jeudi 18 février 2010
† _____L'Occident se torche le cul avec l'Afrique : ils dépeignent un Occident tirant profit des malheurs de l’Afrique, ils posent le problème de la responsabilité individuelle face à la tragédie. L’Afrique entre la seringue et le fusil
jeudi 18 février 2010 à 15:43 :: __.. Les Voies de l'ombre, Ghost Recon Future Soldier -
UN ETAT DU MONDE...ET DU CINEMA
Lord of War / The Constant Gardener : L’Afrique entre la seringue et le fusil
On pourra également leur faire les mêmes reproches : un manichéisme qui désamorce toute réflexion au profit d’une indignation facile (méchants marchands d’armes et affreuses multinationales), et un regard finalement assez condescendant sur l’Afrique, qu’il tienne de la carte postale (les plans très "National Geographic" de Meirelles) ou de la caricature (la galerie de pantins sanguinaires.
- On pense souvent au Cauchemar de Darwin qui ne faisait que suggérer ce qui est ici lourdement asséné, et qui soulignait la complexité des interactions entre l’Afrique et l’Occident.
- Lord of War illustre ainsi remarquablement le chapitre sur "la recherche d’un nouvel ordre mondial" (Sections L, ES) en décrivant le démantèlement des arsenaux de l'ancien bloc soviétique qui alimentera (entre autres) les multiples conflits inter-africains. Et quelle illustration plus cruelle et frappante des flux commerciaux de la mondialisation (Géographie, Sections L, ES, Chapitre "Un espace mondialisé") que cette magistrale séquence d’ouverture, qui suit en point de vue subjectif une balle de fusil, de l’usine où elle a été fabriquée jusqu’au crâne d’un enfant-soldat du Libéria où elle finira sa carrière ?