___La rhétorique du pouvoir de masse ..... pouvoir exprimer qu'il y a un objet-tabou mais qu'on ne peut en parler. ... Commence à l'instant même où sa nomination est communiquée en masse entre la masse et l'élite : « l’unité dans la diversité ».?
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 25 janvier 9999 à 14:53 :: __[7.7.7] Works at Secret d'état "Guide infâme de l'être existenciel noirs" battlefield.3 ".. "Le Seigneurs de la Négation" LOI du CHAOS.. :: #3837 :: rss
Mais Qu'est-ce que LA RHETORIQUE?
Selon le dictionnaire Larousse, « c'est l'ensemble des procédés et techniques réglant l'art de s'exprimer ». Cet art existe depuis environ 2500 ans et est méconnu parce qu'il a disparu dans sa forme originelle de l'enseignement secondaire et supérieur il y a quelques siècles. Cependant, cet art n'en demeure pas moins un formidable outil pour quiconque désire mieux s'exprimer, écouter et lire, analyser et comprendre, construire et déconstruire des discours.
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Appel à communication, Journée d’étude, Université de Nice-Sophia Antipolis
La rhétorique démocratique en temps de crise
jeudi 1er juillet 2010, par Crystal Cordell Paris
Depuis la Grèce antique, la démocratie entretient des relations étroites et ambiguës avec la rhétorique politique. Si cette dernière semble incontournable en démocratie, elle est toutefois l’objet de puissantes critiques philosophiques et politiques.
D’une part, la rhétorique remplit des fonctions démocratiques essentielles
– elle constitue une médiation entre le « peuple » et le « pouvoir » ; elle joue un rôle central dans la délibération publique ; elle permet d’énoncer et d’exalter les valeurs démocratiques. D’autre part, elle sert à consolider le pouvoir politique ; elle circonscrit le débat démocratique ; elle en révèle les contradictions. Or les ambiguïtés de la rhétorique démocratique ne sont jamais aussi flagrantes qu’en temps de crise politique : révolution, guerre civile, guerre extérieure… Les crises mettent à l’épreuve la rhétorique en exigeant d’elle une efficacité optimale et une cohérence interne : l’une politique, l’autre démocratique. En temps de crise, la rhétorique paraît d’autant plus suspecte qu’elle est indispensable à la victoire, à la fois sur les opposants intérieurs et sur l’ennemi extérieur. Dans le même temps, la fonction persuasive de la rhétorique, visant l’adhésion et la décision collective, paraît constitutive de la démocratie.
En modifiant le contexte dans lequel se déploie la rhétorique démocratique, les crises politiques en modifient-elles fondamentalement les fonctions, ou au contraire, permettent-elles d’en identifier plus nettement les caractéristiques essentielles ?
Cette journée d’étude propose de s’intéresser à cette problématique en fédérant des approches diverses en philosophie, communication politique et histoire. Il s’agira de s’interroger sur les dimensions techniques, délibératives et symboliques de la rhétorique démocratique en temps de crise, de l’antiquité à l’époque contemporaine en passant par les moments révolutionnaires des XVIIIe et XIXe siècles. Les communications pourront ainsi analyser la rhétorique démocratique en tant qu’art producteur de discours, en tant que science pratique ou en tant qu’instrument de pouvoir. Aussi trois axes de questionnement permettront-ils de structurer les travaux.
1. La rhétorique démocratique comme art oratoire
Cet axe de réflexion vise à s’interroger sur la technique oratoire en période de guerre ou de crise politique. Les communications devront apporter un éclairage sur les dimensions stratégiques et symboliques de la rhétorique démocratique et pourront proposer des réflexions sur la classification des genres de discours à partir de la Rhétorique d’Aristote. Dans quelle mesure le genre du discours – discours « délibératif », « épidictique »… – et le type d’auditoire – acteurs politiques « professionnels » (locaux, nationaux ou internationaux), spectateurs « profanes »… – influent-ils sur les stratégies rhétoriques employées et sur la teneur des arguments mobilisés ? Comment s’articulent la mise en scène de l’orateur et celle, symbolique, du régime ? Dans quelle mesure l’utilisation de stratégies pour influer sur les émotions (pathè) de l’auditoire s’inscrit-elle dans une stratégie argumentative mobilisant la raison (logos) ? En quoi la rhétorique peut-elle être une représentation du régime (Aristote, 2003 ; Ober, 1989) ? Comment la rhétorique participe-t-elle à la définition de l’état de « guerre » ou de « crise » ? Dans quelle mesure l’« absolutisation » (Danblon, 2004) des valeurs démocratiques est-elle révélatrice du positionnement ou du statut de l’orateur (Ober, 1989) par rapport au régime politique et par rapport à l’auditoire ? Tout cadrage de la réalité (Breton, 2005) équivaut-il à une manipulation de l’auditoire (Platon, 2003), manipulation par le mensonge, par la diversion, par la flatterie, par l’hypocrisie… ? La dimension narrative de la rhétorique est-elle compatible avec sa dimension argumentative (Danblon et al., 2008) ? En répondant à une ou plusieurs de ces questions, les communications s’attacheront à éclairer les articulations entre stratégies techniques et dimensions polémique et politique de la rhétorique démocratique. Cette série d’interrogations pourra renvoyer à des analyses théoriques et conceptuelles aussi bien que sémiotiques ou lexicologiques (analyse de discours, de séries lexicales).
2. La rhétorique démocratique comme délibération
En considérant la rhétorique dans sa dimension délibérative, il s’agit de poser non seulement la question du lien entre orateur et auditoire, mais aussi celle du dialogue qui se déploie entre acteurs politiques. En prolongeant les interrogations sur la technique oratoire, il conviendra d’analyser le caractère délibératif de la rhétorique en temps de crise politique. Partant d’exemples de débats contradictoires, débats parlementaires, dialogues directs ou indirects entre adversaires politiques, les communications s’inscrivant dans cet axe pourront contribuer à éclairer les débats entre ceux qui défendent le modèle « conversationnel » de la délibération (Elster, 1998 ; Rawls, 1993 ; Habermas, 1987) et ceux qui défendent le modèle « oratoire » ou « agonistique » (Urfalino, 2005 ; Mouffe, 2000 ; Remer, 1999, 2000). Quelles sont les conditions d’une « conversation » démocratique ? d’une « délibération » démocratique ? Peut-on parler d’un dialogue ou d’une conversation implicite entre l’orateur et l’auditoire ou, au contraire, une « conversation » doit-elle avoir lieu entre orateurs (Elster, 1998) ? Les exigences « délibératives » sont-elles compatibles avec la construction politique du dèmos (Mouffe, 2000) et avec les processus décisionnels qui ont pour objectif l’action politique (Perelman 1977) ? Dans quelle mesure la rhétorique permet-elle d’articuler la rationalité comme condition épistémologique de la délibération et le recours aux émotions pour persuader et susciter l’adhésion de l’interlocuteur ou l’auditoire (Aristote, 2003) ?
3. La rhétorique démocratique comme légitimation
Le troisième axe permettra d’aborder la question de la fonction légitimante de la rhétorique en période de crise politique et conduira à réfléchir sur les enjeux suivants : la représentation de l’ « ennemi » (interne aussi bien qu’externe) ; la mobilisation de la notion de « monstruosité morale » (Cuny-Le Callet, 2005) pour caractériser l’adversaire ; la légitimation (politique, philosophique, juridique…) de la guerre ; les représentations et justifications de l’ « empire démocratique » (Thucydide, 1990) ; la conception du leadership (Ober, 1989) ; la représentation rhétorique de la responsabilité et de la culpabilité des belligérants ; la référence au religieux et au divin (Orwin, 1994) ; les registres axiologiques mobilisés par les acteurs politiques. Comment la rhétorique contribue-t-elle à la « construction » des intérêts et de l’identité du régime politique en temps de guerre ? Dans quelle mesure l’analyse de la rhétorique en temps de guerre permet-elle d’évaluer la thèse constructiviste (Lindemann, 2008) selon laquelle les « intérêts » d’un Etat en guerre doivent être pensés dans leur dimension intersubjective ? Les communications pourront s’inscrire dans l’actualisation de l’histoire et de la philosophie politique antiques (Thucydide, Platon, Aristote, Polybe, Cicéron…) ou encore de la pensée machiavélienne en proposant des comparaisons entre situations de guerre actuelles ou récentes et historiques.
Comité scientifique
Philippe Aldrin (Université de Nice-Sophia Antipolis), Ugo Bellagamba (Université de Nice-Sophia Antipolis), Laurent Bouvet (Université de Nice-Sophia Antipolis/IEP de Paris), Gil Delannoi (IEP de Paris), Ninon Grangé (Paris 8/CERPHI), Ran Halévi (CNRS/EHESS), Pierre Manent (EHESS)
Organisatrices
Crystal Cordell Paris (Université de Nice-Sophia Antipolis), Ninon Grangé (Paris 8/CERPHI)
Propositions
Les doctorants, jeunes docteurs et enseignants-chercheurs travaillant sur ces questions sont invités à faire parvenir au plus tard le 20 septembre 2010 leurs propositions de communication (500 mots environ) à l’adresse suivante : rhetorique.democratique@gmail.com. Veuillez inclure les coordonnées complètes du contributeur. Pour tout renseignement complémentaire, contacter Crystal Cordell Paris (crystalcordell@yahoo.com) ou Ninon Grangé (ninon.grange@wanadoo.fr).
Calendrier et organisation
Retour des avis du comité scientifique : 01 octobre 2010.
http://www.zetesis.fr/spip.php?article446
Pouvoir ou prestige ? Apports et limites de l'histoire politique à la définition des élites grecques
- Pouvoir ou prestige ? Apports et limites de l'histoire politique à la définition des élites grecques
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_2005_num_83_1_4907
- L’espace public : un concept opératoire en histoire grecque ?
http://expedito.univ-paris1.fr/lamop/LAMOP/espacepublic/citesgrecques.pdf
60 ans d'Union Indienne ?
Après 60 ans d’indépendance, l’Inde se félicite d’incarner « l’unité dans la diversité ». Si les institutions démocratiques, les efforts de développement et la politique de discrimination positive ont favorisé le processus d’intégration nationale, la rhétorique de l’unité indienne, née du mouvement de libération, ne permet pas d’appréhender correctement les facteurs de division engendrés par les inégalités sociales et régionales. Les identités ethniques, religieuses et de caste, exploitées à des fins partisanes, sont à l’origine de conflits parfois violents. La persistance de l’exclusion de masse en dépit de la croissance économique tend à prouver que seules quelques catégories privilégiées de la population ont su réellement bénéficier de l’accession à l’indépendance.
http://echogeo.revues.org/1685
Introduction à la rhétorique (O. Reboul) - PDF
- http://www.ecolederhetorique.com/download/pdf/O-Reboul-Introduction-a-la-rhetorique-p55-80.pdf
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