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mardi 30 novembre 9999

_____"A quoi bon aujourd'hui, faire ce qu'on peut faire demain ?" Raoul Ponchon. accusatif de homo (« être humain, homme, individu »). l homme propose ...et la femme dispose, comme si la femme n'avait rien a proposer?

Citacion sexiste

personne ne doit disposer, dans un couple les decision st a prendre a 2, pour etre bien dans ce que j'entreprend, pas question de faire klk chose sans en avoir parlé et san que mon mari soit ok! sinon on fait le mal

Homme masculin

(..) Personne, être humain , homme ou femme ; l'espèce humaine dans son ensemble. (Aussi écrit « l’Homme » avec une majuscule.)

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits — (Article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789)

Être humain mâle ; par opposition à la femme. Philippe de Valois était surtout redevenu homme, et pareil à tout époux, grand seigneur ou dernier valet, qui corrige sa femme menteuse. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 6, « Le Lis et le Lion »)

; nous travaillâmes désormais ensemble, avec un accord et une communauté de jugement qu'il est rare de trouver entre deux hommes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)

Céline Thiébault était alors une jeune fille « bienfaisante », une de ces grandes filles brunes qui paraissent vingt ans au lieu de quinze, de celles qu'à la campagne on compare volontiers à une pouliche et que les hommes, vieux et jeunes, détaillent avec une basse envie, un violent désir. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux Griottes, 1954, p.19)

Personne, être humain , homme ou femme ; l'espèce humaine dans son ensemble. (Aussi écrit « l’Homme » avec une majuscule.)

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits — (Article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789)

Être homme est facile ; être un homme est difficile. — (Proverbe chinois cité par Claude Gagnière, in Pour tout l’or des mots)

Il savait maintenant parler la langue du désert, il connaissait ces hommes qui, au début, lui avaient semblé si mystérieux et qui, après tout, n’étaient que des hommes comme tous les autres, ni pires, ni meilleurs, autres seulement.

— (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)

les Peaux-Rouges disent que le castor est un homme qui ne parle pas, et ils ont raison ; il est sage, prudent, brave, industrieux et économe. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)

Ô hommes ! si vous êtes véritablement des hommes, épargnez ceux qui ne peuvent plus se défendre ! — (Walter Scott, Ivanhoé, Traduction de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)

(Par extension) Parce que ces métiers étaient essentiellement masculins : soldat, marin, etc. Ce dernier Wallenrod, des vrais Wallenrod-Tustall Bartenstild, avait acheté presque autant de balles de coton que l’Empereur perdit d’hommes pendant sa sublime campagne de France. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)

(Familier) Époux. C’est mon homme.

Celui qui est parvenu à l’âge de virilité, à l’âge adulte.

C’est un homme à présent !

Individu, quidam.

L’homme plantait des arbres. - Comment est mort cet homme ?

Représentant, émissaire politique ou économique de quelqu’un ou d’un parti.

Il est l’homme de Moscou et occupe les fonctions de chef du Bureau central d’information chargé de surveiller les publications et la propagande communistes — (Varsovie insurgée, page 204, Alexandra Kwiatkowska-Viatteau, Alexandra Viatteau, 1984)

http://fr.wiktionary.org/wiki/homme

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lundi 29 novembre 9999

_____Laurent GBAGBO etudes & parcours politiques: baccalauréat de philosophie, licence, maitrise d'histoire de la Sorbonne..

Biographie de Laurent GBAGBO Laurent GBAGBO Laurent Koudou Gbagbo1 né le 31 mai 1945 à Mama sous-préfecture de Ouragahio est le 4e président de la République de Côte d'Ivoire depuis le 26 octobre 2000.



Origines

Laurent Koudou Gbagbo originaire du pays bété, est né le 31 mai 1945 dans le village de Mama, sous-préfecture de Ouragahio dans le département de Gagnoa sous l'administration coloniale de Afrique occidentale française dans l'ouest ivoirien. Laurent Gbagbo est né d'une famille catholique pauvre originaire du grand-ouest ivoirien, son père Zèpè Paul Koudou Gbagbo était un ancien combattant pendant la Seconde Guerre mondiale puis sergent de police et sa mère Marguerite Gado originaire du village bété Blouzon était une simple ménagère. Son père fut, au cours de la Seconde Guerre, blessé et fait prisonnier par les troupes allemandes. Ainsi, le 8 mai 2003, Zèpè Paul Koudou ancien sergent de l'armée française reçut des autorités françaises une haute distinction militaire, celui du titre officiel de « Reconnaissance de la Nation Française ».




Années de formations

Laurent Gbagbo débute ses études à l'école primaire publique Plateau à Agboville où son père exerçait la fonction de sergent de police.

Il obtient son baccalauréat de philosophie au lycée classique d'Abidjan en 1965, puis une licence d'histoire à l'Université d'Abidjan en 1969. Il devient en 1970 professeur d'histoire au lycée classique Abidjan Cocody. Chercheur à l'institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, Gbagbo est également titulaire d'une maitrise d'histoire de la Sorbonne.

Il soutient en juin 1979 une thèse de doctorat en histoire intitulée Les ressorts socio-économiques de la politique ivoirienne: 1940-1960.




Le militant politique

Entrée dans le syndicalisme

Membre du syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (SYNARES), il participe aux mouvements de grève de l'enseignement en 1982, et fonde dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien. Il part en exil pour la France en 1985, afin selon lui de lutter contre la dictature du PDCI, alors parti unique et promouvoir le multipartisme. En France, il se lie d'amitié avec Guy Labertit, membre du PSU, même si ses rapports avec le parti socialiste au pouvoir en France sont difficiles, du fait de son opposition à Félix Houphouët-Boigny. Il épouse en secondes noces Simone Ehivet Gbagbo, syndicaliste marxiste, très proche des milieux évangéliques états-uniens. Gbagbo rentre en Côte d'Ivoire le 13 septembre 1988, Houphouët ayant implicitement accordé son pardon en déclarant que l'arbre ne se fâche pas contre l'oiseau.

L'opposant à Félix Houphouët-Boigny

Gbagbo est un syndicaliste actif dans les années 1970, dont l'enseignement est jugé subversif ; il est emprisonné à Séguéla et à Bouaké de mars 1971 à janvier 1973. Devenu directeur de l'IHAAA en 1980, il se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982, qui provoquent la fermeture des universités et des grandes écoles. C'est durant cette année que naît dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien (FPI). Son exil en France est l'occasion de promouvoir le FPI et son programme de gouvernement. Idéologiquement proche du PS, il reste officiellement ignoré du gouvernement socialiste français de l'époque puis de celui de Jacques Chirac. Cependant, il subit des pressions françaises pour retourner dans son pays, Houphouët s'inquiétant de le voir développer un réseau de contacts, et trouvant que « son remuant opposant serait beaucoup moins encombrant à Abidjan qu'à Paris ». En 1988, il rentre en Côte d'Ivoire, et devient secrétaire général du FPI, lors du congrès constitutif de ce parti les 19 et 20 novembre 1988. Le 28 octobre 1990 a lieu l'élection présidentielle, avec pour la première fois une autre candidature que celle de Félix Houphouët-Boigny, celle de Gbagbo, qui remporte 18,3 % des suffrages, ce qui lui confère le statut de leader de l'opposition. Les élections législatives du 25 novembre 1990 sont les premières sous le signe du multipartisme. Le FPI obtient 9 sièges (sur 175); Gbagbo lui-même est élu dans la circonscription de Ouaragahio, où se trouve sa ville natale. En mai 1991, puis en février 1992 ont lieu d'importantes manifestations étudiantes. Le 18 février - Alassane Ouattara étant alors premier ministre - Gbagbo est arrêté, puis condamné le 6 mars à deux ans de prison9, mais il est finalement libéré en août.

L'après Houphouët

En 1995, Gbagbo appelle au boycott de l'élection présidentielle du 22 octobre, à cause de la réforme du code électoral (8 décembre). Henri Konan Bédié est élu avec 96,44% des suffrages. Lors d'élections législatives partielles le 30 décembre 1996, Gbagbo est réélu dans sa circonscription, le FPI remportant 5 des 8 sièges vacants. Désigné candidat officiel du FPI lors du 3e congrès de ce parti les 9, 10 et 11 juillet 1999, il se présente à l'élection présidentielle du 22 octobre 2000 contre le dirigeant militaire Robert Guéï. Cette élection est marquée par l'élimination par la Cour suprême de plusieurs candidatures -dont celle d'Alassane Ouattara)- pour nationalité douteuse et faux et usage de faux sur la filiation, ainsi que celle de l'Ancien Président Henri Konan Bédié. Gbagbo l'emporte face à Guéï, qui refuse sa défaite ; une révolte populaire en faveur de Gbagbo (qui affirme avoir gagné avec 59,4 % des suffrages) éclate dans la principale ville du pays, Abidjan. Guéï est forcé de partir, et Gbagbo devient président le 26 octobre. Le général Guéï reconnaît la légitimité de Gbagbo le 13 novembre. Lors des élections législatives du 10 décembre, le FPI apporte à Gbagbo une majorité de 91 sièges, contre 70 au PDCI et 16 indépendants.

Présidence

Rébellion du nord

Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan, mais sont victorieux dans les deux autres villes, respectivement dans le centre et le nord du pays. La situation tourne rapidement à la guerre civile entre un sud tenu par le gouvernement et le nord tenu par les rebelles, qui s'opposent notamment à la politique « d'ivoirité » introduite par l'ex président Henri Konan Bédié. Gbagbo est soupçonné d'avoir profité de cette révolte pour faire massacrer Robert Guéï, sa femme ainsi que plusieurs autres personnalités politiques ivoiriennes.

Accords de Marcoussis

Article détaillé : Accords de Marcoussis. Après plusieurs mois de combats, un accord de paix est ratifié par les principaux partis politiques ivoiriens et la rébellion, en l'absence du président Gbagbo qui n'a pas été invité à la discussion, à Marcoussis le 26 janvier et la force de paix française (opération Licorne) se déploie pour patrouiller dans une zone de cessez-le-feu. D'après les termes de l'accord, Gbagbo doit rester en fonction (les rebelles ont précédemment exigé sa démission), un nouveau gouvernement de réconciliation doit être formé avec un premier ministre « neutre » suivi du désarmement des rebelles. Ce gouvernement inclut le FPI, l'opposition civile et des représentants des groupes rebelles. De plus, des lois doivent être votées afin de satisfaire aux exigences des rebelles. En partant de France où il a participé à la réunion des chefs d'États à Kleber, il déclare : « Je n'ai pas gagné la guerre, et c'est pour cela que je dois discuter, faire des compromis. Je m'en vais dire aux Ivoiriens : je n'ai pas gagné la guerre, il faut en tirer les conséquences. » Revenu en Côte d'Ivoire, il tient compte du ressentiment du peuple et indique que l'accord Marcoussis est « un médicament amer qu'il faut essayer ». Des lenteurs apparaissent dans l'application de cet accord suite à des divergences d'interprétation et la situation s'enlise. Les différents protagonistes espèrent que les parrains internationaux feront droit à leurs positions. Mais entre-temps, l'armée ivoirienne, autrefois une armée d'opérette, en profite pour recruter des troupes nombreuses, acheter de l'armement lourd et se constituer une aviation. L'ONU délègue à une force d'interposition (l'ONUCI: Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) la responsabilité d'accompagner un apaisement de la situation. Remises en cause de l'accord L'accord est dénoncé par les partisans du président qui pensent que trop de concessions sont accordées aux rebelles et que les Français soutiennent les objectifs politiques des rebelles. En novembre 2004, huit lois d'apaisement sur les dix-sept prévues sont effectivement votées. Dans la première semaine de novembre 2004, Laurent Gbagbo lance une offensive dans le secteur des villes rebelles de Bouaké et Korhogo. En réaction, la France demande le 5 novembre au Conseil de sécurité de l'ONU une extension du mandat de l'ONUCI, afin qu'elle puisse s'interposer militairement aux combats entre forces gouvernementales et rebelles. Les Casques bleus s’opposent à l’avancée de l’armée ivoirienne. Le 6 novembre, les bombardements opérés par les FANCI (Forces armées nationales de Côte d'Ivoire) sur la zone de confiance, notamment à Man et Bouaké font 9 morts, des soldats français de l'opération Licorne. En riposte, celle-ci détruit deux avions de type Soukhoï et les hélicoptères MI-24 soit la totalité de la flotte aérienne ivoirienne. Les drones achetés à Israël sont saisis.




Bilans des manifestations Depuis la fin novembre 2004, la Côte d'Ivoire et la France s'opposent sur le bilan des manifestations des 6 au 9 novembre. Ces manifestations ont commencé le 6 novembre, une heure trente après le bombardement de Bouaké, en s'accompagnant de pillages. Elles se sont d'abord tournées vers l'aéroport et l'hôtel Ivoire (samedi et dimanche), ainsi que devant la base française, avant de se dérouler lundi et mardi en direction du pont Charles-de-Gaulle, permettant d'aller du nord de la ville à l'aéroport et au 43e BIMa. Il semble que certains manifestants étaient armés (selon le gouvernement français et des journaux français). Le gouvernement ivoirien avance un bilan de 57 civils tués et 2 226 blessés entre le 6 et le 10 novembre. Certains bilans faisant état de 67 morts incluent peut-être les gendarmes ivoiriens. L'armée française compte environ 80 blessés pour ces évènements-là (soit un bilan de 11 morts et 120 blessés depuis le début de son intervention en Côte d'Ivoire). Les bilans des différents hôpitaux ivoiriens d'Abidjan montrent que ces blessés l'ont été principalement par des tirs d'armes à feu.

Depuis 2007 : Nouvelle ère de paix Accord de Ouagadougou Article détaillé : Accord de Ouagadougou. Du 5 février au 3 mars 2007 ont lieu à Ouagadougou des rencontres de délégations des différentes parties. Un accord politique est signé le 4 mars par MM. Gbagbo, Soro et Compaoré, ce dernier en tant que facilitateur. En conséquence de cet accord, Gbagbo nomme Soro premier ministre le 29 mars, lequel déclare, dans une adresse à la nation le 13 avril10, savoir « gré au Président Laurent Gbagbo pour avoir pris l`initiative du dialogue direct », et « demande Pardon pour tous et au nom de tous ». « Nous devons à présent apprendre à pardonner » déclare-t-il également. Dans ce même esprit du pardon, Gbagbo signe le 12 avril une mesure d'amnistie.

Organisation des Nations unies Laurent Gbagbo a écrit à Kofi Annan, alors secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, en décembre 2006 pour lui demander de rappeler le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, le Suédois Pierre Schori, en poste depuis avril 2005, date à laquelle il avait pris la succession du Béninois Albert Tévoédjrè.

Avis sur Gbagbo

Afrique

• Mouammar Kadhafi affirme « il faut plusieurs Gbagbo »13 • Alors que certains États voisins de la Côte d'Ivoire apprécient Laurent Gbagbo (Mauritanie, Guinée), le président du Burkina Faso Blaise Compaoré a déclaré que le problème de la Côte d'Ivoire était lié à la présence de Laurent Gbagbo à la tête de l'État. Depuis, sur proposition du président Gbagbo, Compaoré a supervisé le dialogue direct entre Gbagbo et les ex-rebelles des Forces nouvelles, et le Conseil de sécurité de l'ONU a encouragé Compaoré à contribuer à la conclusion rapide d'un accord.

France

Dans une déclaration du 14 novembre 2007 dans le cadre de la préparation des activités de la Fondation Chirac, l'ancien président français Jacques Chirac déclare : « Laurent Gbagbo est un chef populiste charismatique, manipulateur et nationaliste qui ressemble par certains côtés aux fascistes ». Laurent Gbagbo est socialiste, et son parti le FPI est rattaché à l'Internationale socialiste. Avec la crise de novembre 2004, le parti socialiste français décide de rompre publiquement avec lui. L'ancien ministre de la culture et de l'éducation nationale Jack Lang en rendant visite à Laurent Gbagbo15 a dit de lui en réponse à un début de polémique que : « Gbagbo est un homme de gauche, un humaniste. Il connaît l'histoire du mouvement socialiste français mieux que certains socialistes d'aujourd'hui. C'est un patriote qui a été élu démocratiquement, autant que la démocratie fonctionne en Côte d'Ivoire. C'est un président légitime et légal. Il s'est trouvé confronté à une situation de rébellion et d'invasion de la part de troupes venant du Nord et notamment du Burkina Faso. On ne va pas reprocher à un président en fonction de se battre pour préserver l'unité de son pays. Après, un affrontement c'est un affrontement, on ne fait pas dans la dentelle. Ce qui n'est pas normal, c'est que l'agressé -Laurent Gbagbo et son gouvernement- ait été présenté dans les médias européens ou américains comme l'agresseur. »




Livres

• 1971 : Soundjata, lion du Manding • 1978 : Réflexions sur la conférence de Brazzaville • 1982 : Côte d'ivoire : Economie et société à la veille de l'indépendance (1940-1960) • 1983 : Côte d'Ivoire : Pour une alternative démocratique • 1987 : Propositions pour gouverner la Côte d’Ivoire • 1989 : Côte d'Ivoire : Histoire d'un retour • 1991 : Agir pour les libertés • 1995 : Le temps de l'espoir • 2002 : Sur les traces des Bétés

http://lesitedeguykouassi.ivoire-blog.com/archive/2010/02/11/biographie-de-laurent-gbagbo.html

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_____Blaise COMPAORE Etudes & Parcours politique : Bachelier de l'enseignement secondaire, série D... Entrée à l'Ecole militaire Inter-armes du Cameroun (EMIAC).. Janvier 1982 Capitaine

Biographie du président

État civil

Blaise COMPAORE

Né le 03 février 1951 à Ouagadougou Marié avec Chantal K. TERRASSON Père d'une fille

Formation 1958 Ecole primaire à Guiloungou (Ziniaré)

1972 Bachelier de l'enseignement secondaire, série D

Septembre 1973 Entrée à l'Ecole militaire Inter-armes du Cameroun (EMIAC)

1975 -1976 Spécialisation à l'Ecole d'Infanterie de Montpellier (France)

1977 Stage en France (Troupes aéroportées)

1978 Stage d'instructeur parachutiste au Maroc

1982 Stage de perfectionnement d'Officier para à Pau (France)

Parcours professionnel Juillet 1975 Sous-lieutenant

Octobre 1977 Lieutenant

1978 Affecté à la Compagnie d'Intervention aéroporté de Bobo-Dioulasso

Mai 1980 Aide de camp du Chef d'Etat major des Armées

1981 Commandant du Centre national d'entraînement commando (CNEC) à Pô; Membre du Conseil des Forces armées voltaïques

Janvier 1982 Capitaine

Parcours politique Mai 1983 Blaise COMPAORE échappe de justesse à un coup de filet du régime du Conseil de Salut du Peuple (CSP II). Il organise la résistance à Pô pour libérer ses compagnons arrêtés

4 Août 1983 Blaise COMPAORE investit Ouagadougou avec ses commandos et installe avec Thomas SANKARA, le Conseil National de la Révolution (CNR)

1983 - 1987 Ministre d'Etat délégué à la Présidence, puis Ministre d'Etat chargé de la Justice

15 Octobre 1987 A la faveur du Mouvement de Rectification, Blaise Compaoré devient Président du Front Populaire (nouvelle instance dirigeante) et Chef de l'Etat

19 Octobre 1987 Dans son premier discours à la Nation, il annonce l'ouverture politique et appelle toutes les sensibilités politiques à s'exprimer

Mars 1990 Au 1er Congrès du Front Populaire, Blaise COMPAORE annonce l'élaboration d'une Constitution pour un Etat de droit

Décembre 1990 Blaise Compaoré convoque des assises nationales autour du projet de Constitution

Juin 1991 La Constitution de la Quatrième République est plébiscitée à l'issue d'un référendum

Décembre 1991 Blaise COMPAORE remporte la première élection présidentielle de la Quatrième République

Novembre 1998 Blaise COMPAORE est réélu pour un nouveau septennat

Novembre 2005 Blaise COMPAORE est réélu pour un quinquennat

Principales distinctions honorifiques Février 1992 Blaise COMPAORE est Docteur Honoris Causa de l'Ecole des Hautes Etudes internationales de Paris (France)

Février 1995 Intronisé comme membre associé à l'Académie des Sciences d'Outre-Mer de Paris (France)

Décembre 1995 Docteur Honoris Causa de l'Université japonaise de Soka

Décembre 1997 Il reçoit à Ouagadougou, la Stèle d'Hiroshima pour son engagement en faveur de la paix

Décembre 2001 Blaise COMPAORE est décoré de la médaille de l'ordre du mérite de la confédération africaine de football

Avril 2004 Docteur Honoris Causa de l'Université Jean-Moulin de Lyon 3

Avril 2005 Docteur Honoris causa de l'Université Ramkhamaeng de Bangkok

Avril 2005 Diplôme d'honneur et de mérite de la Conférence des institutions d’enseignement et de recherche économiques et de gestion en Afrique (CIEREA)

Avril 2005 Commandeur de l’Ordre international des Palmes académiques du Conseil africain et malgache de l'Enseignement supérieur (CAMES)

Novembre 2009 Docteur Honoris causa de l'Institut International d'Ingénierie, de l'Eau et de l'Environnement (2IE)

Février 2010 Grand'Croix de l'Ordre de la Pléade, Francophonie et Dialogue des cultures de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF)

Juillet 2010 Blaise COMPAORE reçoit la Médaille de la gloire de la Fondation pour la démocratie en Afrique, pour les efforts accomplis par le Burkina Faso sous sa direction dans le domaine de la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance et son leadership dans la sous-région en sa qualité de facilitateur dans la résolution des conflits

Août 2010 Blaise COMPAORE est fait Grand-croix de l'Ordre National du Mérite de Guinée en reconnaissance de sa contribution personnelle qui a été déterminante dans la transition engagée en Guinée

Divers Blaise COMPAORE pratique plusieurs sports collectifs : football, volley-ball, basket-ball.

Il aime la lecture, l'architecture, et les animaux sauvages.

http://www.presidence.bf/page.php?sid=8

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_____Robert Mugabe: Enfant solitaire, Diplômé en enseignement à l'âge de 17 ans, il manifeste un goût prononcé pour la lecture et les études.

Origines

Fils d'un immigré du Nyassaland, Robert Mugabe grandit à la mission catholique jésuite de Kutama au nord-est de la capitale Salisbury. Son père abandonnant le foyer familial alors qu'il n'a que 10 ans, Robert Mugabe est élevé par sa mère dont il est très proche. Enfant solitaire, il manifeste un goût prononcé pour la lecture et les études. Il est issu de l'ethnie majoritaire des Shonas.



Éducation

Diplômé en enseignement à l'âge de 17 ans, il rejoint l'Université de Fort Hare en Afrique du Sud pour y étudier l'anglais et l'histoire. Il y côtoie Julius Nyerere, Herbert Chitepo, Robert Sobukwe et Kenneth Kaunda.

Il est diplômé en 1951 puis poursuit ses études à Driefontein en 1952, à Salisbury (1953), à Gwelo (1954) et au Tanganyika (1955-1957). Il obtient par correspondance une licence en enseignement à l'Université d'Afrique du Sud et une licence d'économie à l'Université de Londres. Il enseigne pendant trois ans à Lusaka, capitale de la Rhodésie du Nord, puis à Accra au Ghana, première colonie d'Afrique ayant accédé à l'indépendance, où il s'éprend d'une collègue, Sally Heyfron, sa première femme qu'il épouse en 1961.

En plus de ses sept diplômes académiques, il n'hésite pas à dire qu'il est « diplômé en violence »4.



Le chef de guérilla en Rhodésie du Sud

En 1960, Robert Mugabe revient en Rhodésie du Sud, converti à l'idéologie marxiste et se déclarant « marxiste-léniniste-maoïste »5. Il se joint au Ndébélé6 Joshua Nkomo et au Parti national démocratique (National Democratic Party – NDP), qui devient par la suite Zimbabwe African Peoples Union (ZAPU), immédiatement interdit par le gouvernement blanc de Ian Smith.

En 1963, Mugabe, shona, crée son propre parti, le Zimbabwe African National Union (ZANU), avec le révérend Ndabaningi Sithole et l'avocat Herbert Chitepo. Il en devient secrétaire général. La ZANU et la ZAPU seront longtemps séparés par cette frontière ethnique entre Shonas et Ndébélés.

En 1964, il est arrêté avec d'autres chefs de file nationalistes et jeté en prison pendant dix ans. Il en profite pour étudier le droit et consolider son influence sur le mouvement nationaliste. En 1966, il perd son fils mais se voit refuser une permission pour l'enterrement, ce qui attise sa haine du régime de Salisbury.

Relâché par Ian Smith en 1974, sous les pressions de John Vorster, le premier ministre d'Afrique du Sud il quitte la Rhodésie pour le Mozambique où il prend la direction de la branche militaire de la ZANU, la ZANLA (Zimbabwe African National Liberation Army), pour mener la guérilla contre le gouvernement de Ian Smith.

Le 18 mars 1975, Herbert Chitepo est assassiné en Zambie dans un attentat à la voiture piégée et Mugabe peut alors prendre le contrôle de la ZANU tandis que le révérend Ndabaningi Sithole renonce au combat armé.

Le 3 mars 1978, les accords de Salisbury signés par Ian Smith avec des dirigeants noirs modérés comme Abel Muzorewa et Ndabaningi Sithole aboutissent au principe d'élections multiraciales et à la fin de la domination blanche.

Les élections d'avril 1979 sont remportées par l'UANC de Canaan Banana et d'Abel Muzorewa, l'UANC étant le seul parti noir ayant renoncé à la violence et autorisé ainsi à concourir. Abel Muzorewa devient le nouveau premier ministre de la nouvelle Zimbabwe-Rhodésie le 1er juin 1979. Cependant, le nouveau régime n'obtient pas de reconnaissance internationale du fait des restrictions imposées aux autres partis politiques noirs n'ayant pu participer aux élections.

En décembre 1979, le pays redevient la colonie britannique de Rhodésie du Sud et les accords de Lancaster House signés à la fin du mois aboutissent à un accord général dont l'octroi de garanties économiques et politiques pour la minorité blanche et des élections multiraciales prévues pour février 1980. Après une campagne électorale marquée par des intimidations de toutes parts, l'intrusion des forces de sécurité et des fraudes, les shonas votent en masse pour leur parti communautaire, en l'occurrence la ZANU de Robert Mugabe.

Le 4 mars 1980, la ZANU emporte 57 des 80 sièges réservés aux Noirs alors que les 20 sièges du collège électoral blanc sont tous remportés par le Front rhodésien de Ian Smith.

Le 18 avril 1980, Robert Mugabe devient le premier Premier ministre du nouvel État du Zimbabwe et Canaan Banana le premier président.



Premier ministre

Au pouvoir, Mugabe tente de bâtir un nouveau pays sur la base d'une alliance entre Shonas et Ndébélés. Il tente d'incorporer la ZAPU dans sa ZANU et offre à Nkomo de prestigieux portefeuilles ministériels. Mais les revendications et les attentes sociales des Shonas l'entraînent à mener une politique plus nationaliste et ethnique.

En 1982, pour fêter les deux ans d'indépendance, il fait rebaptiser toutes les villes du pays à commencer par Salisbury, nommée désormais Harare.

En 1983, une rébellion ndébélé met fin à l'union ZANU-ZAPU et une guerre civile ensanglante la province du Matabeleland. Robert Mugabe y déploie « sa » 5e brigade, une force spéciale formée par des instructeurs nord-coréens. Nkomo est démis de ses fonctions. La répression de l'armée est brutale contre les Ndébélés. On dénombrera 10 000 victimes.

En 1987, un accord de paix met fin à la guerre civile et la ZAPU se fond enfin dans la nouvelle ZANU-PF. C'est également l'année de la fin du collège électoral blanc et de leur représentation assurée de 20 députés signifiant la fin du rôle politique des Blancs dans le pays. C'est aussi l'année où Mugabe prend la fonction de président de l'État aux pouvoirs élargis, abolissant le poste de Premier ministre.



Chef de l'État



Robert Mugabe, en 1991.En 1988, Mugabe nomme Nkomo au poste de vice-président. Depuis la fin de la représentation blanche et de la fusion de la ZAPU dans la ZANU, il n'y a plus d'opposition au parlement et le pays vit de facto sous un régime de parti unique.

En 1990, Robert Mugabe est élu président de la République et fait part de son intention d'imposer institutionnellement la ZANU comme parti unique et de transformer l'État en régime marxiste.

La chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe empêchent cette mutation, du moins en droit.

En 1996, Mugabe est réélu presque sans opposition réelle suite au retrait de ses deux adversaires Abel Muzorewa et le révérend Ndabaningi Sitholé.

En 1997 Laurent-Désiré Kabila s'empare du pouvoir au Zaïre désormais rebaptisé Congo, mais doit rapidement faire face à la rébellion d'une partie de ses troupes soutenue par l'Ouganda et le Rwanda. Mugabe vole au secours du pouvoir de Kinshasa en envoyant 20 000 hommes au Congo au côté des Angolais et des Namibiens. Cette aide aura un prix : Mugabe obtiendra le droit d'exploitation d'une mine de cobalt (un des plus grands gisements du monde) et un accès au trafic de diamants. Le cuivre congolais de meilleur qualité viendra alimenter les industries zimbabwéennes. L'intervention militaire de Mugabe sera totalement financé par l'État congolais avec ces mêmes ressources minières.

Il décide alors de mettre en chantier une réforme agraire qui aboutira à l'expropriation des fermiers blancs lesquels assuraient 80% du revenu national. C'est par la violence que le processus se met en route au début des années 2000 alors qu'un fort mouvement de mécontentement, dû au ralentissement économique et à la corruption ostentatoire des gouvernants, se propage dans le pays.

Traitement de l'opposition modifier Dès 1982, Robert Mugabe reconnaît que son régime a recours à la torture10.

Après la fusion de la ZANU et du ZAPU en 1987, aucune opposition crédible ne peut se constituer dans le pays. Les opposants, souvent eux-mêmes dissidents de la ZANU comme Edgar Tekere en 1990, font de la figuration.

Les élections parlementaires des 24 et 25 juin 2000 sont les premières élections compétitives que connaît le Zimbabwe depuis les élections de février 1980. Suite à l'échec du référendum organisé quelques mois plus tôt sur la réforme agraire, l'opposition regroupée dans le nouveau Mouvement pour le changement démocratique est de nouveau crédible et capable de mettre en échec la puissante ZANU-PF et le président Mugabe. En dépit de fraudes massives organisées par le pouvoir, dans un climat de violences et d'occupation de fermes, le MDC n'échoue que de peu, avec 47% des voix contre 48,6% au ZANU. Malgré cette faible majorité de la ZANU-PF, le contrôle de celle-ci sur la chambre n'est pas menacé grâce à l'appoint des 20 députés supplémentaires nommés par le président Mugabe (correspondant à ce qui était autrefois le quota de députés réservé aux électeurs blancs).

À l’élection présidentielle de mars 2002, Robert Mugabe doit recourir encore à la violence et aux fraudes électorales pour se faire réélire président de la république avec 56% des voix contre Morgan Tsvangirai, le président du tout nouveau Mouvement pour un changement démocratique (MDC).



Manifestation contre le régime de Mugabe à Londres (été 2006).À la suite de ces élections, la Grande-Bretagne tente d’organiser avec les pays du Commonwealth des sanctions internationales. Appuyés par les pays occidentaux, les États-Unis et l’Australie, les Britanniques obtiennent difficilement la suspension du Zimbabwe du Commonwealth mais les pays africains font bloc autour du dictateur, justifiant son comportement par les abus du colonialisme. Mugabe et ses proches sont également interdits de séjour en Europe et aux États-Unis.C'est sous ces pressions qu'il doit également retirer ses troupes du Congo.

Dorénavant, Mugabe abandonne toute courtoisie et met fin au semblant de démocratie en limitant drastiquement la liberté de la presse, en muselant l'opposition, en recourant à la torture et à l'assassinat des membres d'opposition avec l'aide d'un de ses anciens opposants, Jonathan Moyo, promu ministre de l'information.

Alors que le pays s'enfonce dans une crise sans précédent et que 70% de ses citoyens sont sans emploi, le pays autrefois prospère doit souscrire au programme alimentaire mondial tandis que les élites, blanches comme noires, émigrent. L'économie périclite suite à l'expropriation violente des Blancs dont les terres désormais en jachère sont distribuées le plus souvent à des proches du régime. L'ancien pays exportateur de céréales doit dorénavant en importer.

Robert Mugabe est condamné par l'ensemble des pays occidentaux et par des organisations telles qu'Amnesty International qui dénonce les atteintes aux droits de l'homme. En Afrique, il reçoit le soutien de Sam Nujoma et d'autres chefs de file africains alors que quelques autres n'hésitent pas à dénoncer la dérive du régime. Desmond Tutu, l'ancien archevêque du Cap, le traite de « caricature de dictateur africain ». L'ancien président de la Zambie Kenneth Kaunda et le président du Botswana Festus Mogae le désavouent.

En 2003, le Congrès des États-Unis impose une multitude de sanctions financières et économiques, lesquelles sont dénoncées comme « racistes » par Robert Mugabe.

Le 8 décembre 2003, le Zimbabwe est suspendu pour 18 mois supplémentaires du Commonwealth. Mugabe riposte en retirant purement et simplement le Zimbabwe de l'organisation.

Mugabe s'en prend continuellement aux Blancs et aux Occidentaux, plus particulièrement à Tony Blair qu'il accuse de néo-colonialisme, le traitant également de « petit garçon en short ».

En 2005, le président George W. Bush cite le Zimbabwe parmi les postes avancées de la tyrannie au côté de Cuba et de la Corée du Nord.

Depuis 2005, dans le cadre de l'opération Murambatsvina (« chasser la saleté »), près de 700 000 personnes sont expulsées de la capitale, sans avoir d'autre lieu où se loger, pour « assurer la sécurité » dans Harare. Ces destructions de bidonvilles visent à frapper les quartiers qui avaient voté le plus pour l'opposition à Robert Mugabe.

En 2007, Robert Mugabe est le seul chef d'État africain à n'être pas invité par la diplomatie française au sommet France-Afrique de Cannes, qui se tient les 15 et 16 février. En effet, il est interdit de voyage sur le sol de l'Union européenne depuis plusieurs années, en raison de ses violations des droits de l'homme11. Son pays est alors plongé dans une profonde crise, battant chaque mois des records d'inflation, atteignant + 1600% en janvier 200712 et même 1730% en mars 200713.

En mars 2007, un rassemblement de l'opposition tente de manifester contre l'interdiction des manifestations et des rassemblements politiques, contre l'intention du président Robert Mugabe de se présenter à un nouveau mandat en 2008 et pour dénoncer la crise sociale, économique et politique que connaît le Zimbabwe depuis l'an 2000. La police arrête 50 militants (dont le chef de file du MDC, Morgan Tsvangirai) et les passe sévèrement à tabac. Une militante du MDC est tuée par balles.

Traitement de l'opposition

Dès 1982, Robert Mugabe reconnaît que son régime a recours à la torture10.

Après la fusion de la ZANU et du ZAPU en 1987, aucune opposition crédible ne peut se constituer dans le pays. Les opposants, souvent eux-mêmes dissidents de la ZANU comme Edgar Tekere en 1990, font de la figuration.

Les élections parlementaires des 24 et 25 juin 2000 sont les premières élections compétitives que connaît le Zimbabwe depuis les élections de février 1980. Suite à l'échec du référendum organisé quelques mois plus tôt sur la réforme agraire, l'opposition regroupée dans le nouveau Mouvement pour le changement démocratique est de nouveau crédible et capable de mettre en échec la puissante ZANU-PF et le président Mugabe. En dépit de fraudes massives organisées par le pouvoir, dans un climat de violences et d'occupation de fermes, le MDC n'échoue que de peu, avec 47% des voix contre 48,6% au ZANU. Malgré cette faible majorité de la ZANU-PF, le contrôle de celle-ci sur la chambre n'est pas menacé grâce à l'appoint des 20 députés supplémentaires nommés par le président Mugabe (correspondant à ce qui était autrefois le quota de députés réservé aux électeurs blancs).

À l’élection présidentielle de mars 2002, Robert Mugabe doit recourir encore à la violence et aux fraudes électorales pour se faire réélire président de la république avec 56% des voix contre Morgan Tsvangirai, le président du tout nouveau Mouvement pour un changement démocratique (MDC).



Manifestation contre le régime de Mugabe à Londres (été 2006).À la suite de ces élections, la Grande-Bretagne tente d’organiser avec les pays du Commonwealth des sanctions internationales. Appuyés par les pays occidentaux, les États-Unis et l’Australie, les Britanniques obtiennent difficilement la suspension du Zimbabwe du Commonwealth mais les pays africains font bloc autour du dictateur, justifiant son comportement par les abus du colonialisme. Mugabe et ses proches sont également interdits de séjour en Europe et aux États-Unis.C'est sous ces pressions qu'il doit également retirer ses troupes du Congo.

Dorénavant, Mugabe abandonne toute courtoisie et met fin au semblant de démocratie en limitant drastiquement la liberté de la presse, en muselant l'opposition, en recourant à la torture et à l'assassinat des membres d'opposition avec l'aide d'un de ses anciens opposants, Jonathan Moyo, promu ministre de l'information.

Alors que le pays s'enfonce dans une crise sans précédent et que 70% de ses citoyens sont sans emploi, le pays autrefois prospère doit souscrire au programme alimentaire mondial tandis que les élites, blanches comme noires, émigrent. L'économie périclite suite à l'expropriation violente des Blancs dont les terres désormais en jachère sont distribuées le plus souvent à des proches du régime. L'ancien pays exportateur de céréales doit dorénavant en importer.

Robert Mugabe est condamné par l'ensemble des pays occidentaux et par des organisations telles qu'Amnesty International qui dénonce les atteintes aux droits de l'homme. En Afrique, il reçoit le soutien de Sam Nujoma et d'autres chefs de file africains alors que quelques autres n'hésitent pas à dénoncer la dérive du régime. Desmond Tutu, l'ancien archevêque du Cap, le traite de « caricature de dictateur africain ». L'ancien président de la Zambie Kenneth Kaunda et le président du Botswana Festus Mogae le désavouent.

En 2003, le Congrès des États-Unis impose une multitude de sanctions financières et économiques, lesquelles sont dénoncées comme « racistes » par Robert Mugabe.

Le 8 décembre 2003, le Zimbabwe est suspendu pour 18 mois supplémentaires du Commonwealth. Mugabe riposte en retirant purement et simplement le Zimbabwe de l'organisation.

Mugabe s'en prend continuellement aux Blancs et aux Occidentaux, plus particulièrement à Tony Blair qu'il accuse de néo-colonialisme, le traitant également de « petit garçon en short ».

En 2005, le président George W. Bush cite le Zimbabwe parmi les postes avancées de la tyrannie au côté de Cuba et de la Corée du Nord.

Depuis 2005, dans le cadre de l'opération Murambatsvina (« chasser la saleté »), près de 700 000 personnes sont expulsées de la capitale, sans avoir d'autre lieu où se loger, pour « assurer la sécurité » dans Harare. Ces destructions de bidonvilles visent à frapper les quartiers qui avaient voté le plus pour l'opposition à Robert Mugabe.

En 2007, Robert Mugabe est le seul chef d'État africain à n'être pas invité par la diplomatie française au sommet France-Afrique de Cannes, qui se tient les 15 et 16 février. En effet, il est interdit de voyage sur le sol de l'Union européenne depuis plusieurs années, en raison de ses violations des droits de l'homme11. Son pays est alors plongé dans une profonde crise, battant chaque mois des records d'inflation, atteignant + 1600% en janvier 200712 et même 1730% en mars 200713.

En mars 2007, un rassemblement de l'opposition tente de manifester contre l'interdiction des manifestations et des rassemblements politiques, contre l'intention du président Robert Mugabe de se présenter à un nouveau mandat en 2008 et pour dénoncer la crise sociale, économique et politique que connaît le Zimbabwe depuis l'an 2000. La police arrête 50 militants (dont le chef de file du MDC, Morgan Tsvangirai) et les passe sévèrement à tabac. Une militante du MDC est tuée par balles.

Citations

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a affirmé le 15 septembre 2005 que « les Zimbabwéens ne mouraient pas de faim »39, mais qu'ils refusaient de changer leur régime alimentaire pour manger des patates ou du riz. Robert Mugabe a affirmé à l'Associated Press que son peuple était « très, très heureux ». Le véritable problème résidait dans la dépendance au maïs, selon lui, « mais cela ne veut pas dire que nous n'avons rien d'autre à manger : nous avons des tonnes de patates mais les gens ne sont pas des mangeurs de patates… Ils ont du riz mais cela ne les attire pas », déplorait Robert Mugabe.

En mars 2003, il déclare « Hitler avait un seul objectif : la justice pour son peuple, la souveraineté pour son peuple, la reconnaissance de l'indépendance de son peuple et ses droits sur ses ressources. Si cela c'est Hitler, laissez-moi être le décuple de Hitler (If that is Hitler, then let me be a Hitler tenfold. That is what we stand for.). »40,41.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Mugabe

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