_____L'homme dans toute sa splendeur : Pourquoi l'être humain est-il un éternel insatisfait ?. Parce que l'homme est un organisme vivant, il naît, croît et meurt, comme tout ce qui vit. Il n'a qu'une vie, mais elle est essentiellement vouée à la mort.
Par http://www.777-mafia.com/us/home, mercredi 8 décembre 9999 à 15:18 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #3647 :: rss
La condition humaine
Comme on a pu s'en rendre compte au cours de cette navigation dans le passé, l'expérience de l'existence humaine, nous fait prendre conscience d'un certain nombre de tensions profondes, que les grands philosophes ont scrutées depuis toujours, et d'une façon plus convaincante pourrait-on dire, depuis le XIX è siècle :
- Vie/mort
- Individu/société
- Liberté/destin
- Finitude/perfectibilité
Pourquoi l'être humain est-il un éternel insatisfait ?
Ces quatre couples constituent sans doute les paramètres de la condition humaine
1. Parce que l'homme est un organisme vivant, il naît, croît et meurt, comme tout ce qui vit. Il n'a qu'une vie, mais elle est essentiellement vouée à la mort.
Cependant, au fond de lui-même, quelque chose lui fait désirer échapper au temps, à l'espace. 2. Parce que l'homme est un organisme vivant, il est seul à pouvoir exercer les activités nécessaires au maintien de sa vie : manger, boire, digérer, apprendre, connaître, se situer dans son milieu et dans l'univers, donner à sa propre existence un sens. Personne ne peut penser à sa place.
Par contre, il a besoin sur le plan physique des éléments contenus dans la nature qui assurent sa vie comme organisme ; il a aussi besoin des autres sans qui il ne peut se réaliser ; il est un être fondamentalement culturel et solidaire. 3. Parce qu'il est un être capable de choix, parce qu'il est libre, il est responsable de ses actes. Il est maître de sa destinée dans la mesure où un acte humain est essentiellement un acte voulu librement. Au fond l'homme est ce qu'il veut devenir.
Par contre, parce que beaucoup d'éléments dans la vie ne dépendent pas de lui il doit subir son destin. L'homme ne choisit pas de naître, ne choisit pas ses gènes, ne choisit pas son temps ni son espace. Beaucoup de contraintes à la fois physiques et culturelles lui sont imposées par le fait qu'il est un être physique, vivant, intelligent et responsable. Il est dépendant sur bien des plans. 4. Parce qu'il est un organisme vivant, il est un être limité, dans le temps et l'espace tant physiques que culturels. Il est faible, fragile : l'erreur est humaine dit-on.
Par contre, éternel insatisfait, il désire toujours davantage; et, perfectible, il apprend de ses erreurs. Au fond de lui brûle un désir d'infini et de perfection.
Quand on réfléchit un tant soit peu aux différents aspects de la condition humaine on peut mieux mesurer l'ampleur des défis que l'homme doit relever pour simplement se réaliser, donner un sens à sa vie, et faire son bonheur à travers ces contradictions.
Les penseurs de tous les temps ont cherché à résoudre ces énigmes.
-http://peuimportelaquestion.clubdiscussion.net/philosophie-f10/l-homme-dans-toute-sa-splendeur-t66.htm -http://www.cvm.qc.ca/ccollin/conception/cond_hum.htm
La condition humaine
...suite
Anaximandre de Milet (610-547 av. J. C.) fait de l'indéterminé infini le principe de toute chose. Les formes viennent limiter cet infini indéterminé; c'est ainsi que l'être fini porte en lui la rançon de son existence : il est condamné à la mort.
Héraclite d'Éphèse (en Ionie) 540-480 av. J. C., disait que "lorsque meurt l'homme, il allume pour soi une lumière dans la nuit." Et encore : "il faut que l'homme espère, sinon il ne rencontrera jamais l'inespéré qui se trouve dans l'inexplorable et l'impossible…car des choses attendent les hommes après la mort, disait-il, qu'ils n'attendent pas, ni même n'imaginent."
Empédocle d'Agrigente , Ve s. av. J. C. soutenait que deux forces animent l'être, l'amour qui unit et la haine qui sépare--- pensées reprises sous d'autres formes par des penseurs du XIXe comme Schopenhauer , nietzsche et Freud .
Ces paramètres de la condition humaine sont encore aujourd'hui, pour tout être humain, un motif et une source inépuisable de réflexion : ils exercent sur lui une fascination telle que l'homme ne peut pas ne pas devenir effectivement un animal métaphysicien.
C'est d'ailleurs selon Bochenski , (La Philosophie Contemporaine en Europe, p.132 - ss, éd. Petite Bibliothèque Payot)
"…le caractère commun fondamental des diverses philosophies de l'existence de notre époque." Il s'agit de philosophies qui s'élaborent à partir d'une expérience vécue appelée "existentielle". Chez Jasper elle consiste dans une perception de la fragilité de l'être, chez Heidegger dans l'expérience de la marche à la mort, chez Sartre dans celle de la nausée."
"La vie d'un homme n'est qu'une lutte pour l'existence avec la certitude d'être vaincu" Pensées et Fragments, trad. J. Bourdeau (Alcan), Schopenhauer
"La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre." Macbeth, William Shakespeare
"Voulez-vous que je vous dise pourquoi vous n'avez pas peur de la mort? Chacun de vous pense qu'elle tombera sur le voisin." Goetz in Le diable et le Bon Dieu, (Gallimard), Sartre
"La faculté de penser ne se délègue pas." Alain
"Apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots." Martin Luther King
La sagesse humaine ne consisterait-elle pas à apprivoiser, harmoniser cette dualité fondamentale de notre être ?
http://www.cvm.qc.ca/ccollin/conception/cond_hum.htm
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