

L’agriculture est l’activité africaine qui a les rendements les plus bas (en partie parce qu'il est peu fait appel aux engrais) de tous les pays en développement (70% de la population, 30% du PIB en moyenne), et reste fondée sur la rente : 70% des recettes d'exportation proviennent de neuf produits tropicaux (café, cacao, banane, arachide, coton, caoutchouc, thé, sucre tabac) ; or les marchés de ces produits sont plus vite saturés que ceux des produits manufacturés et ils ont peu d'effets d'entraînement sur le reste de l'économie).

2) Les taux d'investissement sont insuffisants

On constate un insuffisant investissement en Afrique. 12% en moyenne, mais 2% seulement pour l'investissement privé, avec des coefficients de capital (qui exprime le nombre d'unités de capital nécessaires pour produire une unité de PIB) très médiocres et un problème majeur de durabilité des investissements lié à la faiblesse de la maintenance ; on rappellera que le processus d'investissement soutenu a été un élément central dans le développement du Japon et des autres pays d'Asie.

3) Manque de stratégies économiques des entreprises africaines

En général, les opérateurs africains ne maîtrisent pas les techniques d'approche des marchés extérieurs et les coûts de transaction qui y sont associés sont plus élevés qu'ailleurs, exprimant en cela les déficiences de la gestion publique dans ces pays (ports, aéroports, armements maritimes, procédures douanières, faiblesse des capacités de commercialisation.

c) Des facteurs structurels à l'origine des difficultés

1) problème de formation

Le niveau du capital humain est très insuffisant, conséquence des déficiences des appareils d'éducation et de formation (à cet égard, il faut relever qu'au lendemain des indépendances plusieurs pays africains disposaient d'un bon niveau d'encadrement intermédiaire, ce qui n'est pratiquement plus le cas aujourd'hui).

2) La faiblesse de l'investissement productif

Il s'explique à la fois par les politiques budgétaires suivies par nombre de ces pays, qui ont eu un effet d'éviction pour les investisseurs domestiques (niveau des taux d'imposition et contrôles bureaucratiques des investissements), ainsi que par le délabrement des infrastructures financières ; à cela s'ajoute une caractéristique très largement répandue : la préférence pour le financement du commerce plutôt que les investissements longs, ce qui permet de réduire les risques ; de ce fait l'épargne intérieure, outre qu'elle est insuffisante, est soit captée par les pouvoirs publics pour financer des dépenses improductives, soit affectée à d'autres emplois également non productifs.

3) Des marchés peu solvables

Les investisseurs ne misent pas sur l’Afrique car il y a une certaine étroitesse des marchés de la plupart des économies africaines (20 sur 53 pays ont moins de 15 millions d'habitants), au demeurant peu solvables, et l'enclavement de certaines d'entre elles (c'est le continent qui compte le plus grand nombre de pays enclavés), handicaps auxquels il faut ajouter l'insuffisance des infrastructures de transport et le niveau particulièrement élevé des droits que les pays africains appliquent à leurs importations respectives, ont aggravé les difficultés.

4) Mauvais choix de politiques économiques

a) Au plan macroéconomique

Les politiques budgétaires, monétaires, de change, de prix et commerciales ont pendant longtemps créé un environnement défavorable pour la croissance et les investissements ; cette situation a commencé à évoluer dans un sens positif mais beaucoup reste à faire et les économies africaines sont encore trop - mal - régulées pour permettre une véritable expansion de l'initiative individuelle, ce qui explique le faible niveau des créations d'entreprises.

b) Les choix au lendemain des indépendances

Nombre de dirigeants d'alors assimilaient le capitalisme au colonialisme. L'agriculture a été sacrifiée au profit des villes (taxation des exportations de produits primaires, souvent jusqu'à 60% ou plus, maintien à un niveau peu élevé - en dessous des cours mondiaux - des prix versés aux producteurs, absence de politiques de réduction des coûts de production et d'investissements publics). c) Le droit de propriété individuelle

Il n'est pas suffisamment reconnu, encore moins garanti, ce qui freine la création d'unités de production, particulièrement dans l'agriculture, et le développement du crédit puisqu'il s'avère pratiquement impossible de constituer des sûretés réelles (cette situation existe aussi sur d'autres continents mais les techniques de " contournement " qui s'y sont développées sont très peu utilisées en Afrique).

d) Dépendance et diversification

Dépendant fortement des exportations de produits primaires, l'Afrique est particulièrement pénalisée par la dégradation des termes de l'échange et la volatilité des cours des produits de base

L'Afrique a connu, depuis les années 1970 une dégradation continue des termes de l'échange : pour un indice 100 en 1995, ils sont passés de 128 pour les années 1970-1979 à 97 en 1999 (157 et 99 pour l'Afrique du Nord, 122 et 97 pour l'Afrique subsaharienne). A cela s'ajoute la très grande volatilité des cours des produits de base, dont on a vu que l'Afrique est très fortement dépendante pour ses recettes d'exportation.

Cette situation est évidemment un important facteur de fragilité économique. Cependant, peu a été fait pour tenter d'y remédier : les efforts de diversification des économies ont été très limités, alors que les cours des produits de base s'inscrivent dans une tendance de long terme à la baisse du fait des modifications structurelles que connaissent les marchés des pays consommateurs, les politiques agricoles des pays producteurs ont peu porté sur les améliorations techniques des conditions de production ou la réduction des coûts, avec l'introduction de nouvelles technologies, enfin le recours aux techniques financières de couverture reste peu développé en Afrique. Quant aux mécanismes de garantie des recettes d'exportation, ils ont surtout eu pour conséquences de différer les réformes.

Exercice

Tableau statistique et Extraits: Analyse des exportations

Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement-Genève 2003- Disponible à partir de http://www.unctad.org/fr/docs/gdsafrica20031_fr.pdf

Rapport sur la « Conférence des Nations-Unies sur le développement économique en Afrique Résultats commerciaux et dépendances à l’égard des produits de base »

Extraits de l’analyse de la conférence :

b) Au-delà de l’économie, contexte politique et sociale

Le contexte politique, sociale et culturel est déterminant pour l’activité économique. Les performances économiques de l’Afrique s’expliquent aussi par les facteurs sociétaux qui montrent la difficulté de penser la prospérité et le développement sans recourir à des réformes profondes des sociétés africaines en ce qui concerne la santé, les institutions, la pacification.

1) Entre éducation et santé, le développement humain africain

 Près de 34 % de la population africaine souffre de carence alimentaire grave, soit presque deux fois plus que pour le reste des pays en développement.  L’espérance de vie en Afrique est de 46 ans; au Canada, elle est de 80 ans.  Dans neuf pays d’Afrique, l’espérance de vie est de moins de 40 ans.  C’est en Afrique subsaharienne que l’on retrouve les 2/3 des nouveaux cas de VIH et les ¾ des décès qui y sont liés.  Vingt-huit millions de personnes – chiffre de peu inférieur à celui de la population du Canada – sont aujourd’hui infectées par le virus. Certains pays de l’Afrique, notamment ceux de l’est et de l’ouest, enregistrent un ralentissement de la propagation du VIH/sida depuis quelques années. Seulement 58 % de la population africaine a accès à de l’eau potable. Plus de 85 % de la population de l’Afrique du Nord a accès à des sources d’eau améliorées.

En matière d'éducation, le taux de scolarisation primaire a baissé de 1980 (80%) à 1993 (72%), moins d'un quart de la population d'âge scolaire suit des études secondaires et de nombreux adultes n'ont pas d'instruction ; s'agissant de la santé, l'Afrique partage avec l'Asie du Sud les taux les plus élevés de mortalité infantile, c'est aussi le continent qui a le plus faible nombre de médecins rapporté à la population, et le SIDA touche 22,5 millions de personnes (pour 33,4 millions de personnes infectées dans le monde), provoquant chaque année le décès de deux millions de personnes (sur 2,5 millions de décès dans le monde), dont un quart d'enfants, ce qui conduit à une baisse de l'espérance de vie dans presque un tiers des pays africains ; plusieurs autres maladies endémiques touchent aussi les populations africaines (malaria, tuberculose, etc.), parfois par suite du développement du SIDA.

L'Afrique, au Nord comme au Sud, a ainsi les plus faibles indicateurs de développement humain (indicateur synthétique élaboré par le PNUD à partir de l'espérance de vie, du niveau d'instruction et du revenu par habitant, corrigés des différences de pouvoir d'achat) au monde, avec l'Asie du Sud.

Ce recul s'accompagne d'une marginalisation croissante sur les plans commercial et financier : l'Afrique subsaharienne représente 10% de la population mondiale mais 1% du PIB mondial - son PIB est d'ailleurs équivalent à celui de la Belgique, avec 650 millions d'habitants -, 2% du commerce mondial, 1% des investissements directs, elle compte 34 des 49 pays les moins avancés et 36 des 45 pays à indice de développement humain faible, et on y dénombre 180 millions de personnes sous-alimentées. C'est d'ailleurs en Afrique subsaharienne que les apports caloriques journaliers par habitant sont les plus faibles, ceci expliquant cela.

2) Le plan politique de la gouvernance

Quelle que soit la pertinence de ces explications de nature économique, et elle paraît peu contestable, il semble bien pourtant que la véritable raison du non-développement de l'Afrique soit d'une autre nature : la bonne gouvernance, c'est-à-dire la manière dont sont gouvernés ces pays. Il y a, à cet égard, deux éléments majeurs dont découlent tous les autres : Du point de vue sociopolitique, les sociétés africaines ne connaissent pas ou peu l'Etat, au-delà des apparences formelles. Les structures étatiques sont le plus souvent, avec des exceptions (notamment au Sénégal, pays qui bénéficie d'une certaine homogénéité humaine et culturelle), des moyens de domination ethnique, l'Etat étant alors un instrument de patrimonialité. La colonisation n'a d'ailleurs pas contribué à forger un Etat démocratique dans ces pays, avec son administration tournée plus vers la domination que la gestion, fortement personnalisée, avec un pouvoir discrétionnaire, souvent arbitraire, la négociation et les arrangements prévalant sur la règle.

a) La corruption

C'est un fléau considérablement répandu en Afrique, à tel point que les agences de coopération multilatérales s'accordent pour estimer qu'environ 40% des aides extérieures sont détournées (estimations effectuées à partir d'études portant sur les flux enregistrés dans les balances des paiements) ; ce fléau n'est évidemment pas propre à l'Afrique mais, d'une part, contrairement à ce qui se passe en Asie, les ressources détournées ne sont pas réinvesties sur place, d'autre part, par rapport à la richesse des pays africains, la part détournée est beaucoup plus importante ; il est évident qu'aucune politique d'aide ne peut être efficace dans de telles conditions ;

b) Les conflits

L'Afrique compte environ une quinzaine de pays en conflit sur 53 ; une étude a montré, en s'appuyant sur les cas de croissance prolongée et soutenue qu'ont connus plusieurs pays africains dans le passé, qu'à chaque fois le processus s'est interrompu par suite de conflits politiques, internes ou externes.

La capacité de gouvernement constitue ainsi un problème central dans le développement de ces pays, surtout dans un contexte fortement marqué par le tribalisme. Ainsi, dans un pays comme le Nigeria, qui a connu plusieurs dictatures militaires dans le cadre desquelles la corruption a, de notoriété publique, particulièrement sévi, après deux années de gouvernement civil démocratique, aucun des anciens responsables n'a été poursuivi pour des faits de corruption, encore moins arrêté (seule la famille de l'ancien dictateur Abacha a dû restituer une partie des sommes détournées). Cette situation n'est pas propre à ce pays. Pourtant, bien qu'il ait engrangé 280 milliards de dollars américains de recettes d'exportation depuis 30 ans, le Nigeria demeure un des 25 pays les plus pauvres de la planète, avec un PIB par habitant de 230 dollars sur 1997-1999.

3) Des défaillances qui se répercutent sur le plan économique

a) Les déficiences de la gestion économique

Elles sont largement imputable au manque de compétences et d'expertise (ce qui renvoie aux problèmes d'éducation et de formation), tant au niveau public (en Asie, selon des formes diverses selon les pays, les stratégies de développement économique ont été élaborées et mises en œuvre de manière technocratique - et le plus souvent dans le cadre de dictatures - par des équipes ramassées d'experts nationaux de très haut niveau auxquelles les gouvernements en place avaient donné une assez large délégation) que des entreprises (dans un pays comme la Côte d'Ivoire, à titre d'exemple, selon les données d'une filiale locale d'une grande banque française, 80% des PME sont en contentieux). La bonne administration de l'aide est aujourd'hui un important problème dont on ne connaît pas véritablement les solutions : d'une part, si les besoins sont considérables, il est tout aussi vrai que la plupart des pays africains ne dispose ni des ressources humaines, ni des infrastructures institutionnelles pour gérer de tels financements (qui impliquent la gestion d'autant de procédures qu'il y a de bailleurs de fonds, ce qui est une gageure dans des pays dont la capacité institutionnelle est faible) ; d'autre part, on ne peut manquer de s'interroger sur le fait que l'un des pays d'Afrique les plus performants aujourd'hui en termes de croissance ne relève d'aucun des modèles préconisés et bénéficie d'une aide extérieure quasiment nulle : le Soudan, qui affiche des taux de croissance du PIB de 7% en moyenne annuelle, depuis peu il est vrai.

b) L'insécurité juridique

Associé à l’insécurité juridique, les "défaillances" du système judiciaire, largement affecté par la corruption (notamment avec les pratiques de partage des honoraires), ce qui a notamment pour conséquence de rendre très difficile le recouvrement des créances.

c) L'absence de culture de contrat

C’est une notion juridique largement étrangère à ces pays, ce qui freine évidemment la vie des affaires. La faiblesse de la régulation du marché du travail ou des échanges commerciaux est un véritable problème pour penser le développement économique et le développement humain.

d) Démocratie et Etat de droit

L’absence de véritable démocratie et de garantie des droits ne favorise pas l’accueil des capitaux étrangers.

Au total, ce sont tout autant les insuffisances de l'assistance technique, l'échec des efforts de diversification des économies et les défaillances institutionnelles qui sont à déplorer et qui expliquent en grande partie le non-développement de l'Afrique. Cependant, l'environnement intérieur de ces pays s'avère particulièrement peu propice au développement, d'autant plus que cette réalité a souvent été ignorée par les dispensateurs de l'aide.

Les indicateurs économiques et sociaux, les considérants structurels (infrastructures, contexte institutionnelle) sont certes alarmant par rapport à la situation des autres pays en développement. Toutefois, malgré ces constats, le tableau de l'Afrique n'est pas complètement négatif. L'Afrique peut se prévaloir de quelques résultats positifs

III- Progrès et atouts du continent africain

Vers un développement africain

C’est une partie plus difficile que la deuxième car il faut savoir faire preuve de plus de discernement qu’un simple diagnostic.

a) potentiel de croissance

1) Certains indicateurs sociaux ont connu des améliorations

D'une manière générale, on a assisté à un allongement de l'espérance de vie, notamment pour ce qui concerne la proportion des jeunes enfants qui survivent, même si la situation actuelle est encore loin d'être satisfaisante. Ce phénomène est l'expression de l'entrée de l'ensemble des pays africains dans le processus de transition démographique (baisse de la mortalité avec l'introduction des techniques sanitaires et maintien d'un niveau élevé de la natalité, bien que celle-ci tende à baisser dans un certain nombre de pays).

Par ailleurs, même si cela reste encore limité, certaines pandémies ont pu être maîtrisées, comme l'onchocercose en Afrique de l'Ouest. Quelques pays donnent aussi l'exemple dans ce domaine, comme le Sénégal qui, par des campagnes d'information et d'explication, est parvenu jusqu'à maintenant à empêcher l'extension du sida.

La réduction des conflits est elle aussi significative. En 1998, 14 pays étaient en situation de conflits armés; en 2004, on n’en compte que six.

De par ses facteurs de progrès, l’Afrique a connu un triplement de sa population depuis les indépendances et le sextuplement de sa population urbaine. L’Afrique a une population de 900 millions d’habitants, et les 53 Etats africains constituent une réserve de voix importante à l’Organisation des Nations Unies (ONU), et jouent un rôle important dans les affaires internationales. D'ici 20 ans, le continent comptera un milliard d'habitants, dont la moitié aura moins de 20 ans. Ce qui constitue un formidable potentiel de ressources humaines. L’aspect de la jeunesse de la population permet d’espérer une créativité et une innovation sans pareil si bien sûr les conditions sont réunies, notamment l’amélioration de la santé et les conditions de la bonne gestion économique.

2) L’aide internationale

Les pays africains sont ceux qui ont été les plus aidés dans le monde en développement : l'aide extérieure a représenté 10% du PIB en moyenne ces vingt dernières années, avec de fortes variations d'un pays à l'autre, et 5% en moyenne depuis 1996.

Les aides ne cesseront pas car c’est une responsabilité historique des pays colonisateur. L’Afrique est un enjeu déterminant de la stabilité mondiale notamment au regard de sa population jeune et des flux d’émigration que cette population implique. Le renforcement des mesures d'annulation de la dette de dette ces dernières années est positif, quelles qu'en soient les limites.

3) Les ressources

L’Afrique est le second continent par son étendue géographique, les ressources naturelles telles que le diamant, l’or, la phosphorite, la Bauxite, l’uranium, le cuivre, le pétrole et le bois sont abondantes et constituent une « trésorerie de ressources naturelles ». L’Afrique est également un important producteur de cacao, de café, d’huile de palme, de coton, de thé, de sisal et de la gousse, un fournisseur essentiel de matières premières industrielles pour le monde entier, un pilier indispensable assurant le bon fonctionnement de l’économie mondiale et un contributeur principal pour la croissance économique planétaire.

b) Le régionalisme africain dans la mondialisation

Les Etats africains recherchent avec ardeur une voie de développement propre à leur situation réelle, s’efforcent à s’unir, à retrouver et maintenir la paix, la stabilité et le développement. L’Union africaine fondée en 2001 a élaboré le « Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique », illustrant le plan gigantesque du renouveau et du développement de l’Afrique. Globalement, la situation politique en Afrique est maintenant stabilisée, les conflits régionaux s’apaisent progressivement, la croissance économique redémarre et le marché grandit, ce qui contribue à la stabilité et la croissance économique mondiale. Depuis 1995, l’Afrique a maintenant plus d’une décennie de croissance à vitesse moyenne, qui s’est accéléré depuis 2003 pour dépasser les 4% par an et atteindre 5,9% en 2006.

1) Facteurs internes

a) Les institutions africaines

L’Afrique est dans un processus de construction politique et économique. Les institutions régionales de l’Afrique entament un travail extrêmement positif pour la pacification (régulation des conflits) et la prospérité humaine et économie du continent.

Plus le continent africain sera unifié, plus il pourra organiser son développement et peser dans le jeu international. Conscient de leurs intérêts, les Etats africains prennent graduellement conscience de leurs intérêts communs dans le jeu de la mondialisation.

Analyse Tableau : Le régionalisme africain

b) Stratégie de développement

Le continent a mis en œuvre nombre de réformes économiques et politiques, et le secteur informel a pu apparaître comme un amortisseur des crises et des difficultés même si son extension représente un recul (fuite devant l'impôt, pratiques financières spoliatrices, atteintes aux droits les plus élémentaires, concurrence déloyale au secteur moderne, etc.) en termes de développement économique et social. Enfin, l'Afrique peut se prévaloir de quelques succès techniques, comme l'amélioration de certaines variétés de cultures (riz, maïs). Par ailleurs, on a assisté à un développement des infrastructures.

Les Etats africains promeuvent aujourd’hui le NEPAD, Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique. Le NEPAD a pour ultime objectif de combler le retard qui sépare l'Afrique des pays développés. Cette notion de fossé à remplir (bridging gap) est le cœur même du NEPAD. Par là, les dirigeants africains considèrent que l’Afrique doit prendre toute sa place dans la mondialisation. Elle n’est pas en marge de l'évolution du monde mais celui-ci l'a marginalisée au point qu'elle ne représente que 1.7% du commerce international, qu'elle est apparue comme le dernier des continents en termes de croissance et de développement et comme le continent le plus pauvre.

c) Idée et propositions

Sans prétendre définir ici des éléments d'une stratégie de développement pour l'Afrique, ce rapide survol suggère quelques pistes majeures :

 Il n'y aura pas de développement sans entreprises viables, ce sont elles qui sont à l'origine du processus d'accumulation, et cela commence par le soutien aux activités génératrices de revenus : l'environnement économique et social devrait donc être construit en fonction de cet objectif, en particulier l'Etat, qui reste à édifier et dont la mission est non seulement d'assurer le respect des droits fondamentaux et de la démocratie, mais aussi la sécurité juridique et judiciaire nécessaire à l'expansion du secteur productif.  Les ressources humaines sont un élément déterminant du processus de développement et devraient donc être traitées comme tel (éducation, formation, santé, etc.).  Le regroupement des Etats, que ce soit à travers la coopération ou l'intégration régionale, est une nécessité, un grand nombre de pays africains n'étant pas véritablement viables et supportant des coûts de structures disproportionnés par rapport à leur taille.  Enfin, il ne peut pas y avoir de développement sans respect des cultures de tous ces pays, quand bien même elles sembleraient constituer un frein : il faut donc laisser aux Africains le soin de définir leur modèle de développement et ne pas exporter les modèles du Nord, il conviendrait d'introduire une approche sociale et sociologique dans les programmes et projets pour appréhender les conditions qui permettraient leur appropriation, leur internalisation, par les populations, quand bien même, en agissant de la sorte, on prendrait le risque de ralentir l'aide au développement, et il y aurait lieu d'accompagner cet effort d'une assistance technique à la mesure des besoins.  Le développement est un processus de changement social qui doit être traité comme tel et qui va au-delà de la lutte contre la pauvreté. C'est aussi un humanisme, ce qui exige de ne pas méconnaître les cultures des autres peuples.

2) Facteur externe

La compétitivité internationale implique des alliances géostratégiques. Le continent africain car il représente un potentiel fort de croissance et un nouvel ensemble régional est l’objet de convoitise de la part de la Chine et de l’Inde. Les dirigeants africains souhaitent aujourd’hui s’émanciper d’une dépendance, à l’égard de la France par exemple, qui n’a pas favorisé leur développement économique.

La convoitise de ces pays envers les marchés africains va permettre à l’Afrique des investissements et de réformes qui vont favoriser le développement de certains de ces secteurs.

c) Les atouts de l’Afrique dans une nouvelle géopolitique

Les atouts de l’Afrique dans une nouvelle géopolitique sont nombreux.

Parce qu’elle est le berceau de l’humanité, elle représente symboliquement quelque chose comme le foyer de l’humanité. La spiritualité, la nature, l’ethnicité font de sa diversité une force. La mosaïque africaine offre une grande variété de situations, et ceci est une force dans une mondialisation plurielle.

Enfin, son ancrage traditionnel et naturel fait de ce continent un enjeu pour penser un développement durable dans une mondialisation qui sache concilier les niveaux local et global, les traditions et la nouveauté.

C - Correction sujet

« L’Afrique, un continent toujours périphérique en mal de développement ? »

Encore une fois, bien noter les emplois des termes « mal » et « périphérique », il s’agit de mettre en perspectives les maux africains et de s’interroger sur sa place centrale ou périphérique dans la mondialisation. Qu’en est-il de son passé, de ses réformes présentes et de ses potentiels futurs dans une économie mondiale en constant bouleversement ? Rien n’est inéluctable et le mal de développement de l’Afrique non plus. Si l’Afrique est tributaire d’une difficulté presque structurel de développement, elle n’est pas pour autant un acteur probable de la scène mondiale dans les prochaines décennies. Mieux vaut s’appuyer sur deux parties claires et distinctes qui mettront en exergue. C’est un plan faiblesse/atout, ou si vous voulez, en reprenant les termes du sujet, on peut affirmer que OUI, l’Afrique est un continent périphérique en mal de développement mais les évolutions démographiques ou politique, les réformes économiques et les ajustements géostratégiques vont probablement lui permettre d’entrer dans le jeu mondial.

Exemple de reformulation du sujet :

L’Afrique est-elle condamnée au sous-développement ?

Malgré son histoire, quelles sont les perspectives de l’Afrique dans la mondialisation ?

I - Contexte Historique et géopolitique de l’Afrique

a) Contexte historique

b) Le développement du Nord en dépit du Sud ?

II- Les faiblesses de l’Afrique

a) les indicateurs économiques

b) Au-delà de l’économie, contexte politique et sociale

III- Progrès et atouts du continent africain

Vers un développement africain

a) Potentiel de croissance

b) Le régionalisme africain dans la mondialisation

c) Les atouts de l’Afrique dans une nouvelle géopolitique

D - Pour aller plus loin

Une bonne conclusion serait une réponse à la problématique. Elle consistera à reprendre les termes du sujet, leurs articulations pour démontrer la justesse d’un raisonnement cohérent et argumentée.

Penser par ailleurs que l’ouverture peut très bien constituer une totale reconfiguration du sujet.

Par exemple :

 Est-il possible pour un pays de sortir d’un rôle périphérique dans l’économie mondiale ?  Peut-on imaginer une économie mondiale sans centres et économies périphériques ?  Les relations économiques internationales sont-elles toujours vouées à des rapports de force, de domination, de hiérarchie. Peut-on imaginer une économie où il n’y ait que des gagnants ?

http://geopoeconomique.centerblog.net/6525134-L-afrique-un-continent-toujours-peripherique-

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vendredi 5 novembre 2010

**____Présidentielles ivoiriennes: Que demande le peuple? Quand des élections libres et transparentes sont organisées, le peuple choisit toujours de tourner la page des régimes incompétents et corrompus au pouvoir depuis les indépendances..

Bédié conteste le décompte Charlie ( 04/11/2010 07:39 ) À Paris / France

Quand des élections libres et transparentes sont organisées, le peuple choisit toujours de tourner la page des régimes incompétents et corrompus,au pouvoir depuis les indépendances. On comprend mieux pourquoi, les Biya, Bongo, Sassou, Kabila et Eyadéma ont si peur du réveil démocratique de leurs peuples respectifs et n'organisent jamais de consultations libres et transparentes dignes de cela.

Présidentielles ivoiriennes Kaika ( 04/11/2010 08:57 ) À Genappe / Belgium

Que demande le peuple? Rien de bien excessif.

1. que les élections se fassent dans la plus grande transparence. 2. que le résultat qui doit être rapidement publié soit accepté par tous de manière pacifique. 3. que le vainqueur du scrutin travaille dans l'intérêt de TOUS les ivoiriens. 4. que le vainqueur et les vaincus cessent de considérer que leur seule légitimité qui leur permet d'exister politiquement et médiatiquement est celle de l'extérieur.

Est-ce trop demander aux candidats président de la République?

04/11/2010 13:20 ) À / France

Résultats de la présidentielle : Qui a dit que les sondages mentaient ?

Les différentes intentions de vote des Ivoiriens demandées par l’institut français de sondage, TNS-Sofres ont prévu tout ce qui arrive. Premièrement, que, dans tous les cas de figure, il y aurait un second tour à l’élection présidentielle du 31 octobre. Deuxièmement, que ce second tour opposerait soit Bédié à Gbagbo, soit Ouattara à Gbagbo. Une constante cependant : Gbagbo sera au second tour et arrive en tête avec plus de 40% des voix. Selon Sofres, les Ivoiriens voient en Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat qu’il leur faut pour les cinq prochaines années puisque, quel que soit le candidat qu’il croise, il le bat proprement. Ainsi Bédié sera battu avec 54% des voix et Ouattara avec plus de 60%. Sur l’arrivée de Ouattara au second tour, les sondages ont dit qu’il dispose de réserve qui pourrait l’aider à faire le bond. Au final, on constate que le leader du RDR a puisé au plus profond de sa réserve pour battre le président du PDCI. Ouattara a donc utilisé toutes ses cartouches. Autre projection faite par les sondages, c’est la tenue qu’auraient Gbagbo et Bédié dans le pays akan. Sofres a dit exactement que les deux leaders partageront équitablement les voix des Akan. Au terme du premier tour de cette élection, Bédié a fait une razzia dans le pays baoulé quand Gbagbo prenait la bastille agni avec Abengourou, Aboisso, Adiaké, Ayamé, Tiapoum, etc. On pourrait même ajouter sur cette liste leurs cousins abouré, nzima, appoloniens et avikam. On attend maintenant que Sofres fasse un autre sondage pour nous dire si ce qu’il a montré avant le premier tour tient toujours. Car, on a vu que Ouattara et Bédié se sont largement inspirés des résultats des publications de Sofres pour bâtir leur politique de communication. Même si ça n’a pas eu l’effet escompté, on a senti tout de même les efforts qu’ils ont faits pour passer pour jeunes, mais aussi pour cacher leurs faiblesses. C’est dire combien le second tour qui s’annonce sera palpitant et intéressant pour tous. Gbagbo, qui a encore beaucoup à dire et beaucoup de réserves, sera plus à l’aise, ainsi que le disent les différents sondages. Pourvu seulement que La Majorité présidentielle se remette au travail, passe la vitesse supérieure et se décide, enfin, à sortir le grand jeu.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://www.notrevoie.com/a_la_une.asp?id=36966



( 04/11/2010 13:24 ) À / France

En Côte d’Ivoire, la commission électorale a achevé mercredi soir, le 3 novembre 2010, la publication des résultats de la présidentielle historique de dimanche. Les Ivoiriens, n’ont pas dispersé leurs voix. Un second tour se dessine entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié est éliminé. Principaux enseignements de ce scrutin.

Le premier constat de ce premier tour de l’élection présidentielle est qu’avec six points d’écart, Laurent Gbagbo dispose finalement d’une avance très relativement confortable sur Alassane Ouattara.

Le seconde est que les deux finalistes et Henri Konan Bédié, sont les seuls candidats à disposer d’une assise nationale. Mais en Côte d'Ivoire la logique des « zones bastions » demeure. Laurent Gbagbo a fait le plein des voix dans le sud, le centre ouest et l’ouest du pays. Alassane Ouattara a été plébiscité au nord. Alors qu’Henri Konan Bédié reste l’homme fort du centre du pays.

La troisième observation est que les Ivoiriens n’ont pas dispersé leurs voix et les trois ténors dont les résultats cumulés dépassent les 95%, n’ont finalement laissé que des miettes aux 11 autres. Si avec plus de 2,5% Albert Toikeusse Mabri, le candidat de l’UDPCI sort du lot, il faut remarquer qu’aucun des 10 autres petits candidats ne dépassent la barre de 0,5%.

quatrième constat est que cette élection réserve des surprises, par exemple, le bon score de Laurent Gbagbo à Abobo. Certes, son épouse Simone est députée du lieu, mais cette immense commune d’Abidjan est considérée comme un fief solide du RDR (Rassemblement des républicains). La cinquième observation est qu’Henri Konan a manifestement perdu une bonne partie du vote urbain.

En ce qui concerne la presse ivoirienne, Soir Info relève que « Bédié est tombé ! » et parle d’un duel à mort entre Gbagbo et Ado : « Gbagbo-Ado, un duel de titans ». Le Nouveau Réveil, proche de PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), fait sa une sur Bédié, conteste les résultats et lance : « Ils lui ont volé la victoire… Pas de recomptage, pas de deuxième tour ». Et pour finir, Le Temps, proche du candidat Gbagbo, titre sobrement : « Gbagbo et Ouattara au second tour ».

Par RFI



Leçon d’une présidentielle attendue : Alassane Ouattara, le vote tribal *

( 04/11/2010 13:35 ) À / France

La plus grosse leçon à tirer de l’élection présidentielle du 31 octobre est, sans nul doute, que le candidat du RDR est un homme qu’il faut sortir du jeu politique ivoirien pour son tribalisme et son régionalisme outrecuidants.

Une fois n’est pas coutume. Nous avons décidé, cette fois, de tirer la sonnette d’alarme sur un sujet qui est en train de s’imposer à nous comme une vérité. Nous espérons seulement que nous n’arriverons pas à blesser la sensibilité de nos amis du CNP. L’élection présidentielle tant attendue est terminée, du moins dans sa phase première. Le monde entier (et surtout les connaisseurs de notre environnement politique) aura remarqué que des trois hommes politiques que nous appelons abusivement les trois grands, un seul se détache véritablement comme homme d’Etat capable de faire l’unanimité autour de sa personne. C’est le candidat de La Majorité présidentielle, le président sortant Laurent Gbagbo. Ce n’est pas à tort qu’il aime à répéter aux Ivoiriens : «Vous me connaissez, je vous connais». Il est le seul à avoir raflé des communes et des régions entières en dehors de sa sphère natale. Citons-en quelques-unes : Sud-Comoé (capitale Aboisso) ; Zanzan (capitale Bondoukou) ; Agnéby (capitale Agboville) ; Lagunes (capitale Abidjan) ; Moyen- Cavally (capitale Guiglo) ; N’Zi-Comoé (capitale Bongouanou) ; Moyen- Comoé (capitale Abengourou) ; Sud- Bandama (capitale Divo) ; Bas-Sassandra (capitale San Pedro) ; Haut- Sassandra (capitale Daloa) et Marahoué (capitale Bouaflé). Soit 11 régions sur les 19 que compte actuellement la Côte d’Ivoire.

Ce qui est tout à fait le contraire chez ses concurrents directs, notamment Alassane Ouattara dont les scores enregistrés font froid au dos à cause de leur encrage exagérément tribal. Alassane Ouattara n’a gagné que les régions du grand nord. Et c’est tout. Dans le sud, les points qu’il a glanés ici et là proviennent des zones où il y a une forte concentration des populations du nord. Sans plus. Quand, dans une zone du sud donnée, les populations venues du nord sont en infériorité numérique, la moyenne de Ouattara s’en ressent tout de suite. Et ce n’est pas pour le dénigrer ou jouer sur la fibre ethnique. Ceux qui le penseront pourront toujours, s’ils le veulent, aller regarder les résultats qu’il a obtenus au sud bureau de vote par bureau de vote et ils découvriront la laideur de sa politique. A Gagnoa, dans le centre-ouest du pays, il a presque raflé toutes les voies (environ 3000) du quartier «Dioulabougou». Un quartier peuplé essentiellement de ressortissants du nord. Il a été battu parce que les voix des villages environnants ont fait la différence. A Jacqueville, chez la secrétaire générale du RDR, la première collaboratrice de Ouattara, le candidat du RDR n’a obtenu que 1265 voix là où Laurent Gbagbo a recueilli 10 828 voix. La raison ? Il n’y a pas assez de ressortissants du nord là-bas. Dans la commune de Songon, sur la route de Dabou, Ouattara n’a eu que 2621 voix au contraire du candidat LMP qui rafle 13164 voix. Vous verrez, dans le même temps, que le leader du RDR gagne haut la main les communes de Treichville, Abobo et Adjamé dans la région des Lagunes parce que ces trois localités rassemblent une forte communauté des populations venues du nord et de la sous-région ouest-africaine.

Ainsi que l’indique très clairement la carte que nous avons prise sur abidjan.net et que vous avez sous les yeux, Ouattara n’existe que dans le nord du pays où il a imposé une omerta sur la population. Ses partisans et ses chefs rebelles sont fortement soupçonnés d’avoir obligé certains électeurs à voter pour l’homme pour qui ils ont pris les armes. Ils sont soupçonnés aussi d’avoir voté et signé à la place de certains absents qu’ils avaient réussi, par la force et l’intimidation, à faire inscrire sur la liste électorale alors qu’ils n’en avaient pas droit. Depuis qu’il est entré en politique dans ce pays nôtre, ses habitudes n’ont pas changé. Il surfe sur la religion et la région pour faire de nos parents ses obligés. Cette manière de faire et de voir la politique doit changer radicalement à notre avis. Pour que ça ne devienne pas une habitude, une coutume pour les jeunes qui observent tout à la recherche d’un modèle de vie.

Si le RDR veut remporter un jour une présidentielle dans ce pays, il lui faudra se débarrasser de son champion actuel qui traîne des casseroles si bruyantes que son image ne passe pas au sein de la population, à part celle dont il se sent très proche. Pour nombre de nos compatriotes, il est le père de la violence et des coups d’Etat dans ce pays. Rejetant avec la dernière énergie la violence comme mode de fonctionnement, il est tout à fait légitime que cette population rejette celui dont le nom rime avec déstabilisation du pays, guerre civile, coups d’Etat et tribalisme.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://news.abidjan.net/h/379282.html



Paulin ( 05/11/2010 00:24 ) À Antwerp / Belgium

Bravo aux ivoiriens d'avoir montré au monde entier combine les africains, eux-mêmes, sont à même de résoudre leur problème.

Qand on pense que ce pays, de Marcoussis à pretoria jusqu'aux nations unies, a failli être mis sous tutelle. Quand on se rappelle que son président, GBAGBO Laurent était traité de tous les noms.

GBAGBO a eu la justesse de composer directement avec le chef rebelle SORO pour que l'on arrive aujourd'hui au terme de ce processus.

Oui, je tire mon chapeau à GBAGBO. Personne ne donnait cher à ce processus électoral.

Les élections ivoiriennes ne souffrent d'aucune contestation possible.

BEDIE n'a qu'à s'en prendre à lui-même et vivement qu'il aille en retraite. Quant à Dramane OUATTARA, je suis très mal à l'aise à l'idée qu'il puisse diriger ce pays.

Voici quelqu'un qui n'a bénéficié" que d'un vote ethnique. Quelqu'un issu de l'immigration qui a une femme blanche. Ce monsieur, du temps où il fut premier ministre, prit pour chef de cabinet, un guinéen. Je ne suis certes pas ivoirien mais, rien qu'avec ce tableau, je ne vois pas et je ne souhaite pas que les ivoiriens puissent confier la destinée de leur pays à un type pareil, ceci, indépendamment de ses compétences.

GBAGBO, dans les circonstances actuelles représente à mes yeux celui autour duquel l'avenir de la CI peut être construit. Ceci avant que, 5 ans après, les SORO et autres Konan BANNY puissent proposer une autre alternative.

Quant à WODIE, le prof que j'ai eu l'honneur de rencontrer à l'occasion d'un colloque universitaire, il aurait mieux intérêt à retrouver sa science que de patauger dans un marigot, la polique, qui ne lui réussit guère.

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mardi 2 novembre 2010

______L'Afrique, pourquoi se croit-elle pauvre?

Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie. Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

Lorna Nicole Kayitesi Rédactrice, Le Gouvernement . com

1 novembre 2006 Ouidah, Bénin

Le Royaume . com

L'Afrique, pourquoi a-t-elle stagné alors que les économies des autres continents se sont développées ces dernières décennies? C'est une question que s'est posée la radio nationale américaine (National Public Radio, NPR) cette semaine. La réponse qu'elle s'est donnée? L'échec africain est dû aux maladies tropicales, aux pratiques agricoles dépassées, aux subventions et tarifs occidentaux qui nuisent aux exportations africaines, et aussi, admet-on, aux dictateurs voleurs. La radio américaine a fait preuve de générosité en évitant de citer la responsabilité des africains eux-mêmes, et cette faveur semble obvier l'accusation redoutée de racisme.

Si ce n'est pas impossible, ça requerrait beaucoup d'efforts pour un journaliste américain ou européen de faire une analyse égale à la profondeur de la question. Les noms des pays africains sont déjà trop complexes, semble-t-il. Si on fait une recherche dans les archives du journal français Le Monde, par exemple, on constate que cette publication discute tantôt du Centrafrique, tantôt de la Centrafrique. (L'article masculin s'applique, en effet, à cause de l'origine du nom, "le centre de l'Afrique".) Les médias américains, eux, utilisent rarement l'adjectif national correct. On parle notamment de Ivory Coast president ou de Cameroon economy au lieu de Ivorian president ou de Cameroonian economy. Rarissimes sont les journalistes américains qui savent qu'il faut distinguer entre le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. On n'oserait pas faire une analyse de la France sans diplôme dans le sujet, mais une petite recherche sur Internet suffit pour un examen de la Sierra Leone. Ainsi, les mythes à propos des supposées différences raciales au sein du peuple rwandais, inventés par un colonisateur allemand de l'autre siècle, redeviennent perpétuellement de bonnes nouvelles à imprimer.

Les africains, ne sont-ils véritablement que des pions secoués par des circonstances hors de leur contrôle? Sans surprise, la NPR a tort. Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie.

Est-ce nécessaire de céder à la désespoir et de risquer sa vie en faisant voile vers les côtes espagnoles, ou de chercher un européen célibataire de 60 ans offrant le mariage avec un visa? Doit-on s'inspirer de ces prétendus leaders africains qui courent après le G8 pour tendre la sébile? La délivrance de la misère, viendra-t-elle du gouvernement ou des ONG caritatives étrangères?

Blague-t-on? L'Afrique boira une rasade de courage. Ensuite, on se mettra au travail et aux études avec un fanatisme jamais vu. La confiance qui a facilité la naissance des cultures et des arts les plus éclatants et divers du monde, voilà ce qui relèvera ce continent dans lequel l'âme humain est arrimé.

Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, sur le modèle de Dubaï, conjuguée à la liberté sociale à la néerlandaise et la démocratie à la sénégalaise. Le continent pourra ensuite saisir des occasions inouïes qui décupleront la valeur de ses ressources humaines et naturelles.

Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

Le peuple africain s'avisera que son histoire de chefs villageois bienveillants ne donne aucun prétexte à ces tyrans kleptomanes insignifiants. Le petit gabonais Bongo sert d'exemple. (Par hasard, son site de propagande s'appelle legabon.org, alors que ce site de lumières s'appelle legabon.com et gabonais.com, ce qui nous rend des voisins virtuels.) Dictateur et toxicomane du pouvoir depuis 1967, il vient d'annocer qu'il compte se faire élire encore une fois en 2012. Il est l'un des plus grands propriétaires de biens immobiliers parisiens, grâce à son habileté en escamotant la richesse gabonaise. Nombreux sont les gabonais, pourtant, qui lui remercie d'investir au moins une petite partie de l'argent gabonais au Gabon.

Ces âmes perdues vont bientôt se rendre compte que dans l'époque moderne, il n'y a qu'un chef, c'est-à-dire le peuple lui-même. Ce géant, intoxiqué par les insectes tyrans, saura assumer ses forces. Il s'étonnera de la grande facilité d'écraser ces moustiques gênants: il suffit de taper des mains. Le géant en a eu assez de leurs bourdonnement et petit spectacle.

Le géant dira en effet que le respect de l'autre passe par la liberté économique et sociale. Son gouvernement "n'enlèvera pas de la bouche de Travail le pain qu'il a gagné," comme a dit Thomas Jefferson. De plus, sachant que le bonheur intellectuel constitue le fondement du génie africain, on ne tolérera aucune entrave au développement de l'individualité de chacun.

La compassion, elle, et la solidarité forment des bases de société trop importantes pour les abandonner au profit de l'influence dégradante de la bureaucratie. Les africains s'occupent volontairement des besoins d'autrui, et n'ont aucun besoin de l'idéologie européenne discréditée que constitue le socialisme. Un gouvernement fort fait preuve d'une modération forte. Est-ce qu'on allume un feu dans une cheminée de bois?

Une fois que l'individu endosse ses propres besoins, il pourra déterminer son destin. Au contraire, un gouvernement qui prétend être une maman dorlotant n'en est pas une, étant donné que ce genre de chienlit empêche la liberté nécessaire pour la prospérité et le bonheur. Garantir la protection de la nature et de l'enfant, lutter contre la force et la fraude – elles ne sont pas nombreuses, les activités que le gouvernement peut assurer mieux que les individus, les associations, ou les sociétés.

La compassion, ça veut dire aussi le partage du message de la liberté. Dans toutes les écoles, qui doivent rester privées pour donner une diversité de pensée et une compétitivité revigorant, il faut requérir des études approfondies dans la nécessité de la liberté. Mais aussi, il faut que se multiplient les leaders libéraux, ce qui veut dire qu'on doit être innovateur en disséminant ce message. Une fois la liberté saisie, décupleront ces histoires d'entrepreneurs africains réussis et d'usines construites en Afrique.

La vraie unité africaine doit se baser sur l'attachement à la liberté. Avec la découverte de l'ADN, on sait que la race n'existe pas. D'ailleurs, la géographie dépend de l'histoire des caprices des géographes. (On peut, après tout, marcher jusqu'en Chine.) La seule chose qui mérite d'être un lien unificateur, c'est ce qui apporte le bonheur. Ces dons de Dieu s'appellent la liberté et l'amour, qui forment un tout.

http://www.lafrique.com/afrique/articles/amour-femme/

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mardi 5 octobre 2010

___Il est de notre intérêt que l’Afrique soit un autre moteur de la croissance mondiale.. Le monde a besoin de moins d’enfants". Richard Branson, créateur du groupe Virgin

Richard Branson pense qu’il y a de l’argent à gagner en Afrique



Le milliardaire britannique a lancé Enterprise Zimbabwe à la fin du mois de septembre Par Redaction Grioo.com



Richard Branson, créateur du groupe Virgin




Dans le dernier classement Forbes (mars 2010) des personnes les plus riches du monde, Richard Branson apparaissait à la 212ème place, avec une fortune estimée à 4 milliards de dollars. Déjà présent sur le continent africain, Branson pense qu’il est temps d’investir au Zimbabwe et a lancé « Enterprise Zimbabwe», une organisation caritative dont l’objectif est d’encourager le retour de l’investissement au Zimbabwe.

Selon ce qu’il a confié à Newsweek, l’environnement économique dans le pays s’améliore, la situation politique également. Il serait donc temps de revenir investir dans le pays de Robert Mugabe. Ainsi, à la question de de l’hebdomadaire américain qui lui demandait s’il pensait qu’on pouvait gagner de l’argent au Zimbabwe, Branson a répondu :

« On peut évidemment gagner de l’argent au Zimbabwe et je pense même pas mal d’argent. Les Chinois sont entrain d’investir. Ils ne le font pas pour des raisons philanthropiques. Ils pensent qu’ils peuvent gagner de l’argent en investissant (…) Y investir ne coûte pas cher pour le moment».Plus largement, pour le fondateur de Virgin, l’Afrique est bon endroit où investir :



En Australie à l'occasion des dix ans de la présence de Virgin Blue dans le pays




"(…) L’Afrique a connu une croissance de 3% l’année dernière (...) et nous pensons qu’il y a de l’argent à y gagner, même si les retours sur investissement ne sont pas les mêmes qu’en Occident. Regardez ce qui s’est passé avec la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam. Leur revenu par habitant était inférieur à celui de l’Afrique il y a 30 ans. Aujourd’hui, ils contribuent à faire tourner la croissance mondiale. Il est de notre intérêt que l’Afrique soit un autre moteur de la croissance mondiale. Quand vous faites sortir les gens de la pauvreté par exemple, ils font moins d’enfants. Le monde a besoin de moins d’enfants".

Branson est présent en Afrique dans le domaine du transport aérien via Virgin Airlines (au Nigeria, au Ghana, au Kenya et en Afrique du Sud). Il a aussi investi dans les services financiers, la téléphonie mobile, les clubs de santé etc et pense qu’il y a matière à créer des affaires autour de la riche faune africaine : "on ne retrouve la vie animale qu’il y a en Afrique nulle part ailleurs dans le monde" a-t-il précisé.

C’est le 22 septembre dernier que le milliardaire britannique a présenté Enterprise Zimbabwe à un panel de philanthropes présents lors du sommet de la "Clinton Global Initiative". Enterprise Zimbabwe a été montée pour rassurer des donateurs privés désireux d’investir, mais inquiets de l’utilisation qui serait faite des fonds. Enteprise Zimbabwe sera soutenue selon reuters par Pam Omidyar (épouse de Pierre Omidyar, créateur de ebay), et la fondation Nduna.

Le site de Enterprise Zimbabwe : enterprisezimbabwe.org

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vendredi 25 juin 2010

____Pierre Savorgnan de Brazza: Un explorateur pacifique et altruiste ! Fondateur de la future Brazzaville... Naissance d’une légende

• 1 Un explorateur pacifique et altruiste • 2 Fondation de la future Brazzaville • 3 Naissance d’une légende • 4 Brazza contre Stanley • 5 L’affaire Toqué-Gaud • 6 Transfert de la dépouille de l’explorateur • 7 Honneurs • 8 Notes • 9 Bibliographie • 10 Liens externes

Élevé à Rome, sous le nom de « Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà », le futur explorateur est le septième fils des douze enfants du comte Ascanio Savorgnan di Brazzà, un noble d’Udine. Cet homme cultivé et voyageur avait de nombreux amis français, dont le prestigieux amiral Louis de Montaignac. Avec son soutien et celui de son précepteur, Pietro vient à Paris et suit les cours du collège Sainte-Geneviève pour préparer le concours d’entrée à l’École navale de Brest. Il y rentre à 17 ans, en ressort enseigne de vaisseau et embarque sur la Jeanne d’Arc pour l’Algérie. Là-bas, il est horrifié par la violence de la répression de la révolte kabyle par les troupes françaises. La guerre de 1870 est alors déclarée : il veut être affecté dans une unité combattante. Il en profite pour demander la naturalisation française et se retrouve sur le cuirassé la Revanche, dans l’une des escadres de la mer du Nord.

Avec l’avènement de la IIIe République, sa deuxième affectation est la frégate Vénus, qui faisait régulièrement escale au Gabon. En 1874, Brazza remonte deux fois le fleuve Gabon et l’Ogooué. Il propose ensuite au gouvernement d’explorer l’Ogooué jusqu’à sa source, afin de démontrer que ce fleuve et le Congo ne font qu’un. Avec l’aide d’amis bien placés, comme Jules Ferry et Léon Gambetta, il obtient des subsides, qu’il n’hésite pas à compléter avec ses propres ressources (selon les documents, la famille de Brazza a contribué aux deux premières expéditions de l'explorateur avec une somme d'un million de Francs, et le gouvernement français n'a donné que 200 000 francs). À la même époque il est naturalisé français et adopte la francisation de son nom. Il doit cependant revenir quelques mois à Paris pour passer son diplôme de capitaine au long cours, afin de demeurer dans la marine nationale et y poursuivre son dessein.

Pour cette expédition qui dure de 1875 à 1878, il se munit de toiles de coton et d’outils pour le troc. Il est seulement accompagné d’un docteur, d’un naturaliste et d’une douzaine de fantassins sénégalais. Brazza s’enfonce dans l’intérieur des terres, et réussit à entretenir de bonnes relations avec la population locale, grâce à son charme et son bagout. Son expédition est toutefois un échec sur le plan scientifique, car les deux fleuves sont bien différents. En tout état de cause, le 11 août 1878, Brazza et ses compagnons d’exploration, fatigués et malades, décident de faire demi-tour. À la même époque, un journaliste du New York Herald, Henry Stanley, a descendu le fleuve Congo. En 1879, le roi des Belges, Léopold II, voulant tirer parti de la situation pour les intérêts de son pays, missionne le journaliste pour la construction d’une ligne de chemin de fer.

Sous l’impulsion du ministre de l’Instruction publique Jules Ferry, le gouvernement français autorise alors une deuxième mission, 1879-1882 en collaboration avec Antoine Mizon pour faire pièce aux visées coloniales belges sur le continent africain. Financée par la Société française de géographie ainsi que par les ministères de la Marine, des Affaires étrangères et de l’Instruction publique représentés par François Paul de Dufourcq, officier de marine et délégué du ministère de l'Instruction publique, la deuxième mission est nettement plus fructueuse. Parti le 27 décembre 1879, Brazza atteint le fleuve Congo en 1880. Il propose à Illoy Ier, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Le Roi Makoko, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d’affaiblir ses rivaux, signe le traité, permettant aussi un établissement français à Nkuna sur le Congo, endroit appelé plus tard Brazzaville. En tentant de rallier l’océan depuis Franceville, Brazza tombe par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de Ogooué.

De retour en France, il popularise ses découvertes grâces à de multiples réunions publiques et articles de presse. Le 30 novembre 1882, la loi ratifiant le traité d’amitié, signé entre Illoy Ier et Brazza, est promulguée. Les régions découvertes sont de fait placées sous protectorat français. Un mois plus tard, de nouveaux crédits sont votés pour une troisième expédition. En novembre 1885, il est nommé commissaire général du Congo français. Des journalistes font état des salaires décents et des conditions humaines qui contrastaient avec le régime personnel de Léopold II sur l’autre rive du Congo. Mais son succès lui procure aussi des inimitiés et il est soumis à une intense campagne de dénigrement.



Pierre Savorgnan de Brazza en explorateur, photographié par Félix Nadar



Dessin de de Brazza (23 février 1895)

Le 12 août 1895, Pierre de Brazza épouse Thérèse Pineton de Chambrun, fille de Charles-Antoine de Chambrun et de Marie-Henriette Tircuy de Corcelle, et descendante de La Fayette. Le mariage est célébré dans la chapelle privée de l’hôtel du comte de Chambrun, rue Monsieur à Paris. Le couple aura quatre enfants : Jacques, né en 1899 et décédé quatre ans plus tard d’une crise d’appendicite, Antoine, Charles et Marthe1 En 1897, Brazza s’oppose à la décision du ministre des Colonies, André Lebon, de soumettre les territoires qu’il a gagnés à la France au régime de la concession, déjà en vigueur au Congo belge, et qui livrerait les populations à la cupidité des sociétés capitalistes privées chargées de « mettre en valeur » ce territoire de 650 000 km² composé du Gabon, du Congo et de l’Oubangui-Chari.

En janvier 1898, Brazza est écarté et placé « dans la situation de mise en disponibilité ». Marchand et ses officiers (Baratier, Mangin, Largeau fils, futur fondateur du Tchad, etc.) l’ont déclaré responsable du retard de la mission Congo-Nil. Marchand décrit la colonie du Congo français géré par Brazza comme un « marécage puant » dirigé par des « gloires en baudruche ». Selon les documents, Brazza s’oppose à l’expédition Marchand à cause de la présence d’un grand nombre de soldats, ce qui témoignait de l’esprit de soumission des populations qui inspirait cette entreprise. Brazza lui-même avait proposé depuis 6 années d’organiser une expédition sur le même parcours pour ouvrir une voie de connexion entre le Congo et l’Afrique du nord. L’expédition Marchand ne s’arrêtait pas devant l’opposition de Brazza, et terminait avec le honteux épisode de Fachoda, qui a sérieusement affaibli la réputation internationale de la France et sa position stratégique en Afrique.

Jean Victor Largeau, explorateur du Sahara et du Congo et administrateur de Loango et dépendances sous les ordres de Brazza, dans ses correspondances fit un portrait peu flatteur de Brazza, le surnommant « farniente » compte tenu de sa propension à circuler en hamac porté par des noirs et de son absence de décision. « Le désordre que l’on remarque autour de lui, le débraillé de sa tenue, sont les répercussions de son état intellectuel, il n’a aucun plan arrêté, change d’idées 20 fois par jour et le moment d’agir venu, il cède à l’impulsion de ce moment-là. Le même désordre règne dans toutes les branches du service: le gaspillage est épouvantable: on va de l’avant parce que le ministère l’exige, mais sans rien organiser... » (lettre du 5 novembre 1891 à son fils ). De l’autre côté, Brazza accuse Largeau d’être corrompu par les agents commerciaux désireux de mettre en place un régime d’exploitation sans se préoccuper des droits des indigènes. Selon les documents, le manque d’organisation de la colonie était dû en partie au budget très limité. A cette époque, l’Etat français se trouvait dans de sérieuses difficultés économiques dues aux indemnités que la France devait payer à l’Allemagne après la désastreuse guerre de 1870.

Brazza est forcé de se retirer à Alger. Le territoire de l’Afrique Equatoriale française est subdivisé entre environ 40 compagnies concessionnaires. Les sociétés qui se partagent l’exploitation de ces pays déciment les populations, soumises aux violences et aux brutalités: portage, travaux forcés, réquisitions et répression de toute tentative de résistance.

En 1905, à la suite du scandale de l’affaire Toqué-Gaud (voir ci-dessous), on lui demande d’inspecter les conditions de vie dans les colonies, conditions qui s’étaient détériorées pendant son absence. Mais sa santé se détériore. Au retour de sa mission, atteint de fortes fièvres, il est contraint de débarquer à Dakar. Le 14 septembre 1905, veillé par sa femme et le capitaine Mangin, il décède à six heures du soir. La photo de Jacques, son enfant de cinq ans, disparu deux ans auparavant, a été placée à sa demande sur sa table de nuit.

Le bruit court qu’il a été empoisonné. Quant à l’Assemblée nationale, elle s’empresse de mettre son embarrassant rapport sous l’éteignoir. Son corps est d’abord réclamé par le gouvernement français. La Troisième République cherche en effet ses nouveaux héros. Brazza, officier de marine aristocrate, élégant, héroïque, révolté par l’esclavagisme, apôtre de la paix, et surtout désintéressé, a un profil parfait à tous ces égards. On pense donc pour lui au Panthéon et à la récupération de sa gloire intacte. Mais Thérèse refuse l’honneur. Son corps est alors inhumé au Père Lachaise, puis déplacé, trois ans plus tard, à Alger, où vivent sa veuve et ses enfants. Sur sa tombe, l’épitaphe, rédigée par son ami Charles de Chavannes, indique que « Sa mémoire est pure de sang humain. Il succomba le 14 septembre 1905 au cours d’une dernière mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l’honneur de la nation ».




Partisan des palabres, farouchement opposé à la violence, il garde comme modèle Livingstone et s’oppose en cela à Stanley, surnommé « Boula Matari » (« briseur de roches »), qui s’est vanté d’avoir livré 32 combats. D’abord peu méfiant, voire admiratif à son égard, Stanley s’apercevra trop tard qu’il a été roulé dans la farine par le Français, qui ne l’informe pas du traité qu’il a signé avec le Makoko. La réputation de Stanley en souffrira durablement, en France, où il sera vertement critiqué, et en Angleterre, où l’on narguera sa naïveté. Un an après la signature du traité entre Brazza et le Makoko, le roi téké des tribus de la rive gauche, Ngaliema, signe le « traité de l’amitié » avec Stanley, ne se considérant plus soumis au Makoko de Mbé. Il place ainsi la rive droite du fleuve sous la protection de l’Association internationale africaine.

  • L’affaire Toqué-Gaud !!

Le 14 juillet 1903, à Fort Crampel, en Oubangui-Chari, un administrateur des colonies, George Toqué, et un commis des affaires indigènes, Fernand Gaud, décident de faire exécuter Pakpa, ancien guide, en lui attachant une dynamite autour du cou. Au procès, les accusés rappellent qu’ils ont déclaré avant cette action épouvantable : « Ça a l’air idiot ; mais ça médusera les indigènes. Si après ça ils ne se tiennent pas tranquilles ! ». Gaud dira à son procès qu’il voulait faire constater autour de lui l’étrangeté de cette mort : « Ni trace de coup de fusil, ni trace de coup de sagaie : c’est par une sorte de miracle qu’est mort celui qui n’avait pas voulu faire amitié avec les Blancs. » (propos rapportés par Félicien Challaye, qui accompagna Brazza dans sa mission d’inspection). Ils sont condamnés à des peines légères (à cinq ans de réclusion), mais le scandale est tel qu’il conduit au lancement d’une enquête administrative, enquête dont sera chargé Brazza, et qui sera à l’origine de son dernier voyage au Congo.

Transfert de la dépouille de l’explorateur modifier Un peu plus de cent ans après son décès, le corps de l’explorateur français, de son épouse et de leurs quatre enfants, ont été exhumés, le 1er octobre 2006, du cimetière chrétien des Brus, dans le quartier d’El Madania sur les hauteurs d’Alger, où il reposait depuis 1905, pour être transférées vers Brazzaville.

Trois membres de la famille de l’explorateur, Niccolò di Brazzà, Roberto Pirzio-Biroli et Pietro di Serego Alighieri, ainsi qu’un membre de la famille de sa femme, Pierre-Antoine de Chambrun, assistaient à l’exhumation des corps. L’ambassadeur du Congo, Jean-Baptiste Dzangue, et le consul de France en Algérie, Francis Heude, les ambassadeurs de France, Hubert Colin de Verdière, du Sénégal Saïdou Nourou Ba, d’Italie, Battista Verderame, et un représentant du ministère algérien des Affaires étrangères, étaient également présents. Le cercueil de Savorgnan de Brazza était recouvert du drapeau français.

Les restes ont ensuite été embarqués à bord d’un avion cargo spécialement affrété par le Congo, à destination de Franceville puis de Brazzaville, où ils ont été réinhumés le 3 octobre 2006, en présence des présidents congolais, Denis Sassou Nguesso, centrafricain, François Bozizé, et gabonais, Omar Bongo Ondimba, du ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et du successeur du roi Makoko Ilo qui avait signé le traité avec Brazza, Auguste Nguempio, accompagné par la cour royale. Les représentants des Teké ont été invités à la cérémonie à la demande de la plupart des descendants de l’explorateur, qui sont liés aux Teké par un lien de sang.

Le caveau familial de Savorgnan de Brazza à Alger, monument le plus élevé du cimetière, était surmonté d’un buste de bronze de l’explorateur. Situé près de la Mairie Centrale, le mausolée qui a reçu ses cendres à Brazzaville n’est pas moins imposant. Constitué d’une coupole en acier et verre, recouvert de 500 tonnes de marbre blanc de Carrare, il est décoré à l’intérieur par une grande fresque représentant les grands moments de la vie de l’explorateur, réalisée par des artistes de l’école de peinture de Poto-Poto. Le buste de bronze d’Alger, restauré, va accompagner les restes de Brazza dans son nouveau mausolée. Bientôt, débuteront une nouvelle tranche de travaux et la construction d’un musée, d’un centre de conférences et d’une bibliothèque axés sur les explorations de Savorgnan de Brazza.

Des polémiques se sont développées en Congo, notamment, à l’occasion de ce transfert. Lors d’un colloque à Franceville, organisé par la fondation Savorgnan de Brazza, des universitaires gabonais et congolais se sont notamment insurgés de ce que « des colonisés puissent faire l’apologie du colonisateur ». Selon l’historien gabonais Anges Ratanga Atoz, « De Brazza n’était rien d’autre qu’un agent de l’impérialisme colonial, mais il n’était pas aussi brutal que les autres ». Le coût du monument (plus de 5 millions d’euros), financé par le gouvernement congolais et par certaines compagnies françaises, a également été critiqué. La plupart des descendants de l’explorateur ont manifesté des réserves sur le déroulement du transfert des restes de Brazza dans le mausolée. Ces descendants ont demandé et obtenu d’ouvrir un dialogue avec les autorités congolaises: le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a signé un accord qui prévoit la restructuration du Lycée Savorgnan de Brazza, qui était connu comme un des plus prestigieux Lycées d’Afrique, la présence du roi Makoko et des représentants du peuple Teké à la cérémonie d’inauguration du mausolée et l’amélioration des conditions de vie de la population de Mbé, capitale du royaume Teké. Après plus d’un an, les descendants attendent la réalisation des engagements.

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_______L’AFRIQUE J'aime pas ! La FESCI : le vrai problème de l'école ivoirienne! Politique, Réflexions, Société...

Réflexions pour changer les mentalités en vue de la transformation de l’afrique La FESCI : le vrai problème de l'école ivoirienne

Les origines de la FESCI http://lafriqueavance.ivoire-blog.com/j-aime-pas

La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) est un syndicat dont la naissance remonte au 21 avril 1990, dans un contexte où la Côte d'Ivoire entrait dans le multipartisme. À l'origine, les objectifs étaient de défendre les droits des étudiants et élèves de tout le pays, la période de sa naissance la justifiait bien. En effet, selon Henri Tohou, un des membres fondateurs de la Fédération, « Tout est parti d’une coupure de courant à la veille de notre examen. Ensuite, il y a eu coupure d’eau à la cité universitaire de Yopougon. Avec quelques camarades, nous avons décidé de marcher pour réclamer des conditions de vie décentes. Mais la police nous a gazés. On a encore décidé de marcher sur la Présidence de la République, là encore on a été pris en tenaille et bastonnés... ». C'est dire donc que l'histoire de la FESCI a été, dès le départ, intimement liée à celle de la politique de la Côte d'Ivoire, et force est de constater qu'elle a joué, aux côtés de l'opposition des années 1990, un rôle non négligeable dans l'accession du pays au multipartisme. Mais en réalité, le problème est plus profond et plus vieux que les conditions de la gestation de la FESCI ! Souvenons-nous que du 3 au 5 avril 1969, sous l'instigation du PDCI (Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, au pouvoir de 1960 à 2000), naissait le Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire (MEECI). Depuis les années 1960, la vie des associations estudiantines en Côte d'Ivoire ne s'est jamais définie en dehors de celle des partis politique, et pour ma part, la FESCI n'a été que la réplique du MEECI, une révolte au système de pensée unique entretenu longtemps par le PDCI, et portée par une opposition qui cherchait alors à s'affirmer et à gagner de plus en plus de partisans dans la population.

La politisation et la violence

Toutefois, loin de légitimer les pratiques de la FESCI, je me dois de faire remarquer que l'une des causes des dégâts que nous regrettons tous aujourd'hui, c'est l'instrumentalisation de la jeunesse estudiantine et scolaire par les partis politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition. Le Front Populaire Ivoirien a beau réclamé ne jamais avoir cherché à acquérir le pouvoir par la violence, je suis persuadé que la FESCI a été ce vecteur de violence dont il s'est habilement servi des années durant, pour peu à peu se hisser au pouvoir. Il n'y a qu'à voir aujourd'hui le nombre d'anciens « fescistes », et non des moindres, dans l'entourage du Président Gbagbo pour s'en rendre compte. On peut donc affirmer que les politiques ont détourné le syndicalisme estudiantin de son objet premier, lui octroyant ainsi un pouvoir que de jeunes gens ne sont pas forcément censés savoir gérer. C'est ainsi, de mon avis, que s'appuyant sur des causes justes au départ, les différents dirigeants de la FESCI vont peu à peu glisser vers une forme d'organisation qui n'a aujourd'hui plus rien d'un syndicat, mais s'apparente plus à une mafia macabre.

Ce que les campus sont devenus

C'est ainsi qu'aujourd'hui, on ne peut plus compter, tellement elles sont nombreuses, les exactions et situations incongrues imputables à cette machine devenue incontrôlable par ses propres géniteurs (le PDCI et le FPI notamment). Car, tels le Dr Frankenstein, ceux-ci auraient peur de se voir assassinés par le fruit de leurs réflexions et actions passées. Toujours est-il que quand on se rend sur les campus, plusieurs faits attirent l'attention sur la déliquescence de ce lieu de savoir transformé en un véritable « champ de dépravation » : les maquis et autres buvettes pullulent, on trouve peut-être même plus d'entrepreneurs privés que d'étudiants, et toute cette activité, tenez vous bien, est orchestrée de mains de maîtres par les responsables de la FESCI, qui perçoivent des droits occultes sur chaque entreprise, lorsque celle-ci ne leur appartient pas carrément. J'ai même appris qu'un nombre important de chambres leurs sont dévolues et qu'ils y logent des étudiants (ou d'autres personnes) qui paient un loyer pouvant aller jusqu'à 20.000FCFA (au lieu des 6.000F officiels).

Sans compter les nombreux crimes crapuleux commis par des membres de la FESCI, dans une impunité totale. Un des derniers en date, lorsqu'on consulte la presse, est celui de Doh Glao Mathieu, secrétaire général de la section locale du lycée Pierre Mendès à Daloa, le 25 avril 2009. Plus récemment, sous prétexte que la date des congés de pâques, fixée au 2 avril est trop proche de la date de la fête de Pâques (4 avril), la FESCI a mis enseignants et élèves d’Adropé en congé. Et ce, à partir du vendredi 26 mars, à 8 jours de la date officielle du départ en congé sur toute l’étendue du territoire. Au grand dam des autorités de l'Education Nationale locales.

Quelle solution ?

La société ivoirienne semble s'être accoutumée de l'anormalité évidente que représente aujourd'hui la FESCI. Mais en réalité, cette accoutumance n'est qu'une simple démission, tout le monde s'étant peu à peu convaincu qu'on ne peut rien faire contre « le monstre ». La première étape vers une solution viable, consiste donc à prendre conscience du caractère anormal de cette organisation et accepter qu'une solution définitive lui soit trouvée. Ensuite, je pense qu'il faut avoir le courage de dissoudre cette association afin de nettoyer toutes les cités de ses souillures. Une façon de procéder serait de vider toutes les cités et internats de Côte d'Ivoire pendant la période des vacances scolaires et universitaire. Cela donnerait le temps de poursuivre tous les responsables d'exactions et de leur appliquer la rigueur de la loi. Ensuite, il faudra rétablir une situation normale sur les campus en réattribuant les chambres sur des bases justes, et en redonnant aux organes officiels de gestion de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, leur autorité longtemps piétinée par la FESCI.

K@rl Blogueur africain

18:00 Publié dans Côte d'Ivoire, J'aime pas !, Politique, Réflexions, Société | Lien permanent | Commentaires (7) | Envoyer cette note | Tags : Abidjan, côte d'ivoire, fesci, école ivoirienne, politique, merci

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