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jeudi 27 janvier 2011

__Hasard et causalité psychique - Le désir de l'homme comme désir de l'autre n'est bien sûr pas à entendre comme un accord sans faille ni médiation.

Hasard et causalité psychiqueAuteur : Alain Harly 15/04/2003

Notes

Les journées qui se sont tenues à Poitiers les 9 et 10 novembre 2002 à l'initiative de l'Ecole Psychanalytique du Centre-Ouest ont permis de remettre sur le métier cette essentielle et si difficile question qui traverse la civilisation depuis l'antiquité et dont la psychanalyse a su cependant renouveler l'approche.

Nos travaux ne furent pas sans évoquer la spéculation philosophique, en commençant par Aristote bien sûr, déplier les fils de l'étymologie, en particulier ceux donnés par la langue arabe, apprécier dans le développement des sciences l'isolation d'un pur hasard tant en physique qu'en mathématique, mais aussi l'ambivalence avec laquelle l'homme de science reçoit ce message, ce qui n'est pas sans lui faire signe d'une certaine horreur.

C'est avec la clinique analytique que nous avions choisi de nous orienter dans cette réévaluation ; avec ce point d'appui dans le singulier, nous sommes conduit immanquablement au cœur de la civilisation et de la culture.

La clinique du joueur semble ici s'offrir comme une figure exemplaire de la place du sujet dans son rapport au hasard, le temps de l'incertitude étant ici renouvelable à loisir, bref état de grâce avant qu'il ne devienne destin. Mais on peut aussi se demander si le joueur supporte si bien le hasard : avec sa martingale, n'est-il pas dans une tentative d'abolir le hasard ? Son destin en tout cas vient s'accrocher à cet espace clos du jeu et donner au désir de l'Autre une figure figée dans un théâtre dérisoire.

Le phobique se proposerait plutôt de faire du hasard une manière de culte : ça peut surgir de toute part. Mais l'aléatoire du surgissement est pris dans une fiction. Il s'agirait d'imaginariser le réel du symbolique. Dans le cas du petit Hans par exemple on voit comment l'animal et sa jouissance viennent animer la peur de l'enfant. Freud en imaginarisant un ordre généalogique va permettre que la jouissance s'apprivoise et que s'ouvre un ordre qui dégage l'enfant d'une identification à une image.

Du coté de la paranoïa, nous avons un sujet qui proteste contre le fait que le réel ne soit pas une pure homogénéité avec lui-même. Il n'y a pas de place pour le hasard dans sa conception du monde car le lieu de l'Autre n'est pas marqué par un manque. Rien n'échappe à cet empire du signe et l'hypothèse du hasard y est exclue.

A propos des phénomènes psychosomatiques, on note que leurs déclenchements est souvent rattaché par le patient lui-même à des événements de sa vie. Ils surviendraient après cet événement, ce qui confirme alors la logique rétroactive du signifiant. Mais il peut aussi précéder la réalisation d'un événement prévu. L'accident psychosomatique comme effet d'un signifiant de l'Autre non-barré aurait pour fonction non de représenter le sujet mais de le présenter. Le signifiant devient un pur signal pour le corps. Nous ne sommes pas ici dans le champ d'une possible signifiance mais dans une pensée opératoire. L'aléatoire ne se propose pas comme point d'appui d'une subjectivité qui lancerait l'interrogation sur l'Autre mais sur qu'il y aurait à traiter.

Le rapport au hasard, on l'aperçoit avec ces quelques indications, n'est pas uniforme selon les structures.

Dans la conduite de la cure du névrosé l'évocation si fréquente du hasard par le patient réclame aussi un examen, de même que cette sorte d' automatisme mentale de l'analyste qui le porte à la suspicion quant un tel recours est fait. L'usage dogmatique de la suggestion freudienne de ne croire qu'au hasard extérieur et en aucune manière au hasard intérieur peut ne pas conduire nécessairement le patient à retrouver le chemin de ce qui le cause. Il y a de purs accidents, comme la chute des cierges et l'incendie qui se déclare dans la chambre mortuaire de l'enfant mort. Ce qui ne l'est pas, c'est la formulation du rêve pour le père à son réveil : là, la répétition engage ses effets.

C'est ce qui nous conduit à poser l'articulation de la tuché et de l'automaton.

Le recours au "comme par hasard" n'est certes pas univoque, et l'analyste ne s'y laisse pas en principe duper. Cependant le refus de principe de tout aléa viendrait entériner un pur automaton et à se tenir à l'abri de toute tuché, c'est-à-dire de toute rencontre du réel. L'abolition de tout hasard conduit à une tentative de forclusion de la dimension Autre.

L'effet immédiat de la tuché est le plus souvent celui d'un évanouissement subjectif. La clinique du traumatisme de ce point de vue nous est précieuse. C'est d'abord une mauvaise rencontre, un instant de pur non-sens. Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il devient possible d'en ressaisir quelque chose, c'est-à-dire autre chose : C'est l'articulation entre la tuché et l'automation qui réintroduit la possibilité de la métaphore. Encore faut-il apprécier à quel type de causalité il est fait alors appel.

C'est en tout cas au désir du psychanalyste de soutenir l'hypothèse d'une solidarité de la tuché et de l'automaton. C'est par leur désarticulation que l'automaton devient un ennui mortel et la pure tuché, traumatique.

Le désir de l'homme comme désir de l'autre n'est bien sûr pas à entendre comme un accord sans faille ni médiation. Le manque est aussi bien du coté de l'un que de l'autre, et c'est ce qui permet de situer le hasard comme causalité. L'objet a a donc une fonction essentielle dans cette question du hasard et de la causalité. Il permet que le désir du sujet ne soit pas dans une réduplication de l'autre, un automaton sans fin.

L'interprétation vient faire césure. Ca déplace ce qui se place sous l'automaton et en ce sens relève d'un effet de tuché. Mais pour autant le psychanalyste est requis à ce que "jamais un coup d'interprétation n'abolisse le hasard."

NotesP.S. : Une publication est envisagée à propos de ces journées avec les contributions de Alain Cardon, Christian Hoffmann, Alain Harly, Marie-Christine Salomon-Clisson, Hélène Sugier, Pierre Arrel, Jean-Louis Chassaing, Jean Brini, Henri Cesbron-Lavau, Anne de Fouquet-Guillot, Jean-Lionel Villessuzanne, Marielle David, Michel Robin, Hervé Bouchereau, Christiane Lacôte, Adnan-Adel Houbballah, Bernard Vandermersch, Stéphane Thibierge, Jean-Jacques Lepitre, etc.

..Remonter en haut de la page

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lundi 24 janvier 2011

___Tunisie,, defying the curfew. "Ce n'est pas la Place (le Carré) de Kasba, c'est la Maison Des gens (Populaire), c'est la Maison de la Révolution et le Soulèvement,"

Des centaines de Tunisiens, plusieurs du rural au sud du pays, ont défié le couvre-feu dans le capital(la capitale) Tunis comme la demande que les anciens alliés de Président évincé Ben Ali partent le gouvernement transitoire continue à grandir.

Tant l'armée que la police étaient présents, mais il n'y avait aucun signe(panneaux) d'entre eux essayant de mettre en application le couvre-feu.

"Nous avons nommé cet endroit(place) la Maison Des gens(Populaire). Ce n'est pas la Place(le Carré) de Kasba, c'est la Maison Des gens(Populaire), c'est la Maison de la Révolution et le Soulèvement," a dit un d'entre ceux ont campé à l'extérieur de la résidence du Premier ministre.

Les autorités ont retenu le porte-parole de Ben Ali, son conseiller en chef et l'orateur(le locuteur) de la Chambre haute du Parlement.

Le propriétaire d'une station de télévision privée et son fils a aussi été arrêté pour la trahison pour prétendument inciter la violence et travailler(marcher) pour le président évincé.

Hundreds of Tunisians, many from the rural south of the country, have been defying the curfew in the capital Tunis as the demand that former allies of ousted President Ben Ali leave the transitional government continues to grow.

Both the army and police were present but there were no signs of them attempting to enforce the curfew.

We have named this place the People’s House. This is not the Kasba Square, this is the People’s House, this is the House of the Revolution and the Uprising,” said one of those camped outside the prime minister’s residence.

Authorities have detained Ben Ali’s spokesman, his chief advisor and the speaker of the upper house of parliament.

The owner of a private TV station and his son have also been arrested for treason for allegedly inciting violence and working for the ousted president.

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samedi 15 janvier 2011

____C’est un truisme d’affirmer que la mort est le destin de tous les vivants. ce destin mortel est aussi un drame car celui qui meurt n’est pas seulement un élément caduc et anonyme du cours de la nature.

La mort dans les littératures africaines

  • http://www.fabula.org/actualites/article21923.php

Appel à contribution

Information publiée le mercredi 16 janvier 2008 par Alexandre Gefen (source : Louis Bertin AMOUGOU)

Date limite : 30 mai 2008

Appel à contribution Ouvrage collectif : La Mort dans les littératures africaines

Date limite : 31 mai 2008 Argument :

C’est un truisme d’affirmer que la mort est le destin de tous les vivants. Sans la mort, la vie serait impossible puisque l’entassement d’éléments immortels rendrait irréalisable la venue nouvelle d’organismes qui naissent et meurent.

Il y a donc, comme l’écrivent André Dumas, Roger Chartier, Maurice Abiven et Denys Pouillard (1979,151), « une sagesse profonde, biologique, réflexive, religieuse aussi, à ne point rêver d’immortalité, mais à se savoir souffle qui un jour s’arrêtera et qui rendra le corps à la poussière ».

Mais dans toutes les sociétés humaines, ce destin mortel est aussi un drame car celui qui meurt n’est pas seulement un élément caduc et anonyme du cours de la nature.

C’est une personne unique, irremplaçable, dont l’absence irrémédiable brisera les tendresses, figera l’histoire en un bilan arrêté et inquiétera la conscience de la société.

La mort reste, d’une part, une réalité naturelle, inévitable et, d’autre part, une réalité inacceptable, scandaleuse, adverse et terrible : « Elle est donc à la fois une compagne accueillie et une ennemie incompréhensible » (Ibid).

Dans les sociétés économiquement avancées, l’efficacité des pratiques médicales a considérablement prolongé la vie et diminué les souffrances terminales tout en demeurant impuissantes (mais est-ce vraiment leur vocation ?) devant la nécessaire assistance à l’âme de la personne qui va mourir.

Mais dans l’Afrique des conflits « déstructurés » après les conflits idéologiques et les rigueurs coloniales, des pseudo-démocraties qui ont succédé aux dictatures sauvages (la dernière actualité politique au Kenya l’illustre parfaitement), de la misère rampante, de la maladie omniprésente, des calamités naturelles récurrentes, des exclusions et marginalisations diverses, des tentatives d’émigration tragiques, des génocides, des condamnations à mort…la mort n’est pas toujours naturelle et c’est à ce titre qu’elle obsède les littératures africaines depuis leur origine. Pour certains à l’instar du journaliste français Stephen Smith (2004, 14) qui affirme sans ambages que l’Afrique meurt « en grande partie parce qu’elle se suicide », elle serait même consubstantielle aux cultures locales.

Odile Tobner (2005,11) lui donne une réplique sèche en écrivant : « « L’Afrique meurt » ». Phrase slogan en guise de constat, suivie de la conclusion de l’enquête : l’Afrique se suicide. Non, il s’agit d’un assassinat maquillé en suicide par les soins d’un enquêteur complaisant ».

Le ton est ainsi donné dans une polémique qui irradie l’ensemble des créations littéraires du continent. Quant à la vision de la mort proprement dite, en prenant les voies de traverse, on peut faire remonter sa première représentation poétique en Afrique au sud du Sahara au célèbre poème de Birago Diop intitulé "Souffles", extrait du recueil Leurres et Lueurs (1960) : « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis/ Ils sont dans l’Ombre (…) / Les morts ne sont pas sous la Terre:/ Ils sont dans le Bois (…) / dans l’Eau (…) / dans la Foule (…) / Les Morts ne sont pas morts », écrit le poète sénégalais qui révèle ainsi une vision de la mort, et fatalement de la vie, qui brouille allégrement les frontières entre les deux.

Cette conception est sinon usée, du moins violemment contestée par la nouvelle génération d’écrivains africains. Eugène Ebodé (2004, 97) pour ne citer que cet exemple en fait le réquisitoire en la rendant responsable de tous les malheurs actuels de l’Afrique :

« Les morts ne sont pas morts », a proclamé Birago Diop dans un poème célèbre.

On a longtemps courbé la tête devant cette affirmation (…) Cette conception-là n’est-elle pas responsable de notre placidité ? Birago n’a-t-il pas décrit et même encouragé notre propension suspecte à la résignation ? Elle a scellé notre refus de la mort (…) Quoi ? Cette mort, que nos croyances animistes récusent, n’a-t-elle pas eu pour résultat paradoxal d’ôter toute saveur à la vie ? En niant la mort, nous cultivons l’hypothèse de l’inachèvement de l’existence. Elle a amoindri notre capacité de dépassement.

Nous avons renoncé pour céder tout à la fatalité.

Le diagnostic posé, le certificat de caducité de la pensée traditionnelle est ensuite signé par un sentencieux :

L’époque nouvelle exige des vivants qu’ils assument la conduite de leur vie au lieu de se cramponner à celle des légendes (…) Vous misez sur l’hypothèse de vivre mille vies, les unes rachetant ou améliorant par un postulat absurde les précédentes. Vous êtes en réalité incapables de conduire convenablement une, une seule, à son honorable terme (Ibid. pp 97-98).

C’est dans cette tension à la fois métaphysique et philosophique, politique et économique, sociale et culturelle entre Smith et Tobner, entre Diop et Ebodé qu’entend se situer le présent projet d’ouvrage en vous invitant à réfléchir sur le motif de la mort (et corollairement de la vie tant il est indubitable que penser la mort revient en réalité à penser la vie) qui informe, par sa quotidienneté tragique, de nombreux textes littéraires africains. Il s’agit notamment, entre autres pistes, d’analyser ses approches culturelles, les formes et les significations qu’elle a revêtues au cours du temps ainsi que les stratégies et les implications idéologiques, narratologiques, énonciatives, etc. que sa présence dans la fiction provoque.

Les propositions de contributions, en français ou en anglais, 15 lignes maximum, accompagnées d’une brève notice biobibliographique, doivent parvenir à l’adresse électronique ci-dessous le 30 mai 2008 au plus tard. La date de tombée des textes définitifs est fixée au 31 octobre 2008. Les auteurs des propositions retenues recevront le 15 juin au plus tard le protocole de rédaction y afférent.

Responsable : Louis Bertin AMOUGOU Faculté des Lettres et Sciences Humaines Département d’Etudes Africaines Université de Dschang, BP. 49, Dschang, Cameroun E-mail : okonmeso@yahoo.fr

REFERENCES

Diop, Birago, Leurres et Lueurs, Paris, Présence Africaine, 1960. Ebodé, Eugène, La divine colère, Paris, Gallimard, coll. Continents noirs, 2004. Encyclopedia Universalis, 1979, pp 151-164. Smith Stephen, Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt, Paris, Calmann –Lévy, 2004. Tobner, Odile, Diop, Boubacar Boris, Verschave, François –Xavier, Négrophobie, Paris, les Arènes, 2005.

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lundi 3 janvier 2011

___"Le temps s'est arrêté hier." "L'avenir n'est plus ce qu'il était."Loi du zéro un de Kolmogorov! Comme la lessive qui lave plus Blanc que Blanc, peut-on imaginer plus Froid que Froid ?

Connaissez-vous d'autres citations sans réponse comme celle-ci?

  • Il est midi ou 12 heures
  • Il est minuit ou 24 heures
  • Il s'est déplacé ou il a changer de place
  • Il est mort ou il est décédé

"Le temps s'est arrêté hier." J. Sternberg

"L'avenir n'est plus ce qu'il était." Paul Valéry (auteur français, 1871-1945), Oeuvres

"Le bonheur existe. La preuve c’est que quelquefois il n’existe plus." Françoise Giroud (journaliste et écrivain, France), Le Nouvel Observateur Hors série n°36, avril 1999

"Une erreur peut devenir exacte, selon que celui qui l'a commise s'est trompé ou non." Pierre Dac (humoriste et écrivain français, 1893-1975), L'Os à moelle

« Plus vite, plus haut, plus fort », à l’image des jeux olympiques, la physique nous démontre régulièrement que peu de limites sont infranchissables. Mais comme la lessive qui lave plus blanc que blanc, peut-on imaginer plus froid que froid ?

Le zéro absolu est la température la plus basse que l’on puisse imaginer atteindre, Elle correspond en théorie à -273,15°Celsius ou 0°Kelvin et n’a encore jamais, à ce jour, été obtenue. On pourrait la comparer à ce que représentait à la fin des années 1940 le mur du son. A ceci près que contrairement à ce dernier maintes et maintes fois franchi depuis l’époque du X1, la barrière du zéro absolu ne sera jamais franchie.

Cependant, on se rapproche de plus en plus de cette limite fatidique.

Ainsi, le record actuel est détenu depuis 2000 par l’Université d’Helsinki avec 10 -10°K soit 0, 000 000 000 1°K.

Pour comprendre en quoi cette température est infranchissable il faut tout d’abord redéfinir le terme même de température. On lui préférera son synonyme physique d’ « agitation thermique ».En effet, l’échauffement de toute matière est due à l’agitation de ses composants. Plus les molécules, les atomes, toutes les particules qui composent la matière s’agitent, s’entrechoquent, plus l’agitation thermique augmente et avec elle la température que l’on mesure.

Le zéro absolu représente ainsi un état extrême de l’agitation thermique : l’agitation thermique nulle. Tous les éléments de la matière sont alors immobiles, inertes. Mêmes les électrons cessent de graviter autour de leurs noyaux. On peut difficilement concevoir un état encore inférieur à celui-ci, cela reviendrait à imaginer que l’on puisse avoir encore moins de mouvement que lorsque l’on est immobile. Le zéro absolu représente ainsi une sorte d’état ou toute chose devient immuable, toute réaction chimique impossible : la clé pour certains vers la méthode de conservation ultime, la cryogénie.

  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100921044526AAgnDXu
  • http://www.pomms.org/qu-est-ce-que-le-zero-absolu--026.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_z%C3%A9ro_un_de_Kolmogorov

  • Loi du zéro un de Kolmogorov

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, rechercher En probabilités, la loi du zéro un de Kolmogorov affirme que certains événements, appelés événements queues1, soit seront presque sûrement réalisés, soit ne seront presque sûrement pas réalisés. C'est-à-dire que la probablité d'un tel événement vaut 1 ou 0.

Les événements queues se définissent en termes de suites infinies de variables aléatoires. Soit



une suite2 infinie de variables aléatoires indépendantes. Alors, un événement queue est un événement dont la réalisation est déterminée par la valeur des variables Xi, mais qui est indépendant de toute sous-suite finie de variables Xi.

Par exemple, l'événement « la série converge » est un événement queue. L'événement n'est pas un événement queue puisque, par exemple, il n'est pas indépendant de la valeur de X1. Pour une infinité de lancers d'une pièce à pile ou face, le fait qu'une séquence de 100 « faces » consécutives soit réalisée une infinité de fois, est un événement queue. Le paradoxe du singe savant est un exemple d'application de la loi du zéro un. De façon surprenante, il est parfois aisé de prouver grâce à cette loi qu'un événement a une probabilité dans {0,1}, mais très difficile de déterminer laquelle de ces deux valeurs est la bonne.

  • Démonstration!

L'indépendance des Xk conduit à celle des tribus Un = &#963;(Xk;k < n) et Tn = &#963;(Xk;k > = n)

Si nous notons Tq la tribu de queue, on a

Ce qui nous assure, pour tout n, l'indépendance de Tq et Un.

Posons alors Uq la tribu engendrée par les Un pour tout n.

La suite de tribus est croissante, donc sa limite est un &#960;-système qui engendre Uq. Comme et Tq sont indépendants, Uq et Tq le sont.

Ainsi pour tout événements on a .

Or comme , on prend A=B ce qui donne P(A) = P(A)2

On en conclut que P(A)=0 ou

Loi du zéro-un de Borel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, rechercher La loi du zéro-un de Borel a été publiée en 1909 dans l'article Les probabilités dénombrables et leurs applications arithmétiques1, par Émile Borel, en vue, semble-t-il, d'applications aux propriétés des fractions continues. Un peu plus tard, Cantelli aurait remarqué et utilisé le fait que, pour l'un des deux sens, l'hypothèse d'indépendance est superflue, ce qui conduit au lemme de Borel-Cantelli, d'un usage courant en probabilités : un exemple phare est sûrement la démonstration, par Kolmogorov, de la loi forte des grands nombres.

Sommaire !!

  • 1 Énoncé
  • 2 Limite supérieure d'ensembles
  • 3 Voir aussi
  • 3.1 Notes
  • 3.2 Pages liées



Énoncémodifier Dans un espace probabilisé considérons une suite d'éléments de (ou "évènements"). La loi du zéro-un de Borel stipule que :

Loi du zéro-un de Borel — Si les événements sont indépendants, alors

vaut 0 ou 1 suivant que la série de terme général est convergente ou divergente. DéroulerDémonstration Si la série de terme général est convergente, alors, en vertu du lemme de Borel-Cantelli, on a C'est dans ce sens que l'hypothèse d'indépendance est superflue. Supposons que la série de terme général est divergente, et montrons que

ou, de manière équivalente, montrons que

On rappelle que

d'après les lois de De Morgan. Plus précisément,

est une suite croissante d'évènements. Ainsi

On conclut en montrant que . Posons

En vertu de l'indépendance des

En vertu de la décroissance en de

Or on a :

par convexité de l'exponentielle puis divergence de la série de terme général ce qui achève la démonstration.

Limite supérieure d'ensembles !

Définition

La limite supérieure d'une suite de parties d'un ensemble est l'ensemble des éléments de tels que l'assertion soit vérifiée pour une infinité d'indices .

En d'autres termes, on peut dire que si et seulement si l'ensemble est infini, ou bien non borné. Une formulation équivalente est la suivante : pour tout , on peut trouver tel que . Cette dernière formulation fournit une écriture commode de la limite supérieure d'ensembles à l'aide d'opérations élémentaires sur les ensembles :

Sous l'influence de la terminologie anglo-saxonne, on dira aussi parfois que si et seulement si "infiniment souvent" ou bien "infinitely often", d'où la notation rencontrée dans certains ouvrages :

La définition " si et seulement si appartient à une infinité de " peut induire en erreur : si, par exemple, toutes les parties sont égales, il se peut que appartienne à pour une infinité d'indices , et il se peut donc que appartienne à sans pour autant qu' appartienne à une infinité de (puisqu'il n'existe, au fond, qu'un seul ).

Voir aussi!

Notes!

&#8593; Émile Borel, « Les probabilités dénombrables et leurs applications arithmétiques », dans Rendiconti del Circolo *Matematico di Palermo, vol. 27, no 1, décembre 1909, p. 247-271 (ISSN 0009-725X archive et 1973-4409 archive) texte intégral [archive, lien DOI archive ]

  • Pages liéesmodifier
  • Lemme de Borel-Cantelli
  • Francesco Paolo Cantelli, mathématicien italien
  • Émile Borel, mathématicien français
  • Loi du zéro un de Kolmogorov

http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_z%C3%A9ro-un_de_Borel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher La Pierre Philosophale est une hypothétique substance alchimique. Pour Louis Figuier :« Les alchimistes attribuaient à la pierre philosophale trois propriétés essentielles : changer les métaux vils en argent ou en or ; guérir les maladies et prolonger la vie humaine au-delà de ses bornes naturelles »

Sommaire ..

  • 1 Historique
  • 2 Psychologie analytique
  • 2.1 Bibliographie
  • 3 Voir aussi
  • 3.1 Articles connexes
  • 4 Notes et références



Historique..

L'objectif principal de l'alchimie médiévale arabe était d'obtenir une substance liquide appelé « Élixir » (al-iksîr), qui permet la transmutation des métaux en or ; mais cette subtance est parfois appelée « la Pierre » (al-hajar)1. On trouve par exemple le Kitab al-Fu&#7779;&#363;l al-ithnay ‘ashar f&#299; ‘ilm al-hajar al-mukarram (Le livre des douze chapitres d'Ostanès le sage sur la science de la Pierre Illustre) attribué à Ostanès2

Psychologie analytique..

Carl Gustav Jung notamment voit dans la lapis philosophicae (Pierre Philosophale) la métaphore culturelle du processus d'évolution psychique de tout être humain, la force le poussant vers davantage de différenciation, dans un système de mise en abyme du microcosme et du macrocosmeréf. souhaitée.

Bibliographie..

Louis Figuier L'alchimie et les alchimistes : Essai historique et critique sur la philosophie hermétique, L. Hachette & cie., 1860, Ch. I « Principes fondamentaux de l'alchimie. Propriétés attribuées à la pierre philosophale » 1 Alfredo Perifano, L'alchimie à la cour de Côme Ier de Médicis: savoirs, culture et politique, H. Champion, 1997, ch. IV « Le Lapis Philosophorum : la tradition theorico pratique et la pratique de la tradition »



Voir aussimodifier



Articles connexesmodifier

Alchimie | Grand Œuvre | Table d'émeraude Alkahest | Élixir (alchimie)

  • Notes et références..
  • &#8593; Dictionnaire critique de l'ésotérisme PUF, 1998, Pierre Lory : « Alchimie-Islam », p.27
  • &#8593; http://www.nlm.nih.gov/hmd/arabic/bioO.html archive - XII. Manuscrit arabe d’Ostanès archive dans VI. —

Renseignements et notices sur quelques manuscrits

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_philosophale ».

  • Catégorie : Alchimie | +
  • Catégorie cachée : Article à référence souhaitée

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___"L'espace-temps". La déformation du temps et de l'espace: la vitesse et la quantité de masse. Avoir du temps? j'ai pas le temps..!?

English translation

  • l'espace et le temps sont indissociables!

Avoir du temps? j'ai pas le temps..!?

  • Selon, vous qu'y a t il après la mort?

  • Rien
  • Quelque Chose (Paradis, réincarnation, esprit éternel, etc...)
  • Je ne sais pas
  • J'm'en fiche pas mal!


Détails et Archives



Courriel: kosmikos@tiscali.fr



LA QUATRIÈME DIMENSION

Au début du siècle dernier, l’univers était considéré comme identique d’un bout à l’autre du cosmos. Un mètre sur terre était forcément égale à un mètre à l’autre bout de l’univers, comme une seconde restait toujours une seconde quel que soit l'observateur. L’espace possédait 3 dimensions: la hauteur, la largeur et la profondeur. Mais au cours du 20 ème siècle, on va se rendre compte que l’univers n’est pas aussi simple qu’il y paraît et que notre compréhension va se heurter à une autre dimension: la Quatrième, l’espace-temps. Un petit retour en arrière s’impose:

La vitesse finie de la lumière

C’est en 1889 qu’un physicien américain, Albert Michelson, en mesurant la vitesse de la lumière découvrit une chose étonnante. Quelle que soit la vitesse de l'observateur, la lumière ira toujours à 300 000 km/s. Pour expliquer cela prenons un exemple:

Vous roulez avec votre voiture sur une route à 100 km/h et vous croisez un autre véhicule en sens inverse, roulant également à 100 km/h. De votre point de vue, vous voyez passer l'autre voiture à 200 km/h. Vous avez en toute logique (du moins vous le pensez) additionnez les deux vitesses des voitures.

Remplaçons maintenant, les deux voitures par deux rayon lumineux. La lumière est composée de photons allant à 300 000 km/s. Si on suit le même raisonnement que précédemment, un photon croisant un autre photon devrait avoir l'impression de le croiser à 600 000 km/s. Or il n'en est rien, Albert Michelson a démontré que les photons se croiseront à 300 000 km/s. Cependant dans la vie de tous les jours, on peut continuer à additionner les vitesses tant les écarts sont faibles. Mais à de très grandes vitesses (proche de la lumière), il est "interdit" d'additionner ou de soustraire les vitesses. Cependant, si pour vous, la vie est faite de précision, voici la formule qui vous permettra de calculer la vitesse relative des deux voitures:

Dans notre exemple, la vitesse relative des deux voitures

est de 199,9999999999984 km/h.




La relativité restreinte

C’est au début du siècle dernier, qu’Albert Einstein, physicien allemand, se pencha sur cette énigme: Pourquoi la vitesse de la lumière est-elle toujours la même quelle que soit la vitesse de l’observateur? Il émit une hypothèse qui allait révolutionner notre conception de notre environnement: à grande vitesse, l'espace et le temps se contractent dans le sens du déplacement.

  • Voir un exemple de la contraction du temps et de l'espace:

le voyage de Jaro

Prenons un autre exemple qui explique à la fois la contraction du temps et de l'espace, ainsi que la notion de simultanéité qui peut être différent selon le référentiel choisi Nous sommes dans l'espace intergalactique, éloignés de toutes forces gravitationnelles. Deux vaisseaux spatiaux distants de quelques années-lumière, sont arrêtés l'un par rapport à l'autre Dans chaque vaisseau, on s'apprête à expulser un spationaute (Jacques et Paul) à la vitesse de 86% de la lumière pour rejoindre l'autre vaisseau. Ils se mettent d'accord pour synchroniser leur montre pour que le départ soit simultané. Jacques et Paul ont un chronomètre et le déclenchent lors de leur expulsion Après la phase d'accélération qui les poussera à 86% de la vitesse de la lumière, leur vitesse sera constante et éternelle si aucune autre force ne vient les ralentir, les accélérer ou les dévier. Cependant, ils auront l'impression d'être immobiles et peuvent se considérer comme tel car leur mouvement n'est pas accéléré Nous avons ici trois référentiels différents:

- du point de vue des vaisseaux spatiaux

- du point de vue de Jacques

- du point de vue de Paul

Dans le référentiel des vaisseaux:

- Jacques et Paul démarrent leur chronomètre au même moment.

- Les chronos de Jacques et Paul indiquent à chaque instant le même temps et donc lorsqu'ils se rencontrent leur chronos affichent le même temps mais retardent par rapport aux chronos restés dans les vaisseaux (même exemple que le voyage de jaro).

Dans le référentiel de Jacques à la vitesse constante de 86% de la lumière

- Jacques peut se considérer comme immobile et voit Paul arrivé vers lui à la vitesse de 99% de la lumière (les vitesses ne s'additionnent pas).

- Le chrono de Paul qui est en mouvement par rapport au référentiel de Jacques va donc plus lentement que celui de Jacques (deux fois moins vite dans notre cas (voir le voyage de Jaro)

- Les chronos des vaisseaux qui sont également en mouvement selon Jacques vont plus lentement que celui de Jacques (voir le voyage de Jaro)

- Le déclenchement simultané des chronos de Jacques et de Paul s'est fait dans le référentiel des vaisseaux et comme jacques est passé dans un autre référentiel cet évènement n'est plus simultané. Dans ce nouveau référentiel, Jacques déclenche bien plus tard son chrono que Paul.

- La lenteur du chrono de Paul et le fait que Paul ait déclenché son chronomètre bien avant Jacques font que lors de leur rencontre, leur chronomètre affichent le même temps passé dans l'espace

Dans le référentiel de Paul à la vitesse constante de 86% de la lumière Idem que précédemment sauf que les prénoms sont inversés.

En dehors de la contraction de l'espace-temps, une très grande vitesse entraîne une augmentation de la masse. Aucun corps ne peut atteindre la vitesse de la lumière sans quoi sa masse deviendrait infinie. La lumière est un composé à part: elle est constituée de photons, des particules dépourvues de masse. Dans sa relativité restreinte, Albert Einstein a découvert une nouvelle forme d'énergie: l'énergie de masse. Tous corps stationnaires possèdent une énergie. On ne la remarque pas parce qu'elle n'est pas émise sauf dans le cas d'une fission nucléaire (bombe nucléaire). La quantité d'énergie de tous corps est donnée par la célèbre formule:

E=MC2 E est l'énergie de masse M est la masse de l'objet C est la vitesse de la lumière

La relativité générale




En 1913, Albert Einstein, grâce à la relativité restreinte, inventa une nouvelle théorie pour expliquer la gravitation. Il découvrit que les corps massifs comme la terre ou le soleil agissent sur le cadre de l'espace-temps. Ainsi la masse du soleil déforme l'espace et le temps autour de lui en le creusant comme une bille de métal sur un tissu élastique. Les planètes, qui tournent autour de lui, vont en réalité en ligne droite. Mais étant obligées de suivre les lignes d'espace, elles parcourent ainsi une trajectoire circulaire tout comme le cycliste qui sans changer de direction épouse les virages relevés de la piste du vélodrome. Ceci n'est qu'une métaphore, la piste n'a que deux dimensions, l'espace-temps en possède quatre et nous sommes bien incapables d'imaginer quatre dimensions courbées. Plus la masse est importante, plus le "creux" est profond, plus l'espace se rétrécit et moins le temps passe vite. Albert Einstein démontra également que les distorsions gravitationnelles ne sont pas instantanées mais vont à la vitesse de la lumière. Si le soleil disparaissait tout d'un coup, les conséquences gravitationnelles se feraient sentir sur terre que 8 minutes plus tard, en même temps que parviendrait l'information visuelle. Comme une masse déforme l'espace-temps, celui-ci change le mouvement de la masse, ce changement de mouvement affecte de nouveau l'espace-temps et ainsi de suite. Par ce raisonnement et le truchement de ses équations, Einstein put décrire l'évolution de l'univers. Il en vînt à la conclusion que l'univers doit changer de taille avec le temps. Et si on remontait dans le temps, on verrait l'univers devenir de plus en plus petit pour ne devenir qu'un seul point. C'est la théorie du big-bang

La déformation du temps et de l'espace est donc la conséquence de deux phénomènes: la vitesse et la quantité de masse. Cependant ces effets ne nous sont pas perceptibles dans la vie de tous les jours. Pour que ça soit le cas il faut que les vitesses et les masses mis en jeu soit considérables.

Pour que le temps ralentit d'une façon mesurable il faut que la vitesse soit au moins égale à un 1/10ème de celle de la lumière.

Ce temps qui est élastique, n'est pas un temps abstrait. C'est le temps physique, celui qui contrôle le vieillissement de nos corps: deux personnes peuvent bel et bien vieillir à des rythmes différents si leur milieux diffèrent La déformation de l'espace par une masse a été vérifié en 1919, lors d'une éclipse du soleil. Des mesures ont permis de montrer que les rayons d'une étoile située en arrière plan de l'éclipse ont bel et bien été déviés par la masse imposante du soleil. Ce qui a validé la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. Quant à la dilatation du temps elle a été vérifiée dans les années 60 en synchronisant deux horloges atomiques. L'une d'elles a été placé dans un avion de la NASA volant à très grandes vitesses. Revenue sur terre, l'horloge de l'avion retardait d'une fraction de seconde par rapport à l'autre restée sur terre...





Réflexions personnelles...

  • Imaginons-nous dans la quatrième dimension...

(Partie rajoutée le 24 février 2002)

La quatrième dimension n'est pas une dimension comme les autres car celle-ci n'est pas spatiale mais temporelle. On peut cependant la considérer comme une dimension dans le cadre de l'espace-temps où sa modification influe sur les autres dimensions. Elle nous apprend que les distances et le temps ne sont pas des valeurs absolus mais relatives... Pouvons-nous voir un monde en quatre dimensions?



Voici le monde en 3 dimensions que nous connaissons. Si vous êtes capables de rajouter une quatrième dimension, vous obtiendriez, sans nul doute, le prix Nobel!

Comment alors imaginer la quatrième dimension?

1)

Prenons tout d'abord un monde à 2 dimensions, caractérisé par la longueur et la largeur. On obtient un plan.

2)

Posons sur ce plan une étoile (l'étoile est bien sur en 3 dimensions, mais considérons que le plan). Sous la masse de l'étoile, le plan forme un creux dans une autre dimension qu'on appèle la quatrième et qui nous est imperceptible. Nous voyons le plan droit alors qu'il est courbé avec la 4ème dimension.

3)

En fait, une masse courbe d'avantage un plan qui est déjà courbé. Dans notre monde à 3 dimensions, ce qui nous semble une ligne droite, est en quatre dimensions une courbe

4)

Prenons le cas d'un vaisseau spatial allant pratiquement à la vitesse de la lumière. Dans notre plan avec la quatrième dimension, le vaisseau passera par un autre chemin qui n'est pas perceptible dans notre monde en 3D (ligne rouge)

5)

Vu le schéma précédent, on voit bien que le chemin à grande vitesse est plus court. Mais alors comment expliquer que le temps qui passe dans le vaisseau soit différent du temps qui passe en dehors?(Voir le voyage de Jaro) À ceci, une phrase clef: l'espace et le temps sont indissociables! Dans le schéma ci-contre, l'échelle est valable pour les deux milieux. C'est pour ça qu'on parle de déformation de l'espace-temps.




Mais quelle est donc cette dimension étrange qu'on ne peut voir? La réponse vous la connaissez pourtant, elle vous est si familière que vous ne faîtes plus trop attention: il s'agit bien sûr du temps. Cela peut vous semblez bien étrange de rajouter le temps comme une autre dimension. Cela est pourtant logique: 1 point est défini par 4 données: les 3 spatiales + l'instant où ce point est perçu. Albert Einstein, préconisait lui-même qu'on considère le temps comme une 4ème dimension, analogue aux 3 directions spatiales que nous connaissons. Einstein n'hésita pas à proclamer que tous les objets de l'univers se déplacent dans l'espace-temps toujours à la même vitesse, celle de la lumière. Ainsi, un objet immobile par rapport à nous, ne se déplaçant pas dans les dimensions spatiales, se déplacera exclusivement que dans la dimension temporelle. À l'inverse, la lumière se déplaçant à 300 000 kms/s dans les dimensions spatiales, ne se déplacera pas du tout dans le temps car ayant atteint la vitesse maximum. Un photon de lumière, qui n'est pas ralenti, ne vieillira jamais et tout le passé et le futur de l'univers sont le présent pour lui.




La déformation du temps et de l'espace

  • http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4SUNA_frFR290FR290&q=47ME+DIMENSION
  • http://kosmos.chez-alice.fr/4D.htm

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___La vie en afrique, une "Pathologie" mortelle sexuellement transmissible (Woody Allen), le temps, 4ème dimension imaginaire de l’ »espace-temps » au sens mathématique du terme : un temps élevé au carré est équivalent à une surface négative !

Dans « voir en 4 dimensions« , je montre comment un cube peut aider à se représenter une 4ème dimension spatiale facilement.

Ce deuxième article explique pourquoi le temps, la 4ème dimension de l’ »espace-temps » dans lequel nous vivons, n’est pas une dimension spatiale comme les 3 autres, mais une dimension « imaginaire », au sens mathématique du terme : un temps élevé au carré est équivalent à une surface négative !

Imaginez qu’un cube de côté égal à 1 mètre surgisse du néant devant vous et disparaisse tout aussi soudainement 1 seconde plus tard. Le cube a donc été « étiré » dans la dimension du temps sur une distance de 1 seconde, et si vous êtes un « dieu » pour qui le temps est une dimension comme les autres, vous verriez cet événement comme un hypercube flottant dans un espace à 4 dimensions tel que décrit dans l’article précédent.

Mais le temps est-il une dimension « comme les autres » ? Le fait qu’on mesure le temps en secondes et les distances en mètres nous met sur la piste d’une différence fondamentale, qui tient à la manière dont on mesure les distances dans un espace.

Mais comment faire si une dimension ne se mesure pas dans les mêmes unités que les autres ? L’idéal serait de trouver un moyen de convertir les secondes en mètres. Et c’est ce qu’a fait Albert Einstein entre autres, en montrant que la vitesse de la lumière appelée « c » est une constante absolue, parce que justement elle mesure le rapport entre l’espace et le temps en chaque point de l’Univers : 1 seconde vaut 300’000 km.

Autrement dit, le »dieu à 4 dimensions » verrait le cube de tout à l’heure immensément allongé dans la direction du temps. Pour qu’il lui apparaisse comme parfaitement hypercubique, il n’aurait du apparaitre que pendant 1/300’000’000 de seconde.

Mais ça ne suffit pas pour prouver que le temps soit une dimension « comme les autres ». Les 2 dimensions d’une feuille de papier, tout comme les 3 dimensions de l’espace sont « euclidiennes » parce qu’on peut mesurer les distances entre des points par le théorème de Pythagore. Vous savez, celui qui dit que la carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés.

la diagonale de notre carré à 2 dimensions de côté 1 vaut racine de 12+12 = racine de 2 la diagonale de notre cube à 3 dimensions de côté 1 vaut racine de 12+12+12 = racine de 3 mais la diagonale de l’hypercube unité dans l’espace temps vaut-elle vraiment racine de 12+12+12+12, soit 2 ? Cela revient à la question « comment mesurer la distance entre deux points distincts dans l’espace et le temps ? »

Pour y répondre, nous allons nous intéresser aux cercles et aux sphères plutôt qu’aux cubes, parce que tous les points sur un cercle ont la particularité d’être à la même distance du centre, comme d’ailleurs tous ceux à la surface d’une sphère. C’est même la définition mathématique de ces objets.

Commençons par remarquer que cette distance est toujours positive : le carré de l’hypoténuse ne peut jamais être un nombre négatif.

maintenant, imaginons une ampoule située sur la Lune à une distance d=300’000 km d’ici et qui s’allume là bas exactement … top ! maintenant. Elle nous paraîtra s’allumer exactement en même temps qu’une ampoule allumée ici t=1 seconde plus tard, autrement dit la « distance à 4 dimensions » d entre les 2 allumages d’ampoules et le « top » est la même.

Disons que le « top » est aux coodonnées (0,0,0,0), l’ampoule qui s’allume sur la Lune est aux coordonnées (x,y,z,0), et l’ampoule dans le labo aux coordonnées (0,0,0, c.t), c étant la vitesse de la lumière et t le temps après lequel on voit l’ampoule s’allumer, 1 seconde dans l’exemple.

On a donc: d= c.t =racine de ( x2+y2+z2) , soit: d2=c2.t2 = x2+y2+z2, ce qui donne la relation : x2+y2+z2 – c2.t2 = 0

Plus généarlement, la distance d entre deux événements situés en (x,y,z,t) et en (x’,y’,z’,t’) dans l’espace-temps s’écrit

d=(x-x’)2+(y-y’)2+(z-z’)2 – c2.(t-t’)2

Ce n’est pas une distance euclidienne à cause du signe « moins », donc le temps n’est pas une dimension « comme les autres », même après l’avoir transformé en distance grâce à la vitesse de la lumière. L’espace-temps n’est donc pas un espace euclidien, mais un espace de Minkowski.

A moins que l’on puisse remplacer c par quelque chose qui deviendrait négatif en l’élevant au carré, mais le carré de tous les nombres réels est positif … On ne peut faire intervenir que le nombre imaginaire i, tel que i2=-1 par convention.

Avec cette astuce, la distance devient « euclidienne » parce qu’on peut l’écrire : d=dx2+dy2+dz2 + c2(i.dt)2

Mais ceci montre que le temps est une dimension très spéciale car, tout en étant « perpendiculaire » à l’espace, on doit accepter qu’une distance mesurée entre deux événements dans le temps, au carré, correspond à une surface négative : le temps est donc une dimension « imaginaire » de l’espace-temps.

Références:

  • http://goulu.net/2007/02/07/le-temps-une-4eme-dimension-imaginaire/
  • http://www.astrosurf.com/luxorion/relativite-restreinte3.htm
  • La théorie de la Relativité

L'électrodynamique des corps en mouvement

L’espace-temps de Minkowski (III)

La théorie de la relativité restreinte venait juste d'être publiée qu'elle passionnait déjà le professeur Hermann Minkowski16 de l'Université de Göttingen. Pour l'anecdote, Minkowski donna cours de mathématique à Einstein lorsque celui-ci avait 17 ans, lorsque tous deux étaient à Zurich. Mais Einstein s'ennuyait à ses cours. Minkowski devait avouer plus tard que jamais il n'eut cru que cet élève deviendrait le génie qu'il fut...




Eminent mathématicien, Minkowski porta son intérêt sur les formules de transformations de coordonnées et apporta une grande contribution à la relativité, sans laquelle écrivit Einstein "la Théorie de la relativité générale serait peut-être restée au maillot ". Il appliqua les transformations de FitzGerald-Lorentz à un système tridimensionnel animé d'un mouvement uniforme et aboutit à un nouvel espace à quatre dimensions, euclidien, dans lequel la variable temps, qui dépend de la vitesse du référentiel devient le temps propre t et est inséparable de la longueur x.

Appliquons le théorème de Pythagore à l'équation de FitzGerald-Lorentz et multiplions ses deux membres par l'intervalle entre les deux événements (ct') ² :

Le terme (v² t'²) représente la distance parcourue par un objet en mouvements pendant l'intervalle de temps t', ce qui s'écrit également : (vt'1 - vt'2)².

Si sa vitesse égale c, l'équation s'annule :

c² t² = 0

et la mesure (c² t²) traduit, d'un point de vue extrinsèque, que les dimensions d'espace et de temps se sont comme arrêtées dans le référentiel relativiste, car la vitesse de l'objet est égale à celle de la lumière. En changeant de membre, (c² t²) devient négatif, ce qui signifie que pour des objets animés de la vitesse de la lumière, il n'y a plus de lien de causalité entre les événements.

Imaginons qu’un faisceau lumineux soit émis à l’instant t=0 et se propage sur l’axe x à la vitesse constante de la lumière, c :

c = x/t , qu'on peut aussi écrire sous la forme : x = ct

Dans l’espace-temps de Minkowski, cette équation s’écrit :




En changeant t de membre et en portant le tout au carré pour supprimer la racine on obtient :

(1)




Implicitement, dès 1907 le temps joue un rôle sur la géométrie de l'espace, puisqu'il ajoute un terme supplémentaire à notre équation, (c² t²) une mesure de l'espace-temps.

Considérons deux événements de coordonnées (x1y1z1t1) et (x2y2z2t2) et remplaçons les variables dans l’équation (1) :

(ds)² = c²(t2 - t1) ² - ( x2 - x1) ² + (y2 - y1) ² + (z2 - z1) ² (2)

En posant :

dt = t2 - t1,

dx = x2 - x1,

dy = y2 - y1,

dz = z2 - z1

on peut également écrire l’équation (2) sous la forme :

ds² = c²dt² - ( dx² + dy² + dz² )

ds² devient ce qu'il convient d'appeler le "quadrivecteur déplacement", c’est l'intervalle d'espace-temps où, comme le dit simplement Einstein, le carré de la distance. Le fait que cette grandeur puisse être positive, nulle ou négative est liée au caractère absolu de la vitesse de la lumière. Deux observateurs en mouvements inertiels, ayant pris soin d'étalonner et de synchroniser leurs horloges sont du même avis pour noter que les intervalles de temps qu'ils mesurent sont identiques, mais le temps (local) n'est pas décompté de la même façon dans les deux référentiels.

L’équation (1) décrit la propagation d’un signal entre deux événements. L’intervalle ds² = 0 parce que les deux événements sont reliés à la vitesse de la lumière. On peut les représenter par un cône de lumière de Minkowski dans l’espace-temps.

Cette équation conduit à faire plusieurs observations. Dans l'univers plat à quatre dimensions de Minkowski, les trajectoires des objets dans l'espace-temps sont des droites. Si l'objet reste au repos, seul le temps continue à s'écouler :

c² dt²

  =  c² dt'²

En posant l'existence du nombre imaginaire i² = -1 pour résoudre l'équation de Minkowski (l'inversion des signes), nous obtenons :

ds²

  =  - c² dt’²

s

  =    c t’

Cette équation démontre que dans une transformation de Lorentz le rayon vecteur qui représente l'intervalle entre deux événements (ds²) et le temps propre restent invariables. Si on applique les règles de la mécanique classique, l'intervalle entre deux événements animés d'un mouvement inertiel l'un par rapport à l'autre paraît différent (nous avons noté que l'une des distances vaut 0 alors qu'elle a bien été parcourue). L'équation s'appliquant à un référentiel galiléen, Minkowski peut conclure qu'il n'existe pas de référentiel privilégié pour effectuer cette mesure. Cette façon de parler de la relativité nous rappelle une fois encore que les absolus de Newton sont bel et bien morts. Comme le disait Minkowski en 1908 lors d'une conférence, "Désormais l'espace en lui-même et le temps en lui-même sont destinés à s'évanouir comme des ombres, et seule pourra prétendre à une existence indépendante une espèce d'union de l'un et de l'autre"17.

Si la vitesse de la lumière est infinie nous retrouvons le cas particulier de l'univers newtonien, où un phénomène peut instantanément se produire en dehors de tout lien de causalité. Le temps y est absolu et il n'existe pas d'horizon cosmologique (ds² < 0 et dt = 0). Ce modèle ne correspond pas à la réalité car nous savons que le caractère de simultanéité dépend du choix du référentiel.

Malheureusement Minkowski mourut en janvier 1909, trop tôt pour voir la publication de sa conférence de Cologne.

Dimension

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Voir « dimension » sur le Wiktionnaire.



Dans le sens commun, la notion de dimension renvoie à la taille ; les dimensions d'une pièce sont sa longueur, sa largeur et sa profondeur/son épaisseur, ou bien son diamètre si c'est une pièce de révolution.

En physique et en mathématique, la notion de dimension signifie d'abord le nombre de directions indépendantes, puis a été étendu.

Sommaire ..!

  • 1 Technique
  • 2 Physique
  • 2.1 Dimension d'un espace vectoriel
  • 2.2 Dimension d'une grandeur
  • 3 Mathématiques
  • 3.1 Dimension d'un espace vectoriel
  • 3.2 Dimension d'une variété topologique ou d'une variété différentiable
  • 3.3 Dimension fractale
  • 3.4 Dimension topologique
  • 3.5 Dimension en algèbre commutative et en géométrie algébrique
  • 4 Dans les œuvres de science-fiction
  • 4.1 Liens externes





Technique

Dans le domaine de la mécanique, le terme « dimension » renvoie à la taille d'une pièce.

Dans l'absolu, les dimensions d'une pièce peuvent être choisies de manière totalement arbitraire, l'important étant qu'elles soient compatibles avec l'utilisation finale de la pièce. Dans un but de normalisation, il est toutefois préférable d'utiliser comme dimensions linéaires nominales des valeurs de la « série de Renard ».

Dans la pratique de tous les jours, le terme renvoie à la taille d'un objet. Nous avons par exemple

objet de 350 × 250 × 255 mm. description : (L)ongueur × (l)argeur × (h)auteur. forme : D = (L × l × h)


  • Physique!!

En physique, le terme « dimension » renvoie à deux notions complètement différentes.



Dimension d'un espace vectorielmodifier La physique utilise beaucoup la notion mathématique d'espace vectoriel. On peut simplifier sa définition en disant que la dimension d'un espace est le nombre de variables qui servent à définir un état, un événement. Ainsi par exemple, on dit classiquement que notre univers est à quatre dimensions, puisqu'un événement se définit par la position dans l'espace (x, y, z) et l'instant t auquel cet événement survient.

  • Un objet volumique constant (c'est-à-dire dont les propriétés sont indépendantes du temps, du moins durant l'étude) est dit à trois dimensions, car il faut trois nombres (x, y, z) pour désigner un de ses points ;
  • un objet plan (comme une feuille de papier) dont on néglige l'épaisseur est dit à deux dimensions, car il faut deux nombres (x, y) pour désigner un de ses points ;
  • un objet linéaire (comme un fil) dont on néglige l'épaisseur est dit à une dimension, car il suffit d'un seul nombre x pour désigner un de ses points (abscisse curviligne) ;
  • un objet ponctuel (comme un point) dont on néglige la taille est dit de dimension zéro, car une fois que l'on a désigné le point, on n'a besoin d'aucun paramètre supplémentaire pour le trouver.

Ces concepts sont repris en modélisation informatique (objet 2D, 3D).

Cette notion est la traduction de la notion mathématique de dimension (voir plus bas).



  • Dimension d'une grandeur!!

Article détaillé : Analyse dimensionnelle. La dimension d'une grandeur physique est son unité exprimée par rapport aux sept unités de base du système international. On retraduit les unités en grandeurs. Par exemple, la vitesse a la dimension d'une longueur divisée par un temps (c'est-à-dire que l'unité de vitesse est le mètre par seconde).


  • Mathématiques!!


Dimension d'un espace vectoriel!!

Article détaillé : Dimension d'un espace vectoriel. En algèbre linéaire, la dimension d'un espace vectoriel E sur un corps K est le cardinal commun à toutes les bases de E. Une base est une famille libre maximale ou une famille génératrice minimale. Si ce cardinal est fini, il représente le nombre de vecteurs de base à introduire pour écrire les coordonnées d'un vecteur. Cette notion conduit à la classification des espaces vectoriels : deux espaces vectoriels sur K sont isomorphes si ils ont même dimension.

Par exemple, l'espace vectoriel réel des suites réelles est de dimension infinie. Dans un tel espace, il existe des familles libres finies arbitrairement grandes, mais aucune famille génératrice finie.

  • Dimension d'une variété topologique ou d'une variété différentiable!!

La dimension d'une variété topologique est une généralisation courbée de la notion de dimension d'un espace vectoriel. Comme une variété topologique est définie par recollement de morceaux homéomorphes à des ouverts des espaces vectoriels ou , on dit que cette variété est de dimension n. Il en est de même pour la dimension d'une variété différentielle : sa dimension est la dimension de l'espace vectoriel dans lequel on choisit les ouverts pour fabriquer les cartes locales.


  • Dimension fractale!!


Construction de la courbe de von KochArticle détaillé : Dimension fractale. En géométrie fractale, la dimension fractale, est une grandeur qui a vocation à traduire la façon qu'a un ensemble de remplir l'espace, à toutes les échelles. Dans le cas des fractales, elle est non entière et supérieure à la dimension topologique.

Ce terme est un terme générique qui recouvre plusieurs définitions. Chacune peut donner des résultats différents selon l'ensemble considéré. Les définitions les plus importantes sont la dimension de Hausdorff, la dimension de Minkowski (ou "box-countig"), et la dimension de corrélation.


  • Dimension topologique!!

Article détaillé : Dimension topologique. La dimension topologique, définie par récurrence, associe à chaque partie P de Rn un entier, égal à la dimension algébrique si P est un sous-espace affine, à n si P est d'intérieur non vide, à 1 si P est une courbe régulière, à 2 si P est une surface régulière, etc. De manière générale elle attribue à un ensemble usuel sa dimension intuitive qui est le nombre de variables indépendantes nécessaire pour le décrire.


  • Dimension en algèbre commutative et en géométrie algébrique!!

Article détaillé : Dimension de Krull.

En géométrie algébrique, l'espace topologique sous-jacent à une variété algébrique ou un schéma est relativement grossier (ne comporte pas beaucoup de parties ouvertes). La notion adéquate est celle de dimension de Krull qui mesure la longueur maximale de chaines de parties fermées irréductibles. Elle correspond à l'intuition (dimension vectorielle; dimension topologique) le cas échéant (espace affine; variétés sans point singulier sur le corps des nombres réels).

Pour un anneau commutatif unitaire A, sa dimension est la dimension de Krull du spectre premier Spec A. Par exemple, un corps est de dimension 0, alors que l'anneau des polynômes à coefficients dans un corps et à n variables est de dimension n.


  • Dans les œuvres de science-fiction!!

Article détaillé : Univers parallèle.

Dans le domaine de la science-fiction, la quatrième dimension désigne, soit une quatrième dimension spatiale (en ajout avec la longueur, la largeur et la hauteur) qui serait responsable de faits insolites (cf: Théorie d'Everett ); soit une autre dimension, celle-ci, temporelle et non spatiale : c'est-à-dire l'espace-temps à travers lequel les protagonistes pourraient voyager (cf : vitesse supraluminique ). Par extension, le terme « dimension » a finalement été utilisé pour caractériser les mondes dits « parallèles », c'est-à-dire par lesquels on ne peut pas accéder en voyageant dans l'espace ; on ne peut y accéder qu'en utilisant un appareil ouvrant une « faille » entre les « dimensions », ou bien à l'occasion d'un événement accidentel. On dit que le monde parallèle est situé dans une « autre dimension ».

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__Mais la concentration est verticale aussi bien qu'horizontale. L'esprit conscient doit maintenant être intégré avec l'esprit subconscient.. Dans la journée, des milliers de pensées vous traversent l’esprit. Chaque pensée est une « unité de force »

Ce qu'est réellement la méditation. L'étape de la concentration dans la méditation.

< (2/4) >

Immédiatement, une question se pose, que vous vous êtes peut-être déjà posée : « Qu'entend-on par développement personnel, et pourquoi en aurait-on besoin ? *Et qu'est-ce exactement que le développement ? *Qu'entend-on par là ? *Que veut vraiment dire le verbe se développer ? »

La Concentration a deux aspects qui comprennent à la fois la focalisation plus étroite de notre attention, et une unification de l'énergie. On peut donc dire que la concentration est en fait une intégration qui est « horizontale » aussi bien que « verticale ». L'intégration horizontale signifie l'intégration de la conscience ordinaire en soi-même, ou à son niveau propre, tandis que l'intégration verticale implique l'intégration du conscient avec l'inconscient : un procédé qui entraîne la libération d'énergie somatique bloquée aussi bien que l'exploitation d'énergies de plus en plus profondes produites par la psyché.

L'intégration horizontale correspond à ce que l'on appelle l'attention et le rassemblement. Ce mot de « rassemblement » est particulièrement adéquat parce qu'il signifie exactement ce qu'il dit : re-assembler. C'est un ramassage de tout ce qui a été éparpillé. Et ce qui a été éparpillé c'est le soi, le soi conscient - ou ce que nous appelons-le soi conscient. Nous nous sommes divisés en un nombre de « soi », ou soi partiel - dont chacun a ses propres intérêts, ses propres désirs, et ainsi de suite, chacun essayant d'aller de son côté. Tantôt c'est un soi qui gagne, tantôt un autre, de telle manière que parfois nous ne savons plus trop qui nous sommes. Il y a un soi obéissant, et un soi désobéissant. Il y a un soi qui aimerait tout quitter et un soi qui aimerait rester à la maison et être gentil garçon, etc… Bien souvent nous ne savons pas lequel de tous ces sois nous sommes réellement. Chacun d'eux est notre soi, et pourtant aucun d'eux n'est notre soi. La vérité c'est que nous n'avons pas de soi du tout - le soi global en quelque sort ne vient au jour qu'en pratiquant l'attention et le rassemblement lorsque nous rassemblons tous ces sois.

Dans la tradition bouddhique, l'attention, ou rassemblement, est de trois genres. Il y a tout d'abord l'attention sur le corps et sur ses mouvements : savoir exactement où est le corps et ce qu'il fait. Nous ne faisons aucun mouvement inattentif, aucun mouvement dont nous ne soyons conscients. Nous sommes vigilants aussi quand nous parlons, sachant ce que nous disons et pourquoi nous le disons. Nous sommes pleinement en éveil, posés, conscients. Deuxièmement, il y a l'attention sur les sentiments et les émotions. Nous avons clairement conscience de nos humeurs passagères et changeantes, que nous soyons tristes ou heureux, contents ou mécontents, anxieux, effrayés, joyeux ou excités. Nous observons, nous voyons tout, nous savons exactement où nous en sommes.. Bien sûr , cela ne veut pas dire prendre du recul vis à vis de nos sentiments et de nos émotions, un peu comme un spectateur, les regardant de façon très extérieure, aliénée. Cela veut dire faire l'expérience de nos sentiments et émotions - être « avec » eux, non « coupés » d'eux - tout en restant conscient d'eux en les observant. Il y a enfin l'attention sur la pensée : savoir exactement ce que nous pensons, savoir exactement où est notre pensée, d'un moment à l'autre. Nous savons que l'esprit vagabonde facilement. En général, nous sommes dé-concentré et dé-assemblés en ce qui concerne nos pensées. C'est pour cela que nous devons pratiquer la prise de conscience de nos pensées, prenant conscience de ce que nous pensons d'un moment à un autre.

Si nous pratiquons de cette manière, nous achevons l'intégration horizontale. Nous sommes « rassemblés » et un « soi » est créé. Lorsque ceci est fait correctement et parfaitement, nous développons une conscience de soi complète : nous devenons vraiment humains. Mais la concentration est verticale aussi bien qu'horizontale. L'esprit conscient doit maintenant être intégré avec l'esprit subconscient. On atteint cette intégration en utilisant un objet de concentration - quelque chose sur quoi on apprend à concentrer toute son attention, et dans lequel les énergies de l'inconscient peuvent être absorbées graduellement.

A ce stade, le méditant, ou celui qui essaie de méditer, ayant réussi l'intégration horizontale, a atteint un stade tout à fait crucial. Il va faire une transition très importante, du plan ou du monde de l'expérience sensorielle à celui de la forme mentale et spirituelle. Mais il est entravé dans sa progression par ce qui est connu sous le nom des Cinq Obstacles mentaux qui doivent être supprimés avant que l'on puisse entrer dans le stade de l'Absorption (Cette suppression est temporaire. Les Cinq Obstacles mentaux ne sont éradiqués de manière permanente que lorsque l'on a atteint l'Éveil). Il y a tout d'abord l'obstacle du désir pour les expériences sensorielles à travers les cinq sens : désir pour ce qui est plaisant à la vue, à l'ouie, à l'odorat, au goût et au toucher - et en particulier pour celles qui ont rapport avec la nourriture et l'activité sexuelle. Il ne peut y avoir de transition vers le stade de l'Absorption tant que l'esprit ressent de tels désirs car ils empêchent le méditant de se focaliser exclusivement sur l'objet de la concentration. Deuxièmement, il y a l'obstacle de la haine, c'est-à-dire le sentiment de malveillance et de ressentiment qui est éprouvé lorsque le désir pour les expériences sensorielles est frustré - un sentiment qui se dirige parfois vers l'objet même du désir. Troisièmement il y a l'obstacle de la paresse et de la torpeur, qui nous garde sur le plan des désirs sensoriels, au niveau ordinaire de la conscience de tous les jours. C'est une sorte de stagnation animale tant mentale que physique. Quatrièmement, il y a l'obstacle qui est à l'opposé de la paresse et de la torpeur : celui de l'agitation et anxiété. C'est l'incapacité de faire quoi que ce soit pendant un certain temps. C'est un état d'affairement et de tourment continuel qui ne permet jamais de terminer quoi que ce soit. Cinquièmement, et en dernier, il y a l'obstacle du doute - pas une espèce de doute intellectuel honnête, mais plutôt de l'indécision, ou même le fait de ne pas vouloir se décider et s'engager. En fait, c'est un manque de foi, un manque de confiance : de la répugnance à accepter que l'homme puisse atteindre un état de conscience supérieure. Ce sont les cinq obstacles mentaux que l'on doit laisser disparaître ou qui doivent même être supprimés avant que nous abordions l'objet de concentration et que nous nous préparions à entrer dans le stade de l'Absorption.

Pour un esprit obscurci par les cinq obstacles mentaux, ainsi que notre esprit l'est souvent, il y a cinq comparaisons traditionnelles et, dans chacune d'elles, l'esprit est lui-même comparé à de l'eau. L'esprit qui est contaminé par le désir pour les expériences sensorielles est comparé à de l'eau dans laquelle on aurait mélangé plusieurs couleurs brillantes. Ce peut être joli mais la pureté et la transparence de l'eau ont été perdues. On dit que l'esprit qui est contaminé par la haine est comme de l'eau en ébullition, qui siffle, fait des bulles et bouillonne. L'esprit contaminé par la paresse et la torpeur est comme de l'eau étouffée par une épaisseur de mauvaises herbes à travers laquelle rien ne pénètre. L'esprit contaminé par l'agitation et l'anxiété est comme de l'eau que le vent fouette en vagues, ou même par une tempête violente. Et enfin, l'esprit qui est contaminé par le doute, par l'incertitude, est comme de l'eau boueuse. Lorsque les Cinq Obstacles sont supprimés, l'esprit conscient devient de l'eau pure. Il devient frais, calme et clair. Il est maintenant prêt à aborder un objet de concentration.

Dans la seule tradition bouddhique, ces objets de concentration sont de très différentes sortes. Il peut s'agir d'objets assez ordinaires et de tous les jours tout comme d'objets tout à fait extraordinaires. Il y a tout d'abord la respiration, notre propre souffle, qui rentre et qui sort. Cette pratique a différentes formes et différentes techniques. Un autre objet de concentration, et un qui est très important, est le son - en particulier le son sacré que nous appelons mantra. Nous pouvons aussi nous concentrer sur un disque d'une couleur brillante et très pure, rouge, bleue ou verte, en fonction de notre tempérament. Nous pouvons également prendre pour objet un os humain, de préférence un morceau assez grand qui puisse être une base solide de concentration. Alternativement nous pouvons prendre une idée, le concept d'une vertu particulière que nous voulons cultiver, par exemple la générosité. Ou bien nous pouvons choisir quelque chose de tout à fait ordinaire et terre-à-terre, et nous concentrer sur la flamme d'une lampe ou d'une bougie. Nous pouvons aussi nous concentrer sur les différents centres psychiques de notre corps, ou sur une image ou une représentation mentale du Bouddha, ou l'un des grands Bodhisattvas ou maîtres. Dans tous ces objets, qu'il s'agisse de respiration, de son, du mantra, de la flamme, de l'image ou de la représentation du Bouddha, l'esprit peut devenir absorbé, parfois absorbé très profondément.

Il n'est pas nécessaire de nous concentrer sur chacun de ces objets, bien qu'il soit possible de combiner différents objets de concentration dans un ordre particulier pour un système ou une tradition de méditation spécifique. Les différents objets peuvent aussi être combinés avec certaines méthodes indirectes pour élever le niveau de la conscience, en particulier, par exemple, avec la récitation et le rituel.

Si nous procédons de cette manière, c'est-à-dire si nous intégrons l'esprit conscient en lui-même, si nous intégrons l'esprit conscient avec l'esprit subconscient, si nous supprimons les cinq obstacles mentaux, si nous nous concentrons sur un ou plusieurs objets, et si nos énergies profondes commencent à couler avec de plus en plus de puissance dans l'objet de notre concentration, un grand changement aura lieu : le niveau de notre conscience commencera certainement à augmenter, à progresser du plan ou du monde de l'expérience sensorielle au plan ou monde de la forme mentale et spirituelle. En d'autres termes, nous commençons à passer du premier au second stade de méditation ; de la méditation dans le sens de concentration à la méditation dans le sens d'absorption.

'www.centrebouddhisteparis.org/Meditation/Ce_qu_est_reellement_la_medita/concentration.html

Une méthode de développement personnel.

Par Urgyen Sangharakshita.

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Immédiatement, une question se pose, que vous vous êtes peut-être déjà posée : « Qu'entend-on par développement personnel, et pourquoi en aurait-on besoin ? Et qu'est-ce exactement que le développement ? Qu'entend-on par là ? Que veut vraiment dire le verbe se développer ? »

D'après le dictionnaire, se développer signifie s'ouvrir, de façon graduelle, tout comme une fleur s'ouvre, pétale après pétale, à partir du bouton. Se développer signifie évoluer, traverser une série d'états ou de stades dans lesquels chaque état est une préface à l'état suivant, s'étendre, croître, changer progressivement d'un état d'être vers un état d'être plus élevé. Voilà ce que signifient « développer » et « développement ». Le développement est la loi de la vie. En biologie, par exemple, on apprend que l'organisme unicellulaire se développe et devient l'organisme multicellulaire, l'invertébré devient le vertébré. Plus spécifiquement, on voit que la plante devient le poisson, le poisson devient le mammifère et, finalement, le singe qui ressemble à l'homme devient l'homme qui ressemble au singe : Homo pithecanthropus devient Homo sapiens. Ici, le développement est simplement biologique, et ce qui se développe est simplement la structure, l'organisation physique. Ce n'est que dans les étapes de développement ultérieures que l'on trouve une conscience de soi-même et un développement psychologique distinct du développement biologique.

L'immense développement que je viens de présenter très brièvement - de l'amibe jusqu'à l'homme - représente ce que j'appelle « l'évolution inférieure ». Cela représente, si l'on veut, la distance parcourue jusqu'à présent par la vie. La vie a parcouru une très, très longue distance, son histoire est fascinante. Mais son développement et son histoire ne s'arrêtent pas ici, à l'étape de l'homme actuel : ils continuent. Ou plutôt ce développement peut continuer : il n'est pas obligé de le faire, il ne le fera pas forcément, mais il le peut. L'« évolution supérieure » peut succéder à l'évolution inférieure, et l'être humain actuel, que nous connaissons, que nous sommes, peut devenir l'être humain tel qu'il peut être. C'est le développement allant de ce que l'on peut appeler l'homme naturel vers l'homme spirituel, de l'homme non éveillé à l'homme Éveillé - le Bouddha - où l'homme devient, au sens profondément métaphysique, ce qu'il a toujours été.

L'évolution supérieure fait donc suite à l'évolution inférieure, mais n'en est pas simplement une continuation, car il y a un certain nombre de différences importantes entre elles. Premièrement, l'évolution supérieure constitue un développement non pas biologique, mais psychologique, voire spirituel. C'est le développement non pas du corps physique, mais de l'esprit. Esprit ne veut pas simplement dire ici raison, faculté rationnelle ; esprit veut dire intelligence, émotions supérieures et plus raffinées, imagination créative, intuition spirituelle. C'est tout cela qui croît, qui se développe, et dont la croissance et le développement constituent l'évolution supérieure. Cette évolution, qui est la véritable évolution humaine, est donc essentiellement faite d'un développement de la conscience.

Ce mot, conscience, est un mot très abstrait, mais il ne faut pas croire, lorsque l'on parle du développement de la conscience, qu'il s'agit du développement d'une conscience abstraite, générale. Il s'agit au contraire du développement de la conscience individuelle, du développement de notre propre conscience, de la mienne, de la vôtre. Le développement humain est donc un développement personnel : mon développement, votre développement, notre développement - « notre » non pas de façon collective, mais au sens du développement de nous-mêmes en tant que personnes autonomes, ou que personnes autonomes potentielles, ensemble. On ne peut plus compter, pour avancer, sur l'élan de la vague du processus général de l'évolution. Avec l'apparition de l'homme, du moins de l'homme épanoui, est venue la conscience de soi-même, la conscience réflexive, et l'homme ne peut - nous ne pouvons - dorénavant évoluer qu'en tant que personnes autonomes. Cela signifie que nous devons individuellement vouloir évoluer, et aussi quei nous devons décider de le faire et d'agir en conséquence. Voici les paroles d'un des personnages de G. Lowes Dickenson, qui était autrefois très connu, dans le dialogue intitulé Un symposium moderne :

« L'homme a été créé, mais à partir de ce jour il doit se créer lui-même. C'est dans ce but que la Nature l'a fait sortir de la vase primordiale. Elle lui a donné des membres, un cerveau et un rudiment d'esprit. Maintenant, c'est à lui de faire honneur ou honte à sa forme splendide. Puisse-t-il ne plus demander l'aide à la Nature, car sa volonté a été de créer ce qui peut soi-même se créer. La défaite de l'homme serait la défaite de la Nature : le métal retournerait au chaudron pour que recommence à nouveau ce grand parcours. Sa victoire serait en revanche pour lui seul. Sa destinée est entre ses propres mains. »

Ces mots, « Sa destinée est entre ses propres mains », ont un poids considérable. Ils soulignent clairement que nous avons une très grande responsabilité, que nous sommes responsables de notre vie, de notre croissance, de notre bonheur, ce qui peut parfois sembler très lourd, trop lourd même. Alors, quand cette responsabilité devient si lourde, trop lourde même, que faisons-nous parfois, ou sommes-nous parfois tentés de faire ? De la donner à quelqu'un d'autre. Nous nous imaginons comme il serait agréable de donner à quelqu'un d'autre la responsabilité de nous-même - à Dieu peut-être, ou à un gourou à la mode, voire à un chef politique ou pseudo-politique, dans l'espoir qu'il arrangera tout cela pour nous, en nous dérangeant le moins possible. Et, bien sûr, nous essayons parfois d'oublier toute cette question encombrante du développement personnel, nous faisons parfois même de notre mieux pour l'oublier. Nous nous disons : « A quoi bon tout cela, tous ces efforts, toutes ces méthodes, toutes ces pratiques ? Pourquoi ne pas se reposer et profiter de la vie comme un être humain ordinaire ? » Surtout quand c'est l'été, qu'il fait chaud, que nous habitons au bord de la mer et que la plage nous appelle, que nos amis veulent que nous sortions. Nous nous disons : « A quoi bon ? Pourquoi ne pas être une personne ordinaire et oublier toute cette question de l'évolution supérieure et du développement personnel ? »

Heureusement (ou malheureusement), une fois que l'on a atteint un certain point, que la conscience a vraiment commencé à émerger, une fois que l'on a vraiment commencé à réfléchir, à ressentir, à imaginer, on ne peut pas simplement tout mettre de côté, oublier cette question, ce problème, ce développement. J'ai dit que le développement est la loi de la vie, et cela s'applique à l'évolution supérieure autant qu'à l'évolution inférieure. En tant qu'être vivants - et nous sommes vivants, j'espère ! - nous voulons croître, nous développer, car ce que toute chose vivante, ce que tout être vivant veut par-dessus tout, c'est réaliser la loi de son être. Et la loi de notre être, tout comme celle de chaque chose vivante, est que nous nous développions. Nous voulons donc devenir ce que nous sommes et réaliser cette loi de notre être, nous développer, réaliser notre potentiel le plus profond. Nous voulons devenir ce que nous sommes, et réaliser dans le temps ce que nous sommes dans l'éternité. Et si, pour n'importe quelle raison, de n'importe quelle façon, nous sommes empêchés de croître et de nous développer, soit par d'autres soit par nous-mêmes, alors inévitablement nous souffrons car nous allons contre la loi de notre être qui est de se développer, de croître, comme tout être vivant. Voici le genre de situation dans laquelle se retrouvent beaucoup de personnes : elles veulent grandir mais elles trouvent cela très difficile. Toutes sortes de facteurs, externes et internes, y font obstacle, et bien souvent nous ne pouvons pas avancer dans notre développement. Nous ne sommes pas satisfaits des progrès que nous avons faits, mais nous ne pouvons pas tout oublier et s'en aller ; nous sommes pris dans l'inconfort. Voulant grandir, mais incapables de le faire.

Et c'est pour cette raison sans doute que nous sommes là, ce soir, non pas parce que nous sommes satisfaits de nous-mêmes, de ce que nous avons été toutes ces années, mais parce que nous ne sommes pas satisfaits de ce que nous sommes à présent. Nous ne voulons pas rester indéfiniment les mêmes ; ce serait d'ailleurs chose terrible si dans un an, dans cinq, dans dix ans, chacun de nous était le même qu'aujourd'hui, si, au moment de mourir, nous étions la même personne que nous avons été toute notre vie durant, sans changement, sans progrès, sans croissance, sans développement.

Nous voulons donc grandir, nous développer. Nous aimerions grandir, nous développer, mais nous ne savons pas toujours comment le faire. Cela ne semble pas très clair, nous ne savons pas comment nous y prendre. Alors, de quoi avons-nous besoin ? Nous avons besoin d'une méthode, d'une méthode de développement, et c'est la première chose qu'offre le bouddhisme, qu'offre le Bouddha, qu'offre l'AOBO à ceux qui le rencontrent : une méthode de développement personnel.

'A method of personal development' © Sangharakshita, Windhorse Publications 1976, traduction © Dhatvisvari 2003.

Initiation à la méditation et introduction au bouddhisme.

Nous proposons une série de 5 séances qui comprennent la présentation et la pratique de deux méditations traditionnelles, l'attention sur le souffle et le développement de la bienveillance, et une introduction aux fondements du bouddhisme.

La première partie de chaque cours est dédiée à l'apprentissage des deux méditations. La deuxième partie propose une étude et une discussion sur les thèmes suivants :

Cours 1 : Qu'est-ce que le bouddhisme ? Cours 2 : Qu'a vu le Bouddha ? Cours 3 : Qu'est-ce qu'un bouddhiste ? Cours 4 : L'éthique bouddhiste Cours 5 : Pourquoi méditer et comment ça marche

La participation suggérée pour l'ensemble des 5 cours est de 50 €, ce qui permet d'assurer la pérennité de notre Centre et de nos activités. Si vous n'êtes pas en mesure de verser cette somme, vous pouvez nous régler selon vos moyens. Personne n'est refusé par manque d'argent. En savoir plus sur l'économie de notre Centre.

Ces cours sont destinés aux débutants ; vous n'avez besoin d'aucune connaissance préalable du bouddhisme, ni d'expérience de la méditation. Ces cours sont obligatoires pour toute personne souhaitant s'intégrer à notre Centre, même si elle a déjà découvert la méditation et le bouddhisme par le biais d'une autre tradition.

Notre prochaine série de cours : Les mardis soirs, du 12 avril au 10 mai 2011 inclus, de 19h45 à 21h45 (arrivée à partir de 19h20). Ces cours seront conduits par Manibhadri. Participation suggérée : 50€.

http://www.centrebouddhisteparis.org/Le_Centre/cours/initiation_meditation_bouddhisme.html

10 Conseils pratique pour développer votre concentration mentale ...

Dans la journée, des milliers de pensées vous traversent l’esprit. Chaque pensée est une « unité de force » qui puise dans l’énergie psycho-nerveuse. Mais imaginez que plutôt que de disperser votre esprit sur une multitude de pensées, vous rassembliez votre conscience sur une pensée unique, vous donnerez à cette même pensée une puissance et une énergie fantastique.

Il est très important de développer la qualité psychique de la concentration mentale. Elle permet de mieux travailler, d’étudier avec beaucoup d’efficacité et d’améliorer les fonctions de la mémorisation.

1 - Efforcez-vous du mieux que vous pouvez de ne faire qu’une chose à la fois.

Bien entendu, il y a des impondérables, des dérangements mais, quand vous avez la possibilité de le faire, agissez en ne faisant qu’une chose à la fois. Quand on veut multiplier les tâches en même temps, trop souvent, les erreurs sont courantes. Aussi, fréquemment cette tâche n’est pas correctement réalisée, ce qui oblige à y revenir. Soyez totalement à ce que vous faites. Mentalement et physiquement. Portez votre attention sur les détails dans chaque acte que vous réalisez. Veillez à ce que votre pensée soit en cohérence avec l’action présente.

2. Sortez des habitudes !

Quand vous regardez un enfant devant un spectacle de magie par exemple, son esprit est accaparé de la première minute à la dernière. Son degré d’émerveillement nous représente une formidable leçon de concentration conservée. L’intérêt !

Concrètement, l’ennemi numéro 1 de la concentration est l’habitude. En revanche, quand vous effectuez une tâche, dites-vous que « C’est la première et la dernière fois que vous la réalisé. Trouvez un intérêt « comme si » c’était vraiment le cas ! Vous ne serez plus en pilotage automatique mental mais, au contraire pleinement concentré sur votre travail.

3. Rajoutez un "petit effort" de quelques minutes de plus !

Le principe est que la volonté peut vous jouer un mauvais tour. Il est fréquent de constater que votre attention peut sembler perturber par une relative lassitude provoquée par votre travail. Exercez-vous à augmenter de 3 minutes votre concentration sur ce travail. Vous apprendrez ainsi à devenir le « gouverneur » de votre esprit. Ce n’est plus lui qui décide quand vous devez « déconnecter », mais vous. Allez-y en douceur, en augmentant progressivement votre “petit effort” supplémentaire de concentration. Vous allez ainsi développer votre endurance mentale.

4. Notez ce qui vient perturber votre esprit.

Imaginez que vous êtes en train d’étudier un cours d’histoire en vue de préparer un examen. Subitement, une pensée traverse votre esprit , “vous avez remarqué un article intéressant sur votre sport favori”. Immédiatement, par association d’idées votre esprit se met à créer d’autres pensées en relation directe avec votre passion : le sport. Quelques minutes plus tard, vous avez complètement « décroché’ avec votre sujet d’étude. Dorénavant, pour éviter le sentiment de frustration qui peut découler d’un refus de céder à cette pensée, vous allez la noter. Indiquez que vous avez pensé à cet article. Ajoutez que dans 30 minutes vous le consulterez.

5. Augmentez votre motivation !

Accordez-vous des satisfactions par quelques récompenses dès que vous avez réussi à “gouverner” votre esprit pendant une période fixée. Il est important de trouver un motif d’encouragement et de motivation quand le “challenge” est atteint ; ceci pour un travail ou vous demeurez concentré jusqu’à la fin - sans interruption - et qui est produit avec succès. Il doit être récompensé. Accordez-vous une sortie, un bon film ou autre chose qui vous donne un relatif plaisir. Votre capacité à vous concentrer la fois suivante sera associée au plaisir de réussir.

6. Définissez des objectifs !

Définissez un objectif précis de ce que vous allez faire. Le cerveau vous rend au centuple ce qu’il peut produire si vous lui donnez le signal de ce qu’il doit faire en tant et en heure.

Par exemple, vous avez une étude à effectuer sur une leçon qui demande beaucoup de concentration. Dites-vous intérieurement « Je vais consacrer 45 minutes pour comprendre, retenir ce cours. Plus votre cerveau SAIT ce que vous devez faire en vous fixant une stratégie, un objectif précis, plus il abonde en ressources et capacités afin de mobiliser les « forces mentales et nerveuses » nécessaires pour réussir ce travail.

Pensez et écrivez sur une feuille de papier (sur une liste par exemple) combien de temps, la quantité, le niveau à atteindre. Vous constaterez que si vous effectuez cette stratégie de « l’objectif », votre niveau de concentration mentale sera amplifié notoirement.

7. La fiche de dispersion

C’est un truc très efficace qui « joue » sur le principe du « feed back » ou un auto-contrôle. Le principe est que vous allez disposer à côté de votre lieu de travail, une fiche appelée « fiche de dispersion. Le but est de mettre un “trait” chaque fois que votre esprit se disperse de sa tâche en cours.

Pour que cette méthode fonctionne, il faut que vous soyez sincère avec vous-même ! Indiquez la date du jour. Dès que vous constatez que votre esprit se met à errer sur un thème différent de l’action présente, inscrivez rapidement un trait sur la fiche de dispersion. En quelques jours, vous noterez ceci d’étonnant, chaque jour, le nombre de traits diminueront. Vous serez en “challenge” avec vous-même pour augmenter peu à peu chaque jour votre niveau de concentration.

8. Utilisez les séquences de concentration optimales

Il est préférable de répartir des séquences dans vos activités. Restez ferme sur votre capacité à rester pleinement concentré à votre travail. Vous serez plus efficace si vous « découpez » en de petites mais.”portions mais, qui vous demanderont une intense activité mentale. Pensez que si vous avez une relative “densité” de votre activité mentale pendant une séquence limitée, vous serez plus productif que si vous essayez de terminer votre tâche en une fois.

Les tests sont très révélateurs, les petites séquences sont associées à un haut de niveau de concentration alors, que c’est l’inverse qui se constate quand les durées des périodes de travaux mentaux sont prolongées.

Par exemple, si vous devez traiter plusieurs dossiers qui demandent une haute attention (pour éviter des risques d’erreurs), vous aurez intérêt à prendre un dossier, y consacrer le maximum de concentration, puis relâchez la pression. Détendez-vous, sortez quelques instants et revenez pour entreprendre une nouvelle séquence avec un autre dossier à traiter.

9. Augmentez vos performances

Vous parviendrez à améliorer réellement vos résultats si chaque jour vous effectuez les exercices chaque jour. Vous rencontrerez parfois des obstacles, des périodes de découragements mais, sachez que les prochaines nouvelles tentatives amélioreront vos performances.

La concentration s’acquière par son emploi quotidien. Il serait faux de croire qu’il suffit de décider de rester concentrer pour que cela soit ainsi. Bien évidemment ce n’est point le cas. C’est la répétition qui produira un résultat quantifiable. Partez du principe que si aujourd’hui, vous avez pu maintenir pendant 7 minutes votre esprit sur une et n’est pas précédé d’une virgule.”action et que demain vous parveniez à atteindre la durée de 8 minutes, vous avez fait un réel progrès. Votre cerveau enregistrera cette nouvelle performance et facilitera les prochaines tentatives.

10. Restez en état d’éveil !

Quand on interroge les personnes qui parviennent à demeurer longuement concentrées sur une tâche, elles vous répondront qu’elles essaient en permanence de rester en état d’éveil et d’intérêt.

On perd vite l’attention de notre pensée quand l’intérêt est faible. Au contraire, trouvez de nouveaux centres d’intérêt dans tout ce que vous faites. Il y a beaucoup d’aspects à dénicher qui peuvent entretenir votre éveil. Cherchez à apprécier ce que vous êtes en train de faire. Moins vous serez dans la routine et l’automatisme et plus votre esprit gardera un niveau élevé de concentration. Un moyen efficace d’y parvenir est de relancer votre attention en vous posant de temps à autres des questions.

Par exemple :

« Où est-ce que je vais trouver… ?

« Comment améliorer… ?

« Quelle (couleur, texture, design) correspond à ce .. ?

Ces questions sont destinées à réorienter par un centre d’intérêt votre esprit. Ayez dans l’idée qu’un enfant peu ainsi rester en éveil par sa recherche de « savoir » toujours plus.

http://www.developpement-personnel-club.com/article-21699470.html

  • L'esprit dispersé - Comprendre et traiter les troubles de la concentration.

Dr Gabor Maté

Les Éditions de L'Homme, 2001

381 pages

Synopsis

Cet ouvrage apporte un nouvel espoir aux enfants et aux adultes aux prises avec des troubles déficitaires de l'attention, leur prodiguant des conseils utiles. Les TDA ne sont pas héréditaires, mais les personnes qui en souffrent montrent un retard de développement dont elles peuvent se libérer. Cet ouvrage fondamental démontre que les TDA sont le résultat d'expériences vécues à partir de la vie intra-utérine. Les recherches approfondies effectuées par l'auteur permettront aux parents de mieux comprendre leurs enfants et apporteront aux adultes affligés de troubles semblables une meilleure compréhension de leurs émotions.

Commentaire Le docteur Gabor Maté, un omnipraticien de Vancouver également journaliste médical, soupçonnait que plusieurs des difficultés qu'il rencontrait dans sa vie professionnelle et affective pouvaient relever de ce mal dont on parle de plus en plus, les troubles déficitaires de l'attention (TDA). Un psychiatre lui a confirmé la chose... et ses trois adolescents ont aussi reçu le même diagnostic. Ce fut un tournant pour celui qui a voulu mieux comprendre la situation et trouver les moyens d'y remédier. Ses capacités intellectuelles pour la recherche scientifique et son talent de vulgarisateur lui ont ensuite permis de produire ce livre-somme sur le sujet, une référence importante pour quiconque connaît ou vit avec une personne (enfant ou adulte) aux prises avec des TDA. Car on ne perd pas ses TDA en même temps que ses dernières dents de lait! Généralement, on les traîne plutôt dans sa vie adulte, où ils causeront de la difficulté à se concentrer, à mener des tâches à terme et à y voir clair dans ses émotions. S'ensuivent des relations amoureuses et de travail complexes, des problèmes d'estime de soi et de la culpabilité.

Si certaines hypothèses évoquées ces dernières années alléguaient que les TDA pouvaient relever d'une maladie, le Dr Maté est plutôt convaincu (et convaincant) qu'il s'agit d'une combinaison de deux facteurs : une hypersensibilité émotive congénitale et un contexte familial problématique sur le plan affectif. Recherches scientifiques à l'appui, il nous décrit comment la situation affective en très bas âge et même durant la vie intra-utérine influence la biologie du cerveau. Le fait est que, durant la période où les circuits neuronaux s'établissent, un environnement sécuritaire, dans le sens global du terme, est fondamental. Or, chez les bébés prédisposés qui ne vivent pas l'environnement sécuritaire dont ils ont besoin (cela dit sans jugement moral aucun), le cortex préfrontal ne se développe pas bien. Malheureusement, c'est la zone du cerveau qui sert d'«agent de circulation » pour les idées et les émotions. Malgré toute la bonne volonté du monde, un cerveau en désordre complique sérieusement l'existence.

Pour aider les enfants aux prises avec des TDA, la compréhension de la nature du problème permet déjà aux parents et autres adultes proches d'intervenir d'une manière nettement plus appropriée. Les notions de « paresse » ou de « mauvaise volonté », par exemple, n'ont plus leur place. Compte tenu de ses connaissances mais aussi de son expérience avec ses propres enfants, l'auteur est en mesure de décrire les phénomènes comme la distanciation, la contre-volonté ou les problèmes d'attention, et de conseiller la meilleure voie à suivre. Pour les adultes affectés par les TDA, il peut également recommander une façon de mener sa propre thérapie - avec aide professionnelle et médication s'il y a lieu.

Un mauvais fonctionnement neurophysiologique est un handicap, mais on peut apprendre à vivre avec ce handicap et compenser pour les limites qu'il nous impose. Ne serait-ce que pour se libérer soi-même de la douleur (comme adulte affecté ou comme parent) ou apaiser celle de notre enfant affecté, ce livre jouera un grand rôle de soutien. Mentionnons en terminant que le Dr Maté ne jette pas le blâme sur qui que ce soit, mais pose un regard critique sur la société occidentale contemporaine (« la plus frénétique des cultures ») où le style de vie est préjudiciable, de toutes sortes de façons, à la santé physique et psychologique.

Lucie Dumoulin

Lucie Dumoulin

  • http://www.passeportsante.net/fr/P/Bibliotheque/Fiche.aspx?doc=biblio_a_7528
  • Comprendre l'esprit |

La concentration nous donne la liberté d'accomplir tout ce que nous désirons. Sans concentration, notre esprit n'a aucune liberté, il est obligé d'aller là ...

Une explication de la nature et des fonctions de l’esprit

de Guéshé Kelsang Gyatso

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lire un extrait

Comprendre l’esprit nous fournit une explication de l’esprit sous une forme rare : la combinaison d’une profonde analyse philosophique et d’une psychologie pratique. La première partie explique comment la psychologie bouddhiste est basée sur une compréhension de l’esprit en tant que continuum sans forme qui est en relation avec le corps physique et néanmoins séparé de lui.

En comprenant la nature de l’esprit et le processus de cognition, nous pouvons atteindre un état de paix intérieure et de bonheur durables indépendants des circonstances externes. La deuxième partie explique les nombreux états d’esprit et montre comment nous pouvons abandonner ceux qui nous nuisent et cultiver ceux qui conduisent à la joie et à l’épanouissement.

Guéshé Kelsang montre tout au long de ce livre comment appliquer notre compréhension de l’esprit à l’amélioration de notre pratique de méditation ainsi que de notre vie de tous les jours.


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La concentration rend l’esprit paisible

La principale fonction de la concentration vertueuse est de rendre l’esprit paisible. Nagardjouna dit dans La précieuse guirlande :

  • De la générosité vient la richesse,
  • De la discipline vient le bonheur,
  • De la patience viennent les formes attrayantes,
  • De l’effort vient l’accomplissement des désirs,
  • De la concentration vient la paix,
  • Et de la sagesse vient la liberté des obstructions.

Quand notre esprit est libéré de la turbulence des conceptions distrayantes, il devient calme et doux. Quand nous profitons du bonheur et de la paix intérieure, notre soif des sources externes de plaisir diminue naturellement et il nous est facile de rester content.

Une concentration pure aide aussi à rendre notre esprit et notre corps confortables, flexibles et faciles à utiliser dans la pratique du dharma. L’aisance qu’il y a alors à utiliser l’esprit est appelée « souplesse », c’est l’un des principaux bienfaits apportés par la concentration.

Bien que nous ayons maintenant une certaine concentration, quand nous méditons, elle est relativement faible et ne dure pas longtemps, la souplesse qui est alors produite est subtile et difficile à reconnaître. Mais quand notre concentration deviendra plus forte et plus stable notre souplesse s’améliorera également.

Ce n’est pas seulement l’intensité de notre souplesse mentale qui est importante, elle doit aussi être ferme et durable. Si nous avons de la souplesse vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il nous sera toujours facile d’accomplir des actions vertueuses, car elles ne deviendront jamais fatigantes, ni physiquement, ni mentalement, et nous serons toujours enchantés d’écouter, de contempler les enseignements du dharma et de méditer sur eux.

Si nous avons cette joie dans notre pratique, nous n’aurons aucune difficulté à accomplir les cinq voies, les dix terres et les réalisations des deux étapes du tantra.

La souplesse est l’opposant réel de la paresse. Selon le dharma, la paresse ne consiste pas seulement à être attaché au sommeil et à la détente – c’est tout esprit qui répugne à accomplir des activités vertueuses. Il n’y a pas de tâche spirituelle plus importante que d’éliminer la paresse. Avec la souplesse, les activités vertueuses, telles que la contemplation ou la méditation, deviennent un plaisir et il n’y a pas de réticence à s’y engager. L’accomplissement de la souplesse dépend de notre concentration, la concentration dépend de l’effort, l’effort dépend de l’aspiration, et l’aspiration dépend de la reconnaissance des bienfaits de la concentration.

Les êtres ordinaires considèrent que les plaisirs samsariques, les biens et l’argent sont bénéfiques et ils font donc tous leurs efforts pour les acquérir, mais les pratiquants du dharma voient les immenses bienfaits de la concentration et font de sérieux efforts pour l’atteindre.

La concentration nous donne la liberté d’accomplir tout ce que nous désirons. Sans concentration, notre esprit n’a aucune liberté, il est obligé d’aller là où l’attachement, la haine et les autres perturbations mentales l’entraînent. Une personne qui a une concentration bonne et vertueuse a le contrôle de son esprit et son esprit fait ce qu’elle veut qu’il fasse, comme un cheval bien entraîné qui obéit à son cavalier.

En améliorant notre concentration, nous pouvons atteindre le calme stable, la vue supérieure, la clairvoyance et les pouvoirs miraculeux, et finalement mener à terme toutes les voies qui conduisent à l’illumination. Par contre, si nous manquons de concentration, nous ne pourrons faire aucun progrès sur les voies et les terres mahayanas et nous ne pourrons donc pas atteindre la bouddhéité. Par conséquent, tous les accomplissements mondains et supramondains dépendent de la concentration.

Nous avons besoin de concentration non seulement au cours de la méditation formelle, mais encore lorsque nous écoutons des enseignements ou que nous lisons des livres du dharma. Par exemple, si nous lisons un livre avec un esprit distrait, son sens ne sera pas très clair pour nous. Nous pouvons bien penser que c’est la faute du livre, mais en réalité c’est celle de notre esprit distrait.

© Guéshé Kelsang Gyatso & New Kadampa Tradition

http://kadampa.org/fr/books/comprendre-lesprit/

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