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vendredi 26 février 2010

___''Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement..

''Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie. Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

La vraie unité africaine doit se baser sur l'attachement à la liberté. Avec la découverte de l'ADN, on sait que la race n'existe pas. D'ailleurs, la géographie dépend de l'histoire des caprices des géographes. (On peut, après tout, marcher jusqu'en Chine.) La seule chose qui mérite d'être un lien unificateur, c'est ce qui apporte le bonheur. Ces dons de Dieu s'appellent la liberté et l'amour, qui forment un tout.

Il faut que se multiplient les leaders libéraux, ce qui veut dire qu'on doit être innovateur en disséminant ce message. Une fois la liberté saisie, décupleront ces histoires d'entrepreneurs africains réussis et d'usines construites en Afrique.

L'Afrique boira une rasade de courage. Ensuite, on se mettra au travail et aux études avec un fanatisme jamais vu. La confiance qui a facilité la naissance des cultures et des arts les plus éclatants et divers du monde, voilà ce qui relèvera ce continent dans lequel l'âme humain est arrimé.

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† _____L'échec africain est dû aux maladies tropicales, aux pratiques agricoles dépassées, aux subventions et tarifs occidentaux qui nuisent aux exportations africaines, et aussi, admet-on, aux dictateurs voleurs. L'Afrique, pourquoi se croit-elle pauvre?

Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie. Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

L'Afrique, pourquoi a-t-elle stagné alors que les économies des autres continents se sont développées ces dernières décennies? C'est une question que s'est posée la radio nationale américaine (National Public Radio, NPR) cette semaine. La réponse qu'elle s'est donnée? L'échec africain est dû aux maladies tropicales, aux pratiques agricoles dépassées, aux subventions et tarifs occidentaux qui nuisent aux exportations africaines, et aussi, admet-on, aux dictateurs voleurs. La radio américaine a fait preuve de générosité en évitant de citer la responsabilité des africains eux-mêmes, et cette faveur semble obvier l'accusation redoutée de racisme.

Si ce n'est pas impossible, ça requerrait beaucoup d'efforts pour un journaliste américain ou européen de faire une analyse égale à la profondeur de la question. Les noms des pays africains sont déjà trop complexes, semble-t-il. Si on fait une recherche dans les archives du journal français Le Monde, par exemple, on constate que cette publication discute tantôt du Centrafrique, tantôt de la Centrafrique. (L'article masculin s'applique, en effet, à cause de l'origine du nom, "le centre de l'Afrique".) Les médias américains, eux, utilisent rarement l'adjectif national correct. On parle notamment de Ivory Coast president ou de Cameroon economy au lieu de Ivorian president ou de Cameroonian economy. Rarissimes sont les journalistes américains qui savent qu'il faut distinguer entre le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. On n'oserait pas faire une analyse de la France sans diplôme dans le sujet, mais une petite recherche sur Internet suffit pour un examen de la Sierra Leone. Ainsi, les mythes à propos des supposées différences raciales au sein du peuple rwandais, inventés par un colonisateur allemand de l'autre siècle, redeviennent perpétuellement de bonnes nouvelles à imprimer.

Les africains, ne sont-ils véritablement que des pions secoués par des circonstances hors de leur contrôle? Sans surprise, la NPR a tort. Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie.

Est-ce nécessaire de céder à la désespoir et de risquer sa vie en faisant voile vers les côtes espagnoles, ou de chercher un européen célibataire de 60 ans offrant le mariage avec un visa? Doit-on s'inspirer de ces prétendus leaders africains qui courent après le G8 pour tendre la sébile? La délivrance de la misère, viendra-t-elle du gouvernement ou des ONG caritatives étrangères?

Blague-t-on ? L'Afrique boira une rasade de courage. Ensuite, on se mettra au travail et aux études avec un fanatisme jamais vu. La confiance qui a facilité la naissance des cultures et des arts les plus éclatants et divers du monde, voilà ce qui relèvera ce continent dans lequel l'âme humain est arrimé.

Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, sur le modèle de Dubaï, conjuguée à la liberté sociale à la néerlandaise et la démocratie à la sénégalaise. Le continent pourra ensuite saisir des occasions inouïes qui décupleront la valeur de ses ressources humaines et naturelles.

Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

Le peuple africain s'avisera que son histoire de chefs villageois bienveillants ne donne aucun prétexte à ces tyrans kleptomanes insignifiants. Le petit gabonais Bongo sert d'exemple. (Par hasard, son site de propagande s'appelle legabon.org, alors que ce site de lumières s'appelle legabon.com et gabonais.com, ce qui nous rend des voisins virtuels.) Dictateur et toxicomane du pouvoir depuis 1967, il vient d'annocer qu'il compte se faire élire encore une fois en 2012. Il est l'un des plus grands propriétaires de biens immobiliers parisiens, grâce à son habileté en escamotant la richesse gabonaise. Nombreux sont les gabonais, pourtant, qui lui remercie d'investir au moins une petite partie de l'argent gabonais au Gabon.

Ces âmes perdues vont bientôt se rendre compte que dans l'époque moderne, il n'y a qu'un chef, c'est-à-dire le peuple lui-même. Ce géant, intoxiqué par les insectes tyrans, saura assumer ses forces. Il s'étonnera de la grande facilité d'écraser ces moustiques gênants: il suffit de taper des mains. Le géant en a eu assez de leurs bourdonnement et petit spectacle.

Le géant dira en effet que le respect de l'autre passe par la liberté économique et sociale. Son gouvernement "n'enlèvera pas de la bouche de Travail le pain qu'il a gagné," comme a dit Thomas Jefferson. De plus, sachant que le bonheur intellectuel constitue le fondement du génie africain, on ne tolérera aucune entrave au développement de l'individualité de chacun.

La compassion, elle, et la solidarité forment des bases de société trop importantes pour les abandonner au profit de l'influence dégradante de la bureaucratie. Les africains s'occupent volontairement des besoins d'autrui, et n'ont aucun besoin de l'idéologie européenne discréditée que constitue le socialisme. Un gouvernement fort fait preuve d'une modération forte. Est-ce qu'on allume un feu dans une cheminée de bois?

Une fois que l'individu endosse ses propres besoins, il pourra déterminer son destin. Au contraire, un gouvernement qui prétend être une maman dorlotant n'en est pas une, étant donné que ce genre de chienlit empêche la liberté nécessaire pour la prospérité et le bonheur. Garantir la protection de la nature et de l'enfant, lutter contre la force et la fraude – elles ne sont pas nombreuses, les activités que le gouvernement peut assurer mieux que les individus, les associations, ou les sociétés.

La compassion, ça veut dire aussi le partage du message de la liberté. Dans toutes les écoles, qui doivent rester privées pour donner une diversité de pensée et une compétitivité revigorant, il faut requérir des études approfondies dans la nécessité de la liberté. Mais aussi, il faut que se multiplient les leaders libéraux, ce qui veut dire qu'on doit être innovateur en disséminant ce message. Une fois la liberté saisie, décupleront ces histoires d'entrepreneurs africains réussis et d'usines construites en Afrique.

La vraie unité africaine doit se baser sur l'attachement à la liberté. Avec la découverte de l'ADN, on sait que la race n'existe pas. D'ailleurs, la géographie dépend de l'histoire des caprices des géographes. (On peut, après tout, marcher jusqu'en Chine.) La seule chose qui mérite d'être un lien unificateur, c'est ce qui apporte le bonheur. Ces dons de Dieu s'appellent la liberté et l'amour, qui forment un tout.

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_____Si les Fils de cette terre sont capable de créer des cabinets de conseils en stratégie politique au service des gouvernants de pays occidentaux, qu'est-ce qui peut les empêcher de faire briller l’Afrique de leur compétence..

"Something is drastically wrong. I think we have the right to ask our leaders: are they really serious? – Mo Ibrahim."« Les pays africains sont trop petits pour continuer à vivre indépendamment les uns des autres. »

Si seulement au lieu d’aller chacun à son tour quémander des miettes, on s’installait calmement entre nous pour observer ce qui ne va pas au niveau du bled et qu’on régler les problèmes régionaux, noter que je n’utilise pas les verbes tenter ou essayer. Mo Ibrahim, lui, n’y va pas avec le dos de la cuillère: pour lui il ne faut pas attendre 10 ou 20 ans, il faut le faire là, maintenant, tous de suite, au moment même où vous lisez mon billet. Car le temps nous est compté. En clair pour ce qui n’ont toujours pas capté, je traduis: CEMAC, EAC, SADC, CEDAO … voila les futurs contours des prochains pays africains. On pourrais ergoter sur leurs noms définitifs, si vous voulez, ou, sur la localisation de leurs capitales politiques, mais l’essentiel est ailleurs. Obtenir un poids indéniable, une dimension suffisante que pour élaborer des plans sérieux de développement.

L’enjeu est simple: les autres sont déjà au milieu du chemin menant à leur intégration alors que nous, surtout du coté de l’Afrique Centrale, on n’est nulle part . Alors si rien ne bouge, nous allons encore rater la n-ième révolution économique mais également politiques, culturelles et géo-stratégique du monde… oui: rien que ça. Et cerise sur le gâteau, nous aurons l’air, comme à l’accoutumé, d’avoir rien compris à ce qui se passe autour de nous. Cela me rappelle le plaidoyer de Tidjani Jeff Tall et le groupe africa 2030 pour la fusion des 53 pays africains en 4 grands pays dont les poids économiques et démographiques seraient tels qu’on pourrait enfin affronter l’UE, les États-Unis et la Chine sur un même pieds d’égalité. Mais cela ne se fera pas sans casser des œufs, ou plutôt toute une génération de politiciens blédards. Nos dirigeants actuels voudront (et on peut le comprendre mais pas obligatoirement l’accepter) préserver un semblant de pouvoir et/ou de dignité car ils devront accepter beaucoup de concessions mais rassurez-vous, une fois la machine démarrée, le retour en arrière sera impossible. Les frontières nous ont créés le Cameroun, la Cote d’Ivoire, le Sénégal.. bref le bled actuel, mais elle sont également, en partie, les fondements des problèmes actuelles, car elles nous bloquent dans un schéma géo-politique et économique qui est clairement dépassé. Le mur n’est pas tombé qu’à Berlin, il est donc temps de repenser les contours du bled. Perso, tant qu’on m’assure qu’on aura toujours 53 fédérations de foot au niveau de la FIFA (et le cas de la Grande Bretagne prouve que cela est possible: ndla), et que la CAN et la CHAN seront toujours organisées, je suis preneur. Et vous ?

dixit Le petit nègre point com

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mercredi 24 février 2010

_____Afrique originelle, zone quasiment inviolée où des hommes et des femmes d'aujourd'hui perpétuent des modes de vie ancestraux. Le continent africain est un tout, bien plus grand que la somme des éléments qui le composent..rituel et initiées

Les VALEURS FONDEMENTAUX de l'être "noirs" Ancestraux et contemporain

  • zone quasiment inviolée où des hommes et des femmes d'aujourd'hui perpétuent des modes de vie ancestraux, il ramène une galerie de portraits qui sont un plaisir de l'oeil autant qu'une rencontre avec l'inconnu. Batailles, retours de chasse, jeux d'enfants, parades, toutes ces scènes du quotidien sont autant d'instants qui saisissent les hommes dans leurs nombreux rituels. Les lèvres étirées par des grands plateaux d'argile, les lobes allongés, les corps peints, marqués, scarifiés, sont l'expression d'une société traditionnelle et vulnérable qui côtoie aussi la violence des armes.
  • La richesse et l'étonnante diversité des traditions culturelles d'Afrique sont immortalisées, la vie de peuples traditionnels à travers ce continent vaste et nuancé. Sur tous les aspects des cultures africaines, il s'articule autour des valeurs fondamentales que sont le sens du lieu, le profond respect des rythmes de la nature, l'importance des étapes de la vie ou le culte de la sagesse.
  • L'exubérance et la générosité intrinsèque de chaque communauté, qui nourrissent les notions de fierté individuelle et de dignité spirituelle.
  • la présence surnaturelle de Dieu et l'homme noirs ancestraux

Le monde visible tel que nous le percevons ne constitue qu’une petite partie de la réalité. Comme-ci vous voyez un iceberg; un bloc de glace d'eau douce dérivant sur la mer d'un côté et sous la mer l'autre face caché. Plus simplement la face caché de lalune et la face visible. Le monde principal, la véritable réalité, c’est le monde invisible du Créateur; il est bien plus réel, bien plus libre et beaucoup plus influent que nous ne l’imaginons.

  • Les forces invisibles ne sont pas toujours divines "voyage dans le monde astrale"

Spiritisme, Occultisme.. spritualité

Il existe des puissances invisibles qui ne sont pas divines; elles coéxiste avec Dieu et leur inspiration est bénifique pour les être fais de matière physique (fécale). C'est une doctrine fondée sur l'existence et les manifestations des esprits, en particulier des esprits érrants dans l'au délà; Le spiritisme tente d'entrer en communication avec ces esprits par le moyen de supports amtériels inanimés-table tournantes-ou de sujets en état de transe hypnotique-médiums. Ce n'est pas le diable mais une doctrine caché aux publics non-initiées et enseignée aux initiées.

Les esprits ont une existence réelle, vérifiable. C'est sur cette croyance érigée en doctrine que l'africain contemporain trouvera son chemin. II entrevoit tout d'abord le principe de nouvelles lois naturelles : celles qui régissent les rapports du monde visible et du monde invisible; il reconnaît dans l'action de ce dernier une forces de la nature dont la connaissance doit jeter la mumière sur une foule de problèmes réputés insolubles, et il en comprend la portée au point de vue réligieux mais notant que la notion "dieu, l'invisible ne prend pas la conotation réligieuse".

De ce principe découle la solution de toutes les anomalies apparentes de la vie humaine, les preuves matérielles que donnent le spiritisme de l'existence de lêtre (fécale) est faussement qualifiés de surnaturels sont soumis à des lois qui régissent le monde visible et invisible.

  • Le continent africain est un tout, bien plus grand que la somme des éléments qui le composent.

http://livre.fnac.com/a1559120/Carol-Beckwith-Visages-d-Afrique?Fr=20&To=0&Ra=-1&from=201&mid=1857046

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___Il a dit: Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin; ne cacherait-il pas un dangereux secret ? L'Afrique vit en étroite communion avec le monde visible de la terre et les forces invisibles.

1 Aux frontières du surnaturel voyage Aux frontières de l'irréel

..mais quel est le cafard hybride qui a crée le temps.. l'amour..et la mort

L'IDIOTIE DU TEMPS

  • Le monde visible qui nous environne est-il le seul qui soit vrai ?
  • Le monde invisible est-il digne de notre espérance ?
  • Ce monde que nous voyons peut-il être celui que Dieu a créé ? Pourquoi est-il si malade ? Pourquoi autant de contradictions, de souffrance ?

l'inter-action entre les deux mondes - le visible et l'invisible, le naturel et le surnaturel - et comment ils peuvent affecter notre vie de tous les jours.

"Rumeurs d'un autre monde" se lit comme une conversation, invitant les sceptiques de la religion comme les déçus de l'Église à considérer la possibilité qu'un monde invisible et surnaturel échappe au regard et coexiste avec le monde visible. La frontière est étroite entre le naturel et le surnaturel. Nous expérimentons les plus grandes réalités au travers des plus petites choses, et nous devons apprendre à faire la différence.

1 Quelques exemples ?

  • « Ceux qui sont au Ciel peuvent-ils voir ce qui se passe sur la terre ?
  • La sexualité existera-t-elle au Ciel ?
  • Y aura-t-il des animaux au Ciel ?
  • Y a-t-il un purgatoire ? »

Car même si c'est un sujet que l'on évite, la mort, elle, n'évite personne.

baal (Dieux noirs)

L'Afrique vit en étroite communion avec le monde visible de la terre et les forces invisibles. Cette interaction entre hommes et dieux détermine, y compris aujourd'hui, les sociétés africaines, en équilibre entre le réel et le surnaturel, le visible et l'invisible, le monde des esprits et des...et des dieux. Sur terre, ceux qui les représentent ont un pouvoir immense. Ils sont gardiens des traditions, piliers de la société. Féticheuses, prêtres, sorciers, magiciens, guérisseurs, prophètes... Ce second livre de Daniel Lainé présente les portraits photographiques de ces hommes et femmes, lors de rituels, exorcismes, danses, pratiques magiques, souvent inaccessibles aux non-initiés, et dont beaucoup ont déjà disparu. Afrique du Sud, Bénin, kameroun, kongo, kôte-d'Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Mali, Nigeria, Ouganda, Sénégal, Togo...etc

Ainsi l'homme serait en faite un hybride (un demi dieux) un sous-espèces ou une espèces intraspécifique..entre la matière fécale et l'esprit voir le soufle divin qui l'anime

..et de toute manière, le mystishisme de l'afrique n'a pas été révelé a l'homme blanc et l'homme noirs n'en connaitrais qu'une portion

hybride

En génétique, l'hybride est le croisement de deux individus de deux variétés, sous-espèces (croisement intraspécifique), espèces (croisement interspécifique) ou genres (croisement intergénérique) différents. L'hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents. Lors de croisements interspécifiques, le terme métis est aussi utilisé.

L'hybridation est toutefois différente de la manipulation génétique dans la mesure où l'hybridation, même si elle est peut être provoquée par l'homme, peut aussi se produire naturellement.

intraspécifique..entre la matière fécale et l'esprit divin qui l'anime

http://livre.fnac.com/a2004148/Daniel-Laine-Dieux-noirs?PID=1

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__"Marginalité et Errance dans la littérature et le cinéma africains francophones", tout parle de l'Errance et de la richesse des rencontres… L'afrique n'est pas les Etats-Unis

L’homme est rarement là, mais de toute façon l’errance est la quête d’un lieu, pas d’une altérité, puisque même quand il est là, ce n’est que pour mieux nous montrer le lieu dans lequel il évolue.

L'afrique noire (l'homme) est un grand solitaire, dans son errance. L’image, quand on la regarde attentivement, frappe par sa profondeur, sa grandeur, sa latitude, sa beauté.Mais aussi son authenticité. On s’y plonge, on y cherche le détail. Les lignes sont toujours la sève de l’image, elles lui donnent clairement une grande dynamique, elles guident la lecture, parfois la gênent, mais elles font l’image.

  • le regard de l'homme noir sur lui-même

«Qu'est-ce qu'être un homme noir?» dit_on "black"

L'afrique n'est pas les Etats-Unis, ni la france: ni blackploitation ni Spike Lee. Et pourtant, penchons-nous sur notre propre identité, notre propre histoire, pour nous ouvrir sans fard à autrui.

Le regard de l'homme blanc sur l'homme noir; le regard de l'homme noir sur lui-même: C'est le sable, la poussière de l'Afrique, l'asphalte de notre Occident, la chaleur, le soleil, le dieu noire oublié (ds): Comme après la disparition d'un être cher, il faut un temps de deuil, un temps pour survivre avec ses certitudes envolées, ses incertitudes étalées, ses angoisses révélées; le dieu tutélaire de la vie francanglais, franricaine n'est pas invincible, chacun doit affronter cette nouvelle peur.

  • Vous pensiez peut-être tout savoir sur les méfaits de l'homme noire, ses croyances et ses origines, ses mythes ancestrales.. Avoir tout compris de ce que peut ressentir celui qui est né dans une peau colorée.

Les "nègres", ne sont pas nègres sortis de l'ombre. "ils seraient "les nègres affranchis"

Aujourd'hui, cela va presque de soi : les "noirs" affranchis. Avec plusieures siècle et demi de retard, ces "affranchis" ont gagné ce qu'Auguste Maquet, célèbre "nègre" d'Alexandre Dumas, n'avait pu obtenir malgré un procès retentissant : la reconnaissance. Voire une certaine fortune. "Notre époque est à la transparence.

  • "Marginalité et Errance dans la littérature et le cinéma africains francophones", tout parle de l'Errance et de la richesse des rencontres…

Afrique et de rêve… Momar chante la Paix en français, en anglais et en wolof. Il dit que s'il ne tenait qu'à lui, "tous les fils d'Adam rassembleraient leurs cœurs pour n'en former qu'un". Des racines africaines, au Rock qui vient de la terre, en passant par le Blues des "passeurs de racines", un homme salue ses deux mères, un père berce son enfant et la note bleue persiste jusqu'à se transformer en Gospel, en prière…

http://www.africultures.com/php/index.php?nav=murmure&no=1711

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jeudi 18 février 2010

† _____L'Occident se torche le cul avec l'Afrique : ils dépeignent un Occident tirant profit des malheurs de l’Afrique, ils posent le problème de la responsabilité individuelle face à la tragédie. L’Afrique entre la seringue et le fusil

UN ETAT DU MONDE...ET DU CINEMA

Lord of War / The Constant Gardener : L’Afrique entre la seringue et le fusil

On pourra également leur faire les mêmes reproches : un manichéisme qui désamorce toute réflexion au profit d’une indignation facile (méchants marchands d’armes et affreuses multinationales), et un regard finalement assez condescendant sur l’Afrique, qu’il tienne de la carte postale (les plans très "National Geographic" de Meirelles) ou de la caricature (la galerie de pantins sanguinaires.

  • On pense souvent au Cauchemar de Darwin qui ne faisait que suggérer ce qui est ici lourdement asséné, et qui soulignait la complexité des interactions entre l’Afrique et l’Occident.
  • Lord of War illustre ainsi remarquablement le chapitre sur "la recherche d’un nouvel ordre mondial" (Sections L, ES) en décrivant le démantèlement des arsenaux de l'ancien bloc soviétique qui alimentera (entre autres) les multiples conflits inter-africains. Et quelle illustration plus cruelle et frappante des flux commerciaux de la mondialisation (Géographie, Sections L, ES, Chapitre "Un espace mondialisé") que cette magistrale séquence d’ouverture, qui suit en point de vue subjectif une balle de fusil, de l’usine où elle a été fabriquée jusqu’au crâne d’un enfant-soldat du Libéria où elle finira sa carrière ?

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mercredi 17 février 2010

_____Pour la dignité de l’Afrique, laissez-nous crever ... Les Africains peuvent continuer de "crever" dans l'indifférence. ... quoique vous fassiez à votre peau, votre âme restera celle de votre continent. Africaines, restez noires

Africaines, restez noires !

Au Sénégal, et dans la langue Wolof, c’est le « khessal » ou dépigmentation de la peau. En clair, si l’on ose, on blanchit sa peau noire.

Ce phénomène qui prend parfois des allures de mode sévit dans de nombreux pays Africains et croît de manière exponentielle. Halte ! car les dégâts cutanés engendrés par la dépigmentation sont définitifs et graves (vergetures, infections, potentialité de développer un cancer de la peau).

Au fin fond de la brousse et à un degré moindre par rapport à la femme citadine de Dakar ou de St Louis, on achète ces crèmes, dont la composition n’est même pas mentionnée et en vente libre sur les nombreux marchés locaux.

Au village, c’est parfois une véritable épidémie. La femme, souvent jeune, gagnée par « le virus de la peau blanche » contamine rapidement les autres et devient vite la référence. Cette frénésie est synonyme de prosélytisme.

On blanchit sa peau mais l’estomac reste vide ! En effet, toutes ces crèmes ont un coût élevé et on dilapide encore plus le maigre budget de la famille dans un pays comme le Sénégal où 30 % de la population vit en dessous du seuil minimum de pauvreté (2 dollars/jour/personne).

Femmes Africaines, soyez fières de votre négritude. Restez ce que vous êtes, car quoique vous fassiez à votre peau, votre âme restera celle de votre continent : l’Afrique noire.

L'esprit et le corps.

Au Sénégal, comme dans tous les autres pays musulmans, le Ramadan qui est le 9e mois du calendrier islamique et le 4e des 5 piliers de la religion musulmane, est un mois particulier.

Au plan spirituel, c'est un temps consacré à une réflexion intérieure, à la dévotion envers Dieu et à la maîtrise de soi.

A cette dimension spirituelle, s'ajoute pour chaque musulman, du lever au coucher du soleil, l'obligation de s'abstenir intégralement de boire, de manger, de fumer et d'avoir des relations sexuelles.

Le jeun est donc une contrainte imposée au corps par l'esprit. Cette privation notamment d'eau et de nourriture n'est pas dangereuse à condition que la personne soit en bonne santé. Malheureusement, tous les musulmans ne sont pas égaux devant le jeun. Au Sénégal, pays du tiers monde, l'état de santé de la population prend ça et là des allures de catastrophe car 30 % des Sénégalais vivent en dessous du seuil minimum de pauvreté (2 dollars /jour) et 1/3 des Sénégalais ne disposent pas de 2400 Kcal/jour (norme de la FAO). La malnutrition est constante et induit des désordres biologiques importants. Tous les organismes sont fragilisés. De plus les températures oscillent en ce mois d'octobre qui marque la fin de la saison des pluies entre 35° C et 45° C. Pour nombre d'entre eux, il faut réellement se poser cette question : Le Ramadan s'impose-t-il?

Oui, au Ramadan mais pas à n'importe quel prix car bon nombre de Sénégalais vont le payer cash et sans le savoir. Seul Allah pourra compter les siens mais la détresse sera bien là et restera dans les cœurs comme dans les âmes.

Le Choléra : la maladie des pauvres



C’est la maladie des pauvres. En cette année 2005, le Sénégal doit faire face à une épidémie qui prend parfois des allures de tragédie.

Les chiffres font apparaître 25 000 cas dont près de 400 décès. Ces chiffres officiels sont sans doute en deçà de la réalité car il n’existe aucune structure épidémiologique de veille sanitaire.

Cette épidémie a pris naissance au mois de mars dans la ville de Touba, haut lieu de la confrérie des Mourides où chaque année des milliers de pèlerins se rassemblent pour leur Magal. C’est tout le Sénégal qui se déplace dans cette ville. L’eau potable de cette ville était contaminée par le vibrion cholérique. Les pèlerins pendant la durée de leur séjour ont été contaminés. Dès leur retour dans leurs villages le choléra s’est répandu comme une traînée de poudre. Les inondations importantes notamment à Dakar à cause d’une pluviométrie importante au cours de l’hivernage ont relancé l’épidémie.

La recherche mondiale ne s’intéresse nullement à cette pathologie car en aucun cas le tiroir caisse ne pourra fonctionner !!

Pourtant une équipe Française dirigée par Jean-Michel Fournier de l’Institut Pasteur de Paris travaille avec abnégation sur la mise en point d’un vaccin. Malheureusement, il n’est pas pour demain.

Mais le travail de cette équipe Française vient d’être récompensé par la mise au point d’une bandelette réactive qui permet désormais un diagnostic rapide du choléra en 15 minutes. Ce procédé qui devrait être commercialisé en 2006 permet un progrès considérable dans la précocité du diagnostic au plus profond de la brousse.

En attendant le vaccin, il est du devoir de chacun d’intensifier le travail de prévention. Ce travail de prévention est axé sur la lutte contre le péril fécal, la formation des personnels de santé et à l’éducation des populations à l’hygiène individuelle et collective.

SANTE SANS PASSEPORT lors de chaque mission travaille dans ce sens avec acharnement.

L'union de la souffrance et de l'ignorance.

Elle demeure au Niger mais aurait pu habiter le Sénégal, le Mali ou le Cameroun. Elle a 11 ans, le regard triste, les yeux remplis de chagrin et un cœur qui saigne. Elle n’a pas encore atteint l’âge de la puberté, sa silhouette est celle d’une enfant et pourtant elle est mariée depuis 15 jours. Son mari a 19 ans et lui déjà imposé 10 rapports sexuels.

Un exemple parmi tant d’autres du mariage forcé où le père de la fillette fait le choix de son mari….Nous sommes dans un autre temps ou plutôt le temps de l’Afrique où le mariage forcé même, si il est en recul, demeure réel.

Au Niger, un des pays les plus pauvres du monde, le mariage forcé est interdit par la loi. En effet, l’article 44 du code civil interdit le mariage avant l’âge de 18 ans pour le garçon et 15 ans pour la fille. Mais l’application de la coutume prend le pas sur la loi car le mariage est l’affaire de la famille ou de la communauté, le consentement des concernés n’ayant aucune importance. Quant au droit musulman (le pays est islamisé à 95 %), il rend nécessaire le consentement des futurs époux. Toutefois, le père peut, dans l’intérêt des enfants et en particulier de la jeune fille, proposer un conjoint de son choix.

Les chiffres donnent le tournis. L’UNICEF dans son rapport de décembre 2005 précise qu’au Niger 77 % des femmes âgées de 20 à 24 ans se sont mariées avant l’âge de 18 ans. Cependant cette proportion atteint 86 % en milieu rural contre 46 % en zone urbaine. De même, Amnesty International, dans un rapport publié le 5 janvier 2005 estimait à 70 p. 100 le pourcentage des filles âgées entre 15 et 19 ans déjà mariées au Niger, et à 82 % celui des femmes mariées avant l’âge de 18 ans

L’obscurantisme, le poids des traditions, la religion fédèrent une société qui ne pourra évoluer que grâce au développement. Mais ce développement passe par une émancipation des idées. Le chemin sera très long car 2 Nigériens sur 3 sont analphabètes, et seulement 23 % de la population est scolarisée. La liberté de chacun dans un pays pauvre ne peut s’acquérir que par le savoir. Liberté je crie ton nom !

Pour conclure, cette fillette du Niger de 11 ans a trouvé un dénouement heureux à ce drame vécu par tant autres fillettes de son âge. Son calvaire ne dura que quelques semaines. Elle a été aidée et le divorce prononcé. Son mari et la famille de celui ci sont partis du village. Elle vit désormais chez sa tante. Son sourire illumine son visage et désormais elle est libre de son destin.

Le Président de SANTÉ SANS PASSEPORT (7.02.2009)

LES COUPS DE L’ECOLE

Comment, un instituteur Sénégalais peut-il sanctionner un élève arrivant de manière itérative en retard en classe ? La réponse à cette interrogation : frapper l’enfant avec une croix en fer (outil de mécanicien) en lui portant des coups dans le bas du dos, devant l’ensemble de la classe et ce pendant plusieurs mois.

Par crainte et par la culture du « non dit », l’enfant de 10 ans est resté muet comme une carpe malgré la douleur. La souffrance l’a contraint à rester couché et son état physique est devenu cachectique. Le frisson vous gagne.

Mais au-delà de ce fait dramatique, la pédagogie des coups à l’école Sénégalaise, est malheureusement de pratique courante. Pourtant, la justice de ce pays envoie ses enseignants en prison lorsque des faits graves sont avérés. Il y a peu, une institutrice s’est retrouvée derrière les barreaux pour avoir crevé l’œil d’un de ses élèves avec une règle.

Ne nous érigeons pas en juge. Au contraire aidons les enseignants à trouver le chemin qui conduit à l’épanouissement de l’enfant afin qu’il devienne le centre de la pédagogie à l’école.

Mais, l’évolution sera longue tant il est difficile de faire évoluer les mentalités quand cette pratique existe depuis des lustres.

Il faut dénoncer pour mieux comprendre.

Le paludisme, un drame humain et économique en Afrique.

Le paludisme tue et tuera encore plus dans les années à venir. Rien que sur le continent Africain, on compte près de 3 millions de morts par an (supérieur à ceux du SIDA). Les grandes victimes sont les enfants âgés de 4 mois à 4 ans et les femmes enceintes qui paient le plus lourd tribut.

Au plan économique le paludisme est responsable d'une perte de croissance en Afrique de 1,3 % par an soit 12 milliards de dollars. Le paludisme est à la fois une cause et une conséquence d'une société Africaine paupérisée.

Depuis 50 ans, la référence dans le traitement est la Chloroquine utilisée larga manu et qui montre désormais ses limites. Au SENEGAL, depuis maintenant 10 ans sont apparues des résistances à la Chloroquine (50 % de résistances parasitologiques). L'OMS, dans un rapport récent, établit qu'au delà de 25 % de résistances, il faut changer de stratégie thérapeutique.

L'avenir demeure le vaccin pour terrasser l'un des derniers grands fléaux de la planète. Malheureusement, la recherche, les grandes firmes pharmaceutiques ne consacrent pas les efforts qu'il faudrait pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire. Par mercantilisme, elles préfèrent développer d'autres molécules pour d'autres pathologies où les royalties viendront encore grossir leurs confortables bénéfices.

Un vaccin pour quoi faire, puisque nombre de ces pays sont insolvables! Les Africains peuvent continuer de "crever" dans l'indifférence. Pourtant, chacun se donne bonne conscience...

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mardi 16 février 2010

_____L’Homme et la Terre dans l’Univers dieu serait-il scientiste: et si l'animosité que fait preuve l'homme noire situais l'homme noire comme le maillon manquant entre le singe et l'homme. l'erreur de la nature s'est d'avoir créer l'homme noir

Dans l’état actuel de nos connaissances, la terre est donc un lieu insignifiant sur le plan cosmique dont la seule particularité reste d’avoir permis une complexification de la matière jusqu’aux êtres vivants dont ne connaissons pas d’autres exemples dans le cosmos. Pour autant, nous ne pouvons pas nous prononcer sur l’existence ou sur l’impossibilité de tels « autres mondes vivants ».

Plutôt que d’interpréter les choses de façon un peu trop finaliste à notre gout, en remettant l’homme au centre de la création et en postulant que le big-bang et l’évolution des espèces sont les moyens trouvés par Dieu pour fabriquer l’homme comme la finalité nécessaire de sa création (ce que certains scientifiques eux-mêmes, croyants de toutes religions voir athées pour certains, postulent via les différentes formes de ce qu’on appelle le « principe anthropique »), nous serions tentés d’accepter d’abord comme une gratuité l’ensemble des contingences que les sciences nous montrent sur ce chemin. Au fond, les sciences ne nous disent pas grand sur le sens de l’existence. Mais cette impressionnante synthèse qu’est la théorie du big-bang dégage une certaine beauté, l’homme y a matière à spéculer à la fois sur la force et sur l’impuissance de sa connaissance. Mais le fait que pour les sciences notre existence (au moins matérielle, rien n’est postulé ni infirmé ici sur un éventuel monde de l’esprit…) résulte d’autant de contingences au sein d’une histoire aussi vaste peut nous sensibiliser à l’immensité de notre liberté. L’homme est peut-être une erreur de la nature et du cosmos, il ne leur doit peut-être pas grand-chose. Il n’en est que plus libre pour construire le sens de son existence. Il est un résultat en biologie que plus une espèce est complexe, moins ces individus sont déterminés sur un plan strictement génétique. Plus la complexité est grande, plus le développement réel d’un individu, son environnement, sa socialisation au sein de l’espèce, son éducation, sa culture (avec toutes les contingences et accidents possibles que véhiculent ces éléments) sont importants en compléments de son programme génétique. Le programme génétique ne fait que contenir des potentiels innombrables qui seront ou non exprimés, et de façon très diversifiées, par l’individu en fonction de son développement réel et de ses choix. Dieu nous a voulus, mais il nous a voulus libres. Comment dès lors les sciences pourraient-elles nous voir comme le résultat d’une nécessité ? Même si cela reste un point de vue personnel, la mystérieuse gratuité et beauté de la contingence dont nous sommes issus nous semble plus conforme, non seulement à nos connaissances scientifiques, mais aussi à des traditions philosophiques que notre époque dite « post-moderne » aurait besoin de retravailler sérieusement pour affronter les apories

auxquelles elle est confrontée, que toute forme de discours sur la nécessité dont toute l’histoire du 20ème siècle nous a montré la vanité.

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mardi 9 février 2010

_____Pourquoi faut-il Prier à l'africaine? Pourquoi ne devez-vous jamais oublié vos ancêtres et enseigner à vos enfants vos origines? Pourquoi "noir" et qu'elle serait la raison de ma métamorphose dans cette dimension? pourquoi je suis là

Comment peut-on à la fois haïr et aimer avec tant de force une seule et même entité ? Je n’aurais jamais pensé connaître ce sentiment paradoxal si douloureux. Je n’aurais même pas pu soupçonner son existence ! Et pourtant…et pourtant tout me revient en pleine face maintenant que je me retrouve seul, avec, pour unique compagnon de mon infortune, le cahier de l’être haï et de l’être aimé (l'invisible et le visible). De cet entité rayonnant de suffisance et de sincérité, et qui maintenant n’est plus…Cet entité que désormais, je ne peux que maudire. Je ne peux que pleurer… Je ne peux que m'atristé..

Tu n’avais pas le droit de partir, de resté dans le chaos, mon sublime rival, mon insupportable joyau ! Tu n’aurais jamais du te rendre là-bas, et tu le sais. Tu le savais ! Toi seul peux comprendre cela. Tu étais le seul avec moi à connaître le remède de la solitude. Alors pourquoi m'avoir delaissé? pourquoi ne viens-tu pas me cherché?

Je te hais, pour m’avoir privé de ce baume atténuant mes souffrances et que mes potions ne sauraient remplacer. Je te hais pour avoir donné une part de ton affection à un autre que moi…à un autre que tu auras finalement privilégié. Et je me hais, pour t’avoir poussé à cela. Pardonnes-moi de te condamner, de faire injure à ta mémoire ! Je deviens fou ! Je l’étais déjà, mais je le suis encore plus maintenant. Cependant, ce n’est pas toi qui me blâmera, n’est-ce pas ? Tu ne la connais que trop, toi, cette folie intérieure qui peut ronger un homme jusqu’à ce qu’il sombre dans le désespoir euphorique le plus total ! Cette folie qui le rend aux yeux du monde comme un être superficiel, puéril ou répugnant… Alors laisse-moi me torturer encore davantage en lisant ton écriture mystique, celle qui avec pleins et déliés renferme notre secret à tous deux…Laisse-moi savourer encore ta présence… laisse-moi me nourrir de l’illusion que je dispose du pouvoir de te garder auprès de moi encore quelques instants...Laisse-moi me blottir contre ton cahier, objet transitionnel encore imprégné de ton odeur…Laisse-moi…

« La solitude n’a aucune frontière. L’amour pas davantage. Et pourtant notre histoire rencontre tant d’obstacles ! Infâme Snivellus, pourquoi avoir torturé ainsi mon esprit pendant tant d’années ? Depuis notre adolescence jusqu’à aujourd’hui ? Je te hais, toi mon plus bel amour. Ne crois-tu pas que penser sans aucun répit et avec une tendre ardeur au visage et à la silhouette de l’ennemi de mon frère de cœur était suffisamment pénible ? Il faut maintenant que tu viennes continuer ce supplice dans la maison qui m’emprisonne le corps et l’esprit ?

Par quelle fatalité a-t-il fallu que le seul être qui puisse comprendre mon mal-être et ma solitude soit le pire ennemi de la maison Gryffondor ? Non, mon ténébreux Séverus, je n’ai pas oublié comment notre histoire a commencé. Comment le pourrais-je ? Comment pourrais-je oublier cette soirée de fin de quatrième année, durant laquelle je cherchais à m’isoler de mon groupe d’amis, car ne pouvant plus supporter la jovialité immature de James, son insupportable insouciance…Ne pouvant plus supporter la bêtise naïve de Peter et le regard empathique de Rémus qui comprenait si bien et si mal à la fois. Bien sûr j’adorais mes amis, qui me permettaient de trouver tant de réconfort, d’étayage et d’humour, mes amis qui incarnaient la famille que je n’avais jamais eue. Mais ils en avaient suffisamment soupés de mes histoires de Black !

Oui ils étaient ce que j’avais de plus chers au monde. Mais par moment, je ressentais le besoin compulsif de me confier à quelqu’un qui me comprendrait, qui saisirait réellement la nature de cette solitude et souffrance m’ayant habitée durant 11 années de ma vie. Et enfin pouvoir me blottir dans les bras d’une personne comme moi, comme un enfant, bien au chaud au creux des bras de ses parents. Chose que je n’aurais jamais pu faire avec mes 3 amis, gavés jusqu’à plus soif d’affection parentale, et qui n’auraient pas compris, ou auraient fait semblant de comprendre ce besoin puéril mais vital ! Par quel signe du destin mes pas solitaires m’ont conduits à toi ce soir là ? Par quelle fatalité les mêmes sentiments qui me rongeaient t’ont conduit à quitter la salle des Serpents ce même soir ? Nos trajectoires de vie étaient peut-être tracées pour cette rencontre après tout…Alors, te rappelles-tu de cette soirée ? Je le pense et l’espère. Car elle restera à jamais en moi. L’instant le plus précieux de toute ma vie… Cette troublante vision d’un répugnant Serpentard se tenant debout, seul, dans un coin sombre d’une salle de classe….Cet adolescent sombre et solitaire qui regardait mélancoliquement le ciel, et avait (était-ce possible ?) une larme qui perlait au coin de son œil nébuleux.

Je te revois, te retournant brusquement en entendant le frémissement d’une cape sur le pas de la porte. Je te revois, brandissant ta baguette dans ma direction avec la vivacité de l’éclair, l’esprit en alerte de la moindre attaque. Mais le regard lassé de devoir être, une fois encore, sur ses gardes…d’être dérangé par un Gryffondor trop prétentieux, trop peu scrupuleux…d’un jeune garçon, si peu réceptif aux sentiments d’autrui…en apparence… Et soudain - je n’ai jamais tout à fait compris pourquoi cela m’avait frappé avec tant de force à cet instant précis - j’ai vu en toi une sorte de fragilité, un appel au secours féroce. Et j’ai eu le sentiment un peu fou que tu pourrais être cette personne que je recherchais dans mes rêves passionnés, comme une éternelle quête. Je me remémore ce sourire timide qui s’est dessiné sur mon visage. J’ai hésité un moment, l’appréhension me serrant le ventre. Puis, avec le plus de tact possible, je me suis lentement approché de toi, tendant devant moi mes mains vides, comme pour te signifier que tu ne courais aucun danger. Et je t’ai alors, murmuré cette étrange phrase. - Non Severus, pas d’inquiétude à avoir. Je ne veux rien te faire qui puisse te nuire. Pas ce soir. Et si tu pouvais comprendre, tu saurais que toi-même, au fond de toi, tu n’as aucune envie de me faire du mal. Bien au contraire. - Qu’est-ce que tu racontes, Black ? Tu penses vraiment que je vais laisser passer une occasion de me venger de tout ce que toi et tes stupides amis m’avaient fait subir ? Tu es complètement inconscient ma parole ! Sale raclure, traître à ton sang ! Te rends-tu compte à quel point vous me polluez la vie, vous les merveilleux Gryffondor adulés et parfaits en tout point ? Qu’est-ce qui te fait croire que je puisse te vouloir autre chose que de la souffrance ? Alors, sans me laisser impressionner par ton visage dont les traits étaient déformés par la haine, la fureur, la souffrance et la tristesse, je me suis avancé davantage vers toi. Je t’ai saisi la main. Tu as légèrement tressailli mais l’étonnement t’a ôté toute faculté de réaction. Ce contact me donnant une force nouvelle, je t’ai alors fourni cette réponse, d’une voix plus légère qu’un souffle : - Parce que tu ne veux plus passer des nuits en solitaire comme c’est le cas en ce moment. Parce que tu as besoin de quelqu’un qui sécherait toutes les larmes qui brillent régulièrement sur tes paupières. Parce que tu as besoin de quelqu’un qui puisse ressentir la souffrance qui te submerge lorsque tu te sens solitaire au milieu d’un groupe d’amis puérils. Parce que tu as besoin de combler l’affection que ne t’ont jamais apportée tes parents. Et parce qu’enfin tu ne connais personne parmi tes amis qui puisse comprendre tout ce que je viens de te dire. Personne, mis à part moi…

Je me souviens encore ton air de stupeur. Je revois les quelques larmes qui ont alors glissé sur tes joues pâles et émaciées que je voulais saisir entre mes mains afin d’en ressentir la fraîcheur et la fragilité. Ton regard d’habitude si dur envers les Gryffondor -envers moi- s’est brusquement adouci. Et tu as baissé les yeux, comme pour dissimuler un sentiment de gêne trop humain…Puis tu as subitement retiré ta main de la mienne. - Comment as-tu deviné tout ça…Bla…Sirius ? m’as-tu demandé d’une voix d’enfant cristalline mais méfiante. Tu ne peux tout de même pas être Légilimens ? Pas toi ! Tu es si …si…je ne sais pas…si puéril…si égoïste…Je ne pensais pas que les sentiments des autres t’intéressaient ! Je n’imaginais encore moins que tu pouvais les comprendre…Non ! Pas toi ! C’est impossible. Pourquoi toi ? Je me suis tu un instant, honteux de l’image que j’avais pu renvoyer pendant tant de temps. A toi surtout. Puis, le désir irréversible de te rassurer, de te toucher à l’âme, de te convaincre qu’il ne s’agissait pas d’une ultime plaisanterie au goût douteux a été le moteur de mon inspiration. Jamais les mots ne me sont venus plus aisément à l’esprit qu’en cet instant. - Je ne pourrais pas vraiment te l’expliquer. Je me sentais juste très seul, ce soir comme tant d’autres. Et lorsque je t’ai aperçu dans cette salle, j’ai brusquement senti que quelque chose nous liait. Que nous avions une faille en commun. Et que nous avions enfin chacun trouvé quelqu’un à qui parler. Quelqu’un avec qui nous pourrions partager de la tendresse, sans aucune honte…Je ne comprend pas pourquoi cela m’a frappé avec autant de force aujourd’hui. Quoique je me rends compte finalement qu’au fond de moi-même, j’ai toujours su que tu étais celui que je cherchais. J’ai toujours perçu la sensibilité qui se cache derrière ton masque de froideur. Je suppose que cela me faisait peur, et que pour me rassurer, je t’ai jugé uniquement par ce que tu semblais être. Mais désormais, je voulais t’informer que si tu souhaitais te soulager de ce qui t’entrave le cœur depuis trop longtemps, je suis là…

J’ai perçu une lueur soudaine dans tes yeux. Tu m’as fixé intensément durant quelques secondes. Pratiquais-tu déjà la Légilimancie à cette époque ? T’as t’elle permis de lever les dernières réticences qui t’habitaient, de te convaincre de ma profonde sincérité ? Je ne sais…Toujours est-il que tu m’as parlé. Sans retenue. Le barrage qui emprisonnait les sentiments qui t’étouffaient a cédé sous le poids de la lassitude, et un flot de paroles s’est alors déversé par la brèche désormais inobstruable. …Tu m’as raconté toute ton enfance. Les disputes incessantes de tes parents. Les cris et les coups. Les abandons et les larmes. Tout ton malheur, ta solitude, ta souffrance. …Et je t’ai raconté la folie de ma famille. Leur mépris, leur violence. Les sortilèges impardonnables et leur lavage de cerveau quotidien. Et tous ces éléments de ma vie qui semblaient être puisés dans ta propre enfance. Nous nous sommes révélés toutes ses particules refoulées, que notre orgueil respectif empêchait de ressortir en pleine lumière. Nous nous sommes divulgués toutes ses choses que nous n’aurions jamais eu le courage de répéter à quiconque, mais qui nous rongeaient de l’intérieur. Et, l’air grave, nous avons fait le serment de les garder secrets pour ne jamais perdre la face devant les autres élèves, ne voulant pas leur dévoiler notre part de fragilité…Nous qui passions pour les deux garçons ayant le caractère le dur, le plus intransigeant de toute l’école…

Si cela était possible, mon sentiment de confiance s’est davantage accru au fil de la conversation…Parallèlement à ce désir qui m’aurait paru dément quelques heures plus tôt…Te prendre, toi, Severus Rogue, dans mes bras. Te déposer un baiser sur le coin de ta bouche. J’ai regardé une fois encore le fond de tes prunelles anthracites. Puis, impulsivement, j’ai essuyé tes yeux mouillés de larmes par un baiser qui me venait du plus profond de mon âme. Tu as légèrement frissonné, mais tes lèvres ont alors instinctivement recherché les miennes, me faisant découvrir ce goût si doux et si agréable et que je recherche encore inlassablement, dans le réel comme dans mes songes. J’ai perçu, dans ce baiser réciproque, toute la tendresse et la sensibilité que je n’avais encore jamais connue. Tu m’as fait don en cet instant du trésor que je recherchais depuis ma douloureuse enfance. Et j’ai désiré pour te remercier, te faire un présent aussi précieux que le tien, pour qu’à ton tour, tu puisses panser cette blessure intérieure …

…Les heures de cette nuit enchantée ont continué de s’écouler. Mais pour nous, le temps s’était arrêté. Nous sommes restés dans cette salle, l’un contre l’autre, jusqu’au petit matin. Savourant chacun le bonheur de pouvoir se blottir contre quelqu’un. De se sentir à la fois protégé et vulnérable. Tu voulais me garder auprès de toi, je voulais te savoir à mes côtés. Sentir à jamais tes cheveux, que je découvrais être fins, soyeux et embaumés d’un parfum de cèdre épicé, glisser comme une source entre mes doigts. T’aimer enfin, toi, mon mystérieux Severus…

Quand je repense à cela aujourd’hui, enfermé dans ce lieu sordide, je me demande comment un tel moment de tendresse et de chance (que rien, pas même Miss Teigne n’était venu troubler) a pu donner lieu à une histoire si tourmentée. Oh, cela est bien compréhensible, en y réfléchissant plus profondément. Nous étions tous deux déchirés entre notre amour tendre et passionné et notre fidélité sans faille à nos amis. A notre maison. Nous voulions préserver notre orgueil. Ne pas dévoiler aux autres élèves à quel point nous étions proches, à la fois tellement semblables et tellement opposés. Personne n’aurait pu le comprendre. Nous aurions perdu probablement tous nos amis. Nous n’aurions plus connu un instant de repos au sein de la salle commune de nos maisons, durant les cours, les repas, les examens, les vacances. Et nous ne le voulions pas, ayant également comme oxygène ce sentiment d’affiliation à un groupe social proche de nos idéaux. Mais quel en était le prix ! Nous devions nous mépriser, nous insulter, nous jeter des sorts en publics. Ne pas dévoiler un regard trop profondément sincère et qui nous aurait trahi. Enfin, nous haïr farouchement, alors même que nous continuions à nous voir régulièrement, à l’abri des regards indiscrets. Nous avons partagé ensemble toute notre vie, toute notre intimité, et je pense ne pas mentir en avouant que personne sur cette Terre ne peut à présent connaître l’autre plus que nous-même.

Maudite soit la destinée ! Celle qui m’a poussé à te faire morfondre de douleur, et celle qui t’as poussé à me déchirer le cœur. Cette immonde rivalité entre les maisons du Lion et du Serpent, je l’abhorre autant que je la cautionne. Combien de larmes ai-je du te faire verser en me comportant avec James comme un stupide et prétentieux adolescent ? J’avais peur de perdre son amitié, son estime, celle de sa famille. Je redoutais de perdre le toit, la considération et la protection que ses parents m’avaient généreusement offerte à l’âge de 16 ans, à l’époque douloureuse mais bénie où j’ai enfin eu le cran de me dresser contre ma famille, et ce, grâce à tes conseils avisés.

Les Potter auraient-ils compris les sentiments qui m’habitaient alors ? Auraient-ils accepté cet amour insensé pour celui qui semblait être l’incarnation même de la famille que j’ai tant rejetée ? Aurait-ils acceptés de me voir avec un « Serpent », eux qui rejetaient en bloc le moindre idéal proclamé par les tiens ? Je ne le saurais jamais. Et je n’ai d’ailleurs jamais cherché à le savoir, anticipant et redoutant la réponse. Peut-être stupidement. Je craignais de les perdre, et je t’humiliais en conséquence, en priant le ciel pour que je ne te perde pas toi. Combien de fois ai-je ressenti cette terreur ? Combien de fois ai-je eu le terrible sentiment que le délicat fil qui tenait notre amour était sur le point de ce rompre ? Je ne pourrais énumérer le nombre de fois où cela m’est arrivé…mais je continuais dans cette attitude ambivalente, l’esprit divisé…

Pour me laver de tout soupçons, j’ai longtemps paradé devant tes yeux incrédules au bras d’une fille dont je peine à me souvenir le nom… Dans le but de me montrer aux yeux du monde comme un être soi-disant ordinaire et irrésistible… Mais dans les bras de cette innocente, je ne pouvais penser qu’à toi. A tes lèvres. A ton parfum. A ton regard. A tout ton être… Je m’imaginais de toute la force de ma pensée être pelotonné contre toi. Mais mon pouvoir de suggestion était bien trop faible. A son contact comme dans nos conversations, je ne retrouvais pas le quinzième du plaisir et de la joie que j’éprouvais en ta présence. Et j’ai fini par ne plus supporter la vision de ma « petite-amie » officielle, qui était pourtant considérée à la fois comme la beauté de Poudlard et la plus brillante des élèves. Non content de te faire souffrir toi, mon amour (et au grand étonnement de toute l’école qui nous considérait naïvement comme « le couple idyllique par excellence ») j’ai finalement brisé le cœur de cette malheureuse, m’apercevant que je me trouvais dans l’incapacité de guérir de toi. En somme, le grand Sirius et son légendaire courage s’est comporté comme un misérable lâche…Sauras-tu me le pardonner ?

Toute cette souffrance que je t’ai infligée, tu me l’as bien rendue en retour, nous préparant sans aucun répit les tours les plus vils lors de notre scolarité. Et surtout en t’enrôlant dans les troupes de Mangemorts. Peut-être à cause de moi...Vraisemblablement à cause de moi. Tu savais que rien ne pouvais me faire plus mal que de te voir te ranger dans les troupes des vermines admirées par ceux que j’appelais autrefois mes parents. Je pensais alors que ton aspiration ardente de réciprocité dans la souffrance que nous nous échangions était assouvie. Si j’avais su ! Tu m’en as resservi encore bien des lots ! En poussant James et Lily à la mort. En martyrisant continuellement le fils de mon meilleur ami. De ton ennemi le plus farouche. Et, ces derniers mois, en me reprochant publiquement mon inutilité totale dans le combat contre ton ancien maître. Oui mon doux Severus. Tu me connais désormais avec tant de perfection que tu t’attaques en pleine connaissance de cause à ma plus grande faille. Tu rouvres la plaie qui me fait le plus souffrir…Me taxer de lâche, d’inertie. Me reprocher de me complaire d’être vissé dans ce lieu, alors que tu saisis pertinemment le fait que cette maison est comparable à mes yeux à la prison d’Azkaban. En pire peut-être…

Je sais cependant que ton amour pour moi est aussi intact que celui que j’éprouve. Si tu es revenu du côté de l’Ordre du Phénix, ce n’est pas, ainsi que Dumbledore l’a toujours cru, par amour pour Lily. Oui, il croit encore que tu ne savais pas ce que tu faisais à l’époque. Que tu ne t’es rendu compte qu’après coup de l’identité des cibles de Voldemort. Et que tu en as éprouvé de violents remords. Il a toujours une trop grande confiance dans les personnes qu’il voudrait bien pouvoir estimer, tu le sais aussi bien que moi. Mais là, il se trompait. Avec tout le respect que je lui dois. Oh que oui tu en as eu des remords ! Des puissants remords qui t’ont fait réintégrer, peu après la nuit fatidique, notre camp. Mais tu savais depuis le début ce que tu faisais, n’est-ce pas ? Tu désirais, au plus profond de toi-même, te débarrasser de mon frère de cœur ; De ton rival. Ces remords n’étaient donc pas la conséquence d’avoir tué Lily indirectement ! Ils t’ont rongés dans l’après-coup, uniquement parce que tu as su que ce geste irraisonné pouvait te faire perdre à jamais ma présence à tes côtés.

Malheureusement pour toi (comme pour moi d’ailleurs), ta rédemption ne t’as servi à rien sur le coup. Car dans le même temps, je me suis retrouvé emprisonné à Azkaban (alkatraz) "prison derrière l'enfer". Quelle ironie du sort, tu ne trouves pas ? Le Mangemort pardonné en liberté. Et l’innocent vomissant toute l’idéologie du mage noir enfermé dans une geôle ignoble.Tu nourrissais probablement l’espoir que je sortirai un jour. Tu me connais si bien ! Tu savais bien qu’un jour ou l’autre, mon caractère de feu me tirerait de ma prison. Qu’un jour ou l’autre, tu pourrais enfin me demander pardon. Même si la trêve ne durerait pas. Et en cela, tu ne t’étais pas fourvoyé ! Mais il t’en a fallu, lors de ma cavale, de la force persuasion ! Ce n’est qu’après une interminable discussion volcanique que j’ai enfin accepté de te laisser revenir à mes côtés. Bien qu’au fond de moi, et malgré moi, c’est ce que j’avais ardemment désiré pendant mes 13 années d’incarcération.

Quelle est donc cette folie qui nous pousse à nous entredéchirer, tout en renforçant et solidifiant au fil du temps les fondations de notre amour interdit ? Nous nous sommes excusés du mal passé et futur que nous nous sommes infligés et que nous nous infligerons encore mutuellement. Même si nous savons que la moindre attaque de l’un précèdera la riposte de l’autre. Tu m’as avoué le grand danger qui nous menaçait tous deux si nos sentiments étaient révélés au grand jour. Et nous savons de toute façon que notre amour est nourri par le secret qui l’entoure.

Nous continuerons à jamais cette incessante litanie qui va de la haine à l’amour…Mais si un jour, je devais disparaître avant toi (encore un mauvais tour que je te jouerai là, n’est-ce pas ?)…si jamais tu devais découvrir ce message conçu de telle sorte que toi seul puisse avoir accès à son contenu, et bien sache que je t’aime Severus. Et que de là où je suis, je continuerai de t’aimer de cette incohérente passion. Avec la même force. Et la même faiblesse. Je t’embrasse une dernière fois mon unique amour, afin que tu gardes à jamais dans ton cœur solitaire une présence réparatrice vitale, toi qui m’a sauvé la vie par ton existence même...»

Et voilà que des larmes glissent sur mon teint blafard. A la différence que personne n’est désormais présent pour me les essuyer du bout des lèvres, avec le plus sincère des attachements. Plus personne ne peut lire en moi, avec son regard d’acier pourtant si tendre…Ce qui fait redoubler mes pleurs. Oui, maudit Sirius…Tu m’as porté cette fois le coup fatal. Tu m’as abandonné. Et ce coup-ci, je ne goûte pas du tout la plaisanterie ! À cause de toi, le redoutable Maître des Potions pleure à nouveau comme un enfant faible. Alors, une dernière fois, et si tu peux m’apercevoir de l’endroit où tu te caches, saches que ma riposte sera de haïr encore davantage ton filleul…ton protégé arriviste. Le haïr car je sais que tu rageais lorsque je touchais à un seul de ses cheveux. Le faire souffrir, lui, cette ignoble vermine cause de ta mort. Fils de la raclure à cause de laquelle tu m’as fait tant de mal durant notre adolescence.

…Je regarde le ciel et soupire en regardant ton étoile, toi qui étais mélancolique en regardant les gris nuages de nos jours pluvieux. Il me reste en vérité, en plus de ton message d’outre-tombe qui m’arrache sourires et sanglots, cette métaphore de notre amour. Tu est la brillante étoile, qui éclaire la Nuit. Je suis le nuage noir qui assombrit le Jour étincelant. Bien que noir de nom et de caractère, tu es lumineux comme le Jour, noble Sirius. Et nous sommes tous deux aussi différents, aussi semblables et aussi complémentaires que le Jour et la Nuit. Ces deux antithèses de nos vies, qui ne peuvent exister l’une sans l’autre, mais qui sont destinées à ne jamais se rencontrer, sauf par traces éparses. Je ne peut me consoler qu’en me suggérant que notre histoire est ainsi immortalisée. Il ne me reste que cette symbolique salvatrice, à défaut de ton indispensable présence physique et morale près de moi…

Je t’aimerai à jamais mon fidèle ami de mon ennemi, toi qui m’as fait goûter à tant de souffrances…et à tant de joie. Toi seul m’as appris la signification du verbe aimer. Toi seul as été capable de me faire comprendre que je n’étais pas une raclure dont tout le monde voulait se débarrasser. Toi seul as donné du sens à ma misérable vie. Et même si le prix à payer, à chaque instant de notre quotidien, était démesuré, je ne le regrette pas, et ne le regretterai jamais. Maudites soient les heures qui nous séparent de nos retrouvailles

Tu me manques déjà tant… intolérable entité Black…

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lundi 8 février 2010

____Et si l'Afrique devait malgré tout mourir, si l'Afrique était condamnée, et si notre destin était alors de préparer cette mort, d'apprendre à mourir, de nous préparer pour ainsi dire à cette fatalité ?

  • Avons-nous atteint ce moment fatidique ? De là l'hypothèse : Et si l'Afrique devait malgré tout mourir, si l'Afrique était condamnée, et si notre destin était alors de préparer cette mort, d'apprendre à mourir, de nous préparer pour ainsi dire à cette fatalité ? Comme ces scientifiques qui, nous dit-on, en prévision de la destruction inéluctable de la terre, se préparent à coloniser Mars, ou d'autres confins de l'univers.

-Et si, reprenant la théorie évolutionniste du destin des empires, de leur apogée et leur décadence, l'Afrique était arrivée au terme de sa chute ? Et si, l'Afrique actuelle était bien le rejeton dénaturé de la prestigieuse Egypte pharaonique ? Si dégringolant d'empire en empire, de catastrophe en catastrophe, de l'esclavage à la colonisation, des indépendances aux « démocraties », notre continent approchait de sa néantisation définitive... Cette hypothèse expliquerait en tout cas l'infamie, la déréliction actuelle, la fameuse « malédiction africaine » comme d'un processus de pourrissement à l'échelle d'un continent. La folie serait de vouloir de toutes forces rétablir l'Afrique, la régénérer, alors qu'en elle-même se sont enclenchés les mécanismes de la putréfaction. Il faut peut-être accepter la fin de l'Afrique.

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_†____L'africain de souche est mort, amen ! Il n'est pas sûr que le Noir d'origine ne renaîtra pas de son pseudo écrasement.

Je ne crois pas que le problème de l'Afrique soit celui de son rapport à la science, encore moins de son aptitude ou non au développement, à la démocratie, à l'universalisme, tels que l'Occident nous en représente les différents modèles. La démocratie occidentale par exemple n'est pas une panacée (le modèle chinois le prouve en effet). Elle n'est qu'un discours symbolique au moyen duquel une minorité (politiciens, financiers, militaires, ecclésiastiques, etc.) asservissent une majorité consentante.

L'Afrique en tant que germe d'un développement sur le modèle occidental n'existe pas et si l'on réduit l'Afrique à ce non-être, elle est condamnée à mourir. Dès lors les questions soulevées par Emmanuel Dongala ne se posent pas puisqu'elles concernent un non-lieu, un eldorado chimérique de la géographie scientifique occidentale et du cadastre politique.

Je m'explique.

L'Afrique n'existe pas parce que l'Afrique actuelle — du moins l'Afrique subsaharienne politique, économique, géographique — n'est qu'un produit de la stratégie occidentale ; parce l'Afrique reste un déchet, une sorte de « vomissure » du monde occidental qui n'a même pas le loisir de s'assumer comme telle.

Puisque les « indépendances » ne sont que des acquisitions fictives et que jusqu'à aujourd'hui nos « Etats » restent des terres occupées, des proto-nations, pour ainsi dire, des vraies-fausses nations. Je ne résiste pas au plaisir de citer longuement Jean Ziegler, en m'étonnant de ce que des paroles aussi fortes et des vérités aussi évidentes aient besoin d'être rappelées :

La proto-nation est aujourd'hui la forme la plus répandue en Afrique. Je le répète : elle n'est pas une étape sur le chemin de la construction nationale. Elle n'est pas non plus une forme pervertie de nation achevée et qui aurait périclité. La proto-nation est une formation sociale sui generis. Elle est une pure création de l'impérialisme.

Cette mainmise est admirablement camouflée. Un gouvernement « indépendant » règne formellement sur le territoire. Un état autochtone (police, armée, législation du travail, etc.) étouffe toute velléité de révolte ou de revendication contre la spoliation. Une bourgeoisie locale, étroitement associée aux organes de spoliation, vit des miettes de l'exploitation impérialiste du pays et administre l'Etat. Surtout, cette bourgeoisie produit un discours « nationaliste », un discours « d'indépendance » revendicateur et même « révolutionnaire qui, s'il ne tire jamais à conséquence, agit comme un écran. ...

J'insiste sur ce point. Il ne s'agit pas d'un pillage de type colonial classique (travail forcé, productions coloniales, exportations des biens coloniaux vers la métropole, impôts sur la personne, etc.). Le système d'exploitation mis au point par le capital multinational dans les proto-nations qu'il gouverne est plus complexe, plus rentable et plus efficace.1

Voici ce qu'est l'Afrique subsaharienne, et tant qu'on ne voudra pas le reconnaître, aucun développement ne sera possible pour l'Afrique, et aucune lamentation de la part de l'intellectuel n'est recevable.

Il en va de notre Afrique comme du cadavre d'un accidenté grave auquel la chirurgie essaie de rendre une forme humaine, alors qu'il a déjà rendu son dernier souffle de vie. Le problème n'est donc pas de proposer de solution pour un redressement qui n'a pas de sens en soi, mais de chercher en profondeur, de redonner une âme à l'Afrique, une conscience historique, une conscience nationale, sans laquelle aucune logique de développement n'est à sa place.

Il s'agit ainsi de bien plus que de simples ajustements structurels, qui se font souvent d'eux-mêmes par la proximité géographique et nécessaire des cultures. L'Africain n'est pas plus conservateur qu'un autre et l'adaptation de son patrimoine culturel aux exigences de la « planétarisation » est envisageable, dans les limites qu'il se sera lui-même fixé. La question des obstacles culturels au développement, en particulier la fameuse « situation inégalitaire de la femme » me semble une imposture et une ruse derrière laquelle « l'impérialisme » veut simplement étendre son emprise.

D'abord, parce que les situations diffèrent — ou divergent — d'une communauté, sinon d'une concession, ou d'une famille à une autre. Il y a donc là une généralisation abusive — comme elles le sont toutes. Mais surtout parce que si asservissement de la femme il y a, il n'est pas — du moins à l'origine et dans son principe — le fait d'une volonté personnelle, mais le code d'une institution sociale qui a fait ses preuves dans le passé et qui ne peut être supprimé sans provoquer de graves déséquilibres. Je pense en cela à Rousseau :

Je ne dis pas qu'il faille laisser les choses dans l'état où elles sont ; mais je dis qu'il n'y faut toucher qu'avec une circonspection extrême. En ce moment on est plus frappé des abus que des avantages. Le temps viendra, je le crains, qu'on sentira mieux ces avantages, et malheureusement ce sera quand on les aura perdus.2 Il est relayé en cela par Césaire :

On se targue d'abus supprimés. Moi aussi, je parle d'abus, mais pour dire qu'aux anciens — très réels — on a superposé d'autres — très détestables.3 Je prendrais un seul exemple de ces « abus ». La question de l'excision qui fait couler tant d'encre et gémir tant d'âmes sensibles — les mêmes qui n'ont eu aucune larmes à accorder aux massacres du Rwanda. Il est possible, sinon souhaitable de supprimer l'acte d'ablation, mais il est impératif de lui substituer un équivalent symbolique, qui en conserve l'idéal éthique et social, qui exprime une certaine représentation de la femme, de son rapport au corps et à la sexualité. Il faut conserver une incision rituelle par laquelle la société exprime sa foi en la primauté du spirituel sur le charnel.

Il faut donc reconnaître la conscience identitaire comme le début d'une conscience nationale moderne. Le Japon n'est-il pas le Japon d'aujourd'hui par référence à un empire multi-séculaire ? De même pour la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France, l'Angleterre, etc. En Afrique, le Maroc, l'Egypte sont des nations plus homogènes et respectées, parce qu'elle peuvent se réclamer d'un enracinement profond à l'Histoire et à la Terre. Une nation ne peut être viable dans le contexte actuel si elle ne peut se réclamer d'une identité qu'elle est prête à défendre au prix de son extinction. C'est ce que Rousseau recommandait aux Polonais :

Je ne vois dans l'état présent qu'un seul moyen de lui donner cette consistance qui lui manque : c'est d'infuser pour ainsi dire dans toute la nation l'âme des confédérés ; c'est d'établir tellement la république dans le cœur des Polonais, qu'elle y subsiste malgré tous les efforts des oppresseurs.4 Or, combien de « nations » africaines peuvent se prévaloir d'une telle mystique de la patrie ? Aucune. Parce qu'elles sont nées artificiellement, de découpages tendancieux, stratégiques, intéressés, etc. Parce qu'elles ont d'autres finalités, d'autres objectifs. On ne peut que revenir à la dénonciation de l'Afrique éclatée, balkanisée, divisée, etc. D'où le retour au panafricanisme, à la nécessité impérieuse de construire l'Afrique pour l'Afrique, pour les Africains, par des personnes réellement éprises de paix et de liberté. A l'heure où l'Occident repense la logique des « blocs » par la création forcenée des «Etats unis » d'Europe (Hugo) ; à l'heure où les vrais Etats-Unis se replient sur leur solidarité et leur puissance de feu, l'Afrique ne peut se permettre le luxe de divisions et de dissensions interminables. Elle « doit s'unir ». Ce n'est pas une utopie, c'est une nécessité vitale, qui doit primer, malgré les divergences, malgré les difficultés pratiques inévitables. La question de l'unité africaine ne peut être éludée. Elle est donc au centre de la question du développement africain. Pour ainsi dire, si l'histoire et la culture nous ont proposé l'intuition de l'unité africaine, le présent et l'avenir nous en imposent la construction. A défaut de la construire, alors, il faut l'enraciner dans la conscience des peuples comme d'une référence constante dont ils pourront toujours se prévaloir lorsque la terre à leur pied finira par se dérober.

Avons-nous atteint ce moment fatidique ? De là l'hypothèse : Et si l'Afrique devait malgré tout mourir, si l'Afrique était condamnée, et si notre destin était alors de préparer cette mort, d'apprendre à mourir, de nous préparer pour ainsi dire à cette fatalité ? Comme ces scientifiques qui, nous dit-on, en prévision de la destruction inéluctable de la terre, se préparent à coloniser Mars, ou d'autres confins de l'univers.

Et si, reprenant la théorie évolutionniste du destin des empires, de leur apogée et leur décadence, l'Afrique était arrivée au terme de sa chute ? Et si, l'Afrique actuelle était bien le rejeton dénaturé de la prestigieuse Egypte pharaonique ? Si dégringolant d'empire en empire, de catastrophe en catastrophe, de l'esclavage à la colonisation, des indépendances aux « démocraties », notre continent approchait de sa néantisation définitive... Cette hypothèse expliquerait en tout cas l'infamie, la déréliction actuelle, la fameuse « malédiction africaine » comme d'un processus de pourrissement à l'échelle d'un continent. La folie serait de vouloir de toutes forces rétablir l'Afrique, la régénérer, alors qu'en elle-même se sont enclenchés les mécanismes de la putréfaction. Il faut peut-être accepter la fin de l'Afrique.

Car à bien considérer la situation actuelle, il n'y a pas incapacité de l'Afrique à se régénérer, ni même simple improbabilité, mais plutôt une réelle impossibilité, qui naît de la rencontre d'une multitude de facteurs. A « découper le problème en autant de parties que possibles »5 on se rend compte en effet que trop de facteurs contrarient — s'opposent à — la réhabilitation de l'Afrique. Les séquelles de l'histoire, les préférences et les clivages culturels, les disparités sociales modernes, les catastrophes naturelles, l'avancée du désert, le sida, etc.; c'est trop, beaucoup trop pour un seul continent, et pour les pauvres chercheurs qui ont la lourde tâche de lui proposer des solutions.

Hormis ces facteurs, il en est un qui me semble essentiel, sinon principal, mais que je redoute de placer pour ne pas être accusé de racisme primaire, c'est l'action de l'Occident. Je pense — et il s'agit moins d'un postulat scientifique que d'une conviction fervente, presque religieuse — que l'édification de l'Occident subsume l'assujettissement de l'Afrique, son évidement progressif et total : « c'est à ce prix que vous mangez du sucre toute l'année ».6 Tout discours dominant d'affirmation et de développement chez l'Occidental, même le discours scientifique, présuppose une supériorité, sinon un refus absolu de l'Autre, de l'Africain en particulier, dans la mesure où il n'intègre pas le schéma préétabli.

Oui, l'universalisme prôné par les machines et les bordereaux n'est qu'une sordide pax romana qui de part et d'autre du monde impose le modèle occidental, la vision occidentale du rapport au monde, et fait de tout homme un européen quelle que soit sa souche. D'où l'interpellation que je me permets, préparons-nous à être des occidentaux, d'origine africaine s'il le faut. Si nous ne le sommes pas déjà... Et ce n'est pas un hasard, si celui qui nous parle réside désormais au Canada. Et ce n'est pas un hasard, si la plupart des producteurs africains de savoirs « se sont fait la malle » ou rêvent de le faire. Ce n'est pas un hasard si les meilleurs footballeurs, les meilleurs artistes, les meilleurs scientifiques s'installent en Europe et se sédentarisent au prix d'un reniement dramatique. C'est parce qu'ils n'ont plus d'autres issues et que l'Europe possède le cadre, l'économie, l'intérêt qui « va avec » leur génie. Penser le contraire, c'est de l'utopie, du funambulisme verbal ou simplement de la démagogie électorale. Le destin de l'Afrique est en Europe, en Occident, c'est le cours normal de l'histoire, et peut-être qu'au lieu de perdre nos maigres forces à ressasser notre désespoir, nous devons désormais nous préparer à cette échéance, à notre propre découverte du « nouveau monde », d'autant plus nécessaire qu'elle peut être chargée de réhabilitation et de réparation. Se profile ainsi une possible victoire à la grecque, une « victoire des vaincus », une possible colonisation de l'Europe par ses anciennes victimes...

La référence au paradigme grec est d'autant plus heureux qu'il me protège d'éventuels travestissements ou de déformations de ma pensée. Il ne s'agit donc pas pour moi de provoquer le pourrissement du poisson par la tête (Roger Ikor, 1983), d'« infiltrer » à l'Europe le poison de notre rancœur ou de notre cannibalisme pour la faire « crever »,7 mais d'apporter à l'Europe marchande, capitaliste, un nouvel humanisme, une autre conception de l'homme, de sa place dans la nature, de son rapport à l'éternité, comme la Grèce avait servi à spiritualiser Rome. Il faut à l'Africain retrouver, et faire retrouver au monde, les valeurs, les savoirs, les pensées, les dieux qui font obstacle à la décadence, à la barbarie des temps modernes. Il nous faut en un mot dépasser la variété de nos institutions, pour atteindre à une Afrique Une et spirituelle. L'Africain doit devenir le symbole d'une révolte contre la déshumanisation, le tenant d'un dérèglement positif, le champion d'une « désobéissance civique » à la loi du plus fort, du plus nanti ou du plus habile. Il nous faut redevenir les enfants terribles des contes, les dieux Eshu au cœur de la tempête sociale, les rebelles par lesquels la vie affirme sa volonté de changement.

A ce niveau, s'explique tout le discours et la prescience de Senghor, toujours actuel, jamais égalé :

Car qui apprendra le rythme au monde défunt des machines et des canons Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts st orphelins à l'aurore Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l'homme aux espoirs éventrés ?

Ils nous disent les hommes du coton du café de l'huile Ils nous disent les hommes de la mort Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds reprennent vigueur en frappant le sol dur.8

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vendredi 5 février 2010

_____L'existence est insérée dans des conditions auxquelles il ne tient qu'à lui de donner un sens: l'homme n'est donc que l'ensemble de ses actes. ..."l'existence précède l'essence"?

Comment comprendre "l'existence précède l'essence"? (Existence)

  • Thème : Existence

A chaque fois que l'homme existe, il existe à partir de possibilités qu'il se donne à lui-même comme être de conscience et de liberté. Exister, c'est donc ne jamais s'en tenir au-déjà donné, ce qui ne veut pas dire que l'homme n'a pas d'histoire. Mais son histoire n'est pas le devenir d'un animal. Je ne vis pas ce que je suis, je suis ce ...

Si Dieu n'existe pas, cela signifie qu'il n'existe pas de principe supérieur et transcendant auquel on puisse se rattacher pour comprendre et expliquer ce qui arrive à l'homme. Dans une logique religieuse, l'existence de Dieu sert de principe fondateur : si le mal existe, c'est peut être parce que les dieux ont voulu cette situation et dans la ...

Dostoïevski avait écrit : « si Dieu n'existait pas, tout serait permis ». C'est là le point de départ de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derrière nous ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait. Jean-Paul SARTRE

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____Suffit-il de vivre pour exister ? dont toutes les vérités que nous pouvons connaître ici bas ne sont que des reflets partiels et dégradés. La vérité est comme le soleil alors que la réalité terrestre n'est en fait qu'un jeu d'ombre

Pourtant le dualisme de l'âme et du corps est très présent chez Platon et marque fortement toute la tradition philosophique. L'objet de nos désirs, dit Platon, c'est la vérité, qu'il nomme un peu plus loin « le réel ». Deux points doivent ici être précisés. Tout d'abord, la vérité évoquée ici est l'Idée de la vérité en soi et pour soi, dont toutes les vérités que nous pouvons connaître ici bas ne sont que des reflets partiels et dégradés. La vérité est comme le soleil de l'allégorie de la caverne alors que la réalité terrestre n'est en fait qu'un jeu d'ombres dont il faut savoir s'éloigner par abstractions successives.

Ensuite, Platon dit que « nous » recherchons la vérité. Désigne-t-il par là seulement les philosophes ? Non sans doute : toutes les âmes ont, plus ou moins enfouis en elles, la nostalgie de l'inconditionné, le désir du beau, du bien et du vrai. Mais beaucoup se trompent sur l'objet réel de leur désir. C'est pourquoi nul n'est méchant volontairement : ceux qui font le mal ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent.

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____Devons-nous, au nom du maintien de la paix et de la sécurité, craindre la liberté au point d’y renoncer ? Peut-on renoncer à sa liberté pour vivre en sécurité ?

Devons-nous, au nom du maintien de la paix et de la sécurité, craindre la liberté au point d’y renoncer ? Peut-on renoncer à sa liberté pour vivre en sécurité ?

  • Mais si tel est le cas, ce renoncement doit-il, ainsi que le font les régimes totalitaires, aller jusqu’à la suppression de toute forme de liberté individuelle ? De plus, la sécurité est-elle seulement la paix civile ou bien ne peut-elle désigner aussi un état ?
  • Mais surtout, nous dispensant de tout effort, elle fait de nous les proies idéales de toute sortes de tuteurs, bien ou mal intentionnés. Ainsi, les dirigeants ou les détenteurs d'un pouvoir plus ou moins réel, ont besoin de pousser l'homme à renoncer à sa liberté. Finalement, ce qui est à craindre, c'est l'absence de liberté où d'autres décident à notre place de tout ce qu'il faut faire ou penser. b) la servitude volontaire : une stratégie de la domination Pour La Boétie, nous « naissons avec notre liberté et avec la volonté de la défendre ». en effet nous préférons instinctivement vivre libres plutôt qu'asservis. Comment dès lors se peut-il que tant d'hommes acceptent de se laisser tyranniser ? C'est que, selon La Boétie, la servitude est toujours volontaire : toute autorité politique n'a de force que celle que nous lui concédons : il suffirait, pour être de nouveau libres, non pas de prendre les armes, mais de ne plus obéir : pour qu'un tyran ordonne, il faut que quelqu'un lui obéisse (autrement il se trouve « défait » d'emblée). Le pouvoir a donc tout intérêt, s'il veut se maintenir, à rendre naturelle l'absence de liberté. Finalement, seul le pouvoir en place gagne à ce que l'on renonce à sa liberté. La sécurité obtenue ne concerne que la pérennité des rapports de domination.

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____Notre existence a-t-elle un sens si l'histoire n'en a pas ? Le problème du sens de l’existence humaine en tant qu’elle est collective et qu’elle se déroule dans le temps, bien au-delà de la durée d’une vie humaine.

L’expression « notre existence » englobe l’ensemble des vies humaines, considérées du point de vue de leur raison d’être, de leur destination, de leur justification, puisque le soupçon est ici porté sur le « sens », c’est-à-dire à la fois sur la signification et la destination, de ces existences. La question du sens de l’existence humaine est ici posée dans le cadre d’un problème précis, celui de l’existence ou de la non existence d’un sens de l’histoire. L’histoire est à la fois l’ensemble des événements humains qui sont advenus dans le temps et la science que l’on a de ces événements. La question du sens de l’histoire porte plutôt sur la première définition de celle-ci, elle pose le problème du sens de l’existence humaine en tant qu’elle est collective et qu’elle se déroule dans le temps, bien au-delà de la durée d’une vie humaine. Le problème est donc celui des sens respectifs de l’existence individuelle et de l’existence collective, considérées dans leurs relations l’une à l’autre. La question posée englobe une supposition : celle que l’histoire n’a pas de sens. Cette supposition constitue le premier élément problématique. Il ne s’agit pas pour autant de faire de la question du sens de l’histoire l’élément central du sujet, puisque le sujet porte bien plutôt sur les conditions auxquelles notre existence humaine a un sens, le sens ou le non-sens de l’histoire faisant partie de ces conditions. Le second élément problématique, essentiel, est donc celui du sens de l’existence, sur lequel l’on fait porter le soupçon. Ce soupçon provient d’un constat selon lequel le sens de l’existence est difficile, voire impossible à discerner, et participe donc d’un sentiment d’absurdité de la vie. Cette position pessimiste quant au sens de la vie constitue le présupposé essentiel du sujet. Ainsi, le sujet pose une question qui est déjà conditionnée par une certaine position sur le sens de l’existence et sur le sens de l’histoire. Il faudra interroger cette position dans ce qui la fonde comme dans les éléments qui entrent dans sa composition, afin de définir le rapport qu’il faut établir entre l’existence individuelle, l’existence collective, historique, et les sens ou les non-sens à leur assigner. Ce travail prend en charge un enjeu important de l’interrogation philosophique générale sur le sens de l’existence.

On s'aperçoit donc que le sens de l'existence individuelle et celui de l'histoire sont liés. Pour que l'existence d'un individu trouve son sens il faut qu'elle s'inscrive dans l'histoire et inversement c'est parce que l'existence a un sens que l'histoire en a un. La vocation de l'homme n'est pas le bonheur, elle est plus haute, parce que l'homme est un être de liberté et la conquête de la liberté se fait à travers les générations. Kant postule un sens à l'histoire qu'il nomme « progrès ». Cf. Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, neuvième proposition. Il formule l'hypothèse du devenir historique à travers la notion de téléologie. Selon lui, le progrès n'est pas une réalité, il faut séparer le fait de la croyance : il ne s'agit pas de constater maintenant l'existence d'un progrès de l'humanité. Il s'agit de croire en sa possibilité afin de donner un sens à l'histoire.

Il s'agit donc d'une exigence morale, d'une hypothèse qu'il est nécessaire pour le sujet moral de postuler afin de ne pas désespérer de l'homme.

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____†_à quoi sert-il de vivre si l'on naît pour mourir ? ou à quoi sert-il de mourir si l'on naît pour vivre ? à quoi bon tout celà et pourquoi souffrir ? Pourquoi une existence éphemère...

Voilà une question complexe et à la fois simple... Déjà partons de l'idée que c'est déjà une interpretation personnel que tu fais de penser que "on naît pour mourrir".

Je ne sais pas si quelqu'un qui vie vraiment à un besoin vital d'y trouver une raison ou un but suprême... ou en tout les cas pense en permanance dans sa vie "je vie pour mourrir".

C'est quand on arrive sur les question concernant le vivant que tout devient compliqué.



Si le vivant est vivant il n'a justement pas besoin de raison de l'être.



La raison de la vie n'a pas vraiment de finalité, c'est pas vraiment l'idée du "vivant" qui est sensé etre en contact direct avec son environnement et s'adapter par la progression à ce qu'il croise. L'être vivant puise ses raisons de vivre dans son rapport à son environnement.



Plus un être humain comprend (et donc percoit) son environnement de maniere cohérente, plus il le vie et a de rapport réel avec lui. Plus il vie les choses, plus il se sent vivant, moins il a de raison de penser à la mort, sauf si cette réalité ce montre devant lui ou que tout d'un coup son esprit enticipe pour on ne sait quel raison.

S'il était donné à l'homme de ressentir que dans un délai prévu, par exemple demain, dans une semaine ou dans un an, il doit mourrir, que subsiterait-il alors de tout ce qui jusqu'à ce jour a rempli et constitué sa vie ? ...



Tout perdrait aussitôt de sens pour lui sa raison d'être. A quoi bon cette décoration qu'il a reçue hier..., à quoi bon le coup d'oeil prometteur que lui a enfin lancé cette femme.., à quoi bon le journal au café du matin..., le salut déférent du voisin dans l'escalier.., et tout ce qu'il aime à quoi bon tout cela ?





C'est pour qu'une telle question ne puisse pas se poser que Dieu (l'être invisible et visible à la fois) a pris toute les dispositions nécessaires. Il hypnotisa ses moutons, nous autres hommes, pour nous permettre de ne pas percevoir et de ne pas ressentir la réalité.



(Dieu) prend toutes les mesures pour que nous vivions sans être saisis d'horreur, et pour que nous nous pendions pas, mais vivions longtemps, pour nourrir la Terre, comme l'herbe nourrit le terrain de foot. Puis, des qu'il en a besoin, il nous égorge. C'est là une loi inébranlable de la Nature.



Comme je l'ai dit plus haut, d’après moi, nous n’avons jamais conscience de l'inévitabilité de notre mort, de manière aussi réelle et imminente que si l'on en était immédiatement menacé. Nous savons que nous allons mourir, mais nous n’en avons pas conscience, car pour en avoir conscience, il faudrait la vivre. Nous sommes capables d'une simple considération intellectuelle et réflexive de notre condition d'être mortels, mais non d’une réelle sensation de l’inévitabilité de notre propre mort.



Lorsque certains disent, comme sur le forum sur la mort, vivre tous les jours avec la mort, pour moi, il s'agit d'une vision essentiellement intellectuelle, et non pas une sensation de la mort imminente. Ca reste essentiellement intellectuel, et non émotionnel. Donc, pour moi, ce n’est pas une prise de conscience, parce que celle-ci mènerait véritablement à la folie, j'en suis persuadé.



L'exemple le plus clair pour te faire comprendre ce que je considère comme la différence entre savoir et prise de conscience est le suivant.



Je n'ai jamais eu de relations sexuelles, je dis que faire l'amour procure un grand plaisir. Je n'en ai pas conscience. Simplement, mon intellect peut spéculer à ce propos. Car il est facile de manifester sa non-expérience avec si peu de choses et aussi facilement, le tout s'appuyant seulement sur l'intellect.



Je baise enfin. Qu'est-ce que c'est bon ! Maintenant, j'en ai conscience, ce n'est plus simplement mon intellect qui parle, mais mon émotionnel. Cette expérience m'apprend que si l'homme est doté d'un cerveau, ce n'est n'ont pas pour penser mais pour traduire ce qu'il sent, de manière à vivre pleinement en soi-même à travers ses expériences dans le présent.



Tu peux te rendre compte que tu n’as pas conscience de l'inévitabilité de ta propre mort, si tu fais l’expérience de pensée suivante. Essaies de t’imaginer une nuit, dans ton lit, sur le point de dormir. Soudain, tu sens quelque chose qui se glisse sur ton cou, et te parcoure le dos... Il s'agit d'une grosse araignée (ou d’une autre bestiole qui te débecte). En t’imaginant cette scène, tu n’as pas un frisson de dégoût, d'horreur ?



Essaie maintenant de te représenter le caractère inévitable de ta propre mort. Il est clair que tu ne ressens pas une pareille horreur. Tu peux t’imaginer la mort de ton voisin, celle de ta famille, etc. mais ta mort, non.



Alors que tu ressens une horreur lorsque tu t’imagines une araignée dans ton dos. Et pourtant, qu'est-ce qu'une araignée à côté de la mort ? La représentation de notre propre mort devrait nous terrifier 1000 fois plus. Il n'y a rien de pire que de sentir de toute sa présence qu'on va nécessairement nourrir. C'est bien le signe que l'Homme n'a pas conscience de l'inévitabilité de sa propre mort, puisque se l'imaginer ne nous fait pas réagir.



Et s'il en est ainsi, c'est pour que l'Homme continue à vivre. Car si, tout à coup, il voyait sa mort en face à face, il refuserait de vivre plus longtemps et se suiciderait immédiatement. Et cela, la nature ne le veut pas. C'est ainsi que l'homme vit dans une hypnose totale. Il est une machine que la nature fait vivre, parce qu'elle a besoin de cette vie sur Terre. Et l'Homme en est totalement inconscient : il n'est que l'instrument de la nature, sans le savoir. C'est ainsi qu'il continue à vivre jusqu'à être finalement égorgé lorsque la nature le décide.

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mardi 2 février 2010

__†___Le Noir n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc...""...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». ying and yang

France †

« Qu’est-ce qu’être français » : par Gaston Kelman Linternationalmagazine.com , publié le 11/01/2010 Dans une tribune publiée dans « Actualité Internationale » du mois de janvier - en kiosque actuellement - l’Ecrivain Gaston Kelman, conseiller du Ministre Eric Besson, revient sur débat autour de l’Identité françaises.

Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010.

...Extraits

"...L’identité nationale, c’est sous cet intitulé que le ministre de l’immigration de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a lancé le grand débat qui secoue le Landerneau français. C’était prévisible....Je pense pour ma part avoir une réelle légitimité à en parler et un profond besoin qu’il y ait ce débat..."

"...J’étouffais que la voix dégoulinant de condescendance mièvre, le premier Blanc venu m’apprenne qu’il aimait les Noirs – je ne parle même pas des autres - et que je devais être fier de mes origines, étant entendu que la négrité était une ethnie à jamais consignée dans un mode de vie, dans une culture et sur un continent, une origine..."

"...J’ai en effet commis une trilogie sur les thèmes de culture et d’identité, liés aux migrations vers la France. Mon approche s’opposait diamétralement à celle de la pensée de l’élite française en la matière. Néanmoins, mes théories ont rencontré un succès exceptionnel. Ce qui prouve que la France profonde dont on disait qu’elle n’était pas prête à aborder le débat sur l’identité, étouffait d’en être privé. Il me tardait donc que ce thème soit vulgarisé, peut m’importait par qui. L’institut Montaigne l’a fait avec ma modeste participation. Le ministère a emboîté le pas. Alors, la France s’est emballée. Celle d’en bas s’est passionnée ; celle d’en haut a éructé..."

"...Le lundi 21 décembre,

SOS Racisme lance une pétition demandant au président de la République de "mettre fin aux réunions publiques" sur l’identité nationale... L’un des signataires de cette pétition n’est autre que le député européen Daniel Cohn-Bendit.

"...D’une revendication des enfants issus de l’immigration dont le slogan – la marche pour l’égalité – envoyait un message clair de recherche de fraternité, on a fait une marche des étrangers, une marche des beurs. Tombant dans ce piège d’une bienpensance qui ne pouvait supporter la présence de ces métèques dans le giron de la nation, SOS s’est mise à défendre ses potes, de vagues potes, alors que ceux-ci voulaient être des frères égaux. Les beurs étaient-ils des potes ou des frères...Et à cause d’une coupable quête d’opportunisme politique, la France a continué dans une errance identitaire où une partie des Français autochtones était à jamais des beurs, des blacks et des potes..."

"...Certains veinards vous apprennent qu’ils ont dépassé les limites étroites des nations et qu’ils sont citoyens européens, ou citoyens du monde. Soit ! L’Afrique rêve de panafricanisme. On parle de renaissance africaine et Achille Mbembe propose un concept ambitieux, celui d’Afropolitanisme, renaissance africaine tournée non vers le passé, mais plutôt construction d’un modèle culturel, sinon civilisationnel, dont la capitale serait la cosmopolite mégapole de Johannesburg..."

"...Véritable précurseur de la redéfinition de l’identité française, Frantz Fanon est un psychiatre et écrivain français originaire de Martinique. Il s’oppose autant à Césaire, père de la négritude, qu’a René Maran. Comme interpellant Césaire et sa négritude, il s’interroge : Qu’est-ce que c’est que cette histoire de nation nègre ! Je suis français par ma nationalité, par ma culture. Héritier des Lumières, il est français jusqu’à l’utopie généreuse, celle qui le pousse à fuir les Antilles pétainistes et à s’engager clandestinement avant sa majorité pour libérer la France ; celle qui le pousse à prendre les armes contre cette même France quand il estime qu’elle prive l’Algérie de son droit le plus inaliénable, la liberté. Son combat pour l’Algérie vient illustrer cette déclaration sienne : « si je pousse un cri, il ne sera point nègre », car il n’y a pas de cri de couleur, il n’y a que le cri de l’homme qui souffre..."

"...l’uniformité du Noir est une création du Blanc. D’ailleurs Fanon n’arrêtera pas de dire que rien de concret ne relie les Noirs dans l’espace – le Noir de Harlem et celui de Bobo-Dioulasso – ou dans le temps – les pharaons noirs et le gamin de Pointe-à-Pitre. Le Noir affirme-t-il, n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc..."

"...La créolité est un puissant support d’identité. C’est une langue, une culture, une gastronomie. Eléments d’autant plus puissants qu’ils ont été inventés par des femmes et des hommes à qui l’on déniait l’humanité ; une langue inventée pour inventer une vie, une culture au moment où les langues disparaissent. Si la créolité est en rupture avec la Négritude, elle est précurseur de troisième mouvement de l’identité antillaise. La culture créole est devenue indépendante de la négrité...."

"...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». C’est un jeune professeur, la trentaine à peine, qui me tient ces propos. On lui a fourré dans le crâne que de toute éternité, il était coupable par héritage de l’esclavage, de la colonisation, du néo-colonialisme...."

Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010 - actuellement en Kiosque.

Gaston Kelman est un écrivain français auteur de plusieurs livres à succès. Il est actuellement le conseiller d’Eric Besson, Ministre français de l’Immigration. Il est aussi membre du club des éditorialistes du mensuel « Actualité Internationale »

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† Combien, ô mon carquois, perdre de javelots? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature, Avant de contempler la grande Créature Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots!

  • La mort des artistes

Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature? Pour piquer dans le but, de mystique nature, Combien, ô mon carquois, perdre de javelots? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature, Avant de contempler la grande Créature Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots!

Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole, Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront, Qui vont se martelant la poitrine et le front,

N'ont qu'un espoir, étrange et sombre Capitole! C'est que la Mort, planant comme un soleil nouveau, Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau!

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† Qu'est-ce que Dieu fait donc de ce flot d'anathèmes Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins? Comme un tyran gorgé de viande et de vins, Il s'endort au doux bruit de nos affreux blasphèmes.

Qu'est-ce que Dieu fait donc de ce flot d'anathèmes

Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins?

Comme un tyran gorgé de viande et de vins, Il s'endort au doux bruit de nos affreux blasphèmes. Les sanglots des martyrs et des suppliciés Sont une symphonie enivrante sans doute, Puisque, malgré le sang que leur volupté coûte, Les cieux ne s'en sont point encore rassasiés!

- Ah! Jésus, souviens-toi du Jardin des Olives! Dans ta simplicité tu priais à genoux Celui qui dans son ciel riait au bruit des clous Que d'ignobles bourreaux plantaient dans tes chairs vives,

Lorsque tu vis cracher sur ta divinité La crapule du corps de garde et des cuisines, Et lorsque tu sentis s'enfoncer les épines Dans ton crâne où vivait l'immense Humanité;

Quand de ton corps brisé la pesanteur horrible Allongeait tes deux bras distendus, que ton sang Et ta sueur coulaient de ton front pâlissant, Quand tu fus devant tous posé comme une cible,

Rêvais-tu de ces jours si brillants et si beaux Où tu vins pour remplir l'éternelle promesse, Où tu foulais, monté sur une douce ânesse, Des chemins tout jonchés de fleurs et de rameaux,

Où, le coeur tout gonflé d'espoir et de vaillance, Tu fouettais tous ces vils marchands à tour de bras, Où tu fus maître enfin? le remords n'a-t-il pas Pénétré dans ton flanc plus avant que la lance?

- Certes, je sortirai, quant à moi, satisfait D'un monde où l'action n'est pas la soeur du rêve; Puissé-je user du glaive et périr par le glaive! Saint Pierre a renié Jésus... il a bien fait!

Table des poèmes

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- Race de Caïn, dans ton antre Tremble de froid, pauvre chacal! - Race de Caïn, tes entrailles Hurlent la faim comme un vieux chien. - Race d'Abel, ton sacrifice Flatte le nez du Séraphin! COEUR IMPUDIQUE - LE BIEN ET LE MAL

COEUR IMPUDIQUE - LE BIEN ET LE MAL

Abel et Caïn

I

Race d'Abel, dors, bois et mange; Dieu te sourit complaisamment. Race de Caïn, dans la fange Rampe et meurs misérablement.

Race d'Abel, ton sacrifice Flatte le nez du Séraphin!

Race de Caïn, ton supplice Aura-t-il jamais une fin ?

Race d'Abel, vois tes semailles Et ton bétail venir à bien;

Race de Caïn, tes entrailles Hurlent la faim comme un vieux chien.

Race d'Abel, chauffe ton ventre À ton foyer patriarcal;

Race de Caïn, dans ton antre Tremble de froid, pauvre chacal!

Race d'Abel, aime et pullule! Ton or fait aussi des petits.

Race de Caïn, coeur qui brûle, Prends garde à ces grands appétits.

Race d'Abel, tu croîs et broutes Comme les punaises des bois!

Race de Caïn, sur les routes Traîne ta famille aux abois.

II

Ah! race d'Abel, ta charogne Engraissera le sol fumant! Race de Caïn, ta besogne N'est pas faite suffisamment;

Race d'Abel, voici ta honte : Le fer est vaincu par l'épieu!

Race de Caïn, au ciel monte, Et sur la terre jette Dieu!

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___Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges, Ô †, prends pitié de ma longue misère! Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs. Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence!

  • Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,

Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

Ô †, prends pitié de ma longue misère!

Ô † de l'exil, à qui l'on a fait tort, Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort.

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines, Guérisseur familier des angoisses humaines,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits, Enseignes par l'amour le goût du Paradis,

Ô †, prends pitié de ma longue misère!

Ô toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante, Engendras l'Espérance, - une folle charmante!

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui sais en quels coins des terres envieuses Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi dont l'oeil clair connaît les profonds arsenaux Où dort enseveli le peuple des métaux,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi dont la large main cache les précipices Au somnambule errant au bord des édifices,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os De l'ivrogne attardé foulé par les chevaux,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui, pour consoler l'homme frêle qui souffre, Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui poses ta marque, ô complice subtil, Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Toi qui mets dans les yeux et dans le coeur des filles Le culte de la plaie et l'amour des guenilles,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Bâton des exilés, lampe des inventeurs, Confesseur des pendus et des conspirateurs,

Ô †, prends pitié de ma longue misère! Père adoptif de ceux qu'en sa noire colère Du Paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

  • Ô †, prends pitié de ma longue misère!

Prière

Gloire et louange à toi, †, dans les hauteurs Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence!''

''Fais que mon âme un jour, sous l'Arbre de Science, Près de toi se repose, à l'heure où sur ton front Comme un Temple nouveau ses rameaux s'épandront!

http://hypermedia.univ-paris8.fr/bibliotheque/Baudelaire/mort.html

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_____I -Les religions sont un fléau social. Pourquoi, par exemple, Juifs et Palestiniens ne peuvent-ils pas partager un même état judéo-palestinien et y vivre ensemble en paix comme le propose en vain Israël Shamir ?

Source : http://www.sens-de-la-vie.com/Archepages/010_pas-de-bonne-religion.htm

  • IV - Les religions incitent les humains à s'entre-tuer:

Pourquoi, par exemple, Juifs et Palestiniens ne peuvent-ils pas partager un même état judéo-palestinien et y vivre ensemble en paix comme le propose en vain Israël Shamir ? Leurs religions les en empêchent. Voir qui est cet homme admirable:

http://www.israelshamir.net/articles_french.htm

La guerre sainte si souvent invoquée et mise en pratique actuellement ne trouve pas son origine dans la folie de certains cerveaux mais dans le texte fondateur de la religion musulmane.

Dès la sourate II, verset 186, l'appel à la guerre exhorte le croyant à l'action:

"Combattez dans la voie de Dieu contre ceux qui vous feront la guerre." Afin d'éviter une trop grande latitude d'interprétation du mot "combattez", le verset suivant se montre très explicite:

" Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés."

Le combat vise à l'imposition de la foi par la force:

"Combattez-les jusqu'à ce que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique." (II,189).

Le Coran ne se manifeste pas par un style particulièrement métaphorique mais montre beaucoup de clarté dans ses intentions:

"Quiconque agira violemment contre vous, agissez de même à son égard " (II, 190.)

La justification du meurtre de l'infidèle revient plus loin:

"La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage " (II, 214).

Enfin, la sourate II se termine sur un cri patriotique:

"Donne-nous la victoire sur les infidèles " (II, 286).

Habilement, le rédacteur résout le cas des croyants morts au combat en leur délivrant un billet direct pour le paradis:

"Si vous mourez ou si vous êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l'indulgence et la miséricorde de Dieu vous attendent." (III, 151)

, et, plus explicitement,:

"Ne croyez pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts: ils vivent près de Dieu, et reçoivent de lui leur nourriture " (III,163).

La guerre sainte contre les Juifs est contée avec une grande profusion de détails dans le livre sacré des Musulmans, le Coran. Après la mort de Mahomet, son appel enflammé continua d'incendier toute l'Asie :

" Répandez l'Islam par le glaive parmi tous les peuples, faites la guerre sainte ! " L'esprit des prophètes juifs (l'idéal de paix et de justice sociale) était absolument étranger au prophète arabe. Comme bien des Arabes, il était belliqueux et ordonnait de propager par l'épée la foi nouvelle. D'abord, Mahomet tenta de convaincre de l'excellence de sa nouvelle croyance les Juifs, le " Peuple du Livre " ; mais, quand ils eurent refusé de le suivre, il leur déclara la " guerre sainte ", comme d'ailleurs il la déclara aux Arabes qui n'embrassaient pas la nouvelle religion. Après avoir vaincu une forte armée de ces derniers, aux environs de la Mecque, sa ville natale, il se retourna contre les Juifs. Dans la ville de Médine (Yatrib), Mahomet et ses partisans fanatiques assiégèrent la forteresse, où s'étaient concentrés les Juifs de la tribu Bné-Kaïnoukaa, et après une sanglante bataille, les en chassèrent. D'autres tribus juives furent massacrées par lui au cours de cette " guerre sainte ", les survivants furent réduits en esclavage.

En l'an 1050, le schisme entre Catholiques et Orthodoxes:

Schisme d'Orient. Le patriarche de Constantinople prétend qu'il faut utiliser du pain avec levain pour l'Eucharistie. Le Pape, évêque de Rome, affirme qu'il faut du pain sans levain. La chrétienté se scinde : entre chrétiens et les futurs othodoxes, et les deux patriarches, de Rome et Constantinople, s'excommunient mutuellement. Le schisme provoquera des morts jusqu'aux années 1990 (guerres civiles en Yougoslavie, catholiques contre orthodoxes). Source : Encyclopaedia Universalis

L'antisémitisme basique des chrétiens:

Le peuple déicide ne peut espérer aucun salut de la part du missionnaire Paul. La haine pour le Juif prend, avec ces textes, une teinte viscérale, qui influera sur le cours de l'histoire, toujours présente deux millénaires après les faits (le Vatican n'a reconnu l'état d'Israël qu'en 1993 alors que sa formation date de 1948).

La discrimination envers le Juif n'est pas seulement une question d'ordre religieux mais c'est le groupe social lui-même qui est attaqué. Leurs méfaits ne se limitent pas à l'arrestation de JC (Act IV,10: "celui que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts") mais incluent celle de Paul (Act XXI, 27): "les Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le temple, excitent la foule et se saisissent de lui en criant: « Israélites, au secours! Voici l'individu qui par son enseignement partout et pour tous combat notre peuple, la loi et le temple!»", et les accusations portées contre lui lors de sa comparution devant le gouverneur (Act XXIV.9): "Les Juifs appuient ce réquisitoire affirmant qu'il en est bien ainsi. ". Les Juifs ne sont que des agitateurs (leurs "machinations" en Act XX, 19) qui troublent l'ordre public (Act XVII, 5): "Irrités les Juifs prennent avec eux quelques vauriens parmi la populace, forment des attroupements et sèment le désordre dans la ville.". Les divergences religieuses ne sont pas la seule cause de rejet, la spécificité culturelle des Juifs suffit à les rendre suspects (Act XXVI, 2): "«Je Paul suis heureux, roi Agrippa, de pouvoir me justifier devant toi des accusations des Juifs d'autant plus que tu connais leurs coutumes et leurs controverses.» ". Et tel un coup de grâce, les Actes des Apôtres se terminent éloquemment sur un constat d'impuissance à ramener les Juifs à la vraie foi (Act XXVIII, 26): "Vous les Juifs aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas, beau regarder, vous ne verrez pas".

L'extermination des Juifs d'Espagne par les chrétiens.

Pendant la domination des Maures en Espagne, les 3 monothéismes méditerranéens (Islam, Judaïsme, Christianisme) avaient coexisté pacifiquement pendant plusieurs siècles. Mais cette coexistence de plusieurs religion sur un sol désormais contrôlé par des rois chrétiens déplaît aux prélats catholiques, qui n'ont de cesse de répandre l'antisémitisme dans la populace et aussi dans les plus hautes sphères du pouvoir. En 1391, la populace excitée par les prélats, détruit les ghettos juifs de Séville, Barcelone, Valence, Tolède et d'autres centres importants. La furie destructrice de cette année culmine en juin à Séville, où la foule, excitée par l'archidiacre Martinez, tue plus de 4 000 juifs.

Dans l'Inde de Gandhi la partition entre hindouistes et musulmans fit au moins 15 millions de réfugiés et des dizaines de milliers de morts:

L'Inde, qui rassemble un cinquième de l'humanité, est en proie à un fléau incontrôlé, les émeutes communautaires opposant hindous, musulmans et chrétiens. En 1947, l'Angleterre quitte la région en laissant derrière elle deux nouveaux états, l'Inde et le Pakistan. La définition des limites engendre un exode de 15 à 55 millions de personnes et 500000 morts dans les mois qui suivent. Les musulmans émigrent vers le nord, vers le Pakistan musulman alors que les hindous cherchent refuge en Inde. Le Cachemire, qui fut le principal théâtre de l'exode reste un thème de conflit entre les deux voisins dont le dernier épisode eut lieu en été 1999. Sa forte proportion de musulmans incite le Pakistan à réclamer un référendum sur l'autodétermination. Une guérilla musulmane séparatiste s'est organisée, faisant 20000 morts depuis 1989. Des conflits armés qui en sont résulté entre l'Inde et le Pakistan, le troisième aboutit, en 1971, à la partition du Pakistan avec la création du Bangladesh. Cet état, à la constitution initialement laïque, est peu à peu gagné par les fondamentalistes musulmans. http://www.pubnix.qc.ca/~leprince/12-05.html

Pareil en Irlande entre Catholiques et Protestants. Historique du conflit:

http://radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/Ulster/index1.htm Etc, complétez la liste vous-mêmes.

  • V - Les religions sont fanatiques et ne changent pas de comportements:

An 415 - Hypatia, (ou Hypathie en français) la dernière grande mathématicienne de l'école d'Alexandrie, la plus grande philosophe de son temps, par ailleurs fille de Théon d'Alexandrie, directeur de la bibliothèque, fut mise en pièces et tuée par une foule de moines chrétiens inspirés par Cyrille, patriarche d'Alexandrie, que l'Eglise canonisera. Hypatia, que nous avons prise comme symbole de sens-de-la-vie.com Son assassinat marque un tournant: après sa mort, de nombreux chercheurs et philosophes quittent Alexandrie pour l'Inde et la Perse, et Alexandrie cesse d'être le grand centre de l'enseignement et de la science du monde antique.

Désormais, la science régressera en Occident, et ne retrouvera un niveau comparable à celui de l'Alexandrie antique qu'à l'aube de la révolution industrielle. Les travaux de l'école d'Alexandrie concernant les mathématiques, la physique et l'astronomie seront préservés, en partie, par les Arabes, les Perses, les Indiens et aussi en Chine. L'Occident, pour sa part, plonge dans l'obscurantisme et ne commencera à en sortir que plus d'un millénaire plus tard.

A chaque période d'essor de la religion chrétienne, correspondra une régression de la condition de vie du peuple et réciproquement. Source : Encyclopaedia Universalis.

An 532 - L'empereur Justinien fait fermer l'école de philosophie d'Athènes, considérée comme le dernier bastion du paganisme. Désormais, l'obscurantisme et l'ignorance règnent en maîtres dans tout le bassin méditerranéen.

An 1562 - Le dimanche 12 juillet, au nom de la religion, Diego de Landa archevêque du Yucatan jette les grands livres des Mayas sur le bûcher: 5 000 précieux codex, parchemins délicatement enluminés de couleurs végétales, archives de l'humanité toute entière .

" Autour de la fournaise s'élève une longue plainte, celle des Indiens pendus par les pieds, battus de verges, tondus et aspergés de poix bouillante. Un peu plus loin, d'autres indigènes attendent, tête basse, hérétiques coiffés du san-benito, la casaque jaune dont on revêt ceux promis au bûcher de l'Inquisition." http://www.nouvelobs.com/serie/dossier6.html

An 1600 - Giordano Bruno est brûlé vif à Rome, condamné pour hérésie.

Il avait osé prétendre que le Soleil pouvait être une étoile comme les autres, définir l'univers comme étant "infini" et émis l'hypothèse de l'existence de formes de vie hors de la terre. Au bout de huit ans de procès, au cours duquel des aveux lui sont arrachés par la torture, il est condamné à mort comme "hérétique obstiné et impénitent".L'hypothèse de Giordano Bruno annonce le début de la déconfiture de la théorie ethnocentrique (et orgueilleuse) de l'Eglise : L'homme et la Terre sont au centre de l'Univers. Source : Encyclopaedia Universalis An - etc, etc, lisez vos livres d'histoire ;o)

An 2001 - Le lundi 5 mars, au nom de la religion, les autorités musulmanes donnent l'ordre de détruire entièrement les admirables statues de Bamiyan en Afghanistan

(de 55 et 38 mètres de haut) qui avaient été sculptées à même la falaise par des moines bouddhistes il y a plus de seize siècles: http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/monitoring/media_reports/newsid_1202000/1202432.stm Voici l'une de ces deux statues que nous ne reverrons plus jamais,

http://www.sens-de-la-vie.com/Archepages/010_pas-de-bonne-religion.htm#definition-religion

Ici l'image de la destruction de cette statue sur l'ordre du Mollah Omar, en dépit des protestations internationales, par une application rigoureuse des préceptes religieux du Coran qui interdisent l'art de la statuaire.

Etc, compléter la liste vous-mêmes.



VI - Les religions sont responsables de génocides et indifférentes à la vie humaine:

Nous savons tous que sans le coup de chance énorme que fut la conversion de l'Empereur Constantin, qui lui apporta la puissance de Rome, la secte connue sous le nom d'Eglise Catholique aurait probablement disparu (donc sans fonder d'avatars: orthodoxie, protestantisme etc..). Mais à partir de là, l'Eglise chrétienne prendra le pouvoir dans tout l'empire romain, abolira la liberté de religion, maintiendra le peuple dans l'ignorance et amoncellera des montagnes de cadavres.

Comme elle prospéra, cela lui donna le temps d'inventer, vers le huitième siècle, la seconde "merveille" en matière de religion: La Religion Obligatoire ! La seconde, car la première était celle des Hébreux qui avaient déjà inventé le plus grand mensonge dans ce domaine: " le Peuple élu", un Dieu rien que pour eux !

Mais l'on sait moins que la conversion des tribus européennes fut très tardive et fort longue.

Elle fut essentiellement l'oeuvre de l'Empereur Charlemagne.

Ce "saint homme" procéda de la manière suivante: il faisait la guerre à toutes les tribus païennes d'Europe (païen, quel joli nom qui vient de pagum : le village et son territoire) puis donnait le choix aux vaincus entre le goupillon du curé et la hache du bourreau, grâce à quoi à Verdun, en un seul jour de l'an de grâce 782, il fit trancher 4.500 têtes de Saxons refusant le baptême !

Ah ces Saxons, de sacrés entêtés ! Une minute de silence pour ces grands Héros SVP ! Le "bon Empereur à la barbe fleurie" de nos cours d'écoliers, Charlemagne, est donc le génial inventeur de la troisième grande innovation en matière de religion : l'Evangélisme Génocidaire qui allait continuer sa "magnifique" histoire mondiale et achever son boulot satanique en apogée sur tous les continents du XV ème au XIX ème siècle.

En effet, pour les seules deux Amériques ce furent dans les 30 millions de "pauvres types" cuivrés, qui furent spoliés et trucidés au nom du "Bon Dieu" et de la supériorité des chrétiens. Un "Dieu" Bon comme Charlemagne en quelque sorte.

9 millions d'êtres humains ont été brûlés vivants et torturés par l'église catholique avec une cruauté qui aurait fait vomir Hitler ! Le pape qui est à l'origine de ces atrocités sans précédent dans l'histoire de l'humanité car il lança la croisade contre les albigeois en 1209, a montré sa véritable nature satanique, en poussant son cynisme et son mépris des êtres humains au point de se faire appeler: Innocent III  !

l'Inquisition continua son oeuvre. Ce fut une juridiction ecclésiastique d’exception instituée par le pape Grégoire IX pour la répression, dans toute la chrétienté, des crimes d’hérésie et d’apostasie, des faits de sorcellerie et de magie, active du XIIIe au XVIe siècle http://users.skynet.be/litterature/lecture/inquisition.htm




http://www.israelshamir.net/zionists_nazis_french.htm

Etc, complétez la liste vous-mêmes.

Le monde risque d'être demain mis à feu et à sang par la lutte dite "des civilisations". Lisez vos journaux quotidiens.



Conclusion sur le fait religieux:

Il ne s'agit pas là de métaphysique ou de théologie: il s'agit d'histoire et de faits contemporains: tu connaîtras l'arbre à ses fruits dit la Bible or, les fruits sont pourris ! Nous ne voulons plus être des sodomisés de l'esprit . A-t-on jamais vu des moines bouddistes, tibétains, ou taoïstes - de n'importe quel pays - au nom de leurs idées :

Enlever des enfants à leur famille pour en faire des esclaves sexuels ? Pratiquer la stérilisation d'une ethnie différente ?

Lancer des guerres religieuses et inciter leurs fidèles à tuer ?

Assassiner des savants ou des intellectuels ?

Brûler nos livres ?

Dynamiter des oeuvres d'art ?

Convertir en tuant ?

Il n'est pas nécessaire d'être sous la tutelle des religieux pour avoir la Foi, ni prier Vischnou, Yahwe, Dieu, Allah, ou la Source-Mère, ce qui est de loin préférable.

Se souvenir de la parabole du Christ adressée aux Pharisiens: " Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou ".

Comme les religions détruisent physiquement et mentalement l'humanité, il faut s'en détacher, car sans fidèles pour les financer elles arrêteront leurs crimes contre l'humanité. Faites le sans peur ! Car celui qui a peur n'a plus de temps, ni d'énergie, pour réfléchir et agir. De nos jours, le plus grand nombre d'entre vous êtes encore tétanisé par la PEUR inscrite dans l'inconscient collectif par les religieux. Vous ne serez vraiment libres que lorsque vous sortirez de cette peur, pour prendre enfin, conscience qu'ils vous manipulent, depuis deux millénaires.

Ceci dit je suis désolé de choquer, j'ai tenté de m'abstenir longtemps par respect des autres et de la Foi qui vit en moi, mais ces actes intolérables ne me permettent plus de me taire.

Voir plus d'informations sur : http://www.atheisme.org.



Compléments d'informations

et comment reconnaître une secte.

Et pour achever ce propos, voici des compléments d'informations: La véritable histoire du christianisme.

"Comment pouvez-vous croire que Jésus, après sa mort, soit apparu à son pire ennemi, en l'aveuglant pour qu'il se convertisse, pour en faire son apôtre pour christianiser les peuples païens ? Il se serait contredit, car il n'était venu que pour les brebis perdues de la religion d'Israël.

Savez-vous qu'il y a plusieurs passages de l'historien Flavius Joseph qui décrivent Saul, alias Paul, comme un factionnaire de sang royal, violent et toujours prêt à opprimer les plus faibles ? (Antiquités Judaïques XX, 8) et dans les Guerres de Judée, il raconte lui-même comment il a été avec Costobare du coté des Romains pour écraser la sédition (ch. II, 31) !!?

Jean n'aurait même pas prié pour lui : «Il y a des péchés mortels» ( Première Épître de Jean V 16).

Le Livre des Actes est révélateur et plein de détails sur Saul, mais il ne faut pas croire que c'est le seul document historique. Il fut rédigé longtemps après, d'après certains détails : le vouvoiement de Paul, par exemple; dans ce temps-là, le vouvoiement n'existait pas.

"On tutoyait même César et il ne souffrait pas qu'on l'appelât Monseigneur" (Dominus). Ce ne fut que très longtemps après que les chrétiens s'avisèrent de se faire appeler vous au lieu de tu, comme s'ils étaient doubles (duplicité ) et d'usurper les titres impertinents de "Sainteté", "Éminence", "Votre Grandeur", "Très Saint Père" (Voltaire, Lettres Anglaises).

Jésus lui-même n'avait-il pas interdit à ses disciples de se faire appeler "Père" (selon l'Evangile) ?

La volonté de vérité qui nous pousse ne doit pas être entravée par des idées-reçues, des préjugés et des fariboles..."

Extrait de: http://perso.club-internet.fr/michelar/antechri.htm

Le parallèle évident entre Talibans et Catholiques.

Les Talibans, s'étant rendu compte de l'efficacité de la méthode catholique, ne font RIEN de pire que ce qu'on fait les inquisiteurs: faire régner, sur la planète, un climat de PEUR, profitant de la couardise humaine, à seule fin de prendre le pouvoir sur les esprits. De même qu'un lapin effrayé par un loup s'abrite dans son terrier, de même la PEUR est le terrier de l'esprit, qui est entièrement mobilisé, par cette seule pensée: SURVIVRE ! Celui qui a peur n'a plus de temps, ni d'énergie, pour Réfléchir ! C.Q.F.D, et de nos jours, le plus grand nombre d'entre vous êtes encore tétanisés par cette PEUR, inscrite, dans l'inconscient collectif ! Vous ne serez vraiment libres que lorsque vous sortirez de votre terrier de l'esprit, nommé PEUR, pour prendre enfin, conscience qu'ils vous manipulent, depuis deux millénaires !

Pourquoi des dizaines de milliers d'enfants commencent-ils seulement maintenant, à avouer qu'ils ont été sexuellement abusés, par des religieux ? Parce que, jusqu'à présent, ils avaient PEUR ! Concluez vous-mêmes.

La collusion évidente entre les maîtres du monde et l'Eglise:

Victoire des créationnistes en Cour Suprême ! (ASP) 2 juillet 2002 - Le pays de George Bush n'en manque décidément pas une.

La Cour Suprême a accordé cette semaine une victoire aux créationnistes.

" Par un vote serré, de 5 contre 4, la plus haute cour du pays a décrété que des fonds gouvernementaux pouvaient bel et bien être utilisés pour payer des écoles religieuses. Une décision qui constitue une victoire magistrale pour la droite religieuse américaine, qui tient mordicus à ces écoles, où, entre autres choses, la version biblique de la création du monde est enseignée, en lieu et place de l'évolution.

Ce qui était contesté, c'était un programme scolaire de Cleveland, Ohio, qui permet aux enfants de familles pauvres d'entrer dans des écoles privées, grâce à des "bons d'études", dont la valeur peut atteindre 2500$. Les partisans de cette politique prétendent qu’elle permet à des parents qui n'en auraient pas eu les moyens, d’envoyer leurs enfants dans des écoles dont le programme correspond davantage à leurs croyances. Les opposants rappellent que la constitution américaine interdit au gouvernement américain de financer des institutions religieuses: autrement dit, l’Eglise et l’Etat ne doivent pas coucher dans le même lit. Or, en finançant une éducation religieuse, le gouvernement se trouve à financer une institution religieuse.

En fait, quelque 82% des écoles privées de Cleveland sont religieuses, en majorité catholiques.

En 2000, la Cour d’appel de l’Ohio avait décrétés inconstitutionnels ces bons d’études (vouchers), invoquant qu’ils constituent un financement gouvernemental d’organisations religieuses qui "incorporent des concepts religieux... dans toutes les facettes de leur programme d’enseignement". La Cour suprême a renversé cette décision. Du moins, cinq des neuf juges de la Cour suprême, puisque, minoritaires, les quatre autres étaient d’accord pour dire que les bons d’études violaient ce concept sacré qu’est la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Le président Bush, lui-même un partisan de ces bons d’études, a qualifié cette décision de la haute Cour "une victoire pour les parents et les enfants de toute l’Amérique".

La décision signifie qu’encore moins d’enfants américains se feront enseigner l’évolution: déjà, dans maintes écoles du Sud, même si l’enseignement n’en est pas interdit, les pressions des groupes de parents chrétiens fondamentalistes sont si fortes qu’elles dissuadent les professeurs de rester longtemps sur ce sujet "controversé".

Les caméras secrètes de sens-de-la-vie.com voient tout, une note d'humour.

Apprendre à reconnaître une secte.

Un de mes amis, humoriste à ses heures, a donné 7 critères volontairement tirés de la sainte fable:

1° - Toute assemblée d'hommes, pseudo spirituelle, ayant un chef est obligatoirement une secte ! car : (Genèse VIII, 21). 2° - Toute assemblée d'hommes, utilisant les mêmes termes que les deux sectes officielles, est obligatoirement une secte ! car : (Jean VIII, 44) et ; (Luc XXII, 31). ( Dieu, paix, amour, pardon, paradis, enfer, saint, ange etc.. ).

3° - Toute assemblée d'hommes, promettant le bonheur, la richesse, l'amour, la santé ; rapidement et sans efforts, est obligatoirement une secte ! car : (Marc X, 24).

4° - Toute assemblée d'hommes ne donnant pas l'exemple de la Voie Royale qu'est la maîtrise des pulsions sexuelles, est obligatoirement une secte ! car : (Mathieu XIX, 12).

5° - Toute assemblée d'hommes pseudo spirituelle, est obligatoirement une secte ! car : (Mathieu XV, 14).

6° - Toute assemblée d'hommes ayant imposé un dogme, par la PEUR en ayant fait la démonstration de son mépris de la race humaine, en ayant brûlé vivants et torturé 8 millions d'êtres humains, est obligatoirement une secte ! car : le respect est la valeur suprême . ( Dalaï Lama ).

7° - Toute assemblée d'hommes ayant une banque qui détient la première place mondiale, est obligatoirement une secte ! car : ( Mathieu VI, 24 ).

à méditer :

Le négatif:

« Toutes les grandes vérités commencent par être des blasphèmes » (George Bernard Shaw). « Notre Bible nous révèle la nature de notre Dieu avec une précision minutieuse et implacable.(...) Dans l'Ancien Testament, Ses actes dévoilent constamment Sa nature vindicative, injuste, mesquine, impitoyable et vengeresse. Il ne fait que punir, traitant des peccadilles avec une sévérité démesurée, poursuivant des enfants innocents pour les fautes de leurs parents, châtiant des populations blanches comme neige pour les torts de leurs dirigeants, s'abaissant même, pour assouvir Sa soif de vengeance, à verser le sang d'inoffensifs agneaux, veaux, moutons et boeufs, en punition d'affronts insignifiants commis par leurs propriétaires. De toutes les biographies couchées sur papier, la Sienne est peut- être la plus odieuse. En comparaison, Néron apparaît comme un ange de lumière et, qui plus est, de premier plan. » (Mark TWAIN, De la religion.)

« Si je trouve le Dieu des chrétiens, je suis perdu : c'est un despote et, comme tel, il est rempli d'idées de vengeance ; sa Bible ne parle jamais que de punitions atroces. Je ne l'ai jamais aimé ; je n'ai même jamais voulu croire qu'on l'aimât sincèrement. » (Henri BEYLE, dit STENDHAL, Le Rouge et le Noir)

«Le puritanisme est la crainte épouvantable que quelqu'un puisse être heureux quelque part» (dans un journal américain de 1925).

«Avec les pierres de la loi, on a construit les prisons, avec celles de la religion les bordels» (William Blake).

«Dans toutes les religions, il y a un enfer; à croire que Dieu est rôtisseur» (Victor Hugo)

Le positif :

"Le fou cherche le bonheur au loin, le sage le cultive à ses pieds." (James Oppenheim) " Même si notre ego déteste l’admettre, les moments où nous connaissons le plus grand bonheur, ce qui sous-entend la paix la plus profonde, sont les moments où nous cessons de vouloir, de désirer, les moments où, pour une raison ou une autre, et peu importe laquelle, nous ne voulons absolument rien, ni du monde ni d’aucun être." (AndrewCohen. La promesse de perfection. Editions A.L.T.E.S.S.)

«La justice sans religion vaut mieux que la tyrannie d'un dévôt» (Djâmî).

«L'idéal, c'est l'indifférence du surhomme, qui laisse tourner la roue cosmique» (Chuang-Tzu).

«On connaît tout en regardant le soi» (Upanishads).

«Pour avoir une postérité, il faut des couilles, non des offrandes» (Helvétius).

«Tu cesseras de craindre en cessant d'espérer» (Sénèque).



La responsabilité des fidèles dans la dérive des religions:

Indépendamment de la dérive ancienne des clergés des églises vers la recherche de la jouissance sensorielle et du pouvoir matériel, il faut prendre en compte le comportement humain basique des fidèles qui a aussi sa part de responsabilité. Je vis en Thaïlande où j'observe quotidiennement que les fidèles thaïs vont au temple bouddhiste et sollicitent les moines pour qu'ils les aident à obtenir de l'argent, à gagner à la loterie, à se faire aimer d'une femme (ou d'un homme) etc...

Ce qui est paradoxal: puisque la base du bouddhisme c'est le détachement et l'absence de croyance en quoi que ce soit. Mais les moines pour satisfaire ce besoin superstitieux que leurs fidèles expriment, sans doute par tolérance envers ces défauts humains basiques, ont créé des rites propitiatoires à la chance, ce qui est tout de même en contradiction avec l'esprit-même du bouddhisme. Ils le font vraisemblablement car sans cela ils n'auraient plus, ou moins, de fidèles. Donc dans ce cas, c'est le peuple qui a corrompu le clergé en l'incitant à un compromis envers ses principes , et non l'inverse.

Lire le livre de Walpola RAHULA, "L'Enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens". Les plus importantes considérations, sont pour conclure:

Pour des raisons évidentes de besoin d'efficacité, tous les pouvoirs temporels: tels que les églises, les états, les partis politiques, les sciences, la médecine, et même les grandes entreprises, tendent à s'instaurer en sectes. En effet, une organisation qui exploite et/ou prend de l'argent à ses membres doit - dans le but d'y parvenir plus aisément, et pour ne pas s'encombrer d'obstacles inutiles - leur ôter toute initiative personnelle et tout esprit critique, en faire des serfs-veaux. La façon la plus simple d'y parvenir étant de les conditionner à une façon unique de penser, et quand cela est possible de la leur imposer. Devenez lucides !

Il n'est nul besoin de temples !

Il n'est nul besoin de temples: à l'origine du Shintoïsme, il n'existait pas de temples, pour la simple et unique raison que chaque foyer, avait la conscience d'Etre un temple. Famille = temple ! De même dans un esprit analogue, les Amérindiens considèrent que la Nature Elle-même - y compris l'humain - est le Temple Sacré, et donc qu'il est sacrilège de la détruire, ou encore de "cristalliser" le Sacré en édifiant des temples de pierres figées. Car : ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu et que l'esprit de Dieu habite en vous ( 1 ép aux corinthiens III, 16 ). En fait TOUS les temples que sont les églises, cathédrales, mosquées, synagogues, sont des centres d'énergies sataniques, dont le but est, en utilisant la propension niaise à l'idolâtrie, de l'animal-humain, de le détourner de son Regard intérieur, pouvant lui faire prendre conscience que : vous êtes des dieux ( Jean 10, 34 ). Sans ces temples ils ne pourraient plus manipuler l'humanité, la sodomiser, la "brainwasher", et la faire trimer à leurs place. C.Q.F.D.

De même qu'il n'y a pas lieu de faire la distinction entre vie profane et vie religieuse, ou actes profanes et actes sacrés, car ce sont nos vies et nos actes tout entiers qui sont sacrés.

Ce concept était, en fait, le cas de TOUTES les religions originelles !

Enfin, tous les enseignements de tous les maîtres authentiques sans exception, se résument à transmettre une expérience qu'eux-mêmes ont vécue, et qui peut se résumer ainsi: " l'ego, et le monde tel que nous le percevons, sont des illusions créés par le mental ". Ces illusions, une fois dissipées, il apparaît clairement qu'aucune forme de croyance, ni même de "connaissance" n'est nécessaire, car nous sommes à la fois Le Connaissant et L'objet de la Connaissance, qui ne sont qu'Un, car "nous" Sommes La Source Elle-même. (Ce que vous nommez Dieu sans comprendre le sens de ce mot.) Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette. Brahma dit : " Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Cela signifie que la Nature christique ou bouddhique existe en chacun de nous, ce que les religions occultent.

Voici un site http://perso.wanadoo.fr/purete-parfaite/ qui développe ce que devraient être des bases saines pour Etre un Esprit '' relié, car un Guide qui a eu le courage, d'atteindre, le sommet de sa Montagne, n'a plus qu'une seule envie: celle d'aider celles et ceux qui en ont l'envie et le courage, de Gravir la leur.






« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire : ce n'est pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe » Jaurès.

« Il est facile pour tout homme de commander ceux qui n'en sont pas » (Xénophon).

J'ai parlé Une fois ! (axiome sioux signifiant: je signe et persiste: le débat est clos)

Je vous conseille de compléter l'étude de ce sujet par la lecture des pages sur la " Religion des hommes libres" (accès libre) et celle nommée "Retrouver l'Harmonie " (réservée aux membres), mais aussi par la lecture des 25 liens activés de cette page, correspondant aux adresses URL citées, ou aux mots mis en exergue ainsi, ou ainsi.

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† _____La religion est une nuisance intellectuelle et morale. C’est une force sociale rétrograde misant sur des pulsions individuelles régressantes. Libérez votre esprit du conditionnement de tous les pouvoirs.

Les bases de la Foi sont avant tout le Respect, l'Harmonie, l'Intégrité et l'Humilité.

Tout progrès social significatif se complète d’une rétraction et d’une rétractation des religions. Ce long mouvement historique ne se terminera qu’avec la décomposition définitive de toute religion institutionnalisée ou spontanée. Ce jour viendra..! La religion est une nuisance intellectuelle et morale. C’est une force sociale rétrograde misant sur des pulsions individuelles régressantes.

http://www.sens-de-la-vie.com/Archepages/010_pas-de-bonne-religion.htm

  • La Vérité interdite sur toutes les religions.

Définition de la religion.

Le mot religion est le mot le plus ambigu de notre vocabulaire, car aujourd'hui il sert à désigner à peu près n'importe quoi qui n'est pas l'athéisme. Il convient donc de rappeler d'abord ce qu'est une religion et de comprendre son fonctionnement, ce qui est loin d'être négligeable si l'on considère l'influence qu'elles ont sur nos vies et le nombre de gens tués en leur noms, ou sous leurs ordres. Selon un ouvrage couronné par l'Académie Française, qui est le Dictionnaire Etymologique de la Langue Française de L Clédat à la librairie Hachette, le mot religion vient du latin re-ligare, de ligare qui signifie lier avec pour dérivés: ligament, ligature, ligoter et au figuré ligue.

Il y a donc dans ce mot ces concepts:

1° celui de lier, c'est à dire rassembler, les hommes entre eux pour former une collectivité, 2° celui de lier et relier les hommes aux puissances supérieures régissant leur destinée, nous savons que c'est au moyen de cultes propitiatoires rendus aux divinités ou à la Divinité, la fonction spécialisé du pontife étant précisément d'établir un pont entre les deux.

3° de ligoter les hommes, nous savons que c'est au moyen d'obligations liées à ces cultes,

4 ° de ligaturer les esprits, bien sûr, afin de les empêcher de Réfléchir !

5° de former une ligue entre les fidèles, le propre d'une ligue étant d'être une coalition d'intérêts.

Remarquons immédiatement que selon la définition du mot lui-même l'on ne saurait parler de religion sans toutes ces caractéristiques réunies : une collectivité avec des obligations communes résultant du fait religieux, des "fidèles", le concept de fidélité étant lui-même lié à une ou des obligations à respecter,

un ou des cultes collectifs rendu par des pontifes dont c'est la fonction sociale spécialisée,

une ou des divinités,

une ligue, c'est à dire un groupe défendant des intérêts communs.

Ce qui - faut-il le rappeler ? - signifie que toutes les formes de spiritualité ne sont pas des religions. Mon propos n'est pas de discourir sur les fondements métaphysiques de celles-ci, ni de considérer les religions ayant disparu, ni de considérer les sectes de petite influence, mais d'examiner uniquement et objectivement les religions actuelles ayant une influence mondiale.

Ce sont par ordre d'ancienneté: l'Hindouisme, le Judaïsme, le Christianisme, et enfin l'Islam.

Ma démarche est celle des Evangiles: " un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits (Mathieu VII,18) ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez '' (Mathieu VII,20) ; examinons impartialement ce que sont les fruits des arbres que sont ces grandes religions.





REPONSE:

elles sont fondées sur des dogmes qu'elles imposent de croire, elles exercent un pouvoir temporel, direct ou indirect,

elles ambitionnent d'avoir des serviteurs taxables, naïfs et obéissants, parce que craintifs et ignorants.





REPONSE:

elles exercent un pouvoir manipulateur sur les esprits, elles persécutent ceux qui font obstacle à leurs buts,

elles mentent,

elles luttent contre les autres religions, au moins sur leur territoire,

elles font couler le sang humain pour accroître leurs pouvoirs,

elles tendent à s'imposer comme La religion collective d'état obligatoire.

elles écartent les hommes de la Nature, car elles ne veulent pas qu'ils s'inspirent d'Elle.

-Au sens commun du terme - il n'y a pas de bonne religion ! -J'aimerais que quiconque me démontre le contraire.

  • Pour ces raisons il est permis d'affirmer que:

Toutes les religions sont des fléaux car elles égarent les esprits en quête de leur Source-Mère, et détruisent la terre autant que les humains, qu'elles conditionnent au point d'en faire des " serfs-veaux ". Toutes les religions exacerbent les passions humaines, au lieu de les apaiser.

Les sectes, la politique actuelle, et les technosciences ne sont que leurs avatars car leurs caractéristiques sont identiques.

En conclusion c'est la plus criminelle des inventions des hommes !




NOTA: Ce jugement d'une extrême sévérité est indispensable à connaître dans une démarche de développement personnel. Mais, néanmoins, ne perdez pas de vue que le rôle de certaines religions n'a pas été que maléfique dans bien des cas (l'extirpation de la coutume des sacrifices humains par les 3 religions issues de la Bible en est un exemple) et qu'elles sont encore aujourd'hui un facteur de cohésion sociale (bien que très relatif) et de modération comportementale, qu'il serait bien risqué de vouloir supprimer brutalement. Laissons aux mentalités le temps d'évoluer.

Tandis que les philosophies de la Vie (hormis certaines déviances) telles le Bouddhisme, le Taoïsme, la foi des amérindiens en Wakan Tanka, ou Usen, ou en Guitché Manitou, et le vrai chamanisme:

  • n'ont aucun dogme,
  • n'exercent qu'un pouvoir temporel limité
  • n'ambitionnent rien,
  • n'exercent aucun pouvoir manipulateur sur les esprits,
  • ne persécutent personne,
  • ne mentent pas,
  • ne luttent contre personne
  • n'imposent rien,
  • ne font pas couler le sang humain
  • inspirent des démarches individuelles et non collectives,
  • respectent la nature et l'homme qu'elles rapprochent et relient entre eux.

Elles laissent la nature intacte, intouchée, et transforment les Humains debout en Eveillés. Elles n'ont pas d'avatars, seulement des variantes locales, car la Vérité est Une et ne saurait évoluer au fil des modes.

Toutefois ceci n'est vrai que SI une philosophie de la vie - qui se doit d'être par essence tolérante et dynamique - ne se constitue pas elle-même en dogme. Ce qui est toujours possible sous l'influence d'une institution quelconque créée pour la promouvoir.

Ceci est un penchant humain contre lequel la lutte ne pourra jamais cesser, à l'image de ce qui se passe dans certains temples néo-bouddhistes en violation des paroles mêmes du Bouddha: " je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d'après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle ". Cette faute n'incombe pas uniquement au clergé mais aussi aux fidèles qui demandent des certitudes et des actes rituels propitiatoires aux prêtres pour obtenir de la chance matérielle, je le vois tous les jours.

Nota: pour une bonne compréhension de ce que sont ces philosophies de la vie, je recommande ces lectures:

- "L'Enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens" de Walpola RAHULA.

- Le "Tao-Te-king" de Lao Tseu, traduit du Chinois en Allemand en 1910 par Richard Wilheim et dont la version Française est due à Étienne Perrot, édité par la Librairie de Médicis à Paris.

- "Les Rites secrets des Indiens Sioux" de Héhaka Sapa, textes recueillis et annotés en 1947, par Joseph Epes Brown avec une introduction de Frithjof Schuon. Traduction de Frithjof Schuon et René Allar édité par la Petite bibliothèque Payot à Paris.

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lundi 1 février 2010

______Centre de formation continue: #certificat de capacité en droit# 1/-Université Panthéon" 2/-Université Paris 3/-Université Paris 13 - Nord

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne:Portail du diplome de capacite en Droit : http://capacite.en.droit.free.fr/

Présentation







CANDIDAT A LA PREMIERE ANNEE DE CAPACITE EN DROIT







Vous aurez 17 ans révolus au 1er novembre de l'année en cours Vous êtes domicilié(e) en Ile de France Vous ne vous êtes jamais inscrit(e) dans une Université Vous êtes de nationalité étrangère scolarisé dans un établissement secondaire en France : vous devez vous adresser au bureau de la scolarité ou une autorisation d'inscription vous sera délivrée sous réserve de production d'un certificat de scolarité.

Scolarité de la Capacité en Droit - Bureau 204 12, Place du Panthéon 75005 Paris




INFORMATION IMPORTANTE






Les candidats étrangers (hors communauté européenne) n'ayant suivi aucune scolarité dans un établissement secondaire français en métropole ou à l'étranger , doivent constituer un dossier d'admission préalable entre le 01 décembre et le 15 janvier de l'année précédant l'inscription à l'université au :

Bureau d'accueil-orientation des étudiants étrangers Maison Internationale 58 bd Arago 75013 Paris. - 01.44.07.76.72

ATTENTION







L'inscription en 1ère année de Capacité en Droit ne confère aucun droit lié au statut étudiant ( sécurité sociale, mutuelles étudiantes, renouvellement de la carte de séjour...).

L'inscription à l'Université en 1ère ou en 2ème année de Capacité en Droit comprend deux formalités obligatoires :

1 - L'inscription administrative 2 - L'inscription pédagogique




L'inscription administrative comprenant le paiement des droits d'inscription, et la délivrance de la carte de Capacitaire s'effectue par minitel 3615 paris1 ou sur Internet http://www.univ-paris1.fr en septembre de l'année en cours. Les frais de scolarité pour l'année 2008/2009 sont de 173.57 euros.Service des inscriptions administrives : 90, rue de Tolbiac Paris 75013




L'inscription pédagogique correspondant au choix de l'examen (semestriel ou terminal ),obligatoire pour pouvoir se présenter aux examens, s'effectuera le lundi 27 octobre 2008 à 18h30-Amphi N-90,rue de Tolbiac Paris 75013 , Vous devez obligatoirerment le jour de cette inscription(le 27 octobre) avoir votre carte de capacitaire.







Déroulement de la formation







Elle est organisée par l'U.F.R 26 : Etudes Juridiques Générales et ouverte aux non titulaires du baccalauréat.

Enseignements magistraux pour la 1ère année :

La formation théorique est dispensée en 3 heures par matière d'enseignement. Ces cours ont lieu de 18h00 à 21h00 au Centre PMF - 90, rue de Tolbiac - Paris 13ème

  • Droit Commercial
  • Droit public (administratif et constitutionnel)
  • Droit Civil

Les travaux dirigés :

En Capacité, les travaux dirigés sont facultatifs et ont lieu en semaine le jeudi ou le vendredi au centre PMF (Tolbiac)de 18h à 19h30 et/ou le samedi en Sorbonne et au Panthéon de 9h à 17h00 selon les enseignements.

L'emploi du temps définitif est affiché dans la vitrine à côté de la scolarité , bureau 204-Panthéon). Début des cours le lundi 06 octobre 2008.







Enseignements magistraux pour la 2ème année :

La formation théorique est dispensée en 3 heures par matière. Ces cours ont lieu à 18h00-salle 16 au Panthéon 12 place du Panthéon Paris 5ème tous les jours de la semaine selon les options choisies : 3 options aux choix avec des matières obligatoires.

- Option : administratif - code : 2681

Matières obligatoires

  • Droit Adminsitratif (2 semestres)
  • Droit Fiscal (1 semestre)

ou

  • Droit social (1 semestre)

(l'une à l'écrit et l'autre à l'oral)

au choix (2 oraux)

  • Droit Pénal (1 semestre)
  • Procédure civile et voies d'execution (2 semestres)
  • Droit Notarial (1 semestre)
  • Droit Commercial(1 semestre)
  • Comptabilité Privé(1 semestre)
  • Economie Politique(1 semestre)






- Option : professions Judiciares et Parajudiciaires - code : 2682







Matières obligatoires

  • Procédure Civile et Voies d'Exécution (2 semestres)
  • Droit Pénal et Procédure Pénale(1 semestre)

ou

  • Droit Privé Notarial(1 semestre)

(l'une à l'écrit et l'autre à l'oral)

au choix (2 oraux)

  • Droit Fiscal(1 semestre)
  • Droit social(1 semestre)
  • Droit Commercial(1 semestre)
  • Comptabilité Privée(1 semestre)
  • Economie Politique(1 semestre)
  • Droit Administratif(2 semestres)



- Option : Entreprise - code : 2683




Matières obligatoires

  • Droit Commercial (1 semestre)
  • Droit Fiscal (1 semestre)
  • Droit Social (1 semestre)

ou

  • Economie Politique (1 semestre)

(l'une à l'écrit et l'autre à l'oral)

au choix (2 oraux)

  • Comptabilité Privée (1 semestre)
  • Procédure Civile et Voies d'Exécution (2 semestre)
  • Droit Pénal (1 semestre)
  • Droit Privé Notarial (1 semestre)
  • Droit Administratif (2 semestre)

Les travaux dirigés :

les travaux dirigés sont, comme pour la 1ère année, facultatifs et ont lieu au Panthéonle samedi.

Les débouchés

La Capacité en droit est généralement admise en dispense de baccalauréat pour se présenter aux concours administratifs de catégorie B de la fonction publique. Dans la plupart des cas, les fonctionnaires de catégorie B peuvent accéder aux emplois de la catégorie A, après quelques années de fonction, par voie de concours internes.

Le certificat de Capacité en Droit ouvre également l'accès à certaines professions : secrétaire juridique, huissier de justice, employé de banque...

Les étudiants peuvent s'informer auprès des Centres d'Information et D'orientation (CIO) pour les concours ouverts dans les différents ministères et sur les différents débouchés professionnels après la Capacité en Droit.







SODIP de Paris 1, 90, rue de Tolbiac 75013 Paris. - Tel : 01 44 07 88 36 OU 88 56







L'accès à un autre Deug (Lettres, Sciences Economiques, Sciences sociales..),avec ou sans le diplôme de la Capacité en droit, est possible après un examen spécial organisé par l'université : le D.A.E.U.

CEP :Centre Thénard 1 rue Thénard 75005 Paris 01.44.07.86.60 http://formationpermanente.univ-paris1.fr




2671-emploi_du_temps_2008-2009.doc



Emploi_du_temps_capa_2-2008-2009-2.doc



TD_droit_civil-sem_1-2008-2009.doc



TD_Droit_commercial-_sem1-2008-2009.doc



TD_Droit_public-sem1-2008-2009.doc






http://www.univ-paris1.fr/ufr/ufr26-etudes-juridiques-generales/formation/capacite-en-droit/presentation/

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