___Kinshasa rejette un ultimatum du M23, qui menace Goma. Les rebelles congolais du M23 aux portes de Goma.. Call of Duty : Black Ops II - Black Ops 2 - PlayStation 3
Par http://www.777-mafia.com/us/home, mercredi 21 novembre 2012 à 15:49 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #4235 :: rss
Les rebelles du M23 prennent Goma en RDC, médiation ougandaise
Les rebelles du M23 veulent "libérer" l'ensemble de la RDC
L'Onu condamne la prise de Goma par les rebelles en RDC
RDC: affrontements aux portes de Goma
La France dénonce une catastrophe humanitaire au féminin à Goma
Des hélicoptères de l'Onu tirent sur le M23 en RDC
RDC. Les rebelles du M23 s'emparent de la ville de Goma
En RDC, Goma tombe aux mains des rebelles
En RDC, Goma tombe aux mains des rebelleseuronews videos
RDC: les rebelles du M23 et leur chef dans Goma
RDC: les rebelles du M23 et leur chef dans GomaAFPFrance
RDC: les rebelles du M23 aux portes de Goma
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http://fr.news.yahoo.com/le-rwanda-accuse-la-rdc-bombarder-son-territoire-201851221.html
GOMA, RDC (Reuters)
- Les rebelles congolais du M23, qui se trouvent aux portes de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont donné lundi 24 heures au gouvernement de Kinshasa pour ouvrir des négociations et ordonner le retrait de ses forces dans le secteur.
L'ultimatum a été rapidement rejeté par les autorités congolaises, qui ont qualifié le Mouvement du 23-Mars de "fiction créée par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles contre la RDC".
"Nous ne voulons pas traiter avec eux ni répondre à leurs ultimatums ou leurs propositions. C'est l'ultimatum d'un groupe fictif qui n'a pas de véritable valeur à nos yeux", a déclaré à Reuters le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
"Nous savons très bien qui nous attaque, nous savons très bien qui menace Goma, ce n'est pas le M23, c'est le Rwanda", a-t-il ajouté.
Kinshasa accuse le Rwanda de chercher à déstabiliser la région et de s'emparer de ses riches ressources minérales en soutenant la rébellion. Des experts de l'Onu jugent également que Kigali appuie le M23, qui s'est retourné en avril dernier contre les troupes gouvernementales.
Kigali, qui a une longue histoire d'ingérence et d'intervention militaire dans l'Afrique des Grands Lacs, ces vingt dernières années, nie farouchement soutenir le M23.
UN MILLION D'HABITANTS
Si ses demandes ne sont pas satisfaites, le M23 menace d'accentuer son offensive après avoir pris position dimanche à moins de cinq km du chef lieu de la province du Nord-Kivu en repoussant les troupes régulières et les casques bleus de la Monusco (Mission de l'Onu pour la stabilisation en RDC).
"Pour permettre une solution pacifique dans la situation actuelle, notre mouvement réclame que le gouvernement de Kinshasa (...) cesse son offensive militaire (...), démilitarise la ville et l'aéroport de Goma dans les 24 heures", peut-on lire dans un communiqué du mouvement.
Les rebelles estiment que le gouvernement congolais a rompu les termes d'un accord de paix conclu le 23 mars 2009 qui prévoyait leur intégration dans l'armée. Ils réclament l'ouverture dans le même délai de négociations directes pour régler ce contentieux.
"Le Mouvement se réserve le droit de (...) poursuivre sa résistance contre le gouvernement de Kinshasa jusqu'à sa chute" si les autorités ne se plient pas à son ultimatum, ajoute le communiqué.
Goma, située à l'extrémité nord du lac Kivu, à la frontière rwandaise, compte un million d'habitants, déplacés compris.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que sept ministres du gouvernement s'étaient rendus lundi dans la ville pour évaluer les conséquences des dernières attaques et organiser l'aide à la population.
"Toutes les rumeurs concernant des troupes battant en retraite et la fuite du gouverneur de la province sont fausses. C'est de la guerre psychologique", a-t-il dit.
La Monusco, dont le mandat est de protéger les populations civiles, compte environ 6.700 casques bleus au Nord-Kivu, dont 1.400 soldats environ à Goma et dans ses environs.
Samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni en urgence à la demande de la France, a adopté à l'unanimité une déclaration condamnant les nouvelles attaques des insurgés du M23 dans l'est de la RDC.
On estime que plus de cinq millions de personnes ont péri dans les diverses guerres au Congo démocratique depuis 1998, victimes de la violence, de la faim et des maladies.
Kenny Katombe, avec Bate Felix à Dakar, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser
http://fr.news.yahoo.com/kinshasa-rejette-un-ultimatum-du-m23-qui-menace-132145041.html
Les rebelles congolais du M23 aux portes de Goma
ReutersPar Jonny Hogg | Reuters – dim. 18 nov. 2012
http://fr.news.yahoo.com/les-rebelles-congolais-du-m23-aux-portes-goma-141936605.html
KINSHASA (Reuters) - Les rebelles congolais étaient dimanche aux portes de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans le nord-est de la RDC, après avoir repoussé les forces de l'armée régulière et les casques bleus de la Monusco.
Mais le porte-parole du M23, le colonel Vianney Kazarama, qui a précisé que ses hommes étaient désormais à seulement deux km de Goma au terme de quatre jours d'accrochages, n'entendaient pas occuper la ville.
Cette dernière abrite le QG de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC pour l'est du pays.
"Nous n'allons pas prendre l'aéroport, a-t-il dit. Nous ne faisons que riposter à une attaque de l'armée (...) nous agissons de la sorte simplement pour briser la capacité des Forces armées de la République du Congo démocratique (Fardc)", a-t-il assuré.
De son côté, un porte-parole de l'armée gouvernementale, le colonel Olivier Hamuli, a déclaré à Reuters lors d'une conversation téléphonique vite interrompue : "Des combats se déroulent à cinq km environ de l'aéroport".
Aucun bilan des derniers combats n'a été avancé par les deux camps.
La haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a lancé un appel au M23 pour qu'il stoppe son offensive. "Nous sommes particulièrement préoccupés par le sort de plus de 70.000 personnes déplacées qui ont commencé à quitter le camp de Kanyaruchinya, au nord de Goma", a-t-elle dit.
Les insurgés du M23, qui se sont mutinés en avril, avancent au Nord-Kivu en brisant la résistance des Fardc et des casques bleus de la Monusco.
50.000 DÉPLACÉS AUJOURD'HUI ?
Samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni en urgence à la demande de la France, a adopté à l'unanimité une déclaration condamnant les nouvelles attaques des insurgés du M23 dans l'est de la RDC.
Dans leur déclaration, les 15 membres du Conseil de sécurité ont demandé au M23 de cesser son avance vers la ville de Goma et appelé à la fin de "tous les soutiens extérieurs et fourniture d'équipements au M23".
La Monusco, dont le mandat est de protéger les populations civiles, compte environ 6.700 casques bleus au Nord-Kivu, dont 1.400 soldats environ à Goma et dans ses environs.
On estime à plus de 750.000 le nombre de civils à avoir quitté précipitamment leurs foyers depuis le début des combats dans l'est de la RDC en avril.
Samedi, des hélicoptères de la Monusco ont été dépêchés pour mitrailler des positions rebelles, ce qui n'a pas empêché le M23 de gagner du terrain lors des derniers engagements qui, selon l'Onu, ont accentué l'exode des populations.
Tariq Riebl, coordinateur du programme humanitaire de l'ONG Oxfam, a indiqué que les habitants de Goma tentaient d'évacuer leurs familles. Des camions transportant des militaires congolais quittent aussi dimanche le chef-lieu de province.
"Les gens se déplacent dans toute la ville. J'en connais beaucoup qui font partir leurs familles lorsqu'ils en ont les moyens financiers", a ajouté l'employé d'Oxfam. D'après lui, des milliers de déplacés abandonnent aussi des camps installés au nord de Goma pour éviter la progression des insurgés.
"On s'attend à un déplacement de 50.000 personnes aujourd'hui et ce n'est que demain que nous saurons où elles sont allées. La question qui se pose désormais est: que signifient ces combats et est-ce que le M23 va prendre Goma ? Personne ne le sait en fait".
MATÉRIEL PERFECTIONNÉ
Pour Thomas D'Aquin Muiti, président d'une ONG du Nord-Kivu, il ne faut pas croire à la promesse du M23 de ne pas entrer dans Goma. "Je pense que tout le monde à Goma est sceptique. La ville est en train de se vider. Si la communauté internationale permet au M23 de prendre Goma, ce sera une catastrophe humanitaire", a-t-il dit.
Goma, située à l'extrémité nord du lac Kivu, à la frontière rwandaise, compte aujourd'hui un million d'habitants, en comptant les personnes déplacées.
Les insurgés du M23 ont toujours dit qu'ils n'entendaient pas prendre le contrôle de la ville.
Les rebelles sont d'anciens militaires de l'armée régulière qui ont déserté en accusant le gouvernement central de Kinshasa ne pas appliquer l'accord de paix de 2009 qui a mis fin à une précédente insurrection au Nord-Kivu et était censé les intégrer au sein des Fardc.
Le gouvernement de Kinshasa ainsi que des enquêteurs des Nations unies accusent le Rwanda de soutenir l'actuelle rébellion dans l'est de la RDC.
Kigali, qui a une longue histoire d'ingérence et d'intervention militaire dans l'Afrique des Grands Lacs ces vingt dernières années, nie farouchement soutenir aujourd'hui le M23.
Samedi, le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé du département des opérations de maintien de la paix, le Français Hervé Ladsous, a affirmé à la presse que les insurgés du M23 disposaient de matériels perfectionnés comme des mortiers de 120 mm et des équipements de vision nocturne.
On estime que plus de cinq millions de personnes ont péri dans les diverses guerres au Congo démocratique depuis 1998, victimes de la violence, de la faim et des maladies.
Jean-Loup Fiévet et Guy Kerivel pour le service français
- Les rebelles du M23 veulent "libérer" l'ensemble de la RDC
ReutersPar Jonny Hogg | Reuters – il y a 2 heures 51 minutes
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Un porte-parole du M23 s'adresse à la foule dans un stade de Goma, en République démocratique du Congo (RDC). Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma dans l'est de la RDC ont annoncé mercredi leur intention de "libérer" l'ensemble du pays en se rendant à Bukavu avant de marcher sur la capitale Kinshasa. /Photo prise le 21 novembre 2012/REUTERS/James AkenaAfficher la photo
Un porte-parole du M23 s'adresse à la foule dans un stade de Goma, en République démocratique du Congo (RDC). Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma dans l'est de la RDC ont annoncé mercredi leur intention de "libérer" l'ensemble du pays en se rendant à Bukavu avant de marcher sur la capitale Kinshasa. /Photo prise le 21 novembre 2012/REUTERS/James Akena
GOMA, République démocratique du Congo (Reuters) - Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), veulent "libérer" l'ensemble du pays en se rendant à Bukavu avant de marcher sur la capitale, Kinshasa.
"Le voyage pour libérer le Congo débute maintenant (...) Nous allons aller à Bukavu puis à Kinshasa. Etes-vous prêts à vous joindre à nous ?", a lancé Vianney Kazarama, porte-parole du M23, au millier de personnes rassemblées mercredi dans un stade de Goma.
Le M23, qui tient son nom des accords de paix du 23 mars 2009 prévoyant l'intégration des rebelles dans l'armée, a pris les armes en avril dernier, accusant le président de la RDC, Joseph Kabila, de ne pas avoir respecté les termes de ce pacte.
Il a pris mardi le contrôle de Goma, la capitale régionale du Nord-Kivu, une ville d'un million d'habitants située à quelque 1.600 km à l'est de Kinshasa, à la frontière du Rwanda.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a voté à l'unanimité une résolution condamnant la prise de la ville et les présidents de RDC et du Rwanda, Joseph Kabila et Paul Kagame, se sont entretenus pendant deux heures mardi soir à Kampala, en Ouganda, en présence du chef de l'Etat ougandais, Yoweri Museveni.
La rébellion du M23 a aggravé les tensions entre les deux pays voisins : Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles et d'orchestrer l'insurrection dans l'est du pays pour s'emparer des riches ressources minérales de la région, ce que Kigali nie.
Kabila et Kagame devraient se voir de nouveau mercredi, précise-t-on de source proche de la présidence ougandaise.
Le gouvernement congolais a rejeté mardi toute discussion avec les rebelles. Mais le ministre rwandais des Affaires étrangères a estimé pour sa part que la chute de Goma démontrait l'absence de solution militaire à la crise et la nécessité pour Kinshasa d'explorer la voie d'un dialogue.
SOUTIENS EXTÉRIEURS
A New York, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité une résolution proposée par la France qui condamne la prise de la grande ville du Nord-Kivu.
Les quinze membres du Conseil, qui envisagent de nouvelles sanctions contre les dirigeants du M23, "demandent le retrait immédiat du M23 de Goma, l'arrêt de toute nouvelle avancée du M23, et que l'ensemble de ses membres se dispersent et rendent les armes de façon immédiate et permanente".
Ils expriment leur "profonde inquiétude face aux informations indiquant qu'un soutien extérieur continue d'être apporté au M23, y compris par des renforts de troupes, des conseils tactiques et la livraison d'équipements, accroissant significativement les capacités militaires du M23".
La résolution ordonne l'arrêt immédiat de tout soutien au mouvement rebelle et demande au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, d'ouvrir une enquête "dans les prochains jours" sur d'éventuels soutiens extérieurs au M23, aidé selon Kinshasa et des experts des Nations unies par le Rwanda, et, dans une moindre mesure, l'Ouganda.
La résolution ne cite cependant pas le gouvernement rwandais. Un groupe d'experts de l'Onu a recommandé la semaine dernière de mettre en oeuvre des sanctions contre le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe.
IMPUISSANCE DES CASQUES BLEUS
Sur le terrain, le calme est revenu dans la nuit de mardi à mercredi à Goma, où les rues sont désertes.
Les rebelles ont lancé des appels au calme via les stations et les chaînes de télévision locales, mais on redoute des atteintes aux droits de l'homme et des dizaines de milliers d'habitants ont quitté la ville.
Après plusieurs jours d'affrontements, des centaines de rebelles sont entrés sans combattre dans la ville dont se sont retirés les forces gouvernementales congolaises.
La Monusco, la mission de l'Onu de stabilisation du Congo qui compte environ 6.700 casques bleus dans le Nord-Kivu, a renoncé à défendre Goma après le départ des troupes gouvernementales, a expliqué un responsable de l'Onu.
Le porte-parole de Ban Ki-moon, Eduardo del Buey, a souligné que la Monusco ne pouvait se substituer aux forces de sécurité congolaises. Il a précisé qu'il y avait environ 1.500 casques bleus à Goma et qu'ils contrôlaient l'aéroport. "Ils resteront sur place pour protéger la population civile", a-t-il dit.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a dénoncé une situation à ses yeux absurde. "Fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, vous voyez que c'est absurde", a-t-il dit. A New York, l'ambassadeur de France auprès de l'Onu, Gérard Araud, a déclaré que la France était prête à discuter d'un "mandat plus robuste" pour les casques bleus.
L'immense pays d'Afrique centrale a connu plusieurs conflits entre 1994 et 2003 qui ont fait environ cinq millions de morts. De nombreuses régions de l'est de la RDC sont toujours le théâtre de violences.
avec Elias Biryabarema à Kampala, Richard Lough à Nairobi, David Lewis à Dakar et Michelle Nichols à New York, Julien Dury, Marine Pennetier et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Gilles Trequesser
- Des hélicoptères de l'Onu tirent sur le M23 en RDC
ReutersPar Jonny Hogg | Reuters – sam. 17 nov. 2012
KINSHASA (Reuters) - Des hélicoptères de la mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) ont ouvert le feu samedi dans l'est du pays sur des positions prises récemment par les rebelles à l'issue d'intenses combats, rapporte l'Onu.
Les affrontements, qui se sont déroulés aux abords de Kibumba, ont permis aux insurgés du M23 de prendre position à une trentaine de kilomètres de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, dont ils ne s'étaient jamais approchés aussi près.
Les forces gouvernementales ont dû se replier au sud de la ville, a indiqué Julien Paluku, gouverneur de la province, selon lequel les rebelles ont reçu une aide du Rwanda voisin.
Kigali, qui nie toute implication malgré les protestations de Kinshasa et les rapports de l'Onu, a appelé les deux parties à la retenue et souligne que le conflit déborde sur son territoire.
"L'armée rwandaise a traversé la frontière pour poursuivre nos troupes, c'est pourquoi elles se sont retirées. Les (rebelles) ne sont qu'à quelques kilomètres, Goma est donc menacée, on ne peut pas le cacher", a déclaré le gouverneur, interrogé par Reuters.
La Monusco fait également état de tirs nourris en direction des forces congolaises depuis le début de la matinée et parle d'un nouvel exode de la population.
"Jusqu'ici, dix missions ont été menées par nos hélicoptères de combat", dit-elle dans un communiqué. La mission est autorisée à recourir à la force pour protéger les civils. Aucun bilan n'a été avancé.
Aux Nations unies, la mission permanente française a annoncé avoir demandé que le Conseil de sécurité se réunisse d'urgence à huis clos ce samedi à 20h00 GMT à New York pour débattre de la situation en RDC.
La France a demandé "la cessation immédiate des combats" en RDC qui pourraient conduire à "un nouveau drame humanitaire", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Paris appelle "à la protection des populations civiles et de tous les acteurs humanitaires" et "demande à tous les pays de la région de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la RDC", ajoute le communiqué du Quai d'Orsay.
"J'espère vraiment que nous obtiendrons du Conseil de sécurité un signal disant au M23 de cesser sa progression et (...) invitant tous les pays concernés à entrer dans de véritables négociations", a déclaré le représentant permanent de la France aux Nations unies avant la réunion des Quinze.
"Il n'y aura pas de solution sans un accord entre la RDC et ses voisins, Rwanda compris", a ajouté Gérard Araud devant la presse.
avec Louis Charbonneau aux Nations unies, Jenny Clover à Kigali et Gérard Bon à Paris,; Jean-Philippe Lefief et Jean-Loup Fiévet pour le service français
http://fr.news.yahoo.com/positions-rebelles-prises-pour-cibles-par-lonu-en-190031069.html
ReutersReuters – lun. 19 nov. 2012
http://fr.news.yahoo.com/le-rwanda-accuse-la-rdc-bombarder-son-territoire-201851221.html
GOMA, République démocratique du Congo (Reuters) - Le Rwanda a accusé lundi les forces de la République démocratique du Congo (RDC) d'avoir bombardé son territoire lors de combats contre des rebelles près de la frontière mais il a ajouté qu'il ne prévoyait pas de riposter à cette "provocation" de Kinshasa, qui dément ces bombardement.
"Le Rwanda n'a pas l'intention de répondre à la provocation venant de la RDC. Les enjeux (en RDC) sont trop sérieux pour être soumis à ce petit jeu", a déclaré la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à Reuters.
"Le Rwanda s'efforcera d'aider la RDC, comme nous l'avons fait depuis le début de la crise", a-t-elle ajouté.
Kigali accuse l'armée de la RDC d'avoir blessé trois personnes. Le gouvernement congolais dément ces accusations, disant que le Rwanda a fait feu sur son propre territoire pour prétexter une intervention.
"Selon nos informations, le Rwanda a fait feu sur son propre territoire pour justifier une plus importante intervention", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Les Nations unies ne sont, de leur côté, pas en mesure de confirmer que les forces congolaises ont tiré à l'arme lourde en direction du territoire rwandais, a déclaré un porte-parole des casques bleus déployés en RDC.
Des tirs soutenus pouvaient par ailleurs être entendus près de la frontière en provenance de la région de l'aéroport de Goma, dans l'est de la RDC, où les troupes congolaises ont pris position à la tombée de la nuit.
Kinshasa accuse le Rwanda de chercher à déstabiliser la région en soutenant la rébellion du M23, ce que Kigali nie.
Les rebelles congolais, qui se trouvent aux portes de la ville de Goma, ont par ailleurs donné lundi 24 heures au gouvernement de Kinshasa pour ouvrir des négociations et ordonner le retrait de ses forces dans le secteur.
L'ultimatum a été rapidement rejeté par les autorités congolaises, qui ont qualifié le Mouvement du 23-Mars de "fiction créée par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles contre la RDC". (Voir)
Jonny Hogg, avec Jenny Clover à Kigali, Michelle Nichols aux Nations unies; Pascal Liétout, Jean-Stéphane Brosse et Agathe Machecourt pour le service français
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