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mardi 2 novembre 9999

_____l'Afrique est elle condamnée a rester pauvre ? Est-ce que la mentalité des Africains est-elle compatible avec le développement ?. Incapacité notoire à se remettre en question, à travailler dans la Durée et à s’organiser de manière rationnelle

BJRS à TOUT LE MONDE;

je vous invites à réfléchir sur la situation économique de l'Afrique.

quand j'entends certaines personnes parlé de l'afrique , je me pose la question de savoir si on était pas d'ans une situation ou quoi que l'on fasse on restrera pauvre.

j'appelle tous les africains et particulièrement les jeunes à combatre ces idées réçues. il n'y a pas de fatalité ne croyez pas en ce que l'on vous dit c'est vrai on est en difficulté mais il existe des marges de manœuvres ; Pas la peine de prendre des pirogues pour rallier l'europe, cette dernière a besoin de nous car sa population est vieillissante, ils n'ont pas le choix dans la plupart des pays européen on a des système de retraite à répartition cest à dire que c'est les personnes qui travaillent qui payent les retraites des retraités.

et puisque dans quelques années on aura plus de vieux que d'actifs partout en europe la réalité économique voudrait qu'on aille chercher des bras ailleurs sinon le systeme ne fonctionnera plus dans son rapport de cette année M jacques ATTALI , le préconise il dit clairement que l'immigration c'est 0.5 point de croissance pour la france.

ce qui est amusant dans cette histoire c'est qu'on a besoin de nous et en plus il font sembler que c'est nous qui avons besoin d'eux. en plus tous les experts le disent les l'europe fera pas partir des puissances de demain, l'avenir c'est les fameux 'bric' : BRESIL, russie , INDE , chine c'est pas que je leurs souhaite ça mé c la triste réalité.

depuis 2000 la croissance de l'afrique est de 5% en moyenne elle largement supérieure a la croissance de la zone euro ce qui ont fait un peu de macro vont me dire que cela se justifie par les fait que ces des pays qui sont a maturité mé ca ne justifie pas tous. notre defi, c'est celui de la recherche et de la formation, ils nous faut fes personnes qui sont capables de mettre en place des procédés qui permettent de transformer nos matières premières en produits finis.

Sidi Lundi 27 Octobre 2008

réponse: Bonjour Babacar, le débat que tu poses est très épineux. J’ai une réponse optimiste, une réponse pessimiste et une réponse réaliste.

1 – Réponse optimiste : L’Afrique est le continent de demain. Le développement est juste une question de cycle. Après la veille Europe (en déclin), l’Amérique en crise et l’Asie en pleine expansion, ce sera le tour de l’Afrique. Ce continent regorge de toutes les potentialités naturelles et compte une population composée majoritairement de jeunes qui peuvent soutenir son développement. Bref, dina mossa bakh …

2 – Réponse pessimiste : Ce continent sera toujours à la traîne parce que la mentalité des Africains n’est pas compatible avec le développement. Il ya en eux une incapacité notoire à se remettre en question, à travailler dans la durée et à s’organiser de manière rationnelle. Ils sont paresseux, passent encore leur temps dans des futilités, à s’entretuer dans des guerres ethniques et à se déchirer pour le pouvoir. Bref, dou mossa bakh …

3- Réponse réaliste : Le futur des Africains est avant tout entre leurs mains. Le développement ne se décrète pas ; il ne tombera pas du ciel et il ne viendra pas exclusivement des autres. C’est un long processus qui n’est pas acquis d’avance mais qui nécessite labeur et sueur. Aujourd’hui l’Afrique est un continent riche peuplé par des pauvres, mais il est possible d’inverser cette tendance si on se donne la volonté et les moyens de le faire. Bref, Dess na si gnoun …

Cordialement. http://www.rewmi.com/forum/l-Afrique-est-elle-condamnee-a-rester-pauvre_m1836.html

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samedi 25 octobre 7777

____Laicité et Societé : La religion diabolise la science, se fait complice de l'ignorance et de l'obscurantisme.''Source de haine, de tyrannie et de guerres, Comment croire à un “dieu créateur”, alors qu’on avait une vision absolument étriquée du cosmos

Richard Dawkins

Robert Laffont (2008, 432 pages) "Imaginez, avec John Lennon, un monde sans religion... Pas de bombes suicides, pas de 11 Septembre, pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de Conspiration des poudres, pas de partition de l'Inde, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécutions de juifs, pas de "troubles" en Irlande nu Nord, pas de "crimes d'honneur", pas de télévangélistes au brushing avantageux et au costume tape-à-l'oeil. Imaginez, pas de Talibans pour dynamiter les statues anciennes, pas de décapitations publiques des blasphémateurs, pas de femmes flagellées pour avoir montré une infime parcelle de peau..." (Richard Dawkins)

Présentation de l'éditeur Voici l'essai qui crée l'événement et vient à point nommé : où l'un des plus grands esprits d'aujourd'hui démontre qu'on peut en finir définitivement avec Dieu et vivre dans un monde sans religion.

Le biologiste Richard Dawkins, athée "pur et dur", a un objectif : donner toutes les explications et les encouragements nécessaires au plus grand nombre d'esprits libres afin qu'ils se libèrent complètement de l'emprise de la religion. Et qu'ils soient fiers d'être athées, car, pour l'auteur, l'athéisme est presque toujours la marque d'une saine indépendance d'esprit, et d'un esprit sain. Richard Dawkins s'attaque ici non à une "version particulière" de Dieu, mais à tous les dieux et tout ce qui est surnaturel. Pour ce spécialiste de l'évolution, la question de Dieu n'est pas hors de portée de la science. Insistant sur le fait que "la probabilité de l'existence de Dieu est extrêmement faible", il dit mener sa vie en se fondant sur le présupposé qu'il n'existe pas. Tout particulièrement choqué par le fait que les parents imposent leurs opinions religieuses à leurs enfants, Richard Dawkins, au nom du rationalisme, entre en guerre contre la forme de superstition la plus répandue selon lui et contre cette idée que pour avoir des principes moraux, on ne saurait se passer de convictions religieuses. Qualifié par les scientifiques de "rottweiler de Darwin" pour sa défense virulente et efficace de l'évolution, désigné par le magazine Prospect comme l'un des trois plus grands intellectuels du monde (à côté d'Umberto Eco et de Noam Chomsky), Dawkins concentre aujourd'hui son esprit brillant sur la religion, qu'il dénonce en s'appuyant sur des démonstrations scientifiques. Un cocktail explosif qui a provoqué une chaude polémique dans tous les pays où le livre a été publié, lequel s'est vendu à plus de quinze millions d'exemplaires à travers le monde.

Biographie de l'auteur Richard Dawkins, professeur à l'université d'Oxford, est un spécialiste mondialement connu de l'évolution. Son ouvrage le plus fameux est Le Gène égoïste, et plus récemment le remarquable Il était une fois nos ancêtres (publié chez Robert Laffont, octobre 2007). Site personnel de l'auteur : www.richarddawkins.net.

"Heureux sans Dieu",

lancement le 16 septembre

Le lancement de Heureux sans Dieu se tiendra au Salon des professeures et professeurs de l’UQAM (1255, rue Notre-Dame Est à Montréal – salle A-R415).

Le mercredi 16 septembre prochain de 18h à 20h30

Heureux sans Dieu Sous la direction de Daniel Baril et Normand Baillargeon

(Montréal, le 8 septembre 2009) – Ils sont douze à avoir accepté l’invitation de Daniel Baril et Normand Baillargeon à participer au premier ouvrage québécois donnant la parole à ceux qui affirment sans crainte vivre heureux sans religion.

Pour en arriver à ce résultat, les codirecteurs d’Heureux sans Dieu (VLB) ont dû solliciter cinquante personnes, venant de divers horizons et cultures. Un élément qui leur fait dire que, même si la société se veut laïque, affirmer son athéisme demeure encore et toujours un sujet délicat, bien que 415 000 Canadiens se soient déclarés sans religion au recensement de 2001.

Heureux sans Dieu n’entend par faire la morale. Les collaborateurs, parmi lesquels figurent Arlette Cousture, Hervé Fisher, Isabelle Maréchal, Ghislain Taschereau, et Yanick Villedieu, y livrent leur histoire, plusieurs ayant été élevés dans la religion catholique. D’autres en profitent pour faire le point et partager leurs observations et interrogations.

« Comment croire à un “dieu créateur”, notion élaborée alors qu’on avait une vision absolument étriquée du cosmos ? », se demande Yves Lever, professeur retraité de l’enseignement du cinéma, ayant été jésuite avant de devenir athée.

De son côté, Arlette Cousture écrit : « La religion qu’on m’a proposée avait réponse à tout et si elle n’en avait pas, alors il fallait se réfugier dans le mystère et croire en son infaillibilité. »

Plusieurs ont ainsi ressenti le besoin d’exprimer leur ras-le-bol de l’insignifiance que leur inculquait la religion. Certains autres, comme Cyrille Barrette, professeur de biologie à la retraite, ont choisi de définir leur vision de l’agnosticisme et de l’athéisme, ou encore d’expliquer, comme Normand Baillargeon, comment ils se situent par rapport à la religion.

Dans le climat actuel de rectitude politique et avec la tolérance qui semble s’installer dans l’espace public à l’égard des religions, Heureux sans Dieu vient jeter un regard éclairé sur l’athéisme et le démystifie en le soustrayant à son caractère souvent péjoratif. Un livre dont le sujet n’a pas fini de faire jaser !

Collaborateurs : Normand BAILLARGEON, Daniel BARIL, Cyrille BARRETTE, Arlette COUSTURE, Louisette DUSSAULT, Hervé FISCHER, Louise GENDRON, Louis GILL, Yves GINGRAS, Yves LEVER, Isabelle MARÉCHAL, Martin PETIT, Ghislain TASCHEREAU et Yanick VILLEDIEU.

Daniel BARIL, anthropologue de formation, est journaliste scientifique à l’hebdomadaire Forum de l’Université de Montréal. Il est aussi connu pour être l’un des porte-parole du Mouvement laïque québécois qui lui a décerné le prix Condorcet 2006.

Normand BAILLARGEON enseigne la philosophie de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal. Il a publié de très nombreux articles et plusieurs livres portant sur une grande variété de sujets : éducation, philosophie, anarchisme, poésie, politique, économie.

En librairie à partir du 15 septembre 2009 – 176 pages – 24,95 $

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samedi 8 mars 7777

___Dans l'enfer de l'Ultralibéralie; On nous ment, on les spolie(le Darfour et le sud Soudan) ... Afrique - big business - charité - guerre. Les guerres en Afrique nous sont présentées comme des guerres tribales. Et si on parlait sérieusement du DARFOUR?

La guerre secrète d'Africom au Soudan

On nous ment, on les spolie

Par emcee le samedi 14 mars 2009, 23:58 - Dans l'enfer de l'Ultralibéralie -

Lien permanent : http://blog.emceebeulogue.fr/post/2009/03/14/On-nous-ment-on-les-spolie

Afrique big business charité guerre

Et si on parlait sérieusement du DARFOUR?

Les guerres en Afrique nous sont présentées comme des guerres tribales, ethniques ou de religion (rien de mieux, d'ailleurs, que l'Islam pour faire frétiller et partir en croisade les foules occidentales). Affaires entre barbares, quoi. Pourtant, il suffit de gratter un peu la surface pour trouver toujours les mêmes aux manettes: les grandes puissances occidentales et leurs marionnettistes, les multinationales. Bien épaulées par leurs idiots utiles: ceux qui sont sur le terrain sous couvert de "charité" et ceux qui ne ménagent pas leurs efforts pour se jeter sur le devant de la scène et sur les micros largement complaisants pour haranguer les foules. Un ballet bien orchestré avec toujours les mêmes enjeux en coulisses: les ressources naturelles, les bases stratégiques et, évidemment, les profits colossaux.

Si vous ne me croyez pas, faites donc la liste des guerres et conflits dans le monde. Juste pour voir. Après le mandat d'arrêt international lancé contre Omar Al-Bashir, le président soudanais, il y a lieu de s'interroger pourquoi celui-là plutôt qu'un autre. Parce qu'en matière d'auteurs de massacres à grande échelle, il y en a bien quelques-uns qui lui en remontreraient, non? Mais, non, la CPI, c'est celui-là qu'elle s'est choisi. Il faut dire qu'il a le faciès de l'emploi: noir, musulman et arabe. Tout dans le même colis. Même dans nos rêves les plus fous, on ne pouvait pas mieux rêver comme épouvantail. Encore que noir, il faut pas trop le dire, sinon l'argumentation branle un peu. Alors, plutôt que de soutenir telle ou telle doctrine, faites-vous donc une opinion par vous-même. Ici.

Voici, à contre courant des thèses officielles qu'on nous vend si bien, un article de Keith Harmon Snow, Africom’s Covert War in Sudan, publié le 6 mars 2009 dans Dissident Voice

La guerre secrète d'Africom au Soudan

J'ai reçu récemment un coup de téléphone d'un Australien qui m'a expliqué qu'il enquêtait pour le compte du procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye, aux Pays Bas. L'enquêteur et son collègue avaient lu mon livre ("Merchant’s of Death: Exposing Corporate Financed Holocaust in Africa” ) et voulaient que je leur donne davantage d'informations sur les seigneurs de guerre responsables des massacres de Bogoro au Congo que j'avais brièvement décrits dans mon livre. Au bout de quelques semaines d'échanges où je reprenais mes notes et les photos que j'avais, pour rassembler les informations en ma possession, je leur ai envoyé un mail au moment même où il était prévu qu'ils recevraient de ma part une brève documentation sur l'affaire en question (qui, m'avaient-ils assuré, "avait soulevé beaucoup d'intérêt" à la CPI). Je leur ai alors avoué que je n'étais plus sûr qu'il soit éthiquement correct de ma part de collaborer avec une cour de justice internationale qui ne poursuivait que des noirs africains. J'ai fait part de mes inquiétudes pour "Sandrine", une jeune fille dont je parlais dans mon livre qui avait livré les noms de chefs de guerre, les dates des exécutions, et qui avait, elle-même, manié la machette au cours d'un massacre ethnique et avait été violée par des miliciens. Je leur ai fait remarquer que les témoins cités à comparaître devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda avaient été assassinés ou avaient disparu mystérieusement, précisé que j'avais conscience de l'injustice qu'avaient constituée les Tribunaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda, et exprimé ma consternation devant la ligne que la CPI avait choisie. Je leur ai dit que je ne pouvais pas en conscience collaborer avec eux si la CPI n'arrêtait pas les criminels de guerre en col blanc qui s'égayaient en toute liberté aux quatre coins de la planète. J'ai compris que j'avais pris la bonne décision quand j'ai appris qu'ils avaient à nouveau porté des accusations contre un noir, et arabe, avec ça. C'était un choix d'orientation fort stupide, faisait remarquer quelqu'un. Le 4 mars 2009, le procureur général de la CPI annonçait qu'ils avaient enfin pris la décision de poursuivre al-Bashir, le président arabe du Soudan, une inculpation que la cour avait longtemps menacé de mettre à exécution, et une première à l'encontre un chef d'état en exercice. Dans la même période, des "pirates" somaliens au large de l'Afrique orientale libéraient un navire ukrainien immatriculé au Panama, avec un équipage ukrainien et sous pavillon du Belize. Le cargo, qui transportait des tanks, des roquettes et des munitions destinées au Darfour, appartient à Vadim Alperin, 'homme d'affaires" israélien, et agent du Mossad reconnu. Il est difficile de comprendre ce qui se passe au Darfour – surtout si on part de l'idée qu'il s'agit d'un "génocide" unilatéral commis actuellement par des Arabes sur des Noirs par le régime d'al-Bashir – mais ainsi va la propagande de l'establishment. La véritable version de l'histoire est bien plus longue et bien plus complexe que cela, et tourne autour de personnages plus ou moins connus mais troubles. Ce qui suit est un résumé bref mais imparfait des réalités géopolitiques bien plus profondes qui sous-tendent la lutte pour le Soudan.

La politique de crimes de guerre

En préambule, je dirai que la CPI peut désormais être considérée comme un agent de la politique étrangère hégémonique des Etats-Unis, où les armes employées par les USA et leurs alliés peuvent aller jusqu'à des accusations ou des poursuites pour violations des droits humains, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Pour comprendre cela, il faut se demander pourquoi aucun Blanc n'a encore jamais été déféré, pour ces crimes-là ou d'autres, devant la CPI, qui a, à ce jour, déjà fait incarcérer cinq "seigneurs de la guerre" noirs africains et compte mettre sous les verrous et juger un autre Noir, arabe, de surcroît, Omar Bashir. Pourquoi donc George Bush n'a-t-il pas été poursuivi? Et Donald Rumsfeld? Et Dick Cheney? Et Henry Kissinger? Et Ehud Olmert? Et Tony Blair? Et Vadim Alperin? Et John Bredenkamp? Juste après l'annonce que la CPI, ayant retenu 7 chefs d'inculpation, poursuivait al-Bashir pour crimes de guerre, était aussitôt diffusé un communiqué par tous les médias occidentaux, entrant dans chaque foyer aux Etats-Unis avant la fin de la journée, que le président Bashir ordonnait l'expulsion de dix ONG internationales sur place au Darfour qui prétendaient agir par pur souci "humanitaire". Ce qui n'a été dit nulle part dans la presse anglophone, c'est que les Etats-Unis viennent d'intensifier les opérations militaires actuelles pour s'assurer le contrôle du Soudan et de ses ressources: le pétrole, le cuivre, l'or, l'uranium, les terres fertiles pour planter de la canne à sucre et de la gomme arabique (indispensable à Coca, Pepsi et à Ben & Jerry’s). Cette guerre se joue sur le terrain au Darfour par l'intermédiaire de soi-disant ONG "humanitaires", de sociétés paramilitaires privées, d'opérations de "maintien de la paix" et d'opérations militaires secrètes soutenues par les US et ses proches alliés. Cependant cette guerre des Etats-Unis destinée à prendre le contrôle du Soudan a toujours tourné autour d'opérations "humanitaires" (présentées comme étant neutres et uniquement soucieuses de protéger les vies de personnes innocentes) qui fournissent souvent une couverture à des activités et des interventions clandestines en vue de déstabiliser le régime. Il faut que les Américains prennent conscience que le choix du gouvernement d'Obama d'intensifier cette guerre pour placer le Soudan sous contrôle des Etats-Unis s'inscrit en droite ligne du programme permanent établi à la fois par les Républicains et les Démocrates sur les guerres à mener dans le monde. La déstabilisation actuelle du Soudan reflète la guérilla clandestine illégale qui avait été menée au Rwanda (également lancée et armée depuis l'Ouganda entre octobre 1990 et juillet 94). Les Forces Armées Rwandaises (appelées alors "Armée Patriotique Rwandaise"), dirigées par le commandant en chef Paul Kagamé, atteignaient ainsi l'objectif des US de réaliser un coup d'état au Rwanda grâce à cette campagne, et le président Paul Kagamé est devenu depuis un interlocuteur privilégié dans le conflit obscur qui a actuellement lieu au Darfour, Soudan.

Au cours du mandat présidentiel de George Bush, le gouvernement américain faisait partie de l'appareil des services secrets du gouvernement soudanais. En même temps, d'autres groupes financiers et politiques américains poussaient à faire accuser le gouvernement soudanais de génocide. Actuellement, avec le changement de gouvernement aux Etats-Unis et la nomination de hauts responsables par Hillary Clinton qui ont été impliqués dans les opérations secrètes au Rwanda, en Ouganda, au Congo et au Soudan pendant les années Clinton (Bill), la pression s'est intensifiée pour déstabiliser le gouvernement soudanais, qualifié de régime arabe "terroriste", mais il s'agit d'une entité qui opère en dehors du système bancaire US. La précédente opération avait consisté en des actions militaires secrètes où des missiles avaient été lancés par l'armée américaine contre l'usine pharmaceutique au Soudan (1998); c'était un crime de guerre international perpétré par le gouvernement Clinton et auquel avaient participé les hauts responsables actuellement au pouvoir. La lutte géopolitique complexe pour prendre le contrôle du Soudan se manifeste à travers la situation explosive au Darfour où sont engagées des factions aussi diverses que la Lord's Resistance Army (LRA - ou Armée de Résistance du Seigneur ), soutenue par Khartoum, qui est également impliquée dans les guerres au Congo et au nord de l'Ouganda. Sont également impliqués le Tchad, l'Erythrée, et l'Ethiopie, l'Allemagne, la République Centrafricaine, la Libye, la France, Israël, la Chine, Taiwan, l'Afrique du Sud et le Rwanda. Il y a des forces spéciales américaines sur le terrain des pays limitrophes, le Tchad, l'Ouganda, l'Ethiopie et le Kenya et les deux grandes questions qui se posent sont: 1) Combien de ces massacres imputables aux forces américaines de substitution ont été attribués à Al-Bashir et au gouvernement soudanais? 2) Qui finance, arme et entraîne les rebelles?

L'agence américaine pour la destruction du monde.

Des rebelles? Des insurgés? Le matraquage de la propagande occidentale présente le conflit comme une action unilatérale: une contre-insurrection à objectif génocidaire du gouvernement soudanais (selon les propres termes d'Eric Reeves) contre les bons samaritains de la communauté des ONG "humanitaires" … plus, quelques rebelles (indéfinis). "Le Soudan a ordonné mercredi qu'au moins 10 organisations humanitaires soient expulsées du Darfour à la suite du mandat d'arrestation émis par la CPI a émis à l'encontre du président" écrit Ellen M. Lederer reporter de l'AP. Selon Marie Okabe, porte-parole adjointe de l'ONU, "le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a déclaré que cette action 'représente un grave revers pour les opérations humanitaires au Darfour' et a enjoint le Soudan de revenir sur sa décision." Cependant, quand, récemment, Ban Ki-moon a rencontré Paul Kagamé, l'homme fort du Rwanda, il n'a pas réclamé l'arrestation de Kagamé, malgré les conclusions de deux cours pénales internationales qui ont émis des mandats contre les hauts responsables de la République du Rwanda. Au lieu de cela, Ban Ki-moon a fait les éloges de Kagamé, et appelé les pays africains à pourchasser et arrêter les Hutus censés avoir participé au pseudo "génocide" rwandais en 1994. Les organisations non gouvernementales qui ont été chassées du Darfour par le président al-Bashir le 4 mars sont: Oxfam, CARE, MSF-Holland, Mercy Corps, Save the Children, the Norwegian Refugee Council, the International Rescue Committee, Action Contre la Faim, Solidarités et CHF International. Evidemment, les medias occidentaux sont en émoi depuis l'annonce des expulsions du Darfour de ces organisations "humanitaires" lucratives. Les ONG, et les médias qui vendent leurs images poignantes de malheureux bébés, geignent que maintenant des centaines de milliers de réfugiés innocents seront désormais à la merci de tragédies atroces sans pouvoir être secourus – contrairement aux tragédies d'avant où ils pouvaient être secourus – mais ne se soucient pas de savoir, avec un tant soit peu de sérieux et d'honnêteté, pourquoi et comment ces personnes déplacées et ces réfugiés en sont venus au départ à être déplacés ou à se retrouver sans toit. De même qu'ils ne se soucient pas de tout cet argent qui est dépensé, des coopérations entre services secrets, des contrats, et de la collaboration avec des agences militaires privées ou gouvernementales. Les grandes ONG "humanitaires" (ainsi que les ONG pour la "préservation de la nature") fonctionnent exactement comme des multinationales axées sur les profits privés massifs et la souffrance humaine. Dans des pays comme la République Démocratique du Congo, l'Ouganda et le Darfour, ces ONG collaborent activement également, au niveau des infrastructures, de la logistique et des renseignements, au programme gouvernemental et militaire des Etats-Unis dans la région. La plupart sont affiliées aux grandes fondations, à des sponsors privés et à USAID - association qui elle même collabore étroitement et depuis longtemps aux opérations menées par AFRICOM et le Pentagone. Les réfugiés et les populations déplacées sont des outils stratégiques des gouvernements et des politiques des affaires étrangères, de même que les ONG "humanitaires" se servent constamment de la nourriture comme arme et des populations comme boucliers humains. L'histoire de la guerre secrète des Etats-Unis au Sud-Soudan fourmille d'exemples où l'Armée populaire de libération du Soudan (la SPLA) et ses alliés "humanitaires", en particulier les organisations "caritatives" chrétiennes, ont commis ces crimes de guerre et ces crimes contre l'humanité (*). Care International a reçu des dons de la part de Lockheed Martin Corporation , le premier producteur mondial d'armes de destruction massive et le plus secret, et "Care" et "Save the Children" sont toutes deux liées par d'autres biais aux industries de l'armement et d'extraction de minerai. Si on jette un coup d'œil sur le conseil d'administration de "Save the Children", on comprend pourquoi les médias américains mentent autant sur le Darfour. De la même façon l'International Rescue Committee (IRC) ne travaille pas avec les réfugiés mais sert de groupe de pression pour faire revenir en occident les fonds privés investis par l'occident. L'IRC a également été cité pour avoir participé à des interventions militaires en RDC et il est très lié à des gens comme Henry Kissinger. L'industrie de l'aide (lisez: "du malheur") humanitaire au Soudan était représentée au milieu des années 90 par Operation Lifeline Sudan (OLS) , le regroupement d'associations soi-disant "humanitaires" le plus important au monde, figurant une forme d'inégalités organisées, un système temporaire et mobile de privilèges de Blancs, de l'aventurisme et bien sûr de la bonne volonté (sic). L'industrie du malheur s'est désintéressée du Sud Soudan pour s'occuper du Darfour à la suite de l'organisation de la signature d'un pseudo "traité" de paix mettant un terme à la guerre qui durait depuis des dizaines d'années entre la SPLA (Armée populaire de libération du Soudan) et le gouvernement soudanais; les Etats-Unis et Israël soutiennent la SPLA depuis 1990. Ces12 ans de conflit de faible intensité secret et illégal au Soudan se sont terminés par la création de l'état souverain indépendant du Sud-Soudan vers 2005 – un état sous contrôle de groupes religieux chrétiens et juifs et de multinationales occidentales. Une grande partie des infrastructures de l'aide humanitaire au Soudan a, à un moment ou à un autre, été utilisée comme arme grâce à l'utilisation de boucliers humains, la distribution de vivres aux réfugiés inséparables des rebelles, et l'acheminement d'armes effectués par les ONG "humanitaires". C'est une politique à la fois de circonstance et calculée. Les ONG d'obédience chrétienne ont joué un rôle considérable dans le soutien à l'insurrection secrète menée par les occidentaux au Soudan. Par exemple, la Norwegian People’s Aid (Organisme humanitaire connu sur le terrain sous le gentil sobriquet de "Armée du peuple norvégien") est une importante ONG qui a été impliquée dans les livraisons d'armes. Au Darfour, le programme du gouvernement américain est de prendre le contrôle des ressources naturelles et d'acculer le gouvernement arabe pour mettre enfin en place un gouvernement plus "conciliant" qui correspondra aux intérêts privés des Etats-Unis, du Canada, de l'Europe, de l'Australie et d'Israël. Parmi les groupes de réflexion (entendez: de propagande, de lobbying et de pression) qui tirent les ficelles pour déstabiliser le Soudan, il y a: Foundation for the Defense of Democracy, Center for American Progress, Center for Security Policy, International Rescue Committee et International Crises Group. Ce sont des personnes apparemment d'horizons politiques et idéologiques divers qui sont à la tête de ces organismes, des groupes capitalistes ultranationalistes avec pour objectif la domination militaro-économique mondiale. Parmi les anciens hauts responsables de Bill Clinton qui se sont évertués à déstabiliser le Soudan, il y a Susan Rice, Madeleine Albright, Roger Winter, Prudence Bushnell, Hillary Clinton, John Podesta, Anthony Lake et John Prendergast. Samantha Power la cofondatrice de Carr Center for Human Rights (*), actuellement au conseil de sécurité nationale d'Obama, a, quant à elle, contribué à couvrir l'engagement militaire clandestin au Soudan. John Prendergast, lui, organisait la désinformation sous couvert de préoccupations humanitaires grâce à l'"International Crisis Group" (ICG), et à ses nombreux clones comme "ENOUGH", "ONE" et "RAISE HOPE FOR CONGO". Prendergast est un des principaux responsables de l'opération de détournement d'attention de l'opinion publique grâce au mouvement hypocrite (aujourd'hui discrédité) "Save Darfur" ("Urgence Darfour"). Parmi les importants agents de désinformation sur le Soudan, on trouve également Alex de Waal et le professeur Eric Reeves de Smith College. C'est par leur intermédiaire et par celui d'autres informateurs des grands médias privés que l'histoire du "génocide" au Soudan est colportée comme étant un problème entre Noirs et Arabes qui n'a rien à voir avec les intérêts occidentaux. En 1992, Rakiya Omaar et Alex de Waal, deux enquêteurs sur les droits humains fondaient à Londres l'ONG African Rights. En août 1995, African Rights publiait: "le Rwanda: la mort, le désespoir, et la provocation", un de ces nombreux articles fondamentaux sur les "droits de l'homme" qui mentaient sur la situation au Rwanda, préparaient le terrain pour la justice de vainqueur au tribunal pénal international sur le Rwanda et commençaient le processus de déshumanisation de millions de Hutus destiné à couvrir les véritables terroristes: Yoweri Museveni, Paul Kagamé, l'Armée patriotique Rwandaise et leurs soutiens occidentaux.

L'homme de la situation pour un nouveau Soudan

L'atout majeur des services secrets qui œuvrait sur le terrain au Soudan à déstabiliser et renverser le gouvernement du Soudan, c'est Roger Winter, dont est paru le portrait mensonger dans un reportage de 7 pages du New York Times Magazine du 15 juin 2008. Il est intéressant de noter que l'article "l'homme de la situation pour un nouveau Soudan", œuvre de mystification de l'establishment destinée à camoufler l'engagement du duo armée /services secrets américains au Soudan, a été écrit par Eliza Griswold, membre de New America Foundation, groupe de réflexion de gauche et lobby à l'idéologie mal définie mais de tendance nationaliste militariste, toutefois. (la NAF, qui dépend, de toute évidence, des crédits alloués aux fondations, n'a apparemment pas de programme tangible sur les Grands Lacs africains ou la Corne d'Afrique, des conflits dont l'association ne parle absolument pas). "Quand, le jour de Pâques, le Cessna de Roger Winter s'est posé près de la ville soudanaise d' Abyei, une foule d'hommes désespérés ont envahi l'avion", raconte Griswold.

"Certains arrivaient en courant sur la piste d'atterrissage rouge et cahoteuse. D'autres s'entassaient dans un minibus qui fonçait vers Winter, cet homme de 65 ans, au moment où il descendait la passerelle de l'avion. Certains Soudanais appellent Winter "Tonton" d'autres "Commandant".

Le poste spécial de Winter au Département d'Etat avait été créé exprès pour lui et pour son "travail" au Soudan. Pourquoi les Soudanais l'appelaient-ils donc "Commandant"? Roger Winter est l'intermédiaire principal servant à la déstabilisation secrète en cours au Soudan. Ses opérations sont essentiellement menées depuis l'Ouganda, le gouvernement terroriste d'Yoweri Museveni qui apporte son soutien grâce à l"alliance des "Forces de Défense ougandaises" (l'UPDF, Uganda Peoples Defence Force) avec l'Armée populaire de libération du Soudan - la SPLA). La SPLA est de fait la clé de voûte de l'Armée de Libération du Soudan, une des prétendues factions principales engagées au Darfour; la SPLA fournit l'aide militaire et logistique du Pentagone à l'Ouganda par le biais de différentes filières secrètes, mais qui très vraisemblablement, passe par les états voisins clients du Pentagone tels l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Tchad et l'Erythrée. Les principaux agents ougandais qui soutiennent la guerre US au Darfour ont toujours été et sont encore le Brigadier Général James Kazini, neveu du dictateur ougandais Museveni et commandant en chef de l'UPDF, le général Salim Saleh, demi-frère de Museveni, et le président Yoweri Museveni lui-même. Un des principaux protagonistes dans le conflit du Darfour est l'actuel régime militaire du Rwanda, dont les troupes ont été engagées au Darfour sous couvert d'une opération "indépendante" de "maintien de la paix" chapeautée par l'Union Africaine, l'organisme de "maintien de la paix" – et soutenue par l'OTAN et les des sociétés militaires privées. Peu connu et souvent très mal compris est le rôle qu'ont joué les Etats-Unis et leurs armées par procuration, l'UPDF et l'Armée patriotique Rwandaise (APR), dans les innombrables crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le génocide au Rwanda entre 1990 et 1994. Avant l'invasion du Rwanda par l'APR (venu de l'Ouganda) en octobre 1990, l'APR et la Diaspora Tutsi Rwandaise diffusaient des périodiques comme "Impuruza" imprimés aux Etats-Unis entre 1984 et 1994 (date à laquelle était renversé par l'APR Habyarimana, le président rwandais, à la suite d'un coup d'état). Les réfugiés Tutsis s'en remettaient à Roger Winter, qui était à l'époque directeur du comité américain pour les réfugiés (United States Committee for Refugees), pour recevoir des aides pour financer leur journal. Le rédacteur en chef, Alexander Kimenyi, est un ressortissant rwandais qui enseigne à l'université d'état de Californie. Comme la plupart des publications de l'APR, Impuruza circulait sous le manteau au Rwanda parmi les élites Hutus et Tutsis et préconisait une idéologie génocidaire à l'encontre des Hutus. L'"Association of Banyarwanda in Diaspora USA", soutenue par Roger Winter, avait organisé à Washington en 1988 la Conférence Internationale sur le Statut des Réfugiés (Tutsis) Banyarwanda", et c'est à cette occasion qu'il avait été opté pour une solution militaire au problème des Tutsis. C'est le comité américain pour les réfugiés qui aurait, dit-on, fourni l'hébergement et le transport. Roger Winter a été l'un des principaux architectes de la guérilla menée par l'APR, et organisée depuis Washington en 1989, et qui s'est soldée, à partir de 1990, par la mort de plus de 10-12 millions de personnes dans la région des Grands Lacs d'Afrique. Winter servait de porte-parole à l'Armée Patriotique Rwandaise et à ses alliés, et, à ce titre, passait dans les grands médias télévisés américains comme PBS ou CNN. Philip Gourevitch, l'écrivain new-yorkais, et Roger Winter avaient pris contact, au nom de l'APR, avec les grands journaux américains, en particulier le Washington Post, le New York Times et Time magazine. Winter circulait au Rwanda au cours de l'invasion de l'APR, faisant le tour des différents fronts de la guerre secrète en qualité d'émissaire prépondérant du Pentagone et du Département d'Etat américain en collaboration avec l'alliance terroriste Kagamé-APR. Entre 1990 et 1994, Winter avait effectué des allers-retours entre la zone contrôlée par l'APR et Washington, où il rendait compte des actions qui avaient été menées et coordonnait les opérations avec les hauts responsables de l'armée, des services secrets et du gouvernement américains. Roger Winter est proche d'USAID, et collabore depuis longtemps avec Susan Rice, ancienne assistante du Sous Secrétaire d'état aux affaires africaines (1997-2001), assistante spéciale du Président Clinton (1995-1997), et membre du Conseil de Sécurité nationale (1993-1997). Susan Rice est aujourd'hui ambassadrice du gouvernement Obama aux Nations Unies et ennemie jurée d'Omar al-Bashir. Roger Winter est également un fervent partisan du député Donald Payne, un des principaux démocrates qui poussent à "mettre un terme au génocide au Darfour". C'est Payne qui avait présenté au Congrès le projet de loi "Darfur Genocide Accountability Act" (projet non adopté, qui visait, entre autres, à imposer des sanctions contre les auteurs de crimes contre l'humanité et le génocide au Darfur, Soudan, NDT) et qui avait été arrêté en 2001, en même temps que John Eibner, directeur de Christian Solidarity International ("association internationale de solidarité chrétienne"), pour avoir manifesté contre le gouvernement soudanais. Christian Solidarity International a un rapport très spécieux à la "paix" et à la "religion" au Soudan, et elle a fait partie, en particulier, des principales organisations à accuser le gouvernement d'al-Bashir d'esclavagisme, une question vivement contestée et controversée qui avait été montée en épingle et orchestrée par les ONG chrétiennes et juives et les organisations missionnaires comme Christian Solidarity International, Samaritan’s Purse, Servant’s Heart, and Freedom Quest International qui opèrent au Soudan. "Roger Winter dirigeait les services de logistique des Tutsis (de l'APR) dès le milieu des années 90", explique Remigius Kintu, spécialiste des droits de l'homme en Ouganda, "et jusqu'à leur victoire en 1994, ils opéraient depuis le 1,717 Massachusetts Avenue NW à Washington. Roger Winter a annoncé à un exilé (nom supprimé) du Sud Soudan à l'époque (en 1994): "Maintenant que j'ai stabilisé le Rwanda, je vais maintenant m'occuper sérieusement du Soudan". A la suite de cela, Winter a baissé le rideau au Rwanda pour s'installer à Kampala afin de s"occuper du Soudan". Quelques années plus tard, le Darfour explosait et grâce aux manigances de Winter, c'est le Rwanda qui a été le premier à envoyer des troupes dans cette zone perturbée. D'après mes sources, les Forces de Défense rwandaises (chapeautées par l' Union Africaine) ont assassiné des civils et fait venir leurs spécialistes des médias pour faire porter le chapeau aux troupes gouvernementales soudanaises. C'est le même procédé qui a été employé dans la campagne de terreur de Kagamé et de Museveni en Ouganda, au Rwanda et en RDC. La majorité des campagnes de terreur lancées par les forces armées alliées (Forces de Défense ougandaises / APR) au Rwanda en 1990 ont été étouffées par les conseillers spéciaux de Human Rights Watch, Alison Des Forges (décédée en février 2009) et Timothy Longman, maître de conférences en études africaines et sciences politiques au Vassar College (état de New York). De la même façon, pendant toute la durée de la longue guerre au Sud Soudan et maintenant au Darfour, les atrocités commises par les factions soutenues par les US ont été minimisées, rejetées ou tues, alors que celles qui étaient commises par les factions adverses étaient amplifiées et faisaient la une des médias. Egalement, si on considère la stratégie des activités criminelles de l'alliance Forces de Défense ougandaises (UPDF) / APR (tels que les massacres commis secrètement et / ou attribués à l'ennemi) pour lesquelles il y a actuellement toute une documentation, et en l'absence d'enquête vraiment indépendante, on ne peut pas affirmer qui sont les véritables auteurs de ces massacres toujours attribués au gouvernement soudanais ou aux milices "Janjawid". Un expert soudanais du sud m'a récemment expliqué que ce n'était pas le gouvernement soudanais mais, en fait, l'UPDF et la SPLA qui armaient les Janjawid -ces prétendues "milices arabes" accusées d'avoir perpétré le génocide "arabes contre noirs" (génocide qui a largement été dénigré depuis). C'est le professeur Timothy Longman et Alison Des Forges qui ont rédigé ensemble l'énorme traité sur le "génocide" au Rwanda, "Ne laisser à personne le soin de raconter l'histoire", publié en 1999. Longman et Des Forges ont produit de nombreux documents, fondés sur des enquêtes de terrain réalisées au Congo (Zaïre), au Rwanda et au Burundi entre 1995 et 2008, présentés triomphalement comme un rapport sur les droits humains indépendant et objectif, mais toujours faussés par des intérêts occultes. Longman et Des Forges entretenaient tous deux des relations avec le Département d'état américain, Le Conseil de sécurité national et le Pentagone, tous deux étaient conseillers à USAID, et ont sans aucun doute travaillé avec Roger Winter, l'arme secrète du Pentagone au Soudan. Le 25 septembre 2008, un cargo ukrainien était capturé par des "pirates" au large des côtes de la Somalie et était retenu jusqu'à ce que soit versée, le 5 février 2009, une rançon d'un montant de 3,2 millions de dollars (les pêcheurs somaliens, privés de leurs droits à cause des déchets toxiques - peut-être même nucléaires - déversés par les compagnies internationales au large de la Somalie sont qualifiés de "pirates" quand ils luttent pour leurs droits et leurs libertés). Le cargo MV Faina, enregistré au Belize, appartenant à une société enregistrée au Panama, avec à son bord un équipage ukrainien. Le Faina, qui transportait 33 chars d'assaut T-72 de conception soviétique, mais aussi 150 lance-roquettes RPG-7, des batteries anti-aériennes, des lance-roquettes multiples et des munitions, faisait route vers le port kényan de Mombasa, la principale base américaine sur la côte orientale africaine. La 5° Flotte de la marine américaine a surveillé le cargo ukrainien pendant les quatre mois d'impasse, le cargo MV Faima ayant été immobilisé par au moins six navires de guerres américains et 4 européens. Le propriétaire du bateau est le ressortissant israélien Vadim Alperin (alias Vadim Oltrena Alperin), qui serait, dit-on, un agent du Mossad impliqué dans des activités souterraines grâce à des sociétés de façade dans des paradis fiscaux et au blanchiment d'argent sale. La cargaison du navire a été déchargée à Mombassa le 12 février et les armes sont destinées à Juba, au Sud-Soudan. Certains disent que l'armement comprenait également des têtes de munitions à l'uranium appauvri pour tanks et qu'ils auraient pour destination finale les "rebelles" du Darfour du mouvement "Mouvement pour la Justice et l’Egalité" (JEM) soutenu par Israël. Le Soudan avait précédemment accusé Israël d'aider les "rebelles" dans la guerre au Darfour. Les marchands d'armes internationaux font passer régulièrement des armes de l'"époque soviétique" destiné au crime organisé international, dont, entre autres, les opérations militaires secrètes où participent des armées mercenaires et des gouvernements nationaux au Soudan, en Uganda, au Congo, en Somalie, en Ethiopie, au Kenya et au Rwanda. …………………………………………………………………………………………........ Keith Harmon Snow est un enquêteur indépendant sur les droits humains et un correspondant de guerre qui a travaillé pour "Survivors Rights International" (2005-2006), pour Genocide Watch (2005-2006) et pour les Nations Unies (2006) afin de recueillir des informations concernant le génocide et les crimes contre l'humanité au Soudan et en Ethiopie. Il a travaillé dans 17 pays d'Afrique, et récemment en Afghanistan. Son site .

Notes annexes

Liens utiles pour se faire une meilleure idée du conflit:

Africom

(*) Carr Center for Human Rights Harvard's Humanitarian Hawks (article en anglais)

…………………………………………………………………………………..................…..

Questions et Réponses: le mandat d'arrêt de la CPI contre le président soudanais Omar Al Bashir

"Ce soir ou jamais" (vidéo): Frédéric reçoit Rony Brauman et Dominique Sopo pour un premier débat sur le Soudan et le mandat d’arrêt international contre son président El-Bechir. (NB: Dominique Sopo, que je ne connaissais pas, a tout ce qu'il faut pour devenir un grand politicien, si on le laisse y arriver: il pratique merveilleusement la langue de bois, la manipulation et le mensonge. Et il ne laisse pas parler ses contradicteurs. Et pourtant il n'est "que" président d'une association qui combat le racisme. Une belle vitrine, et un sacré strapontin).

Le Darfour et ses faux amis

Darfour, vers la nouvelle Arche d’Obama. Très bien documenté.

Africom, l’outil américain pour contrôler l’Afrique

Et puis, si vous ne croyez pas ceux-là, peut-être en croirez-vous d'autres?

Le Darfour ? Une guerre du pétrole. Contre info

DARFOUR: les enjeux de vilains

Le Marché des Massacres : Comment des Armées Privées sont devenues une Industrie Mondiale valant 120 Milliards de Dollars.

Et toujours les mêmes mystificateurs propagandistes. C'est curieux comme ils sont interchangeables. A croire qu'ils débitent une leçon bien apprise, tellement aucun ne varie d'un iota par rapport à l'autre

Choses (mal) vues au Darfour. Ici le grand Béhachelle.

Et puis, si vous avez tout bien lu: voyez comment s'insinue la propagande. Etonnant. Les protagonistes de ce conflit ne sont plus du tout les mêmes. http://www.dailymotion.com/related/...

Les images qui font vendre.

En savoir plus (en anglais)

Israeli Revealed as owner of South Sudan bound weapons ship

Et puis, cadeau: George Galloway sur le Darfour et le reste

Darfur - George Galloway

George Galloway in "Global Peace & Unity 2006" 25/26-11-2006 - London

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jeudi 26 janvier 2023

___Le nucléaire civile africain en plein boom...Le nucléaire peut-il combler le déficit énergétique de l’Afrique? L’Afrique du Sud fait office de pionnière dans ce secteur stratégique.

Le nucléaire peut-il combler le déficit énergétique de l’Afrique? L’Afrique du Sud fait office de pionnière dans ce secteur stratégique.

Elle dispose de la première centrale nucléaire du continent à Koeberg, au Cap, et s’est même engagée à faire du nucléaire sa deuxième source d’approvisionnement énergétique pour couvrir environ un quart de ses besoins, soit 9.600 mégawatts.

D’ici 2023, six nouveaux réacteurs, soit trois centrales de type Koeberg, vont être construits en Afrique du Sud. Mais la nation arc-en-ciel ne sera bientôt plus la seule à développer le nucléaire civil.



«L'Afrique du Sud veut aussi exporter son savoir-faire dans la région», confiait David Fig, un expert nucléaire sud-africain, à Inter Presse Service le 29 août 2011.

L'Algérie est son premier client: Pretoria va construire deux réacteurs nucléaires pour Alger.

«De plus en plus de gouvernements africains se tournent vers le nucléaire», note IPS, qui donne un calendrier des pays d’Afrique souhaitant se doter de centrales nucléaires: le Maroc en 2017, la Namibie en 2018, l’Egypte et le Nigeria en 2020 ou encore le Kenya, qui a lui investi 1,5 million d’euros pour la construction et la mise en service d’un réacteur avant la fin de la décennie.

Le Ghana, l'Angola, l'Algérie, la Tunisie et l'Ouganda forment un deuxième contingent de pays africains qui envisagent d’entrer dans l’ère du nucléaire civil.



«Même les nations les plus pauvres d'Afrique comme le Burundi, la République démocratique du Congo et le Cap-vert ont fait un pas vers le nucléaire en rejoignant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)», ajoute IPS.

Face à cette vague pro-nucléaire qui déferle sur l’Afrique, un pays nage à contre-courant: le Sénégal. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est revenu sur son projet de construire une première centrale nucléaire à la suite de l’accident de Fukushima au Japon.



«En avril 2011, le président sénégalais Abdoulaye Wade a même soumis une résolution à l'Union africaine (UA) pour déclarer le continent "zone zéro nucléaire". Mais ses chances de succès sont minces», observe IPS.

Un des atouts de l’Afrique nucléaire est qu’elle regorge d’importants gisements et mines d’uranium, la matière première. Le Niger, la Namibie et l’Afrique du sud disposent de 15% des ressources connues d'uranium dans le monde. Mais le manque de spécialistes africains pourrait freiner le développement de cette filière:



«Entre 200 et 1.000 scientifiques et ingénieurs spécialisés sont nécessaires pour faire fonctionner une centrale nucléaire. Or, moins de 10.000 personnes travaillent actuellement dans l'ensemble du secteur nucléaire en Afrique», précise IPS.

Selon Tristen Taylor, expert en environnement à l'organisation Earthlife:



«Il faudra encore longtemps avant que l'Afrique ait les compétences nécessaires. Sans compter que la plupart des pays ne disposeraient, pour l'instant, même pas d'un réseau électrique suffisamment dense et puissant pour raccorder un réacteur».

http://www.slateafrique.com/34379/energie-le-nucleaire-africain-en-plein-boom

2/

Accord sur le nucléaire civil entre l’Algérie et l’Afrique du Sud

L’Algérie poursuit sa politique de diversification en matière de coopération nucléaire civil. Après les Etats-Unis, la Russie, la France, l’Argentine et la Chine, l’Algérie vient de signer un accord sur l’utlisation civile de l'énergie atomique avec l’Afrique du Sud, à la faveur de la visite officielle du président Jacob Zuma à Alger. L'annonce a été faite dans la capitale par le ministre algérien des Affaires étrangères.

Il s’agit, selon lui, d’un cadre nouveau de coopération. “Cela ouvrira des perspectives de coopération importantes dans le secteur de l’énergie où la complémentarité des potentialités respectives de nos deux pays permettra un puissant partenariat”, a-t-il déclaré à la fin des travaux de la 5ème session de la Haute commission binationale. L’Algérie possède deux réacteurs expérimentaux destinés à l’utilisation de l’énergie atomique à des fins civiles.

L’Afrique du Sud s’appuie beaucoup sur l’énergie nucléaire pour la production de l’électricité. Par ailleurs, Sonatrach et la firme sud-africaine Petro SA ont signé un mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine pétrolier. Un accord de coopération spatiale a également été signé. Les deux pays, ainsi que le Kenya et le Nigéria, travaillent sur un projet de constellation satellitaire destinée la gestion des ressources naturelles en Afrique.

3/

L'Algérie et la France seraient proches d’un accord dans le nucléaire civil

http://www.tsa-algerie.com/politique/l-algerie-et-la-france-seraient-proches-d-un-accord-dans-le-nucleaire-civil_148.html

samir allam

Les négociations entre l’Algérie et la France en vue de la conclusion d’un accord dans le domaine du nucléaire civile seraient arrivées à un stade avancé. Selon des informations recueillies par « toutsurlalgerie.com » auprès de sources officielles algériennes, une délégation du ministère français de l'économie est attendue dans les prochains jours à Alger. But de la visite : finaliser les discussions sur la conclusion d'une convention de partenariat dans le nucléaire civil entre les deux pays.

« Nous sommes d’accord sur le principe d’une visite. La date de ce déplacement sera connue après la formation du nouveau gouvernement en France. Nous allons signer le même type d'accord avec les Américains. Ce qui nous intéresse pour le moment, c'est les applications du nucléaire civil dans le traitement de l'eau, la médecine, la recherche scientifique, le traitement des déchets nucléaires », affirme une source officielle algérienne qui a requis l’anonymat.

La coopération dans nucléaire civil entre l'Algérie et la France sera également au centre de la visite à Alger, prévue cet été, du président français Nicolas Sarkozy. La France est prête à offrir sa technologie nucléaire civile à l’Algérie en échange d'un accès facile aux ressources naturelles algériennes, notamment le gaz et l'uranium.

Les Français ne comptent pas se limiter à la coopération scientifique à la formation de chercheurs algériens dans le nucléaire. Ils veulent également prendre part aux projets algériens de production d'électricité à partir de l'uranium.

Le 9 juin dernier, l'Algérie a signé un accord de coopération dans le nucléaire avec les États-Unis. Il est aussitôt entré en vigueur avec la visite effectuée par les chercheurs américains dans les réacteurs nucléaires algériens.

Par ailleurs, la convention de partenariat avec la Russie, conclue début 2007, n'est pas encore appliquée, a affirmé cette semaine le ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil

4/

Nucléaire civil : l'Algérie intéressée par l’expérience sud africaine

sonia lyes

L'Algérie veut accélérer le développement de son programme nucléaire civil. Le ministre de l'énergie et des mines Chakib Khelil est attendu le 16 septembre à Prétoria pour une visite de travail de trois jours en Afrique du Sud. Le nucléaire civil est au cœur de se déplacement, selon des sources officielles.

M.Khelil visitera des installations nucléaires sud africaines et aura des discussions avec de hauts responsables de ce pays. Cette visite devrait permettre aux deux pays d'envisager la conclusion d'un accord nucléaire.

L'Algérie compte sur l'aide de l'Afrique du sud pour développer le nucléaire à des fins pacifiques, notamment dans la médecine, l'agriculture, le dessalement de l'eau de mer…La production de l'électricité est envisagée à long terme. En effet, l'Algérie compte construire des centrales nucléaires civiles et produire de l'énergie électrique, dans le cadre de sa politique de diversification de ses sources d'énergie.

L'Algérie a conclu le 9 juin dernier un protocole d'accord sur le nucléaire avec les Etats-Unis et s'apprêtent donc à signer un protocole similaire avec l'Afrique du sud. Des pourparlers sont en cours avec la France, la Russie et la Chine. Ces trois pays ont manifesté leur disponibilité à coopérer avec notre pays dans le nucléaire civil.

5/ Nucléaire : l'Algérie veut renforcer ses liens avec l'Argentine

Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a déclaré mardi que son pays souhaitait « renforcer ses relations » avec l'Argentine « dans le secteur nucléaire », au cours d'une visite à Buenos Aires. Dans une allocution prononcée au ministère de l'Economie devant plus de 50 chefs d'entreprise, le ministre algérien a rappelé que le premier réacteur nucléaire algérien, construit en 1989, avait été conçu par des techniciens argentins.

Le nucléaire est au coeur de cette visite entamée dimanche et qui doit s'achever vendredi. Chakib Khelil doit notamment visiter différentes installations et s'entretenir avec la dirigeante de la Commission nationale de l'énergie atomique (CNEA), Norma Boero.

Cette visite est plus largement destinée à consolider le commerce bilatéral entre les deux pays, qui a fortement augmenté ces dernières années. Le volume d'échanges a grimpé à 890 millions de dollars (660 millions d'euros) l'an dernier, contre seulement 200 millions il y a cinq ans. La balance penche traditionnellement en faveur de l'Argentine.

6/

L’Algérie défend l’Iran sur le nucléaire civil

L'accès au nucléaire civil « doit être libre » pour tous les pays et les dossiers nucléaires iraniens et nord-coréen ne sont pas forcément liés à l'armement nucléaire, a estimé mercredi l'Algérie. « L'accès au nucléaire civil doit être laissé à tous les pays qui souhaitent développer l'énergie nucléaire civile. Personne ne peut empêcher un pays d'aller vers le nucléaire civil », a déclaré ministre des affaires étrangères Mourad Medelci à la radio nationale.

Le ministre a estimé que les dossiers nucléaires iranien et nord coréen "n'étaient pas forcément à lier à l'armement nucléaire". "La position de l'Iran est celle d'un pays qui souhaite accéder au nucléaire civil et il n'est pas établi fermement que les essais de la Corée du Nord aient un lien avec des velléités de développer l'armement nucléaire", a-t-il soutenu.

L'Algérie a "toujours milité" pour le développement de cette énergie par les pays qui le souhaitent. "C'est une position de principe que nous défendons", a-t-il dit. "Nous sommes dans une phase de préparation au cours de laquelle nous avons engagé des actions de coopération avec beaucoup de pays qui devra avoir l'effet de nous permettre de constituer la base légale et le minimum de compétence requis pour pouvoir développer ce type d'énergie", a-t-il ajouté.

"Nous sommes dans une phase de préparation, mais ce qui est clair pour l'Algérie ou pour les pays qui sont membres de la Conférence du désarmement est que l'accès au nucléaire civil doit être laissé à tous les pays", a-t-il encore noté. L'Algérie a signé plusieurs accords de coopération dans le nucléaire civil notamment avec les Etats-Unis et la France.

6/

Nucléaire : une nouvelle loi bientôt soumise au gouvernement

merouane mokdad

Les réserves prouvées algériennes d'uranium sont de 29 000 tonnes. L'annonce a été faite jeudi à Alger par Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines. Ces réserves peuvent, selon lui, faire fonctionner deux centrales de 1000 megawatts chacune pendant 60 ans. Les experts internationaux avaient situé jusque-là ce potentiel à 26.000 tonnes.

Chakib Khelil a annoncé que la prochaine loi sur l'utilisation pacifique de l'énergie atomique sera bientôt soumise au gouvernement pour examen et adoption. Ce texte prévoit la création d'une agence de sécurité et de sûreté nucléaire et une autre sur la recherche et la production. "Nous allons tout faire pour que les futures centrales nucléaires algériennes respectent les normes internationales en matière de sûreté", a précisé le ministre.

L'Algérie, qui possède deux réacteurs atomiques d'expérimentation à Draria et à Ain Oussera, envisage de construire une centrale nucléaire pour la production électrique vers 2020. Et après 2025, il est prévu la construction d'autres centrales pour préparer l'après-pétrole.

Reste qu'un consensus stratégique et politique sur le plan atomique algérien n'est pas encore établi. Preuve en est les déclarations faites en juillet dernier par Chakib Khelil : "l'énergie nucléaire n'est plus une priorité pour l'Algérie. La création d'institut de l'engineering atomique à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l'Algérie a décidé de se doter d'une centrale nucléaire".

La loi nucléaire algérienne est attendue par beaucoup de partenaires étrangers, dont le groupe atomique français Areva qui rêve d'exploiter les gisements d'uranium du Sud algérien. Areva exploite depuis plus de quarante ans les mines d'uranium du Niger, l'un des plus gros producteurs mondiaux de cette matière sensible. Areva veut faire autant en Algérie. Alger et Paris ont signé, en décembre 2007, après la visite du président Nicolas Sarkozy en Algérie, une convention de coopération dans le domaine nucléaire civil portant sur la formation, la recherche et l'exploitation des gisements.

En 2008, cet accord a été adopté laborieusemen par le mécanisme de contrôle européen, Euratom. Attaché au principe de la diversification, l'Algérie a signé plusieurs accords de partenariat portant sur le développement du nucléaire à des fins pacifiques avec, entre autres, l'Argentine, les Etats Unis, la Russie et la Chine.

http://www.slateafrique.com/34379/energie-le-nucleaire-africain-en-plein-boom

http://www.tsa-algerie.com/politique/l-algerie-et-la-france-seraient-proches-d-un-accord-dans-le-nucleaire-civil_148.html

http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/nucleaire-l-algerie-veut-renforcer-ses-liens-avec-l-argentine_6996.html

http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/l-algerie-defend-l-iran-sur-le-nucleaire-civil_7001.html

http://www.tsa-algerie.com/politique/nucleaire-une-nouvelle-loi-bientot-soumise-au-gouvernement_7902.html

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samedi 3 novembre 2012

___Valorisation de fer Extraction de minerais

Le minerai de fer usine de transformation de l’exploitation minière fonctionne de la pièce d’origine physique traiter. Habituellement, les usines de traitement du minerai de fer comprennent concasseur de minerai de fer, broyeur, usines de traitement ainsi que des équipements auxiliaires autres. Une productivité élevée et une faible maintenance sont quelques-uns des traits qui la

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Le sable du minerai de fer est transmise dans concasseurs secondaires par des convoyeurs à bande régulière et continue. Ensuite, votre laissez-les d’un concasseur secondaire est réalisée en concasseur tertiaire, dans lequel le minerai de fer va bewhich est tout à fait adapté pour le processus de valorisation suivante. Processus de valorisation du minerai de fer est utilisé d’augmenter la pureté à 59%, voire plus. Processus de valorisation du minerai de fer est très important. Usine de traitement du minerai de fer

Célébrez le processus de calcination facile avec une plus grande efficacité. La sortie du processus d’enrichissement du minerai est ok. Après le frittage avec la bonne température, de boulettes de fer du minerai sera calciné dans le haut fourneau et enfin transformé en STREEL de fer.

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Si vous avez tel problème, cliquez ici pour les aides en ligne 24H/Online. Nous allons vous fournir les solutions les plus raisonnables et favorables.

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mardi 9 novembre 2010

______L’Afrique ou la poubelle à vaccins. Vous êtes industriel pharmaceutique et vous ne savez que faire de vos vaccins contre la grippe A ? Pas d’inquiétude, l’OMS se charge d’écouler vos stocks.

Un haut représentant du ministère de la Santé qui se fait piquer devant une flopée de médias pour lancer une campagne de vaccination contre la grippe A, on connaît. Sauf quand la scène se passe… au Togo, en avril, et se répète, cet été, en République centrafricaine et au Niger.

À la baguette, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui écoule les « généreux » dons de vaccins contre le virus H1N1 des laboratoires pharmaceutiques et des pays du Nord. Sur place, du côté des personnels de santé et des ONG, c’est l’incompréhension. Pourquoi vacciner dans des pays où aucun cas de H1N1 n’a été enregistré ? L’OMS rétorque qu’il peut encore y avoir un risque, surtout dans les pays africains, où les populations sont fragiles. Étrange puisque la fin de la pandémie mondiale de grippe A a été déclarée le 10 août 2010, par… l’OMS, justement !

« Ce n’est pas parce qu’aucun cas de grippe A n’a été répertorié qu’il n’y en a pas eu », explique doctement Gregory Hartl, le porte-parole de l’OMS chargé des pandémies et épidémies. Selon lui, il suffit de se fier au cas de l’Afrique du Sud, dont le système de détection passe pour être le plus performant d’Afrique : plus de 12 000 cas et 93 décès y ont été enregistrés en décembre 2009. « Le virus ne s’arrête pas aux frontières ! » Certes.

L’Institut français de veille sanitaire, qui n’a produit aucun rapport sur l’évolution du H1N1 en Afrique, estime quant à lui qu’il est « difficile d’évaluer l’épidémie dans ces pays-là ». Précisément parce qu’« on n’a pas de boule de cristal », raille un membre d’une ONG française. Et le même de poursuivre : « Faut-il, face à un ennemi invisible, vacciner sans en évaluer la pertinence et en identifier les risques ? »

Un spécialiste des vaccinations concède que ces campagnes anti- H1N1 en Afrique ne sont « pas pertinentes du tout ». D’abord parce qu’il y a effectivement d’autres priorités, comme le paludisme ou encore la grave épidémie de rougeole qui a frappé un certain nombre de pays africains à la même période. Ensuite parce que le vaccin contre le H1N1 offre une protection de courte durée comparé à d’autres vaccins. Celui contre la rougeole, par exemple, dont une monodose protège le patient pendant dix ans.

Pis, ces campagnes ont mis au pied du mur les professionnels de la santé présents sur place. Rémunération du personnel chargé d’administrer les vaccins, conditionnement et transport des doses : tout cela a un coût. Selon l’OMS, les pays donateurs ont participé à des fonds pour la mise en œuvre de la vaccination. Et puis, « quand on a des dons disponibles, il faut bien les utiliser ». Imparable.

Souvenons-nous : en janvier 2010, la polémique enfle en France autour de la surévaluation des stocks de vaccins contre le H1N1. Roselyne Bachelot se retrouve avec des millions de doses sur les bras. Au même moment, selon la direction générale de la Santé, la France commence discrètement à livrer à l’OMS son surplus de vaccins. Nombreux sont les pays à l’imiter, comme les États-Unis. Dans la foulée, les firmes pharmaceutiques font un « geste ». Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline donne 50 millions de doses à la grande prêtresse de l’OMS, Margaret Chan. Sanofi Pasteur, Baxter et Novartis promettent également 10% de leur production. La plupart des vaccins contre le H1N1 étant périmés à la fin 2010, c’est ça ou la poubelle !

© bakchich.info : Chloé Demoulin http://www.camer.be/index1.php?art=12026&rub=13:1

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______Le rapport 2010 sur les pays les plus dangereux de la planète est sorti: Quel touriste voudrait se balader à Brazza pour y admirer des immeubles criblés de balles en plein centre-ville, une dizaine d’années après la fin d’un conflit ?

...Dans quel merde sommes nous encore fouré, et la diaspora noir...

Si on demande à un touriste Suisse ou Japonais de choisir comme lieu de vacances le Congo ou le Sénégal, il n’aura pas d’embarras. Le Sénégal avec ses belles côtes, son infrastructure hôtelière et son sens de l’hospitalité (teranga en Ouolof) sera sa destination. Car chez nous, le ki-muntu (équivalent congolais de téranga) a depuis longtemps foutu le camp.

De la même façon, les auteurs du dangereux rapport se sont demandés : "si on vous donnait le choix, iriez-vous passez vos vacances en Irak ?" La réponse négative coule de source.

"Le rapport 2010 de l’IEP (Institure for Economics and Peace) « Global Peace Index » révèle son classement des pays les plus dangereux au monde. À éviter pour les vacances…"

Le Congo qui n’est pas cité (La RDC, si) ne brille pas particulièrement pour son attraction touristique.

"L’IEP est une organisation internationale à but non lucratif et son rapport annuel « Global Peace Index » est la seule étude à « quantifier » la paix dans le monde. Pour établir ce triste classement, l’organisation s’appuie sur différents critères comme la stabilité politique du pays concerné, les relations qu’il entretient avec la communauté internationale, son niveau de violence interne et externe, mais aussi son budget militaire, sa production et ses achats d’armes… "

Autant de critères pour faire figurer le Congo en bonne place sur la liste des pays qui font peur aux paisibles touristes. La République du Congo a un budget militaire colossal. Les parents des Disparus du Beach peuvent témoigner du "niveau de violence interne" de notre pays. Tout comme les réfugiés Rdécéens installés à Brazzaville qui ne savent plus où mettre la tête depuis que la police du général Jean-François Ndenguet les harcèle nuit et jour. Ne parlons pas de journalistes qui meurent carbonisés à leur domicile (Bruno Ossébi). Parlons encore moins de la politique de la terre brûlée que le pion de Sassou, le secrétaire d’Etat Frédéric Bitsangou dit Ntoumi, pratique dans la région du Pool.

L’implacable rapport précise :

"Sans grande surprise, le pays le plus dangereux au monde en 2010 est l’Irak. Attentats, enlèvements, instabilité politique, le pays réunit malheureusement tous les critères de violence extrême. L’Irak est suivi de près par la Somalie, pays en guerre civil où l’anarchisme n’a d’égal que la terreur permanente qui y règne : attentats, exécutions, piraterie… L’Afghanistan complète ce funeste podium, pour les raisons qu’on connaît : guerre civile, attentats, enlèvements, instabilité politique chronique… Suivent ensuite le Soudan, le Pakistan et Israël. "

En matière de guerre civile, le Congo a de quoi se vanter depuis 1997, sa capitale "à feu et à sang" ne s’est jamais relevée de ses meurtrissures..

Malheureusement, il n’y a pas que le Moyen Orient et l’Afrique pour alimenter ce sinistre classement.

"Premier pays occidental à apparaître dans le « Global Peace Index », la Russie. La violence qui règne en Tchétchénie y est évidemment pour beaucoup comme la menace terroriste (liée à la situation dans le Caucase) permanente. Viennent ensuite la Géorgie (guerre civile, massacres collectifs…), le Tchad (« problème » du Darfour) et la République démocratique du Congo (guerre civile)."

Le Congo-Brazzaville avec son climat de terreur dans la région du Pool n’est pas mieux loti que la RDC qui, comble des paradoxes, abrite encore des réfugiés de chez nous dans les camps de Mbanza-Ngungu (Bas-Congo). Ironie du sort, le Congo donne également asile à des réfugiés Rdécéens dans la Likouala (Haut Congo)

Même la France

L’hexagone, pays où les tyrans noirs possèdent des biens immobiliers estimés à des milliards d’euros, pays qui tire également les ficelles de la nébuleuse françafrique n’est pas en reste.

"Dans ce classement, sachez que la France apparaît en 118ème position avec un indice très faible que (...) notre pays pourrait encore réduire s’il vendait moins d’armes. "

Avec ses parcs nationaux, son barrage d’Imboulou, son aéroport d’Ollombo, son port fluvial d’Oyo, sa Basilique Sainte-Anne, son église plus que centenaire de Linzolo (liste non exhaustive) le Congo pourrait pourtant être une terre d’accueil...

Mais les "saigneurs de guerre" qui y règnent en maître depuis le coup d’état, ne l’entendent pas de cette oreille.

Brazzaville est un cloaque ambulant au sein sein du quel tout congolais ayant une hygiène correcte est épris d’horreur à chaque pas, après une grande pluie le décors est digne de la jungle de la Sangha...

Ajoutez des cobras en guenilles un peu partout et vous avez à peu de choses près un décors digne de l’Iraq ou de l’Afghanistan. Pointe-Noire n’est pas mieux mais c’est la Pattaya du pays, des putes y remplacent les cobras mais la crasse reste la même...un paradis pour de vieux occidentaux et autres libanais bedonnants et moches qui peuvent s’y taper à moindre coût leur jouvencelles exotiques...

  • 31 octobre @ 09:57, par KébaOKoYambaMissato-Ya Libosso-Ya Mibalé #

http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6649 http://www.congopage.com/Les-pays-les-plus-dangereux-au

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vendredi 5 novembre 2010

______Congo+ Aujourd'hui le congo : Denis Sassou Nguesso, ange ou demon... Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie.

En cinquante années d'existence au titre d'un pays souverain, s'il est un homme dont le Congo aurait volontiers ne jamais voulu compter parmi ses fils, c'est bien Denis Sassou-Nguesso. Cet homme dont les ravages tant criminels qu'économiques ont fini par pousser nombre d'observateurs de la vie politique congolaise à s'interroger sur sa véritable nature et sa personnalité.

Au regard de son cynisme politique et de son impassibilité devant ses multiples crimes politiques et économiques, nombreux sont en effet ceux qui se demandent si l'enfant d'Edou est un ange ou un démon. D'autres encore se demandent parfois si son goût obsessionnel du pouvoir ne cache pas au fond un gros complexe, et lui sert tout simplement à combler ses lacunes, notamment intellectuelles.

Depuis son entrée en scène dans le monde de la politique congolaise dans les années 70, son goût immodéré pour le pouvoir conditionne toute son existence et il est prêt à tout pour le conquérir, le reconquérir et le conserver. Il y met toute son énergie et ne recule devant rien, quitte à ravager tout un peuple. L'homme n'a aucune vision pour son pays, pourtant cela ne l'a pas empêché de mettre son pays à l'encan depuis plus de trois décennies dans le seul but d'assouvir sa soif du pouvoir et rien que pour le pouvoir. Pour parvenir à ses fins, ce dictateur et sanguinaire endurci a beaucoup utilisé M. Jacques Chirac comme un marchepied pour sa carrière politique. Ce dernier a mis tous ses réseaux au service de Denis Sassou-Nguesso et à ce jour, il reste son meilleur soutien en Europe.

Ce soutien de Jacques Chirac au dictateur congolais avait atteint son apogée durant la guerre civile qui a ravagé Brazzaville, en 1997. Dès le début de cette guerre, Jacques Chirac avait choisi le vainqueur. Ainsi, l'intervention de l'armée angolaise pendant cette guerre civile, laquelle a permis à Sassou-Nguesso de renverser le Président démocratiquement élu Pascal Lissouba avait été menée à la demande expresse de la France et plus exactement de son Président de l'époque, Jacques Chirac. Denis Sassou-Nguesso avait besoin d'armes et de l'intervention des troupes angolaises, Chirac, alors Président de la République française et la compagnie pétrolière ELF ont donné leur feu vert. Le procès d'ELF a montré en effet q u'en 1997 la FIBA (la banque d'ELF) a joué un rôle dans la livraison des armes qui ont permis de faire un carnage à Brazzaville.

Et on sait également que c'est à l'Elysée qu'avait été décidé le ralliement des génocidaires rwandais du « Hutu power » aux milices « Cobras » de Sassou-Nguesso. Quant aux alliés Angolais, ils n'ont pas seulement fourni des troupes bien équipées pour l'assaut final. Ils ont également offert leur port de Luanda pour réceptionner près de 200 tonnes d'armement en provenance du Brésil. Le tout expédié aux milices « Cobras » de Sassou via le Gabon.




Mais cette implication française à la demande expresse de Jacques Chirac a été aussi directe sur le terrain, une assistance militaire directe de soutien auprès des milices « Cobras » a été engagée par des militaires français dont certains avaient même été tués dans ces opérations. A vec l'accord tacite de Paris ou plus exactement de Jacques Chirac, des livraisons d'armes via l'Angola, le Gabon et le Sénégal ont permis d'équiper les milices « Cobras » de Sassou-Nguesso durant cette guerre civile. Parfois même, achats et expéditions d'armes ont eu directement la capitale française pour cadre. Et pour cause, 25 tonnes de caisses bien lourdes sont bien parties de l'aéroport du Bourget, le 4 juin 1997, transitant par Franceville, au Gabon, avant d'être livrées aux hommes de Sassou-Nguesso. Officiellement il s'agissait de tee-shirts de campagne, mais en réalité il s'agissait bien des caisses d'armes et de munitions. Ce qui prouve que Denis Sassou-Nguesso avait bel et bien préparé cette guerre atroce dans les moindres détails bien avant le 5 juin 1997. Et tous ses proches collaborateurs du Bureau de Montaigne à Paris comme Rodolphe Adada, Pierre Oba, Guy Pella ou encore Dzon Mathias, le savaient fort bien. Naturellement tout cela n'aura pas été possible sans l'aval de Jacques Chirac ; ce qui nous permet d'affirmer que l'implication personnelle de l'ami Chirac dans cette guerre civile a été plus que déterminante, depuis sa préparation jusqu'à la victoire finale de Sassou-Nguesso en octobre 1997.

On voit donc qu'à cause des ambitions démesurées d'un fils indigne, le Congo n'a fait que régresser depuis plus de trois décennies. A cause d'un seul homme donc, les milliers de Congolais ont été massacrés. Et plus grave encore, pour bénéficier du soutien de la compagnie pétrolière ELF, Sassou-Nguesso avait conclu un « deal secret » portant sur la vente du pétrole pour rembourser les achats d'armes après sa victoire (qu'il savait certaine).

Du Nord au Sud des Congolais innocents sont morts dans cette guerre (qui, comme vous venez de voir, ne visait qu'à servir les ambitions personnelles de Sassou-Nguesso), et tous les mois, lorsque notre pétrole était vendu, une partie de l'argent allait directement dans les caisses d'ELF pour rembourser les armes qui ont servi à massacrer des Congolais. Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie. Des milliers de Congolais sont morts et les survivants doivent payer les armes qui ont tué les leurs. Aujourd'hui encore il n'a jamais eu le moindre remord et continue de narguer tout le monde.




Devant un tel cynisme et une telle insolence, comment ne pas affirmer que ce natif d'Edou que d'aucuns considèrent comme un ange, ne serait au fond qu'un démon qui n'aurait d'humain que son apparence physique ?

Bienvenu MABILEMONO

S.G. du Mouvement pour l'Unité et le Développement du Congo – M.U.D.C.

http://www.congoplus.info/tribune-libre/courrier-des-lecteurs/805-denis-sassou-nguesso-ange-ou-demon-.html

Commentaires (16) dont celui-ci :

  • ...

Qu’est ce que cet article exprime de concret pour le développement de notre pays? Participe t-il à l’élaboration d’une conscience citoyenne ?

  • djobo le soir
...

quelqu'un qui aime son pays ............. ce monsieur ne raconte rien de nouveau il ne fait que revenir sur des faits qui nous rappelle une triste periode de l'histoire de notre pays et qui ne nous apporte rien de bon ou de bien je voudrais dire a ce monsieur que la population congolaise la vrai celle qui aime son pays à besoin de se tourner vers l' avenir en posant les bases d'une nouvelle mentalité, d'une nouvelle façon de faire les choses celle du travail bien accompli, de la non corruption et de l amour de la patrie entiere du nord au sud. vous dite vouloire que les choses changent mais pourtant vous etulisé votre plume pour créer la division et incité le resentiment vraiment relisé ce que vous ecrivé et posé vous la question: est ce que j'ecris est benifique pour le congo? certe que les choses vont mal mais qu'elle est votre contribution ' la critique aveugle et subjectif en denigrant tjrs le pays' ce n est pas seulement sassous qui doit changé meme si c'est peut probable mais tous les congolais ou qu'il soit doit changé. ce n est pas le doigt qui lave le visage mais la main as vous de comprendre

Eduque t-il le peuple sur le changement de mentalité ? Réclame t-il l’assainissement des finances publique ? Demande t-il plus de transparence dans la gestion pétrolière ? Exprime t-il le besoin du peuple congolais en infrastructure sanitaire et éducatif ? Franchement !!!

Maatchiv

...

La soif de développement ne doit pas occulter la vérité, ce qui fait l'histoire du Congo. De nombreuses études ont déjà montré qu'on ne peut Réellement se développer sans prendre(avoir) conscience de son histoire. Et les déviations de Sassou font et feront toujours partie de l'histoire du Congo.

Si Mabilemono veut maintenant faire de l'histoire, devenir historien de l'histoire politique du Congo, les facs sont grandements ouvertes, ils peut écrire des mémoires. En revanche, s'il veut utiliser ce lourd passé du Congo comme drain royal d'accès aux affaires politiques, un marqueur d'identification, nous, du moins moi, ne sommes pas prêts à gober ces fadaises.

Après Dzon, il s'en prends à Sassou. Qui sait ce qu'il nous réserve, ô n'exagérons rien, ce qu'il se réserve à lui même. Il faut faire de la politique autrement, devenez des esprits pour votre pays, soyez de l'or gris. Le peuple vous attend là. Laissez les historiens écrire l'histoire. L'occident ne doit pas devenir pour certain une niche pour pondre des inepties. Soyons ces congolais debout fierement partout, proclammons( bâtissons) l'union de notre nation.




le déçu

...

Pour moi, SASSOU-NGUESSO c'est l'anté-christ. Assassin, fétichiste, franc-maçon, puscthiste...Cet homme est beaucoup plus proche du DIABLE que de DIEU.

la précision

...

Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai assisté de mes propres yeux au tournant de la guerre de 1997. En effet, à partir du 3 septembre 1997, 3 jours durant, les Cobras lancent l'assaut sur Owando (à l'époque, seule localité du nord sous contrôle du gouvernement par le biais des miliciens "Faucons" pro-Yhombi Opango en alliance avec Pascal Lissouba) pour s'emparer de l'aérodrome d'Indanga, seul aéroport en service dans une ville reliée à Brazzaville via Oyo par la route nationale n°2. A l'époque, de nombreux cobras mettent en sourdine leurs postes au front de la capitale pour s'emparer de la piste stratégique d'Owando, avec tous les massacres et les exactions de populations qui s'ensuivront. Owando aura été la ville la plus endommagée du pays après Brazzaville durant le conflit de 1997, d'autant plus que la plupart des édifices publics ou privés de cette contrée seront secoués par le pillage et le vandalisme. Bref, à partir du 10 septembre 1997, 2 à 3 avions de type transall (marque française) vont constituer le pont aérien entre Luanda et Owando pour acheminer troupes angolaises et logistique nécessaire durant environ 3 semaines peu avant l'offensive du 7 octobre 1997. Certes, la voie Franceville - Oyo via Okoyo-Ewo-Boundji a été utilisé pour transporter quelques blindés, il en demeure moins que la quasi-totalité du renfort militaire de Sassou-Nguesso est passé par Owando en 1997, car la bretelle Oboya(appelé à tort Obouya, carrefour séparant la RN2 en deux voies dont l'une menant vers Boundji et l'autre vers Owando)-Boundji-Okoyo- Franceville n'a jamais connu de vrais travaux d'aménagement et n'a encore moins été asphaltée à ce jour, la rendant donc difficilement praticable. Tandis que l'axe Owando - Brazzaville (long de 550 km) via Oyo est presque entièrement bitumé depuis 1977, et ce jusqu'à ce jour. Donc, la version très connue du renfort des cobras par Franceville est à prendre avec beaucoup de réserves.

Au bon entendeur, salut!

...etc

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mardi 2 novembre 2010

______Les Noirs du Nouveau-Monde, sujet de recherches : Qu’est-ce qu’être Noir, en France, à l’aube du vingt-et-unième siècle ?

(La singularité des protocoles d’existence est présentée ici comme un rempart contre les formes contre les formes pernicieuses, ouvertes ou cachées, de l’idéologie communautariste et de la discrimination même appelée « positive »).

Source: http://www.le-quart-est-gratuit.com/abd_yite_dtbv.html

(Édition du 14 juillet 2007, revue, corrigée & augmentée)

Par Castel JEAN,

Professeur de Philosophie

Observation : Les pages qui suivent forment le contenu d’une Conférence prévue au Lycée Moissan de Meaux (S.-&-M.) pour le mardi 09 mai 2006, veille de la Journée de la mémoire du peuple noir en France, fixée au 10 mai par le Président de la République, au début de cette année. Pour des raisons extérieures et indépendantes de ma volonté, cette conférence n’a pas pu être prononcée, comme je le souhaitais, devant les élèves des classes terminales (au moins) du lycée.



Je publie cette conférence sur mon site comme un témoignage, pour rappeler que j’étais présent, en France, ce jour-là, et qu’à mon modeste rang j’ai fait ce que le devoir m’imposait.



Le texte publié conserve certains des caractères de l’exposé oral, didactique et « pédagogique », que la conférence aurait laissé paraître le 9 mai 2006 (par exemple, les délimitations « scolaires » des parties ou les développements consacrés au mode et au modèle). La forme d’exposé attendait des questions (d’éclaircissement ou de débat). La forme écrite a augmenté le contenu initial de nécessaires transitions, explications et démonstrations de quelque ampleur, destinées à lui donner la cohérence d’une lecture.




Je commencerai en évoquant la situation singulière qui est la mienne aujourd’hui, ce soir, là, devant vous.



Dans mes activités de professeur, dans mes sorties en ville ou ailleurs, personne - par conséquent, aucun Blanc - ne m’a dit ou rappelé que je suis Noir. Pour en rester au cadre de l’enseignement, qui devrait laisser son empreinte sur cette conférence, je dois, sous forme d’aveu, commencer par la clarification suivante et dissiper toute ambiguïté : pendant vingt cinq années d’enseignement dans les lycées de France (six lycées en Normandie et en Île de France), aucun de mes élèves, aucun de mes collègues, ne m’a dit ou rappelé que je suis noir. Pour la même période, j’ai travaillé sous l’autorité de dix chefs d’établissement, aucun d’eux ne s’est adressé à moi en faisant la moindre allusion à la couleur de ma peau. Mes anciens élèves reviennent me revoir au lycée, quand d’autres m’écrivent ou m’invitent. Il est vrai aussi que je n’ai jamais vu mes élèves en « petits Blancs » ni a fortiori en « têtes blondes » mais comme des élèves tout simplement (parfois des adolescents qui avaient besoin de mon aide pour se situer ou repenser leur rapport à eux-mêmes ou à autrui, y compris à leurs parents). J’ajoute le témoignage suivant : un collègue blanc ne s’est aperçu qu’au début de ce mois de mai qu’un de ses élèves était métis. Donc ma vie d’homme et ma pratique professionnelle ne me donnent aucune matière à même penser poser publiquement la question qui nous réunit ce soir. Je n’ai pas le temps de voir des Blancs, ethniquement blancs. A supposer que je doive me résigner à voir des Blancs dans mon entourage, je ne vois tous les jours que des Blancs qui consacrent leur temps de travail (et parfois leur temps personnel et privé) à donner à des enfants noirs de France les savoirs, les savoir-faire, les savoir-vivre, bref les connaissances nécessaires à leur formation et à leur construction personnelle. L’école républicaine française ne connaît pas de race. Beaucoup de Blancs ne connaissent pas le racisme : ce sentiment leur est absolument étranger. Ils sont nombreux autour de moi, dans mon lycée. Cependant malgré les remarques qui précèdent, je me pose devant vous la question du Noir et du Blanc, deux mots qui, dans mon expérience, n’ont pas de présence ni d’existence pour ma conscience. Et plus grave encore, je me propose de chercher à y répondre devant vous.



Mais alors « Pourquoi ? », devez-vous vous demander. Pourquoi poser et répondre à une question qui ne me concerne pas ? Une question qui, en quelque sorte, ne m’est posée par personne et dont la réponse, du moins en apparence, ne conditionne pas ma vie ? Sans prétention de ma part, je répondrai à votre interrogation en rappelant qu’un astrophysicien répond à des questions qui ne décident pas de sa vie et qu’un mathématicien est loin de répondre à une question vitale quand il répond à la question : qu’est-ce qu’un angle droit ? Le mathématicien et l’astrophysicien sont mus par quelque chose qui est au fond de tout homme, quelque chose qui le dépasse et le pousse à chercher la lumière de la connaissance. Cette chose, Aristote, Kant ou Auguste Comte la nomment « l’étonnement ». La conjoncture m’étonne donc.



Avant la question « Pourquoi ? », vous vous demandez peut-être aussi : Est-il bien dans sa tête, cet homme qui vient discourir plus d’une heure sur une question qui ne le touche pas ? Oui, je vais bien. Seulement, je dois avouer que des résonances étranges parviennent jusqu’à moi et me rappellent que, d’une part, une « question noire » est posée en France, aujourd’hui, avec une certaine acuité, voire une certaine brutalité ou violence, et que, d’autre part, des débats, des réponses et des décisions politiques récentes (ou futures) ont des effets idéologiques non anodins qui m’imposent - à moi, un Noir de France - de regarder autour de moi pour voir si réellement je suis cerné par des Blancs (puisque la « question noire », dans son expression même, est posée dans ce binarisme réducteur Noir/Blanc). Il s’agit de voir comment sont les Noirs de la Cité et de quelle manière je suis moi-même noir dans la Cité. C’est obsidional : car si j’en crois certains, je suis assiégé par de méchants Blancs. C’est imaginairement obsidional : car je ne vois pas les assiégeants, puisque je vous ai dit, il y a quelques minutes, que je ne vois pas de Blancs autour de moi mais des personnes. Dans les deux cas, la psychologie clinique appelle cela un délire : le délire obsidional. Mais parviendrai-je à une terre ferme ? À la réalité qui chasse le délire ? Oui, si je m’efforce d’identifier ceux qui ont fait de moi un Noir « visible » et assiégé. Car en un sens, qui est absurde, pour que, par ce discours, je sois encore plus visible (ce que, évidemment, je ne désire point), ces Noirs grandiloquents, agitateurs manichéens, à la rhétorique subtilement sophistique, sachant parfois jouer de l’entregent, ces Noirs me forcent à rappeler toujours et partout l’habit noir que je porte depuis ma naissance jusqu’à la mort. Leur posture est illégitime. Elle trompe aussi. Au surplus, puisque je suis contraint de leur répondre, je constate que des Noirs - autoproclamés Noirs représentants des Noirs - me forcent à m’exprimer dans un binarisme raciste Blanc/Noir, à tout le moins racial, un binarisme que j’ai banni de mon vocabulaire peu après mon arrivée en France, au début de mes études en Sorbonne. Plus tard, j’entendis l’ Armstrong de Claude Nougaro, ce « soul brother » parmi les chanteurs blancs, qui immortalisa Armstrong avant sa mort. Il m’a définitivement confirmé dans ma certitude :



« Armstrong, je ne suis pas noir



Je suis blanc de peau



Armstrong, un jour, tôt ou tard



On n’est que des os



Est-ce que les tiens seront noirs ?



Ce serait rigolo



Allez Louis, alléluia



Au-delà de nos oripeaux



Noir et blanc sont ressemblants



Comme deux gouttes d’eau ».






Telle est donc la situation singulière qui est la mienne aujourd’hui : contraint au binarisme Blanc/Noir, sombrant dans un délire obsidional. J’avouerais volontiers que tout ce que je viens dire m’étonne et brouille ma perception de mon propre état. Je m’efforcerai cependant de chercher la lumière de la raison dans les eaux obscures de la configuration idéologique actuelle forgée pour le monde noir de France. Puisqu’il le faut, je porterai donc l’habit noir idéologique et redondant dont ces discours revêtent ma peau déjà noire, ces discours qui masquent provisoirement ce que je suis, ou plutôt ce que je suis devenu, indépendamment de ma couleur de peau.

Voilà l’origine intime de la question de cette conférence. Dans ce que j’ai à vous dire, voyons donc si, et pourquoi, je délire. De même, voyons si, et comment, je pourrais m’en sortir. Pour conduire cette recherche, je vous exposerai les parties suivantes, avant de conclure la conférence et de répondre à vos questions :



I) L’héritage de l’esclavage puis de la colonisation des Nègres. La mémoire dans son usage idéologique contre l’histoire.



II) La configuration idéologique actuelle dans laquelle est pensé aujourd’hui « le monde noir ».



III) Le présent et l’avenir dans leur rapport avec le passé : les nouveaux cahiers du retour au pays natal, les mots des maux nouveaux du Noir. Un déplacement idéologique remarquable.



Auparavant je voudrais m’entendre avec vous sur le sens que prendront dans cette conférence les mots idéologie et idéologique. Ils fonctionneront comme des signaux d’une illusion ou d’une manœuvre inconsciente de déplacement d’une question ou d’un problème. J’en ferai généralement dériver le sens d’un emprunt au Cours de philosophie pour scientifiques de Louis Althusser : « Une proposition idéologique est une proposition qui, tout en étant le symptôme d’une réalité différente de celle qu’elle vise, est une proposition fausse en tant qu’elle porte sur l’objet qu’elle vise » (Thèse 9 du Cours, publié sous le titre Philosophie et philosophie spontanée des savants, Maspero, Paris, 1974. Cours public hebdomadaire donné à l’E. N. S. d’Ulm l’hiver 1967-1968). L’idéologie déforme la réalité au profit d’un projet imaginaire latent ou volontairement dissimulé. Dans un sens particulier, le mot « idéologie » énonce le caractère d’une idée, d’un argument, d’une action qui traitent un problème politique réel en déformant les termes dans lesquels il est posé et en en déplaçant l’objet, sous régime d’intérêts inconscients ou de démagogie à des fins de pouvoir. Analyser une production idéologique quelconque, c’est à la fois chercher de quoi elle est le signe ou le symptôme et montrer la vérité qu’elle a détournée.

I) La question de l’héritage de l’esclavage : l’effet idéologique de la confusion de l’histoire et de la mémoire.






Le 30 janvier 2006, le Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, au nom de la Nation française, a choisi d’inscrire dans le calendrier français la date du 10 mai comme la journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Mais la commémoration voulue par certains des idéologues noirs qui l’ont demandée est doublement borgne, peut-être triplement.



1° Les égards républicains que le citoyen doit aux représentants de la Nation ne m’interdiront pas de dire qu’à l’Assemblée nationale, le 10 mai 2001, on a fait un affront à l'histoire afin d’ériger l’autel d’une mémoire à laquelle on a confié une mission politique et idéologique d’instruire l’histoire, comme le maître instruit l’élève et comme le juge instruit un procès. Quand l’Assemblée adopta la loi Taubira, elle fit comme si « la traite des Nègres » n’avait été que la seule traite européenne. Il est scandaleux que nos députés aient travaillé en se souciant si peu des faits. Je constate qu’ils ont « allégé » le passé historique de la traite et de l’esclavage pour ériger une histoire de circonstance, qui est en réalité une mémoire cathartique, une anamnèse faite par quelques Noirs pour congédier leur douleur imaginée de la perte de l’origine. Des livres connus, qu’un lecteur de la bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris peut consulter, ne semblent pas avoir été le souci de nos députés. Pourtant même la station de radiodiffusion Europe 1, le 24 février 1998 - l'année même où l’Assemblée nationale enregistre le dépôt du projet de loi de Madame Christiane Taubira (22 décembre 1998) - a fait mention de ce que nos députés ignorent ou feignent d’ignorer, plus tard dans l’année, dans l’enceinte du Palais Bourbon. Jean Mayer y expliqua les faits tels qu’ils se sont passés, dans l’ordre et dans les continents où ils se sont déroulés. On aurait pu lire aussi antérieurement une note au bas d’une page de Louis Sala-Molins (1996), qui ne peut pas être considéré comme un ignorant de ce qui se passa, à l’époque, dans ce domaine : « La traite transsaharienne Je me limite à en évoquer l’existence et à rappeler que la péninsule ibérique « bénéficie » traditionnellement du marché d’esclaves noirs achetés ou razziés par les pays de la rive sud de la Méditerranée de l’autre côté du Sahara et conduits au nord du désert » (in Le Code noir ou le calvaire de Canaan, PUF, page 43. Suivent aussi, dans la note, quelques références incontournables rappelées par l’auteur). Eût-on lu ces lignes que l’on n’eût pas tronqué les faits et les actes. Massacrant l’histoire, on a voté, le 10 mai 2001, une loi qui légifère sur une seule traite négrière, l’européenne, alors qu’il en exista deux (l’arabe et l’européenne), et sur un seul esclavage des Noirs, l’européen, alors qu’il en exista trois (africain, arabe, européen) qui coexistèrent sur une même période, visée par ladite loi, laquelle date elle-même du XVe siècle seulement sa portée législative rétroactive. Eh ! Quoi ! Il n’y aurait pas eu de traite négrière avant le XVe siècle ? Et ce, quoi qu’en disent les historiens ? Vérité partielle et injustice de la loi Taubira ! Vérité partiale (il faut comprendre mensonge) aussi, puisque l’Exposé des motifs de la proposition de loi biffe la traite arabe du trait de la plume qui a écrit cette seule phrase d’un texte d’environ deux pages : « Les fils et les filles de descendants d’esclaves, dispersés en diasporas solidaires, brandissent la bulle d’Ahmed Baba, grand savant de Tombouctou, qui réfuta la malédiction de Cham dans tout l’empire songhay et condamna la traite transsaharienne initiée par des marchands maghrébins ». Nos députés n’entendirent que cela de la traite par caravane et s’en contentèrent. Ils n’eurent point le sursaut de science de saisir cette phrase au bond, de lui donner le développement événementiel qu’elle eût mérité et de rétablir l’étendue réelle de la vérité historique : ils n’entendirent pas cette phrase qui, à mi-voix, avec la réticence de l’omission voilée, avouait qu’il y a eu aussi une « traite transsaharienne ». En une autre occasion, je reprendrai et publierai le regard critique que l’on peut poser sur le fouillis idéologique de l’Exposé des motifs de la proposition de loi Taubira de 1998.



L’Assemblée nationale française, ce jour-là, a légiféré en toute partialité. Sous informés par le texte de la proposition de loi, les députés ont fait prendre à la nation une voie qui ne pouvait que conduire à certaines absurdités, dont celles que je vais évoquer dans la première partie de mon plan. Première absurdité : je constate que la loi Taubira ne me donne pas, à moi qui suis un membre génétiquement intégré au « peuple noir », le pouvoir d’objecter le délit de « crime contre l’humanité » (son article 1er) contre les descendants de ceux qui ont perpétré la traite négrière et l’esclavage avant le XVe siècle. Moi, le descendant d’esclaves et l’enfant de la diaspora négrière « solidaire », la loi Taubira me rend injuste à l’égard d’une partie de mes ancêtres noirs morts de la main infâme d’hommes d’autres couleurs de peau que la peau « caucasienne ». Si un jour, cette loi devait ouvrir droit à la « réparation » de préjudice, cette partie des Noirs tourmentés par la honte de tout esclavage, quel qu’il fût, ne pourrait pas y prétendre. Pour Madame Taubira, il y a esclavage et esclavage, il y a esclaves et esclaves ! Il est bon de le savoir. Finalement il vaut mieux avoir été esclave d’Européens, car cet esclave-là, et lui seul, est reconnu aujourd’hui, rétroactivement, par les droits nés au XXe siècle français, européen (Nuremberg), mondial (ONU). Mais prenons, au XVe ou au XVIe siècles, trois frères africains, dans la fleur de l’âge, au hasard d’une sortie dans la forêt pour la nourriture de subsistance de leur famille. Soudain, la mauvaise rencontre avec les braconniers d’hommes. Ils sont capturés, comme nous le montrent les images saisissantes du début de Racines, le film tiré de Roots, le roman d’Alex Haley. On doit m'accorder qu’à partir du XVe siècle les partages de traite au poste de triage de la chasse à l’homme faisaient qu’un des frères pouvait rester comme esclave sur place, en Afrique, pendant qu’un des deux autres voyageait par caravane vers l’Orient (et aussi al-Andalus) et que le troisième était dans la cale d’un navire en route pour l’Occident « indien ». Le 10 mai 2001, jour de l’adoption de la loi Taubira au Palais Bourbon, un pan entier de servitude a été laissé pour compte dans le décompte des esclaves de l’époque, dont certains se trouvent, par l’effet incident de cette loi, privés de la consolation post mortem d'être déclarés victimes de « crime contre l’humanité ». C’est le comble des malheurs ! Ainsi venons-nous de découvrir l’absurdité de la scandaleuse décision idéologique arbitraire d’une date inexacte de début d’un « crime contre l’humanité » et l’absurdité d’avoir fait d’un seul peuple le coupable désigné, tout aussi idéologiquement, comme la seule cause des maux du « peuple noir ». Quelle qu’en soit la victime, quelle que soit l'identité de son auteur, tout esclavage, au regard de la morale, est un crime contre l’humanité. Je ne vois pas pourquoi le droit et une loi de l’Assemblée nationale accuseraient un retard (ici malsain) sur cet impératif de la morale. La loi Taubira a tout l’air d’être « le symptôme d’une réalité différente de celle qu’elle vise ». Alors ma question est celle-ci : De quelle variante idéologique l’Assemblée nationale française était-elle animée le jour où elle a laissé passer tant d’ignorance des temps passés de l’esclavage des Noirs et a fait preuve de tant d’indulgence envers un projet de loi partial ?



Deuxième absurdité : l’absence de l’esclavage considéré en tant que fait global et chronique de l’Histoire humaine : l’esclavage est très vieux, à tout le moins le commerce d’hommes, pratiqué sous l’angle et selon les lois de l’échange économique de biens. L’humanité n’a pas attendu le XVe siècle pour pratiquer l’esclavage. La traite humaine et l’esclavage ne se réduisent pas à la seule « traite négrière transatlantique » (articles 1 et 3 de la loi Taubira). Les historiens le savent et nous en ont informés depuis longtemps, en particulier bien avant 1998, l’année du dépôt de la proposition de loi Taubira, et bien avant 2001, l'année de l’adoption de la loi par le Parlement. Quand ils écrivent sur la traite des Noirs et sur l’esclavage, Pierre Pluchon (1981), Raymond Mauny (1970), Pierre Chaunu (1979-1983), etc. - Respectivement : Les négriers (Bibliothèque de l’école des loisirs) ; Les siècles obscurs de l’Afrique noire (Fayard) ; L’expansion européenne (« Nouvelle Clio ») - tous ces historiens récapitulent toujours la chronologie des formes de l’inclusion du corps de l’être humain dans les termes et les moyens de la production et de l’échange économiques ; ils décrivent, même cursivement, son statut d’équivalent des « navettes » d'Aristote et sa valeur de marchandise. Moi-même, lorsque j’étais élève, mes professeurs d’histoire m’apprirent cela, et j’ai même pu lire dans mon édition du Cours supérieur d'histoire d’Haïti (première publication, en 1937) que « l’Espagne elle-même, alors qu’elle était sous la domination des Maures, avait pratiqué l’esclavage des Noirs ». Ce que je relève dans cette citation : « alors qu’elle était sous la domination des Maures ». Tout le monde sait que les Maures sont chassés d’Espagne progressivement, par royaumes, depuis la prise de Tolède par Alphonse VI, en 1085, jusqu’à la prise de Grenade par Isabelle la Catholique, en janvier 1492, soit au XVe siècle finissant. En 1401, au début du XVe siècle, l’Espagne était donc mauresque ! Or la loi Taubira fait partir son pouvoir (de punition) du XVe siècle. Connaît-on cependant un pouvoir maure - en l’occurrence celui de Musa, le Maghrébin (711), puis celui du califat de Damas - qui fût si faible qu’il ignorât les agissements esclavagistes de sa nation vassale ? Alors que cache cette omission du commerce arabe et musulman de l’Africain noir ?



2° Les égards républicains que le citoyen doit aux représentants de la Nation ne m'interdiront pas de dire aussi qu’à l’Assemblée nationale on a fait un autre affront à l’histoire en n’aménageant pas, dans l’Exposé des motifs de la proposition de loi Taubira ainsi que dans la lettre définitive de la loi, une place pour rendre l’hommage dû à tout ce qui était contemporain et parfois contraire à « la traite négrière transatlantique ». Il est évident que ce sont l’Europe et surtout la France qui sont visées par cette expression. Les députés, emmenés par le pathos du texte de la députée de la Guyane, ont fait comme si, à l’époque de la traite négrière européenne, tous les Européens, en tout cas, tous les Français, ne s’étaient adonnés qu’à la traite et avaient passé leur temps à mépriser les Nègres. Pourtant - et pour mémoire (puisque aujourd’hui des Noirs se repaissent, à l’envi, du mot de mémoire) - la France galante du XVIIIe siècle écouta la grande musique du Chevalier de Saint-Georges, compositeur métis des Isles, qu’on écoute de nos jours en croyant quelquefois entendre Mozart. Pendant que se pratiquaient « la traite négrière transatlantique et l’esclavage » - et avant la première abolition de l’esclavage par la Convention en 1794 - Jean-Pierre Brissot, un Blanc, fonda, en 1788, la Société des Amis des Noirs, où l’on trouva les noms d’autres Blancs prestigieux Condorcet, Lacepède, l'abbé Grégoire…. Et l’œuvre antiraciste de l’abbé Grégoire ? Qu’en a-t-on fait en 1998 et 2001 ? Je suis un des enfants noirs de l’abbé Grégoire, l’immense abbé du majestueux Serment du Jeu de Paume de Jacques Louis David. Au plus fort du commerce du « bois d'ébène », se pensait, dans la tête de cet abbé, le monde nouveau qui était en gestation dans la salle du Jeu de Paume : à la fois « la régénération des Juifs », la dignité et la liberté « des hommes de toutes les couleurs », l’universel abstrait mais réel des Droits de l'Homme et du Citoyen, la démocratie parlementaire. Les « droits de l’homme et du citoyen » sont un acte de prise de pouvoir par la théorie, une mise en conformité de la pratique avec la théorie, laquelle venait d’« apercevoir », à la manière de Rousseau, les droits naturels exhaustifs de l’homme. Si l’on m’accorde cette vue, on m’accordera aussi qu’en inventant l’Homme (universel) les lumières européennes et les Constitutionnels de 1789 ont aussi inventé l’homme noir des temps à venir, c’est-à-dire (entre autres) l'homme noir de la France du début du XXIe siècle, l’homme noir qui naît aujourd’hui, naîtra demain, pour jouir, partout, sans exception, du Préambule et des dix-sept articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Par conséquent, c’est sans aucune honte et avec reconnaissance que moi, le Noir qui vous parle cet après-midi, je dis que tout l’aujourd’hui politique du monde noir libre était dans la tête des Constitutionnels et de Grégoire, ce prêtre constitutionnel qui n’était point esclavagiste ni négrier à l’époque même où la « traite négrière transatlantique » était à son plus fort rendement. Tout homme noir d’aujourd’hui est enfant moral et politique de l’abbé Grégoire, qui sapa les fondements du racisme et de l’esclavage parce qu’il vit l’homme, son être moral, sa « constitution naturelle » (Rousseau), son état, ses droits naturels. Dans l’économie générale de son texte, la loi Taubira aurait dû trouver une place non négligeable à ces faits, à ces hommes et à leurs combats pour des idéaux qui étaient aux antipodes de l’esclavage et de la traite courante européenne des Noirs. Il n’y a pas eu qu’Ahmed Baba qui condamnât le sort fait aux esclaves noirs. Les historiens le savent et nous l’apprennent. Les députés de la Nation n’avaient pas le droit de ne pas le savoir ni de ne pas le dire. La loi Taubira aurait été juste, si elle avait tenu compte de cette connaissance, puisqu’elle aurait alors fait œuvre d’histoire sincère, véridique, et d’équité. La pensée européenne du XVIIIe siècle n’était pas que monstrueusement économique, codifiant froidement, dans le cabinet d’un Surintendant, l’usage ustensile de l’esclave, l’instrument rentable de la prospérité des terres des Indes ! Je dis donc - et je le crie très fort - qu’à l’époque de « la traite négrière transatlantique » l’esprit n’avait jamais démissionné de sa mission de penser un nouveau monde politique et d’arracher l’homme à la condition non naturelle de dominé et de serviteur maltraité. Au panthéon où gisent les grandes figures de l’esprit qui ont fait descendre de nouveau la liberté sur l’homme, je vois alors surgir les croix d’honneur humanistes de ces deux artistes géniaux que furent Beaumarchais et Mozart. L’un et l’autre instillèrent dans leurs œuvres la semence de « l’esprit révolutionnaire » réel qui voulut l’homme pour l’homme. Et voici qu’en 1775 Beaumarchais, dans Le Barbier de Séville, fit dire au valet Figaro : « Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? ». Le maître ne s’en tira qu’en riant ! Et voici que, dans La Flûte enchantée, Mozart (qu'attendait déjà la mort, à l’automne 1791) et son librettiste nous livrèrent ce dialogue qui annonçait les temps à venir :



« - Est-il Prince ?



- Mieux, c’est un homme ».



Artistes universels et profonds, Beaumarchais et Mozart, dans leur pensée créatrice, remirent la condition humaine à l’endroit parce qu’ils virent aussi l’homme derrière les « grandeurs d’institution » (Pascal). Or la page d’accueil d’un monde sans esclavage s’accommode mieux des « grandeurs naturelles » que des « grandeurs d'institution ». Par conséquent, je préfère toujours enseigner à mes élèves ces discours intemporels de l’esprit, chirurgiens sans mains mais accoucheurs cachés et généreux du progrès de l’action historique, plutôt que de pousser des jérémiades sans effet sur le présent. Nous savons aujourd’hui que c’est l’esprit qui allait forger l’épée qui vaincrait les forces obscurantistes et que le « tiers », par ces paroles, entrerait bientôt sur la scène de l’Histoire pour donner ce qu’en France et chez les francophones nous appelons la démocratie. Entre-temps, la pensée de Rousseau était passée par-là aussi. Une partie importante de l’Europe pensait, tout simplement, à l’époque de « la traite négrière transatlantique », posant les contours infinis de l’universel qui allait préparer les conditions philosophiques, psychologiques, juridiques et politiques des mouvements de liberté et de libération des esclaves des colonies. Des brins d’esprit humains européens jonchaient tout au long le sol inhumain européen de l’esclavage. Ils étaient certes peu nombreux mais assez forts et fermes pour changer le paysage multiséculaire de la servitude. Au début du XXIe siècle, tout le monde le sait. Quand on le sait, on doit le dire. Pour donner un exemple, non négligeable dans l’histoire de l’humanité, il faudrait même rappeler que cette pensée européenne des lumières a légitimé sans équivoque, en 1791, le soulèvement général des esclaves noirs de Saint-Domingue (plus tard se renommant Haïti). Elle l’a légitimé tant aux yeux nouvellement éclairés des esclaves noirs qu’aux yeux généreusement éclairants d’un grand nombre de Blancs, dont Polvérel, Sonthonax (à Paris puis à Saint-Domingue) et, bien sûr, les Amis des Noirs (fermement actifs à Paris). L'Assemblée Nationale et la loi Taubira auraient dû inclure dans le texte ce pan d’histoire, de pensées et de faits qui eurent lieu à l’époque où, en divers continents, l’on traitait en commerce les Noirs d’Afrique. Dire ou rendre la justice, ce n’est pas le talion mais l’équité. C’est pourquoi, même au risque de choquer ou de priver certains de leur fond de commerce idéologique courant, je dis que le Noir de France du XXIe siècle doit se sentir autant descendant de ces grandes figures européennes de la liberté que des esclaves africains de « la traite négrière transatlantique ». Ceux-ci ont reçu de celles-là l’instrument prométhéen qui devait servir à configurer les originalités historiques et culturelles qui s’appellent aujourd’hui le Brésil, Cuba ou Haïti. Car si nous n’étions aujourd’hui que des descendants d’esclaves nous n’aurions reproduit que l’état d’esclavage et serions esclaves, nous n’aurions que l’esclavage à inscrire dans l’Histoire comme trace de ce que nous avons fait du commerce triangulaire et de nous-mêmes, disons de la couleur de notre peau. Or nous ne sommes point esclaves : au Brésil, à Cuba, en Haïti, l’héritage d’esclave a été dépassé pour être ensuite librement et brillamment modifié en produits syncrétiques originaux, baroquement étranges parfois. Ce qui s’est ajouté à l’esclavage, c’est la proclamation et l’apprentissage de la liberté là où celle-ci a été élaborée dans sa quintessence opératoire universelle, c’est-à-dire dans l’Europe des « lumières ». Au plus fort de la traite, et malgré la régression signée, plus tard, par le décret de Bonaparte du 30 floréal an X (20 mai 1802), l’humanité européenne n’a pas abandonné les Noirs sur le quai de l’Histoire humaine, révolutionnaire et juste. Elle nous a éclairés et incités, nous les Noirs, à nous envelopper de l’étendard de la liberté. Par conséquent, si nos idéologues avaient voulu être justes, ils auraient dû, à l’Assemblée, restituer l’effet « ombre et cependant lumière » de cette Europe originale et inouïe qui est implicitement visée par la loi Taubira.



3° La troisième variante de l’idéologie de la commémoration porte sur la confusion de la mémoire et de l’histoire. Pour avoir été victimes de cette illusion, Christiane Taubira et d’autres ont cru, en 1998, devoir envisager la « réparation » de ce qui s’est passé entre 1503 et 1848. Comme si l’histoire avait arrêté son cours pour se figer dans les données (partielles) issues de cette période ! Comme si ces siècles de traite négrière et d'esclavage n’étaient faits que de traite négrière et d’esclavage ! Par conséquent, comme si le temps historique s’était arrêté en 1848 ou qu’une translation avait été opérée pour transposer tel quel ce passé dans le présent ! Mais le traitement critique de cette variante de l’idéologie de la commémoration, qui cache une demande de « réparation »de la traite, veut que je commence en précisant que l’Assemblée nationale, en votant le texte définitif de la loi Taubira, a fait une bonne action en délestant de l’idée de « réparation » la Proposition de loi déposée par Madame Taubira et Monsieur Jean-Marc Ayrault, et en supprimant son article 5 : « Il est instauré un comité de personnalités qualifiées chargées de déterminer le préjudice subi et d’examiner les conditions de réparation due au titre de ce crime ». L’Assemblée et la nation ont écarté cette détestable demande mais le débat qui anime aujourd’hui le monde noir n’en est pas nécessairement protégé car le fondement idéologique des arguments d’une partie des protagonistes de ce débat repose sur la confusion de la mémoire et de l’histoire ou, mieux dit, ce fondement s’alimente des poussées de représentation de l’histoire qui lui viennent du fond de la mémoire ; il connaît les soubresauts qui naissent des distorsions qu’une mémoire vive, écorchée vive, lui impose. Ce débat idéologique vit alors de passion et d’illusion, non de science et de vérité. C’est pourquoi je pourrais m’appuyer sur l’existence de cet article 5 de la Proposition de loi (1998) pour m’interroger sur la demande de « réparation » financière que l’ex-Président haïtien Jean-Bertrand Aristide s’ingénia, il y a quelques années, à tirer de calculs extravagants afin de la présenter à la France, comme on présente une note de frais. Je voudrais savoir s’il n’avait pas trouvé une connivence intellectuelle et idéologique rassurante dans le fait que, par l’indulgence de quelques députés, le mot même de « réparation » pût entrer, un jour, au Parlement français pour commencer à désigner la peine juridique que doit purger la France contemporaine citée à comparaître pour répondre des actes de l’« Ancien régime », qu’aujourd’hui réprouve pourtant la France légale et morale. Heureusement, la sagesse de l’ensemble des députés qui ont voté a eu raison de cette audace juridiquement bancale en corrigeant le texte de la proposition de loi et en en supprimant cette demande injuste, peut-être insensée. Toujours est-il que, quand on musarde trop sur les terres imaginaires d’une certaine mémoire affective, on finit par oublier les faits, l’histoire, la science. Or, relativement à notre action dans le présent, l’histoire et la mémoire se distinguent comme l’avenir se distingue du passé. En effet, quand l’homme ne s’attache qu’à la mémoire, il est, consciemment ou inconsciemment, tout entier prisonnier du passé, alors que, si l’histoire l’anime, il voit aussi l’avenir. Certes nous savons qu’il n'existe pas de lois historiques permettant de prédire l’avenir, mais en nous appuyant sur le passé étudié rationnellement et connu, c’est-à-dire classé et rangé sous le concept - ce passé que nous apprennent les cours d’histoire - notre construction du présent s’enrichit alors au moins des projets d’espérer. Connaître, c’est s’approprier : « Le « Je » est chez soi dans le monde quand il le connaît et plus encore quand il l’a saisi par le concept » (Hegel). L’effort de l’historien est de nous donner ces concepts clairs des événements du temps passé afin de nous en rendre maîtres et de nous en servir autant que possible pour penser l’avenir, à défaut de le prévoir ou de le prédire, bref de vouloir un avenir réfléchi. En revanche, ressasser la mémoire nous retient de vouloir et d’agir ; nous réagissons seulement, en nous étourdissant de souvenirs parfois facteurs d’illusion. En politique, l'usage idéologique de la mémoire est stérile. À l’occasion de la visite de Monseigneur Desmond Tutu en Haïti, Monseigneur François Gayot, archevêque de Port-au-Prince, déclarait avec justesse : « Le premier défi est celui de l’obsession du passé si nous sommes obsédés par le passé, tout effort sera vite épuisé, tout élan sera bientôt stoppé. L'inertie de la mort aura tôt fait de vaincre la vie » (Cathédrale Sainte Trinité de Port-au-Prince, le 12 février 2006). En revanche, l’usage rationnel de l’histoire est facteur de projets et fertile en actes politiques nouveaux. Plus nous pensons et connaissons l’histoire de manière critique et par le concept, plus nous comprenons ce qui s’est passé, ce qui est arrivé d’heureux ou de malheureux à nos ancêtres, et plus aussi nous pensons à nous-mêmes et à notre hic et nunc historique, commis maintenant de s’inscrire dans un devenir libre. La pensée de l’avenir - cet avenir qui, lui, est nouveau - en coule ensuite, telle une source. Alors nous nous convions à bâtir au lieu d’évoquer passionnellement le passé révolu.



Au demeurant, cette distorsion imprimée à l’histoire par la positon dominante accordée à la mémoire nous fait croire que l’actualité que nous vivons est fille « crachée » de ce passé que nous adulons, parfois dont nous rêvons. L’effet de cette illusion est alors de croire que les descendants d’esclaves sont des esclaves et que les descendants de colons esclavagistes sont aussi des colons et des esclavagistes. C’est éminemment faux ! Je vous ai dit, au début de la conférence, que je n’ai rien vu autour de moi qui ressemblât ni à des Noirs esclaves ni à des Blancs maîtres et colons. Mais pour avoir succombé à cette illusion, des idéologues du monde noir, hors de l’hémicycle, ont été conduits - troisième absurdité - à demander à la France contemporaine, aux Français du XXIe siècle, au nom de tous les Noirs, une « réparation » de la traite négrière européenne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. C’est même cocasse, car aujourd’hui beaucoup de Français sont noirs et il faudrait leur demander d’être solidaires de leurs compatriotes blancs de l’âge baroque, par exemple, et de « réparer » ce que la France blanche a fait à des Noirs à l’époque où les Noirs ne pouvaient même pas juridiquement (à cause du Code noir) être Français. C’est absurde, comme cela arrive souvent quand les hommes raisonnent mal et se mettent en tête de proposer des solutions et de décider mais sous régime de leur bévue. Ces idéologues versent dans l’injustice, dont ils se servent, par ailleurs, pour s’installer dans un mythe de la victimisation noire et de la concurrence victimaire ou encore pour instiller chez les Blancs la mauvaise conscience. Je ne peux pas les suivre. Il me faut combattre par tous les moyens le danger de ce raisonnement imprudent. C’est ce que je compte faire, ici, par mes modestes moyens, qui sont des concepts. À la fin de cette conférence, vous devriez pouvoir juger par vous-mêmes si ceux qui aujourd’hui, en France, parlent de la « question noire » ont même posé le problème ou bien si, ayant posé le problème, ils l’ont bien ou mal posé.






II) Voyons maintenant la deuxième partie de notre plan : la configuration idéologique qui circonscrit le « monde noir » en France aujourd’hui.






A) Le monde noir français, n’étant pas en dehors du temps de l’Histoire du Monde, suit le cours de l’histoire particulière et de l’actualité politique françaises jusqu’à en épouser les formes endogènes de manifestation. C’est ainsi que le monde noir de France a aussi son « microcosme », comme on parle du microcosme parisien de la politique, du goût ou de la mode. Ce qui, entre autres, agite aujourd’hui le microcosme noir français gravite autour d’un événement qui a eu lieu le 25 novembre 2005. Ce jour-là, fut créé le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), à l’Assemblée Nationale, où les Noirs fondateurs de ce mouvement furent accueillis par Noël Mamère, député. Cet organisme ne saurait cependant faire aujourd’hui l’unanimité.



1°) La naissance du CRAN a été légitimement contestée par beaucoup, dont Patrick Karam, le président du collectif DOM : « Qu’est-ce que c’est que cette soi-disant fédération qui ne représente rien, une soixantaine de petites associations, et qui divise les gens entre Noirs et non Noirs, comme si les inégalités se limitaient à une question de pigmentation ? Qu’y a-t-il de commun entre un Africain et un Antillais ?... » (Le Nouvel Observateur, N° 2145, du 15 décembre 2005). Le microcosme noir de France est « déconnecté » du réel noir de France. Cela apparaîtra dans la suite de la conférence.



2°) On ne voit pas la cause de ce Conseil, à défaut de dire qu’on n’en voit pas la demande, car personne ne l’a réclamé. Personne parmi les Noirs de France n’en a, sous une forme ou sous une autre, exprimé publiquement le symptôme qui eût exigé qu’on le créât. Il y eut, un jour, apprend-on par la presse, une convocation via l’Internet. Une centaine de présents de l’Île de France. Puis ce fut la création, officielle et nationale, au Palais Bourbon, cœur politique de la Nation. J’ajoute que le mimétisme du nom de ce Conseil me gène, vu l’allusion à peine implicite au Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF). Non que je sois antisémite, mais pourquoi ce mimétisme langagier ? S’agit-il d’une allusion accidentelle ? Volontaire ? S’agit-il d’une provocation ? Une polémique des « mémoires » ? Doit-on y voir le rappel insidieux d’une malsaine « concurrence victimaire » ? Une contestation « noire » de la place de la shoah dans l’histoire récente européenne ? Si c’était là l’intention cachée du mimétisme que j’aperçois dans la dénomination Conseil représentatif des Associations Noires de France, je n’hésiterais pas à crier : Laissez les Juifs tranquilles !... J’eusse aimé, en tout cas, qu’en créant ce nom l’on mît l’imagination au service de la cause des Noirs. Si cause réelle il y eût vraiment ! Le CRAN a tout l’air d’être « le symptôme d’une réalité différente de celle qu’il vise ». C’est aussi un syndrome connu des microcosmes et de certaines avant-gardes que de parler au nom d’une cause imaginée et imaginaire. De l’activisme politique en naît toujours. Mais on ne va jamais loin avec l’activisme, stade suprême de l’activité dépensière d’elle-même, aveuglement prodigue, autotrophe aussi, et morbide.



3°) L’objectif du CRAN fait sérieusement débat, alors même que le CRAN s’est engendré sans débats (de type « agora » grecque) ni questions préparatoires diffusées parmi tout le monde noir de France. Par exemple, le CRAN veut « poser la question noire pour éclairer les débats sur l’état du pays » (Patrick Lozès, coprésident du CRAN, in Le Monde, 26 novembre 2005). Par exemple, on lit : « Les partis politiques doivent prendre en compte cette question noire » (Louis-Georges Tin, Libération, 27 novembre 2005). Or il reste à prouver qu’il existe, en France, une « question noire ». Et si cette question existe, il reste à examiner, de manière critique, ces deux autres questions : Qui pose cette question ? Comment est-elle posée ? C’est pourquoi, par une question insidieuse, je m’accorderai donc ici l’urgence d’une pause méthodologique : Et si la « question noire », telle qu’elle est agitée par le CRAN et ceux qui croient au CRAN, n’était qu’imagination et fiction ? En tout cas, pour être clair cet après-midi, je veux suggérer qu’avant de dire qu’il existe une « question noire » il faudrait poser et répondre à la question préalable de la réalité observable (et observée), en France, de l’objet de cette « question noire », à savoir « Qu’est-ce qu’être Noir en France aujourd’hui ? ». Je prendrai le temps de cette conférence pour le faire, c’est-à-dire enquêter. Auparavant, pour revenir, sous un autre angle, aux propos plus haut cités de Lozès et de Tin, il est utile de se demander ceci : De quelle lumière politique significative et décisive le fait de poser la « question noire » peut-il « éclairer les débats sur l’état du pays » ? Soyons sérieux, tout le monde sait bien que « l'état du pays » dépend prioritairement de paramètres et de déterminants économiques, sociaux, politiques, idéologiques, culturels, peut-être parfois psychologiques, mais certainement non génétiquement raciaux. Quiconque veut instiller du Noir (et du Blanc) comme schéma directeur du contexte politique français, s’abuse et abuse. Ainsi le microcosme noir (parisien) verse-t-il dans la démagogie, conséquence nécessaire d’une erreur de jugement portant sur les caractères propres et « l’analyse concrète d’une situation concrète » (Lénine) ainsi que sur « les impératifs de la conjoncture » (Leslie Manigat).



4°) Les moyens politiques concrets du CRAN ? On ne voit pas bien quels ils peuvent être en dehors d’actes symboliques ou d’éclats captieux de « descendants d'esclaves » au fait et en phase avec l’abondance française contemporaine, actes et éclats qui se heurteraient assez vite au cadre institutionnel et légal de la France. En tout cas, une partie de ce que demande le CRAN ne peut être réalisé que si, et seulement si, on compte les Noirs de France, si on les dénombre et les assigne à résidence identitaire pigmentaire, c’est-à-dire, en fait, si on leur promulgue un statut de couleur de peau. Or dans l’histoire récente de la France, le recensement et le « statut des Juifs » ont laissé des souvenirs sinistres parce qu’ils ont rendu aisée une partie de ce que l’on sait, à savoir « la solution finale du problème juif en Europe » (Conférence de Wannsee de janvier 1942). J'ai peur, et je ne veux pas que nous, les Noirs de France, soyons un jour recensés en tant que race. Nous sommes nombreux - Noirs et Blancs de France - à ne plus « penser race », expression qui, pour moi, est presque synonyme de « penser mal ». Des mélanocytes ne doivent pas faire loi. (Voir B, plus loin).



Le problème de la légitimité du CRAN est posé avec acuité et urgence. Je ne vois pas ce que vient faire le CRAN dans ma vie de Noir de France, qui n’est, d’abord et tous les jours, qu’une vie de citoyen français, dans laquelle je suis convié à l’exercice exigeant des droits et des devoirs du citoyen (sans couleur). Quand je lis ceci : « Où sont les grandes voix morales dans ce pays pour dénoncer les propos d’un Finkielkraut ? On ne peut pas laisser les Noirs seuls lui répondre » (Patrick Lozès, Le Monde, 26 novembre 2005), je rétorque vivement : M’avez-vous bien regardé ? Je suis assez grand pour savoir séparer le bon grain de l’ivraie dans les écrits, souvent subtils et utiles, d’Alain Finkielkraut, dont on ne saurait réduire la contribution intellectuelle, depuis une vingtaine d'années, aux seuls propos déplacés envers les Noirs de France, lus récemment dans l'interview qu’il a accordée au Ha’Aretz de Tel-Aviv, en février 2006. Pour répondre à Finkielkraut, on n’a pas besoin d’être un Noir ni d’appeler au secours « les grandes voix morales de ce pays » (sont-elles supposées seulement blanches dans la citation ?). C’est un travail de l’esprit qui, lui, n’a pas de couleur. Il suffit à l’esprit d’être éclairé. Les « voix » que je côtoie quotidiennement, qui sont morales aussi sans être « grandes », qu'elles soient blanches ou noires, ont été spontanément en mesure de « dénoncer les propos de Finkielkraut ». Beaucoup de Français de toutes les couleurs ont d’ailleurs les ressources qu’il faut pour défendre sereinement la vérité et l’honneur des Noirs de France, si ceux-ci se trouvent malmenés dans leur intégrité d’hommes et de citoyens. Je crois avoir compris, par divers témoignages, que les « Justes » de la dernière guerre mondiale ont sauvé des enfants en sauvant des enfants juifs. Ils ont sauvé des hommes en sauvant des hommes juifs. De même, des « Justes » blancs ordinaires, à l’occasion « voix morales de ce pays », savent encore défendre des hommes noirs chaque fois que l’homme, en eux, est menacé. Zola n’était pas juif. Il existe encore des Zola. Au surplus, des Noirs de France sont très nombreux qui ignorent l’existence de Finkielkraut ou celle de tel intellectuel connu de n’importe quelle couleur. C’est leur droit légitime de les ignorer. Ces Noirs, citoyens français ou étrangers de France, ont le droit de vivre sans Finkielkraut et sans être pour autant malheureux. Le CRAN ne leur sert à rien. Avec ou sans le CRAN, des Blancs et des Noirs - chacun à la place qu’il occupe dans la Cité - sauront ou ont su répondre à Alain Finkielkraut (ou à tout autre intellectuel) avec justesse et justice.



5°) Outre les problèmes posés par l’existence du CRAN, l’illusion de nos idéologues noirs se donne encore à voir quand ils parlent de leur « question noire » en supposant vraie l’hypothèse d’une unité déjà donnée du « peuple noir de France ».



D’abord c’est, de leur part, une pétition de principe : est posé vrai, dans leur discours, ce qui, en l’occurrence, est à démontrer vrai. Il est à démontrer vrai, en effet, qu’il existe une unité du « peuple noir » vivant en France. Dans La généalogie de la morale, Nietzsche nous parle du « modeste rang des formes provisoires de l’hypothèse » que, dans le domaine de la science, doivent adopter nos suppositions, nos intuitions, nos « convictions ». Mais nos idéologues, eux, prennent leurs avis singuliers pour la science, ils prennent une variable idéologique pour un théorème, une intuition emphatique pour une loi scientifique. Ce n’est pas sérieux du point de vue d’une doctrine de « la Méthode » des sciences, dont nous sommes aujourd’hui les héritiers et que nulle prétention d’étude objective ne doit nier.



Ensuite nos idéologues du microcosme noir raisonnent sur la réalité des Noirs de France en se référant consciemment ou inconsciemment au « modèle » américain. Or, du point de vue de l’histoire, les deux populations noires ne sont pas homologiques et permutables. Dans ce qu’on appelle l’Amérique, et malgré un décalage des deux arrivées sur la terre des Indiens, je parlerais volontiers, en m’accordant une légère compression du temps, d’une « coprésence » du Noir et du Blanc : le premier est arrivé de force, « traité » par le second, pour les besoins et les désirs de celui-ci, pour lui servir d’esclave. Les idéologues actuels de la « cause » noire française participent de l’illusion qui s’est formée en regardant l’Amérique où, effectivement, les Noirs sont un ensemble homogène, résultat d’un fait d’histoire : la place qu’ils ont occupée dans les moyens de production leur a donné une identité sociale et historique propre, objectivement monolithique. Nous savons que les champs de coton ont perduré là-bas au point qu’au début du XXe siècle l'Amérique pratique encore sur son sol l’esclavage des Noirs. Et la ségrégation (légale ou de fait) y a sévi aussi. Mais s’agissant des Noirs de la France métropolitaine actuelle, leur arrivée massive est postérieure à la présence très ancienne du Blanc (j’énonce là un truisme d’histoire des migrations et des peuplements) ; une arrivée surtout étirée, non forcée, volontaire en définitive, nous dirions choisie, en pensant à ceux qui sont restés en France alors qu’ils auraient pu s’installer ailleurs ou qu'ils attendent de le faire. Je dis choisie, en pensant aussi aux cohortes de Noirs qui raisonnent aujourd’hui avant de décider de prendre la route vers le « Nord » et qui, après l’abord mouvementé de l’Espagne, rejoignent clandestinement la France.



Enfin, et plus généralement, nos idéologues confondent mode et modèle. Dans le mot mode, outre que la philosophie comprend la « manière d’être d’une substance », l'étymologie latine fait entendre la juste mesure qui convient à un genre. Le mode renvoie à l’idée d’un moyen approprié. Aux élèves des classes terminales qui assistent à cette conférence, je voudrais préciser qu’un mode du syllogisme aristotélicien est défini ainsi par André Lalande : « chacune des formes que peut prendre le raisonnement syllogistique, dans les différentes figures, selon que les propositions qui le composent varient en quantité universelle ou particulière et en qualité affirmative ou négative » (in Vocabulaire technique et critique de la philosophie). Est modèle (dérivé de modulus), en revanche, l'élément dans lequel la langue latine dit ce qui mesure, tempère et donne à une chose un mouvement réglé, une harmonie. Le mode décrit un état contingent, alors que le modèle imprime un mouvement en forme de convergence nécessaire vers la métrique ordonnée à laquelle il doit donner ses règles. Le modèle régule. Le mode et le modèle se distinguent comme se distinguent la statique et la dynamique, ces deux manières d’être du genre qu'est la physique. Le modèle veut qu’un mode soit mesuré à sa convenance. Contrairement au mode enfermé dans ses limites, le modèle connote l’étalon libre. Or, à bien soumettre les textes et déclarations des idéologues du microcosme noir, on découvre qu’ils examinent le mode (une commode mesure) français de résolution de la « question noire » à travers le mode (une commode mesure) américain qu’ils érigent subrepticement ou délibérément en modèle (mesure régulatrice). En cela, ils se trompent de temps et d'histoire. Mais il faut reconnaître qu’ils ne sont pas les seuls à confondre mode et modèle et qu’en général, en France, vu qu’on parle de modèle à propos de tout, on est victime de la même illusion : ce qui n’est que mode allemand est érigé sans précaution en modèle allemand, ce qui est mode suédois est érigé en modèle suédois, ce qui n’est que mode américain est, par l’effet ajouté du « rêve américain », admis à pavoiser comme un modèle (l’american way of life). Rapportés au temps et à l’histoire, les modes sont des réponses circonstancielles et circonstanciées (plus ou moins durables) à des situations données. C’est ce qui fait leur contingence : ils auraient pu ne pas être ou auraient pu être autrement qu’ils sont. Un mode est, au mieux, le moyen contingent d’un modèle. En faisant des modes des modèles, on fait passer les premiers pour nécessaires : on admet qu’ils ne pouvaient pas ne pas être ou ne pouvaient pas ne pas être tels qu’ils sont, connotant, subrepticement ou par d'amples prétendues démonstrations, une valeur d’universalité du mode modèle. On pourrait démontrer que le statut d’universalité qu’Auguste Comte donne à la loi des trois états procède de l’illusion qui nous fait quelquefois prendre un mode pour un modèle. En effet, s’il est certain que les « trois états de l’esprit » décrivent effectivement l’histoire de la pensée gréco-européenne (peuple et individu), il n’est pas certain cependant qu’ils décrivent l’histoire de « l’esprit humain » en tous lieux. Les « trois états » décrivent un mode que subrepticement Auguste Comte a vu comme un modèle. Il est vrai aussi que, sans que nous puissions pour autant en attribuer ni la paternité ni le projet à cet immense penseur, cette érection d’un mode historique déterminé en un modèle d’histoire « positive » de la pensée convenait au temps historiciste et « positiviste » des expéditions qui s’annonceraient bientôt « coloniales ». Un emprunt à Michel Foucault de son concept d’« épistémè » nous serait d’un grand secours dans cette démonstration d’une configuration idéologique où serait impliquée, au XIXe siècle, une alliance objective entre la théorie et la pratique (politique et géopolitique).



Je m’en tiendrai pour le moment à ce que la philosophie nous enseigne, à savoir que ce qui est contingent ne peut pas être nécessaire. Tout mode n’est pas un modèle, même si deux modes sont devenus modèles : ainsi des « Droits de l’Homme », ainsi de la technique scientifique moderne, deux modes « contagieux », selon le mot que j’emprunte à l’historien Henri Irénée Marrou. Mais voyons cette anomalie, cette exception de plus près. Ces deux modes sont contagieux parce que leurs contenus d’être et d’action respectifs ont quelque chose d’anhistorique. Car :



a) Des Droits de l’homme, je dirai qu’étant « naturels » ils n’ont pas d’histoire ; ils ont toujours été en l’homme. Le 26 août 1789, la France les a « déclarés » mais ils ne sont pas pour autant une propriété attachée à un mode car leurs énoncés ont voulu qu’ils ne fussent d’aucun pays : les Droits de l’Homme sont ce que tous les peuples pouvaient dire, en tout cas auraient dû déclarer depuis longtemps. Ces droits naturels ont été proclamés par des Français pour et au nom de tous les hommes, reléguant ainsi à un combat d’arrière-garde la défense et l’illustration du vécu réel de ce que les Grecs inventèrent dans l’antiquité sous le nom de démocratie. C’est ce qui en fait un modèle, c’est-à-dire le manifeste moral régulateur de toute politique qui voudrait se présenter comme juste. Mais les temps historiques réels n’étaient pas assez murs, avant 1789, pour qu’advînt plus tôt cette déclaration : c’est ce qui fait de celle-ci un mode, dont la contingence n’est cependant qu'apparente parce que ce mode est l’appel et la voix de la nécessité. Dans une salle délibérante, la contingence des mots a dit, un jour, la nécessité morale de la politique, la seule que la nature fondât. En un temps, en un lieu, un peuple s’est avancé pour déclarer ce qui, masqué par l'histoire jusque-là connue, est de tous les temps et de tous les lieux, et que l’Histoire elle-même attendait. Ainsi cette « Déclaration » échappa-t-elle à la France révolutionnaire au moment même où les propres mots des Constitutionnels de 1789 l’enveloppèrent de l’aura de la solennité et, plus tard, jusqu’à nous qui l’enveloppons du rituel de la célébration. Quand, par les premiers mots que l’on prononce, on déclare que « les hommes naissent libres et égaux en droits », on ne parle pas de soi ni, a fortiori, de soi seul ! Le mode révolutionnaire français de 1789 nomma le modèle.



b) Quant à l’objet technique, c’est par son usage qu’il n’est d’aucun pays. À tout le moins, me concédera-t-on que son usage l’arrache des mains qui le façonnèrent et de l'esprit singulier qui l’inventa un jour. Dans le Cours de philosophie positive, Auguste Comte, créateur aussi de la « physique sociale » (cette sorte de prénom comtien de la sociologie), nous fait assister à la naissance, au XIXe siècle, de la « classe sociale des ingénieurs », intermédiaire entre « les savants proprement dits et les directeurs effectifs des travaux productifs ». La finalité externe de l’usage de l’objet technique contraint l'ingénieur à concevoir le modèle alors même qu’il croit viser le mode propre de son existence hic et nunc d’objet utile. En inventant l’utile, c’est l’usage que conçoit l’ingénieur, cet usage qui voue l’objet à tous les esprits et à toutes les mains qui s’en serviront. Allez faire du racisme avec le modèle, le mode et l’usage efficient et efficace d’une machine puis dites-moi si vous y parvenez ! Il est, par conséquent, aisé de remarquer que le mode (d’emploi) de l’objet technique décrit simultanément et exactement son modèle, l’épure, qui est son essentielle condition nécessaire d’existence. Le mode d’emploi de l’objet technique décrit le modèle au sens où l’on dit, en cinématique, qu’un « mobile », un satellite artificiel, une « sphère céleste » décrivent la trajectoire déterministe de leur mouvement calculé d’avance par son équation mathématique. Fabriquer un exemplaire (un mode), c’est donner le modèle général en son usage particulier. Ici, le mode et son modèle sont confondus.



Mais il est vrai que ces modes apparents qui sont en réalité des modèles sont peu nombreux dans l’Histoire. On n’en trouve surtout pas dans l’érection innocente ou malfaisante du mode particulier de l’histoire américaine en modèle (universel, ce qui est un pléonasme), en paradigme et panacée. Qu’on nous laisse donc tranquilles avec ces importations illégitimes de prétendus « modèles » économiques, sociaux ou politiques qui ne sont que des modes, c’est-à-dire des moyens déterminés, circonscrits, limités, datés, historiquement inventés par une pragmatique politique étroite, quand bien même il s’agirait d’une nation riche qui s’est offert le luxe militaire de gagner deux guerres mondiales en moins de cinquante ans. Ainsi les Noirs de France ne doivent-ils pas regarder vers les États Unis d'Amérique pour expliquer l’état actuel de l’histoire de la France. Fodé Sylla ne doit pas dire : « Il faut laisser les gens s’exprimer, sinon il y aura en France des Farrakhan. Maintenant on en est encore à Martin Luther King » (cité dans Libération, 28 novembre 2005). Car outre que la France et l’Amérique n’ont pas la même histoire politique, l'affirmation de Fodé Sylla a un relent d’historicisme que nous croyions avoir disparu de la réflexion depuis les grands débats des années 60 inaugurés par la critique de l'historicisme et d’une certaine dialectique. À l’appui de ce que je dis, je pourrais, sans exclusive et sans sacrifier au "magister dixit", rappeler qu’entre 1960 et 1962 deux chapitres de La pensée sauvage de Lévi-Strauss - « Le temps retrouvé » (contre Auguste Comte) et « Histoire et dialectique » (contre Sartre) - et les deux grands articles d’Althusser - Sur le « jeune Marx » (1960) et surtout Contradiction et surdétermination (1962) - ont entonné et accompagné jusqu’à son point d’orgue le chant funèbre de l'historicisme. Certes ces deux auteurs ne sont pas les seuls, à l’époque, à procéder à cette destitution mais on m’accordera la clarté de Contradiction et surdétermination, par exemple, qui dégagea « l’idée fondamentale que la contradiction n’est jamais simple, mais qu’elle est toujours spécifiée par les formes et les circonstances historiques concrètes dans lesquelles elle s’exerce ». Au demeurant, non seulement il faut rappeler à Fodé Sylla que l’histoire ne se répète pas mais encore il faut lui signifier fermement que l'histoire d’une nation n’est pas un invariant de l’Histoire, ce n’est pas un témoin que les peuples se transmettent comme dans une course de relais. Considérant la seule histoire récente, que de dégâts n’ont d’ailleurs pas faits, au XXe, siècle les exportations illégitimes de prétendus « modèles » qui, à l’Ouest comme à l’Est, n’étaient en réalité que des modes spécifiques économiques, sociaux, politiques et idéologiques ! Mais nous devons finir par apprendre et accepter qu’il n’y ait pas d’hérédité des caractères acquis quand il s’agit des versants escarpés gravis avec peine par l’histoire singulière d’un peuple ou d’une nation. Que Fodé Sylla se rassure (ou commence à s’affoler de devoir orienter l’histoire de France autrement), la France « noire » de l’aube du XXIe siècle n’est pas la répétition générale de l’acte II de l’Amérique noire de 1963, laquelle n’est pas non plus l’avant-scène de la « question noire » posée par le microcosme noir français d’aujourd’hui.

Il va de soi que le « modèle » français, même « d’intégration », n’est qu’un mode et qu’il n'existe de « modèle français » de quoi que ce soit. Par conséquent, exporter hors de France ce prétendu modèle est toujours illégitime et hautement dangereux pour l’État qui l'importe. Même si, sur bien des aspects, le mode français (ou tout autre mode d’ailleurs) peut être un exemple, l’exemple n’induit pas cependant le mimétisme que rend nécessaire la position (ou l’imposition) de modèle. C’est d’ailleurs l’occasion de dire que les expressions « modèle français » et « exception française » sont logiquement contradictoires. En effet, sous le même rapport (économique, politique, social, culturel), nous ne pouvons pas dire que le même sujet (la France) est un modèle et une exception. Ce serait violer le principe de contradiction. Au surplus, tout le monde est capable de constater combien le mode français contemporain se désolidarise peu à peu du modèle lumineux qu’il était capable de déclarer le 26 août 1789 : les Droits de l’homme et du Citoyen sont trop souvent perdus de vue dans la politique de la France actuelle. Je voudrais cependant éviter le malentendu qui pourrait faire conclure à certains que je suis du « parti de l’anti-France ». J’adore la France et surtout respecte la France de 1789, celle qui, mandataire du tiers état ou, clergé autant que noblesse, ralliée à la cause du « tiers », déclara le 20 juin : «  partout où ses membres sont réunis, là est l’Assemblée nationale ». J’admire et respecte cette France politique debout, qui eut le sursaut moral de prononcer le serment du Jeu de Paume, « serment solennel de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Aujourd’hui nous connaissons et vivons de ces fondements. Chaque fois que je relis l’histoire de France, je ne cesse de voir dans ce serment quelque chose de grandiose, qui est la signature éternelle de cette nation dans l’Histoire, le don d’un peuple, progressivement devenu majeur politiquement, par lequel le contingent, un jour, se vêtit du nécessaire. En tant qu'homme, je sais gré à la France d’avoir pris ce jour-là sa part d’Histoire universelle. Tous les hommes doivent lui savoir gré de cet « ici et maintenant » de son passé qu’elle donna un jour à l’Histoire. Ce fut grand ! Mais force est de reconnaître que la France contemporaine, incapable de cerner sereinement ses propres problèmes de Nation et d’État, ne donne plus rien de grand au Monde hormis quelques grands écarts brillants de ballets diplomatiques. Quand un pays, même grand de son histoire millénaire exceptionnelle, s’étripe entre ses élites au-dessus du vase sans fond des petites phrases tronquées ou détournées de leur contexte par les media, son État ne peut que perdre son assise morale, manquer d’autorité, marquer le pas, perdre sa voix, y compris celle que de Gaule, récemment encore, lui fit porter au loin avec grandeur et assurance. Ne pouvant rien résoudre à l’intérieur d’elle-même, la France n’a rien à proposer aujourd’hui de solide et de grand au monde qui la regarde. C’est regrettable, et pour la France et pour moi qui aime la France, car beaucoup de peuples ont pris l’habitude d’« attendre » de la France et sont certainement bien déçus. Une grande sœur qui ne répond plus !



Revenant au mode français et au mode américain, je relèverai que, dans les années 30, pendant que l’Amérique pratiquait la ségrégation et pourchassait aux chiens dressés des Noirs apeurés et affolés dans les rues d’Alabama, de Memphis ou de quelque autre ville du Sud de ce puissant pays, la France, même colonialiste, ouvrait, elle, les portes du lycée Louis le Grand et de l’École Normale Supérieure à un homme noir de peau : Léopold Sédar Senghor, c’est lui dont il s’agit, le Noir né à Joal, au Sénégal, est reçu, à Paris, à l'agrégation de grammaire en 1935 ! Le jury d’agrégation a pourtant vu qu’il était noir, non ? Alors !... Cela fait longtemps que la France s’ouvre à ses Noirs. N’oublions pas que, plus tard, Félix Houphouët- Boigny fut nommé secrétaire d’État dans le cabinet Guy Mollet de 1956, pendant que François Mitterrand était ministre de la justice. Senghor fut secrétaire d’État à la Présidence du Conseil dans le cabinet d’Edgar Faure de 1955. Gaston Monnerville, le rigoureux « quarteron » de Guyane, sénateur siégeant au Palais du Luxembourg, Président de la Haute Assemblée, tint longtemps tête au grand de Gaulle lui-même « étant et parlant » depuis le Palais de l’Élysée, etc. Non, l’éclatante présence aujourd’hui de Colin Pauwels puis de Condoleezza Rice aux postes les plus « visibles » de l’Administration américaine ne doit pas exciter les esprits et exposer la France à la honte, supposée, de n’avoir rien fait pour le monde noir, même au plus fort de la colonisation. Alors ces paroles de Christiane Taubira m’effraient : « La plupart de la population française continue à se penser comme à l’époque de la guerre entre les Gaulois et les Francs, pense que la population française est une population blanche ». Christiane Taubira et moi ne devons pas habiter la même France ! Moi, ce que je sais, c'est que beaucoup de Blancs, de tous rangs et de tous niveaux, s’occupent de moi et de beaucoup de Noirs de France. Au premier rang de ces Blancs, se trouvent les « instits », tous les maîtres et professeurs des établissements d’instruction et d’éducation. Ces Français compatissent avec nous. Ils partagent sans réserve nos joies et nos peines. Les Français blancs que je connais voient des Français de toutes les couleurs, auxquels ils demandent simplement d’être Français, lorsqu’ils sont Français. C’est, me semble-t-il, le moins - et le plus - qu’ils leur puissent demander. Et c’est tant mieux ! C’est sain (d’esprit). Ces Français de première terre, comme on dit qu’une voiture est de première main, le font sans demander tous les jours à ces Noirs, Français de seconde terre, s’ils sont Français, espérant secrètement s’assurer, à chaque réponse négative du Noir interrogé, que « la plupart de la population française est vraiment une population blanche » et que la France est en sûreté raciale. Je ne rencontre point, à chaque coin de rue, ces Français « arriérés » dont parle madame Taubira. Je ne peux pas lui concéder son affirmation, car je ne peux pas compter ces Français qu’elle dit si nombreux à penser que la France en est encore aux Gaulois et aux Francs. Noir comme la députée de Guyane, je dis pourtant que l’une et l’autre affirmations de la citation précédente sont fausses. Je reconnais néanmoins que, pour avoir parcouru les régions de France, dont la Bretagne, par exemple, je me comporterais en brute dictatoriale, si je devais faire entrer dans la tête de la première Bretonne rencontrée que la population française qu’elle voit tous les jours n’est pas quasi entièrement blanche : en Bretagne profonde et campagnarde, les Noirs sont rares. Je ne me vois pas imposer à cette Bretonne une perception immédiate que ses sens ne peuvent former en son esprit. C'est comme si j’imposais à un Brésilien du Brésil authentique de ne pas penser que la population brésilienne est une population de footballeurs parce que, dans la ville où je vis, je vois des volleyeurs, des basketteurs, des tennismen, dont j’aurais moi-même affirmé auparavant qu’ils sont des « minorités visibles ». En voilà une logique bizarre ! En voilà une somptueuse contradiction ! Non, nous ne devons pas, nous les Noirs de France, nous promener dans le pays de Montaigne, munis d’un plateau rempli de « pensées » ( ?) nées de la seule expérience subjective, peut-être imaginaire, du fait que nous sommes nés noirs, pensées ( ?) que nous forcerions les Français blancs à forger aussi en leur conscience. En soi, et sans l’argument d’une défense contre un assujettissement de l’homme établi sur la couleur de la peau (« code noir », « ségrégation raciale », « apartheid »), une couleur de peau ne fonde aucune légitimité d’un pouvoir ou d’un privilège. Toute réclamation contraire est fallacieuse et mérite le mépris de l’indifférence ou la critique la plus virulente. Cela vaut pour le Blanc (puisque la loi Taubira en est une preuve) autant que pour le Noir. Il ne faudrait pas que les perceptions « urbaines » et partielles qu’ont quelques Noirs des Blancs qui les entourent soient si conquérantes qu’elles induisent chez une députée de la Nation un propos si excessif et presque vexant pour ceux qu’elle dit être « la plupart de la population française », cette grande part qui, à l’aube du XXIe siècle, en est encore au temps si passé des Gaulois et des Francs. En tout cas, moi, même en zone urbaine et colorée de Noirs, je n’ai pas rencontré cette quantité importante de Français qui pensent encore que « la population française est une population blanche ». Quand bien même il s’en trouverait autant pour le penser, il leur suffirait de faire la queue à un guichet de la poste (ce n’est qu’un exemple) pour voir le contraire en comptant les cartes d’identité françaises présentées par des Noirs (et des gens d’autres couleurs). Il ne faut pas qu’une rhétorique de la persuasion, esthétisée par la mise au point et les gros plans d’une caméra de télévision, s’arrange pour nous présenter les Français contemporains comme des monstres racistes et xénophobes qui tiennent dans leurs mains un pied à coulisse et mesurent constamment l’épaisseur de noir qui bariole leur pièce de tissu blanc de la francité pure. Que madame Taubira aille se promener du côté de Sarzeau ou de Locmariaquer, en Bretagne, pour constater que les rares Noirs qui y circulent ne sont pas pour autant épiés, guettés, cernés, toujours regardés en tant que quantité exogène et contaminante. Elle pourrait aussi faire un tour dans le petit village médiéval de Saint-Guilhem-le-Désert, non loin de Montpellier. Là, elle verrait que des femmes noires tiennent boutique sans que « la plupart » des Blancs du village s’étonnent de leur statut de Françaises noires ni ne réclament une perfusion urgente anti-noire. Certes il doit bien exister de tels Français, nous savons même tous qu’il en existe. Certains rassemblements politiques trois fois colorés, des discours insultants mais démocratiquement validés par la légalité institutionnelle, ou encore quelques « cups » inquiétants de stade de football illustrent assez souvent l’existence bruyante et effrayante de ces Français de la francité (de race) pure. Mais n’empêche, après toutes ces réflexions, j’achoppe sur une question : Que cache donc, en fin de compte, un discours d'une représentante de la Nation qui tend à répandre parmi les Noirs de France que « la plupart de la population française » ne veut pas ou ne peut pas les penser comme Français ? Pourquoi cette députée ne connaît-elle pas tous ces Français, nombreux, qui ignorent tout racisme ?

M’effraie aussi ce mal imaginaire de la France, appelé d’un mot par Yasmina Benguigui : « apartheid » (Chaîne de télévision Arte, 14 février 2006). Cependant, nous l'avons vu, ce n’est pas le cas : des Noirs sont partout, occupent des postes de divers degrés d’exécution et de direction. Ils ont, en France, le droit d’entreprendre librement et sont des entrepreneurs efficaces. Où est l’apartheid, là-dedans ? Où trouve-t-on, en France, un « développement séparé » des enfants, des femmes et des hommes pour cause de race ? De quelle France suis-je le citoyen ? Est-ce celle que je vois tous les jours, à l’école, au marché, dans les magasins ? Ou bien celle qu’on imagine dans les laboratoires du microcosme ? J’ai retourné la France dans tous les sens, je n’y ai rien vu qui ressemblât à un « développement séparé » institué de droit ou de fait sur la couleur de la peau. Mais il est vrai qu’en France, aujourd’hui, ce n’est pas le mot qui a une importance en soi mais la poudre aux yeux dont l’a fardé celui qui l’emploie ou le jette dans la joute des paroles inconsistantes et creuses des « débats d’idées » ( !) télévisés. Il est vrai aussi que la complaisance de la télévision accorde un fauteuil esthétique à qui veut venir débiter des billevesées sans être contredit. La désinformation des citoyens commence aussi par ces mots qui ne portent et n’apportent rien parce qu’ils résonnent du creux de leurs emplois abusifs et des coquetteries d’expression qui ne valent que le minois « invité » qui les prononce. Dans le spectacle de la représentation télévisuelle contemporaine, ce n’est pas la langue qui parle, ce n’est même pas un sujet qui parle mais « l’invité » qui, en son fauteuil, organise à son gré la transhumance cathodique du sens. C’est un corollaire du « Tout vaut tout » actuel dont l’équivalence pragmatique (logique de la pratique et des échanges) est malheureusement le « Rien ne vaut rien ». En effet, si la situation actuelle des Noirs de France est nommée par le mot « apartheid », c’est l’apartheid lui-même, en tant que fait réel de l’histoire sud-africaine qui n’a plus de signification propre et n’est plus rien dans l’Histoire humaine. Si la signification se perd dans l’abus facile de mot, c’est la chose qui alors n’existe plus : quand toute situation sociale et politique est nommée « apartheid » (pour faire peur ou parce que l’on n’a rien à dire), la réalité que fut l’apartheid n’a plus sa place dans l’épaisseur d’une histoire singulière et dans l’Histoire humaine tout court. Or je voudrais que l’on respectât ces Noirs d’Afrique du Sud qui, dans leur chair et leur amour-propre d'hommes, ont souffert le déni d’être et d’existence pour cause d’être nés noirs ou d’avoir contesté, au prix de leur vie, le « développement séparé ». Nelson Mandela mérite mieux que l’assimilation vulgaire de son sort d’avocat humilié sous l’apartheid au sort d’un avocat noir vivant aujourd’hui en France dans l’abondance des affaires traitées ou dans la dignité d’un plaidoyer écouté par des juges blancs. Puisque Yasmina Benguigui s’occupe de cinématographie, je lui conseille de voir le film Le Cri de la liberté (1987) qui évoque les événements de 1975 en Afrique du Sud (que d’ailleurs la France a longtemps « boycottée »). Elle viendra ensuite nous dire à la télévision si elle y a vu une commune mesure entre le sort fait aux Noirs dans l’Afrique du Sud de l’apartheid et le mien, le sien ou celui de tout autre Noir de la France de l’aube du XXIe siècle. Au moins sur ce point précis, on m’accordera que la France du XXIe siècle n’est le sanctuaire ni de l’esclavage ni de la ségrégation ni de l’apartheid. Que Yasmina Benguigui se taise ou aille s’informer avant de pratiquer l’abus de mot, la dissolution du sens et l’indistinction des choses ! Que chaque chose reçoive son mot propre et la maison de la pensée sera bien gardée ! Voyons ! Un peu de décence dans le sentiment, madame ! Un peu de discernement, condition du passage du sentiment au jugement.



6°) Dans le même ordre de critique, abordons maintenant le grand tour de passe-passe idéologique qui consiste à faire croire que tout Noir de France, parce qu’il est de la « minorité visible », est nécessairement dominé, délaissé, déshérité à cause de sa couleur. Voire !



D’abord, il faudrait savoir si cette croyance inclut les DOM et les TOM. Que je sache, dans ces régions de France, les Noirs sont plutôt « une majorité visible ». Un Français martiniquais et noir n’est pas membre d’une « minorité visible » en Martinique. Ou bien faut-il que la France, selon les latitudes, le traite tantôt en « minorité visible », tantôt en « majorité visible » ? Tantôt encore, vu que l’idéologie du microcosme ne prise pas le grand nombre, faudrait-il que la France-en-Martinique le traitât en « majorité invisible » ? Ici encore, nous frôlons l’absurde. Il ne faut pas enterrer l’homme sous la couleur de sa peau. La couleur de la peau n’est qu’une variable de la représentation économique et sociale de l’individu, elle n’est jamais l’être.



Ensuite, il ne me semble pas que les Noirs qui sont footballeurs professionnels en France soient vraiment des dominés et des pauvres. On a rendu public (journal Le Parisien, 24/03/2006) le salaire de Bonaventure Kalou, l’avant-centre ivoirien du Paris-Saint-Germain (sans les primes de match ni les avantages directs et indirects induits par l'image publicitaire du joueur). La somme étant étourdissante, j’ai pris une calculatrice pour constater que, quelques années seulement après avoir appris à courir « balle aux pieds » sur des pelouses bien tondues, ce jeune Noir gagne en un mois ce que je gagne en cinq ans, après plus de trente ans de craie blanche et de tableau noir ! Beaucoup de Blancs sont comme moi, le Noir, financièrement inférieurs à ce Noir de France pavoisant. Quand on les compare à Kalou le Noir, on devrait conclure que ce sont beaucoup de Blancs qui sont discriminés par des Blancs (par exemple les employeurs de Kalou, qui, à ma connaissance, sont des Blancs). Or il y a beaucoup d’autres Kalou en France. On ne les trouve pas seulement dans les comptabilités du football et des autres sports spectacle mais aussi dans différents secteurs de la vie économique et sociale, qui abritent de semblables inversions de rapports sociaux des couleurs de peau. À partir de l'exemple de Kalou et de ces sports spectacle de masse, je pourrais même généraliser et dire qu'en France (je ne parle que de la France, que je connais) « gagner du fric » et vivre nettement au-dessus de la moyenne en tapant dans un ballon sont aujourd'hui indépendants de la race et du racisme. Ils n'ont, par conséquent, pas besoin de "discrimination positive". En effet, où est la « minorité visible » déshéritée, discriminée, là-dedans ? Où est la domination dont sont victimes les seuls Noirs de France parce qu’ils sont noirs ? Vous le voyez comme moi, la « question noire » de France est plutôt une affaire de sable mouvant économique et social. Les lignes de partage socio-économiques bougent sans forcément tenir compte des couleurs de peau. Quiconque n’a pas l’honnêteté de l’avouer embrasse la pure idéologie ou la démagogie de bas étage et fort facile ! Son jugement est dévié de son objet parce qu’il porte sur autre chose que l’objet qu’il vise.



Enfin, il existe aussi et surtout ce qui est sous-jacent à cette idéologie qui généralise la discrimination des Noirs de France, à savoir l’absence de la conquête des media par les Noirs, principalement celle de la télévision : des Noirs veulent que des Noirs soient « vus à la télé », à défaut d’y être eux-mêmes vus, croyant, par cette solution du spectacle, résoudre la « question noire ». Mais que peut-on en penser ? Il est vrai qu’on voit peu de Noirs à la télévision, cet « autre monde », fort obscur et opaque, fait d’autres règles qui échappent d’ailleurs à toute considération sur la couleur de la peau. Les valeurs de la télévision dérogent d’elles-mêmes aux valeurs morales et économiques auxquelles nous sommes (Noirs ou Blancs) habitués par les règles communes et publiques de la vie de la Cité. Mais les Noirs de France ne peuvent-ils pas vivre heureux sans faire une fixation sur la couleur de peau de l’image qui occupe ce si médiocre espace de liberté de pensée qu’est le « petit écran » ? Au demeurant, à propos de cette exigence de Noirs télévisés, il faudrait s’assurer que nous ne naviguons pas dans la marge qui sépare le désir du besoin et dans cette autre marge qui arrache le désir lui-même à sa scène naissante et qui provoque sa démultiplication à l’infini : parce qu’il est subjectif, le désir n’a pas de limite et est relatif. Là où j’estime qu’il n’y a plus lieu de désirer, un autre peut, poussé par le désir lui-même, désirer plus, par exemple, réclamer sa part imaginaire d’un gâteau (télévisuel) imaginaire. Désirer la « télé » n’est pas une poussée de la structure mais de la superstructure. Comment alors avoir la preuve que ce n’est pas un tout petit nombre de Noirs de France qui désire être vu sur le « petit écran » et que cette aspiration à être absorbé par la télévision n’est pas le désir d’une minorité de la minorité « visible » noire de France ? Il est vrai aussi que, tout compte fait, nous n’en sommes qu’à la première génération de Noirs activement et durablement installés en France et que les Noirs n’ont pas encore l’entregent qu’il faut pour entrer massivement dans les studios de la télévision. Mais on pourra afficher autant de Noirs « visibles » que l’on voudra à la télévision, on ne pourra cependant pas faire que des Noirs de France ne soient plus discriminés, à cause de leur couleur, devant le logement, devant la présentation à « l'entretien d’embauche », à l’entrée des discothèques. Ici, l’écueil s’appelle le racisme, que, par sa genèse dans les consciences, par son enracinement dans le magma insaisissable des préjugés, les lois de la Cité ne peuvent éradiquer, ce qui ne signifie nullement que le « donnant donnant » des différences collectives ou personnelles ne puisse contrecarrer les effets des formes variées et sournoises du racisme. Le CRAN, dans la ville, et des Noirs « à la télé » ne seront d’aucun secours contre les sources primitives du racisme ou les sas cachés que celui-ci sait emprunter pour nuire. Déléguer des Noirs à la télévision n’a pas plus de portée que de lire un conte de fée aux enfants. Toutes les petites filles qui ont lu Blanche Neige ou qui ont vu Blanche Neige et les sept nains ne sont pas et ne deviennent pas Blanche Neige, « la plus belle de toutes ». Du reste, si la « distanciation » (qu’on lise Brecht) est la marque de l’artifice de l’art, la représentation esthétique (fable, conte, théâtre, opéra ou film) de Blanche Neige ne doit être, pour le lecteur, l’auditeur ou le spectateur, que représentation. Par conséquent, la télévision étant un spectacle, la distanciation doit valoir aussi pour la représentation qu’on y donne(ra) du Noir. D’où il résulte que le Noir, bien installé dans son canapé pour regarder « la télé », doit savoir qu’il n’est pas « le Noir montré ». Toute autre perception qu’il aura de sa place sera erronée et le vouera à la déception la plus destructrice, lorsqu’il constatera l’écart permanent et abyssal qui le sépare du Noir qui est sur la scène « médiatique ». À supposer même qu’« être vu à la télé » soit une solution du problème noir, tout le monde doit être capable de déduire que tous les Noirs ne seront jamais vus à la télévision. Donc… Non, l’image adoucie et imaginaire du Noir montré ne peut pas résoudre le problème posé par la prégnance du racisme, qui est cruellement présent. Quelques Noirs montrés à la télévision ne feront pas le printemps de la solution politique et sociale des Noirs de France. Sous ses formes multiples, l’écueil du racisme résiste sournoisement à la dérisoire mise en scène factice du Noir dans le « petit écran ». Pour le contourner, il faut autre chose que la monstration esthétique de quelques Noirs même beaux et télégéniques.



B) Pour continuer l’étude de la configuration idéologique qui enserre la « minorité noire » de France, j’ai quelques mots à ajouter. C’est à propos de l’un des membres fondateurs du CRAN : Louis-Georges Tin. J’ai écouté, au mois de janvier 2006, ses interventions à une émission d’Arte, la chaîne de télévision franco-allemande, à l’occasion d’un théma : « Y a-t-il une question noire ? ». J’ai lu aussi un de ses textes : « Êtes-vous communautaristes ? Quelques réflexions sur la rhétorique « anti-communautaire » », ainsi que des interviews. Sa prestation sur Arte m’a forcé à formuler les remarques générales et les questions suivantes.



1°) Louis-Georges Tin ment par omission : il a oublié de dire qu’il est passé par la seule voie qui sauve en France (quand on n’est pas héritier ou rentier), à savoir le travail, en tout cas, si l’on se limite aux actions ordinaires des citoyens honnêtes et probes. Louis-Georges Tin a eu, en effet, un parcours élogieux et fulgurant, celui de la construction de soi par le travail, la sueur, la privation. Lui, le Noir, qui s’en prend à la France de la discrimination de la « minorité noire », a une carte de visite qui ferait pâlir une foule de Blancs de tous âges et de toutes conditions. Sous la plume de Sophie des Déserts, le Nouvel Observateur du 15 décembre 2005 nous apprend de lui que « Sa peau de Martiniquais lui a fait, elle, la vie la plus douce : enfance studieuse de fils de profs à Rivière-Salée, mention très bien au bac, départ pour la métropole à 17 ans… Hypokhâgne à Henri IV, Normale Sup, Louis-Georges Tin, professeur agrégé, spécialiste de la Renaissance ». La France étant ce qu’elle est par ses institutions et ses lois, Louis-Georges Tin a réussi le parcours scolaire et universitaire « de rêve » que la Nation, honorant le mérite depuis Condorcet et l’abbé Grégoire, propose aux enfants de toutes les couleurs qui sont capables d’en assumer les difficultés de tous ordres. Son état de Français est ainsi fait que, par ses diplômes et ses titres, toutes les portes de France lui sont aujourd’hui ouvertes. Même les portes de l’étranger, puisqu’il est professeur associé d’une université britannique. Avec ou malgré sa couleur de peau, dont il semble dire qu’elle est un malheur du Noir de France, dès qu’il montre sa « carte de visite » de Français peu banal, il occupera une position dominante (qu’il ne doit qu’à lui-même) et dominera un nombre considérable de Blancs (et de Noirs). J’aimerais savoir quel Blanc lui a barré la route pour délit de race, quelle discrimination l’a ségrégué… Je ne serais pas étonné qu’un jour il soit nommé, en tant que « personnalité qualifiée » ( ?), membre de telle Commission nationale dédiée au sort du « monde noir » en France ou dans le monde. J’aimerais savoir aussi quel Blanc, après avoir reconnu le malheur de la race noire, après avoir pris en pitié les déficiences de race de ce Noir, a proposé qu’on l’aidât par une « discrimination positive ».



Nous en sommes là : parce qu’il a « payé de sa personne », Louis-Georges Tin a et est. Il le sait, et sait, par conséquent, très bien qu’en France le talent, le mérite et le travail sont trans-raciaux au regard de la coutume, de la loi et de l’éthique qui orientent cet État laïque qui n’est plus d’« ancien régime ». Cet homme est assez instruit pour s’apercevoir de lui-même que ce qu’il appelle « la question noire » n’a jamais existé pour lui, qui est pourtant un Noir. Néanmoins il a osé dire : « je constate que la France n’est guère prête à aider les populations noires qui sont pourtant largement discriminées » (Interview au Journal Internet Le Mague). Comment un homme de ce niveau intellectuel peut-il, sans arrière-pensée, dire cela, alors même qu’il est le contre exemple de ce qu’il affirme ? Relevant cette étonnante contradiction entre ses savoirs de Noir bien formé, qui lui viennent de l’école de France, et ses paroles, qui nient que la France soit « prête à aider les populations noires », je suis poussé à me demander qui parle réellement en lui quand il tient de pareils propos. Là encore, je crois pouvoir conclure que son projet d’intervenir dans ce qu’il appelle « la question noire » a tout l’air de « porter sur une réalité différente de celle qu’elle vise ». Son intervention est idéologique car elle porte sur un monde noir qu'elle imagine.



2°) Pour réaliser ses projets, Louis-Georges Tin veut que la République française reconnaisse officiellement l’existence d’hommes définis par leur couleur de peau. Mais à l'écouter discourir sur l’état qu’il veut pour les Noirs de France, je remarque surtout qu’il est un moussant déverseur de paralogismes et de sophismes. Il dit : «  il y a des traditions antiracistes qui disent : il n’y a pas de races - tout le monde est d’accord - donc pas de Noirs et, par conséquent, pas de problème noir non plus ». Il fait croire qu’en déclarant que des Noirs vivent en France on se donnera les moyens d’y résoudre le « problème noir ». Il fait croire aussi que la « question noire » est due au fait que les Noirs ne sont pas recensés et que, par conséquent, cette « question » ne peut recevoir une réponse satisfaisante que si on compte les Noirs. Je vais essayer de voir ce qu’il en est, en soumettant sa démonstration à une enquête de logique.



La citation précédente est un paralogisme, le plus pernicieux, que je vais commenter et pousser à ses ultimes implications.



a) Que Louis-Georges Tin aille (re)voir durant combien de siècles - aux colonies - la connaissance de l’effectif des Noirs vivant légalement sur le sol d’un État a maintenu ceux-ci dans l’esclavage et, plus tard - aux USA - combien elle a rendu facile et ignominieuse la ségrégation raciale. Un exemple ne vaut pas argument mais il peut, en attendant, valoir contre-exemple et servir à retenir certains Noirs de dire des paroles creuses destinées à faire croire que, par une arithmétique simple, l’on a la solution du « problème noir » de la France. Compter la couleur des épidermes ne résout rien dans le domaine de la politique. De surcroît, la politique a aussi horreur du vide, qu’elle remplit d’émeutes « aveugles » quand les élites propagent ou proposent de faux moyens de solution de problèmes qu’elles ont mal posés. Il n’est pas logique de tirer du recensement des Noirs l’acte politique effectif et efficace qui les sauverait. Or même si l’action politique n’est pas de l’ordre de la déduction logique mais du tâtonnement pragmatique, il n’est pas interdit à un homme politique d’être logique dans les raisonnements qu’il tient ordinairement.



b) D’ailleurs a contrario, bien qu’on n’ait pas compté les Noirs pour en faire une « communauté », le Noir qu’est Louis-Georges Tin a réussi là où beaucoup de Blancs ont échoué. Tin, noir de teint (c’est un métis), a bien dû se donner les moyens de résoudre par lui-même, c’est-à-dire en travaillant, son « problème » de Noir, et ce, sans le secours d'une déclaration de « couleur de peau » à l’état civil. Cependant étant donné que nous ne vivons pas dans une civilisation de l’oral mais de l’écrit, ce que veut Monsieur Tin (et le CRAN) ne peut exister en France que par un acte civil de droit, voté par le Parlement, qui proclame qu’en France existent des hommes singuliers que l’on déclare légalement noirs et qui, par cet acte juridique même, sont sortis du noyau d’égalité universelle de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Car c’est bien ce que lui et ses amis nous demandent, en ce début du XXIe siècle, plus de deux cents ans après la Révolution universaliste française et la déclaration de l’existence d’un homme universel : ils veulent qu’à l’état civil des parents aillent déclarer qu’ils ont donné naissance à un Noir. Voilà ! La belle histoire ! Pour que nous soyons plus « visibles » encore, il faut que vous nous comptiez, messieurs les Blancs ! Inscrivez-nous en mairie ! Louis-Georges Tin veut que le droit dise le gène ou que le gène devienne droit. L’identification de cet être singulier qu’est le Noir devant être complète, la Nation, par la loi, dira aussi où et comment trouver ces Noirs, de qui ils naissent, soit donc le recours à la génétique et à la race. Par un « Code noir » approprié au XXIe siècle, la Nation française doit donc de nouveau discriminer (positivement, paraît-il…). Au passage, je remarque qu’il faudrait compter aussi les Blancs et, pour être juste, que le gène blanc devrait aussi devenir un droit. Lequel ? Quel serait le droit des Blancs, qui serait le corollaire politique du droit noir issu du comptage des Noirs par les Blancs ? On aura remarqué que ce sont les Blancs qui, en position de supériorité de fait et de droit, devraient régler par le droit cette inégalité à la Louis-Georges Tin. Sa grande découverte ! Sa grande contradiction ! Mais la cohérence et la vérité viennent vite nous remettre sur le droit chemin : si tous les hommes sont égaux, la discrimination - même « positive » - est interdite. C’est là une conséquence nécessaire de l’égalité universelle elle-même. Plus généralement, qu’elle soit négative (ce qui est un pléonasme) ou « positive » (ce qui est idéologique), toute discrimination sociale ou politique est toujours négative parce qu’elle procède de l’affirmation et de la reconnaissance explicites ou implicites d’une inégalité parmi les hommes. Cum inter homines, omnis dscriminatio injustitia est.



c) Cependant, pourrait faire remarquer n’importe qui, les gènes des races circulent librement, se rencontrent au hasard de l’amour puis se croisent. Et les métis alors ? Qui a le droit de leur affecter une race ? À la naissance, qui a le droit de les déclarer juridiquement appartenir à une race plutôt qu’à une autre ? À la mairie, quelle couleur leur affecter pour la vie ? Quelle est la légitimité de cette décision d’octroyer une race à un individu qui hérite de deux races ? Corsons la difficulté : quand un métis naît de deux « minorités visibles », laquelle fait de lui une « minorité visible » ou plus « visible » ? Est-il doublement « visible » ? On le voit, c’est absurde. Nous délirerions, si nous devions déclarer et compter les Noirs de France.



d) Voilà, c'est certain, ce qui nous ferait revenir aux « races humaines » de Gobineau, pour ne citer que celui-ci. Je ne sais pas si Monsieur Tin est conscient des implications immédiates juridiques, pratiques, humaines - et absurdes - de son projet politique de déclarer l’existence légale d’une communauté désignée et nommée par sa couleur de peau. En France, on dira désormais et écrira : « NOIR », sur nos fiches d’état civil. Un raciste n’aura même plus besoin de voir un Noir pour le savoir noir. Cela se lira sur la carte d’identité de l’absent. Mais absent, il aura tort. Ainsi aura-t-on bien travaillé pour le compte de ce raciste. Non, je ne veux pas être ce travailleur de la race. Les nazis avaient commencé leurs « œuvres » en scrutant les arbres généalogiques des Allemands. Qu’on se souvienne des lois de Nuremberg ! Allons même au bout de la logique des paroles de Tin : puisque, même en tant que « minorité visible », nous devons être comptés et recensés pour exister réellement, pourquoi ne nous ferait-il pas circuler désormais, nous les Noirs, dans les rues de France avec un signe visible collé sur notre paletot : l’insigne « NOIR » ? Comme ça, nous serions en état de dénombrement « visible » permanent. Puis, si l’histoire devait un jour « bégayer », peut-être serions-nous disponibles pour un « Achtung ! Neger ! », etc. La France reviendrait à l’automne 1940 et au sort qu’on y fit aux Juifs frappés par le « statut ». Ainsi Louis-Georges Tin, par sa demande et son raisonnement, vient-il aussi d’ethniciser une question politique et morale. C’est faire fausse route. Au demeurant, tout le monde sait que la France a, depuis longtemps, subsumé l’ethnie sous le Peuple et la Nation. Là encore, si l’on se trompe dans l’identification de la nature d’une question, le vide règnera, quand on voudra agir. Heureusement, la République (du moins aujourd’hui où elle a encore assez de ressource morale pour veiller sur elle-même et résister politiquement) n’osera pas, n’osera plus, une telle absurdité juridique. L’Égalité universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen nous protège encore de cet avatar de la raison dissipée ou intéressée de ce « représentant » (?) des Noirs de France.



Je ne veux pas d'une génétique qui tienne lieu de politique.



e) L’objection la plus importante est peut-être celle-ci, lapidaire : Pourquoi nous déclarer en mairie et nous compter ? Il ne faut pas un effort surhumain au regard des autres pour voir que nous sommes noirs. Nous sommes là, présents et agissants. On nous voit. Cela ne devrait-il pas suffire ? Pour le reste, le mérite, le travail, la connaissance (par l’école) et la compétence surpasseront aisément la contingence de la couleur et le comptage ethnique.



Louis-Georges Tin nous a asséné, ce soir-là, sur Arte, un second paralogisme, qui est même un sophisme, que je pourrais présenter ainsi : Moi, Louis-Georges Tin, j’ai réussi malgré la barrière de l’impossible que les Blancs ont dressée sur mon parcours (puisque je suis noir), mais vous - les autres Noirs de France - vous n’avez pas pu réussir. Alors, je vous prends en charge : Suivez-moi ! Je dirais même qu’il se grise (avec d’autres) de sa position d’élite de fait et qu’il pratique avec mépris les autres Noirs à qui il dit implicitement ceci : Proposition A : Vous n’êtes pas capables de vous en sortir tout seuls parce que vous êtes noirs. Proposition B : Il faut vous faire compter en tant que Noirs. Proposition C : Pour qu’un tiers - l’État blanc - vienne vous délivrer de votre mal d’être nés noirs. Mais on remarque sans peine que : primo, il n’y a aucun lien logique entre les trois propositions. Secundo, le raisonnement qui relie A, B, C non seulement est faux mais encore cache ce que je vois comme une démagogie. En effet, il n’enseigne pas la voie rude de l’effort et veut entraîner derrière lui la foule des laissés pour compte noirs, que la facilité apparente proposée par ce raisonnement pourrait séduire et qui, en réalité, ne doivent pas forcément, ni même seulement, leur sort au seul fait qu’ils sont nés noirs. Ce raisonnement latent et son expression manifeste par une déclaration politique apparemment anodine sont captieux. Ils instrumentalisent les laissés pour compte noirs. C’est le propre d’un sophisme que de tromper autrui par un faux raisonnement fait à dessein d’abuser intellectuellement de lui et de le manipuler.



En raison de tous ces défauts de son raisonnement, Louis-Georges Tin n’est pas qualifié pour me représenter et parler en mon nom.



3°) Cette émission d’Arte sembla finalement avoir eu comme mission de présenter le CRAN, « petit nouveau » du paysage noir du PAF (paysage audiovisuel français), en montrant son cofondateur, Louis-Georges Tin, brillant dans l’éclat des mots, qui opposa, ce soir-là, le vocable de « transversalité » à ce qu’il rejette, à savoir « l’universalisme » français. Pour sauver les Noirs de France, il veut « la transversalité qui permet d’accueillir les différences, ce que l’universalisme, dont parlent certains, ne permet pas toujours de faire ». Il s’agit maintenant, dans la suite de mon propos, de démontrer combien ce vocable de « transversalité », quoi qu’en dise son inventeur, est objectivement excluant et discriminant parce qu’il est nécessairement adossé aux mots de communauté et de « communautarisme ». Il s’agira aussi de montrer combien la « transversalité » nous éloigne de l’esprit critique, et accueillant, qui est à l’œuvre dans la construction du concept d’universalité. Mais auparavant il me faut enquêter sur « l’universalité » qui fonde l'universalisme français et occidental, afin de mettre à l’épreuve ses effets. Nous fouillerons cursivement dans une partie de l’histoire de la pensée qui a fondé l’occident d’aujourd’hui et un fragment de l’histoire politique récente pour voir d’où vient l’universalité, ce qu’elle a promis et ce qu’elle peut encore promettre aujourd’hui.



Quoi de plus facile que de promouvoir la « transversalité », mot qui entérine le commerce immédiat d’échanges des besoins. Ce terme enregistre l’expérience quotidienne évidente et donne un nom à la constatation immédiate, celle qu’un enfant peut faire par l’observation naturelle. Certes un enfant peut se satisfaire de l’évidence donnée par des communautés qui vivent leur juxtaposition dans l’indifférence réciproque. Mais un homme fait, qui prend en mains un projet politique de transformation des rapports sociaux, doit-il se placer du point de vue de l’enfant et de la foule des êtres sensibles ? Non. Sauf que la « transversalité » de Louis-Georges Tin, qui n’est pas un enfant ni un innocent, est le vocable adouci qui prépare ou cache l’idéologie communautariste et ses effets indésirables. C’est un mot qui est prononcé à titre de fondement d’une doctrine communautariste de la gestion de la « question noire ». Au surplus, ce mot consigne les différences autocentrées qui rendent impossible la fusion des vécus ; il est symptomatique d’une représentation essentiellement agonale des rapports sociaux. Ce mot n’est pas un concept parce que l'élaboration d’un concept exige le dépassement des différences constatées, la recherche de « l’unité cachée sous la multiplicité » (Platon). C’est pourquoi, puisque nous parlons de politique depuis le début de cette conférence, la difficulté se dressera alors devant qui veut concevoir l’universel, le concept qui dépasse les particularités et les particularismes, mais aussi qui, à la manière de l’horizon, s’éloigne toujours de son poursuivant. Après tout, la « transversalité » de Louis-Georges Tin n’est qu’un mot qui sert à habiller passivement la juxtaposition factuelle des groupes ethniques nombreux et variés qui vivent actuellement en France. L’idée adéquate que fixe ce mot s’accommode passivement - c’est facile et c’est sa faiblesse - du multiple désordonné de leurs vécus bruts et anguleux. Citant Gaston Bachelard, je dirais que la « transversalité » est « donnée par l’entraînement naturel », lequel enseigne d’abord et toujours la perception naïve de la juxtaposition « bigarrée », « rhapsodique » (Kant) des choses et des gens. Dans le contexte où l’emploi Louis-Georges Tin, la transversalité revient à papillonner dans une banque de coutumes hétérogènes, parfois foncièrement antinomiques, sans en extraire des valeurs communes nécessaires à la cohésion d’une nation. Dénommant avec précipitation, sans affronter l’écueil de la conceptualisation, la « transversalité » fait mot de la chose donnée par l’attitude naturelle. L’universel, lui, est construit. Dans le domaine de la politique, comme d’ailleurs dans celui de la science ou de la philosophie, l’universel est même à construire. Il appartient à un devenir historique indéfiniment ouvert qui réclame l'énergie du héros, l’épreuve, le risque, l’acceptation du sacrifice, « la patience du concept ». Par l’universel, et par lui seul, peut se faire la coexistence pacifique et constructive des différences et des contraires, à tout le moins, à titre d’idéal moral, celui que Martin Luther King, impressionnant et poignant à en faire pleurer, prôna un jour d’août 1963 dans la certitude inébranlable que la non-violence vaincrait. « Je fais un rêve Je fais un rêve ». Ce jour-là, devant le Lincoln Memorial, le discours de cet assembleur des couleurs de peau résolvait la question des différences en incluant dans ses mots l’universel qui en fondait l’humanisme et en légitimait la portée politique incommensurable. Ce discours est un modèle par l’universel sans temps et sans pays qu’il met en scène pour les générations de toutes les races. Louis-Georges Tin se réclame de Martin Luther King. Mais qui se réclame du petit pasteur noir ne doit point négliger de toujours relire entièrement ce texte fondateur et de comprendre que cette ode à la liberté et à la « creative suffering » (la souffrance créatrice) convie à aller jusqu’au terme extrême de ses paroles dépourvues de toute haine et de toute vengeance. Celui-là doit alors relire le dernier paragraphe - à mes yeux, le plus profond et le plus poignant, parce qu’on sait que c’est le rêve le plus difficile à réaliser - afin d’y découvrir ce qu’un homme noir, au plus fort du vécu immédiat de la négation de son humanité par le Blanc du sud de l'Amérique, peut encore trouver en lui de sublime pour dépasser ce vécu et proposer l'universel à l’humanité des races, des peuples, des religions et des identités. Ils l'entendirent leur dire : « Quand nous aurons fait résonner la liberté, nous serons en mesure de hâter la venue de ce jour où tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Protestants et Catholiques, pourront se donner la main ». Même les « Gentils » ! Même les « Gentiles », contre lesquels guerroie la Summa contra Gentiles de Thomas d’Aquin, sont conviés à la célébration de cette réconciliation de l’humanité avec elle-même ! Seulement, les « Gentiles » de Thomas d'Aquin formaient le groupe des hérétiques et de tous les non Chrétiens, dont les Mahométans et les Juifs. La Summa rangeait les « Gentiles » parmi les infidèles, les impies, les païens de toutes les nations, que Thomas voulait réfuter et « confondre », c'est-à-dire réduire à néant. Or l’exégèse du discours de Luther King veut qu’on y voie que, huit cents ans après la Summa, et sans les arguments de la démonstration, tous les hommes sont instantanément rangés dans le peuple de « tous les enfants de Dieu ». Des « enfants de Dieu » laïques en sont donc nés ! Au demeurant, il n’aura échappé à personne que, Mahométans ou païens, les « Gentils » de Luther King sont cités après les Juifs mais aussi avant les deux états de l'homme chrétien. Mais si, chez Thomas d’Aquin, la raison, avant et afin de les réunir, discriminait les hommes au nom de la foi catholique et de l’existence (démontrée par raison) du Dieu unique, chez Luther King, en revanche, c'est le cri de la liberté qui crée sur le champ l’humanité nouvelle des sous-ensembles humains désormais sans distance. Tout se passe comme si l’action, en marchant, prenait de vitesse la théorie, comme si les « chemins de la liberté » étaient parcourus plus vite (Luther King) qu’il ne faut de temps à la longue gestation des affaires de la raison (Thomas d’Aquin). Toujours est-il que là-bas, à Washington, ce jour d’août 1963, en terre de ségrégation, c’est dans le même mouvement humaniste que la différence des religions et la différence des races, toutes les différences en somme, ont été dépassées simultanément et résolues spontanément en une formule qui proclame l’universel de la « nation ethnique » humaine. Pouvons-nous espérer cela de l’attachement à la différence ? Non. La différence autocentrée, qui sert de fondement à tout communautarisme, n’a pas de limite ni de frontières : tout peut s’affirmer différence et se donner à exalter. Alors cette différence divise. En revanche, après ce discours de Luther King, qui a infléchi le cours du monde et restitué immédiatement à l'homme son universalité disloquée et martyrisée par l’Histoire, aucune communauté de race ou de religion ne doit désormais camper sur sa différence, la clamer avec plus ou moins de ressentiment et, ensuite, réclamer, avec plus ou moins de violence (verbale ou physique), la part d’identité autocentrée par laquelle elle se tient à distance conflictuelle des autres. Toute communauté de race ou de religion est invitée à d’abord donner (« se donner la main ») et ce, sans la proclamation préalable d’un droit sans fin à la différence et d’un droit jaloux de la propriété de soi. Recevez mais en donnant ! Dans l’échange éthique et sociétal dessiné par l’universel, le droit à la différence viendra du dû réciproque des différents. Ainsi par anticipation, en 1963, la vengeance de nos Noirs de la France d’aujourd’hui (ceux qui développent les arguties irrecevables de la « concurrence victimaire ») s'est-elle muée en cœur d’accueil devant le Lincoln Memorial. Cette année-là, la « transversalité », confuse et dangereuse, du début du XXIe siècle noir français, a été réfutée par avance au profit de la reconnaissance de l’unité essentielle du genre humain. Aujourd’hui, il faut congédier cette « transversalité ».

Martin Luther King n’avait pas une vision agonale des rapports des communautés mais plutôt faisait signe aux semblables de toute la terre et de toutes les couleurs. À condition de ne pas voir une signification seulement locale, tribale ou exotique dans l’expression « le Sage de l’Afrique » qui le qualifiait, Félix Houphouët-Boigny montra de tels moments d’universel dans ses actes et ses paroles pour la Paix (qu’il pensa toujours en majuscule ; la majuscule de la majesté). Oui, la « transversalité », qui s’adosse à l’exposition (« mostra ») préalable des différences, est le terrain favorable à l’exaltation de « l’amour de soi-même » et de « l'amour propre intéressé » (au sens que Rousseau donne à ces expressions dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes). Elle libère les concurrences brutales et rend possibles les ravages du ressentiment ou des vanités, d’où ne peuvent naître que l’explosion communautariste, le conflit, la guerre des races. Ni la juxtaposition ni la somme arithmétique des différences ne fait une nation. Et il est aisé d’illustrer par l’Histoire le fait que, chaque fois que la différence autocentrée a été posée comme traverse de la charpente des nations, la nation qui l’a fait a erré ; aisé d’illustrer aussi le fait que l’humanité, elle, a alors perdu, s’est perdue, a régressé. Ainsi en est-il de la phase nazie de l’Histoire, qui avança sous sa différence aryenne autocentrée, qui divisa les hommes en commençant par leur attribuer une différence essentielle afin de consolider la sienne. Cela nous valut tous ces millions de morts. Puis, la capitulation allemande signée, ce fut la régression vers la terreur thermonucléaire des deux « blocs » de la guerre froide : un « rideau » fut baissé au milieu de l’Europe et, par conséquent, du monde, un « mur » fut érigé dedans Berlin occupée. L’humanité ne fut plus une mais deux. Vous parlez d’une « transversalité » accueillant les différences des groupes, des peuples et des races ! En mode « transversalité », il y aura toujours l’écueil d’une différence différenciante, celle qui, récalcitrante ou hégémonique, par intérêt égoïste ou par autocentrement séparatiste, creusera l’écart des différences naturelles ou acquises, qu’elle détournera alors à son profit. La destination fréquente du communautarisme et du particularisme triomphants est l’abîme. On sait que les nazis cultivaient le « Stamm » (la race) et la « Sippe » (la parenté). Donc : Attention ! Seul l’universel de l’État ou de la Nation est le rempart salutaire, la maxime régulatrice qui nous fera échapper à l’écueil de la fragmentation de la communauté politique par le conflit ethnique. Martin Luther King n’a pas pris la voie de la transversalité et du communautarisme. Il a pensé -pensé, tout simplement- la différence de sa condition d'homme nié, sans en faire une valeur d’exaltation de race, sans en faire une donnée préalable de la mise en œuvre du « bien vivre ensemble », mais en l’incluant dans l’unité d’une humanité intangible qui préexiste à toute différence. Là, s’offre, dès lors, à nous le terreau d’où émerge le grand homme de l’histoire, « l’individu historique » dont parle Hegel. Dépassant le pathos, Martin Luther King déchiffra le concept : la souffrance -qu’il connut, lui- fut, chez lui, créatrice de cette unité et proposa l’universel de l’homme de toutes les couleurs et de toutes les religions désormais fondues dans les « enfants de Dieu » laïques. Martin Luther King a vaincu la division des hommes et des races sans diviser et sans guerre. Parce qu’il a donné au particularisme le statut de quantité négligeable et à l’universalisme la fonction d’une ouvreuse, son discours de 1963 a revu et corrigé le regard étroit qui sert trop souvent à fonder et justifier le cours de l’Histoire. Parce qu’il a vu l'Homme, il a dépassé le comptage ethnique désiré aujourd’hui, en France, par certains. Avec lui, l’humanisme a été fait principe d’inclusion, pendant que le communautarisme exclut en clamant le « moi, je » ethnocentriste de la différence autocélébrée. Certes la dénomination, étant une détermination, affirme et nie à la fois, ce qui s’appelle différencier. Par conséquent, le langage - ce phénomène qui fait et différencie l’homme de tout autre réalité - est le lieu de l’expression nécessaire de la première conscience de la différence. Kant nous a appris que c’est par le passage de « Charles » au « Je » que s’opère, chez l’enfant d’environ deux ans et demi à trois ans, la différenciation primitive, celle de laquelle dérive la conscience irréversible de la place qu’il occupe désormais au-dessus des « choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise » (Anthropologie du point de vue pragmatique, trad. Michel Foucault). Ainsi, par ces hommes qu’il nomme, le discours de Luther King est-il l’expression d’une série de différences : « Noirs, Blancs, Chrétiens, Juifs, Gentils » sont des énoncés de différences spécifiques connues, reconnues et partagées par et dans le langage même. Mais l’exclamation conclusive, qui les inclut dans un genre, leur soutire leurs différences de choses séparées, qu’elle élève au rang d’une synthèse de la Nation des enfants de Dieu laïques. Ici, n’est donc possible aucun communautarisme car il n’y a plus de différences que l’on puisse alors célébrer dans le cercle fermé de l’ethnicité. C’est l’artifice du langage, du mot et de la dénomination, que de réunir en usant de la division. L’image n’a pas cette propriété : deux images mises ensemble ne peuvent « parler » d’elles-mêmes ni, par conséquent, se réunir en une synthèse unifiante. La sphère des images ignore la fonction métalinguistique (Roman Jakobson). On doit pouvoir demander à l’homme politique -à celui qui, en l’occurrence et en France, se propose de proposer et disposer pour « le peuple noir »- de procéder semblablement à ce que fait le langage et à ce qu’en a fait Martin Luther King un 28 août, à Washington, lorsqu’il retourna le risque de communautarisme en un humanisme foncier, flamboyant et immédiatement opératoire. Ce n’est, du reste, pas un hasard ni une clause de style si la lettre de remerciement qu’il adressa à Joséphine Baker pour sa participation émouvante au rassemblement du Lincoln Memorial mentionne « l’humanisme » de la grande dame, qu’en elle il reconnut puis, par ce mot d’humanisme, se reconnut lui-même comme dans un miroir. Après l’été 1963, tout sera désormais l’œuvre de l’universel humain qui est en chaque homme. Par ce discours sur l’homme universel, les exactions scélérates du Ku Klux Klan ne seront plus irréversibles : les mots de la non violence les auront même fait basculer bientôt dans les pages marginales et négligeables des oubliettes de l’Histoire. Continuons (ou commençons, pour certains), chacun à la place qu’il occupe au sein de la Nation, d’imiter ce Noir illustre et digne que fut Martin Luther King jr, continuons d’acheminer les Noirs de France vers l’universel, lui qui veut l'unité, lui qui empêche les différences d’être autocentrées et centrifuges. L’universalisme endigue les différences agressives, qu’il empêche d’émerger sous forme de crêtes vives coiffant ces vagues inquiétantes qui charrient le mépris, favorisent les conflits, provoquent les escarmouches de toutes sortes. Je suis un universaliste. La démocratie que je défends est celle de la subsomption juste et équitable des minorités (quelles qu’elles soient) sous la catégorie régulatrice de Nation.



C) Mais il est vrai que l’universel n’est accessible qu’au penseur. Or depuis la mort ou la « retraite » intellectuelle des Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Martin Luther King, Kwame Nkrumah et, dans une mesure moins éclatante, Félix Houphouët-Boigny, le monde noir n’a plus de penseurs dans le domaine de la politique. Certes le monde noir du début du XXIe siècle est en mesure de nous offrir quelques (rares) figures remarquables de politiciens ad hoc, dignes, localement, de la « vista » de solutions sensées des problèmes de leurs pays. Nelson Mandela, pour l’Afrique du Sud, et Leslie Manigat, pour Haïti, en sont. Je crains de ne devoir clore la liste sitôt que je l’ai ouverte et cité ces deux noms. En tout cas, je concède de prendre un "joker", comme dans certains jeux de société. Les autres « leaders » noirs explosent en plein vol malhabile ou bien tombent comme des mouches en suivant les desseins politiques mal carrossés qu’ils ont eux-mêmes imaginés pour leurs peuples, qui ont cru en eux. Mais s’agissant de penseurs politiques au regard géo-aquilin, aux perspectives qui débordent la race et le contexte local, il faut reconnaître qu’il n’y a plus aujourd’hui ces Africains monumentaux qui, voici plus d’un demi-siècle, ont préféré le grand et large cercle de l’Homme au diamètre étroit, voire aux rayons courts, du Noir replié sur lui-même. Il n’y a plus ceux-là mêmes qui, au cours du demi-siècle écoulé, ont inauguré « la décennie des Indépendances », ceux-là mêmes qui furent capables, chacun dans la sphère qui lui était propice, de scruter leur présent historique difficile, humilié, incertain, pour y découvrir non la juxtaposition de communautés qui se regardent ou se méprisent à l’envi mais l’effectivité opératoire des catégories cachées et régulatrices de l’humanité universelle, condition de l’humanisme. L'humanisme est, en effet, un reste des différences : c’est ce qui reste quand on a soustrait au tout les différences qui écartèlent ses parties. Montaigne inaugure en France - et probablement en Europe, par conséquent, probablement dans le monde connu de l'époque - la catégorie rare du penseur humaniste. C’est lui qui nous a enseigné qu’il fallait voyager, qu’il fallait comparer et voir plus loin que la différence autocentrée, faire exploser celle-ci, avant de prétendre affirmer ce qui est universel. Montaigne a ainsi fait un tour d’Europe, a aussi lu les « relations » de voyages sur le sort fait aux Indiens par les Espagnols, puis a écrit les monumentaux Essais où se déploient les panneaux du triptyque fondateur de l’humanisme européen : l’acquis brillant du panneau gréco-romain (Renaissance), le panneau chrétien, hégémonique par les encycliques et les bulles, et enfin le panneau récent où s’est reflété depuis peu le visage nouveau de l’Indien. Pétri de sa culture et de sa civilisation, sûr de lui, Montaigne, qu’aujourd’hui nous (qui venons après Claude Lévi-Strauss) dirions « ethnocentriste », à la lecture de la citation qui va suivre, écrit que le peuple du Nouveau Monde, découvert par les Espagnols, est en retard puisqu’il est « si nouveau et si enfant qu’on lui apprend encore son a, b, c ; encore tout nu au giron de sa mère, et ne vivait que des seins de sa mère nourrice…cet autre monde ne fera qu’entrer en lumière quand le nôtre en sortira. L’univers tombera en paralysie ; l’un membre sera perclus, l’autre en vigueur » (in Essais, III, 6 « Des coches »). Mais c’est le même Montaigne - sorti, lui, du « giron de sa mère » - qui est capable de s’extraire de sa coquille européo-chrétienne pour aller voir l’autre, semblable, en son humanité. Il dénie alors aux conquistadors le droit qu’ils se sont arrogé quand ils détruisirent les Indes au prétexte que, étrangères à l’Europe et à la chrétienté, ces Indes étaient sauvages et barbares. « Je trouve, écrit Montaigne, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation les indigènes des Amériques, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » (Montaigne, Essais, livre I, chapitre 31 : « Des cannibales »). Ce n’est pas là un regard transversal porté sur l’homme, ce regard qui eût laissé les Espagnols et les Indiens à leur jeu de massacre des différences autocentrées. Comme Socrate fut un « taon » qui voulut réveiller les Athéniens du sommeil où les fit tomber leur déliquescence morale et politique, le propos de Montaigne était plutôt une piqûre faite aux Espagnols pour qu’ils sussent l’existence d’un homme universel qu’en ce lieu - les « Indes occidentales» - l’on appela barbare par un jugement de valeur relatif. Ce fut une invitation de la différence et de la communauté, tant célébrées aujourd’hui, à la fête de l’espérance et de la réconciliation avec ce qui est humain en tout homme. Montaigne n’a pas choisi la facilité qui eût été de dire : les communautés sont là, je les laisse dans l’affirmation de leurs différences et ce, jusqu’à la mort, jusqu’à la victoire ou à l’extinction. Non, il a choisi la voie difficile et clamé l’invisible trait d’union d’humanité qui supprime l’écart visible des différences transversales. Ainsi l’ethnocentrisme de l'affirmation de l’Essai III vient-il de se neutraliser de lui-même en cette convocation de l'universel de l’Essai I. Cette acceptation de la différence s’est faite au nom de l'humanisme, c’est-à-dire au nom de l’essence humaine commune à l’Européen et à l'Indien d’Amérique. Commune à tous les hommes et à tous les peuples désormais. Autre tâche de héros du grand Montaigne : cette acceptation de l’autre s’est même faite contre l'intention et le fait politiques de la « conquista » déjà en marche victorieuse dès les incursions de feu, cubaines puis mexicaines, de Hernán Cortés. Il eût été si facile d’exalter le succès, au moins sur le plan technique, de la différence triomphante portée par la victoire des Espagnols. Juan Ginés de Sepúlveda (1490-1573) prit cette voie, lui qui expliqua la victoire des conquistadors par l’infériorité naturelle des Indiens. Montaigne ne prit point cette voie. Mais il est vrai que Montaigne était un penseur, qui a su extraire, en 1580-1588, l’universel humain de là où les hommes d’action de l’époque (princes, prélats, capitaines, activistes et vagabonds), depuis l’aube des années 1500, étaient incapables de le discerner parce que, avides de gloire, de pouvoir et de biens, ils étaient aussi, par le fait même de la conquête matérielle, incapables de s’en détacher et de chercher l'universel abstrait et lointain. Ainsi Louis-Georges Tin n’a-t-il pas compris que l'humanisme de l’universel n’est pas imposé du dehors par on ne sait quel Satan européen avide de colonialisme. Au contraire, c’est quand il n’y a pas encore ou qu’il n’y a plus d'humanisme que le colonialisme et l’esclavage trouvent leur terreau. Louis-Georges Tin n'a pas compris que l’humanisme de l’universel n’est pas venu d’une intention malfaisante, qu’il ne peut pas venir d’une intention malfaisante, laquelle est éthiquement son contraire. Cet humanisme vient de la reconnaissance du semblable dans l’autre, exigence qui vaut autant pour le Blanc que pour le Noir (de France et d’ailleurs). Cet humanisme est aussi la connexion postulée des vécus compatibles car nous savons que cette humanité des semblables n’est possible qu’à la condition de la réciprocité. Par conséquent, le Noir et le Blanc (j’ouvre une parenthèse pour vous confesser la torture que m’impose l’emploi de ces deux mots, mais j’y suis contraint), le Noir et le Blanc, donc, malgré le passé de l'esclavage, se doivent aujourd’hui cette réciprocité de la reconnaissance des vécus partagés plutôt que l’affrontement des souvenirs de leurs vécus inégaux. Dès lors, si l’on postule l’égalité des hommes, il est interdit de demander aux Blancs de compter les Noirs ; le comptage ethnique rompt la chaîne incolore du semblable. Inversement, ce n’est pas en s’arc-boutant contre sa différence vue dans sa communauté « visible » que le Noir de France pourra s’emparer de la place que l’universel historique attend de lui. Si le regard du Blanc l’en a empêché par le passé, il ne faudrait pas cependant que le propre regard du Noir sur lui-même lui ferme aujourd’hui l’accès à cet universel. Ce serait un comble !



Cherchons par conséquent l’universel du Noir d’aujourd’hui. Car quiconque accède à l’universel accède aussi directement à la résolution immédiate de ce qui pourrait être le problème de l’altérité de l’autre, lequel, dans le commerce immédiat que j’en fais, m’est d'abord « farouchement étranger » (Hegel). Alain, le Blanc (… je continue de souffrir…), dit alors mieux que Louis-Georges Tin, le Noir : « Pour moi je n’ai aucune peine à reconnaître mon frère humain sous ses variétés de couleur. A quoi aident les différences autour de soi dès qu’on les remarque ; car en tous l’intelligence domine, qu’elle dessine l’action ou qu’elle rumine les passions » (in Sentiments, passions et signes, Gallimard, 1935, page 167). Voilà la tâche difficile, celle qui attend de nous l’effort, la persévérance, la patience : reconnaître l’unité d’un genre malgré les différences de ses espèces. L’humanisme de l’universel, quand nous nous le représentons adéquatement, précède les expériences contingentes des hommes, des « communautés » et des peuples ; il est leur lieu commun pensé, le préalable à la compatibilité politique des actes et à la coexistence morale des vécus. Il est aussi une déduction nécessaire : c’est ce qui reste quand on a assemblé du regard tous les hommes et tous les peuples pour n’en retenir que ce qui leur est commun afin de les convier à la coexistence et à la solidarité réelles du « bien vivre ensemble » d’Aristote (même si, chez Aristote, il n’y a pas encore d'humanisme satisfaisant, puisqu’il nous dit que certains hommes sont « nés pour être commandés » par d’autres qui sont nés pour commander). Dans l’ordre des considérations que je viens d’exposer, je suis amené à constater aussi que le généreux demi-siècle humaniste de ces penseurs noirs que furent Senghor, Césaire, Luther King, Nkrumah et Houphouët-boigny, n’est pas séparable de l’humanisme européen, celui de « l'occident chrétien », ombre et lumière, qui, par un heureux renversement dialectique, leur a fourni, au début des années 60, les thèmes, les concepts, l’inspiration doctrinale de leur combat, honorable et magnifique, de libération, d’émancipation et de créations originales. L’autre, le Blanc, un certain Blanc, a été capable de donner au Noir les coordonnées psychologiques et morales d’un redressement. C’est ainsi que l’espoir des Noirs de l’époque de la première moitié du XXe siècle fut communiste (un temps) chez Césaire ou « marxiste » soviétisant chez Sékou Touré ou socialiste chez Senghor ou « conscienciste » chez Nkrumah : communisme africain, socialisme africain, consciencisme africain … sont des parts de Blanc européen et chrétien dans le monde noir.



Par conséquent, l’universel aujourd’hui, en France, doit être ce qui reste quand le Noir et le Blanc auront tempéré leurs différences afin de former le tout de la France, car ce tout vraiment multicolore est à être. Le tout français multiracial se forgera dans le dépassement de l’altérité conquérante des expériences éthiques jalousement séparées, dans la fin assumée des célébrations ethniques ou communautaristes fièrement monochromes. En tout cas, j’invite la jeunesse noire de France à contribuer à la création de la France polychrome mais non ethnique, à le faire avec allégresse et sans la réticence ou la retenue qu’on voudrait lui inculquer ou lui imposer sous prétexte que cette jeunesse est noire et que la France (des Blancs) ne la concerne pas. Il faut alors être heureux, finalement, de constater que, outre la participation éclairée et raisonnable de Marc Ferro, le propos de bon sens de l’ensemble de cette émission de la chaîne Arte est venu d’un jeune Noir de France, Philippe Aman, membre de l’association Les Braves Garçons d'Afrique. Philippe Aman a reconnu notre dette à l’égard de nos ancêtres et de nos parents qui ont souffert et (peut-être) notre dette à l’égard de tous ceux, les Noirs illustres ou anonymes, qui sont morts pour nous, les Noirs d’aujourd’hui. Une reconnaissance envers tous ces Noirs de toutes conditions qui sont morts loin de chez eux pour nous laisser, en France et dans le monde, ce dont nous avons besoin pour devenir ce que nous aurons choisi d’être demain. Il a compris les impératifs moraux et politiques de l’Histoire présente des Noirs et il a dit : « Moi je pense qu’on est arrivé à un stade que la communauté noire, elle reste passive. Euh ! On aime bien faire la fête, faire tout. Nos ancêtres, ils ont passé tant de choses difficiles que la moindre des choses, c’est que là maintenant, grâce à nos parents qui nous ont emmenés en France et dans d’autres pays plus développés que l’Afrique, maintenant qu’on a la connaissance, on a tout. Ben ! Ça, il faut le mettre du bon côté, pour faire de bonnes choses, comme les choses qu’on fait avec l’Association. Donc je pense que c’est une très bonne chose. Comme on dit, il faut savoir d’où on est pour savoir qui on est ». Par ce propos, Philippe Aman en est venu aux choses simples, à savoir la transmission intergénérationnelle, et a inscrit, dans le temps de l’action et de l’histoire, ce que j’appelle aujourd’hui la responsabilité de Noirs à Noirs, de Noirs devant Noirs, celle qui s’exerce sans l’appel au secours porté par un regard impuissant dirigé vers les Blancs. Car, après tout, c’est bien là l’absurdité de ce que demande Louis-Georges Tin : que, par le comptage ethnique, les Blancs donnent aux Noirs le droit légal d’être des Noirs dans la Cité. Comme si ce n'était pas suffisant qu’ils naquissent noirs ! Or il faut plutôt demander aux Noirs tout simplement le minimum, c’est-à-dire être des Noirs dans la Cité, sans un texte de loi qui le leur dise. Être un Noir dans la Cité, rien de moins mais aussi rien de plus, qui fût ajouté à son état de Noir : être un homme et un citoyen, non un homme défini par je ne sais quel droit de Noir ou droit du Noir. En effet, comme on le voit pour Louis-Georges Tin lui-même, ce professeur d’université est un Noir dans la Cité, c’est-à-dire celui qui est ce qu’il est par son travail acharné depuis son DOM de la Martinique jusqu’à la chaire de faculté qu’il occupe aujourd’hui, celui qui est ce qu’il est par l’exercice de son droit de citoyen. Parce qu’il a travaillé, Louis-Georges Tin est ce qu’il a. Il a ce que sa citoyenneté française lui a offert et permis d’avoir, c’est-à-dire ce qu’il en a reçu. Non parce qu’il est noir. Philippe Aman a donc nommé la cause profonde et individuelle de ce qui est arrivé à certains Noirs d’aujourd’hui. Ignorant toute démagogie, il a dit la vérité (il ne doit pas être exécuté… !). Les peuples se sont faits eux-mêmes quand ils ont eu le sursaut de comprendre que cela ne sert à rien de rappeler maladivement le passé, de demander de commémorer et d’espérer être reconnus en balançant à la face de l’autre le pavé illégitime qu’est l’anamnèse des souffrances d’ancêtres (esclaves). Non, pour être reconnu, il faut se faire connaître en se connaissant soi-même, ce qui ne peut se faire que si l’on a la connaissance tout court. Une connaissance spéculative, théorique ou pratique. Quand Philippe Aman conclut : « Comme on dit, il faut savoir d’où on est pour savoir qui on est », je me suis dit que les faiseurs de mots n’ont qu’à se taire. Ce jeune Noir renvoie au commencement les démagogues du microcosme noir. Il se donne, lui, comme projet, presque comme mission, de faire de la mémoire une œuvre, d’inclure le passé dans la diachronie, et de nous inviter à nous en servir comme moyen de l’avenir. L’effervescence symbolique de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un bon acquis du monde noir. La conférence que je suis en train de prononcer est la preuve de mon adhésion totale à cette conquête. Mais cette commémoration doit être prolongée d’abord par des actes de construction de soi posés par les Noirs eux-mêmes, et ce, sans le préalable vexant d’une « discrimination positive ».



Philippe Aman aurait certainement mérité sa place sur le plateau de télévision. Par la simplicité de son propos et la générosité de ce qu’il fait sans bruit dans la Cité, il eût certainement montré l’avance prise par l’action sur les babillages plaintifs, incantatoires, rhétoriques et littérairement élégants du microcosme noir. Tout le monde sait bien que l'agitation ou l’activisme n’est pas l’action politique créatrice d’œuvres et combien l'activisme peut être nuisible ou stérile. Mais l’utilité proposée au peuple noir de France par la télévision n’est pas toujours là où celle-ci la prend ou l’installe. Ceux qui « occupent le terrain » par le bruit des ondes hertziennes transforment la mémoire en mots, rien que des mots et de belles phrases. Et voilà qui engage le monde noir dans l’impasse politique ou qui ne le conduit qu’à quelques victoires à la Pyrrhus. Pour actualiser mon propos, je prendrai l’exemple des violences urbaines françaises de l’automne 2005. Ces violences sont une victoire à la Pyrrhus : les pertes sont si importantes que la victoire en devient insignifiante, peut-être nuisible au peuple noir. Je dis donc qu’incendier - sans cause exposée et discutée publiquement, démocratiquement (dans l’agora) - mille quatre cents véhicules en une nuit de feux folie, peut apporter à ses auteurs quelque satisfaction narcissique, égocentrique, purement égoïste. Ces exactions et délinquances très graves peuvent même leur avoir procuré une jouissance esthétique devant le feu rougeoyant des symboles en flammes de l’ordre républicain laïque. Mais je ne peux m’empêcher d’anticiper et de dire qu'après l'automne 2005 le prisme déformant du regard de l’autre (le Blanc) sur le peuple noir de France s’est agrandi en son spectre discriminatoire. Ce prisme va devenir bientôt singulièrement ségrégatif, quand, plus regrettable encore, il ne travaillerait pas ardemment, dans un an, pour un parti politique à l’affût, prêt à rafler la mise (mais zéro il misa car on a l’habitude de travailler pour lui) grâce à ceux qui, ne connaissant rien à la pragmatique politique, croient pouvoir faire d’une cagoule et d’une pierre projectile des moyens remarquables de l’action politique transcendante. C’est cela, messieurs ! Travaillez pour ceux qui récolteront à votre place ! Semez, semez généreusement les graines dont les fruits amers vous bouteront hors de France (et moi avec), lorsque vous les aurez portés au pouvoir ! C’est ce que j’ai appelé plus haut une victoire à la Pyrrhus : après avril 2002, plus dur sera, en France, avril 2007 ! Malheureusement, je suis condamné à « payer » du regard raciste d’un grand nombre de Blancs ce récent héritage incendiaire identifié par la conscience collective française comme solidairement « noir » (même s’il n’est pas seulement noir). Non, cet héritage est absurde, inutile, qui n’est que le fait balourd d’une minorité insignifiante de Noirs (à laquelle les media, sacrifiant à leur habitude, tendirent avec gourmandise leurs micros et les objectifs de leurs caméras). Je récuse sans appel cet héritage ethnique politiquement bricolé par ceux qui ont mal à la France.



Mais puisque Philippe Aman a parlé de « connaissance », je me sens l’envie d’ajouter ceci : Que les Noirs continuent d’aller à l’école. Qu’ils apprennent. Ainsi pourront-ils se faire, se refaire puis faire. Le reste, dit ou fait ailleurs et par d’autres, n’est que mots le plus souvent (Tin) ou consécration pathétique du symbolique (Taubira).






D) Il y a encore plus important et décisif à noter concernant le Noir de France, en particulier, et le Noir dans le monde, en général. C’est que, dans son Discours prononcé le 12 décembre 1962, à Accra, au Ghana, à l’ouverture du 1er Congrès International des Africanistes, (discours publié sous le titre « Africanisme et Culture », in Présence africaine, 1er trimestre 1963), Kwame Nkrumah, armé du concept de « consciencisme », visait la verticalité morale et politique du redressement du peuple noir africain après la colonisation, sa montée vers le monde des autres et de « la civilisation ». Dans ce texte, il définissait de la manière suivante le fondement moral et ethnique de cette doctrine politique originale - le consciencisme - et d’un de ses corollaires : « la régénération de l'Afrique, cette entrée dans une vie nouvelle, renfermant les diverses phases d’une existence complexe plus élevée ». Ce fondement ou « facteur fondamental » était, pour Nkrumah, « l’éveil de la conscience raciale ». Puis il assignait à l’Africain sa mission. Non point cette sorte de tangente par laquelle Louis-Georges Tin propose à l’ethnie de fuir l'épreuve de la responsabilité devant l’autre, mais Nkrumah proposa quelque chose de grand, la verticalité édificatrice de la montée de l’homme noir vers la science et la technique : « l’Africain, a-t-il dit aux congressistes, a refusé de camper éternellement aux frontières du monde industriel ; ayant appris que le savoir est un pouvoir, il instruit ses enfants. Vous trouvez ceux-ci à Edimbourg, à Cambridge et dans les grandes écoles d'Allemagne. Ils rentrent dans leur pays comme des flèches, pour chasser l’obscurité hors du pays ». Une assomption joviale du passage obligé de l’obscurité de l’ignorance à la lumière de la connaissance ! Kwame Nkrumah voyait le cercle nécessaire des échanges entre les races comme la médiation humaine du redressement du Noir. Il n’a pas réclamé une science et une technique qui seraient nées de la « conscience raciale noire ». Il savait qu’on ne pouvait pas pousser la conscience de race, disons le racialisme, jusqu’à cette absurdité. Devant la connaissance acquise par la science et devant l’usage de l’objet technique, la race doit se taire. Je prétends qu’il en est de même de la politique, quand celle-ci est juste, et de « l’existence la plus élevée » que nous lisons dans la première citation de ce paragraphe. Je peux alors faire les deux remarques suivantes, d'extensions inégales.



La première est de noter la continuité du programme africain envisagé au siècle dernier par Nkrumah au programme africain actuel de Philippe Aman. Ce jeune Noir du XXIe siècle veut, lui aussi, que l’Africain se redresse par des connaissances et par des actes qui l’insèrent dans le temps commun de l’Histoire des hommes. Que le Noir cesse de clamer : « Je suis différent puisque je suis noir et ai été colonisé ! ». Philippe Aman ne veut pas être prisonnier de la différence affirmée par le cri de la mémoire de l’esclavage et de la colonisation. Certes il convoque la mémoire mais c’est pour en faire le moyen intimement humain de la construction de l’actualité, une force morale d’avenir, l’instrument quasi cathartique de la transition du passé vers l’Histoire, celle qui appelle les temps nouveaux de la présence « dénoirisée » du Noir.



La seconde remarque, qui sera beaucoup plus longue, est d’observer aujourd’hui, avec amertume, l’immobilité des « flèches » dont rêvait Nkrumah, flèches qui devaient, par leur vol quasi messianique, accomplir le cercle du redressement de l’Afrique. Cette immobilité se voit dans la tragédie Nord / Sud contemporaine. En effet, les cerveaux, les bras africains et noirs qui ont voyagé vers le « Nord » ne sont pas rentrés dans leur « pays natal » et s’installent durablement en diasporas multiples en Europe, en Amérique et ailleurs. Parfois, ils meurent, nombreux, à force de se faire la courte échelle pour enfreindre les lois des frontières des États où ils veulent s’engouffrer sans droits. Ou bien, dans un « parc à réfugiés » d’un désert nord-africain, nous les avons vu tomber comme des bêtes sans soins. Ou bien encore, sur le sol d’une France économiquement incapable de les accueillir décemment (dette de plus de 65% du PIB !), des Africains et des Noirs partagent avec d'autres immigrés des conditions d’existence en dessous de l’humanité postulée par les Droits de l’Homme et du Citoyen. Un demi-siècle après l’allocution d’Accra de 1962, le constat est politiquement décevant et moralement révoltant ou tragique : aujourd’hui, l'Africain de Kwame Nkrumah (et d’autres Noirs du monde) vit trop souvent d’exode, d’exil et d’errance. Au moment où je pense les termes de cette conférence, je remarque que les dirigeants noirs eux-mêmes, chefs d’État ou éminences grises de partis politiques, ne disent plus aux Noirs : Restez chez vous ! Ou : Revenez sans délai au pays ! Mais déplaçant les règles ordinaires de l'économie, sacrifiant une partie de la mission de l’État moderne, la nouvelle injonction, silencieusement complice, de ces dirigeants est : Partez ! Ou bien encore : Que le « Nord » ouvre ses frontières à la misère des bouches affamées du « Sud » ! Si, au moment où je vous parle, vous avez déjà entendu un chef d’État du « Sud » noir se plaindre que les ressortissants de son pays s’abandonnent à des esquifs de fortune pour gagner le « Nord », prévenez-moi. Si vous en connaissez un qui ait porté ce désordre des Nations devant l’ONU, informez-moi. Un qui ait saisi le Conseil de Sécurité, car c’est bien de sécurité des individus et de leurs nations dont il s’agit ? Prévenez-moi aussi. En attendant cette information et en pensant à l’apparente innocence des questions perfides qui suivent, je pourrais demander : « Mais que fait la police ? Que font les garde-côtes ? ». Je ne parle pas ici du cas atypique de la république noire d’Haïti où, il y a peu, un autocrate régna, qui ignora tant les choses sérieuses de la politique qu’un jour de grande sagesse nuisible il signa un décret de suppression pure et simple de l’armée haïtienne. Produit excellent de la théologie de la libération, ce président anarcho-populiste ne put point comprendre qu’une armée n’est pas nécessairement une excroissance toujours « bourgeoise ou petite-bourgeoise », antagoniste par essence aux intérêts de ce qu’il appelle « le peuple ». Le ver haïtien n’est pas nécessairement dans son armée… Je passe sur les bévues étranges de cette utopie, qu’Haïti ainsi désarmée paiera très cher, un jour, lorsque d’autres États, pourvus d’armées aguerries, lui montreront la portée efficace de leur voracité militaire. Bon sang ! Quand j’eus appris, il y a quelques années, qu’un tel décret avait été signé à Port-au-Prince, j’ai immédiatement compris qu’il fallait être bien ignorant pour oser laisser Haïti sans défense à côté d’une voisine, la République dominicaine, qui ronge son ressentiment de deux siècles contre les Haïtiens. Selon mon humble prévoyance, cet État - que les Haïtiens appellent la Dominicanie - ne tardera pas un jour à faire une incursion d’occupation de la terre de Jean-Pierre Boyer. Soit cette invasion sera regardée avec complaisance par la communauté internationale, soit elle sera le bras armé de quelques puissances qui voudront en finir avec le « cas Haïti », gênant, à divers titres, depuis deux cents ans . Je reviens donc au « Sud » africain noir, politiquement démissionnaire, pour dire que, même sans parler de l’armée, je sais que les polices de ces nations du « Sud » possèdent de si fins limiers, capables de déjouer le moindre soupçon de projet de soulèvement du peuple contre leurs chefs d’État, que je reste interdit devant leur ignorance des départs clandestins de ces barques mortelles. Leurs RG et leurs DST seraient-ils tranchants seulement quand ils ont pour mission d’espionner les étudiants, d’infiltrer les opposants aux régimes en place et de tuer dans l’œuf les projets de manifestation contre des dictatures naissantes ou durables ? On nous apprend qu’il existe des « passeurs » nationaux sur ces terres africaines de candidats à l’exode aveugle et qu’ils font payer très cher leur marché noir du Noir, commerce infâme de l’espoir bientôt transformé en cauchemar. Ces services de renseignements et de sûreté des États autochtones seraient-ils eux-mêmes aveugles et sourds aux activités immorales de ces commerçants africains de « bois d’ébène » des temps nouveaux ? Toujours est-il qu’il faut avoir le courage de voir les choses comme elles sont et de dire l’évidence, même dans sa crudité et sa cruauté choquantes, afin de pouvoir ensuite la chosifier dans le concept qui la dépasse, puis agir pour la transformer. Il faut alors avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que, par leur silence et leur inaction, voire leur complicité objective, ces chefs du « Sud » noir cautionnent aussi la mort qui, sur l’eau ou quand ils escaladent un grillage barbelé, attend ces Noirs de l’exode. Frêles esquifs à la dérive sur l’océan atlantique ! Futurs cercueils échoués dans un havre mal abrité des Îles Canaries, ce sont aussi des canots de fortune, surpeuplés, projetés par une dernière vague sur la grève de Lampedusa, ce sont enfin de chétives embarcations renversées, vides, sur la « côte UE » (Union Européenne) bordant le détroit de Gibraltar ! Morts de faim et d’infections ! Morts africains sans sépultures, flottant sur la mer au clair de lune ! Tributs payés par l’Africain de l’aube du XXIe siècle, bombances macabres de requins et de cachalots !



« Nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et de celles que nous avons entendues ». Donc je poursuis.



C’est que, d’un siècle à l’autre, l’histoire semble se faire signe, à défaut de se répéter. À partir du XVe siècle, en effet, - et avant - l’Afrique connut une saignée. La métaphore est souvent employée et est exacte. Depuis le milieu des années 60, l’Afrique connaît une érosion. Ce mot est exact aussi. Les deux comparaisons couvrent la boucle géopolitique de la dégradation continue et multiséculaire de l’Afrique noire. Autrefois, vers le XVe siècle et suivants, les négriers (blancs) de la traite jetaient par dessus bord les Nègres morts pendant la traversée de l’Atlantique, aujourd’hui, des récits de Noirs rescapés nous apprennent que des Noirs ont jeté par dessus bord des Noirs morts pendant la traversée clandestine vers le « Nord » et l’Europe. L’océan atlantique continue d’être le tombeau des Noirs. C’est la singularité géopolitique du Noir d’aujourd’hui. Qu’a gagné l’Afrique des Indépendances, si c’est pour en arriver à ce macabre travail de croque-mort de ses natifs du XXIe siècle commençant ? Je remarque, en outre, que, d’une tragédie à l’autre, cette boucle géopolitique donne un résultat qui pourrait sérieusement inquiéter : car si, à partir du XVe siècle, dit-on, « la traite négrière transatlantique » commença à priver l’Afrique de ses natifs au moment où ils atteignirent la fleur de l’âge, force est de constater qu’à l’aube du XXIe siècle le Noir des pirogues dérisoires a quitté l’Afrique pour ne plus y revenir, du moins en âge de force vive. Un froid calcul politique du moindre coût économique voue, de nos jours, nos boat people noirs à la mort acceptée, à ce « grand débarras » géopolitique du Sud vers son Nord. Même Fidel Castro, « non aligné » ( ?) du Sud, a dit oui, en 1994, à ce sacrifice humain politique des temps historiques nouveaux, conséquence collatérale mondiale des excès sanguinaires inauguraux du Vietnam viêt-cong de 1976. Ce sacrifice humain noir n’est plus fait pour honorer les dieux tutélaires africains mais pour donner libre cours aux passions de gloire des oligarchies temporelles et insouciantes locales. Il faut noter aujourd’hui ce nouveau discours de démission, qui, pour l’Afrique des États noirs contemporains, est un renoncement et un retour en arrière politique d’un demi-siècle. Les dirigeants noirs n’ont pas piqué la colère d’Achille en voyant tant de Noirs s’abîmer de leur propre initiative sur le plan moral. Aujourd’hui, il n’y a donc plus de « flèches » ! Kwame Nkrumah est mort deux fois ! Sa seconde mort est un assassinat ! On a définitivement « dénoirisé » l’âme noire, on a blasphémé l’Afrique mythique du bonheur et de la bonté, que chantaient Senghor, Léon Damas, Césaire, Bernard Dadié. Lorsque quelques Blancs « bien pensants » clament, dans les forums ou aux tribunes complaisantes de quelques Assemblées internationales, ou encore écrivent en lettres d’or fallacieuses - dans des livres, des articles, sur des banderoles « exotiques » - que la misère du « Sud » est l’œuvre exclusive du « Nord », ils déresponsabilisent et absolvent les élites noires contemporaines de direction et de décision. Ils confortent celles-ci dans l’échec dont elles ont - de leur propre chef, par divers actes individuels ou collectifs critiquables et accumulés - tracé le sillon profond et durable. Il ne faudrait pas qu’engoncés dans la douceur de la bonne conscience de pays développés certains occidentaux oubliassent l’âpreté des conséquences de la négligence politique de quelques élites africaines (et noires, le cas d’Haïti). Il ne faudrait pas qu’alors le complexe de supériorité s’avançât masqué sous une condescendance indulgente qui voudrait qu’un dirigeant africain (et noir) fût incapable d’être responsable. Certes, même sans aller jusqu’au préjugé facile du bouc émissaire, nul ne peut nier le rôle non négligeable des États développés du "Nord" dans les échanges inégaux entre l’Afrique et ce qu’une commodité de vocabulaire nomme l’Occident. Il existe bel et bien un « pillage du tiers monde » (Pierre Jalée, 1967), tout comme a existé, par exemple, en Guinée (de Sékou Touré), une planification et une croissance maladroitement « marxistes », exogènes. Il demeure néanmoins qu’au moment où je prononce cette conférence j’aurais aimé que l’on eût déjà procédé à une enquête, une « historia », à la manière d’Aristote ou d’Hérodote, sur l’atavisme politique africain qui a servi de germe, d’invariant, voire de terreau, à la démission que je viens de décrire. On entend par atavisme : l’« hérédité des idées et des comportements » (Le Petit Robert). Rapporté à ce que je traite ici, et n'y ayant pas d'hérédité (biologique) des caractères sociaux (acquis), ce mot ne peut signifier qu'héritage, c'est-à-dire ce que livre de stable et d'actif, dans une culture, la transmission de générations en générations parce qu'au cours du temps et des vécus successifs d'un peuple il s'est consolidé dans ses représentations, ses mœurs et ses pratiques. Car, outre la conscience et le langage, ce qui distingue (aussi) des animaux les êtres humains, c'est la transmission, l'héritage conscient et inconscient, l'effet Pygmalion de l'histoire. De fait, individuel ou collectif, le passé humain n'est jamais perdu.

Pour la clarté de ce passage de la conférence, je vais préciser ce que j’entends par le mot d’atavisme : est donc atavique, ce qui, à son insu et involontairement, s'exprime de vieux dans un homme ou dans une culture, ce qui lui parle tout près mais de très loin, de l'inconsciemment vieux et ancestral. Dans des actes ou sous les formes symboliques les plus variées, l'atavique se transmet et est toujours à l'œuvre dans la construction active de l'avenir. N'étant pas de l'ordre simple de la génétique, l'atavisme que je convoque ici est de l'ordre complexe de la généalogie sociale, à tout le moins de l'ordre de la genèse anthropologique : le nom latin atavus dont il dérive nous donne « les ancêtres » en son pluriel. Il ne faudrait pas que le mot atavisme soit frappé d'un tel « atavisme », au sens péjoratif, qu'on en vienne à oublier de lui rendre la chose qu'il distingue, nomme et rend opératoire. Il existe un atavisme (ancestral, ce qui est un pléonasme voulu) africain comme il en existe un européen (qu'on dit occidental, selon besoin) ou un indien (qu'on classe sous le genre oriental), etc. Une « historia » politique de l’Afrique, en direction d’atavisme, éclairerait plus d’un idéologue sur le fondement idéologique douteux du discours d’absolution par lequel certains (Noirs et Blancs) dédouanent les politiciens africains de la responsabilité intrinsèquement africaine de ce qu’ils ont fait (ou n’ont pas fait) et de ce qu’ils continuent de faire depuis et contre « le soleil des Indépendances ». Par conséquent, admettre cet atavisme, au sens d'héritage inconscient des mœurs et des actes, c’est aussi assumer les concepts de tradition, de transmission, d'histoire d'une culture et d'une civilisation. Autrement d’ailleurs, c’est l’Afrique elle-même qui disparaîtrait sous nos yeux en tant qu’aire de culture et de civilisation. Celui-là serait, en tout cas, en contradiction avec lui-même qui, dans le même discours, soutiendrait que l'Afrique existe en tant qu'aire de culture et de civilisation mais refuserait à l'Afrique l'atavisme définissant de ses coutumes, de ses pratiques et de ces actes. En effet, on m’accordera ici que l’Afrique n’a pas attendu « l’expansion européenne » (Pierre Chaunu) pour naître et être, pas plus qu’elle n’est morte, en tant qu’authenticité ethnique, quand vint la fin de « la traite négrière transatlantique » et du colonialisme. De même m’accordera-t-on qu’admettre cet atavisme, c’est reconnaître à l’Afrique sa continuité de peuple et de civilisation, c’est assumer une identité africaine produite par et de l’histoire authentiquement africaine. Par exemple, la persistance africaine de la « présidence à vie » ou de l'auto-pérennisation du chef - qu'on voit déjà, je dirais même qu’on voit encore, chez Kwame Nkrumah (1964) et dont une présence typique contemporaine crève les yeux - peut inciter à poser quelques questions généalogiques. Ne serait-il pas légitime, oserais-je demander, de chercher aussi dans cette régularité et la quasi permanence d'un trait du pouvoir politique un fond africain - très vieux - de la gouvernance ? A contrario, cette enquête - cette « historia » politique de l’Afrique - devrait montrer aussi comment et pourquoi Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouët-Boigny (dans une moindre mesure) se sont faits originaux et profonds dans la réflexion, la forme et la pratique politiques qu’ils ont données jadis à cette identité africaine. Telle serait une orientation objective des études d'histoire africaine. Mais je ne suis pas historien et nous n’en sommes qu’à quelques intuitions timides, lues par ci par là, non encore coordonnées. Toujours est-il qu’à l’heure de cette conférence son désir de « Nord » rend l’Afrique exsangue. Plus généralement, là où le Noir (d'Afrique ou d'ailleurs) a échoué, là où il a « trouvé du travail », il attend désormais sa retraite, souvent dans l’indignité économique, politique et morale. Après quoi, éventuellement, il « rentrera au pays ». Entre-temps, l’envoi substantiel d'argent « au pays », acte louable de sa noblesse de cœur, n’aura pas comblé le fossé profond où sa dignité se sera abîmée à la suite de cet exode. Et encore ! Car le pire n’est pas prononcé puisque je n’ai pas encore dit que, là où le Noir a échoué sans que l’on puisse cependant lui offrir du travail, il végète et perd peu à peu les repères mêmes minimaux de son humanité. Tel est le constat de l’Histoire, qu’un sommeil complaisant de la raison critique fait oublier. Il est cependant là, ver sociologique rongeant cruellement l’état du Noir actuel, conditionnant à la fois le souvenir de tout ce qu’il a perdu et la représentation du peu qu’il peut espérer. Nous ne pouvons le nier.



Être Noir en France, à l’aube du XXIe siècle, c’est donc tenir compte aussi de ce rendez-vous manqué de l’Afrique avec l’horizon d’Histoire que ses dirigeants fondateurs modernes lui ont assigné il y a environ un demi-siècle, le rendez-vous manqué avec sa nouvelle part d’Histoire universelle dessinée dans les textes fondateurs des « Indépendances africaines ». Pour nous, les Noirs de France, d’Europe et du monde, le solde affectif de l’érosion humaine de l’Afrique noire s’appelle honte. La honte des Noirs qui voient à la télévision l’immonde et inacceptable condition de vie où s’abîment des enfants noirs, des femmes enceintes noires, des hommes noirs parfois en larmes, tous devenus des enjeux de pouvoir de groupuscules ou de partis politiques, du « Sud » et du « Nord », en mal d’actions d’éclats. La place prestigieuse qu’occupe le Ghanéen Kofi Annan à la tête des Nations Unies n’efface pas cette honte. Foyers délabrés, chambres d'hôtels réquisitionnées, surpeuplées, taudis et squats insalubres, tout est devenu honte noire des temps nouveaux, héritée de la démission des élites noires qui sont, elles, à l’abri du besoin et du désespoir, richissimes et sereines quant à leur avenir. La conscience de notre responsabilité et de notre tâche actuelles de Noirs, éparpillés « en diasporas solidaires », exige de nous que nous nous saisissions de ce constat, partout, sur toute la terre ; elle exige que nous en examinions objectivement les causes réelles, les conséquences multiples ; elle exige que nous imaginions les solutions les plus justes de ce problème crucial. C’est une tâche primordiale ; tâche d’Homme, il est vrai, non du seul Noir. Toute dénégation de cette réalité est irresponsable, tout oubli de ce devoir d’avenir est une faute. Tout refuge dans l’anamnèse incantatoire des temps de « la traite négrière transatlantique », de l’esclavage et de la colonisation, est un symptôme plutôt qu’une volonté saine d’amener le « peuple noir » à prendre souverainement sa part d’Histoire. L'anamnèse peut conduire à la célébration festive de l’abolition et jusqu’à l’idée saugrenue de projeter de défiler dans Paris sur un char, le jour de la commémoration de la journée du peuple noir (c’est-à-dire demain, 10 mai 2006), de danser au son de la musique techno, de se déhancher joyeusement comme au carnaval. Mais devant l’abdication décrite dans ce long paragraphe et le sort actuel du Noir de l’exode, le tragique quotidien des traversées et de leur issue nous invite plutôt à la conscience triste, au recueillement et à (re)prendre le mal à la racine. Les Noirs et leurs « diasporas solidaires » sont malades du présent, non du passé célébré qu’est devenue pour certains « la traite négrière transatlantique ».



Je prends le temps d’ajouter à ces observations sur l’exode du Noir la causalité psychologique suivante. Certes ce que je vais dire peut ne pas réjouir certains idéologues parce que, héritiers d’idéologies positivistes du XIXe siècle, il leur est impossible de penser ou d’admettre que des représentations produites par la seule conscience - par exemple l’idée de liberté - puissent mouvoir les hommes, configurer des migrations, fixer un homme quelque part, en terre étrangère. Mais je le dis quand même : les Noirs qui ont goûté à l’Europe se sont aussi pris à l’hameçon des Droits de l’Homme. Aux expédients d’une pratique locale égoïste, autoritaire, népotique et livrée trop souvent aux caprices de l’impéritie, ils ont préféré le confort psychologique de la liberté et de la gestion libre de la sphère privée, une certaine représentation du bonheur. Ils ont mordu à l’habeas corpus et y ont pris goût. Ainsi le retour dans leur « pays natal » s’éloigne-t-il à proportion que la vieille liberté du « Nord » les embrasse et les réconcilie avec la liberté elle-même, ce bien précieux - prima pars du bonheur - que tout homme découvre en lui par « la seule inspection de l'esprit » (Descartes).






III) La troisième partie de la conférence essaiera quelques considérations sur les nouveaux « cahiers d’un retour au pays natal ».






Après l’étude cursive de la configuration actuelle du monde noir en France, après l'évaluation des projets, des déperditions historiques et des regrets qui peuvent affecter les Noirs de France, une figure noire nouvelle se dessine maintenant et parcourt désormais la ville française (et d’autres villes du monde technologique, riche mais fort endetté cependant). Cette contingence de l’histoire africaine et de l’histoire du monde articule la nécessité historique qui conditionne aujourd’hui l’avoir et l’être du Noir de France.



Il convient à présent de décrire les aspects complexes de l’existence réelle du Noir de la France de l’aube du XXIe siècle afin d’essayer de comprendre ce que les Noirs qui y vivent peuvent entreprendre de devenir mais aussi ce qui leur est existentiellement inaccessible. Or ce qui détermine l’essence de la présence du monde noir en France, c’est paradoxalement son absence sidérale, je veux dire : la forme complexe des causes et des intentions qui ont fait que des Noirs se sont éloignés de chez eux sans être pour autant présents là où ils sont. Je choisirai de commencer par la typologie de cette absence dans son rapport avec le problème de la transmission. Ce que les idéologues noirs tels que Christiane Taubira et les gens du CRAN n’ont pas compris, c’est que la situation des Noirs de France est d’abord le reflet dramatique d’un problème de la transmission, et, pour certains d’entre eux, une inquiétude consciente ou inconscient au sujet de leur mort. La question est, en effet, brûlante et ne doit pas être éludée : Nous, les Noirs qui sommes loin de chez nous, qu'avons-nous à transmettre à nos enfants ? Cette question elle-même, pour décisive qu’elle soit, suppose la réponse précise à deux autres questions préalables : Qu’avons-nous emporté en partant de chez nous ? Avons-nous eu le temps d’emporter avec nous une « réserve » de transmission d’identité ? À la fin de cette conférence, je devrais sinon avoir répondu du moins avoir soulevé le chantier de problèmes et d’investigations qu’ouvre le fait de poser ces trois questions. Essayons donc d’esquisser quelques réponses tout en balisant quelques problèmes.



1) Rappelons que certains Noirs de France ont quitté leur pays après s’être réfugiés dans des ambassades mais sans avoir eu le temps de prendre un petit vade-mecum d’identité qui, tel le « double » des Égyptiens attendant le mort et le veillant, les aurait protégés de l’oubli de ce que Césaire recense comme le « pays natal ». Exilés politiques, ces Noirs sont partis un matin ensoleillé ou en pleine nuit. Ils firent vite un petit baluchon, sautèrent d’une fenêtre, gagnèrent ensuite, masqués et déguisés, la porte dérobée d’une ambassade bien surveillée par la police locale. Mon adolescence de Noir connut cette époque où les lendemains étaient politiquement incertains, où, un matin d'école, un professeur ne se présenta pas devant ses élèves. Nous ne pouvions pas dire que ces professeurs noirs étaient victimes de racisme ni que « la traite négrière transatlantique » nous poursuivait encore de ses démons maléfiques, car cela se passait en Haïti, pays noir du « Sud ». En France ou ailleurs, ces exilés ont dû reconstruire par la mémoire l’arme du cœur « natal » pour combattre l’absence et lutter contre l’oubli. Puis ils se sont progressivement reconstruits. Même noirs, surtout parce qu’ils étaient noirs (si nous pensons au « creative suffering » de Luther King), ils ont fait de leur vie quelque chose et peuvent aujourd’hui contempler les formes diverses de leurs œuvres d’hommes libres.



2) Rappelons aussi que d’autres Noirs, en particulier des étudiants, sont partis dans l’intention de retourner plus tard au « pays natal ». Ils ne sont pas retournés parce qu'un jour le vent imprévisible de l’Histoire leur devint contraire, ou bien parce qu’un beau jour de printemps ou un soir d’hiver leur cœur a battu la chamade pour une Blanche ou pour un Blanc. Ils ont aussi épousé la France et sont restés loin de chez eux. Mais, comme les exilés politiques précédents, parce qu’ils ne pouvaient pas prévoir l’avenir, ils n'ont rien emporté de chez eux qui aurait pu prendre la forme d’un adieu : par exemple, se sauver avec un mot ou une expression chérie de leur langue, garder en mémoire les parfums des fleurs de leur pays, l’arborescence impressionnante d’un mapou géant, la couleur d’un lézard, l’envol fulgurant d’un soui-manga, le cri lugubre d’un rapace nocturne, la nomenclature pour confectionner un plat typique, immortaliser la dernière image d’une grand-mère sur un Instamatic Kodak ou un 24x36 Nikon …

Comme ils sont partis sans ce bouquet de chrysanthèmes qui aurait inauguré le deuil de la terre natale, leurs pensées sont, par conséquent, tendues entre l'enfance et la mort : ils revoient ce que, enfants, adolescents ou jeunes adultes, ils furent ou vécurent au pays natal, puis, loin de chez eux, ils attendent la fin de leur exil, c’est-à-dire la mort pour un grand nombre d’entre eux. Une dépression incommensurable s’est ouverte, en eux, sur l’axe de leur temps existentiel. L’appel au passé ne reçoit pas de réponse ou ne provoque que des échos brouillés. Ils sont nus d’une partie de leur passé, dont l’avidité de gloire de leurs dirigeants politiques les ont privés pour toujours. Tel jour de joie, quand cependant ils se mettent soudain à évoquer leur passé, ils constatent qu’il leur manque, par exemple, leurs notes de cours de lycée, le cahier bien tenu d’un cours d'histoire ou de philosophie, une note (bonne ou mauvaise) de leurs professeurs sur une copie d’élève, le fruit d’un travail scolaire d’adolescent qui aimait l’école. Ces Noirs de France vivent de perte : par ce mot, je veux dire que tout un pan de leur passé et de leur vie est irréversiblement perdu. Leur existence est continuellement lacunaire. Ils vivent de cette lacune, de cette absence de dialogue avec leurs traditions, de cette perte de ce qu’ils ont apporté comme contribution à ce que la nation de leur naissance attendait d’eux. Au fond de leur âme ainsi amputée, le manque est leur quotidien. En résumé, l’absence, la perte, le manque sont leur fatum. Ces Noirs de France n’ont donc pas de pouvoir sur ce temps qui s’écoule entre la mémoire et l’attente, ce temps qui se passe sans qu’ils puissent transmettre à leurs propres enfants la totalité d’une expérience complète de vie sur leur terre natale. La continuité intergénérationnelle est ainsi rompue. Ne pouvant pas transmettre, ils attendent. Au fond d’eux-mêmes, ils découvrent une béance : leurs enfants sont nécessairement des entre-deux. C’est une des sources de leur souffrance. Puisque c’est moi, c’est-à-dire un sujet sensible, qui fais cette conférence, j’ose dire, devant vous, ce soir, que je m’inclus dans ce type de Noirs de France, dans cette singularité qui vit d’absence, de perte, de manque et d'irréversibilité.



Mais placés au milieu de l’abondance de l’accueil français, ces Noirs y ont puisé la force qui oriente l’esprit vers l’avenir, bien qu’ils vivent d’espoir d’un retour, d’espérance nostalgique. Faisant des infidélités à la mémoire, ces Noirs concilient cependant l’absence du pays natal et l’amour français présent qu’ils partagent avec leur famille. Ils s’assument d’abord comme hommes avant de s’assumer comme Noirs mais leur être est étrangement duel, cette dualité qui est faite d’une absence toujours présente et d’une présence toujours absente. Une dualité créatrice, parce que ces Noirs-là ne se sont pas sentis obligés de s’éterniser à regarder derrière eux, à se mirer victimairement et à se perdre dans un passé inévitablement rapporté aux soubresauts intimes, subjectifs et passionnels de leur personnalité. Contrepoids bienfaisant au « devoir de mémoire », le devoir d’avenir les appela, même si, de temps en temps et sans prévenir, le cœur natal a pleuré ou continue de pleurer du blues de la nostalgie. Sans casser des vitrines et sans incendier des voitures, sans se cacher « courageusement » ( ?) derrière d’inquiétantes cagoules - Vous parlez d’une conception démocratique de la politique, dont raffolent cependant les media ! - mais imperceptiblement et sans bruit, ces Noirs résolus se sont présentés sans état d’âme à la porte que les contingences de l’Histoire leur ont ouverte. Ils occupent aujourd’hui tranquillement, en France, les places qu’ils ont conquises « à la régulière ». Au bout du chemin de la création de soi, on découvre qu’ils ont travaillé, ont inventé leur avenir, se sont façonnés, même si, sur ce chemin difficile de la reconstruction de soi, ils ont dû affronter le chômage. Mais étant structurel, le chômage de masse des sociétés contemporaines n’est pas, par conséquent, paramétré par la race, quand bien même il serait logique de s’attendre - le racisme existant - à ce que certaines portes du « monde du travail » soient fermées à des Noirs. N’empêche, ces Noirs de France sont aujourd’hui manœuvres, ouvriers, techniciens, artisans, chefs d’entreprise, avocats, médecins, pharmaciens, cadres bancaires ; écrivains, artistes ; professeurs de collèges et de lycées, de différents grades ; professeurs des universités, de différents rangs ; chercheurs. Ils le sont devenus par leur talent, le travail, souvent l’abnégation voire la privation. Ils sont pourtant noirs, pourrais-je faire remarquer à Louis-Georges Tin. Ils n’ont pas perdu leur temps à imaginer ce que pense « la plupart de la population française », pourrais-je faire remarquer à Christiane Taubira. Quand nous et nos enfants - noirs ou métis de toutes les combinaisons de couleurs - occupons tant de « postes », et à tous les niveaux de l'échelle des « classes », il n’est pas possible à un esprit rigoureux et honnête de nier que nous le devons au travail, à l’effort, au sacrifice, au refus têtu de la facilité et de l’assistance sociale ; surtout sans avoir jamais réclamé l’obole d’une choquante et irrespectueuse « discrimination positive ». Nous ne le devons à aucune couleur de peau. Ni à la couleur noire de notre peau, qui, si nous suivons et déduisons à partir de la logique du CRAN, aurait alors affirmé et certifié de fait l’infériorité du Noir et nous aurait valu la faveur et la pitié des Blancs. Ni à la couleur de la peau des Blancs, qui, si elle nous avait aidés par préférence raciale, aurait certifié et affirmé sa supériorité raciale par le fait même qu’elle eût sacrifié à une condescendante et généreuse « discrimination positive ». Majorité de la « minorité visible » noire de France, nous devons à nous-mêmes ce que nous sommes devenus et ne devons rien à personne si ce n’est qu’aux enseignements, aux savoirs et savoir-faire que nous avons, nous, accepté de recevoir de nos divers maîtres et professeurs autant compétents que dévoués.



Les Noirs de France conquièrent aussi le monde du sport et de la mode.

Les Noirs de France font, c’est vrai, peu de politique représentative : seulement quelques conseillers municipaux et encore moins de maires adjoints, me dit-on, mais sans que je m’abstienne de rappeler qu’un Noir, Koffi Gnamgname, venu jadis d’Afrique faire ses études en France, fut, dans un passé récent, élu et réélu plusieurs fois maire de Saint Coulitz, une petite commune de blancs Bretons du Finistère ; puis ministre de la République, sous la présidence de François Mitterrand. Il est, par ailleurs, malheureusement fort regrettable qu’une fixation sur la télévision, medium scandaleusement centripète de ce qu’on appelle improprement « culture » dans l'expression culture médiatique, fasse oublier les réussites du « peuple noir » en France, qui sont patentes et nombreuses dans les autres secteurs de la vie française. Pour inciter à tempérer ce désir de « télé », je ne manquerai pas de faire observer que l’Angleterre, qui a « négrisé » sa télévision il y a déjà longtemps, n’a pas pu empêcher plus tard, sur son territoire, les émeutes des « hommes de couleur », comme on disait dans l’ancien temps. Mais qu’il soit noté clairement désormais, et malgré l’obscure infériorité numérique des Noirs à la télévision française : la France des colonies, de l’esclavage des Noirs est révolue. Dans le discours français, il n’y a plus d’ « Indigènes » ni de la République ni hors de la République. Cette France fermée, obscure et anachronique n’existe plus que dans la tête des idéologues du microcosme et dans celle de leurs semblables, tapis en divers lieux et instances du pouvoir politique complaisant, quand ce n’est pas sur des scènes parisiennes qui rient de l’autoflagellation française. Le bilan « de race » est étonnamment significatif pour un pays dans lequel certains ne voient pourtant que « discrimination » raciale (Louis-Georges Tin), « apartheid » (Yasmina Benguigui). Je déplore donc l'agitation que mène la minorité, visible « à la télé », de la « minorité visible » noire de France - la petite minorité qui désire tant - cette minorité qui masque la majorité silencieuse de la « minorité visible », cette grande majorité qui a conquis, qui a, est et se contente de ce qu’elle a sans pour autant cesser de progresser en son for intérieur.



3) D’autres Noirs de France errent dans l’espace indécis du je ne suis pas bien là où je ne suis pas chez moi. Ils vivent de l’attente de rien parce qu’ils ne sont ou ne se sentent, en définitive, nulle part où pousseraient le désir, l’envie, la force d’entreprendre. Certes ils ne sont pas nécessairement prisonniers de la mémoire mais l’imagination ne les libère pas non plus du poids de leur passé. C’est leur droit, quand ce n’est pas tout simplement ce peu que leur volonté introvertie leur laisse comme horizon. Mais pourvu qu'ils ne sombrent pas dans la névrose destructrice.




4) Enfin, dans cette typologie du Noir de France, il y a pire que le « je ne veux rien d’étranger, je ne peux rien d’étranger » précédent. Des Noirs de France souffrent aussi de l’impossible fixation de leur conscience sur la représentation d’une destinée qui, au fond, ne peut jamais être choisie quand bien même la destination (le pays d’exil) le serait. Leur sort est alors livré aux soubresauts orchestrés à leur insu par l’inconscient. Je ne sais pas si ces Noirs sont nombreux en France, mais je sais qu’il en existe au moins un, dont je vais vous conter cursivement la dramatique histoire. Je ne peux malheureusement pas vous donner la référence précise de ce que je vais vous dire (qui remonte à un souvenir de près d’une vingtaine d’années) ni le nom de la station de radio que j’écoutais ni la date ni le nom de l'analyste que j’entendis. Je conduisais et ne pouvais pas noter. Donc, en circulant en voiture une après-midi, j’ai entendu un psychanalyste raconter ce qui était arrivé à un Africain vivant en France. C’est assez riche d’enseignements tout en étant profondément tragique. L’enfant de cet homme, un petit garçon d’environ neuf ans (je crois), travaillait mal à l’école française. L’analyse a révélé que l’échec de l’enfant venait d’un trouble inconscient de sa relation avec son père, lequel était lui-même rongé par un conflit intérieur inconscient : ce père avait refoulé la conscience douloureuse d’une dette à l’égard de l’Afrique de la mort. En effet, le père de cet expatrié est mort en Afrique mais il ne s’était pas rendu à ses funérailles africaines. Entendez : il n’était pas allé enterrer son père symboliquement et selon la tradition, selon le rite de la mort de son ethnie. En quelque sorte, il n’avait pas encore enterré son mort et cette absence de deuil était culturellement, ethniquement, une faute, origine d’une culpabilité inconsciente. La révélation de ce conflit a été suivie d’un retour cultuel « au pays natal » pour l’accomplissement des paroles et des actes du deuil « africain » de cet homme. S’étant réconcilié, en Afrique, avec la mort, cet homme s’est réconcilié avec la vie. Les nouveaux « cahiers d’un retour au pays natal » des Noirs de France sont faits de ces trous noirs qui, comme les « trous noirs » des espaces sidéraux, sont des absorbeurs gourmands d’énergie. Ce père ne pouvait rien transmettre à son enfant parce qu’il n’avait pas encore reçu tout d’Afrique. Il croyait avoir (il travaillait, recevait un salaire, etc.) mais il n’avait pas l’essentiel : l’africanité ancestrale de la vie et de la mort : il lui manquait le symbolique anthropologique de la mort, condition de la paix de son âme. Il ne savait pas que, parce qu’il n’avait pas fait son « travail de deuil » africain complet, la mélancolie avait inconsciemment parésié son élan vital et nui à la transmission générationnelle. Il en a été de cet Africain comme il en est aujourd’hui de beaucoup de Noirs de France, lesquels ont d’autres souffrances que celles que prétend guérir un parchemin législatif qui, en mai 2001, commémora partialement une très lointaine « traite négrière ». Ils sont malheureux en terre française parce qu’ils ont mal à leur terre ancestrale. L’absence de cette terre avait inconsciemment épuisé toute l’énergie de ce père et celle de son petit garçon. Le père, sans le savoir, avait mal à l’Afrique. Son « pèlerinage » au pays les a ressourcés tous les deux. Le père fut guéri d’Afrique. L’enfant fut ensuite guéri de son père. Il travailla bien à l’école française. Quand vous entendez cela, vous avez davantage envie de pleurer et de compatir que de crier « Vive le CRAN ! ». Singulière, cette douleur du père et de l’enfant n’est pas politique : elle est au-delà de la lutte des classes et de la lutte des races. Même si les rites de l’inhumation ou de la crémation reflètent l’étagement des classes sociales, on ne saurait nier qu’en tant qu'ils sont des signifiants premiers de la culture, la mort anthropologique et le deuil ne connaissent pas de classes, auxquelles ils s’imposent comme une contingence qui accompagne nécessairement le décès d’un homme. On ne peut pas dire que c’est parce que ce père et son enfant sont noirs que leur est arrivé ce tourment. Ni dire que c’est parce qu’ils sont immigrés. Ni que c’est parce qu’ils appartiennent à la « minorité visible ». Non, ces Noirs connurent cet état par un fait de culture qui leur échappe, les a déterminés psychiquement et échappe à la France. C’est pourquoi entre race et culture, je choisis la culture. La douleur que je viens de rapporter échappe, par conséquent, à la discrimination (fût-elle raciale) vécue ici ou là. La thérapie de la « discrimination positive » raciale ne peut donc point la guérir. J’exprime ma dette envers ce psychanalyste qui exposa ce savoir concluant. Aujourd’hui où la psychanalyse est tant galvaudée -(on se gave à tout bout de champ, à la radio ou à la télévision, de simulacres de psychanalyse des pédants à la manière des médecins de Molière)- et tant menacée par des pamphlets artificiellement façonnés, dépourvus de toute rigueur scientifique, il est utile de signaler les « miracles » (un mot d’une de mes élèves) dont elle est souvent capable. Ce cas « africain de France » en est l’illustration admirable.



Aucune anamnèse de « la traite négrière transatlantique », aucune « transversalité », aucun communautarisme ne peut accomplir la catharsis précédente. De même, il n’est pas certain qu’une loi mémorielle eût pu être d’un grand secours à cet Africain et à son petit garçon. Avant que le microcosme noir ne se mette à désirer pour eux ou à désirer ce qu’il imagine qu’ils doivent désirer, un bilan doit d’abord dire ce qu’ont ou n’ont pas les Noirs de France d’aujourd’hui, de quoi est faite leur absence de chez eux, de quel degré les paralyse la privation du symbolique. Kwame Nkrumah a dit jadis ce qu’ont, au fond d’eux, les Noirs et l’Afrique, à savoir « leur gloire ancienne, la grandeur ancestrale, le génie demeuré intact, le pouvoir de rétablissement de la race ». Quand elle est hors de chez elle, que reste-t-il de cette « belle âme » africaine, pure ? Les Noirs de France l’ont-ils encore ? En tout cas, ce n’est pas le « don » fait par l’Assemblée nationale française d’un texte de loi (loi Taubira) qui réhabilitera ce « pouvoir de rétablissement de la race ». Que les Noirs d’Afrique rendent donc opératoire ce pouvoir caché au fond de l'Africain et déchiffré par Kwame Nkrumah à l’époque des Indépendances. Mon avis est qu’il ne faut pas attendre de la « discrimination positive » l’offrande de cette tâche que les Noirs doivent accomplir seuls. Le travail, l’effort, parfois le sacrifice seront les moyens de la transformation du fatum et aideront à ce « rétablissement de la race ». Alors seulement les Noirs de France seront parce qu’ils auront et par ce qu’ils auront (ré)inventé. Au travail ! Tel est l'appel urgent du présent.



Comme vous pouvez le comprendre, pour nous, les Noirs qui vivons en France et qui sommes des descendants d’esclaves et de colonisés, le présent historique n’est pas fait de mémoire mais de tourment, c’est-à-dire cette conscience tragique d’une solution de continuité entre la mémoire inconsciente et l’actualité exigeante. Freud, dans les conférences publiées sous le titre Cinq leçons sur la psychanalyse, écrit que « Les hystériques souffrent de réminiscences », donc de leur passé. Les Noirs de France, eux, souffrent de leur déchéance présente. La légitimité de ce qu’ils doivent apporter à eux-mêmes et à la France est fondée sur l’action quotidienne et originale, non sur la mémoire, qu’ils ont perdue, non sur le catéchisme d’une souffrance passée qui ne peut plus être aujourd’hui qu’esthétique. Certes tous ces Noirs de France qui sont nés loin d’ici ont mal à leur pays. Les Noirs exilés (Français ou étrangers de France), souffrent de lacunes de transmission de la tradition. Telle est leur étrange étrangeté, qui se cache au fond d’eux. Cette étrangeté n’est pas noire mais tout simplement humaine. Elle est ineffable et échappe au concept. Le discours indirect de l’inconscient a permis à la psychanalyse de la saisir dans la solitude du divan, en la faisant nommer par ce Noir que tourmentaient les formes variées de l’exil. Mais est-ce suffisant pour conclure que tous ces Noirs qui souffrent d’une présence prégnante de l’absence du « pays natal » forment une masse homogène par le seul fait qu’ils sont nés noirs ? Je réponds non, car, œuvres d’histoires particulières, parcours et récits de vies individuelles laminées par l’éloignement de leur terre, les protocoles d’existence que les Noirs déroulent en France sont singuliers et non interchangeables. La typologie qui précède vaut alors argument pour demander qu’on nous laisse tranquilles et qu’on cesse de forcer tous les Noirs de France à se voir d’abord comme Noirs et seulement noirs, surtout à se voir en Noirs formatés par les idéologies du microcosme noir, avant de se voir en hommes. Je résume donc notre point d’arrivée cet après-midi : À considérer la connaissance vraie des hommes et des choses, il n’existe pas, en France, un monde noir unique mais plusieurs mondes noirs qui sont autant de singularités déposées sur les rives fragiles du temps par la complexité de l’histoire (collective ou individuelle) et de la politique.



5) Avant de conclure cette conférence, je voudrais prolonger ces commentaires sur la typologie des Noirs de France en ajoutant une ultime remarque. On sait que l’émigration massive des Noirs du « Sud » vers la France (métropolitaine), en particulier, et vers le « Nord », en général (l’Europe, le Canada, les USA), ne remonte guère au-delà des années 1960. L’émigration vers la France commença, me semble-t-il, avec « les balayeurs sénégalais », expression qui cacha, à l’époque, un jugement versatile des Français « métropolitains » à l’égard de ces premiers Africains, nouvellement indépendants, qui venaient « contribuer au développement de la France » ou « manger le pain des Français », c’est selon (si vous voulez en savoir plus, écoutez Lili, la chanson de Pierre Perret…). Balayeurs noirs, ouvriers noirs, techniciens noirs, étudiants noirs, patrons noirs, cadres noirs, sont aujourd'hui légion en France (voir plus haut). Mais ils sont historiquement « jeunes » en France et n’ont pas encore produit d’héritage économique, politique et social, même si l'héritage esthétique négro-africain semble installé dans le paysage français. En quarante ans de présence, les Noirs de France ne pouvaient pas faire de miracles économiques, sociaux et culturels. D’où : ils n’ont pas encore engendré des « héritiers », au sens de Bourdieu & Passeron. Il est alors facile de déduire et de comprendre que la majorité de la « minorité visible » noire actuelle ne puisse pas combattre à armes égales avec la fraction blanche de la nation, dont elle est (ou se sent) aujourd’hui objectivement et légitimement la concurrente intellectuelle, économique et sociale. C’est là, en fait, l’ultime aspect du problème de la transmission : les Noirs de France du début du XXIe siècle ne sont pas en mesure d’exhiber l’héritage français noir spécifique (si tant est qu’il puisse en exister un qui soit spécifiquement noir dès lors qu’il est français) dont ils seraient les auteurs et qu’ils auraient transmis à leurs descendants. Par exemple, ils n’ont pas encore produit économiquement et socialement une bourgeoisie « noire » française ou de France qui serait en mesure de transmettre toutes les formes de sa propriété et de ses acquis (« noirs » ?). Mais je dois avouer que, pour moi, une bourgeoisie, à l’intérieur d'une nation, n’a pas de couleur de peau, sans que pour autant je puisse admettre la maxime politique qui attribue une identité historiciste et universelle aux bourgeois et aux prolétaires « de tous les pays » : les histoires des classes sociales sont des héritages singuliers de leurs nations. Althusser a eu le temps de nous apprendre que le « tout concret et vivant déjà donné » (Marx) est toujours historiquement complexe et surdéterminé.



De même, et plus important encore, une bonne partie de la première immigration noire des années 60 était analphabète et illettrée. Or la France est une nation fortement élitiste, qui élague par « les lettres, les sciences et les arts », autant de domaines dans lesquels aucune singularité ne peut surgir, s’installer, durer et dominer si, comme on parle de figures imposées dans une compétition de patinage artistique, elle n’a pas suivi certaines voies imposées de l’avoir, de l’être et du paraître français. L’école républicaine et l’instruction publique, en leurs trois niveaux (primaire, secondaire et supérieur), sont la voie commune, élémentaire et obligée de ce processus qui, en France, consacre la position d’élite de droit (par l’instruction) puis d’élite de fait (par la fonction politique). Parce que, par la force des choses, l’immigration des années 60 ne pouvait pas emprunter ces voies de l’élitisme français, elle n’avait rien de « français » à transmettre. Là est son manque originel, le déficit d’actes qui l’a déterminée ; qui l’a « plombée », en quelque sorte. Il m’est alors permis de faire la remarque suivante : ce n’est pas un hasard si ceux (le CRAN et d’autres) qui aujourd’hui posent - même mal - la « question noire » sont, comme on dit avec inexactitude cependant, des « immigrés de la deuxième génération », laquelle commence, en quelque sorte, à posséder assez d’avoir élitiste, d’être élitiste et de paraître élitiste « français » pour se présenter tumultueusement sur la scène politique, intellectuelle, sociale ou « médiatique » et réclamer sa part légitime de l’héritage français. Et seulement français ; dire que c’est noir est éminemment fallacieux. Bien qu’ils ne soient pas tous des enfants d’immigrés, au sens politique et juridique de ce mot, Christiane Taubira, Fodé Silla, Louis-Georges Tin, Patrick Lozès … sont des produits sociologiques de leur temps et de la conjoncture française complexe de l’immigration. Leur battage idéologique est un écho d’une certaine histoire, un vœu du temps présent, et n’était pas possible avant que ne leur vinssent le rôle et le statut d’héritier (toujours au sens de Bourdieu & Passeron). Mais c’est un écho parasité d’effet Larsen ! Car paradoxalement, s’ils injectent tapageusement le passé dans une actualité qui va plus vite qu’eux, s’ils clament leur différence « noire » comme fondement d’une argumentation politique, c’est parce qu’ils ont déjà quelque chose de français, et de « blanc », à réclamer. Finalement leur réclamation n’a rien d’authentiquement « noir » mais colorise de noir ce qui n’est que sociologiquement « blanc français ». Car après tout, derrière la « question noire » qu’ils posent se trouve plutôt la réclamation, consciente ou inconsciente, rationnelle ou pathologique, de leur part politique française - enfin venue - d’adolescence économique et sociale. On voit, par cette remarque, que la mise en avant aujourd’hui de la « question noire », en France, par ces élites de fait est elle-même idéologique : une autre demande s’avance masquée derrière l’apparent classicisme de l’expression « question noire ». Il y a là un déplacement idéologique remarquable ! Je dirai donc que, lorsque cette part « noire » française ou française « noire », c’est selon, sera significativement et définitivement gagnée par le travail, l’effort et le mérite, alors la race sera vêtue de classe, la classe sociale sera vêtue de culture et les Noirs de France seront « gauloisement » adultes. Il n’y aura plus de « question noire » mais une classique question sociale française, et seulement française (peut-être européenne, si l’Europe n’implose pas), une question sociale faite de la lutte des nantis blancs et noirs versus des laissés pour compte noirs et blancs. Imperceptiblement, les Noirs de France du XXIe siècle, et suivants, seront riches, cultivés, pauvres, déshérités, sans être vus noirs. Ils seront aussi députés sans être vus noirs, professeurs sans être vus noirs, présentateurs de télévision sans être vus noirs. La fonction seule fera signe et l’habit de la fonction fera le Noir.



Mais voyons ! À propos, y a-t-il, en France, des « bo-bo » (bourgeois bohêmes) noirs ? Si la réponse est affirmative, alors de qui se moque-t-on, quand on dit que « la France n’est guère prête à aider les populations noires qui sont pourtant largement discriminées » ?







CONCLUSION :






La question que j’ai proposée comme titre de cette conférence : Qu’est-ce qu’être Noir, en France, à l’aube du XXIe siècle ? peut à présent recevoir une réponse. Être Noir en France, à l’aube du XXIe siècle, ce n’est pas être un Noir commun, un Niger niger, comme aurait dit un taxonomiste, mais être Noir, c’est être rendu visiblement noir par les discours et les actes simplificateurs de quelques Noirs. J’ai voulu intituler cette conférence : « Comment peut-on être Noir ? » (Avec les guillemets qui signaleraient un emprunt que vous reconnaissez…). Mais je n’ai pas osé cette familiarité voire cette parenté avec l’auteur des Lettres persanes. Je n’ai pas voulu entendre les commentaires et persiflages de la salle, du genre : « Usurpateur ! ». « Pour qui se prend-il ? ». « Il se prend pour Montesquieu maintenant ?». « Et puis quoi encore ? », etc. Eh ! bien, j’ose quand même : Comment peut-on être Noir ? La réponse est laconique, j’allais dire déroutante, tant elle est paradoxale : Dans la France incertaine du début du XXIe siècle, un homme est Noir aussi dans le regard de quelques Noirs. Souvent il n’est noir que dans le regard de Noirs, ceux qui, dans leurs discours ou leurs écrits, ne cessent de le montrer noir, « minorité visible ».



Noir, je suis donc effectivement cerné, encerclé, assiégé par des regards noirs, qui m’assignent à résidence identitaire de Noir. Parce que le microcosme noir en a besoin pour son confort idéologique et ses intérêts, je suis commis de me comporter en « Noir », puisque je sais que je suis un Noir, et de me justifier comme « Noir » et noir, de me conditionner pour être vu « Noir » sans être autre que noir. C’est paradoxal, mais la France mérite mieux que ce faux problème. Comble de paradoxe : ce sont des Noirs qui montrent les Noirs aux Blancs, à qui ils disent : Voyez ces Noirs, ils existent en tant que Noirs et parce qu’ils sont Noirs. Faites quelque chose pour eux, les pauvres, incapables qu’ils sont de se faire tout seuls et de se délester du plomb de leur négrité. Ils sont là, patients, inertes, et attendent votre générosité de Blancs. Donnez-leur un peu de discrimination positive. Les Senghor, les Césaire, les Damas, les Jean Price-Mars n’ont - heureusement ! - jamais quémandé cette générosité raciale blanche. Le paradoxe continue : moi qui suis noir, je ne suis pas cerné par des Blancs mais par des Noirs, qui me rappellent que je suis noir et qu’ils se chargent de le dire aux Blancs (aveugles) à ma place. C’est ce que veut l’ego embusqué de ces Noirs « parisiens » qui, parés d’esthétique ou vernis de rhétorique, sont à l’affût de la gloire et du pouvoir. Parce qu’une minorité de Noirs l’a imaginairement inclus dans une minorité pigmentairement damnée, héréditairement fichée de seconde zone, le Noir de France du début du XXIe siècle est même sommé de se sentir laissé pour compte (puisqu’il doit attendre l’aumône de la « discrimination positive »), de « faire le Noir » en quelque sorte, par exemple, cagoulé et casseur, dans quelque banlieue, bref de jouer l’éternel ségrégué de service.



Il est donc en France aujourd’hui un type d’êtres humains, dont je fais partie, qui est assiégé par des discours qui le condamnent à une existence imaginaire d’homme noir « visible », d'organisme non génétiquement modifiable, comme si l’être de culture ne s’était pas substitué à l’être de nature (la couleur de la peau). Cette assignation à résidence identitaire est scandaleuse. En tout cas, je la récuse. Le délire obsidional dont je vous entretenais au début de cette conférence existe bel et bien : je suis assiégé par des regards de Noirs qui, depuis les sphères de la représentation (« media ») ou de la décision politique, me disent comment je dois me préparer à être vu Noir dans le regard des Blancs. Un regard qu’ils font vieux de l'âge baroque et qui m’enserre aujourd’hui dans une mémoire de scène, comme si le temps de l'histoire s’était arrêté.

  • * *


J’ai commencé cette conférence par des remarques sur les jeunes Noirs de France et leur école. Je la terminerai par l’école. Le mérite du « mode » français, c’est son école républicaine gratuite. L’école est obligatoire aussi. Certains parents ne doivent pas l'oublier. Que l’école soit laïque, c’est là une haute spécificité du mode français, spécificité strictement endogène qui, après cent ans, n’a cependant pas encore entièrement reçu une place identifiée, stable et définitive au sein de ce mode. Des pressions religieuses, dont certaines sont récentes, viennent très souvent brouiller les cartes de la laïcité et la faire douter d’elle-même. Quoi qu’il en soit, le mérite de l’école, c’est la convergence nécessaire voire la connivence entre l’égale ouverture proposée aux talents des enfants et l’effort que ceux-ci acceptent de consentir pour y expérimenter et parfaire leur talent natif. Alain a écrit que « tout homme doit être pris premièrement comme un génie universel ». Ce grand philosophe a raison. J’ai toujours accueilli mes élèves par ce regard humaniste. D’ailleurs autrement, me semble-t-il, « c’est un peu Mozart assassiné ». Le même humanisme accueille, chez Saint-Exupéry, l’enfant de par la terre entière et, chez Montaigne, l’Indien « peuple enfant » des Amériques. Dans les deux cas, le devoir veut que l’on sauve l'Homme, dans son innocence ou dans sa différence.



L’école française est donc ordonnée à la maxime tirée de la citation d’Alain. Mais quand elle accueille les enfants in situ, cette école ne postule cependant ni le génie magnifique (dont rêvent beaucoup de parents d’élèves) ni le cancre absolu (que certains maîtres imprudents diagnostiquent précocement et péremptoirement, par conséquent, de manière erronée). Notre école adopte simplement une posture attentive mais active par laquelle elle instruit, sans avoir premièrement comme autre but que la mise en œuvre des moyens qui in fine révèlent et confirment la puissance et la diversité des talents des enfants-élèves. Évidemment, cette école ne voit aucunement la couleur de la peau de l'enfant qu’elle accueille. Par sa définition autant que par sa mission et sa pratique, l’école française ignore le racisme. Elle fait seulement appel à des vertus morales qui sont comme ses corollaires d’ignition du devenir de l’enfant : ces vertus ont pour nom le courage, l’effort, l’abnégation, le recouvrement de la peine, le désir de connaître. Elles sont à la fois le signe et la condition du mérite et de la réussite de l’enfant. Et chaque fois que l’école s'écarte de sa définition ou n’atteint pas sa mission, chaque fois que l’école faillit, ce n’est jamais sa faute, vu qu’elle n’est qu’un moyen, mais c’est à cause d’addenda mesquins dus à des politiques (politiciens et actions) de courte vue, des politiques comptables qui, pièces rapportées d’idéologies variées, la réajustent à vue ou la rafistolent sur le mode du bricolage du dimanche. C’est aussi dû à cette phase récente de l’histoire de l’école que couvre l’effervescence du pédagogisme et de l’enseignement « hors sol », ce stade éminemment idéologique où l’on voit des intellectuels se faire « pédagogues » en livres et de livre. Ceux-là se font plaisir en faisant de l’école une fin en soi et de l’élève un être désincarné de laboratoire, c’est-à-dire cet inconnu si « beau » et inconditionné qu’il n’est de nulle part, si ce n’est dans la tête ou le livre du pédagogiste. Des extravagances insouciantes de tel ministre de l’Éducation nationale en mal de plaisir populiste peuvent parachever le détournement de l’école de sa mission dans les échanges. Il n’empêche cependant, la conséquence désirable des valeurs rappelées précédemment, lorsque l’école convient à sa fin, peut s’appeler formation intellectuelle ou, tout simplement, instruction, c’est-à-dire l’avoir d’homme, cumulé, de l’enfant en devenir de citoyen. En effet, puisque l’homme vit en société et sous régime d’échanges, il ne peut pas être ou paraître sans avoir, il ne peut pas non plus recevoir sans donner ou avoir donné. Ma pratique de l’école française me pousse à dire qu’elle s’adosse à cet échange primordial. Dès lors, le discours idéologique construit sur les Noirs de France par un petit nombre de Noirs de France apparaît comme un habile écran de fumée qui veut cacher la réalité et la vérité incontournables du mode français d’inscription de l’homme dans le mouvement de la Nation, à savoir la fonction non raciste de l’école et le mérite que celle-ci attend de tous les enfants pour modeler la plasticité de leur talent. Mais la réalité et la vérité sont comme les ludions des cours de physique ou les bouées de signalement de danger qui dandinent sur la mer parce que, ne restant jamais sous l’eau, elles en jaillissent toujours spontanément et de leur propre force. La vérité et la réalité du mode français surgiront et survivront aux artefacts idéologiques fabriqués par le microcosme noir. Que la France continue de proposer l’école républicaine à ses Noirs et à tous les enfants de toutes les couleurs qui « poussent » sur son sol. Quant à nous, parents noirs, scolarisons nos enfants. Aux jeunes noirs de France, je dis : N’écoutez pas les idéologues du microcosme (noir ou renforcé d’autres couleurs). Assumez-vous en tant qu’hommes, tout simplement, soit comme Français, soit comme Européens, soit comme « Étrangers de France ». Apprenez, apprenez et apprenez encore ! Gavez-vous joyeusement de savoirs et de savoir-faire, eux qui sont sans couleur et sans odeur mais qui ont la saveur de la liberté, laquelle est toujours au bout du chemin de la connaissance. Jeunesse noire de France, acceptez les peines et les plaisirs de l’école. Citoyen noir (j’accepte provisoirement cette expression mal formée) et, de surcroît, professeur, c’est ce peu éducatif que, ce soir, je vous demande ou vous conseille. Le reste viendra par surcroît.

Castel JEAN

Meaux, le 09 mai 2006


Le post scriptum :

Le 19 juin 2007, 12h14

Après la publication de cette conférence sur Internet, le 9 mai 2007, et au lendemain des différentes élections françaises, une observation majeure m’a semblé s’imposer à ceux qui partagent les vues défendues dans Qu’est-ce qu’être Noir, en France, à l’aube du XXIe siècle ? :

- Nicolas Sarkozy, un fils d’immigrés européens, a été élu Président de la République française, le mois dernier.

- Rachida Dati, une fille de l’immigration maghrébine, dirige depuis un mois un ministère régalien, en France.

- Rama Yade, une fille de l’immigration africaine, a été nommée ce matin Secrétaire d’État aux Affaires étrangères de la France.

On ne va pas me faire accroire que Sarkozy est là où il est, dans les lambris du Palais de l’Élysée, par « discrimination positive ». On ne va pas me faire accroire que Rachida Dati est au rang de ministre de la République par « discrimination positive ». On ne va pas me faire accroire que Rama Yade est au rang de Secrétaire d’État par « discrimination positive ». Ils doivent ce qu’ils sont à ce qu’ils ont acquis et conquis par le courage, l’effort, l’abnégation, le talent (voyez l’intervention de Rama Yade, dimanche dernier sur TF1) et le mérite. Je m'avance et parie : aucun parti politique démocrate qui gouvernera la France n'osera désormais "faire moins". Certes, je sais qu’un grand disert d’extrême droite n’a pas eu scrupule ni retenue -même après les lois nazies de Nuremberg- d’aller fouiller dans l’arbre généalogique de Nicolas Sarkozy pour y dénicher sa « perle » de l’année politique, son argument électoral de mise à mort de l’adversaire, à savoir… le nombre très précis de grands-parents étrangers de l’actuel Président de la République française. Comme quoi, même un immigré européen (hongrois) ne serait pas soluble dans la francité que ce grand disert appelle « de souche ». Voire ! Ça me fait penser de nouveau au jeune Noir « exotique » de l’émission de Paul Amar (voir le nœud Mon blog intégré au site de la barre principale de navigation de ce site)… Mais malgré la « perle » que je viens de rappeler, il demeure qu’à regarder ces « visages » (c’est là une citation) différents qui nous gouvernent désormais, en France, je sais une grande chose : c’est que ces succès saillants -désormais incontournables et irréversibles- de l’immigration inaugurent l’invalidation (que j’attendais) de la thèse de ceux qui soutiennent la « discrimination positive » - ainsi que sa condition et/ou son corollaire : le comptage ethnique - comme moyen de mettre fin au racisme et à la misère des « minorités visibles » (quand bien même Nicolas Sarkozy ne relèverait pas de la catégorie « minorité visible »).

Je pourrais tirer argument de ces observations et dire que j’ai raison de soutenir le contenu de la conférence que vous venez de lire : ce qui fait un homme, ce n’est pas la couleur de sa peau ni son prétendu attribut d’être un « descendant d’esclaves », mais c’est ce qu’il a et est, compte tenu de ce qu’il a fait de lui. Je n’ai cependant pas le droit d’avoir raison contre le « mieux disant » microcosmial. Jadis Raymond Aron n’avait pas le droit d’avoir raison contre Sartre. (Sans prétention…).

Œuvre déposée. Copyright. © Castel JEAN. Tous droits réservés.

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http://www.le-quart-est-gratuit.com/abd_yite_dtbv.html

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vendredi 29 octobre 2010

_____«Air Sarko One» : CONDITIONS DE VIE PÉNITENTIAIRE «la santé mentale des personnes détenues est particulièrement fragile». Ainsi, 18 % des prisonniers sont dans un «état dépressif», soit quatre fois plus que la moyenne.

LA SANTÉ DES DÉTENUS EST AU PLUS BAS Le constat n’est pas très surprenant. Il n’en n’est pas moins accablant pour les prisons. En présentant hier un plan d’actions pour les quatre ans à venir, les ministères de la Santé et de la Justice ont dressé un bilan négatif de la santé des détenus (61 000 dans 200 établissements). Le rapport révèle que le taux de personnes atteintes par le virus du sida y est quatre fois supérieur au reste de la population (1,04 % contre 0,23 %). Quant aux cas de tuberculose, ils sont 8 à 10 fois plus nombreux. L’enquête indique aussi que «la santé mentale des personnes détenues est particulièrement fragile». Ainsi, 18 % des prisonniers sont dans un «état dépressif», soit quatre fois plus que la moyenne. Cela explique qu’ils se suicident six fois plus. Pour autant, Roselyne Bachelot et Michèle Alliot- Marie n’ont pas présenté de nouvelles mesures. Le plan rappelle des principes comme le fait que les détenus «doivent bénéficier des mêmes soins que la population générale» et il renforce les politiques de prévention. •

N° 763 VENDREDI 29 OCTOBRE 2010 France WWW.DIRECTMATIN.NET

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lundi 25 octobre 2010

____Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire__. ”

Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire. ”

QUI EST TCHUNDJANG POUEMI?

Il est camerounais, né le 13 novembre 1937 au village Bangwa en pays Bamiléké. Il est le premier au Cameroun admis à l’agrégation de droit et sciences économiques – option sciences économiques et gestion . Il est l’auteur d’une œuvre monumentale : ” Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire. ” Monnaie, Servitude et Liberté ” marque une rupture radicale avec cette institution qu’il quitte volontairement après avoir constaté qu’elle appauvrit l’Afrique plus qu’elle ne contribue à son développement . ” Monnaie, Servitude et Liberté ” est dédiée ” A tous les enfants d’Afrique que l’intolérancea privés de la joie de servir la terre nourricière ” 2.

http://cameroonwebnews.com/business/lafrique-dit-on-ne-sera-pas-au-g20-mais-notre-these-voudrait-dire-que-l-afrique-noire-a-travers-deux-de-ses-fils-va-hanter-comme-un-spectre-ce-sommet-mondial-baptise-g20-a-travers-le-savant/


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Pourquoi dit-on que les noirs sont de grands enfants ?

Meilleure réponse

Tout d'abord pour leur oisiveté qui devient marque de fabrique (antillais comme africains, il n'y a qu'a voir simplement le débit de parole égal a celui d'un lémurien)

Ensuite pour le fait d'être assisté par une mère adoptive (La France) qui les nourris, loge, et tente d'intégrer....mais qu'ils finiront pour la plupart par rejeter quand il n'y aura plus assez a soutirer.

Le fait est que la France à déja ses propres enfants à nourir.

Pourquoi dit on que l afrique n a pas d histoire ?

C'est une stupide ( mais compréhensible ) restriction du terme histoire qui sous entends que son étude s'appuie sur les écrits. Comme l'afrique est plutot de tradition orale certains font le raccourci qui consiste à déduire que pas d'écrits donc pas d'histoire...

Ainsi la définition de la préhistoire (de l'apparition de l'homme jusqu'à l'invention de l'écriture) mettrait les populations de tradition orale dans la préhistoire ( et donc pas dans l'histoire ! ou au minimum apres la colonisation européenne ou l'islam )

C'est pas initerressant comme sujet mais c'est un peu glissant pour le professeur qui corrige et dans certains bahuts s'il n'explique pas clairement le paradoxe ( en fait l'occident ne reconnait pas l'histoire de tradition orale ), c'est lui qui risque de se faire corriger ! lol !

Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire. ”

QUI EST TCHUNDJANG POUEMI?

Il est camerounais, né le 13 novembre 1937 au village Bangwa en pays Bamiléké. Il est le premier au Cameroun admis à l’agrégation de droit et sciences économiques – option sciences économiques et gestion . Il est l’auteur d’une œuvre monumentale : ” Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire. ” Monnaie, Servitude et Liberté ” marque une rupture radicale avec cette institution qu’il quitte volontairement après avoir constaté qu’elle appauvrit l’Afrique plus qu’elle ne contribue à son développement . ” Monnaie, Servitude et Liberté ” est dédiée ” A tous les enfants d’Afrique que l’intolérancea privés de la joie de servir la terre nourricière ” 2.

QUI EST JEANMARC ELA ?

Il est né en 1936 à Ebolowa,en pays Bulu. Il est l’auteur d’une oeuvre immense, monumentale, rythmée par plusieurs ouvrages . Qu’est ce qui unit Tchundjang Pouemi, l’économiste de renom au théologien Jean Marc Ela ? Tous les deux sont des savants avérés animés d’une même passion vive , ardente et savante pour l’Afrique qu’ils interrogent à partir d’un rapport historique nourri d’une extrêmeviolence et que décrit le philosophe allemand Hegel : ” Le seullien essentiel que les nègres aienteu, et ont encore, avec les européens c’est celui de l’esclavage “.3. De là, le titre du maître ouvrage de Tchundjang Pouemi ” Monnaie, Servitude et Liberté “. De là aussi cette thèse de Jean Marc Ela ” Si jepouvais résumé le message véhiculé par mes livres, je dirais que c’est un message de libération . Notre situation est marquée par une souffrance qui prend des formes variées selon les époques. Elle exige un effort de rupture de la servitude à la liberté “.4 Servitude et Liberté telle est la séquence conceptuelle et existentielle à travers laquelle nos deuxauteurs pensent la souffrance du peuple noir dans son rapport au monde.

Conçu à partir de la dialectique maître/esclave , formulée par Hegel, Tchundjang Pouemi écrit : ” De l’Afrique, l’Histoire retiendra qu’après avoir été vidée de sa population la plus saine pour développer le Nouveau Monde , elle a fait l’objet d’un partage à Berlin et que le pacte colonial qui la livrait en morceaux au monde ” civilisé ” l’a meurtrie politiquement, humiliée moralement et appauvrie économiquement pendant trois quart de siècle. Mais que, à cause des divisions internes, le réveil du lion africain qu’appelait l’empereur Haïlé Sélassié à la naissance de l’Organisation de l’unité africaine n’a pas eu lieu, et que dans un monde en profondemutation, où les pays les plus puissants se regroupent pour élargir leurs marchés et produire à grande échelle , l’Afrique se désagrège à la cadence des égoïsmes des micro Etats dont aucun, même pas le Nigeria, ne peut valablement affronter la compétition internationale.

L’Histoire retiendra que de l’Ethiopie à l’ Afrique du sud en passant par le Zimbabwe, 20 ans après la libération d’une fraction importante de sa terre, l’Africain de 1980 est encore, au mieux , étranger chez lui. L’Histoire retiendra que ceux de ses fils qui ont tenté de la faire respecter, ont péri l’un après l’autre par les mains africaines , sans avoir le temps de la servir. L’Histoire retiendra aussi que, pour ainsi l’asservir, l’ instrument à varié dans le temps : le colon aventurier, le missionnaire, le militaire, l’administrateur, le mercenaire, les coopérants techniques , l’expert en développement. Elle devra retenir qu’un seul instrument plus important n’a pas changé de nom : la monnaie “5. Ce texte qui a 20 ans d’ âge – il est écrit en 1980 – est d’une actualité historique inouïe en même temps qu’il est prémonitoire.

S’y déploient la question vitale du destin fédéral de l’Afrique noire, en même temps que l’idée centrale et nécessaire d’une monnaie unique pour l’Afrique. Ce texte de Tchundjang Pouemi vaut d’être médité ici et maintenant . Economiste de renom, Tc h u n d j a n g Pouemi, observateur attentif de la scène mondiale note : ” Telle qu’elle se présente à l’ heure actuelle, la structuration des relations monétaires internationales demande, et c’est l’ objectif des propositions de cette seconde partie, que l’Afrique s’organise pour une véritable défense monétaire. Il n’est pas excessif de considérer la situation présente comme une situation de guerre, la guerre des monnaies . Les armes stratégiques en sont le taux de change , le 4ème prix de la monnaie et l’inflation”.6 Cette guerre prévue et prédite par le savant Tchundjang Pouemi est déjà là qui nous frappe massivement et douloureusement. De là l’actualité des thèses du savant penseur Tchundjang Pouemi: ”

Aujourd’hui, faute d’accorder aux questions monétaires l’attention qu’elle mérite, l’Afrique inflige à ses enfants, et plus encore à ceux qui ne sont pas encore nés des souffrances tout à fait gratuites”7. Pour le savant panafricain, cette situation paradoxale est intellectuellement et moralement insupportable, impensable : ” Avec sa terre généreuse, ses incalculables ressources énergétiques et du sous sol, ses hommes réputés pour leur force physique et mentale mais aussi pour leur humanisme, l’Afrique mendie, se déchire, se détruit, ou plutôt détruit les chances de ce que les combattants de notre indépendance , en donnant hier et aujourd’hui leur sueur , leur sang et souvent leur vie, ont voulu offrir au monde : une terre accueillante et chaleureuse mais retrouvée, une Afrique forte mais paisible, diverse mais unie autour de ce qui lui a été toujours le plus cher : l’ amour, le dialogue, la tolérance “8. Ici s’expriment avec vigueur et rigueur le panafricanisme, l’humanisme, le patriotisme du savant et du penseur. C’est un testament politique et éthique qu’il lègue à la jeunesse africaine. Son existence qui est une alliance forte de l’éthique, de l’engagement et de l’ esthétique voilà ce qui peut constituer pour la jeunesse, en quête de repères, un idéal du moi.

Au centre de la préoccupation intellectuelle de Tchundjang Pouemi, il y a la volonté de produire l’Homo -économicus africain, tel est l’ enjeu majeur de son oeuvre : ” l’Afrique a produit des poètes, des savants dans tous les domaines , des médecins et des ingénieurs de réputation mondiale, des hommes politiques et des diplomates redoutés elle n’a pas encore réussi à avoir des comptables et des licenciés pour gérer ses banques, et d’abord ses banques centrales . Le contrôle de sa monnaie lui échappe ” 9. Or c’estau coeur de la monnaie que se joue le destin historique de l’Afrique. D’où cette thèse centrale du savant penseur : ” l’Afrique se fera par la monnaie ou ne se fera pas”10.

D’où l’urgence et la nécessité historique de construire , ici et maintenant, l’unité monétaire et politique de l’Afrique noire : ” En résumé, une union économique a d’autant plus de chance de réussir qu’elle est soutenue par une coopération monétaire étroite, une zone monétaire viable. Cette coopération soulève deux catégories de problèmes : techniques et politiques. Une fois le principe décidé, les écueils techniques peuvent être valablement gérés par les spécialistes si on veut bien les écouter. Il n’y a aucune raison de supposer qu’il n’y en a pas d’honnêtes. Quant aux obstacles politiques, ils se limitent, dans l’union telle que nous l’avons définie, à une perte de souveraineté dans certains domaines, la discipline collective plus précisément sans laquelle aucune construction solide n’est possible.

L’essentiel de la liberté, la liberté de battre monnaie, serait préservé. Aucun chef d’Etat ne cesserait de l’être . A long terme , cependant, l’interpénétration favorisée par les mouvements de biens, de capitaux et de personnes pourrait bien aboutir à la nécessité d’une union politique entraînant une monnaie unique”11. Tel est l’idéal ou l’utopie politique du savant Tchundjang Pouemi.

D’où cette interrogation : ” Alors est ce vraiment trop demander ? Les générations futures n’ont-elles pas le droit de choisir l’Afrique dans laquelle elles entendent vivre ? A-ton seulement le droit de décider pour ceux qui arrivent ? Ne seraitil pas plus sage de préparer l’ avenir et de les laisser choisir ?”12 Le savant pacifiste et panafricaniste Tchundjang Pouemi découvre avec effroi que l’ application de sa doctrine économico politique passe par un bouleversement violent des institutions. D’où sa thèse : ” Dans tous, les cas il Tchundjang Pouemi aura appris que l’application de sa théorie passe par un bouleversement violent des institutions politiques et qu’il aurait du, avant d’ arriver à l’ économie, commencer par uneécole de guerre “.13

Un prophète armé donc pour réaliser l’oeuvre théorique dusavant Tchundjang Pouemi? Ce défi politique requiert violemment l’attention de ses disciples mais reste qu’au plan éthique et philosophique, le discours savant du professeur Tchundjang Pouemi a un bel avenir. Au coeur de ce discours savant se joue le destin historique du panafricanisme aux prises avec la crise actuelle du système néolibéral en proie à des contradictions insurmontables. Tchundjang Pouemi, on l’a vu, avait senti puis pensé les convulsions à l’oeuvre dans le système néolibéral et prescrit pour l’Afrique noire le chemin à suivre : l’union monétaire et politique de l’Afrique. Tchundjang Pouemi partait du rapport maître/ esclave, par quoi le philosophe Hegel pense la rencontre brutale entre le monde occidental et le monde noir. Le système monétaire international perpétue ce rapport tandis que l’Etat français le consacre dans et par sa monnaie qu’elle impose aux Etats francophones d’Afrique : ” La France, écrit le savant, est, en effet, le seul pays au monde à avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire circuler sa monnaie, et rien que sa monnaie dans les pays politiquement libres”.14

Jean Marc Ela part aussi de la dialectique maître/esclave ; il écrit : ” Le véritable drame de l’Afrique c’est que depuis la traite des esclaves, le droit à la dignité et à la grandeur n’a cessé d’être nié et refusé par tous les codes noirs qui se réajustent à chaque étape de l’exploitation dans les nouvelles plantations où le sang des noirs nourri les négriers modernes. Aujourd’hui, après trois siècles d’épuisement d’hommes assimilés à des bêtes de sommes, ceux qui ont contribué à la prospérité de l’occident par leur labeur sont réduits à l’état de mendiants et d’assistés mondiaux dans un contexte où, quand ils ne sont pas traités de toute présence dans les lieux d’inventions où se construit le nouveau monde”15. Pour le savant théologien Jean Marc Ela, le monde fondé sur le rapport maître/esclave s’effondre. Un nouveau monde émerge, surgit sur les ruines de l’ancien monde. La crise mondiale actuelle constitue la figure extrême et brutale de cet effondrement.

Comment l’Afrique noire peut-elle participer à la construction de ce nouveau monde ? Pour l’occident savant, l’ancien monde s’est déjà effondré avec les institutions qui l’ont historiquement façonné. Le philosophe français Bernard Henri Levy note : ” C’est un moment tout à fait extraordinaire. Un monde qui tremble sur ses bases, un système que nous pensions non moins assuré que l’air que nous respirons et qui lui aussi, en quelques jours, perd ses repères, ses évidences etsemble aspiré par le trou noir “16.

Déjà l’écrivain politique français, Claude Imbert évoque l’idée d’une utopie concrète : ” L’utopie d’une gouvernance mondiale exige, pour commencer, une réforme profonde des institutions internationales. Le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ne disposent pas de pouvoirs suffisants d’anticipation et de pilotage. Les accords de Bretton-Woods sont, si l’on ose dire, démonétisés. Le FMI et la Banque Mondiale ne sont pas les instruments d’une autorité internationale représentative et incontestée”. 17

Si Tchundjang Pouemi découvre dans l’union monétaire et politique de l’Afrique les instruments stratégiques pour participer à la construction de ce nouveau monde, Jean Marc Ela pose comme acteur historique majeur de cette construction le paysan africain. Pour Jean Marc Ela, Théologien, anthropologue et sociologue, le paysan dans le processus de la déconstruction pratique de la dialectique maître/esclave constitue la force historique la plus indocile et la plus indomptable. C’est sur le monde paysan, constitué en bloc historique, qu’il faut partir pour détruire l’Etat post colonial, instrument de domination du système néolibéral.

C’est sur le bloc historique paysan qu’on doit s’appuyer pour bâtir le nouveau monde : ” Si le courage se réveille chez les paysans africains, alors ils vont prendre en main leur vie et grandir ensemble car le paysan qui parle et se met debout cela peut changer le paysage politique, économique et social d’une région. Aujourd’hui, seuls les groupes conscients de leur droit peuvent prendre la parole et dénoncer les atteintes à leur vie. Ce sont ces groupes dont l’Afrique des villages a besoin pour cesser d’être une terre de paria”.18

Avec l’Etat postcolonial le paysan est entré dans une dialectique de la lutte à mort. Il est revenu à Jean Marc Ela de conceptualiser cette lutte : ” Ce qui intéresse l’Etat quand il pénètre dans la brousse c’est de savoir comment contrôler la production paysanne pour son développement. Je procède à une sociologie de la domination que l’Etat exerce sur un groupe social qui produit les richesses dans l’économie africaine. En même temps je montre comment le paysan élabore des stratégies pour échapper aux contrôles que l’Etat exerce sur le monde rural. Dans cette perspective j’analyse les réponses que les paysans apportent à la crise au moment où l’économie officielle est en panne. L’Afrique renaît à partir des villages grâce à un dynamisme des paysans qui font preuve d’une grande créativité dans lesmanières de vivre qu’ils inventent pour relever le défi”19.

Et Jean Marc Ela, l’une des figures extrêmes, sublimes et ultimes de la doctrine de la théologie de libération de s’instituer l’intellectuel organique du pauvre qu’est le bloc historique paysan : ” Face aux défis qui obligent l’homme africain à retrouver sa dignité et sa créativité dans l’histoire en train de se faire, on voit l’urgence d’une théologie de la dissidence permettant aux chrétiens et à l’église de mettre en lumière la crédibilité du message chrétien à partir des situations d’exploitation et d’exclusion qui sont une blessure profonde aux flans de l’humanité contemporaine. Des nouvelles tâches s’imposent aux communautés chrétiennes locales face à l’aggravation des mécanismes de paupérisation et d’oppression dans le pays où le sang de nombreuses victimes crie vers le ciel. Pour rendre compte de l’espérance qui est en nous et du potentiel subversif de l’Evangile de Jésus de Nazareth le moment est venu de nous soumettre au devoir de désobéissance et de résistance contre tout ce qui détruit et avilit l’être humain en Afrique “.20

Désobéissance civile et résistance telle est la séquence éthique à laquelle Jean Marc Ela nous convoque pour briser la dialectique maître/esclave, cette tragédie historique qui rythme et rime la vie du peuple noir depuis cinq siècles. Commentant son ouvrage intitulé ” le cri de l’homme africain ” Jean Marc Ela écrit : ” C’est un ouvrage de théologie de libération à partir du contexte africain. Dans ce livre auquel je tiens beaucoup, je suis parti d’un évènement traumatique : l’histoire du peuple noir est une longue histoire de souffrance et j’en ai fait l’expérience en participant à la vie des Kirdis au Nord du Cameroun “. 21

A l’économiste Tchundjang Pouemi est revenu la tâche théorique de porter au concept le système monétaire international dans lequel se déploie aujourd’hui cette souffrance du peuple noir : ” Les vrais problèmes à l’heure actuelle s’appellent inflation, chômage, déséquilibre de balance de paiements, taux de change désordonnés avec pour corollaires les révoltes, la criminalité, la délinquance, etc. Qui en souffre ? Tout le monde. Leurs foyers ?

Les pays industrialisés. Leurs sources ? La monnaie “.22 Cette thèse du savant Tchundjang Pouemi date de 1980 dans son maître ouvrage ” Monnaie, Servitude et Liberté ” La crise du système néo libéral actuel montre combien Tchundjang Pouemi avait raison et justifie l’urgence de la tâche historique qu’il assigne aux hommes d’Etats africains : bâtir une union monétaire et politique de l’Afrique pour affronter le monde tel qu’il se déployait sous ses yeux attentifs. Le savant avait alors détecté le vice rédhibitoire du système de Bretton Woods dont la crise financière actuelle constitue la figure extrême et ultime. Devant une telle situation, l’occident cherchera à assurer sa croissance en tentant de réformer le système de Bretton Woods : ” Ce dont il s’agit c’est la croissance convergente des pays qui ne sont pas sous développés.

Ensuite seulement, on soutiendra celle de ceux qui le sont, les africains en tête. On créera pour eux des mécanismes particuliers, les fonds fiduciaires, les financements compensatoires et autres stocks régulateurs qui les réjouiront. D’où viendra l’argent ? Mystère. Chiffres à l’appui, les économistes montrent que l’aide économique diminue, elle diminue parce que pour aider il faut avoir ; or, c’est de plus en plus admis qu’aucun pays n’a ; tout le monde cherches “23. Tel est le diagnostic du savant Tchundjang Pouemi. Le remède ? Union monétaire et politique de l’Afrique noire. Que la jeunesse s’empare de cette idée normative et régulatrice, qu’elle en fasse son projet politique, qu’elle s’initie à la science politique et économique et surtout à l’art de la guerre et devient ainsi le prophète armé au sens de Machiavel.

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_____Les banlieues Françaises, cible des stéréotypes: Mais diable, pourquoi ont-elles si mauvaise image? Pourquoi sont elles vues comme ''un monde à part''? D'où viennent tous ces stéréotypes et préjugés? La police et les jeunes des banlieues

Les origines des banlieues

Les banlieues françaises sont apparues environ dans les années 1940. Ce type d'habitat était occupé en majorité d'étrangers et de personnes touchées par la guerre. Les banlieues assuraient à ce moment un logement minimum, mais ensuite le confort et les équipements collectifs, furent négligés. Par après, la situation s'est aggravée et on peut observer que depuis le début du 21ème siècle la dégradation des banlieues deviennent de plus en plus importante, même si on constate que le phénomène est en baisse depuis quelques années. Elles sont de nos jours des villes dans une ville, c'est à dire qu'elles sont exclues de la vie communale, tout comme ses jeunes qui y vivent et qui ont une très mauvaise image.

L'exclusion des jeunes de banlieues et le rôle des médias

Les gens pensent que les banlieues sont peuplées par des jeunes qui sont à la fois violents et destructeurs, que ce sont tous des délinquants ou encore des jeunes qui ne vont jamais à l'école. Les médias jouent un grand rôle dans ces stéréotypes car ils interprètent souvent certains faits d'une manière négative. Souvent ils ne montrent que les côtés négatifs des banlieues...

Témoignage d'un habitant de banlieue

Pour un peu plus d'éclaircissements nous avons recueillis le témoignage d'un jeune vivant dans une banlieue. Il nous dit: Nous sommes la cible de tout le monde, cela devient invivable, en plus les politique en rajoutent une couche, pas étonnant qu'il y ait autant de stéréotypes sur nous!

Les gens ont une très mauvaise image des banlieues, et en particulier des jeunes qui y vivent. L'influence des médias joue certainement un rôle...

  • Sources : "Rapport 3: la banlieue",paru sur le site internet www.pagesperso-orange.fr , Belgique, consulté le 01 novembre 2008.

"Stéréotypage,stéréotypes", paru sur le site internet www.books.google.be, Belgique, consulté le 01 novembre 2008.

http://www.jeunesjournalistes-belgique.net/index.php?option=com_content&view=article&id=263:les-banlieues-cible-des-stereotypes

Il a souvent été reproché aux sociologues qui cherchaient à déconstruire les stéréotypes visant les jeunes des banlieues difficiles (et à comprendre les causes de leurs comportements) de pratiquer une politique de l’excuse, de vouloir les déresponsabiliser. Cette critique est mal fondée. Mieux connaître et comprendre n’est pas excuser, mais se donner les moyens de l’action : à quelles conditions un changement est-il possible ? Les stéréotypes abusivement employés, comme la volonté de se placer de façon simpliste sur le seul registre du bien et du mal, empêchent au contraire les uns et les autres de s’accorder de façon dépassionnée sur le diagnostic et les solutions appropriées. C’est le cas notamment en ce qui concerne les relations entre les jeunes et la police qui intervient dans ces quartiers.

Ce qui manque, par contre, ce sont des études équivalentes concernant la police. Comme pour les habitants des quartiers difficiles, trop d’a-priori circulent, d’amalgames. De plus, les comportements inacceptables de certains (« bavures », harcèlement ou manque de considération pour les jeunes des cités), comme les tensions avec certains citoyens peuvent s’expliquer en partie par des causes structurelles, organisationnelles et politiques. Le jugement moral simpliste (par exemple « tous les policiers sont des racistes ») est ici tout aussi infondé qu’inutile pour l’analyse. S’il y a encore peu de policiers « beurs », les policiers d’origine antillaise sont un peu plus nombreux et bien acceptés par leurs collègues. Ils sont par contre souvent les premiers à recevoir les remarques racistes de la population (« sale nègre » a ainsi été entendu plusieurs fois en observation) ou l’agressivité des jeunes (« traître à ta race » ; « qu’est-ce que tu fais dans la police »...).

Pas plus que les jeunes des banlieues ne sont tous des « casseurs » ou des délinquants, tous les policiers ne sont pas des racistes harcelant les jeunes. D’ailleurs, le syndicat se réclamant de l’extrême droite, la FPIP (Fédération Professionnelle Indépendante de la Police), n’a obtenu que 5,48% des voix dans le corps de maîtrise et d’application aux dernières élections professionnelles de 2003. Pourtant les relations entre jeunes des quartiers et policiers restent souvent marquées par une tension plus ou moins latente suivant les périodes. Des deux côtés, il y a une catégorisation de l’autre au « pire de sa catégorie », des amalgames qui entretiennent rumeurs et mécontentement. Ainsi, plusieurs émeutes, comme celles que nous avons connues en novembre dernier, ont éclaté, ces dernières années suite à des rumeurs d’implication des forces de police dans le décès d’un jeune. Que la rumeur soit fondée ou non, le résultat semble le même, comme si la culpabilité de la police était acquise d’emblée pour les jeunes.

De même, des policiers qui ne professent pas particulièrement des opinions racistes (par comparaison avec d’autres milieux de travail la police n’est pas le lieu où ont été entendues le plus de remarques racistes) peuvent être amenés à suspecter assez systématiquement les jeunes « blacks » ou « beurs », notamment s’ils ont un « look banlieue » et se déplacent en groupe. Des routines auto-confirmatrices se développent ainsi : plus souvent contrôlés et surveillés, ces jeunes risquent plus souvent d’être impliqués dans des affaires délictueuses ; d’autant que le contrôle lui-même peut être source de tensions, d’outrage voire de rébellion. Toutes choses qui viennent en retour « confirmer » les soupçons initiaux. Chaque groupe nourrit à l’égard de l’autre des a priori qui pèsent d’emblée sur la relation en imposant une méfiance réciproque 1.

Des difficultés liées au mode de légitimation de l’action policière

Au sein de la police, ces mécanismes de catégorisation sont fortement liés à la façon dont le métier est collectivement vécu, plutôt qu’à des caractères individuels. La police, en France, comme ailleurs, entretient avec la population une relation complexe. D’une part, les citoyens attendent de la part de la police assistante et protection, tout en rejetant, généralement, d’être l’objet du contrôle et des sanctions policières. D’autre part, les policiers attendent soutien et respect de la part de la population, tout en étant conduit, par habitude et expérience professionnelle à se méfier des citoyens (« on voit tout ce qui ne va dans la société » ; « on apprend à ne plus avoir confiance... »). De plus, la montée de la petite délinquance depuis plus de 50 ans a affaibli la légitimité de l’action policière : En 1950, la police enregistrait 190 000 plaintes pour vol. En 1992, ce chiffre est passé 2 600 000 ! Du coup, le taux d’élucidation est passé de 36% à 14 %. Mais si l’on tient compte du fait que sur la période le nombre de gendarme et de policier a été multiplié par deux, on peut en conclure que le nombre moyen de faits élucidés par gendarme ou par policier a été multiplié par 2,85 ! 2 Cette situation est paradoxale : d’une part, la productivité moyenne de chaque gendarme ou policier a augmenté, mais dans le même temps, l’idée que la police est capable de supprimer la délinquance semble de moins en moins tenable.

Face à ces difficultés de légitimation le groupe policier a été amené à développer plusieurs « mécanismes collectifs de défense ». Le premier d’entre eux, bien étudié par les sociologues américains de la police 3 est le repli sur « l’entre soi » : Nous ne sommes pas aimés, les gens nous sont hostiles, les non policiers ne peuvent pas comprendre notre travail, il faut donc se soutenir entre nous. L’entraide entre collègues et la solidarité sont en effet des valeurs fortement affirmées et souvent concrétisées dans de nombreux commissariats. Cette caractéristique, qui permet bien souvent de faire face à une activité stressante et au mépris de certains usagers, évite le recours au soutien psychologique. Mais la solidarité peut aussi avoir des aspects plus négatifs comme la tendance à couvrir les agissements répréhensibles ou violents de certains collègues (même si on les condamne en son for intérieur). Toutefois, globalement, des rapports tendus et un manque de reconnaissance dans le collectif de travail se traduisent, d’après nos observations 4, par des relations plus conflictuelles avec les usagers, une plus grande tendance à réagir aux « provocations ». Au contraire, les patrouilles où règne une bonne ambiance, où le turn over est faible, où jeunes et anciens s’entendent bien, sont des patrouilles où les incidents sont rares. Une division du travail et une entraide se font spontanément entre policiers qui permettent de faire face, en gardant son calme, à des usagers difficiles, voire provocateurs.

Le deuxième mécanisme, lié au premier, est l’attachement et l’affirmation d’un sens moral clair et sans ambiguïté au travail. Cela conduit les policiers à présenter, pour eux-même et pour autrui, leur mission en termes de répression du crime, de protection des gentils contre les agissements des méchants. La « belle affaire » qui permet de se valoriser, d’augmenter l’estime de soi, celle pour laquelle on accepte de prendre des risques physiques, est celle qui débouche sur l’arrestation d’un vrai bandit. Le « vrai méchant » faisant en retour le « vrai policier ». Or le travail quotidien des brigades de police secours est bien souvent éloigné. De nombreuses interventions sont en effet liées à des troubles mineurs à l’ordre public, des différends familiaux ou entre voisins, des incivilités, des problèmes sociaux liés à la précarité et à l’exclusion. Les jeunes des cités, et notamment les mineurs, apparaissent aux yeux des policiers comme des « clients » peu intéressants. Non seulement les actes commis et le mérite qu’il y a à les interpeller sont de faible envergure, d’autant que du fait de la nature de ses actes et de leur âge des poursuites ne sont pas toujours possibles. Ensuite parce que les policiers ont le sentiment qu’on leur fait jouer un rôle qui n’est pas le leur : pallier le manque éducatif des parents, jouer les assistantes sociales... Enfin, parce que dans ce cas, leur travail consiste moins en l’application de la loi qu’en l’obligation d’imposer une certaine autorité.

Le travail avec les jeunes est vécu comme peu valorisant

Ces mécanismes de défense expliquent tant le rejet de la police de proximité que le malaise et le sentiment de dévalorisation lié aux relations avec les jeunes des banlieues. Ces derniers, en effet ne sont pour les policiers ni des « vrais méchants », ni des gentils. A l’opposé de l’image du « grand bandit », l’on trouve celle du jeune de cité, qualifié suivant les endroits de « branleur », de « petit merdeux », voire parfois de « crapaud ». Ces jeunes sont les « mauvais » méchants parce qu’ils ne se comportent pas selon les règles du jeu établies par les policiers. Ils manquent de respect, n’acceptent pas les sanctions, négocient les éléments de leur mise en cause, etc. Les interactions policières avec ce public sont différentes et peuvent conduire là aussi à des mécanismes renforçant les représentations. Les policiers les abordent avec moins d’égards que ceux qu’ils considèrent comme les « vrais » méchants, et renforcent ainsi les possibilités d’apparition de comportements de rébellion ou d’outrage.

Lors de nos observations, nous avons ainsi été confrontés à plusieurs interactions de ce type. Un exemple permet d’en saisir la banalité et la signification : « Après dix minutes de discussions, alors que les gardiens de la paix se préparent à rédiger la procédure et le télex pour les feux de voitures, nous voyons partir la BAC à toute vitesse. « Il y a une bagarre au centre commercial près de la gare ! Tout de suite, l’équipage que j’observe bondit à leur suite « vite, si on se dépêche, on peu arriver avant la BAC ». Nous prenons les petites rues en coupant par le centre « La BAC, ils connaissent moins bien ces rues là, on a peut-être une chance d’arriver en premier ! » L’objectif est d’éviter les feux rouges que devrait subir la BAC en passant par un autre chemin. En fait, nous arrivons exactement en même temps que la BAC. Mais il n’y a pas de bagarre à l’endroit indiqué, seulement quatre jeunes (trois marocains et un sénégalais) assis par terre et qui boivent de la bière. Les policiers leur font mettre les mains au mur, contrôlent les identités, les fouillent (pas d’armes) vident les bouteilles de bière au sol. Il y a au moins 12 policiers (BAC, Police secours, CRS) pour quatre jeunes. Les jeunes oscillent entre la dénégation, l’excuse et la provocation : « On faisait rien, m’sieur, on n’a rien fait... On est juste content parce que le Maroc a gagné au foot contre le Mali en demie-finale de la coupe d’Afrique des nations, on a rien fait... » L’un d’eux, plus ivre que les autres est plus provocateur et multiplie les remarques désobligeantes et ironiques, il finit par dépasser la « limite » que peuvent supporter les policiers -qui de leur côté ne sont pas non plus spécialement aimables, même s’ils restent corrects- et se fait embarquer « pour dégriser pendant deux ou trois heures ». Pendant que les policiers de la BAC l’emmènent, ses copains lui disent : « Oh Omar, tu l’as bien cherché, Omar, tu l’as bien cherché... T’inquiète pas dans quatre heures ils te relâchent... »

Cette histoire est exemplaire à plusieurs titres : Tout d’abord, la déception liée à la mauvaise information sur la nature exacte de l’événement : il n’est pas rare que ceux qui appellent la police exagèrent volontairement les faits dans l’espoir d’une intervention plus rapide. Au lieu d’une affaire « intéressante » (une bagarre), les policiers se trouvent un peu ridicules devant ces quatre jeunes pris de boisson. Si les jeunes ne sont pas contents d’être dérangés par les policiers, ces derniers sont aussi énervés d’avoir pris des risques (d’accident de la route) pour une « affaire de merde ». D’où la tension et l’énervement réciproque. L’observation montre bien un jeu de subtile provocation de la part des deux groupes (jeunes et policiers) visant, dans leur esprit, à garder la face mais conduisant à l’interpellation d’un jeune.

Les rencontres entre jeunes et policiers sont d’autant plus frustrantes pour ces derniers qu’elles les conduisent à faire un travail qui leur semble dévalorisant, peu productif et en dehors de leur « vraie mission » : éducation, travail social, médiation... A ce titre, l’expression « nettoyer au karcher » du ministre de l’Intérieur est insultante tant pour les jeunes des cités que pour les policiers ; eux qui se plaignent si souvent d’être pris pour « les serpillières de la société » !

Une police de proximité qui ne s’est jamais imposée

La police de proximité a souvent été présentée comme une solution aux tensions entre police et jeunes, mais celle-ci n’a pas été appliquée avec suffisamment de moyens et de conviction 5. Surtout, sa mise en place n’a pas tenu compte des problèmes d’identité et de légitimité des policiers, ce qui explique pour une part son échec relatif.

Faire de la police de proximité, c’est s’assurer d’une présence régulière et soutenue sur un territoire déterminé. En entretenant des contacts avec la population, les policiers seraient en mesure de prévenir la criminalité plutôt que de la contenir. Les patrouilles se font à pied, les unités administratives sont délocalisées dans des « postes de police », disséminés dans les zones dites sensibles. L’usager est pensé comme un « proche » (et non un étranger), dont on partage le territoire, et avec qui on peut avoir des échanges cordiaux ou intéressés. C’est la coopération volontaire de la population qui est recherchée.

Cependant, beaucoup de policiers qui ont été affectés à la police de proximité ont cherché à se réapproprier leurs nouvelles missions pour les faire entrer dans le cadre mythique du jeu du « gendarme et du voleur ». Ainsi, le fait de se reprocher de la population, de gagner sa confiance, n’est pas interprété comme une fin en soi (être plus proche des citoyens et de leurs besoins), mais comme un moyen éventuel d’avoir des informations qui permettraient de dénicher une « belle affaire », donc de faire un vrai travail policier. Dans la culture policière et surtout dans la hiérarchie, le simple travail de proximité n’est pas très valorisé, d’autant qu’il ne produit pas de résultats tangibles immédiats (on ne peut pas compter le nombre de mains serrées ou l’amélioration de l’image de la police dans la population). Ainsi, il n’est pas rare que la police de proximité soit utilisée comme « bouche-trou » pour des tâches pour lesquelles on ne veut pas mobiliser des effectifs des brigades de roulement : par exemple porter un pli à la préfecture ou garder un malade hospitalisé.

Les expériences de police de proximité racontées par les policiers de Pandore et Serbourg (dans lesquelles elles ont d’ailleurs été volontairement stoppées) ont toujours été vécues sur le mode négatif, avec quantité de récits douloureux : « on nous a brûlé le poste plusieurs fois ». Ces expériences sont relatées sur le mode de l’intrusion en territoire étranger, avec le minimum de protection et de capacité de mise en scène. La police de proximité est à l’opposé du jeu du « gendarme et du voleur ». Une interpellation musclée avec des services extérieurs (BAC, CRS) au quartier peut venir ruiner les patients efforts des fonctionnaires locaux pour gagner la confiance des jeunes. A l’inverse pour les policiers extérieurs, les rapports avec les jeunes perçus comme délinquants peuvent sembler suspects. A Villedieu, lors de l’observation de la PUP, un gardien a demandé au chercheur des renseignements sur le BAFA afin de pouvoir encadrer des camps de vacances organisés par la police pour les jeunes de certains quartiers difficiles. Ce gardien a ensuite précisé au chercheur qu’il ne fallait absolument pas qu’il évoque devant les autres policiers cette demande : « Ils ne comprendraient pas ! »

Une politique répressive à l’esprit gestionnaire

Avec la « politique du chiffre » et le tournant répressif initié par Nicolas Sarkozy, c’est une toute autre politique qui a été lancée. La mesure de la performance de l’activité policière est devenue avec les ambitions de modernisation de l’institution un objectif des plus dignes. Pensée traditionnellement (Le principe de « l’index 4001 » existe depuis plus de trente ans) sur le mode du contrôle chiffré de l’activité, à l’instar des entreprises productives de biens matériels, la performance se mesure au nombre d’interpellation et au taux d’élucidation (nombre de dossiers résolus sur nombre de dossiers ouverts). Ces principes se sont accentués ces derniers temps avec les objectifs sécuritaires fixés à la police et l’introduction d’une notion directement reprise du management des entreprises privées : l’attribution de moyens aux circonscriptions qui le justifient. A priori, cela n’est pas contradictoire avec la représentation de la police comme jeu du « gendarme et du voleur ». Mais le risque est justement de trop prendre au sérieux cette représentation et de saper le travail, notamment des anciens, visant à donner un sens positif aux activités des brigades de roulement. A Grandeville, un certain nombre d’anciens ont ainsi exprimé leur malaise face à la demande de « faire du chiffre » : « On ne va pas inventer la délinquance. L’objectif c’est quand même faire baisser la délinquance. Par exemple, sur le parking d’un grand supermarché, vous avez des délinquants qui cassent des voitures. On va surveiller pour essayer de les interpeller. Ce qui nous intéresse c’est toutes les formes de délinquance. Par exemple, des jeunes qui fument, on va être présent. Etre réactif, ce n’est pas le problème des chiffres. Si on est réactif, après ça tombe tout seul de toute façon. » (Brigadier, Grandeville, province). « Il n’y a aucune gloire dans le travail que l’on fait. C’est vu par les gens comme de la répression. On n’est pas là pour se faire aimer, on est habitué à endosser. Ça c’est pas du stress on est habitué avec le temps, le négatif c’est avec la hiérarchie. Il y a des primes aux mérites, on est dans une usine. Il faut faire des interpellations, faire du chiffre. Tout dans l’ombre, tout sans suite. C’est les « buchettes » (gardien, Grandeville, province).

Enfin, la volonté politique de faire du chiffre a poussé au développement de services spécialisés, notamment les BAC, qui non seulement ont tendance à prendre les « belles affaires » aux brigades de roulement, ce qui peut développer un sentiment de concurrence déloyale (ils sont en civil, ce qui favorise les flagrants-délits), mais permettent le développement d’une évaluation quantitative qui dévalorise le type de travail fait en police secours ou en police de proximité : « Les relations entre la section et la BAC sont devenues plus tendues, car avant c’était qu’eux le chiffre. Maintenant c’est eux et nous. Donc c’est plus que de la compétition, c’est de la rage. Le service de proximité c’est la section la plus dévalorisée par rapport aux autres sections, car c’est une section pas spécialisée. Or il faut savoir tout faire et on n’est pas reconnu. On nous appelle toujours parce qu’il y a un problème. » (gardien, Grandeville, province). Pour les BAC, le jeu du gendarme et du voleur est moins un mythe que pour les unités de Police-Secours.

Le cercle vicieux des interventions difficiles

L’absence de police de proximité et la volonté de faire du chiffre poussent les brigades de police à entretenir des relations tendues avec les habitants des quartiers difficiles. Si ces quartiers ne sont pas des zones de « non droit » (les policiers peuvent y circuler, même s’ils restent vigilants par rapport au jet de projectiles), les interpellations et les contrôles y sont difficiles, la peur du débordement (les jeunes du quartier qui se rassemblent pour empêcher une arrestation) ou de la « bavure » (par exemple chute d’un jeune poursuivi parce qu’il ne portait pas de casque sur son scooter) sont toujours présents et bloquent l’action, générant ainsi des frustrations. Quand une interpellation doit toutefois être réalisée, la seule « solution », dans le contexte actuel, est de venir en force (plusieurs voitures de police, soutien des CRS). Cela peut provoquer le sentiment des jeunes du quartier d’être agressés par la police ; d’autant que certains policiers pourront en profiter pour se « rattraper » de tous les contrôles et interpellations qui n’avaient pu être faits auparavant. Le cercle vicieux de la méfiance réciproque et de la tension s’aggrave alors un peu plus.

Pour finir, il est à noter que pour gérer ces quartiers difficiles, on trouve essentiellement des fonctionnaires jeunes et sans expérience. A Serbourg, dans une des trois brigades, le plus vieux a 25 ans et deux ans d’ancienneté. C’est « l’ancien » comme le plaisantent ses collègues. Mais en patrouille, il n’a pas l’expérience pour jouer ce rôle. Plusieurs fois, pendant l’observation, nous verrons son équipage renoncer à des interventions ou reculer devant des provocations des « jeunes », de peur de se lancer dans des situations qu’il ne saurait pas gérer (tant sur le plan relationnel et sécuritaire que sur le plan juridique). A chaque fois, c’est la frustration et le sentiment d’impuissance qui en ressort. Peut être que chez certains cette frustration accumulée pourra rejaillir de façon mal contrôlée à l’occasion d’une intervention « musclée ».

Cette situation est d’autant plus critique que la répartition des effectifs de police sur le territoire national n’a pratiquement pas été revue depuis cinquante ans 6 ; du coup, les banlieues qui comptent le plus grand nombre d’actes de délinquance sont parfois moins bien pourvues, en policier ou gendarme par habitant, que des départements ruraux plus calmes. La police peut alors difficilement assurer une présence régulière dans les quartiers difficiles et reste perçue comme étrangère.

Au total, « plusieurs éléments contribuent à construire un mur d’incompréhension entre les policiers et les jeunes ou les immigrés : l’attitude effectivement raciste d’une minorité de policiers, l’utilisation par certains délinquants de l’accusation de racisme qui leur permet de se dédouaner de leurs actes et surtout les modes d’action des patrouilles de police. Quand celles-ci interviennent, surtout dans les quartiers dits difficiles, leurs interventions sont brèves, par manque de temps disponible, « musclées » dans le sens où, faute de mieux, le policier invoque des arguments d’autorité, et souvent sans effet » 7. Tant que les conditions politiques, structurelles et organisationnelles qui expliquent le maintien de ce mode d’intervention ne seront pas abordées, il semble utopique de demander de meilleures relations entre la police et les jeunes des quartiers difficiles comme d’exiger une baisse importante de la délinquance.

Marc Loriol, Valérie Boussard, Sandrine Caroly 8

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___A bon entendeur!! à ceux qui crachent dans la soupière ! ... hallal police d'état, Africains = paresseux ?, le témoignage de Mohamed étudiant malien... Stop aux clichés !

Mohammed Sogodogo, 29 ans, est venu du Mali à Paris en 2006 pour préparer un Master pro gestion de l’humanitaire: développement et gestion des ONG qu’il a obtenu avec mention Très bien le 17 décembre dernier.

Il n’est pas aisé de parler de clichés quand on n’a pas été soi-même exposé ou victime. Dans ce cas, j’évoquerai un que j’ai plusieurs fois entendu dans les foyers ou au cours des discussions faites avec différents groupements d’immigrés. Ce cliché n’est autre que la paresse. Pour ma présentation, je suis une personne de race noire (black si vous voulez!), j’ai le nez pas très gros, des lèvres légèrement charnues (en tout cas, pas comme celle du bonhomme de banania) et j’aime pas les bananes mais j’adore les pommes. Revenons à l’essentiel, je n’ai que 14 mois de séjour en France et je compte très bientôt rentrer dans mon pays le Mali. Ces quelques mois de séjour me permettent d’avoir un recul par rapport aux observations que je vous fait part dans ce mail.

La paresse est un mot qui veut dire goût à l’oisiveté ou le comportement d’une personne qui évite et refuse l’effort. En général, le cliché utilisé pour qualifier les personnes vivant en Afrique subsaharienne ou noire est la paresse (et un peuple qui n’a pas d’histoire, j’éviterai d’en parler pour ne pas verser dans la polémique du discours hégélien de Sarko). A partir d’un constat généraliser des efforts fait en matière de développement, les pays d’Afrique n’ont toujours pas pris leur envol. Est-ce à partir de ce constat qu’on parle d’oisiveté des jeunes? Je suppose qu’il serait simpliste de se baser sur ce postulat pour tirer un jugement hâtif.

En Afrique, particulièrement au Mali, il y a un très faible investissement dans le secteur industriel. Ce qui justifie quelque part le manque d’emploi, une pauvreté chronique et une forte émigration. Cette émigration, parfois clandestine se passe très difficilement pour acquérir une meilleure condition de vie. Cette émigration est tournée vers des cieux cléments notamment la France. Je ne pourrai pas dire « l’eldorado » car je sais que ce n’est vraiment pas ça. Les immigrés subviennent à leurs besoins et parviennent à réaliser des actions de développement dans leur pays d’origine. Vous remarquerez que quelque soit l’heure à laquelle vous prenez le métro, il n’est pas rare de rencontrer un immigré. Alors pour conclure, je dirai que le travail est nécessaire dans le sens où l’on vit de lui et l’on ne peut faire autrement.

http://www.stopauxcliches.fr/2007/12/18/africains-paresseux-le-temoignage-de-mohammed-etudiant-malien/

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lundi 25 janvier 2010

___Si un "noirs" dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur..! Comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? "Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c'est nous qui l'avons tué.. Traite et Esclavage des Noirs : Quelle respons

résum post

Définir la justice : Qu’est-ce que le droit et la loi ? | Quels sont les différents recueils de lois ? | Qu’est-ce qu’un garde des Sceaux ? | Comment s’organise le ministère de la Justice ? | Qu’est-ce qu’un tribunal ? | Qu’est-ce qu’un procès ?

  • Avocat, Conseil juridique
  • Avocat Spécialisé Divorce
  • Athéisme : il n'y a pas d'ennuis.
  • Bouddhisme : quand des ennuis t'arrivent, s'agit-il vraiment d'ennuis?
  • Catholicisme : si j'ai des ennuis, c'est que je les ai mérités.
  • Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.
  • Judaïsme : pourquoi les ennuis m'arrivent ils toujours à moi?
  • Islam : s'il t'arrive des ennuis, la solution est dans le Coran.
  • Taoïsme : il se peut que les ennuis arrivent.
  • Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.

La morale ascétique des Eglises et mon rejet de Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques.

L'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.

  • 1Jean 3:17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
  • 1Jean 4:12 Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
  • 1jean 2:11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 1Jean 13:35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
  • 1 Pierre 1:8 lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse,
  • 1 Jean 1:6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.
  • 1 Jean 1:8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous.
  • 1 Jean 2:4 Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.
  • 1 Jean 2:9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.
  • "L'Afrique et ses hommes ne se valorisent pas suffisamment à leur propres yeux et pour finir le désespoir les conduit à s'imaginer que seul l'Europe les soulagerait !!"

_"Dieu est mort" que meurt "Les litanies de Satan" Condamnés à mordre la poussière.« Ce monde n'est plus blanc et ne le sera plus jamais » Nous devons apprendre a vivre comme des frère sinon nous mourrons comme des idiots

07/01/2010 @ 19:40:02 edit 0 comment - 0 trackback

Souvent nous avons l’impression que la vie que nous menons est loin des valeurs enseignées par l’Eglise et loin de Dieu. Comment pouvons nous compter à ses yeux, alors que nous sommes encore si éloignés des chemins qu’Il nous conseille ?

De mes interrogations naîtron une doctrine philosophique en relation avec l'absurde sociologique, la négation des valeurs morales et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle.

Le nihilisme ( latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d'après lequel, le monde (et particulièrement l'existence humaine) est dénué de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toutes valeurs.

Cette notion est applicable à différents contextes : histoire et politique, littérature, philosophie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nihilisme http://atheisme.free.fr/Biographies/Nietzsche.htm

___Michael Jackson avait prévu sa mort…et, c’est nous qui l’avons tué…? 1-Trop de médicaments? 2. La pression du retour? 3. Un personnage fragile 4. Une enfance sacrifiée 5. Un enfant qui ne voulait pas grandir

29/01/2010 @ 22:56:22 edit 2 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code Noires 1685: ABOLITION de l'esclavage.. "Haazheel Thorn"... Les miroirs de l'ombre

Une mort tragique qui fait évidemment beaucoup de bruit. J’ai trouvé cet article sur le site Le Post qui est très bien fait, et résume la situation actuelle des choses avec les questions que l’on peut se poser.

1. Trop de médicaments?

Son ancien manager, Tarek Ben Amar, avec qui Jackson a collaboré dans les années 90, se souvient d’un personnage bien mal entouré. Sur Europe 1, il raconte: « Il est certain que le criminel dans cette affaire, ce sont les médicaments. Il n’arrivait pas à dormir, il disait qu’il avait mal. Je crois surtout que c’était un hypocondriaque. Il vivait entouré de médecins charlatans qui lui facturaient des milliers de dollars pour prendre tel ou tel médicament. Je ne l’ai jamais vu se droguer en revanche. »

The Sun précise que la vedette combattait un cancer de la peau. De son côté, le DailyMail fait remarquer que le médecin personnel de Michael Jackson ne le quittait pas d’un pouce, signe que la star était en mauvaise santé. Le tabloïd britannique ajoute qu’il était de notoriété publique que la star abusait des antidouleurs, dont un des effets secondaires est de provoquer un arrêt cardiaque en cas d’excès.

Confirmation du côté de l’avocat de la famille, qui a expliqué sur CNN: « si vous vous vous souvenez de ce qui s’est passé autour d’Anna Nicole Smith, ce n’est rien à côté de ce qu’a subi Michael. » Pour l’héritage aussi?

Une autopsie doit avoir lieu dans la journée. Les premiers résultats, annoncés pour la fin de journée, ne devraient pas être rendus publics avant « 6 à 8 semaines », selon les autorités citées par CNN.

2. La pression du retour?

Son décès survient à 3 semaines de son grand retour sur scène, à l’O2 Arena de Londres. Un come-back très attendu: les 900.000 billets disponibles se sont envolés en 2 heures. D’après son sosie officiel français, Lilian, joint par RTL, les rumeurs allaient bon train sur un entraînement sportif démesuré et une consommation toujours plus importante de cachets: « Il y avait des rumeurs qu’il n’était pas en grande forme… mais là… »

Son ancien porte-parole, Michael Levine, s’y attendait. Il explique sur 7sur7.be que « Michael était pris dans un voyage incroyablement difficile et souvent autodestructeur depuis des années. Son talent était incontestable mais il était trop mal à l’aise avec les normes de ce monde. Un être humain ne peut pas supporter un tel niveau de stress pendant longtemps ».

3. Un personnage fragile

Son avocat raconte sur RTL que quand il l’a rencontré pour la première fois, il s’est dit: « j’étais sûr qu’il ne vivrait pas vieux« . Toujours maigre, ravagé par la chirurgie esthétique, le personnage était fragile et jouait de cette fragilité.

4. Une enfance sacrifiée

Le journaliste Olivier Cachin, qui venait de mettre la dernière main à une biographie attendue en septembre, avance une hypothèse, sur France Info: « Les enfants stars vieillissent mal en général. Rendez-vous compte, il a chanté à l’âge de 5 ans et a eu son propre dessin animé à 11! Mais il a su s’élever encore,et devenir une légende. »

5. Un enfant qui ne voulait pas grandir

Pour le spécialiste du rock Yves Bigot, joint par RMC: « il a essayé de dépasser la mort en devenant un personnage pharaonique. Il a échoué, mais sa légende, elle, demeurera immortelle. »

http://informacyde.com/blog/michael-jackson/pourquoi-michael-jackson-est-mort/

  • Non, ce n’est pas seulement un titre pour attirer des lecteurs, c’est l’hypothèse la plus avancée et justifiée.

Que connaissait-on de lui réellement ? Son talent incontestable aussi bien en chant qu’en danse qu’il a montré dès son plus jeune âge. Mais après ?

Aujourd’hui, sa mort révèle beaucoup de chose.

C’est un être humain qui a vieilli plus vite qu’un autre à cause de sa vie sans comparaison…pas d’enfance, pas de vieux jours. Que du « top top top » tous les jours. Aujourd’hui, lors de ses rares apparitions et compte tenu de son visage particulier, nous avons continué à nous laisser émerveiller par ses tenus bien à lui, et une couche de maquillage quotidienne ! Mais c’était un homme épuisé…

400 millions de dettes… J’ai toujours pensé que grâce ses tubes encore vendus avant sa mort, grâce aux parts du catalogue des Beatles qu’il détenait, entre autres, il avait de quoi vieillir tranquillement…mais on lit de plus en plus qu’il s’est laissé dépassé par son argent, au point d’avoir du mal à mettre assez de nourriture sur la table, pour ses enfants…

Homosexuel ?

C’est en tout cas ce qui est affirmé dans Paris Match par un journaliste qui en aurait eu la preuve irréfutable de la part de ses amants ! Honnêtement, ça me fait bizarre de lire tout cela sur lui, mais apparemment, les preuves sont là. Michael Jackson serait allé avec ses amants des motels miteux de Las Vegas, par manque d’argent… ça j’ai beaucoup de mal à y croire. Mais le journaliste affirme qu’il a rencontré un de ses amants qui lui aurait montré une photo ensemble ! Mais Jackson n’a-t-il pas pris de nombreuses photos avec ses fans ??

Une mort prévue… Plus le temps passait, plus il vieillissait, avec les séquelles de sa douloureuse mais « magique » vie… Autant de travail, autant de danse, autant de succès, aucun être humain ne pourrait autant y survivre. Ces derniers temps, il ne pesait apparemment plus que 45 kilos…

Il était tellement stressé par ses concerts qu’il ne mangeait et ne dormais plus.

Lorsqu’il arrivait à trouver le sommeil, c’était pour faire des cauchemars où on l’assassinait ! Ces proches l’ont dit et répété : il n’avait pas envi de faire ses concerts, sa carrière était finit, même s’il a eu du mal à l’avouer et à se l’avouer, il n’avait plus le mental, le physique et la voix pour ça. Il est devenu un père de famille…un père « star mondial », certes, mais un père qui veut qu’on le laisse vivre un minimum tranquille. Mais ce succès à fait que de nombreuses personnes ont, tout au long de sa vie, essayé de s’approcher de lui pour le manipuler, pour se faire de l’argent sur son dos… et ils y sont arrivés ! 10 concerts, c’était déjà trop pour lui. Alors 50 ? Impossible… Il n’a rien voulu annuler par amour pour ses fans, et aussi en raison de ses conseillers financiers lui répétaient sans cesse qu’il allait bientôt être ruinés. Il lui fallait cet argent…

C’est là qu’il a compris que la mort l’attendait… Il était bloqué, sans issus. Il préférait de tout façon mourir que de décevoir ses fans avec une prestation raté ou en annulant sa série de concert. Il n’en pouvait plus. Il aurait même pris le temps de bien expliquer à sa fille Paris que son père ne serait peut-être plus là pour la fête des pères… il se sentais à bout de force… les gens qui l’ont côtoyés les derniers jours avant sa mort se doutaient que quelque chose n’allait pas, sans réagir. Ils ont préféré le doper au médicaments pour qu’il aille jusqu’au bout de ses concerts… mais personne mieux que lui savait qu’il ne pouvais tout simplement pas. Il a préféré se laisser mourir… les médicaments étaient là pour lui donner un coup de pouce. Je ne dis pas qu’il s’est suicidé, mais je pense que l’idée est là.

Attendons maintenant l’autopsie.

Les parents de la star ont demandé une autopsie privée…pour en falsifier le rapport afin que le monde ne connaisse jamais les véritables raisons de sa mort.

Quelque part, j’ai envi de dire : C’est nous qui l’avons tué… ?

http://informacyde.com/blog/michael-jackson/michael-jackson-avait-prevu-sa-mort/

«Je cherche refuge auprès de satan (divinité noirs) contre dieu (divinité blanche) » jésus nous enseigne à aimer nos ennemis (Matthieu 5:44-45), et que Satan est notre ennemi (1 Pierre 5:8)...Faut-il aimer Satan?

29/01/2010 @ 22:03:34 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __three-six" pour guide infâme de l'être existenciel noirs.. "Les Seigneurs de la Négation" LA LOI du CHAOS.. L'ombre du chaos*

Nous ne sommes pas instruits dans l'Écriture inspirée d'aimer Satan, mais pour le vaincre.

Esprits impurs sont des messagers de Satan, l'ennemi de Dieu et donc les ennemis des hommes chrétiens. c'est que ces esprits impurs sont mauvais et puissant. Les démons, succube et autres.. sont des êtres spirituels avec la personnalité et l'intelligence. En tant que membres du royaume de Satan et les ennemis de Dieu et les humains, ils sont mauvais, méchant et organisée avec différents niveaux de grade et de délégation de pouvoirs en vertu de Satan.

Paul dans Éphésiens 6:11-12 les décrit comme des gouvernants, des autorités, des pouvoirs de ce monde de ténèbres spirituelles et des forces du mal dans les lieux célestes. Le rendu King James est la suivante: les principautés, les puissances, les dirigeants de l'obscurité de ce monde, les esprits méchants dans les lieux élevés.

Mais la louange à Dieu, ils ne sont pas plus puissant que Jésus-Christ. Nous avons des armes de guerre contre eux. Les armes qui sont puissantes par Dieu pour abattre toutes les places fortes.

Les démons peuvent et souvent ne vivent dans le corps des incroyants, Ils asservissent ces personnes et les influencer vers le mal, l'immoralité et la destruction. Les démons peuvent entraîner des maladies physiques dans le corps humain, Impliqués dans le spiritisme, la magie, la sorcellerie et les pratiques occultistes sont traiter avec l'Esprit du mal et cela peut facilement conduire à la servitude pour démoniaque.

Les mauvais esprits seront particulièrement actifs dans les derniers jours de cet âge, la promotion de l'occulte, l'immoralité, la violence et de cruauté.

Matt 24:24, 2 Cor.11 :14-15; 1 Timothée 4:1

Bien-aimés frères et sœurs chrétiens, nous devons ne pas être alarmé par les démons ou esprits impurs abondent et sont à leur meilleur destructeur. Le Dieu souverain et notre Père nous a donné la victoire sur eux à travers l'œuvre achevée de Jésus-Christ comme Seigneur et ses disciples, il nous donne le pouvoir de vaincre les démons et leurs activités, car Jésus a clairement indiqué ses buts pour venir à terre était de lier Satan et libéré asservi par lui ceux -

Matt 12:29; Marc 1:27, Luc 4:18; et 1 Jean 3:8.


Dans le cadre du 5 Matthieu, où Jésus a dit: «Aimez vos ennemis», il était de discuter de nos relations avec nos semblables et non pas avec Satan.

Le temps de l'hôpital psychiatrique est rythmé par celui de la psychose. La prison est devenue un asile psychiatrique pour les "noirs". Des fous qui s’enfoncent chaque jour davantage dans la maladie mentale

29/01/2010 @ 21:31:04 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Enfermement psychiatrique de l'être.. "Les "instances supérieures" L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception

La prison est devenue un asile psychiatrique. Un prisonnier sur cinq souffrirait de troubles mentaux. Certains "noirs" choisi d’aller là où échouent ceux qui n’ont plus de place nulle part, ni à l’hôpital ni ailleurs.

Des fous qui échouent de plus en plus souvent au mitard. Des fous qui davantage dans la maladie mentale, .Des fous trop fous pour les hôpitaux psychiatriques qui, faute de moyens, ne peuvent plus les accueillir. De ce séjour dans un recoin obscur de notre société, l’auteur revient avec des questions. Criminaliser la maladie mentale, c’est faire un prodigieux bond en arrière. Pourquoi cette régression ? Que penser d’une société qui enferme derrière des murs ses pauvres, ses marginaux, ses malades mentaux ? Si l’on juge de l’état d’une civilisation au sort qu’elle réserve à ses marges, alors la nôtre va mal.

D’après le Docteur C. Devaux Pédopsychiatre au CHU de Pointe à Pitre,

« la maladie mentale est une altération de l’état de santé relative au psychisme et aux fonctions intellectuelles. Elle est aussi une perturbation qui affecte la pensée, les sentiments, ou le comportement d’une personne à un tel point que sa conduite devient incompréhensible et inacceptable pour son entourage. L’individu est affecté autant dans son équilibre personnel que dans ses relations avec autrui » (source :

www.ac-guadeloupe.fr/ash/avs_f2.pdf)

Un des plus grands carrefours de l’Afrique de l’Ouest, Dakar la capitale sénégalaise est devenue un point de convergence de bon nombre d’individus parmi lesquels les malades mentaux qui deviennent de plus en plus nombreux. Ainsi, la ville est frappée de plein fouet par ce phénomène de la folie. Sorcellerie, volonté divine ou drogue ?

8 heures. De fines gouttelettes d’eau tombent sur Dakar en ce début de matinée de septembre. Nous sommes dans les artères de la capitale sénégalaise. Une femme, la trentaine environ attire notre attention. Pieds nus, tête rasée, habillée en aillons très sales laissant apparaître tout son corps, elle fouille dans un tas d’ordures jetées à coté. Tout à coup, elle sort de cette saleté une mangue pourrie qu’elle commence à manger tout en chassant les mouches qui assaillent son butin. Après avoir fini de manger, elle continue à fouiller dans les ordures jusqu’à ce qu’un groupe de gamins vienne l’importuner. " Amy dof ! " (Amy la folle) disent ces bambins en chœur. Subitement, elle se retourne, murmure quelques mots incompréhensibles avant de les poursuivre. Ces enfants, Amy ne les attrapera pas puis qu’autre chose attire son attention au cours de cette course : un sachet d’ordures qu’une ménagère vient jeter le long de la chaussée. Elle s’arrête et commence à chercher on ne sait quoi dans ce sachet rempli de restes de nourritures, et d’autres pacotilles.

A l'image d’Amy, les malades mentaux sillonnent les rues de Dakar du matin au soir. Ces malades mentaux deviennent de plus en plus nombreux : ils sont au centre ville, en banlieue, aux populeux quartiers, aux arrêts cars, bref, ils sont partout dans la capitale sénégalaise, sans protection sociale, sans nourriture, sans assistance, sans abri, et sont ainsi exposés à tous les écueils de la vie.

http://sununews.com/index.php?option=com_content&view=article&id=742:les-fous-assaillent-dakar&catid=41:top-headlines&Itemid=97

_« Prison : miroir d'une société d'enfermement ! ou la sélection de ceux et celles qui “profiteront” des hôpitaux psychiatriques. La politique sécuritaire crée les nouveaux crimes et délits par l’évolution du code pénal :

29/01/2010 @ 21:00:45 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Enfermement psychiatrique de l'être.. "Les "instances supérieures" L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception

La politique sécuritaire crée les nouveaux crimes et délits par l’évolution du code pénal : principalement visées, les populations exclues par la précarisation, la pauvreté et les discriminations.

La sélection de ceux et celles enfermé-e-s dehors (bracelets électroniques, assignation à résidence, aménagement des “peines” résidences surveillées, …), la sélection de ceux et celles qui “profiteront” des hôpitaux psychiatriques ou des prisons de travail extérieur, et la sélection de ceux et celles qui croupiront sous l’œil des caméras nous montre que la prison n’est qu’une partie de l’iceberg.

La condition

d’enfermement plus large, plus massive de la société toute entière est loin d’être un univers si étrange. L’Europe forteresse, les caméras, les matraques, les bavures, les nouvelles patrouilles, les recoupements de fichiers, les lumières artificielles, les aménagements urbains, les cartes magnétiques et autres puces, les flux tendus de salarié-e-s, l’aliénation par le travail… sont un tout interagissant ensemble sous une dynamique commune appliquée à tou-te-s les individu-e-s : différenciation, voire isolement, voire anéantissement !

La construction de nouvelles prisons prouve non seulement que l’état a sans cesse besoin d’augmenter le nombre d’enfermé-e-s, mais aussi de moderniser ses culs de basse fosse dans le sens du travail forcé ou de l’isolement croissant d’une partie de ses détenu-e-s. En France, le plan de construction actuel est ainsi axé sur des petites unité de moins de cinq cent prisonnier-ère-s qui se trouveront scientifiquement différencié-e-s dans la purge (l’expiation) de leur “peine”. Les grosses usines à punir comme Fleury Mérogis ne correspondent plus au besoin actuel basé sur le tout répressif avec une différenciation fondamentale entre les détenu-e-s.

La prison, cette impasse…

La prison affiche officiellement trois missions :

améliorer la situation sociale, psychologique et sanitaire des prisonnier-e-s. leur permettre de retrouver une place dans la société, une fois dehors. “protéger la société” par l’enfermement en “lieu sûr” des délinquant-e-s et criminel-le-s 1.

Comment la prison peut-elle prétendre remplir ces missions alors que la société qui la construit “échoue” en dehors de ces murs ? Lieu d’exception à tous les droits, la tôle n’est pas en mesure de restituer à la société des individu-e-s “en meilleur état” qu’elle ne les avait accueilli-e-s.

Alors qu’à sa création le temps des châtiments était en principe révolu, la prison est encore un espace clos où sévices, punitions et tortures sont bien réels mais dont les murs ne laissent échapper aucun son… et quand la mort frappe ces murs, l’écho ne nous parvient pas, ou déformé et dénué de vérité.

On peut s’interroger, voire s’irriter, de la récurrence des discours pragmatiques qui guident toutes les couleurs politiques : “moins de suicides avec plus de surveillant-e-s, plus de réinsertion avec plus d’ouverture, plus d’argent,… et moins de surpopulation avec plus de prisons”. C’est irritant non seulement parce que ces propos complaisent aux médias et à cette fantômatique opinion publique, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit bien d’idées reçues.

La société carcérale ne veut pas voir sa propre image que renvoie les murs des prisons, elle est engagée à poursuivre son idéologie et ses pratiques - avec intérêt et énergie -, à maintenir ses sujets dans la peur et la menace permanentes.

Enfin, elle est engagée sur un terrain où tout doit converger pour donner du sens à la peine et en conséquence au système carcéral lui-même.

La prison n’est qu’un symbole, effrayant… c’est un lieu de non sens.

Qu’est-ce qui nous empêche d’imaginer sa destruction ? Est-ce trop de la penser, ou alors pas assez ?…

Textes extraits de la brochure réalisée pour la semaine contre les prisons du 1er au 8 décembre. Vous pouvez contacter le collectif Persée par mail, persee at no-log.org, ou par téléphone au 04.72.85.90.56 ou au 06.30.78.49.18.

source : http://rebellyon.info/Prison-miroir-d-une-societe-d.html

Psychiatrie

Comprendre et soigner l'hyperactivité chez l'adulte

L'hyperactivité chez les adultes ne se réduit pas à une agitation et une impulsivité excessives. Elle est tout autant une attention irrégulière, une organisation quotidienne défaillante, et une humeur mobile. Ces attributs universellement répandus se regroupent en un syndrome contraignant chez certains et envahissant leur vie. Les distraits et les étourdis en constituaient une incarnation au XVIIe siècle, de même que les instables au siècle dernier.

Legislation psy

...Pourquoi quand je souffre trop je me fais du mal???

.......................................................................................................................... La mise sur pied d'une telle "Commission de Lutte" est certes une bonne réaction face à la gangraine que constitue la corruption dans le fonctionnement des Etats membres de l'UA; mais En Afrique, nous ne disposons pas d'institutions fort

28/01/2010 @ 20:38:44 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

La mise sur pied d'une telle commission est certes une bonne réaction face à la gangraine que constitue la corruption dans le fonctionnement des Etats membres de l'UA; mais il est urgent de savoir que lorsqu'une une initiative pareille est prise, il est important de pouvoir l'accompagner par des institutions et des moyens forts et efficaces.

L'Afrique a décidé de se doter d'une Commission spéciale de lutte contre la corruption qui lui fait perdre près de 10% de ses ressources, a annoncé mercredi à Addis-Abeba, Ethiopie, le vice- président de la Commission de l'Union africaine (UA), Erastus Mwencha.

"Des études en notre possession montrent que les circuits de la corruption font perdre à l'Afrique 10% de ses ressources. Outre les administrations publiques qui sont souvent touchées au plus haut niveau, cette corruption se traduit par le trafic de drogue et le blanchissement d'argent", a-t- il dit lors d'une conférence de presse. Exprimant la détermination de l'Afrique à combattre une pratique qui affecte également son image, M. Mwencha a précisé que la toute nouvelle Commission aidera les Etats africains à se doter des législations anti- corruption.

"Ce n'est pas que la corruption n'existe pas ailleurs dans le monde. La grande différence, c'est qu'en Afrique elle plombe le développement et décourage les Investissements directs étrangers", a-t-il dit en précisant que la création de la Commission sera entérinée par le 14ème Sommet ordinaire des chefs d'Etat prévu du 31 janvier au 2 février dans la capitale éthiopienne.

"Nous avons la ferme intention d'aider nos Etats membres à se débarrasser de cette gangrène. Ils seront encouragés à mettre en place des mécanismes anti-corruption. La Commission assurera, pour sa part, le suivi de nos efforts en cette matière", a poursuivi le vice-président de la Commission de l'UA.

Selon plusieurs études, les grandes corruptions interviennent en Afrique lors de la passation des marchés publics, de la signature des contrats miniers et pétroliers ou de la construction de grandes infrastructures. Des organisations de la Société civile africaine se mobilisent régulièrement pour exiger plus de transparence dans la gestion des biens publics notamment.

L'initiative "Publiez ce que vous payez" (PCQVP) est un des exemples les plus connu de cette mobilisation conjointe entre la Société civile africaine et des acteurs associatifs du Nord.

Remarque

Le Curieux ( 28/01/2010 13:29 à Oberuzwil / Switzerland )

En Afrique, nous ne disposons pas d'institutions fortes. La Justice qui est sensée sanctionner les actes averés de corruption est moribonde. Ce qui nous amène à interroger l'efficacité d'une initiative pareille, fût-elle parrainée par l'Union Africaine? Lmise sur pied d'une telle commission est certes une bonne réaction face à la gangraine que constitue la corruption dans le fonctionnement des Etats membres de l'UA; mais il est urgent de savoir que lorsqu'une une initiative pareille est prise, il est important de pouvoir l'accompagner par des institutions et des moyens forts et efficaces. En somme, cette décision est une bonne initiative, mais pour une efficacité totale, il faut mettre au défi tous les pays membres de l'UA de se doter de systèmes judiciaires forts et indépendants.

Lelec Mlelec ( 28/01/2010 14:44 à Paris / France )

On ne peut pas lutter contre la corruption dans un pays ou' le president s'eternise au pouvoir, ou dans un pays ou le fils remplace son pere a le tete de l'etat. C'est impossible de lutter contre la corruption dans ses conditions la.

impossible

Tsoua ( 28/01/2010 15:49 à Toulouse / France )

C'est da la poudre aux yeux, l' AFRIQUE tant quelle sera géré ou gouverné par des gouverneurs de la france n'entamera pas sa mue.Cette initiative louable, indispensable ne peut se faire , ou se fera , quand il y aura à la tête de nos pays, ses dignes fils.Actuellement , en particulier en AFRIQUE centrale, tous les présidents attendent les ordres de paris, ils sont tous mis à la tête de ces états par la france, alors comment peuvent -ils arrêter un système basé sur la corruption qui profite à la fance, dites moi ?

( 28/01/2010 17:46 à Crawley / United Kingdom )

L'U.A. a decide de blablablablabla.....comme d'habitude.

mais politiquement Afrique ne pas libre ,so ( 28/01/2010 19:17 à La Charité / France )

Try , try and try , if you can . Corruption too tought to handle . On baigne sérieusement dans la corruption qui fait profiter les lords of the ring . Entre temps, les peuples ont faims . Try .

http://www.grioo.com/avis,l_union_africaine_va_creer_une_commission_de_lutte_contre_la_corruption,18522.html

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___L'afrique c'est fait "défoncer le derche" (si vous me passez l’expression), C’est de "la grande racaille internationale" ,il n’est plus question de France ni d’Amerique mais de qui "engarce" qui ? Pour s’en mettre plein 27/01/2010 @ 21:12:34 edit 5 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code Noires 1685: ABOLITION de l'esclavage.. "Haazheel Thorn"... Les miroirs de l'ombre

Ce qui me fait, malgré tout, garder encore, pour notre humanité, un faible espoir en des lendemains un peu meilleurs, ce sont ces moments étincelants où il m’arrive, à mon âge, de rencontrer "une âme soeur", quelqu’un qui, homme ou femme, d’ailleurs, au bout d’un long cheminement, après s’être libéré de tous les dogmes, de toutes les "vérités révélées", de toutes les "religions" et autres "partis politiques" peut se dire "HUMANISTE", fervent défenseur des "DROITS DE L’HOMME", sans exclusive, du droit de disposer de soi-même, du droit de penser et de dire ce que notre "RAISON reconnait pour VRAI", du droit de dire "NON !" au terrorisme qui veut le renvoyer à l’esclavage...

Je suis très heureux, car il me parait que vous êtes un de ces êtres rares.

Oui, peu importe les origines, ce qui fait des hommes des frères, c’est "le partage des mêmes valeurs".

Je ne veux cependant pas revenir sur un passé si douloureux pour conjecturer sur ce qu’il aurait convenu de faire pour réussir une union indépendante de l'Afrique institué tout en en demeurant la fille. Non, il ne faut pas gratter une plaie dont la croûte est encore fraiche... Vous en êtes d’accord, n’est-ce pas ?

Cordiale poignée de main.

impersonnelle. (psychiatrie de l'être noirs)


REMARQUE

Ben oui ! Effectivement si vous vous placez à ce niveau, nous nous sommes tous fait "défoncer le derche" (si vous me passez l’expression... !) tant Français qu’Africain !

C’est de "la grande racaille internationale" que vous nous parlez ! Là, il n’est plus question de France ni d’Algérie mais de qui "engarce" qui (où vais-je chercher tout ça, moi ?) pour s’en mettre plein les poches ! N’est-ce pas ?..


_Si un "noirs" dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur...! Comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? "Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c'est nous qui l'avons tué!...

25/01/2010 @ 19:47:31 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __three-six" pour guide infâme de l'être existenciel noirs.. "Les Seigneurs de la Négation" LA LOI du CHAOS.. L'ombre du chaos*

La morale ascétique des Eglises et mon rejet de Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques.

L'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.


1Jean 3:17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?

1Jean 4:12 Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 1jean 2:11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

1Jean 13:35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. 1 Pierre 1:8 lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, 1 Jean 1:6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

1 Jean 1:8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous.

1 Jean 2:4 Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.

1 Jean 2:9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.


http://saintebible.com/1_john/4-20.htm

Souvent nous avons l’impression que la vie que nous menons est loin des valeurs enseignées par l’Eglise et loin de Dieu. Comment pouvons nous compter à ses yeux, alors que nous sommes encore si éloignés des chemins qu’Il nous conseille ?

De mes interrogations naîtron une doctrine philosophique en relation avec l'absurde sociologique, la négation des valeurs morales et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle.

Le nihilisme ( latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d'après lequel, le monde (et particulièrement l'existence humaine) est dénué de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toutes valeurs.

Cette notion est applicable à différents contextes : histoire et politique, littérature, philosophie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nihilisme http://atheisme.free.fr/Biographies/Nietzsche.htm

___CERTIFICAT DE CAPACITE DE DROIT (formation continue) Certificat de Capacité en Droit 23/01/2010 @ 13:51:03 edit 4 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in ******VIE ESTUDIANTINE*****

Certificat de capacité en droit...

Objectif

La capacité en droit est un véritable ascenseur social. Cette capacité offre aux non bacheliers une seconde chance d’obtention d’un diplôme de niveau IV, permettant d’accéder aux études supérieures, tout en étant suffisamment disciplinaire et professionnel pour favoriser l’accès à des emplois des métiers du droit.

La capacité en droit permet aux candidats d’appréhender le système juridique et ouvre de nombreuses perspectives à la fois professionnelles et culturelles ; Il s’agit d’acquérir les notions juridiques de base en vue d’une promotion professionnelle, de l’accès à un emploi de collaborateur dans une profession juridique (clerc, huissier...) ou d’une poursuite d’études.

La capacité en droit permet d’aborder en deux ans pratiquement toutes les matières juridiques faisant l’objet du programme que l’on retrouve en licence, voire même en Maîtrise.

C’est une alternative de qualité au baccalauréat et une passerelle vers l’université, dès lors que le candidat a abouti dans une démarche personnelle de projet professionnel.

C’est un diplôme très sérieux et bien règlementé (épreuve orale et écrite sanctionnant chaque année d’études).

Enfin les cours sont organisés de manière à permettre aux salariés de poursuivre parallèlement leur activité professionnelle.

ATTENTION

Public ciblé

A partir de 17 ans et sans condition de diplôme, elle a le mérite de faire tomber les frontières de l’âge et des parcours professionnels de chacun. Il est ouvert également aux bacheliers désirant avoir une connaissance juridique. (décret 56-348 du 20 mars 1956).

Contenu des enseignements

Enseignements Volume horaire

CAPACITE EN DROIT 1ère année 180 heures

  • Droit civil 60 h
  • Droit public 60 h
  • Droit commercial 60 h

CAPACITE EN DROIT 2ème année 180 heures

  • Droit pénal et procédures pénales 30 h
  • Procédures civiles et voies d’exécution 30 h
  • Economie 30 h
  • Droit administratif 30 h
  • Droit privé notarial 30 h
  • Droit social 30 h

Débouchés

Accès à d’autres Licence : http://www.univ-nc.nc/-Certificat-de-capacite-en-Droit-.html http://www.univ-angers.fr/pagdiv.asp?ID=221&langue=1

LA CAPACITÉ EN DROIT ET SES DÉBOUCHÉS


- CARRIÈRES JUDICIAIRES ET PARA-JUDICIAIRES

La Capacité en Droit constitue une bonne préparation aux professions de Clerc de Notaire, Clerc d'Huissier, secrétaire juridique. Après un certain temps de stage, les capacitaires peuvent accéder aux fonctions d'Huissiers ou de Commissaires Priseurs (débouchés limités).

- FONCTION PUBLIQUE

La Capacité en Droit est généralement admise en équivalence du Baccalauréat pour se présenter aux concours administratifs de la Catégorie B (exemple : greffier). Elle en est également une bonne préparation. Ces concours, dont le nombre est trop élevé pour en donner la liste complète, donnent accès aux fonctions de Secrétaire administratif ou de Rédacteur. Des possibilités d'accès aux emplois de la Catégorie A sont possibles au bout de quelques années de fonctions par la voie de concours internes.

- SECTEUR PRIVÉ ET PARA-PUBLIC

La Capacité en Droit apporte un intéressant complément d'études à ceux qui se destinent aux carrières de Secrétariat (Secrétariat de Direction, Secrétariat Commercial, Rédacteurs Juridiques...) à ceux qui sont intéressés par les services de contentieux des entreprises. Les banques, les compagnies d'assurance, les professions immobilières ou boursières recrutent des capacitaires.

- AUTRES FORMATIONS

Accès à la licence Droit L'accès à la licence(mention Droit) est donne de plein droit aux étudiants du certificat de Capacité en Droit (Décret n'87-786 du 24 août 1987).

Avec une moyenne de 15 sur 20 à l'ensemble des deux examens du certificat de Capacité en Droit, les étudiants peuvent s'inscrire directement en deuxième année du licence(mention Droit).

Accès à d'autres licence

Les personnes titulaires du certificat de capacité en droit peuvent obtenir la dispense du baccalauréat en vue de la poursuite des études autres que juridiques, mentionnées pour le D.A.E.U. (diplôme d'accès aux études universitaires) (option A) a condition de subir avec succès l'épreuve de français et de langue vivante prévues pour cette option.


Les personnes titulaires du certificat de capacité en droit peuvent obtenir la dispense du baccalauréat en vue de la poursuite des études autres que juridiques, mentionnées pour le D.A.E.U. (diplôme d’accès aux études universitaires) (option A) a condition de subir avec succès l’épreuve de français et de langue vivante prévues pour cette option.

La poursuite d’études :

• Le plus naturel est l’accès en Licence Droit 1° année , ou directement en seconde année si la Capacité en Droit a été obtenue avec 15 de moyenne (sur les deux années). • Accès au concours d’entrée aux instituts d’études politiques ("sciences Po"). • Accès direct en seconde année du premier cycle des études notariales • 1ère année de Licence des filières universitaires en Sciences Humaines, sous réserve de l’obtention du DAEU "A" (diplôme d’accès aux Études Universitaires) pour lequel la Capacité en Droit dispense de deux matières sur quatre (restent seulement l’épreuve de français et celle de langue vivante) • Bien d’autres filières sont possibles, BTS, DUT, DEUST, parfois avec un avantage pour les capacitaires, comme le DUT Carrières juridiques, l’ICH (Institut Construction et Habitat) ou certains DU, Secrétariat juridique ou Criminologie. • Enfin, en appuyant sur une expérience professionnelle ou divers acquis, la Capacité en Droit est parfois un atout déterminant pour obtenir par la VAE (validation des acquis de l’expérience), dans les filières à dominante juridique, soit un diplôme par équivalence, soit l’accès à une formation d’un niveau nettement supérieur au Bac.

''* L’accès à certaines carrières avec la seule Capacité en Droit :

• Carrières dans le public : possibilité de s’inscrire à la plupart des concours administratifs de catégorie B, fonctions publiques, d’Etat (y compris militaire et la filière sociale), territoriale et hospitalière, autres que pour certains emplois très techniques ou réclamant un niveau Bac+2 (il est ensuite possible d’accéder aux concours de catégorie A - niveau Bac+3 - par la voie interne, après quelques années d’expérience).

• Carrières dans le privé : Collaborateur juridique : même si la Capacité en Droit est fortement concurrencée par des diplômes plus élevés, elle est encore appréciée, notamment pour des emplois de secrétariat juridique et administratif, dans les services généraux, de contentieux ou de gestion du personnel des entreprises, en particulier dans le domaine des assurances, de l’immobilier et des banques, ou comme collaborateurs des professions juridiques. Divers métiers spécialisés peuvent être envisagés, soit directement, soit à certaines conditions : clerc de commissaire priseur, clerc d’huissier, syndic ou administrateur judiciaires, conseil, consultant en matière juridique et autres experts, détective privé (agent privé de recherches), agent immobilier ou administrateur de biens, etc...''

A partir de 17 ans et sans condition de diplôme, elle a le mérite de faire tomber les frontières de l’âge et des parcours professionnels de chacun. Il est ouvert également aux bacheliers désirant avoir une connaissance juridique. (décret 56-348 du 20 mars 1956).

  • Université angers certificat de capacité/évry licence, master, doctorat
  • Université nanters université (licence bi-droit (français/anglais))

_Université d'evry :VOUS SOUHAITEZ VOUS INSCRIRE A L'UNIVERSITÉ POUR LA PREMIERE FOIS (en première ou deuxième année de licence - L1, L2 -) (en L3, M1, M2) (en Doctorat) DROIT

23/01/2010 @ 13:27:33 edit 6 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in ******VIE ESTUDIANTINE*****

Il faut être titulaire du baccalauréat ou d'un titre équivalent (DAEU, diplôme étranger jugé équivalent, capacité en Droit etc.)

INSCRIPTION AUX UEL DE SPORTS

VOUS SOUHAITEZ VOUS INSCRIRE A L'UNIVERSITÉ POUR LA PREMIERE FOIS :

en première ou deuxième année de licence - L1, L2 - en L3, M1, M2 en Doctorat VOUS SOUHAITEZ VOUS RÉ-INSCRIRE A L'UNIVERSITÉ POUR L'ANNÉE UNIVERSITAIRE 2008-2009

Vous étiez inscrit à l'université d'Évry en 2007/2008 en formation initiale (hors apprentissage) DANS UNE DES FILIERES SUIVANTES...CLIQUEZ ICI

VOUS ETES ALORS CONCERNÉ(E) PAR LA PROCÉDURE DE REINSCRIPTION SUR INTERNET...

Vous êtes dans un autre cas

CONSULTEZ votre dossier d'inscription administrative pour l'année en cours INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

Etudiants handicapés Etudiants étrangers Inscription cumulative Tutorat Réorientation Formation à recrutement particulier (MIAGE, MSG, Lic. Info/Droit) Vous ne remplissez pas les conditions de titre universitaire pour vous inscrire...

Consultez également :

L'offre de formation pour la rentrée 2008- 2009

Les Unités d'enseignement libres transversales

Vous souhaitez vous inscrire à l'université d'Evry pour la première fois

1/ en PREMIERE ou DEUXIEME année de licence L1 L2

Comment s'inscrire en 1ère année de Licence (L1) ?

Il faut être titulaire du baccalauréat ou d'un titre équivalent (DAEU, diplôme étranger jugé équivalent, capacité en Droit etc.)

Bacheliers 2008 Ile de France (qui se sont connectés au système RAVEL sur minitel). L'Université d'Evry convoquera individuellement (après les résultats du Bac) chaque étudiant figurant sur la liste RAVEL pour le retrait du dossier d'inscription. Un rendez-vous leur sera donné pour rendre le dossier et payer les droits.

Bacheliers antérieurs à 2008 ou hors secteur Ile-de-France. Dossier à retirer auprès du service de la scolarité à partir du 1er avril et à remettre à la scolarité L1L2 choisi avant le 16 juin. Les candidats seront informés par courrier de la décision prise par la commission pédagogique. Les candidats sont invités à déposer un dossier dans plusieurs universités. Où s'inscrire en première et deuxième année de licence L1 et L2 ?

Le service de la scolarité L1 L2 est ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 30 à 16 h 00 bâtiment 1ers cycles au premier étage (fermé le jeudi après-midi).

Chef de service : Mme Claire GAURAT Bureau 104 bis - Tél : 01 69 47 74 74 - Entrée B 104 Bureau B 104 Bis LICENCE DROIT Entrée B101 - Tel 01 69 47 74 75 - Bureau B101

LICENCE ECO et GESTION /HISTOIRE 1 Entrée B101 - Tel 01 69 47 74 55 - Bureau B101 bis

LICENCE AES 1 et 2 / PPME Entrée B102 - Tel 01 69 47 74 04 - Bureau B102

LICENCE LEA /SOCIOLOGIE 1 et 2 Entrée B102 - Tel 01 69 47 74 98 - Bureau B102 bis

LICENCE ARTS / MUSIQUE / HIST.2 Entrée B103 - Tel 01 69 47 74 08 - Bureau B103

LICENCE PC-SPI 1 / BIO 1 / INFO 1 / MATH 1 Entrée B103 - Tel 01 69 47 74 14 - Bureau B103 bis

LICENCE PC-SPI 2 / BIO 2 / INFO 2 / MATH 2 Entrée B104 - Tel 01 69 47 74 80 - Bureau B104

Cumulatifs scientifiques Entrée B104 - Tel 01 69 47 74 80 - Bureau B104 LICENCE STAPS / DEUST Entrée All seasons Hôtel - Tel 01 69 64 48 85 - All seasons Hôtel

Vous souhaitez vous inscrire à l'université d'Évry pour la première fois

2/ en L3, M1, M2

Les dossiers de candidatures sont à retirer auprès des scolarités pédagogiques des formations accessibles à la rentrée 2008.

Certains dossiers sont disponibles en ligne à partir de l'offre de formation...

Contact scolarité pour les formations de L3 et Masters :

Filière Nom Téléphone E-mail Mathématiques/ biologie /informatique / physique-chimie/staps Sabine SEGALA 01 69 47 03 39 Sabine.Segala@univ-evry.fr Sciences de l'Ingénieur Aissatou DIALLO 01 69 47 75 93 scolarite@iup.univ-evry.fr Aes/ histoire/ sociologie/ LEA Chantal MONDION 01 69 47 92 67 Chantal.Mondion@univ-evry.fr Droit/économie Yvonne DOURNEAU Nadiège ARCHANGE 01 69 47 70 55 01 69 47 71 44 yvonne.dourneau@univ-evry.fr nadiege.archange@univ-evry.fr Arts-Musique Marie-Thérese ROUMIER 01 69 47 74 26 marie-therese.roumier@univ-evry.fr

Formalités particulières :

Licence Musique et Spectacle : sur dossier avec CV à déposer à la scolarité 1er cycle le 16 juin au plus tard M.I.A.G.E. (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises) - Bureau C110 Bâtiment 1er cycle A.S.R. (Administration des Systèmes et Réseaux) - Bureau C110 Bâtiment 1er cycle

En raison du nombre restreint de places dans ces formations, vous devez retirer votre demande d'inscription à partir du 15 mars au secrétariat de la scolarité pédagogique. Dépôt des dossiers le 17 mai au plus tard - Réponse de l'Université début Juin.

VOUS SOUHAITEZ VOUS RÉ-INSCRIRE A L'UNIVERSITÉ POUR L'ANNÉE UNIVERSITAIRE 2008-2009

Vous étiez inscrit à l'université d'Évry en 2007/2008 en formation initiale (hors apprentissage) dans une des filières suivantes...CLIQUEZ ICI

Vous souhaitez vous inscrire soit en filière de redoublement, soit en filière de poursuite d’études...

VOUS ETES ALORS CONCERNÉ(E) PAR LA PROCÉDURE DE REINSCRIPTION SUR INTERNET

Vous êtes admis à la session de juin :

Réinscription sur internet du 21 au 25 juillet et du 25 août au 30 septembre 2008 inclus.

Vous êtes admis, ajournés ou défaillants à la session de septembre :

Réinscriptions entre le 1er octobre et le 30 novembre 2008

Saisie des informations :

Adresse de connexion accessible à partir du 21 juillet 2008 : https://scolarite.univ-evry.fr

- Votre numéro d'étudiant vous sera demandé - Pour procéder à votre réinscription, vous devez vous identifier en saisissant votre N° Etudiant d'Evry et votre date de naissance.

La connexion au site est possible à partir de n'importe quel PC ayant un accès à Internet. En cas de besoin, des PC sont mis à votre disposition en salle d'inscription durant les horaires d'ouverture de la salle .

La saisie est prise en compte lorsque s'affichent à l'écran :

le message "Votre demande de réinscription a bien été prise en compte", la liste des documents à fournir, l'adresse postale d'envoi des documents et du règlement des droits d'inscription. ATTENTION! Une fois votre saisie validée, vous ne pourrez plus la modifier.

Il est recommandé d'imprimer les informations saisies.

Consultation du dossier de réinscription :

Bien que vous ne puissiez plus effectuer de modification à l’issue de votre saisie, vous pouvez toutefois accéder à votre dossier et retrouver toutes les informations vous permettant de finaliser votre réinscription (pièces justificatives à fournir, montant des droits à régler, …) Pour accéder à votre dossier

CLIQUEZ ICI

Procédure de validation et délivrance de la carte d'étudiant :

A l'issue de la saisie sur Internet, vous devez transmettre dans un délai de 7 jours, les pièces justificatives demandées, accompagnées du paiement des droits d'inscription (par chèque uniquement avec au dos, nom, prénom et filière de réinscription) par voie postale à l'adresse suivante :

Université d'Evry Val-d'Essonne Service de la Scolarité Administrative - Bureau des Inscriptions Boulevard François Mitterrand 91025 EVRY Cedex

Veuillez indiquer au dos de votre envoi, votre nom, prénom et numéro d'étudiant.

Les réinscriptions ne sont validées qu'après réception et vérification des pièces justificatives et du paiement des droits.

TOUT DOSSIER INCOMPLET NE SERA PAS TRAITÉ

N'oubliez pas de vous inscrire pédagogiquement auprès de votre scolarité de filière dès la pré-rentrée.

Vous êtes dans un autre cas

Vous étiez inscrit à Evry en 2007/2008, mais vous n'entrez pas dans le champ d'application du dispositif de réinscription sur Internet, vous devez, alors, retirer votre dossier d'inscription 2008/2009 dans les jours suivant l'affichage des résultats auprès :

de la scolarité L1L2 si vous souhaitez vous inscrire en L1 ou en L2

de la Scolarité Administrative dans tous les autres cas. L'accueil de la Scolarité Administrative est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 11h45, toute l'année et de 9h-11h45 , 13h30-16h en juillet, septembre, mi-octobre Bâtiment : Ile de France - Rez de Chaussée

A savoir :

Inscription cumulative Tutorat Réorientation Etudiants handicapés Etudiants étrangers Formation à recrutement particulier (MIAGE, MSG, Lic. Info/ Droit) Si vous ne remplissez pas les conditions de titre universitaire pour vous inscrire.. Transfert

1/ Inscription cumulative

1ère et 2ème années UFR Sciences Fondamentales et Appliquées LICENCE L1 Mathématiques Porte B 103 Poste 74 14 LICENCE L1 Physique Chimie Porte B 103 Poste 74 08 UFR Sciences Economiques et Juridiques LICENCE L1 Economie et de Gestion Porte B 101 Poste 74 55 UFR Sciences Sociales de Gestion LICENCE L1 et L2 Histoire Porte B 103 Poste 74 14

Si vous êtes étudiant de Maths Sup., Maths Spé. ou de classe préparatoire aux Ecoles de Commerce des lycées qui ont passé ou non une convention avec l'Université d'Evry, vous pouvez vous inscrire en régime cumulatif sur présentation d'un certificat de scolarité et d'une demande manuscrite. S'adresser auprès des Lycées lorsque la convention est passée. Dossier à déposer à la scolarité des Licences (Mathématiques, Physique-Chimie, Histoire, Eco Gestion) courant septembre.

2/ Le tutorat

La première année de Licence comporte un dispositif d'appui sous forme de Tutorat d'accompagnement qui doit permettre d'aider les étudiants qui rencontrent des difficultés d'adaptation. Pourquoi le tutorat ? Afin d'éviter que certains étudiants ne se retrouvent en situation d'échec. Qui est le tuteur ? Un autre étudiant de master. Est-ce obligatoire ? Non, le tutorat est placé sur la base du volontariat et est gratuit. Quelle en est sa durée ? En général six mois. Le tutorat débute au cours du dernier trimestre de l'année civile. Comment s'inscrire ? Il suffit de contacter le responsable de filière.

3/ La réorientation

Le premier semestre de la première année de Licence est un semestre d'Orientation.

A l'issue du premier semestre, l'étudiant peut choisir de se réorienter :

vers d'autres Licences et notamment ceux relevant de l'Unité d'Enseignement 2 ; vers d'autres formations telles que les DUT (en IUT) ou BTS ou classe préparatoire aux grandes écoles. La procédure : La demande de réorientation est présentée aux responsables de filière (origine et accueil) pour avis. La décision finale appartient à l'étudiant. Seuls les étudiants venant de l'extérieur peuvent se voir refuser une réorientation si l'avis du responsable de la filière d'accueil est défavorable.

4/ Etudiants handicapés

Une fois inscrit, vous serez convoqué à un rendez-vous auprès du médecin du service universitaire qui donne son avis sur les aménagements possibles d'examens. Par ailleurs, il vous est conseillé de prendre contact avec le secrétariat de votre formation afin d'acquérir des facilités d'accès (carte de parking, clé d'ascenseur). Il est à cet effet recommandé de bien remplir la fiche confidentielle de recensement lors de l'inscription.

5/ Etudiants étrangers

Vous voulez commencer des études supérieures en université française : Licence 1ère ou 2ème année.

Pour accéder à l'enseignement supérieur en France, vous devez, si vous avez obtenu votre bac à l'étranger :

- avoir satisfait aux conditions qui permettent l'accès à l'enseignement supérieur du pays où vous avez obtenu votre diplôme de fin d'études secondaires (c'est-à-dire diplôme de fin d'études secondaires, plus, éventuellement, attestation de réussite aux conditions spécifiques d'accès à l'université dans le pays où il a été obtenu).

et

- justifier d'un niveau de compréhension de la langue française adapté à la formation envisagée.

Les procédures d'admission varient en fonction du type d'établissement et de la filière de formation envisagée :

Vous souhaitez vous inscrire en 1 ère ou 2 ème année de licence, vous devez remplir un dossier d’admission préalable (dossier blanc, vert ou bleu).

La procédure d'admission préalable concerne obligatoirement les étudiants étrangers titulaires d'un diplôme étrangerde fin d'études secondaires sollicitant une première inscription en 1ère ou 2ème année de licence. Elle est mise en oeuvre sous la forme de dossiers de couleurs différentes, selon le lieu de délivrance. . Peuvent retirer un dossier bleu les étudiants français ou étrangers titulaires d'un diplôme français obtenu à l'étranger

Sont également concernés par les procédures d'admission préalable, les étudiants étrangers issus d'une première année effectuée en France en classe préparatoire, une section de techniciens supérieurs (BTS), un IUT (DUT) et qui envisagent une réorientation vers une Licence 1ère ou 2ème année.

Chaque étudiant peut faire le choix de trois universités différentes mais une seule et même filière.

DOSSIERS BLANCS DOSSIERS VERTS DOSSIERS BLEUS

Ils sont délivrés à l'étranger par le(s) service(s) culturel(s) de l'ambassade de France, aux élèves nationaux du pays ou élèves résidents, d'une autre nationalité.

Pour certains pays, une procédure de candidature par Internet via les CEF (Centre pour les Etudes en France) est possible. Pour plus d’information, consultez le site : www.campusfrance.org

Cas particulier : les candidats étrangers qui séjournent en France afin d'y suivre des cours de perfectionnement en langue (non titulaires d'une carte de long séjour), se procureront un dossier blanc auprès de l'ambassade de France de leur pays d'origine qu'ils remettront, une fois complété, à l'université la plus proche de leur domicile qui les convoquera, en France, aux épreuves du test linguistique.

Ils sont remis en France par les services de scolarité des universités, exclusivement aux étrangers résidant en France, et titulaires d'un titre de séjour d'une validité d'au mois un an. Ils sont traités informatiquement à l'étranger par le(s) service(s) culturel(s) de l'ambassade de France, aux élèves nationaux du pays ou élèves résidents, d'une autre nationalité et qui sont titulaires d'un baccalauréat français. Attention : le retrait des dossiers de demande est soumis à un calendrier précis, susceptible de modification. A titre indicatif, les dossiers concernant la rentrée universitaire 2007-2008 devaient être déposés avant le 31 janvier 2007.

EXCEPTION : vous serez dispensé(e) de cette procédure et pourrez donc présenter directement une demande d'inscription à l'université de votre choix, si vous êtes étudiant(e) étranger(e) :

1) ressortissant (e) de l'Union Européenne ou de l'Espace économique européen,

2) venu(e) en France effectuer des études dans le cadre d'un accord inter-universitaire, si ce dernier le précise explicitement,

3) boursier(e) du gouvernement français, d'organismes internationaux ou de gouvernements étrangers dont les bourses sont gérées par un organisme français agréé (CNOUS, CIES, ...),

4) apatride ou réfugié(e) politique (à justifier par la présentation d'un titre de séjour avec ladite mention),

5) enfant de diplomate en poste en France.

Le test de connaissance du français : dans le cadre de cette procédure, un examen, sous forme de test linguistique, est prévu pour apprécier les capacités minimales requises à l'écrit des candidats. Ce test est payant : pour 2007-2008, le montant était de 60 € et le Centre International d'Etudes Pédagogiques (CIEP) avait en charge l'organisation de ce test. (www.ciep.fr).

EXCEPTION : vous serez dispensé(e) de cet examen , si vous êtes :

1 - ressortissant(e) d'un état où le Français est langue officielle ou administrative (Bénin, Burkina Faso, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Togo,),

2 - ressortissant(e) d'un état où le Français n'est pas la seule langue officielle mais que vos études secondaires se sont déroulées, dans leur totalité, dans un établissement de langue française (Burundi, Cameroun, Canada, Centrafrique, Comores, Djibouti, Haïti, Madagascar, Mauritanie (sauf filière arabophone), Rwanda, Seychelles, Suisse, Tchad, Vanuatu),

3 - étudiant(e) étranger(e) issu(e) des sections bilingues françaises figurant sur une liste établie conjointement par les Ministères en charge de l'éducation nationale et des Affaires Etrangères,

4 - titulaire du DALF (Diplôme Approfondi en Langue Française).

Vous souhaitez vous inscrire dans une autre année d’études (exemple : 3 ème année de licence, master, …), vous devez adresser votre demande directement auprès de l’établissement (voir les adresses).

Quelques adresses intéressantes ..

Avant votre arrivée en France :

Demandez un visa pour l'entrée sur le territoire français

Déterminez exactement la formation qui vous intéresse

Consultez les informations pratiques sur le logement étudiant

Une fois en France

Consultez les informations concernant votre santé

Vous désirez demander une bourse d'étude, un prêt ...

Vous désirez savoir comment fonctionne le restaurant universitaire

Vous désirez en savoir plus sur la ville d'Évry

Vous désirez savoir comment vous déplacer dans la région

Faire du sport à l'université


http://209.85.229.132/search?q=cache:jsXmflfRInMJ:leda.univ-evry.fr/PagesHtml/Inscription.htm+universit%C3%A9+d%27evry+et+le+certificat+de+capacit%C3%A9+en+droit&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

___Pourquoi "la situation actuelle du continent africain ne pousse pas à l’optimisme"la diaspora mieux formé dans tous nos pays sur le continent. L’école est sinistrée, l'état de l'enseignement catastrophique, nous sommes mal barré.. frères 23/01/2010 @ 00:33:38 edit 2 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code de la Route.. Les anges noirs sortent de l'ombre pour nous détruire! (Grigny psaume Wismerhill)

...desolée de le dire mais nous sommes mal barré.. les frères

Venance Konan : "la situation actuelle du continent africain ne me pousse pas à l’optimisme" 24/12/2008

Vous avez publié l’année dernière (Sept 2007) un livre intitulé "Nègreries" et dans lequel certains ont vu une argumentation proche de celle de Stephen Smith. Vous situez-vous dans la lignée de Stephen Smith ?

Il y a certains points sur lesquels je suis d’accord avec Stephen Smith, mais je ne suis pas à 100% derrière lui. On l’accuse globalement d’afropessimisme, et je partage cet afropessimisme. Quand je regarde mon continent je ne vois pas les choses évoluer positivement. Prenons l’exemple de mon pays la Côte d’Ivoire : jusqu’aux annés 80, ce pays etait considéré comme le plus avancé de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui on est réduit à se bouffer, s’entretuer, et finalement détruire le peu qu’il y avait. La Côte d’Ivoire était un pays qui avait réussi à intégrer les gens et aujourd’hui on en est à les chasser.

Les élites africaines ont une grande responsabilité dans la situation actuelle du continent. Ce ne sont pas les populations analphabètes qui nous ont conduit dans cette impasse

Quand je vois ce qui se passe dans le Nord Kivu, en RDC, pays immense et riche, il n’y a pas de quoi être optimiste. Quand on regarde la situation d’un pays comme le Gabon qui a à peine 1 million d’habitants, qui a du pétrole, du bois, du manganèse, de l’Uranium, qui a tout pour devenir un émirat riche et brillant qui pourrait servir d’exemple, il n’y a pas de quoi être optimiste. Quand on regarde le Sénégal et qu’on voit ce que fait Abdoulaye Wade après tous les espoirs qui ont été placés en lui….En Afrique du Sud, il y a des divisions de l’ANC et des risques d’affrontement là-bas aux prochaines élections. Qu’est ce qui dans tout ça peut inciter à l’optimisme ?

C’est ce genre de propos qui font que certains m’assimilent à Stephen Smith. De mon point de vue, la colonisation, l’esclavage ont joué un rôle destructeur dans l’histoire de l’Afrique. Mais on ne peut pas s’arrêter à ça. On ne peut pas tout imputer à l’esclavage et la colonisation. Il y a nos responsabilités d’aujourd’hui, qui n’ont rien à voir avec l’esclavage ou avec la colonisation. Quand on voit le comportement que nous avons, quand dans cette crise grave que traverse la Côte d’Ivoire M Gbagbo trouve plus urgent d’aller construire un palais...On ne peut pas blâmer l’esclavage et la colonisation. Assumons nos responsabilités, regardons nous dans un miroir et avançons.

Dans ce tableau, n’y a-t-il pas de points positifs qui ont attiré votre attention ?

Il y a le Botswana que tout le monde cite en exemple, il y a l’île Maurice mais il y a trop peu d’exemples positifs susceptibles de créer une dynamique de développement. Les pays du Nord comme l’Algérie et la Libye ont les moyens d’aider le rester du continent, mais ne sont pas assez nombreux. Par ailleurs, quand on prend l’exemple de Kadhafi, il est un grand révolutionnaire, avec de beaux discours. Cependant, quand il prône l’Union Africaine, on chasse parallèlement des Noirs de son pays...

Au plan individuel il y a des gens comme Malamine Koné qui a créé une entreprise qui marche et qui investit au Mali. On peut trouver quelques personnes comme lui dans chaque pays, mais il y en a trop peu pour contribuer à amorcer une dynamique de développement.

Que vous inspire des pays comme le Nigeria ou l’Angola qui ont un gros potentiel pour servir de locomotive au continent africain ? Le Nigeria est un pays immense avec une population intelligente. Mais c’est dommage que cette intelligence soit mal utilisée. L’Angola s’est fourvoyée dans une guerre de plus de trente ans. La RDC est l’exemple le plus "scandaleux" du gâchis de potentiel : Rien qu’avec les barrages sur le fleuve Congo, on pourrait donner de l’électricité à une bonne partie de l’Afrique.

De nombreux pays auraient pu entraîner le continent et la Côte d’Ivoire a pendant longtemps été la locomotive de l’Afrique de l’Ouest, mais pour une question de pouvoir, on est entrain de tuer ce pays.

Les élites africaines ont-elles une responsabilité dans la situation actuelle ?

Bien sûr qu’elles ont une responsabilité. Ce ne sont pas nos populations analphabètes qui nous ont conduit dans cette situation et qui dirigent nos pays. Les intellectuels africains veulent tous faire de la politique. Et quand ils y vont, le résultat est catastrophique. C’est par exemple le cas de la Côte d’Ivoire. M Gbagbo était un intellectuel assez brillant...Zadi Zahorou, Francis Vodié, étaient des hommes assez respectés chez nous. Dès que le multipartisme est arrivé, ils tous créé un parti politique, M Gbagbo est arrivé au pouvoir, et le résultat est là.

Les intellectuels devraient prendre un peu de recul et éclairer mieux les classes dirigeantes pour que nos pays puissent avancer.

Pensez-vous que la diaspora puisse jouer un rôle dans l’avenir du continent ?

Le peu d’espoir que j’ai repose sur la diaspora. C’est elle qui est assez bien formée. Dans tous nos pays sur le continent, on ne forme plus. L’école est véritablement sinistrée, l'état de l'enseignement catastrophique. Au sein de la diaspora il y a le potentiel. J'ai cité tout à l'heure l’exemple de Malamine Koné qui a réussit à l’étranger et qui aide son pays. L’espoir est donc que cette diaspora bien formée, bien outillée puisse revenir investir sur le continent...et créer cet effet d’entraînement.

Quand on voit les appétits qu'il y a autour de la Guinée, j'ai bien peur que ce pays ne finisse dans une situation à l'ivoirienne. Vous avez écrit plusieurs ouvrages bien accueillis par le public et la critique. Pouvez-vous nous en parler ? J’ai écrit trois livres. Le premier c’est "les prisonniers de la haine", publié par NEI en Côte d’Ivoire qui a eu du succès localement. Le second c’est "Robert et les catepilla". "Negreries" a été publié aux éditions Frat Mat et a reçu également un bon accueil, Le Monde diplomatique en a fait une critique plutôt positive à l’étranger...Le problème chez nous est que l’édition est trop localisée. Auparavant, il y avait les NEA (Nouvelles éditions africaines) qui permettaient de diffuser les œuvres dans plusieurs pays africains. Mais aujourd’hui il n’y a plus que des maisons d’éditions locales.

Mes livres sont vendus en France dans quelques librairies africaines. Il y a trois ans j’ai failli être édité par Gallimard, mais ça n’a pas marché car il n’y a pas eu d’entente entre eux et mon éditeur ivoirien. Gallimard voulait reprendre "Robert et les Caterpilla". Aujourd’hui j’ai signé avec une maison d’édition française qui s’appelle Jean Picollet et j’ai un manuscrit qui devrait y paraître en février 2009.

De votre point de vue, qu’est ce qui pourrait être fait au niveau de l’édition en Afrique pour donner plus de visibilité aux ouvrages des écrivains africains sur le continent ?

J’ai participé à plusieurs débats, forums sur cette question. La solution est qu’il faut qu’on se mette ensemble, et c’est le problème global de l’Afrique. Tant qu’on partira morcelés on n’arrivera à rien. Les maisons d’éditions ivoiriennes, congolaises, maliennes, ivoiriennes doivent s’unir, d’autant que nos marchés sont très réduits nationalement. Dans des pays où il y a parfois une forte proportion de la population qui est analphabète, quand on sort un livre, il n’est lu que par une petite élite du pays, alors que si les éditeurs travaillaient ensemble, un livre sortant en Côte d'Ivoire pourrait être distribué au Mali, au Cameroun...etc

Ça permettrait aux auteurs d’être mieux lus. Je séjourne en ce moment au Mali, qui est proche de mon pays, mais aucun de mes livres n’est lu ici. Je vais assez souvent au Burkina, quelques amis de là-bas connaissent mes livres, mais ça s’arrête là. Pourtant ces livres auraient bien pu se vendre là-bas. Le problème est que chacun reste sur ses marchés, et comme dans le cas d’Air Afrique (défunte compagnie aérienne panafricaine NDLR) quand chaque pays gère sa petite compagnie, Air Ivoire, Air Burkina, Air Gabon etc, ça ne peut pas marcher.

Entre l’Afrique d’aujourd’hui et celle que vous connaissiez lorsque vous avez démarré le journalisme il y a plus de vingt ans, voyez-vous une différence ?

Nous ne faisons que régresser. J’ai séjourné plusieurs fois au Libéria, à l’époque de la guerre. Mon premier livre "prisonniers de la haine" est inspiré de cette guerre. Mon dernier séjour là-bas remonte à 2006, après l’élection de Mme Johnson-Sirleaf qui se bat comme elle peut, mais le pays part de trop bas pour qu’elle puisse le relever à court terme. La Sierra-Leone est dans la même situation. Le Mali et le Bénin sont des exemples de pays où la démocratie fonctionne convenablement, mais il y a trop peu d’exemples de ce type.

Globalement, la situation du continent régresse. Avant les années 80 on n’avait pas autant de situations de guerre. En Mauritanie, ce n’est pas la guerre, mais avec les coups d’Etat qui se succèdent, on n’en est pas loin. Au Sénégal, la Casamance est toujours là comme une épine et quand on voit comment Mr Wade gère son pays, on ne sait comment ça peut se terminer. Le Mali a connu la rebéllion touarègue, la Sierra-Leone a connu une guerre épouvantable, en Guinée Bissau la situation est telle qu’il n’y a même pas d’électricité dans le pays. En Côte d’Ivoire, on sait où le pays en est. La Guinée Conakry a un président Lansana Conté totalement impotent qui ne veut pas quitter le pouvoir. Quand on voit les appétits qui sont autour, j’ai bien peur que la Guinée ne finisse dans une situation à l’ivoirienne Lansana Conté n'était pas encore décédé au moment de l'interview NDLR. Au Togo, on a vu comment Mr Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir. Là aussi je ne suis pas très optimiste.

La génération actuelle doit arrêter de discourir et se mettre au travail

Le Nigeria est un pays "voyou". Dans le delta, il n’y a qu’affrontements, détournements de bateaux, le pays danse au bord du gouffre. Pareil pour le Cameroun qui se criminalise. Le Congo n’a pas fini sa guerre, ne parlons pas de la RDC. L’Angola sort de sa guerre. Au Soudan il y a le conflit au Darfour. Au Niger il ya aussi la rebellion touarègue. Le Tchad n’a pas arrêté d’être en guerre depuis soixante ans. L’Afrique du Sud, pourtant grand espoir du continent, risque avec ses histoires de bagarre au sein de l’ANC, avec la violence, de se retrouver dans une situation explosive. Au Zimbabwe, Mugabe s’accroche au pouvoir.

Voilà le tableau. Ça ne va pas.

Dans les années 60 et 70, malgré ce qu'était Mobutu, le Zaïre était un pays qui suscitait l’espoir. Aujourd’hui c’est fini. La génération actuelle (intellectuels...etc) doit être réaliste, arrêter de discourir, et se mettre au travail, sinon nos pays sont foutus. Il ne faut rien attendre de l’extérieur car ce ne sont pas les pays occidentaux qui feront évoluer l’Afrique. C’est nous même qui devons nous asseoir, oublier l’esclavage et la colonisation qui ont joué un rôle dans la déstructuration de l’Afrique.

Restructurons l’Afrique pour qu’elle puisse avancer.

Car c’est nous qui en payons le prix. Nous sommes méprisés en tant qu’Africains, à l’étranger les gens voient en nous le symbole de toutes les misères du monde, maladies, guerres etc...Ce n’est pas très joyeux et nous n’avons pas à être fiers de nous. Bien sûr il y a quelques individualités qui font du bien, mais elles sont trop peu nombreuses pour changer l’image du continent.


...desolée de le dire mais nous sommes mal barré.. les frères

___Pourquoi les blancs sont blancs et pas "noirs" // Ne prenez pas la vie trop au sérieux. De toute façon,vous n'en ressortirez pas vivant!" 23/01/2010 @ 00:13:47 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Psychiatrie-Sciences sociales- Psychologie.. "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. Le Trône de fer, L' Ombre maléfique.. La légion des Guerriers de l'Ombre

La raison est simple : Les différences corporelles des hommes sont adaptées à leurs environnement respectifs : C’est parce qu’ils habitent dans des régions où le climat et l’environnement sont différents que les hommes vont prendre des aspects différents qui sont toujours les plus adaptés a cet environnement. L’homme noir vit sous la chaleur et l’homme blanc dans le froid. La nature par sélection naturelle va lui donner un aspect propre à cette différence qui sera un plus dans un climat pareil.

La peau noire est utile sous la chaleur étouffante du soleil parce qu’elle renvoie une partie de la chaleur ambiante et permet donc à l’organisme humain de conserver sa température corporelle constante (37degré Celsius). Inversement, la peau blanche est utile dans un environnement froid ou le corps doit conserver au maximum sa chaleur corporelle de 37°C : il doit assimiler le maximum des faibles rayons du soleil (l’Hiver a un soleil pâle, grisâtre)

Un nez « aplati » comme ont les africains est idéal car il permet à l’air de conserver une chaleur identique quand il arrive aux poumons (il fait 35 °C en général en Afrique donc l’air n’a pas besoin de se réchauffer pour arriver aux poumons ou il doit faire 37°C) Inversement, un nez fin permet à l’homme blanc de réchauffer l’air qu’il respire afin qu’il arrive le plus chaud possible dans les poumons (prend un tube fin : souffle dessus : l’air en sort plus chaud mais dans un tube plus gros, il conservera la chaleur identique que celle de ton souffle)

« Une taille grande » produit un corps plus volumineux en terme de surface. Sous la chaleur, on suera plus car il y’a plus de surface de peau. Or suer, c’est perdre de l’eau ! or l’eau est l’élément essentiel de notre organisme ; Du coup, quand il fait trop chaud, la nature va sélectionner un homme petit : c’est pour ça que les peuples « pygmées » sont tout petit car il vivent dans parmi les endroits les plus chaud de la planète…

Ainsi de suite…La nature a donc créer l’homme idéal pour son environnement. Or l’Europe n’a pas le même climat qu’en Afrique ou qu’en Amériques. Il est donc normal que les hommes soient différents physiquement parlant ! Si le climat était le même sur toute la planète, nous serions tous identiques….


http://www.web-libre.org/questions/problemes-et-debats_5534/pourquoi-noirs-noir-pas-blanc,4716.ihtml#15554

_Le blanc et le noir c'est assez particulier! On pourrait définir le noir comme absence de toutes les couleurs, et le blanc comme la présence de toutes les couleurs. c'est une illusion d'optique ces 2 couleurs n'existent pas ? 22/01/2010 @ 23:58:03 edit 0 comment - 0 trackback

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"Toute nouvelle vérité naît malgré l'évidence." Gaston Bachelard

En toute rigueur, dans la nature, les couleurs n'existent pas. Elles n'existent que dans notre tête. Maintenant je ne considère pas ça comme une couleur bien spécifique mais effectivement de toutes les couleurs.

Le blanc est une couleur qui n'existe pas ? et le noir est une couleur qui n'existe pas ?

Soit le terme "couleur" signifie une perception, auquel cas le le blanc "existe". Soit cela signifie "fréquence" (=couleur monochromatique), auquel cas le blanc n'est pas une couleur.

Maintenant, j'ai lu maintes choses sur les couleurs, et il me semble qu'utiliser "couleur" pour parler uniquement de perception est la meilleure chose. (Même la notion de rouge vert bleu monochromatiques qui serait une "base" des couleurs est fausse.)

Ensuite, le débat sémantique entre couleur au sens de perception de "couleur" qui n'est pas sur l'axe des gris, et dire autre chose (quoi d'ailleurs?) pour parler de la perception quand ça tombe sur l'axe des gris, c'est uniquement une discussion de mot, une pure convention. Si on veut parler physique ou biologie, c'est plus simple d'inclure l'axe des gris (dont le blanc, qui est un gris, comme chacun sait ) dans les couleurs, ça évite tout un tas de paraphrases totalement inutiles.

Il y a aura toujours des "puristes" pour passer leur temps à défendre mordicus l'acception de vocabulaire qui est la leur, mais c'est un problème sans rapport avec des discussions constructives sur la physique et la biologie de la perception visuelle.

Cordialement,


Remarque :

Les couleurs perçues sont bien plus nombreuses que celles proposées par l'arc-en-ciel. On pourrait aussi discuter longuement des couleurs "interférentielles" produites par les anneaux de Newton et autres interférences comme la couleurs de certains insectes.

la chromodynamique , fait reference au faite qu'il y a 3 charges dans l'interaction forte , et qu'un baryon est toujours en noir et blanc, soit blanc noir voir antiblanc, ou qu'il a les trois type de charge a egalité , ou alors si tu as un type de charge tu aussi son anticharge dans le baryon.

pour rouge antirouge, ou vert antibleu , car un gluon change la couleur d'un quarks donc si le quark passe de bleu a rouge , il faut enleve du bleu et ajoute du rouge , donc le gluon qui en part prend le bleu et perd du rouge (les charges sont des grandeur invariante) donc si tu ajoute quelle part tu enleve autre part ce qui fait un gluon bleu-antirouge

c'est clair ?

http://forums.futura-sciences.com/physique/242570-blanc-une-couleur-nexiste.html

_Pour que le peuple se réapproprie sa révolution; L'objet 1er des révolutions n'est pas de modifier le droit international. Elles s'en prennent au régime intérieur et leurs conséquences externes ne sont qu'indirectes.

22/01/2010 @ 23:17:14 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Extrait:

Lorsque se produit la Révolution française, la philosophie politique de l'Europe occidentale honore la doctrine du "droit de la nature et des gens". Elle correspond à l'esprit des Lumières, suppose l'existence d'un droit naturel commun à tous les peuples, exprimant ainsi une ouverture sur le monde qui, au XIXème siècle, fera défaut au positivisme. Celui-ci distinguera les nations civilisées, seules habilitées à pratiquer le droit international, et les populations barbares offertes à leur expansion.

L'esprit de 1789, animé d'une vision universaliste, n'est pas fondamentalement innovateur dans la mesure où il exprime la philosophie ambiante du droit de la nature et des gens. Mais il en est un diffuseur incomparable. Encore que Vattel dans son Traité, en 1758, se réclame de cette doctrine, il décrit en fait les pratiques juridiques d'Etats peu soucieux de s'en inspirer. La Révolution française va s'affirmer dans l'ordre international, essentiellement par la formulation d'idée. Cette idéologie est marquée d'ambiguïté. Si, d'une part, elle se rattache à la pensée universaliste, elle introduit dans le monde des Etats son principe contraire, le nationalisme.

L'universalisme révolutionnaire Les hommes de 1789, convaincus de l'unité du genre humain, donnent pour visée à la révolution qu'ils déclenchent une portée internationale. C'est une des marques essentielles de leur originalité. Volney veut unir des peuples, divers par les croyances, sous la bannière de la raison. Elle doit leur révéler leur solidarité: "Jusqu'ici vous délibériez pour la France; désormais vous allez délibérer pour l'univers. " Dans cet esprit, l'Assemblée constituante "déclare solennellement qu'elle regarde l'ensemble du genre humain comme ne formant qu'une seule et même société". Une telle disposition débouche sur une double démarche: la Déclaration des droits de l'homme et la Déclaration de paix au monde. A. - La Déclaration des droits de l'homme procède d'une vision optimiste de celui-ci. La conviction de Condorcet qu'il est perfectible par l'éducation est partagée par tous les constituants, comme elle l'est à l'étranger notamment par Lessing ou Vico. Pour eux, le progrès de l'homme se conjugue avec celui de l'humanité. C'est à elle que les constituants sont invités à s'adresser.

Le 17 août 1789, Mirabeau présente à l'Assemblée nationale le projet de déclaration établi par le comité de rédaction qu'il préside: " C'est pour le monde entier que vous allez travailler... et l'espèce humaine vous comptera au nombre de ses bienfaiteurs". Pour Pétion: "il ne s'agit pas de faire une déclaration seulement pour la France, mais pour l'Homme en général", attitude qui suppose l'existence de "vérités immuables" qu'il faut retrouver et exprimer. La Déclaration tient de la révélation. Portant témoignage de ces vérités, elle a valeur prophétique. La formule "tout homme", qui revient à plusieurs reprises dans la Déclaration de 1789, traduit sa portée générale.

Les adversaires de la Révolution ont critiqué cette conception abstraite de l'homme, coupé de ses racines propres, de son milieu social géographique. Edmund Burke dans ses " Réflexions sur la Révolution française", en 1790, Joseph de Maistre dans ses <" Considérations sur la France" en 1797, ne veulent voir que des hommes situés. Le second se moque en observant qu'il sait, grâce à Montesquieu, qu'il existe des Persans, mais que l'Homme en soi, il ne l'a jamais rencontré. Ces critiques sont aujourd'hui reprises par ceux qui se réclament du "droit à la différence ". Cependant, les fidèles de 1789 justifient ce concept abstrait de l'homme par son exclusion de toute discrimination. Cette vision générale de l'homme permet, au-delà des différences de race, de religion ou de philosophie, d'honorer chez tous l'égale dignité de la personne. Telle était bien la conviction des révolutionnaires français. Dès 1789, à l'occasion de la réunion des états généraux, pour Brissot, les planteurs des colonies ne doivent pas y être admis si les Noirs ne le sont pas. Il s'écrie: "Les Noirs sont nés libres et égaux, ils sont les frères des Blancs, ils ont les mêmes droits. Nul pouvoir ne peut les en dépouiller". Le 4 février 1794, Danton fera voter, par la Convention, l'abolition de l'esclavage: "Nous proclamons à la face de l'univers et des générations futures la liberté universelle".

B. L'idéologie pacifiste tient une place importante dans les débuts de la Révolution.

Elle aussi se rattache à l'idée de progrès par l'éducation. En même temps qu'elle libérera du despotisme, elle développera l'entente entre les peuples. Pour Condorcet, ils "apprendront peu à peu à regarder la guerre comme le fléau le plus funeste, comme le plus grand des crimes. Les peuples sauront qu'ils ne peuvent devenir conquérants sans perdre leur liberté". On voit ainsi apparaître l'idée, aujourd'hui reprise par les Nations-Unies, que la guerre d'agression a un caractère criminel. Le pacifisme des premiers moments de la Révolution française a trouvé sa consécration dans la Déclaration de paix au monde prononcée par l'Assemblée nationale constituante le 22 mai 1790 : "La Nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes... elle n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple". Ce texte anticipe sur la teneur du Pacte Briand-Kellogg de 1928 par lequel ses signataires renonçaient à la guerre comme instrument de politique nationale. Les meilleurs esprits sentaient que la paix trouverait une garantie plus tangible si les Etats se regroupaient dans une structure permanente. Les rêves d'organisations internationales les ont souvent habités. Ils procèdent d'une idée simple: transposer le contrat social du plan interne au plan international. Sauf à considérer que le premier repose sur une hypothèse alors que le second serait une convention effective ayant pour objet de rassembler les nations dans un système de concertation continue. Volney en est convaincu : "Nations, bannissez toute tyrannie et toute division et ne formons plus qu'une seule et même société". Elle devrait, selon lui, obéir à une seule loi. Certains, comme Condorcet, souhaitaient la constitution d'une confédération. On relèvera qu'une telle préoccupation se retrouve à la même époque en Europe, à quelques années près. Le projet de paix perpétuelle de Kant est de 1795. L'idée du contrat social faisant entrer les nations en société sera reprise en 1917 par le président Wilson dans ses quatorze points. A défaut d'une structure institutionnelle dont les circonstances ne favorisaient pas la constitution, des principes que les Etats devraient appliquer pour faciliter le maintien de la paix juste ont été énoncés par la Révolution française. On doit faire une place particulière à la Déclaration du droit des gens que l'abbé Grégoire propose à la Convention, en 1793 et en 1795. Bien que celleci, engagée dans la guerre, ne l'ait pas votée, elle est considérée comme exprimant un état d'esprit très répandu chez les révolutionnaires. Ce texte (art. 5) affirme: "l'intérêt particulier d'un peuple est subordonné à l'intérêt général de la famille humaine". C'est, pour parler le langage actuel, le principe de la hiérarchie des ordres juridiques, tels qu'ils devraient être dégagés, notamment, par Georges Scelle, au XXème siècle. Dans cette perspective, l'abbé Grégoire annonce le concept de patrimoine commun de l'humanité: " ce qui est d'un usage inépuisable ou innocent comme la mer, appartient à tous et ne peut être propriété d'aucun peuple" (art. 9).


révolution française 1789: http://www.geopolitis.net/LES%20DOCUMENTS/LA%20REVOLUTION%20FRANCAISE.pdf

_L'AUTODETERMINATION DES PEUPLES COMME PRINCIPE JURIDIQUE 22/01/2010 @ 23:06:32 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code 1.4.7 Meurtre, Mort, Détruire.. "Retour Des Dieux", Chronique De L'AFRIQUE Noire.. Ombres et Chaos

RÉSUMÉ :

Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a acquis depuis son inscription dans la Charte des Nations Unies, qui en a fait un principe fondamental du droit international, une dimension juridique qu'il faut se garder de minimiser en invoquant sa nonapplication, l'interprétation restrictive que certains publicistes lui donnent ou l'absence d'une procédure spéciale assurant sa mise en oeuvre.

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, comme les droits de l'homme, est engagé dans un lent processus d'effectuation dont la validité et le caractère impératif ont leur fondement dans la conscience internationale.

Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a des racines libérales et démocratiques. Non seulement il exclut pour un peuple toute forme de cession et d'annexion forcées, mais il établit un lien entre son consentement et la structure étatique dans laquelle il doit se développer et trouver son bien. Ce principe est consacré d'une manière expresse dans la Charte des Nations Unies. L'article premier stipule que l'un des buts de l'O.N.U. est de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, et de prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix dans le monde ». D'autres textes font également mention du droit des peuples à disposer d'euxmêmes. Dans l'article premier du Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, il est stipulé que :

Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance. Les États parties au présent Pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d'administrer des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies1.

Pour la plupart des théoriciens, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes comporte le droit à l'autodétermination interne (le droit d'obtenir le statut de son choix à l'intérieur d'un pays) et le droit à l'autodétermination externe (le droit à l'indépendance) qui « reconnaît à une population la possibilité de se séparer d'un État, soit pour s'ériger en Etat indépendant, ce qui entraîne comme conséquence inévitable la sécession2 ».

« Tout ce qui se dit ou s'écrit depuis le dix-neuvième siècle sur le droit des peuples non constitués en États à disposer d'eux-mêmes », souligne Jean-François Guilhaudis (Maître de Conférences agrégé de droit public à l'Université des Sciences Sociales de Grenoble), « est entièrement dominé par la question de la sécession ». En conséquence, il estime qu'on « ne peut valablement entreprendre l'étude du droit des "peuples" de "déterminer librement leur statut politique" qu'en partant de l'hypothèse de la sécession », de l'indépendance et qu'en mettant en évidence, au préalable, les données principales de ce problème3. L'issue qu'est la sécession amène certains auteurs à imposer des limites au droit des peuples à l'autodétermination :

imposer des limites à l'application du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le président Wilson y participe, qui déclarait dans son message du 11 février 1918 : «... toutes les aspirations nationales bien définies devront recevoir la satisfaction la plus complète qui puisse leur être accordée, sans introduire de nouveaux ou perpétuer d'anciens éléments de désordre ou d'antagonisme, susceptibles, avec le temps, de rompre la paix de l'Europe et, par conséquent, du monde ...». Cela revient à prendre en considération et à opposer aux « peuples », aux « nationalités », les intérêts des États où ils se trouvent et ceux de la communauté internationale. Les « peuples » devront, si nécessaire, renoncer à l'indépendance et se contenter de ce que le président américain définissait comme étant le minimum des droits d'une nationalité : « une sauvegarde inviolable de l'existence, du culte et du développement social et industriel »4. Le droit des peuples à l'autodétermination externe s'oppose à l'État, c'est-à-dire à son droit à l'unité tel que stipulé dans l'article 2 § 7 de la Charte des Nations Unies5. Cette opposition donne souvent lieu à des conflits de toutes sortes, car « dès que paraît le risque de dissidence, les passions s'exacerbent. Les uns voient poindre enfin un "avenir radieux de liberté", les autres s'agiter dans l'ombre le spectre du démembrement6. » Le conflit entre la population qui désire se séparer et l'État qui veut à tout prix maintenir sa domination constitue en fait « le fond du problème de la sécession ». Il est manifestement difficile de concilier le droit de l'État à l'unité et à la conservation avec le droit d'une partie de sa population à la sécession, c'est-à-dire à l'exercice de son droit à la libre disposition. Dans la pratique jusqu'ici — chaque fois que fut soulevé le problème des tentatives séparatistes extra-coloniales — c'est le principe de l'unité de l'État qui a prévalu : Quand s'est posée la question de la sécession, la pratique internationale y a répondu avec un bel ensemble : les populations coloniales ont le droit de disposer d'elles-mêmes et d'accéder à l'indépendance, les autres ne l'ont pas7. Peu de temps avant l'effondrement du Biafra, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Thant, déclarait : « L'O.N.U. ne peut accepter et n'acceptera jamais une sécession dans l'un de ses États membres8. » Cela revient à dire que le droit des peuples à l'autodétermination externe est réservé au domaine de la décolonisation et que, sans le consentement de l'État dans lequel il se trouve, un peuple non colonial ne peut accéder à l'autodétermination externe. Ce point de vue, Jean-François Guilhaudis en fait la remarque, est l'objet de nombreuses critiques. Plusieurs auteurs estiment en effet que « reconnaître un droit à

l'autodétermination et à l'indépendance aux peuples coloniaux et refuser ce droit à toute population qui ne porte pas l'étiquette coloniale, constitue une contradiction9 ».

Malgré la disparité des situations, il y a un facteur commun qu'on ne saurait nier : l'accès à l'indépendance. Le professeur Calogeropoulos-Stratis va plus loin : il soutient que « l'acceptation de ce point de vue aura en théorie pour effet d'effacer pour toujours le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes malgré les dispositions de la Charte et en cas de conflit de sécession d'immobiliser l'O.N.U. et de rétrograder à la situation anarchique d'avant-guerre10». S. Calogeropoulos-Stratis condamne la réduction du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à la libération des peuples coloniaux et il soutient, en invoquant l'origine révolutionnaire au droit des peuples, que, par cette limitation, le droit à l'autodétermination est « dénaturé de son sens classique » : Limiter le droit à la libre détermination uniquement à la libération coloniale, présumer la volonté des intéressés et déclarer qu'une fois l'indépendance acquise, rien ne peut être mis en cause, concernant le statut qui en résulte, est contraire à la conception du principe même du droit des peuples et à l'idée démocratique où prime la volonté des intéressés .... On introduit ainsi l'idée qu'une fois l'État constitué, celui-ci est le dépositaire et le garant de la libre disposition du peuple qu'il régit, ce qui amène à faire du droit des peuples un droit de l'État et non du peuple11. Dans la pratique internationale, il faut le déplorer, le droit à l'autodétermination externe, bien qu'il soit « un principe juridiquement obligatoire qui jouit de l'universalité et qui constitue une règle générale de droit international12 », n'est pas toujours appliqué. De grands espoirs ont ainsi été trahis et le prestige des Nations Unies en a souffert. Jean-François Guilhaudis affirme que les Pactes internationaux — qui stipulent que « tous les peuples » ont le droit à l'autodétermination — ont pu entretenir de faux espoirs et ont laissé planer pour un temps « une certaine équivoque sur l'étendue que la communauté des nations entendait reconnaître au droit de sécession13 ». La pratique internationale, à travers les drames du Biafra, du Bengale et du Kurdistan, aurait refusé tout droit à l'indépendance aux peuples non coloniaux et il faudrait se résigner à cette limitation. En fait, comme le souligne pertinemment Guy Héraud, il ne faut guère compter, lorsqu'il est question de sécession, sur la bonne volonté des États qui sont par nature « des structures de force et de domination ». Même l'autodétermination interne, écritil, est rigoureusement marchandée dans tous les pays ; il n'est donc pas étonnant que

cette « répugnance » à l'égard de l'autodétermination interne fasse « place à l'horreur dès qu'on évoque l'autodétermination externe », c'est-à-dire le droit de sécession14. Les États, disait ajuste titre le président du Parlement de la République et Canton du Jura, Roland Béguelin, en décembre 1979, ont le plus souvent un comportement identique à l'égard des populations qui manifestent le désir d'exercer leur droit à l'autodétermination : Les États, quels qu'ils soient, ont presque toujours la même attitude à l'égard des mouvements qui revendiquent un droit de libre disposition, lequel ne peut être appliqué, bien entendu, qu'en faveur de minorités nationales ou de groupes ethniques conscients de leur destin particulier et de leur identité. Ces États, qu'on a qualifiés de « monstres froids », sont habités par l'instinct de possession, parce qu'ils sont l'oeuvre des hommes et qu'à ce titre, les institutions mêmes n'échappent pas à l'égoïsme. Aucun gouvernement ne consent volontiers à rogner ses prérogatives et encore moins à perdre un territoire15. Par conséquent, les populations appartenant à un État déjà constitué peuvent difficilement revendiquer leur droit à la libre disposition ; ce qui, comme l'affirme le professeur Calogeropoulos-Stratis, « est contraire à la notion de droit des peuples » telle qu'elle apparaît dans la Charte des Nations Unies ainsi que dans les deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme. Alors comment concilier le droit des États à l'unité et à la conservation et le droit des peuples à la libre disposition ? Peut-on surmonter l'antagonisme entre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'intégrité territoriale des États ?

André N'Kolombua croit que oui :

L'examen de la pratique internationale montre que l'antagonisme réel ou virtuel existant entre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'intégrité territoriale des États peut être surmonté, dépassé sur la base du rapport de forces entre le mouvement de libération d'un peuple et l'appareil d'État qui défend le maintien de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale, c'est-à-dire sur la base de l'effectivité, soit au profit du mouvement de libération d'un peuple, situation assez rare eu égard à la pratique internationale, soit au profit de l'appareil d'État, situation la plus courante. La nouvelle synthèse provisoire qui en résulte permet de rétablir la complémentarité entre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'intégrité territoriale des États sur des bases nouvelles16. Lorsqu'il s'agit de sécession, contrairement à la cession d'un territoire et de sa population, la volonté étatique ne rentre généralement pas en jeu, c'est-à-dire que ce n'est pas l'État qui prend l'initiative, mais une population appartenant à cet État qui demande à se séparer de celui-ci.

Étant donné que le droit de sécession s'oppose à l'Etat, à son unité et à sa conservation, il y a presque toujours conflit entre le peuple revendiquant son droit à disposer de lui-même et l'État qui défend son intégrité territoriale. Dans le domaine du droit international contemporain, précise André N'Kolombua, il ne fait aucun doute « que la lutte menée par un peuple pour la réalisation de l'exercice de son droit à disposer de lui-même fait partie de la catégorie juridique des conflits internationaux. C'est à ce niveau de l'analyse juridique, dit-il, que se situe le problème de la relation entre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes d'une part et les principes de non-recours à la menace ou l'emploi de la force dans les relations internationales et de non-intervention d'autre part17. » L'article 2 § 4 de la Charte des Nations Unies stipule que « les membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». Puisque le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est consacré par l'article 1 § 2 de la Charte et par l'article premier des deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, les États doivent donc « s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre un peuple revendiquant l'exercice de son droit à disposer de lui-même18 ». Bien que la Charte interdise aux Nations Unies d'intervenir dans une question faisant partie du domaine réservé des États, cette règle ne s'applique pas lorsqu'il y a menace ou application de mesures coercitives. Ainsi, lorsqu'un État a recours à la menace ou à la force — ce qui se produit généralement dans les cas de sécession — l'exception prévue dans l'article 2 § 7 de la Charte concernant le domaine réservé des États ne peut mettre en échec l'application du droit des peuples à disposer d'euxmêmes : L'article 2 § 7 de la Charte des Nations Unies relatif aux affaires intérieures des États est inapplicable ici, puisque le recours à la menace ou à l'emploi de la force contre un peuple revendiquant l'exercice de son droit à disposer de lui-même est susceptible d'affecter le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Ainsi, les relations entre un appareil d'État et le peuple qu'il gouverne sont régies par le droit international, s'agissant de l'exercice par ce peuple de son droit à disposer de lui-même, c'est-à-dire de faire prévaloir une norme de droit international le concernant. C'est cette tendance que l'on constate en ce qui concerne les droits et les libertés fondamentaux de l'homme19.

Lorsqu'un État signe une convention ou un pacte international relatif à la protection des droits de l'homme, ces derniers ne relèvent plus des affaires intérieures de cet État. En cas de violation des droits et libertés de la personne, tous les États signataires « ont le droit de faire respecter les normes de droit international ainsi violées en matière de droits de l'homme ». Dans ce cas, il n'y a pas ingérence dans les affaires intérieures, puisqu'il s'agit « de faire prévaloir le respect des normes de droit international20 ».

http://www.erudit.org/revue/ltp/1997/v53/n2/401080ar.pdf


SUMMARY : The principle of the right of people to dispose of themselves has acquired, since its inscription into the United Nations Charter, which transformed it into a fundamental principle of international law, a juridical dimension which it would be a mistake to belittle by invoking the numerous exceptions that were arbitrarily imposed on it and the absence of a special procedure ensuring its application. The right of people and the rights of man, because they go against established situations, have not yet been systematized, but they retain, thanks to the recognition of their importance by international conscience, their validity and their imperative character.

Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, entré en vigueur 21 octobre 1986. Espace francophone des Droits de l'Homme, Espace anglophone des droits de l'homme...

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SOCIETE CIVILE

Charte Africaine

Les Etats africains membres de L'OUA, parties à la présente Charte qui porte le titre de "Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples".

Rappelant la décision 115 (XVI) de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, en sa Seizième Session Ordinaire tenue à MONROVIA (Liberia) du 17 au 20 Juillet 1979, relative à l'élaboration d'un avant-projet de Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, prévoyant notamment l'institution d'organes de promotion et de protection des Droits de l'Homme et des Peuples;

Considérant la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine, aux termes de laquelle, "la liberté, l'égalité, la justice et la dignité sont des objectifs essentiels à la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains";

Réaffirmant l'engagement qu'ils ont solennellement pris à l'Article 2 de ladite Charte, d'éliminer sous toutes ses formes le colonialisme de l'Afrique, de coordonner et d'intensifier leur coopération et leurs efforts pour offrir de meilleures conditions d'existence aux peuples d'Afrique, de favoriser la coopération internationale en tenant dûment compte de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme;

Tenant compte des vertus de leurs traditions historiques et des valeurs de civilisation africaine qui doivent inspirer et caractériser leurs réflexions sur la conception des droits de l'homme et des peuples;

Reconnaissant que d'une part, les droits fondamentaux de l'être humain sont fondés sur les attributs de la personne humaine, ce qui justifie leur protection internationale et que d'autre part, la réalité et le respect des droits du peuple doivent nécessairement garantir les droits de l'homme;

Considérant que la jouissance des droits et libertés implique l'accomplissement des devoirs de chacun;

Convaincus qu'il est essentiel d'accorder désormais une attention particulière au droit au développement; que les droits civils et politiques sont indissociables des droits économiques, sociaux et culturels, tant dans leur conception que dans leur universalité, et que la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels garantit la jouissance des droits civils et politiques;

Conscients de leur devoir de libérer totalement l'Afrique dont les peuples continuent à lutter pour leur indépendance véritable et leur dignité et s'engageant à éliminer le colonialisme, le néocolonialisme, l'apartheid, le sionisme, les bases militaires étrangères d'agression et toutes formes de discrimination, notamment celles fondées sur la race, l'éthnie, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l'opinion politique;

Réaffirmant leur attachement aux libertés et aux droits de l'homme et des peuples contenus dans les déclarations, conventions et autres instruments adoptés dans le cadre de l'Organisation de l'Unité Africaine, du Mouvement des Pays Non-Alignés et de l'Organisation des Nations-Unies; Fermement convaincus de leur devoir d'assurer la promotion et la protection des droits et libertés de l'homme et des peuples, compte dûment tenu de l'importance primordiale traditionnellement attachée en Afrique à ces droits et libertés,

SONT CONVENUS DE CE QUI SUIT:

PREMIERE PARTIE: DES DROITS ET DES DEVOIRS CHAPITRE 1, DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES

Article 1

Les Etats membres de l'Organisation de l'Unité Africaine, parties à la présente Charte, reconnaissent les droits, devoirs et libertés énoncés dans cette Charte et s'engagent à adopter des mesures législatives ou autres pour les appliquer.

Article 2

Toute personne a droit à la jouissance des droits et libertés reconnus et garantis dans la présente Charte sans distinction aucune, notamment de race, d'ethnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 3

1. Toutes les personnes bénéficient d'une totale égalité devant la loi.

2. Toutes les personnes ont droit à une égale protection de la loi.

Article 4

La personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l'intégrité physique et morale de sa personne: Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit.

Article 5

Tout individu a droit au respect de la dignité inhérente à la personne humaine et à la reconnaissance de sa personnalité juridique. Toutes formes d'exploitation et d'avilissement de l'homme notamment l'esclavage, la traite des personnes, la torture physique ou morale, et les peines ou les traitements cruels inhumains ou dégradants sont interdites.

Article 6

Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut être privé de sa liberté sauf pour des motifs et dans des conditions préalablement déterminés par la loi; en particulier nul ne peut être arrêté ou détenu arbitrairement.

Article 7

1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue. Ce droit comprend:

a) le droit de saisir les juridictions nationales compétentes de tout acte violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus et garantis par les conventions, les lois, règlements et coutumes en vigueur;

b) le droit à la présomption d'innocence, jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie par une juridiction compétente;

c) le droit à la défense, y compris celui de se faire assister par un défenseur de son choix;

d) le droit d'être jugé dans un délai raisonnable par une juridiction impartiale.

2. Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui ne constituait pas, au moment où elle a eu lieu, une infraction légalement punissable. Aucune peine ne peut être infligée si elle n'a pas été prévue au moment où l'infraction a été commise. La peine est personnelle et ne peut frapper que le délinquant.

Article 8

La liberté de conscience, la profession et la pratique libre de la religion, sont garanties. Sous réserve de l'ordre public, nul ne peut être l'objet de mesures de contrainte visant à restreindre la manifestation de ces libertés.

Article 9

1. Toute personne a droit à l'information.

2. Toute personne a le droit d'exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements.

Article 10

1. Toute personne a le droit de constituer librement des associations avec d'autres, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.

2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association sous réserve de l'obligation de solidarité prévue à l'article 29.

Article 11

Toute personne a le droit de se réunir librement avec d'autres. Ce droit s'exerce sous la seule réserve des restrictions nécessaires édictées par les lois et règlements, notamment dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté d'autrui, de la santé, de la morale ou des droits et libertés des personnes.

Article 12

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Ce droit ne peut faire l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques.

3. Toute personne a le droit, en cas de persécution, de rechercher et de recevoir asile en territoire étranger, conformément à la loi de chaque pays et aux conventions internationales.

4. L'étranger légalement admis sur le territoire d'un Etat partie à la présente Charte ne pourra en être expulsé qu'en vertu d'une décision conforme à la loi.

5. L'expulsion collective d'étrangers est interdite. L'expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux.

Article 13

1. Tous les citoyens ont le droit de participer librement à la direction des affaires publiques de leur pays, soit directement, soit part l'intermédiaire de représentants librement choisis, ce, conformément aux règles édictées par la loi.

2. Tous les citoyens ont également le droit d'accéder aux fonctions publiques de leurs pays.

3. Toute personne a le droit d'user des biens et services publics dans la stricte égalité de tous devant la loi.

Article 14

Le droit de propriété est garanti. Il ne peut y être porté atteinte que par nécessité publique ou dans l'intérêt général de la collectivité, ce, conformément aux dispositions des lois appropriées.

Article 15

Toute personne a le droit de travailler dans des conditions équitables et satisfaisantes et de percevoir un salaire égal pour un travail égal.

Article 16

1. Toute personne a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu'elle soit capable d'atteindre.

2. Les Etats parties à la présente Charte s'engagent à prendre les mesures nécessaires en vue de protéger la santé de leurs populations et de leur assurer l'assistance médicale en cas de maladie.

Article 17

1. Toute personne a droit à l'éducation.

2. Toute personne peut prendre part librement à la vie culturelle de la Commnunauté.

3. La promotion et la protection de la morale et des valeurs traditionnelles reconnues par la Communauté constituent un devoir de l'Etat dans le cadre de la sauvegarde des droits de l'homme.

Article 18

1. La famille est l'élément naturel et la base de la société. Elle doit être protégée par l'Etat qui doit veiller à sa santé physique et morale.

2. L'Etat a l'obligation d'assister la famille dans sa mission de gardienne de la morale et des valeurs traditionnelles reconnues par la Communauté.

3. L' Etat a le devoir de veiller à l'élimination de toute discrimination contre la femme et d'assurer la protection des droits de la femme et de l'enfant tels que stipulés dans les déclarations et conventions internationales.

4. Les personnes âgées ou handicapées ont également droit à des mesures spécifiques de protection en rapport avec leurs besoins physiques ou moraux.

Article 19

Tous les peuples sont égaux ; ils jouissent de la même dignité et ont les mêmes droits. Rien ne peut justifier la domination d'un peuple par un autre.

Article 20

1. Tout peuple a droit à l'existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l'autodétermination. ll détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu'il a librement choisie.

2. Les peuples colonisés ou opprimés ont le droit de se libérer de leur état de domination en recourant à tous moyens reconnus par la Communauté internationale.

3. Tous les peuples ont droit à l'assistance des Etats parties à la présente Charte, dans leur lutte de libération contre la domination étrangère, qu'elle soit d'ordre politique, économique ou culturel.

Article 21

1. Les peuples ont la libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles. Ce droit s'exerce dans l'intérêt exclusif des populations. En aucun cas, un peuple ne peut en être privé.

2. En cas de spoliation, le peuple spolié a droit à la légitime récupération de ses biens ainsi qu'à une indemnisation adéquate.

3. La libre disposition des richesses et des ressources naturelles s'exerce sans préjudice de l'obligation de promouvoir une coopération économique internationale fondée sur le respect mutuel, l'échange équitable, et les principes du droit international.

4. Les Etats parties à la présente Charte s'engagent, tant individuellement que collectivement, à exercer le droit de libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, en vue de renforcer i'unité et la solidarité africaines.

5. Les Etats, parties à la présente Charte, s'engagent à éliminer toutes les formes d'exploitation économique étrangère, notamment celle qui est pratiquée par des monopoles internationaux, afin de permettre à la population de chaque pays de bénéficier pleinement des avantages provenant de ses ressources nationales.

Article 22

1. Tous les peuples ont droit à leur développement économique, social et culturel, dans le respect strict de leur liberté et de leur identité, et à la jouissance égale du patrimoine commun de l'humanité.

2. Les Etats ont le devoir, séparément ou en coopération, d'assurer l'exercice du droit au développement.

Article 23

1. Les peuples ont droit à la paix et à la sécurité tant sur le plan national que sur le plan international. Le principe de solidarité et de relations amicales affirmé implicitement par la Charte de l'Organisation des Nations Unies et réaffirmé par celle de l'Organisation de l'Unité Africaine est applicable aux rapports entre les Etats.

2. Dans le but de renforcer la paix, la solidarité et les relations amicales, les Etats, parties à la présente Charte, s'engagent à interdire:

a) qu'une personne jouissant du droit d'asile aux termes de l'article 12 de la présente Charte entreprenne une activité subversive dirigée contre son pays d'origine ou contre tout autre pays, parties à la présente Charte;

b) que leurs territoires soient utilisés comme base de départ d'activités subversives ou terroristes dirigées contre le peuple de tout autre Etat, partie à la présente Charte.

Article 24

Tous les peuples ont droit à un environnement satisfaisant et global, propice à leur développement.

Article 25

Les Etats parties à la présente Charte ont le devoir de promouvoir et d'assurer, par l'enseignement, l'éducation et la diffusion, le respect des droits et des libertés contenus dans la présente Charte, et de prendre des mesures en vue de veiller à ce que ces libertés et droits soient compris de même que les obligations et devoirs correspondants.

Article 26

Les Etats parties à la présente Charte ont le devoir de garantir l'indépendance des Tribunaux et de permettre l'établissement et le perfectionnement d'institutions nationales appropriées chargées de la promotion et de la protection des droits et libertés garantis par la présente Charte.

CHAPITRE II - DES DEVOIRS - de la PREMIERE PARTIE: DES DROITS ET DES DEVOIRS

Article 27

1. Chaque individu a des devoirs envers la famille et la société, envers l'Etat et les autres collectivités légalement reconnues et envers la Communauté Internationale.

2. Les droits et les libertés de chaque personne s'exercent dans le respect du droit d'autrui, de la sécurité collective, de la morale et de l'intérêt commun.

Article 28

Chaque individu a le devoir de respecter et de considérer ses semblables sans discrimination aucune, et d'entretenir avec eux des relations qui permettent de promouvoir, de sauvegarder et de renforcer le respect et la tolérance réciproques.

Article 29

L'individu a en outre le devoir:

1. De préserver le développement harmonieux de la famille et d'oeuvrer en faveur de la cohésion et du respect de cette famille ; de respecter à tout moment ses parents, de les nourrir, et de les assister en cas de nécessité;

2. De servir sa communauté nationale en mettant ses capacités physiques et intellectuelles à son service;

3. De ne pas compromettre la sécurité de l'Etat dont il est national ou résident;

4. De préserver et de renforcer la solidarité sociale et nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée;

5. De préserver et de renforcer l'indépendance nationale et l'intégrité territoriale de la patrie et, d'une façon générale, de contribuer à la défense de son pays, dans les conditions fixées par la loi;

6. De travailler, dans la mesure de ses capacités et de ses possibilités, et de s'acquitter des contributions fixées par la loi pour la sauvegarde des interéts fondamentaux de la société;

7. De veiller, dans ses relations avec la société, à la préservation et au renforcement des valeurs culturelles africaine positives, dans un esprit de tolérance, de dialogue et de concertation et d'une façon générale de contribuer à la promotion de la santé morale de la société;

8. De contribuer au mieux de ses capacités, à tout moment et à tous les niveaux, à la promotion et à la réalisation de l'unité africaine.

CHAPITRE I - DE LA COMPOSITION ET DE L'ORGANISATION DE LA COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES- de la DEUXIEME PARTIE - DES MESURES DE SAUVEGARDE

Article 30

ll est créé auprès de l'Organisation de l'Unité Africaine une Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples ci-dessous dénommée "la Commission", chargée de promouvoir les droits de l'homme et des peuples et d'assurer leur protection en Afrique.

Article 31

1. La Commission se compose de onze membres qui doivent être choisis parmi les personnalités africaines jouissant de la plus haute considération, connues pour leur haute moralité, leur intégrité et leur impartialité, et possédant une compétence en matière de droits de l'homme et des peuples, un intérêt particulier devant être donné à la participation de personnes ayant une expérience en matière de droit.

2. Les membres de la Commission siègent à titre personnel.

Article 32

La Commission ne peut comprendre plus d'un ressortissant du même Etat.

Article 33

Les membres de la Commission sont élus au scrutin secret par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, sur une liste de personnes présentées à cet effet, par les Etats parties à la présente Charte.

Article 34

Chaque Etat partie à la présente Charte peut présenter deux candidats au plus. Les candidats doivent avoir la nationalité d'un des Etats parties à la présente Charte. Quand deux candidats sont présentés par un Etat, l'un des deux ne peut être national de cet Etat.

Article 35

1. Le Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine invite les Etats parties à la présente Charte à procéder, dans un délai d'au moins quatre mois, avant les élections, à la présentation des candidats à la Commission.

2. Le Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine dresse la liste alphabétique des personnes ainsi présentées et la communique un mois au moins avant les élections, aux Chefs d'Etat et de Gouvernement.

Article 36

Les membres de la Commission sont élus pour une période de six ans renouvelable. Toutefois, le mandat de quatre des membres élus lors de la première élection prend fin au bout de deux ans, et le mandat de trois autres au bout de quatre ans.

Article 37

Immédiatement après la première élection, les noms des membres visés à l'article 36 sont tirés au sort par le Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'OUA.

Article 38

Après leur élection, les membres de la Commission font la déclaration solennelle de bien et fidèlement remplir leurs fonctions en toute impartialité.

Article 39

1. En cas de décès ou de démission d'un membre de la Commission, le Président de la Commission en informe immédiatement le Secrétaire Général de l'OUA qui déclare le siège vacant à partir de la date du décès ou de celle à laquelle la démission prend effet.

2. Si de l'avis unanime des autres membres de la Commission, un membre a cessé de remplir ses fonctions pour toute autre cause qu'une absence de caractère temporaire, ou se trouve dans l'incapacité de continuer à les remplir, le Président de la Commission en informe le Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine qui déclare alors le siège vacant.

3. Dans chacun des cas prévus ci-dessus, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement procède au remplacement du membre dont le siège est devenu vacant pour la portion du mandat restant à courir, sauf si cette portion est inférieure à six mois.

Article 40

Tout membre de la Commission conserve son mandat jusqu'à la date d'entrée en fonction de son successeur.

Article 41

Le Secrétaire Général de l'OUA désigne un secrétaire de la Commission et fournit en outre le personnel et les moyens et services nécessaires à l'exercice effectif des fonctions attribuées à la Commission. L'OUA prend à sa charge le coût de ce personnel et de ces moyens et services.

Article 42

1. La Commission élit son Président et son Vice-Président pour une période de deux ans renouvelable.

2. Elle établit son règlement intérieur.

3. Le quorum est constitué par sept membres.

4. En cas de partage des voix au cours des votes, la voix du Président est prépondérante.

5. Le Secrétaire Général de l'OUA peut assister aux réunions de la Commission. Il ne participe ni aux délibérations, ni aux votes. Il peut toutefois être invité par le Président de la Commission à y prendre la parole.

Article 43

Les membres de la Commission, dans l'exercice de leurs fonctions, jouissent des privilèges et immunités diplomatiques prévus par la Convention sur les privilèges et immunités de l'Organisation de l'Unité Africaine.

Article 44

Les émoluments et allocations des membres de la Commission sont prévus au budget régulier de l'Organisation de l'Unité Africaine.

CHAPITRE II - DES COMPETENCES DE LA COMMISSION - de la DEUXIEME PARTIE, DES MESURES DE SAUVEGARDE

Article 45

La Commission a pour mission de:

1. Promouvoir les droits de l'homme et des peuples et notamment:

a) Rassembler de la documentation, faire des études et des recherches sur les problèmes africains dans le domaine des droits de l'homme et des peuples, organiser des séminaires, des colloques et des conférences, diffuser des informations, encourager les organismes nationaux et locaux s'occupant des droits de l'homme et des peuples et, le cas échéant, donner des avis ou faire des recommandations aux gouvernements;

b) Formuler et élaborer, en vue de servir de base à l'adoption de textes législatifs par les gouvernements africains, des principes et règles qui permettent de résoudre les problèmes juridiques relatifs à la jouissance des droits de l'homme et des peuples et des libertés fondamentales;

c) Coopérer avec les autres institutions africaines ou internationales qui s'intéressent à la promotion et à la protection des droits de l'homme et des peuples.

2. Assurer la protection des droits de l'homme et des peuples dans les conditions fixées par la présente Charte.

3. Interpréter toute disposition de la présente Charte à la demande d'un Etat partie, d'une Institution de l'OUA ou d'une Organisation africaine reconnue par l'OUA.

4. Exécuter toutes autres tâches qui lui seront éventuellement confiées par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

CHAPITRE III - DE LA PROCEDURE DE LA COMMISSION - de la DEUXIEME PARTIE, DES MESURES DE SAUVEGARDE

Article 46

La Commission peut recourir à toute méthode d'investigation appropriée; elle peut notamment entendre le Secrétaire Général de l'OUA et toute personne susceptible de l'éclairer.

Article 47

Si un Etat partie à la présente Charte a de bonnes raisons de croire qu'un autre Etat également partie à cette Charte a violé les dispositions de celle-ci, il peut appeler, par communication écrite, l'attention de cet Etat sur la question. Cette communication sera également adressée au Secrétaire Général de l'OUA et au Président de la Commission. Dans un délai de trois mois à compter de la réception de la communication, l'Etat destinataire fera tenir à l'Etat qui a adressé la communication, des explications ou déclarations écrites élucidant la question, qui devront comprendre dans toute la mesure du possible, des indications sur les lois et règlements de procédure applicables ou appliqués et sur les moyens de recours, soit déjà utilisés, soit en instance, soit encore ouverts.

Article 48

Si dans un délai de 3 (trois) mois à compter de la date de réception de la communication originale par l'Etat destinataire, la question n'est pas réglée à la satisfaction des deux Etats intéressés, par voie de négociation bilatérale ou par toute autre procédure pacifique, l'un comme l'autre auront le droit de la soumettre à la Commission par une notification adressée à son Président, à l'autre Etat intéressé et au Secrétaire Général de l'OUA.

Article 49

Nonobstant les dispositions de l'article 47, si un Etat partie à la présente Charte estime qu'un autre Etat également partie à cette Charte a violé les dispositions de celle-ci, il peut saisir directement la Commission par une communication adressée à son Président, au Secrétaire Général de l'OUA et à l'Etat intéressé.

Article 50

La Commission ne peut connaitre d'une affaire qui lui est soumise qu'après s'être assurée que tous les recours internes, s'ils existent, ont été épuisés, à moins qu'il ne soit manifeste pour la Commission que la procédure de ces recours se prolonge d'une façon anormale.

Article 51

1. La Commission peut demander aux Etats parties intéressés de lui fournir toute information pertinente.

2. Au moment de l'examen de l'affaire, des Etats parties intéressés peuvent se faire représenter devant la Commission et présenter des observations écrites ou orales.

Article 52

Après avoir obtenu, tant des Etats parties intéressés que d'autres sources, toutes les informations qu'elle estime nécessaires et après avoir essayé par tous les moyens appropriés de parvenir à une solution amiable fondée sur le respect des droits de l'homme et des peuples, la Commission établit, dans un délai raisonnable à partir de la notification visée à l'article 48, un rapport relatant les faits et les conclusions auxquelles elle a abouti. Ce rapport est envoyé aux Etats concernés et communiqué à la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

Article 53

Au moment de la transmission de son rapport, la Commission peut faire à la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, telle recommandation qu'elle jugera utile.

Article 54

La Commission soumet à chacune des sessions ordinaires de la conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement un rapport sur ses activités.

Article 55

1. Avant chaque session, le Secrétaire de la Commission dresse la liste des communications autres que celles des Etats parties à la présente Charte et les communique aux membres de la Commission qui peuvent demander à en prendre connaissance et en saisir la Commission.

2. La Commission en sera saisie, sur la demande de la majorité absolue de ses membres.

Article 56

Les communications visées à l'article 55 reçues à la Commission et relatives aux droits de l'homme et des peuples doivent nécessairement, pour être examinées, remplir les conditions ci-après:

1. Indiquer l'identité de leur auteur même si celui-ci demande à la Commission de garder l'anonymat;

2. Etre compatibles avec la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine ou avec la présente Charte;

3. Ne pas contenir des termes outrageants ou insultants à l'égard de l'Etat mis en cause, de ses institutions ou de l'OUA;

4. Ne pas se limiter à rassembler exclusivement des nouvelles diffusées par des moyens de communication de masse;

5. Etre postérieures à l'épuisement des recours internes s'ils existent, à moins qu'il ne soit manifeste à la Commission que la procédure de ces recours se prolonge d'une façon anormale;

6. Etre introduites dans un délai raisonnable courant depuis l'épuisement des recours internes ou depuis la date retenue par la Commission comme faisant commencer à courir le délai de sa propre saisine;

7. Ne pas concerner des cas qui ont été réglés conformément soit aux principes de la Charte des Nations Unies, soit de la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine et soit des dispositions de la présente Charte.

Article 57

Avant tout examen au fond, toute communication doit être portée à la connaissance de l'Etat intéressé par les soins du Président de la Commission.

Article 58

1. Lorsqu'il apparaît à la suite d'une délibération de la Commission qu'une ou plusieurs communications relatent des situations particulières qui semblent révéler l'existence d'un ensemble de violations graves ou massives des droits de l'homme et des peuples, la Commission attire l'attention de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement sur ces situations.

2. La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement peut alors demander à la Commission de procéder sur ces situations, à une étude approfondie, et de lui rendre compte dans un rapport circonstancié, accompagné de se conclusions et recommandations.

3. En cas d'urgence dûment constatée par la Commission, celle-ci saisit le Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement qui pourra demander une étude approfondie.

Article 59

1. Toutes les mesures prises dans le cadre du présent chapitre resteront confidentielles jusqu'au moment où la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement en décidera autrement.

2. Toutefois, le rapport est publié par le Président de la Commission sur décision de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

3. Le rapport d'activités de la Commission est publié par son Président après son examen par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

CHAPITRE IV - DES PRINCIPES APPLICABLES - de la DEUXIEME PARTIE, DES MESURES DE SAUVEGARDE

Article 60

La Commission s'inspire du droit international relatif aux droits de l'homme et des peuples, notamment des dispositions des divers instruments africains relatifs aux droits de l'homme et des peuples, des dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des dispositions des autres instruments adoptés par les Nations Unies et par les pays africains dans le domaine des droits de l'homme et des peuples ainsi que des dispositions de divers instruments adoptés au sein d'institutions spécialisées des Nations Unies dont sont membres les parties à la présente Charte.

Article 61

La Commission prend aussi en considération, comme moyens auxiliaires de détermination des règles de droit, les autres conventions internationales, soit générales, soit spéciales, établissant des règles expressément reconnues par les Etats membres de l'Organisation de l'Unité Africaine, les pratiques africaines conformes aux normes internationales relatives aux droits de l'homme et des peuples, les coutumes généralement acceptées comme étant le droit, les principes généraux de droit reconnus par les nations africaines ainsi que la jurisprudence et la doctrine.

Article 62

Chaque Etat partie s'engage à présenter tous les deux ans, à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente Charte, un rapport sur les mesures d'ordre législatif ou autre, prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis dans la présente Charte.

Article 63

1. La présente Charte sera ouverte à la signature, à la ratification ou à l'adhésion des Etats membres de l'Organisation de l'Unité Africaine.

2. Les instruments de ratification ou d'adhésion de la présente Charte seront déposés auprès du Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine.

3. La présente Charte entrera en vigueur trois mois après la réception par le Secrétaire Général, des instruments de ratification ou d'adhésion de la majorité absolue des Etats membres de l'Organisation de l'Unité Africaine.

TROISIEME PARTIE: DISPOSITIONS DIVERSES

Article 64

1. Dès l'entrée en vigueur de la présente Charte, il sera procédé à l'élection des membres de la Commission dans les conditions fixées par les dispositions des articles pertinents de la présente Charte.

2. Le Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine convoquera la première réunion de la Commission au siège de l'Organisation. Par la suite, la Commission sera convoquée chaque fois qu'il sera nécessaire et au moins une fois par an par son Président.

Article 65

Pour chacun des Etats qui ratifieront la présente Charte ou y adhéreront après son entrée en vigueur, ladite Charte prendra effet trois mois après la date du dépôt par cet Etat, de son instrument de ratification ou d'adhésion.

Article 66

Des protocoles ou accords particuliers pourront, en cas de besoin, compléter les dispositions de la présente Charte.

Article 67

Le Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine informera les Etats membres de l'Organisation de l'Unité Africaine du dépôt de chaque instrument de ratification ou d'adhésion.

Article 68

La présente Charte peut être amendée ou révisée si un Etat partie envoie à cet effect une demande écrite au Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine. La conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement n'est saisie du projet d'amendement que lorsque tous les Etats parties en auront été dûment avisés et que la Commission aura donné son avis à la diligence de l'Etat demandeur. L'amendement doit être approuvé par la majorité absolue des Etats parties. II entre en vigueur pour chaque Etat qui l'aura accepté conformément à ses règles constitutionnelles trois mois après la notification de cette acceptation au Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine. Adoptée par la dix-huitième Conférence des Chefs d'état et de Gouvernement Juin 1981 - Nairobi, Kenya


http://www.congonline.com/Societe/CharteAfricaine.htm

_Droit, Informez vous sur vos droits..! Que peut faire un peuples privé de ses droits? Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. 22/01/2010 @ 22:39:27 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Droit international

Pacte international relatif aux droits civils et politiques Adopté et ouvert à la signature, à la ratification et à l'adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 2200 A (XXI) du 16 décembre 1966 Entrée en vigueur: le 23 mars 1976, conformément aux dispositions de l'article 49

Préambule

Première partie Article premier 1. Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. 2. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance.

3. Les Etats parties au présent Pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d'administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies.

Deuxième partie Article 2 1. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 2. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à prendre, en accord avec leurs procédures constitutionnelles et avec les dispositions du présent Pacte, les arrangements devant permettre l'adoption de telles mesures d'ordre législatif ou autre, propres à donner effet aux droits reconnus dans le présent Pacte qui ne seraient pas déjà en vigueur.

3. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à:

a) Garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d'un recours utile, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles;

b) Garantir que l'autorité compétente, judiciaire, administrative ou législative, ou toute autre autorité compétente selon la législation de l'Etat, statuera sur les droits de la personne qui forme le recours et développer les possibilités de recours juridictionnel;

c) Garantir la bonne suite donnée par les autorités compétentes à tout recours qui aura été reconnu justifié.

Article 3 Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à assurer le droit égal des hommes et des femmes de jouir de tous les droits civils et politiques énoncés dans le présent Pacte.

Article 4 1. Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l'existence de la nation et est proclamé par un acte officiel, les Etats parties au présent Pacte peuvent prendre, dans la stricte mesure où la situation l'exige, des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte, sous réserve que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les autres obligations que leur impose le droit international et qu'elles n'entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l'origine sociale.

2. La disposition précédente n'autorise aucune dérogation aux articles 6, 7, 8 (par. 1 et 2), 11, 15, 16 et 18.

3. Les Etats parties au présent Pacte qui usent du droit de dérogation doivent, par l'entremise du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, signaler aussitôt aux autres Etats parties les dispositions auxquelles ils ont dérogé ainsi que les motifs qui ont provoqué cette dérogation. Une nouvelle communication sera faite par la même entremise, à la date à laquelle ils ont mis fin à ces dérogations.

Article 5 1. Aucune disposition du présent Pacte ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et des libertés reconnus dans le présent Pacte ou à des limitations plus amples que celles prévues audit Pacte.

2. Il ne peut être admis aucune restriction ou dérogation aux droits fondamentaux de l'homme reconnus ou en vigueur dans tout Etat partie au présent Pacte en application de lois, de conventions, de règlements ou de coutumes, sous prétexte que le présent Pacte ne les reconnaît pas ou les reconnaît à un moindre degré.

Troisième partie Article 6 1. Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie.

2. Dans les pays où la peine de mort n'a pas été abolie, une sentence de mort ne peut être prononcée que pour les crimes les plus graves, conformément à la législation en vigueur au moment où le crime a été commis et qui ne doit pas être en contradiction avec les dispositions du présent Pacte ni avec la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Cette peine ne peut être appliquée qu'en vertu d'un jugement définitif rendu par un tribunal compétent.

3. Lorsque la privation de la vie constitue le crime de génocide, il est entendu qu'aucune disposition du présent article n'autorise un Etat partie au présent Pacte à déroger d'aucune manière à une obligation quelconque assumée en vertu des dispositions de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

4. Tout condamné à mort a le droit de solliciter la grâce ou la commutation de la peine. L'amnistie, la grâce ou la commutation de la peine de mort peuvent dans tous les cas être accordées.

5. Une sentence de mort ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans et ne peut être exécutée contre des femmes enceintes.

6. Aucune disposition du présent article ne peut être invoquée pour retarder ou empêcher l'abolition de la peine capitale par un Etat partie au présent Pacte.

Article 7 Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique.

Article 8 1. Nul ne sera tenu en esclavage; l'esclavage et la traite des esclaves, sous toutes leurs formes, sont interdits. 2. Nul ne sera tenu en servitude.

3.

a) Nul ne sera astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire;

b) L'alinéa a du présent paragraphe ne saurait être interprété comme interdisant, dans les pays où certains crimes peuvent être punis de détention accompagnée de travaux forcés, l'accomplissement d'une peine de travaux forcés, infligée par un tribunal compétent;

c) N'est pas considéré comme "travail forcé ou obligatoire" au sens du présent paragraphe:

i) Tout travail ou service, non visé à l'alinéa b, normalement requis d'un individu qui est détenu en vertu d'une décision de justice régulière ou qui, ayant fait l'objet d'une telle décision, est libéré conditionnellement;

ii) Tout service de caractère militaire et, dans les pays où l'objection de conscience est admise, tout service national exigé des objecteurs de conscience en vertu de la loi;

iii) Tout service exigé dans les cas de force majeure ou de sinistres qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté;

iv) Tout travail ou tout service formant partie des obligations civiques normales.

Article 9 1. Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraire. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs, et conformément à la procédure prévus par la loi.

2. Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et recevra notification, dans le plus court délai, de toute accusation portée contre lui.

3. Tout individu arrêté ou détenu du chef d'une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. La détention de personnes qui attendent de passer en jugement ne doit pas être de règle, mais la mise en liberté peut être subordonnée à des garanties assurant la comparution de l'intéressé à l'audience, à tous les autres actes de la procédure et, le cas échéant, pour l'exécution du jugement.

4. Quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.

5. Tout individu victime d'arrestation ou de détention illégale a droit à réparation.

Article 10 1. Toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.

2.

a) Les prévenus sont, sauf dans des circonstances exceptionnelles, séparés des condamnés et sont soumis à un régime distinct, approprié à leur condition de personnes non condamnées;

b) Les jeunes prévenus sont séparés des adultes et il est décidé de leur cas aussi rapidement que possible.

3. Le régime pénitentiaire comporte un traitement des condamnés dont le but essentiel est leur amendement et leur reclassement social. Les jeunes délinquants sont séparés des adultes et soumis à un régime approprié à leur âge et à leur statut légal.

Article 11 Nul ne peut être emprisonné pour la seule raison qu'il n'est pas en mesure d'exécuter une obligation contractuelle.

Article 12 1. Quiconque se trouve légalement sur le territoire d'un Etat a le droit d'y circuler librement et d'y choisir librement sa résidence.

2. Toute personne est libre de quitter n'importe quel pays, y compris le sien.

3. Les droits mentionnés ci-dessus ne peuvent être l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et compatibles avec les autres droits reconnus par le présent Pacte.

4. Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays.

Article 13 Un étranger qui se trouve légalement sur le territoire d'un Etat partie au présent Pacte ne peut en être expulsé qu'en exécution d'une décision prise conformément à la loi et, à moins que des raisons impérieuses de sécurité nationale ne s'y opposent, il doit avoir la possibilité de faire valoir les raisons qui militent contre son expulsion et de faire examiner son cas par l'autorité compétente, ou par une ou plusieurs personnes spécialement désignées par ladite autorité, en se faisant représenter à cette fin.

Article 14 1. Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l'intérêt des bonnes moeurs, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l'intérêt de la vie privée des parties en cause l'exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l'estimera absolument nécessaire lorsqu'en raison des circonstances particulières de l'affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l'intérêt de mineurs exige qu'il en soit autrement ou si le procès porte sur des différends matrimoniaux ou sur la tutelle des enfants.

2. Toute personne accusée d'une infraction pénale est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.

3. Toute personne accusée d'une infraction pénale a droit, en pleine égalité, au moins aux garanties suivantes:

a) A être informée, dans le plus court délai, dans une langue qu'elle comprend et de façon détaillée, de la nature et des motifs de l'accusation portée contre elle;

b) A disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec le conseil de son choix;

c) A être jugée sans retard excessif;

d) A être présente au procès et à se défendre elle-même ou à avoir l'assistance d'un défenseur de son choix; si elle n'a pas de défenseur, à être informée de son droit d'en avoir un, et, chaque fois que l'intérêt de la justice l'exige, à se voir attribuer d'office un défenseur, sans frais, si elle n'a pas les moyens de le rémunérer;

e) A interroger ou faire interroger les témoins à charge et à obtenir la comparution et l'interrogatoire des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;

f) A se faire assister gratuitement d'un interprète si elle ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience;

g) A ne pas être forcée de témoigner contre elle-même ou de s'avouer coupable.

4. La procédure applicable aux jeunes gens qui ne sont pas encore majeurs au regard de la loi pénale tiendra compte de leur âge et de l'intérêt que présente leur rééducation.

5. Toute personne déclarée coupable d'une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi.

6. Lorsqu'une condamnation pénale définitive est ultérieurement annulée ou lorsque la grâce est accordée parce qu'un fait nouveau ou nouvellement révélé prouve qu'il s'est produit une erreur judiciaire, la personne qui a subi une peine en raison de cette condamnation sera indemnisée, conformément à la loi, à moins qu'il ne soit prouvé que la non-révélation en temps utile du fait inconnu lui est imputable en tout ou partie.

7. Nul ne peut être poursuivi ou puni en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de chaque pays.

Article 15 1. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international au moment où elles ont été commises. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise. Si, postérieurement à cette infraction, la loi prévoit l'application d'une peine plus légère, le délinquant doit en bénéficier. 2. Rien dans le présent article ne s'oppose au jugement ou à la condamnation de tout individu en raison d'actes ou omissions qui, au moment où ils ont été commis, étaient tenus pour criminels, d'après les principes généraux de droit reconnus par l'ensemble des nations.

Article 16 Chacun a droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 17 1. Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.

2. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 18 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu'en privé, par le culte et l'accomplissement des rites, les pratiques et l'enseignement.

2. Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix.

3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l'ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d'autrui.

4. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l'éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions.

Article 19 1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

2. Toute personne a droit à la liberté d'expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.

3. L'exercice des libertés prévues au paragraphe 2 du présent article comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à certaines restrictions qui doivent toutefois être expressément fixées par la loi et qui sont nécessaires:

a) Au respect des droits ou de la réputation d'autrui;

b) A la sauvegarde de la sécurité nationale, de l'ordre public, de la santé ou de la moralité publiques.

Article 20 1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.

2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence est interdit par la loi.

Article 21 Le droit de réunion pacifique est reconnu. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l'ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publiques, ou les droits et les libertés d'autrui. Article 22 1. Toute personne a le droit de s'associer librement avec d'autres, y compris le droit de constituer des syndicats et d'y adhérer pour la protection de ses intérêts. 2. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l'ordre public, ou pour protéger la santé ou la moralité publiques ou les droits et les libertés d'autrui. Le présent article n'empêche pas de soumettre à des restrictions légales l'exercice de ce droit par les membres des forces armées et de la police.

3. Aucune disposition du présent article ne permet aux Etats parties à la Convention de 1948 de l'Organisation internationale du Travail concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical de prendre des mesures législatives portant atteinte ou d'appliquer la loi de façon à porter atteinte aux garanties prévues dans ladite convention.

Article 23 1. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

2. Le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et à la femme à partir de l'âge nubile.

3. Nul mariage ne peut être conclu sans le libre et plein consentement des futurs époux.

4. Les Etats parties au présent Pacte prendront les mesures appropriées pour assurer l'égalité de droits et de responsabilités des époux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. En cas de dissolution, des dispositions seront prises afin d'assurer aux enfants la protection nécessaire.

Article 24 1. Tout enfant, sans discrimination aucune fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l'origine nationale ou sociale, la fortune ou la naissance, a droit, de la part de sa famille, de la société et de l'Etat, aux mesures de protection qu'exige sa condition de mineur.

2. Tout enfant doit être enregistré immédiatement après sa naissance et avoir un nom.

3. Tout enfant a le droit d'acquérir une nationalité.

Article 25 Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l'article 2 et sans restrictions déraisonnables:

a) De prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis;

b) De voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs;

c) D'accéder, dans des conditions générales d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.

Article 26 Toutes les personnes sont égales devant la loi et ont droit sans discrimination à une égale protection de la loi. A cet égard, la loi doit interdire toute discrimination et garantir à toutes les personnes une protection égale et efficace contre toute discrimination, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique et de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 27 Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d'employer leur propre langue.

Quatrième partie Article 28 1. Il est institué un comité des droits de l'homme (ci-après dénommé le Comité dans le présent Pacte). Ce comité est composé de dix-huit membres et a les fonctions définies ci-après. 2. Le Comité est composé des ressortissants des Etats parties au présent Pacte, qui doivent être des personnalités de haute moralité et possédant une compétence reconnue dans le domaine des droits de l'homme. Il sera tenu compte de l'intérêt que présente la participation aux travaux du Comité de quelques personnes ayant une expérience juridique.

3. Les membres du Comité sont élus et siègent à titre individuel.

Article 29 1. Les membres du Comité sont élus au scrutin secret sur une liste de personnes réunissant les conditions prévues à l'article 28, et présentées à cet effet par les Etats parties au présent Pacte. 2. Chaque Etat partie au présent Pacte peut présenter deux personnes au plus. Ces personnes doivent être des ressortissants de l'Etat qui les présente.

3. La même personne peut être présentée à nouveau.

Article 30 1. La première élection aura lieu au plus tard six mois après la date d'entrée en vigueur du présent Pacte. 2. Quatre mois au moins avant la date de toute élection au Comité, autre qu'une élection en vue de pourvoir à une vacance déclarée conformément à l'article 34, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies invite par écrit les Etats parties au présent Pacte à désigner, dans un délai de trois mois, les candidats qu'ils proposent comme membres du Comité.

3. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies dresse la liste alphabétique de toutes les personnes ainsi présentées en mentionnant les Etats parties qui les ont présentées et la communique aux Etats parties au présent Pacte au plus tard un mois avant la date de chaque élection.

4. Les membres du Comité sont élus au cours d'une réunion des Etats parties au présent Pacte convoquée par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies au Siège de l'Organisation. A cette réunion, où le quorum est constitué par les deux tiers des Etats parties au présent Pacte, sont élus membres du Comité les candidats qui obtiennent le plus grand nombre de voix et la majorité absolue des votes des représentants des Etats parties présents et votants.

Article 31 1. Le Comité ne peut comprendre plus d'un ressortissant d'un même Etat. 2. Pour les élections au Comité, il est tenu compte d'une répartition géographique équitable et de la représentation des diverses formes de civilisation ainsi que des principaux systèmes juridiques.

Article 32 1. Les membres du Comité sont élus pour quatre ans. Ils sont rééligibles s'ils sont présentés à nouveau. Toutefois, le mandat de neuf des membres élus lors de la première élection prend fin au bout de deux ans; immédiatement après la première élection, les noms de ces neuf membres sont tirés au sort par le Président de la réunion visée au paragraphe 4 de l'article 30. 2. A l'expiration du mandat, les élections ont lieu conformément aux dispositions des articles précédents de la présente partie du Pacte.

Article 33 1. Si, de l'avis unanime des autres membres, un membre du Comité a cessé de remplir ses fonctions pour toute cause autre qu'une absence de caractère temporaire, le Président du Comité en informe le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, qui déclare alors vacant le siège qu'occupait ledit membre. 2. En cas de décès ou de démission d'un membre du Comité, le Président en informe immédiatement le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, qui déclare le siège vacant à compter de la date du décès ou de celle à laquelle la démission prend effet.

Article 34 1. Lorsqu'une vacance est déclarée conformément à l'article 33 et si le mandat du membre à remplacer n'expire pas dans les six mois qui suivent la date à laquelle la vacance a été déclarée, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies en avise les Etats parties au présent Pacte qui peuvent, dans un délai de deux mois, désigner des candidats conformément aux dispositions de l'article 29 en vue de pourvoir à la vacance. 2. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies dresse la liste alphabétique des personnes ainsi présentées et la communique aux Etats parties au présent Pacte. L'élection en vue de pourvoir à la vacance a lieu ensuite conformément aux dispositions pertinentes de la présente partie du Pacte.

3. Tout membre du Comité élu à un siège déclaré vacant conformément à l'article 33 fait partie du Comité jusqu'à la date normale d'expiration du mandat du membre dont le siège est devenu vacant au Comité conformément aux dispositions dudit article.

Article 35 Les membres du Comité reçoivent, avec l'approbation de l'Assemblée générale des Nations Unies, des émoluments prélevés sur les ressources de l'Organisation des Nations Unies dans les conditions fixées par l'Assemblée générale, eu égard à l'importance des fonctions du Comité. Article 36 Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies met à la disposition du Comité le personnel et les moyens matériels qui lui sont nécessaires pour s'acquitter efficacement des fonctions qui lui sont confiées en vertu du présent Pacte. Article 37 1. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies convoque les membres du Comité, pour la première réunion, au Siège de l'Organisation. 2. Après sa première réunion, le Comité se réunit à toute occasion prévue par son règlement intérieur.

3. Les réunions du Comité ont normalement lieu au Siège de l'Organisation des Nations Unies ou à l'Office des Nations Unies à Genève.

Article 38 Tout membre du Comité doit, avant d'entrer en fonctions, prendre en séance publique l'engagement solennel de s'acquitter de ses fonctions en toute impartialité et en toute conscience. Article 39 1. Le Comité élit son bureau pour une période de deux ans. Les membres du bureau sont rééligibles. 2. Le Comité établit lui-même son règlement intérieur; celui-ci doit, toutefois, contenir entre autres les dispositions suivantes:

a) Le quorum est de douze membres;

b) Les décisions du Comité sont prises à la majorité des membres présents.

Article 40 1. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à présenter des rapports sur les mesures qu'ils auront arrêtées et qui donnent effet aux droits reconnus dans le présent Pacte et sur les progrès réalisés dans la jouissance de ces droits: a) Dans un délai d'un an à compter de l'entrée en vigueur du présent Pacte, pour chaque Etat partie intéressé en ce qui le concerne;

b) Par la suite, chaque fois que le Comité en fera la demande.

2. Tous les rapports seront adressés au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies qui les transmettra au Comité pour examen. Les rapports devront indiquer, le cas échéant, les facteurs et les difficultés qui affectent la mise en oeuvre des dispositions du présent Pacte.

3. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies peut, après consultation du Comité, communiquer aux institutions spécialisées intéressées copie de toutes parties des rapports pouvant avoir trait à leur domaine de compétence.

4. Le Comité étudie les rapports présentés par les Etats parties au présent Pacte. Il adresse aux Etats parties ses propres rapports, ainsi que toutes observations générales qu'il jugerait appropriées. Le Comité peut également transmettre au Conseil économique et social ces observations accompagnées de copies des rapports qu'il a reçus d'Etats parties au présent Pacte.

5. Les Etats parties au présent Pacte peuvent présenter au Comité des commentaires sur toute observation qui serait faite en vertu du paragraphe 4 du présent article.

Article 41 1. Tout Etat partie au présent Pacte peut, en vertu du présent article, déclarer à tout moment qu'il reconnaît la compétence du Comité pour recevoir et examiner des communications dans lesquelles un Etat partie prétend qu'un autre Etat partie ne s'acquitte pas de ses obligations au titre du présent Pacte. Les communications présentées en vertu du présent article ne peuvent être reçues et examinées que si elles émanent d'un Etat partie qui a fait une déclaration reconnaissant, en ce qui le concerne, la compétence du Comité. Le Comité ne reçoit aucune communication intéressant un Etat partie qui n'a pas fait une telle déclaration. La procédure ci-après s'applique à l'égard des communications reçues conformément au présent article:

a) Si un Etat partie au présent Pacte estime qu'un autre Etat également partie à ce pacte n'en applique pas les dispositions, il peut appeler, par communication écrite, l'attention de cet Etat sur la question. Dans un délai de trois mois à compter de la réception de la communication, l'Etat destinataire fera tenir à l'Etat qui a adressé la communication des explications ou toutes autres déclarations écrites élucidant la question, qui devront comprendre, dans toute la mesure possible et utile, des indications sur ses règles de procédure et sur les moyens de recours soit déjà utilisés, soit en instance, soit encore ouverts.

b) Si, dans un délai de six mois à compter de la date de réception de la communication originale par l'Etat destinataire, la question n'est pas réglée à la satisfaction des deux Etats parties intéressés, l'un comme l'autre auront le droit de la soumettre au Comité, en adressant une notification au Comité ainsi qu'à l'autre Etat intéressé.

c) Le Comité ne peut connaître d'une affaire qui lui est soumise qu'après s'être assuré que tous les recours internes disponibles ont été utilisés et épuisés, conformément aux principes de droit international généralement reconnus. Cette règle ne s'applique pas dans les cas où les procédures de recours excèdent les délais raisonnables.

d) Le Comité tient ses séances à huis clos lorsqu'il examine les communications prévues au présent article.

e) Sous réserve des dispositions de l'alinéa c, le Comité met ses bons offices à la disposition des Etats parties intéressés, afin de parvenir à une solution amiable de la question fondée sur le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, tels que les reconnaît le présent Pacte.

f) Dans toute affaire qui lui est soumise, le Comité peut demander aux Etats parties intéressés visés à l'alinéa b de lui fournir tout renseignement pertinent.

g) Les Etats parties intéressés, visés à l'alinéa b, ont le droit de se faire représenter lors de l'examen de l'affaire par le Comité et de présenter des observations oralement ou par écrit, ou sous l'une et l'autre forme.

h) Le Comité doit présenter un rapport dans un délai de douze mois à compter du jour où il a reçu la notification visée à l'alinéa b:

i) Si une solution a pu être trouvée conformément aux dispositions de l'alinéa e, le Comité se borne, dans son rapport, à un bref exposé des faits et de la solution intervenue;

ii) Si une solution n'a pu être trouvée conformément aux dispositions de l'alinéa e, le Comité se borne, dans son rapport, à un bref exposé des faits; le texte des observations écrites et le procès-verbal des observations orales présentées par les Etats parties intéressés sont joints au rapport.

Pour chaque affaire, le rapport est communiqué aux Etats parties intéressés.

2. Les dispositions du présent article entreront en vigueur lorsque dix Etats parties au présent Pacte auront fait la déclaration prévue au paragraphe 1 du présent article. Ladite déclaration est déposée par l'Etat partie auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, qui en communique copie aux autres Etats parties. Une déclaration peut être retirée à tout moment au moyen d'une notification adressée au Secrétaire Général. Ce retrait est sans préjudice de l'examen de toute question qui fait l'objet d'une communication déjà transmise en vertu du présent article; aucune autre communication d'un Etat partie ne sera reçue après que le Secrétaire général aura reçu notification du retrait de la déclaration, à moins que l'Etat partie intéressé n'ait fait une nouvelle déclaration.

Article 42 1. a) Si une question soumise au Comité conformément à l'article 41 n'est pas réglée à la satisfaction des Etats parties intéressés, le Comité peut, avec l'assentiment préalable des Etats parties intéressés, désigner une commission de conciliation ad hoc (ci- après dénommée la Commission). La Commission met ses bons offices à la disposition des Etats parties intéressés, afin de parvenir à une solution amiable de la question, fondée sur le respect du présent Pacte;

b) La Commission est composée de cinq membres nommés avec l'accord des Etats parties intéressés. Si les Etats parties intéressés ne parviennent pas à une entente sur tout ou partie de la composition de la Commission dans un délai de trois mois, les membres de la Commission au sujet desquels l'accord ne s'est pas fait sont élus au scrutin secret parmi les membres du Comité, à la majorité des deux tiers des membres du Comité.

2. Les membres de la Commission siègent à titre individuel. Ils ne doivent être ressortissants ni des Etats parties intéressés, ni d'un Etat qui n'est pas partie au présent Pacte, ni d'un Etat partie qui n'a pas fait la déclaration prévue à l'Article 41.

3. La Commission élit son président et adopte son règlement intérieur.

4. La Commission tient normalement ses réunions au Siège de l'Organisation des Nations Unies ou à l'Office des Nations Unies à Genève. Toutefois, elle peut se réunir en tout autre lieu approprié que peut déterminer la Commission en consultation avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et les Etats parties intéressés.

5. Le secrétariat prévu à l'article 36 prête également ses services aux commissions désignées en vertu du présent article.

6. Les renseignements obtenus et dépouillés par le Comité sont mis à la disposition de la Commission, et la Commission peut demander aux Etats parties intéressés de lui fournir tout renseignement complémentaire pertinent.

7. Après avoir étudié la question sous tous ses aspects, mais en tout cas dans un délai maximum de douze mois après qu'elle en aura été saisie, la Commission soumet un rapport au Président du Comité qui le communique aux Etats parties intéressés:

a) Si la Commission ne peut achever l'examen de la question dans les douze mois, elle se borne à indiquer brièvement dans son rapport où elle en est de l'examen de la question;

b) Si l'on est parvenu à un règlement amiable de la question, fondé sur le respect des droits de l'homme reconnus dans le présent Pacte, la Commission se borne à indiquer brièvement dans son rapport les faits et le règlement auquel on est parvenu;

c) Si l'on n'est pas parvenu à un règlement au sens de l'alinéa b, la Commission fait figurer dans son rapport ses conclusions sur tous les points de fait relatifs à la question débattue entre les Etats parties intéressés ainsi que ses constatations sur les possibilités de règlement amiable de l'affaire; le rapport renferme également les observations écrites et un procès-verbal des observations orales présentées par les Etats parties intéressés;

d) Si le rapport de la Commission est soumis conformément à l'alinéa c, les Etats parties intéressés font savoir au Président du Comité, dans un délai de trois mois après la réception du rapport, s'ils acceptent ou non les termes du rapport de la Commission.

8. Les dispositions du présent article s'entendent sans préjudice des attributions du Comité prévues à l'article 41.

9. Toutes les dépenses des membres de la Commission sont réparties également entre les Etats parties intéressés, sur la base d'un état estimatif établi par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

10. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies est habilité, si besoin est, à défrayer les membres de la Commission de leurs dépenses, avant que le remboursement en ait été effectué par les Etats parties intéressés, conformément au paragraphe 9 du présent article.

Article 43 Les membres du Comité et les membres des commissions de conciliation ad hoc qui pourraient être désignées conformément à l'article 42 ont droit aux facilités, privilèges et immunités reconnus aux experts en mission pour l'Organisation des Nations Unies, tels qu'ils sont énoncés dans les sections pertinentes de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies. Article 44 Les dispositions de mise en oeuvre du présent Pacte s'appliquent sans préjudice des procédures instituées en matière de droits de l'homme aux termes ou en vertu des instruments constitutifs et des conventions de l'Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées, et n'empêchent pas les Etats parties de recourir à d'autres procédures pour le règlement d'un différend conformément aux accords internationaux généraux ou spéciaux qui les lient. Article 45 Le Comité adresse chaque année à l'Assemblée générale des Nations Unies, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, un rapport sur ses travaux. Cinquième partie Article 46 Aucune disposition du présent Pacte ne doit être interprétée comme portant atteinte aux dispositions de la Charte des Nations Unies et des constitutions des institutions spécialisées qui définissent les responsabilités respectives des divers organes de l'Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées en ce qui concerne les questions traitées dans le présent Pacte. Article 47 Aucune disposition du présent Pacte ne sera interprétée comme portant atteinte au droit inhérent de tous les peuples à profiter et à user pleinement et librement de leur richesses et ressources naturelles. Sixième partie Article 48 1. Le présent Pacte est ouvert à la signature de tout Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies ou membre de l'une quelconque de ses institutions spécialisées, de tout Etat partie au Statut de la Cour internationale de Justice, ainsi que de tout autre Etat invité par l'Assemblée générale des Nations Unies à devenir partie au présent Pacte. 2. Le présent Pacte est sujet à ratification et les instruments de ratification seront déposés auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

3. Le présent Pacte sera ouvert à l'adhésion de tout Etat visé au paragraphe 1 du présent article.

4. L'adhésion se fera par le dépôt d'un instrument d'adhésion auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

5. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies informe tous les Etats qui ont signé le présent Pacte ou qui y ont adhéré du dépôt de chaque instrument de ratification ou d'adhésion.

Article 49 1. Le présent Pacte entrera en vigueur trois mois après la date du dépôt auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies du trente-cinquième instrument de ratification ou d'adhésion. 2. Pour chacun des Etats qui ratifieront le présent Pacte ou y adhéreront après le dépôt du trente-cinquième instrument de ratification ou d'adhésion, ledit Pacte entrera en vigueur trois mois après la date du dépôt par cet Etat de son instrument de ratification ou d'adhésion.

Article 50 Les dispositions du présent Pacte s'appliquent, sans limitation ni exception aucune, à toutes les unités constitutives des Etats fédératifs. Article 51 1. Tout Etat partie au présent Pacte peut proposer un amendement et en déposer le texte auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Le Secrétaire général transmet alors tous projets d'amendements aux Etats parties au présent Pacte en leur demandant de lui indiquer s'ils désirent voir convoquer une conférence d'Etats parties pour examiner ces projets et les mettre aux voix. Si un tiers au moins des Etats se déclarent en faveur de cette convocation, le Secrétaire général convoque la conférence sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies. Tout amendement adopté par la majorité des Etats présents et votants à la conférence est soumis pour approbation à l'Assemblée générale des Nations Unies. 2. Ces amendements entrent en vigueur lorsqu'ils ont été approuvés par l'Assemblée générale des Nations Unies et acceptés, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par une majorité des deux tiers des Etats parties au présent Pacte.

3. Lorsque ces amendements entrent en vigueur, ils sont obligatoires pour les Etats parties qui les ont acceptés, les autres Etats parties restant liés par les dispositions du présent Pacte et par tout amendement antérieur qu'ils ont accepté.

Article 52 Indépendamment des notifications prévues au paragraphe 5 de l'article 48, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies informera tous les Etats visés au paragraphe 1 dudit article: a) Des signatures apposées au présent Pacte et des instruments de ratification et d'adhésion déposés conformément à l'article 48;

b) De la date à laquelle le présent Pacte entrera en vigueur conformément à l'article 49 et de la date à laquelle entreront en vigueur les amendements prévus à l'article 51.

Article 53 1. Le présent Pacte, dont les textes anglais, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé aux archives de l'Organisation des Nations Unies. 2. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies transmettra une copie certifiée conforme du présent Pacte à tous les Etats visés à l'article 48.


http://www2.ohchr.org/french/law/ccpr.htm

_Une porte de sortie face à l'enfermement psychiatrique africain !IL faut dépasser la mentalité de l'enfermement. il faut dépasser cette notion, laissant nos differend de côté..! 22/01/2010 @ 22:21:37 edit 2 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code Noires 1685: ABOLITION de l'esclavage.. "Haazheel Thorn"... Les miroirs de l'ombre

Extrait d'Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, prononcée à l'Université de Dakar. ...Je veux, ce soir, m'adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n'ont pas la même langue, qui n'ont pas la même religion, qui n'ont pas les mêmes coutumes, qui n'ont pas la même culture, qui n'ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l'Afrique.

...Oui, je veux m'adresser à tous les habitants de ce continent meurtri, et, en particulier, aux jeunes, à vous qui vous êtes tant battus les uns contre les autres et souvent tant haïs, qui parfois vous combattez et vous haïssez encore mais qui pourtant vous reconnaissez comme frères, frères dans la souffrance, frères dans l'humiliation, frères dans la révolte, frères dans l'espérance, frères dans le sentiment que vous éprouvez d'une destinée commune, frères à travers cette foi mystérieuse qui vous rattache à la terre africaine, foi qui se transmet de génération en génération et que l'exil lui-même ne peut effacer.

...Il y a eu la traite négrière, il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, ce fut un crime contre l'humanité toute entière.

...Et l'homme noir qui éternellement « entend de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit de l'un d'entre eux qu'on jette à la mer ». Cet homme noir qui ne peut s'empêcher de se répéter sans fin « Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes ». Cet homme noir, je veux le dire ici à Dakar, a le visage de tous les hommes du monde.

...Cette souffrance de l'homme noir, je ne parle pas de l'homme au sens du sexe, je parle de l'homme au sens de l'être humain et bien sûr de la femme et de l'homme dans son acceptation générale. Cette souffrance de l'homme noir, c'est la souffrance de tous les hommes. Cette blessure ouverte dans l'âme de l'homme noir est une blessure ouverte dans l'âme de tous les hommes.

Mais nul ne peut demander aux générations d'aujourd'hui d'expier ce crime perpétré par les générations passées. Nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères.

...L'Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur. On s'est entretué en Afrique au moins autant qu'en Europe. Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l'Afrique.


Ils ont eu tort.

Ils n'ont pas vu la profondeur et la richesse de l'âme africaine. Ils ont cru qu'ils étaient supérieurs, qu'ils étaient plus avancés, qu'ils étaient le progrès, qu'ils étaient la civilisation.

Ils ont eu tort.

Ils ont voulu convertir l'homme africain, ils ont voulu le façonner à leur image, ils ont cru qu'ils avaient tous les droits, ils ont cru qu'ils étaient tout puissants, plus puissants que les dieux de l'Afrique, plus puissants que l'âme africaine, plus puissants que les liens sacrés que les hommes avaient tissés patiemment pendant des millénaires avec le ciel et la terre d'Afrique, plus puissants que les mystères qui venaient du fond des âges.

Ils ont eu tort.

Ils ont abîmé un art de vivre. Ils ont abîmé un imaginaire merveilleux. Ils ont abîmé une sagesse ancestrale.

Ils ont eu tort.

Ils ont créé une angoisse, un mal de vivre. Ils ont nourri la haine. Ils ont rendu plus difficile l'ouverture aux autres, l'échange, le partage parce que pour s'ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être assuré de son identité, de ses valeurs, de ses convictions. Face au colonisateur, le colonisé avait fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l'autre, par la crainte de l'avenir.

Le colonisateur est venu, il a pris, il s'est servi, il a exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartenaient pas. Il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail.

Il a pris mais je veux dire avec respect qu'il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. Il a rendu fécondes des terres vierges, il a donné sa peine, son travail, son savoir. Je veux le dire ici, tous les colons n'étaient pas des voleurs, tous les colons n'étaient pas des exploiteurs.

Il y avait parmi eux des hommes mauvais mais il y avait aussi des hommes de bonne volonté, des hommes qui croyaient remplir une mission civilisatrice, des hommes qui croyaient faire le bien. Ils se trompaient mais certains étaient sincères. Ils croyaient donner la liberté, ils créaient l'aliénation. Ils croyaient briser les chaînes de l'obscurantisme, de la superstition, de la servitude. Ils forgeaient des chaînes bien plus lourdes, ils imposaient une servitude plus pesante, car c'étaient les esprits, c'étaient les âmes qui étaient asservis. Ils croyaient donner l'amour sans voir qu'ils semaient la révolte et la haine.

La colonisation n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique. Elle n'est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n'est pas responsable des génocides. Elle n'est pas responsable des dictateurs. Elle n'est pas responsable du fanatisme. Elle n'est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n'est pas responsable des gaspillages et de la pollution.

Mais la colonisation fut une grande faute qui fut payée par l'amertume et la souffrance de ceux qui avaient cru tout donner et qui ne comprenaient pas pourquoi on leur en voulait autant.

La colonisation fut une grande faute qui détruisit chez le colonisé l'estime de soi et fit naître dans son cœur cette haine de soi qui débouche toujours sur la haine des autres.

La colonisation fut une grande faute mais de cette grande faute est né l'embryon d'une destinée commune. Et cette idée me tient particulièrement à cœur.

La colonisation fut une faute qui a changé le destin de l'Europe et le destin de l'Afrique et qui les a mêlés. Et ce destin commun a été scellé par le sang des Africains qui sont venus mourir dans les guerres européennes.

Et la France n'oublie pas ce sang africain versé pour sa liberté.

Nul ne peut faire comme si rien n'était arrivé.

Nul ne peut faire comme si cette faute n'avait pas été commise.

Nul ne peut faire comme si cette histoire n'avait pas eu lieu.

Pour le meilleur comme pour le pire, la colonisation a transformé l'homme africain et l'homme européen.

Jeunes d'Afrique, vous êtes les héritiers des plus vieilles traditions africaines et vous êtes les héritiers de tout ce que l'Occident a déposé dans le cœur et dans l'âme de l'Afrique.

Jeunes d'Afrique, la civilisation européenne a eu tort de se croire supérieure à celle de vos ancêtres, mais désormais la civilisation européenne vous appartient aussi.

Jeunes d'Afrique, ne cédez pas à la tentation de la pureté parce qu'elle est une maladie, une maladie de l'intelligence, et qui est ce qu'il y a de plus dangereux au monde.

Jeunes d'Afrique, ne vous coupez pas de ce qui vous enrichit, ne vous amputez pas d'une part de vous-même. La pureté est un enfermement, la pureté est une intolérance. La pureté est un fantasme qui conduit au fanatisme.

Je veux vous dire, jeunes d'Afrique, que le drame de l'Afrique n'est pas dans une prétendue infériorité de son art, sa pensée, de sa culture. Car, pour ce qui est de l'art, de la pensée et de la culture, c'est l'Occident qui s'est mis à l'école de l'Afrique.

L'art moderne doit presque tout à l'Afrique. L'influence de l'Afrique a contribué à changer non seulement l'idée de la beauté, non seulement le sens du rythme, de la musique, de la danse, mais même dit Senghor, la manière de marcher ou de rire du monde du XXème siècle.

Je veux donc dire, à la jeunesse d'Afrique, que le drame de l'Afrique ne vient pas de ce que l'âme africaine serait imperméable à la logique et à la raison. Car l'homme africain est aussi logique et raisonnable que l'homme européen.

C'est en puisant dans l'imaginaire africain que vous ont légué vos ancêtres, c'est en puisant dans les contes, dans les proverbes, dans les mythologies, dans les rites, dans ces formes qui, depuis l'aube des temps, se transmettent et s'enrichissent de génération en génération que vous trouverez l'imagination et la force de vous inventer un avenir qui vous soit propre, un avenir singulier qui ne ressemblera à aucun autre, où vous vous sentirez enfin libres, libres, jeunes d'Afrique d'être vous-mêmes, libres de décider par vous-mêmes.

Je suis venu vous dire que vous n'avez pas à avoir honte des valeurs de la civilisation africaine, qu'elles ne vous tirent pas vers le bas mais vers le haut, qu'elles sont un antidote au matérialisme et à l'individualisme qui asservissent l'homme moderne, qu'elles sont le plus précieux des héritages face à la déshumanisation et à l'aplatissement du monde.

Je suis venu vous dire que l'homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l'homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires.

Je suis venu vous dire que cette déchirure entre ces deux parts de vous-mêmes est votre plus grande force, et votre plus grande faiblesse selon que vous vous efforcerez ou non d'en faire la synthèse.

Mais je suis aussi venu vous dire qu'il y a en vous, jeunes d'Afrique, deux héritages, deux sagesses, deux traditions qui se sont longtemps combattues : celle de l'Afrique et celle de l'Europe.

Je suis venu vous dire que cette part africaine et cette part européenne de vous-mêmes forment votre identité déchirée.

Je ne suis pas venu, jeunes d'Afrique, vous donner des leçons.

Je ne suis pas venu vous faire la morale.

Mais je suis venu vous dire que la part d'Europe qui est en vous est le fruit d'un grand péché d'orgueil de l'Occident mais que cette part d'Europe en vous n'est pas indigne.

Car elle est l'appel de la liberté, de l'émancipation et de la justice et de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Car elle est l'appel à la raison et à la conscience universelles.

Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.

Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès.

Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme échappe à l'angoisse de l'histoire qui tenaille l'homme moderne mais l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble être écrit d'avance.

Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin.

Le problème de l'Afrique et permettez à un ami de l'Afrique de le dire, il est là. Le défi de l'Afrique, c'est d'entrer davantage dans l'histoire. C'est de puiser en elle l'énergie, la force, l'envie, la volonté d'écouter et d'épouser sa propre histoire.

Le problème de l'Afrique, c'est de cesser de toujours répéter, de toujours ressasser, de se libérer du mythe de l'éternel retour, c'est de prendre conscience que l'âge d'or qu'elle ne cesse de regretter, ne reviendra pas pour la raison qu'il n'a jamais existé.

Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance.

Le problème de l'Afrique, c'est que trop souvent elle juge le présent par rapport à une pureté des origines totalement imaginaire et que personne ne peut espérer ressusciter.

Le problème de l'Afrique, ce n'est pas de s'inventer un passé plus ou moins mythique pour s'aider à supporter le présent mais de s'inventer un avenir avec des moyens qui lui soient propres.

Le problème de l'Afrique, ce n'est pas de se préparer au retour du malheur, comme si celui-ci devait indéfiniment se répéter, mais de vouloir se donner les moyens de conjurer le malheur, car l'Afrique a le droit au bonheur comme tous les autres continents du monde.

Le problème de l'Afrique, c'est de rester fidèle à elle-même sans rester immobile.

Le défi de l'Afrique, c'est d'apprendre à regarder son accession à l'universel non comme un reniement de ce qu'elle est mais comme un accomplissement.

Le défi de l'Afrique, c'est d'apprendre à se sentir l'héritière de tout ce qu'il y a d'universel dans toutes les civilisations humaines.

C'est de s'approprier les droits de l'homme, la démocratie, la liberté, l'égalité, la justice comme l'héritage commun de toutes les civilisations et de tous les hommes.

C'est de s'approprier la science et la technique modernes comme le produit de toute l'intelligence humaine.

Le défi de l'Afrique est celui de toutes les civilisations, de toutes les cultures, de tous les peuples qui veulent garder leur identité sans s'enfermer parce qu'ils savent que l'enfermement est mortel.

Les civilisations sont grandes à la mesure de leur participation au grand métissage de l'esprit humain.

La faiblesse de l'Afrique qui a connu sur son sol tant de civilisations brillantes, ce fut longtemps de ne pas participer assez à ce grand métissage. Elle a payé cher, l'Afrique, ce désengagement du monde qui l'a rendue si vulnérable. Mais, de ses malheurs, l'Afrique a tiré une force nouvelle en se métissant à son tour. Ce métissage, quelles que fussent les conditions douloureuses de son avènement, est la vraie force et la vraie chance de l'Afrique au moment où émerge la première civilisation mondiale.

La civilisation musulmane, la chrétienté, la colonisation, au-delà des crimes et des fautes qui furent commises en leur nom et qui ne sont pas excusables, ont ouvert les cœurs et les mentalités africaines à l'universel et à l'histoire.

Ne vous laissez pas, jeunes d'Afrique, voler votre avenir par ceux qui ne savent opposer à l'intolérance que l'intolérance, au racisme que le racisme.

Ne vous laissez pas, jeunes d'Afrique, voler votre avenir par ceux qui veulent vous exproprier d'une histoire qui vous appartient aussi parce qu'elle fut l'histoire douloureuse de vos parents, de vos grands-parents et de vos aïeux.

N'écoutez pas, jeunes d'Afrique, ceux qui veulent faire sortir l'Afrique de l'histoire au nom de la tradition parce qu'une Afrique ou plus rien ne changerait serait de nouveau condamnée à la servitude.

N'écoutez pas, jeunes d'Afrique, ceux qui veulent vous empêcher de prendre votre part dans l'aventure humaine, parce que sans vous, jeunes d'Afrique qui êtes la jeunesse du monde, l'aventure humaine sera moins belle.

N'écoutez pas jeunes d'Afrique, ceux qui veulent vous déraciner, vous priver de votre identité, faire table rase de tout ce qui est africain, de toute la mystique, la religiosité, la sensibilité, la mentalité africaine, parce que pour échanger il faut avoir quelque chose à donner, parce que pour parler aux autres, il faut avoir quelque chose à leur dire.

Ecoutez plutôt, jeunes d'Afrique, la grande voix du Président Senghor qui chercha toute sa vie à réconcilier les héritages et les cultures au croisement desquels les hasards et les tragédies de l'histoire avaient placé l'Afrique.

Il disait, lui l'enfant de Joal, qui avait été bercé par les rhapsodies des griots, il disait : « nous sommes des métis culturels, et si nous sentons en nègres, nous nous exprimons en français, parce que le français est une langue à vocation universelle, que notre message s'adresse aussi aux Français et aux autres hommes ».

Il disait aussi : « le français nous a fait don de ses mots abstraits -si rares dans nos langues maternelles. Chez nous les mots sont naturellement nimbés d'un halo de sève et de sang ; les mots du français eux rayonnent de mille feux, comme des diamants. Des fusées qui éclairent notre nuit ».

Ainsi parlait Léopold Senghor qui fait honneur à tout ce que l'humanité comprend d'intelligence. Ce grand poète et ce grand Africain voulait que l'Afrique se mit à parler à toute l'humanité et lui écrivait en français des poèmes pour tous les hommes.

Ces poèmes étaient des chants qui parlaient, à tous les hommes, d'êtres fabuleux qui gardent des fontaines, chantent dans les rivières et qui se cachent dans les arbres.

Des poèmes qui leur faisaient entendre les voix des morts du village et des ancêtres.

Des poèmes qui faisaient traverser des forêts de symboles et remonter jusqu'aux sources de la mémoire ancestrale que chaque peuple garde au fond de sa conscience comme l'adulte garde au fond de la sienne le souvenir du bonheur de l'enfance.

Car chaque peuple a connu ce temps de l'éternel présent, où il cherchait non à dominer l'univers mais à vivre en harmonie avec l'univers. Temps de la sensation, de l'instinct, de l'intuition. Temps du mystère et de l'initiation. Temps mystique où le sacré était partout, où tout était signes et correspondances. C'est le temps des magiciens, des sorciers et des chamanes. Le temps de la parole qui était grande, parce qu'elle se respecte et se répète de génération en génération, et transmet, de siècle en siècle, des légendes aussi anciennes que les dieux.

L'Afrique a fait se ressouvenir à tous les peuples de la terre qu'ils avaient partagé la même enfance. L'Afrique en a réveillé les joies simples, les bonheurs éphémères et ce besoin, ce besoin auquel je crois moi-même tant, ce besoin de croire plutôt que de comprendre, ce besoin de ressentir plutôt que de raisonner, ce besoin d'être en harmonie plutôt que d'être en conquête.

Ceux qui jugent la culture africaine arriérée, ceux qui tiennent les Africains pour de grands enfants, tous ceux-là ont oublié que la Grèce antique qui nous a tant appris sur l'usage de la raison avait aussi ses sorciers, ses devins, ses cultes à mystères, ses sociétés secrètes, ses bois sacrés et sa mythologie qui venait du fond des âges et dans laquelle nous puisons encore, aujourd'hui, un inestimable trésor de sagesse humaine.

L'Afrique qui a aussi ses grands poèmes dramatiques et ses légendes tragiques, en écoutant Sophocle, a entendu une voix plus familière qu'elle ne l'aurait crû et l'Occident a reconnu dans l'art africain des formes de beauté qui avaient jadis été les siennes et qu'il éprouvait le besoin de ressusciter.

Alors entendez, jeunes d'Afrique, combien Rimbaud est africain quand il met des couleurs sur les voyelles comme tes ancêtres en mettaient sur leurs masques, « masque noir, masque rouge, masque blanc–et-noir ».

Ouvrez les yeux, jeunes d'Afrique, et ne regardez plus, comme l'ont fait trop souvent vos aînés, la civilisation mondiale comme une menace pour votre identité mais la civilisation mondiale comme quelque chose qui vous appartient aussi.

Dès lors que vous reconnaîtrez dans la sagesse universelle une part de la sagesse que vous tenez de vos pères et que vous aurez la volonté de la faire fructifier, alors commencera ce que j'appelle de mes vœux, la Renaissance africaine.

Dès lors que vous proclamerez que l'homme africain n'est pas voué à un destin qui serait fatalement tragique et que, partout en Afrique, il ne saurait y avoir d'autre but que le bonheur, alors commencera la Renaissance africaine.

Dès lors que vous, jeunes d'Afrique, vous déclarerez qu'il ne saurait y avoir d'autres finalités pour une politique africaine que l'unité de l'Afrique et l'unité du genre humain, alors commencera la Renaissance africaine.

Dès lors que vous regarderez bien en face la réalité de l'Afrique et que vous la prendrez à bras le corps, alors commencera la Renaissance africaine. Car le problème de l'Afrique, c'est qu'elle est devenue un mythe que chacun reconstruit pour les besoins de sa cause.

Et ce mythe empêche de regarder en face la réalité de l'Afrique.

La réalité de l'Afrique, c'est une démographie trop forte pour une croissance économique trop faible.

La réalité de l'Afrique, c'est encore trop de famine, trop de misère.

La réalité de l'Afrique, c'est la rareté qui suscite la violence.

La réalité de l'Afrique, c'est le développement qui ne va pas assez vite, c'est l'agriculture qui ne produit pas assez, c'est le manque de routes, c'est le manque d'écoles, c'est le manque d'hôpitaux.

La réalité de l'Afrique, c'est un grand gaspillage d'énergie, de courage, de talents, d'intelligence.

La réalité de l'Afrique, c'est celle d'un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu'il n'arrive pas à se libérer de ses mythes.

La Renaissance dont l'Afrique a besoin, vous seuls, Jeunes d'Afrique, vous pouvez l'accomplir parce que vous seuls en aurez la force.

Cette Renaissance, je suis venu vous la proposer. Je suis venu vous la proposer pour que nous l'accomplissions ensemble parce que de la Renaissance de l'Afrique dépend pour une large part la Renaissance de l'Europe et la Renaissance du monde.

Je sais l'envie de partir qu'éprouvent un si grand nombre d'entre vous confrontés aux difficultés de l'Afrique.

Je sais la tentation de l'exil qui pousse tant de jeunes Africains à aller chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas ici pour faire vivre leur famille.

Je sais ce qu'il faut de volonté, ce qu'il faut de courage pour tenter cette aventure, pour quitter sa patrie, la terre où l'on est né, où l'on a grandi, pour laisser derrière soi les lieux familiers où l'on a été heureux, l'amour d'une mère, d'un père ou d'un frère et cette solidarité, cette chaleur, cet esprit communautaire qui sont si forts en Afrique.

Je sais ce qu'il faut de force d'âme pour affronter le dépaysement, l'éloignement, la solitude.

Je sais ce que la plupart d'entre eux doivent affronter comme épreuves, comme difficultés, comme risques.

Je sais qu'ils iront parfois jusqu'à risquer leur vie pour aller jusqu'au bout de ce qu'ils croient être leur rêve.

Mais je sais que rien ne les retiendra.

Car rien ne retient jamais la jeunesse quand elle se croit portée par ses rêves.

Je ne crois pas que la jeunesse africaine ne soit poussée à partir que pour fuir la misère.

Je crois que la jeunesse africaine s'en va parce que, comme toutes les jeunesses, elle veut conquérir le monde.

Comme toutes les jeunesses, elle a le goût de l'aventure et du grand large.

Elle veut aller voir comment on vit, comment on pense, comment on travaille, comment on étudie ailleurs.

L'Afrique n'accomplira pas sa Renaissance en coupant les ailes de sa jeunesse. Mais l'Afrique a besoin de sa jeunesse.

La Renaissance de l'Afrique commencera en apprenant à la jeunesse africaine à vivre avec le monde, non à le refuser.

La jeunesse africaine doit avoir le sentiment que le monde lui appartient comme à toutes les jeunesses de la terre.

La jeunesse africaine doit avoir le sentiment que tout deviendra possible comme tout semblait possible aux hommes de la Renaissance.

Alors, je sais bien que la jeunesse africaine, ne doit pas être la seule jeunesse du monde assignée à résidence. Elle ne peut pas être la seule jeunesse du monde qui n'a le choix qu'entre la clandestinité et le repliement sur soi.

Elle doit pouvoir acquérir, hors d'Afrique la compétence et le savoir qu'elle ne trouverait pas chez elle.

Mais elle doit aussi à la terre africaine de mettre à son service les talents qu'elle aura développés. Il faut revenir bâtir l'Afrique ; il faut lui apporter le savoir, la compétence le dynamisme de ses cadres. Il faut mettre un terme au pillage des élites africaines dont l'Afrique a besoin pour se développer.

Ce que veut la jeunesse africaine c'est de ne pas être à la merci des passeurs sans scrupules qui jouent avec votre vie.

Ce que veut la jeunesse d'Afrique, c'est que sa dignité soit préservée.

C'est pouvoir faire des études, c'est pouvoir travailler, c'est pouvoir vivre décemment. C'est au fond, ce que veut toute l'Afrique. L'Afrique ne veut pas de la charité. L'Afrique ne veut pas d'aide. L'Afrique ne veut pas de passe-droit.

Ce que veut l'Afrique et ce qu'il faut lui donner, c'est la solidarité, la compréhension et le respect.

Ce que veut l'Afrique, ce n'est pas que l'on prenne son avenir en main, ce n'est pas que l'on pense à sa place, ce n'est pas que l'on décide à sa place.

Ce que veut l'Afrique est ce que veut la France, c'est la coopération, c'est l'association, c'est le partenariat entre des nations égales en droits et en devoirs.

Jeunesse africaine, vous voulez la démocratie, vous voulez la liberté, vous voulez la justice, vous voulez le Droit ? C'est à vous d'en décider. La France ne décidera pas à votre place. Mais si vous choisissez la démocratie, la liberté, la justice et le Droit, alors la France s'associera à vous pour les construire.

Jeunes d'Afrique, la mondialisation telle qu'elle se fait ne vous plaît pas. L'Afrique a payé trop cher le mirage du collectivisme et du progressisme pour céder à celui du laisser-faire.

Jeunes d'Afrique vous croyez que le libre échange est bénéfique mais que ce n'est pas une religion. Vous croyez que la concurrence est un moyen mais que ce n'est pas une fin en soi. Vous ne croyez pas au laisser-faire. Vous savez qu'à être trop naïve, l'Afrique serait condamnée à devenir la proie des prédateurs du monde entier. Et cela vous ne le voulez pas. Vous voulez une autre mondialisation, avec plus d'humanité, avec plus de justice, avec plus de règles.

Je suis venu vous dire que la France la veut aussi. Elle veut se battre avec l'Europe, elle veut se battre avec l'Afrique, elle veut se battre avec tous ceux, qui dans le monde, veulent changer la mondialisation. Si l'Afrique, la France et l'Europe le veulent ensemble, alors nous réussirons. Mais nous ne pouvons pas exprimer une volonté à votre place.

Jeunes d'Afrique, vous voulez le développement, vous voulez la croissance, vous voulez la hausse du niveau de vie.

Mais le voulez-vous vraiment ? Voulez-vous que cessent l'arbitraire, la corruption, la violence ? Voulez-vous que la propriété soit respectée, que l'argent soit investi au lieu d'être détourné ? Voulez-vous que l'État se remette à faire son métier, qu'il soit allégé des bureaucraties qui l'étouffent, qu'il soit libéré du parasitisme, du clientélisme, que son autorité soit restaurée, qu'il domine les féodalités, qu'il domine les corporatismes ? Voulez-vous que partout règne l'État de droit qui permet à chacun de savoir raisonnablement ce qu'il peut attendre des autres ?

Si vous le voulez, alors la France sera à vos côtés pour l'exiger, mais personne ne le voudra à votre place.

Voulez-vous qu'il n'y ait plus de famine sur la terre africaine ? Voulez-vous que, sur la terre africaine, il n'y ait plus jamais un seul enfant qui meure de faim ? Alors cherchez l'autosuffisance alimentaire. Alors développez les cultures vivrières. L'Afrique a d'abord besoin de produire pour se nourrir. Si c'est ce que vous voulez, jeunes d'Afrique, vous tenez entre vos mains l'avenir de l'Afrique, et la France travaillera avec vous pour bâtir cet avenir.

Vous voulez lutter contre la pollution ? Vous voulez que le développement soit durable ? Vous voulez que les générations actuelles ne vivent plus au détriment des générations futures ? Vous voulez que chacun paye le véritable coût de ce qu'il consomme ? Vous voulez développer les technologies propres ? C'est à vous de le décider. Mais si vous le décidez, la France sera à vos côtés.

Vous voulez la paix sur le continent africain ? Vous voulez la sécurité collective ? Vous voulez le règlement pacifique des conflits ? Vous voulez mettre fin au cycle infernal de la vengeance et de la haine ? C'est à vous, mes amis africains, de le décider . Et si vous le décidez, la France sera à vos côtés, comme une amie indéfectible, mais la France ne peut pas vouloir à la place de la jeunesse d'Afrique.

Vous voulez l'unité africaine ? La France le souhaite aussi.

Parce que la France souhaite l'unité de l'Afrique, car l'unité de l'Afrique rendra l'Afrique aux Africains.

Ce que veut faire la France avec l'Afrique, c'est regarder en face les réalités. C'est faire la politique des réalités et non plus la politique des mythes.

Ce que la France veut faire avec l'Afrique, c'est le co-développement, c'est-à-dire le développement partagé.

La France veut avec l'Afrique des projets communs, des pôles de compétitivité communs, des universités communes, des laboratoires communs.

Ce que la France veut faire avec l'Afrique, c'est élaborer une stratégie commune dans la mondialisation.

Ce que la France veut faire avec l'Afrique, c'est une politique d'immigration négociée ensemble, décidée ensemble pour que la jeunesse africaine puisse être accueillie en France et dans toute l'Europe avec dignité et avec respect.

Ce que la France veut faire avec l'Afrique, c'est une alliance de la jeunesse française et de la jeunesse africaine pour que le monde de demain soit un monde meilleur.

Ce que veut faire la France avec l'Afrique, c'est préparer l'avènement de l'Eurafrique, ce grand destin commun qui attend l'Europe et l'Afrique.

A ceux qui, en Afrique, regardent avec méfiance ce grand projet de l'Union Méditerranéenne que la France a proposé à tous les pays riverains de la Méditerranée, je veux dire que, dans l'esprit de la France, il ne s'agit nullement de mettre à l'écart l'Afrique, qui s'étend au sud du Sahara mais, qu'au contraire, il s'agit de faire de cette Union le pivot de l'Eurafrique, la première étape du plus grand rêve de paix et de prospérité qu'Européens et Africains sont capables de concevoir ensemble.

Alors, mes chers Amis, alors seulement, l'enfant noir de Camara Laye, à genoux dans le silence de la nuit africaine, saura et comprendra qu'il peut lever la tête et regarder avec confiance l'avenir. Et cet enfant noir de Camara Laye, il sentira réconciliées en lui les deux parts de lui-même. Et il se sentira enfin un homme comme tous les autres hommes de l'humanité.

Je vous remercie. |


_l'enfant et la rue en afrique : Que deviennent les enfants de la rue en afrique ? 22/01/2010 @ 21:50:09 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Apartheid, Racisme, Esclavage, Discrimination Territorial.. Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques

Les enfants

La vie des enfants autour du rond-point est caractérisée par un manque total d'hygiène, une grande violence et une promiscuité sexuelle très forte. La consommation de drogue est courante et la fréquence de maladies chroniques, infectieuses ou sexuellement transmissibles importante.

Les enfants se nourrissent du fruit de leur ramassage, sillonnant le marché le soir ou au petit matin, après le départ des vendeurs. Ceux qui en ont les capacités effectuent de petits travaux, les plus jeunes se livrent à la mendicité. L'argent récolté permet alors de prendre un repas dans un des nombreux petits restaurants de la place.

Ils ne possèdent rien, n'ont pas même un vêtement de rechange et dorment où ils peuvent, sous les étals du marché, dans des bars voire des carcasses de véhicules.

La violence est omniprésente dans leurs relations et, paradoxalement, les plus jeunes sont à la fois menacés et protégés par leurs aînés : les plus faibles sont battus et dépouillés par les plus forts qui les tiennent sous leur coupe, les obligeant à voler en échange de leur protection.

Sur le plan de la scolarisation les chiffres sont éloquents : 15% sont totalement analphabètes, n'ayant jamais fréquenté l'école 30% sont analphabètes partiels, ayant suivi 1 ou 2 années de primaire 45% ont bénéficié de 3 à 5 années d'enseignement

Ecoute et réinsertion des enfants de la rue

Les causes

Les enquêtes menées ont permis de dégager trois causes principales à la présence de ces enfants dans la rue :

• Beaucoup viennent de familles en grande difficulté qui ne parviennent pas à nourrir leurs enfants. Poussés par la faim, ceux-ci cherchent dans la rue de quoi manger, ils y passent leurs journées et, au bout de quelque temps, s'y installent, par commodité.

• Lorsque les familles sont trop pauvres et que la misère devient intolérable, un bouc émissaire apparaît nécessaire à l'agressivité des adultes. Celui-ci est tout trouvé, il s'agit du petit enfant. De plus en plus fréquemment, on entend parler d'enfants sorciers, l'accusation étant portée par les parents eux-mêmes qui utilisent ce prétexte pour exclure un de leurs enfants et le jeter littéralement à la rue.

• Un troisième profil type correspond aux mères seules, célibataires ou veuves, qui ne peuvent subvenir ni à leurs besoins ni à ceux de leurs enfants et poussent ces derniers à se débrouiller tout seuls, allant jusqu'à les abandonner par désespoir 10% ont terminé les 6 années du cycle d'études primaire.

Objectifs du projet

L'objectif final du projet vise la réinsertion sociale et la réintégration des enfants dans leur famille d'origine, dans toute la mesure du possible.

Mais cet objectif général n'est pas directement atteignable et trois objectifs spécifiques doivent être pris en compte dans un premier temps : La connaissance des enfants et de leur situation, en vue d'une sensibilisation de tout le milieu à ce qu'ils vivent. L'ouverture des enfants à la dimension humaine de leur vie par une attention particulière de regard et d'écoute. La formation des enfants en vue d'un avenir humain et socioprofessionnel dans la société congolaise.

Réinsertion sociale et réintégration familiale

Baptisé Ndako Ya Biso (Notre Maison), le projet offre une structure d'accueil ouverte, ne créant pas une trop grande dépendance des enfants en permettant à ceux-ci de garder la maîtrise de l'autonomie de leur vie.

Principales activités :

Identification et suivi des enfants dans leur milieu de vie Mise à disposition des enfants de services matériels facilitant ou améliorant leur vie : douches, lavage des vêtements, infirmerie, placard personnels pour conserver leurs affaires... Fourniture quotidienne de repas Possibilité d’épargne par le dépôt de leur argent sur des petits comptes contrôlés, afin d'éviter que les enfants ne soit systématiquement dépouillés par les plus grands. Démarche d'alphabétisation ou de remise à niveau pour favoriser la scolarisation dans la mesure du possible Animation sportive des enfants comme moyen de resociabilisation par la pratique du jeu collectif et l'apprentissage de la discipline. Recherche de réintégration des enfants dans leur famille comprise dans un sens très large, enquêtes, visites et démarches appropriées.


Psychisme negrier s'engage auprès des enfants de la rue africains http://www.sosenfants.com/actionrdc-enfants-de-la-rue.php

L'Afrique n'a pas son destin entre les mains ! malheureusement aujourd’hui à la traîne par la seule faute de l’irresponsabilité de sa classe dirigeante au pouvoir. 22/01/2010 @ 21:36:24 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code 1.4.7 Meurtre, Mort, Détruire.. "Retour Des Dieux", Chronique De L'AFRIQUE Noire.. Ombres et Chaos

La situation chaotique que connaissent aujourd’hui la plupart de pays africains est la conséquence logique de la présence prédateurs et autres mécréants au sommet des Etats. L’Afrique a eu le malheur de laisser des personnes combiens indignes et inconscientes prendre en main la destinée du continent. N’ayant jamais connu de vraies élections démocratiques, libres et transparentes, les peuples africains se retrouvent dirigés par de dirigeants politiques qu’ils n’ont pas choisis. Cette rupture fait que le souci de la fameuse classe politique africaine soit étranger au mieux être du peuple pour qui elle a du mépris. Egoïste et souvent au service de pays de l’Ocde, le politique africain est devenu quasi une vraie honte pour ce continent. Et à ce rythme, l’avenir de futures générations est compromis.

L’un d’élément qui distingue le politique du nord à celui du sud est basé notamment sur le fait que l’homme politique du nord est tenu de solliciter en toute transparence auprès de son peuple un mandat électif. Et ce privilège ne peut lui être accordé que s’il arrive à bien se vendre. Et ce, à travers notamment de sa crédibilité, de sa moralité et de la présence d’un projet de société alléchant et qui soit de nature à convaincre l’électeur d’être en face d’un homme providentiel et capable de lui apporter de solutions viables afin d’améliorer son quotidien. Dès l’instant où ce contrat social est rompu, la confiance est tout de suite retirée à cet homme devenu imposteur. Cet équilibre fait que le politique du nord soit entièrement dévoué à la recherche de voies et moyens pour porter la nation toujours plus haut. Paradoxalement au sud, le poids traditionnel fait que ces mécréants se considèrent investis de pouvoirs divins. Et à ce titre précis, ils estiment n’avoir de comptes à rendre à personne. Ainsi ils peuvent voler, tuer, violer et détruire et sans qu’ils ne soient inquiétés. Rassurés de l’emporter à travers de pseudo élections pipées d’avance, ils n’ont aucun souci d’œuvrer pour le bien être de leurs peuples.

Dans quasiment tous les pays de l’Afrique noire, depuis l’avènement des indépendances vers les années 1960, les peuples africains sont invités à participer aux élections politiques pour se choisir leurs dirigeants politiques.

Président de la république, députés, sénateurs et chefs d’entités politoco-administratrives, sont sensés d’être désignés au travers de ces consultations nationales considérées comme devoir patriotique.

Ce devoir citoyen réservé qu’aux seuls citoyens ressortissants de différents pays demeure la voie par excellence d’expression de la volonté populaire. Organisées en toute transparence et dans le strict respect des normes classiques caractérisant les élections démocratiques, à savoir : libres, démocratiques et transparentes. Le peuple a ainsi la latitude de confier son sort à des hommes crédibles, honnêtes, compétents, intègres et à même de lui assurer de lendemains meilleurs.

Revenant à de périodes bien précises de l’histoire de leurs pays respectifs, le peuple a également la possibilité de sanctionner les malfaiteurs, les bandits de grand chemin, les mécréants, les apprentis sorciers, les pilleurs, les assassins, les jouisseurs, les courtisans, les immoraux et de petites gens qui se sont immixés furtivement dans le monde politique sans en avoir les qualités et valeurs fondamentales.

Etant donné qu’aucun homme sensé ne peut confier son sort entre les mains des personnes incapables, de mauvaise foi et indignes de la confiance, l’humanité toute entière se doit de se mobiliser à l’avenir pour faire cesser l’organisation en Afrique noire des élections politiques qui ne sont pas dignes d’être considérées comme telles. Nous le disons avec assurance car, si jamais il y avait tenue et organisation en Afrique des élections réellement démocratiques, libres et transparentes, ce pauvre continent aujourd’hui malade de ses dirigeants politiques insensés serait déjà sorti de son trou du sous développement et de la pauvreté qui deviennent aujourd’hui une vraie menace pour les générations futures dont l’avenir risque fort d’être compromis.

Quand on regarde ou quand on évalue les potentialités naturelles dont la plupart de pays africains sont dotées, il y a alors lieu de conclure avec force que l’absence du développement qui tarde à intervenir en Afrique a de causes endogènes.

Et en terme de responsabilités, nous parions que la balance pèse plus du côté de la classe politique dirigeante que de la population ou de la société civile qui, elles regorgent de personnalités consciencieuses de haut rang.

Pour preuve, ceux des africains qui arrivent à immigrer vers de pays du nord et où l’environnement national permet un meilleur épanouissement parviennent à se distinguer en se hissant notamment au sommet dans leurs nouveaux pays d’accueil. Nous ne parlons pas ici de ces aventurieux africains qui immigrent en occident pour aller se faire photographier devant de beaux monuments ou se fournir de habits de grandes valeurs. Mais nous parlons plutôt de personnes ressources et à la quête d’un environnement sain et à même de leur permettre une meilleure expression et la valorisation de leurs talents.

Aujourd’hui vous aviez de ces africains naturalisés en occident et qui au bout des 10 à 15 ans sont devenus de professeurs dans les plus prestigieuses institutions universitaires, de députés, ministres et autres chercheurs. Prenez ces mêmes personnalités et ramenées les dans leurs pays d’origine, vous allez être désagréablement surpris qu’elles redeviennent quasiment comme par enchantement des incompétents.

Point besoin de continuer à se voiler la face. La classe politique africaine actuellement au pouvoir dans la plupart de pays est un véritable désastre et un vrai frein au développement du continent africain. Et continuer à laisser ses membres organiser de semblants d’élections présidentielles, législatives… est aussi condamnable que les crimes contre l’humanité. Le silence et la complaisance de la classe politique de pays de l’Ocde est une vraie catastrophe et une honte pour l’honneur de l’humanité.

Rares seraient les pays africains qui se démarquent de toutes ces pesanteurs, conséquence de l’absence de la bonne gouvernance. Un faible échantillonnage de ces pays peut être dressé à partir de la liste de pays africains ayant reçu récemment la visite du président Barack Obama et de sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. La grande majorité d’entre eux sont une vraie catastrophe devenue d’ailleurs une honte pour le valeureux peuple africain qui ne demande pas mieux.

Et à ce point nommé, les pays membres de l’Ocde sont complices du malheur actuel du continent noir africain à travers notamment de mécanismes bidons du genre « aides publiques au développement, Pays pauvres très endettés… et auxquels vient s’ajouter la reconnaissance des élections organisées sur fond de la fraude généralisée ».

Comment on peut prendre les pays membres de l’Ocde au sérieux quand par exemple ils se permettent d’admettre parmi les pays bénéficiaires de la fameuse liste de pays pauvres très endettés « Ppte » de pays africains dotés naturellement d’énormes potentialités naturelles et dont les chefs d’Etat et autres membres de la classe politique dirigeante vivent mieux que leurs propres hommes politiques ? De pays producteurs du pétrole, du diamant, de l’uranium, du cobalt… et dont les chefs d’Etat disposent de plein de richesses en occident se retrouvent alignés sur la liste de Pays pauvres très endettés. C’est vraiment un scandale dans le chef de pays membres de l’Ocde que de continuer à se comporter avec une telle légèreté, combien déconcertante. Ajouté à cela la prime à la fraude électorale lors des élections présidentielles, il n’ y a plus de doute que les pays du nord n’ont aucune volonté de voir l’Afrique se débarrasser de sa classe politique irresponsable.

Prenant un seul exemple d’un de pays géant d’Afrique, malheureusement aujourd’hui à la traîne par la seule faute de l’irresponsabilité de sa classe dirigeante au pouvoir. Comment est ce que l’on peut prendre ces gens aux sérieux quand on remarque une agitation déconcertante dans le camp de la majorité présidentielle au pouvoir, Amp, pour non seulement faire amender la constitution, mais présenter de nouveau en 2012 la candidature de Joseph Kabila dont le mandat encours est fort calamiteux !!!!

C’est seulement de la mauvaise foi et du mépris pour ce peuple congolais devenu aujourd’hui la rusée de tous.

N’ayant tiré aucune leçon de désastres provoquées par les années de la gestion Kabila, qui dépassent aujourd’hui de loin les années Mobutu, ces anges de démons veulent perpétuer un système politique rétrograde et incapable de privilégier l’intérêt national et le mieux être du peuple congolais.

Nous pensons que ce peuple clochardisé ne va plus tolérer pour longtemps cette imposture au sommet de l’Etat et qu’il va exiger la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes en 2012 afin de mettre fin à cette longue récréation qui n’a que trop durée.


http://www.continentalnews.fr/actualite/editorial,145/l-afrique-a-t-elle-son-destin-entre-les-mains,8922.html

L’heure est venue pour notre communauté d’éduquer les enfants africains selon les buts et les aspirations des peuples africains.!Pourquoi le système éducatif occidental est inapproprié pour les enfants d’origine africaine. 22/01/2010 @ 21:27:40 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code 1.4.7 Meurtre, Mort, Détruire.. "Retour Des Dieux", Chronique De L'AFRIQUE Noire.. Ombres et Chaos

Nos ancêtres ont passé des milliers d’années à observer minutieusement, à recueillir, à enregistrer, à créer, à bâtir et à la préserver pour nous, leurs héritiers, pour qu’elle soit rackettée par les occidentaux armés jusqu’aux dents qui n’ont pas pu faire la même chose pour leurs peuples. De plus en plus d’Africains commencent à s’en rendre compte. Nous devons dire la vérité. Nous devons reprendre nos pyramides, nos obélisques, notre médecine, mathématiques, astronomie, physique, écriture, notre administration et nos concepts. Nous devons reprendre les dix commandements réputés que l’on nous a enseignés, que Dieu a donné à un homme appelé Moïse. En réalité ils viennent d’Afrique, et il y en a 42, que nos ancêtres ont appelé la MAAT (les principes divins de la paix, l’harmonie, l’égalité et la justice), mais que l’Occident appelle les ‘confessions négatives’. Même la croix que l’Eglise utilise est Africaine. Elle s’appelle Ankh. Nous devons étudier l’histoire et la civilisation Africaine pour découvrir chaque concept, chaque invention que nos ancêtres nous ont légué et les reprendre.

Nos ancêtres exigent que nous reprenions le droit d’aînesse qu’on nous a volé. Nous saurons que notre peuple a retrouvé son héritage quand les Africains voudront étudier et recevoir des diplômes des écoles et des universités africaines plutôt que ceux de l’occident , quand les Africains voudront travailler pour des sociétés africaines, plutôt que des multinationales occidentales, quand nos jeunes hommes et femmes, en particulier ceux qui sont célèbres, voudront épouser des Africains plutôt que des hommes et des femmes de type européen, quand des parents africains préfèreront donner à leurs enfants des poupées aux traits africains pour jouer , plutôt que des poupées aux traits occidentaux , quand les Africains arrêteront de blanchir leur peau parce qu’ils préfèreront la leur , quand ils préfèreront donner des noms africains à leurs enfants plutôt que des noms européens , quand ils préfèreront

prier un Dieu africain plutôt qu’un dieu européen, quand les Africains rejetteront les religions bellicistes de leurs ennemis et reviendront aux religions de leurs ancêtres , quand ils sentiront de l’empathie et de la compassion pour les Africains , avant de les ressentir pour des Européens, quand ils aimeront les Africains avant d’aimer les Européens , quand les Africains voudront utiliser leurs ressources pour développer et améliorer les vies des Africains avant celles des Européens , quand les Africains décideront de revenir à leur propre système économique, leur propre système politique, leurs propres lois et leur propre devise plutôt que de continuer à utiliser ceux de l’Occident, quand ils enlèveront les frontières artificielles créées par l’Occident et reviendront aux frontières naturelles de l’Afrique,

quand ils voudront que les langues africaines soient les langues officielles de l’Afrique, et qu’ils les enseigneront à leurs enfants, quand les hommes africains arrêteront les Européens et les Arabes qui abusent et asservissent sexuellement les femmes et les enfants africains , quand les Africains arrêteront de dire qu’ils ne « voient pas de couleur » et seront fiers d’être des Africains , quand ils voudront défendre l’Afrique avant de défendre l’Occident .

Et finalement, quand les Africains voudront étudier l’histoire africaine et recevoir une éducation africaine avant d’étudier celles de l’Occident. C’est cela que nos ancêtres faisaient parce que c’est le comportement des êtres humains normaux. C’est aussi le comportement des Japonais, des Indiens et des Juifs que notre communauté admire tant, et est le secret de leur succès. Voilà pourquoi ces groupes semblent si unifiés et organisés.

Nous ne nous comportons pas comme eux, parce que les Européens n’ont pas altéré leurs comportements normaux afin de les manipuler pour mieux les subjuguer, pour défendre leurs propres intérêts. Comment pensez-vous qu’ils aient été capables de vaincre, de subjuguer des Africains et de les asservir, au point que la plupart d’entre nous voulons aujourd’hui vivre dans la paix et l’harmonie avec nos ennemis ? Pensez-vous que c’était en chuchotant des mots doux à nos oreilles ?

C’était par l’extermination de 600 millions d’Africains, et en nous transformant en des êtres humains anormaux. C’est le prix que nos ancêtres ont payé et que notre communauté continue à payer pour le vol de notre terre , notre richesse et notre subjugation. La propagande occidentale nous a fait croire que le pire holocauste sur cette planète se passait en Allemagne nazie, où 8 millions sont morts. En fait, nous devons chercher à savoir la vraie raison pour nous faire avaler cela à tout prix. Le président iranien Ahmadinejad a dit que "l’holocauste juif est un mythe" , et d’autres gens qui ont soulevé des questions à propos de cela sont immédiatement envoyés en prison ou accusés d’antisémitisme. Pourtant, quand on considère que l’on nous a enseigné des mensonges pendant les cinq cents dernières années, nous les noirs, devrions-nous nous méfier de chaque chose que l’on nous a dite. Pourquoi veulent-ils commencer une guerre en Iran aujourd’hui et enlever Ahmadinejad ? En sait-il trop ? Qu’est-ce qu’ils ne veulent pas que le monde sache exactement ? Pourquoi ont-ils tué Saddam Hussein si vite ? Je suis sûr que cela n’a rien à voir avec la mort des Kurdes. Nous devrions vouloir connaître les réponses à ces questions. C’est pourquoi chaque personne d’origine africaine doit devenir un Sherlock Holmes aujourd’hui, pour découvrir exactement ce qui est arrivé sur cette planète.

Toutes les aberrations que nous voyons dans notre communauté et qui nous rend si désunis et désorganisés, sont les conséquences de cet horrible crime.

C’est cette "mentalité d’esclave" qui a été transmise de génération en génération, et que nous continuons à perpétuer, qui est responsable de ces comportements autodestructeurs, bien que l’esclavage soit supprimé il y a des années. La seule façon pour que les peuples d’origine africaine puissent mettre fin à ces comportements anormaux, c’est d’apprendre comment le processus a eu lieu et ensuite de faire des efforts pour le modifier, en pratiquant le comportement mentionné ci-dessus. Mais nous ne pouvons pas guérir si nous continuons à nier que nous avons été intentionnellement rendu anormaux par notre ennemi, parce que c’était la seule façon de nous subjuguer et de voler notre terre et notre richesse.

Dans une guerre, vous faites ce qui est nécessaire pour détruire votre adversaire, et c’est ce que l’Europe a fait. Enfin, quand nous redeviendrons des Africains à nouveau, la plupart d’entre nous voudra vivre en Afrique plutôt qu’en Occident. C’est le plus grand cauchemar du monde occidental , puisque cela signifie la perte de leur main d’œuvre africaine, bon marché, dont ils ont dépendu pendant les cinq cents dernières années. Pouvez-vous imaginer la catastrophe économique qui aura lieu en Occident quand les Africains sortiront de leur sommeil et décideront de rentrer à la maison, en Afrique ! Qui fera leur cuisine, soignera leurs enfants, nettoiera leurs maisons et leurs rues, les amusera ? Qui fournira des emplois à leur police, leurs juges, leurs sociologues, leurs enseignants, etcetera ? Qui achètera leurs produits ?

Qui abuseront-ils, brutaliseront-ils, tueront-ils et violeront-ils impunément quand nous partirons ? Combien de ’Jenna 6’ pensez-vous qu’ils auront quand nous retournerons en Afrique ? Qui remplira leurs prisons ? Qui fera tous les travaux que les Africains ont faits pour eux pendant 500 ans ? En bref, qui deviendront leurs nouveaux domestiques, leurs esclaves, quand nous déciderons de revenir à la maison en Afrique ? Les Asiatiques ? Les Arabes ? J’en doute fort. Voilà pourquoi l’exode vers Afrique doit être traité avec une extrême prudence, parce que les Africains courent un très grand danger de redevenir des esclaves quand ils sortiront finalement de leur coma et décideront de rentrer à la maison.

Voilà aussi ce que veut dire la fin de la civilisation occidentale. Ce n’est pas un mythique Superman qui sortira du ciel. Leur propagande veut que nous continuions à croire en ce mythe. Malgré toute la propagande sur la paresse des Africains, c’est grâce à notre travail et notre ignorance que l’Occident est resté fort si longtemps, et

c’est uniquement le peuple africain qui peut détruire ce que l’on appelle faussement la « civilisation occidentale ». Si les Africains autour du globe décident demain de ne plus travailler, l’économie occidentale s’effondrera du jour au lendemain. Mais la propagande nous a fait croire que sans l’Occident, rien ne peut fonctionner sur cette planète. Wall Street et la City ne sont que des magasins PMU où on place des paris ; si le cheval et le jockey ne courent pas, c’est-à-dire si la main-d’œuvre bon marché africaine dans le monde entier refuse de travailler, il n’y aura aucune course, c’est-à-dire, aucun profit pour les occidentaux. C’était notre capacité pour le travail dur qui est la cause de l’extermination des Indiens d’Amérique du nouveau monde. Les Européens nous ont emmenés pour être leurs serviteurs car ils avaient une parfaite connaissance de notre façon de travailler. Ils ont admiré nos temples, nos obélisques, nos pyramides, etc. , tandis qu’ils étaient peu habitués avec la maîtrise du travail du peuple du nouveau monde. Voilà pourquoi nos vies ont été épargnées. Ce n’est pas parce qu’ils veulent vivre « en paix et en harmonie avec nous. » En fait, c’est parce que nous sommes leurs chevaux de trait.

Avec quoi l’Occident remplacera-t-il la civilisation africaine quand les Africains décideront enfin de mettre fin à leur système injuste ?

Quelle sera la réaction de la majorité de la population blanche quand ils apprendront que ce qu’ils ont cru être leur civilisation depuis les 500 dernières années, n’était rien d’autre que la civilisation des Africains que leurs ancêtres ont volés, parce qu’elle aussi a été tenue dans l’ignorance la plus totale de la vérité de son histoire. Quelle sera leur réaction quand leur honte sera exposée à la planète entière ? Leurs ancêtres ont écrit dans leur livre guide, la Bible, ce que seraient les conséquences quand la vérité serait finalement révélée et leur crime exposé au monde entier. Il y aura des pleurs et des grincements de dents. Ce sera douloureux comme l’est toujours la vérité.

Avez-vous compris maintenant, pourquoi mal éduquer l’enfant noir est si important, et pourquoi l’Occident a passé tant de siècles à s’assurer que les enfants noirs croient leur propagande et leurs mensonges. Comment les Africains pourraient-ils savoir que quelque part dans leur développement, la race aryenne est devenue paresseuse, et voulait « devenir riche rapidement sans avoir à soulever une pelle » ? C’est une critique qui est souvent dirigée vers les jeunes gens dans notre société, pourtant, n’est-ce pas la nature même de la société occidentale ? N’est-ce pas ainsi qu’ils sont devenus riches ? Leur propagande nous a encore fait croire que c’est dû au fait qu’ils ont toujours travaillé durement, que l’Occident est riche aujourd’hui, quand, en réalité, c’est parce que les Africains ont travaillé et continuent toujours à travailler pour les enrichir. Cela illustre aussi la nature de la propagande dont le but est de ‘faire croire aux gens ce qui n’est pas vrai’. En fait, la société occidentale n’est rien d’autre qu’un vaste machine de propagande. Leur devise est devenue "la guerre signifie la richesse, la paix signifie la pauvreté." Donc les occidentaux ont décidé de mener la guerre entre eux et de s’asservir et s’exploiter mutuellement pour acquérir cette richesse, et finalement quand ils ont rencontré les peuples pacifiques de la diaspora et l’Afrique , c’était très facile pour eux d’accomplir leur but.

Avant que le gouvernement raciste d’Afrique du Sud ne matraque Steve Biko à mort, il a déclaré que

"l’arme la plus puissante dans les mains de l’oppresseur est l’esprit de l’opprimé." C’est exactement pourquoi l’Occident, dès le tout début de l’esclavage et la colonisation, a visé des enfants africains et n’a jamais laissé leur éducation dans les mains de leur communauté ? C’est par le système éducatif qu’ils ont été capables d’organiser l’éducation de nos enfants autour de leurs propres intérêts et buts, au détriment des nôtres pour maintenir leur contrôle.

L’heure est venue pour notre communauté d’éduquer les enfants africains selon les buts et les aspirations des peuples africains.

Sur Internet, sous l’histoire de la Bible et du droit d’aînesse volé, voilà l’avertissement que vous lirez : « Le mensonge ne paie jamais. Dès que vous dites un mensonge, vous devez en dire un autre, et un autre, afin de dissimuler le premier. Non seulement tous ces mensonges vous rattraperont, mais ils pourront vous créer beaucoup d’ennuis, comme cela est arrivé à Jacob et Rebekah" .


Les parents africains doivent apprendre à leurs enfants la vraie histoire de l’Afrique, parce que c’est seulement quand ils la connaîtront, qu’ils voudront promouvoir nos intérêts et non pas les intérêts des autres. Promouvoir les intérêts des Africains est l’une des plus grandes craintes du monde occidental, parce qu’ils savent qu’un peuple qui est confiant et sûr de lui, est très difficile à manipuler ou à contrôler. C’est la raison pour laquelle ils insistent pour que les enfants africains reçoivent toujours une éducation d’une qualité inférieure, qui dénigre leur patrie et les accomplissements de leur peuple.

En conclusion, il y a un rituel macabre qui a lieu après toutes les élections présidentielles dans les pays occidentaux qui ont des armes nucléaires . Le président sortant et le nouveau président sont laissés seuls dans un bureau pendant 15 minutes, pour partager un code secret auquel seulement le président à l’accès. Selon la théorie, s’il n’y a aucune autre option, le président doit entrer simplement le code secret, appuyer sur un bouton et lâcher l’arme nucléaire qui pulvérisera presque toute la planète. Dans leur livre guide, la Bible , l’Occident nous a déjà décrit sa solution pour la fin de leur monde, quand cela commence à se désintégrer. Ce rituel est un avertissement aux Africains. Si nous ne voulons pas que cette planète soit pulvérisée par des gens qui n’ont aucun respect pour la vie humaine, nous n’avons plus un seul instant à perdre. Le professeur Wilson nous a prévenus avant de mourir.

« Nos jours sur cette planète sont comptés si les Africains refusent de prendre les décisions et les choix justes aujourd’hui ». Aujourd’hui, il doit y avoir un changement de paradigme complet dans la façon de penser de la communauté africaine dans le monde entier. Et ce changement de paradigme viendra seulement quand notre peuple aura reçu les informations justes. Mon espoir, c’est que cet article contribue d’une certaine façon, à aider les Africains, surtout les jeunes parents, à obtenir les bonnes informations pour enfin mettre fin au système capitaliste occidental injuste. Au moment où les enfants africains retournent à l’école esclavagiste qui n’a jamais été destinée à les aider à devenir des êtres sains, participant pleinement à leur société,

les parents noirs doivent comprendre qu’une éducation centrée sur eux devrait donc être une exigence absolue pour faire le contrepoids vis-à-vis de l’éducation occidentale. En prévision du passage d’un tsunami annoncé, nous devrions déjà penser à rétablir le système africain que nos ancêtres nous ont laissé , dans sa forme la plus pure puisque c’est sans aucun doute un des meilleurs systèmes que les êtres humains aient jamais inventé. Autrement dit, le nouvel ordre mondial . C’est le génie de l’Afrique qui a attiré ses oppresseurs sur ses côtes, c’est son génie et sa grande richesse qui est la cause de son asservissement. Mais ce sera encore le génie des Africains qui les délivrera de la tyrannie occidentale, et ramènera la paix sur cette planète.

Ce n’est pas un hasard si nous sommes les premiers habitants de ce monde.. Cet article est dédié à la mémoire de George G.M James, l’auteur de Stolen Legacy (Héritage volé) qui a payé le prix suprême parce qu’il a osé dire la vérité aux Africains. Il est aussi dédié à la génération de mes nièces et neveux, qui vont bientôt devenir, ou sont déjà parents, pour que leurs enfants ne grandissent pas aussi ignorants que ma génération et la leur, en ce qui concerne l’histoire des Africains et du monde.

Vous pouvez arrêter le messager mais heureusement vous ne pouvez pas arrêter le message. Et aujourd’hui, heureusement, nous avons un messager formidable en Internet pour propager le message.

http://www.africamaat.com/Pourquoi-le-systeme-educatif?artsuite=2

_L' Afrique ne doit pas chercher à rattraper l' Europe ... Elle doit redevenir l' Afrique ! Comment changer les mentalités ? Il est important que la diaspora africaine apprennent les bonnes pratiques mais aussi les erreurs de l'Occident ! 22/01/2010 @ 21:07:15 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code Noires 1685: ABOLITION de l'esclavage.. "Haazheel Thorn"... Les miroirs de l'ombre

Comment changer les mentalités ? En redonnant confiance aux gens. Comment ? En créant une classe moyenne dans le pays permettant à chacun de vivre à sa faim. Ainsi de suite.

J'ai lu dans un autre sujet que tu ne considérais pas l'avenir de l'Afrique par l'Europe. Je suis partiellement d'accord avec toi. Néanmoins, il est toujours bon d'apprendre de son voisin, d'autant plus si celui-ci réussi bien.

Il est donc important que la diaspora africaine apprennent les bonnes pratiques mais aussi les erreurs de l'Occident et tente de l'implanter en Afrique MAIS et je dis bien MAIS, en l'intégrant aux réalités du terrain et non en tentant de la greffer telle quelle.

Ma société oeuvre dans la reconstruction de l'Afrique par l'emploi et les projets d'entreprises. Nous sommes convaincus que nous pouvons développer une classe moyenne en permettant aux porteurs de projets de lancer leurs PME et d'ainsi créer une caste pouvant faire pression sur le gouvernement. Tout comme en Europe, c'est la bourgeoisie qui a su imposer un modèle démocratique, il en va de même en Afrique où la bourgeoisie doit se développer et permettre un contre-pouvoir économique fort forçant les dictatures à se plier aux besoins de cette même bourgeoisie. C'est déjà le cas au Ghana, au Botswana, au Maroc et en Tunisie.

Le modèle européen: Je parle ici de Bonnes Pratiques commerciales, technologiques, économiques, financières, sociales, même politique s'il le faut tout en adaptant ces Bonnes Pratiques à la réalité africaine. Et c'est aussi pour ça que je précise que les Erreurs (c'est à dire, tout ce qui est nuisible) doit être retenu et éviter. Ceci ne signifie pas qu'il faille se calquer sur le modèle Européen et cela ne veut pas dire que l'Europe doit gérer ce processus. L'Africain peut faire cela par lui-même.

Par analogie, si je suis agriculteur et que je remarque que mon voisin produit bien plus que moi, rien ne m'empêche de l'espionner et d'apprendre de sa part pour m'améliorer tout en retenant de ces erreurs puis, améliorer son système en réfléchissant par moi-même. J'aurai donc appris de mon voisin sans que celui-ci n'ai imposé ses vues et n'ai dirigé la manoeuvre. C'est donc dans cette optique que je parle de partage des connaissances.

Quant au terme Occident, il est évident que c'est sur le point de vue politique que l'on parle et non géographique. Si je parlais sur un point de vue géographique, l'Occident serait, pour moi, les USA vu que je me trouve en Europe.

Pour un chinois, nous sommes l'Occident et les USA l'Orient... il est donc ridicule de parler géographiquement de l'Occident.

Pour le reste, je ne tiens pas à relancer le débat. Manifestement, le message ne passe pas. La raison chez toi à des relans de passion :-)


Il est intéressant de constater que les pays d'Afrique se développant de manière spectaculaire sont tous des pays d'Afrique anglophone (Kenya, Namibie, Botwsana, Tanzanie, Ghana, Nigeria) alors que la plupart des pays d'Afrique francophone (Gabon, Congo's, Cameroun, Niger, Centrafrique et surtout Togo) restent sur les starting blocks. Doit-on y voir le reflet des mentalités des colons sachant que les pays anglo-saxons laissent l'opportunité à quiconque de réussir dans le business ce qui n'est pas le cas de la France ?

Pour le reste, je ne tiens pas à relancer le débat. Manifestement, le message ne passe pas. La raison chez vous à des relans de passion :-)

_Autarcie ! On ne pourrait pas leur vendre des armes, s'ils préféraient des pelleteuses ou des bull-dozers, des tubes en ciment pour l'assainissement, etc... Que deviendrais l'Europe sans les matières premières africaines ? 22/01/2010 @ 20:35:01 edit 0 comment - 0 trackback

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Pour ceux qui parle de matières premières achetées par les Européens au prix du "marché" , ceux-ci doivent savoir , je suppose , que le marché en question se situe à....LONDRES , et qu'en vérité , ce sont donc les "clients" occidentaux qui fixent les prix...certainement pas les plus hauts possibles , ça rappelle un peu la situation des producteurs de lait , sauf que les matières premières en question ne sont pas en abondance , et sont définitivement épuisables pour l'éternité , les vrais écolos savent le bradage de matières premières épuisables est la cause de la course folle à la croissance pour quelques nantis arrogants et à la misère pour 80% des humains!


Remarque : On ne pourrait pas leur vendre des armes, s'ils préféraient des pelleteuses ou des bull-dozers, des tubes en ciment pour l'assainissement, etc.

Guerre et paix.

On ne pourrait pas leur vendre des armes, s'ils préféraient des pelleteuses ou des bull-dozers, des tubes en ciment pour l'assainissement, etc. Votre remarque est toutefois justifée, mais pour une raison que vous ne soupçonnez pas : les armes sont fabriquées en France par notre industrie, or le matériel de travaux publics (caterpillar....), de mines, etc., que nous utilisons chez nous, EST FABRIQUE HORS DE FRANCE en grande partie. Même telle vedette de notre industrie qui fabrique des tubes, a failli disparaître il y a quelques années. Les penseurs et le peuple de gauche ont gagné, eux qui voulaient faire rendre gorge aux patrons et détruire le capital : les entreprises qui fabriquaient du matériel ont disparu ; donc on ne peut plus le vendre à nos "amis".... Ne restent que les entreprises liées à l'Etat, ce qui doit plaire à certains, mais qui fabriquent du matériel de mort, fusils d'assaut, chars, avions de combat. Cela assure aux travailleurs syndiqués français, la sécurité de l'emploi.

Ps : je viens d'Afrique je suis une africaine et j'aime L'Afrique

L'Afrique est belle elle est très belle moi je viens de la cote d'ivoire un très beau pays de L'Afrique de l'ouest et j'aime mon pays et ma culture mais L'Afrique tue ses enfants par l'excision mais je l'aime c'est pas bien grave avec le temps ça va aller

Les talibans de l'Afrique noire: Les conflits religieux embrasent le Nigéria, et instaurent des tensions dans toute l'Afrique de l'Ouest. Des «talibans» attaquent des commissariats en criant Allah Akhbar 22/01/2010 @ 20:25:08 edit 2 comments - 0 trackback

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Des «talibans» attaquent des commissariats en criant Allah Akhbar. Ils égorgent un ingénieur, un pompier, brûlent vif un officier des douanes et un policier. Près de 260 morts en deux jours. Ces scènes d'horreur ne se déroulent pas en Afghanistan, ni même au Pakistan. Mais le 28 juillet dans le nord du Nigéria à Maiduguri et dans l'Etat de Bauchi d'ordinaire si paisible, presque léthargique.

Les «talibans» en question sont essentiellement des étudiants qui ont quitté l'université plus tôt que prévu. Ils ont créé un sanctuaire à la frontière du Tchad, baptisé «Afghanistan». De ce lieu, leur mouvement appelé «boro haram» («l'éducation occidentale est un péché», en langue haoussa, celle qui domine dans le nord du Nigéria) organise des attaques contre les «infidèles» et les représentants de l'état fédéral.

Ils ont déjà attaqué des commissariats à plusieurs reprises. Cette fois-ci la police et l'armée ont répliqué, d'où le bilan particulièrement élevé.

Pour un «Etat islamique pur»

Mais les «boro haram» ont étendu leur combat à quatre autres Etats du Nigéria. Les «boro haram» veulent instaurer un état «islamique pur» dans ce pays de 150 millions d'habitants. Leurs revendications ont d'autant moins de chance d'être acceptées que des millions de chrétiens vivent dans le nord du Nigéria. Près de la moitié de la population de cette Fédération est d'ailleurs de confession chrétienne.

Les autorités fédérales ont déjà fait de nombreuses concessions aux plus extrémistes. Depuis une décennie, la charia a été imposée dans une douzaine d'Etats du Nord du Nigéria alors même que l'instauration de la loi islamique est contraire à la Constitution fédérale. Sa mise en place a déclenché des émeutes meurtrières entre chrétiens et musulmans qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans l'indifférence quasi générale.

Un certain 11 septembre 2001, la ville de Jos, jusqu'alors havre de paix et de tolérance s'est transformée en pandémonium. Des émeutes ont entraîné la mort d'au moins mille personnes en quelques jours. A chaque nouveau pogrom antichrétien dans le nord du Nigéria, des chrétiens viennent se réfugier à Jos, ville du centre du pays. «Ils rêvent alors d'en découdre avec les musulmans minoritaires dans la ville» explique un Occidental qui travaille dans cette ville depuis plus de vingt ans et a pu assister à la montée des tensions. «Avant tout le monde vivait en bonne intelligence, mais maintenant les gens ne se mélangent plus. Il y a eu un nettoyage ethnico religieux comme dans le nord. Des quartiers purement musulmans. Ou purement chrétiens. Seules les classes supérieures de la société se mélangent encore un peu.» explique-t-il.

La tension monte d'autant plus que les chrétiens sont, eux aussi, de moins en moins prêts à faire des concessions. Les évangéliques gagnent du terrain. Ils veulent conquérir le nord du Nigéria et n'hésitent plus à affronter les musulmans. Au contraire des catholiques qui avaient traditionnellement des positions plus accommodantes. L'année dernière, Jos, surnommée « capital of peace » jusqu'à ces dernières années a été le théâtre de nouveaux affrontements particulièrement meurtriers : 300 morts selon les autorités, 700 selon Human Rights Watch. Bien plus de 1000, selon les habitants de la ville. «Nous avons vu passer des norias de camions chargés de cadavres, le bilan officiel est très largement sous estimé» nous a déclaré l'un d'eux.

Silence, on tue

Traditionnellement, au Nigéria, les autorités minorent le bilan des affrontements religieux. Les médias reçoivent d'ailleurs des consignes en ce sens. Car l'annonce de pogroms dans le Nord provoque la réaction des chrétiens du Sud qui veulent venger les leurs. Et massacrent à Lagos ou en pays Ibo (sud-est catholique) un nombre équivalent de musulmans. Une compétition macabre et sans fin.

Ces pogroms sont d'autant plus tabous que les Nigérians se rappellent des prémices de la guerre du Biafra, qui a fait trois millions de victimes de 1967 à 1969. La sécession du Biafra avait été précédée de pogroms anti Ibo dans le Nord du Nigeria. Les commerçants Ibos avaient été massacrés en grand nombre dans les régions dominées par l'Islam. Les leaders biafrais avaient pris prétexte de ces pogroms pour justifier et légitimer leur mouvement sécessionniste.

La cohabitation entre chrétiens et musulmans est de plus en plus difficile. Un nombre croissant de chrétiens quittent le Nord, car les exigences des fondamentalistes musulmans augmentent.

«Dans les universités du nord, notamment à Zaria, les fondamentalistes n'ont pas accepté le verdict des urnes. Un chrétien avait été élu délégué des étudiants. Des dizaines d'entre eux ont été assassinés. Les étudiantes chrétiennes ont été violées et mutilées» témoigne l'une d'elles qui a quitté cette ville et rejoint sa famille dans le Sud. Elle met aussi cette montée des intolérances sur le compte d'imams, formés au Soudan et en Arabie saoudite. «Ils sillonnent l'Afrique noire et diabolisent le christianisme et l'Occident, considéré comme responsable de tous les maux» estime cette étudiante qui, désormais, essaie d'avoir le moins de contact possible avec des musulmans.

L'Afrique de l'Ouest en proie aux tensions

La montée des tensions est perceptible à des degrés différents dans presque toute l'Afrique de l'Ouest. En Mauritanie, les autorités ont récemment demandé à Israël de fermer son ambassade à la suite des pressions exercées par les Islamistes. Dans ce pays, un Américain a été abattu le 23 juin dans la rue par des islamistes, action revendiquée par Al Qaïda Maghreb. Il était accusé de vouloir faire du prosélytisme religieux.

Au Mali, un officier chargé de la lutte antiterroriste a récemment été abattu à son domicile par Al Qaïda. Un touriste britannique a également été assassiné en juin, toujours par la même organisation. Même le paisible Sénégal ne semble plus tout à fait à l'abri. Des islamistes radicaux ont essaimé dans les quartiers populaires. Ils refusent tout contact avec l'islamisme confrérique, beaucoup plus tolérant. Ces nouveaux islamistes affichent une haine profonde de l'occident. A leurs yeux, un «blanc» est soit un américain, soit un juif, ou quelqu'un qui travaille pour eux. Ce qui rend le dialogue ou le métier de journaliste des plus ardus.

L'islam confrérique, lui-même, n'est pas à l'abri de certaines dérives. Ainsi, les mourides, la plus puissante des confréries du Sénégal, ont constitué un véritable Etat dans l'Etat à Touba, leur ville sainte qui compte près d'un million d'habitants. Dans cette «cité radieuse», les cinémas sont interdits, ainsi que la musique non religieuse. Les écoles de la République de ce pays officiellement laïc sont elles aussi interdites. Le football n'a pas davantage droit de cité. Décision étonnante dans un pays passionné de ballon rond. A la question «Pourquoi ?» Des religieux répondent tout de go par un argument imparable : « Parce que ce jeu a été inventé par des juifs qui jouaient avec les têtes des prophètes ».


http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://static.slate.fr/sites/default/files/imagecache/articletop/Nigeria.jpg&imgrefurl=http://www.slate.fr/story/8603/les-talibans-de-lafrique-

_Massacres de travailleurs noirs en Libye : plusieurs pays d'Afrique noire, dont le Tchad, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Soudan, sont au nombre des victimes. 22/01/2010 @ 20:20:26 edit 0 comment - 0 trackback

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La Libye a été le théâtre ces dernières semaines de scènes de lynchage et de meurtres visant des travailleurs immigrés d'Afrique noire. Des dizaines d'entre eux ont été tués, depuis août, dans des violences racistes perpétrées par des Libyens, selon des témoignages recueillis vendredi par l'AFP à Lagos auprès de Nigérians expulsés. Selon des dizaines de déclarations concordantes de témoins de ces violences, des ressortissants de plusieurs pays d'Afrique noire, dont le Tchad, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Soudan, sont au nombre des victimes. Depuis mercredi, les autorités nigérianes rapatrient par centaines leurs ressortissants en situation illégale refoulés de Libye. Vendredi, à l'aube, un appareil transportant 450 de ces refoulés, Nigérians pour la plupart, s'est posé à Lagos. Ils sont 3 600 à avoir déjà été rapatriés depuis mercredi. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui affiche depuis quelques années l'ambition d'être le leader d'une Afrique globale et solidaire, avait ouvert les portes de son pays à ses «frères» d'Afrique noire, les invitant à s'installer en Libye, et facilitant les procédures d'immigration. Fuyant la misère, la guerre et la famine, ils avaient répondu par milliers à l'appel de cet Eldorado pétrolier. Ils sont aujourd'hui un million de Noirs pour une population de 6 millions de Libyens. (D'après AFP)


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A l’heure où les tentatives de culpabilisation de l’Occident se font délirantes. L’histoire de L'esclavage musulman est à l’actualité, utilisée comme outil pour soutenir des revendications communautaristes...elle est falsifiée 20/01/2010 @ 12:26:50 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Apartheid, Racisme, Esclavage, Discrimination Territorial.. Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques

...elle est falsifiée pour introduire la seule critique de l’Occident. Ne pouvant pas reprendre toute l’histoire de l’esclavage, je rappellerai rapidement quelques données élémentaires.

L’esclavage se perd dans la nuit des temps et les noirs n’en ont pas été les seules victimes, comme les Occidentaux n’ont pas été les seuls esclavagistes. Le mot «esclave» vient du mot «Slave», les Slaves païens ont en effet fourni les contingents les plus nombreux d’esclaves pendant le haut Moyen-âge, vendus par les Vénitiens aux arabo-musulmans. Si esclavage et colonisation se sont rejoints aux XVIIe et XVIIIe dans le commerce triangulaire pratiqué par des commerçants, et non par des colons, l’esclavage n’est pas inhérent à la colonisation occidentale, il existait des millénaires avant et exista après. Bien au contraire, la colonisation entraîna la disparition de l’esclavage dans les colonies. Avant même la colonisation de l’Afrique, les Européens avaient agi pour faire supprimer l’esclavage en Tunisie: «Après les trois mois de règne de son frère Othman, le fils de Mohammed bey, Mahmoud bey (1914-1824), se vit contraint par les puissances européennes à supprimer l’esclavage, malgré la perturbation économique que devait entraîner cette brusque mesure (1819).» . Lorsque les Français sont arrivés en Afrique du Nord et en Afrique noire au XIXe siècle, ils ont trouvé des esclaves. L’esclavage était pratiqué par les Arabes et les noirs depuis des siècles. Les ethnies noires se réduisaient en esclavage entre elles et ce sont des chefs noirs qui par des razzias alimentaient les négriers occidentaux aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce qu’on oublie trop souvent de rappeler. On estime que fin XVIIIe et au début du XIXe en Afrique noire, un quart des hommes avaient un statut d'esclave ou de travailleur forcé. C'étaient des prisonniers de guerre ou des prisonniers pour dettes. La guerre et les dettes étaient les sources traditionnelles où s’approvisionnaient les marchands d’esclaves. Mais, si les Occidentaux supprimèrent l’esclavage, ils laissèrent le travail forcé.

Les Arabes réduisirent en esclavage pendant des siècles, non seulement des noirs, mais aussi des chrétiens par des razzias sur les côtes occidentales et la piraterie barbaresque: «Plus que des marchandises pillées, les Barbaresques tiraient profit des captifs. Le Chrétien cessait d’être un infidèle qu’on arrachait à son pays pour devenir un objet de négoce, dont on essayait de se débarrasser le plus vite et le plus cher possible.» . L’église catholique les racheta pendant des siècles. C’est cette piraterie qui fut un le motif essentiel de la colonisation de l’Algérie. Pour illustrer ces propos, je vous propose de lire un texte écrit par le général E. Daumas et A. de Chancel, publié en 1856 . Rappelons qu’à cette époque, la France n’est présente en Afrique que sur le littoral algérien et qu’à cette date elle avait aboli l’esclavage depuis huit ans, en 1848. Le Sahara n’est pas encore bien exploré et il n’existait à cette date aucune colonie française en Afrique noire. Le général Daumas dont le but était de recueillir des informations sur les peuples du sud saharien, s’était introduit dans une caravane qui partait de Metlily, en Algérie, pour se diriger vers un royaume musulman du sud saharien, du nom d’Haoussa, ayant pour chef le sultan Bellou le Victorieux et pour capitale Kachena , leurs habitants appelés à l’époque Foullanes étaient arabes. Ces caravanes trans-sahariennes furent les pourvoyeuses d’esclaves pour le bassin méditerranéen et les Arabes du nord pendant des siècles. Les Foullanes avaient soumis tous les royaumes noirs échelonnés sur les fleuves Niger et Sénégal. Aujourd’hui, ce royaume se situerait sur la frontière entre le Niger et le Nigeria. Dans un passage de son livre, il relatait les informations sur les conditions et les préceptes réglementant l’esclavage chez les musulmans. C’est ce passage que j’offre à votre lecture. Il se place dans l’esprit des gens qu’il accompagne et qu’il rencontre, il utilise le pronom «nous» pour représenter en fait les algériens de la caravane ou les habitants de la région. Je n’ai pas actualisé l’orthographe et l’ai laissée telle que le général Daumas l’utilisa: «Au centre de la place était posé par terre un énorme tambour qu’un vigoureux Nègre battait à tour de bras avec un bâton tamponné. (…) C’est le tambour du sultan; jamais il n’est battu que pour convoquer l’armée. (…) « Voici la volonté du serki : « Au nom du sultan Bellou le Victorieux, que la bénédiction de Dieu soit sur lui, vous tous, gens du Moutanin, êtes appelés à vous trouver ici demain au jour levant, en armes et montés, avec des provisions suffisantes pour aller, les uns dans le Zenfa , les autres dans le Zendeur , à la chasse des Koholanes idolâtres, ennemis du glorieux sultan notre maître. –Que Dieu les maudisse !» «Tout ce qu’ordonne le sultan est bon, répondirent les soldats; qu’il soit fait selon la volonté de notre seigneur et maître!» Le lendemain, en effet, les Mekhazenia , exacts au rendez-vous, se partagèrent en deux goums , dont l’un prit à l’Est et l’autre au sud-ouest, avec mission de tomber sur les points sans défense, d’en enlever les habitants, et de saisir tous les paysans occupés à la culture de leurs champs; en même temps, des ordres étaient donnés pour traquer à l’intérieur les Koholanes idolâtres. (…) En attendant le retour des goums qu’Omar avait envoyés à la chasse aux nègres, nous nous rendions tous les jours au marché des esclaves, Barka, où nous achetâmes aux prix suivants:

Un nègre avec sa barbe ………………………10 ou 15,000 Oudâas On ne les estime point comme marchandise, parce qu’on a peu de chance pour les empêcher de s’échapper. Une négresse faite, même prix pour les mêmes raisons……………………….10 ou 15,000 Un Nègre adolescent………………………….30,000 Une jeune Négresse, le prix varie selon qu’elle est plus ou moins belle………………………………………..….50 à 60,000 Un négrillon…………………………………...45,000 Une négrillonne………………………………..35 à 40,000

Le vendeur donne à l’acheteur les plus grandes facilités pour examiner les esclaves, et l’on a trois jours pour constater les cas rédhibitoires. On peut rendre avant ce temps expiré:

Celui qui se coupe avec ses chevilles en marchant; Celui dont le cordon ombilical est trop exubérant; Celui qui a les yeux ou les dents en mauvais état; Celui qui se salit comme un enfant en dormant; La négresse qui a le même défaut ou qui ronfle; Celle ou celui qui a les cheveux courts ou entortillés (la plique). Il en est d’ailleurs que nous n’achetons jamais, ceux, par exemple qui sont attaqués d’une maladie singulière que l’on appelle seghemmou .– (…). On n’achète pas non plus ceux qui, étant âgés, ne sont pas circoncis; Ni ceux qui viennent d’un pays situé au sud de Noufi: ils n’ont jamais mangé de sel, et ils résistent difficilement au changement obligé de régime; Ni ceux d’une espèce particulière qui viennent du sud de Kanou: ils sont anthropophages. On les reconnaît à leurs dents qu’ils aiguisent et qui sont pointues comme celles des chiens. Nous craindrions pour nos enfants.- ils mangent d’ailleurs, sans répugnance les animaux morts de mort naturelle (djifa, charognes). –On dit qu’ils nous traitent de païens, parce que nous ne voulons que les animaux saignés par la loi ; car disent-ils, vous mangez ce que vous tuez, et vous refusez de manger ce que Dieu a tué. Nous n’achetons pas non plus ceux appelés Kabine el Aakoul. Ils passent pour avoir la puissance d’absorber la santé d’un homme en le regardant, et de le faire mourir de consomption. On les reconnaît à leurs cheveux tressés en deux longues nattes de chaque côté de la tête. L’achat des Foullanes, des Négresses enceintes et des Nègres juifs est sévèrement prohibé par ordre du sultan. L’achat des Foullanes, parce qu’ils se vantent d’être blancs; des Négresses enceintes, parce que l’enfant qui naîtra d’elles sera propriété du sultan, s’il est idolâtre, et libre s’il est musulman; des Nègres juifs, parce que tous sont bijoutiers, tailleurs, artisans utiles ou courtiers indispensables pour les transactions commerciales; car sous la peau noire ou sous la peau blanche dans le Soudan , dans le Sahara, dans les villes du littoral, partout les juifs ont les mêmes instincts et le double génie des langues et du commerce. Pour éviter la fraude, une caravane ne sort point à Haoussa sans que les esclaves qu’elle emmène aient été attentivement examinés; et il en est de même encore à Taoussa, à Damergou et à Aguedeuz, chez les Touareug, où Bellou a des oukils chargés des mêmes soins. Le marchand qui contreviendrait à ces ordres s’exposerait à voir toutes ses marchandises confisquées. En un mot, les esclaves proviennent des ghazias razzias faites sur les Etats nègres voisins avec lesquels Haoussa est en guerre, et dans les montagnes du pays, où se sont retirés les Koholanes qui n’ont pas voulu reconnaître la religion musulmane; des enlèvements de ceux qui, observant la religion nouvelle, paraissent regretter l’ancienne, et sont hostiles au pouvoir ou commettent quelques fautes. (…)


De l’esclavage chez les musulmans. La loi permet la vente des esclaves, parce qu’en général ils sont infidèles. «Dieu a dit: «Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour du jugement.» Le Koran, chap. IX, verset 29. «Dites aux prisonniers qui sont entre vos mains; «Si Dieu voit la droiture dans vos cœurs, il vous pardonnera, car il est clément et miséricordieux.» Le Koran, chap.VIII, verset 70, Les docteurs ont toutefois diversement interprété cette parole du Koran. Les uns veulent que le maître d’un infidèle ne l’oblige point à embrasser l’islamisme et le laisse agir selon sa propre impulsion. D’autres au contraire ont dit: Il importe qu’un maître enseigne à son esclave les principes de la religion et les devoirs dictés par Dieu aux hommes; il doit l’obliger au jeûne et à la prière, et tendre par tous les moyens à le rendre incapable de nuire aux musulmans, dût-il, pour atteindre ce but, employer la rigueur. D’autres enfin, entre ces deux opinions, en ont mis une troisième: «Tant qu’un esclave infidèle est jeune, disent-ils, son maître est tenu de chercher à le convertir; plus tard, il peut le laisser libre de faire à son propre gré.» Il résulte de ces avis divers qu’un musulman doit agir avec son esclave selon que sa conscience a parlé; mais il est meilleur qu’il essaye d’en faire un serviteur de Dieu. Sur quoi tous les docteurs sont d’accord, c’est que l’esclave musulman, mâle ou femelle, soit traité avec ménagement et même avec bonté. «Vêtissez vos esclaves de votre habillement et nourrissez-les de vos aliments,» a dit le Prophète. Et nous lisons dans les hadites hadiths (conversations de Sidna-Mohammed), que l’on doit fournir consciencieusement à l’entretien et à la nourriture de l’esclave, de même qu’il ne faut pas lui imposer une tâche au-dessus de ses forces. Sidi Khelil a écrit: «Si vous ne pouvez pas entretenir vos esclaves, vendez-les.» Le chef du pays est chargé de veiller à cette règle, et de faire procéder à la vente des esclaves si leur maître ne pourvoit pas à leurs besoins de première nécessité ou s’il les fait travailler plus qu’il ne le devrait. Malek, interrogé sur cette question, savoir: si l’on peut forcer un esclave à moudre pendant la nuit a répondu: «S’il travaille le jour, qu’il se repose pendant la nuit, à moins que l’occupation prescrite soit de peu d’importance et d’absolue nécessité.» Ainsi un serviteur ne peut travailler la nuit entière auprès de son maître; on admet seulement qu’il lui donne des vêtements nécessaires pour le couvrir, de l’eau pour boire, qu’il lui rende enfin de ces services qui, se réitérant peu souvent, permettent le repos; et s’il est reconnu qu’un esclave ait souffert de la faim ou de l’excès de travail, il est vendu même malgré son maître. Abou Messaoul a laissé ces paroles : «J’ai frappé mon esclave et j’ai entendu une voix crier aussitôt: « Dieu est plus puissant vis-à-vis de toi que tu ne l’es vis-à-vis de ton serviteur! «Je me suis retourné, j’ai reconnu le Prophète et je me suis écrié: «Mon esclave est dès à présent affranchi pour l’amour de Dieu.» Et Mohammed m’a répondu: «Si tu n’avais pas agi ainsi, le feu t’aurait dévoré.» Selon Ibn Omar, un homme vint un jour auprès du Prophète en lui disant: «Combien de fois n’ai-je pas pardonné à mon esclave!». Mais Mohammed ne lui répondit point. Et deux fois encore cet homme répéta la même plainte sans obtenir un mot de blâme ou de conseil. À la quatrième fois enfin, l’envoyé de Dieu s’écria: «Pardonne à ton esclave soixante-dix fois par jour, si tu veux mériter la bonté divine.»

En souvenir de ces enseignements, les docteurs musulmans se sont appliqués à régir par des lois équitables tout ce qui concerne les esclaves et à leur assurer une constante protection. La méchanceté, l’avarice, la débauche et la pauvreté même de leurs maîtres ne peuvent rien contre eux. Les formes de vente et d’achat sont définies. Un bien-être au moins suffisant leur est assuré. Leurs mariages et leurs divorces sont réglementés. Les modes d’affranchissement nombreux, les promesses d’affranchissement sacrées, et l’affranchi, se fond dans la population franche sans que son origine soit jamais pour lui un sujet d’humiliation. La négresse, que son maître a fait mère, prend le titre d’oum el-ouled (la mère de l’enfant) et jouit de tous les égards dus aux femmes légitimes. Son fils n’est point bâtard, mais l’égal de ses demi-frères; il hérite comme eux, comme eux appartient à la tente: aussi ne voit-on pas de mulâtres esclaves. On raconte qu’un jour un musulman ayant dit devant Abou Bekr et Abdallah Ibn Omar: «Je compare à des mulets les enfants d’une négresse et d’un homme de race: leur mère est une jument et leur père un âne; n’ayez point confiance en eux. -Nous sommes certains, car nous l’avons vu, lui répondirent ses auditeurs, que ces gens-là sont au combat aussi courageux sur leurs chevaux que les enfants de race pure. Ne dites donc jamais: un tel est un fils d’une Négresse, et celui-là d’une femme de race; le champ de bataille, voilà ce qui doit les faire juger.»

Enfin, chez tous les hommes craignant Dieu, les esclaves font à certains égards partie de la famille; et l’on en voit souvent qui refusent d’être affranchis, comme le fit celui de notre seigneur Mohammed. C’était un jeune Nègre qui avait été donné à Khedija, la femme du Prophète, et dont elle avait fait présent à son mari. Il se nommait Zeïd Ibn Haret. Son père, l’argent à la main, vint un jour pour le racheter. «Si ton fils veut te suivre, j’y consens, dit Mohammed, emmène-le.» Mais l’enfant, consulté, répondit: «Mon père, l’esclavage avec le Prophète vaut mieux que la liberté avec vous.». Cette réponse émut l’envoyé de Dieu, qui, ne voulant pas rester en générosité au-dessous d’un esclave, l’affranchit et le maria. Votre religion, à vous chrétiens, vous défend d’avoir des esclaves, je l’ai entendu dire à Alger, et, en effet, je ne vous en vois pas. À Kachena, on m’avait assuré cependant que les rois nègres du sud du Niger et des bords de la grande mer, à l’Ouest, vous en vendaient de pleins vaisseaux. On ajoutait, il est vrai, que le commerce avait à peu près cessé depuis quelques années, et que le sort des Nègres enlevés dans les guerres en était devenu beaucoup plus rigoureux. Lorsqu’ils pouvaient vendre leurs prisonniers, les rois les engraissaient, en prenaient soin et les faisaient peu travailler; à présent, n’en sachant que faire, ils les égorgent par milliers pour ne pas les nourrir, ou les parquent près de leurs cases, enchaînés, sans vêtements, sans un grain de maïs, en attendant leur jour. S’ils les font travailler, c’est à coups de bâton, car les malheureux sont trop faibles, ne vivant que de racines, d’herbes ou de feuilles d’arbres, pour faire un bon service. Il en sera sans doute ainsi jusqu’à ce que tout le pays se soit fait musulman. Que Dieu allonge assez mon existence pour que j’en sois témoin! Il vous répugne d’avoir des esclaves? Mais que nos serviteurs soient notre propriété et que les vôtres soient libres, entre eux le nom seul est changé. Qu’un domestique chrétien ait le droit de changer de maître si bon lui semble, il n’en sera pas moins pour toute sa vie domestique, et par conséquent, esclave, moins le nom. Quand nos Nègres sont vieux, nous les affranchissons; ils sont encore de nous, de notre tente; quand l’âge a pris vos serviteurs, qu’en faites-vous? Je n’en vois pas un seul à barbe blanche. Chez vous, la femme du mariage a mépris pour la femme servante à qui son maître a donné un enfant. Pour vivre, il faut qu’elle ne dise jamais non. Chez nous, elle est oum el-ouled; elle a son logement; son fils est honoré; tous les deux sont de la famille. «Vous êtes trop orgueilleux, et vous n’êtes pas assez dignes.» Pour tous les vrais musulmans, Bou Houira a posé cette sentence: «Ne dites jamais: mon esclave, car nous sommes tous les esclaves de Dieu, dites: mon serviteur ou ma servante.» (fin de citation).

Cette longue citation éclaire les principes qui régissent et justifient l’esclavage chez les musulmans. Ceux-ci sont toujours actuels puisqu’ils proviennent du Coran et des Hadiths, c’est-à-dire que l’esclavage résulte de la volonté de Dieu: «Que ceux qui ont été favorisés ne reversent pas ce qui leur a été accordé à leurs esclaves, au point que ceux-ci deviennent leurs égaux. –Nieront-ils les bienfaits de Dieu?» sourate XVI, verset 71 ; «Ne forcez pas vos femmes esclaves à se prostituer pour vous procurer les biens de la vie de ce monde, alors qu’elles voudraient rester honnêtes. Mais si quelqu’un les y contraignait… Quand elles ont été contraintes, Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux.» sourate XXIV, verset 33.

L’islam est donc une idéologie politico-religieuse esclavagiste. D’ailleurs les relations sexuelles entre le maître et ses femmes esclaves sont les seules relations sexuelles hors mariage acceptées par le Coran: «À l’exception des hommes chastes qui n’ont de rapports qu’avec leurs épouses et avec leurs captives de guerre; -ils ne sont donc pas blâmables, tandis que ceux qui en convoitent d’autres sont transgresseurs», sourate LXX, verset 29-31.

Grâce aux pressions internationales, les pays arabo-musulmans à connaître encore l’esclavage durent l’abandonner, ainsi l’Arabie Saoudite, très en avance sur les droits de l’homme, comme chacun sait, abolit l’esclavage en 1962! Qui pense à le lui reprocher? Puisqu’il est demandé à la France de se repentir, il serait normal que ce soit réciproque et élargi à tous les acteurs esclavagistes. Je propose donc que la France demande à l’Algérie de se repentir pour tous les Chrétiens que ses barbaresques ont réduits en esclavage. Que Fahd Bin Abdulaziz Al Saoud, roi d’Arabie Saoudite se repente officiellement parce que son royaume n’a aboli l’esclavage qu’en 1962.

Mais il y a pire et le silence sur cette situation est assourdissant! Aujourd'hui, 12.3 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans les pays en voie de développement. C'est l'estimation faite par le Bureau International du Travail (B.I.T.) dans un rapport publié au mois de mai 2005. Il y a encore pire: après la décolonisation, l’esclavage revint dans certains pays africains. La République Islamique de Mauritanie s’illustre dans cette catégorie. Sous les pressions internationales, ce pays a aboli l’esclavage en….1981! Mais les décrets d’application ne furent jamais promulgués! Aujourd’hui, l’esclavage existe donc toujours dans ce pays! Quel intellectuel ou homme politique français ose demander des comptes à M. Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, président de la République Islamique de Mauritanie? Personne! Est-ce que Madame Taubira demande à ce qu’il soit traduit devant une cours de justice internationale pour «crime contre l’humanité»? Pas du tout! Sa loi en ne condamnant que le seul esclavage pratiqué par les Occidentaux alors qu’il n’existe plus depuis plus de 150 ans, légitime implicitement l’esclavage arabo-musulman qui existe toujours en Afrique, la loi Taubira de 2001 est, par conséquent, une loi anti-humanitariste et parfaitement scandaleuse.

Tout ceci démontre que les campagnes de falsifications historiques sur l’esclavage, lancées par certains communautaristes n’ont pas pour objectif la lutte contre l’esclavagisme, mais d’asseoir leurs revendications communautaires, brisant un peu plus la citoyenneté française. L’objectif reste en définitive toujours le même: salir la civilisation occidentale pour mieux la soumettre.

Louis Chagnon pour Libertyvox.

Notes:

1 Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord, de la conquête arabe à 1830, Paris, Payot, 1978, t. II p. 301. 2 Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord, de la conquête arabe à 1830, Paris, Payot, 1978, t. II p. 279. 3 Le général E. Daumas et A. de Chancel, Le grand désert du Sahara au pays des Nègres, Paris, Michel Lévy, libraires-éditeurs, 1856. 4 Aujourd’hui orthographiée Katsina. 5 De Kachena. 6 Mohammed Omar, calife responsable de la région vis-vis du sultan. 7 Aujourd’hui, la région située entre Gusau et Kano au Nigeria. 8 Aujourd’hui, la région de Zinder au Niger. 9 Membres des tribus Makhzen traditionnellement chargés de la police et de prélever les impôts. 10 Un goum est une troupe de cavaliers. 11 Ethnie noire animiste. 12 Il faut prendre cette expression comme une simple figure de style afin d’introduire le tarif des différents types d’esclaves. 13 Coquillages du Niger servant de monnaie. 14 Maladie tropicale. 15 La viande hallal. 16 A cette époque on appelait Soudan tout le sud du Sahara. 17 Hadith. 18 Les citations du Coran sont tirées de la traduction de Denise Masson publiée dans la Pléiade.

http://www.libertyvox.com/article.php?id=149



Les skinheads; l'organisation extrémiste flamande Vlamse Jongeren Wesland, qui proclame lutter contre l'africanisation, l'islamisation et la francisation de la Belgique. le tribunal condamne le chef de la bande de jeunes Blancs extrémistes. 16/01/2010 @ 12:43:42 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Le tribunal de Bruges (Belgique) a condamné mardi à diverses peines de prison les skinheads qui avaient agressé un jeune Togolais, Raphaël Mensah, resté un mois dans le coma avant de mourir un an plus tard.

Dans un communiqué remis à la presse, le tribunal fait savoir que le chef de la bande de jeunes Blancs extrémistes a été condamné à quatre ans de prison ferme pour agression raciste et deux autres à trois ans et deux ans de prison pour le même motif.

Le Centre pour l'égalité des chances, un organisme qui lutte contre toutes les formes de discrimination, ainsi que la famille de Mensah, venue du Togo, ont été indemnisés, mais le tribunal n'a pas communiqué les montants des sommes versées aux parties civiles.

Les skinheads appartiennent à l'organisation extrémiste flamande Vlamse Jongeren Wesland, qui proclame lutter contre l'africanisation, l'islamisation et la francisation de la Belgique.


Belgique: Des skinheads condamnés pour avoir agressé un Togolais 15/01/2010

Ils ont été condamnés à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme

http://www.grioo.com/ar,belgique_des_skinheads_condamnes_pour_avoir_agresse_un_togolais_,18442.html

_Oui c'est vrai que l'Afrique accuse un retard!!! Mais ne serait-ce pas là une chance de mère nature pour faire autrement que les autres ?!?!!Nous ne sommes plus des Africains pures mais des occidento-asiatico-Africains... 15/01/2010 @ 22:26:20 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __psychologies-psychanalyse- psychanalytique... psychothérapeutique-sciences. Les Vents : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. Les Voies de l'ombre, Instinct de survie

Oui c'est vrai que l'Afrique accuse un retard!!!

Mais ne serait-ce pas là une chance de mère nature pour faire autrement que les autres ?!?!!

De faire en ne tenant pas compte des tributs mais des enfants du soleil que nous sommes. ... See More De faire sans polluer... De faire en cultivant le pouvoir de l'amour et non l'amour du pouvoir comme à l'époque de notre ancêtre Cléopâtre. De n'exercer le pouvoir que pour remplir une mission pour son peuple et non pour jouir comme le font ceux qui sont égaré(e)s à cause de toute cette éducation malsaine que nous avons reçue...visant à nous détourner de notre propre intérêt. De faire en tenant compte du fait que ce qui soit fait soit millénaire et non juste centenaire...Comme le faisait nos ancêtres les Pharaons... Peut-être que les Africains sont tout juste trop dégoûté(e)s au plus profond de leurs âmes à cause de la legerté apparante des choses de nos jours sans même s'en rendre compte car leurs ancêtres n'ayant toujours étés que des réalisateurs d'oeuvres millénaires.Les Égyptiens de l'Égypte antique. Retrouvons notre HISTOIRE dans son intégralité et libérons nous.Soyons fiers.

Peut-être que les Africains ne sont pas encore convaincus des systèmes qui sont soumis à leur essaye.Peut-être ne se sont-ils pas encore rendus compte qu'en faite aucuns de ces systèmes ne leur convient finalement ! Où alors comme le disent certains sont-ils toujours encore très enfants pour soit s'en rendre compte ou soit trouver leurs propre systèmes adéquats à leurs problèmes et à leurs réalités propres. Mais en attendant comment voulons-nous nous développer si psychologiquement nous nous pensons sous-développés ??? Donnons nous un meilleur nom que celui-là en attendant!!!!.Sous-développés.Je le changerais vonlontier pour "pays devants travailler plus dure". Ah! Pauvre Afrique on te prends tout pour développer mais toi même tu es sous développée...La pauvre...Afrique

Mais comment y arriver si l'Afrique ne connait pas son histoire?

Elle est complexée!!!

Elle aime à se montrer à travers d'autres cultures et non les siennes...

Pauvre Afrique et si tu imitais ta cousine ou ton cousin qui regarde sa lumière dans sa culture; son succès toujours dans cette dernière; Qui pense ses blessures avec le souvenirs d'ancêtres COMMUNS tout en s'ouvrant au reste de la famille des continent: LA TERRE? C'est sans moins penser que tes cousins et cousines filent à la vitesse de la lumière et sont respecté(e)s puisque étant FIERS...Afrique tu es la base. Que serais-tu chère Afrique?...Si tu trouvais ta vraie voie?

Rendez-lui son HISTOIRE !!! la vrai en un trait...

Et vous Africains allumez la lanterne de la recherche véritable de ce bout de l'histoire dans laquelle se cache notre FIERTÉ très cruciale et nécessaire à notre aptitude à nous affirmer sans complexe ni mépris mais avec FIERTÉ... RÉCLAMONS cette partie de l'histoire que constitue l'Égypte antique et mère de cette civilisation qui nous avilise et nous acculture ... Retournons aux sources !

Les vrais !

Informons nous !!!

Et réagissons pour une Afrique viable durable et éternelle...

Arrêtons de penser en terme de copié-collé.

Nous ne sommes plus des Africains pures mais des occidento-asiatico-Africains...par la pensée et non le sang...Comment pensons nous? Quelle pensée propre à l'Afrique?...Que se passe-t-il?...Pensons-y...La lumière viendra de nous! Marius Nyassa.

Merci pour votre attention.


Remarque: ...Oui c'est vrai que l'Afrique accuse un retard!!! Mais ne serait-ce pas là une chance de mère nature pour faire autrement que les autres ?!?!!Nous ne sommes plus des Africains pures mais des occidento-asiatico-Africains...

_IL faut dépasser son identité personnelle et faire appel à une identité impersonnelle« Eviter le déni de l’origine, l'Afrique est un "PAYS CONTINENT UNIVERSEL" où l’on est toujours l’étranger « d’à coté »» 15/01/2010 @ 21:44:01 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code 1.4.7 Meurtre, Mort, Détruire.. "Retour Des Dieux", Chronique De L'AFRIQUE Noire.. Ombres et Chaos

L'IDENTITÉ CULTURELLE ET LA CIVILISATION AFRICAINE José Kaputa Lota Identité africaine et occidentalité ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION PHILOSOPHIE AFRIQUE NOIRE

Existe-t-il une culture africaine et partant une civilisation africaine ? Certes, chaque peuple a sa culture, sa civilisation et sa propre vision du monde. Les négro-africaines en ont les leurs. Mais du fait que ces peuples ont leur culture et leur concep...

Quand il n’est pas en Afrique, l’Afrique est en lui. L’écrivain et diplomate congolais Henri Lopes (présent à la Conférence des intellectuels africains et de la diaspora) est un afro-optismiste. Selon lui, il faut dépasser son identité personnelle et faire appel à une identité internationale. Objectif : y puiser sa force pour transformer sa société et le monde.

Qu’avez-vous retenu de cette rencontre des intellectuels africains à Dakar ?

« Je pense qu’il faut être exigeant concernant les objectifs de cette réunion, mais ne pas trop en attendre non plus. L’essentiel est d’essayer de participer à un mouvement d’abord pour mieux le définir ; d’essayer de fixer un espace et un mécanisme qui en assure la continuité et essayer de lui assigner également un rôle. Je ne suis pas venu à Dakar pour attendre des résultats efficaces. Je crois que nous sommes au début d’un processus qui doit d’abord évoluer puis, surtout, continuer. Il ne doit pas s’arrêter »

Au cours de cette rencontre, on a beaucoup parlé de l’identité africaine dans un contexte multiculturel. Quelle doit être la part de l’Afrique dans la diversité culturelle évoquée depuis quelque temps ?

« La diversité est surtout une notion qui a été lancée dans les cercles de la Francophonie et qui, ensuite, a été reprise au sein des Nations Unies par l’Unesco et d’autres organismes. Sérions les questions que vous avez posées : s’agissant de l’identité, je ne pense pas qu’il y ait une identité africaine, mais des identités africaines. Et tant qu’individu, j’incarne en moi plusieurs identités. J’ai une identité que j’appelle originelle qui provient de mon héritage. Je ne l’ai pas choisie et il a fallu, à l’époque d’avant l’indépendance, lutter pour l’affirmer. En effet, on nous niait notre personnalité dans les cultures et dans le monde des civilisations. Cette identité originelle m’aide à ne pas avoir honte de moi de la manière dont je me présente à d’autres, avec mes particularités. De ce point de vue, je crois que le mouvement de la Négritude a été extrêmement utile pour notre prise de conscience. Cependant, si on en reste uniquement à son identité originelle, on se replie sur soi et on est quelquefois agressif, avec des exclusions. Cette identité originelle, elle peut être africaine, ou simplement tribale, en rejetant d’autres Africains. C’est pourquoi il faut la dépasser et faire appel à une identité internationale. J’y puise ma force, mon évolution, les possibilités que j’ai de transformer ma société, le monde, en interrogeant, en écoutant d’autres esprits, d’autres créateurs dans le monde. C’est cette identité internationale qui fait que je suis quelques fois un écrivain plus proche de Goethe, de Montaigne, de Flaubert, de Diderot que je ne le suis de certains de mes compatriotes. Mais j’ajoute une troisième identité personnelle qui s’exprime, elle, à travers la démocratie et la liberté. Et je me dis qu’il faut faire un usage harmonieux et concomitant de ces trois identités.

Vous m’avez parlé de la diversité culturelle. Pour moi, je ne serais pas prolixe là-dessus parce que je trouve que c’est une évidence. Il faut accepter les identités des autres, la diversité culturelle. Et comme l’a dit un chercheur sénégalais dans une des commissions de cette conférence, il ne s’agit pas simplement de montrer de la tolérance envers les autres cultures, mais aussi d’être capable de leur donner de l’hospitalité »

En ce début du 21ème où l’on évoque cette diversité culturelle, peut-on encore parler de panafricanisme ?

« Le panafricanisme est une notion d’avant le 21ème siècle. Et vous savez le 21ème siècle ne fait que commencer avec l’an 2000. A-t-il même commencé ? Peut-être qu’il ne commencera qu’en 2015 et que nous sommes encore dans les effets du 20ème siècle ! Pour moi, dans tous les cas, le panafricanisme n’est pas hors de notre sujet de réflexion. C’est un élément qui a été essentiel. Il a plusieurs formes politiques ou culturelles, mais l’élément principal que j’en retiens c’est la nécessité de créer une unité africaine qui sera peut-être progressive, mais nécessaire dans le monde où nous sommes.

Je ne vois pas comment tous le reste de la planète se regroupe sur les plans économique, politique, dans divers domaines, et que les Africains s’imaginent demeurer dans une mosaïque d’Etats que Senghor appelait balkanisation. Certains de nos pays, dont le mien (le Congo Brazzaville, ndr), ont une population ou un marché inférieur à ceux de grandes villes du monde ! »

Pensez-vous que les intellectuels africains et ceux de la diaspora ont les coudées franches pour participer à la construction de cette unité africaine ?

« L’une des conditions est que tous les intellectuels, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Afrique, puissent bénéficier d’une liberté d’expression. Ce n’est pas la liberté des mains, mais la liberté d’expression, qui est importante. La possibilité de participer à la construction, c’est à nous d’y veiller. Je pense qu’une réunion comme celle-ci pose les jalons pour que les intellectuels puissent être, dans ce qu’on appelle aujourd’hui la société civile, un des éléments importants du dialogue. Que les gouvernants les écoutent ! C’est ce que j’ai appelé tout à l’heure les éléments du tableau de bord, la voix des intellectuels… »

Est-ce que, de nos jours, les intellectuels africains, comme jadis les écrivains de la Négritude, ont une influence sur leurs concitoyens ?

« Il faut d’abord dire que l’écrivain, quand il écrit, n’est pas un intellectuel. Il est un créateur, un artiste. Est-ce qu’ils ont un effet ? Je ne sais pas. En tout cas, il n’est pas immédiat. Si je veux faire passer des idées rapidement, il faudrait peut-être que je fasse de l’action politique. En revanche, nous nous aidons à modeler les esprits et les consciences. Nous, romanciers, n’avons pas d’impact à l’heure actuelle. Pourquoi ? Eh bien, parce que le lectorat africain n’existe pas encore. Non pas parce qu’il y a un grand nombre d’analphabètes dans nos pays, ce qui est vrai, mais parce que lire est une attitude culturelle nouvelle en Afrique. Même des gens qui sont diplômés ne lisent pas ou ne lisent que le journal. C’est déjà bien quand ils le font. Ils lisent les ouvrages dont ils ont besoin pour passer leurs diplômes. C’est tout. Pendant ce temps, l’Africain trouve les moyens de s’acheter des disques parce que la musique est dans sa tradition, dans sa culture. Les écrivains africains, c’est malheureux de le dire, sont plus lus dans la diaspora et dans le reste du monde que dans leurs propres pays…».

Vous êtes un écrivain, un homme politique ou un diplomate ?

« Je me considère comme un homme de la renaissance africaine. Comme les autres hommes des autres renaissances, j’ai une soif de culture, une soif de connaissance.

J’ai été présent dans plusieurs domaines d’activités, dans la politique et dans la création, mais le domaine où je me trouve le mieux est la création littéraire »

Quels sont actuellement vos rapports avec l’Afrique ?

« Mais ce sont des rapports permanents. Quand je ne suis pas en Afrique, l’Afrique est en moi ». ENTRETIEN RÉALISE PAR OMAR DIOUF ET KARO DIAGNE


HENRI LOPES, ÉCRIVAIN CONGOLAIS : «En Afrique, la lecture est une attitude culturelle nouvelle» Source : http://www.lesoleil.sn




__France : "Existe-t-il un conflit entre mémoire juive et mémoire noire ? les Noirs ont été à la base de la civilisation égyptienne,l’Egypte antique, ce sont des Noirs.

15/01/2010 @ 21:19:55 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code Noires 1685: ABOLITION de l'esclavage.. "Haazheel Thorn"... Les miroirs de l'ombre

Aujourd’hui, une question se pose en France avec les incendies d’hôtels à Paris et les émeutes de novembre. On a vu que la population noire était toujours au coeur de ces problèmes. Est-ce qu’il y a un problème d’intégration en France ?

Je pense que le problème noir n’est pas qu’un problème français, c’est un problème global. L’identité noire se ressemble un peu partout dans le monde. En France, il ya eu des incendies et pas mal de Noirs, jeunes ou moins jeunes, sont morts. C’est vrai aussi que l’émotion suscitée n’a pas été à la hauteur de la gravité des faits. Les gens ne saisissent pas ce décalage. Le vrai problème en France, c’est que la population noire n’a jamais revendiqué les choses, et en ce moment justement, les gens revendiquent parce qu’il y a une génération de Noirs conscients de ce décalage, qu’il y a un problème lié à l’Histoire. C’est quelque chose de nouveau et les gens ne comprennent pas, il faut leur expliquer, car, quelque part, c’est normal qu’il ne le comprennent pas. Cette génération de jeunes noirs, c’est son boulot d’éduquer les autres, de les sensibiliser sur ce sujet, de leur faire comprendre que quelque chose ne va pas. Je suis persuadé que la majorité des gens ne sait pas ce que vivent les Noirs. Si on ne leur explique pas, les choses ne changeront pas. Depuis que le débat s’est enclenché, les gens commencent à comprendre et les choses bougent.

Que pensez-vous du projet de loi sur l’immigration de Sarkozy, qui prévoit un durcissement pour l’entrée et le séjour des immigrés ? Il y en a qui parlent de “ migration jetable ”.

Quand on s’intéresse aux propositions de Monsieur Sarkozy, on constate qu’elles se raprochent beaucoup de celles du FN. Il veut faire croire que les problèmes en France, ce sont les étrangers qui les créent. Il est important de bien comprendre l’Histoire car elle est, selon la formule consacrée, un éternel recommencement. De tout temps, quand il y a eu des difficultés économique, on a ressorti la problématique de l’étranger et, comme les gens méconnaissent l’Histoire, ils se font prendre au piège. Si on regarde la réalité, les étrangers ne créent pas de problèmes, au contraire, sans eux, la France ne pourrait pas aller de l’avant. Certaines personnes ne sont pas conscientes de ça, pour eux, immigration égal seulement danger. Si chaque français connaissait sa propre histoire, il saurait que si la France a gagné la Première guerre mondiale, c’est aussi grâce aux armées coloniales. Durant la Seconde guerre mondiale, si le général De Gaulle a pu organiser la France libre, c’est en partant de l’Afrique. économiquement aussi, l’immigration a eu un rôle positif : il suffit de voir qui a reconstruit la France après la guerre. Comme toujours, c’est en jouant sur l’ignorance des populations qu’on les manipule.

Que pouvez vous nous dire de cette accusation qui porte sur l’antisémitisme de Dieudonné. Existe-t-il un conflit entre mémoire juive et mémoire noire ?

Dieudonné, en voulant soulever la problématique de l’oubli de l’esclavage dans la mémoire collective en France a fait une bonne chose, mais il s’est trompé complètement en voulant mélanger ou opposer les deux mémoires. Je crois qu’on peut parler tranquillement de l’esclavage sans parler de la mémoire des juifs, même si historiquement la Shoah a été une sorte de réplique de l’esclavage, du moins dans sa justification. En effet, l’esclavage s’est basé sur la supériorité des Blancs sur les Noirs. On a voulu faire passer les Noirs pour des sauvages afin qu’il devienne normal qu’ils soient esclaves, qu’on les exploite. Et de même, dans l’idéologie d‘Hitler, les Juifs sont des sous-hommes. Donc quelque part, il y a un lien. Mais seulement à ce niveau là. Ensuite, les paroles de Dieudonné ont débouché sur des malentendus comme l’antisémitisme des Noirs. Quand vous étudiez l’Histoire, vous constatez que les Noirs n’ont jamais voulu exterminer les Juifs. Le système politique allemand n’était pas dirigé par des Noirs, l’inquisition en Espagne n’était pas non plus commanditée par des Noirs. Il est donc stupide de penser que les Noirs sont antisémites en se basant sur le discours de Dieudonné.

Quelles sont, selon vous, les actions à mener pour combattre cette forme de racisme ?

Comme les intervenants de la conférence nous l’ont montré, le racisme anti-Noir est donc d’abord lié à l’esclavage, et ensuite, au colonialisme. Je crois que pour combattre ce fléau, il faut savoir d’où il vient, analyser le sujet pour trouver la réponse. Je pense que la bonne réponse est dans la connaissance de l’Histoire, sans laquelle on ne peut pas progresser. Cette connaissance est fondamentale pour tous les Hommes et surtout pour la population noire qui est victime de cette image négative dans laquelle on l’a enfermée. étant donné le caractère intellectuel du racisme, intellectuel parce que construit par des penseurs et des hommes de lettres, j’ai la conviction que l’éducation scolaire est cruciale pour pouvoir mener une reflexion profonde sur la réalité du racisme anti-Noir. ce qu’il nous faut, c’est déconstruire cette image négative qui est encore fort présente dans l’inconscient occidental.

Combien de gens savent qu’à la base, l’Egypte antique, ce sont des Noirs ? Combien de personnes savent qu’au Soudan, il y a de nombreuses pyramides ? L’idée, c’est que si on apprenait, avant de parler de l’esclavage, l’histoire de l’Afrique, et que les Noirs ont été à la base de la civilisation égyptienne, laquelle a déteint sur la grecque, berceau de la notre, cela aiderait les enfants noirs à se faire une idée plus valorisante de leurs origines. D’autre part cela montre bien que l’on apprend toujours des autres.

Comment expliquez-vous le fait que les Noirs soient plus touchés par le racisme alors qu’ils sont une minorité, dans le sport comme dans la société ?

Justement, pour les Noirs, ce n’est pas une question de nombre, mais plutôt de visibilité. Dans une foule, s’il y a un Noir, c’est lui qu’on remarque. Pour les gens, les Noirs forment une population homogène, on dit : “ les Noirs sont comme ça, les Noirs font comme ça, les Noirs savent ou ne savent pas faire ça ! ” C’est intéressant d’observer ce qui se passe quand ces gens veulent vexer les Noirs, ce qu’ils font comme gestes, comme bruits, et à quelle période de l’Histoire ils se réfèrent. Et bien, vous verrez, c’est toujours la même chose, c’est-à-dire l’utilisation de vieux clichés coloniaux et du temps de l’esclavage. Par exemple, pour quelle raison imitent-ils les singes ? Ils pourraient faire autre chose n’est-ce pas ? Ce n’est pas par hasard qu’ils agissent ainsi, cela fait partie du folklore esclavagiste et colonial.


_Le vrai problème en France, c’est que la population noire n’a jamais revendiqué les choses, et en ce moment justement, les gens revendiquent parce qu’il y a une génération de Noirs conscients de ce décalage,

http://www.thuram.org/pdf/mediatheque/fr/animafac-Lilian_Thuram-lutter_contre_le_racisme_de_facon_positive.pdf

__Quels sont les effets de la traite négrière, de l’esclavage et de la colonisation sur les représentations des Noirs en France ?Quelles traces ces phénomènes historiques ont-ils laissé dans les constructions identitaires antillaise et africaine

15/01/2010 @ 21:07:53 edit 6 comments - 0 trackback

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« Je suis de père sénégalais et de mère française. Jusqu'à l'âge de 6 ans, je ne voyais pas ma couleur. J'étais un petit blanc français. Au CP, une fille, Anne-Lise, je me rappellerai toute ma vie de son nom... Je lui ai demandé une serviette, elle m'a dit : « sale noir, retourne dans ton pays ». J'ai senti la différence. J'ai vu que je n'étais pas comme eux, alors que je me considérais comme eux depuis tout petit... Depuis que je suis connu, c'est une autre discrimination... C'est de la condescendance. Un ton gentil pour eux mais complètement insultant pour moi. » Disiz La Peste.

Aimé Césaire, poète et homme politique (7 min 30) Le penseur martiniquais revient sur le choc des cultures latines et africaines au XVeme siècle. Il explique le racisme comme une méconnaissance, et donc une méfiance, des autres cultures. Il préfère avancer l'idée de « fraternité noire » plutôt que de « communauté noire », même s'il ne nie pas l'existence de cette dernière. Enfin, il déclare se considérer comme un homme d'Afrique avant de se considérer comme un martiniquais. Pascal Blanchard, historien

Gaston Kelman, écrivain français auteur de Je suis noir et je n'aime pas le manioc (16 min 30) Gaston Kelman analyse l'intégration des communautés noires au sein de la société française. Il dénonce le système de « discrimination positive », courant dans les pays anglo-saxons, qui selon lui entraîne un assistanat de la minorité, et se montre favorable à l'idée d'identité française qui prime sur la couleur de peau. Il évoque également les clichés, censés aider à l'intégration, émis par les communautés noires et blanches. Enfin, il met en garde contre les comportements qui poussent à voir le racisme de toute part.

Le Paris noir, 1926 - 1936 (5 min 30) Paris va être une des villes fondamentale dans l'affirmation de la « communauté noire ». Dans les années 1920, l'élite internationale politique et artistique siège dans la capitale française et va rencontrer les populations noires s'étant installées en métropole après la guerre.

La colonisation, l'Histoire et la morale (4 min 30) L'historien se prononce sur le récent débat concernant les aspects positifs ou négatifs de la colonisation. Il considère qu'il est impossible et irresponsable de juger ce trait de l'histoire, tant les paradoxes et les ambiguïtés sont nombreux.

La représentation des Noirs et des Africains en France (36 min) Un rappel historique sur les sociétés antillaises et africaines, des liens entre métropole et ces territoires, et l'analyse de la venue et de la présence des noirs sur le sol français.

Entretien avec Arnaud Ngatcha Pourquoi ce film ?

J’avais ce projet en maturation depuis un an. Après avoir lu un article du Monde sur l’esclavage, je me suis demandé comment on pouvait se positionner par rapport à cette question quand on est noir ou métis. J’ai commencé à lire des ouvrages et à me renseigner sur cette période de l’histoire qu’on ne m’avait pas enseignée à l’école. En avril 2005, Le Nouvel Observateur a consacré un dossier spécial à ce sujet, qui mettait l’accent sur la mobilisation et les revendications de la communauté noire. La question de l’esclavage est revenue sur le devant de la scène et j’ai voulu comprendre pourquoi. J’ai une part d’africanité en moi, car mon père est d’origine camerounaise. Je n’avais pas envie de faire un film historique, qui raconterait l’esclavage comme une sorte de fresque, je voulais travailler autour de la question de l’identité noire. Y-a-t-il une histoire commune aux Noirs ? Quels sont les effets de l’esclavage et de la colonisation dans la représentation des Noirs dans la société française ? Comment vit-on le fait d’être noir aujourd’hui ?


Quels sont les effets de la traite négrière, de l’esclavage et de la colonisation sur les représentations des Noirs en France ? Quelles traces ces phénomènes historiques ont-ils laissé dans les constructions identitaires antillaise et africaine ? Existe-t-il une communauté noire ? Par des allers-retours entre le présent et le passé, ce documentaire, tourné dans l’Hexagone, aux Antilles et au Sénégal, interroge l’identité de la population noire en France. Émaillé d’images d’archives particulièrement éclairantes, il apporte aussi de nombreux témoignages pour approfondir les problématiques de la question identitaire. Les paroles se croisent : celles d’élèves, d’un tirailleur sénégalais, du conservateur de la Maison des esclaves (à Gorée), d’un artiste, d’écrivains comme Maryse Condé, d’universitaires, mais aussi d’élus ou de militants telle Christiane Taubira. Le sentiment d'une appartenance commune tiendrait-il surtout aux discriminations dont les Noirs sont victimes ? Le film pose ainsi la question de la place et de la représentation de cette « minorité visible » dans la nation.

« Notre devise actuelle, à nous, Martiniquais, ce n'est pas uniquement la formule Française « Liberté, égalité, fraternité ». Pour qu'il y ait vraiment la fraternité, nous pensons qu'il faut la reconnaissance des identités. » Aimé Césaire

Résumé du film Noirs, l'identité au cœur de la question noireTourné en France métropolitaine, aux Antilles et au Sénégal, ce film soulève la « question noire » qui se pose aujourd'hui en France. Un documentaire loin de tout manichéisme qui dénonce des stéréotypes tout en livrant une réflexion apaisée s'appuyant sur de nombreux témoignages d'historiens, d'anonymes et de personnalités parmi lesquels Aimé Césaire (poète et homme politique), Maryse Condé (écrivaine, à l'origine de la journée de Commémoration des l'esclavage), Christiane Taubira (femme politique, candidate à la présidentielle de 2002), Disiz La Peste (rappeur), ou encore Gaston Kelman (écrivain).

Noirs, l'identité au cœur de la question noire - 60 minutes

Un film d'Arnaud Ngatcha Réalisé par Jérôme Sesquin Montage de Sarah Anderson 2006 / France Production France 5 / France 3 / Arno Productions / Tabo Tabo Films http://www.commeaucinema.com/film/noirs-l-identite-au-c-ur-de-la-question-noire,122400

RDCONGO :La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours... vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique.De donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour

15/01/2010 @ 20:43:05 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code de Justice Militaire... "Urmarcht" Chroniques de L'AFRIQUE Noire.. L'Ange du Chaos :: l'ange exterminateur

Paris, le 4/08/2009

Lumumba qui fut notre héros national qu'il est jusqu'à preuve du contraire, son nom est cité dans des manuels et livres de référence et des universités portent avec fierté pour la RDC. Films et documentaires relatant son périple autour l'émancipation des Nègres. En guise de reconnaissance de la Nation à cette figure de proue et l'emblème d'une doctrine avant-gardiste du renouveau de l'Afrique. Une statue surplombe l'entrée du boulevard qui porte son nom. L'intérêt de planter cet épouvantail ne cadre pas dans la reconnaissance héroïque du symbole qui fut cet homme de bravoure et de caractère.

Il aurait été préférable de bâtir un mémorial dédié à son œuvre héroïque, et que les étudiants, patriotes et chercheurs pendront la peine visiter et accomplir leurs travaux universitaires ou encore, les touristes qui trouveront un intérêt évident à le visiter. En suscitant également par la même occasion, un apport touristique pour ce grand pays qui souffre de son image d'un manque criant des installations touristiques.

Le discours ou attitude héroïque de Lumumba lors cette conférence pour l'octroi de l'indépendance du Congo Léopord-Ville a simplement retarder l'avènement économique et fonctionnel de ce pays sur le plan international, au nom du patriotisme et liberté d'expression. Effectivement, cette référence lumumbiste ne peut pas me laisser sans réaction. C'est l'une des périodes la plus sombre de notre histoire et provoque en certains congolais avertis, une réaction épidermique suivi des quelques éruptions cutanées.

Il est d'usage d'applique la diplomatie conciliante qui donne des meilleurs résultats que d'avoir libre court à des propos vindicatifs à l'encontre des Nations puissantes. Il est souvent dit : les politiciens ont souvent une culture rancunière à l'encontre des adversaires qui sapent leurs intérêts ou aux agitateurs idéologiques (grandes gueules). Le cas de notre Patriote Emery Patrice LUMUMBA a plongé la RDC par ricocher dans la situation que nous nous trouvons aujourd'hui avec la déliquescence de la Patrie. Quels sont nos bénéfices qui découlent de ce trait union historique et ses retombées ?

Brève historique de la Belgique, puissance coloniale d'Europe La colonisation du Congo s'opéra durant la période comprise entre la première exploration du Congo-Kinshasa par Henry Morton Stanley (1867) jusqu'à l'annexion du pays par la prise de possession par le roi Léopold II de Belgique (1885). Ce fait historique ne pouvait pas s'effacer avec un discours destructeur et tonitruant à caractère irresponsable de notre Référence Nationale.

Dans l'unanimité de plusieurs anthropologues, historiens et politologues, l'immaturité politique de Lumumba n'a fait que retarder à la RDC le processus de sa démocratisation et de ces organes vitaux à savoir : L'économie, politique et sociale. Le discours du sage et diplomatique de Kasa-Vubu a prévalu sur celui retentissant de Lumumba qui a condamné le Congo au concert des Nations. Le petit pays qui était la Belgique en 1960 était l'un pays le plus puissant et influent de l'Europe coloniale. Consultez les documents historiques vous en serez convaincu.

Textes historiques de l'influence de la Belgique en Europe esclavagiste :

En 1876, Léopold II organisa une conférence géographique internationale à Bruxelles, invitant des délégations de toutes les sociétés scientifiques de l'Europe entière pour discuter de problèmes scientifiques et philanthropiques tels les méthodes de cartographie, pour prévenir la ré-émergence du trafic d'esclave sur la côte occidentale de l'Afrique, et pour discuter de la meilleure façon de fournir un support médical au continent.

A la clôture de la conférence, Léopold proposa qu'ils établissent un comité international philanthropique, et il se proposa modestement d'en assurer la présidence. Pour les apparences, il fit tenir une autre conférence l'année suivante, mais dès ce moment, l'Association Internationale Africaine fut simplement une façade des ambitions de Léopold. Il créa une série d'organisations subsidiaires annexes, dont la plus notoire fut l'Association internationale du Congo, qui n'avait qu'un seul actionnaire : Léopold lui-même.

Peu après que Stanley fut de retour du Congo, Léopold essaya de le recruter. Stanley, toujours en attente d'un intérêt de la part du Royaume-Uni, rejeta ses propositions. Cependant, Léopold insista et Stanley céda. Léopold était, semble-t-il, le seul Européen disposé à financer le rêve de Stanley : la construction d'un chemin de fer à travers les Monts de Cristal de la mer jusqu'au Pool Malebo, à partir duquel des bateaux pourraient remonter le fleuve sur quelque 1 600 kilomètres au cœur de l'Afrique. Stanley, plus habitué aux rigueurs du climat africain et aux complexités des structures sociales africaines que Léopold, le persuada que la première étape devait être la construction d'une voie de chemin de fer et d'une série de postes fortifiés.

Léopold fut d'accord, et dans le plus grand secret, Stanley signa un contrat de cinq ans avec un salaire de 1 000 livres par an, et se rendit à Zanzibar sous un nom d'emprunt. Pour éviter d'être découvert, le matériel et les travailleurs furent acheminés par différentes routes, et les communications entre Stanley et Léopold furent confiées au Colonel Maximilian Strauch. C'est seulement à ce moment que Stanley fut informé de l'ampleur des ambitions de Léopold :

Stanley ne devait pas seulement établir des comptoirs commerciaux, il devait secrètement édifier un État complet. Les instructions étaient directes et claires : " Il est question de créer un nouvel État, aussi étendu que possible, et l'organiser. Il doit être clairement compris que dans ce projet, il n'est pas question de garantir le moindre pouvoir politique aux populations nègres. Ce serait absurde. " Faites les recherches sur la suite de sa suprématie auprès du Musée Bellevue en Belgique. Le Musée Bellevue de Bruxelles est l'actuel musée d'Histoire de la Belgique, de l'indépendance (1830) à nos jours. Il est situé au sein de l'Hôtel Bellevue, dans le prolongement du Palais royal de Bruxelles, formant le coin entre la place des palais et la place Royale. L'hôtel et les collections qu'il abrite sont gérés par la Fondation Roi Baudouin.

Le discours de Patrice Lumumba, une immaturité politique

Le discours de Lumumba n'était pas prévu, ni n'ayant reçu l'aval de son gouvernement et moins de son Président et par conséquent, avait signé son arrêt de mort et celui de la RDC.

Le choc de discours qui ne cadré pas avec les circonstances diplomatiques avait créée une onde de choc au sein de la communauté coloniale de l'époque. Sans mesurer les conséquences de ce désastre, il part dans ses diatribes à l'encontre de l'occupant. Une humiliation faite à la Belgique et les autres Nations coloniales par un petit Nègre du Congo. Les conséquences seront imprévisibles et catastrophiques pour le devenir de la RDC. L'histoire est là pour nous rafraîchir la mémoire :

Un petit extrait de son discours :

" A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cours, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l'histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd'hui dans l'entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d'égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c'est par la lutte qu'elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. C'est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu'au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l'humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d'élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu'à un noir on disait " Tu ", non certes comme à un ami, mais parce que le " Vous " honorable était réservé aux seuls blancs ?

Il est vrai ce beau discours à un caractère bien patriotique avec un idéalisme débordant, mais un discours truffé amateurisme aux contours discourtois dépourvu de diplomatie. Avec des répercussions que nous connaissons. Après l'indépendance, la RDC n'a pas été accompagnée pour son apprentissage dans l'économie du marché. Un fait historique : la Belgique à cette époque de l'indépendance avait une puissance diplomatique, économique et très influente en tant que Royaume. Des ramifications et connections dans l'ensemble des royaumes qui comptaient dans l'espace Européenne.

Mobutu est venu avec 32 ans d'un régime sans partage, totalitaire qui a définitivement hypothèque le peu d'espoir en sacrifiant par la même occasion plusieurs générations. Aujourd'hui ce peuple croule sous le crépitement de tirs croisés d'une grande belligérance au monde. Les répercussions sont souvent difficiles à mesurer quand l'émotion est mise au devant de la scène. La pensée politique, est une pensée froide et réfléchie. On ne doit pas arrêter le progrès, et la pensée idéologique et philosophique mais il faut d'abord déterminer si un changement de mentalité est vraiment un progrès.

L'exemple à suivre du défunt Président Gabonais

A l'exemple du Gabon avec son défunt Président Omar BONGO qui a su combiner la clairvoyance et la manipulation des occidentaux au profit de son Pays. Le Gabon a joué et joue un rôle capital dans la politique française. Un élément caractéristique de sa politique fut le limogeage de Jean-Marie Bockel Ministre français de la Coopération, et le contrôle de la Présidence Française. Aujourd'hui c'est un pays stable et épargné par des guerres fratricides avec une croissance extraordinaire la plus élevée des pays d'Afrique par habitant : Le Gabon, peut se targuer d'un PIB par habitant de 5 000$ (soit à peine moins que l'Afrique du Sud et tout de même deux fois plus que les pays du Maghreb.

Les dividendes tirés de cette bonne gouvernance qui permet aujourd'hui aux Gabonais d'exceller dans la stabilité socio-économique de leurs pays. Octroi des bourses en matière d'études universitaires dans toute l'Europe avec une respectabilité certaine. Le Gabonais ne trouve aucune utilité et l'intérêt de travailler à l'étranger et de se fourvoyer dans des combines et malveillance à l'instar des autres Africains résidants dans l'hexagone. Ils sont les bâtisseurs de leurs Nation.

Un aventurier à la tête de la RDC

Mobutu lâché, et lègue par la force de choses le pays à un aventurier de Laurent Désiré KABILA qui nous remet la sauce Marxiste et idéologique sans détenir un programme claire de gestion de la chose politique. Il ouvre la porte à la prédation de ses voisins qui attendaient le moment venu pour mettre le grappin sur sa proie. Une seconde catastrophe pour la pays meurtri par la crise et les troubles intestines liés à ces fameux secrets accords signés avec ces partenaires saboteurs. Un cheval de trait ne deviendra jamais un Yearling. (Yearling) : est un anglicisme désignant un cheval de course pur-sang anglais

Toujours au nom de la liberté d'expression, il se permet dans sa grande fragilité politique, de renvoyer sur les roses l'ancien secrétaire état américain, madame Madeleine Albright. En se moquant d'elle en publique et de l'avoir humilié en lui raccrochant au nez. Quelle folie ! Le résultat, on le connaît avec sa mort prématuré et un héritage tragique du Nord - Kivu. Qui paiera la facture de cette hétérodoxie caractérisée ?

Le discours " hors protocole " de Lumumba comme il est souvent dit, est une faute grave de goût diplomatique. On ne peut pas joué aux apprentis sorciers si on n'a pas bien ficelé son balai.

La Côte d'Ivoire du Veux Houphouët

Le vieux, comme on l'appelait si affectueusement (Houphouët-Boigny) en Côte a su jouer la sagesse combinée avec une bonne dose d'intelligence pour l'expansion économique de sa grande métropole. Tous les Ivoiriens sont en unissons avec les œuvres laissées par le patriarche. Il avait souvent l'habitude d'utiliser ce dicton en disant : Il n'y a rien, c'est l'homme qui a peur…

Il avait légué aux Ivoiriens, un pays multiconfessionnel et culturel acceptant toutes les diversités ethniques en commençant les Burkinabés qui ont fait de l'économie de ce pays est un modèle de réussite et un bon compromis dans la sous région Ouest Africaine. Portant le pays ne dispose pas des richesses scandaleuses comme certains de ses voisins, il a su capitaliser ses investissements et ses ressources (Café et Cacao). Il avait même hissé à la tête de son pays en tant que Premier ministre le Burkinabé d'origine LASSANE WATARA.

Vous connaissez la suite avec cette histoire de liberté d'expression prônée par le dangereux et immature Laurent Gbagbo au cursus douteux, qui a conduit le pays avec une présence massive de casques bleus. En conséquence de cause, le pays est devenu ingouvernable coupé en deux entre le Nord et le Sud, comme son grand frère la RDC. L'orgueil le poussait au nom du patriotisme et de liberté d'aller défier le gouvernement français avec une certaine arrogance propos aux incompétents.

Est-ce que Joseph KABILA a-t-il compris la leçon de la gouvernance aux sauces aigres étrangères ?

Est-il est parti pour durer ? Avec une constitution faite sur mesure au profil des intérêts de ceux qui ont concoctés cette fameuse ineptie. Qu'est elle dit ladite constitution pour le pouvoir Présidentiel : le mandat du Président de la République n'est renouvelable qu'une seule fois, mais aussi, il exerce ses prérogatives de garant de la Constitution, de l'indépendance nationale, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du respect des accords et traités internationaux ainsi que celles de régulateur et d'arbitre du fonctionnement normal des Institutions de la République avec l'implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement

Au regard de ce qui se passe dans " plusieurs démocraties " les lois constitutionnelles seront-elles changées pour permettre à ce Président de durer dans le temps ? Il faudra vous rappelez de la somme dégagée pour les élections truquées de ce jeune Président africain au cursus étonnamment caché comme un secret d'état (575 million de dollars). A la veille de l'annonce des résultats du premier tour par la CEI (Commission électorale Indépendante), le service sérieux de presse de Vatican avait annoncé en scoop la victoire cuisante de JP BEMBA sur Joseph KABILA à la stupeur de la communauté internationale qui voulait faire triompher son poulain en un seul tour.

La tension était telle que, peur de créer une grande insurrection dans la capitale, le deuxième tour a été à la déconvenue des instigateurs de cette mascarade, organisé. Les dispositions au préalable été prises pour mater dans le sang celui qui oserait braver cette mise en scène théâtrale. En mettant à la tête de la ville, pour la première fois dans l'histoire de la république, un Gouverneur militaire, l'Amiral LIWANGA en remplacement de MAZUNG KEMBIMBI qui depuis lors, occupe la place qui n'a jamais quitté jusqu'à ce jour pour aider son Président à faire avancer son projet (FIVE CHANTIERS).

En cache misère d'un toit qui se craquelle, la communauté internationale apporte le ciment et chaux pour colmater les imperfections de sa démocratie imposée aux congolais. A coup de milliard, celle-ci a mis l'accent sur octroie d'aide pour la reconstruction de la RDC et la chine n'est pas du reste. Les 32 ans d'amère expérience sous la dictature de Mobutu a formaté la population à des pratiques d'anti-valeurs tels que : la gabegie, le vol et clientélisme, une culture encouragée par le discours de ce même Président donné au stade du 20 mai sous les acclamations de la population en liesse. (Boyiba mais ndambu), Traduction : Voler mais avec réserve. Comme le ridicule ne tue pas, il reviendra sur son discours en disant en substance : Nalobaki boyiba nioso té (De n'est pas tout voler). Parce qu'après son discours les caisses étaient les passoires chinoises, provocant une grande inflation jamais maîtrisée jusqu'au départ de ce renégat.

Ça vous donne la mesure et la probité des gens qui nous gouvernaient à l'époque. Les mêmes personnes sont promues aujourd'hui aux postes clés du Pays qui veulent nous donner les leçons de la bonne gouvernance, allez y comprendre ! Un peuple n'est peut en aucun cas avoir la mémoire stimulée par son ventre et le mercantilisme du conscience. Cela donnera le résultat qu'on connaît aujourd'hui avec la dépravation de mœurs à l'image biblique de SODOME ET GOMORRHE.

Incapacité de J. Kabila à gérer l'immense Congo La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours géopolitiques et géographiques de la région et la perception belliqueuse des ennemis de la RDC qui en définitif le met hors-jeu de par son incompétence avérée et jouent avec son absence de constance. Le Congo est un très grand pays convoité et enclin au devenir de l'Afrique centrale.

D'où, un Président fort, mature, aguerri dans la diplomatie active, en développant un dialogue sincère avec ses concitoyens, en mettant en avant les prérogatives qui sortiraient cet immense terrain de chasse de tout sorte de braconnage au regard de son potentiel. Mobutu à son époque avait fédéré tout le Congo - Zaïre à une Nation de modèle culturel avec sa rencontre mensuelle, en créant une synergie et une communion avec la population. A défaut d'une bonne gouvernance, il créa autour de lui une grande sympathie de la population. Cette capitale sympathie manque cruellement au nouveau capitaine du navire Congo.

A-t-il peur d'aller au contact de la population ? Oui ! Cela se justifie par son manque de connaissance et d'ouverture à la culture Kinoise, qui est caractérisée par la confrontation amicale et directe. La tare de la langue joue un rôle extrêmement prépondérant au véhicule de son image de marque qui est souvent altérée par les arrestations arbitraires, assassinats, le matraquage de la population via ses généraux, ses sbires et son service de sécurité ANR décrié par les organisations humanitaires.

D'après les observateurs avertis, Ce jeune Président essaye tant bien que mal de parer aux désagréments causés par l'immensité de ce territoire et ses difficultés endémiques dues à l'absence d'une administration cohérente de surcroît gangrené par la corruption et son renoncement aux intérêts inhérents à sa survie.

On ne peut pas demander à une belle femme de donner plus que ce qu'elle a en. Si Joseph Kabila réussit son pari et le défi de la reconstruction et imposer la paix à l'Est de la RDC, ces atouts et réalités couperaient le sifflet à tous les opposants et ses détracteurs. D'après les dernières informations venant d'une indiscrétion de son cabinet, il s'affaire à récupérer tous les opposants de renoms et certains hommes et femmes de la diaspora afin de baliser son terrain pour les nouvelles élections.

La raison de l'envoi des deux ambassadeurs en Belgique et celui de la France, pour jouer également la croie de transmission entre la RDC et les 3 Capitales (Bruxelles, Paris et Londres) qui donneraient les insomnies au Prince de Kinshasa. Et servir également de l'anti-chambre à l'ANR afin de pourchasser à l'aide peut être la ciguë et de répertorier toute velléités d'opposition qui toucherait à l'image écornée du Président.

Il est vrai que Joseph KABILA, d'après les faits historiques sur la guerre en RDC, n'est pas directement instigateur et complice de cette sale guerre qui frappe la RDC mais y participe à créer deux blocs en RDC, Est et Ouest, pour mieux diriger. Il a hérité de cette sale guerre avec son inexpérience dans le commandement de l'armée le pousse à commettre un nombre incalculable de bévues. Il est vrai qu'il essaye d'éradiquer ce conflit tant bien que mal aux multiples visages.

Le lègue indirecte des accords de LEMERA, l'a fragilisé. Ces accords consistaient à donner aux trois pays limitrophes de l'Est, la gestion de 900 km à l'intérieur du Pays. Il a acheté, le semblant de paix avec le Ruanda à coup 250, 000 000 $ (Deux cent cinquante millions de dollars américains) récupérée en 2 tranches par le fameux James KABAREBE en mettant provisoirement " hors jeu NKUNDABATWARE ". On ne paye jamais une rançon, on restera toujours à la merci de ses ravisseurs et bourreaux.

Ses inquiétudes de mal-aimé sont-elles justifiées pour l'achat de conscience à coup de dollars des opposants ou ses détracteurs ?

Le défaut chronique qui est propre à ce Président serait, le manque de communication pour attirer la sympathie de la population et fédérer les gens et la population autour de lui. Pour pallier à ce triste constat, il utilise les méthodes les plus ingrates propre aux adeptes de corruptions, l'achat de conscience. Un autre handicape de taille, serait la controverse sur sa nationalité qui n'a nul doute aux yeux des congolais. Et son cursus universitaire qui est un sujet tabou.

Comme disait le député Moïse Nyarugabo : Sa propre famille même conteste sa filiation que dirait un simple citoyen ? Pour enfoncer le cloue, il dira pour terminer : Moi j'ai terminé mes études de droit à Lubumbashi, il est facile de vérifier mon cursus et pour Kabila, cette histoire devient un secret d'état ! Le décès par assassinat non élucidé de son "père", et les investigations au ralenti par son appareil de la police judiciaire contrôlé aujourd'hui par une main séculaire étrangère et également son appareil judiciaire qui vient par le non respect des procédures, d'être dépoussiéré en mettant à la rue, une cohorte de magistrats qu'il qualifie de plaie pour la bonne marche de la magistrature et institutions.

KABILA, un homme providentiel pour la RDC ? Les inquiétudes se situent au niveau de ses réalisations, s'il parvenait à faire sortir de la terre son 2/3 de ses 5 chantiers, quelle serait la réaction de l'opinion publique et internationale ? En 32 ans du passif de Mobutu, auquel cet individu et ennemi des congolais n'a jamais érigé qu'aucune petite école encore moins un hôpital, et ce jeune Président tant dénigré en restant toujours de marbre et stoïque comme son palais ave un cynisme déconcertant propre à lui, venait à le faire ? Alors, les dés seront jetés et gagnera-t-il la partie par la force de choses ? Le problème de son hypothétique nationalité ne serait-il pas relégué au second plan ?

La réflexion d'un sociologue française d'origine camerounaise m'a faite sur la nationalité du Président KABILA en ce terme :… Si celui qu'on qualifie d'imposteur venait à pacifier et à apporter un havre de paix, la fierté et le développement nécessaire aux congolais que nous espérons tous, vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique. Peut-on continuer à se formaliser dans des considérations bassement ethno raciste ou identitaire ?

Elle continua dans sa réflexion sur la nouvelle génération africaine qui perce en Europe, et se positionne en politique. Cette jeunesse a des frontières identitaires pour occuper une place au sein de ces gouvernements respectifs ? Peut-on accepter au nom de la diversité culturelle et intellectuelle de donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour, comme ce fut le cas avec la France et ce qui se passe actuellement dans d'autres cieux ? Est - ce que la France a crié au scandale quand RAMA YADE d'origine sénégalaise et FADELA, la beurette du banlieue d'origine maghrébine sont devenus ministres de la République des blancs ? Nos enfants nés d'une seconde génération peuvent-ils subir ce que vous faites subir à votre Président qui jusqu'à preuve du contraire est congolais. Pour terminer, elle rajoute en disant : l'Afrique n'a pas finie avec ses querelles de basses zones ?

L'élève de Kigali apprend vite sauf avec ses méthodes dignes d'un gestapiste (relatif à la gestapo, à la police politique hitlérienne), pour faire plier de force toute vindicte populaire ou rébellion contre son régime autoritaire. De par son acceptation sans condition des exigences occidentales, son soutien est indéfectible. L'affaire de BEMBA illustre bien les choses ! Personne veut prendre le risque de recevoir chez lui l'opposant qui a toujours l'aura à la lumière des obsèques de son père.

Ce que je redoute d'une manière générale, que Président présentera son bilan comparativement à celle de son prédécesseur. Son bilan sera saluer par la communauté internationale son mentor et la population un gage de victoire et le tour sera jouer.

L'avenir nous le dira !

BONGOS Roger Rédacteur en Chef : www.diasporacongolaisedefrance.com


L'avenir nous le dira !

BONGOS Roger Rédacteur en Chef : www.diasporacongolaisedefrance.com

Remarque:

La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours .... vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique. ... de donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour, ... la beurette du banlieue d'origine maghrébine sont devenus ministres de la ...

http://www.afriqueredaction.com/article-34586647.html

Conakry émeute: Ces jeunes de banlieue, bel espoir de renouveau pour un afrique de l'avant. Une jeunesse impatiente qui attend toujours de percevoir les effets de la « révolution » de début 2007 sur son quotidien 15/01/2010 @ 20:33:25 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Ils tiennent la Guinée en otage, bloquent le pays à leur guise, hantent le sommeil du gouvernement… Ceux qu’on appelle aujourd’hui communément à Conakry « les jeunes de banlieue » paralysent la capitale. Au grand dam du Premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré, qui, à bout de patience, est sorti de sa réserve, le 11 novembre&#8201;: « Les vaillantes populations guinéennes, celle de Conakry en particulier, ont vécu de récurrentes atteintes à leur droit naturel à la quiétude, engendrées par de multiples revendications catégorielles et sectorielles, qui se sont souvent exprimées par des pulsions violentes aux conséquences néfastes pour la paix sociale et la poursuite d’une vie normale dans nos cités. »

Le Premier ministre s’exprimait après trois journées de troubles. Les 3 et 4 novembre, puis le 10 novembre, des centaines de jeunes armés de pierres, de bouteilles et de bâtons ont investi les grandes artères de Conakry, érigé des barricades, brûlé des pneus, empêché toute circulation… Ils ont coupé la capitale en deux, avec, d’un côté, la commune de Dixinn, qui mène à Kaloum, le quartier administratif et des affaires, et, de l’autre, Hamdallaye, point de passage obligé vers Taouyah, Kipé, Kaporo, Nongo… Certains ministres qui habitent dans ces deux derniers quartiers – résidentiels – ont été contraints de rester à leur domicile. Bilan de ces derniers soulèvements&#8201;: trois morts, dont un policier&#8201;; trois journées de quasi-ville morte&#8201;; des véhicules calcinés&#8201;; de multiples atteintes aux personnes et aux biens&#8201;; des stations-service et des habitations saccagées…

Depuis l’insurrection populaire des mois de janvier et de février 2007, qui s’est soldée par 120 morts et la chute du gouvernement, la Guinée est le théâtre à intervalles réguliers de ce type de convulsions. Si la dernière entendait riposter à la baisse jugée trop faible du prix de l’essence – réduite par le gouvernement de 7&#8201;000 à 5&#8201;500 francs guinéens (FG&#8201;; 1 euro = 6&#8201;200 FG) le litre, pour tenir compte de la baisse du prix du baril de pétrole –, tout est désormais prétexte à l’escalade de la violence.

De « Bagdad » à « peshawar » En cause&#8201;: une jeunesse impatiente qui attend toujours de percevoir les effets de la « révolution » de début 2007 sur son quotidien. Après avoir bravé les balles des militaires pour renverser un gouvernement dans lequel elle voyait la source de tous ses maux, elle est toujours privée d’emplois, d’eau courante, d’électricité, d’espoir… Les « jeunes de banlieue » qui enflamment Conakry sont désœuvrés, peu ou pas formés, issus des familles paupérisées qui peuplent les bidonvilles bondés et insalubres de la ville, le long de la Transversale 2. Généralement peuls, leurs parents ont quitté les bourgs du Fouta (Labé, Mamou, Dalaba, Tougué, etc.) pour s’installer progressivement à la périphérie de la capitale, dans les quartiers défavorisés de Hamdallaye, Bambéto, Cosa, Wanindara, Enco 5…

Âgés entre 15 et 30 ans, ils ont rebaptisé leurs quartiers « Bagdad », « Peshawar », « Intifada »… De plus en plus organisés – ils communiquent par SMS pour coordonner des actions de moins en moins spontanées –, ils disposent même d’armes à feu arrachées aux forces de l’ordre au cours des événements de début 2007 ou acquises au marché noir dans un pays où se sont répandus ces engins mortels depuis les guerres civiles au Liberia et en Sierra Leone au début des années 1990. De plus en plus dangereux, ils identifient, au cours de leurs manifestations, tout élément des forces de l’ordre qui use de son arme, le prennent en filature pour déterminer où se trouve son domicile et, parfois, s’y rendent la nuit pour l’exécuter froidement. De plus en plus politisés, certains ont été récupérés par Mamadou Bilo Barry, président des jeunes de l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR, présidée par Ousmane Bah), et tête de file des jeunes de Bambéto, quartier d’où partent la plupart des manifestations.

D’autres, plus exaltés, disent puiser dans le Coran la justification de leur « combat ». La motivation première reste toutefois plus matérielle. Les manifestants ont ainsi réclamé une « consolation » sonnante et trébuchante au ministre de la Sécurité, Morifing Diané, parti à leur rencontre le 5 novembre pour négocier un cessez-le-feu… Le 11 novembre, le Premier ministre a montré du doigt « ceux qui achètent les services d’une partie de la jeunesse pour semer la violence, le désordre et la désolation ». L’agitation peut profiter à tant de personnes, leaders de l’opposition ou même membres du camp présidentiel qui espèrent revenir aux affaires, qu’il est risqué de dire qui, aujourd’hui, contrôle réellement la rue.


Guinée - Politique émeute(58) - Ahmed Tidiane Souaré(19) - Morifing Diané(1)

02/12/2008 11:33:13 | Jeune Afrique | Par : Cheikh Yérim Seck Les jeunes de Conakry sont-ils manipulés ?

Pillages, incendies, affrontements avec la police... les émeutes qui paralysent fréquemment la capitale illustrent le désarroi d’une jeunesse déçue par ses dirigeants. Reste à savoir à qui profite cette violence.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA_2498_p036-037.xml0/-Ahmed-Tidiane-Souare-emeute-Morifing-Diane-Les-jeunes-de-Conakry-sont-ils-manipules-?_html=

_Le problème du blanchiment de peau, hélas n’est pas que sanitaire, il est surtout social. "Ces Noirs qui veulent blanchir à tout prix" 15/01/2010 @ 19:55:54 edit 0 comment - 0 trackback

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27.11.2008

Ces Noirs complexé qui veulent blanchir à tout prix.

Depuis quelques temps, les pouvoirs publics sont très actifs contre les marchands de produits très dangereux utilisés par certains Noirs pour blanchir leur peau. Des procès pour vente illégale de ces produits à base de corticostéroïdes (des substances qui agissent sur presque tous les organes du corps humain), sont en cours et des condamnations sévères sont prononcées.

Le problème du blanchiment de peau, hélas n’est pas que sanitaire, il est surtout social. Il serait vain de ne pas se demander pourquoi des personnes qui connaissent parfaitement les risques encourus, passent outre. C’est que la pression sociale du « colorisme » est encore très forte de nos jours. L’ascenseur social n’est pas déconnecté de la couleur de la peau en France, d’où cette volonté de paraître « le plus clair possible » ou « le moins noir possible »

Je me souviens de cette jeune fille noire qui me disait n’avoir jamais entendu quoi que ce soit de positif sur les Noirs! Elle avait 20 ans.

En France, la peau sombre reste un handicap dans la société et même en matière de beauté. Or rien n’est fait contre ce phénomène. La politique de l’autruche sur les conséquences sociales et psychologiques de cette pression de couleur n’est pas digne de notre grand pays.

Il ne servirait à rien de ne stigmatiser que ces Noirs qui veulent blanchir. La question du blanchiment de peau n’interroge pas uniquement les Noirs. Cette question concerne tous nos concitoyens. Il est donc temps qu’une campagne d’information à destination de tous, soit lancée sur le sujet.

En effet si la société française dans son ensemble ne se pose pas la question de l’image des Noirs qu’elle renvoie aux Noirs et au Blancs de notre pays, alors les marchands de produits qui tuent à petit feu, ont encore de beaux jours devant eux.


Remarque :

Ces pratiques de blanchissement sont largement pratiquée en Afrique même et pour les plus pauvres le défrisage ,certes moins dangereux a priori,des cheveux est un must Les plus riches se font qui refaire le nez ,ou les lèvres mais les blanc aussi,et pour les lèvres il les leurs faut lippues Que dire des jeunes asiatiques qui se font débrider les yeux au Japon et en Chine ou les jeunes filles se font teindre en blondes C'est aussi pour cela que les hindous les plus foncé fuient le soleil ou se font eux aussi blanchir Ces phénomènes de modes,vous voulez (par ce que cela vous arrange) les attribuer a la discrimination,jusqu'où n'irez vous pas ? Je vous concède que l'attrait des uns et des autres pour le modèle blanc,atteste une attraction dont le cinéma et la pub occidentale ne sont pas étranger Que les autorités sanitaire prennent se problème sérieusement me semble être la moindre des choses mais que vous en tant que membre du corps médical vous n'ayez que cette attitude de récupération politique me choque

Ecrit par : antimythe | 27.11.2008

http://diversite.20minutes-blogs.fr/archive/2008/11/27/ces-noirs-qui-veulent-blanchir-a-tout-prix.html

_Histoire : Gaston Monnerville président du Sénat en mai 1968 ..? "derrière le rouge du front Populaire vient le Noir" 15/01/2010 @ 19:34:44 edit 0 comment - 0 trackback

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Depuis que Barack Obama est en position de devenir président des Etats-Unis, il ne se passe pas un jour sans qu’un journaliste bien intentionné ne nous pose THE question à 100 balles : "Est-ce possible en France ?"

La réponse habituelle et convenue est bien sûr "non".

Et pourtant...

Techniquement et pendant quelques heures, la France A EU UN PRESIDENT NOIR....

Le 19 mai 1968 au matin, le général De Gaulle embarque dans un hélicoptère, puis disparait. De 11 heures à 18 heures, absolument personne ne sait ce qu’il est devenu, ni où il se trouve. Techniquement il n’assure plus sa fonction, et constitutionnellement le premier ministre de l’époque, Georges Pompidou, aurait pu décréter la vacance du pouvoir. La Constitution française est très claire : en cas de vacance du pouvoir, quelle qu’en soit la raison, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim en attendant de nouvelles élections. Ce fut le cas à deux reprises en 1969 et 1974, et les deux fois, Alain Poher a assuré ce rôle et a été effectivement président de la République.

Mais qui est le président du Sénat en mai 1968 ? Il se nomme Gaston Monnerville, il est originaire de Guyane, né d’un père martiniquais métis, mais petit fils d’une esclave, et d’une mère elle-même fille d’esclave. Cet avocat métis à la peau noire s’est illustré dans les années 30 en plaidant dans l’"affaire Galmot", puis surtout en devenant sous-secrétaire d’état aux Colonies en 1937 et 1938, ce qui lui vaudra les insultes des gouvernements italien et allemand : "derrière le rouge du front Populaire vient le Noir"

Héros de la Résistance, Il est réélu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Sénat de mars 1947 à octobre 1968, soit plus de 21 ans. Alors qu’il avait activement participé au retour du Général de Gaulle au pouvoir, il s’éloigne de lui après le référendum de 1962 et pendant 12 ans (jusqu’à sa nomination au Conseil Constitutionnel et son retrait de la vie politique) il devient un farouche opposant au Général et joue sans doute un rôle non négligeable dans l’échec du référendum sur la réforme du Sénat de 1969.

Le 28 avril 1969, le Général De Gaulle démissionne et Alain Poher devient président de la République. Si cette démission s’était produite 6 mois et 26 jours plus tôt, la France aurait eu officiellement son premier président de la République à la peau noire.

Gaston Monnerville était un homme politique brillant et charismatique. La couleur de sa peau n’a jamais été un obstacle (ni d’ailleurs un avantage) pour qu’il arrive aux plus hautes fonctions de la République. D’autres après lui ont été élus du suffrage universel, ministres. Un jour nous aurons notre Barak Obama, mais comme celui des américains, il ne le devra pas à la couleur de sa peau mais à sa personnalité, à ses idées et à sa capacité à unir les français derrière lui sans a priori et sans communautarisme.


Une sorte d’anti-Dieudonné en quelque sorte.

Remarque: Par fouadraiden 8 novembre 2008 16:41

IL y a une chose que je n’arrive pas à comprendre et qui semble sous-entendu ds ces débats autour de l’opposition blanc/noir . Que démontrerait l’élection d’un homme de couleur pour la conscience occidentale ? pkoi pas un chinois ou un pakistanais ?

Ou peut-etre cherche- t -on à excuser quelque faute en voulant à tt prix un noir à la présidence tricolore ou américaine ?

vouloir un noir , souvent seul je remarque, ds un systeme de blancs, ne témoigne til pas que le paradigme ds lequel nos mentalités évoule est celui du racisme ou les noirs sont disqualifiés même avec un chef à la couleur "trouble".

@fouadraiden "ou peut-etre cherche- t -on à excuser quelque faute en voulant à tt prix un noir à la présidence tricolore ou américaine ?"

Le propos de mon article était justement de montrer qu’en France le n°2 de la République avait été un noir pendant près de 20 ans, manquant de peu l’accession à la présidence sans que quiconque ne s’en soit ému un seul instant.... Voila qui relativise tous les débats actuels artificiels sur la couleur de la peau des hommes politiques.

http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/un-president-noir-pour-la-france-46820

_« On a quelquefois l'étrange impression de déranger quand on est noir dans un pays qui se croit tout blanc. Manifestement, le Français de souche n'a pas encore compris que français ne veut pas forcément dire blanc… »

15/01/2010 @ 19:27:40 edit 0 comment - 0 trackback

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pourquoi les Noirs ne peuvent-ils pas se dire français sans provoquer un certain scepticisme ?

La France a-t-elle réalisé que ses citoyens noirs, encore considérés comme des migrants, ne repartiront pas ? Dans une république universelle qui récuse la notion de race, pourquoi les Noirs ne peuvent-ils pas se dire français sans provoquer un certain scepticisme ? Y a-t-il une communauté noire en France ? Quelle place pour la mémoire de l'esclavage ? Quel crédit apporter à l'opposition que certains tentent de créer entre Noirs et Juifs ? Peut-on croire à l'égalité quand des millions de Français noirs, dont les parents et les grands-parents ont tant donné à la République, sont si peu représentés dans l'espace public et que les discriminations minent toute perspective d'« intégration » ?

Des squats qui brûlent aux banlieues qui flambent, en passant par la naissance d'un communautarisme noir, la France peut-elle réussir là où les États-Unis ont échoué, à savoir échapper à la question noire ?


salamata le 23 Décembre 2008 à 23:24

Remarque:

stl à tous, Je me présente je suis sénégalaise de parent sénégalais et je suis fier que Rama Yade fait parti de la politique actuel même si lé gens la critique elle s'est rester elle même nous sommes tous né(e) en france nous devons faire comme elle faire bouger la france. La france c'est forgé grâce à nos grand parent qui ont combattu pour la france ce que fait rama Yade, fadela Amara, Rachida Dati, est pour moi une sorte de merci pour nos famille qui ont perdu la vie ou qui on pa été assez distingués. Moi du haut de mes 19 ans et avec le soutien de mes parent je m'implique au mieux dans la politique de ma ville pour un jour devenir comme Rama YADE ministre et avec son soutien pour y arriver si elle le désire merçi RAMA YADE

PS:je suis disposé pour discuter avec toi pour me former et comme cela un jour à mon tour devenir secrétaire d'état ou ministre.



_La politique française ne compte pas de Noir capable de jouer au sommet... Ou s'interdit d'en avoir, Voilà les nouvelles gueules. La France n'est plus blanche, elle est de partout. Et la négritude se construit, foisonnante. ? 15/01/2010 @ 19:07:52 edit 0 comment - 0 trackback

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Ils sont antillais ou enfants des anciennes colonies, français ou étrangers, ils appartiennent à tous les milieux. Ce qui les lie : la couleur de la peau. Et aussi l'expérience des préjugés et des discriminations. Le fait nouveau ? Ces Noirs de France - 2 à 5 millions, selon les estimations - sont de plus en plus nombreux à affirmer leur identité. A revendiquer leurs droits. Des combats du Conseil représentatif des Associations noires (Cran) à l'émergence d'une nouvelle élite médiatique, en passant par les dérives ethnocentriques à la Dieudonné, « l'Obs » raconte l'irruption d'une « fierté noire» à la française.

Ils ne sont pas seulement pauvres, ils sont noirs, et c'est pour ça qu'ils meurent. A l'été 2005 des immeubles vétustes flambent dans Paris, on ramasse les corps calcinés d'enfants africains de France. «Ce sont des Noirs qu'on entasse dans ces taudis et, s'ils crèvent, le pays les ignore, rage Rama Yade, huit mois plus tard.

Plus personne ne pense à eux. On a dit qu'ils étaient squatters, polygames, que c'était de leur faute!» Colère intacte - et pourtant Rama va bien, belle et bourgeoise, et une place au coeur du pouvoir.

Rama Yade, 29 ans, est la nouvelle secrétaire nationale à la francophonie de l'UMP, nommée par Nicolas Sarkozy au nom de la diversité. Bonne pioche. Rama joue l'affirmation identitaire dans des associations où poussent les élites des « minorités visibles » : «Tout marche au réseau et au piston.» Née au Sénégal, grandie à Colombes, elle dit qu'elle aurait pu être communiste, si elle n'avait pas rejoint l'UMP. «Quand j'étais petite, on profitait du Secours populaire.» Pas dupe d'elle-même et de son ascension : le « système » veut du Noir, une session de rattrapage pour République sclérosée. Certains en profiteront.

Harry Roselmack à TF1, elle à l'UMP. Et pourquoi pas ? Elle a fait Sciences-Po, une brillante fonctionnaire. La considère-ton ? Rama n'a jamais oublié cet enseignant qui s'étonnait qu'elle, l'Africaine, puisse si bien comprendre l'Allemagne et parler l'allemand...

Rama est rassurante d'ambition joyeuse, et puis déconcertante, tant la colère remonte vite :

«Quand va-t-on montrer l'Afrique autrement qu'en parlant du sida ou de la guerre? Ce qu'on dit sur nous est insupportable!»

France, voici tes Noirs. Il faut apprendre à dire ce mot. Les Noirs, plus les «immigrés africains» et nos «compatriotes antillais». Des Noirs français et qui ont mal à la France. Leur identité se forge dans le regard de l'autre.

L'autre ? «Ces gens qui touchent dans la rue les cheveux afro de mon fils, raconte l'éditrice Hortense Nouvian, fondatrice du magazine «Citéblack». Ces policiers qui contrôlent systématiquement mon frère parce qu'il a le look black. Cet autre flic qui m'arrête quand je suis au volant de ma Golf, en m'expliquant que c'est la voiture la plus volée. Evidemment, une Noire qui conduit une voiture a dû la piquer

Petites et grandes humiliations. Réelles ou fantasmées. Les photos terrifiantes des casseurs noirs. Un reportage sur France-Inter où l'assassin de Sohane est décrit comme «un noiraud». Même la promotion de Roselmack, parfois vécue comme une nouvelle vexation : «On le prend parce qu'il est noir, et juste pour ça», se fâche Lise, jeune assistante sociale dans l'Essonne, républicaine venue de Guadeloupe. Elle se raconte sans pathos. Mais se souvient encore d'un contrôle d'identité, où elle se fit arrêter, quand ses deux copines, blanches, passaient au travers. «L'une était portugaise, l'autre, yougoslave, j'étais la seule Française, mais c'était moi qu'on interrogeait!» Elle n'en fait pas une histoire. Mais tout de même...

« La question noire explose à la figure de ce pays», affirme Patrick Lozès, militant UDF, et fondateur du Cran, ce Conseil représentatif des Associations noires, lancé l'automne dernier. L'histoire a des retournements... Le père de Lozès organisa l'indépendance du Bénin. Patrick, lui, affirme la place des Noirs dans l'ancienne mère patrie : la France, son pays. Vocation récente. En 2002, ce pharmacien centriste, en campagne législative à Paris, rencontre des électeurs noirs qui se moquent du vote, puisque cette société, disent-ils, les ignore et les exclut. C'est alors qu'il part en guerre. Objectif : forcer la France à affronter sa question ethnique. Vaste programme. Son Cran n'a pas d'assise populaire, et rassemble des intellectuels français de tradition girondine ? «Aux Etats-Unis aussi les revendications ont d'abord été portées par des gens intégrés», affirme Pap N'Diaye, professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales et ami de Lozès...

Le Noir peut réussir sa vie et rester crédible. Des cadres supérieurs, des modèles auxquels s'identifier.» Adji, 27 ans, né au Burkina Faso, est médiateur pour un organisme HLM.

Il s'est déjà vu refuser l'accès à un appartement, parce qu'une locataire s'effarait de voir un Noir derrière la porte ! Qu'y faire ? «Ne pas se lamenter.»

Il vient du 19e arrondissement, une cité qui fut de chaude réputation. Il y a plus de quinze ans la France découvrait - déjà - une menace noire, des gangs ethniques à l'américaine, violents et violeurs... C'étaient les « Black Dragons », les « Requins vicieux ». Certains étaient de ce quartier, vers le métro Riquet. En ce temps-là, Adji Ahoudian et ses copains étaient des «petits».

En grandissant, ils n'ont pas créé un gang, mais une association : les Braves Garçons d'Afrique. Férus d'histoire noire, de voyages, de conférences et de féminisme... Des autodidactes positifs, aux antipodes des clichés sur les Noirs des cités... Belle mutation ? Pas unique. A Sarcelles, près de la gare, «dans le ghetto», comme ils disent, la culture du gang a muté en économie de marché. Il y a quinze ans prospérait la redoutée « Secte Abdoulaye », où s'associaient maîtres des rues et seigneurs des mots.

La secte est devenue le label rap Secteur Ä, celui de Stomy Bugsy et de Passi. Le porte-parole de la secte, Kenzi, est désormais un tycoon des médias à Trace TV. Exemples à suivre. Il y en aura d'autres. Des Noirs de France. Ainsi Mamadoulamine Sonogo, 30 ans, dit K-6 depuis son enfance, homme d'affaires et modèle sarcellois.

Un géant mince, directeur adjoint d'une maison de quartier. Mais également patron d'une marque de streetwear, qui produit en Chine et recrute ses modèles sur le bitume du 95 ! Le nom, « Thug » (« voyou », en anglais), transcende le passé de la cité : «Tout homme est unique dans le ghetto.» C'est une histoire de France. Le père de K-6 est venu de Côte d'Ivoire pour « gagner 1500 francs avant de rentrer au pays».

Il est resté plus de trente ans. Gamin, K-6 se perdait. Et puis l'envie de travail, la chance d'un emploi-jeunes... Sa soeur est élue au conseil municipal. «Vous devenez blancs», lancent aux Sonogo ceux qui n'y arrivent pas. «Les Noirs qui se plaignent du racisme cherchent des excuses, lance K-6. Le racisme, cela existe. Mais moi, j'ai plutôt été aidé, comme si les gens voulaient compenser.»

C'est la vie. Riche. Ambiguë.

La France noire est une floraison de cultures et de sons, de destins et de mots, souvent inattendus. L'Afrique recolonise la France, par en dessous, par les rythmes importés des banlieues. Ainsi le « coupédécalé » des fêtards ivoiriens - danse fétiche de Drogba après ses buts - aux origines un peu marlou : couper et décaler, c'est arnaquer et se sauver. Prends l'oseille et tire-toi... Dans les cités d'ici, et même d'ailleurs, chacun se déhanche sur ce rythme, popularisé par Claudy Siar - Antillais de France, pape de la musique afro-caribéenne sur RFI... Et militant de la défense des Noirs, «les paillassons de la France», jusqu'au soutien à Dieudonné, «parce qu'on le ressentait comme un Noir qui se faisait lyncher», dit-il aujourd'hui. Siar a lâché Dieudonné, las de la folie de l'homme. A 40 ans, il est désormais préposé à l'« Eurovision » avec Michel Drucker.

Lui qui manifestait contre France 2, jadis, furieux de la diffusion d'une interview de Charles Trenet expliquant que les Noirs étaient de grands enfants...

Voilà les nouvelles gueules. La France n'est plus blanche, elle est de partout. Et la négritude se construit, foisonnante.

Des sites internet - Grioo.com, Amadoo.com, Afrik.com. Des associations, des regroupements, des rivalités.

Antillais militants, défenseurs jaloux de la mémoire de l'esclavage, contre africanistes, plaidant le destin commun de tous les Noirs. Néo-Egyptiens, qui cherchent dans Cheikh Anta Diop - ce chercheur sénégalais qui affirma la négritude des pharaons - de quoi nourrir leur fierté.

On cherche. On se fait du bien.

Un samedi après-midi, à la Cité des Sciences de la Villette, une petite foule applaudit fièrement. Un journaliste raconte comment Joséphine Baker, belle Noire venue des Etats-Unis, vola la vedette à Maurice Chevalier ! Le cadre ?

Un «hommage aux femmes» - aux femmes noires - organisé par les Braves Garçons d'Afrique. Les gars du 19e ont réuni un beau plateau. Amelia Robinson, vétéran du Mouvement des Droits civiques américain ; Marthe Moumié, veuve d'un héros de l'indépendance camerounaise, assassiné par des réseaux français ; mais aussi Rosa Amélia Plumelle- Uribe, auteur d'un livre-brûlot, « la Férocité blanche » (Albin Michel), où elle soutient que la furie nazie était de petit calibre comparée à la haine antinoire. Etrange juxtaposition. C'est la marque de la période, indécise et curieuse.

Pas l'explosion que redoute Patrick Lozès, mais une latence. Passionnante et risquée. «On nous a caché notre histoire, explique Eddy, un des Braves Garçons, comptable de 25 ans, d'origine guadeloupéenne.

On ne nous a pas raconté les grandes heures de l'Afrique. Alors, pourquoi croire les médias? Nous apprenons par nous-mêmes.»

C'est le revers de la médaille. Eddy est en recherche de dignité. Mais d'autres construisent la haine en tordant leurs sources. Ainsi, la « Tribu KA », qui pousse jusqu'à l'horreur les thèses de Cheikh Anta Diop sur l'antériorité des civilisations noires.

Ce groupuscule excommunie les «leucodermes» - les Blancs - et leurs complices. Il soutient Dieudonné. Après la mort d'Ilan Halimi, la « Tribu » a menacé la communauté juive : «Suite à la mort du vendeur de portables Ilan Halimi, une véritable chasse à l'homme se dessine envers Youssouf Fofana .... Que notre frère soit coupable ou pas, nous vous prévenons que si d'aventure il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul des cheveux du frère ... nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins.»

Des imbéciles ? Mais qui menacent également les journalistes Stephen Smith et Géraldine Faes, explorateurs de la France militante noire (1). Pap N'Diaye, coupable d'avoir défendu l'historien de l'esclavage Olivier Petré-Grenouillau sur Grioo.com, a, lui, été insulté par des internautes. L'écrivain Gaston Kelman, qui moque l'idéologie du «black is beautiful», est régulièrement vilipendé. «Nos forums internet sont pollués par une minorité véhémente», dit Hervé Mbouguen, responsable de Grioo.com. Cet informaticien, ancien de Normale Sup, se désole d'être assimilé aux radicaux.

L'extrémisme est le malheur des militants noirs pris en otages. Dieudonné - «un homme dangereux», dit Lozès - ou le publiciste Claude Ribbe, qui est allé chercher une référence outrée aux chambres à gaz pour dénoncer l'horreur du rétablissement de l'esclavage par Bonaparte, désespèrent les défenseurs de l'histoire. «Il y aura forcément une représentation des Noirs en France, affirme N'Diaye. Soit nous l'emporterons, soit les extrémistes s'imposeront. C'est une course de vitesse.»

Pap N'Diaye plaide pour sa paroisse. Aidez le Cran pour conjurer l'horreur ! Le chercheur exprime l'angoisse des « élites » noires. Des pionniers qui se heurtent aux limites de la France. Et s'en exaspèrent, tant elles nient ce qu'euxmêmes construisent. C'est le désarroi de Basile Boli, footballeur glorieux devenu homme d'affaires et producteur de télévision, quand il constate l'obsédante blancheur de la télé fétiche du foot : «Canal+ vit sur les exploits de sportifs noirs, et il n'y a pas un seul journaliste noir dans leur service des sports.» Précisons bien : Boli est tout sauf un pleurnicheur. Mais un homme comblé, strict républicain, qui organise parfois le retour au pays de la deuxième épouse d'un foyer polygame. Mais que vaut sa réussite si elle n'essaime rien ? Le Noir peut galérer à Sarcelles. Mais à Neuilly il gère une solitude. C'est moins une affaire de remords que le sentiment de l'inutile.

Pascal Agboyibor a connu cette expérience. A 39 ans, il fait partie des maîtres de l'économie, associé chez Orrick, une des grandes law firms américaines implantées à Paris. Il combat dans un monde dur et fascinant. Mais ce fils d'un avocat et homme politique togolais n'a jamais rayé l'Afrique et les Noirs de son agenda. «Quand j'ai commencé, on comptait les Noirs dans les cabinets d'affaires sur les doigts d'une main.» Agboyibor a créé un club, le club Kleber - comme l'avenue chic où il habitait - où se retrouvent ses amis. Ses pairs. Africains d'origine, quelques Antillais. Avocats et associés, jeunes, riches et brillants. Ils parlent politique, Afrique. Et diversité. Un de leurs amis, excellent avocat dans un cabinet français, est parti au Cameroun, pays de ses ancêtres où il n'avait jamais mis les pieds, travailler pour des Américains. A paris, il se croyait barré. «Les entreprises anglo-saxonnes ont compris l'enjeu de la diversité, dit Pascal Agboyibor. En France, on est dans le déni. Le plafond de verre existe toujours. Il faut crever l'abcès. Que mon milieu soit ouvert ne sauvera pas les gens en difficulté. Mais je dois travailler là où je suis...» Logique.

La France d'en haut, puisqu'elle échappe au malheur social, n'aurait aucune excuse de ne pas s'ouvrir. Le club Kleber, désormais, interpelle les politiques. Dominique Strauss-Kahn a été le premier : «Si vous entrez à l'Elysée, allez-vous enfin confier à un Noir un ministère majeur, régalien, pas un strapontin?» lui a-t-on demandé.

DSK a parlé du manque de ressources, des rythmes propres de la politique. Triste honnêteté. Car, de fait, l'oiseau rare n'existe pas encore.

La politique française ne compte pas de Noir capable de jouer au sommet°... Ou s'interdit d'en avoir, ayant consciencieusement enfermé ceux qui aurait pu passer la barrière.

Parfois Christiane Taubira soupire sur l'étrangeté de son destin. Révélation de la présidentielle de 2002, la député de Guyane pourrait être une figure majeure de la gauche. Elle reste pourtant bloquée sur le créneau ethnique.

Sa faute, pour avoir porté avec tant de talent la cause noire, depuis sa loi sur la traite négrière ? Christiane Taubira connaît trop son histoire, elle cite Fanon ou Césaire avec tant de talent, elle possède son Delgrès, ce colonel guadeloupéen qui en appellait aux Lumières quand les troupes de Richepance ravageaient son île pour rétablir l'esclavage...


** «Mais je ne fais pas que ça, dit-elle. Je travaille sur le Sud. Sur le nucléaire. Mais les médias ne me sollicitent que pour parler des Noirs!»

En 2002, à Sarcelles, des ménagères antillaises, sollicitées par des militants socialistes, se pinceaient la peau, pour montrer qu'elles voteraient Christiane au premier tour, cette femme qui leur ressemblait. Ce fut sa chance, son malentendu, et sa prison. Le PS, échaudé par sa performance, la soupçonne de jouer une carte ethnique pour remettre ça en 2007. Elle jure le contraire. On ne la croit pas. «Je ne serai jamais une candidate des Noirs.

Ce n'est pas un enjeu.

La France va tout droit vers un affrontement entre les possédants, les abrités, et les barbares que l'on confine aux portes des villes. Cela dépasse la question noire, même si ça la recoupe. On a le choix entre l'égalité, une refonte de notre société ou la catastrophe collective.»

Si la guerre vient entre les nantis et les gueux, Christiane Taubira a déjà choisi son camp. L'entendrait-on mieux si elle était blanche ? (1) « Noirs et français », Editions du Panama.

Les pères fondateurs"diasporatus" Chevalier de Saint-Georges (vers 1739-1799). Fils d'un planteur blanc de Guadeloupe et d'une esclave noire, ce beau mulâtre, champion d'escrime et excellent musicien, est une star avant l'heure. Ses compositions (notamment ses Concer-tos pour violon) lui valent le surnom de Mozart noir.

Jean-Baptiste Belley. On ne sait pas grand-chose de lui, simplement que Saint-Domingue l'a élu pendant la Révolution à la Convention (1794) puis aux Cinq-Cents, sous le Directoire. Cela en fit le premier parlementaire noir français. Il fut immortalisé par un célèbre portrait de Girodet.

Toussaint Louverture (1743-1803). Esclave affranchi, devenu général révolutionnaire, il se retourne contre les Français lorsqu'ils veulent rétablir l'esclavage. Vaincu, il mourra prisonnier au fort de Joux, dans le Doubs. Son compagnon Dessalines poursuit son combat en proclamant l'indépendance d'Haïti en 1804.

Béhanzin (1844-1906). Le roi du Dahomey (l'actuel Bénin) a résisté héroïquement à la colonisation de son pays par la France. Vaincu, il est envoyé en exil, avec sa cour, en Martinique, qu'il quitte en 1906. Il meurt sur le chemin du retour, en Algérie, avant d'avoir revu sa terre natale.

Blaise Diagne (1872-1934). Né à Gorée, au Sénégal, il sera, en 1914, le premier député d'origine africaine à l'Assemblée nationale. Franc-maçon, il intègre le cabinet de Clemenceau (1917) et oeuvre à l'incorporation des Africains dans les troupes françaises. Il finira sa carrière comme sous-secrétaire d'Etat aux Colonies.

Félix Eboué (1884-1944). Administrateur colonial d'origine guyanaise partisan de l'assimilation, il devient le premier Noir gouverneur : à la Guadeloupe puis au Tchad. Dès le 18 juin 1940, il se rallie à de Gaulle et fait de l'Afrique- Equatoriale le premier territoire de la France libre. Il repose au Panthéon.

Gaston Monnerville (1897-1991). Avocat né à Cayenne (Guyane) et militant des droits de l'homme, il se consacre à la question coloniale dès les années 1930. Sénateur de la Guyane, puis du Lot, il obtient la création des départements d'outre-mer. Il deviendra président du Sénat (1958-1968) et membre du Conseil constitutionnel (1974-1983).

Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Agrégé de grammaire, il participe, avec Césaire, à l'émergence d'une conscience noire et s'engage dans la Résistance avant d'entamer une carrière politique. Député et membre de plusieurs gouvernements sous la IVe République, il deviendra, en 1960, le premier président du Sénégal qu'il gouvernera jusqu'en 1980. Son oeuvre littéraire lui vaudra d'être élu à l'Académie française en 1983.

Aimé Césaire (né en 1913). Normalien, il s'affirme, dès le début des années 1930, comme le poète inspiré et le théoricien engagé de la « négritude », qui transcende les clivages entre Afrique et Antilles. Homme de gauche, longtemps maire de Fort-de-France et député, il demeure le patriarche respecté des Antilles françaises.


Les pères fondateurs__"diasporatus"

_1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ? 2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ? 3-Est ce que l'inexistence existe?

14/01/2010 @ 16:11:11 edit 0 comment - 0 trackback

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1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ?

1) On ne peut prouver l'inexistence d'une quelconque entité, puisque justement les éléments se rapportant à cette entité ne peuvent être trouvés si celle-ci est bien inexistante. On peut prouver qu'une entité existe par ses manifestations dans le monde réel, mais pas prouver formellement l'inexistence par une absence de manifestation. La fameuse blague des girafes illustre bien le problème :

"Salut Lunaire, pourquoi plantes-tu des drapeaux verts dans ton jardin ? - Eh bien Glandulf, c'est pour faire fuir les girafes. - Mais il n'y a pas de girafes dans le coin ! - C'est bien la preuve que mes drapeaux verts sont efficaces !"

Pour en revenir l'exemple de Paganel, on ne peut prouver par l'absurde que la suite des nombres premiers est infinie que parce qu'elle est contradictoire avec la définition de ceux-ci et qu'elle se situe dans le cadre formel de la théorie des nombres. On ne prouve donc pas une inexistence, mais une incongruité de la thèse étudiée avec le système formel de la théorie des nombres.

Mais si on se place dans l'univers réel et qu'on raisonne par exemple sur l'existence ou l'inexistence de divinités, on se rend compte qu'aucune des deux hypothèses n'est a priori contradictoire avec l'existence de l'univers...

2)il y à deux réponses:les choses sont impermanentes et interdépendantes, elles n'ont donc pas d'existence intrinsèque! l'observateur ayant lui aussi ces qualités, qui donc cherche à prouver quoi?pourtant il y a manifestation de la situation comme un arc en ciel qui peut être perçu mais dont la nature est illusoire comme tout phénomène!, on ne peut donc ni trouver d'existence, ce qui serait un assertion matérialiste ou éternaliste, on ne peut pas non plus trouver d'inexistence ce qui serait du nihilisme, on ne peut pas non plus trouver les deux en même temps ce qui serait illogique! l'état est donc vide d'existence propre tout en étant manifeste! Sources : traité du milieu (nagarjuna)

2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ?

1)La raison veut que ce qui est affirmé sans preuve soit nié sans preuve. L'existence d'un dieu quelconque n'ayant jamais été prouvée il est donc raisonnable de nier cette existence. 2)la raison justifie l'existance d'un etre supérieur car des milliers de choses ne s'explique pas , ne sont pas previsibles etc d'ou il est a croire que quelqu'un ou un groupe d'individu tire toutes les ficelles qui font tourner le monde.


3) L'existence ou l'inexistence

Est-ce que l'inexistence existe ??? si, oui que-ce que l'inexistence

...Observe une étoile, l'image de son existence nous parvient alors que dans certains cas elle n'est plus ! Donc une même chose peut à la fois être et ne pas être, ainsi le passé, présent et futur, existent comme concepts, mais pas forcément lisibles dans un référentiel tangible.

L'inexsistant annonce tout ce qui n'est pas. L'inexsistant annonce aussi l'existant que l'on ne connaît pas. Donc l'inexistant existe.

___JEUNESSE AFRICAIN REVEILLE TOI, FAIS FACE A TON DESTIN; L'Afrique, le futur de l’humanité. " L'Afrique aux Africains" Africains, n’ayez plus aucun complexe !...retrouvez vos racines et votre culture !

14/01/2010 @ 15:26:55 edit 0 comment - 0 trackback

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REVEILLE-TOI AFRICAIN (Wake up African)

JEUNESSE AFRICAIN Vous êtes trompés, mais jamais corrompus. Ce sont plutôt les corrompus qui vous trompent après avoir marchandé votre pays. Sachez donc que le peuple, c’est tout simplement le meilleur des citoyens et le plus faible des opprimés, donc incorruptible.

Le peuple c’est toi-même qui lis ce journal électronique pour comprendre la vie des innocents, le train quotidien des sans-abri, c’est toi qui comprends le sens d’une liberté…. Le peuple, c’est toi qui, en un clic, avec un doigt vif et pensif, entends les cris d’en haut et ceux d’en bas.

Venez à bord du « peuple » pour voyager avec nous au cœur des sociétés perdues, car le peuple apolitique et souverain, n’est ni à gauche, ni à droite, ni au centre c’est la justice elle-même. C’est pourquoi ce journal en ligne est né. Il est né pour vous informer dans la plus grande objectivité avec un souci énorme de professionnalisme. Nous serons au cœur de l’actualité.

En « agenciers », nous privilégions les dépêches produites par notre propre rédaction. "Dans les rubriques chics et chocs nous vous proposons de petites informations sous formes de faits divers et d’histoires insolites des nouvelles auxquelles que vous n’aurez jamais cru si le peuple n’en parlait pas. Cela vous semblera incroyable mais tout sera vrai. Ce site sera la chambre de résonance du peule par le biais des reportages, analyses, chroniques et interviews, et le pouls des populations sera senti. La grande enquête sera réservée aux faits de société qui doivent être élucidés aux phénomènes politiques, religieux, économiques entachés de zones d’ombres et qui méritent d’être fouillés, creusés, expliqués… Le peuple est la boussole des lecteurs, et nos informations seront à portée de main. Tout y est et au service du peuple. Bonne lecture et vivement le peuple !

Ibrahima Benjamin DIAGNE


REVEILLE-TOI AFRICAIN (Wake up African)

Réveille-toi Africain

Prends en main ton destin

Nul ne peut te l’offrir

Seule ta volonté peut l’accomplir

Toi Africain prends conscience

A l’aide de tout ce que tu as comme science

Regarde le temps qui passe

Dépouille-toi de ta carapace

Pense à l’avenir de tes frères

Et cesse de faire la guerre

Jette ton fusil dans la mer

Souviens-toi que l’Afrique est ta mère

Prends ta houe et travaille la terre

Tu mangeras le pain à ta sueur

Partage avec ton prochain

Ne renvoie pas la charité pour demain

Ne te laisse pas corrompre

Afin d’agir comme un traitre

Pour sacrifier tes tiens

Qui seront tués comme des chiens

Tu seras responsable de cette destruction

Tu prépareras une explication

Pour ce sang innocent qui coule

Sans que personne ne console

Ecoute ces cris de douleurs

Ce ne sont pas de terreurs

Change ta vie et ton comportement

Pour que ton prochain vive paisiblement



Quelle place pour l'Afrique dans le monde du XXIe siècle ? ENTRE TRADITION ET MODERNITE,QUELLE GOUVERNANCE POUR L’AFRIQUE ?

14/01/2010 @ 15:16:33 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Entre tradition et modernité : quel projet de gouvernance pour l’Afrique ? À cette question, l’un des participants au colloque de Bamako a répondu dès les premiers débats par une boutade qui n’en était peutêtre pas : « La gouvernance ? Non merci ! » Même si, comme on a pu le percevoir au cours des sessions, on peut mettre plusieurs contenus dans les termes de « tradition » et de « modernité », le mot « gouvernance » est assurément, dans le titre du colloque, celui qui est compris de la manière la plus diverse, la plus ambiguë, la plus instable, tant dans l’esprit des fonctionnaires nationaux ou internationaux que dans celui des chercheurs ou des responsables de la société civile. Celui, dès lors, qui demandait le plus à être défini dès le départ du colloque, et qui ne l’a peut-être pas assez été. Concept mouvant suivant les continents et l’histoire, souvent instrumentalisé, la gouvernance génère parfois plus de méfiance que d’intérêt. Nombreux sont ainsi ceux qui rejettent aujourd’hui ce qu’ils tiennent pour un « mot valise », trop chargé historiquement, pour avoir été directement associé par la Banque mondiale, au cours de la dernière décennie, au langage de la coopération internationale (la « bonne gouvernance », condition de l’aide) Mais pour l’IRG comme pour l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique ou le CEPIA, organisateurs du colloque, la gouvernance concerne un champ très large, celui des modes d’organisation et de régulation du « vivre ensemble » des sociétés, du niveau local au niveau mondial, ainsi que la production de règles du jeu communes. Les questions qu’elle aborde, dès lors, sont très diverses : modes de gestion et de régulation collectives, légitimité et responsabilité des acteurs et des institutions, participation au pouvoir, articulation des échelles des gouvernance… Entendu ainsi, et à la faveur d’une évolution du concept à l’intérieur même des institutions qui le préconisent, nous pensons que la gouvernance peut être aujourd’hui outil essentiel d’appropriation et de réinvestissement par les pays bénéficiaires de cette aide internationale soumise jusqu’ici aux critères trop mécaniques de la « bonne gouvernance ». L’Afrique se doit aujourd’hui d’ouvrir un espace de réinvention de sa gouvernance au travers d’un patient aller-retour entre d’une part ce qui s’invente localement – souvent considéré comme le plus porteur de légitimité – et d’autre part les principes dégagés de l’expérience internationales en matière de gouvernance. En effet, si la gouvernance occupe aujourd’hui tous les esprits, c’est notamment parce que le concept a fortement évolué au sein des politiques internationales de coopération, en particulier face à l’échec relatif d’une approche purement économique de l’aide. Lorsque le mot « gouvernance », vieux mot de la langue française tombé longtemps en désuétude mais passé dans la langue anglaise, réapparaît voici une dizaine d’années, à l’initiative de la Banque mondiale, il touche essentiellement à la gestion des politiques économiques et administratives. L’évolution interne de la Banque, mais aussi et surtout l’appropriation du concept par les autres agences de coopération a entraîné ensuite un glissement sémantique de la notion vers une conception bien plus large. Celle-ci s’étend ainsi progressivement à l’idée de refonder les formes de régulations et des espaces politiques des pays bénéficiaires. La place de ces pays dans l’élaboration des politiques de réformes est toutefois encore trop peu affirmée, alors même que se joue à travers cette notion de gouvernance, une réflexion profonde sur leurs propres modes de compréhension du politique, de l’espace public, des formes de l’autorité etc.


http://www.institut-gouvernance.org/IMG/pdf/Actes_Bamako.pdf



Traite et Esclavage des Noirs : Quelle responsabilité Africaine ? 14/01/2010 @ 15:09:34 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Remarque:

les coupables sont tous ceux ayant participé à la traite qu’ils soient blancs ou noirs... Celà ne sert a rien d’essayer, encore une fois, de dresser les uns contre les autres... Les personnes impliquées sont mortes depuis longtemps et seule la vérité historique sans partis pris reste interessante. La socièté (qu’elle soit africaine ou européenne) a evoluée et reveiller les vieilles rancoeurs ne sert absolument a rien. Un petit exemple pour finir : Quand je croise un allemand je ne le traite pas de nazi...

Pour les victimes du commerce triangulaire, la cause est entendue : torturées, violées, suicidées, assassinées... elles ont disparu.

Clio, la Muse de l’Histoire, peut lancer tous ses ragots : négationnistes, révisionnistes ont un bel avenir devant eux si l’on n’y prend garde. C’est que l’Histoire des Nègres, des Juifs, comme celle de tous les opprimés, embarrasse, gène, importune, aliène, affole, au point de conduire à nier la réalité : cela n’a jamais existé ou du moins n’a pas l’ampleur qu’on prétend. Les victimes sont consentantes. N’est-ce pas des parents eux-mêmes qui les ont livrées ? De toute façon, ce sont des sauvages, ils s’entretuent sans vergogne. Ont-ils vraiment existé ?

Pour alléguer de telles énormités, on invoque philosophes et historiens... « L’Afrique n’est pas une partie historique du monde », affirme Hegel. « Elle n’a pas de moments, de développements à montrer, de mouvements historiques en elle. » Ce à quoi surenchérit un professeur du Lycée Jean-Baptiste Say, dans une Histoire universelle des Pays et des Peuples en 1923 : « Tout s’efface vite - écrit l’éminent pédagogue - sur cette sauvage terre d’Afrique ; la féconde nature a bientôt fait disparaître les morts et détruit la trace de leurs pas avec les vestiges de leurs travaux. » et de poursuivre : « La véritable Histoire est celle du présent, celle qui s’accomplit sous nos yeux, grâce aux efforts admirables de nos coloniaux. »

Et pourtant, « si les morts n’étaient pas morts... », comme le suggère avec force et vigueur Birago Diop dans Souffles : « ils sont dans l’ombre qui s’éclaire - et dans l’ombre qui s’épaissit - les morts ne sont pas sous terre... » À cause de la grande déportation, ils exigent de notre part, mémoire et vigilance.

L’esprit de libre examen qui anime Pierre Ajavon, les ressuscite.


Un livre de Lawoetey - Pierre AJAVON 18.00 € http://www.menaibuc.com/Traite-et-Esclavage-des-Noirs la maison d'édition de l'Afrique et Caraïbes. Ediotions Menaibuc

_Pourquoi la France suspecté pour la tentative d'élimination du Protagoniste Guinéen Moussa Dadis Camara ? 14/01/2010 @ 14:59:23 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code de Justice Militaire... "Urmarcht" Chroniques de L'AFRIQUE Noire.. L'Ange du Chaos :: l'ange exterminateur

Depuis le 28 septembre 1958, date à la quelle, avec l’homme a la voix martelée du Manding, Sékou Touré, la France avait décidé, en utilisant des guinéens, d’appauvrir la Guinée par tous les moyens. Aujourd’hui, la France, avec sa politique de tuer tous les présidents africains patriotes, veut utiliser, selon des sources confidentielles et sures, des guinéens de l’extérieur pour détruire la Guinée.

Comment procède-t-elle à cette mafieuse besogne? Selon François-Xavier Verschave, «Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C'est le plus long scandale de la République. Aujourd'hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant "patrie des droits de l'homme", a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.»

La France, n’a jamais aimé que l’Afrique se développe à travers des leaders patriotes africains. Tout africain qui veut le pouvoir en Afrique et qui ne veut pas de la France est automatiquement éliminé. Selon ce célèbre écrivain, «Aux lendemains des indépendances, la France dans ses anciennes colonies sous la houlette du président Général de Gaulle a mis en place des gouverneurs locaux censés s'assurer que les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays bénéficieraient toujours à l'ancienne puissance coloniale.

Lorsque ces états eurent la possibilité d'élire démocratiquement leur représentant comme au Togo ou en Centrafrique, ceux-ci furent renversés ou/et assassinés avec l'aide de l'armée française ( Sylvanus Olympio, Abel Goumba à la suite de Boganda, Mehdi Ben Barka, Outel Bono, Ruben Um Nyombé, Félix Moumié); des pions aux mains de Foccart-De Gaulle (Eyadéma, Bongo, Déby, Bokassa...) furent portés à la tête de ces nouveaux états « indépendants » dont bon nombre sont issus des services secrets français ou de l'armée française.

Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Oui, «Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»


Malheureusement beaucoup de personnes, qui n’ont pas la possibilité d’accéder l’information sont dupées par des montages médiatiques en se servant de la propagande extrémiste et génocidaire. Voici une des raisons. Selon un journal français, la France n’arrive pas à payer ses dettes. Donc, si elle parvient à aider un africain au pouvoir, elle se sert de celui-ci ou de celle-ci pour payer ses dettes à travers les richesses de ce pays africain : «Pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à réduire sa dette ? » Celle-ci est passée de 16% du PIB en 1977 à 65% en 2006, et tous les gouvernements y ont contribué (sauf le gouvernement Jospin entre 1998 et 2001, note l’auteur).

Côté droite, « les plus riches préfèrent naturellement que l’Etat leur emprunte de l’argent qui rapportera par la suite des intérêts, plutôt que de devoir lui verser à fonds perdu des impôts sur leurs revenus ou sur leurs patrimoines. » Côté gauche, on accepte volontiers de creuser le déficit durant les récessions, selon la bonne thérapeutique keynésienne, mais on craint le reproche d’accumuler une cagnotte fiscale, quand il faudrait profiter des recettes générées par une croissance rapide pour réduire les déficits et la dette. Le « paquet fiscal » de Nicolas Sarkozy en 2007, et la baisse d’un point de la TVA par Lionel Jospin en mars 2000 (dont les consommateurs n’ont guère vu la couleur) ont tous deux inutilement contribué à majorer la dette publique.»

En plus, en France, il y a l’inégalité entre le pauvre et le riche. Les pauvres et leurs enfants ont moins de possibilité d’accéder à l’éducation, aux soins. « Pourquoi l’Etat n’est-il pas plus efficace ? » L’éducation qui donne de moins en moins de chances aux enfants d’ouvriers de rentrer dans une grande école, l’inégalité de l’accès aux soins, les prisons surpeuplées, la justice engorgée, la pagaïe des compétences des collectivités locales sont quelques exemples d’un appareil d’Etat qui a « une fâcheuse tendance à se considérer comme au-dessus et en dehors de la société (…) Nombre des difficultés dans les rapports entre l’Etat et les citoyens en France sont en effet étroitement liées au fonctionnement toujours très aristocratique de la société française, qui se manifeste particulièrement à travers le phénomène des grandes écoles, unique en son genre dans le monde, et le sentiment d’infaillibilité de ceux qui en sortent. »

D’autre part, bien que la majorité du peuple français veuille assister des personnes en dangers, les politiciens français n’écoutent pas leur peuple. Selon le journal Le Monde, «Une majorité de Français opposés aux expulsions d'Afghans… Vingt-sept Afghans en situation irrégulière ont été renvoyés mercredi dans leur pays dans un vol groupé organisé par Paris et Londres, suscitant de vives critiques d'associations et de l'opposition de gauche en France. La majorité des Afghans – 24 des 27 – étaient expulsés par la Grande-Bretagne. Trois venaient de France.»

Cher(e)s compatriotes, la France a déjà, selon des anti-français en Afrique, acheté la Guinée dans les mains de quelques politiciens et ils/elles vont tout faire pour avoir le pouvoir en Guinée parce qu’ils ont déjà utilisé une partie de l’achat de leur pays pour financer leur campagne.

C’est le lieu de féliciter l’honorable député malien, Dr. Oumar Mariko du Parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, quand il a dit: «A quoi servent des élections, si c’est pour vendre le pays au capital étranger. Le battage médiatique actuel sur la Guinée est très douteux. Ils veulent aussi que Dadis rentre dans le syndicat des chefs d’Etat vendus et corrompus d’Afrique. Voilà leur préoccupation. Ça va satisfaire la France.

Mais, de toute façon, la France a envie d’avoir la main mise sur la Guinée, parce qu’en 1958, ce peuple a dit non. Et en mesure de représailles, la France a refusé de payer les anciens combattants guinéens de 1958 à 1978. La même France a brûlé l’Etat civil de la Guinée et a cassé toute l’économie guinéenne. A l’époque, elle a entrepris toute l’Europe pour qu’elle ne commerce pas avec la Guinée. Qui de la France ou de Sékou Touré, a mis la Guinée dans cette misère ?»

En me basant du faite que «Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre.»

Ne pouvons nous pas donner raison au noble député malien quand il dit: «Si le dialogue n’est pas possible avec ceux qui sont au pouvoir, alors qu’ils nous disent s’ils veulent organiser une conspiration, un coup d’Etat, une insurrection ou une invasion militaire en Guinée. Dans tous les cas de figure de quel droit ils le disent ?

Je ne comprends pas ces politiciens africains. Ils ont applaudi et installé Ali Bongo qui est né et a grandi dans la fraude et dans les massacres. Ali Bongo n’a pas gagné les élections au Gabon. Au Togo, Faure Eyadema a été fortement soutenu par eux, malgré qu’il ait gagné les élections au prix de la terreur. Ils crachent sur Dadis et Tandja au Niger et ils applaudissent Ali Bongo et Faure Eyadema. Mais, qu’est-ce qu’on peut comprendre à cela? Quelle est leur logique ?»

Cher(e)s compatriotes, d’ailleurs n’oublions pas que l’occident avait prédit la guerre civile en Guinée, mais Dieu en a décidé autrement car, selon le journaliste suisse Serge Michel, spécialiste des affaires africaines l'état de la Guinée était très mauvais. Le pays n'avait pas été géré depuis des années. Il y avait un vide au sommet de l'Etat. Le pouvoir n'était plus exercé par le Président mais par ses proches conseillers qui étaient d'ailleurs régulièrement renouvelés. De plus, le pays était rongé par une très grande corruption.

A cet effet, malgré les malheureuses tueries du 28 septembre 2009, n’acceptons pas que la guerre civile détruise la Guinée. Aujourd’hui, les Nations Unis ont envoyé des spécialistes en la matière pour traduire les coupables en justice, et nous espérons que les autorités guinéennes mettront tout en œuvre pour que toutes les victimes des tueries qui s’étaient passées en Guinée puissent être bien résolues en traduisant les coupables en prison. Que Dieu bénisse la Guinée. Amen.

Auteur: Joseph Haba

Education, Democracy & Leadership

www.changeafrica.com

http://okouetch.canalblog.com/archives/2009/11/07/15720035.html

_COMBIEN de chefs d'Etat d'Afrique seraient aujourd'hui à leurs fonctions si l'accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n'auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue

14/01/2010 @ 14:50:39 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Bien curieux mode de dévolution du pouvoir que celui qui s'opère de plus de plus sur le continent noir ! Un procédé qui ne fait franchement pas honneur à l'Afrique et à ses fils ! Alors que sous d'autres cieux, n'est pas président qui veut, en Afrique, la règle générale veut qu'on parvienne au pouvoir comme par ... effraction.

De fait, en Europe, et dans une moindre mesure, en Amérique, ce sont les idées qui priment et dans la conquête du pouvoir, l'on ne s'impose que par et à travers cela. En Afrique, c'est la force, dans toutes ses acceptions, qui fait de plus en plus loi ! Comme si on avait renoué avec un certain passé, même si, aujourd'hui, les coups d'Etat nouvelle formule se veulent plus sophistiqués, "propres" et sans effusion de sang ! Assurément, l'Afrique n'est pas l'Occident où l'on parvient généralement au sommet après une longue et riche carrière politique sur fond de persévérance et de combativité, d'espoirs déçus, de sacrifice, de patience et de foi. Bref, sauf quelques rares exceptions récentes, on ne devient pas président en Afrique. On prend le pouvoir ! Pour le reste, c'est-à-dire, la reconquête de la communauté internationale, ce n'est toujours qu'un jeu d'enfant, et une question de temps. Des élections où les dés sont pipés d'avance, puis le tour est joué !

COMBIEN de chefs d'Etat d'Afrique seraient aujourd'hui à leurs fonctions si l'accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n'auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue ? Mais, après tout, nous sommes en Afrique où même un certain … Dadis Camara, dont le niveau d'instruction peut être sujet à caution, préside aux destinées de la Guinée et est tenté de troquer son costume de président de régime d'exception contre celui de président de la République. Moussa Dadis Camara peut-il valablement et dignement représenter la Guinée à l'extérieur ? C'est une question non dénuée de sens, même si, bien sûr, pour les Etats qui n'ont que des intérêts, cela importe moins.

Evidemment, à cette question, la meute de courtisans répondra par l'affirmative. Elle qui continue à crier à tue-tête que Dadis Camara est l'homme qu'il faut à la place qui a été jusque-là la sienne comme par hasard, et à laquelle il est de plus en plus tenté de s'accrocher. Ah l'Afrique ! La tragi-comédie qui voit l'entrée en scène de dirigeants d'un genre nouveau, prendra-t-elle jamais fin, pour que l'Afrique n'ait plus honte d'elle même ? Dire que ce triste spectacle donne à rire à l'Occident pour qui l'essentiel est de savoir toujours compter sur "ces petits nègres" !

La démocratie ? Y en a rien à f… tant qu'il aura la garantie que ses intérêts sont saufs dans tel ou tel pays. Le Guide libyen saurait-il dire le contraire ? Au total, la démocratie s'apparente à un marché de dupes auquel quelques dirigeants africains n'acceptent d'y aller, malgré tout, que par pure conviction. Les démocrates sincères y vont, en effet, non pas pour les beaux yeux de l'Occident, mais par intime conviction.


http://www.laconscience.com/article.php?id_article=8589

Remarque : Prise du pouvoir en Afrique : les armes à la place des idées. "Moussa Dadis Camara peut-il valablement et dignement représenter la Guinée à l'extérieur" ?C'est une question non dénuée de sens, même si, bien sûr, pour les Etats qui n'ont que des intérêts, cela importe moins.



Portrait :

Nelson Mandela (Rolihlahlah"fouteur de troubles") à l'honneur. €tude de droit, prône la désobéissance civile et s'engage dans une action armée. Avocat de profession découvre le nationalisme africain et la non-violence

14/01/2010 @ 14:26:17 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Psychoz noire, « world of warcraft cataclysm key WORLD DOMINATIONS «!i…» L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception.. Le dernier jour des lumières et le début des ténèbres

Nelson Mandela, tu es mon "heros"

De son vrai prénom Rolihlahla, («fauteur de troubles»), Nelson Mandela est né en 1918 dans l’est de la province du Cap. Il fait des études de droit pour devenir avocat et découvre à l’université le nationalisme africain et la non-violence. En 1944, il rejoint l’African National Congress (ANC) pour s’opposer à la ségrégation raciale. Dès le début des années 1950, il prône la désobéissance civile et en 1961 s’engage dans une action armée. L’année suivante, il est arrêté et emprisonné. Il restera derrière les barreaux pendant vingt-sept ans. Libéré en 1990, Nelson Mandela reçoit le prix Nobel de la paix en 1993 pour son action contre l’apartheid (conjointement avec Frederik De Klerk, alors président de l’Afrique du Sud). En 1994, il devient le premier président noir d’Afrique du Sud. Il se retire de la scène politique en 1999.

Nelson Mandela a sorti l’Afrique du Sud par le haut, et sans bain de sang et c’est ça son grand triomphe.La population entière lui en est reconnaissante.» A 91 ans, Nelson Mandela a marqué toute l’histoire d’un pays. Acteur essentiel de la réconciliation des peuples, il a réussi à effacer les inégalités devant la loi. Mais aujourd’hui, les différences entre Blancs et Noirs sont loin d’avoir disparu et la misère, qui touche surtout la population noire, entraîne des records de criminalité. Aux successeurs de Mandela de mener cette lutte.

L’ESTIME DU PEUPLE

Le 27 avril 1994, toute la population, dont 30 millions de Noirs, peut participer aux Nelson Mandela, libéré en 1990 (g.), a signé la même année avec Frederik De Klerk, président de l’époque, l’accord historique mettant fin au régime de l’apartheid. élections, sur le modèle «un vote, une voix», et Nelson Mandela est élu président. «Beaucoup de Blancs, et en particulier les Afrikaners, avaient peur de connaître une vague de violence avant de se faire expulser, comme ce fut le cas en Algérie trente ans plus tôt, explique Jean Guiloineau. Contrairement aux anglophones, ils n’avaient pas de point de chute hors du pays. Ce sont principalement des paysans arrivés au XVIIe siècle et qui n’ont plus rien en commun avec leurs lointaines origines néerlandaises. Même pas la langue.

Symbole de toute une nation,

Nelson Mandela a consacré sa vie à la lutte pour la fin du développement séparé (l’apartheid) et pour la réconciliation de l’Afrique du Sud. D’après Jean Guiloineau, auteur d’une biographie intitulée Nelson Mandela (éd. Payot), le rôle réconciliateur de Nelson Mandela commence bien avant sa sortie de prison. «Dès la fin des années 1980, le monde est en mutation, avec la fin annoncée de la Guerre froide. Les Etats-Unis font pression sur le gouvernement sud-africain pour trouver un interlocuteur en vue d’éventuelles négociations. Et c’est Nelson Mandela, avec son influence acquise dans les années 1950 et 1960 qui est pressenti.» Dès lors, plusieurs ministres viennent le rencontrer dans sa cellule de Pollsmoor, près du Cap, et l’ancien dirigeant de l’ANC est enfin libéré, le 11 février 1990. Il organise conjointement avec le président de l’époque, Frederik De Klerk, une réforme institutionnelle consistant à abolir les deux cents lois de l’apartheid.


Nelson Mandela, libéré en 1990 a signé la même année avec Frederik De Klerk, président de l’époque, l’accord historique mettant fin au régime de l’apartheid.

DATES CLÉS

1913 Dans une Afrique du Sud déchirée par les conflits entre Afrikaners, Anglais et Zoulous naissent les premières lois ségrégationnistes comme la Native Land Act (ou la Native Urban Act).

1948 Victoire du Parti national et du Parti afrikaner, qui créent l’apartheid pour lutter contre le «swaart gevaar», le péril noir.

1994 Après quatre années de négociations constitutionnelles, les premières élections multiraciales débouchent sur l’élection de Nelson Mandela.

http://directsoir.directmedia.fr/v1/Pages-Presse/Archives-Telechargement.aspx mercredi 13 janvier 2010 : n°679

L’identité permet de tracer la route, l’identité est un espace de contraires marqués et complémentaires, essayer de la nier comme l’a fait Michael Jackson par ses transformations physiques favorise la perte

13/01/2010 @ 19:23:47 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Enfermement psychiatrique de l'être.. "Les "instances supérieures" L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception

L’attitude de Barack Obama est de mon point de vue positive. Plusieurs raisons expliquent ce choix qui a consisté à annoncer la compassion présidentielle par la médiation du porte parole de la Maison Blanche. L’attitude d’Obama vis-à-vis de la mort de Michael Jackson est profondément démocratique, républicaine et morale. Par l’intermédiaire de son porte parole, Barack Obama reconnaît que Michael Jackson est une icône de la musique mondiale et globale adulé de tous. Rien à dire, rien à rajouter, les faits parlent d’eux-mêmes.

La mort de Michael Jackson traduit un échec de la transformation de son identité noire

Les différents mouvements de rassemblement de part le monde représentent une manifestation et un témoignage de confiance et d’adoration des foules vis-à-vis de l’artiste Michael Jackson. En revanche, Barack Obama a parfaitement eu raison au nom de la morale et non d’une identification identitaire de déclarer qu’une partie de la vie de Michael Jackson était trouble. Ce n’est pas parce que Michael Jackson, noir à la naissance avec un nez épaté, des cheveux crépus afro, que le pasteur Jesse Jackson demande de ne retenir dans l’icône que les bons moments.

Il ne s’agit pas ici d’ouvrir une polémique inutile, mais de faire des remarques, même si je respecte l’icône Michael Jackson pour ses talents artistiques. Michael Jackson s’est transformé, de noir ébène qu’il était à sa naissance, il est devenu une espèce d’icône blanco-grisâtre au cheveux lisses, au nez aquilin défiant Cléopâtre. Si il y a un message à retenir de la mort de Michael Jackson, c’est le trouble identitaire qui s’est peut être retourné contre lui. À force de s’identifier à des canons de beauté blancs, voire semblable à ceux des Dieux grecs de la Mythologie, la force musculaire en moins, Michael Jackson a nié son identité noire ?

C’est un trouble réel, malheureusement, cette manière de bousculer l’identité, de vouloir systématiquement ressembler au blanc, entraine des conséquences catastrophiques et une surenchère identitaire négative. Michael Jackson était au bout du rouleau, la prise des antidépresseurs et des doses supplémentaires de maintien de la forme physique et psychologique ont développé un côté paranoïaque qui l’a amené à se réfugier dans un monde, qui n’était pas forcément le sien, le monde des enfants. La dépigmentation de la peau est un réel problème pour la communauté noire.

Le défrisage des cheveux pour des raisons esthétiques, ne sont que des prétextes pour être beaucoup plus près et proche du modèle global occidental. Michael Jackson est mort pour ne pas avoir maîtrisé tous les paramètres de cette "paranoïsation" identitaire. Sans le dire, Barack Obama a bien perçu le problème. Sa victoire aux élections américaines, n’est pas l’aboutissement de la victoire identitaire des noirs aux états Unis, mais bien le point de départ. Obama est métisse, clair de peau, il ne cherche pas à être plus clair que clair, ce qui a toujours été l’obsession de Michael Jackson.

Revenons à l’essentiel du débat, Michael Jackson aurait-il pu vendre autant d’albums s’il avait gardé son phénotype noir. Michael Jackson aurait-il pu être adulé par les chinois, les vietnamiens, les russes, les peuples d’Amériques latine...s'il avait gardé son phénotype d’origine. On peut supputer avant ces conjectures sans au final avoir un soupçon de réponse. Certains disent que s’il ne s’était pas transformé, il n’aurait jamais été le musicien global qu’il est devenu. Il ne s’agit pas d’attaquer une icône disparue, mais de se servir de ses pratiques pour alerter les populations noires, que leur phénotype doit être un élément de combat, d’intégration, dans les pays occidentaux qui les accueillent.

La mort de Michael Jackson traduit en effet un échec de la transformation de son identité noire. Autre contexte, autre époque, des grands jazzmans comme Louis Amstrong, Syndney Bechett, n’ont pas eu besoin de se transformer pour être reconnus, même si le concept monde était le fait de quelques pays développés. Michael Jackson est mort, vive l’identité noire qui accepte des autres identités, mais qui doit refuser de faire des compromissions historico-politiques, économiques au nom du business.

Les noirs dans la cité doivent au-delà de Michael Jackson, être fiers de leur couleur de peau qui ne résume à elle toute seule l’identité bien sûr, mais qui donne une orientation sur des pratiques importantes dans la République. Obama en faisant parler son porte parole se protège, il a raison, une partie de la vie Michael Jackson a été trouble. Or une partie de la vie politique américaine est dominée par la morale, en opérant une césure entre la vertu, le vice, le bien, le mal. Pour un artiste aussi controversé que Michael Jackson dans vie privée, Obama a eu raison d’attendre.

Il ne s’agit de réagir à la mort d’un noir comme certains ont pu le lui reprocher, mais d’inscrire Michael Jackson comme un américain de renom et de talent à l’image de n’importe quel américain de cette catégorie. L’annonce tardive et le florilège des compassions et des empathies venues tardivement de la maison Blanche, ont soulevé une inquiétude consistant à voir dans Obama un pion mis en place par des groupes de pression américaine. L’attitude d’Obama, la mort de Michael Jackson doivent nous servir à revisiter notre identité de noir, notre place et notre rôle dans les sociétés occidentales et finalement, notre capacité relative à trahir les nôtres.

L’identité permet de tracer la route, l’identité est un espace de contraires marqués et complémentaires, essayer de la nier comme l’a fait Michael Jackson par ses transformations physiques favorise la perte. Les populations noires sont-elles prêtes à réfléchir sur ces problèmes d’identité et pour quoi faire ? Que la terre soit légère à Michael Jackson, il nous aura au moins livré un message à rebours : la transformation de la couleur de la peau n’est pas essentielle.

Maj (4/07/09) Note de Grioo.com : Barack Obama s'est finalement exprimé au sujet de Michael Jackson jeudi 2 juillet en disant qu'il avait grandi avec sa musique, qu'il avait toujours sa musique sur son ipod, et a dit se réjouir que les gens se souviennent de Michael Jackson pour sa musique et non pour les aspects les plus tristes et les plus tragiques de sa vie.

Le président américain a ajouté qu'il ne voyait pas de controverse au fait que la Maison-Blanche n'ait pas fait de déclaration formelle à la mort de l'artiste. Il a également dit ne pas être au courant d'un mécontentement au sein de la communauté noire à ce sujet : "je connais beaucoup de gens au sein de la communauté noire. Je n'ai pas entendu cela". Barack Obama a également dit que c'était la première fois qu'on lui posait une question au sujet de la mort de Michael Jackson.


Michael Jackson est mort. Vive Michael Jackson ! Roi de la pop musique, célébré dans le monde entier comme musicien, artiste, chorégraphe, compositeur global. Des foules entières à travers le monde, de Washington à Pékin en passant par l’Afrique du Sud jusqu’à Vladivostok (Russie) célèbrent la mort de Michael Jackson. Cette célébration touche aussi l’Amérique du Sud, l’Amérique latine, le Canada, l’Europe.

L’icône de la pop musique est partie et avec elle toutes ses souffrances identitaires, personnelles, financières et musicales. C’est dans ses souffrances, surtout identitaires et de vie d’homme, que le président Barack Obama a longtemps attendu avant de délivrer son message de compassion et de réserve concernant Michael Jackson. Alors que certains chefs d’État ou chefs de gouvernement ont livré leur message de compassion dès l’annonce de la mort de Michael Jackson, le président Barack Obama n’a rien dit, a gardé un silence "pédagogique" que certains journalistes occidentaux et une certaine presse africaine ont considéré comme du désintérêt vis-à-vis de la personne de Michael Jackson.

Obama en faisant parler son porte parole se protège, il a raison, une partie de la vie privée de Michael Jackson a été trouble (...)

Derrière cette réprobation implicite ou explicite de l’attitude de Barack Obama apparaît une question fondamentale que les journalistes ne veulent pas mettre directement sur la table : comment Barack Obama, noir, chef d’État de la plus grande puissance du monde apparaît comme incapable pour dire sa compassion et son empathie en direction d’un autre noir comme Michael Jackson, (même si du noir on ne retient que ses débuts à l’âge de cinq ans pour certains, de dix ans pour d’autres et une filmographie qui le présente avec des cheveux afro et un teint sombre).

"Shoah" :"Holocauste" noire pour désigner l’extermination des noire par le nazisme "nguesso" : puisque le mot désigne un sacrifice offert à Dieu, où, au lieu de manger la bête, on l'a sacrifie au divinité

13/01/2010 @ 17:21:10 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Psychiatrie-Sciences sociales- Psychologie.. "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. Le Trône de fer, L' Ombre maléfique.. La légion des Guerriers de l'Ombre

Le pur esprit est le pur mensonge; le prêtre, le rabin, ce négateur, ce calomniateur, cet empoisonneur de la vie par métier.La vérité est déjà placée sur la tête si l’avocat avéré du néant et de la négation passe pour être le représentant de la vérité... C’est à cet instinct théologique que je fais la guerre : j’ai trouvé ses traces partout ! Celui qui a du sang de théologien dans les veines, se trouve de prime abord dans une fausse position à l’égard de toutes choses, dans une position qui manque de franchise.Partout encore j’ai mis à jour l’instinct théologique : c’est la forme la plus répandue de la fausseté sur la terre, la forme vraiment souterraine de la fausseté. Ce qu’un théologien éprouve comme vrai, doit être faux : c’est presque un critérium de la vérité.« vrai » c’est dans ce cas ce qui est le plus pernicieux pour la vie, ce qui l’élève, la surhausse, l’affirme, la justifie et la fait triompher s’appelle « faux » .. S’il arrive que les théologiens, par la « conscience » des princes (ou des peuples), étendent les mains vers la puissance, ne doutons pas de ce qui se passe chaque fois au fond : la volonté de la fin, la volonté nihiliste veut obtenir le pouvoir...

666 l'INFÂME SECTE CATHOLIQUE : QUI ES-TU ? "Qu'est ce que l'antéchrist ? " L' Antéchrist amène invariablement la fin du monde, l'apocalypse..ou l’homme est une fin ?Le « progrès » n’est qu’une idée moderne, c’est-à-dire une idée fausse.


Ce que je demande aux Africains qu'on est une conscience collective tant au niveau ressource naturelles et un regard face autres compatriotes (son prochain)"...Face à la recrudescence et l'insécurité sans « cesse grandissante » sur toute la terre habité, il serait plus judicieux d'anéantir l'homme dans son intégralité qui manquant de tacte et de tolérance n'amène que la déchéance dans le monde

l'attentisme des "noirs", l'absence de vision et de solution alternative ne sont pas de nature à accélérer le processus de Paix dans cette partie du pays. "Que la malédiction de dieu soit sur les descendants d'adam"Il faut être intègre dans les choses de l’esprit, intègre jusqu’à la dureté pour pouvoir seulement supporter mon sérieux et ma passion. Il faut être habitué à vivre sur des montagnes, — à voir au-dessous de soi le pitoyable bavardage de la politique du jour et de l’égoïsme des peuples.

Il faut que l’on soit devenu indifférent, il ne faut jamais demander si la vérité est utile, si elle peut devenir pour quelqu’un une destinée... Une prédilection des forts pour des questions que personne aujourd’hui n’a plus le courage d’élucider ; le courage du fruit défendu ; Une expérience de sept solitudes. Des oreilles nouvelles pour une musique nouvelle. Des yeux nouveaux pour les choses les plus lointaines. Une conscience nouvelle pour des vérités restées muettes jusqu’ici. Et la volonté de l’économie de grand style : rassembler sa force, son enthousiasme... Le respect de soi-même ; l’amour de soi ; l’absolue liberté envers soi-même... qu’importe le reste ? — Le reste n’est que l’humanité. — Il faut être supérieur à l’humanité en force, en hauteur d’âme, — en mépris...

Qu’est ce qui est bon ? — Tout ce qui exalte en l’homme le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance elle-même. Qu’est-ce qui est mauvais ? — Tout ce qui a sa racine dans la faiblesse. Qu’est-ce que le bonheur ? — Le sentiment que la puissance grandit — qu’une résistance est surmontée. Non le contentement, mais encore de la PUISSANCE, non la PAIX avant tout, mais la GURRE ; non la VERTU, mais la Valeur (vertu, dans le style de la Renaissance, virtù, vertu dépourvue de moraline).

QUE Périssent les faibles et les ratés : premier principe de notre amour des hommes. Et qu’on les aide encore à disparaître !

Qu’est-ce qui est plus nuisible que n’importe quel vice ?

— La pitié qu’éprouve l’action pour les déclassés et les faibles : — le christianisme...Qu’est-ce qui doit remplacer l’humanité dans l’échelle des êtres? Quel type d’homme doit-on élever, doit-on vouloir, quel type aura la plus grande valeur, sera le plus digne de vivre, le plus certain d’un avenir ? L’humanité ne représente pas un développement vers le mieux, vers quelque chose de plus fort, de plus haut, ainsi qu’on le pense aujourd’hui. Le « progrès » n’est qu’une idée moderne, c’est-à-dire une idée fausse.

Le plus lamentable exemple: c’est la corruption qui croyait à la perversion de sa raison par le péché originel, tandis qu’elle n’était pervertie que par son christianisme ! — J’appelle corrompu soit un animal, soit une espèce, soit un individu, quand il choisit et préfère ce qui lui est désavantageux. j’ai trouvé l’instinct théologique de l’orgueil partout où aujourd’hui on se sent « idéaliste », L’idéaliste, tout comme le prêtre, a toutes les grandes idées en main (et non seulement en main !), il en joue avec un dédain bienveillant contre la « raison », les « sens », les « honneurs », le « bien-être », la « science », il se sent au-dessus de tout cela, comme si c’étaient des forces pernicieuses et séductrices, au-dessus desquelles « l’esprit » plane en une pure réclusion : comme si l’humilité, la chasteté, la pauvreté, en un mot, la sainteté, n’avaient pas fait jusqu’à présent beaucoup plus de mal à la vie que n’importe quelles choses épouvantables, que n’importe quels vices... Le pur esprit est le pur mensonge. lire la suite

À partir du moment où la liberté de culte est assurée, on s’aperçoit que l’influence des Églises n’est pas directement corrélée à leur statut juridique.

La mention « juif », « druze », « arabe » est précisée sur la carte d’identité : État juif

Israël

Fondé comme l’État pour les juifs, il devint L’État juif, à la suite d’un accord entre David Ben Gourion et la minorité orthodoxe dans le but d’obtenir son soutien dans la guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, la situation israélienne est complexe.

L’état civil est régi par la loi religieuse de chaque communauté du pays (pour tout citoyen, même non juif). Les conversions obtenues à l’étranger auprès de rabbins libéraux n’étaient pas reconnues jusqu’au 20 février 2002, date où la Cour Suprême a rendu un verdict obligeant le ministère de l’Intérieur à inscrire comme juifs 24 personnes converties par des rabbins massortis et libéraux. Les mariages sur le territoire national doivent être effectués par des rabbins orthodoxes, mais les mariages massortis (conservateurs) effectués à l'étranger sont reconnus. Le divorce peut être demandé par les femmes comme par les hommes, uniquement auprès de l’autorité religieuse (ou civile pour les étrangers résidents). Cependant, pour les femmes demandant un divorce religieux, selon la version orthodoxe du judaïsme, leur mari peut leur refuser indéfiniment le divorce sans encourir de sanction religieuse ; il doit alors donner la totalité de son salaire à son épouse, ce qui l’incite à accepter la demande de divorce de sa femme. Deux consistoires représentent l’autorité religieuse : un ashkenaze et un séfarade ; ceux qui ne se réclament ni des uns ni des autres, comme les falashas, sont donc défavorisés. L’État a pris des mesures pour favoriser le financement des congrégations massorti (conservateur sur la foi, moderne sur la théologie morale et la laïcité) et libérales (moderne sur tous les points), mais en pratique les orthodoxes continuent d’être favorisés dans l’attribution des subsides et locaux de culte. Seuls les citoyens juifs (laïcs) et les citoyens druzes doivent effectuer le service militaire. Les citoyens chrétiens ou musulmans peuvent individuellement en faire la demande. Par ailleurs, les non-juifs servent dans une unité spéciale, dite unité des minorités, et n'ont pas les mêmes opportunités de carrière.

Le déploiement des forces armées des États-Unis dans des bases militaires du monde selon le schéma mouvant des sphères d'influence est perceptible au travers de la répartition géographique du commandement Interarmées de Combat. M. Obama ne va pas au bout de la logique d’une guerre limitée à Al-Qaida,

Barack Obama a pris la décision la plus difficile de sa première année à la Maison Blanche, et peut-être de sa présidence: envoyer de plus en plus de soldats américains combattre en Afghanistan, pour défendre l'"intérêt national" et la "sécurité" des Etats-Unis. L'opposant à l'invasion de l'Irak est devenu, en prononçant mardi 1erdécembre son discours à West Point (Etat de New York), un chef de guerre.

La Constitution des États-Unis d'Amérique, Article II Section 214, donne le titre de Commandant en chef au président des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée et de la marine des États-Unis, et de la milice des divers États quand celle-ci sera appelée au service actif des États-Unis. »

le chef d'état-major des armées des États-Unis le chef d'état-major de l'armée de terre ; le chef des opérations navales ; le chef d'état-major des forces aériennes ; le commandant du corps des Marines Ce comité dépend directement du Secrétaire à la Défense, ministre en charge du Département de la Défense qui, lui, répond directement devant le président des États-Unis.

Le Comité des forces armées du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle du Sénat américain sur les forces armées, les programmes de recherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de la sécurité nationale.

Les États-Unis disposent de forces militaires sans égales tant en quantité qu’en qualité. Mais au-delà du nombre de chars, d’avions ou de navires, la puissance militaire américaine repose sur une remarquable structure de commandement à vocation planétaire.

Remarque : Un Peuple kongoleese, un Royaume KONGO, un Guide kongoleese ......! Chercher le developement individuel; c'est chercher le developpement Collectifs ....amen

Ein volk/Ein Reich/ein führer !

" ... l’homme nouveau vit au milieu de nous ! "Nguesso" alias "Hitler" Préfigure de l'Antéchrist

il est là ! s’écria Hitler d’un ton triomphant. Cela vous suffit-il ?

Je vais vous dire un secret. J’ai vu l’homme nouveau.

Il est intrépide et cruel.

J’ai eu peur devant lui " .

(Hitler)

" ... l'œuvre commencée par le Christ, je la mènerai à son terme " ..

(Hitler)

Le premier Homme, "noir" avait bâti de grands empires et de grandes civilisations, alors que le Blanc en était encore à habiter les cavernes et à se déplacer à quatre pattes. La vérité,ès Blancs "blanchi" l'Histoire,

13/01/2010 @ 16:04:00 edit 2 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Enfermement psychiatrique de l'être.. "Les "instances supérieures" L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception

L'homme blanc vous a donné la peur. Petits nourrissons noirs, vous aviez déjà peur de lui. La peur est sur vous. De tous les ennemis de l'homme, la peur est le plus redoutable. Je sais que certains d'entre vous ont peur d'apprendre la vérité.

« Aujourd'hui l'homme blanc se voit obligé de regarder les choses en face. La vérité africaine se fait jour. On découvre chaque mois en Afrique noire des outils façonnés qui montrent qu'au temps où les Blancs habitaient encore dans des grottes, les Noirs avaient de grandes civilisations...Le Blanc a "blanchi" l'Histoire à tel point que les professeurs noirs américains en savent à peine plus long que les Noirs les plus incultes sur le génie, les civilisations, les cultures noires d'il y a plusieurs millénaires...C'est un crime que de mentir à des générations de Noirs. A des enfants noirs, nés de parents qui croient que leur race n'a pas d'histoire. »

« Il faut être très, très prudent en abordant la vérité avec un Noir qui l'ignore totalement...Nos congénères ont subi un tel lavage de cerveau qu'il se peut que la vérité leur répugne. »

:!« L'homme blanc vous a donné la peur. Petits nourrissons noirs, vous aviez déjà peur de lui. La peur est sur vous. De tous les ennemis de l'homme, la peur est le plus redoutable. Je sais que certains d'entre vous ont peur d'apprendre la vérité. Vous avez grandi dans la peur et le mensonge. »

« La vérité, pour la résumer en quelques mots, c'était que les Blancs avaient "blanchi" l'histoire et les livres d'histoire, qu'ils lavaient le cerveau de l'homme noir depuis plusieurs centaines d'années. Le premier Homme avait été noir, il avait vécu sur un continent qu'on appelait l'Afrique, où l'espèce humaine était apparue pour la première fois sur la planète. Le premier Homme, l'homme noir, avait bâti de grands empires et de grandes civilisations, alors que le Blanc en était encore à habiter les cavernes et à se déplacer à quatre pattes. "Le diable blanc", à travers toute l'histoire, avait pillé, assassiné, violé, exploité et torturé toutes les races de couleur. Le trafic de la chair noire était le plus grand crime de toute l'histoire de l'humanité ».

« Le diable blanc avait privé le peuple noir de la connaissance qu'il avait eue de lui-même, de sa langue, de sa religion, de sa culture passées, à tel point que le Noir américain était le seul peuple au monde qui ignorât tout de sa personnalité profonde ». (ceci est valable pour tous les Noirs)


http://afreecanx.skyrock.com/2.html




La paix demeure problématique tant il est vrai que la question dépasse le cadre national et régional. Elle est désormais un problème international, le Kivu livré aux pilleurs

12/01/2010 @ 18:40:17 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Apartheid, Racisme, Esclavage, Discrimination Territorial.. Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques

Le Conseil de sécurité, si pas toute l' Organisation des Nations Unies, sont placés devant un « véritable cas de conscience universelle ». Le dernier rapport des experts des Nations Unies sur l'échec des initiatives de paix en RDC, particulièrement au Kivu n'épargne aucun Etat de la région des Grands lacs, y compris la RDC, les pays occidentaux, les Asiatiques et ceux de l'Amérique latine. Une véritable preuve que la RDC est victime d'un vaste complot international visant le contrôle de ses richesses et qui entraînerait fatalement la balkanisation de ce pays.

Le rapport des experts de l'ONU démontre, si besoin en est encore, de l'existence des réseaux internationaux qui sont étroitement liés à l'exploitation de l'or, de la cassitérite, du diamant, du coltan. Ces minerais illégalement exploités de la RDC, transitent par le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya pour être vendus en Belgique, aux Emirats arabes, en Chine. Dubaï, Bombay, Entebbe, Anvers, Anvers, Hong Kong… Ce sont des noms des villes qui reviennent le plus souvent dans ce rapport des experts de l' ONU.

Quant aux noms des entreprises, on cite en passant Glory minerals, Tony Goetz & Zonen, Commercial Impex Ltd, Etablissement Namukaya, Gold Burundi Link Tranding devenue par la suite Berkenrode BVBA installée en Belgique, Machanga Ltd et UCL LKtd, Emirats Gold, Huayangi Trading Company (HTC), Afro Ventures Ltd (Hong kong), Métaux réfractaires Mining Company Ltd, toujours à Hong Kong… autant de noms des entreprises qui participent activement au crime économique, au-delà humanitaire en RDC. Elles sont installées à travers le monde.

En ce qui concerne les groupes armés, il y avant tout les FDLR qui ont constitué une forte économie de guerre, suivis de PARECO, Maï Maï, CNDP qui dispose jusqu'à ce jour, selon le rapport d'une administration parallèle au Kivu, En ce qui concerne les FARDC, certains chefs militaires sont pointés du doigt.

Car en effet, le groupe des experts a contacté pratiquement toutes les parties et s'est rendu sur le terrain. De Kinshasa avec la société CEEC à Goma, en Ituri en allant là où sont concentrées les concessions minières avant de se rendre dans tous les pays voisins de la RDC, suivi de l'étape de pays européens et asiatiques. On parlerait d'un travail de fourni accablant et choquant.

UNE CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE PILLAGE

A la lecture de ce rapport révoltant, la RDC, seule ne saurait résoudre ce cas de pillage de ses ressources minières. Toutes les initiatives de paix à l'image de celle de la conférence de Goma ne serait que distraction. Le mal est très profond et dépasse les frontières tant nationales, que régionales. Il revient au Gouvernement de Kinshasa d'assumer pleinement ses prérogatives constitutionnelles pour appeler à la tenue d'une « Conférence internationale sur le pillage des minerais en RDC ». Après les crimes commis en Sierra Leone, au Liberia, on ne peut continuellement tuer en Afrique, piller ses richesses. Après avoir balkanisé la Somalie, façonner les pirates dans le Golfe d'Aden, il est temps que l'on arrête des tragédies en Afrique.

Autant toute la communauté internationale est mobilisée dans la lutte contre le terrorisme international, autant il faut la même pression pour que le pillage des ressources congolaises prenne fin et que tous les criminels soient châtiés.

Qui sont derrière ce crime économique ? Qui gère et manipule tous ces fonds ? Le travail d'enquête, de fourni ayant été réalisé par les experts de l'ONU, on ne peut ni refuser ni reculer devant la convocation dans le meilleurs délais de cette conférence internationale sur le pillage des richesses congolaises.

La communauté internationale est devant un cas semblable à la deuxième guerre mondiale, à l'invasion du Koweit, à la situation en Irak avec des armes à destruction massive, en Afhganistan. Ce qui se passe en République démocratique du Congo est une véritable menace pour l'Afrique et toute l'humanité. Il fau agir maintenant pour arrêter ce danger international. Demain, ce sera trop tard.


Autour du dernier rapport des experts de l'ONU : Le Kivu livré aux pilleurs Par Le Potentiel

Rien n'est encore joué au Kivu.

La paix demeure problématique tant il est vrai que a question dépasse le cadre national et régional. Elle est désormais un problème international. Le dernier rapport des experts de l'ONU prouve à suffisance que le Kivu est abandonné aux pilleurs. La somalisation qui pourrait déboucher sur la balkanisation de la RDC est bel et bien en route. Car, la « guerre du Kivu », est avant tout la « guerre du contrôle des minerais » par des « seigneurs de guerre tant nationaux qu'étrangers. Le Gouvernement de Kinshasa n' a plus de choix : user de ses prérogatives constitutionnelles pour exiger un concours multilatéral à l' image de ce qui se passe aux larges des côtes somaliennes contre les pirates ou abdiquer pour être taxé de complice de crime contre l'humanité et économique.



Définir la justice : Qu’est-ce que le droit et la loi ? | Quels sont les différents recueils de lois ? | Qu’est-ce qu’un garde des Sceaux ? | Comment s’organise le ministère de la Justice ? | Qu’est-ce qu’un tribunal ? | Qu’est-ce qu’un procès ? 12/01/2010 @ 18:09:31 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in ******VIE ESTUDIANTINE*****

Qu’est-ce que le droit et la loi ? Dans le langage courant, le droit et la loi sont des termes synonymes faisant référence aux diverses règles organisant notre vie en société et sanctionnées par la puissance publique. Il existe en réalité des définitions plus précises de ces concepts.

D’un point de vue juridique, ce que nous appelons le droit recoupe deux réalités distinctes :

le droit objectif (le Droit) désigne l’ensemble des règles juridiques officielles ordonnant les rapports humains : le Droit est toujours normatif (il indique ce qui doit être) et sanctionné en dernier recours par la force publique. Concrètement, l’existence du Droit se manifeste dans ses diverses sources formelles : lois, décrets, conventions, coutume, jurisprudence ; le droit subjectif (les droits) désigne la prérogative, la faculté, l’activité permise à chaque individu par l’existence du Droit objectif. Le droit subjectif constitue un intérêt individuel juridiquement protégé. Il peut concerner le rapport d’un individu aux choses (par exemple la propriété) ou aux autres (par exemple l’obligation). La loi désigne la principale source formelle du Droit objectif :

au sens large, la loi désigne toute règle générale et impersonnelle, résultant d’une volonté collective et dotée de la force contraignante. Il est ainsi possible de la distinguer de la morale (qui n’est pas sanctionnée par la contrainte) et de la coutume (qui résulte moins d’une volonté que d’une tradition collective) ; dans un sens plus précis, la loi désigne les normes juridiques qui, d’une part, émanent du pouvoir législatif, par opposition aux décrets ou aux règlements qui émanent du pouvoir exécutif et des autorités administratives, et d’autre part réglementent certaines matières listées dans la Constitution de la Ve République, comme les libertés publiquesLibertés publiquesEnsemble des droits fondamentaux individuels ou collectifs reconnus par les textes. ou la détermination des crimes et des délits.


http://www.liberationafrique.org/spip.php?article1659

_l'Afrique manque cruellement d'hommes de loi :Contre un état de non-droit, mieux vaut un état de droit et des Maisons de justice. Devenir procureur, pour la défense de l’intérêt et l’ordre public. Juge, magistrat, des métiers exigents 12/01/2010 @ 17:33:40 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

Devenir procureur, pour la défense de l’intérêt et l’ordre publicProcureur général ou procureur de la République, tous deux entrent dans la catégorie de la magistrature debout. Cette dénomination vient du fait qu’en audience, ils se tiennent debout pour présenter leurs requêtes. Ils sont soumis à la supériorité hiérarchique de leurs chefs, eux-mêmes sous tutelle du garde des sceaux et du Ministère de la Justice. Exercer ces métiers requiert plusieurs qualités. En effet, une connaissance approfondie du droit est indispensable. De plus, un procureur doit être une personne rigoureuse et impartiale, ayant un esprit d’analyse et de synthèse. Cet emploi suppose une grande autonomie et un excellent savoir oratoire. Entre autres, être procureur exige de la disponibilité, que ce soit de jour ou de nuit, et même en week-end. En contrepartie, le travail de procureur est assez payé et il y a toujours une possibilité d’évolution de carrière. Etre procureur est un métier destiné aux personnes qui s’intéressent au domaine de la justice. En effet, le procureur détient un rôle prépondérant dans le système juridique. C’est un magistrat qui représente le Ministère public. A la différence des juges, appelés magistrats du siège, qui décident de l’aboutissement d’un procès ou d’un conflit, les procureurs, nommés magistrats du parquet, se chargent de la défense de l’ordre public et des intérêts de la société. Sa mission principale concerne le traitement des plaintes, l’analyse des procès-verbaux et l’application de la loi dans tout conflit et procès. Le procureur intervient tout au long des procédures pénales. Il est en charge du maintien d’une communication efficace entre la juridiction et le parquet, puis entre le système, les médias et les citoyens. Il existe trois catégories de magistrats du parquet. Il s’agit du substitut du procureur, du procureur de la République et du procureur général. Bien que ces derniers soient tous deux des procureurs, il existe une distinction dans leurs rôles respectifs.

Distinction entre procureur général et procureur de la République La différence entre un procureur de la République et le procureur général réside sur trois points. Leur désignation est définie par le degré de la juridiction à laquelle l’intéressé travaille. Ainsi, le terme procureur de la République s’applique au niveau du parquet et l’appellation procureur général s’utilise au niveau de la cour d’appel et de la cour de cassation. Par ailleurs, sur le plan hiérarchique, le procureur de la République est soumis aux directives du procureur général. Il suit les instructions de ce dernier et lui rend compte des orientations des actions de son parquet. Enfin, les deux diffèrent dans la manière dont ils sont nommés. Le procureur de la République est nommé par décret présidentiel, tandis que le procureur général est désigné au cours du conseil des ministres.

Les formations disponibles pour devenir Procureur L’École Nationale de la Magistrature est le seul établissement offrant la possibilité de devenir procureur. L’accès à l’ENM se fait sur concours, pour les individus ayant un niveau minimum de Bac + 3 en Droit. Le test est également ouvert aux titulaires d’un diplôme d’IEP et aux sortants d’une école normale supérieure, âgés de 27 ans et plus. Un deuxième concours est également accessible aux fonctionnaires et aux agents administratifs, ayant moins de 47 ans, et dotés de quatre années d’expérience en service public. Enfin, un troisième concours permet aux candidats, professionnels du privé et élus locaux, de devenir procureur. Pour y accéder, ceux-ci doivent justifier de huit ans d’activité professionnelle et doivent avoir moins de 40 ans. En outre, la participation à ces tests est accessible exclusivement pour les postulants de nationalité française. C’est le Ministère de la justice qui organise ces concours. Et, un candidat ne peut s’y présenter que trois fois. L’apprenant suit alors une formation spécialisée, pour une durée de deux à trois ans. Durant leur formation, les élèves magistrats occupent la fonction d’auditeur de justice. La formation se compose de stages pratiques et de cours théoriques.

http://duboulot.com/metiers/droit/le-metier-de-procureur.xhtml


Le métier de juge de l’application des peines pour améliorer la réinsertion sociale des détenus.

Le juge de l’application des peines est un employé du Ministère de la Justice, spécialement du tribunal de grande instance. Le domaine de ses compétences est régi par les articles 712-1 à 712-22 du code pénal. En d’autres termes, ce magistrat est tenu de surveiller la vie et le comportement des détenus qu’ils se trouvent à l’extérieur ou à l’intérieur de la maison carcérale. Le but de sa mission est d’aider les prisonniers à réintégrer la vie sociale à l’épuisement de leur peine. Pour décider de la réinsertion, il doit tenir compte de tous les contextes tels que les contraintes d’ordre public, l’intérêt des victimes et la sécurité de la maison carcérale, en sachant les conditions et les motifs de détention. Vu la délicatesse de ses fonctions, dans la pratique il est donc assisté par des agents sociaux du SPIP ou service pénitentiaire d’insertion et de probation. Les juridictions de ce magistrat commencent à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire et s’étendent à l’extérieur. A l’intérieur de la prison, il préside la commission d’application des peines. Il contrôle tout, allant de la première installation de chaque condamné jusqu’à sa sortie de prison. Il vérifie à ce que les peines soient bien consommées, tout en permettant aux détenus de jouir de leurs droits en tant qu’êtres humains. C’est lui qui accorde les permissions de sortie, s’il juge que le détenu le mérite, selon la nature des motifs. Il encourage et aide les détenus à changer de comportement, dans le but de réintégrer la société. Selon la décision du tribunal, les condamnés peuvent puiser leur peine en dehors des maisons carcérales, notamment dans le cas d’un suivi socio-judiciaire, d’une interdiction de séjour, d’un travail d’intérêt général, d’une mise à l’épreuve, d’un sursis ou d’un ajournement. C’est lui qui surveille et contrôle alors ces condamnés placés en dehors de la prison en veillant à ce qu’ils suivent bien les règles établies, conditionnant leur liberté. En outre, le suivi de la condamnation des prisonniers, l’analyse des situations de ceux qui méritent des faveurs comme la libération conditionnelle, la permission de sortie, le placement à l’extérieur et sous surveillance électronique ainsi que la remise, le fractionnement et les suspensions des peines, relèvent aussi de ses compétences. Notons que la libération conditionnelle peut être octroyée aux non-récidivistes, ayant purgé la moitié de leur condamnation et aux récidivistes ayant fini les deux tiers de leur peine, dans une maison pénitentiaire.

Les avantages et les inconvénients du métier de juge d’application des peines Malgré la crise internationale qui sévit, source de perte d’emploi et de limitation d’embauche, le métier de juge d’application des peines offre des potentialités de carrière dans le Ministère de la Justice. Effectivement, le personnel juridique est insuffisant par rapport aux affaires contentieuses à traiter et au nombre intensif des détenus. Cette profession, dont l’objectif principal est d’aider les condamnés à pouvoir se réintégrer dans le milieu social après leur peine, offre une satisfaction personnelle à chaque détenu remis « sur le bon chemin ». Cependant, côtoyant quotidiennement des malfrats, le juge de l’application des peines peut être exposé aux dangers, vu la diversité des couches sociales des personnes incarcérées. Mais, en dépit de ces risques et des contraintes de travail, le niveau de salaire des juges ne semble pas correspondre à leurs attributions, ce qui peut rendre ce métier pas attrayant.

Les formations recommandées pour devenir juge d’application des peines Le métier de juge d’application des peines est ouvert à ceux qui ont fait des études universitaires de droit. Les titulaires de la maîtrise en droit, les anciens de l’ENS ou Ecole Normale Supérieure et de l’IEP ou Institut d’Etudes Politiques, ayant moins de 27 ans, peuvent présenter leur candidature au concours organisé par l’Ecole Nationale de la Magistrature. Toutefois, comme il n’existe que deux Ecoles Nationales de la Magistrature en France, celles de Paris et de Bordeaux, les places sont rigoureusement limitées et ne sont destinées qu’aux meilleurs. Ces deux écoles dispensent deux formes de cursus, la formation initiale et la formation continue. Il est conseillé aux sortants de suivre la formation initiale rémunérée qui dure 31 mois, dont 8 mois en salle et le reste dans le milieu professionnel sous forme de stage. A l’intégration de l’ENM, chaque nouvel étudiant prête serment, de même qu’à la fin des études, et l’engagement décennal exige du nouveau magistrat l’accomplissement de 10 ans de service dans la justice française.

Juge, magistrat, des métiers exigents

En principe, la fonction d’un juge est relative à tout acte relevant des jugements judiciaires et administratifs qui se manifestent auprès d’un tribunal. Les juges peuvent être classifiés selon la nature du dossier à traiter. De même, ils peuvent être regroupés en deux catégories à savoir les magistrats du siège et ceux du parquet. Le principe de la séparation des pouvoirs a permis de distinguer l’ordre judiciaire et administratif. Le juge, au sens strict du terme, représente le magistrat du siège qui s’occupe des affaires civiles et pénales tandis que les magistrats du parquet, représentants du ministère public, sont les protecteurs de l’ordre public et tiennent le rôle d’accusateur, vérifient les gardes à vue et mènent l’instruction.

La classification des juges Le juge d’instance est chargé du traitement des affaires moins importantes, assure le règlement se rapportant à des affaires générales telles que les loyers impayés, l’endettement et les contraventions. Le juge de grande instance est chargé de rendre des décisions de justice sur des affaires civiles ou pénales. Sur ce type de règlement sont basés les différents postes et responsabilités du juge selon la nature du litige. Certains juges règlent les conflits familiaux comme les divorces et les problèmes d’autorité parentale. Le magistrat instructeur est chargé de l’instruction pénale. Par ailleurs, le juge de l’application des peines est spécialisé dans la détermination des peines appropriées aux condamnés. Le juge des enfants est chargé des affaires relatives à l’entourage éducatif des enfants et des délits commis par les mineurs en matière civile et pénale. Au niveau du tribunal de grande instance, le juge des référés peut prendre des mesures urgentes et provisoires pour certains cas spéciaux.

Les avantages et inconvénients d’être un juge La profession de juge est bien estimée dans la société. Au cours de son parcours professionnel, le magistrat peut accéder à des fonctions beaucoup plus honorables comme celui du procureur de la république ou président du tribunal. De plus, les juges sont considérés comme irréprochables pour leur décision et leur indépendance est garantie dans la mesure où leur mission relève toujours de l’impartialité. Cette indépendance du pouvoir judiciaire est aussi assurée par la constitution de 1958 établie par le conseil supérieur de la magistrature. En outre, la suprématie de cette profession réside par le niveau de rémunération assez élevé puisque selon sa catégorie, un juge touche en moyenne entre 2 600 et 4 300 euros par mois avec une prime annuelle de 1 600 euros.

Cependant, le travail peut être extrêmement pénible, ennuyeux et même stressant lorsqu’il s’agit de statuer sur des crimes et des délits. Les juges qui travaillent au parquet ont des horaires très surchargés et ils sont obligés de travailler le week-end à titre de permanence étant donné le faible effectif des magistrats. Notez que les juges sont des fonctionnaires auxquels l’expression publique d’une position politique est interdite, avec un droit de grève non reconnu.

Les formations pour devenir magistrat La principale issue pour accéder aux fonctions de magistrat, consiste en des études à l’école nationale de la magistrature où sont admis les étudiants qui ont réussi un concours spécial. Le concours d’embauche établi par le ministère de la justice est ouvert aux étudiants possédant un master 1 ou une maîtrise en droit, aux titulaires d’un diplôme d’institut d’études politiques et au personnel d’entreprise présentant huit ans d’expérience et âgé de moins de 40 ans. Après le recrutement, la formation dispensée par l’ENM d’une durée de 31 mois se caractérise par des études en salle pendant huit mois et des stages pratiques auprès des tribunaux judiciaires avant le passage d’un examen final. Durant leur formation, les futurs juges sont rémunérés par l’Etat. L’exercice de la profession nécessite des qualités particulières comme la faculté d’analyse et d’écoute, l’examen minutieux des cas pouvant échapper à la subjectivité ainsi que le sens de l’organisation et l’aisance dans la conciliation.

Le métier d’avocat et les démarches à suivre pour le devenir.



Pour pouvoir exercer le métier d’avocat, il faut avoir suivi des formations spécifiques pendant un certain nombre d’années et réaliser des stages. Il faut également avoir de la personnalité pour pouvoir imposer ses idées et être persuasif au sein du tribunal. Un avocat est une personne dont le rôle est de représenter son client et de le défendre mais aussi de lui conseiller dans le cadre d’un procès. Il peut aussi bien prendre en charge le plaignant que l’accusé. L’avocat officie au sein d’un tribunal et il peut être amené à travailler pour différentes entités, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise. Différentes affaires peuvent être concernées par un procès. On parle d’affaires civiles lorsque l’avocat défend une personne dans le cadre de litiges n’impliquant pas de crime ou de délit délibéré. Il s’agit entre autres des accidents, des affaires familiales (divorce, adoption, succession, … ou encore de différends survenant sur un lieu de travail). Dès lors qu’il y a crime, l’affaire traitée par l’avocat doit être portée devant le tribunal pénal.

Le métier d’avocat Les avocats peuvent exercer leur métier de différentes manières. Certains d’entre eux choisissent d’être des avocats de proximité, ce qui veut dire qu’ils défendent des individus dans des litiges courants survenant dans la vie de tous les jours. Cette catégorie d’avocats est celle qu’on rencontre le plus fréquemment. On parle communément de droit des affaires et l’avocat est très souvent amené à donner des conseils juridiques. Dans le registre du conseil, de nombreuses entreprises qui ont choisi de ne pas mettre en place un département juridique sollicitent les services d’un avocat afin d’apporter des solutions aux soucis d’ordre juridique. L’avocat est le mieux indiqué pour résoudre les questions les plus épineuses que ne peuvent régler de simples juristes. Au sein des sociétés qui font appel à lui, l’avocat joue le rôle d’intermédiaire et doit faire en sorte que les différends ne soient pas portés devant un tribunal.

Lorsqu’il est chargé de défendre un client, l’avocat doit procéder étape par étape.

Avant même que le procès ne débute, il doit se concerter et dialoguer avec son client. Cela est indispensable pour mettre en place un dossier de défense solide qui l’amènera à la victoire. Dans le cas où le client de l’avocat est inculpé pour un délit (quelle qu’en soit la nature), l’avocat doit s’assurer que celui-ci est traité convenablement et qu’aucun de ses droits n’a été violé. Tout au long du procès, l’avocat doit se ranger du côté de son client.

Formation à suivre pour devenir avocat Le premier diplôme que le futur avocat doit avoir en poche est le baccalauréat. Pour prétendre à ce métier, toute personne intéressée doit être titulaire d’une maîtrise au minimum ou d’un master en droit. De manière générale, le candidat devra avoir en poche un diplôme de troisième cycle. Une fois ce premier diplôme en poche, le candidat doit passer un examen pour pouvoir intégrer le CFPA ou Centre régional de Formation à la Profession d’Avocat. Cette institution propose une formation qui dure un an et demi. La formation en question est divisée en trois parties. Pendant six mois, le futur avocat suit des cours approfondis. Les six mois suivants, il se spécialise dans le métier d’avocat. Et pendant les huit derniers mois, le candidat doit réaliser un stage au sein d’un cabinet d’avocats afin de s’immerger dans cet univers où il souhaite faire carrière. Une fois la formation achevée, l’étudiant se voit attribuer un CAPA ou Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat.

Après avoir obtenu son diplôme, le futur avocat doit se décider très rapidement. Il a le choix entre trois possibilités : travailler comme salarié au sein d’une entreprise, intégrer un cabinet d’avocats ou alors ouvrir un cabinet personnel. Ce dernier cas se rencontre rarement au vu de l’investissement qui doit être réalisé et au portefeuille de clients indispensable pour bien débuter dans ce domaine.

Si on souhaite se spécialiser dans le domaine du conseil juridique, il est vivement recommandé de se spécialiser dans une branche du droit. Il peut s’agir par exemple du droit des affaires ou encore du droit de la famille. C’est très important dans la mesure où il faut exceller dans son domaine et obtenir ainsi, à long terme, un maximum de contrats. Quelle que soit l’activité qu’il a choisie, un avocat ne peut exercer son métier que s’il est inscrit à un barreau. Dans tous les cas, l’avocat doit faire montre d’une grande rigueur dans son travail. Il doit avoir un talent inné d’orateur et un esprit vif.

http://duboulot.com/metiers/droit/le-metier-d-avocat.xhtml

  • Avocat, Conseil juridique
  • Avocat Spécialisé Divorce




Profession juge Opter pour un métier noble et évoluer dans le monde de la loi en tant que juge d’instruction 12/01/2010 @ 17:20:38 edit 0 comment - 0 trackback

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Le juge d’instruction est un magistrat compétent dans les procédures pénales sauf pour les affaires portées au tribunal maritime commercial. Dans la pratique, il n’est habilité à enquêter sur un dossier quelconque, que si le procureur de la République le saisisse. La saisine peut être également demandée par les victimes en tant que partie civile. Généralement, il évolue dans les affaires du tribunal de grande instance et est appelé à ouvrir une enquête en cas de crime, de plainte, d’infraction et de délits complexes ou graves. Il n’est pas en droit de statuer sur un jugement, son enquête doit être une source de manifestation de la vérité afin de pouvoir envoyer le dossier au tribunal compétent en vue d'un procès. Ainsi, les investigations menées par ce travailleur indépendant ont pour but de rassembler les éléments nécessaires, on dit qu’il instruit à décharge et à charge l'affaire judiciaire. Et en cas de besoin, il a le pouvoir de préciser la forme et la nature de détention (sous contrôle judiciaire selon ses obligations et ses règles, ou sous détention provisoire en ayant recours au juge des libertés et de la détention selon la loi en vigueur du 15 juin 2000 numérotée 2000-516), à l'endroit du mis en examen (l’inculpé). Le métier de juge d’instruction exige une énorme compétence et une grande force de caractère en n’émettant dans les dossiers aucun avis personnel ni en ne témoignant d’aucune impartialité. Dans les enquêtes qu’il mène, il ne doit pas outre passer les limites strictes de sa saisine et doit se focaliser uniquement sur cette dernière. Au fait, ce métier, si passionnant soit-il, est formellement régulé et a ses avantages et ses inconvénients.

Les atouts du métier de juge d’instruction et les difficultés probables Le caractère même du métier de juge d’instruction rehausse la classe sociale des personnes qui l’exercent en étant une profession noble. Sa personnalité détient le plein pouvoir sur les enquêtes et sur tout ce qui est sensé apporter les éléments essentiels au dossier traité, un pouvoir qui enrichit l’ambition et est source de développement tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Pour réunir les élements des charges suffisantes d’un dossier fiable, il a tous les moyens et outils à sa disposition (enquêtes et investigations sur les faits ou les personnes en rapport avec l’affaire, les écoutes, les saisies et les perquisitions, les expertises, les témoins et les personnes ayant rapport aux indices, les forces de l’ordre la gendarmerie ou la police, diverses contributions de commission dérogatoire, de la partie civile, des juges des libertés, du procureur de la République, de la chambre de l’instruction). Si par contre, les preuves ne sont pas tangibles, il ordonne un non-lieu et le dossier sera clos. A noter que l’ordonnance de non-lieu n’est irrévocable que si seulement elle a été déclarée sur une cause légale, dans le cas contraire la voie de recours est possible, devant la Cour de cassation ou de la Cour d’appel pour que leur procureur général rende le verdict en cassant ou en maintenant l’ordonnance du juge d’instruction.

Il lui est des fois demandé de mener certaines investigations par les parties civiles ou publiques qu’il peut accepter ou non, mais dont le refus est souvent passible d’un appel émanant de ces dernières. Le renvoi en ordonnance d’une affaire équivaut à sa clôture au niveau du juge d’instruction et lui confère une énorme satisfaction personnelle d’accomplissement. Généralement, il évolue dans les affaires du tribunal de grande instance et est appelé à ouvrir une enquête en cas de crime, de plainte, d’infraction et de délit complexes ou graves. Il n’est pas en droit de statuer sur un jugement, tout en étant son propre maître dans la diligence et dans la manière d’entreprendre une affaire. Ainsi, il vit pleinement son indépendance et ne subit pas trop de pression sauf les contraintes de délai imparti et d’obligation de résultat vis-à-vis du procureur de la République ou de la partie civile. Par ailleurs, l’un des atouts de ce métier est la sécurité de poste en étant inamovible et sa place dans la catégorie de profession dans la haute société, malgré les niveaux de salaire qui n’en correspondent pas. En dépit de son plein pouvoir, son champ d’action est restreint sur sa saisine. Dans les affaires à grande tendance médiatique, il subit souvent les pressions des journalistes aussi bien que des paperassiers.

Devenir un juge d’instruction La première condition requise pour accéder aux formations aboutissant à une profession de juge d’instruction est la possession d’un master 1 en droit, être âgé de moins de 27 ans et être un ancien étudiant de l’ENS ou Ecole Normale Supérieure. Les diplômés de l’Institut d’Etudes Politiques ou IEP peuvent également se présenter, tout comme les anciens candidats électoraux de moins de 40 ans et les personnes expérimentées de 8 ans. L’accès aux études qui se déroulent à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Paris ou de Bordeaux se fait par voie de concours. Dès l’entrée à ces écoles, les futurs juges sont tenus de prêter serment, à la suite duquel la formation rémunérée dure 31 mois. Cette formation peut être continue ou initiale, respectivement destinée aux magistrats déjà en activité ou plutôt aux nouveaux diplômés en master 1. Particulièrement pour cette dernière, les cours académiques prodigués en salle durent à peu près 8 mois et les 23 mois restants sont réservés au stage en milieu professionnel. A la sortie des études à l’ENM, une période de 6 mois de spécialisation est de rigueur avant d’obtenir une affectation. Le nouveau juge d’instruction est tenu d’honorer son engagement décennal en travaillant pour la justice française.


http://duboulot.com/metiers/droit/le-metier-de-juge-d-instruction.xhtml



Mieux former pour mieux juger "avocats et de magistrats" Ces hommes de loi. l’Etat de droit c'est la protection des valeurs morales et des principes juridiques consacrés à la déclaration universelle des droits de l’homme 12/01/2010 @ 16:24:04 edit 1 comment - 0 trackback

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Un groupe d'avocats et de magistrats togolais suivent depuis lundi un séminaire consacré au droit du transport aérien et maritime au Togo. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des réformes du système judiciaire engagées depuis plusieurs mois par le gouvernement. « L'objectif de cette rencontre est d'aider les spécialistes du droit à garantir la sécurité juridique et judiciaire des citoyens et opérateurs économiques oeuvrant dans notre pays » a déclaré l'un des formateurs.

Au cours des quatre jours de travaux, les magistrats et avocats vont plancher spécifiquement sur les textes régissant le contrat des transports terrestres, aériens et maritimes, des passagers et du fret ainsi que sur les questions relatives au transit.

Le président Faure Gnassingbé a donné vendredi à Lomé le coup d’envoi du 24e congrès de la Conférence internationale des barreaux de tradition juridique commune (CIB) qui rassemble une quarantaine de pays membres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

Le chef de l’Etat a annoncé, à cette occasion, la création d’un Fonds d’aide juridictionnel destiné à soutenir les personnes démunies face à la justice.

« J’ai le plaisir de vous informer que le gouvernement togolais a décidé de créer ce Fonds d’une dotation provisoire de 250 millions et dont la gestion sera confiée au barreau du Togo. Il appartiendra au barreau togolais de veiller à ce que les justiciables démunis qui s’adresseront à lui, puissent bénéficier sans aucune distinction, de cette aide juridictionnelle » a déclaré Faure Gnassingbé.

Le président a profité de cette conférence pour rappeler les différentes étapes de la modernisation de la justice au Togo, abolition de la peine de mort, adoption de plusieurs lois renforçant l’Etat de droit, création de la Commission « vérité, justice et réconciliation », notamment.

« Je puis vous assurer de l’engagement de l’Etat à poursuivre, sans relâche, ses efforts de promotion et de protection des valeurs morales et des principes juridiques consacrés à la déclaration universelle des droits de l’homme » a encore déclaré M. Gnassingbé.

Crée en 1985 à Paris, la CIB est une structure de coopération entre les Barreaux de pays de tradition juridique commune, essentiellement en zone francophone.

Elle groupe des Barreaux affirmant un idéal d'indépendance et dont les organes directeurs sont démocratiquement désignés par les avocats eux-mêmes.

150 juges, des avocats, des officiers de police et des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire des établissements de Lomé et d'Atakpamé sont réunis à l'initiative du Conseil national des Unions chrétiennes de jeunes gens pour examiner et, si possible, améliorer les conditions de détention des jeunes ; ils seraient 2.500 dans les deux prisons concernées.

L'objectif vise à terme à renforcer les capacités des organisations issues de la société civile à soutenir efficacement les jeunes marginalisés, à améliorer leurs conditions de détention et à faciliter leur réinsertion dans la vie active à leur libération.Le projet-pilote est soutenu par l'Union européenne et par l'ONG Care International. Il est prévu de l'étendre à tous les établissements pénitentiaires du Togo.

http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Justice/Tous-egaux-devant-la-justice Publié le 11/12/2009


Société républic of togo: Travaux d'enrobement de la portion de route Les travaux d'enrobement de la portion de route entre Aflao (frontière du Ghana) et le Boulevard Circulaire ont débuté. Les engins de travaux publics appliquent un premier revêtement qui assurera une grande stabilité au sol avant de laisser place au goudron. L’axe, à 4 voies, en cours de rénovation sur le Boulevard du Mono ira d’Aflao jusqu’au Rond-Point du Port (9km). C’est une route stratégique empruntée par les camions venus du Nigeria, du Bénin, du Ghana ou de Côte d’Ivoire. A terme, une rocade de contournement devrait permettre de limiter le nombre de poids lourds en centre ville. Le chantier se poursuit et devrait être totalement achevé au mois de mai prochain. Le Togo a lancé ces derniers mois un vaste chantier de rénovation du réseau routier dans la capitale et à l’intérieur du pays.

Publié le 08/01/2010

http://www.republicoftogo.com/Diaporama/(categorie)/81 http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Le-Mono-s-enrobe

Société republic of togo: Fin du dépotoir

Plusieurs dizaines d’engins de collecte des ordures ménagères ont été réceptionnés jeudi par l’Agence nationale de garantie et de promotion des petites et moyennes entreprises (ANPGF), en présence du président Faure Gnassingbé et de plusieurs ministres. Ces équipements vont permettre d’assurer la pré-collecte dans les rues de la capitale. Le projet bénéficie du soutien de la municipalité de Lomé, de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’Union togolaise de banque (UTB). Le coût de l’opération est de 104 millions de Fcfa. La directrice générale de l’ANPGF, Naka De Souza, a souhaité que les tracteurs-bennes contribuent à la fin de l’insalubrité comptant aussi sur le civisme des habitants qui, au fil des ans, ont pris l’habitude de jeter les ordures ménagères sur la voie publique.

http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Societe/Fin-du-depotoir

Voici le discours prononcé jeudi par Naka De Souza Monsieur le Président de la République,

Permettez-moi de vous adresser nos sincères remerciements pour avoir accepté de présider le lancement officiel du nouveau système de gestion des déchets solides urbains de la Ville de Lomé.

Votre présence parmi nous ce jeudi 24 décembre 2009, témoigne de l’importance que vous accordez au problème de salubrité dans notre capitale. Afin de permettre à la ville de Lomé de retrouver sa propreté d’antan, vous nous avez instruits en tenant compte de la mission que vous avez assignée à l’ANPGF de prendre toutes les dispositions requises pour appuyer et aider les associations actives dans la pré collecte des ordures ménagères à se transformer en entreprises modernes et viables, capables d’assurer la propreté de la ville capitale. Aujourd’hui, c’est chose faite.

Grâce aux réformes introduites par la Mairie, l’activité de pré collecte des ordures ménagères sera modernisée à travers la dotation des entreprises de pré collecte de tracteurs équipés de bennes, capables d’assurer avec efficience le ramassage des ordures. Au-delà du renforcement de la salubrité de la ville de Lomé vous aviez également insisté sur la préservation des emplois des jeunes qui se sont investis dans ce secteur.

Nos remerciements vont également à la municipalité de Lomé, à l’Agence Française de Développement et à l’Union Togolaise de Banque (UTB) qui n’ont ménagé aucun effort pour faire de ce projet une réalité. En effet, l’ANPGF, dans une synergie partagée avec l’Union Togolaise de Banque, dont je salue au passage l’engagement personnel de son Directeur Général, a acquis cinquante deux (52) tracteurs flambants neufs d’un coût total de cent quatre millions (104. 000000) de francs CFA destinés à vingt sept (27) sociétés essentiellement constituées de jeunes dynamiques s’investissant dans la pré collecte quotidienne des ordures ménagères.

Ces jeunes pionniers utiliserons désormais ces outils modernes qui remplaceront les charrettes à traction humaine qui naguère, jonchaient nos rues. Ces équipements modernes renforceront largement leur capacité d’exploitation pour fournir des prestations d’excellente facture.

Monsieur le Président de la République, Mesdames et messieurs,

La mise à disposition de ces tracteurs constitue un résultat concret des interventions de l’ANPGF. Elle traduit la réalisation des objectifs que la haute Autorité nous a assignés.

L’ANPGF dont la mission est de contribuer au financement et à la promotion des PME/PMI s’attelle malgré les modestes moyens mis à sa disposition, à soutenir les petites et moyennes entreprises dans leurs activités, en renforçant leur capacité et en leur assurant le financement et la garantie de leurs opérations. Ainsi, à la suite de l’attribution de ces tracteurs, les jeunes entrepreneurs opérant dans l’activité de ramassage d’ordures bénéficieront d’une formation appropriée destinée à améliorer leur rendement tant dans la gestion financière, comptable que dans la conduite des opérations techniques de collecte des ordures.

Sauvegarder l'environnement

L’objectif est de les assister à mieux gérer leurs sociétés pour en assurer la pérennité. Au total, ces entreprises vont employer près de huit cent (800) jeunes, contribuant elles aussi à réduire le chômage dans notre pays.

Excellence Monsieur le Président de la République, l’étape suivante est la modernisation du traitement des dépotoirs dans la sauvegarde de l’environnement avec la possibilité de transformer les ordures en produits susceptibles d’être utilisés dans la production végétale. C’est là un projet que nous souhaitons inscrire dans les préoccupations du Ministère de l’agriculture afin de permettre aux jeunes agriculteurs qui interviennent dans le maraichage, d’améliorer leur rendement.

Doter les entreprises de pré collecte des déchets solides urbains de moyens adéquats, c’est ouvrir la voie à la mise en œuvre du nouveau système de ramassage des ordures ménagères de la ville de Lomé mis en œuvre dans le cadre du projet Environnement Urbain de Lomé dit « projet PEUL ». Monsieur le Président de la République, le spectacle assez difficile des charrettes à traction humaine qu’offraient ces jeunes que l’on rencontre ça et là, tractant péniblement les charrettes bourrées d’ordures, les uns tirant devant, les autres poussant derrière en direction des dépotoirs intermédiaires est désormais terminé. Leur contribution à la propreté de notre chère capitale répondra aux attentes de la municipalité de Lomé.

C’est ici le lieu de lancer un appel au sens civique et citoyen des habitants de la Commune de Lomé, pour appuyer les entreprises de ramassage d’ordures en réglant dans les délais requis leurs factures afin de leur permettre d’honorer leurs engagements vis-à-vis des ménages, de la municipalité et des institutions financières.

Messieurs les responsables des entreprises de ramassages d’ordures,

C’est une lourde responsabilité que vous portez en acceptant de rendre notre capitale propre. Vous avez un défi à relever dans la mesure où nous savons que Lomé fut pendant longtemps la Capitale la plus propre de l’Afrique de l’Ouest.

Nous savons pouvoir compter sur votre détermination, sur votre engagement et sur le civisme des habitants pour que Lomé redevienne une capitale propre coquette et attrayante, bref qu’on puisse dire à nouveau « Lomé la belle » .

Je puis vous assurer que l’ANPGF assumera quant à elle, sa part de responsabilité avec professionnalisme. Mais surtout, nous comptons sur vous pour faire de cet projet mené avec l’UTB, un projet pilote au service de notre population cible afin de répondre à l’un des vœux les plus chers du Chef de l’Etat et du Gouvernement, celui d’aider les entrepreneurs à accéder au crédit à des conditions favorables au développement de leurs activités. La bonne gestion de vos sociétés et le sérieux que vous observerez dans l’utilisation de ces engins permettront d’étendre ce projet aux autres villes de notre pays. Enfin, nous souhaitons bon vent aux jeunes entrepreneurs pour le plus grand bien des populations de la Commune de Lomé, dans le cadre de leur contribution à la relance économique de notre pays.

Publié le 24/12/2009



_Lutte contre la servitude mentale, Lutte contre la servitude bureaucratique, Lutte contre la servitude économique 11/01/2010 @ 20:54:15 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Psychoz noire, « world of warcraft cataclysm key WORLD DOMINATIONS «!i…» L'ombre révélatrice de la lumière mobilisatrice d'énergie et de perception.. Le dernier jour des lumières et le début des ténèbres

lutte contre la servitude économique, c’est-à-dire contre les diverses stratégies marchandes visant à transformer l’Internet en gigantesque supermarché progressivement purgé de sa gratuité et vidé de sa substance critique ; lutte contre la servitude bureaucratique, c’est-à-dire contre la mise en place à l’échelle nationale, européenne ou mondiale de procédures de surveillance, de contrôle et d’interception des échanges entre les internautes ; lutte contre la servitude mentale, c’est-à-dire contre la prétention de certains groupes de pression à limiter la liberté d’expression et d’opinion au prétexte qu’il existe de mauvais usage de celle-ci (nazis, pédophiles et autres épouvantails) et contre le monopole de l’information que prétendent s’arroger les médias centraux. Remarque : L'amour de dieu, c'est une grosse merde pour le reveillon !!!Démontrer que Dieu n'existe pas !L'expérience nous a montré que les religieux, de toute façon, détestent la liberté :De toute façons, je suis un maudit, de la merde, j'interresse pas une seul personne,je resterais seule. Faut que je me rende a l'evidence,.... Vous pouvez croire en Dieu autant que vous le voulez... j'ai jamais reçu d'amour de personne encore pire des cettes races merdiques qui est les noires. Pourquoi, devrais-je donné ma vie pour vous ? Vous qui manqué d'amour pour vos proches, violé vos soeur, vos mères, assassiné vos pères, manqué de respect a vos ancêtres. La bible n'est pour rien, l'islam n'est pour rien, qu'importe la religion... Les noires sont UNE GROSSE MERDE!!! "Ni foi, ni loi" qui s'entre tue pour pour des miettes. L'homme noire doit être héradiqué sur le champs.


dieu n'a jamais et n'existera jamais. L'homme NOIRE doit allé en enfer ( là est sa place)

_dieu n'a jamais et n'existera jamais, c'est une pure invention pour combler l'ignorance...l'homme n'existe que sur ce monde. Tout ce qui appartenait à l'ancien monde n'existera plus.Rien n'existera plus que le droit du plus fort 11/01/2010 @ 20:14:04 edit 2 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Religion-Philosophie-Spiritualité,.. la métaphysique "Murata" Guerrier humain oriental calme et posé, doté d'un honneur sans faille.. "Chroniques de L'AFRIQUE Noire"

1. Sur l’indépendance et l’autonomie

Le concept d’« indépendance » appelle certainement la critique. Il est en effet aisé de démontrer que l’indépendance en soi n’existe pas, sinon peut-être à l’état d’illusion nécessaire, comme le Dieu de la métaphysique. En réalité, aucun homme n’est indépendant, et cela dès sa naissance : pour vivre puis pour nous exprimer, nous sommes toujours dépendants de ce qui préexiste à notre volonté et ne résulte donc pas de notre choix - qu’il s’agisse de nos parents, de notre langue, de nos gènes, de notre milieu social et culturel, etc. Même lorsque nous pensons et agissons contre cet état de fait, notre négativité est encore déterminée par lui.

Faut-il déduire de l’inanité de notre indépendance l’inéluctabilité de notre servitude ? Non. Il faut ici penser en termes de processus plutôt que d’états, et d’autonomie plutôt que d’indépendance. Processus : l’homme est un être déterminé à l’action (y compris l’action de sa pensée critique), soit à la modification et à la compréhension du monde qui l’entoure. Autonomie : l’homme est un être doté de conscience, et le mouvement spontané de cette conscience consiste à saisir librement le monde, donc à opposer sa liberté aux formes naturelles ou artificielles de la nécessité. Dans ce jeu sans fin (car le monde modifié rétroagit sur nous comme la nécessité abolie en dévoile une autre), l’homme ne parvient jamais à l’état d’indépendance : il se place en revanche, à force de volonté, dans des situations d’autonomie relative par rapport à ce qui détermine ses actes et ses pensées.

Dans le débat qui nous occupe, l’argument selon lequel il faudrait être totalement indépendant du marché pour commencer à la critiquer ne tient pas : à l’aune de cette exigence insensée de « pureté », il serait à peu près impossible de critiquer quoi que ce soit. On ne pourrait être défenseur de la biodiversité si l’on a déjà utilisé une voiture dans sa vie, adversaire du capitalisme si celui-ci nous a nourri, hostile à la publicité s’il nous arrive de regarder une chaîne privée de télévision, etc. La contrepartie logique de cette attitude est qu’il faudrait tout accepter en bloc (ou se suicider).

2. Sur le web libre

Pour les raisons énoncées précédemment, nous préférerions parler de « web libre » plutôt que de « web indépendant ». Au-delà de la querelle des mots, pourquoi le web en question est-il libre, ou plutôt : de quoi veut-il se libérer ? De tout ce qui entend aujourd’hui aliéner la liberté de ses participants. Soit trois fronts principaux de lutte, que reflètent d’ailleurs la plupart des contributions rassemblées sur Uzine2 :

lutte contre la servitude économique, c’est-à-dire contre les diverses stratégies marchandes visant à transformer l’Internet en gigantesque supermarché progressivement purgé de sa gratuité et vidé de sa substance critique ; lutte contre la servitude bureaucratique, c’est-à-dire contre la mise en place à l’échelle nationale, européenne ou mondiale de procédures de surveillance, de contrôle et d’interception des échanges entre les internautes ; lutte contre la servitude mentale, c’est-à-dire contre la prétention de certains groupes de pression à limiter la liberté d’expression et d’opinion au prétexte qu’il existe de mauvais usage de celle-ci (nazis, pédophiles et autres épouvantails) et contre le monopole de l’information que prétendent s’arroger les médias centraux. Ce programme minimum (on n’ose plus dire « programme commun » depuis longtemps !) définit l’originalité du « web libre » : il ne s’agit pas seulement de l’ensemble des sites qui ont quelque chose à dire, il ne s’agit pas du tout des sites estimant détenir une quelconque « vérité révélée » sur l’Internet, mais, plus simplement, de l’ensemble des sites qui luttent pour que chacun puisse s’exprimer ou consulter ce que les autres ont exprimé. Que ces sites se constituent en réseau - comme le portail des copains - n’a rien que de très logique, compte tenu de la nature réticulaire de l’Internet et de l’inégalité des forces en présence.

3. Sur l’élite

L’autonomie revendiquée par le « web libre » n’a rien de reposant : elle est avant tout le fruit d’une lutte permanente contre les facteurs d’hétéronomie externes. Et internes, devrions-nous ajouter : depuis Hobbes et Hegel, ou en contemplant plus simplement le monde qui nous entoure, chacun sait en effet que l’individu a souvent un penchant pour la douceur de la servitude plutôt que pour le risque de la liberté. Raison pour laquelle Rousseau pensait que la démocratie parfaite est le régime des dieux, non celui des hommes : on pourrait en dire autant de l’« Internet parfait ». Cela n’empêche pas de parfaire l’Internet (comme la démocratie).

Nous en arrivons ici à la critique de l’« élite », formulée selon deux angles : (a) le « web indépendant » est une récrimination de riches (en capital technologique, économique, culturel ou symbolique) à l’heure où seule une minorité privilégiée est connectée et où seul le marché semble capable d’étendre cette connexion à la planète entière ; (b) le « web indépendant » est le fait d’une minorité qui parle d’autant mieux au nom des autres qu’elle n’a aucun moyen d’établir sa légitimité ni sa représentativité.

Dans un autre texte publié ici, Lirresponsable a fait jeu de la première critique : attendre que la planète entière soit connectée pour commencer à défendre la liberté des internautes revient, toute proportion gardée, à attendre que le nazisme ait liquidé le dernier Juif pour lutter contre son entreprise mortifère, que les multinationales aient privatisées la dernière parcelle de terre pour dénoncer leur course au profit ou que le cancer ait contaminé la dernière cellule de l’organisme pour commencer une thérapie. En d’autres termes, la défense de la liberté et l’autonomie des internautes est un principe valable quelles que soient la qualité et la quantité des personnes connectées. Par ailleurs, l’Internet n’échappe pas à la loi d’airain de toutes les autres activités humaines selon laquelle seule une minorité se révèle généralement capable de produire des œuvres qui plaisent à la majorité ; au moins l’Internet offre-t-il à ladite majorité la capacité de s’exprimer et d’être entendue, sans passer par les réseaux « officiels » (universitaires, médiatiques, éditoriaux) de représentation.

La seconde critique n’est pas plus recevable. L’Internet n’est pas assimilable à un Parlement mondial et le « web indépendant » ne prétend nullement représenter une quelconque majorité silencieuse ou une faction d’internautes en concurrence avec d’autres. En revanche, le « web indépendant » se caractérise par la généralité des questions qu’il pose : même pour celui qui fabrique sa page perso afin d’y exhiber les photos de son jardin, il est important de savoir s’il bénéficiera d’un système de référencement indépendant des pressions économiques, s’il pourra construire son chef d’œuvre horticole avec un logiciel libre, si son ami chinois aura la liberté de venir le consulter ou encore s’il échangera des avis sur les vertus désherbantes du chlorate de soude sans avoir la section anti-terrorisme urbain sur le dos.

Ce n’est donc pas de la légitimité des personnes qui font le « web indépendant » qu’il faut débattre, mais de la légitimité des principes qu’ils défendent.


...dieu n'existe pas, l'homme noire n'existe plus pour bien longtemps lutte contre la servitude mentale, lutte contre la servitude bureaucratique, lutte contre la servitude économique,

l'Afrique n'a pas lieu d'être, l'homme noire est un raté, exterminant-les ! hipocryte.., lâche.., indisciple.., insolidaire.., Coupable et Déserteur. La différence entre un noir et un sac rempli de merde d'après-vous ???

11/01/2010 @ 19:43:35 edit 3 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __psychologies-psychanalyse- psychanalytique... psychothérapeutique-sciences. Les Vents : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. Les Voies de l'ombre, Instinct de survie

Dieu est la pire chose que l'homme ait jamais inventé : ... Dieu n'a jamais et n'existera jamais, Cest simple: si tout le monde croyait en dieu on serait encore au Moyen Âge et donc pas d'ordinateur... L'ordinateur c'est la science et la technologie. Copernic a vu ses livres brûlés pour avoir contredit la Bible, Darwin caricaturé en singe. L'ordinateur donc devrait être interdit aux croyants car c'est un instrument du diable, comme le téléphone portable, les médicaments, les opérations chirurgicales qui s'opposent à la volonté divine de la mort... Donc il y a plus d'athées dans cette rubrique car ils aiment bien la contradiction...

A une periode ou l'homme a commencer a se developper, il a bien fallu trouver une voie pour trouver la raison de notre existence, mais aujourd'hui on sait que c'est l'homme qui a crée dieu et les religions et non l'inverse en 4.6 milliards d'annee a peu pres, personne ne la jamais vu, faut arreter de se foutre du monde, au meilleur des cas il y aurait eu de belles peintures dans les grottes, a la place de ca c'etait des cerfs et des bisons (quelque chose de reel au moin et de visible)

Qui a crée la Terre ? - Dieu Qui a crée l'Homme ? - Dieu Qui te voit d'en haut ? Dieu Qui sera la pour t'acceuillir au paradis ? Dieu... etc etc...

Bref pour un croyant c'est toujours la meme reponse pas tres reflechit mais automatique Tous se cache derriere ce "dieu" pour donner un sens a leurs vies et a leur croyance. (j'ai ete fidele toute ma vie donc j'irai au paradis)

les coyants n'ont pas l'impression que les histoires avec adam, eve, la pomme, dieu, punition ne sont que des histoires pour enfants ? pas gentil, pas bien donc en enfer BOUHHH. gentil bien, donc au paradis AHHHH ...

Ou certain l'on sois disant vu (la marie) mais qui nous dit qu'il ne l'ont pas inventé ?

La religion arrive bien a nour mentir apres tout, entre les pretres pedophiles et le temoin de jehova qui viol sa fille ou encore ceux qui tuent des centaines de personnes en se faisant exploser pour dieu ou bien les sacrifices et encore bien d'autre. c'est jolie tout ca.

Plus on avance dans le temps plus l'on decouvre de choses (big bang etc...) et on avance au moin et on arrive a nous faire comprendre les debuts sans nous raconter des contes

Ou encore croyez vous que dieu irait punir le fruit de sa creation si c'est le cas c'est qu'il ne vaut pas plus que l'Homme ce qui est le cas car tout ceci n'est qu'imagination.

Question dieu est parfait aussi arretons un peu s'il etait si parfait que ca on ne serait pas mortel il n'y aurai pas de cancer, de maladie, trizomie et j'en passe tellement la liste est longue (bien joué la perfection il nous a un peu loupé sur le coup) cette perfection na pas ete foutu de nous creer a son image comme il se doit donc ce n'est pas la perfection donc... si au contraire vous considerez que oui alors nous sommes des dieux

Le mot IMAGINATION est vraiment la bonne definition pour ces supercheries

Au passage j'ai demandé a mon pinsher nain s'il croyait en dieu il n'y a pas eu un seul battement de queue et il ma regardé du genre "mais qu'est ce que tu raconte comme ...

voila que tout est dit.

bref il y a encore beaucoup a dire

  • Athéisme : il n'y a pas d'ennuis.
  • Bouddhisme : quand des ennuis t'arrivent, s'agit-il vraiment d'ennuis?
  • Catholicisme : si j'ai des ennuis, c'est que je les ai mérités.
  • Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.
  • Judaïsme : pourquoi les ennuis m'arrivent ils toujours à moi?
  • Islam : s'il t'arrive des ennuis, la solution est dans le Coran.
  • Taoïsme : il se peut que les ennuis arrivent.
  • Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.

Remarque...Une bonne Guerre NUCLEAIRE sur le Continent nous feras tous du bien. Qu'il y'est une bonne bastons comme à l'ancienne ( a l'époque de chaka a ma zulu ) l'homme noire étais, aujourd'hui, il n'est plus...

_Lorsque la maison du voisin brûle, il faut accourir pour éteindre le feu. Mais lorsqu’on balaye sa maison, on doit éviter aussi de jeter la saleté dans la cour du voisin. 11/01/2010 @ 19:17:53 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure Pénale-CP.. "Methraton" : Chroniques de L'AFRIQUE Noire.. Le temple Noir est une guilde

...Lorsque la maison du voisin brûle, il faut accourir pour éteindre le feu. Mais lorsqu’on balaye sa maison, on doit éviter aussi de jeter la saleté dans la cour du voisin.C’est la meilleure façon d’être certain qu’on peut compter sur la bonne volonté de ce dernier qui ne manquera pas de remarquer ces signes de courtoisie emprunt de respect.

Si le long règne du Maréchal Mobutu n’a pas été favorable en terme de croissance économique, et de partage, on doit toutefois s’accorder sur quelques beaux souvenirs et reconnaître que c’était un ère de la paix, sur toute l’étendue du pays, territoire de l’hospitalité sauf dans ces deux régions problématiques de l’heure où la cohabitation des ethnies a été caractérisée d’affrontements sanglants. Autant dire que les raisons de ces conflits sont connues de longues dates et malheureusement peu ou pas beaucoup de nos compatriotes ont compris à l'heure ce de quoi il a été question. Les visées et mobiles de ces conflits ont en tout temps été contraires aux lois de notre pays. Tant et aussi longtemps que nos frères tutsis qui se reconnaissent d’abord et avant tout comme rwandais ne reconnaîtront pas que l’ensemble du peuple congolais les a toujours compté dans l’ensemble, elle doit aujourd’hui aussi se réveiller devant ce constat et assumer devant l’histoire que c’est elle qui manoeuvre le frein à la paix et le développement de ce peuple avec lequel il a intérêt à fraterniser et à être fier. Ce n'est que par ce geste et ce regard lucide qu'elle comprendra la nécessité d'enterrer une fois pour toute la hache de guerre.

J’étais enfant et je me souviens comme si c’était hier que mon premier ami était tutsi et son nom est Buzizi Sesonga…s'il a porté un petit nom chrétien, je dois l'avoir oublié dans le courant qui a zaïrianisé tout le monde. Azarias Ruberwa, Laurent Nkunda, et tous les autres qui méprisent les congolais, portez-vous un vestige de la Zaïrianisation? Cette courte anecdote brille de simplicité et nous revèle beaucoup en même temps. Je suis parti d'une spontanéité de souvenir d’un nom d'ami d'enfance après plus de trente ans, et j’espère que personne dans cette conférence ne doutera de mon témoignage et que ce mot demande qu’on lui accorde une attention particulière. Salutations fraternelles à ce bonhomme où qu’il soit à travers le monde actuellement. S'il n'est plus en vie, que son âme repose en paix. Je ne dirai pas que sa famille était friande de cette proximité et qu’est-ce que je m’en foutais... Il n’a jamais mis le pied chez moi. J’ajouterai que mon premier amour était une grande belle fille qui se penchait pour m’embrasser, très grande en fait, vous comprenez. J'essaie d'éviter les nommenclatures tribalistes et j'epère que ce sera les dernières fois que je nommerai par tutsi, toutes ces belles personnes que j'ai aimé. C'est cela, je viens de le dire, je l’aimais et c’est tout ce qui comptait. Salut Gertrude où que tu sois ma belle amie et que la paix t'accompagne. Et pour conclure ce chapitre, la mère de ma fille n’est plus, elle est décédée à Kigali après avoir été sauvée par les mains tendues des voisins à Goma au cours de la folie des hommes et la haine de l’autre en 1994.

D’autres précisions ?

Je ne suis pas une exception de la société congolaise pour affirmer que cette haine importée est maintenue artificiellement par les éléments connus au solde d’autres intérêts aussi connus et pour des plans qui sont déconnectés du besoin du peuple congolais de recouvrer la paix. Ils doivent et tout ce qu'ils méritent, c'est d'être identifiés. C’est en pensant à tous ces enfants nés à l’extérieur du continent et qui cherchent leurs repères que je m'enferme dans la tristesse chaque fois que je lis la descente aux enfers programmée par les mêmes que j'ai aimé véritablement comme des frères et des soeurs. La belle jeune fille née de cette rencontre avec la femme tutsi a vingt ans maintenant et elle a hâte de voir la terre de ses ancêtres. Je ne veux pas qu’elle soit tutsi ou quoi que ce soit de réducteur qui grefferai sur elle des histoires de haine, des histoires de peur et d’exclusion. Elle est dans ces propres termes d’abord fier d'être africaine et je salue cette vision inclusive qu’elle porte dans ses principes. C’est un peu grâce à elle que je me suis attardé à cette Afrique multiple que nous avons tendance à confondre et peut être en ce sens, notre frère tutsi a passé beaucoup de temps à se vouloir si différent, qu'il a ignoré, ensuite renié son hôte d'hier, le frère et soeur congolais. Il l'a exprimé trop souvent jusqu'à lasser, avec moults détours que nous étions très différents, ce que nous avons peut-être refusé. Grand de taille, certes, mais jamais supérieur comme s'est leuré le colon. Ce qui est pitoyable, c'est que, c'est justement sous ces lunettes déformants du colonisateur que des petits insultes sont devenues des coups de canon. Le congolais ne sais pas feindre. L’a-t-il montré à son frère tutsi ? Certainement, car chaque fois que le premier a dit oui, le second a dit non. Une contradiction systématique entre frères qui se sont amusés à se narguer ? Ce n’est malheureusement plus que cela… c’est désormais des grands coups de griffes, ponctués des ôte-toi de là que je m’y mette pratiqués depuis l’hécatombe de 1994. Comme inspiration, il fallait chercher ailleurs. Tous ceux qu'ont fui le Rwanda depuis 1959 ont pris la route vers le Congo, le réfuge. Qu'on ait au moins la noblesse de reconnaître ce fait. Contrairement à cet acceuil, c’est la philosophie de la terre brûlée que pratique certaines personnalités dont l’influence est supposée contribuer à apaiser les esprits. Qu’ils soit vexés d’être nommés, je parle d’ Azarias Ruberwa, et d'autres, le porte étendard de cette négation du frère congolais. Aujourd'hui, beaucoup se découvrant fragilisés dans leur âme, ont crié à l'ingratitude et nos frères tutsi ont retorqué en criant à exclusion.

Le sophiste avocat pasteur soufflant chaud et froid et qu’il plaise de vous dévoiler au peuple et au monde, à ceux qui ignorent les visées de vos accusations lapidaires, vous qui êtes un homme intelligent, trahissez chaque jour ces frères et soeurs qui profiteraient à se rapprocher au lieu de se haïr. Vous avez ommis de lire une indice Monsieur...les peuples opprimés figurent parmi les plus pauvres de la société. Cette logique contredit toutes vos histoires colportés en occident pour crier au feu après que vous l'ayiez allumé. La communauté tutsi compte parmi les mieux nantis au prorata de la population congolaise, jusqu'à l'étranger par le simple fait du refus de ce groupe à se fondre dans l'ensemble congolaise. Les relations d'intérêts étant privilégiés aux rapports véritablement familiaux gardent ainsi soudés les liens des possédants tout en s'assurant de garder les non membre de l'etnie à l'écart du groupe. Le petit nombre fait le reste et il devient ainsi aisé de partager les influences, jusqu'à tout récemment et par le passé, l'expression non voilée des visions hégémoniques visant d'abord les terres et ensuite, la richesse cachée en dessous.

Nous cherchons la paix et si vous êtes celui par qui nous la perdons, sacrifiez-vous, et en homme de Dieu tel que vous osez vous présentez, vous ne perdrez rien à avouer vos mensonges et peser les conséquences de vos manoeuvres d'intoxications qui ont su plus que n'importe quelle intimidation faire peur à nos frères et soeurs tutsis. Mêmes procédés, mêmes résultats.

Les congolais sont avisés, ils doivent faire extrêment attention car personne n'est à l'abri de la folie de la colère. Personne. Le shéma ourdi pour sémer le chaos au Rwanda en 1990 est là pour nous instruire sur les dangers des extrêmismes.

Chaque fois que vous prenez langue à l’étranger, pour épouvanter la planète entière, vous salissez en même temps la mémoire du peuple congolais et quand vous niez toute légitimité à un gouvernement qui est supposé protéger tous les congolais, vous enfoncez cette peur dans les coeurs de tous ceux qui espèrent tout en encourageant ceux des vos complices de continuer les massacres. Vous êtes un instigateur de haine et c’est sous ce vocable que la conférence pour la paix en cours, devra éxiger votre mea culpa en regard à tous vos égarements et provocations. Comment peut-on pardonner si les plus grands des fautifs ne peuvent confesser leurs péchés?Comment peut-on vous faire confiance Monsieur Ruberwa quand le lendemain vous dites le contraire de ce que vous prêchiez la veille ? Répondez Monsieur le pasteur et si vous n’y arrivez pas, ce qui serait étonnant d'un sophiste, prière vous faire aider… il y a toute la salle remplie de samaritains et le Congo aimerait savoir quand est-ce que vous avez changé d'avis face à vos discours. Ils oublient vite et vous le savez, ils vous pardonneront vos aveux. Le pays peut faillir à ses devoirs et si le gouvernement congolais que vous accusez faisait recours au massacre d’une frange de sa population, je suis prêt à parier que je ne verrai pas un fier congolais qui se reconnaîtrait dans aussi sale entreprise. Cela a été possible au Rwanda me dira-t-on mais jamais nous ne saurons, hélas, qui véritablement a été à l’origine de ces diaboliques programmes d’intoxication. Nous savons qui chez nous atise cette peur, ce mépris de l'autre, seul mécanisme pour injecter la terreur dans le coeur du peuple congolais. Toutes les sociétés du monde ont un jour et banni leurs traitres, envoyés d'autres à la potence et dans le cas d'espèce, il faut peut être rappeler que nous avons encore aujourd'hui des images fraiches qui nous parviennent où des jambes mutilés, des femmes éventrées, des jeunes filles mutilées... et parce que procès il y aura, ce que nous esperons tous, vous allez déjà trop vite en bésogne en absolvant d'office l'ignominie Monsieur l'avocat... Vous vous identifiez dès le premier de votre rebellion comme avocat des hors-la loi. Arrêterez-vous?

C'est étonnant comment votre pardon arrive abruptement quand le délit vous touche plus ou moins directement. Nous avons compris la nature de vos doléances et le détours autant que le but visé par vos insinuations... Allez-vous demander d'excuser les autres monstres qui courent dans nos campagnes depuis 1994, tuant, violant, saccageant des vies pour mieux s'implanter? Vous savez la réponse que le peuple congolais ne pliera plus pour vous faire plaisir et moins encore pour subir les moqueries, l'humiliation de l'impunité.


/Dans ce même dossier sur l’insécurité qui règne dans l’est de notre pays, plusieurs s’accordent sur le fait que la mauvaise gestion des questions humanitaires des réfugiés Hutu rwandais qui se sont déversés en masse sur le territoire congolais, et leur rapatriement par les troupes des Forces Populaires Rwandaises de Paul Kagame, en lieu et place des systèmes appropriés des Nations Unies, en l’occurrence le HCR, et au mépris des conventions internationales sur les droits des réfugiés, a été à la base de l’insécurité et atrocités perpétrées par les groupes armées rwandaises responsables des tueries, de viols, des déportations, des vols dans les deux provinces.

Qu'en est-il des ONG internationales? Ils brillent dans l'Affairisme et sont souvent pointés du doigt de se servir de l’insécurité pour s’installer durablement pour fragiliser les nouvelles institutions issues de la volonté. Prière faire preuve de retenue et donnez-leur, je veux dire aux appareils du gouvernement, le temps de s'installer.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce dicton n’a jamais sonné si juste qu’en sol congolais « No Nkunda, No Job » aiment à dire certains membres de la MONUC. Il faut un cynisme outrageant et un manque d’humanisme à couper à la hache pour verbaliser pareille réalité même si elle brille comme sou neuf au soleil. Ce qui est génial en ce moment, c'est la réduction des distances par cette fascinante toile.

Be carefull, you are in the net and we're watching and listening. Ceci vaut pour la majorité des ONG présentes sur terrain. Par exemple, par rapport aux viols des femmes au Nord et au Sud Kivu, le gouvernement Canadien vient de libérer 16 millions de dollars en faveur des programmes de lutte contre les violences sexuelles dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. C'est scandalleux que près des 8 /10 de ce montant est versé dans l’achat des jeep 4x4 et les salaires des nombreux intervenants. Le reste sert à fabriquer des boîtes à images et des T Shirt. Mais rien dans les hôpitaux de Walungu, de Kaziba situés dans le territoire sinistrés de Walungu et bien d’autres encore qui reçoivent ces femmes violées dont on s'occupe avec des moyens de bord. Construire la paix, n’est pas le rôle des seuls victimes concernés. Elle se construit par des esprits épris de paix selon qu’il est écrit que « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix ». Il est important que chacun puisse participer à la consolidation de la paix dans nos deux provinces. Et cet appel concerne au plus haut point ceux qui détiennent le pouvoir financier et décisionnel sur le déploiement des forces de changement à travers la planète et en première ligne chez nous. Les congolais de l’étranger ainsi que ceux qui aiment le Congo doivent contribuer certes à l’enrichissement des débats, afin que les résolutions qui sortiront de cette conférence qui est en quelque sorte l’émanation du peuple congolais à travers plusieurs délégués du gouvernement et de la société civile, puisse bénéficier d’un meilleur accompagnement. Bientôt vingt ans que j’ai quitté mon pays et tout au long de ces années, j’ai vu mes désormais compatriotes canadiens faire des va-et-vient vers ce pays, le mien qui est devenu si lointain. Ils ont plus de facilités que je n’ai pas et me direz-vous que c’est triste et douloureux…j’ajouterai que c’est révoltant quoi que louable soient leurs intentions. C’est avec beaucoup de douleur et de haine refoulé que je regarde cet état des choses. Allez postuler pour un emploi qui vous permet de travailler chez vous, pour aider un peuple dont vous comprenez mieux que quiconque les forces et les faiblesses, les aspirations et les frustrations... Ce n'est pas vous qui serez le choix idéal... vous avez quelques handicaps qui en pays idéal, sont des réels atouts pour améliorer la communcation et l'atteinte rapide du résultat. Ce n'est pas un hasard plus qu'un modus operendi financier dont les mécanismes doivent rester protégés et maintenir à l'écart d'un certain zèle...

La communauté internationale nage dans ces mensonges avérés et, l’occident dans sa boulimie et son égoïsme osera nous permettre de lever un pan de voile sur cette aide aux pays pauvres étant donné que certains ont daigné essayer d'expliquer la guerre sous la loupe de la pauvreté. Et si certains voulaient maintenir certains points du globe dans la précarité? Soyons un peu sophistes et supposons que cela soit la seule et probable vérité.

Hier le Congo a signé des ententes avec la Chine et c’est pratiquement tout le système monétaire de l’occident qui en a été révulsé, outré qu'on ne lui ait pas demandé la permission ! Voulez-vous la paix pour ces peuples meurtries ? Voulez-vous qu’ils puissent soulager leur faim ?Ou voulez-vous tout simplement consolider et préserver vos mécanismes qui consistent à récupérer l’essentiel des fonds de vos contribuables à travers vos opérations humanitaires bidons. À garder les économies africaines à l’abri des mécanismes de la croissance qui font galoper les vôtres. Si le seul prix du café, du cacao, du sucre, du thé, denrées essentiellement tropicaux et côtés en bourse étaient payés au juste prix et revenaient aux africains, ces derniers réduiraient de moitié leur indice de pauvreté. Ceci est ma lecture macro économique pour les enfants. Le prix de l'OR EST AU GALOP. Faites vos calculs, ajoutez les manque à gagner évaporés dans les conflits, le manque se scolarité, le manque d’ouverture sur le monde…la mortalité précoce et la fuite des cerveaux incapables de s’épanouir en terrain hostile, l'achat des consciences et la corruption.

Hier, c'était la chasse à la Chine, la méchante Chine qui s'intérèsse à L'Afrique... soyons sérieux ! La Chine qui fait défféremment les choses, la Chine qui n'accompagne pas ses aides des taux coupe-gorge. La Chine qui a aussi ses failles. J'ai vu faire ce procès à l'Empire du milieu parce qu'elle dévoile par ses approches la honte de l'esclavagisme... parce qu'elle fait peur et qu'elle jouera franc jeu. Parce qu'elle force le respect et qu'elle invite d'une certaine façon, la sienne à partager. La presse occidentale ne se gène plus de lui coller le conflit du Darfoursur le dos. En regardant tout ceci, il est fait un appel solennel à notre intelligence pour regarder lucidement où nous sommes, ensuite où nous voulons aller.

Mes enfants sont d’avis que nous devons tout faire pour arrêter la souffrance de ce continent. Et je suis persuadé que nous sommes nombreux à penser que demain le monde ne sera pas surpris que le Congo-Kinshasa compte en son sein davantage de sino-congolais, d' Anglo-congolais, canado-congolais, des congolo-japonais , d'americano-congolais, des congolo-coréens qui n’attendent qu’une chose. Venir contribuer par le travail et restituer sa beauté à notre pays et célebrer ce renouveau avec le monde tout en exhibant... sa multiplicité et le génie de ses rencontres. Il ne reste plus qu'à vous exhorter chers conférenciers, chers participants nos vifs souhaits que demain, les cris d'aujourd'hui et d'hier restent des mauvais souvenirs et de cet élan, tout faire pour offrir la paix mérité à ce peuple qui a été agressé sous plusieurs fronts. Cela sera le réel premier devoir de civisme et de démocratie où nous sommes tous conviés et que nous devons accomplir. La mission diplomatique présente chez nous se considérera avisée de compter avec toutes ces colères et récriminations, ces rendez-vous volés à notre peuple. La mission de la communauté internationale représentée symboliquement aujourd’hui et depuis assez longtemps par la MONUC doit savoir plus que jamais qu’elle aurait pu être plus efficace et que les prolongations des échéances plus ou moins sciemment désirées sont comprises par la diaspora congolaise et bientôt elles le seront par tout le peuple congolais. Le chantage a assez duré et l’épouvantail que brandissent les uns et les autres doivent tomber en permettant aux congolais épris de justice de dire clairement au gouvernement congolais, de vive voix par le biais de cette conférence pour la paix que demain ne sera plus un jour pour négocier...que tous les enfants de ce beau pays ne vont pas s'enfermer dans la peur et qu'ils ne plieront devant aucune vélléité visant un seul centimètre carré des terres de nos ancêtres.

Les nations-unies qui nous ont imposé des invités indésirables doivent prendre leurs responsabilités en mains et réunir tous les réfugiés problématiques et leur trouver autre place ailleurs s’ils ne peuvent retourner chez eux au Rwanda. Les torts qu'ils ont affligé au peuple congolais ne peuvent leur permettre de rester encore plus sur notre territoire imposant un traumatisme sans fin à leurs victimes. Si Laurent Nkunda avait un mandat quelconque, ce qu'il n'a malheureusement pas, c'est plus ou moins avec gène que nous lui rappelons qu'un gouvernement existe et demeure le seul interlocuteur valable pour tout dossier qui engage le peuple congolais dans son ensemble. Le fait que des émissaires des gouvernements occidentaux aient langue fréquemment avec un individu qui se désolidarise d'avec l'appareil de l'État a démontré à suffisance la nature des jeux de l'ombre qui existent envers et contre la stabilité de notre pays.

Les nations-unies doivent sans plus tarder finir le boulot pour lequel ils ont été invités chez nous et pour lesquelles des milliards qui changeraient le visage de notre pays sont engloutis sans pour autant solder le rapatriement des rwandais chez eux. Nulle part au monde, des réfugiés sont acceptés armés en territoire hôte. Cette situation explique sans ambiguïté l’absence de volonté ou encore plus l’imbroglio volontaire pour maintenir le chaos dans notre pays. À qui cet état de la situation profite? Nous serions dupes de laisser conclure que Nkunda seul est derrière ce meilleur congolais. C’est pourquoi, les réels responsables quoi que silencieux doivent comprendre que nous avons de notre part découvert les messages, leur duplicité et que nous avons le devoir de leur demander de répondre sans détours à nos interprétations et interpellations. Êtes-vous capables de désarmer toutes les milices présents sur notre territoire? Vos réponses nous aiderons à voir plus clair. Approuvez mesdames monsieurs, chers invités les ambassadeurs, qu’il est légitime que le peuple congolais attende que vous assumiez la responsabilité de retourner les réfugiés rwandais armés en territoire congolais chez eux. Acceptez d'être nos émissaires pour porter la voix de notre peuple au concert des nations unies, au Conseil permanent pour leur confier que c'est maintenant que le peuple congolais veut que les étrangers problématiques, en premier lieux tous ceux armés doivent quitter dans le plus bref delai le terroire congolais. Les milices armés subiront le même traitement au cours d'un seul et même processus de dépot d'armes obligatoire. Nous avons en memoire le sort du Koweit et cette promptitude devrait questionner le sens de la justice de cette organisation qui bafoue clairement les droits du continent noir.

Si ces réfugiés rwandais ont réfusés d'être désarmés, croyez que le peuple congolais ne peut plus accepter cette situation imposée qui a occasionné un bilan très lourd au peuple congolais en particulier et à l'Afrique centrale en général. Plus de deux générations anéanties en Afrique devraient vous questionner mesdames et monsieurs. Ce sont des hommes et des femmes de demain qui rendront difficilement oeuvre utile au continent.

Cela a un sens dans la stratégie de la guerre. Autant vous le dire que le peuple congolais a tellement perdu depuis les horreurs exportées sur son territoire que nous n'hésiterons pas de constater un silence complice. La peur du retour des réfugiés rwandais chez eux, ne peut plus continuer à être le fardeau du Congo. Ce pays a trop donné de sa chair et de son âme. Et que Nkunda se soit proclammé unilatéralement justicier, il doit avoir aussi évalué qu'il n'est pas le seul qui ait été tenté de se rendre justice. En dernier recours, faut-il repéter que nous reconnaissons tous ce rôle aux institutions de la République.

La réalité est que ce fardeau est porté non plus par le Rwanda qui a amorcé cette spirale de malheurs. Elle est dans toute sa lourdeur et sa compléxité sur le dos et les frèles épaules du peuple congolais meurtrie jusque dans son plus jeune âge.

Permettez-moi de dire que le salaire que le pays a récolté est maigre. Pensez ici au processus accompagné par quelques millions. Il est maigre devant le sacrifice humain et économique qui garde à genoux mon pays et hypothèque les meilleurs options de sortir de la misère.

Quelle que soit la réponse envers cette responsabilité, ça fait plus de dix ans que c’est urgent que tous les réfugiés qui sèment la désolation dans les kivus devaient rentrer chez eux et le nombre de vies que notre pays à pleuré dépasse l’imagination et pendant ce temps… vous engloutissez milliards après milliards pour ramener une paix sans cesse fugace. Peut-on en rire… au lieu d’en pleurer?

Entre temps, le Rwanda a continué à se faire indemniser pour préjudices subi par toutes les mains charitables après ses propres massacres et après avoir affirmé que ces réfugiés sont rentrés au bercail. Il devient pertinent d'évaluer les conséquences de ce mensonge qui se chiffre certainement en milliards perçus pour reinsérer ces réfugiés supposés de retour chez eux au Rwanda. Dans ce précarré mensonger, la vérité devient alors dangereuse à manipuler.

Où était Monsieur Swing quand le Rwanda a dit qu'il n'y avait plus de ressortissants rwandais au Congo? A-t-il démenti? S'il n'a pas démenti comment cela peut demeurer injustifié?

So, can you please, explain to the nation about this so famous… NO NKUNDA, NO JOB...

Thank you for being with us, merci chers compatriotes que Dieu bénisse notre merveilleux pays.

Il y a eu la guerre, il y a eu la mort, il y a eu le sang et les larmes mais faut-il une Guerre sale qui embrasse tout le continent pour reveillé les moeurs en afrique…veillée mortuaire 11/01/2010 @ 19:08:09 edit 0 comment - 0 trackback

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PAIX SOIT VÉRITABLE POUR LE PEUPLE CONGOLAIS DANS LES LIMITES DE SES FRONTIÈRES.

Amen. C’est la seule manière qu’ils peuvent accompagner les aspirations de ce peuple fatigué de souffrir What....amen man? Some times we have to pray and I know, over there, all THAT my people have is pray. Tout ce qui leur reste, c’est la prière car ils ont l’impression que le monde entier les a abandonné. Ce constat est vrai mais il n’empêche pas l’espoir.

Ces deux provinces qualifiées à juste titre de l’un des coins les plus beaux de la planète, grâce à ses grands lacs, ses collines verdoyantes tout au long de l’année, ses montagnes et sa faune éblouissante, ses volcans éteints et actifs, son sol favorable à toutes les cultures et son sous-sol qui regorge des richesses minérales de toute sorte, sont le théâtre des violences larvées à caractère (supposément )ethnique depuis plusieurs décennies, principalement dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. Pour comprendre ces conflits, il faut certes un minimum d’honnêteté intellectuelle et de sens historique en commençant par suivre le chemin des armes et des minerais les plus demandés aujourd’hui, notamment le colombo tantalite, dit coltan et autres bizarreries extrêmement sophistiqués destinés à la nanotechnologie. Bref, cette partie du monde est le réserve des minerais nécessaires à la conception d’œuvre de pointe et la réalisation de l’infiniment petit... allant des cœurs électroniques par exemple, à la compression de l'information sur des supports de plus en plus petits.

On peut déjà prédire que cette technologie n’est pas destinée pour le pauvre africain… peut-être le sera t-elle dans cent ans. Il est patient l’Africain, il attendra. Comme il attend que son tour arrive pour vivre de ses richesses et de la fougue de sa jeunesse. J’interpelle pour cette occasion cette jeunesse pour lui rappeler que pendant la guerre les portes se ferment derrière nous et devant nous, il reste un compagnon, la peur de tuer ou d’être tué. C'est ce que j'imagine en regardant l'état dans lequel ces années de conflits ont laissé mon pays. Des ruines dans nos villes et dans nos coeurs. Et c’est rare que ces portes fermées s’ouvrent quand on s’entête l’arme au point pour imposer la peur à l’autre. C'est aussi pourquoi les guerriers ne vivent pas longtemps quand ils vivent pour faire aveuglement la guerre.

Est-il nécessaire de rappeler qu’on lui a imposé la guerre au Congolais, il n’a pas invité ceux qui lui font la guerre. On viole ses enfants et on massacre l’avenir de sa jeunesse et il attend en priant que l’humanité, croise un jour le cœur de ces envahisseurs. A-t-il au moins le droit d'être en colère? L'opinion internationale, si elle ignore ce qu'elle attend, nous allons le lui rappeler c'st que le reste de la société congolaise soit complètement furieux, en perte de repères comme ce fut au Rwanda. J'ai passé des années à analyser le temps qui a suffi pour rendre les rwandais cinglés jusqu'à se décapiter comme du bétail. L'intox l'a démontré... et seul le facteur temps compose avec le niveau de haine directe ou indirecte. J'estime dès lors qu'il est malhonnête ou inconscient de continuer à cacher le réel visage de l'architecture ce ces horreurs qui nous ont rejoint chez nous...et de plus, nous avons été témoins du ravage de ce feu de brousse savamment orchestré... par le chaos. Les congolais ne cederont pas au chaos quel que le moment que les archtectes choisiront pour commencer leur véritable chantier.

Ceci explique en même temps que les raisons de s'attaquer à l'intégrité de notre pays se videront de leurs substances dès que nous aurons soldé les prétextes des milices irrégulières.

C'est depuis Mobutu que nous avons compris cette équation et notre peuple doit apprendre à ne plus attendre... que ce soit la paix ou le bénéfice de ses richesses. Il doit prendre avec fierté ce qui lui revient et ne jamais oublier que …pour faire une omelette il faut casser des œufs. De guerre juste, peut-être qu'il est temps que nous recommencions à en envisager en les préparant. C'est ce que disaient les bâtisseurs de la République. Qui veut la paix, prépare la guerre. Cela a souvent empêché d'en faire et d'en subir. L'actualité, c'est que cette guerre a pris différentes facettes et même, nous perdons déjà la plus importante, celle économique dont nous détenons les sources. Voilà qu’il est question dans tous les mécanismes inventauriés, de nous mettre hors d’atteinte de nos moyens légitimes.

Dans nos moeurs il est dit que ....


...@ Goma provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu.

NI DIEU, NI FOI, NI LOI, simplement l'instinct de survie. Sans foi ni loi, "On zone de non-droit" (de guerre) seul les armes font la loi, tous les coups sont permis" l'homme qui vit ni foi ni loi est un animal redoutable 11/01/2010 @ 18:08:58 edit 2 comments - 0 trackback

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Un début de problématisation ...

C'est dans cette perspective que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 considère dans une certaine mesure la révolte comme un droit de l'homme. Son article 2 énonce en effet que « les droits de l'homme sont la liberté, la propriété, la sùreté et la résistance à l'oppression ». Et la Déclaration de 1793 dira dans son article 35 que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Sujet : Peut-on vivre sans foi ni loi ?

Puisque l'existence est dénuée de sens et que l'injustice règne dans le monde, il est préférable de vivre sans foi ni loi. Mieux vaut donc vivre selon ses désirs sans se soucier de morale ou de vertu. Mais, l'homme qui vit sans foi ni loi est un animal redoutable. Il n'existe pas de société humaine qui ignore les valeurs de bien ou de mal, d'autorisé ou de défendu. Nulle paix, nulle tranquilité ne sont possibles dès l'instant où l'on ignore la moralité. I) On peut vivre sans foi ni loi.

a) L'évolution de la civilisation n'a pas de sens. b) Il n'y a pas de justice en ce monde. c) La nature nous commande de suivre nos désirs.

II) On ne peut pas vivre sans foi ni loi.

a) Un homme sans foi ni loi est un monstre. b) On ne peut pas ignorer les règles morales. c) Le bien suprême est le bonheur.

.../...

C’est une chose que d’avoir à diriger et à gérer un pays pauvre, c’en est une autre que de servir sciemment de cet état de pauvreté pour se comporter en voyou sans foi ni loi.

Un voyou prémédite toujours ses coups, les prépare dans le plus grand secret et passe à l’action lorsque l’on ne s’y attend pas. L’entreprise de destruction à laquelle se livre actuellement Marc Ravalomanana n’a pas d’autres sources de motivation que celles qui peuvent pousser un voyou à commettre un crime. Il n’y a rien dans ce que fait cet homme qui puisse être justifiée de façon rationnelle. Les seuls hommes d’État et dirigeants de surcroît de l’histoire de l’humanité qui ont procédé de la sorte, se sont tous révélé être de véritables criminels.

Drapés derrière leurs mensonges, faignant l’indigence, suscitant l’intérêt en s’alignant sur les grands principes qui caractérisent la démocratie, ils ont tous attendu le bon moment pour montrer leur vrai visage une fois leur but atteint, c’est-à-dire le pouvoir suprême, pour faire montre de toute l’étendue de leur ignominie.

Certains se sont mis en tête d’éradiquer de la surface de la terre des races entières, sous prétexte que celles-ci ne méritaient pas toute la place qui leur était donnée au sein des sociétés dans lesquelles elles vivaient. D’autres se sont construits des fortunes incommensurables en détournant à leur seul avantage tous les pouvoirs que leur conférait leur statut de dirigeant. D’autres encore se sont mis en tête de conquérir par la force ce qui ne leur appartenait pas, non sans avoir au préalable manipulé l’opinion de leur concitoyen pour justifier leurs actes de barbarie.

Marc Ravalomanana à lui tout seul concentre toutes ces déviances graves.

Il feint l’indigence et se sert de l’état de pauvreté extrême dans laquelle se trouve la population et le pays dont il a la charge pour quémander et obtenir toujours plus de crédits auprès des bailleurs de fonds traditionnels, accumulant d’énormes dettes dont il ne se soucie pas ; puisque tout ce qui compte pour lui, c’est le moment présent et la façon dont il peut procéder pour ne pas enrayer sa machine de domination que sont l’État et les Institutions, après qu’il les ait gangrené de ses éléments les plus fidèles et qui partagent la même idéologie que lui.

Une fois les bailleurs traditionnels lassés de donner toujours plus sans qu’aucun résultat concret ne se matérialise, il se tourne vers les financiers privés, qui soit dit en passant, ont encore moins d’éthique que les bailleurs traditionnels. Ici, les règles ne sont pas écrites et chacun y va de ses exigences et de ses conditions, ne traitant pas avec un pays, mais avec une seule personne, en l’occurrence Marc Ravalomanana.

Car il serait faux de croire que tout ce qu’entreprend Marc Ravalomanana, il le fait au nom de Madagascar. Il s’agit juste d’un prétexte pour amadouer et tromper l’opinion. S’il paraît étonnant que Madagascar se retrouve toujours en position défavorable dans les différents contrats passés avec telle ou telle multinationale, que ce soit à propos des mines, du pétrole et de ce qui nous interpelle et nous fait réagir vivement aujourd’hui, c’est-à-dire l’agribusness ; il est par contre certain, et un jour cela démontrer, que Marc Ravalomanana s’est octroyé d’énormes sommes d’argent sous forme de dessous de table ou de bakchich. Un homme de sa capacité intellectuelle, même secondé par une cohorte de « coach », n’est en mesure de comprendre qu’une seule chose, c’est-à-dire ce qu’il peut tirer pour son profit personnel des décisions qu’il prend grâce au pouvoir illimité qu’il s’est d’ailleurs accaparé par la force, en éliminant parfois physiquement ses adversaires.

S’il ne fallait citer qu’un seul exemple de cette forme de corruption de haute volée, on peut évoquer celui concernant l’agitation suscitée autour du remplacement de l’actuel « Air force one ».

D’où un pays pauvre comme Madagascar, toujours à cours de moyens financiers, pourrait-il bien se procurer des millions de dollars pour payer un nouvel aéronef à son ploutocrate de président. La réponse est simple, cet avion, Marc Ravalomanana va se le faire offrir, et chacune des multinationales actuellement installées ou à venir à Madagascar ira de sa poche pour se faire.

S’agissant de l’implantation des différentes multinationales, il est étonnant de constater que celles-ci se trouvent toutes en dehors des environs de la capitale, loin du bastion de Marc Ravalomanana, donc idéalement placées pour ne pas susciter la désapprobation de ses semblables, ethniquement parlant.

Seulement voilà, il ne s’agit pas d’exploiter des énergies propres, ni de produire des aliments « bio ». Car toutes les activités à venir auront pour conséquence de détruire l’environnement dans lequel vivent le reste des Malgaches, ceux que les plus extrémistes des partisans de Marc Ravalomanana traitent parfois de sous-hommes, pour lesquels il faut trouver un moyen de les éliminer, sans que cela ne suscite d’émoi outre mesure.

Or quel autre moyen que d’anéantir ces Malgaches de « seconde zone » que de détruire leur société, de les jeter sur les routes, d’empoisonner leur environnement, et avec le projet conclu avec le Coréen Daewoo, de les réduire à une forme d’esclavage moderne sur au moins un tiers du territoire. Car Marc Ravalomanana n’en n’est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il s’en est déjà pris méthodiquement à toutes les élites issues des régions autres que celle de Tananarive par le passé récent.

Seulement Marc Ravalomanana et ses partisans se trompent lourdement, car tout comme le nuage de Tchernobyl en son temps et dans d’autres contrées, les dégâts provoqués par les multinationales et leurs exploitations à venir, auront de toutes les façons des conséquences sur toute l’étendue du territoire malgache.

Nul ne pourra prétendre échapper à ces catastrophes à venir, car non seulement Madagascar se sera fait dépouiller de ses richesses nationales, mais dans le même temps, son environnement sera détruit. Le Coréen Daewoo annonce par exemple que les semences utilisées pour les futures plantations de maïs proviendront des Etats-Unis. Si cela se concrétise, il est certain que ce seront des semences génétiquement modifiées, alors même qu’ailleurs dans le monde ceux-ci suscitent de grands débats à propos de leur dangerosité sur l’homme, mais également sur l’environnement du fait des contaminations possibles et des rendements parfois catastrophiques. Évidemment, ceux qui les produisent n’en n’ont cure, puisque leur seule motivation c’est de s’arroger un monopole total sur ces produits et d’engranger ainsi d’énormes bénéfices sur le dos des utilisateurs que sont les paysans à qui on obligera de les acheter sous divers moyens.

Sur le plan économique, le pays sera exsangue puisque rien n’a été prévu aujourd’hui pour engranger et faire fructifier les profits destinés aux générations futures, puisque tous les contrats sans exception sont en défaveur de Madagascar. Et ce n’est pas la création d’une « compagnie du pétrole » qui y changera quelque chose. Marc Ravalomanana et sa clique sont coutumiers de ce genre d’attrape nigaud, notamment avec la vitrine de Madagascar où les multiples salons organisés à l’extérieur, payés à grands frais sans aucune retombée concrète.

Quant à l’argument éculé de la création d’emplois, il est de la même nature que de la teneur des contrats signés avec les multinationales. Et cette fois-ci, sans exception, tous les Malgaches qui se risqueront à travailler pour ses firmes étrangères en sortiront vidés de leur substance, réduit à l’état de simples exécutants que l’on remplacera comme on remplace du bétail.

Tous ces événements ont de quoi susciter l’inquiétude, cependant, il y a des limites que Marc Ravalomanana vient aisément de dépasser. Peut-être n’en a-t-il pas conscience, tout comme ces multinationales qui se croient en terrain conquit. Car le monde est entrain de changer, de nouvelles donnes et de nouvelles éthiques sont entrain de se mettre en place. Ceux qui se croyaient intouchables, voire invincibles armés de leurs milliards de dollars se sont retrouvés du jour au lendemain littéralement dans la rue.

Si le reste de l’Afrique a l’intention de subir une seconde vague de colonisation déguisée après s’être fait dépouiller par ceux qu’on appelle les Occidentaux, Madagascar et ceux qui s’opposent à Marc Ravalomanana n’ont pas l’intention de laisser s’installer les représentants de ces pays dits émergents, qui sous prétexte de surpopulation et de développement effréné, chercher à se nourrir et à se fournir en énergie sur le dos des pays pauvres, donc pensent-ils, incapables de se défendre.

Marc Ravalomanana est, certes, un voyou sans foi ni loi, mais il se trompe lourdement s’il pense perdurer encore longtemps au pouvoir, car par son comportement irrationnel et insultant pour le peuple malgache, il s’est fait des ennemis même dans son propre camp, plus près de lui qu’il ne le croit et qui cherchent dès à présent à négocier leur réddition en perspective de ce qui pourrait se passer dans l'avenir.

Bientôt il ne se lèvera plus seulement une fois dans la nuit pour faire part de ses inquiétudes à ses proches conseillers, il n’en dormira tout simplement plus.


//« quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

On quoi le peuple arabes "barbare", superstitieux, ignorant, absurde" ...et inventeur terroriste honteuses ont-il leur place en afrique, Ces larves descendants d'esclaves. Qu'on les vendent a l'épicerie du coin. boutez lès hors du 08/01/2010 @ 17:44:12 edit 1 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Droit.Code de Procédure-Civile, Education-Civique.. L'Oracle : "Chroniques de L'AFRIQUE Noire".. L'Ombre, le Reflet

En effet c'est veridique les arabes n'aiment pa les noirs, Parce que le racisme et une chose que se partage le monde entier, entre toi et ta belle gueule et ton voisin ou voisine qui est obèse et qui vit comme une loque prétends tu, Parce que tu crois avoir la classe quand les autres sont des ploucs voila le commencement du racisme, c'est en gros le droit à être différent, et quelque part t'as raison. Seulement au pays de voltaire vois tu on accepte qu'il puisse y avoir de plus beaux chiens de d'autres mais pas que des hommes soient plus chouette à notre goût que d'autres. Les blacks préfèrent les blacks , les jaunes aiment les jaunes, les blancs les blancs, et les arabes les arabes.

Ou est le problème ???... "moi, je trouve ça normal".

Les Arabes n'aiment pas les blacks au Maghreb, ...et, moi je n'aime pas les blacks et les arabes ici, en France. Ce n'est pas du racisme je te garanti c'est tout simplement normal, c'est l'inverse qui est malsain et hypocrite.

L'huile se mélange au vinaigre à condition de ne jamais cesser de battre le mélange, c'est un peu comme ça pour la société il demeure illusoire de s'acharner à des mixités forcées qui ne plaisent à personne. Le terme de racisme devrait être reconsidérer, on va dire par exemple et de façon parfaitement audible que Hobama risque d'être élu devant Mc Caine parce qu'il est noir, Mais il serait extrêmement raciste de dire l'inverse en prétendant que Mc Caine va être élu car il est blanc.

Alors on manque de hauteur par rapport à ce genre de discours, il faut se décomplexer et admettre quel que soit sa couleur et son origine on a quand même le droit à ne pas aimer tous les autres de la même façon .

Ce qui veut dire en français que la seule chose ki différencie un arabe d'un non arabe , un noir d'un blanc devant dieu c'est la Foie!!

Cette forme de racisme est bien culturel et non religieux...

pourquoi ne parle -t-on jamais du racisme des arabes contre les noirs au Maghreb ?

http://www.grioo.com/info11168.html http://www.afrik.com/article8447.html

Le racisme, c'est une culture occidentale et heureusement que ce n'est pas tous les occidentaux qui sont touchés par cette maladie psychique.

Un point d'ordre, les Africains du nord ne sont pas des arabes, il faut relire l'histoire de la colonisation Française en Afrique écrite par les historiens étrangers (Anglais, Américains et Espagnols).

En Afrique du nord, le racisme n'existait pas et n'existe pas et n'existerait pas. Le peu de racisme que les Français avaient essayé de plaquer aux africains du nord,(histoire de diviser pour régner) n'a pas tenu et ne tiendrait pas. Les raisons sont d'ordre historiques et culturels, en effet les peuples d'Afrique du nord sont un brassage de plusieurs éthnies : berbères (blancs et noirs) et tous les anciens envahisseurs (Phéniciens, Romains, Bysantins, Vandales, Arabes, Turques, Français). Ce mélange de sang et de culture avait façonné le mental du nord Africain. Le nord africain ne juge jamais son prochain en fonction de la couleur de sa peau, de sa religion ou de son origine. Le nord africain juge les gens en fonction plus tot de leurs actes.

Le nord africain n'est pas non plus belliqueux, il n'aime pas mangé dans l'assiette de son voisin. A ma connaissance il n'a jamais par exemple agressé ou occupé un autre pays. Il n'a fait que se défendre depuis son existence contre toute sorte d'envahisseurs (d'Orient ou d'Occident) qui avaient voulu faire de lui un esclave.

Sur un autre plan l'hospitalité du nord Africain n'existe pas en Europe. Il ne déteste aucun étranger, car il n'a aucune raison de le faire contrairement à certains donneurs de leçons de morales (occidentaux et orientaux).

Toutefois il faut éviter la confusion avec la pratique (régimes politiques, presse, justice, les médias) des pouvoirs en place et qui sont encore à la solde de la France qui continuent de perpétuer la démarche coloniale de la France. L'image qui vous parviennent en France à travers les médias (TV, radios et journaux) n'a rien d'objectif.


Remarque :: Je répète une deuxième fois que je ne conclut rien du tout et je ne généralise pas.... il fallait bien aborder le sujet d'une manière ou d'une autre.. si j'avais posté " les arabes kiffent les blacks" on m'aurait taxé de généraliser aussi...... :d




__les Arabes ont opéré des razzias sur les peuples noirs d'Afrique...

Quoi de positif, pour les africains l’islamisation se serait faite sans violence en Afrique noire MAIS La castration quasi systématique de millions d’individus justifie Le génocide.

08/01/2010 @ 16:51:43 edit 3 comments - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code de Commerce.. "Greldinard" Chroniques de L'AFRIQUE Noire... Armée des Ombres, La Fin de Satan - II - L'ENTRÉE DANS L'OMBRE

... ..! Mais celà a vite été gommé de l'histoire Pendant treize siècles et sans interruption, du VIIe au XXe siècle, les Arabes ont opéré des razzias sur les peuples noirs d’Afrique subsaharienne, causant la mort d’au moins 17 millions d’hommes, de femmes et d’enfants transformés en « bois d’ébène ». Emanant d’un chercheur africain et musulman, cette étude très documentée bat en brèche l’idée selon laquelle l’islamisation se serait faite sans violence en Afrique noire. La castration quasi systématique de millions d’individus justifie, pour Tidiane N’Diaye, la qualification de génocide, c’est-à-dire le fait d’avoir programmé « la disparition totale des Noirs du monde arabo-musulman, après qu’ils furent utilisés, usés, assassinés ». L’horrible opération qui transforme « les esclaves en eunuques provoquait la mort de 80 % des « patients », mais les rares survivants voyaient leur possibilité d’assurer une descendance annihilée, ce qui, à terme, aboutit bien à une extinction ethnique. »

et esclavage arabe - pour le désigner avec exactitude ! - n'a pour ainsi dire jamais cessé puisqu'on en parle peu dans les pays concernés, à l'exception notable de la Mauritanie, qui a officiellement aboli l'esclavage en... 1981 ! Mais on sait bien que l'application intégrale de cette loi tarde à se concrétiser, comme le suggère le débat électoral en cours dans ce pays. De temps en temps parviennent, un peu partout en Afrique subsaharienne, des échos, jusqu'alors invérifiés, de "disparitions" de jeunes Négro-Africains à l'occasion du pèlerinage de La Mecque.

«Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves», écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch (*). Cet auteur, ainsi que Tidiane N'Diaye, rappelle qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.

Oui, les esclaves vendus aux européens venaient des guerres et rapts des pays d'afrique. Mais, l'esclavage du 18è-19è siècle n'était que la continuité de pratiques millénaires, répandues sur tous les continents, quelles que soient les couleurs de peau. La faute des européens, c'est d'avoir continué à une époque où les consciences morales de liberté et de dignité commençaient à être vulgarisées dans les pays dits "civilisés". Il est sûr, qu'au nom de l'efficacité, c'était plus simple d'avoir recours à des "fournisseurs" locaux qui s'occupaient du "recrutement" et de rassemblement, pour le compte de "commerçants" en bois d'ébène qui eux se chargeaient de la "distribution" -de la vente aux planteurs- ainsi que du transport, soit par les mêmes, soit en affrêtant des transporteurs spécialisés. Rien ne vient diminuer la responsabilité des uns et des autres, ni celle des "rapteurs", ni celle des marchands, ni celle des planteurs. Mais la vie est ainsi faite...si chaque nation voulait reprendre les injustices dont elle a pu être victime depuis 3000 ans, personne ne pourraît plus vivre dans l'espoir d'un futur meilleur ! Ainsi, si nous prenons l'exemple Français, guerres, massacres, invasions, se sont succédés pendant les 30 derniers siècles, entrecoupés de courtes périodes de paix. Quoi de positif ? Pour la France, d'avoir, grâce à la romanisation, fait un progrès de plusieurs siècles en quelques décennies, ce qui a permis d'en faire le fer de lance de l'europe pendant des siècles... Quoi de positif, pour les africains déportés vers les pays outre-atlantique ? d'avoir pu progresser, avec plus ou moins de difficulté jusqu'au point qu'un homme de couleur est aujourd'hui le président de la nation la plus puissante du monde ! Quelle éblouissante revanche ! Quel exemple pour se motiver à ne pas cesser, par l'éducation et la culture, de progresser encore !


VIDEO : Les Africains ont-ils vendu leurs frères Antillais? : http://vimeo.com/5217383

VIDEO : L'ORIGINE DES SEMITES :
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http://www.dailymotion.com/relevance/search/origine+semite/video/xa2s8l_de-lorigine-des-semites-et- etymolog_news

VIDEO : L'esclavage et les négationnistes : PARTIE 1 : http://www.dailymotion.com/relevance/search/omotunde+negationnistes/video/x7scfh_omotunde-lesclavage-et-les- les-nega_news

VIDEO : Congrès du MDI : http://www.dailymotion.com/relevance/search/k%C3%A9mi+s%C3%A9ba+la+rue+2/video/x8i9sg_congres-du-mdi-de-kemi-seba- qualite_news

VIDEO : Kemi Séba conférence au Bourget : http://www.dailymotion.com/relevance/search/kemi%2Bseba+bourget/video/x5prjx_meeting-mdi-de-kemi-seba- bourget_news

La Crapulocratie Eurocentrique : http://www.africamaat.com/Discours-afrocentriste-sur-la

Il y a 3 catégories de personnes en France : http://www.africamaat.com/La-Revolution-Kamite-est-en-marche

L’Egypte nègre et les étrangers : http://www.africamaat.com/L-egypte-negre-et-les-etrangers

Pourquoi l’Europe a-t-elle accédée si tardivement à la civilisation ? http://www.africamaat.com/spip.php?article29

VIDEO : EGYPTE ANTIQUE EGYPTE ANCIENNE EGYPTE PHARAONIQUE : http://www.dailymotion.com/kemet_tv/ Il y a 2 semaines Détails supplémentaires Savez-vous que Kamite signifie noir dans la langue égyptienne pharaonique ?

« KAMITS » veut dire « NOIRS » : http://www.africamaat.com/KAMITS-veut-dire-NOIRS

Métis et fier d’être noir ! Acte 1 : http://www.africamaat.com/Metis-et-fier-d-etre-noir-Acte-1

_«Je crois que les mauvais philosophes peuvent avoir une certaine influence, les bons jamais.» L'ennui dans ce monde, c'est que L'unité Africaine et l'Africain francophone est un mauvais ersatz. 08/01/2010 @ 16:10:15 edit 1 comment - 0 trackback

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«L'objet de la philosophie, c'est de partir d'une chose si simple que ça ne vaut pas la peine d'en parler et d'arriver à une chose si compliquée que personne n'y comprend plus rien.»

Afrique : Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public AFRICAIN* Les bruits faits autour de ce qu’il est convenu d’appeler « cinquantenaire des indépendances » de quelques pays africains en ce début d’année 2010, ramène dans le débat public, la lancinante question du statut effectif d’Etat souverain des anciennes colonies trop vite déclarées affranchies. Sans doute faudrait-il rappeler, que même après moult habillages et abus de langage juridique, les faits demeurent têtus, et exposent tout optimiste à une cruelle humiliation. Le procès engagé devant les tribunaux français suite aux commentaires légitimes sur sa main mise sur les économies africaines, exprime mieux que toutes les démonstrations et étalage de preuves, la situation plus qu’incongrue des gouvernements ouvertement soumis à la loi de l’argent sale et des réseaux mafieux plus connus sous le sigle de la Françafrique.

Notre propos n’est point de rentrer dans une polémique stérile qui risque de faire perdre au lecteur, l’essence de la réflexion. Nous avons plutôt à cœur, de mettre en exergue les évidences juridiques, politiques et diplomatiques, qui alimentent le questionnement autorisé à propos des indépendances africaines.

Les étudiants de relations internationales savent très bien, que dans le concert des nations Etats, il ne fut jamais facile de trancher de façon catégorique, sur le degré de liberté des acteurs diplomatiques, et surtout pas sur la coloration réelle de leurs alliances géostratégiques. La guerre froide avait certes permis de d’éclipser le débat, en formatant le monde depuis la fin des années 1940, sur des tableaux bloqués, des camps idéologiques hermétiques, et des pôles de confrontation puis de conflits tantôt explicites tantôt implicites. Il n’était plus alors vraiment question d’alignement des Etats pauvres, particulièrement africains, ni de vassalisation objective, mais seulement de choix idéologique.

Pourtant, même dans le contexte de la guerre froide, il restait incontournable, dans le jeu limpide d’appréciation des notions et des concepts, qu’il existait des indépendances sans souveraineté ou des souverainetés imparfaites. Pour plaider cette dispute de statut, deux résolutions au moins de l’Assemblée générale de l’ONU attestaient non seulement de l’urgence d’une clarification de la situation effective des Etats, mais encore du contenu et de la qualité de leur expression sur la scène diplomatique. Il s’agit de la résolution 1514 adoptée en 1960 sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et aux territoires non autonomes, et de la résolution 1541 relative au droit des peuples à choisir librement leur forme de gouvernement. Comme il fallait s’y attendre, l’on a trop souvent usé et abusé de la première résolution, en éclipsant volontairement pour ne pas dire malhonnêtement la deuxième. Il faut avoir recours à l’autre confusion entretenue sur le droit des peuples à l’autodétermination d’une part, et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes d’autre part. Le cas de la république insulaire des Comores, témoigne à suffire de la manière dont les puissances coloniales et impérialistes, passées et actuelles, ont su jouer ouvertement de violence et d’intimidation pour refuser l’accession des peuples à la souveraineté pleine.

Puisque donc la chanson des indépendances emporte des passions somme toute défendables, il est de bon ton de se pencher sur ces Etats africains dont les gouvernements se font et se défont à Paris, et dont les richesses sont abandonnées, livrées ou sacrifiées dans des mains étrangères sans que l’on puisse déceler à quelle logique politique sinon criminelle relève une telle entreprise. La théorie des chefs d’Etat africains transformés en élèves de tel ou tel autre dignitaire étranger, ne correspond plus à une cruelle vue de l’esprit. Il y a dans l’articulation de l’histoire contemporaine des Etats africains francophones surtout, cette inimaginable condamnation à l’esclavage et à l’exploitation éhontée.

Ce qui est constant dans l’observation quotidienne du camerounais, du sénégalais, de l’ivoirien, du Togolais ou du centrafricain, c’est une et même oppression d’une relation de coopération pourrie par les travers de la tricherie, de l’injure et de l’infantilisation. Certes, De gaulle avait placé le principe de l’indépendance dans une impossibilité vite battue en brèche par un syndicaliste qui guinéen nommé Sékou Touré qui par la suite oublia de s’occuper de son peuple pour ne plus s’occuper que de son pouvoir. L’indépendance signifiait dans le complot colonial, une union infantilisante moulée dans des rapports des forces inégaux. Ainsi conçu, c’était à laisser ou à prendre, et laisser supposait subir la foudre des sectes commandités depuis les centres de puissance européens, qui n’hésitaient pas à débarrasser les emmerdeurs du plancher, pour parvenir aux mêmes fins de conquête et de domination. Sankara en a été la victime en son temps, suivant en cela les exemples des Ruben Um Nyobé, Felix Moumié et de bien d’autres.

La lecture de l’actualité africaine annonce non plus seulement la continuité, mais la cristallisation voire la sacralisation de cette relation qui invite implicitement les peuples à la sédition pure et simple. Les cas du Niger, du Cameroun, du Burkina Faso, du Togo, et les autres, ne relèvent plus de la mauvaise gouvernance, pas plus que de la bêtise ou de la folie des pouvoirs autocratiques. Personne, à moins de choisir le suicide moral, ne saurait dédouaner Paris de ces cancers qui étranglent les peuples. Il faut plus chercher à comprendre les successions royales du Gabon, ni du Togo. Il ne faut pas attendre de Compaoré, tuer de sang froid improvisé médiateur de toutes sortes de malheurs, qu’il propose autre chose qu’une élection à un seul tour aux togolais. De qui prendrait-il ses instructions donc ? Mais d’où Sassou Nguesso a-t-il appris, compris et importé le principe du mandat présidentiel de sept ans ?

Il y a au fond, un terrible examen de conscience à faire, en lieu et place de festivités qui vont au contraire consacrer l’humiliation, l’infantilisation, et la défaite historique et contemporaine de nos peuples. Ne fêtez point car il s’agit de cinquante années de traîtrise, de recul, d’indignité, d’insanité, d’incapacité. Ne fêtez point car nul martyr dans le contexte d’une si haute insulte à la conscience des ancêtres des libertés et des droits fondamentaux de l’être humains, n’accepterait des excuses depuis sa tombe. Ne fêtez point car dans le regard lointain du reste du monde, l’Afrique, cette Afrique, demeure une terre de punition, une constellation de vampires politiques sans âme, une foire de cancres serviles livrés à tous les vents contraires et prostitués entre les mains de tous les visiteurs.

Il est légitime que de Paris, Londres, ou Bruxelles, des trompettes de victoire retentissent, que des feux d’artifice saluent le triomphe remporté par leurs seigneurs sur les nègres. Ceux qui ont eu raison des Lumumba, Ossendé Afana, Ernest Ouandjié, Sankara et tous les autres anonymes qui luttaient pour la dignité de l’Afrique, peuvent raisonnablement pousser un soupir de soulagement. Chaque victoire vaut bien une fête, et chaque victoire peut bien être fêtée tous les ans, voire tous les dix ans. Quelle victoire avons-nous remporté donc, pour fêter un certain cinquantenaire ? Nous ne sommes pas dans l’Afrique que voulaient les Félix Roland Moumié, mais plutôt dans celle que planifiait pour nous, pour les singes, De gaulle et compagnie.

Le plus important ce n’est pas l’indépendance, c’est la liberté et la dignité que charrie l’indépendance. L’indépendance sans la souveraineté c’est donc quoi, vraiment ? De brillants et valeureux fils et filles du continent à l’instar des Tchuidjang Puémi qui virent plu tôt les dangers de nos mille vassalisation à travers la monnaie, s’en sont allés bredouille dans la tombe, laissant à une postérité complexe et compliquée, le soin de continuer jusqu’à la victoire, ou alors d’accepter de témoigner de la défaite. Nous y sommes, dans le témoignage de la défaite, et vous organisez la fête. Non, l’Afrique ne doit pas fêter. Un cadavre ne fête pas sa disparition, et un mort ne chante pas des cantiques de la vie.

Il faut avoir le courage de dire à nos enfants et petits enfants, que nous n’avons pas gagné et que les maîtres colons, nous ont refusé le droit de nous développer, contrôlant le ciment, les livres scolaires, les industries, les infrastructures. Nous sommes des âmes sans âmes. L’Afrique fêtera un jour, plus tard, très tard, et ce sera en comptabilisant et en réhabilitant effectivement ses martyrs.

Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public./.


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_Pourquoi l'Afrique doit resté une proie pour l'occident malgré la misère de sa population ? 08/01/2010 @ 15:53:44 edit 0 comment - 0 trackback

by http://www.three6-mafia.com/us/home - in __Code de Justice Militaire... "Urmarcht" Chroniques de L'AFRIQUE Noire.. L'Ange du Chaos :: l'ange exterminateur

Pourquoi beaucoup de jeune africains s'accrochent-ils à l'idée que l'Europe est la solution suprême à leurs problèmes alors même que les faits de plus en plus montrent que le bonheur n'est pas géographique,ne dépend pas d'un lieu,et qu'il est parfaitement possible de vivre une vie riche de sens et se construire là où on est né?Je vais vous surprendre en vous disant que je ne crois pas que le problème soit économique.Et pourtant je suis moi-même un africain,qui toute sa vie a vu l'évolution des choses.L'une des causes c'est l'absence de fierté des africains.On observe en Afrique un rejet,un refus de son identité noire qui est tres présent.Le malaise est clairement perceptible partout où vous allez:les produits éclaircissants,les mêches longues,la façon de parler...Quand on n'accepte pas ce qu'on est,quand on n'assume pas son identité,quand on n'est pas fier de ce qu'on est ,de ses origines,de sa peau,inévitablement dans sa vie les improbabilités deviennent trop grandes et les chances d'être heureux trop pétites.L'Afrique et ses hommes ne se valorisent pas suffisamment à leur propres yeux et pour finir le désespoir les conduit à s'imaginer que seul l'Europe les soulagerait.

Le problème est très profond.C'est l'âme même de l'Afrique qui est en panne.En fait l'africain ne veut pas aller en Europe.Il veut fuir en réalité ce qu'il est,comme s'il voulait se déshabiller de sa peau.A force de croire que l'Europe c'est la seule solution,la solution idéale,elle ne le deviendra pas. Ces européens que les africains envient aujourd'hui ont,dans les siècles passés,connu la misère,les guerres et des souffrances indescriptibles.Qu'est-ce qui leur a permis de s'en sortir?leur fierté!Ils avaient confiance en eux,ils savaient qu'on fond d'eux-mêmes ils avaient des ressources cachées.Ils ont fait tout,ont tout remis en cause sauf leur identité.Quand vous êtes bien dans votre peau vous vous donnez toutes les chances de réussir. Chaque être a un bonheur caché quelque part sur le lieu où il est né,car sinon il n'y serait pas né.Il peut le trouver!Les jeunes africains ont été persuadés que seul l'Europe pouvait les soulager durablement et leur offrir un avenir sùr.C'est un leurre.Car ce qu'on ne dit pas assez c'est que pour un jeune qui réussi il ya des milliers de déçus et des centaines de morts.Il est navrant parfois de constater que ce sont les parents qui encouragent les enfants à tenter l'aventure.Oui beaucoup de parents en Afrique savent ce que font leurs enfants en Europe:Mais la jouissance temporaire des sens,rendue possible grâce à l'argent reçu est plus forte que l'amour et le bon sens.Alors comment en est-on arrivé là?Le gros problème dans la vie n'est pas le fait relativement évident que l'homme a besoin d'un certain confort sur le plan matériel pour s'épanouir pleinement,mais plutôt qu'il a perdu la capacité de distinguer ce qui est important de ce qui est secondaire.Pire encore il n'est plus capable de distinguer ce qui important de ce qui est urgent.Le monde matérialiste dans lequel nous vivons encourage la jouissance immédiate des sens.Il faut tout, tout de suite.Dans ces conditions l'homme n'est plus capable de faire preuve de bon sens,car tout est devenu prioritaire dans sa vie.

Dans la mesure où à ses yeux il n'ya plus aucune barrière entre ce qui est important et ce qui est urgent,il crée devant lui un grand nombre de choix qui ne lui est d'aucune utilité et du coup il noie dans un océan de combinaisons sans valeur les bonnes décisions qu'il aurait pu prendre,reduisant ainsi ses chances de les prendre effectivement.Au lieu donc d'accepter la probabilité très faible que les malheurs de sa vie puissent être simplement le fruit de la pauvreté et d'un mauvais système de gestion,il semble préfèrable de supposer qu'ils sont le résultat d'un égoïsme profond.On ne peut pas tout mettre sur le dos de la mondialisation,de la corruption... L'égoÏsme est si profondément attaché au coeur des hommes!Ses idées,ses mobiles et toute son intélligence en sont impreignés.Ils ne se rendent même plus compte qu'en dehors de la pensée égoïste il ya un univers où la vie est parfaitement possible. Je disais tantôt que des jeunes réussissaient.Ces réussites-là sont malheureusement creuses,vides de sens:En effet si se prostituer,dormir dans la rues et se droguer c'est avoir réussi dans la vie alors nous avons plus d'âme . Les gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent changer les choses.Voilà en réalité le plus grand mal de l'humanité.L'égoïsme est sans aucun doute la plaie la plus ouverte des hommes aujourd'hui.Il les disperse et les empêche de conjuguer leurs efforts pour réussir .nous ne nous rendons pas compte que la succession des pétits gestes rend toute chose possible.Par notre consommation nous pouvons remodeler le monde,par notre façon de vivre nous pouvons déjouer.

Qu'est-ce qu'un jeune en Afrique aujourd'hui ?

Une espèce de boussole soumise à tous les magnétisme de l'univers.Que veut-elle?Que croit-elle pouvoir obtenir du monde?Tous crient d'une seule voix et veulent quitter les terres qui les ont vues naître et grandir.Par centaines ils s'embarquent dans des pirogues de fortune et se perdent dans la nuit.On ne retrouve jamais beaucoup ;Pourquoi ? Parceque la conscience universelle des hommes a décidé qu'il est essentiel d'avoir beaucoup d'argent pour être heureux .

La sagesse africaine est pourtant l'une des meilleurs au monde.Dans l'évolution des peuples on trouve une certaine logique,une certaine harmonie.En effet l'histoire nous apprend que les civilisations qui ont réussi sont celles qui ont su donner à leurs jeunesses un sens véritable.Tout ce qu'elles entreprennaient,bâtissaient,projettaient,c'étaient d'abord pour mettre sur les rails de l'avenir leurs jeunesses.

En Afrique la jeunesse n'est pas encore une priorité absolue.Elle survie dans la débrouillardise.On peut voir dans toute son étendue,dans les villages comme dans les villes, des jeunes vendre des fruits,des aliments divers,laver des voitures,pêcher,se prostituer...Cette jeunesse est-elle perdue?Je ne sais pas...du moins comme je ne suis pas plus intelligent que les autres je ne donnerais pas mon avis sur la question.Je ne fais que dessiner ce que je vois.

On ne voit plus dans les villages que les personnes âgées et les enfants.Si les jeunes ne sont pas en ville ils tentent la traversée pour l'Europe.Comment finira cette histoire?Je ne sais pas!Une chose est sûre:Limiter le nombre de bêtises seraient dèjà un bon pas.Car il faut avoir le courage de le dire:Ces traverées sont insensées,stupides,et n'apportent rien de positif.

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