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dimanche 10 février 2030

___Bourgeoisie Parasitaire ! Cravate costard et haleine fétide nausea bonde: La France ne tient pas l'Afrique, c'est l'Afrique qui la tient (soit l’Etat malien prépare une vigoureuse riposte, soit les rebelles en imposent par leur force de frappe!)


*** Le vin Wade est tiré mais tout le monde n’est pas prêt à le goûter à plus forte raison le boire jusqu’à la lie.

  • __Si Dieu existe réellement il doit être surprise inimaginable pour voir comment l'homme noir est insignifiant et ingrat. psychisme negrier

Exterminer la race Noire ! Vous ne merité pas qu'en sacrifie nos vie pour vous__.

( 13/02/2010 00:00 ) À / France

Exterminer la race Noire ! il faut peut être ,,,,commencer par bombarder soit même , ces prejugés.

Dieu demande pitié et pardon ,faut il exterminer l'homme noir...?

L'art et la manière de vous piller : L'homme blanc, supérieur, se doit d'apporter sa grandeur aux peuplades indigènes, le NOIR dois DISPARAITRE, le noir n'existe pas. Continuer a les asservire et tuer lès tous (sauf nelson mandela)

Publié le 13 septembre 2011

La France ne tient pas l'Afrique,

c'est l'Afrique qui la tient

Les accusations de Me Bourgi sur des remises de fonds africains a MM. Chirac et Villepin font grand bruit. Faudrait-il quitter l'Afrique ? A quoi bon : l'Afrique ne nous quittera pas !

Donc, si l'on en croit Me Bourgi, zélé porteur de valises et excellent connaisseur des mœurs politiques de l'Afrique francophone, des dizaines de millions d'euros versés par des chefs d'État africains ont atterri (par son truchement) entre les mains de MM. Chirac et Villepin. Le scandale est patent. Ces révélations, informations, allégations (on rayera les mentions inutiles selon les sympathies qu'on éprouve ou pas pour les deux personnages mis en cause) font hurler le Parti socialiste qui parle de "faits stupéfiants".

C'est de bonne guerre. Et ce qui se passe, depuis des décennies, entre la France et les très changeants régimes africains est tout sauf reluisant. Scandale oui ! Mais "stupéfiant" ? C'est la stupéfaction du PS qui est stupéfiante… Parmi les plus imminents dirigeants de ce parti il y a en effet plusieurs "bébés Mitterrand". Ignoraient-ils - ils jouaient certes dans le bac a sable de la cour de l'Élysée mais n'étaient quand même pas si bébés que ça - qu'il y avait une "cellule africaine" auprès de François Mitterrand ? Ne savaient-ils pas que le représentant spécial du Président de la République d'alors s'appelait Jean-Christophe Mitterrand et qu'il sillonnait l'Afrique avec moult cadeaux et promesses et qu'on l'appelait là-bas « papa m'a dit » ? Certes aucune valise, a supposer qu'il y en ai eu, n'arrivait jusqu'au bureau du chef de l'État. François Mitterrand avait l'argent en horreur et ne serait jamais allé se salir les mains en comptant des liasses de billets. Ce qui, soit dit en passant, signe une grande différence de classe et d'élégance entre lui et ceux que Me Bourgi montre du doigt.

J'entends bien qu'on pourrait me reprocher de me servir de Mitterrand pour dédouaner messieurs Chirac et Villepin. Tel n'est vraiment pas mon propos. Si Me Bourgi parvient à apporter la preuve de ses accusations (et, grand connaisseur des secrets franco-africains, il en est capable) l'ancien président de la République et son collaborateur le plus proche seront jugés coupables. Et ce sera justice. De surcroît ils passeront pour des imbéciles et des maladroits . Et ce sera une confirmation.

Mais les rapports entre la France et ses anciennes colonies africaines ne peuvent se juger uniquement à l'aune des turpitudes réelles ou supposées de nos dirigeants. Nous tenons l'Afrique, crient les fonctionnaires de l'anticolonialisme et de l'anti-imperialisme. Et bien non : c'est l'Afrique qui nous tient ! Nous avons évidement là-bas des intérêts économiques, des bases militaires . Et, surtout, des dizaines de milliers de Français, commerçants, entrepreneurs, cadres, enseignants, qui y vivent. Mais nous payons aussi. Et grassement. Qui assure les salaires des fonctionnaires quand le budget de tel ou tel État africain est défaillant ? Qui verse la solde des soldats des armées locales qui menacent de se révolter quand celle-ci n'est pas payé à temps ? Qui fournit les sommes nécessaires pour s'attirer les bonnes grâces d'untel ou d'untel parvenu au pouvoir par un coup d'État militaire ou par des élections où démocratie rime avec tribalisme ?

Mais nous soutenons des dirigeants corrompus et dictatoriaux, s'offusquent les contempteurs de la "Françafrique" ? Effectivement. Mais y a-t-il quelqu'un d'autre à soutenir ? Prenons deux cas exemplaires. Le Tchad d'abord. Du temps de Giscard, l'armée française a fait la guerre dans ce pays pour soutenir le pouvoir en place contre un rebelle, Hissène Habré. Puis ce dernier a gagné. Il a régné, il a massacré, il a torturé. Et la France qui l'avait combattu ? Elle a coopéré avec le vainqueur, toute honte bue. Puis il a été renversé : il est aujourd'hui poursuivi pour crime contre l'humanité. Et la France ? Elle travaille avec ses successeurs...

La Côte d'Ivoire maintenant. La France, tous Présidents confondus, a coopéré avec Laurent Gbagbo : plus de 20 000 Français résident en Côte d'Ivoire. Ce Président ivoirien, membre de l'Internationale Socialiste avait des amis au PS. Henri Emmanuelli et quelques autres l'ont d'ailleurs soutenu jusqu'au bout. Et qui croyez vous que Laurent Gbagbo a arrosé, si l'on en croit Me Bourgi ? MM. Chirac et Villepin, simplement parce que ces derniers étaient au pouvoir. Aucune préférence idéologique, politique. Non. Juste un principe froid et calculateur de réalité. Et la France, depuis toujours, applique ce même principe. Nous ne choisissons pas les chefs d'États africains : ce sont eux qui nous choisissent. Parfois notre pays mise sur untel plutôt que sur untel. Et il arrive qu'on parie sur le mauvais cheval. Alors on fait avec. Et on s'arrange avec l'autre cheval.

C'est ainsi.

C'est pas beau ?

Non. Et l'Afrique, elle, elle est belle ?

Afrique | Dominique de Villepin | Françafrique | François Mitterrand | Jacques Chirac | Robert Bourgi International | Politique

http://www.atlantico.fr/decryptage/francafrique-roger-bourgi-francois-mitterrand-chirac-villepin-180869.html


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09/02/2012





http://www.grioo.com/ar,situation_au_mali_amadou_toumani_toure_au_pied_du_mur,22063.html



Par Lefaso.net



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© getty




Bamako a vraisemblablement perdu le Nord. Et ce, au sens propre comme au sens figuré du terme. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la débandade qui a fait suite aux attaques des rebelles touareg. Même des dignitaires du pays vont mettre leurs proches à l’abri dans des pays voisins. Il faudra trouver les moyens de faire face à la crise humanitaire qui se profile à l’horizon surtout au regard des limites de nos Etats en matière de prise en charge de ce genre de situations.

Cet exode prouve, si besoin en est encore, qu’il y a vraiment péril en la demeure. De deux choses l’une : soit l’Etat malien prépare une vigoureuse riposte et les populations civiles quittent la zone en prélude à cela, soit les rebelles en imposent par leur force de frappe au point que les populations, se sentant en danger, préfèrent se mettre sagement à l’abri.

La première hypothèse semble la plus plausible même si la seconde n’a rien de loufoque. Le Mali ne devrait pas plier si facilement l’échine face au Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). On est, de ce fait, fondé à penser que le Mali va durcir le ton contre ces rebelles. ATT avait jusque-là privilégié le dialogue. Cela est compréhensible. Mais, face aux attaques du MNLA, avec les morts qui en découlent, force est de reconnaître qu’il y a lieu de changer le fusil d’épaule. Même la négociation a ses limites objectives.

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Cette indépendance, ces rebelles touareg la veulent par tous les moyens. Et ils sont probablement sûrs de leurs forces. N’attaque pas un camp militaire qui veut ! On ne le dira jamais assez : à la faveur de la crise libyenne, ces rebelles ont acquis des armes et de l’expérience. Ils ont donc les moyens de placer la barre très haut.

De leur côté, les autorités maliennes, ATT en tête, n’ont pas su faire preuve d’anticipation : avec ce qui s’est passé en Libye, il fallait s’attendre à cela. Le moins qu’elles auraient pu faire, c’était de renforcer la présence militaire aux zones frontalières, surtout au Nord du pays, tant en hommes qu’en moyens logistiques. Cela n’a visiblement pas été fait.

En témoigne le fait peu honorable pour l’armée malienne que certains de ces hommes ne disposant pas de moyens pour faire face au feu nourri de l’ennemi, en ont été réduits à prendre la poudre d’escampette vers des pays frontaliers pour sauver leur vie. Cela prouve que la capacité d’action et de réaction de l’armée malienne laisse à désirer. Il faut croire que ATT a tiré toute la leçon de cette débandade symptomatique et que l’armée malienne saura tout mettre en œuvre pour non seulement laver l’affront, mais aussi sécuriser durablement le territoire.




C’est entre autres, une question d’honneur. Certes, il est difficile pour le Mali de sécuriser la bande sahélo-saharienne à lui tout seul. Un renfort militaire de la communauté internationale, notamment de tous ses voisins géographiques, ne lui serait pas de trop. Mais il faut avouer qu’à ce niveau, le Mali n’a pas été assez opportuniste au moment où la lutte contre AQMI dans la bande sahélo-saharienne faisait beaucoup d’émules.

Il aurait dû mieux saisir l’occasion pour se faire appuyer par tous ceux qui ont un quelconque intérêt dans cette lutte en vue de sécuriser autant que faire se peut, sa partie Nord. Le Mali paye ainsi le prix de sa relative passivité. Maintenant que ces combattants regroupés au sein du MNLA, parlent de « révolution », de besoin d’autonomie et non de rébellion, il devient difficile pour le Mali, d’obtenir un soutien extérieur contre eux. Ses partenaires pourraient avoir tendance à se réfugier derrière l’argument de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un autre Etat pour ne pas intervenir, du moins à visage découvert.

Mais tous les pays voisins sont conscients du danger qui les guette tous avec ce qui arrive au Mali. Ce pays n’est, pour ces rebelles, qu’une sorte de porte d’entrée. S’ils y prospèrent, il faudra s’attendre à ce qu’ils évoluent dans leurs revendications. Les autres pays devront donc se préparer au pire dans l’avenir. Il faut espérer que la dernière conférence d’Alger saura trouver une solution à la hauteur de l’urgence.

« Le Pays »

www.lefaso.net




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09/02/2012

http://www.grioo.com/ar,presidentielles_senegalaises_le_vin_wade_est_tire_faut-il_le_boire_,22062.html


  • La campagne présidentielle sénégalaise est lancée


Par Lefaso.net



Affiche de campagne d'Abdoulaye Wade




Le Sénégal est en pleine compagne électorale depuis le 5 février dernier. Pendant 21 jours, une dizaine d’hommes politiques vont faire une cour assidue à l’électorat dans l’espoir d’avoir ses faveurs le soir du 26 février et, ainsi, présider aux destinées du Sénégal pour les 5 prochaines années.

Comme c’est de coutume en Afrique, ces trois semaines seront une période de belles promesses et de beaux mensonges. Pour ce faire, les vendeurs d’illusions qui prétendent à la haute charge présidentielle vont parcourir le Sénégal pour promettre monts et merveilles. Au nombre de ceux-ci, le chef de l’Etat sortant Abdoulaye Wade. Il est en lice après la validation de sa candidature, fortement contestée par le Conseil constitutionnel.

La validation de la candidature à problème de Wade par le Conseil constitutionnel est loin d’apaiser les rancœurs et les récriminations des opposants



Seni Dabo

Malgré cette onction, sa candidature reste comme une arête à la gorge de tous les autres candidats qui grognent toujours. La contestation de sa candidature est même au centre des tout premiers meetings des « tout sauf Wade » (TSW). Si la détermination ne faiblit pas, il est à parier qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin de la campagne électorale. La validation de la candidature à problème de Wade par le Conseil constitutionnel est loin d’apaiser les rancœurs et les récriminations des opposants.



Abdoulaye Wade en campagne le 8 février 2012 à Thies © getty




Le vin Wade est tiré mais tout le monde n’est pas prêt à le goûter à plus forte raison le boire jusqu’à la lie. Les opposants politiques et les apolitiques regroupés dans le Mouvement du 23-Juin (M23) refusent, en tout cas, le fait accompli ou, pour reprendre l’expression de certains leaders, le « coup d’Etat constitutionnel ».

La décision du Conseil constitutionnel ne les empêche point de fustiger la candidature de Wade à tel point que l’on redoute même des entraves à la campagne de l’intéressé les jours à venir. En effet, la campagne que mène tranquillement jusque-là le candidat sortant, peut irriter quelques extrémistes du camp d’en face qui pourraient être tentés de perturber ses meetings avec les risques d’affrontements que cela comporte.

Outre la violence qui en résulterait, cette attitude pourrait profiter à Wade qui ne manquerait pas de stigmatiser l’intolérance et le hooliganisme politiques de ses adversaires. Le TSW pourrait se révéler un couteau à double tranchant à manipuler avec précaution. La fixation sur l’intéressé pourrait faire oublier le programme des candidats qui le contestent. A force de combattre Wade tout le temps à travers les meetings, ces derniers en viendraient à ne plus avoir le temps pour expliquer leurs projets au peuple sénégalais.



Abdoulaye Wade en campagne à Dakar le 7 février 2012 © getty




Il ne faudrait pas aussi perdre de vue que c’est une attitude qui finirait par rendre sympathique celui qui est stigmatisé, sinon voué aux gémonies. Nul doute que les opposants n’ignorent pas le risque d’effet boomerang de leur attitude. En plus du caractère illégal de la candidature de Wade qui est dénoncée à tout bout de champ et qui pourrait finir par marquer bien des esprits, ils ne manqueront pas de décortiquer son bilan d’une décennie à la tête du Sénégal pour faire ressortir les aspects négatifs.

En décidant de continuer malgré tout de dénoncer la candidature de Wade, les contempteurs de ce dernier savent ce qu’ils font et ce qu’ils recherchent. Le souhait de tout un chacun au Sénégal et en dehors de ce pays, est que la campagne électorale et l’élection se déroulent dans le calme.

Séni DABO

Le Pays

www.lefaso.net




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09/02/2012




http://www.grioo.com/ar,l_universite_de_harvard_assigne_en_justice_l_ambassade_du_cameroun_aux_usa,22066.html

Elle est propriétaire des locaux qu'occupe l'ambassade, dont le bail est arrivé à expiration le 31 janvier



Par Bonaberi.com



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D'après une information rendue publique par Fox News et plusieurs autres sites internet américains, l'ambassade du Cameroun aux Etats-Unis serait en passe d'être expulsé des locaux qu'elle occupe à Washington, DC, locaux qui sont propriété de l'université de Harvard.

En effet, l'ambassade du Cameroun aux Etats-Unis avait bénéficié en 2009 d'un contrat de bail de trois ans avec Harvard pour l'occupation de ses locaux actuels. L'ambassade camerounaise avait en effet dû déménager car ses anciens locaux étaient en cours de rénovation.

Mais à l'approche du terme du bail avec Harvard et malgré la proposition qui aurait été faite à l'ambassade de prolonger de trois mois le contrat en cours, celle-ci n'aurait pas répondu et n'aurait pas entrepris les démarches pour pouvoir demeurer légalement dans les locaux.



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Le bail étant officiellement expiré le 31 Janvier 2012 et la proposition de prolongement étant restée lettre morte, l'Université de Harvard a saisi la justice américaine pour rentrer en possession de son bien dans les meilleurs délais. Elle demande à la justice américaine de constater que les locaux sont occupés illégale et de permettre l'expulsion dans les quinze jours suivants le verdict.

Si, comme cela est de rigueur, les diplomates disposent bien de l'immunité diplomatique, d'après Fox News, l'Ambassade du Cameroun ne bénéficie d'aucun privilège particulier sur un bâtiment qu'elle utilisait en location et dans lequel son personnel demeure désormais illégalement. En effet, à la signature du contrat de bail, une clause prévoyant la non existence de l'immunité diplomatique en cas de litiges civils avait été signée par les deux parties.

Les autorités camerounaises n'ont pour le moment donné leur version des faits, malgré les demandes de Fox News.

Vous pouvez voir la plainte déposée par l'Université de Harvard en cliquant Ici et l'article de Legal Times en cliquant Ici






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09/02/2012



Pour évaluer la situation dans le Nord du Mali, touché par la rébellion touareg



Par Panapress



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Une mission d'enquête de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est attendue jeudi au Mali pour évaluer pendant pendant trois jours la situation dans la partie Nord du pays, où une rébellion touaregue a fait plusieurs morts et des milliers de personnes déplacées, a appris la PANA mercredi d'une source proche de l'organisation régionale.

La mission comprendra des représentants de la Force de veille de la CEDEAO ainsi que des affaires politiques et humanitaires, qui vont évaluer la situation sur le terrain et faire une proposition sur la meilleure manière pour la CEDEAO de répondre à la crise.

Les recommandations de la mission, qui se réunira avec les différentes parties prenantes dans le pays au cours de sa mission de 9 au 11 février, seront examinées par la commission de médiation de la CEDEAO et du Conseil de sécurité, qui doivent se réunir le 16 février au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja, la capitale nigériane.



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Les attaques répétées des groupes armés touaregs dans le nord du Mali ont commencé le 17 janvier dernier, déclenchant une réponse tout aussi ferme de l'armée malienne.

Les combats ont fait de nombreux morts de chaque côté et envoyé plus de 20.000 réfugiés vers les pays voisins.

Le Mouvement de libération nationale Azawad (MNLA) qui réclame une région autonome du Nord-Mali, a lancé des attaques après le retour de nombreux combattants touaregs de la Libye, où ils avaient combattu aux côtés des forces de Mouammar Kadhafi lors de la crise dans ce pays de l'Afrique du Nord.

http://www.grioo.com/ar,mission_d_enquete_de_la_cedeao_au_mali,22065.html

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lundi 13 février 2012

____www.dictateurs.com/robert_mugabe.// Jean-Bedel Bokassa // Ahmed Sékou Touré // Mobutu Sese Seko // Charles Ghankay Taylor

Robert MUGABE Robert Gabriel Mugabe (né le 21 février 1924) est un dictateur africain, président du Zimbabwe depuis 1987, auparavant premier ministre depuis 1980. Au début des années 2000, Mugabe a plongé l'ancien grenier à blé de l'Afrique dans la pénurie alimentaire la plus totale.

Sommaire 1 Origines 2 Education 3 Le chef de guérilla en Rhodésie du sud 4 Le premier ministre du Zimbabwe 5 Le président du Zimbabwe 6 Le despote contesté 7 Citations

1. Origines Fils d'un immigré du Nyassaland (Malawi), Robert Mugabe est né en Rhodésie du sud et a grandi à la mission catholique de Kutama au nord-est de la capitale Salisbury.

2. Education Diplômé en enseignement à l'age de 17 ans, il rejoint l'université de Fort Hare en Afrique du Sud pour y étudier l'anglais et l'histoire. Il y cotoie Julius Nyerere, Herbert Chitepo, Robert Sobukwe et Kenneth Kaunda.

Il est diplômé en 1951 puis poursuit ses études à Drifontein en 1952, Salisbury (1953), Gwelo (1954) et au Tanganyka (1955-1957). Il obtient par correspondance une licence en enseignement à l'université d'Afrique du Sud et une licence d'économie à l'université de Londres.

C'est à Accra au Ghana qu'il commence à enseigner.

3. Le chef de guérilla en Rhodésie du sud

Robert Mugabe En 1960, il revient en Rhodésie du sud, converti à l'idéologie marxiste. Il se joint le ndébélé Joshua Nkomo et au parti national démocratique (National Democratic Party - NDP), qui se rebaptise par la suite Zimbabwe African Peoples Union (ZAPU), immédiatement banni par le gouvernement blanc de Ian Smith.

En 1963, le shona Mugabe créait son propre parti dont il devient le secrétaire général, la Zimbabwe African National Union (ZANU) avec le révérend Ndabaningi Sithole et l'avocat Herbert Chitepo. La ZANU et la ZAPU seront longtemps séparé par cette frontière ethnique entre shonas et nédébélés.

En 1964, il est arrêté avec d'autres leaders nationalistes et jeté en prison pendant 10 ans. Il en profite pour étudier le droit.

Relaché en 1974, il quitte la Rhodésie pour le Mozambique où il prend la direction de la branche militaire de la ZANU, la ZANLA (Zimbabwe African National Liberation Army), pour mener la guérilla contre le gouvernement de Ian Smith.

Le 18 mars 1975, Herbert Chitepo est assassiné en Zambie. Mugabe prend le contrôle de la ZANU alors que le révérend Ndabaningi Sithole renonce au combat armé.

Le 3 mars 1978, les accords de Salisbury signé par Ian Smith avec des dirigeants noirs modérés comme Abel Muzorewa et Ndabaningi Sithole aboutissent au principe d'élections multiraciales et à la fin de la domination blanche.

Les élections d'avril 1979 furent remportés par l'UANC de Canaan Banana et Abel Muzorewa, seul parti noir ayant renoncé à la violence et autorisé ainsi à concourir. Abel Muzorewa devint le nouveau premier ministre de la nouvelle Zimbabwe-Rhodesie le 1er juin 1979.

Cependant, le nouveau régime n'obtint pas de reconnaissance internationale du fait des restrictions imposées aux autres partis politiques noirs n'ayant pu participer aux élections.

En décembre 1979, le pays redevient la colonie britannique de Rhodésie et les accords de Lancaster House signés à la fin du mois aboutissent à un accord général aboutissant à l'octroi de garanties économiques et politiques pour la minorité blanche et des élections multiraciales prévues en février 1980.

Après une campagne électorale marquée par des intimidations de toutes parts, l'intrusion des forces de sécurité et des fraudes, les shonas votent en masse pour leur parti communautaire, en l'occurrence la ZANU de Mugabe.

Le 4 mars 1980, la ZANU emporte 57 des 80 sièges réservés aux noirs alors que les 20 sièges du collège électoral blanc sont tous remportés par le Front Rhodésien de Ian Smith.

Le 18 avril 1980, Robert Mugabe devient le premier premier ministre du nouvel état du Zimbabwe et Canaan Banana le premier président.

4. Le premier ministre du Zimbabwe Au pouvoir, Mugabe tente de batir un nouveau pays sur la base d'une alliance entre shonas et ndébélés. Il tente d'incorporer la ZAPU dans sa ZANU et offre à Nkomo de prestigieux protefeuilles ministériels. Mais les revencications et les attentes sociales des shonas l'entraine à mener une politique plus nationaliste et ethnique.

En 1982, pour fêter les 2 ans d'indépednance, il fait rebaptiser toutes les villes du pays à commencer par Salisbury désormais Harare.

En 1983, une rébéllion ndébélé met fin à l'union ZANU-ZAPU et une guerre civile ensanglante la province du Matabéléland. Nkomo est démis de ses fonctions. La répression de l'armée est brutale contre les ndébélés .

En 1987, un accord de paix met fin à la guerre civile et la ZAPU se fonde enfin dans la nouvelle ZANU-PF. C'est également l'année de la fin du collège électoral blanc et de leur représentation assurée de 20 députés signifiant la fin du rôle politique des blancs dans le pays. C'est aussi l'année où Mugabe prend la fonction de président de la république aux pouvoirs élargis, abolissant le poste de premier ministre.

  • Jean-Bedel Bokassa

Jean-Bedel Bokassa, (1921-1996) fut président, puis autoproclamé empereur sous le nom de Bokassa Ier, de la République centrafricaine de 1966 à 1979.

Il naquit le 22 février 1921 à Bobangui, petit village de la Lobaye, en Centrafrique. Il perdit ses parents à l'âge de six ans : son père, qui protestait contre la brutalité des sociétés concessionnaires coloniales, fut tué, sa mère se suicida peu de temps après. Il fut élevé par sa famille.

Les missionnaires des écoles qu'il fréquentait voulaient en faire un prêtre mais il s'engagea finalement dans l'armée française en mai 1939. Il fut par la suite soldat des forces françaises libres et participa au débarquement de Provence et à la bataille du Rhin. Après la guerre, il devint élève de l'école militaire Saint-Louis au Sénégal puis à Châlons-sur-Marne. Il combattit ensuite en Indochine et en Algérie, obtint la Légion d'honneur et la croix de guerre et quitta l'armée française avec le grade de capitaine.

Son cousin David Dacko, président du Centrafrique fraîchement indépendant, fît appel à ses services pour réorganiser l'armée du pays et le nomma chef d'état-major en 1964. À la fin de l'année 1965, le chef de la gendarmerie tenta un coup d'État contre David Dacko et envoya également des gendarmes pour tenter d'arrêter Jean-Bédel Bokassa. Retournant la situation à son profit, Bokassa neutralisa la gendarmerie et renversa Dacko à son propre avantage. Il accèda ainsi au pouvoir le 31 décembre 1965, à la faveur de ce qu'on appela le « coup d'État de la Saint-Sylvestre ». Surnommé « Le soudard » par le Général de Gaulle, Jean-Bedel Bokassa fut plutôt populaire durant les sept premières années qu'il passa au pouvoir, en dépit de la violence de son régime qui pratiquait torture et exécutions sommaires. Le 2 avril 1968, il participa à la création de l'Union des Etats d'Afrique Centrale (UEAC) avec le République démocratique du Congo et le Tchad. Bokassa défendait le retour à la terre, il mit ainsi en place une réforme agraire le 30 août 1970. Politiquement, il prônait la valeur du travail et combattait la corruption et la bourgeoisie. Son régime était soutenu par la France qui le considérait favorable à la défense de ses intérêts dans la région.

Jean-Bedel Bokassa perdit pourtant peu à peu tout sens de la mesure, il s'autoproclama président à vie le 2 mars 1972 puis se promu Maréchal le 19 mai 1974 ; il se déclara musulman en 1976 et changea son nom en Salah Eddine Ahmed Bokassa avec l'objectif de séduire Kadhafi pour bénéficier de l'aide financière Libyenne.

En septembre 1976, il dissout le gouvernement pour le remplacer par le Conseil de la révolution Centrafricaine. Son cousin David Dacko dont il avait prit la place à la tête de l'État et qu'il avait fait emprisonner devient son conseiller. Bokassa se couronna finalement empereur le 4 décembre 1977 au cours d'une cérémonie démesurée à laquelle 5 000 invités assistèrent, notamment le ministre français de la Coopération , Robert Galley ; aucun chef d'État ne fit cependant le déplacement. Il revêtit pour l'occasion le même costume que le maréchal Ney lors du sacre de Napoélon Ier. Son titre complet était « Empereur de Centrafrique par la volonté du peuple Centrafricain, uni au sein du parti politique national : le MESAN ». Bokassa tenta de justifer ses actions en déclarant que la création d'une monarchie aiderait la Centrafrique à se distinguer des autres pays africains et à gagner le respect des autres pays du monde. Il prétendit mettre en place une monarchie constitutionnelle mais son régime demeura une dictature violente.

En 1979 Jean-Bedel Bokassa ne jouissait plus de sa popularité passée. En janvier, il réprima dans le sang des manifestations de lycéens. Amnesty International et une commission de juristes internationaux établirent qu'il participa au massacre dans la prison de Bangui de 100 enfants qui avaient été arrêtés pour avoir protesté contre le coût trop élevé des uniformes scolaires imposés par l'empereur ; Bokassa nia toujours farouchement son implication dans ce massacre. Des rumeurs, encore aujourd'hui persistantes, prétendent que Bokassa s'adonna au cannibalisme à l'occasion, ce qui lui valu le surnom de l'ogre de Berengo.

Alors qu'il se trouvait en Libye, l'empereur Bokassa Ier fut déposé le 21 septembre 1979 dans des conditions confuses dans lesquelles la France joua un rôle prépondérant. Au cours de cette opération appelée opération Barracuda, David Dacko récupéra le pouvoir et proclama le retour à la République.

Opportunément, le 10 octobre 1979, l'hebdomadaire satirique français Canard enchaîné révéla l'affaire des diamants, ce qui contribua à la défaite de Valéry Giscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1981. Empereur déchu, Bokassa se réfugia à Abidjan, en Côte d'Ivoire, pendant 4 ans, puis en France (à Hardricourt dans les Yvelines) pour finalement retourner à Bangui en octobre 1986, bien qu'il y ait été condamné à mort par contumace. Il fut arrêté et jugé pour trahison, meurtre, cannibalisme et détournement de fonds. Le 12 juin 1987, au terme de son second procès qui provoqua une vive émotion au sein de la population centrafricaine, il fut reconnu non coupable des charges de cannibalisme mais la peine de mort fut confirmée pour les autres charges. Sa peine fut d'abord commuée en prison à vie en février 1988, puis en 10 ans de réclusion. Il fut amnistié, comme tous les condamnés, en 1993 à la veille de l'élection présidentielle et mourut en 1996 d'un arrêt cardiaque. Il a été inhumé dans son ancien palais de Berengo.

Il avait 17 femmes et 50 enfants reconnus.




Publié sous GNU Free Documentation License. "Jean-Bedel Bokassa." Wikipédia, l'encyclopédie libre. 29 juillet 2006, 15:01 UTC. 30 juillet 2006, 16:15 <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Bedel_Bokassa&oldid=8986281>.

  • Ahmed Sékou Touré



Ahmed Sékou Touré (9 janvier 1922 - 26 mars 1984, Cleveland) est le premier président de la République de Guinée en poste depuis l'indépendance de la France en 1958 jusqu'en 1984.

Malgré une très vive intelligence, Sékou est bloqué dans son ascension par les critères racistes de la fonction publique coloniale, et ne peut accéder à un poste à la mesure de ses capacités. Il plafonne donc professionnellement en tant que responsable des postes, mais s'investit dans le syndicalisme en devenant un des meneurs de la jeune génération guinéenne. Il participe à la fondation du Rassemblement démocratique africain sous la bannière duquel il se fait élire à la mairie de Conakry en 1956. Il devient peu après vice-président du conseil de gouvernement.

Ahmed Sékou Touré, le 29 juin 1982. La métropole française est en pleine discussion sur la décolonisation qui s'annonce et, lors de la visite que fait le Général de Gaulle à Conakry pour défendre son accord d'union-partenariat entre la France et ses colonies promises à l'indépendance, la foule se met à le huer. Cette manœuvre de Sékou lui vaudra la haine indéfectible de De Gaulle. Les Guinéens disent non au référendum et choisissent l'indépendance qu'ils obtiennent le 2 octobre 1958 avec Sékou Touré à la tête du pays. Il reçoit le Prix Lénine pour la paix en 1961.

Les frictions entre la France et la Guinée sont fréquentes : aux tentatives de renversement de Sékou téléguidées par la cellule africaine de l'Élysée qu'anime Jacques Foccart, répondent les provocations de Sékou ; aux tentatives de l'assassiner, répondent la répression que le président guinéen mène contre son opposition. Craignant une intervention militaire pure et simple de l'ancien colonisateur, Sékou se range dans le camp socialiste oscillant entre le maoïsme pour obtenir les aides chinoises et l'orthodoxie soviétique pour trouver les grâces de l'URSS.

Il est loin d'être acquis qu'il ait réellement eu des convictions communistes, mais ce sont certainement les circonstances qui l'ont jeté dans ce camp par instinct de survie. Peu à peu les tentatives d'assassinat et de renversement dont il fait l'objet le jettent dans un paranoïa grandissante et il fait régner sur le pays une dictature sanguinaire, contraignant des milliers de Guinéens à fuir la répression.

Sékou Touré est mort à Cleveland, Ohio aux États-Unis en subissant une opération de chirurgie cardiaque. Quelques jours après sa mort son régime était balayé.




Publié sous GNU Free Documentation License. "Ahmed Sékou Touré." Wikipédia, l'encyclopédie libre. 1 juin 2006, 09:24 UTC. 30 juillet 2006, 20:44 <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ahmed_S%C3%A9kou_Tour%C3%A9&oldid=7651019>.

  • Mobutu Sese Seko

Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga (né le 14 octobre 1930 - decédé le 7 septembre 1997), connu antérieurement sous le nom de Joseph-Désiré Mobutu, a été le second président de la République démocratique du Congo de 1965 à 1997 (le pays ayant été rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997). Il fut surnommé "Le Léopard de Kinshasa".

Sommaire 1 Débuts 2 L'ascension 3 La chute 4 Les héritiers 5 Anecdotes

Débuts

Mobutu à Washington en 1973




Joseph-Désiré Mobutu naît le 14 octobre 1930 à Lisala au Congo belge quelques mois aprés le roi des Belges Baudouin Ier. Son père, Albéric Gbemani, cuisinier pour un magistrat colonial de Lisala, meurt alors qu'il a 8 ans et il est alors élevé par son grand-père et son oncle. Il poursuit ses études dans une école catholique. À l'âge de 15 ans, il est enrôlé dans la Force publique, l'armée coloniale belge, où des officiers blancs commandent des soldats noirs. À 16 ans, il se marie avec une jeune fille de 14 ans. Il obtient le brevet de secrétaire comptable à Luluabourg puis est affecté à l'État-Major de la Force publique à Léopoldville en 1953.

Après son passage dans l'armée, dont il sort sous-officier, il devient journaliste (1957), ce qui lui permet d'exprimer ses idées. Il voyage pour la première fois en Europe lors d'un congrès de presse à Bruxelles, où il restera quelques temps pour suivre une formation. C'est au même moment que les représentants congolais négocient leur indépendance, et lorsqu'ils arrivent à Bruxelles pour la tenue d'une table ronde, il se met à leur disposition.

Mobutu Sese Seko



2ème Président de la République démocratique du Congo



Président depuis



24 novembre 1965 - 16 mai 1997



Precédé par

Joseph Kasa-Vubu

Suivi par

Laurent-Désiré Kabila

Naissance

14 octobre 1930 (officiel

Lisala, Congo Belge



Parti politique

MPR

Épouse

Marie-Antoinette Mobutu

Bobi Ladawa



L'ascension En juillet 1960, il devient secrétaire d'État du gouvernement indépendant de Patrice Lumumba. Il profite du désaccord entre les différents hommes politiques et du fait d'être l'un des seuls lumumbistes à avoir une quelconque expérience militaire pour évoluer très rapidement dans la hiérarchie militaire. C'est ainsi en tant que chef d'état-major qu'il fait arrêter Lumumba en 1960, sous l'impulsion de l'ambassadeur de Belgique. Celui-ci est assigné à résidence. Mobutu accuse alors Lumumba devant les caméras de sympathie procommuniste pour s'attirer le soutien des États-unis. Lumumba tentera de s'enfuir à Stanleyville, mais est rattrapé en chemin par les soldats. Mobutu le fera mettre en prison, où Lumumba ne recevra qu'une banane. Il sera ensuite envoyé au Katanga de Moïse Tshombe où il sera assassiné, son corps perdu « en brousse » selon les documents officiels. Sous la direction de Pierre Mulele, des rebelles partisans de Lumumba partent en guerre contre Mobutu. Ils occupent rapidement deux-tiers du Congo, mais avec l'aide des États-Unis et d'Israel, Mobutu parvient à reconquérir l'ensemble du territoire. Cette « victoire » qui n'aurait pas été possible sans l'aide occidentale est habilement mise à profit en interne par un Mobutu se parant de la vertu de pacificateur. Il pose ainsi son pouvoir sur deux piliers : à l'extérieur, le contexte de la guerre froide, et à l'intérieur la stabilité. Un autre moyen d'affermir son pouvoir est la prise de contrôle du pouvoir politique, dont le corollaire est la répression d'une partie des citoyens congolais.

Après avoir réorganisé l'armée, il mène le 25 novembre 1965 un coup d'État contre Joseph Kasa-Vubu, premier président de l'ancien Congo belge. Suivant une crise politique aigüe entre le président Kasa-Vubu et le gouvernement de Tshombe, ce coup d'État est acclamé et accepté de tous, Kasa-Vubu l'en remercie, Tshombe en est « absolument ravi », les syndicats CSLC, UTC et FGTK soutiennent le nouveau pouvoir de même que les organisations estudiantinnes UGEC et AGL. La population tant congolaise qu'étrangère applaudit le coup. À l'étranger la Belgique et les États-Unis sont les premier à reconnaître le nouveau président.

Seules la Chine et l'URSS montrent des réticences. 1

En 1969, il fait écraser une révolte estudiantine. Les cadavres des étudiants abattus sont jetés dans les fosses communes et 12 étudiants seront condamnés à mort. L'université sera fermée pendant un an et ses 2000 étudiants enrolés dans l'armée ou, selon la télévision nationale, « ils apprennent à obéir et à fermer leurs gueules.»

Il instaure un régime autoritaire à parti unique, le Mouvement populaire de la Révolution et en devient le maréchal-président. Un de ses souhaits est que le pays retrouve sa culture profonde, c'est alors la zaïrianisation (décolonisation culturelle). En 1971, "l'année des 3 Z", il renomme à la fois le pays, le fleuve et la monnaie sous le nom de Zaïre. La même année, il impose un costume traditionnel, crée une version zaïroise du costume occidental : l'abacost (à bas le costume) et il oblige les zaïrois à choisir un nom africain (non chrétien), ce qu'il fait lui-même en devenant Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga, c'est à dire « Mobutu le guerrier qui va de victoire en victoire sans que personne ne puisse l'arrêter ». Mobutu a aussi imposé le lingala, sa langue maternelle à Kinshasa par l´enseignement dans les écoles. Auparavant la langue africaine majoritaire dans la capitale était le kikongo.

Cette « révolution culturelle » ainsi que le culte de la personnalité seront clairement inspirés des régimes communistes (Mobutu sera d'ailleurs un des derniers dirigeants à être invité par Ceauþescu, et entretiendra le culte de la personnalité après des visites instructives en Chine maoïste et en Corée du Nord).

Les premières années, le régime sera très bien vu sur le plan international (notamment par les États-Unis), la personnalité affable du maréchal-président et les ressources naturelles du pays aidant un peu. Le Zaïre est alors considéré comme un exemple pour toute l'Afrique. Les investisseurs étrangers se précipitent sur les ressources naturelles dont le Zaïre est richement pourvu. L'Etat zaïrois lance alors une politique de grands travaux, les "éléphants blancs", qui donneront lieu à une importante corruption des élites politiques et administratives.

La chute Petit à petit, les méthodes du régime et le non respect des droits de l'homme le déconsidèrent aux yeux des démocraties.

Ayant basé le développement du Zaïre sur le modèle d'une économie rentière, Mobutu ne peut qu'en constater les inconvénients lorsque se produit une subite chute des cours du cuivre. Les finances publiques étant d'un coup exsangues, Mobutu lance le Zaïre dans une suicidaire politique de "zaïrianisation" de l'économie. Cette nationalisation brutale de l'économie a vu les chefs d'entreprises étrangers remettre leurs clefs à des membres de l'armée zaïroise venus faire appliquer le décret de zaïrianisation. Les entreprises devenaient ainsi pour un régime à bout de souffle un bon moyen d'acheter des fidélités. De nombreux bénéficiaires de la zaïrianisation, tous proches du régime, prirent ces entreprises pour leurs propriétés personnelles sans se préoccuper de leur gestion. La corruption fût ainsi de plus en plus endémique (on parle pour le régime mobutiste de "kleptocratie", littéralement "gouvernement par le vol"), dégradant la situation économique et sociale de l'écrasante majorité des zaïrois de façon dramatique.

En 1986, une grave crise économique secoue le Zaïre et accentue une crise politique et une révolte latente, entre un peuple qui a faim et un chef multi-milliardaire mégalomane qui a utilisé la corruption comme mode de gouvernement. Le fossé est creusé entre la petite tribu de fidèles (à qui le chef donnait des faveurs) et le reste du pays. Mais c'est l'inattendue fin de la guerre froide qui va achever le régime mobutiste. Privé de ses généreux soutiens extérieurs qui le soutenaient comme "rempart au communisme" depuis son accession au pouvoir, Mobutu se retrouve en quelque sorte isolé face à son opposition intérieure. En 1990, comme dans de nombreux autres pays d'Afrique centrale, le mécontentement populaire est grandissant et, en avril 1990, Mobutu autorise le multipartisme (l'opposition pourra dès lors le pousser au départ). La conférence nationale organisée à l'occasion devient un véritable tribunal populaire dénonçant les dérives flagrantes du système mobutiste. Les interventions d' Etienne Tshisekedi et d'autres opposants politiques marquent un tournant essentiel puisqu'elles ne sont pas suivies de répression contre leurs auteurs. Aux yeux des Zaïrois, le "seul Maréchal du Zaïre" n'avait ainsi plus le pouvoir d'opprimer son peuple pour assurer son pouvoir. L'état désastreux des finances publiques du pays causé par l'impéritie des politiques économiques mobutistes fait perdre petit à petit au système les moyens de s'alimenter financièrement. Vilipendé à Kinshasa, Mobutu se retire dans son somptueux palais, au coeur de la jungle tropicale et à proximité de son village natal. Sa solitude devient dès lors évidente, aussi bien au Zaïre qu'à l'étranger où il ne bénéficie plus que du soutien de la France. Sa maladie va encore renforcer cette impression de faiblesse, incitant ses opposants intérieurs et ses ennemis extérieurs à intensifier leurs actions.

En 1994, malgré le partage du pouvoir avec le président du parlement, le pays s'enfonce dans la crise. Celle-ci s'aggrave avec l'arrivée de réfugiés rwandais responsables du génocide au Rwanda, fuyant à partir de 1996 la progression de l'Alliance des Forces démocratiques pour la Libération du Congo, bras armé congolais du Front patriotique rwandais et de l'Ouganda, emmenés par Laurent-Désiré Kabila. Ceux-ci entrent à Kinshasa le 17 mai 1997, entraînant la chute définitive du pouvoir et la fuite de Mobutu Sese Seko, malgré une dernière tentative de négociation pour le partage du pouvoir parrainée par Nelson Mandela. Après avoir été soigné pendant de longs mois en Suisse et en France, Mobutu Sese Seko meurt le 7 septembre 1997 à Rabat d'un cancer de la prostate quatre mois après son renversement et l'accession au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila, père de l'actuel chef de l'État congolais (2006), Joseph Kabila. Il laisse un pays économiquement exangue, en conflit avec de nombreux pays voisins et en pleine guerre civile.

Les héritiers Le maréchal Mobutu s'est marié deux fois. Après le décès de sa première femme, Marie-Antoinette Mobutu, le 22 octobre 1977, il a épousé Bobi Ladawa le 1er mai 1980. Quatre de ses fils issus de son premier mariage sont décédés : Niwa, Konga, Kongulu en septembre 1998 et Manda en décembre 2004. Un autre de ses fils, né de son deuxième mariage, Nzanga Mobutu, a annoncé en décembre 2005 sa candidature aux élections présidentielles de juin 2006, alors que Guy-Alain se présente lui aux législatives. L'une de ses filles, Yaki, est marié avec Pierre Janssen, un belge, avec lequel elle a eu des enfants 2.

En tant que beau-fils de Mobutu, Jean-Pierre Bemba a au cours de la Deuxième guerre du Congo assuré l'héritage politique de son beau-père, et accueilli au sein du Mouvement de Libération du Congo de nombreux anciens militaires et hauts-dignitaires du régime mobutiste.



Anecdotes En 1984, sa fortune avait été estimée à 4 milliards de dollars, supérieure à la dette extérieure de son pays. Certains proches ont plus tard raconté la générosité de Mobutu qui, lors de soirées, aurait laissé à la libre disposition des invités des saladiers remplis de diamants. D'autres témoignages racontent que Mobutu aurait été un adepte de la magie noire (et aurait bu du sang humain lors d'une cérémonie). Certains de ses anciens collaborateurs racontent que Mobutu utilisait leurs femmes comme un outil politique. Grand séducteur, il n'hésitait pas à faire la cour aux femmes de ses collaborateurs, et arrivait souvent à ses fins du fait de son grand pouvoir. Ceci lui permettait de les affaiblir en les humiliant, afin de montrer qu'il était le chef. En 1978, des opposants politiques marxistes refugiés en Angola lancent une offensive contre la province la plus riche en minerais, le Shaba (l'actuel Katanga). Les troupes de Mobutu seront vaincues et ce dernier sera sauvé par la légion étrangère française qui intervient pour protéger ses ressortissants. On raconte depuis ce jour au Katanga que les services secrets de Mobutu auraient eux-mêmes fomentés le massacre de 100 ingénieurs français et leurs familles à Kolwezi pour provoquer l'intervention française. Une profonde amitié liait Mobutu au roi Baudouin. Dans les années soixante, Mobutu essayait d'imiter le roi Baudouin dans l'habillement ou dans la facon de saluer la foule. Les deux personnages se sont écrit de nombreuses lettres. La toque en peau de léopard est une sorte de couronne bantoue, l'attribut des rois, empereurs ou autres aristocrates. Dans la tradition bantoue, le léopard est considéré comme un animal rusé et sa peau est sacrée. Mobutu a été propriétaire du château Fond'Roy, à Uccle en région bruxelloise de 1973 jusqu'à sa mort. La construction du château fut commandée par Léopold II et achevée en 1910.




Publié sous GNU Free Documentation License. "Mobutu Sese Seko." Wikipédia, l'encyclopédie libre. 30 juillet 2006,

  • Charles Ghankay Taylor

Charles Ghankay Taylor, appelé le plus souvent Charles Taylor, (28 janvier 1948 au Liberia) est un ancien président du Liberia. En fonction à la fin des années 1990, il est entre autres accusé d'avoir favorisé une guerre civile qui a duré plus de dix ans. Condamné par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, le Conseil de sécurité a demandé à tous les gouvernements de geler ses avoirs, ainsi que ceux de sa famille. Il vivait en exil au Nigeria depuis plusieurs années. En mars 2006, alors qu'il tentait de s'enfuir au Cameroun, il a été arrêté et extradé au Sierra Leone.

Sommaire




1 Biographie 1.1 Le conflit en Sierra Leone 1.2 Crimes contre l'humanité

Biographie Avant de présenter la biographie de Charles Ghankay Taylor, le lecteur devrait savoir ce qui suit. Effectivement créé en 1816, le Liberia est un pays constitué par des esclaves libérés et rapatriés du continent américain. Les descendants d'esclaves représentent seulement 5 % de la population totale, mais ont pratiquement toujours été au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1847. Taylor est né d'un père américain et d'une mère américano-libérienne qui font partie de l'élite du pays le 28 janvier 1948 . À 24 ans, Taylor quitte le Liberia pour travailler et étudier aux États-Unis et, en 1977, il est diplômé en économie du Bentley College dans le Massachusetts. C'est durant ses études que Taylor développe un intérêt pour la politique et décide de joindre l'Union of Liberian Associations (ULA) dont il devient président national. Ce groupe dénonce le régime du président libérien de l'époque, William Tolbert. Peu de temps après, ce dernier est victime d'un coup d'état de Samuel Doe et est exécuté. Doe devient ainsi président, nomme Taylor conseiller et lui confie les services généraux du gouvernement. Après avoir détourné 900 000 $ en trois ans, Taylor perd son poste et fuit aux États-Unis. Arrêté puis emprisonné, il réussit à s'enfuir et se réfugie en Afrique afin de préparer une rébellion contre Samuel Doe. Pour ce faire, il joint le National Patriotic Front of Liberia (NPFL) et en devient leader vers la fin des années 1980. En 1989, le NPFL lance une attaque, c'est le début de la guerre civile. Rapidement, Taylor contrôle une grande partie du pays, mais un éclatement au sein du NPLF ralentit sa conquête. De fait, Prince Johnson, un de ses principaux lieutenants, se dissocie de son leader et fonde avec près de 1 000 hommes l'INPLF (Independent National Patriotic Front of Liberia). Prince Johnson et ses troupes prennent le contrôle de la capitale, Monrovia, et assassine Samuel Doe. Les troupes de Taylor et Johnson s'affrontent et la guerre civile prend toute son ampleur pendant les sept années qui suivent. En juillet 1997, des élections sont tenues et Taylor est élu avec 75 % des voix. Le scrutin a été jugé juste par les observateurs internationaux, mais des doutes persistent quant à la validité de l'élection. Pendant son règne à la tête de l'État, Taylor continue de combattre tous ceux qui s'opposent à son pouvoir. La répression contre l'opposition fera 150000 morts jusqu'en 1995 . Par ailleurs il suspend les libertés individuelles dans son pays et centralisera le pouvoir entre ses mains en instaurant un véritable régime autoritaire . Petit à petit, la résistance au règne de Taylor prend forme. Les troupes de Taylor subissent dans un premier temps les offensives du groupe des Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), mouvement soutenu par les États-Unis et par le régime guinéen frontalier, puis par la suite, les offensives du Mouvement pour la démocratie au Liberia (MODEL), groupe constitué principalement de membres de la tribu de Samuel Doe, le prédécesseur de Taylor. Parallèlement, sur le plan international, Taylor est de plus en plus isolé. Il s'est vu imposer des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies tel un embargo sur les exportations de diamants de la guerre et de bois et l'interdiction de voyager pour lui et son équipe présidentielle. Taylor fait face à d'énormes pressions de toute part pour quitter le pays. Des responsables de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont même rendus au Liberia pour demander à Taylor de quitter afin de mettre fin au conflit. Poussé dans ses retranchements, Charles Taylor quitte le pouvoir en août 2003 pour un exil au Nigéria, offrant ainsi une lueur d'espoir au peuple libérien.

Le conflit en Sierra Leone Charles Taylor débute également un trafic d'armes avec le pays voisin, le Sierra Leone, qu'il échange contre des diamants (Voir Diamants de conflit). Charles Taylor a parrainé le Front révolutionnaire uni (RUF) sierra-léonais de Foday Sankoh et Sam Bockarie, mouvement rebelle qui fait preuve de violence extrême. A ce titre, il est accusé de crimes contre l'humanité pour extermination, assassinats, viols, esclavage sexuel, et conscription d'enfants soldats.

Crimes contre l'humanité Charles Taylor est inculpé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et autres violations du droit international humanitaire par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (ou CSSL Cour Spéciale pour la Sierra Leone). 29 mars 2006: Charles Taylor est arrêté au Nigéria et extradé vers le Sierra Leone pour y subir son procès par la Cour spéciale pour la Sierra Leone (CSSL). Pour des raisons de sécurité, la CSSL a demandé le 31 mars 2006 le dépaysement du procès à La Haye, capitale de la justice internationale. L'arrestation de Charles Taylor a été rendue possible grâce à l'élection d'Ellen Johnson Sirleaf à Monrovia et à l'espoir de stabilisation du pays. Les puissances occidentales et les dirigeants d'Afrique de l'Ouest ont finalement lâché celui qu'ils avaient exilé au Nigeria après lui avoir promis l'impunité en échange de son départ de la présidence et de sa non-intervention dans les affaires libériennes. 7 avril 2006: Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont mis d'accord sur un transfert à La Haye, Pays-Bas, du procès de Charles Taylor qui comparaît devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).




Publié sous GNU Free Documentation License. "Charles Ghankay Taylor." Wikipédia, l'encyclopédie libre. 26 juillet 2006, 21:43 UTC. 30 juillet 2006, 16:23 <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_Ghankay_Taylor&oldid=8930052>.

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lundi 9 janvier 2012

_____Intouchables : "raciste" et "choquante" pour Variety, la comédie est-elle impossible à exporter ? ..."Le rôle de Driss n’est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan."

Comédie - France - 2010 - 1H52

Date de sortie : 02 novembre 2011 Un film de : Olivier Nakache, Eric Toledano

Programmé dans 27 salles à Paris et ses alentours

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Rencontre inattendue

A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

Le site de référence américain a publié une critique assassine d’Intouchables, étrangement passée inaperçue.

Il a fallu attendre qu’Intouchables entre dans le top 20 des plus gros succès de tous les temps au box-office français pour qu’un article très négatif sur le film refasse surface. Le 29 septembre dernier, Jay Weissberg, critique à Variety, l’un des sites de référence en matière de cinéma à Hollywood, publiait son avis et n’y allait pas de main morte ! "Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Tolédano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant qu’Intouchables, qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui, on l'espère, a définitivement disparu des écrans américains. La Weinstein Company, qui a acquis les droits du film pour un remake américain, va devoir procéder à une réécriture en profondeur pour rendre cette comédie potable."

On a rarement lu début d’article aussi violent, surtout concernant la comédie portée par Omar Sy et François Cluzet, qui a reçu principalement des avis positifs, même si quelques critiques français ont jugé le film populiste… une fois que son succès était assuré !

"Le rôle de Driss n’est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan."

Le journaliste de Variety insiste sur le fait que le sujet en lui-même est choquant : "un jeune de banlieue découvrant la "culture" auprès d’un riche". C’est surtout le personnage de Driss qui cumule les clichés, selon lui, même s’il n’a rien à redire sur la performance d’Omar Sy, "plein de vie et charismatique". "Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec tout ce que cela comporte comme connotations racistes, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor". (…) Ce rôle n’est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race. (...) Le pire, c’est quand Driss enfile un costume et que Magalie (la secrétaire du riche paraplégique) lui dit qu’il ressemble au président Obama, comme si le seul black en costard ne pouvait être que le président. Et dire que les scénaristes ont voulu être drôles et tendres. (Au fait, Sy et Obama ne se ressemblent pas du tout)."

Jusqu’à la fin, la critique reste négative, même si l'auteur reconnaît que le film a des chances de faire un carton : "Tout cela est censé faire rire et étant donné le talent de Sy et le fait que la succession de blagues ne s’arrête jamais, Intouchables devrait séduire le public en quête d’un moment d’insouciance, qui le regardera sans réfléchir."

Le fait que le film soit présenté comme inspiré d’une histoire vraie semble aussi passablement énerver le rédacteur, qui souligne dès le début du texte qu’en réalité "l’auxiliaire de vie était arabe, et non noir".

Quel impact aura cette critique sur la carrière du film à l'étranger ?

Jay Weissberg, un critique de Variety seul contre tous ? Alors qu'une grande partie des Français semble se reconnaître dans les situations d'Intouchables, son avis radical devrait étonner plus d'un spectateur... Pourtant, il est issue d'un site de référence dont les critiques comptent énormément à Hollywood. Peu de marques peuvent se vanter d'avoir autant d'influence auprès des producteurs.




On se demande du coup quel impact ce texte pourrait avoir sur la carrière américaine du film, qui devrait donner lieu à un remake. Les frères Weinstein vont-ils en effet réécrire la majorité de l'intrigue, comme le conseille le rédacteur ? Le succès phénoménal de la comédie en France va-t-il faire oublier cet avis particulièrement négatif ? En Europe, Intouchables est précédé d'un excellent a priori. Présenté en ouverture du festival du film francophone de Berlin, il sera diffusé sur le territoire allemand dès le 5 janvier, puis dès le mois de mars en Espagne. On verra alors si sa carrière à l'étranger démarre bien...

..."Le rôle de Driss n’est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan."

Le journaliste de Variety insiste sur le fait que le sujet en lui-même est choquant : "un jeune de banlieue découvrant la "culture" auprès d’un riche". C’est surtout le personnage de Driss qui cumule les clichés, selon lui, même s’il n’a rien à redire sur la performance d’Omar Sy, "plein de vie et charismatique". "Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec tout ce que cela comporte comme connotations racistes, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor". (…) Ce rôle n’est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race. (...) Le pire, c’est quand Driss enfile un costume et que Magalie (la secrétaire du riche paraplégique) lui dit qu’il ressemble au président Obama, comme si le seul black en costard ne pouvait être que le président. Et dire que les scénaristes ont voulu être drôles et tendres. (Au fait, Sy et Obama ne se ressemblent pas du tout)."

Jusqu’à la fin, la critique reste négative, même si l'auteur reconnaît que le film a des chances de faire un carton : "Tout cela est censé faire rire et étant donné le talent de Sy et le fait que la succession de blagues ne s’arrête jamais, Intouchables devrait séduire le public en quête d’un moment d’insouciance, qui le regardera sans réfléchir."

Le fait que le film soit présenté comme inspiré d’une histoire vraie semble aussi passablement énerver le rédacteur, qui souligne dès le début du texte qu’en réalité "l’auxiliaire de vie était arabe, et non noir".

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lundi 31 janvier 2000

__La protection juridique des majeurs. Qui peut être protégé ? La mesure de sauvegarde de justice. La mise sous tutelle.. La mesure de curatelle.. Qui demande une protection & Comment l’obtenir ??

La protection juridique des majeurs.

Une mesure de protection est organisée au profit d’une personne majeure lorsqu’une altération de ses facultés mentales la met dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts, et que cette altération est médicalement constatée.

Les mesures de protection se trouvent donc encadrées, d’une part, par la constatation médicale de l’altération des facultés mentales de la personne et, d’autre part, par l’appréciation judiciaire de son besoin d’être représentée ou assistée.

Si la constatation de l’altération des facultés mentales est un préalable obligatoire, elle n’est pas suffisante pour valider la décision d’une mesure de protection. En effet, le juge doit considérer que la personne majeure ne peut pas pourvoir seule à ses intérêts, mais il doit également vérifier qu’il n’existe pas de solutions alternatives à la mise en place d’une mesure de protection (par exemple : procuration bancaire, pouvoirs conférés aux époux, désignation d’une personne de confiance, etc.), cette dernière devant être considérée comme l’ultime recours.

Qui demande une protection ?

Afin de limiter les demandes de mise sous protection juridique fantaisistes ou abusives, les personnes autorisées à saisir le juge des tutelles d’une demande de mise sous protection sont le majeur à protéger lui-même, son conjoint, ses ascendants, ses descendants, ses frères et sœurs et le procureur de la République, mais aussi depuis le 1er janvier 2009 le concubin, le partenaire pacsé, les parents sans limitation de degré de parenté, les alliés ainsi que les personnes entretenant avec le majeur des liens étroits et stables.

Toutes les autres personnes doivent s’adresser au procureur qui apprécie l’opportunité de saisir ou non le juge des tutelles.

Comment l’obtenir ?

Le constat médical Le juge des tutelles ne peut prononcer l’ouverture d’une mesure de protection que si l’altération des facultés mentales a été constatée par un certificat d’un médecin spécialiste. Il faut entendre par médecin spécialiste celui qui figure sur une liste officielle comprenant les médecins habilités à délivrer un tel certificat, et qui est « agréé » comme le stipule la loi du 5 mars 2007. Cette liste réunit des psychiatres, des gériatres, des traumatologues, des généralistes, des neurologues, tantôt libéraux tantôt hospitaliers. Elle est établie chaque année par le procureur de la République après consultation du Préfet, et tenue à la disposition des requérants dans chaque greffe de tribunal d’instance.

Le certificat du médecin agréé doit être circonstancié et oblige donc le médecin à se prononcer sur plusieurs points. Il doit décrire avec précision l’altération des facultés personnelles du majeur et donner au juge tout élément d’information sur l’évolution prévisible de cette altération. Il doit aussi préciser les conséquences de cette altération sur la nécessité d’une assistance ou d’une représentation dans les actes de la vie civile, tant patrimoniaux que personnels, ainsi que sur l’exercice du droit de vote. Attention les honoraires plafonnés à 160 euros ne peuvent donner lieu à un remboursement de la sécurité sociale.

Recommandations

Pour accélérer le traitement de la demande, il est recommandé de fournir :

  • la copie intégrale de l’acte de naissance de l’intéressé, afin de vérifier l’absence de la mention « répertoire civil » qui révèle qu’une mesure de protection est déjà instituée ;
  • un certificat émanant de son médecin traitant, pour connaître son avis sur le type de mesure de protection à mettre en place (tutelle ou curatelle).

En moyenne, une procédure dure six mois.

La formulation de la requête

Il faut formuler une requête aux fins de mise sous protection juridique, qui doit être envoyée au juge des tutelles du tribunal d’instance du ressort du domicile de la personne à protéger. Pour être recevable, outre la nécessité du certificat médical, la requête doit mentionner l’identité de la personne à protéger, énoncer précisément les circonstances qui motivent cette protection, énumérer ses proches parents dont l’existence est connue en mentionnant leur nom et leur adresse, et indiquer les coordonnées du médecin traitant.

La protection juridique des majeurs..

  • La mesure de sauvegarde de justice
  • Ce que c’est

La sauvegarde de justice est un régime de protection temporaire qui, tout en laissant au majeur sa capacité juridique et la libre gestion de ses intérêts patrimoniaux, le protège des actes qu’il aurait inconsidérément réalisés ou accomplit ceux qu’il aurait négligé d’effectuer.

  • Ceux à qui elle est destinée

Destinée aux personnes qui n’ont qu’une altération provisoire de leurs facultés, par exemple un état de coma causé par un accident, la sauvegarde de justice est donc relativement peu appropriée pour les personnes majeures handicapées mentales qui, elles, ont souvent plus besoin d’une protection durable, voire définitive. Toutefois la mise en place d’une sauvegarde peut être intéressante dans l’attente du jugement d’une tutelle ou curatelle.

  • Comment ça marche

Les actes passés par un majeur placé sous sauvegarde demeurent, en principe, valables, mais peuvent, pendant cinq ans, être « rescindés pour lésion » (annulés) ou « réduits pour excès » dès lors qu’il peut être établi que le majeur était placé sous sauvegarde de justice au moment de la conclusion du contrat. L’action en rescision pour lésion nécessite d’apporter la preuve que l’intéressé a été lésé, par exemple lorsqu’il a acquis un bien à un prix excessif ou a vendu un bien à un prix dérisoire. L’action en réduction pour excès permet, dès lors qu’est rapportée la preuve d’une disproportion entre l’engagement souscrit par le majeur placé sous sauvegarde de justice et ses ressources ou ses besoins, de ramener l’acte excessif à de plus justes limites par rapport à sa fortune.

  • La mise sous tutelle

Ce que c’est

La mesure de tutelle s’adresse à une personne qui ne peut, de manière générale, agir seule et a besoin d’être représentée dans les actes de la vie civile. Nommé par le juge des tutelles, le tuteur doit assurer tant la protection de la personne que celle de ses biens.

Les responsabilités du tuteur

Dans cette perspective, le tuteur peut passer seul, au nom du majeur protégé, les actes dits d’administration, à savoir ceux du quotidien. Sont ainsi concernés les actes de gestion courante, comme le règlement des dettes certaines, l’encaissement des revenus, le recouvrement des créances, la gestion de contrats d’assurance, les achats et dépenses nécessaires à l’entretien du majeur protégé ou encore bien sûr l’exécution de ses obligations alimentaires. Chaque année, le tuteur doit, dans un souci de transparence, rendre un compte annuel de gestion de tutelle.

Le statut des actes du majeur protégé

Une fois la mesure de tutelle prononcée, tous les actes passés par le majeur protégé sont nuls de plein droit, assurant ainsi une protection totale de son patrimoine. Toutefois, le juge peut individualiser la mesure de tutelle en autorisant le majeur sous tutelle à accomplir seul, ou avec l’assistance de son tuteur, un certain nombre d’actes qu’il aura pris le soin de préciser.

Les actes de disposition

Les actes de disposition sont des actes aux conséquences plus engageantes que ceux du quotidien, pour lesquels le tuteur doit obtenir l’accord préalable du juge des tutelles. Sont notamment rangés dans cette catégorie les cessions, acquisitions, et échanges de droits immobiliers, l’acceptation, la renonciation et la liquidation d’une succession, la conclusion d’un bail de plus de neuf ans, la vente de fonds de commerce, l’achat et la vente d’un immeuble ou de meubles de valeur, l’emprunt, le placement des capitaux, etc.

  • La mesure de curatelle

Le régime de la curatelle se différencie de la mesure de tutelle dans le sens où il est destiné à protéger un majeur qui, sans être hors d’état d’agir par lui-même, a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans les actes de la vie civile.

Par conséquent, le majeur sous curatelle exerce seul ses droits dès lors qu’il s’agit d’un acte d’administration. En revanche, pour les actes de disposition, l’assistance du curateur est requise sous peine de nullité de l’acte. Toutefois, comme pour la tutelle, le juge peut moduler l’étendue de la mesure soit en renforçant la mesure de curatelle classique soit en l’allégeant. Comme le tuteur, le curateur est nommé par le juge des tutelles.

http://www.unapei.org/article/comment-l-obtenir.html

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