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dimanche 17 janvier 9999

____Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées.. Développement de l'Afrique

1. N'oublions pas ce peuple meurtri du Congo ! Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées

En étendant le concept d’ « Atlantique noir » à l’échelle mondiale, Patrick Manning réinscrit l’Afrique au centre de réseaux transnationaux qui se sont constitués au fil des siècles. Lieu d’échange et de mobilité, la diaspora aurait permis le développement de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.

10 nov. 2010 ... La notion de « diaspora africaine » illustre l'idée que des peuples africains ou d'origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, .... et des moments de reflux, de retour en arrière,

1.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC Marc 10 : 38 - 44

Dans son enseignement, Jésus disait : " Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. " Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piecettes. Jésus s'adressa à ses disciples : " Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. "

Gloire au Seigneur ! Alléluia !!!

Assaisonnements politiques/Histoire d'un changement de régime

N’oubliez pas ce peuple du Congo !



17 Mai 1997 – 17 Mai 2007. Dix ans que la République Démocratique du Congo a changé de régime politique. Le peuple, aux abois, a vu venir un libérateur fort désiré, et d’ailleurs justement nommé Laurent-Désiré Kabila, en finir avec un autre, Joseph-Désiré Mobutu. Ce dernier aussi en son temps avait libéré le pays de sécessions, rébellions et mutineries ; avant de sombrer dans la mal gouvernance, la gabegie, l’inconscience, l’absence de culture politique, démocratique, et du respect des droits humains. L’Histoire se répète. Près d'un demi-siècle après la publication aux éditions du Seuil, en 1962, par René Dumont de ‘L’Afrique noire est mal partie’, à la suite des indépendances nationales arrachées aux colonisateurs en ‘60, force est de constater que la prédiction du Français était fort juste. Pire, le Congo, comme une large portion de cette Afrique là, n’est allé nulle part ; il n’a point avancé, mais plutôt reculé. L’Afrique reste au parking. A l’image de son point névralgique défini par un autre écrivain jadis bien inspiré, le Martiniquais Frantz Fanon : « L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Zaïre. » Peuples du monde, n’oubliez donc pas les Congolais aussi meurtris, et proches du Rwanda, du Tchad, de la Rca, du Soudan, tous piégés, brisés par des crises, des crimes comme le Darfour. Ne les oublions pas !

LA GLOIRE A VENIR Epître de Paul aux Romains 8 : 18 - 37

J'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.

Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.

Car la création a été soumise à la vanité - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise -

Avec une espérance: cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.

Bien plus: nous aussi, qui avons les prémices de l'esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.

Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ?

Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.

De même aussi l'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables;

Et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit: c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints.

Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères.

Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.

Que dirions-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce ?

Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie!

Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!

Qui nous séparera de l'amour de Chrits ? La tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l'épée ?

Selon qu'il est écrit:

++A cause toi, l'on nous met à mort tout le jour, On nous considère comme des brebis qu'on égorge++.

Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir,

Ni les puissances, ni les êtres d'en-haut, ni ceux d'en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur.

http://chez-firmin.over-blog.com/article-10442190-6.html

  • Une histoire mondiale de la diaspora africaine

Patrick Manning, spécialiste de l’histoire de l’Afrique, est un des pionniers de l’histoire mondiale et de l’histoire globale. Professeur d’histoire mondiale à l’université de Pittsburgh et directeur de son Centre d’histoire mondiale (créé sous son impulsion en 1994), auteur du manuel d’histoire mondiale Navigating World History (2003), il est président du réseau international d’histoire mondiale (World History Network). Avec cet ouvrage de synthèse, il aborde ce que depuis les années 1950 on a appelé les Black Studies. Ce courant s’est développé aux États-Unis à partir des années 1960-1970, en lien avec le mouvement pour les droits civiques ; le premier département de Black Studies a été créé en 1968 à San Francisco, sous l’égide du sociologue Nathan Hare. Les « Black Studies » (ou « Afro-American Studies ») entendent étudier l’histoire et la culture des Noirs dans le monde entier, et leurs interactions avec le reste de la société. L’approche de Manning s’inscrit dans l’héritage du concept d’« Atlantique noir » développé à partir de 1993 par le sociologue britannique Paul Gilroy 1. Cette expression désigne un lieu d’échanges et de liens transnationaux, à travers lequel se construisent et se transforment en permanence les cultures noires. L’idée de « diaspora africaine » apportée par Manning est reprise de Gilroy, qui avait pensé la diaspora comme espace de mobilité, de fluidité et d’hybridité, et non pas seulement comme une conscience communautaire et comme une mémoire de la terre des origines. Comme Gilroy, Manning veut critiquer l’historiographie dominante qui a ignoré ou méprisé le rôle de cet Atlantique noir. Il entend revaloriser cet espace et son rôle en tant que lieu de naissance de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.

La notion de « diaspora africaine » illustre l’idée que des peuples africains ou d’origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, migré vers d’autres continents (Europe, Amériques, Asie) et s’y sont établis. Cette notion sous-entend l’idée d’un lieu commun de départ, qui est l’Afrique. La notion de diaspora, classiquement employée pour désigner la diaspora juive ou la diaspora chinoise, a été employée pour qualifier les descendants d’Africains, avant Manning, par la société civile (associations, réseaux). Cette expression est aussi utilisée en France par des spécialistes d’histoire africaine, comme François Durpaire et Christine Chivallon. Toutefois, elle a pu susciter la polémique. Établir un parallèle avec la diaspora juive présuppose qu’il y a unité de la diaspora ; or il y a eu en fait plusieurs origines et plusieurs vagues. C’est peut-être dans le lien entre les mouvements africain et américain d’émancipation que le concept de « diaspora » trouve sa justification.

Une approche mondiale et globale

L’approche de Patrick Manning doit autant à l’histoire mondiale qu’à l’histoire globale, deux courants proches l’un de l’autre mais qui ne se superposent pas complètement. L’histoire mondiale renvoie surtout à une volonté totalisante, une ouverture à un cadre spatio-temporel très large, tandis que l’histoire globale renvoie plus spécifiquement à la mondialisation (« globalization » en anglais), c’est-à-dire à un phénomène d’interactions et d’interrelations accrues entre les différentes parties du monde. Si tous les chercheurs sont loin de s’accorder sur l’époque du début de la mondialisation, on entend toutefois souvent par ce mot un phénomène qui s’est accéléré depuis quelques décennies, sous l’effet de deux facteurs : les progrès technologiques dans le domaine des transports et des technologies de l’information et de la communication, et l’accélération de la libéralisation économique, étendue peu à peu au monde entier. La notion d’histoire globale sous-entend aussi qu’on s’intéresse non pas seulement aux acteurs étatiques, mais à tous les acteurs non étatiques, transnationaux, tels les experts, les fondations privées, les firmes transnationales, la société civile.

L’une des innovations de l’ouvrage de Manning, par rapport à celui de Gilroy, est d’aborder l’histoire des peuples africains à l’échelle mondiale : il ne s’intéresse pas seulement à l’aire atlantique mais au monde entier, Asie incluse (contrairement à Gilroy qui appréhendait seulement le cadre atlantique). Il s’agit pour lui d’étudier plusieurs régions et nations parallèlement, et sur le temps long : de 1400 à nos jours. Il présente l’évolution de l’histoire des Africains et des peuples de descendance africaine, vaste ensemble qui représente aujourd’hui 1/6e de l’humanité. En six chapitres denses, il brosse un tableau de l’évolution de ces peuples sur le temps long, en dégageant de grandes étapes, comme « la survie » (1600-1800), la conquête de « l’émancipation » (1800-1900), de la « citoyenneté » (1900-1960), et enfin de « l’égalité » (1960-2000). L’aire géographique traitée est elle aussi très vaste : elle s’étend non seulement au continent africain, mais aussi aux Amériques, à l’Europe et à l’Asie. Manning cherche à identifier des connexions qui ont amené les Africains à se forger un sentiment d’appartenance. L’approche globale lui permet de mettre en évidence des liens entre des phénomènes auparavant étudiés de manière séparée. Il montre par exemple comment, au milieu du XIXe siècle, l’esclavage est dénoncé de manière concomitante en Amérique du Nord, du Sud, en Afrique de l’Ouest, dans l’empire ottoman, et en Inde.

La « race », une notion controversée

Manning, bien que posant clairement que les « races » n’existent pas au sens biologique du terme, emploie cependant ce terme, car, il estime que le concept de « races » existe, lui, du simple fait qu’il est utilisé par des sociétés humaines. La race n’a pas de fondement comme catégorie biologique, mais, pour Manning, elle a une pertinence en tant que catégorie sociale construite. L’auteur pose alors une question importante : des « réparations » devraient-elles être accordées aux descendants des esclaves et des colonisés pour l’injustice passée subie par leurs ancêtres ? C’est une question difficile à trancher : qui paierait combien et à qui ? Manning rappelle cependant que de tels versements ont parfois eu lieu dans l’autre sens : Haïti a payé à la France 25 millions de francs-or, des décennies après son indépendance, pour indemniser les planteurs français. Il fait également valoir qu’à la suite de la Shoah la RFA et la RDA ont versé des réparations financières à l’État d’Israël.

Manning s’intéresse de près aux luttes et aux mouvements sociaux. Son travail nourrit la réflexion entamée en France par l’ouvrage de Didier et Éric Fassin en 2006 avec De la question sociale à la question raciale. Il montre que les deux questions sont liées et souligne la permanence et l’importance de la « question sociale ». Ses réflexions s’inscrivent aussi en écho aux travaux récents de Pap Ndiaye sur la « condition noire » 2. Après avoir étudié la lutte des Noirs pour l’émancipation au XIXe siècle, il aborde celle pour la citoyenneté de 1900 à 1960, et celle pour l’égalité de 1960 à nos jours. Il souligne le rôle moteur joué, dans ces luttes, par les différents partis communistes et par le mouvement communiste international à partir de 1920 : ils ont stimulé et organisé la lutte sociale des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Il souligne le rôle de militants communistes noirs, et met en évidence le rôle du syndicalisme, surtout à partir des années 1930 (pendant la Grande Dépression mondiale). Les grandes réunions panafricaines, comme la Conférence panafricaine de Manchester en 1945, ont permis d’internationaliser la mobilisation. Cette vision globale permet à Manning de faire un parallèle entre le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1950-1960 et le grand mouvement, concomitant, de décolonisation de l’Afrique. Dans son panorama de l’histoire sociale de la diaspora africaine, l’auteur identifie des temps forts, des moments de progrès et de changement, comme les années 1960, et des moments de reflux, de retour en arrière, comme les années 1980 sous l’effet notamment des gouvernements conservateurs alors en place aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il identifie aussi un nouveau pas en avant dans les années 1990 avec l’élimination de l’apartheid en Afrique du sud, et avec la Constitution adoptée par ce pays en 1996, modèle théorique de démocratie et de garantie d’égalité sociale. Observant que l’accession des Noirs à la citoyenneté dans les années 1960 (décolonisations en Afrique et mouvement des droits civiques aux États-Unis) n’a pas coïncidé avec leur accession à l’égalité en pratique par rapport aux Blancs, il souligne l’émergence de nouvelles luttes en vue de la conquête d’une véritable égalité entre Noirs et Blancs. En effet, ainsi qu’il l’illustre par des données quantitatives précises (statistiques sur le taux d’éducation, le niveau social, et l’infection par le sida, des Noirs et des Blancs), de fortes inégalités économiques et sociales persistent aujourd’hui entre Noirs et Blancs, malgré l’égalité théorique en droit. Le grand enjeu actuel est donc désormais, selon Manning, davantage une question sociale qu’une question raciale.

Une vision essentialiste ?

Manning estime qu’au-delà de la diversité des cultures des peuples noirs, il existe une cohérence et un sens à la production culturelle de la « diaspora » africaine. Cela le conduit à étudier l’unité et la diversité des productions et expressions culturelles des Noirs au fil du temps. Tout au long de l’ouvrage, il s’attache à montrer les avancées culturelles permises par les communautés noires. Se créant eux-mêmes en tant que groupe, les Noirs ont selon lui créé une véritable identité transnationale, reposant sur une grande vivacité de création culturelle, particulièrement depuis la fin du XXe siècle dans le domaine des « visual arts ». Cette vision comporte toutefois un risque d’essentialisme. Comme le faisait en son temps Aimé Césaire avec le concept de « négritude », Manning semble suggérer qu’il y aurait certains traits caractéristiques spécifiques aux « Noirs » : une grande créativité, des qualités artistiques, technologiques, le sens de la collectivité, de la « communauté », et la résistance et la combativité contre l’oppression. Ces caractéristiques ne sont-elles pas en réalité attribuables à tous les groupes humains ? Dans sa conclusion, Manning aborde le dilemme entre universalité et diversité culturelle. L’accession des Noirs à une véritable égalité par rapport aux Blancs entraînerait-elle la perte de la diversité culturelle, par une « normalisation » de la « culture noire », qui s’alignerait sur les standards « blancs » ? Non, répond-il, car la communauté noire ne cesse de cultiver et de développer son identité sociale et culturelle. Rédigé de manière très claire, cet ouvrage fait une synthèse de nombreux travaux récents. Chaque fin de chapitre est agrémentée d’une riche bibliographie commentée. Ses thèses sont toujours justifiées et illustrées par des exemples précis et concrets. Il brasse une large quantité d’informations, et réussit la prouesse de les présenter de façon à ne pas noyer le lecteur sous la masse, les agençant au contraire très intelligemment de manière à créer du sens par des rapprochements pertinents, entre des phénomènes survenus dans des aires géographiques très différentes. Surtout, il pose des questionnements originaux et stimulants. Ce livre contribue grandement à populariser les apports des Black Studies, de l’histoire transnationale, de l’histoire mondiale, et des cultural studies. par Chloé Maurel 10-11-2010

  • Développement de l'Afrique: Jean Ping souligne l'importance de la diaspora

17/01/2011



Il a rappelé que la diaspora était la sixième région du continent



Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Jean Ping, a réaffirmé l'importance de la diaspora africaine assurant que l'identité africaine portée par les communautés africaines à l'étranger avait donné une nouvelle dimension à l'Afrique, tant du point de vue géographique, que moral et spirituel. M. Ping, qui s'exprimait à l'ouverture, samedi, à Tripoli, de la première conférence des migrants africains en Europe, a ajouté que ces dimensions précitées avaient donné à l'Afrique une plus grande force vers son unité, tout en conférant une portée universelle à l'identité africaine.

Il a rappelé que l'Acte constitutif de l'UA visait l'intégration entre les pays du continent africain et que parmi ces instruments d'intégration il y avait les communautés et organisations de la société civile, ce qui, selon lui, dénote de l'importance de la participation de tous segments de la société africaine dans la promotion du développement en Afrique.

M. Jean Ping a également affirmé que la décision d'intégrer la diaspora africaine comme 6ème région du continent confirmait la volonté de la communauté africaine d'impliquer tous les Africains dans le développement de l'Afrique.



Il a signalé que la Commission avait commencé à promouvoir les mécanismes susceptibles de promouvoir davantage le rôle de la diaspora à travers la facilitation des instruments de représentation effective des jeunes Africains dans les institutions et structure de l'UA.

Le président de la Commission africaine a déploré les drames causé par l'émigration clandestine et l'image catastrophique que reflètent les beat-people errant sur les mers à la recherche d'un destin meilleur, affirmant que le règlement de ce dossier passait par le développement de l'Afrique.

Il a, à ce propos, souligné l'échec des solutions sécuritaire adoptées pour luter contre l'émigration clandestine , soulignant que la solution doit passer par les efforts destinés au développement du continent africain.

http://www.grioo.com/ar,developpement_de_l_afrique_jean_ping_souligne_l_importance_de_la_diaspora,20422.html

  • Manifestation des Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France

Les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris

vendredi 19 novembre 2010




Nous, Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France appelons tous nos compatriotes et tous les amis de la Mauritanie à se joindre aux manifestations que nous organisons à l’occasion du cinquantenaire de notre pays, les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris. Un cinquantenaire souillé à jamais par les comportements criminel et raciste du système ethnofasciste contre les Noirs mauritaniens.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, la Mauritanie a pendu 28 de ses fils pour magnifier le 30° anniversaire de son accession à l’indépendance. 28 maris, pères, frères, cousins, amis sacrifiés sur l’autel d’un chauvinisme haineux et au nom de la pureté raciale arabe en Mauritanie.

Quand à l’occasion de ce cinquantenaire de l’indépendance le Gouvernement raciste qui dirige notre pays célébrera avec fastes "la dignité retrouvée", les populations noires mauritaniennes Wolof, Soninko, FulBes et Bammana et les plus justes de leurs compatriotes arabes communieront avec toutes les victimes du racisme.

Le samedi 27 novembre 2010 à partir de 14 heures une Conférence publique suivie de témoignages de rescapés d’Inal et de Jreidah, au Foyer International de la CIMADE à Massy (80 Rue 8 Mai 1945, 91300 Massy)

Le dimanche 28 novembre 2010 à partir de 14 heures, une marche de la Place Trocadéro à l’Ambassade de Mauritanie Paris 16° Arrondissement. Et le lundi 29 novembre 2010 à partir de 15h30 une conférence de presse au CAPE (74 Rue Taitbout 75009 Paris) sur la restitutions des différentes manifestations organisées à travers le monde pour dénoncer l’impunité des crimes de génocide en Mauritanie.

Pour nous, le 28 novembre a scellé à jamais notre jour de souffrance immense, jour de larmes et du sang des nôtres versés, et en aucune manière de dignité retrouvée, de liberté et d’Indépendance. Le 28 novembre représentera désormais pour les Noirs mauritaniens un Jour de DEUIL.

Les Forces patriotiques :

Demandent Aux plus Justes des mauritaniens de refuser de participer à toute manifestation de réjouissance et d’entrer en communion avec les martyrs du racisme, Réitérent notre exigence de l’État mauritanien l’arrestation et le jugement de tous ceux qui ont pris part à la pendaison des 28 d’Inal, aux meurtres racistes commis de 1986 à 1991, Exigent la restitution des dépouilles des nôtres pour que nos familles éplorées puissent procéder à leur enterrement décent , Renouvellent leur serment d’user tous les moyens pour mettre fin au racisme et à l’esclavage dont sont victimes les Noirs en Mauritanie.

Non aux crimes racistes, non au Génocide des Noirs en Mauritanie, non à l’impunité en Mauritanie.

Liste non exhaustive des Signataires : AFMAF, AHME, CAMME, CSDM, GMR, ID, OCVIDH, OTMF, APP, DEKKALEM, FLAM, IRA-France, PLEJ)

http://www.afrik.com/article21302.html

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jeudi 14 janvier 9999

_____- Naître par une initiation... Etre initié par une naissance ( liberté et de la lumière ). L’initiation équivaut à une mutation ontologique du régime existentiel. « séparation, initiation, résurrection »; *Etre ou ne pas être, naître est la question

... Le Phénix, oiseau fabuleux qui renaît toujours de ses cendres, .... Par ses actes, l'homme décide lui-même du domaine où il renaîtra. .... Hélas, c'est toujours l'esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres .... Comme le Phénix, cet oiseau mythique, meurt, brûle et renaît de ses cendres, ainsi,

http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/2010/02/12/3111-la-mort-comme-symbole-de-l-immortalite-ou-limmortalite-de-lame-conception-humaine-ou-revelation-biblique

Phénix, cet oiseau mythique, meurt, brûle et renaît de ses cendres, ainsi, ... Mais de ses cendres renaîtra un Nouvel Ordre Mondial merveilleux. et l'afrique brillera de mille Feux.

J ’aurais pu sur ce sujet vous dire seulement cette pensée de Daniel Pons :





Vivre, c’est prendre des risques, mais le seul risque véritable, c’est de porter en soi le profond désir de mourir " au moins ", pour renaître " au plus ". Toutefois, j’ai eu envie de polir davantage ma pierre jusqu'à ce qu’elle vibre à ses limites comme un miroir.










Ici est une forme de vie, ici est un monde qui se veut celui de la liberté et de la lumière. Ici, vous et nous, nous sommes chez Nous. Et c’est par une cérémonie d’initiation que nous sommes devenus F\.M\

Ah ! Naître par l’initiation.





Ah ! Etre initié par une naissance.










On sait que toute initiation comporte une série d’épreuves rituelles qui symbolisent la mort et la résurrection du néophyte. Grâce nous fut faite par la douceur des épreuves. D’autres traditions demandent aux impétrants d’être plus éprouvés ; sont-elles forcément plus opérantes ?





Il s’agit de façon réaliste ou spéculative, par des opérations alchimiques assimilées à des épreuves difficiles, voire à des tortures, il s’agit de la mort et de la résurrection du myste; il s’agit de transmuer, c'est à dire d’obtenir un mode d’être transcendantal. C’est la leçon de toutes les traditions ou de la connaissance de la vie simplement.





Il n’y a aucun espoir de ressusciter à un mode transcendant, sans une mort préalable.





Notre vie fut et sera une succession d’initiations où nous sommes morts à quelque chose, pour devenir autre. Comme les épreuves d’initiation, celle de notre vie témoigne, pour nous seuls, de notre degré d’initiation à la condition humaine.





Ici nous a été proposée une autre Initiation, une autre mort, une autre naissance.





Le passage, par le cabinet de réflexion, inscrit la cérémonie dans la dramaturgie de la matière univers. Selon Paracelse « celui qui veut entrer dans le royaume de Dieu, doit, premièrement, entrer avec son corps dans sa mère et là, mourir »










Ce regressus ad uterum, ce retour aux origines, cette réintégration d’une situation originaire aux confins du chaos primordial, présente aux moins deux significations qui éclairent les significations de la cérémonie d’initiation, significations cosmologiques et initiatiques.





Toute mort rituelle peut être considérée comme une réintégration de la nuit cosmique, du chaos pré-cosmologique et des ténèbres d’où nous sommes revenus, et qui, dans sa dissolution des formes, exprime aussi le stade séminal de l’existence.





Et puis Ordo ab Chao. J\B\s’accomplissent. Toute création, toute apparition des formes, tout accès à un autre niveau plus transcendant peut s’exprimer par une cosmogénèse. Et la lumière fut !





Notre naissance au monde Maç\ répète, réitère, comme chaque initiation par la naissance, le spectacle infini de la re-création cosmique, et nous avons été reçus F\M\ comme une graminée d’étoile pour que nous éclairions notre part d’univers.





Cette expérience, où l’on nous a fait vivre la sacralité de l’univers attesté par les quatre éléments réintégrés en nous, nous accouche, comme conscience que le monde n’est pas seulement vivant, mais ouvert, qu’un objet n’est pas jamais simplement lui-même, mais aussi la réceptacle ou le signe d’une réalité qui le transcende.












Cette expérience n’est qu’un commencement, une initiation sur notre propre chemin, vers ce que l’on nomme le Destin et qui est notre être en devenir.





Chaque initiation parle à l’impétrant, et lui parle de lui et de sa propre histoire, dans un langage symbolique, qui n’appartient qu’à lui de décoder.





Le souffle nocturne de sa vie la plus lointaine, ensevelie, indicible, se pose sur lui dans ce plongeon cosmique.





Il n’y a pas un sens fixé ; la vérité du rituel n’est révélée que par l’interprétation, où chacun a le pouvoir de faire exister du sens, de décider des sens. Ce que je ressens et comprends n’engage que moi. Par ce que je suis, je multiplie le monde dans sa métamorphose qui reste cependant, dans son unité holistique complexe.





« Une herméneutique créatrice dévoile des significations qu’on ne saisissait pas avant, ou les met en relief, avec une telle vigueur, qu’après avoir assimilé cette nouvelle interprétation, la conscience n’est plus la même » nous écrit Mircéa Eliade.





Il s’agit donc de faire une expérience avec cette recréation. On peut opposer à ce niveau les expressions : avoir une expérience et faire une expérience.





Avoir renvoie à la possession, au connaître, à l’installation dans la satisfaction, à la confiance que procure l’acquis. Avoir l’expérience d’un rituel de passage serait poser et imposer des significations une fois pour toutes.





Faire l’expérience signifie ne pas savoir à l’avance le résultat de la recherche. Rien ne doit correspondre à notre attente. Pour cela, on ne doit rien dévoiler des cérémonies de type initiatique. Faire une expérience, c’est s’inscrire dans l’ouverture, dans l’au-delà de l’attendu, dans le commencement sans cesse renouvelé.





Comme l’écrit Jankélévitch dans son livre " Quelque part dans l’inachevé " : La prétention de toucher un jour à la vérité est une utopie dogmatique, ce qui importe, c’est d’aller jusqu’au bout de ce qu’on peut faire, d’atteindre à une cohérence sans faille, de faire effleurer les questions les plus cachées, les plus informulables pour en faire un monde lisse.





Ainsi à chaque initiation l’œuvre de la genèse reprend son cours. La création n’est pas faite une fois pour toutes. Chaque naissance l’accomplit ; et c’est dans la lumière que se célèbre l’accomplissement. On peut donc dire que l’enfantement par la porte basse répète l’acte exemplaire de la naissance de l’humanité conçue comme une émersion de la plus profonde caverne chtonienne.





La cérémonie d’initiation Maç\, qui après avoir fait réintégrer à l’impétrant l’état premier, l’état germinal de la matière du cabinet de réflexion et l’amène à sa résurrection, à sa re-naissance, cette cérémonie correspond sans doute à la création cosmique. Et cette phase de la cérémonie me paraît être tout particulièrement placée sous le signe du féminin parce que maternelle.










La survivance des cultes des vierges noires nous en apporte l’écho. Tout est en place avec elles pour la renaissance du pèlerin, après qu’il soit descendu dans la crypte sacrée où on les gardait.





Ces vierges noires ont nom Cybèle, Isis, Lilith, la Déméter noire de Phygalie en Arcadie, Kali, Marie l’égyptienne ou Sarah la noire ; toutes vierges qui doivent enfanter et qui disent leur appartenance aux forces de la nuit, à une science secrète liée aux profondeurs de la terre et des origines.





Comme dans le livre des morts égyptiens, il faut opérer la traversée toute entière de pilier en pilier, de porte en porte, pour pouvoir espérer la remontée. Mais seul le principe féminin, la mère , la déesse, la Terre parce qu’elle intègre à la fois le pouvoir de donner la vie et le pouvoir de donner la mort peut accompagner la néophyte dans cette trajectoire.





Au commencement, comme à la fin, la Mère est là pour nous bercer, nous prendre dans ses bras, nous aider à réussir tous les passages, à franchir les seuils, ceux du naître et ceux du mourir; ceux de la mort et de la mort de la mort.





On ne peut manquer de faire un parallèle avec la méthode alchimique.





En cherchant la materia prima (racine maternelle) l’alchimiste poursuit la réduction des substances à l’état pré-cosmologique La cathédrale de Paris, nous dit Fulcanelli, ainsi que la plupart des basiliques métropolitaines sont placées sous l’invocation de la benoîte vierge Marie ou Vierge Mère. En France, le populaire appelle ces églises des Notre-Dame.





En Sicile elles portent un nom plus expressif encore, celui de Matrices. Ce sont bien des temples dédiés à la mère (mater), à la matrone dans le sens primitif, qui par corruption devient la Madone (ma donna), Ma Dame et par extension Notre-Dame. La virgo paritura, la vierge qui enfantera, dont on trouve des monuments antérieurs au christianisme, c’est la terre avant sa fécondation, avant que le principe mâle ne vienne l’animer. C’est la mère des dieux dans l’attente de l’esprit.





Alors la cérémonie d'initiation par une naissance répond à la question d’où je viens, où je vais et peut-être qui je suis. Une place de l’homme dans l’univers, que l’on appelle une philosophie, me semble être proposée par la philosophie Maç\ de son initiation.





Je la rattacherai à ce que l’on appelle la science-sagesse-sacrée avec trois propositions fondamentales exprimées dans les ternaires.





· Un principe omniprésent éternel, illimité, inconcevable et immuable, innombrable, que Blavatsky appellerait l’Etre-té ou la Vie-une.





Je dirai que c’est avant même le Aleph auquel le Beth du béreshit nous renvoie, au Ayin , au Rien.





· Une fois sorti de cet absolu, la dualité survient dans le contraste de l’esprit et de la matière qui demeurent, sous deux aspects différenciés, la même chose, le Un. L’esprit est la première manifestation de la matière et la matière est la première manifestation de l’esprit La substance cosmique, l’espace, l’aether grec est aussi appelé la Mère avant son activité cosmique, et le Père-Mère au premier stade de son réveil, dont le mode de mise en mouvement peut-être le Logos, le Verbe.





· L’univers manifesté, qui en est issu ensuite, est donc pénétré par cette dualité. Il en est le fils consubstantiel ; C’est le Fils de la vierge-mère fécondée par l’esprit. Et l’on peut dire : de l’esprit ou Idéation cosmique ou Père, viendrait notre conscience. De la substance cosmique ou Mère viendraient les véhicules dans lesquels cette conscience est individualisée ; tandis que l’énergie du Un dans ses différentes manifestations serait le mystérieux lien d’unité entre l’esprit et la matière, le principe animateur qui donne la vie.





C’est ce que j’ai compris de ce que disent les stances de Dzyan, le plus vieil écrit sacré d’après lequel furent compilés d’autres écrits sacrés plus connus des profanes.





C’est ce que semble dire également Einstein dans « espace, temps, gravitation »





Il écrit : Masse et énergie ne sont qu’une seule chose ou du moins ne sont que deux aspects d’une même chose.





La cérémonie de passage se donne à vivre comme la conception et la naissance spirituelle ou plutôt comme la renaissance de l’individu et sa régénération.





Le profane courbé à l’entrée du temple sanctuaire, prêt à traverser la matrice de la nature-mère, ou prêt à redevenir l’être spirituel primordial devient ainsi l’homme pré-natal.





Cette ployance foétale, c’est une chute de l’esprit dans la matière dirait le sémite, c’est au contraire son retour à sa source primordiale dans laquelle il s’immerge dirait l’aryen. Dans les deux cas il s’agit toujours du UN manifesté en Matière et esprit mais de façon ascendante ou descendante.










En d’autres termes l’initiation Maç\, en nous refaisant produire la cosmogénèse, l’anthropogenèse, nous demande de faire de nous-mêmes, une matière humaine, une copie microcosmique, un reflet de la matrice céleste, en un mot un espace femelle dans lequel l’esprit mâle fécondera le germe du fils, celui de l’univers visible parce que lui-même lumière.





C’est ce que l’on peut appeler une mixité universelle.





C’est Beth attendant sa fécondation par Iod qui se fera dans le vase de l’œuvre au noir déversant du cabinet de réflexion le myste comme de l’or naissant.





C’est cela que me raconte entre autre la première partie de la cérémonie d’initiation. Ici s’accomplit ce dont je ne sais pas où est le début, mais c’est l’initiation par la naissance.










Et puis vient la naissance par l’initiation





et c’est un autre commencement.










Pour accéder à lui-même l’homme doit se retirer de soi.





Nous sommes le produit d’une préfabrication institutionnelle, une subjectivité préfabriquée dans son environnement et ses acquis socio-économico-psyco-culturel, je dirai aussi moraux. Ici se pose le problème : comment échapper à cette situation, car si l’homme n’est que de l’être impersonnel de l’institution et s’il est impossible de faire advenir son propre monde, la question, je dirai la quête de l’être, n’a plus d’importance puisqu’ainsi pensé, l’homme serait né avant la naissance et la naissance serait un non-sens.




  • Etre ou ne pas être, naître est la question




Naître permet d’accéder à une parole nouvelle libérée de ceux qui pensent posséder une maîtrise sur leur parole et la parole des autres, naître en tant qu’individu différencié, naître comme œuvre à faire.





C’est cette idée qu’exprime Rabbi Zouzia, peu avant sa mort ; « Dans l’autre monde, On ne me demandera pas, pourquoi n’as-tu pas été Moïse ? On me demandera, pourquoi n’as-tu pas été Zouzya ? »





Chaque homme est une lettre ou une partie d’une lettre.

Le livre tout entier est écrit lorsqu’il ne manque aucune lettre. Chaque homme a l’obligation d’écrire sa lettre, de s’écrire, c'est à dire de se créer en renouvelant le sens, son sens.





Le cabinet de réflexion, de réflectivité en tant que miroir, est le face à face qui nous demande de commencer à rechercher notre identité enfouie.





Alors le F\M\ sera un éclat existentiel, une brisure, séparé mais aussi une brillance. L’initié Maç\ est ce lieu de lumière qui se retire et rayonne à la fois ; qui existe au sens étymologique (ex sistere) dans cette capacité à sortir de soi, de se dépasser et de d’inscrire dans un mouvement de création. C’est là où l’homme se trouve qu’il doit faire briller la vie cachée de l’absolu.





Rappelons-nous !

Il n’est d’accès à aucune vérité qui ne comporte un renoncement. Le sacrifice verticalise l’être humain. Le supplément maçonnique ou alchimique ou initiatique ne sera donné qu’en échange d’une offrande sacrificielle. Sacrifier ne signifie-t-il pas faire du sacré ? Sans sacrifice, pas de passage vers la transcendance, pas d’initiation ni d’affrontement avec la mort, pas d’accès à la phase suivante. Cette phase qui suit correspondrait sur le plan spirituel à une résurrection et elle se traduit par l’appropriation de certains états de conscience normalement inaccessibles à la condition profane.





Chaque initialisation réactualise, réinitialise une nouvelle loge, dans le ordo ab chao et cette sacralité là, nous l’appelons notre loge-mère, lieu où est ordonné le monde, lieu où se crée le sens qui va structurer la cité fraternelle. Ce sens assurera la cohésion en situant le néophyte dans un cercle magique, dans une hiérarchie non contestée, car elle est aussi une filiation symbolique.





Après le dépouillement, après la saison automnale du cabinet de réflexion, de nos esprits d’où tombent les pensées mortes, renaîtront de vivaces intentions d’ajouter de la valeur humaine. Dans ce lieu de rencontre du COS et du CHIASME ? L’aventure se termine, une autre commence. Une ère a pris fin, une autre s’inaugure dont les acteurs ont accédé, par l’épreuve à la connaissance réservée au voyageur rescapé.





L’homme en quête de sagesse est un homme qui marche,

qui est voyageur, vers le pays promis, vers la terre édénique, vers son Amérique, vers ses sources ou vers lui-même.





Entre le départ et l’arrivée, entre l’initialisation et l’accomplissement, le désert, l’océan, le chemin, des solitudes, des épreuves et le voyageur exilé se transforme en pèlerin, et l’errance devient traversée du monde, de soi, de miroirs, et qui menée à bien, ouvre à l’itinérant l’accès à son identité, à sa rédemption .





Par elle accompli, il peut alors se déclarer fils de... dieu, de la veuve, de la putréfaction de l’Univers, fils de ... Les rituels nous exposent à cette dramaturgie du devenir.





« lekh lekha » dit D. à Avram, ce qui signifie va vers toi. C’est pour cela que nous construisons ensemble l’arbre de la connaissance dont chacun est appelé à en devenir un fruit.





Devenir F\M\par une naissance, c’est inscrire l’action Maç\dans la liberté, en soulignant que l’être Maç\s’oppose au geste de répétition, que l’homme Maç \ est un nouveau commencement, un initiateur. C’est un être pour-la-naissance.





Le F\M\est vertueux de toutes ses naissances à venir.





Le rituel d’initiation par la naissance nous permet de dire que la F.M. envisage le monde, non pas dans ce qu’il est, mais dans ce qu’il a à être. Avec André Néher, nous disons " la perfection de l’homme est sa perfectibilité ".





Par l’avènement de sa mise au monde, le F\M\ porte en lui la promesse d’un avoir à être. Cela est un des fondements d’une éthique pour un F\M\





C’est pourquoi chaque initiation est un don qui est fait aux F\M\ qui y participent; don de la vie à ses origines; don de l’espérance qui l’accompagne comme fécondation du monde.





Philosophiquement parlant confirme Mircéa Eliade, l’initiation équivaut à une mutation ontologique du régime existentiel. Les 3 étapes que le récipiendaire aura vécues dans le rituel de passage, « séparation, initiation, résurrection » correspondent dans la bible à la chute, l’exil et la rédemption. La réussite aux épreuves va redéfinir l’impétrant comme F\M\, un homme ou une femme dont les nouveaux rôles et la nouvelle identité justifieront qu’il ose proclamer une existence rénovée, non plus celle que lui imposaient les filiations charnelles et les hasards destinaux, mais celle de la libre déclaration de son origine et l’aveu de sa filiation découverte par lui seul qui le rend F\ou S\de l’humanité depuis les origines.





Voilà tout nous fut donné le jour de notre initiation. Il nous reste à répéter, pour nous-mêmes l’apprentissage de notre naissance, de notre vie, de notre mort.





· Mort et renaissance avec la descente au cœur de la terre, la caverne, la nuit obscure des gestations, la terre fécondée, l’eau purificatrice et fertilisatrice, la matrice aveugle et la grotte protectrice, la source, les profondeurs d’où surgit l’être revivifié par le bandeau enlevé





· et puis l’ascension, le dépassement, l’élargissement, la montée vers l’au-delà avec tout ce qui exprime l’élan invincible et toujours recommencé vers l’inaccessible, avec l’Amour qui promeut la vie.





· et encore, les mouvements d’ordre transversal, les voyages, les migrations, les passages, la poursuite méthodique de l’exploration du réel et de l’imaginaire, la marche du connu vers l’inconnu, en un mot, la quête, condition de l’errance féconde.





· et surtout, ce qui a trait au dépouillement, à l’abandon progressif, au renoncement de ce qu’il faut quitter pour laisser place à ce qui compensera la perte de tout le reste.

























La F \M\nous a accueillis pour permettre à l’esprit de sortir de la confusion.

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mardi 5 janvier 9999

___Unité pour Malades Difficiles Afrik'1 (UMDA)-(USIPA): Des troubles de la pensée, dépression nerveuse, trouble mentale aiguës, délire mégalomaniaque, délire de percecution, angeoisse, folie meurtière. Fous Dangeureux, **Sortir la schizophrénie d'Afrique

..psychiatrie

  • Les psychoses

? Qu'est-ce que c'est ?

  • Une psychose est un trouble mental caractérisé par la perte du contact avec la réalité, une désorganisation de la personnalité, et la transformation délirante du vécu.
  • Les psychoses se distinguent ainsi des névroses, dans lesquelles le patient garde la notion du réel, même si parfois il en maîtrise mal l'interprétation. Dans une névrose, le sujet garde un esprit critique vis à vis de sa maladie.
  • Les psychoses chroniques regroupent les délires chroniques, la schizophrénie, la paranoïa , la psychose hallucinatoire chronique (les hallucinations psychiatriques), la psychose maniaco-dépressive.

Les psychoses aiguës se manifestent essentiellement par les bouffées délirantes aiguës, la manie aiguë, et certains états schizophréniques.

Les personnalités pathologiques

Les classifications des personnalités pathologiques sont nombreuses.

En France, on décrit les personnalités pathologiques en fonction de la maladie à laquelle elles s'apparentent, qu'elles imitent sur un mode mineur ou dont elles constituent implicitement le terrain favorisant.

Ces classifications utilisent des ensembles de traits de caractère qui cherchent à définir un groupe particulier d'individus dont le profil de la personnalité est observé avec une fréquence élevée.

? Les personnalités psychotiques

La personnalité paranoïaque

C'est une personnalité pathologique qui est distincte du délire paranoïaque. Le délire paranoïaque est un délire chronique systématisé non déficitaire à mécanisme interprétatif, il appartient au domaine de la psychose, ce qui n'est pas le cas de la personnalité paranoïaque.

La personnalité paranoïaque se caractérise par plusieurs éléments :

L'hypertrophie du Moi est le signe principal.

Le sujet est autoritaire, sur de lui, susceptible, orgueilleux ; il sait toujours tout, il a toujours raison.

Il refuse toute critique.

La psychorigidité s'exprime par une obstination, un mépris des autres et une intolérance qui peut aller jusqu'au fanatisme.

La méfiance est constante et le paranoïaque interprète toujours de façon malveillante les attitudes des autres.

La fausseté de son jugement va de pair avec une intelligence normale.

La pensée logique est perturbée par la méfiance, l'orgueil et la subjectivité.

Froideur, manque du sens de l'humour, hostilité, ambition, rigidité, mépris des faibles sont patents.

L'inadaptation sociale est une conséquence logique de ces traits de caractère.

La plupart des paranoïaques ne deviennent jamais délirants et les individus traversent leurs difficultés relationnelles et sociales sans aller consulter le médecin en se contentant de tyranniser leur entourage familial et professionnel.

? Les personnalités schizoïdes

Pour beaucoup de psychiatres, la personnalité pathologique schizoïde prouve un terrain et une prédisposition à la psychose schizophrénique. Pour d'autres, il s'agit déjà d'une forme mineure de la psychose.

La personnalité schizoïde associe une froideur et une pauvreté affective, un évitement des relations sociales et des contacts avec le milieu extérieur, un isolement, une nonchalance, un entêtement

Le goût pour la rêverie, la méditation, la spéculation abstraite est net.

Le sujet montre un intérêt évident à des croyances mystiques et présente un système de pensée bizarre.

Les manifestations sont très diverses mais sont dominées par le retrait social, l'évitement d'autrui et l'autisme.

? Les personnalités névrotiques

La personnalité hystérique est plus fréquente chez la femme. Elle regroupe différents traits de caractère :

- l'histrionisme et le théâtralisme : la femme hystérique cherche à attirer l'attention sur elle. Les expressions affectives sont dramatisées. L'hyperémotivité, l'intensité des réactions émotionnelles sont constantes. Le mode de pensée imaginaire est prépondérant. La dépendance affective, le puérilisme, les troubles de la sexualité font partie du tableau.

La personnalité phobique se caractérise par l'hyperémotivité, l'évitement des situations relationnelles (timidité, inhibition, trac), la fuite en avant et l'hyperactivité.

La personnalité obsessionnelle comprend la psychasthénie, caractérisée par l'impuissance à agir.

Cette inaptitude à l'action va de pair avec une tendance à l'introspection, à la rumination mentale, à l'abstraction.

Le sujet exprime des doutes, des scrupules, une minutie inquiète, un souci extrême de précision.

C'est un moraliste scrupuleux en proie à des crises de conscience et à la culpabilité. Il est fatigué dès le matin. Les traits de caractère anal (Freud) sont l'ordre, la parcimonie et l'obstination.

? Les personnalités psychopathiques

La définition et les limites de ces personnalités ont toujours été imprécises.

Elles se résument à l'existence d'une instabilité, d'une impulsivité et des troubles des conduites sociales sans que ces traits soient reliés à une structure psychotique ou névrotique de la personnalité ni à une maladie mentale caractérisée.

La cause du déséquilibre mental est inconnue. Des facteurs génétiques et familiaux interviennent de même que les facteurs de milieu (milieu familial dissocié, placements répétés dans l'enfance, alcoolisme chronique familial...).

Les difficultés d'adaptation du déséquilibré commencent souvent très tôt et dès l'enfance, l'entourage remarque une instabilité motrice, une agressivité envers les camarades, des colères, des bagarres, des fugues.

Les troubles caractériels, joints à des défauts de l'attention, entraînent rapidement des troubles d'adaptation scolaire alors que l'intelligence est normale.

Le déséquilibre est évident à l'adolescence : fugues, vagabondage, abus de toxiques, activités sexuelles anarchiques, délinquance mineure répétitive.

L'âge adulte est marqué par les mêmes tendances impulsives et instables.

La vie professionnelle et la vie sentimentale sont perturbées.

L'adaptation sociale est mauvaise.

Les actes médico-légaux (vols, escroqueries, bagarres...) se répètent de façon impulsive, irréfléchie, sans tenir compte des expériences précédentes.

L'impulsivité, le passage à l'acte, l'instabilité, l'agressivité sont constants.

Le sujet déséquilibré est incapable de retarder l'accomplissement de ses désirs immédiats.

Il est fréquemment victime d'accidents de la circulation, du travail.

Dans la plupart des cas, les sujets déséquilibrés mènent une vie marginale entrecoupée de séjours à l'hôpital ou en prison.

Avec l'âge, l'impulsivité diminue et le sujet évolue vers d'autres modes d'expression symptomatique (hypocondrie, dépression, alcoolisme chronique).

Le traitement est difficile, aléatoire, du fait de l'instabilité du déséquilibré.

? Les personnalités border-line ou états limites

Cette notion qualifie des patients qui oscillent constamment aux limites de la névrose et de la psychose sans constituer de symptômes névrotiques durables et sans décompensation délirante.

La signification de ces troubles est encore mal définie.

Les symptômes sont très variés. La tendance générale à l'impulsivité, l'instabilité, la dépendance, les troubles de la sexualité et du comportement alimentaire, les conduites de dépendance vis-à-vis des toxiques, les conduites antisociales sont des éléments constants. L'angoisse, la dépression sont fréquentes.

Liste des UMD//

Il existe cinq UMD en France :

  • UMD Henri-Colin de l'hôpital Paul Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne), créée en 1910, Henri Colin en était son premier médecin-chef (un service pour femmes a été créé en 1933)
  • UMD de Montfavet (Vaucluse), créée en 1947 (service pour femmes créé dès 1933 d'après Tyrode)
  • UMD Bon Sauveur d'Alby de Albi (Actuellement en construction) http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/14/591504-Albi-Malades-difficiles-les-travaux-engages-debut-2010.html
  • UMD Boissonnet de Cadillac (Gironde), créée en 1963
  • UMD de Sarreguemines (Moselle), créée en 1957 (services ""Lauzier" puis "Cabanis", créés en remplacement de l'ancien service de sécurité de Hoerdt)
  • UMD de Plouguernével (Côtes-d'Armor), interrégionale (pour la Bretagne, les Pays de Loire et la Basse-Normandie), ouvert en 2008.1,2,3.

Ces unités accueillent un total d'environ 490 patients dont 40 femmes (à Villejuif et Montfavet).

N'oublions pas les USIP (unité de soins intensifs en psychiatrie) :

http://www.senon-online.com/Documentation/telechargement/3cycle/Droit/ENM/Le%20Bihan%20ENM2007-UMD.pdf

Une étude d'Oster et Coll (cf Senninger cité infra) portant sur un échantillon de 448 malades donne les répartitions des patients en fonction du diagnostic psychiatrique :

.. : 47,8 %

  • schizophrénie : 28 %
  • délires chroniques non schizophréniques : 17,8 %
  • psychoses aiguës : 1,7 %
  • psychopathes : 25,4 %
  • arriérations mentales : 7,5 %
  • alcooliques : 6,5 %
  • psychose infantile : 2 %
  • névrosés : 1,6 %
  • déments

Schizophrénie - Sortir la schizophrénie de l'ombre

  • Modification de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité

Sortir la schizophrénie de l'ombre

  • La schizophrénie fait aujourd'hui la une des média… Mais que cache réellement ce nom inquiétant ?

Cette maladie qui touche plus de 1 % de la population se manifeste par une modification de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité.

  • Quelles sont les causes ?
  • Les personnes touchées sont-elles dangereuses ?
  • Doctissimo fait le point sur un problème difficile à vivre pour les malades mais aussi pour leurs proches.

Reconnaître les signes

La schizophrénie débute généralement à l'adolescence. Elle se traduit par divers signes : bouleversement de la personnalité, réaction inappropriées, mutisme, impulsions soudaines et irraisonnées… Le plus souvent, des signes avant coureurs permettent de déceler le trouble avant qu'il ne s'installe. Découvrez les symptômes de cette maladie.

Des causes diverses

La schizophrénie est une maladie encore très mystérieuse, qui fait l'objet de nombreuses recherches. D'ores et déjà, on a pu identifier des facteurs favorisant l'émergence des problèmes, tel que la consommation de psychotropes. Tour d'horizon des causes de ce trouble.


  • Qui est touché ?
  • Quand le joint monte à la tête
  • Schizophrénie : le vol de la pensée

Mieux traiter

Si l'on ne guérit pas de la schizophrénie, les traitements permettent aujourd'hui aux malades de retrouver une vie quasi-normale. La prise en charge passe par des médicaments, neuroleptiques et antipsychotiques, et un soutien psy. Les bonnes habitudes au quotidien sont également importantes, notamment chasser l'alcool et les drogues. Tour d'horizon…

Le schizophrène est plus fragile que violent

Interview des Drs David Gourion et Anne Gut-Fayand

  • Des traitements de plus en plus efficaces
  • Schizophrénie : Quelques règles de vie…
  • Schizophrénie : mieux vivre son traitement
  • Vivre avec la schizophrénie : un témoignage
  • Les neuroleptiques
  • Les antipsychotiques atypiques
  • Les traitements des psychoses et de la schizophrénie

Conseils pour l'entourage

Dans le trouble schizophrénique, la famille et les proches sont les alliés indispensables de la prise en charge. Mais il est souvent difficile d'apporter son soutien, quand le schizophrène vous rejette et que la société stigmatise la maladie. Demander conseil à d'autres proches de malades est alors une aide précieuse.



  • La famille au coeur de la prise en charge
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  • La schizophrénie
  • Les psychoses
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  • Les états d'agitation

Améliorer la santé mentale de la France

  • Forum Psychose
  • Forum Schizophrénie

Rôle contenant//

Les patients trouvent des repères fixes pouvant canaliser leur agressivité dans cet univers d'allure « carcérale » avec un règlement intérieur défini par l'arrêté du 14 octobre 1986. Les patients hospitalisés en UMD le sont, sous le mode de l'hospitalisation d'office par arrêté préfectoral. Un paiement symbolique sous forme d'un placement en milieu fermé de type UMD peut constituer un apprentissage des limites et s'inscrire dans une démarche thérapeutique. L'UMD doit également savoir assumer une prise en charge spécifique vis-à-vis de la dangerosité.

Un infirmier de l'UMD de Cadillac déclarait dans Le Point du 26 septembre 1998 (article « Prison; La nef des fous »): « Si vous vous approchez sans faire attention et que vous crevez leur bulle, ils vous sautent dessus pour se défendre parce qu'ils se sentent agressés, même si vous leur tendez la main pour dire bonjour. ''Avec le temps, on sait quand on peut approcher et à quelle distance il faut rester d'un malade qui a trop peur.'' »

Rôle thérapeutique...

L'UMD doit constituer une prise en charge ponctuelle à des moments difficiles et aigus. Cette prise en charge se concrétise au quotidien par différentes actions de soins, menées en équipe pluridisciplinaire et plus particulièrement marquées au niveau de la fonction infirmière : prise en charge individuelle et de groupe, activités sportives, ergothérapie, sorties thérapeutiques à l'extérieur en gardant à l'esprit la nécessité d'une re-socialisation sans rupture avec le temps et la réalité.

Les UMD accueillent :

  • des « médico-légaux » déclarés pénalement irresponsables en application de l'article 122-1 du Code pénal (ou de son ancien article 64)
  • des patients qui présentent des troubles majeurs du comportement que ne peuvent plus contrôler les moyens actuels de surveillance et de soins des unités de secteur en hôpital de psychiatrie générale. Ce sont des patients « perturbateurs » de services psychiatriques traditionnels, placés en hospitalisation d'office (HO) par arrêté préfectoral.

des détenus condamnés (en application de l'article D398 du Code de procédure pénale)

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_pour_malades_difficiles
  • http://www.ch-cadillac.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=186&sX_Menu_selectedID=left_FF6A1AB4
  • http://www.etudiantinfirmier.com/index_psy.php?page=9
  • http://www.ahbretagne.com/Unite-pour-Malades-Difficiles/
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_pour_malades_difficiles
  • La modification de la personnalité

La schizophrénie est une psychose qui se manifeste par une modification profonde de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité. Très fréquente, elle touche près de 1 % de la population, et de façon égale les filles et les garçons.



Il n'y a pas une, mais des schizophrénies, dont les caractères communs sont :

L'âge de début, entre 15 et 35 ans ;

La diminution de l'élan vital ;

La dissociation mentale ou la discordance : c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement de la personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence devant des éléments porteurs d'une charge émotionnelle ; Une inhibition de l'activité mentale (perte d'intérêt) qui favorise un repli sur soi, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires. La schizophrénie peut débuter de manière très différente d'une personne à l'autre. Dans de nombreux cas, la mise en place est progressive et la schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale. Il apparaît songeur, renfermé et sujet à des impulsions irraisonnées. Il décroche sur le plan scolaire et reconnaît lui-même avoir de plus en plus de difficulté à se concentrer. L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements. Les troubles affectifs qui les accompagnent sont souvent attribués à une "crise d'adolescence".

Le caractère semble changer : le jeune est morose, froid, indifférent, il n'a plus d'élans affectifs, il s'isole de plus en plus et abandonne ses investissements extérieurs, fuit la compagnie de ses camarades et se montre irascible, hostile. Ses bizarreries deviennent plus nombreuses, son regard se dérobe. Il sourit sans raison ou esquisse des mouvements dont on ne perçoit pas la cause. Sa sexualité est souvent perturbée.

Il arrive que l'adolescent lutte instinctivement contre la dépersonnalisation qui le menace, et qu'il s'attache alors à une idée, un concept religieux, un idéal politique ou un système philosophique, autour duquel il tente de se "rassembler". Mais il apporte dans cette foi une confusion d'esprit ou un rationalisme systématique jusqu'à l'absurde qui révèle la profondeur du trouble mental.

Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent parfois l'impression d'être dédoublés. Une fois la maladie installée, le schizophrène ne parvient même plus à vérifier sa propre réalité. Il sourit à des sujets graves, n'achève pas ses gestes ou les rend mécaniques comme ceux d'une marionnette. Il croit qu'on lui dérobe sa pensée, qu'il entend des voix ou toute autre manifestation délirante. Le plus souvent, il ne peut, pas mettre en doute son délire qui peut parfois le conduire à effectuer des actes absurdes.

Quelles sont les causes ? La cause est actuellement inconnue. Cependant, il existe des familles dans lesquelles ce trouble est plus fréquent, ce qui met vraisemblablement en jeu un facteur génétique. Des facteurs environnementaux, viraux et biologiques sont aussi probablement en cause. L'origine du trouble serait donc multifactorielle.

Quels sont les traitements ? Il est souvent nécessaire d'hospitaliser ces personnes, parfois en urgence, en particulier au début de la maladie. Les médicaments neuroleptiques peuvent atténuer les symptômes. Une psychothérapie et un suivi dans une structure de soins permettent également d'aider le schizophrène.

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

  • Reconnaître la schizophrénie

Comme de nombreux troubles mentaux, la schizophrénie est une maladie difficile à identifier. C'est souvent à l'entourage de reconnaître le trouble et d'en parler. Mais de nombreuses idées reçues circulent sur les signes et les manifestations de ce problème. Doctissimo fait le point sur les symptômes d'une maladie très étudiée mais encore mal connue.

La schizophrénie est un trouble qui touche l'organisation de la pensée. Ses manifestations sont très diverses. Les principaux symptômes sont les suivants :

Des troubles de la pensée : Les pensées sont désorganisées, incohérentes, inadaptées, accélérés ou ralenties… Le malade ne parvient pas à hiérarchiser l'information et synthétiser ce qu'il veut dire.

Des délires :

Les idées délirantes sont le fait que la personne croit des choses fausses. Cela peut revêtir différents aspects : croire que l'on est la réincarnation d'une personne célèbre, que l'on parle aux extraterrestres, que l'on est victime d'un complot… Il est extrêmement difficile de convaincre le schizophrène que ses idées sont fausses.

Des hallucinations :

Il existe principalement des hallucinations auditives (entendre des voix ou des sons inexistants). Elles sont présentes chez 2/3 des patients. Mais il peut également y avoir des fausses perceptions au niveau sensoriel (impression d'être touché quand il n'y a personne par exemple), visuel, olfactif ou gustatif.

Des émotions négatives : On rencontre souvent une perte d'intérêt, un manque de volonté, une absence de motivation… Le malade se referme sur lui-même. Il peut y avoir également des émotions qui surviennent de manière inappropriée (rire sans aucune raison ou lors d'un événement dramatique par exemple).

Des troubles du comportement :

Le malade peut avoir des moments d'agitation aiguë ou au contraire des états de stupeur. Il va avoir des attitudes ou des mouvements souvent exagérés. Dans les cas de crises aiguës, des agressions mineures et des actes violents peuvent survenir, mais restent rares. Des automutilations peuvent également survenir et le risque de crise suicidaire existe.

Tous les malades n'expriment pas tous ces symptômes, et l'intensité varie selon les personnes. C'est d'ailleurs pourquoi on parle de schizophrénies au pluriel.

De nombreuses idées fausses

De nombreuses idées reçues circulent sur la schizophrénie. Ainsi, on croit souvent que les malades souffrent tous d'un dédoublement de la personnalité. Or ce n'est généralement pas le cas. Il est également courant de penser que le schizophrène est violent et peut devenir dangereux pour son entourage. Pourtant, les problèmes d'agressivité surviennent rarement, et uniquement lors de crises aiguës. En outre, il est important de ne pas oublier que la schizophrénie reste une maladie, qui nécessite à ce titre une prise en charge médicale, et que la seule volonté du patient ou son changement d'environnement ne suffiront pas à résoudre les troubles.

Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM)

12, Villa Compoint 75017 Paris

Tél. : 01 53 06 30 43 Fax : 01 42 63 44 00

Service Ecoute - Famille : 01 42 63 03 03

Fédération Nationale des Associations de Patients et ex-patients Psy (FNAP PSY)

24, Rue de Maubeuge 75009 Paris

Tél. : 01 45 26 08 37 Fax : 01 42 82 14 17

  • Schizophrénie : des symptômes qui ne trompent pas !

Des symptômes invisibles, une absence de cause… mais une vulnérabilité certaine de la personne : difficile souvent de détecter la schizophrénie pour l'entourage ! Car l'expression "caricaturale" de la maladie, avec manifestations délirantes et dissociation de la personnalité, est rare… Alors quels sont les signes qui peuvent être révélateurs ?



Maladie grave, la schizophrénie est plus fréquente que la maladie d'Alzheimer ou le diabète ! Elle survient chez une personne sur 100, adolescent ou jeune adulte trois fois sur quatre. Les signes d'une psychose schizophrénique sont extrêmement nombreux et pour y voir plus clair, moult tentatives de classifications ont été faites. Ils sont habituellement "étiquetés" en symptômes positifs, caractérisés par un excès des fonctions normales ou à l'inverse en symptômes négatifs, quand ces fonctions sont déficitaires.

Les symptômes positifs

Ils sont eux-mêmes regroupés en manifestations délirantes et en symptômes de désorganisation. Les premières résultent d'une interprétation erronée des expériences. Comme les idées délirantes de persécution, de vol ou d'insertion de la pensée, lorsque par exemple le patient est persuadé que des forces extérieures le parasitent et le poussent à agir dans un sens qu'il ne souhaite pas. Ou encore qu'un article dans le journal, une parole de chanson, est spécifiquement dirigé contre lui. Ces manifestations délirantes peuvent être secondaires à des hallucinations qui peuvent emprunter tous les sens, l'ouïe, la vision, l'olfaction… mais qui sont le plus souvent auditives.

Les symptômes de désorganisation comprennent des troubles de la pensée et des comportements bizarres. La désorganisation de la pensée se manifeste par des propos divagants, parfois même incohérents. Au chapitre des comportements bizarres, une agitation, sans but précis, des attitudes inappropriées…

Les symptômes négatifs

Le syndrome dissociatif est le point commun des psychoses schizophréniques : la personnalité paraît se disloquer, ce qui produit une angoisse terrible, le patient ayant l'impression de ne plus connaître les limites de son corps. L'enchaînement des pensées ne se fait plus. S'y ajoutent un mutisme, un émoussement de l'affectivité et une perte de l'élan vital. Un sentiment d'ambivalence, suscitant, d'un instant à l'autre, de l'amour puis de la haine, un désir de fusion aussitôt remplacé par une envie de séparation définitive, se traduit par des mouvements affectifs paradoxaux. Des comportements qui concourent à l'impression d'étrangeté, de discordance.

Types et sous-types

Non seulement les symptômes peuvent ne pas être tous présents, mais leur intensité peut varier : les manifestations de la schizophrénie sont alors plus insidieuses. On décrit ainsi des formes de la maladie plus paranoïaques, plus désorganisées, plus catatoniques (quand les symptômes physiques sont davantage au premier plan), ou indifférenciées en cas de symptômes mixtes. La maladie peut être également classée en fonction de la présence et de la gravité des signes.

Le diagnostic est en tout cas établi sur deux ou plusieurs symptômes caractéristiques, présents pendant une grande partie d'un intervalle d'un mois, et des signes qui annoncent la schizophrénie dans les 6 mois qui précèdent l'apparition de la maladie. L'entourage se doit donc d'être vigilant et ne doit pas hésiter à faire appel au médecin en cas de trouble réel du comportement. Car plus tôt se fera la prise en charge et meilleure elle sera…

Dr Brigitte Blond

De nombreuses idées reçues circulent sur les troubles schizophréniques. Pourtant, les personnes touchées sont bien loin de l'image dépeinte par les médias. Les Drs David Gourion et Anne Gut-Fayand, psychiatres à l'hôpital Sainte-Anne (Paris), sont coauteurs du livre "Vivre et comprendre les troubles schizophréniques". Ils rétablissent quelques vérités et soulignent la difficulté de la prise en charge.



Doctissimo : Tous les schizophrènes sont-ils dangereux ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Absolument pas. La grande majorité ne sont pas dangereux. D'abord, la proportion de ceux qui présentent des troubles du comportement aigus est réduite. De plus, ce type de problème apparaît en général chez les patients qui ont arrêté leur traitement, ou ceux qui ont consommé des toxiques (drogues ou alcool). Les schizophrènes sont plus souvent victimes qu'auteurs de violences, ils sont surtout très fragiles. Ainsi, il est important de rappeler que le suicide est très élevé chez les personnes souffrant de troubles schizophréniques, puisqu'il concerne un patient sur six.

Doctissimo : Justement, vous évoquez les médicaments. Ont-ils permis un progrès dans le traitement de la maladie ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Effectivement, les médicaments de dernière génération, les antipsychotiques atypiques, sont efficaces et très bien tolérés. Mais le traitement de la schizophrénie ne se limite pas à ces produits. Il nécessite une prise en charge globale, avec un accompagnement des patients.

Doctissimo : Cet accompagnement est-il systématique ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Comme vous le savez, le secteur de la psychiatrie est en crise. La moitié des lits ont été fermés en 30 ans, le nombre d'infirmières et de psychiatres ne cesse de baisser… et dans le même temps, la demande explose. Ainsi, les séjours en hôpital sont de plus en plus courts, ce qui contraint les médecins à faire sortir les patients parfois trop tôt. Or les structures de prise en charge en aval sont insuffisantes (appartements thérapeutiques par exemple). Au final, le malade est, au mieux, pris en charge par sa famille, au pire il se retrouve seul, avec le risque de finir dans la rue ou même en prison. Si on laisse la personne schizophrène se retrouver dans une situation de précarité médicale et sociale, ce sont autant de risques de voir émerger des comportements dangereux ou violents.

Doctissimo : Comment faire pour éviter que les schizophrènes soient délaissés ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Le premier point est le dépistage précoce. On sait que 1 % de la population souffre de ce trouble. Celui-ci se déclare entre 15 et 25 ans, souvent au moment de l'entrée dans la vie active. Si la maladie n'est pas dépistée suffisamment tôt, la personne va se désocialiser très rapidement. Plus le trouble est pris tard, moins les chances de réinsertion professionnelle sont bonnes.

Pour faciliter le dépistage, il serait nécessaire de faire des campagnes d'information auprès du grand public et des ados notamment. Il serait également important de former les intervenants dans le domaine de la santé dans les lycées.

Doctissimo : Comment l'entourage peut-il aider une personne schizophrène ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : La situation des familles qui prennent en charge un proche souffrant de schizophrénie est souvent très douloureuse. Non seulement elles sont confrontées à la pathologie de l'enfant, mais celui-ci peut du fait de ses troubles, dénier la maladie et rejeter en bloc les soins, le médecin voire l'entourage et la famille. Sans parler du regard encore très stigmatisant de la société sur ces patients. L'idéal pour les proches est de pouvoir bénéficier des conseils du psychiatre et également de se tourner vers des associations spécialisées tel que l'Unafam ou "Schizo…Oui", qui pourront leur apporter information et soutien.

Les schizophrènes sont plus fragiles que dangereux


  • Les états d'agitation

? Causes et facteurs de risque

La manie aiguë

Il s'agit souvent d'un adulte jeune, qui a déjà présenté des crises analogues.

Le début est annoncé par des signes avant-coureurs (dépenses exagérées, perturbations de l'humeur, euphorie mal à propos etc.). Le patient souffre d'insomnie importante (ne dormant que 2 ou 3 heures par nuit) et a une présentation particulière : tenue débraillée, contact facile, enjoué, riant et chantant sans arrêt.

Il est logorrhéique (il n'arrête pas de parler), il interpelle l'entourage et le médecin avec lequel il se montre familier. La fuite des idées est importante. Il existe une perte du sens moral : le patient est désinhibé. L'agitation est extrême : il n'arrive pas à rester en place ; ses mouvements sont rapides et inadaptés.

Malgré une boulimie importante, le sujet apparaît comme amaigri. Malgré une activité euphorique et un acharnement intense, il donne l'impression d'être las et fatigué. Cette opposition entre un état général troublé et l'optimisme sans faille du sujet est très évocatrice de l'accès maniaque.

Le délire est surtout verbal avec des thèmes valorisants et de nature expansive.

? Diagnostic différentiel

  • Bouffée délirante ;
  • Entrée dans la schizophrénie.

? Traitement

  • Largactil et Haldol ;
  • Droleptan ;
  • Nozinan ;
  • Hospitalisation ;
  • Le lithium est parfois associé.

Les bouffées aiguës délirantes

Le plus souvent, la bouffée délirante survient chez la femme jeune et instable. L'expérience délirante débute assez brutalement, sans prodrome, et le délire constitué d'emblée est polymorphe.

A des thèmes de grandeur, de puissance s'associent des thèmes de persécution, de vengeance, en même temps que des interprétations des événements vécus, des illusions quant à la réalité sont elles aussi délirantes.

Les hallucinations sont fréquentes : le sujet entend des voix intérieures qui lui dictent ses actes et adhère totalement à son délire.

Il peut se révéler très dangereux pour son entourage.

Il existe une altération de la conscience : le patient a beau paraître lucide, répondre aux questions et s'adapter plus ou moins au monde qui l'entoure, il existe toujours une confusion.

Les altérations de l'humeur sont spécifiques par l'alternance de pôles maniaque et dépressif qui se succèdent à cadence très rapide. Le patient passe sans cesse de l'exaltation à l'abattement le plus total et inversement en fonction du vécu délirant.

? Evolution de la maladie

Le problème essentiel des bouffées délirantes aiguës est celui de leur évolution : souvent de bon pronostic à court terme grâce au traitement neuroleptique et à l'hospitalisation, elles sont parfois sans lendemain. Le risque est celui d'une récidive, d'une récurrence d'épisodes analogues voire d'une évolution vers une schizophrénie ou une psychose maniaco-dépressive.

? Diagnostic différentiel

  • La manie délirante ;
  • La confusion mentale ;
  • Un mode d'entrée dans la schizophrénie ou une psychose maniaco- dépressive.

? Traitement

  • Hospitalisation ;
  • Neuroleptiques : Haldol, Nozinan, Piportil...

Les états d'agitation dans la schizophrénie

Les bouffées délirantes peuvent être un mode d'entrée dans la schizophrénie.

Les toxicomanes qui entrent dans la schizophrénie le font en général par ce genre d'épisode.

Les autres états d'agitation schizophréniques sont :

  • L'agitation catatonique ;
  • Les manies atypiques ;
  • Les impulsions schizophréniques.

On recherche les quatre grands signes de la schizophrénie :

  • Le syndrome de dissociation ;
  • Le syndrome catatonique :

l'agitation catatonique est facilement reconnue devant une agitation furieuse, chaotique, variable, sur un fond d'inactivité et d'indifférence, s'accompagnant de mutisme, de stéréotypies, de négativisme par rapport au milieu extérieur avec gestes paradoxaux ;

  • Les perturbations affectives (indifférence, froideur, négativisme etc...) ;
  • Les troubles de l'idéation et de l'expression (stéréotypies verbales, non-projection du sujet dans la phrase etc...)

Les impulsions schizophréniques sont des activités à type de fugues, de dégradation ou de mutilations qui laissent le sujet totalement indifférent.

Les états d'agitation dans les névroses

Une crise d'agitation peut se voir dans le cadre :

  • D'une crise d'angoisse (attaque de panique) ;
  • Ou lors de manifestations hystériques ;
  • La crise de nerfs est un état d'agitation bref.

Elle survient en général à la suite d'un événement dramatique. Il peut s'agir également d'une réaction outrancière à une frustration minime. La crise est brutale et spectaculaire. Le patient pleure, crie, gesticule, parfois se roule par terre. Bris d'objet, gestes violents sont fréquents. Ces crises surviennent dans le cadre d'une structure immature de la personnalité. Ce sont des décharges motrices de type 1nfantile chez des sujets incapables d'exprimer verbalement leurs émotions. Elles peuvent témoigner d'une structure hystérique. La crise de nerf cède spontanément. Une attitude apaisante de l'entourage est fortement conseillée.

Les états d'agitation intermédiaires

  • Etats d'agitation d'origine éthylique ;
  • Etats d'agitation épileptique ;
  • Crises d'agitation caractérielle des psychopathes.

Les causes d'agitation non psychiatriques :

  • Traumatisme crânien ;
  • Accidents vasculaires cérébraux ;
  • Toxicomanies, prise d'antidépresseurs ou d'amphétamines ;
  • Hypoglycémie ;
  • Intoxication éthylique et delirium tremens ;
  • Encéphalites, méningites ;
  • Tumeurs cérébrales (frontales) ;
  • Délire lié à une cause organique et non psychiatrique : septicémie, abcès cérébral, fièvre élevée, typhoïde, déshydratation, etc.).

Les psychotropes

Un psychotrope est une substance susceptible de modifier l’activité psychologique et mentale. Cette modification peut aller dans le sens d’une augmentation, d’une diminution ou être une perturbation anarchique de la vigilance et/ou de l’humeur. A partir de ces constatations, il est possible de classer les différents psychotropes.

Activité psychologique et mentale Augmentée



Diminuée



Perturbée

Vigilance



Psychostimulants

ex : amphétamines



Somnifères :

ex : barbituriques

Psychodysleptiques = drogues illicites



Humeur



Antidépresseurs Tranquillisants mineurs = anxiolytiques

Tranquillisants majeurs = neuroleptiques




Les antidépresseurs, les somnifères (ou hypnotiques), les anxiolytiques et les neuroleptiques sont des médicaments psychotropes. Les drogues (cannabis, héroïne, cocaïne, LSD, ecstasy, etc.) illicites sont aussi des psychotropes.

Comme une grande partie des médicaments, les psychotropes doivent toujours être utilisés dans le cadre d’une prescription ou d’un avis médical. De plus, il convient de bien lire la notice pour s’informer du mode d’emploi mais aussi des précautions, des interactions et des effets secondaires.

Les anti-dépresseurs

Les antidépresseurs sont des médicaments qui stimulent l’humeur et l’état affectif des personnes atteintes de dépression. Ils sont constitués de plusieurs familles :

  • Les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques)
  • Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) dont

fait partie le Prozac®

Ces derniers (les ISRS) ont considérablement amélioré la prise en charge de la dépression car leurs effets secondaires sont beaucoup moins gênants qu’avec les IMAO et les antidépresseurs tricycliques. Certains entraînent une forme d’accoutumance et, dans ce cas, le traitement ne doit pas être interrompu brutalement.

  • http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4080_psychotropes.htm
  • http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1011_psychoses.htm
  • http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1006_personnalites_pathologiques.htm

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dimanche 3 janvier 9999

___La substance est sujet... La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi.. Dieu est conservateur, le diable est libéral,

Dieu est conservateur

Le diable est libéra

http://leportique.revues.org/index573.html

Trust Dieu est conservateur, le diable est libéral Lyrics:

Les hommes ont pour principe de ne pas en avoir Car si on les soupçonne, si on les questionne Les réponses évasives fusent, intempestives Le verdict est conforme, rigueur et uniforme Dieu est conservateur Dans la pensée commune avec une préférence Pour la haute, pour l'aisance Chacun trouve en son sein, un sens, une débine On naît pur de tout, on meurt seul et sans goût La peur, la joie, la foi Les hommes, les femmes, les fois Où on a dû se taire afin de justifier Dieu est conservateur x3 Find more Lyrics on http://mp3lyrics.org/5FsD

Les hommes ont pour principe de ne pas en avoir Car si on les soupçonne, si on les questionne Les réponses évasives fusent, intempestives Le verdict est conforme, rigueur et uniforme Le diable est libéral Le diable est libéral, cela paraît normal Avec une préférence aux dictatures morales Dès que la croyance est identifiée La popularité est soumise aux enjeux La particularité a son obsession C'est qu'elle n'en a pas et tout le monde est heureux Heureux de pouvoir dire, heureux de répéter

Le diable est libéral x4

Dieu est conservateur Le diable est libéral

Lyrics: Dieu est conservateur, le diable est libéral, Trust end

C’est le propre de la phrase spéculative de se renverser : le fini et l’infini passent l’un dans l’autre. Mais Dieu et le diable ne permutent pas, sauf comme puissances mythiques, c’est-à-dire esthétiques. Si la lumière sort des ténèbres, c’est la lumière qui nous fait connaître la ténèbre, c’est la liberté qui nous fait connaître la servitude. C’est Dieu qui nous fait connaître le diable.

Plan Le microscope ou le télescope

Reprenons

Nous dirons donc que le diable est le roi, couronné ou non, du stade esthétique

  • La substance est sujet
  • La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi
  • La crise des années 1830-1850
  • La formule la plus générale de l’esthétique c’est l’indifférence

Cette formule familière, même si on ne sait à qui l’attribuer, est peut-être quelque peu désuète, elle est en tout cas d’un usage courant en allemand : « Der Teufel steckt im Detail. » (Le diable est dans les détails.) La formule est équivoque : entend-on par elle que la marque du diable c’est la passion des détails, ou, au contraire, que c’est de ne pas se soucier des détails qui signerait l’influence du diable ? Du reste la formule s’énonce aussi : « Le Bon Dieu est dans les détails ». Cette grande incertitude ne doit pas nous surprendre ; d’abord la polarité va de soi dans un cas aussi radical, tout énoncé sur le diable vise le Bon Dieu, ensuite, l’équivoque du détail peut encore être creusée. Il ne suffit pas de se demander si la marque du diable se reconnaîtrait à une disposition maniaque, mesquine, obsessionnelle, au choix de Lilliput ou bien si ce n’est pas plutôt une disposition grand seigneur, de survol, qui montrerait l’alliance spirituelle avec le diable. On n’est pas quitte avec une opposition de type : oui aux détails, non au détail.

En effet on peut très bien concevoir que Dieu ou le diable ne s’intéressent pas de la même manière au détail, qu’ils ne les situent pas depuis le même endroit, c’est d’ailleurs ce que sous-entend l’existence de l’autre formulation déjà évoquée : « Le Bon Dieu est dans les détails. » Nous comprenons, à tout le moins, que ce qu’on appelle le détail est un enjeu, un enjeu apparemment considérable puisqu’il mobilise, affronte, fait se combattre Dieu et le diable.

Ce détail n’est donc pas un détail, ne peut l’être en aucune façon car si Dieu pensait que le détail n’était qu’un détail, sachant que le diable en fait son affaire, le détail cesserait d’être un détail puisqu’à la place c’est le diable qui s’est installé. Et même si pour Dieu, en rigueur, le Diable pourrait n’être qu’un détail, pour Dieu en revanche, l’homme n’est pas un détail, puisqu’il l’a créé, et ce qui le soucie c’est le combat qui se livre dans l’âme de l’homme au titre du détail.

Cette formule, nous l’utilisons pour rappeler que chaque détail compte, que les plus petites choses importent, qu’on ne doit rien négliger. On y recourt à chaque fois qu’il faut faire valoir les exigences du réel, les nécessités de l’attention, les suites funestes au contraire de la négligence. Dans un premier sens, c’est une formule morale, pédagogique : soyez vigilants !, relisez-vous !, énumérez !, passez tout en revue !, ne vous croyez pas quitte à bon compte ! On rejoint alors le trésor des expressions populaires qui n’ont de cesse, par exemple, de corriger le mauvais ouvrier, l’homme absent à sa tâche, parce que trop confiant en ses possibilités, en ses capacités.

L’expression rappelle que l’échec est très rapidement au bout de toute entreprise, parce que le réel résiste, me maîtrise, comme je butte contre le caillou sur le chemin, ce qui est le scandale (scandalon = pierre d’achoppement). Alain, on le sait, a longuement développé des thèmes de ce genre, empruntant notamment à la notion d’attention telle qu’on la lit chez Malebranche.

Mais si on prend au sérieux ce duel au sommet, ce combat sur l’échiquier mettant Dieu aux prises avec le diable, on s’achemine vers une compréhension de la formule qui n’est plus simplement à vocation morale, pédagogique.

Nous le disions tout à l’heure, le diable et le bon Dieu se livrent bataille pour la conquête, la possession de l’âme de l’homme, en toute première approximation, bien sûr, car la formule vaut pour le diable, elle ne vaut pas pour Dieu. On doit bannir avec lui les termes de conquête, de prise de pouvoir, d’arraisonnement, de mise au service de. C’est le langage du diable, pas celui de Dieu.

Certes, il y a le vocabulaire des milices célestes, il y a les deux étendards de saint Ignace de Loyola, il y a les mystères médiévaux ou baroques, il y a eu Job, mais ce sont des figures que le monde a imposées, en rigueur Dieu ne peut agir contre la liberté de l’homme, car cette liberté vient de lui.

La dimension religieuse ou théologique de la formule nous fait comprendre qu’à chaque instant le diable guette, que toute situation, tout instant abrite un conflit, une division, une opposition entre lui et Dieu.

Il n’y a pas de coup neutre, tout coup joué par l’homme intéresse son salut, retentit sur l’histoire future de son âme. Il n’y a pas de coup neutre, et il n’y a que des coups, c’est-à-dire qu’en permanence je suis à la bifurcation, à la croisée des chemins, même quand je n’ai pas conscience de jouer un coup, c’est ça le détail. Le diable hérite, et pour nous la menace s’amplifie, du caractère mystérieux, secret de Dieu.

Je ne sais ni le jour ni l’heure, le diable a la même capacité de me surprendre que Dieu. Que cherche à gagner le diable dans cette forêt des détails ? Fidèle à sa qualification de séducteur, il cherche à me faire oublier qui je suis, à me ravir à moi et à ce que je fais, à confisquer, ronger mon œuvre, égarer, offusquer ma personne.

Il cherche à me détourner de ce qui est, il vise à suspendre, brouiller, interrompre l’intelligence que je possède de ma destination. Il vise à la renverser, la pervertir, au sens étymologique du terme. Il y a une inlassable activité de désœuvrement, de dispersion, de dissipation de tout ce que je suis. Une sorte de pénélopisme ténébreux : faire et défaire.

Il y a deux manières d’envisager ce principe de ratage, cette machine d’échec, on peut la considérer du point de vue du savoir, on peut la considérer du point de vue du vouloir. Le savoir c’est la manière grecque, celle des Anciens, on fait le mal par manque de savoir. C’est ce qu’on retrouve dans le thème de la faute professionnelle, du non-respect de la norme, du défaut d’information : à l’époque, avant telle ou telle date, on ne savait pas que… Cet ancrage dans le savoir procure une certaine assurance, un certain réconfort : il faudra davantage de formation, des protocoles plus complets, du matériel plus adapté, etc. Le diable, dans ce cas, choisit avant tout ses victimes chez les mauvais élèves, les dirigeants incapables, les sujets qui n’ont pas écouté le bulletin météo… Le remède est simple, plus de savoir.

Le vouloir, quant à lui, c’est la manière des modernes, du monde moderne qui, de fait, du lieu de la connaissance, a découvert la liberté. La conscience moderne ne se demande plus si elle sait, si elle est vertueuse, elle interroge sa liberté.

Du coup c’est la liberté qui a affaire au diable et non plus mon expérience. Elle aura beau savoir tant et plus, elle ne pourra pas renoncer à être libre, à ne pas se servir de sa liberté. Dans l’affaire qui nous occupe, dans cette affaire de séduction, ici le diable l’aveugle, il volatilise la liberté, il la paralyse. Le diable, chacun le sait, est celui qui divise, il divise les esprits d’eux-mêmes, les savoirs les uns des autres, sépare la conscience d’elle-même. Ce n’est encore rien. Dès lors que l’homme est libre, le diable divise son cœur, si bien qu’il veut et ne veut pas sa liberté.

Il recule devant sa liberté, se ferme, se contracte, n’est plus capable de vouloir que le déchaînement aveugle (non libre) de ce qu’il est, sans l’être, bien sûr, car non libre. Voilà le stade qui nous intéressera, celui où les tentations, les séductions affrontées par l’homme s’exerceront sur sa liberté, jusqu’à le paralyser, jusqu’à le séparer de sa liberté, une liberté qu’il a acquise, grâce à Dieu, par Dieu, comme créature, et à laquelle il renonce, retournant en lui-même, en l’obscurité impénétrable, fermée à la lumière, fermée à l’essor de la liberté. L’homme est à la fois insignifiant et coupable, coupable d’être insignifiant, d’être un fantôme. Kierkegaard nomme ce stade machinal et infernal le stade esthétique : celui où je ne suis pas décidé à être libre.

Nous dirons donc que le diable est le roi, couronné ou non, du stade esthétique17C’est là qu’il se tient, où moi-même, à mes propres yeux, je suis un détail car tout l’est, tout est insignifiant, car rien n’est libre. Quelques précisions sont nécessaires à propos de cette désignation : esthétique, à propos du sens qu’il convient d’accorder à ce « stade ».

Cette question est celle, en fait, de la liquidation de l’héritage de Hegel, elle a du rapport avec le duel à mort que celui-ci a livré à Schelling. L’affrontement entre Hegel et Schelling date du vivant des deux philosophes : Hegel triomphe, Schelling survivant pourtant à la mort de Hegel, lui succédant à Berlin, ne l’emportera pas.

À la mort de Hegel, et de Schelling, c’est Hegel qui s’impose et impose sa manière de définir la philosophie et son histoire. Chacun le sait, nous tous sommes tous, aujourd’hui, pour l’essentiel hégéliens, cela veut dire que Hegel a fait accréditer un certain nombre de décisions ou de thèses qui définissent un « correctement philosophique » et qui forment consensus. Dans sa Philosophie du droit on trouve la célèbre formulation égalant le réel au rationnel et le rationnel au réel. Cela veut dire que rien dans le réel, en droit, n’a de quoi résister à la raison, à la pensée, au concept, à la conscience. Rien ne demeure insu, opaque, inconscient.

Il convient, certes, que la pensée, la raison, la conscience se réforment, qu’elles se mettent en mouvement, en reconnaissant dans ce qui leur fait face, dans leur autre, une vérité non encore révélée d’elles-mêmes. C’est ce qu’on appelle la dialectique, chaque réel poussé au bout de lui-même se renverse, ou passe dans sa différence, la conscience réformée est celle qui est capable de suivre ce mouvement. Donc jamais la raison ne tombe dans le vide ou sur un os, jamais le réel ne demeure gourd, paralysé, fermé sur lui dans l’incapacité de trouver son mouvement, son rythme, c’est-à-dire son sens.

Hegel accomplit donc le grand rationalisme : la conscience commence avec Descartes à être sûre d’elle-même, elle découvre maintenant qu’elle est sûre de tout. J’ai mentionné le nom de Descartes : Hegel nous lègue en effet une histoire de la philosophie sur laquelle, dans l’ensemble, nous vivons encore. « Enfin Descartes vint » : il fait passer le concept platonicien encore extérieur dans la conscience, dans la pensée. Le concept, ce n’est plus Dieu, c’est moi.

À sa suite, la philosophie allemande déroulera les conséquences de cette thèse, reculant dans un premier temps devant l’audace, assujettissant avec Kant la conscience au temps de l’expérience, s’en affranchissant finalement avec Hegel, qui découvre que le temps de l’expérience n’est que l’expérience du temps, le temps pour la conscience de devenir elle-même, sans reste. Le spéculatif sera la trouvaille décisive de Hegel, le sujet et le prédicat peuvent échanger leur place, car le sujet, poussé à fond, découvre au bout de son voyage le prédicat, de même que le prédicat, pensé sérieusement, se découvre en chemin vers le sujet.

  • La substance est sujet

Voilà, la formule de Hegel, c’est, grosso modo, ce qu’enseignent, chaque jour que le Dieu ou le diable font, les professeurs de philosophie dont je suis. Schelling récusera, réfutera toute cette philosophie sous le nom de négative. Elle ne possède en effet, dit-il, aucune positivité. Il veut dire, sous ce nom, que si le réel est bien pensé c’est qu’il n’est pas un vrai réel, tout a été fait pour éliminer la vraie surprise du réel, sa vraie positivité, sa vraie violence, car faire de la contradiction la loi du réel, c’est bien jouer le jeu de la conscience.

24En effet, la contradiction, malgré ses prétentions, ne se soustrait pas au principe d’identité, loi majeure de la conscience : le multiple est multiple de l’un, le tout est une fonction de l’un. C’est une ontologie radicale, rien ne se soustrait à l’étant catégoriel, c’est une philosophie de l’immanence, rien n’excède le tout ni ne se retire de lui. En revanche, par exemple chez Plotin, dans toute la tradition néoplatonicienne retrouvée par les médiévaux et Schelling, l’un s’excepte de l’être.

25Du coup le problème se pose de la position de cet être qui n’est pas le simple néant réfléchissant sur lui-même, et se découvrant autre chose, c’est-à-dire être, dans ce mouvement comme chez Hegel, c’est un être tiré d’un néant. Pourquoi ? Par quelle force ? Et Schelling répond par la liberté. Schelling reproche à Hegel d’avoir adultéré la liberté, de ne pas l’avoir saisie, de l’avoir compromise avec la nécessité. De fait, la liberté chez Hegel (voir à ce sujet le Hegel de Jean-Luc Nancy), c’est bien d’être enfin auprès de soi, c’est rentrer en soi, chez soi, même si le soi se déchire constamment pour précisément se maintenir soi.

La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi

Si la liberté s’arrache, c’est le soi qui s’arrache à ce qu’il n’est pas encore, mais qui est en attente. Schelling fera valoir que la liberté commence quelque chose, est rupture, création. Elle n’est pas le nécessaire déguisé, elle n’est pas présence à soi-même. Elle est tellement inattendue que Schelling dira que son pouvoir d’initiative, ce n’est pas le rationnel en train de devenir réel, ou le réel rationnel, il dira que c’est le mal. Dure parole qui, on le comprend, sera peu écoutée, et qui, de fait, met à mal le grand rationalisme. La raison, du coup, bascule dans un vide qui ne lui ménage pas une place en creux. Il y a un reste, une bordure, un écart. Schelling reprochera à Hegel d’avoir, par des procédés frauduleux, nié cet écart, d’avoir soumis la différence à l’identité, bien davantage d’avoir pensé le réel dans les catégories de la logique (de l’identité) et non comme liberté, qui excèdent le combat, heureux ou funeste, de l’identité ou de la différence. Le paradoxe est qu’au moment où Hegel domine, il va s’effondrer, assurant ainsi une sorte de revanche, de retour posthume de Schelling. Les successeurs ne le comprendront plus, exactement ils vont voir chez lui plusieurs inconséquences.

Une des thèses les plus fortes, on le sait, les plus redoutables de Hegel, c’est bien sûr celle de la mort de Dieu.

Elle signifie deux choses :

1) en conformité avec l’orthodoxie religieuse, le Dieu chrétien étant incarné, il ne subsiste plus rien à révéler, tout est passé de Dieu dans le révélé. Donc le Dieu transcendant devenant le Dieu révélé, ce qui est décisif c’est le mouvement de la révélation, le sens. Mais

2) le mouvement de la révélation n’est pas différent du mouvement logique en général, de la conscience qui, lorsqu’elle est capable de mettre en mouvement tout le contenu en cessant de rester bloqué dans son individualité, se dénonce esprit. La mort de Dieu, c’est la vie, le triomphe de l’esprit, qui n’est pas du tout l’Esprit Saint, mais la conscience elle-même.

À la mort de Hegel c’est l’Esprit qui, à son tour, va être mis à mort. Ses successeurs vont s’y employer : partout il sera traqué, débusqué, dans l’art, dans la religion, la politique, etc. Cela, dit-il, fait bien mesurer les conséquences de ce mot. Si l’Esprit est mort, c’est l’ensemble de la philosophie de Hegel qui tombe en ruines. En effet, l’Esprit n’est rien d’autre que ce mouvement de la conscience vers elle-même qui donne vie au contenu. Voir une chose morte dans l’esprit c’est annuler le spéculatif, c’est donner raison à Schelling qui dénonçait le spéculatif comme faux mouvement, comme imposture. Reste à savoir ce qu’on va faire du réel et de la liberté. Reste à savoir vivre en orphelin de l’esprit, à savoir ce qu’on va faire de ce deuil.

Perdre l’Esprit, c’est tout simplement, pour la conscience, cesser de se penser universelle, s’enfoncer dans la finitude dont Hegel avait voulu la sauver. Je ne suis plus universel voudra dire que je ne suis plus citoyen, que je ne suis plus historique. Mon acte se referme sur lui, il n’y a pas de sens qui le suive. Bref il n’y a plus d’État rationnel, il n’y a plus d’histoire du monde. Le temps, dépourvu d’idéalité, retombe dans la succession, dans l’insignifiant.

La crise des années 1830-1850

En Allemagne, ce sont des philosophes qui l’expriment : Feuerbach, Marx, Stirner. En France, nous avons Baudelaire et Flaubert. Nous oscillons entre Bouvard et Pécuchet ou Salammbô, l’idiot de la famille ou le dandy. C’est ce que Kierkegaard appelle le stade esthétique, ce qu’on pourrait appeler une certaine modernité, pourquoi pas, un certain nihilisme. Pourquoi esthétique ? Cette désignation, il faut bien le voir, est déjà un enjeu. C’est d’un certain point de vue qu’on qualifiera d’esthétique cette phase de la conscience, un point de vue qui se dénomme lui-même éthique. Nous ne pouvons ici dérouler les attendus de ces désignations. Disons qu’ils recouvrent un certain nombre de traits classiques. L’esthétique dans sa définition kantienne sera le monde du jeu, de la libre harmonie supposée ou préfigurée, surtout du désintéressement, elle sera celle du spectateur. Le spectateur n’agit pas.

Celui qui agit entre dans l’éthique. C’est bien le deuil de l’action signifiante, du temps plein ou militant qui est porté par le terme d’esthétique. Vivre en esthéticien, c’est vivre sous le regard de l’éthicien comme quelqu’un qui a perdu les clés de l’agir. Alors toutes les figures sont possibles :

– la surface, l’apparence, le masque, la toilette, la mode. De Balzac à Huysmans ou Villiers de l’Isle-Adam, en passant par Barbey d’Aurevilly, Baudelaire.

– la mélancolie, l’ennui, le spleen, non plus le tournoiement, l’ivresse, le chatoiement séduisant, mais le renfermement sombre, le suicide.

Mais toutes les figures ont ceci de commun qu’elles n’ont pas de consistance, ce sont des figures de vaincus, de maudits, la liberté leur a échappé, car ils y ont renoncé. Ils ont été trompés par Hegel : avec une fausse conception due à Hegel, ils se voulaient Napoléon, ils se réveillent idiots de la famille. Ils s’étourdissent ou se suicident, de toute manière ils se volatilisent, se spectralisent. Leur fait défaut une vraie conception de la liberté, une liberté qui n’est pas derrière moi comme vis a tergo (Dieu est avec les gros bataillons) mais devant moi (on a toujours tort devant Dieu).

Kierkegaard, on le sait, oppose dans de nombreux textes l’esthéticien et l’éthicien. Il le fait dès son premier livre, celui qui le rend célèbre, qu’on traduit par Ou bien ou bien ou par l’Alternative. Le titre lui-même est assez clair : il s’agit de choisir, de décider, de trancher. Le vel (le ou conjonctif du latin) doit être un aut (le ou disjonctif du latin). Non pas : je serai infirmière ou professeur, on verra, mais plutôt : tu seras infirmière ou professeur ou bien tu gagneras de l’argent, c’est tout vu. Ce premier livre, fort volumineux, est composé de morceaux séparés, agencés fort soigneusement certes, mais qui peuvent être lus ou édités à part. On y trouve, chacun le sait, le célèbre Journal du séducteur, le non moins célèbre texte sur Mozart, Don Juan et la musique. Mais on peut y lire aussi une présentation indirecte de l’esthéticien dans les conseils, les remarques, les jugements que formule sous forme épistolaire l’éthicien, un magistrat (bien sûr) à l’adresse de son ami esthéticien.

La formule la plus générale de l’esthétique c’est l’indifférence39Tout se vaut, rien ne vaut. Si rien ne fait différence, la seule différence sera moi, dès lors différence indifférente elle aussi. Le refus de la différence, c’est le refus de l’avenir. « L’esthétique est en l’homme ce par quoi il est immédiatement ce qu’il est. » C’est donc le refus de la liberté, car la liberté est au bout du choix, elle n’est pas de l’ordre de l’immédiateté. Voilà pourquoi je me cache à moi-même, comme Caïn. Le refus de la différence, le non-choix qu’est l’immédiat se monnaient de diverses manières, mais qui sont prises dans un mot ambigu et contradictoire : « La vie est une mascarade », mais je suis un sphinx, une énigme, plus exactement, je me rends impénétrable, j’observe l’incognito. Autrement dit, le néant n’est pas seulement rencontré, c’est un néant que je veux.

Le monde est une sarabande, certes je séduis mille e tre, mais j’anéantis toutes les différences comme indifférentes, je dois même les mettre à mal (séduite et abandonnée) pour leur faire sentir l’indifférence de leur différence, mais moi-même je préserve ma différence destructrice. Je me préserve, je me conserve. Je ne me mets pas en jeu, je reste hors jeu, pour demeurer l’ordonnateur du spectacle. Se mettre hors-jeu, se réserver suppose une force, elle sera dite force du mal parce que c’est la force de la nature, de l’immédiat, de l’obscur sans esprit qui, au fond, se sait déjà fautif devant la liberté, c’est-à-dire la transparence. Il n’y a pas d’immédiateté vraie, il n’y a pas d’innocence, en raison du péché originel. La génialité sensuelle n’est pas davantage immédiate que la réflexion du séducteur.

Je suis fautif car je suis libre, et je ne peux redevenir animal ou plante, je suis libre et je n’ai pas un devenir animal ou plante. Rien ne pourra m’ôter cette liberté, me la faire oublier. Non pas comme chez Sartre, car je buterais sur elle comme sur la contingence, mais parce que, une fois que je suis créé, la violence, l’oubli, le fond, c’est le mal et je le suis.

Autrement dit, je joue le jeu d’une fausse immédiateté, d’une fausse nature, en séduisant je reviens à un stade qui veut occulter la liberté en se réfugiant dans l’immédiateté, la nature. Mais j’y reviens non par la nature mais par la réflexion. Or la réflexion après la liberté c’est le mal. Fictionner une immédiateté, ce n’est pas seulement fictionner un vide (la superficialité du séducteur, le jeu des apparences, l’occasion qui fait le larron, l’instant propice, la valse des identités, etc.), c’est bétonner la forteresse, c’est vouloir le vide. Vouloir le vide c’est renoncer à la liberté, donc l’occulter (se dissimuler, se fermer), reculer devant elle comme devant Dieu, pour me préserver, quitte à vouloir détruire le monde. Alors je me préserve comme fiction, comme spectre, puisque renonçant à la liberté, j’ai renoncé au réel, la lumière, comme mélancolique désespéré, et je me préserve en vampirisant le réel. Le stade esthétique c’est le bal des vampires, c’est-à-dire la transparence au prix de l’inexistence, l’inexistence, l’ubiquité, soit la fausse liberté au prix de la renonciation à la liberté : la machine infernale de la servitude du mal que rien ne vient rédimer (d’où le thème de l’infernale ronde criminelle, le réel cannibalisé, etc.)

« Ma tristesse est mon château-fort. Il se dresse comme un nid d’aigle au sommet d’une montagne et s’élève haut dans les nuages. Personne ne peut l’assaillir. De là, je vole jusqu’en bas dans la réalité. Je ramène mon butin dans mon château. Mon butin ce sont des images. Je les fais entrer dans une tapisserie et j’en revêts les murs de ma chambre. Ainsi je vis comme un homme décédé. Tout ce que j’ai vécu, je le plonge dans les eaux baptismales de l’oubli et je le consacre à l’éternité du souvenir. Tout ce qui est fini et accidentel est ôté et oublié. Alors je suis assis, là, livré à mes pensées, comme un vieil homme aux cheveux gris et j’explique image après image, d’une voix basse, presque comme un murmure. » (« Diapsalmata » in Ou bien… Ou bien, cité d’après Jean Wahl)

De ce Dracula, de ce diable, on pourrait dire qu’il annule le détail (ce qui est fini est ôté), comme aussi bien qu’il le consacre (il n’y a que du fini). C’est le propre de la phrase spéculative de se renverser : le fini et l’infini passent l’un dans l’autre. Mais Dieu et le diable ne permutent pas, sauf comme puissances mythiques, c’est-à-dire esthétiques. Et nous rejoignons Kierkegaard et Schelling. Si la lumière sort des ténèbres, c’est la lumière qui nous fait connaître la ténèbre, c’est la liberté qui nous fait connaître la servitude. C’est Dieu qui nous fait connaître le diable.

Conférence prononcée à la Nuit culturelle de Nancy en mars 2001.

Question bONUS..!? Peut-on dire que puisque Dieu est omnipotent, Dieu est le Diable également ?

Collabo!

  • Oups, pardon, je vous ai pris pour une députée PS.
  • On dit national socialiste

S'il est omnipotent il peut créer les conditions qui limitent sa propre omnipotence, de quoi se mordre la queue (de serpent) :)

Et le diable n'est ni omnipotent ni omniscient encore moins omniprésent.


  • Dieu le Tout-Puissant, Gloire à Lui, ne peut être comparé à l'une de Ses créatures.
  • "Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils (Lui) associent".
  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100915035534AAJOAlr
  • http://www.mp3lyrics.org/t/trust/dieu-est-conservateur/

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