____Réflexions autour de « L’islamisme vrai visage de l’islam », d’Hamid Zanaz. "La Charia est au droit ce que la barbarie est à la civilisation" Postérité, asservissement sexuel et castration
Par http://www.777-mafia.com/us/home, samedi 3 novembre 2012 à 13:04 :: __Code 3.6 The-dark-world.. "The world sinks" Ghost Recon Future Soldier - king of Dahomey. Meurtre, Mort, Détruire. Terra Nullius, Exosquelette, armure du guerrier du futur :: #4207 :: rss
Esclavage dans le monde arabo-musulman
Provenance des esclaves
Du respect de l'interdiction d'asservir un musulman découle la nécessité de s'approvisionner en esclaves aux marges du monde sous domination musulmane : chacun de ses pôles, (Bagdad, Al-Andalus, Maghreb), va mettre en place ses filières d'approvisionnement. Marché aux esclaves au Yémen, XIIIe siècle
Le califat de Bagdad et l'Égypte ont les besoins les plus élevés en esclaves, et la richesse nécessaire pour en acquérir massivement.
Les guerres quasi continuelles contre l'Empire byzantin, puis les États d'Europe de l'est et d'Europe centrale procurent pendant des siècles des captifs réduits en esclavage. L'Empire byzantin pratique de même lorsqu'il a le dessus.
D'autres circuits d'importation se développent, moins aléatoires que les expéditions militaires, donc plus lucratifs pour les intermédiaires. Des circuits de traite se créent avec leurs divers « gisements » :
Les esclaves européens, principalement des slaves païens (Esclavons) : apparus par petits groupes dans les Balkans vers le VIIe siècle, combattus par les Francs et les Byzantins, ils alimentent les marchés d'esclaves. Les commerçants vénitiens assurent l'acheminement vers l'Espagne musulmane et le Moyen-Orient. Cette source se tarit vers le IXe siècle, avec la christianisation et l'apparition d'États slaves organisés et capables de se défendre. L'Esclavonie (la Slavonie actuelle) était nommée en arabe le « pays des esclaves ». L'approvisionnement en esclaves européens chrétiens prend un grand essor lors des croisades, lorsque les armées musulmanes, défendant leurs terres au Proche-Orient contre les croisés, font des captifs qui sont souvent réduits en esclavage, s'il ne sont pas rançonnés. Une autre source d'esclaves européens s'ouvre d'abord avec la conquête de l'Espagne et des raids terrestres dans l'actuelle France, puis avec les attaques de navires chrétiens en Méditerranée et des razzias sur les côtes des pays européens par les corsaires barbaresques et les Turcs qui durent jusqu'au début du XIXe siècle. Ces esclaves sont principalement italiens, espagnols et français, mais des attaques ont eu lieu également contre l'Angleterre et jusqu'en Islande. Au cours de la Reconquista, les conflits et les razzias sont l'occasion pour faire des esclaves chrétiens pour travailler dans les plantations andalouses13. Les Slaves sont acheminés depuis la Russie vers Venise ou Marseille où ils sont ensuite transportés vers les pays musulmans14. Des eunuques à Verdun avant d'être exportés vers les ports détenus par les Byzantins ou les musulmans15.
Les esclaves blancs, ou mamelouks (arabe : mamlūk16, « possédé »), formés de Circassiens du Caucase ou de Turcs d'Asie centrale, revendus aux grands marchés que sont Samarcande et les ports de la mer Noire. L'Asie centrale est alors nommée par les Arabes le « pays des Turcs » (arabe : bilād al-atrāk17). Le calife de Bagdad possède 11 000 esclaves dans son palais au IXe siècle18.
Les esclaves noirs (en arabe Zendj19) du Soudan du Sud ou collectés sur les côtes d'Afrique noire, organisant une première traite des noirs. Le Soudan est alors nommé en arabe le « pays des noirs » (bilād as-sūdūn20).
Rôle de l'esclave dans le monde musulman
Les esclaves sous le califat accèdent parfois à des postes prestigieux : en plus des classiques travaux domestiques, artisanaux ou agricoles (dans les plantations de canne à sucre par exemple21), les esclaves peuvent devenir favoris, conseillers, chambellans, et surtout soldats, ce qui reste rare.
L'autre différence est l'esclavage à destination des harems : même si dans toutes les sociétés esclavagistes, la femme esclave est souvent asservie sexuellement par son maître, les femmes vendues aux harems sont aussi des esclaves de plaisir (danse, chants, sexe). Des jeunes garçons étaient aussi placés dans les harems. Selon la charia, en dehors du mariage, les seules relations sexuelles permises doivent être entre le maître et son esclave femme22.
Les mamelouks sont les soldats les plus appréciés : acquis jeunes, ils sont formés et encasernés, autant pour créer un esprit de corps militaire que pour les isoler de la population. Leur nom qui veut simplement dire « esclave blanc » devient synonyme de soldat turc. Les mamelouks arrivent même au pouvoir suprême en Égypte pendant certaines périodes.
La garde personnelle du calife al-Mutasim (833-842) compte de nombreux esclaves soldats (entre 4 000 et 70 000 selon les sources).
Le calife Jafar al-Mutawakkil (846-861) met des esclaves turcs à tous les postes de son gouvernement, mais finit assassiné par sa garde mamelouk. Trois de ses quatre successeurs subissent la même fin.
Ahmad Ibn Touloun, turc envoyé au Caire en 868, se constitue une armée de Grecs, de Soudanais et de Turcs, et se rend indépendant en Égypte (dynastie des Toulounides).
À l'autre extrémité du monde sous domination musulmane, les Esclavons armés prennent une part active aux luttes qui divisent l'Espagne en taifas, et se créent même un royaume à Valence.
Enfin, le califat de Bagdad connaît entre 869 et 883 sa grande révolte d'esclaves noirs, la révolte des Zanj dans les plantations du sud de l'Irak23. À la différence de la révolte de Spartacus contre Rome, cette révolte d'esclaves a un fondement idéologique, car elle est animée par un mouvement qui prône violemment un islam égalitaire, le kharidjisme. Les soldats noirs envoyés contre eux désertent et rallient la révolte ; les mamelouks régnants mettent des années pour en venir à bout. Postérité, asservissement sexuel et castration
Dans l'empire arabo-musulman, les hommes réduits en esclavage pour garder les harems sont châtrés pour devenir les fameux « eunuques ». Il existe différents niveaux de castration, la plus radicale réservée à des sujets jeunes auxquels on procède à l'ablation des testicules et du pénis le plus près possible du ventre. Cette pratique radicale est réservée aux eunuques du monde arabo-musulman, s'occupant de la garde des harems24.
Les eunuques sont très prisés des musulmans, or la castration est interdite en islam, l'opération d'émasculation des eunuques est ainsi déléguée aux non musulmans25, d'abord dans des centres spécialisés dans la castration depuis l'Antiquité en Europe, comme à Verdun ou à Pragues (du VIIeS au XeS), ainsi qu'au Caire par les chrétiens coptes (jusqu'à l'invasion ottomane), les musulmans peuvent se fournir de même d'eunuques châtrés par des marchands chrétiens ou juifs sur le chemin entre les rapts et l'arrivée en terre d'islam26,27. Sur le territoire de l'empire Ottoman, les eunuques proviennent principalement du Tchad et d'Ethiopie, et l'opération d'émasculation est réalisée sur le chemin par des marchands Juifs et chrétiens à prix d'or26,27. La castration continuera de se pratiquer dans le monde catholique européen sans alimenter le monde musulman en eunuques jusqu'au XVIIIe siècle, lorsque le pape Clément XIV interdira la castration. Cette interdiction ne concernera plus que les quelques chanteurs castras, qui, dans la très grandes majorité des cas, ne sont pas des esclaves. La thèse de Tidiane N'Diaye et l'approche anthropologique
L'Anthropologue, économiste et essayiste, Tidiane N'Diaye, soutient qu'une des grandes particularités de l'esclavage arabo-islamique est la castration généralisée des esclaves mâlesréf. insuffisante28 « Car dès les débuts de cette traite, les négriers veulent empêcher qu'ils ne fassent souche. Comme cela n'a rien de métaphysique, la castration apparaît comme une solution bien pratique.réf. à confirmer Ainsi, dans cette entreprise d'avilissement d'êtres humains, si les Arabes destinent la plupart des femmes noires aux harems, ils mutilent les hommes, par des procédés très rudimentaires et qui causent une effroyable mortalité. Les chiffres de cette traite sont tout simplement effrayants» 29". Selon le chercheur en anthropologie, cette absence de descendants d'esclaves participe sûrement à l'absence de débat sur la reconnaissance de l'esclavagisme arabo-musulman, ainsi que les traces endémiques d'esclavage dans ces sociétés.
« Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves », écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch30. Tidiane N'Diaye soutient qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la généralisation de la castrationréf. insuffisante, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.28
Cependant, selon le Groupement des Anthropologistes de Langue Française (GALF), l'étude génétique des populations nord africaines, sur base de séquences cibles de l'ADN mitochondrial31, montre que les populations berbères du Nord aficain présentent un métissage avec d'une part les populations européennes et d'autre part avec les populations moyen-orientales et sub-sahariennes témoignant de mélanges des peuples dans tout le nord africain. L'étude montre que les populations berbères modernes ont hérités de gènes d'ancêtres esclaves transsahariens, « Des contacts entre le nord de l’Afrique et de grands empires subsahariens (tels ceux du Ghana, du Mali, ou encore l’empire Songhaï) sont également rapportés par l’histoire, lors de commerces transsahariens d’or, de sel et d’esclaves. ». D'après les anthropologues, les populations nord africaines présentent une position intermédiaire entre les populations européennes et subsahariennes, avec une prédominance moyen-orientale au Maghreb et une prédominance sub-saharienne et est-afrifcaine en Egypte32,33,34,35. L'approche du sociologue Cahit Güngör
Selon le Docteur en sociologie, Cahit Güngör, l'absence de traces endémiques d'esclaves en terre d'islam doit beaucoup au fait de l'application du commandement coranique par les états musulmans, consistant à utiliser l'argent de l'impôt à l'état pour émanciper progressivement les esclaves, les esclaves mukataba et les esclaves musulmans en priorité, ainsi qu'aux autres moyens d'affranchissements permettant aux esclaves libérés de retourner dans leurs régions natives plus dans le sud (de même que les fugitifs)36,7,37,38. Les descendants des esclaves noirs se sont également en bonne partie mélangés par métissage dans la population. Les mariages esclave-libre étant tolérés dans les deux sens en islam39. Il y a de même le mélange de la descendance métissée des esclaves noires comme blanches des harems directement émancipées dès qu'elle sont enceintes de leurs maîtres et enfantent de ceux-ci dans les populations autochtones, les fameuses umm walad40. Tabari et une approche historienne
Tabari rapporte que, déjà du temps de Mahomet, Muqawqis aurait envoyé à celui-ci deux femmes esclaves et un eunuque nommé Mâbûr41,42. Mahomet avait pour compagnon un ancien esclave originaire d'Éthiopie s'appelant Bilal, dont il fera le premier muezzin de l'islam,et qu'il fait racheter pour l'affranchit. Bilal fut acheté aux polytéistes mecquois puis libéré par Abu bakr43. Mahomet interdit la castration des esclaves, en disant qu'il fallait castrer celui qui castrerait son esclave44.
Historiquement, les esclaves eunuques existaient depuis l'antiquité : « eunuque (du grec, eunoukhos, « qui garde le lit »), homme châtré, qui était chargé — particulièrement en Orient — de la surveillance des femmes, ou qui occupait des fonctions politiques ou religieuses. Depuis l'Antiquité, en Extrême-Orient et au Proche-Orient, les eunuques étaient chargés de garder les femmes dans les harems, ou leur servaient de chambellans. (…) La castration étant interdite en islam, les eunuques étaient importés des territoires non musulmans, comme l'Ethiopie et le Tchad sous le règne Ottoman de 1299 à 1922. Ils avaient notamment la garde du harem impérial. » 45. À l'époque Carolingienne l'Europe a été pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans : des Européens non chrétiens étaient vendus par d'autres Européens chrétiens aux marchands trafiquants d'esclaves46. L'esclavage sexuel et harems
Comme dans le reste du monde, les maîtres entretiennent des relations érotiques et sexuelles avec leurs esclaves femmes47, seul le monde arabe a rempli spécifiquement les fameux harems, l'équivalent des gynécées chez les musulmans, de femmes-esclaves déportées exclusivement dans un but érotique et sexuel. Comme pour les gynécées transatlantiques, une législation a été prévue pour la reconnaissance des enfants nés de ces relations maître-esclave48, car lorsque les concubines des harems mettaient un enfant au monde, elles étaient émancipées49. Pour cette raison, le prix d'une femme-esclave est bien plus élevé que celui d'un homme.
Ibn Habib al Baghdâdî (H.113-H.182), explique la vente des femmes esclaves lors la célèbre foire de Dûmat al-Jandal avant l'islam, il cite notamment "Quant à la tribu de Kalb, elle y apportait beaucoup d'esclaves femelles, qui étaient présentées sous des tentes de laines ; la tribu les contraignant à la prostitution..." 50, Tabari explique51 que la prostitution des femmes esclaves par leurs maîtres a été interdite. Cependant les maîtres continuent à entretenir une relation sexuelle avec celles-ci, si elles ne sont pas mariées. Les jâriyat des harems ont en pratique un statut comparable à des épouses libres, celles des harems impériaux deviennent même très influentes sur le pouvoir Ottoman, elles ont une influence connue sur les décisions hautement politiques52
Ailleurs, les femmes esclaves sont comme les autres d'abord une force de travail et non un objet de divertissement. Mais l'un n'empêche pas l'autre53,54. Par région Proche et Moyen Orient
Le califat abbasside de Bagdad (750-1258) a importé des dizaines de milliers d'esclaves originaires d'Asie centrale et d'Afrique orientale55. Ils étaient employés aux travaux agricoles et d'irrigation. Khanat de Crimée
Les marchands d'esclaves du Khanat de Crimée (1430-1783) vendaient des esclaves razziés parmi les populations slaves et caucasiennes55. Pour se protéger des raids tatars (les Tatars descendent des Mongols et pratiquent l'islam sunnite), les Russes avaient édifié des fortifications le long de la frontière au XVIIe siècle. Al-Andalus (Espagne)
Avec les conquêtes musulmanes (al-Andalus), la traite concerne l'Espagne et les côtes du bassin méditerranéen. Répondant aux tentatives de reconquête des chrétiens du nord de la péninsule ibérique, les califes de Cordoue lancent des expéditions de représailles, source de prisonniers : en 985, les musulmans pillent Barcelone et en 997 Saint-Jacques-de-Compostelle.
En 1185, une attaque musulmane sur Lisbonne fait de nombreux captifs. La piraterie des barbaresques menace le littoral et occasionne des captures d'esclaves : c'est le cas au sac de Rome en 846, de Gênes en 933 et de Tarragone en 1185. En Europe orientale, les raids musulmans contre l'empire byzantin sont encore une source d'approvisionnement en esclaves, source utilisée aussi par les marchands italiens depuis la fin du XIIe siècle et qui ne tarisse qu'après la conquête ottomane dans la deuxième moitié du XVe siècle.
Les esclaves européens du monde musulman viennent aussi des marchés de Verdun ou de Kiev pendant le Haut Moyen Âge. Les marchands musulmans ou juifs (les Radhanites) viennent y acheter de la main d'œuvre servile. Un recensement fait état de 10 000 esclaves européens amenés à Cordoue entre 912 et 961réf. nécessaire. La traite dure longtemps car les maîtres musulmans ont sans cesse besoin de renouveler leurs esclaves : ces derniers n'ont pas d'enfants (mariage interdit et eunuques)réf. nécessaire.
Une autre source d'esclaves pour al-Andalus est la côte septentrionale de l'Afrique, d'où des noirs capturés au cours de raids sont emmenés en Espagne (musulmane comme chrétienne) par des marchands musulmans et catalans.réf. nécessaire Régence d'Alger (Algérie) "Manière dont les prisonniers chrétiens sont vendus comme esclaves au marché d'Alger". Gravure hollandaise de 1684
Comme la régence de Tunis, le protectorat ottoman et état barbaresque qu'est la régence d'Alger (entité précédant l'Algérie française), pratique l'esclavage des chrétiens56.
Au début du XXe siècle, l'esclavage est progressivement interdit au sein de l'Algérie française (voir Charles de Foucauld)
L’Algérie reste le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux estimations de la traite transsaharienne : 65 000 entrées en Algérie de 1700 à 1880 contre 100 000 en Tunisie, 400 000 en Libye, 515 000 au Maroc et 800 000 en Égypte. Les autorités françaises - impériales et républicaines - ont plus que toléré la continuité de la traite arabe après 184857.
Tunisie Article détaillé : Esclavage en Tunisie. Égypte
L'Égypte islamique a largement fait usage des esclaves soldats, les Mamelouks, capturés ou achetés parmi les chrétiens et les tribus païennes, puis instruits au métier des armes et affranchis. En 1260, leur chef Baybars prit le pouvoir. Les Mamelouks le conservèrent jusqu'à la conquête par les Turcs en 1516-1520.
Il faut remarquer que même lorsqu'ils furent les maîtres de l'Égypte, les mamelouks conservèrent leur mode de recrutement, à partir d'esclaves. Maroc
Le dernier marché aux esclaves du Maghreb est fermé au Maroc par les Français lors de l'instauration du Protectorat en 1920. Empire ottoman Rachat de captifs chrétiens à Alger par des Mercédaires (vers 1670). « Les Religieux de la Mercy de France, qui font, un 1. Vœu de Rachepter les Captifs, et en cas de besoin de demeurer en leur place, ayant l'an 1662, rachepté en Alger environ 400(?) Esclaves et la(?) 1666 fait une rédemption à Tunis et en l'année 1667 une autre en Alger(?) »
L'esclavage et la traite continuent avec les attaques des Turcs ottomans : par les pirates musulmans au XIVe siècle, dans les Balkans au XVe siècle et lors des expéditions navales turques en Espagne et en Italie, au siècle suivant. Les esclaves venaient des régions slaves et d'Afrique. A Istanbul, les esclaves ont pu représenter jusqu'à un cinquième de la population totale55. Les esclaves étaient employés dans l'armée (les janissaires), la marine, les harems. Certains étaient domestiques ou artisans. À la suite des Tanzimats, une série de réformes allant de 1839 à 1876, le nombre d'esclaves baissa progressivement55.
Les Ottomans ont créé à partir du XVe siècle des unités d'élites avec des esclaves chrétiens, les janissaires, de "Yeni Çeri", "nouvelle milice" en turc. Ces esclaves étaient encasernés très jeunes, entraînés et convertis à l'Islam. Ils formaient ainsi une communauté extrêmement soudée, armée redoutée qui comme les mamelouks se mit à intervenir dans la vie politique d'Istanbul. Néanmoins, cette pratique d'esclavage contribuait au dynamisme et à la propagation de l'islam.
Enfin, la pratique des eunuques, héritée de Byzance se poursuit à la cour du sultan, ainsi que la capture de femmes pour la domesticité et les harems. En effet, la castration étant strictement interdite en islam, des eunuques étaient importés d'Europe et de régions non islamisés en Afrique45. Inde
L'Inde connaît au XIIIe siècle une dynastie des esclaves fondée par Qûtb ud-Dîn Aibak en 1206 et qui garde le pouvoir sur la vallée du Gange jusqu'en 1290. Les sultans musulmans du Deccan opèrent de nombreuses razzias d'esclaves en Inde. Afrique noire
L'approvisionnement en esclaves noirs se fait par les deux extrémités du Sahara : Extrémité orientale
Dès le VIIe siècle, plusieurs expéditions musulmanes montent vers la Nubie, en suivant le Nil. Les vainqueurs exigent des esclaves comme tribut : en 642, le roi de Nubie Kalidurat doit livrer 360 esclaves par an aux musulmans. Selon le même processus, une série de raids musulmans menacent l'Abyssinie chrétienne. Les Arabes traversent la Mer Rouge et s'installent sur la côte éthiopienne, en fondant d'abord quelques comptoirs de traite négrière (archipel des Dahlaks, Aydab et Souakim par exemple). Les marchands arabes y échangent les produits apportés par des marchands asiatiques contre des esclaves noirs. En effet, des inscriptions javanaises et des textes arabes montrent qu'aux IXe et Xe siècles Java entretenait des échanges commerciaux avec la côte est de l'Afrique, qui incluaient l'achat d'esclaves "jenggi", c'est-à-dire originaires du "Zenj", nom que les Arabes de l'époque donnaient à la côte est de l'Afrique.
Puis les Arabes pénètrent davantage dans les terres et finissent par installer de petits sultanats autonomes en Éthiopie : celui d'Adal par exemple exportait les esclaves du pays. Ces sultanats disparurent au XVe siècle. Au XVIe siècle, les raids viennent à nouveau d'Égypte où les Turcs s'installent. Le négus d'Éthiopie appelle les chrétiens d'Occident à l'aide. L'Espagne, l'Italie et le Portugal envoient des hommes. Les Portugais voulant contrôler la route des Indes orientales attaquent les comptoirs arabes : en 1517, ils incendient le comptoir arabe de Zeilah. Christophe de Gama mène une expédition en Abyssinie vers 1542-1543. Les renforts portugais repoussent les Turcs vers le nord de l'Abyssinie. Extrémité occidentale
Avec l'avancée de l'islam, l'esclavage se développe. Dès le VIIe siècle, sans parler de conquêtes, les premiers raids arabes dans le Sahara approvisionnent les marchés aux esclaves. Au XIe siècle, le trafic caravanier augmente et les chefs de tribus africaines se convertissent. En 1077, Abu Bakr Ibn Omar lance une expédition sanguinaire au Ghana. Mais les Berbères Almoravides du Maroc n'arrivent pas à s'installer durablement. En 1222, Sundjata Keïta abolit l'esclavage en créant l'Empire du Mali (Charte du Manden).
Au XVIe siècle, les expéditions menées par les gouverneurs d'Alger se multiplient dans le Sahara central. L'effondrement de l'empire songhaï entraîne une chasse aux esclaves dans les pays du Niger.
Jusqu'au XIXe siècle, les corsaires nord-africains capturent des esclaves sur les côtes des pays européens et les navires européens. Entre 1530 et 1780, au moins 1 200 000 Européens furent emmenés en esclavage en Afrique du Nord (seul le nombre d'hommes est à peu près quantifiable, tandis que le nombre de femmes victimes de cette traite est très difficile à quantifier et généralement largement sous-estimé). Chronologie de l'abolition de l'esclavage dans le monde arabo-musulman
http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman
L'islam prend naissance dans un monde dont l'esclavage est une composante, et Mahomet accorde un statut aux esclaves différent de celui accordé aux esclaves chez les Grecs et les Romains avant lui1,2. Néanmoins, des compagnons ont rapportés ces paroles: "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent."3
Seul livre religieux établissant un plan d'État et privé d'affranchissement systématique et progressif des esclaves4, tel que l'allocation d'une part du budget de l'État pour l'émancipation5,6,7, le Coran n'interdit pourtant pas formellement l'esclavage8,9,10. Il légalise en fait la pratique, en vigueur à l'époque en Arabie comme ailleurs, consistant à réduire en esclavage les ennemis capturés sur le champ de bataille.
L'asservissement des prisonniers de guerre n'est pas pratiqué par les premiers califes11 ; Omar ibn al-Khattab (634-644) est d'ailleurs à l'origine d'une législation qui vise à interdire de mettre en servitude un musulman. Il y fait toutefois la distinction entre les « infidèles » et les croyants. Cette prescription, qui encourage les musulmans aura par la suite des répercussions dans le cadre des campagnes de razzias en Afrique noire et dans le Sud de l'Europe, où les habitants sont capturés puis livrés au trafic d'esclaves. Ainsi, Gao et surtout Tombouctou, villes à majorité musulmane, prospèrent aux XVe siècle et XVIe siècle grâce à la traite arabe transsaharienne.
Différentes perceptions de l'islam
Monde médiéval de culture musulmane
http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_l%27islam
L'islam partage bien des caractéristiques avec les autres religions et philosophies religieuses. Bien des critiques des croyances primordiales de l'islam précédent de bien des périodes de l'islam lui-même ou sa codification universelle. Ainsi, la critique des religions date au moins des écrits des philosophes grecs tel Épicure1. Comme leurs homologues monothéistes, les critiques médiévaux musulmans ont longuement réfléchi contre ou pour contraire travaillé à réconcilier ces deux points de vue.
De nombreux penseurs, philosophes, mathématiciens, astronomes arabes ou persans ont exprimé de tout temps des critiques plus ou moins violentes à l'encontre de leur religion et de ses rites, par exemple (Liste non-exhaustive):
Le poète Abou Nawas (747 – 815) 2
"j'ai quitté les filles pour les garçons et pour le vin vieux, j'ai laissé l'eau claire."
"Loin du droit chemin, j’ai pris sans façon / celui du péché, car je le préfère."
Le mystique Al Hallaj (857 – 922)réf. nécessaire
"L'attachement à dieu devrait effacer l'image de la kaâba de nos esprits"
"Je suis la vérité ; je suis la vérité créatrice ; je suis Dieu"
Le poète Aboul'âlaa Al Maari (973 – 1057) 3
"Le Coran, la torah, les évangiles... à chaque génération ses mensonges"
"Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés ! VosLesquelles ? religions sont subterfuges des anciens."
Le mathématicien, astronome et poète Omar Khayyam (1038 – 1124)
"Referme ton Coran. Pense et regarde librement le ciel et la terre"4'5
Le philosophe Ibn Rochd (1126 – 1198)réf. nécessaire
"L’essence de Dieu n’est pas en contradiction avec la science rationnelle"
Abderrahmane Badaouiréf. nécessaire
"la raison est l’unique lumière qui nous éclaire"
"Dieu n’est pas le seul éternel puisque la matière l’est aussi"
"l’homme ne peut accepter de tutelle extérieure puisque sa réincarnation le renforce"
Monde médiéval de culture judéo-chrétienne
Les premières critiques contre l'islam sont le fait de païens arabes et de Juifs habitant le sud de l'Arabie, en particulier les tribus juives de Médine qui accusaient Mahomet d'avoir mal cité leurs propres textes sacrés6. Les musulmans répondant que le Coran, en tant que révélation divine, corrige les textes juifs et chrétiens, et que toute différence entre les deux doit donc être comprise comme la preuve d'une altération des textes antérieurs.réf. nécessaire
Les plus anciennes analyses connues à ce jour provenant de textes non islamiques se trouvent dans les écrits des religions monothéistes du Moyen Âge, tels ceux de Jean Damascène, ou venant de chrétiens originaires de régions comme la Syrie qui tombèrent sous la coupe des premiers califes. La principale critique écrite vient de Jean Damascène La source de la connaissance contient trois chapitres, dont le second, Des Hérésies, aborde l'islam en tant qu'« hérésie des Ismaélites7 ». Le Coran et l'Hadith étaient suffisamment familiers à Jean Damascène pour qu'il les cite en arabe. Monde moderne Critiques du XVIIIe siècle
Le personnage de Mahomet a fortement intéressé Voltaire qui lui a consacré une pièce de théâtre Le Fanatisme ou Mahomet et suggéré de nombreux commentaires. Voltaire considère Mahomet comme un imposteur, un faux prophète, un fanatique et un hypocrite8 dans son œuvre Le Fanatisme, qui ne vise pas uniquement le fanatisme musulman mais aussi, indirectement, le fanatisme chrétien de son époque. Il développa de féroces commentaires dans le Dictionnaire philosophique9. Dans son Essai sur les Mœurs, il évoquera toutefois le grand homme qui a changé la face d’une partie du monde10,11,12. Critiques du XXe siècle
La conception de l'Islam démarrant d'une hérésie anti-trinitaire se retrouve dans l'analyse historique de John Wansbrough et Gerald Hawting13. Une série de réflexions entre chrétiens et musulmans est discutée avec l'idée, rejetée par les musulmans, que Mahomet fut influencé par un moine nestorien, Bahira. Selon cette théorie, l'islam est né d’une mutation dans ce qui était à l’origine une secte judéo-chrétienne qui essayait de se répandre dans les territoires arabes. La parole de Mahomet n'est donc pas une révélation divine, le coran ne serait qu'une retranscription dans la langue arabe de certaines paroles de Jésus, d'usages et de rites plus anciens.
Dans De la dignité de l'islam. Examen et réfutation de quelques thèses de la nouvelle islamophobie chrétienne (v. Bibliographie), Michel Orcel étudie quelques aspects de la critique spécifiquement chrétienne de l'islam aux XXe et XXIe siècle, laquelle s'inspire pour partie du "révisionnisme" européen et anglo-saxon.
Claude Levi-Strauss dans Tristes tropiques, publié en 1955, considère l'islam comme rigide et intolérant14. Critiques du XXIe siècle
De nos jours, les orientalistes européens et américains examinent l'islam d'un point de vue universel et spirituel15. La fin du XXe siècle a vu une résurgence de l'influence mondiale de l'islam, et les conflits politiques et militaires, principalement avec les États-Unis suite aux attentats du World Trade Center du 26 février 1993 et surtout du 11 septembre 2001, ont ramené sur le devant de la scène les discours sur le « choc des civilisations », entraînant une augmentation significative des critiques de l'islam, surtout dans les médias non-musulmans.
L'écrivain égyptien Alaa al Aswani estime que le véritable Islam prône d'abord la justice et la liberté, il émet des critiques envers l'Islam fondamentaliste qu'il considère comme un Islam de façade. Selon lui « Ce n’est pas seulement une question d’hypocrisie ou d’ignorance. Le fond du problème est que bien des gens se font une conception erronée de la religion, qui valorise les aspects visibles de la religiosité. Cette prétendue religion est confortable parce qu’elle ne demande pas d’effort, ne coûte pas cher, se limite à des slogans et à des apparences, et donne un sentiment de paix intérieure et de satisfaction de soi. Les vrais principes de l’islam en revanche – justice, liberté et égalité – vous font courir le risque de perdre votre salaire, votre situation sociale et votre liberté. » Il estime que la question du voile est secondaire vis-à-vis de la lutte pour la justice, la liberté et l'égalité. Il prend une position ferme envers le régime saoudien qui selon lui cultive un décalage entre d'un côté le discours religieux et le mode de vie saoudien, de l'autre les valeurs islamiques. « Sur les chaînes satellitaires saoudiennes, des dizaines d’hommes de religion parlent vingt-quatre heures sur vingt-quatre de questions religieuses, mais jamais du droit des citoyens à élire leurs gouvernants, ni des lois d’exception, ni de la torture et des arrestations arbitraires. Leur pensée ne s’attarde jamais aux questions de justice et de liberté. » Il estime que les valeurs islamiques sont faussées par l'hypocrisie : « L’islam dans toute sa grandeur avait poussé les musulmans à faire connaître au monde l’humanité, la civilisation, l’art et la science. Mais la tartuferie nous a menés à toute cette ignominie et à cette misère dans laquelle nous vivons16. »
De nombreuses voix s'expriment pour dénoncer l'intégrisme religieux, par exemple Taslima Nasreen ou Ayaan Hirsi Ali. Critique du Coran
Les recherches récentes montrent que le Coran n'est pas la transcription directe de la parole de Mahomet; avant d'arriver à sa forme actuelle canonique il serait passé par plusieurs phases d'écriture et de réécriture17,18. Le Coran, comme tout autre livre, a une histoire. L'histoire de sa composition
Il n'existe pas de Coran « original » remontant à l'époque de Mahomet. Certains chercheurs essaient de cerner les conditions de formation et la période de la rédaction du texte : pendant ou après la vie de Mahomet19, voire -pour certains extraits- avant ainsi que le suggère Christoph Luxenberg dans l'un de ses ouvrages18.
Le Coran inclut des parties récitées, selon la tradition, par Mahomet rejoignant des passages de la Bible hébraïque, du Talmud, du Nouveau Testament que le Coran cite explicitement comme des livres révélés20,21 tout en affirmant qu'ils contiennent des erreurs22,23,24 ; et le Coran présente certaines ressemblances notables avec d'autres sources plus légendaires telle que les Sept Dormants d'Éphèse ou le Roman d'Alexandre25,26. Ainsi, de nombreux commentateurs du Coran ont voulu reconnaître en Dhû-l-Qarnayn de la sourate dix-huit du Coran, Alexandre le Grand ou Cyrus le Grand27, d'autres personnages historiques ont été repris par les exégètes musulmans dans le cadre d'une exégèse du Coran28,29. Le Coran reprend de nombreux récits des apocryphes chrétiens concernant la vie de Marie et l’enfance de Jésus30.
Concernant la composition du Coran par Mahomet, Maxime Rodinson écrit : « ... comme (Mahomet) était doué d'une personnalité singulièrement plus riche et plus puissante que celle des Kâhin ordinaires, cette insatisfaction le poussait aussi à réfléchir. Toute une élaboration intellectuelle se déroulait parallèlement aux répercutions de son tempérament inné de son histoire personnelle sur le plan nerveux. Et cette élaboration intellectuelle était d'une rare qualité... Petit à petit, son esprit s'avançait sur une voie qui devait le mener à dépasser l'horizon de son pays et de son temps31. » Après une longue comparaison, sur une quarantaine de pages, de Mahomet avec certains mystiques comme Thérèse d'Ávila et appuyé l'idée que Mahomet croyait sincèrement à la Voix qui lui dictait des choses32, Rodinson conclut : « Mohammed dut aussi éliminer, trier, inconsciemment sans doute, et ne retenir que ce qui édifiait, exortait, consolait. Ses plus beaux poèmes n'ont sans doute jamais été écrits. Il attendait de Dieu des messages dans un sens donné et son attente modelait le verbe qui cherchait, en vain, à se montrer plus fort que lui. Au-delà des glossalistes chrétiens, il découvrait la démarche des grands prophètes d'Israël33. » De sa compilation à sa canonisation Chercheurs contemporains
Le philologue et islamologue Manfred Kropp explique que la langue du Coran aurait été retravaillée par des grammairiens en un texte en arabe populaire qui déjà avait de nombreux emprunts au syriaque34. Selon le traducteur Maurice Gloton et Mahmoud Azab35, le Coran comporte certaines irrégularités grammaticales par rapport à la grammaire simplifiée de l'arabe moderne, qui seraient des artéfacts de l'ancienne grammaire arabe de l'époque de Mahomet36.
L'opinion la plus partagée dans le monde des chercheurs est que « l'initiative de constitution d'un codex coranique officiel, commencée apparemment sous le califat de Uthman semble avoir trouvé son achèvement sous le règne d'Abd al-Malik (685-705) ou un peu plus tard37 ». L'absence d'uniformité de lecture due à l'absence de voyelles, créant des variations grammaticales et sémantiques, engendre différentes traditions locales de lectures (qira'at) dont quatorze seront autorisées à partir du Xe siècle. Les lectures non-autorisées demeureront cependant débattues par les savants musulmans. Une lecture dite de Hafs ou Coufique sera imposée à tout l'Empire ottoman au XVIe siècle et reste la plus répandue de nos jours. Quelques lectures ont subsisté à la périphérie de l'empire dont la version dite de Warsh ou Médinoise, la seule encore imprimée, en Afrique de l'Ouest et du Nord-Ouest38. Comme le souligne Manfred Kropp, actuellement, une collection de lectures (mu'jam al qira'ât) est répertoriée comme des variantes par rapport à la lecture hafs, tandis que point de vue scriptural, le rasm de toutes ces variantes (sans les voyelles et les hurûf al 'illah) reste uniforme et similaire aux quelque trente-mille fragments de textes coraniques remontant au Ier siècle hégirien39. La tradition musulmane
Selon la tradition musulmane, Mahomet récitera le Coran en entier par cœur à chaque ramadan en présence de Gabriel40, et plusieurs compilations intégrales du Coran seront faites par des disciples de Mahomet à titre personnel du vivant de Mahomet41,42. Après Mahomet, ce sera Abu Bakr qui fera rédiger une compilation intégrale officielle à Zayd ibn Thâbit, qui sera conservée chez lui, mais pas diffusée ni multipliée43. D'après certaines traditions musulmanes, le calife Uthman réunira une seconde fois tous les chapitres du Coran en une édition définitive et détruira toutes les autres variantes du Coran, dont certaines variantes figureront dans les livres d'exégèses et de hadith, selon les règles de la transmission des hadiths44,45,46.
La tradition situe la mise en forme orthographique du Coran (avec les voyelles, la ponctuation et l'usage systématique des points diacritiques) sous le règne de Abd al-Malik (685-705), ou un peu plus tard47,48.
La tradition rapporte une destruction massive de manuscrits de corans pour homogénéiser les manuscrits sous le califat d'Uthman ibn Affan, et la destruction de la variante d'ibn Mas'ud jusqu'en 1007 à Bagdad42. Bukhari rapporte les réticences d'Abdullah ibn Mas'ud sur le canon d'Uthman et ses encouragements aux Irakiens à utiliser sa propre compilation plutôt que le canon d'Uthman composée par Zayd ibn Thâbit49,42, et les plus anciens manuscrits disponibles du Coran remontent vers la seconde moitié du premier siècle hégirien d'après les techniques de datation modernes50,51,17.
Du côté chiite duodécimain, le livre de Mohammad ibn Yaqub Kolayni ( ? - 940) intitulé Usûl al-Kâfî, est le premier livre chiite connu à affirmer que le Coran possédait certains passage évoquant l'imamat de Ali et qu'il a été falsifié52. Une affirmation désormais généralement abandonnée par ceux-ci (à l'exception de rares réticences) dans le désir de se conformer à la version orthodoxe53. Parole de Dieu ?
Des écrivains contemporains comme Karen Armstrong basent leur critique de Mahomet et de sa religion sur la contestation d'une des idées centrales de l'Islam : le Coran représenterait la parole littérale de Dieu.
Armstrong et d'autres préfèrent parler en de vagues formules de la nature transcendantale des visions et perceptions de Mahomet dès qu'il est question de la nature divine ou non du texte du Coran. Ces formulations n'en restent pas moins considérées hérétiques par les musulmans pieux, comme le furent, en leur temps, les travaux des chercheurs universitaires sur le problème synoptique ou la quête du Jésus historique par diverses autorités religieuses du christianisme15. Syntaxe et grammaire du Coran
Au Moyen Âge, Ibn Khaldun a écrit longuement sur les péripéties de la grammaire, du lexique et de la syntaxe arabes, et de l'i'rab54 dans son Muqaddima et décrit comment l'histoire a conduit la langue arabe à la simplification depuis ses origines55.
Le grammairien spécialiste d'arabe ancien, Muhyiddin al-Darwish, a consacré un ouvrage volumineux à une analyse grammaticale détaillée de l'intégralité du Coran, et expliqué dans un langage fort technique le fonctionnement de la grammaire de l'époque de façon systématique verset par verset et disséqué les usages grammaticaux de l'époque également pour tous les points qui semblent être autant d'erreurs grammaticales au regard de l'arabe simplifié pour être enseigné aux non-arabes à partir du premier siècle hégirien56,57.
D'après l'ouvrage confessionnel sunnite Encyclopaedia of Islam58, les traits diacritiques auraient déjà été inventés au temps du Calife Ali ibn Abi Talib, à abu al-Aswad d'écrire un ouvrage sur la grammaire. Celui-ci aurait inventé les voyelles, encore inexistantes dans l'écriture arabe auparavant. Ces voyelles consistant en des traits diacritiques auraient été appliquées dans les manuscrits du Coran de façon systématisée plus tardivement59. Les points diacritiques permettant de différencier certaines consonnes existaient quant à eux, mais étaient utilisés exceptionnellement jusqu'alors, pour des mots prêtant à des ambiguïtés fortes, comme en témoignent les papyrus PERF 558 (en) (22H/642)60, le papyrus bilingue P. Mich. 6714 (daté à 22-54H/642-674)61. Les différences de graphismes entre le Coran rédigé en Warch et en Hafs, témoignent de ce que la finalisation orthographique des versets s'est faite postérieurement à Mahomet. Certains graphismes liés à des flexions casuelles ou encore à la ponctuation ont également été rajoutés sur le texte primitif une fois inventés pour permettre aux non initiés la bonne prononciation des versets62. Critiques autour de Mahomet
Pour les musulmans Mahomet est le dernier des prophètes venu après Moïse et Jésus transmettre la parole divine. Mahomet est l'un des prophètes qui influença durablement la marche du monde dont l'histoire nous est la plus connu63. Cependant au vu de la connaissance scientifique accumulée depuis des siècles il est raisonnable de douter de la véracité de certain de ses propos: Mahomet serait monté au ciel sur le Burâq guidé par l'archange Gabriel vers Dieu64.
Les compagnons du Prophète semblaient divisés quant à savoir de quelle manière celui-ci était monté au ciel ; par exemple selon Ibn Ishaq, Aïcha avait coutume de dire que "Le corps de l'envoyé de Dieu n'a pas quitté sa couche, c'est seulement son âme que Dieu avait transportée la nuit65". Critiques théologiques
Les critiques théologiques de l'islam se concentrent autant sur Mahomet que sur les croyances des musulmans à propos de Dieu. Ces critiques ne proviennent pas seulement des autres religions monothéistes. Au contraire, de nombreuses critiques visant plusieurs aspects ou pratiques considérés comme faisant partie de l'islam « traditionnel », s'il existe, sont le fait d'autres musulmans. Ainsi les différences de rites, d'interprétations entre sunnisme et chiisme sont une parfaites illustrations de critiques théologiques de l'islam. Église évangélique
Samuel Marinus Zwemer, missionnaire américain parti en Arabie à la fin du XIX siècle répandre la parole évangélique, critique la vie de Mahomet dans ces nombreuses publications66 :
selon les normes de l'Ancien et du Nouveau Testament, textes que Mahomet lui-même reconnaît comme étant des révélations divines. Des auteurs musulmans réfutent cette critique en affirmant que cela concerne seulement les versions originales de ces deux textes, version prétendument perdues qui différeraient de celles qui nous sont connues). selon la moralité païenne de ses compatriotes arabes.
selon la loi même dont il prétendait être le « médium choisi par Dieu et son gardien » (critique en opposition flagrante à l'immense majorité des commentateurs musulmans à travers l'histoire)
Zwemer dit même que Mahomet contredisait l'éthique traditionnelle des brigands idolâtres parmi lesquels il vivait, et qu'il contrevenait aussi à la morale sexuelle de son propre système. Citant Johnstone, Zwemer conclut en disant que le jugement des universitaires modernes contre l'islam, bien que sévère, est basé sur des preuves qui « viennent toutes des propres lèvres et plumes de ses Mahomet propres disciples dévots ».réf. nécessaire
Église catholique
À son apogée, la domination islamique est allée jusqu'au nord des péninsules ibérique et grecque, en Afrique noire, au Nord de l'Inde et aux portes de la Chine. L'Église commença à voir en l'islam une religion et pas seulement une menace militaire. Les écrits religieux commencèrent alors à décrire l'islam et Mahomet comme étant inspirés par Satan67, l'avant-garde, à savoir l'Antéchristréf. nécessaire ou comme l'Antéchrist lui-mêmeréf. nécessaire. D'autres religions, comme l'hindouisme développèrent des arguments semblables à la suite de la conquête arabe en Inderéf. nécessaire. De nos jours, les théologiens font un parallèle entre les attaques contemporaines à l'encontre de l'islam et celles de l'époque médiévale qui culminèrent dans la rhétoriques de la Reconquistaréf. nécessaire.
Les chrétiens d'Europe sont devenus de plus en plus inquiets par l'expansion de l'empire islamique (voir Histoire de la conquête musulmane, Bataille de Yarmouk) et voyaient l'islam comme un fléau militaire réf. nécessaire et païen, châtiment divin pour les punir de leurs péchés. Des auteurs musulmans modernes ont avancé que cette idée, réactualisée au cours des siècles jusqu'à nos jours, ont de fait positionné l'islam en tant qu'Autre par excellence dans la culture judéo-chrétienne, un Autre qui permet à la chrétienté de se définir, comme elle le fit avant en se définissant contre le judaïsme et le paganisme.réf. nécessaire
Pour l'encyclopédie catholique de 1911, un ouvrage apologétique produit en pleine Crise moderniste, Mahomet a été inspiré par une compréhension incomplète du judaïsme, du christianisme et du zoroastrisme.
Ainsi, pour certaines personnes, Mahomet aurait été instruit par des textes apocryphes et non pas par les Évangiles canoniques, ne puisant donc « pas sa connaissance (du christianisme) à des sources purement chrétiennes », mais plutôt judéo-chrétiennes68. De là découleraient également les « incohérences partielles » auxquelles sont sujettes les données coraniques sur Jésus69.
On trouvera une étude synoptique sévère de l'islamophobie catholique dans Michel Orcel, De la dignité de l'islam" (v. Bibliographie).
L’islam et la sanctification de la violence
L’islam est-il intrinsèquement violent ? Telle est la question que se posent les occidentaux depuis les attentats du 11 Septembre. Plusieurs relativisent le problème ou refusent de l’admettre Christianisme et islam, l'histoire et le mythe
«La chrétienté ne peut se payer le luxe de stagner dans l'espoir qu'un jour l'oumma islamique acceptera de se libérer de ses chaînes. La chrétienté doit continuer à avancer même si la distance qui la sépare de l'islam ne cesse de s'agrandir» - Hélios
Réflexions autour de « L’islamisme vrai visage de l’islam », d’Hamid Zanaz
La chronique d’Olaf de Paris sur l’essai d’Hamid Zanaz dans lequel il s’interroge sur la nature réelle du lien entre islam et islamisme La charia est au droit ce que la barbarie est à la civilisation
« Il est permis de qualifier la charia de loi scélérate semblable aux lois raciales nazies de 1935 » – Ben Ammar Salem, docteur en science politique Interview exclusive du Père Henri Boulad
Le père Boulad d’Égypte parle du tournant historique de l’évolution de l’islam entre réforme et effondrement, de la lâcheté des élites politiques occidentales, etc. Interview de Kacem El Ghazzali sur Sun TV Kacem est un blogueur marocain athée, réfugié de la charia en Suisse. Il déplore le silence sur le sort des apostats de l'islam La solution finale pour Israël selon l'Iran
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En tournant un documentaire sur une mosquée controversée, le réalisateur Eric Allen Bell s’est intéressé à l’islam radical. Ses écrits sur le sujet lui valent d'être dénoncé par la gauche alliée aux islamistes
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Hélios explique pourquoi les autorités saoudiennes et des milliers de musulmans à travers le monde sont si profondément ébranlés par les tweets d’un poète Père Henri Boulad sur la menace islamiste
L'islamisme est beaucoup plus dangereux que les autres totalitarismes car il se réclame de dieu. Or l'Occident ne veut pas le comprendre. Propos commentés par Hélios Crime d'honneur : Les médias et les imams au secours de l'islam
Peut-on croire les 34 imams qui déclarent que le meurtre d'honneur est contraire à l'islam ? Quel rôle jouent les médias dans l'exonération de l'islam de toute responsabilité ? Hitchens sur l'islamofascisme
Le salafisme et le fascisme partagent une même inspiration, et constituent tous deux des menaces comparables pour la civilisation et ses valeurs Interview d’un apostat de l’islam
Peu de gens s'intéressent aux musulmans ordinaires qui ont quitté l’islam. KS nous offre un regard de l’intérieur sur son expérience L’islam implosera-t-il ?
Pour faire échec au totalitarisme islamique l’Occident doit rétablir sa propre force morale mais cela ne se fera pas sans un élan collectif des citoyens et un engagement profond de leur part La Valse à trois temps du djihad
Olaf de Paris nous explique le mode d’emploi de l’islam: c’est la vie de Mahomet, qui n’aura été au final qu’un long djihad La marche de l’Europe vers l’islamisation
L’Europe post chrétienne s’est remarquablement islamisée en 2011. Le chercheur Soeren Kern offre une rétrospective des faits marquants de l’année Comment les esclaves sacralisent leurs chaînes
Hélios explique pourquoi les militantes islamistes s’acharnent à promouvoir une idéologie religieuse qui les dévalorise et les humilie Les islamistes et le sexe des femmes
L'imam Houeini dit que la femme doit couvrir son visage parce qu’il est comme sa vulve. La musulmane est condamnée à avoir honte de son visage et cette honte assure l'harmonie dans la société - Hélios Les droits « humains » islamiques en Norvège
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Un obscur roitelet arabe a offert à Ramadan une tribune pour sa propagande islamiste en créant et payant pour lui une chaire à Oxford L’islam, cette escroquerie
Malgré la propagande massive des organisations islamiques, de plus en plus de gens commencent à reconnaître l’islam pour ce qu’il est en réalité : une escroquerie - Amil Imani Les victimes de la politique anti-Israël de l’ONU
En exagérant la souffrance des Palestiniens, et en blâmant les Juifs, l’ONU a étouffé les cris de ceux qui souffrent à une bien plus grande échelle - Simon Deng
L’islam, c’est la peur
Une analyse lucide de la terrible efficacité de l’Islam comme système clos, comme système s’auto-perpétuant Les coptes d'Égypte face à la Solution Finale
Allons-nous assister en spectateurs au génocide annoncé des chrétiens d'Égypte? Ce crime sera-t-il d’avance absous du fait qu’il est perpétré au nom de l’islam? - Hélios Comprendre l’Islam pour combattre l’islamisation
Il faut étudier cette religion, comprendre sa conception du monde, la façon dont elle conditionne la pensée des croyants, et surtout la pensée de ses soldats pour lui opposer la meilleure défense - Olaf L’islam des fondamentalistes : une idéologie antisociale
Cette idéologie a un effet destructeur sur nos valeurs, nos lois et les fondements de la société occidentale. Elle suscite le désordre et le chaos - Hélios Nous Musulmans, nous devons changer Je me sens responsable comme être humain et comme Musulman de dire la vérité pour protéger mes concitoyens du monde d’une catastrophe à venir, une guerre de civilisations – Tawfik Hamid Pot de fer et pot de terre
Il y a une raison fondamentale d’espérer la chute rapide de la maison Islam et l’échec de sa conquête de l’occident : l’islam est par nature un pot de terre - Olaf de Paris Lâches avec Hitler, lâches avec les islamistes Un parallèle entre l'aveuglement volontaire et la lâcheté de ceux qui ont cherché à apaiser Hitler, et la situation qui prévaut aujourd'hui face à l'islamisme La réputation des arabes et des musulmans après le 11 Septembre El-Behiri a vécu le 11 Septembre au milieu des Américains. Il décrit leur réaction exemplaire suite aux attentats. Dix ans après, il parle des leçons que le monde a tirées au sujet des arabes et des musulmans Des musulmans dénoncent le multiculturalisme Des intellectuels journalistes et militants musulmans du Canada disent que le multiculturalisme mène au suicide civilisationnel et doit être abandonné. "Nous soumettrons le monde entier à la charia" Tout ce que vous aimeriez savoir sur les intentions de l'islam et n'avez jamais osé demander sachant que les musulmans ne se sentent pas assez forts pour vous les révéler. En Espagne, la Mecque de l’islam ultra radical La ville de Salt (40% de musulmans) est envahie par l'islam le plus radical. Un moratoire sur l'édification de nouvelles mosquées a été adopté : une première en Espagne. «Zone interdite aux infidèles» Les zones de non-droit fonctionnant comme des micro-états autonomes régis par la charia prolifèrent dans les villes d'Europe. La duperie des médias sur l’islam Amil Imani, un Américain d'origine iranienne et ex musulman, dénonce la fausse représentation de l'islam par les médias et les pseudo experts à la solde des pétrodollars. Tarek Fatah sur l’islamo-fascisme "Si nous ne faisons pas face au danger qui se trouve devant nos yeux, si nous ne confrontons pas les djihadistes dès maintenant, demain nos enfants ne pourront jamais nous le pardonner."
Selon l’universitaire Abdel-Samad, le monde islamique vit la phase terminale de son effondrement sous le poids d’un islam inadapté à la modernité. Ce processus s’accompagnera de migrations sans précédent vers l’Occident. Les idiots utiles de l’islam Amil Imani nous invite à nous méfier des idiots utiles vivant dans les démocraties libérales. Sciemment ou pas, ils servent de soldats de l’islam et pavent le chemin de sa conquête. Message à l'Europe
Prêtre en Égypte, Henri Boulad invite l’Europe à défendre à tout prix son identité. C’est un devoir vis-à-vis des générations futures et de l'ensemble de l'humanité. Il invite aussi à refuser l’entrée de la Turquie. Félicitations aux islamistes !
Abdallah Sharkh: Vous avez hérité de la terre arabe et de ses peuples et vous en avez fait un désert inculte, sans arts ni sculpture, sans musique ni chant, sans théâtre ni poésie ou divertissement, sans industrie ni agriculture. L'islam permet au mari de battre sa femme
Mahfooz Kanwar, professeur émérite dans une université de Calgary : la charia est incompatible avec la constitution et mène au traitement inhumain des musulmanes Les musulmans doivent devenir des citoyens libres
Necla Kelek, sociologue allemande d'origine turque, invite les musulmans à reconnaître les problèmes de leur culture d'origine et à les résoudre en mettant à profit la liberté dont ils jouissent en Occident. Hélios d'Alexandrie sur les origines de l'islam
L’histoire officielle de l’islam des origines est une falsification de l’Histoire mais c’est une falsification sacralisée, un mensonge érigé en dogme. La planification de l'islamisation de l'Europe
Une analyse du journaliste allemand Michael Mannheimer sur la trahison de l'élite occidentale et les moyens d'empêcher qu'advienne le projet Eurabia. Hélios d'Alexandrie sur l'avenir de l'islam
Pour l’islam, c’est la loi du tout ou rien. Incapable de relever pacifiquement le défi de la modernité et de la civilisation, il doit les conquérir et les détruire. Faire autrement l’amènerait à l’atrophie graduelle et à la disparition. Tarek Fatah sur le terrorisme
"Je déplore la lâcheté des élites qui n’ont pas le courage de déclarer : l’idéologie de l’islamisme et du djihad est l'équivalent du fascisme et du nazisme et nous la combattrons résolument." On regrettera l’Europe
Ahmed Al-Sarraf écrit dans un média du Koweït qu’au bout d’une ou deux générations, le monde entier, et le monde arabe en premier lieu, regrettera l’Europe telle qu’elle avait été jusque là. Celle-ci aura été transformée sous l’effet de l’immigration musulmane.
Nazisme et islamisme
Paul Berman critique les journalistes et intellectuels américains qui refusent de faire face au passé nazi des islamistes. Salim Mansur sur la violence des musulmans contre les musulmans
Le gouvernement américain et les médias occidentaux passent sous silence le véritable danger qui menace les musulmans dans le monde entier: la terreur, l’intimidation, la répression et le génocide pratiqués par leurs coreligionnaires.
Musulmans et Occidentaux : les différences psychologiques
Pour Nicolai Sennels, psychologue danois, la probabilité d’un conflit violent dans les villes occidentales est très élevée. Un mouvement populaire contre la culture psychologiquement malsaine de l’islam s'impose.
Hélios d'Alexandrie : L'islam radical et la normalité
L'islam radical en Occident cherche une normalité de rejet des valeurs de la civilisation occidentale. Une prise de conscience de cette psycho-pathologie est le premier pas vers l'établissement de plans d'action visant à assurer l'avenir de la société occidentale et la survie de ses valeurs. Les coptes d'Égypte et le phénomène Zakaria Botros
Hélios d’Alexandrie nous présente le père Botros et son travail de déconstruction de l'islam, la doctrine qui fait de ses compatriotes musulmans des persécuteurs des chrétiens d'Égypte Salim Mansur sur l'islam politique
L'islamisme est une idéologie politique armée du même type que le bolchevisme ou le maoïsme, et il est engagé dans un effort mondial pour renverser les démocraties et étendre les frontières où il pourra mettre en œuvre son idéologie, la charia. La taqiyya et les règles de la guerre islamique
La taqiyya, ou doctrine de la tromperie islamique, est très présente dans la politique islamique, particulièrement à l’époque moderne
Charia 27/10/2012
Somalie : une jeune femme lapidée à mort par ordre des Shebabs
Comme l’a déclaré vendredi le Grand Mufti d’Arabie saoudite devant les 2,5 millions de pèlerins réunis à La Mecque, la charia s'applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et en tout temps, y compris la peine de mort et les autres peines prévues en islam telles que la lapidation, l’amputation et la flagellation, et ceux qui prétendent le contraire font partie des campagnes menées par les ennemis de l’islam.
Un homme lapidé en Somalie _ Une jeune femme a été lapidée à mort jeudi en Somalie après avoir été reconnue coupable d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage, indiquent des rapports. Les résidents de Jamama, une ville située à 425 km au sud de Mogadiscio dans la région du Bas-Jubba, ont déclaré que les partisans des Shebabs avaient organisé la lapidation sur la place principale de la ville à la fin de l’après midi. « Beaucoup de résidents ont été appelés à assister à l'exécution du châtiment », a indiqué un résident ayant requis l’anonymat pour sa sécurité à Kulmiye, un diffuseur indépendant à Mogadiscio. Il a ajouté que les responsables des Shebabs dans la ville avaient été témoins de la lapidation. «La femme a admis avoir eu des relations sexuelles hors mariage », a dit un responsable islamiste à la foule après la lapidation. « Ces types de châtiments conformes à la charia (la loi islamique) seront administrés », a-t-il ajouté. Selon des résidents, la jeune femme a été appréhendée dans l'un des quartiers de la ville mais il n'y a aucune trace de l’homme impliqué dans le délit allégué. Le système judiciaire des Shebabs est souvent critiqué par des groupes de défense des droits humains pour son absence d’avocats de la défense et de preuves appropriées ainsi que pour ses peines sévères exécutées en toute hâte.
Source : Al-Shabaab order woman stoned to death for sex offence, Africa Review, 26 octobre 2012. Traduction par Poste de veille Rédigé le 27/10/2012 dans Charia, Femmes/Féminisme, International | Lien permanent | Commentaires (17) Tweeter ceci ! | 25/10/2012
Arabie saoudite : le Grand Mufti condamne les appels à des États laïques dans le monde musulman Parce que le véritable islam ne reconnaît pas la démocratie et la liberté. C'est ce même Grand Mufti qui a appelé à la destruction de toutes les églises de la Péninsule arabique.
Lire aussi : Tunisie : "La Charia est au droit ce que la barbarie est à la civilisation"
Le mufti d'Arabie saoudite a appelé jeudi à se conformer à la charia (loi coranique), critiquant vivement les partisans d'un Etat civil, prôné face à la montée islamiste dans la foulée du Printemps arabe, à l'occasion du pèlerinage musulman de La Mecque. "La charia doit être pour la nation islamique la source de législation (...). Elle s'applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et en tout temps", a lancé cheikh Abdel Aziz Al-cheikh dans un prêche devant les 2,5 millions de pèlerins réunis sur le Mont Arafat, près de La Mecque, moment fort du hajj. Il a dénoncé "ceux qui pr
http://www.postedeveille.ca/charia/ http://www.google.fr/#hl=fr&safe=strict&sclient=psy-ab&q=
..http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman
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