___Quels enfants allons-nous laisser au monde ? ou Quel monde allons nous laisser a nos enfants? Les enjeux du développement durable. (Pollution de l’air et de l’eau, disparition de nombreuses espèces animales et végétales, désertification, C-ozone…).
Par http://www.777-mafia.com/us/home, vendredi 9 novembre 2012 à 17:25 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #4228 :: rss
What kind of world do we want to leave to our children and grandchildren?
De même qu’on évoque trop souvent la question de savoir comment nous allons sauver la planète, alors qu’en définitive la planète s’en sortira fort bien sans nous (voire mieux au regard du risque d’explosions nucléaires multiples), de même il me paraît très vain de se demander quel monde nous allons laisser à nos enfants.
Je profite de cette vidéo de Bridget Kyoto pour nous interroger non pas sur quel monde nous allons laisser à nos enfants, mais bien de nous demander quels enfants nous allons laisser au monde :
Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?
On sait que le pétrole déclinera peu après 2015 (selon l’avis même d’un ancien expert de l’Agence internationale à l’énergie) et que depuis le rapport du club de Rome il y a 40 ans la croissance est un leurre. Pourtant, on ne nous propose comme solution que les mêmes recettes qui nous ont amené à cette situation. Einstein nous l’a pourtant dit :
On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.
Puisque répéter les mêmes actions en espérant un résultat différent est l’apanage des fous ou des idiots, il faut bien admettre une bonne fois pour toute que les fous et les idiots que nous sommes, confortablement installés dans le déni pour ne pas céder à la panique, ne vont rien faire (ou arrêter de faire) pour éviter l’inévitable.
On peut donc craindre que le monde que nous allons laisser à nos enfants ne soit pas super agréable à vivre, et on va tout juste espérer qu’ils puissent au minimum bénéficier de la même chance que nous avons eu de ne pas connaître (de ce côté-ci de la planète en tout cas) des situations de guerres ou de famines. C’est pas gagné.
Bref, il ne faut donc pas compter sur notre génération ou celle de nos parents qui se sont gavées grave à crédit sur le futur. C’est la nouvelle génération qui va morfler !
Quels enfants allons-nous laisser au monde ?
Non content d’hypothéquer l’avenir de nos enfants, on se paie de surcroît le luxe de critiquer leur génération en la qualifiant de confort. Une manière détournée de ne pas évoquer nos responsabilités ? En tout cas, il est totalement affligeant d’oser regretter que les générations à venir se sauront pas s’adapter au moule défectueux qu’on leur lègue. J’ai envie de dire : bien joué les jeunes !
Franchement, qu’espérons-nous ? Notre système éducatif est à la ramasse, la plupart des enseignants désespèrent de leur métier et les autres des élèves. On semble ne vouloir assigner à l’éducation que la seule mission de préparer au monde du travail ! On se trompe lourdement. Chaque fois que j’entends certains vouloir rapprocher le monde de l’école et celui de l’entreprise, mon sang se glace : ne serions-nous que de la chair à entreprise ?
Le monde dans lequel nous vivons est complexe. Nous pouvons disposer d’informations sur tous les sujets que nous voulons, mais notre difficulté est de trier, de filtrer, et finalement de se faire sa propre opinion. Pourtant, on cherche à nous formater, à nous faire « rentrer dans le moule ». Or, ce n’est plus tant la transmission du savoir qui est primordiale, car le savoir est disponible plus que nécessaire. Ce qu’il nous faut, c’est développer notre esprit-critique, et exercer notre libre-arbitre.
C’est là que nos efforts doivent porter, car nous, notre génération et celle qui nous a précédée, nous ne sauverons pas le monde. L’avenir appartient aux générations à venir. Elle devront avoir confiance en elles. La seule façon de les aider à avoir un avenir, ce n’est pas de leur trouver du boulot, mais de les former du mieux que nous pourrons.
La seule question qui vaille est : quels enfants laisserons-nous au monde ?
http://jeffrenault.wordpress.com/2012/05/30/quels-enfants-allons-nous-laisser-au-monde/
II. Les enjeux du développement durable
Depuis la parution en 1987 du Rapport Brundtland (cf. annexe), l’expression « développement durable » s’est imposée et popularisée, au point de la retrouver aujourd’hui dans toutes les bouches. Cependant, cette utilisation parfois excessive du terme par les médias, les hommes politiques, ou encore les associations, a tendance à le banaliser et à en faire oublier les enjeux premiers. Il ne faut pas oublier que le concept de développement durable est né d’un constat démographique simple mais inquiétant : la population terrestre a connu une croissance exponentielle dans la deuxième moitié du XXème siècle. En effet, en 1965, 3,34 milliards d’humains vivent sur la Terre 9. Nous sommes aujourd’hui plus de 6,6 milliards 10, soit une augmentation d’environ 100% en 40 ans. Les prospectives démographiques considèrent par ailleurs comme très probable que nous soyons plus de 10 milliards avant le milieu du siècle. Quatre milliards d’humains supplémentaires, à nourrir, à chauffer, à loger … alors même que nos ressources naturelles s’appauvrissent de jour en jour.
Par ailleurs, si le niveau de vie d’une partie de l’humanité a certes évolué très rapidement lors des cinquante dernières années, la fracture Nord/Sud ne cesse de se creuser, condamnant jusqu’à présent une partie de la population terrestre à des conditions de vie extrêmes. D’autre part, en contrepartie de cette évolution trop rapide, les catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier (cyclones, ouragans, tsunamis) tout comme les dégâts écologiques de plus en plus alarmants (pollution de l’air et de l’eau, disparition de nombreuses espèces animales et végétales, désertification, …).
A partir de ce constat global découlent de nombreuses questions, dont la première d’entre elles : quel monde allons-nous léguer à nos enfants ? A plus court terme, comment œuvrer pour un progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète ? Comment réduire la fracture Nord/Sud ? Comment favoriser le développement des pays moins développés alors que la planète pâtit du prélèvement effréné de ses ressources naturelles ?
C’est à ces questions qu’est censé répondre le développement durable. Mais comment ? En effet, l’ampleur de la tâche semble considérable, infinie. Le développement durable insiste alors sur la nécessité de concilier trois thèmes qui se sont trop longtemps ignorés : l’efficacité économique, l’équité sociale, et l’écologie. C’est ce triptyque qui fait tout à la fois l’originalité, le potentiel, et la difficulté du développement durable. En effet, il serait aisé de ne considérer que deux des trois aspects du développement durable. Cela est d’ailleurs souvent le cas : les pouvoirs publics et les médias, notamment, privilégient souvent les facettes économique et environnementale du concept, en laissant de côté son aspect social. Il s’agit au contraire d’équilibrer ce qu’on appelle les trois piliers du développement durable – en anglais les trois P (profit, people, planet) :
le progrès économique : objectif de croissance et d’efficacité économique la justice sociale : objectif d’équité sociale la préservation de l’environnement.
La mise en œuvre de politiques de développement durable est donc extrêmement complexe. Comme on l’a déjà dit, la dimension sociale a tendance à être écartée pour se concentrer exclusivement sur le problème – déjà épineux – de la confrontation entre économie et écologie. Pourtant, la dimension sociale du développement durable n’est en aucun cas un simple « supplément d’âme » du concept. Elle lui est au contraire essentielle : en effet, inégalités sociales et problèmes écologiques sont souvent liés. D’une part, certaines inégalités écologiques sont le reflet d’inégalités sociales : c’est le cas par exemple des problèmes d’accès à la nature, ou des différences d’exposition des populations à la pollution. D’autre part, les inégalités sociales ont également une composante écologique, la plupart du temps aggravante. Le cercle vicieux pauvreté/environnement dégradé est ainsi de plus en plus visible, notamment dans les grandes métropoles des pays en voie de développement. Ainsi, si la plupart des Etats se sont engagés à élaborer une stratégie nationale de développement durable après la Conférence de Rio, on peut aujourd’hui douter de l’efficacité de tels plans. En effet, le développement durable impose des changements structurels en profondeur que les Etats – au premier rang desquels les pays développés – ne semblent pas prêts à mettre en place.
Les Etats ne sont toutefois pas les seuls acteurs responsables. Le développement durable vise à inclure l’ensemble de la société, en se fondant sur un objectif d’intégration et de mise en cohérence des politiques sectorielles. Le développement durable implique en fait un traitement conjoint des effets économiques, sociaux et environnementaux de toute action humaine. Dans cette optique, il est indispensable de mettre en place des démarches à la fois multi-partenariales et interdisciplinaires, impliquant la coopération d’acteurs de disciplines différentes (économie, sociologie, écologie, …), de secteurs différents (transports, eau, déchets, milieux naturels, développement social, …), de milieux différents (entreprises, associations, administrations, syndicats, …) et agissant à des échelons territoriaux différents (international, national, régional, et local). Le développement durable repose donc sur une nouvelle forme de gouvernance, où tous les acteurs doivent se mobiliser.
Le chantier du développement durable est donc énorme 11. Il s’agit de traiter le même problème à tous les niveaux, dans tous les secteurs, et par tous les acteurs. Dans cette perspective, on peut comprendre que les militants du développement durable soient parfois traités d’utopistes ou de doux rêveurs. En effet, malgré l’apparent engouement autour du concept, il serait naïf de penser que l’apparition de la doctrine développement durable a résolu tous les problèmes. Le développement durable se heurte aujourd’hui à de nombreuses difficultés, notamment au niveau de sa mise en place. Rio a montré au monde des Etats enthousiastes, signataires dans leur grande majorité d’une Déclaration révolutionnaire ; mais qu’en est-il aujourd’hui ? Les principes sont certes mis en avant comme preuve de bonne volonté, mais les politiques publiques et les financements nécessaires ne suivent que peu voire pas du tout. Au niveau des entreprises, même constatation. Sur la scène internationale, alors que l’un des objectifs principaux, à la fois l’un des plus ambitieux et l’un des plus urgents, consistait à réduire la fracture Nord/Sud, cette dernière augmente au contraire constamment 12. Il semble que les décideurs actuels ne puissent penser à long terme. C’est probablement l’écueil le plus important du développement durable, qui est soumis, par son insertion dans des politiques publiques, à un rythme électoral rapide et à des exigences de court terme qui ne lui conviennent pas. La nécessité de donner rapidement satisfaction à l’opinion publique entrave aujourd’hui la progression du développement durable, considérablement éclipsé par des considérations environnementales, sociales, et surtout économiques, mais envisagées séparément.
Quel avenir a donc aujourd’hui le développement durable ? Il semblerait qu’il faille chercher du côté d’acteurs moins institutionnels ou moins habituels. La société civile semble tout particulièrement mobilisée dans ce domaine, par le biais de nombreuses associations et ONG. D’autre part, lorsque l’on se tourne vers des acteurs plus classiques en termes décisionnels, à savoir les pouvoirs publics, des institutions en quête de davantage de pouvoirs se sont récemment saisies du problème : les collectivités locales notamment, qui mettent progressivement en œuvre des Agenda 21 locaux ; mais aussi l’Union européenne, qui semble s’attacher de plus en plus nettement au développement durable depuis la fin des années 1990. Le projet Fondation de France s’attachant à mettre en relation les acteurs du développement durable des territoires ruraux européens, il nous paraît intéressant de présenter rapidement maintenant la prise en compte du développement durable au niveau communautaire.
9 Données provenant du site de l’ONU http://esa.un.org/unpp/p2k0data.asp 10 Pour suivre en direct l’évolution de la population mondiale, http://www.populationmondiale.com/ 11 Il suffit pour s’en rendre compte de lire la Table des Matières de l’Agenda 21. On peut par exemple la consulter sur la page Internet des Nations Unies consacrée à l’Agenda 21 http://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm 12 Et ce malgré l’émergence de nouveaux pays industrialisés, notamment la Chine, qui ont connu un développement éclair – mais à quel prix environnemental et social. Les préceptes du développement durable paraissent ici bien éloignés des réalités actuelles.
http://europe-sustainable-development-actors-database.net/les-enjeux-du-developpement-durable
Victor Démé : Quel monde allons-nous léguer à nos enfants ?
L’entrée de la « cour » de Victor Démé, Bobo Dioulasso (Burkina Faso)
Issouf Dramé et Victor Démé
Durant cette longue période de préparation du voyage au Burkina, j’ai écouté de la musique burkinabè et en particulier le chanteur, Victor Démé qui avait à son actif deux CD. Son travail me touchait beaucoup. Sa voix, sa guitare, les accompagnements (plus recherchés sur le second album) ; ses appels au peuple burkinabè, en français ou en dioula… Je lisais sur lui : une vie un peu errante et difficile ; il allait de copain en copain emprunter une guitare… Puis, il rencontre le Français Camille Louvel à Ouagadougou. Et un premier CD sort ; il a déjà plus de 45 ans… Depuis la Belgique, j’ai pris contact avec ce jeune producteur qui avait tenu un club, « Ouaga Jungle », dans la capitale du Burkina Faso. Maintenant, il animait un studio de production : « Chapa Blues », toujours à Ouaga. Il m’avait gentiment transmis les coordonnées de Démé. Je lui avais écrit un mail, mais il était resté sans réponse. J’étais au Burkina le 5 janvier 2012. Le vendredi 20 janvier, vers 14h, à Bobo Dioulasso (province de Houet) – nous venions de visiter les locaux de l’association GAFREH, dans la maison des artisans et nous prenions l’ombre à une terrasse couverte -, j’appelais ce numéro que j’avais recopié dans mon carnet de voyage. Et le chaleureux Victor Démé nous invitait chez lui, pour le lendemain, à une des répétitions de son nouvel album qu’il enregistrerait un mois plus tard. Accompagné à la basse électrique par Issouf Dramé, il nous chantait huit chansons en s’accompagnant à la guitare. Il nous demandait de ne pas diffuser l’enregistrement de cette session acoustique. Mais voici tout de même l’entretien qu’il nous accorda le lendemain ainsi que sa retranscription. Comme dans les retranscriptions précédentes, j’ai choisi de rester fidèle à l’expression orale, aux associations propres à celle-ci. Il me semble qu’on y repère la silhouette de l’homme qui nous parle. Et puis, le français (ou les français) qui ont été adoptés par les cultures africaines ont reçu une part d’elles-mêmes, de leur façon de dire dans la langue. J’ai gardé cette marque dans les retranscriptions que j’ai faites. Personnellement, j’aime cela. Et je préfère à la correction la création, la spontanéité et la sincérité…
http://mayak.unblog.fr/2012/06/13/victor-deme-quel-monde-allons-nous-leguer-a-nos-enfants/
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.