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jeudi 14 janvier 2010

______1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ? 2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ? 3-Est ce que l'inexistence existe?

1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ?

  • 1) On ne peut prouver l'inexistence d'une quelconque entité, puisque justement les éléments se rapportant à cette entité ne peuvent être trouvés si celle-ci est bien inexistante. On peut prouver qu'une entité existe par ses manifestations dans le monde réel, mais pas prouver formellement l'inexistence par une absence de manifestation.

La fameuse blague des girafes illustre bien le problème :

"Salut Lunaire, pourquoi plantes-tu des drapeaux verts dans ton jardin ? - Eh bien Glandulf, c'est pour faire fuir les girafes. - Mais il n'y a pas de girafes dans le coin ! - C'est bien la preuve que mes drapeaux verts sont efficaces !"

Pour en revenir l'exemple de Paganel, on ne peut prouver par l'absurde que la suite des nombres premiers est infinie que parce qu'elle est contradictoire avec la définition de ceux-ci et qu'elle se situe dans le cadre formel de la théorie des nombres. On ne prouve donc pas une inexistence, mais une incongruité de la thèse étudiée avec le système formel de la théorie des nombres.

Mais si on se place dans l'univers réel et qu'on raisonne par exemple sur l'existence ou l'inexistence de divinités, on se rend compte qu'aucune des deux hypothèses n'est a priori contradictoire avec l'existence de l'univers...

  • 2)il y à deux réponses:les choses sont impermanentes et interdépendantes, elles n'ont donc pas d'existence intrinsèque!

l'observateur ayant lui aussi ces qualités, qui donc cherche à prouver quoi?pourtant il y a manifestation de la situation comme un arc en ciel qui peut être perçu mais dont la nature est illusoire comme tout phénomène!, on ne peut donc ni trouver d'existence, ce qui serait un assertion matérialiste ou éternaliste, on ne peut pas non plus trouver d'inexistence ce qui serait du nihilisme, on ne peut pas non plus trouver les deux en même temps ce qui serait illogique! l'état est donc vide d'existence propre tout en étant manifeste! Sources : traité du milieu (nagarjuna)

2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ?

  • 1)La raison veut que ce qui est affirmé sans preuve soit nié sans preuve. L'existence d'un dieu quelconque n'ayant jamais été prouvée il est donc raisonnable de nier cette existence.
  • 2)la raison justifie l'existance d'un etre supérieur car des milliers de choses ne s'explique pas , ne sont pas previsibles etc d'ou il est a croire que quelqu'un ou un groupe d'individu tire toutes les ficelles qui font tourner le monde.

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lundi 11 janvier 2010

____"dieu" n' n'existe pas, c'est une pure invention pour combler l'ignorance.... Tout ce qui appartenait à l'ancien monde n'existera plus.Rien n'existera plus que ma tombe

  • lutte contre la servitude mentale,
  • lutte contre la servitude bureaucratique,
  • lutte contre la servitude économique,

1. Sur l’indépendance et l’autonomie

Le concept d’« indépendance » appelle certainement la critique. Il est en effet aisé de démontrer que l’indépendance en soi n’existe pas, sinon peut-être à l’état d’illusion nécessaire, comme le Dieu de la métaphysique. En réalité, aucun homme n’est indépendant, et cela dès sa naissance : pour vivre puis pour nous exprimer, nous sommes toujours dépendants de ce qui préexiste à notre volonté et ne résulte donc pas de notre choix - qu’il s’agisse de nos parents, de notre langue, de nos gènes, de notre milieu social et culturel, etc. Même lorsque nous pensons et agissons contre cet état de fait, notre négativité est encore déterminée par lui.

Faut-il déduire de l’inanité de notre indépendance l’inéluctabilité de notre servitude ? Non. Il faut ici penser en termes de processus plutôt que d’états, et d’autonomie plutôt que d’indépendance. Processus : l’homme est un être déterminé à l’action (y compris l’action de sa pensée critique), soit à la modification et à la compréhension du monde qui l’entoure. Autonomie : l’homme est un être doté de conscience, et le mouvement spontané de cette conscience consiste à saisir librement le monde, donc à opposer sa liberté aux formes naturelles ou artificielles de la nécessité. Dans ce jeu sans fin (car le monde modifié rétroagit sur nous comme la nécessité abolie en dévoile une autre), l’homme ne parvient jamais à l’état d’indépendance : il se place en revanche, à force de volonté, dans des situations d’autonomie relative par rapport à ce qui détermine ses actes et ses pensées.

Dans le débat qui nous occupe, l’argument selon lequel il faudrait être totalement indépendant du marché pour commencer à la critiquer ne tient pas : à l’aune de cette exigence insensée de « pureté », il serait à peu près impossible de critiquer quoi que ce soit. On ne pourrait être défenseur de la biodiversité si l’on a déjà utilisé une voiture dans sa vie, adversaire du capitalisme si celui-ci nous a nourri, hostile à la publicité s’il nous arrive de regarder une chaîne privée de télévision, etc. La contrepartie logique de cette attitude est qu’il faudrait tout accepter en bloc (ou se suicider).

2. Sur le web libre

Pour les raisons énoncées précédemment, nous préférerions parler de « web libre » plutôt que de « web indépendant ». Au-delà de la querelle des mots, pourquoi le web en question est-il libre, ou plutôt : de quoi veut-il se libérer ? De tout ce qui entend aujourd’hui aliéner la liberté de ses participants. Soit trois fronts principaux de lutte, que reflètent d’ailleurs la plupart des contributions rassemblées sur Uzine2 :

  • lutte contre la servitude économique, c’est-à-dire contre les diverses stratégies marchandes visant à transformer l’Internet en gigantesque supermarché progressivement purgé de sa gratuité et vidé de sa substance critique ;
  • lutte contre la servitude bureaucratique, c’est-à-dire contre la mise en place à l’échelle nationale, européenne ou mondiale de procédures de surveillance, de contrôle et d’interception des échanges entre les internautes ;
  • lutte contre la servitude mentale, c’est-à-dire contre la prétention de certains groupes de pression à limiter la liberté d’expression et d’opinion au prétexte qu’il existe de mauvais usage de celle-ci (nazis, pédophiles et autres épouvantails) et contre le monopole de l’information que prétendent s’arroger les médias centraux.

Ce programme minimum (on n’ose plus dire « programme commun » depuis longtemps !) définit l’originalité du « web libre » : il ne s’agit pas seulement de l’ensemble des sites qui ont quelque chose à dire, il ne s’agit pas du tout des sites estimant détenir une quelconque « vérité révélée » sur l’Internet, mais, plus simplement, de l’ensemble des sites qui luttent pour que chacun puisse s’exprimer ou consulter ce que les autres ont exprimé. Que ces sites se constituent en réseau - comme le portail des copains - n’a rien que de très logique, compte tenu de la nature réticulaire de l’Internet et de l’inégalité des forces en présence.

3. Sur l’élite

L’autonomie revendiquée par le « web libre » n’a rien de reposant : elle est avant tout le fruit d’une lutte permanente contre les facteurs d’hétéronomie externes. Et internes, devrions-nous ajouter : depuis Hobbes et Hegel, ou en contemplant plus simplement le monde qui nous entoure, chacun sait en effet que l’individu a souvent un penchant pour la douceur de la servitude plutôt que pour le risque de la liberté. Raison pour laquelle Rousseau pensait que la démocratie parfaite est le régime des dieux, non celui des hommes : on pourrait en dire autant de l’« Internet parfait ». Cela n’empêche pas de parfaire l’Internet (comme la démocratie).

Nous en arrivons ici à la critique de l’« élite », formulée selon deux angles : (a) le « web indépendant » est une récrimination de riches (en capital technologique, économique, culturel ou symbolique) à l’heure où seule une minorité privilégiée est connectée et où seul le marché semble capable d’étendre cette connexion à la planète entière ; (b) le « web indépendant » est le fait d’une minorité qui parle d’autant mieux au nom des autres qu’elle n’a aucun moyen d’établir sa légitimité ni sa représentativité.

Dans un autre texte publié ici, Lirresponsable a fait jeu de la première critique : attendre que la planète entière soit connectée pour commencer à défendre la liberté des internautes revient, toute proportion gardée, à attendre que le nazisme ait liquidé le dernier Juif pour lutter contre son entreprise mortifère, que les multinationales aient privatisées la dernière parcelle de terre pour dénoncer leur course au profit ou que le cancer ait contaminé la dernière cellule de l’organisme pour commencer une thérapie. En d’autres termes, la défense de la liberté et l’autonomie des internautes est un principe valable quelles que soient la qualité et la quantité des personnes connectées. Par ailleurs, l’Internet n’échappe pas à la loi d’airain de toutes les autres activités humaines selon laquelle seule une minorité se révèle généralement capable de produire des œuvres qui plaisent à la majorité ; au moins l’Internet offre-t-il à ladite majorité la capacité de s’exprimer et d’être entendue, sans passer par les réseaux « officiels » (universitaires, médiatiques, éditoriaux) de représentation.

La seconde critique n’est pas plus recevable. L’Internet n’est pas assimilable à un Parlement mondial et le « web indépendant » ne prétend nullement représenter une quelconque majorité silencieuse ou une faction d’internautes en concurrence avec d’autres. En revanche, le « web indépendant » se caractérise par la généralité des questions qu’il pose : même pour celui qui fabrique sa page perso afin d’y exhiber les photos de son jardin, il est important de savoir s’il bénéficiera d’un système de référencement indépendant des pressions économiques, s’il pourra construire son chef d’œuvre horticole avec un logiciel libre, si son ami chinois aura la liberté de venir le consulter ou encore s’il échangera des avis sur les vertus désherbantes du chlorate de soude sans avoir la section anti-terrorisme urbain sur le dos.

Ce n’est donc pas de la légitimité des personnes qui font le « web indépendant » qu’il faut débattre, mais de la légitimité des principes qu’ils défendent.

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jeudi 7 janvier 2010

_____"Dieu est mort" que meurt "Les litanies de Satan" Condamnés à mordre la poussière.« Ce monde n'est plus blanc et ne le sera plus jamais » Nous devons apprendre a vivre comme des frère sinon nous mourrons comme des idiots

Ils brûlent. Avec leurs enfants. Dans des immeubles vétustes et rentables et dans des centres de rétention. Ils succombent. Sous les décombres ou le déluge. Ils périssent par le feu, par le fer ou par les eaux. Leur peau épouse toutes les variations et affiche toutes les nuances, du teint olivâtre des affligés à la mine acariâtre de ceux qui ne croient plus qu'il existe un revers au malheur. Certains disent que ce sont toujours les mêmes qui trinquent. D'autres rétorquent que ce sont toujours les mêmes qui geignent. Les uns affirment qu'il est déraisonnable d'affronter tous les périls pour un mirage de vie meilleure. L'écho répond que ce sont encore les mêmes qui font du tapage sous la fenêtre des honnêtes gens et que si ce n'est eux, c'est donc leurs frères. Le bon sens assure qu'il doit bien y avoir une raison si ce sont les mêmes qui, en tous temps et en tous lieux, endurent la désolation et l'infortune. L'Eglise l'avait conté à une époque, celle de la fumeuse malédiction de Cham. Buffon, se croyant de bonne foi, en avait accusé les affres des contrées tropicales. Gobineau en avait fait une religion, une doctrine et une science. Même Hegel l'avait pensé à haute plume. Le fait est que ce sont toujours les mêmes.

Les Damnés de la Terre. Condamnés à mordre la poussière. Parce qu'ils n'ont rien compris ni au produit national brut ni à l'ordre du monde. Comme s'ils rêvaient à part. Pourtant, ils nous ressemblent. Ils nous ressemblent avec leurs yeux qui luisent d'espoir lorsqu'ils essayent de déjouer l'adversité qui s'acharne à baisser les prix du coton et du café. Ils nous ressemblent avec leurs pieds qui votent bruyamment contre le pillage des bois précieux, des diamants et du pétrole. Ils nous ressemblent avec leur bouche qui se tord pour étrangler les larmes trop promptes à révéler leurs désillusions sur un pays qu'ils prenaient pour le logis, le foyer, l'écrin de la liberté, l'orfèvre de la solidarité, le chamane de la générosité, l'inventeur de l'égalité, le chantre de la fraternité. Ils nous ressemblent avec cette obstination à forger dans les entrailles mêmes du malheur la force d'avancer encore, de saisir ces mains tendues pareilles aux leurs sauf la couleur, de savoir que le danger peut être proche et familier, et l'amitié lointaine et revigorante. Ils ressemblent pourtant aussi à ceux qui, installés dans le confort de l'échange inégal, écrivent sur eux des livres savants et impitoyables.

A la nuance qui distingue l'être éperdu du chacal repu. Ils ressemblent étrangement à ceux qui, le cynisme en bandoulière, jouent leur sort à la bataille navale électorale. La fourberie et les simagrées en moins. Ils ressemblent même à ceux qui, du balcon de la Bourse , dictent au monde son chemin et son rythme. Ils ont la même pugnacité. L'arrogance en moins. L'innocence en plus. Car rien ne ressemble davantage à un homme qu'un autre homme. Rien ne révèle plus un homme qu'un autre homme. Et partout les femmes bataillent contre la scélératesse du hasard et des Pouvoirs. Partout elles courent les chemins de traverse pour dérouter la déveine. Et tous les enfants du monde s'épanouissent mieux à l'école qu'aux champs et à l'usine. Ils ont tous des regards étoilés jusqu'à ce que la cupidité ou l'égoïsme des nantis, des corrompus et des lâches les lâchent entre les griffes des marchands de passage, de sommeil et de chimères. Alors, leur regard devient terne.

Ou se met à briller d'une autre lueur. De rage. Et ceux, toujours les mêmes, qui portaient sans haine le souvenir de leurs ancêtres réduits en esclavage, de leur aïeul indigène ayant construit tant de rails et cultivé tant de plantations en travail forcé, de leur grand-oncle ‘primitif' exhibé à l'Exposition coloniale, de leur grand-père tirailleur cristallisé pour la France éternelle, ceux-là, toujours les mêmes qui sont jetés dans les charters ou le désert, ceux-là, têtus, soucieux de ne pas perdre leur propre humanité, se souviennent que l'homme habite la terre et qu'il la parcourt depuis des âges immémoriaux. Et ils s'entêtent à sourire et à aimer. Et ils marchent. Alors, marchons.

Marchons, nous aussi. Puisque l'indignation est impuissante. Pour récuser la résignation, il nous reste à marcher, rouler, parler, pester, hurler avec les cris sans bruit de nos âmes déchiquetées. Marcher, couvrir comme eux des milliers de kilomètres, mêler nos doigts, nos voix, nos accents et nos chants, repeindre nos rêves ensemble pour scander que le monde nous ressemble et que nous le reprenons en mains.

Christiane Taubira - Députée de Guyane - 1 er Novembre 2005 -

  • James Baldwin

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