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vendredi 24 août 2012

_i___''Quand je gagne, je suis Américain, pas Noir-Américain. Mais si je fais quelque chose de mal, ils vont dire que je suis un Négro. Nous sommes Noirs et nous sommes fiers de l’être. L’Amérique blanche ne nous reconnaît que comme champions'' Tommie Sm

Quand je gagne, je suis Américain, pas Noir-Américain. Mais si je fais quelque chose de mal, ils vont dire que je suis un Négro. Nous sommes Noirs et nous sommes fiers de l’être. L’Amérique Noire comprendra ce que nous avons fait ce soir (…) Nous ne sommes pas les braves garçons, ni de braves animaux que l’on récompense avec des cacahuètes. Si les gens ne s’intéressent pas à ce que les Noirs pensent en temps normal, qu’ils ne viennent pas voir les Noirs courir en public… (…) L’Amérique blanche ne nous reconnaît que comme champions



Tommie Smith

13 septembre 1968. De G à D : Larry Questad, Tommie Smith et John Carlos

Tommie Smith et John Carlos, ces athlètes qui ont levé le poing 13/07/2010



16 octobre 1968. Mexico. Un podium. Deux hommes qui ont marqué l’histoire du sport mais surtout l’histoire de la lutte contre le racisme et la ségrégation aux États-Unis. Par Hugo Breant

Deux athlètes de très haut niveau Tommie Smith Tommie Smith

Tommie Smith est né le jour du débarquement américain en Normandie, le 6 juin 1944, à Clarksville, au Texas. Septième enfant d’une fratrie qui en compte douze, il a bien failli ne pas survivre à la suite d’une pneumonie contractée durant les premiers mois de sa vie. Alors qu’il est en première année du cours moyen, il rencontre l’athlétisme lors d’une course contre sa sœur qui est la meilleure de leur école. Par la suite, Tommie Smith poursuit des études de sociologie à l’Université de San José. Il y pratique l’athlétisme avec son coach, Lloyd Winter. C’est à cette époque qu’il rencontre, John Carlos.

John Carlos est né à New York, dans le quartier d’Harlem, un an plus tard, le 5 juin 1945. Grâce à son don pour l’athlétisme, il reçoit une bourse pour aller étudier à l’East Texas State University. C’est notamment grâce à lui que l’Université remporte son premier championnat. Un an plus tard, il part étudier au San José State College. Les deux jeunes étudiants s’entrainent alors ensemble. Très vite, c’est Tommie Smith qui se fait remarquer pour ses performances dans les 200 et 400 mètres.

Le 7 mai 1966, il bat le record du monde du 200 mètres (220 yards) en ligne droite en courant en 19 secondes 5. Le 11 juin, il bat cette fois-ci le record du monde du 200 mètres avec virage en 20 secondes lors d’un championnat à Sacramento. Le 25 juillet de la même année, à Los Angeles, il participe au succès du relais 4 x 400 mètres de l’équipe américaine.

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Là encore, un nouveau record du monde est battu avec 2 minutes, 59 secondes et 6 centièmes, ce qui constitue la première performance en dessous des 3 minutes. Le 20 mai 1967, de retour à San José, il bat deux nouveaux records, celui du 440 yards (402 mètres en 44 secondes et 8 centièmes) et du 400 mètres (44 secondes et 5 centièmes). Mais il se concentre surtout sur son épreuve fétiche, le 200 mètres. Lors de l’Universiade d’été de Tokyo en 1967, il remporte d’ailleurs la médaille d’or sur cette distance.

Quand je gagne, je suis Américain, pas Noir-Américain. Mais si je fais quelque chose de mal, ils vont dire que je suis un Négro. Nous sommes Noirs et nous sommes fiers de l’être. L’Amérique Noire comprendra ce que nous avons fait ce soir (…) Nous ne sommes pas les braves garçons, ni de braves animaux que l’on récompense avec des cacahuètes. Si les gens ne s’intéressent pas à ce que les Noirs pensent en temps normal, qu’ils ne viennent pas voir les Noirs courir en public… (…) L’Amérique blanche ne nous reconnaît que comme champions Tommie Smith

Tommie Smith a donc battu ou égalé treize records du monde en quelques années de sport universitaire. Il a également été nommé trois années consécutives « meilleur athlète » en basket-ball, football américain et athlétisme. À la fin de l’année, il passe son baccalauréat en arts et sociologie avec pour spécialité la science militaire et l’éducation physique à l’Université d’État de San José. Par la suite, il obtient également sa maitrise de sociologie à Boston.

Alors qu’approchent les qualifications américaines pour les Jeux Olympiques de 1968 organisés à Mexico, John Carlos participe à la création du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme (OPHR). Avant le début de ces J.O. d’été, le fondateur de l’OPHR, le sociologue Harry Edwards propose à tous les athlètes noirs de boycotter l’évènement, pour marquer leur opposition à la situation qui prévalait alors aux États-Unis et ailleurs et pour soutenir le mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King, notamment.

Deux destins liés le 16 octobre 1968 13 septembre 1968. De G à D : Larry Questad, Tommie Smith et John Carlos 13 septembre 1968. De G à D : Larry Questad, Tommie Smith et John Carlos © ap

À la surprise générale, alors que tout le monde attend Tommie Smith, c’est son ami John Carlos qui s’impose. Il améliore le record du monde de Smith en courant en 19 secondes et 92 centièmes. Toutefois, le record n’est pas homologué car Carlos coure avec des chaussures à pointes interdites par le règlement de l’époque. Déjà détenteur du titre aux Jeux panaméricains de 1967, Carlos s’impose donc lui aussi comme un sprinter sur qui il va falloir compter. La rivalité sportive entre les deux hommes ravit la presse internationale qui attend avec impatience la confrontation à Mexico.

Lors des Jeux Olympiques de 1968, après la finale du 200 mètres courue le 16 octobre, trois athlètes s’approchent du podium pour recevoir leur médaille. Parmi eux, deux athlètes noirs américains, Tommie Smith et John Carlos. À ce moment, tout est symbole. Pour symboliser la pauvreté des populations noires, les deux hommes retirent leurs chaussures blanches et marchent en chaussettes noires sur la pelouse. À leur cou, ils portent un foulard et un collier, symboles du lynchage des noirs.

Après avoir serré la main de l’officiel et avoir reçu leur médaille, les trois hommes reçoivent l’ovation du public présent dans le stade. L’hymne américain peut alors retentir. Tommie Smith et John Carlos baissent la tête devant le drapeau américain et lèvent leur poing ganté de noir. Alors que John Carlos a oublié sa paire de gants noirs dans le village olympique, c’est Peter Norman, l’athlète australien qui a obtenu la médaille d’argent, qui suggère à Smith et Carlos de partager une paire de gants. Les deux hommes peuvent donc afficher devant les caméras du monde entier ce poing levé, salut du « Black Power » américain. Ce dernier marque d’ailleurs son soutien en arborant lui aussi le badge de l’OPHR.

Peter Norman, Tommie Smith et John Carlos lors de leur protestation après le 200m aux J.O 1968 à Mexico Peter Norman, Tommie Smith et John Carlos lors de leur protestation après le 200m aux J.O 1968 à Mexico

Dans le public, les applaudissements du début de la cérémonie qui venaient féliciter la nouvelle performance de Tommie Smith, qui a couru en 19 secondes et 83 centièmes malgré une légère blessure aux adducteurs contractée lors de la demi-finale et a même perdu quelques centièmes en se relâchant en fin de course pour lever les bras au ciel, laissent place aux huées, aux sifflets, aux insultes. Tommie Smith commente cette ambiance en disant :

« Quand je gagne, je suis Américain, pas Noir-Américain. Mais si je fais quelque chose de mal, ils vont dire que je suis un Négro. Nous sommes Noirs et nous sommes fiers de l’être. L’Amérique Noire comprendra ce que nous avons fait ce soir Nous ne sommes pas les braves garçons, ni de braves animaux que l’on récompense avec des cacahuètes. Si les gens ne s’intéressent pas à ce que les Noirs pensent en temps normal, qu’ils ne viennent pas voir les Noirs courir en public… L’Amérique blanche ne nous reconnaît que comme champions…».

La réponse du Comité Olympique International est cinglante. Supposé être politiquement neutre, le président Avery Brundage explique que ce geste est « une infraction délibérée et violente aux principes de l’esprit olympique » et décide immédiatement de faire exclure Smith et Carlos du village olympique et de la délégation américaine. Et lorsque que le Comité Olympique Américain refuse de mettre en application cette sentence, Brundage qui en avait d’ailleurs été le président en 1936 et n’avait rien dit face aux saluts nazis lors des J.O. de Berlin, décide de faire exclure toute la délégation américaine. En 2008, le site officiel du Comité Olympique International stipule toujours que, « au-delà des médailles remportées, les athlètes noirs-américains se sont fait un nom par un acte de protestation raciale ».

Finalement, les deux athlètes ont été peu à peu écartés du sport américain et de plus en plus critiqués pour leur action. Le magazine Time a notamment transformé le logo olympique en remplaçant la formule « Faster, Higher, Stronger » par ces mots : « Angrier, Nastier, Uglier ». Quant aux familles des athlètes, elles ont reçu de nombreuses menaces de mort.

Une autre athlète noire-américaine, Wyomia Tyus, qui défendait son titre olympique obtenu sur 100 mètres en 1964 a remporté le 100 mètres et le relais 4 x 100 mètres. Elle a offert ses deux médailles d’or à Smith et Carlos, en remerciement de leur geste. Quant à celui que l’histoire a trop vite oublié, Peter Norman, il a lui aussi été écarté par la délégation australienne. Malgré sa troisième place lors des qualifications australiennes de 1971, il n'a pas été sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1972. Il a également été écarté de la délégation australienne lors des Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Lors de son enterrement en 2006 à Melbourne, Tommie Smith et John Carlos sont venus porter son cercueil.

Les deux jeunes athlètes ne regrettent rien de ce « Stand for Victory ». Sur le plan sportif, d’abord il faut attendre 1979 pour que le record de Smith soit battu, et 1984 pour qu’il soit battu lors de Jeux Olympiques. Mais c’est surtout la portée politique de ce geste qui fait la fierté des deux hommes. John Carlos déclare ainsi que cet acte citoyen est un « geste qui peut servir à montrer à un jeune qu’il n’a pas à attendre l’âge de la retraite pour marquer le monde de son empreinte ».

Tommie Smith et John Carlos transportant le cercueil de Peter Norman en octobre 2006. L'athlète australien les avait soutenu sur le podium en 1968 Tommie Smith et John Carlos transportant le cercueil de Peter Norman en octobre 2006. L'athlète australien les avait soutenu sur le podium en 1968

Malgré les difficultés qu’ils rencontrent par la suite, Smith et Carlos poursuivent tant bien que mal leur carrière. John Carlos obtient ses meilleurs résultats en 1969 en égalant le record du monde du 100 yards, en remportant le 200 mètres lors des Jeux Panaméricains de Winnipeg, en participant à la première victoire en championnat de la San José State University et en battant deux records du monde, sur 60 yards et 220 yards en salle.

Carlos arrête l’athlétisme très rapidement pour se consacrer au football américain. Il rejoint les Philadelphia Eagles. Terrassé par une blessure au genou, il doit abandonner cette expérience au bout d’une année. Il revient finalement au football dans la Ligue canadienne, d’abord avec les Alouettes de Montréal puis avec les Argonauts de Toronto. Par la suite, il prend sa retraite sportive, travaille pour Puma, pour le comité olympique américain, pour la ville de Los Angeles. En 1985, après le suicide de sa femme, il devient entraineur de l’équipe d’athlétisme du lycée californien de Palm Springs.

Tommie Smith a lui aussi tenté l’expérience de la National Football League en rejoignant l’un de ses anciens amis de San José dans l’équipe des Bengals de Cincinatti. Son entraineur qui voulait le tester a très vite compris que sa vitesse était impressionnante et qu’il ne manquait jamais un ballon. Il est alors officiellement recruté. Malheureusement pour l’équipe, le nouveau « quarterback » n’envoie pas les ballons assez loin pour Smith.

La statue immortalisant le geste de Tommie Smith et John Carlos sur le campus de San José State University La statue immortalisant le geste de Tommie Smith et John Carlos sur le campus de San José State University

Après une blessure à la clavicule, Smith est contraint d’arrêter pendant une année. L’année suivante, ses performances diminuent. Menacé de mort, il quitte alors l’équipe. Il retourne alors à l’athlétisme et devient entraineur des équipes de sprint du Oberlin College de l’Ohio puis de celle de l’Université californienne de Santa Monica. En 1995, il entraine l’équipe olympique pour les championnats du monde d’athlétisme de Barcelone.

Dès 1978, avec l’évolution des mentalités américaines, Tommie Smith entre au Hall of Fame des athlètes américains. En 1995, il entre cette fois au Hall of Fame afro-américain de Californie du sport. Ce n’est qu’en 2003 que John Carlos entre lui au National Track & Field Hall of Fame. En août 1999, la chaine américaine HBO donne la parole aux deux athlètes qui peuvent enfin livrer leur version de l’histoire grâce au documentaire Fists of Freedom : the story of the 1968 Summer Games.

Une statue de sept mètres de haut, érigée en 2005 en la présence des deux athlètes sur le campus de San José State University, immortalise ce geste militant qui fait désormais partie intégrante de l’histoire contemporaine. Chaque visiteur peut alors prendre la place de Peter Norman, laissée vide, pour s’engager lui aussi aux côtés de Tommie Smith et John Carlos. Enfin, en juillet 2008, les deux hommes reçoivent le Arthur Ash Award for Courage. En août 2008, Tommie Smith offre les chaussures qu’il portait le 16 octobre 1968 au champion jamaïcain Usain Bolt.

  • Le 200 mètres de Mexico 1968 ; 1er Tommie Smith, 2e Peter Norman, 3e john carlos
  • Vidéo : bande annonce du documentaire consacré à Tommie Smith, John Carlos et Peter Norman

http://www.grioo.com/ar,tommie_smith_et_john_carlos_ces_athletes_qui_ont_leve_le_poing,19426.html

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_____La pauvreté culturelle, intellectuelle, spirituelle… de l' afrique est elle due à ses habitants? LA DETTE: INSTRUMENT DE DOMINATION DES PAYS RICHES...?

Meilleure réponse - Choisie par les votants

Mouai ...

Hum Hum Hum ...

Qu'en supposant qu'il n'y ait pas un autre juif à dix kilomètres à la ronde ...

On répugne tout de même ...

A vous inviter à être le dixième homme ...

Pour commencer un office à la synagogue ...

Well ...

Sur ce ...

Bah rien !

La pauvreté en Afrique est seulement d'ordre économique. Elle ni culturelle ni intellectuelle ni spirituelle ect... La pauvreté économique je dit bien économique et je pèse mes mots est due en partie par la colonisation et le manque de volonté de nos premiers présidents que je ne respecte pas beaucoup. ils ont favorisé la gabegie, le népotisme ou même le régionalisme au lieu de construire le pays et combattre la balkanisation. Mon pays est independent depuis 1960 et jusqu'à présent ont n'arrive pas à payé des dettes contractés depuis 1965. Et ont ne pourra jamais les payés parce que ces dettes sont des instruments de domination des pays développés

et pourquoi tu dis: Le seul pays riche sur ce continent "fut" au lieu de "est"?

Sources : http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=AsobJvEr4Lv5LNu3bzQnMoEnS31G;_ylv=3?qid=20091004012822AARCe5q

Contrairement à ce que l’opinion publique pense généralement, les flux financiers les plus importants vont donc du Sud vers le Nord. C’est finalement les plus pauvres qui aident les plus riches.

En 2002, les flux (transfert des ressources (dons et prêt) du Sud vers les Nord représentaient 200 milliards $ en 2002.

En 2004, tandis que l'aide publique au développement de l'OCDE pour les PED s'élevait à 78 milliards $, le service de la dette extérieure des PED représentait 374 milliards $ par conséquent, les flux financiers allant du Sud vers le Nord étaient 4,7 fois supérieurs aux flux allant du Nord vers le Sud (Banque Mondiale, 2005)

En 2003, l'APD l'élevait à 54 Mds $ et le remboursement à 436 Mds, soit 8 fois plus (Ziegler, 2005).

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____Comme le dit un vieil adage, le génie c’est 99 % de travail.. Pour arriver à l’excellence, il faut s’imposer de l’auto discipline, A l’université, nous construisons des personnalités autant que des cerveaux.. Sir Arthur William Lewis (1915-1991),

Il faut écouter la critique et l’utiliser, rejeter son propre travail et recommencer à nouveau. Seuls ceux qui sont humbles peuvent atteindre l’excellence puisque seuls les humbles peuvent apprendre. Sir Arthur William Lewis (1915-1991), prix Nobel d'économie en 1979 03/05/2004

http://www.grioo.com/info2363.html



Intellectuel et universitaire émérite, Arthur Lewis fut également conseiller économique, recteur d'université, directeur de banque et prix Nobel d’économie en 1979.

CITATIONS

On n'atteint pas l'excellence uniquement grâce aux capacités intellectuelles. On l’atteint encore plus grâce à sa personnalité. Comme le dit un vieil adage, le génie c’est 99 % de travail et une capacité infinie à supporter la douleur. Pour arriver à l’excellence, il faut s’imposer de l’auto discipline, s’entraîner à faire et refaire les mêmes choses, alors que les autres s’amusent. Il faut s’astreindre à éviter la facilité, mais choisir de se confronter à la difficulté. Il faut écouter la critique et l’utiliser, rejeter son propre travail et recommencer à nouveau. Seuls ceux qui sont humbles peuvent atteindre l’excellence puisque seuls les humbles peuvent apprendre. A l’université, nous construisons des personnalités autant que des cerveaux parce qu'un cerveau sans personnalité n’arrive à rien.

Né à Sainte Lucie le 23 janvier 1915, Arthur William Lewis est le fils de George Ferdinand Lewis et Ida Lewis tous les deux instituteurs. Précoce au cours de ses études, Lewis saute deux classes à l’âge de sept ans, ce qui le conduira jusqu’à la fin de ses études secondaires à fréquenter des classes où ses camarades ont deux à trois ans de plus que lui. Il achève ses études secondaires à 14 ans et commence à travailler comme employé dans la fonction publique. Il veut postuler à une bourse accordée par le gouvernement afin d’intégrer une université britannique, mais est encore trop jeune pour pouvoir poser sa candidature car il a moins de 17 ans. Il devra patienter jusqu’en 1932.

Cette année là, Lewis se présente à l’examen et obtient la bourse. Il ne sait pas encore très bien dans quel domaine il veut s’orienter car le gouvernement britannique impose des restrictions raciales dans ses colonies. Les postes ouverts aux jeunes Noirs se limitent à la médecine ou au droit. Il songe à devenir ingénieur, mais à l’époque ni le gouvernement ni les entreprises occidentales ne peuvent ou ne veulent employer ou recruter un ingénieur noir. Il opte finalement pour des études commerciales à la London School of Economics où il étudie la comptabilité, le droit commercial, les statistiques, le management des affaires...Lewis obtient son diplôme avec mention en 1937 et est si bon que la London School of Economics lui offre une bourse pour poursuivre des études doctorales en économie.

Pour arriver à l'excellence, il faut de l'autodiscipline, il faut s'entraîner à faire et refaire les mêmes choses pendant que les autres s'amusent

Arthur Lewis



William Arthur Lewis jeune, photopraphié en 1955 William Arthur Lewis jeune, photopraphié en 1955 © bbc

Il y a en effet établi une série de records académiques que personne avant lui n'avait réalisé, terminant premier dans sept des huit matières au programme! Bien que n'ayant pas étudié beaucoup de mathématiques (discipline fondamentale pour un économiste), son background "commercial" se révèlera très utile pour lui dans sa vie professionnelle en dehors de l'université. Au cours de sa vie d'étudiant, Lewis est membre du comité exécutif de ligue des personnes de couleur et éditeur de son journal, "The Keys". Il commence à donner des cours à la London School of Economics en 1938. En 1940, à 25 ans, il obtient son doctorat en économie. Il est ensuite maître de conférences à la L.S.E, puis devient en 1948 "full professor" à l'Université de Manchester. Il est le plus jeune professeur de l'université à occuper ce poste. Il poursuit parallèlement sa carrière de chercheur et ses principaux thèmes de recherche de portent sur l’économie industrielle, l'évolution de l'économie mondiale depuis 1870 et l'économie du développement dans les pays du tiers-monde.

Dans les années 50, Arthur Lewis travaille sur la genèse de la crise de 1929 (Est-elle intrinsèque ou ses prémices remontent t-elles au 19ème siècle ?) et publie quelques ouvrages qui seront fondamentaux dans sa carrière : Economic Development with Unlimited Supplies of Labour (1954), et Theory of Economic Growth (1955). Il est prêt à publier en 1957 un nouveau livre, mais est sollicité par diveres institutions. Il est entre 1957 et 1963 conseiller économique du premier ministre du Ghana, vice-président du Fonds des Nations-Unies pour le Développement et Recteur de l’université des Caraïbes (University of the West Indies). En 1963, il retourne dans le monde universitaire et devient le premier Noir professeur à l'université de Princeton.

Lewis qui a l’intention de se consacrer à nouveau entièrement au travail scientifique est à nouveau sollicité, puisqu’il participe à la création et la mise en place de la "Caribbean Development Bank" basée dans les Barbades pendant quatre ans de 1970 à 1974 . Il retourne à Princeton en 1974 (où il enseignera jusqu’en 1983) et travaille à nouveaux sur des problématiques liées au développement. Il publie e 1978 un livre sur lequel il travaillait depuis des années. Il y analyse les fluctuations de la croissance économique dans le monde entre 1870 et 1914. Ce livre intitulé Growth and Fluctuations, 1870-1913 sera aussi un de ses "classiques".

Peinture représentant Arthur William Lewis dans son bureau à l'université de Princeton

Peinture représentant Arthur William Lewis dans son bureau à l'université de Princeton © cedric george (1997)

Le futur prix Nobel d’économie s'était en outre déjà intéressé aux problèmes de développement dans les pays du tiers monde en s'initiant dès le milieu des années 30 à des ouvrages traitant des problèmes liés à l'agriculture ou à l'industrie minière dans les colonies. Il apprend à comparer les différentes politiques mises en œuvre dans les colonies et à juger de leur efficacité relative. Grâce à ses voyages dans les pays africains et asiatiques, il élargit sa connaissance de ces problèmes, (ce qui l'avait conduit à publier en 1966 un livre sur la planification du développement).

Dans un de ses ouvrages devenu un classique, Lewis décrit la transition d'une économie agraire à une économie industrialisée. Il estime que s’il y a possibilité de choix entre le capital étranger et le capital domestique, c’est ce dernier qui doit être privilégié. En l’absence de capital domestique, les investissements étrangers devraient être encouragés dans la mesure où les résultats finalement obtenus sont favorables à l’économie locale, favorisent le développement de compétences entrepreneuriales et administratives (dont l’absence constitue un handicap pour le développement). Lewis élaborera deux modèles théoriques visant à décrire et expliquer les problèmes de développement que connaissent les pays du tiers-monde. Ces théories constitueront au moment de leur publication (en 1954) des avancées majeures dans le domaine économique et susciteront de larges débats dont certains sont toujours d'actualité au sein de la communauté scientifique.

Arthur Lewis et Derek Walcott, deux prix Nobels de Sainte-Lucie Arthur Lewis et Derek Walcott, deux prix Nobels de Sainte-Lucie © stlucia.gov.lc

Son premier modèle analyse "l’économie duale" des pays en développement (un secteur primaire qui emploie la plus grande partie de la population et un secteur secondaire orienté économie de marché et environnement industriel). Selon Lewis, la migration de main d’œuvre illimitée provenant du secteur agricole vers le secteur " moderne" tire l’économie, et les profits générés par le secteur "moderne" créent la croissance et l’accumulation de capital qui financent l’expansion. Un secteur agricole à faible productivité sert si l'on peut dire de "reservoir" à l'industrie. L’autre théorie de Lewis porte sur la détermination des termes de l’échange (matières premières et produits tropicaux) entre pays riches et pays en voie de développement. Selon Lewis, le différentiel de productivité entre pays riches et pays pauvres dans le domaine agricole constitue sous certaines conditions un facteur déterminant de l’évolution des termes de l’échange. Et les pays pauvres ne gagnent rien à augmenter leurs exportations de matières premières à destination des pays riches du fait de la fluctuation des cours qui en résulte, en leur défaveur. Ils devraient transformer ses productions au lieu de les exploiter.

Au cours de sa longue carrière, Arthur Lewis écrira plus d’une dizaine de livres et 80 articles consacrés aux problèmes de l'économie et du développement. En 1963, Arthur Lewis avait été anobli par la reine d’Angleterre. En 1979, il reçoit le prix Nobel d'économie, conjointement avec l’économiste Theodore W Schultz qui a lui aussi travaillé sur les problématiques de développement économique dans les pays en voie de développement. Selon le jury du Nobel, "Lewis est un pionnier de la recherche en économie du développement...accordant une attention particulière aux problèmes des pays en voie de développement". Arthur Lewis est décédé le 15 juin 1991. Il reste dans l’histoire comme un prix Nobel qui aura consacré sa vie à l’économie, aux problèmes de développement des pays du Sud, à l’expansion de l’éducation dans les Caraïbes, en plus d’être un universitaire et un chercheur de réputation mondiale.

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vendredi 3 août 2012

____Hit a motherfuck lyrics : L'agence de presse chinoise critique ouvertement Hillary Clinton because La Chine et les Etats-Unis se livrent une intense bataille sur le continent africain

Xinhua : « le complot américain pour semer la discorde entre la Chine et l’Afrique ne marchera pas » 03/08/2012



L'agence de presse chinoise critique ouvertement Hillary Clinton Par Redaction Grioo.com Publicité



La Chine et les Etats-Unis se livrent une intense bataille sur le continent africain La Chine et les Etats-Unis se livrent une intense bataille sur le continent africain

A Dakar où elle a commencé mardi son périple africain de dix jours, Hillary Clinton avait indirectement critiqué la Chine en déclarant que les Etats-Unis souhaitaient avec l’Afrique un partenariat qui « ajoute de la valeur plutôt qu’un partenariat qui la soustrait ». La secrétaire d’Etat américaine avait ajouté que le temps où les étrangers venaient s’accaparer les richesses africaines devrait être terminé.

L’agence de presse chinoise Xinhua a répliqué en publiant un article dans lequel elle a évoqué un "complot américain pour semer la discorde entre la Chine et l’Afrique".

Bien que la patronne de la diplomatie américaine n’ait cité aucun pays, ses remarques ont été largement interprétées comme visant la Chine, qui a pris la place de son pays comme premier partenaire commercial de l’Afrique il y a trois ans Xinhua

"Que Clinton ignore les faits sur le terrain ou qu’elle ait choisi de ne pas en tenir compte, ses insinuations selon lesquelles la Chine s’accapare les richesses africaines pour elle-même sont très loin de la vérité." (...) "Ironiquement, ce sont les puissances coloniales occidentales qui étaient exactement étrangers, selon les mots de Clinton, qui sont venues extraire les richesses africaines pour elles même, ne laissant rien ou pas grand-chose derrière elles".

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Hillary Clinton lors de son discours à Dakar le 1er août 2012 Hillary Clinton lors de son discours à Dakar le 1er août 2012

Pour l’agence de presse chinoise, Hillary Clinton s’est rendu en Afrique en vue de faire du lobbying auprès des dirigeants africains en vue de les pousser à coopérer avec les nations "soi-disant responsables plutôt qu’avec les pays qui mettent l’accent sur l’exploitation du continent". "L’agenda caché de Hillary Clinton n’est pas un grand secret. Comme les commentateurs à travers le monde l’ont fait remarquer, le voyage vise en partie à discréditer l’engagement de la Chine en Afrique, et à réduire l’influence chinoise sur le continent".

La tournée africaine de Hillary Clinton intervient une quinzaine de jours après la fin du forum Chine Afrique qui a eu lieu à Pékin au mois de juillet 2012. A cette occasion, le président chinois Hu Jintao avait effectué toute une série d’annonces parmi lesquelles un prêt de 20 milliards de dollars sur trois ans aux pays africains.

Le commerce entre la Chine et l’Afrique a atteint 166,3 milliards de dollars en 2011 tandis que les exportations africaines en direction de la Chine atteignent 93 milliards de dollars. Selon Xinhua, les investissements cumulés de la Chine en Afrique ont dépassé les 15 milliards de dollars, tandis que les projets d’investissement couvrent 50 pays.

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____Sciences et Métaphysiques, " la guerre et la paix" recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 11-12 juillet 1941, p. 7

Hitler et la religion : LE NAZISME ET SA RELIGION

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Re: Hitler et la religion

Message par gillovy le Mer 11 Mar 2009 - 3:47

Je souscrit à ce qu'écrivent Leleu et anamejisan.

Hitler était baigné par le catholocisme de son enfance en Autriche, comme énormément de gens à l'époque. Toutefois, l'époque avait viré au scientisme propulsé par l'évolutionnisme. Hitler était un fervent adepte de Darwin. La vision darwinienne développée dans ses conséquences anthropologiques a engendré l'eugénisme des Galton,Otmar von Verschuer, et le racisme dit scientifique des Gobineau, Clémence Royer, Carel et Richet qui ont fortement influencé la politique "raciale" nazie.Cette vision était à l'opposé de l'enseignement chrétien.

Re: Hitler et la religion

Message par Invité le Dim 29 Mar 2009 - 19:02

J'ai trouvé deux occurences sur le site mentionné par moi :

"La race blanche doit être la première à tendre la main de l'amitié aux nations de couleur,......"

Et plus loin :

" Si les Théosophes disent: "Nous n'avons rien à faire avec tout cela; les basses classes et les races inférieures (celles de l'Inde par exemple, dans la conception des Anglais) ne peuvent nous intéresser et doivent se tirer d'affaire comme elles peuvent", que deviendront alors nos belles professions de charité, de philanthropie, de réforme, etc.? "

Cela ne veut pas dire que la théosophie est fonfamentalement raciste, c'est plus compliqué que ça, puisqu'ils prônent une "fraternité universelle". Mais pour les origines de l'humanité suivant la fondatrice de la Théosophie (Doctrine Scecrète) :

"La deuxieme partie de l'ouvrage décrit les origines de l'humanité au travers d'un nombre de « races-racines », au nombre de sept, remontant à plusieurs millions d'années. La première race-racine serait, selon Helena Blavatsky, « éthérique » ou « polaire », et la seconde aurait vécu en Hyperborée. La troisième race racine aurait été celle de la Lémurie alors que la quatrième, celle de l'Atlantide.

Selon Helena Blavatsky, l'actuelle cinquième race-racine, appelée Aryenne, daterait d'approximativement un million d'années. Elle se superposerait avec la quatrième race-racine (Atlante) et les origines de cette cinquième race-racine se situeraient approximativement au milieu de la quatrième. Il resterait deux autres races-racines à venir (la sixième et la septième).

Pour Helena Blavatsky, cependant, certains individus seraient les derniers descendants de la race lémurienne qui, bien que composée d'« humains », était considérée comme encore proche du règne animal. Les « indigènes de Tasmanie » ou « une tribu des montagnes en Chine » sont, dit-elle, les derniers descendants de la race-racine lémurienne. Il existerait un nombre considérable de descendants de peuples « lémuro-atlantes », produits par de nombreux croisements, au travers des « hommes sauvages de Bornéo, les Bushmen, les Veddhas de Ceylan et certaines rares tribus d'Afrique ». Enfin, Helena Blavatsky explique que « Les Sémites, et spécialement les Arabes, sont des Aryens plus récents – dégénérés au point de vue spirituel et perfectionnés au point de vue matériel. A cette catégorie appartiennent tous les Juifs et les Arabes. » (source : Wikipedia)

Bien entendu, il faut ressituer ces idées dans un contexte historique où la notion de races était chose communes. J'ai souligné des passages particulièrement significatifs, dont a pu s'inspirer la Société de Thulé. Ces idées ont inspiré Pauwels et Bergier pour échafauder une théorie sur Hitler "inspiré" par la théosophie, que les historiens dénoncent : pour eux, il s'agit d'un mythe construit de toute pièce. Cependant, on peut tout de même s'interroger quand on retrouve certains termes, idées ou symboles qui reviennent de manière récurrente, quitte à passer pour quelqu'un qui n'a pas dépassé la "culture polpulaire"...

http://www.forum-metaphysique.com/t3055p20-hitler-et-la-religion

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____Ils son élus de l’est du Congo. Leur province, le Sud-Kivu, partage les affres de la guerre avec le Nord-Kivu... rise RD Congo-Rwanda : Les députés du Kivu proposent une solution de type palestinien !

Ils son élus de l’est du Congo. Leur province, le Sud-Kivu, partage les affres de la guerre avec le Nord-Kivu...

Crise RD Congo-Rwanda : Les députés du Kivu proposent une solution de type palestinien !



MERCREDI, 18 JUILLET 2012 13:44



Ils son élus de l’est du Congo. Leur province, le Sud-Kivu, partage les affres de la guerre avec le Nord-Kivu. Les parlementaires haussent le ton. Réunis au Palais du peuple de Kinshasa, ils ont demandé la construction d’une muraille à la frontière avec le Rwanda, de même que Israël l’a proposé face à la Palestine.

Entre la proposition de l’Union africaine (UA) et celle de certains députés congolais, il y a deux conceptions diamétralement opposées de la résolution du conflit dans l’Est de la RD Congo. La force internationale que compte déployer l’UA, en partenariat avec le Rwanda et la RD Congo est, en effet, l’une des meilleures propositions pour sécuriser l’Est de la RD Congo et restaurer la confiance entre les deux pays.

L’instabilité au pays de Kabila, marquée ces derniers temps par la reprise d’une rébellion, ne peut, on le sait, s résoudre sans la coopération du président Paul Kagamé. Très souvent, ces deux dirigeants se sont réglé les comptes par rébellions interposées. C’est une méthode appliquée dans bien d’autres pays africains. Le Tchad et le Soudan se sont ainsi affrontés à distance en alimentant des rébellions chez l’autre.

Il a fallu une paix des braves pour qu’enfin, les deux pays retrouvent la stabilité. En tout cas, les scènes de hordes de rebelles fonçant sur N’Djaména ou Khartoum semblent relever du passé. C’est ce modus vivendi que recherchent aujourd’hui les deux voisins congolais et rwandais. Rien de tel qu’une coopération franche pour rétablir la paix dans l’Est du Congo, prise comme une terre d’expérimentation de différentes formes de conflits et de prédations. Les armées des deux pays réunies ne peuvent qu’installer un climat de confiance entre Kigali et Kinshasa. Cette approche est bien sûr aux antipodes de celle qui prône la construction d’un mur à la frontière congolo-rwandaise. L’idée même d’ériger un mur entre deux pays est totalement anachronique. Elle va à contre-courant de la marche du monde, marquée par la volonté d’intégration entre pays africains et le phénomène de la mondialisation. En outre, les murs ne signifient jamais rien de bon. Celui de Berlin a fini par tomber sous les coups de boutoir des aspirations démocratiques. Celui construit par Israël ne sera pas non plus éternel.

Du reste, il ne parvient pas à jouer à cent pour cent le rôle qui est supposé être le sien : empêcher toute attaque contre l’Etat hébreu. Les murs, qu’ils soient physiques ou immatériels, résultats de la bêtise humaine, sont donc appelés à disparaître.

En Afrique, plus qu’ailleurs, rien ne justifie la balkanisation. Déjà, les frontières actuelles retardent le progrès du continent. i on devait en rajouter avec des murs, où irait l’Afrique ? Le développement se fera ensemble ou pas. Il est donc impensable d’imaginer une RDC coupée du Rwanda, comme le préconisent certains députés congolais. Sans doute exaspérés par le soutien du Rwanda à certains groupes qui sèment le chaos dans leur pays, ils ne voient que cette solution radicale. Il faut se rendre à l’évidence, seule une confiance renouvelée entre les dirigeants rwandais et congolais peut être source de paix. Voilà pourquoi l’accord de principe trouvé au sommet de l’UA semble être la meilleure voie pour y parvenir. A condition, bien entendu, que la volonté de cohabitation pacifique soit fortement partagée.



LP

http://oladaf.over-blog.com/article-crise-rd-congo-rwanda-les-deputes-du-kivu-proposent-une-solution-de-type-palestinien-108316158.html

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____Grands Lacs : Que se prepare -t-il pour la Rd du Congo ? ... Le Rwanda au portillon du Conseil de Sécurité: Kagame-Museveni : suspect tandem contre la RD Congo

Grands Lacs : Que se prepare -t-il pour la Rd du Congo ? ...

http://oladaf.over-blog.com/article-grands-lacs-que-se-prepare--t-il-pour-la-rd-du-congo-107188373.html

Le Rwanda au portillon du Conseil de Sécurité: Kagame-Museveni : suspect tandem contre la RD Congo



Lundi, 18 Juin 2012

En principe, le Rwanda va faire son entrée au Conseil de Sécurité des Nations Unies, à partir du 01 janvier 2013, comme membre « non permanent ». Pendant deux ans, le pays de Paul Kagame va y représenter l’Afrique de l’Est, en remplacement de l’Afrique du Sud, qui est en train de finir son mandat en tant que représentante de l’Afrique australe.

Selon un modus vivendi adopté au niveau de cette instance onusienne, l’Afrique bénéficie de 3 sièges de membres non permanents, dont un revient à l’Afrique de l’Ouest, un second à l’Afrique Centrale et du Nord sous le régime de l’alternance et un troisième à l’Afrique de l’Est et australe sous le même principe de la rotation. Le Rwanda est assuré de siéger au Conseil de Sécurité de janvier 2013 à janvier 2015 en raison de sa candidature unique endossée en son temps par l’Union Africaine.

Ce n’est sûrement pas là une bonne nouvelle pour la République Démocratique du Congo, qui a toujours eu du mal à faire passer, dans l’opinion et les instances internationale, les thèses des nuisances du régime de Kigali à sa situation sécuritaire, particulièrement dans sa partie Est. La diplomatie congolaise, souvent tiède lorsqu’il s’agit de condamner la duplicité rwandaise dans les activités des mouvements rebelles qui écument le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, risque de connaître des moments difficiles aux Nations Unies. A moins qu’un sursaut particulier de nationalisme ne booste des officiels congolais, qui donnent l’impression de trop ménager les susceptibilités rwandaises, pour des raisons non élucidées.

Kagame-Museveni : curieux rapprochement

Les présidents ougandais Yoweri Museveni et rwandais Paul Kagame semblaient, depuis plusieurs mois, ne plus être très proches l’un de l’autre. Les observateurs ont tout en cas noté un refroidissement apparent des relations ougando-rwandaises. Aussi est-on étonne d’apprendre qu’il y a eu dernièrement une rencontre secrète entre les hommes forts de Kampala et Kigali, en territoire ougandais. Que se sont-ils dit? Mystère !

Des sources bien informées les soupçonnent d’avoir abordé la question sécuritaire du Nord-Kivu et peut-être décidé de faire front à l’offensive des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) lancée contre les mutins du CNDP et du M. 23 actuellement arc-boutés aux frontières de leurs pays. La rencontre Kagame-Museveni est d’autant suspecte que depuis quelques jours, les hommes du général Bosco Ntaganda et du colonel Sultani Makenga, qui étaient totalement en débandade, semblent s’être quelque peu réconfortés et avoir retrouvé une certaine puissance de feu.

La nouvelle donne militaire sur le terrain ne trompe pas. Le CNDP et le M.23 doivent avoir reçu, de la part de ces deux principaux architectes des guerres d’agression contre l’ex-Zaïre en 1996 avec l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) puis contre la RDC en 1998 avec le RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) et le MLC (Mouvement de Libération du Congo), des renforts en hommes et armes constatés sur le front de l’Est, du reste dénoncés par le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.

La République Démocratique du Congo doit désormais constater qu’elle a affaire à deux voisins qui sont loin de lui faire du bien et se conduire en conséquence.

La Nation en danger

Au regard des paramètres politiques en perspective aux Natons-Unies et militaires qui prévalent à l’Est du pays, la question qui devrait préoccuper en permanence les décideurs congolais devrait être celle de savoir si toutes les dispositions sont prises pour démanteler le réseau des traîtres. Il est important que le pays procède à la collecte du maximum de données sur les complices internes de ceux qui complotent sans arrêt contre la paix et le développement du Congé. Les fameux « chevaux de Troie » qui se cachent au sein de l’armée et de la police nationales, des services de renseignements, des institutions politiques tant nationales que provinciales devraient être activement et intelligemment recherchés, démasqués et neutralisés.

La patrie a besoin de connaître les traîtres qui transmettent des plans de bataille aux mutins et autres mouvements belles parrainés par le Rwanda, les financent, les ravitaillent en armes et troupes, font leur lobbying sur la scène internationale, etc. A l’époque de l’AFDL, des «villes tombaient sans combat » et des quantités d’armes laissées aux agresseurs rwandais, ougandais et érythréens, sous prétexte de chasser la dictature de Mobutu. Il n’est pas m possible que la technique de corruption des responsables politiques et militaires congolais, déjà expérimentés avec succès par Kagame et Museveni, soit réactualisée en 2012.

Les officiels congolais ne devraient pas faire comme s’ils ne savaient pas que les institutions de la République comme les services spéciaux sont infestés de faux Congolais arrivés chez nous grâce aux vagués de rébellions. Toutefois, la chasse aux traîtres ne devrait pas se transformer en une chasse à l’homme aveugle et complaisante, au risque de sacrifier des innocents pendant que les véritables fossoyeurs de la paix et de l’unité en RDC se prélassent dans leurs villas à Kinshasa, Goma, Gisenyi, Kigali, Kampala, etc. Un sérieux travail de dépistage des ennemis du Congo devrait s’organiser en vue de savoir qui est réellement avec les Congolais et qui ne l’est pas.

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____Pourquoi l’Afrique est-elle à ce degré de mal- développement ? hit a motherfuck lyrics... RDC: inquiétude de l'ONU alors que la rébellion du M23 s'approche de Goma. Mis en cause, le Rwanda et l'Ouganda se défendent.

RDC / Rwanda / Ouganda -

Article publié le : mercredi 01 août 2012 - Dernière modification le : mercredi 01 août 2012

RDC: inquiétude de l'ONU alors que la rébellion du M23 s'approche de Goma

Des rebelles du M23 à Kavumu, dans le Nord-Kivu, le 3 juin 2012.

Des rebelles du M23 à Kavumu, dans le Nord-Kivu, le 3 juin 2012.

Photo AFP/ Mélanie Gouby Par RFI

http://www.rfi.fr/afrique/20120801-rdc-onu-m23-goma-ouganda-oryem-okello

L’avancée des troupes du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo se poursuit et inquiète l’ONU. Le Conseil de sécurité s’est saisi de la question et s’apprête à lancer un avertissement aux rebelles congolais et à ceux qui les soutiennent. Mis en cause, le Rwanda et l'Ouganda se défendent. Kampala a répondu ce mardi 31 juillet aux accusations lancées il y a quelques jours par le président Kabila.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Selon l’ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l’est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble-t-il, l’intention d’encercler la ville.

Les hélicoptères de l’ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s’en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l’ONU, n’est censée intervenir qu’en soutien à l’armée congolaise.

Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l’ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l’avancée du M23.

Plutôt que d’intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda. Un texte doit être adopté d’ici la fin de la semaine.

Des rumeurs accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23

Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge fallacieuses : « Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC.

Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région ».

Les 6 et 7 août prochains, Kampala doit en effet accueillir un sommet de la région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région. tags: Ouganda - RDC - Rwanda

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_____Que se passe-t-il au Congo ? Le néocolonialisme en action???. « (….) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme

Pourquoi l’Afrique est-elle à ce degré de mal- développement ?

La réponse sans appel nous est donnée par le président Sarkozy. Le 26 juillet 2007, à Dakar (Sénégal),il clamait à la face de la jeunesse africaine : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. Jamais il ne s’élance vers l’avenir ». Pour l’aider à s’élancer, on continue à le coloniser à distance...Le monde occidental a bâti sa richesse, sa puissance et son arrogance sur le sang, la sueur et les larmes de ces peuples harassés. Il est temps, enfin, qu’il se départisse de son hypocrisie de pyromane-pompier et de donneur de leçons. Pourra-t-il un jour traiter l’Afrique avec une égale dignité pour qu’elle prenne toute sa place dans le concert des nations ? (7)

1.RDC : « Il n’y a probablement jamais eu un tel massacre en Afrique »

Le Monde du 31.10.08

Que se passe-t-il au Congo ? Le néocolonialisme en action

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/que-se-passe-t-il-au-congo-le-47901

« (….) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes ... Une seule réussite à l’actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser ».

Testament politique d’Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 7 février 1945, p. 71-72



Cette réflexion d’Hitler sur la dénonciation du colonialisme a une saveur particulière, connaissant la diabolisation dont il a été l’objet. Pourtant à y regarder de près, ces mots n’ont pas pris une ride tant ils s’appliquent aux pays africains qui sont toujours colonisés au XXIe siècle. Les pays occidentaux ayant inventé une nouvelle forme de post-colonialisme qui s’avère être un colonialisme à distance, un néocolonialisme mâtiné de droits de l’Homme, imposés le cas échéant par le concept du devoir puis du droit d’ingérence humanitaire dont on sait que Bernard Kouchner, à titre d’exemple, a été l’un des idéologues. Hitler écrit : « Rosa Amelia Plumelle-Uribe, ne fut que le révélateur d’une sauvagerie raciste installée et remontant bien avant le XXe siècle, une sauvagerie raciste, un système d’anéantissement de l’homme dont, jusqu’alors, seuls les peuples colonisés avaient fait l’expérience »

On ne peut que rester dubitatif devant le « scoop » de Human Rights Watch qui dénonçait, le 25 novembre, les abus du régime de Kabila : Dans l’indifférence de la communauté internationale, le régime du président congolais Joseph Kabila mène depuis deux ans une « répression brutale », avec plus de 500 opposants tués et un millier d’arrestations. Après les élections de 2006, « largement financées par des bailleurs de fonds internationaux », les partenaires étrangers de la RDC « se sont employés à gagner les faveurs du nouveau gouvernement de Kabila et ont gardé le silence sur les atteintes aux droits de l’homme ». Les rapports de l’ONU sur « ces crimes à motif politique ont été délibérément enterrés ou publiés trop tardivement », estime encore Human Rights Watch. Le message est adressé à la « conscience occidentale » pétrie « d’humanisme », cette même conscience qui a amené au pouvoir le tyran actuel et qui est responsable du génocide des Tutsis dans l’indifférence générale et surtout dans le refus de désigner les responsables occidentaux maîtres d’oeuvre de cette boucherie. Le chef de la diplomatie française a estimé, vendredi 31 octobre, que l’est de la RDC était le théâtre d’un « massacre comme il n’y en a probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux, avec plus d’un million de réfugiés, avec des attaques très précises, des mutilations sexuelles qui font partie des actes élémentaires de la guerre dans cet endroit ».(1)



Le 31 octobre 2008, Alan Doss, chef de la Mission de paix de l’ONU en République démocratique du Congo (Monuc), avait pourtant tiré la sonnette d’alarme : « J’espère que nous recevrons des renforts le plus rapidement possible afin que nous puissions remettre le processus de paix sur les rails ». Il semble que ces propos, pourtant inquiétants, n’aient trouvé aucun écho au sein de l’organisation des Nations unies. Le Conseil de sécurité et l’Union européenne ont refusé de fournir les renforts réclamés ! Dès lors, comment peut-on espérer que les troupes de l’ONU s’opposent aux « exactions graves contre des civils, y compris des exécutions sommaires » qui ont été rapportées, jeudi soir, 6 novembre, à la porte-parole de la mission de l’ONU en RDC. L’ONU, semble reproduire l’inertie et l’autisme qui ont permis les massacres du Rwanda. La leçon n’aurait-elle pas porté ? Pourquoi, cette insoutenable légèreté, dans quel but ?(2)

Pour comprendre de quoi il s’agit, suivons Jean-Philippe Rémy du journal Le Monde « Depuis 2006, écrit-il, le petit conflit du Nord-Kivu donnait l’impression de ne jamais devoir sortir des collines de la région. C’était mal se souvenir que les deux Kivus, Nord et Sud, bordés par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, constituent la matrice des guerres régionales. Par deux fois, ces conflits ont commencé par l’éclosion de rébellions d’ambition apparemment locale avant que l’implication des pays voisins ne finisse par les transformer en guerres transfrontalières. En 1996, une insurrection de Banyamulenge, membres de la communauté tutsie du Sud-Kivu, avait été le prélude au premier conflit. Cela se passait deux ans seulement après le génocide des Tutsi par les Hutu au Rwanda, de l’autre côté de la frontière. Au Kivu, dans l’est de l’actuel Congo (alors appelé Zaïre), des camps de réfugiés hutus, ayant fui l’arrivée au pouvoir des Tutsi à Kigali, servaient de bases arrière aux "génocidaires" exilés qui comptaient revenir au Rwanda pour y "terminer le travail". Les Banyamulenge, Tutsi congolais, semblaient, eux aussi, menacés par les Hutu. Ils ont donc pris les armes au Kivu. Dans ce sillage a surgi un mouvement nébuleux, appuyé par des pays voisins, qui allait entamer une conquête du pays et chasser le maréchal Mobutu du pouvoir, à Kinshasa, en 1997. Deux ans plus tard, un phénomène similaire se reproduit. En 2006, le Tutsi Laurent Nkunda, fonde le Congrès national pour la défense du peuple (Cndp), parrainé par le Rwanda. Il s’agit de se battre pour chasser les rebelles hutu de leurs bases arrière au Kivu. Le Cndp se réarme à cet effet, et se renforce en ouvrant notamment des centres d’entraînement. Mais le chef de la rébellion tutsi semble élargir ses ambitions. Début octobre, il affichait ainsi sa volonté de libérer le peuple du Congo ».(3)



Le « général » Laurent Nkunda n’est pas un inconnu. C’est, écrit Michel Collon, un Tutsi congolais engagé dans l’armée de Paul Kagamé (actuel président du Rwanda) en 1994 dans sa lutte contre les génocidaires Hutus. En 1998, il rejoint au Congo la « rébellion » pro-rwandaise. Il a commis plusieurs crimes de guerre avant d’être intégré dans l’armée congolaise, selon les accords appliqués à partir de 2003. Mais, en 2004, il entreprend une mutinerie contre le gouvernement congolais. Le Rwanda nie appuyer Nkunda. (..)Laurent Nkunda est financé par des hommes d’affaires proches de Paul Kagame tels que les frères Alexis et Modeste Makabuza et l’homme le plus riche du Rwanda, Tribert Rujugiro. Il est approvisionné en hommes et en matériel par l’armée rwandaise à travers l’Ouganda, allié du Rwanda durant la guerre d’agression contre le Congo en 1998-2003. Les richesses locales du Kivu permettent aux milices, au Rwanda et à l’Ouganda de financer l’instabilité et l’insécurité. Cette situation n’est possible que grâce à la complicité tacite de la Monuc (Mission des Nations unies), des États-Unis et des Etats membres de l’Union européenne.(4) « Derrière ces ambitions politiques se profilent surtout les tensions entre le Congo et le Rwanda. (...) Mais le Kivu - tourné vers l’est plus que vers la lointaine Kinshasa, gorgé de richesses minières et de terres arables qui font défaut à ses voisins - aiguise les appétits. Le Rwanda et l’Ouganda, par lesquels transitent les minerais exploités au Kivu, rêvent toujours de l’inclure dans leur zone d’influence ».(3)



Nous y voilà ! Les guerres ethniques ont probablement joué un rôle. Ces guerres ont été attisées par le colonialisme qui alimente les deux camps en armements contre des promesses d’exploitation de richesse comme au bon vieux temps des colonies sauf que tout se fait à distance. L’analyse suivante nous permettra d’y voir un peu plus clair. « D’un pillage à un autre...Qu’y a-t-il de changé depuis le bon roi Léopold ? Que se cache-t-il derrière votre téléphone portable, votre ordinateur ou votre console de jeu ? Une guerre. Une guerre terrible, qui s’éternise. Une guerre parmi les plus meurtrières que l’on ait connues. Une guerre qui apparaît le plus souvent, pour le grand public, comme de type tribal, où il n’y aurait rien à comprendre, sinon des affrontements interethniques aveugles, comme l’Afrique a pu en donner maints exemples. C’est tout juste si l’on n’en reste pas aux images d’Epinal coloniales ou postcoloniales. Et puis, c’est si loin... »(5)



« Une guerre pour des matières premières dont regorge le Congo. Une guerre que se livrent un grand nombre de multinationales, qui bénéficient de la complicité de leurs pays d’origine. La plus prisée est le fameux Coltan, un minerai indispensable à la production des téléphones mobiles, de certains ordinateurs et des consoles de jeux. Une guerre par chefs locaux interposés, dont les conséquences sont vécues dramatiquement par la population (cortège d’atrocités, personnes déplacées), dans un Etat qui ne fonctionne plus, dont on comprend pourquoi son dysfonctionnement peut profiter aux groupes prédateurs qui mettent en pièces les richesses de ce pays, qui a tous les atouts pour être un des pays les plus riches d’Afrique, mais dont certains groupes ont intérêt à prolonger la déshérence. Comme souvent pendant la belle époque de l’ère coloniale, on attise les rivalités latentes, on encourage en les armant les groupes rivaux, on entretient les conflits, on souffle sur les braises, on trouve de l’aide auprès des chefs de guerre locaux, on les instrumentalise, on paie bien, on crée un rideau de fumée. On entretient à grand frais une force onusienne qui ne sert à rien. Ainsi, tout le fructueux commerce de matières premières peut mieux passer inaperçu derrière la scène des passions déchaînées et les horreurs qui vont finir en dernière page de la presse quotidienne ».(5)



Une commission d’enquête mandatée par les Nations unies vient tout de même de dénoncer les liens entre le commerce de ce minerai et les importations illégales d’armes dans la région. Voici ce que disait déjà, le jour de Noël 1999, l’évêque de Bukavu, Mgr Kataliko : « Des pouvoirs étrangers, avec la collaboration de certains de nos frères Congolais, organisent des guerres avec les ressources de notre pays. Ces ressources, qui devraient être utilisées pour notre développement, pour l’éducation de nos enfants, pour guérir nos malades, bref, pour que nous puissions vivre d’une façon plus humaine, servent à nous tuer. Plus encore, notre pays et nous-mêmes sommes devenus un objet d’exploitation. Tout ce qui a de la valeur est pillé, saccagé et amené à l’étranger ou simplement détruit. Les impôts collectés qui devraient être investis pour le bien commun, sont détournés »(5)



« Il s’avère donc que des entreprises occidentales sont responsables de la guerre en RDC... Il y a un an, une organisation non gouvernementale (ONG) anglaise, Global Witness, déposait une plainte contre la société britannique Afrimex. Elle l’accusait d’avoir contribué au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo en se livrant au commerce des minerais. En effet, si Afrimex avait réussi à se fournir en coltan et en étain depuis le début des deux premières guerres du Congo (1996-2003), c’est parce qu’elle versait des "impôts" au Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma (RCD-Goma), un groupe armé rebelle proche du Rwanda, et responsable de massacres de civils et d’actes de torture. (..) Tant qu’il y aura des acheteurs...il y aura la guerre.. » Comme dit C. Braekman : « ...Alors qu’un peu partout dans le monde, les ressources minières ont déjà été fortement entamées, sinon épuisées, dans cette région peu accessible, longtemps défendue comme une chasse gardée par les sociétés belges du temps de la colonisation ou peu accueillante aux investissements pour cause de dictature, la plupart des gisements sont encore vierges ou mal exploités : diamants, cuivre, étain, charbon, fer, manganèse, mais aussi niobium, cobalt, uranium, germanium, gaz méthane et pétrole, le Congo a de quoi susciter la convoitise. D’autres ressources encore font du pays une place stratégique, car chacun sait que leur possession fera la différence au cours des prochaines décennies. Il s’agit de l’eau, de l’énergie hydroélectrique, des terres arables, des forêts...On assiste bien à un dépeçage de la RDC Au fond, le drame de la République démocratique du Congo, c’est la richesse de son sous-sol »..Le rôle joué par les multinationales dans la perpétuation des conflits qui ravagent la RDC depuis des années a d’ailleurs fait l’objet d’un rapport accablant de la part des Nations unies, qui n’avaient pas hésité à publier le nom d’une centaine d’entre elles, impliquées dans l’extraction et la commercialisation de minerais stratégiques, exploités dans des régions en guerre.(5)

On sait en conclusion que les trois C « Christianisation, Commerce, Colonisation » ont permis pendant plus de 500 ans à l’Europe d’asservir le continent africain. Le roi des Belges ira jusqu’à conseiller les missionnaires sur la façon de traiter les fidèles noirs. Avec un rare cynisme, le roi des Belges utilise le spirituel à des fins bassement commerciales. « Votre rôle essentiel est de faciliter leur tâche aux administratifs et aux industriels. C’est dire donc que vous interpréterez l’Evangile d’une façon qui serve à mieux protéger nos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire, vous veillerez entre autres à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorgent leurs sols »(6)

Pourquoi l’Afrique est-elle à ce degré de mal- développement ?

La réponse sans appel nous est donnée par le président Sarkozy. Le 26 juillet 2007, à Dakar (Sénégal),il clamait à la face de la jeunesse africaine : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. Jamais il ne s’élance vers l’avenir ». Pour l’aider à s’élancer, on continue à le coloniser à distance...Le monde occidental a bâti sa richesse, sa puissance et son arrogance sur le sang, la sueur et les larmes de ces peuples harassés. Il est temps, enfin, qu’il se départisse de son hypocrisie de pyromane-pompier et de donneur de leçons. Pourra-t-il un jour traiter l’Afrique avec une égale dignité pour qu’elle prenne toute sa place dans le concert des nations ? (7)

1.RDC : « Il n’y a probablement jamais eu un tel massacre en Afrique » Le Monde du 31.10.08

2.Que se passe-t-il au Congo ? L’insoutenable légèreté de l’ONU. Le Post le 02/11/2008

3.Jean-Philippe Rémy : Le Nord et le Sud-Kivu, foyers de guerres régionales Le Monde 31/10/08

4.Tony Busselen : Que se passe-t-il au Nord-Kivu ? http://www.michelcollon.info/

5.RDC : Terrain de chasse pour les multinationales ? Agoravox 20/11/2008

6.Discours du roi des Belges, Leopold II en 1883, Le réformateur chrétien n°004, oct. 1994.

7.C.E.Chitour : Conférence de Lisbonne, conférence de Berlin. Site millebabords.org 23/12/2007

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____Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ???? Site web officiel du livre : Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ?Un massacre de 40 000 civils en un jour..

Un massacre de 40 000 civils en un jour

« Le degré d’implication des autorités civiles et militaires françaises dans le soutien au Gouvernement intérimaire rwandais pendant qu’il procédait au génocide, est controversé. Divers travaux révèlent – entre autres méfaits – que, sur le terrain, dans le cadre des opérations ‘‘Amaryllis’’ (du 8 au 14 avril 1994) et ‘‘Turquoise’’ (du 22 juin au 22 août 1994), des militaires, agissant conformément aux ordres reçus, ont abandonné, sinon livré, des civils à leurs assassins dont ils avaient auparavant formé les cadres. Par ailleurs, une dizaine de procédures introduites par des victimes de viols et de sévices graves qu’auraient commis ces soldats, sont actuellement pendantes devant le Tribunal aux armées de Paris. Toutefois, jamais encore on n’avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l’Armée française avaient directement participé à certains massacres. C’est chose faite aujourd’hui. » « Le présent ouvrage expose les multiples aspects d’une enquête menée en deux temps, d’abord fin avril 2009, puis en février 2010, dans la région de Kibuye et les collines de Bisesero. » Le 13 mai 1994, « plusieurs dizaines de milliers de Tutsi furent massacrés. La chose est de notoriété publique. En revanche, jusqu’à présent, il n’avait pas été question d’une présence, encore moins d’une participation française à ces horreurs. C’est pourtant ce qui résulte de l’enquête menée par Serge Farnel. D’après les témoignages qu’il a pu recueillir, la participation des militaires (...) aurait été déterminante : puissamment armés, passant de colline en colline, ils auraient mitraillé, pilonné, les Tutsi encerclés par la multitude des génocidaires locaux qui, ensuite, achevaient les blessés à coups de gourdins et de machettes. » (Géraud de la Pradelle) 1

Serge Farnel est journaliste et écrivain. Spécialiste du dossier franco-rwandais, il a travaillé pour l’agence de presse rwandaise RNA (Rwanda News Agency).

http://www.rwanda13mai1994.net/

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____I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch) Send "Hit A Mother Fucker" Ringtone to your Cell

Hit A Mother Fucker Lyrics Three 6 Mafia



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I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker

I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

This ain't no game, we bring the pain, so don't you niggas trip Fallin' the club with all them thugs and five extra clips Deep, always deep is how we come 'cause we ain't no joke So when you hoes talk all this shit, we gonna cut ya throat

And let you chuck right out the door, the Three 6 Mafia game Now I was pullin' a fucking gun, we out so throw them thangs Don't hit that white any, why the fuck act like you crazy, man?

We know you niggas just some hoes, you let our nuts hang

And let me crack your mind up Want to get you hypnotized 'cause you this scarecrow Keep a mystic type of business than we run You may not cap to the S's 'cause we young, my time, my flex It's a futuristic and autistic mega plisto plex

I rack up many shots 'cause on my run colegri pop I make sure they get so wild, they bustin' caps right on the spot All around the planet rock, the ghetto clocks don't stop My nigga gotta take a deep breathe, a keep blowin' 'til they drop

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

We ain't going to stop until some down people die up in the audience Word up, push them to the floor Put your foot in his guts, so aple watch them fully trample Shoot a pistol in the air, make it so kit, kiddy can't handle

The crowd, the gotta Ru rush before a few gonna get crushed Crush, crush, we got it buck, buck, the Three 6 And when the show's over, I want to see unverified nothing but bodies On the floor and they got no Three 6 (Surprise)

I heard the streets that a nigga has said, something about that nigga I think his name was Cruchy Blac But I walk up to his house, I knocked upon his door When he came to the door, I hit him in the mouth And I knocked him on the floor, then I hit him and hit him some more

Then I told that fucking boy Shouldn't have ran his mouth about of the motherfucking Prophet Boys 'Cause the Prophet Boys be hypnotizing all of ya'll Gonna tear around your throat and drag you like you want

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

Why you styling at my face, why you talks behind my back?

Hitting you, hitting you down when I unverified to attack Never can't be fade 'cause this lady roll with right click Now I'm talking shit, call me Misses Mobb, bitch

Smoking automos, all you hoes boutin' my damn self Never hanging with you skanks 'cause I'm bad for your health Playa haters, out you stars pullin' cars 'bout yourself We be stanking like some fart under sheets, hold your breathe

See I call up then, niggas operator tellin' me They was stressed with you up on that house that I'm hell Looking out there See you telling always tell who Freezy's always shells How she really cares 'bout her hair Here he thinks he stabs around a ho 'round

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

I bet you won't hit a motherfucker, hit a motherfucker (Bitch)

Hit a motherfucker, hit a motherfucker I bet you won't push a motherfucker, push a motherfucker (Ho)

Push a motherfucker, push a motherfucker, I bet you won't

Read more: THREE 6 MAFIA -

HIT A MOTHER FUCKER LYRICS

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____Le Discourt Perimé de KIGALI. Kagame : scandaleuse incitation à la haine ! Alors que jusque- là son crime, et c'en est bien un, reste son soutien successif aux rébellions en RD-Congo... surtout aux mutins de M23,

Alors que jusque- là son crime, et c'en est bien un, reste son soutien successif aux rébellions en RD-Congo... surtout aux mutins de M23, Kagame a entrepris de jouer son va-tout en incitant désormais à la haine ethnique.

Consécutivement à son soutien militaire aux rebelles du Mouvement du 23 mars -M23- qui sévissent dans l'Est de RD-Congo, le président rwandais, Paul Kagame, jusque là, enfant chéri du monde anglo-saxon, est en rupture de bans avec la communauté internationale, pour ne pas dire, le monde occidental.

Pris en tenaille et de plus en plus isolé, le Président rwandais entreprend d'organiser une riposte jugée trop faible pour l'aider à récupérer sa place d'enfant chéri. La stratégie est de pousser les communautés à s'entretuer.

Jamais deux sans trois, dit-on. Le président rwandais, Paul Kagame est en train d'en faire l'expérience. Après l'interruption de l'aide militaire américaine doublée de la menace de le traduire devant la Cour pénale internationale -CPI-, les Pays-Bas viennent eux aussi de suspendre leur soutien aide au secteur de la justice à Kigali -environ 5 millions d'euros. L'Allemagne a emboîté le pas, suivie, bien que prudemment par la Grande Bretagne qui, elle, attend une contre-expertise des Nations unies. L'ère Kagame est peut-être en train d'appartenir au passé. Le Rwandais sait qu'il risque le sort réservé à d'autres criminels de guerre, comme Charles Taylor et Laurent Gbabo. Alors que jusque- là son crime, et c'en est bien un, reste son soutien successif aux rébellions en RD-Congo... surtout aux mutins de M23, Kagame a entrepris de jouer son va-tout en incitant désormais à la haine ethnique. Dans sa réaction officielle au rapport bien ficelé des experts des Nations Unies, il puise des fausses informations, visiblement mises sur la toile par ses services, véhiculant la rhétorique de la haine ethnique. L'effet escompté est de voir les communautés s'entretuer.




Consécutivement à son soutien militaire aux rebelles du Mouvement du 23 mars -M23- qui sévissent dans l'Est de RD-Congo, le président rwandais, Paul Kagame, jusque là, enfant chéri du monde anglo-saxon, est en rupture de bans avec la communauté internationale, pour ne pas dire, le monde occidental. Accablé par le rapport des Nations unies mettant en cause Kigali dans ce rapport de forces, Kagame perd ainsi l'aide qu'il a toujours reçue de l'Allemagne et des Pays-Bas. Par cette décision, les deux pays d'Europe emboîtent le pas aux Etats unis qui, moins d'une semaine plutôt, ont suspendu leur soutien militaire au pays des mille collines pour la même raison. Le ministère allemand au Développement, cité par l'agence Reuters, a indiqué, samedi 28 juillet 2012, que Berlin suspendait 21.000.000 euros -USD 26 millions- de ses contributions au budget du Rwanda, planifiées à partir de cette année jusqu'en 2015. Les Pays-Bas sont le premier pays européen à avoir annoncé, jeudi 26 juillet, la suspension de leur aide au développement accordée au Rwanda pour son rôle dans la rébellion qui sévit dans l'Est de la RD-Congo, depuis mai dernier. Cette aide est évaluée à 5 millions d'euros soit USD 6,160 millions. Cependant cette suspension ne concerne pas les programmes d'aide liés aux ONG. Elle est temporaire, le temps pour les Pays-Bas de déterminer une position plus définitive sur sa coopération au développement avec Kigali, selon une dépêche de l'AFP citant une porte- parole du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas. Cette position devrait être déterminée par une «évaluation de la réaction formelle du Rwanda aux conclusions du groupe d'experts de l'Onu ainsi que par les développements sur le terrain, dont un arrêt immédiat de l'aide aux rebelles de la RDC depuis le Rwanda», selon la même source.




La faible riposte de Kagame




Les Etats-Unis avaient déjà donné le ton, en annonçant la suspension de l'aide militaire à Kigali, évaluée à USD 200.000, fonds destinés à financer une académie militaire rwandaise pour des officiers non gradés, avait précisé la porte-parole du Département d'Etat. Ils seraient désormais réaffectés à un autre pays, avait-elle poursuivi, sans le nommer. L'information a été livrée par le célèbre quotidien britannique, The Guardian qui, dans son édition du mercredi 25 juillet dernier, fait état d'un avertissement par Washington aux responsables rwandais de l'ouverture d'un procès contre Paul Kagame et son entourage pour leur soutien aux rebelles de crimes contre l'humanité en RD-Congo. «Il existe une limite dans le droit international. Si vous la franchissez, vous risquez d'être traduit en justice pour le soutien apporté à un groupe, soutien qui permet à ce groupe de commettre des crimes», a laissé entendre Stephen Rapp, ambassadeur itinérant en charge des crimes de guerres, cité par The Guardian. A en croire le quotidien britannique, le diplomate américain s'appuie sur des preuves irréfutables réunies par le rapport des Nations unies à l'encontre du président rwandais. Ces suspensions d'aide portent un coup dur au Rwanda, dont le budget national est constitué à plus de 45% par l'aide provenant des donateurs étrangers. Mais, Kigali continue à démentir formellement son implication dans la rébellion du M23. La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a déclaré à travers un communiqué diffusé sur RFI samedi matin, que Kigali a démontré aux experts des Nations unies que leurs allégations étaient sans fondement. AfricaNews a pu se procurer une copie de la riposte du gouvernement rwandais. Une réaction faible en ce sens que Kagame son argumentaire ne tient pas la route. Au point 6 de la réaction rwandaise il est écrit, par exemple qu'au-delà des témoignages anonymes, « les preuves physiques présentées dans les annexes ne sont pas crédibles. Les photographies supposées démontrer de l'Armée rwandaise du fait seulement d'un uniforme de cette armée porté par un rebelle ne tient pas compte du fait que les uniformes de toutes sortes sont facilement accessibles dans la région. De la même façon, les photos des balles et munitions n 'établissent rien de spécial dans une région écumée par une douzaine de milices armées et un marché incontrôlé de tels matériels... » Perfide. Kagame a omis de dire que la RD-Congo est sous embargo d'armes depuis des dizaines d'années. Que l'intense trafic d'armes et d'équipements militaires dans la sous-région l'est à cause des réseaux rwandais qui arment les FDLR rapatriés par le concours de la MONUSCO et du CHR pour le retourner en RD-Congo en vue de tuer et illégalement exploiter les ressources naturelles RD-congolaises. Que la même démarche vaut pour l'approvisionnement des groupes armés dont les Mai-Mai. Kagame résolu de jouer à la manip quand il affirme au point 17, que «la montée d'une rhétorique de haine ethnique est observée dans les médias congolais et sur la toile avec des conséquences dramatiques pour les rwandophones congolais... » C'est plutôt lui qui recourt à ce discours de la haine ethnique. Sa stratégie de parler d'un prétendu évêque Elizée que lui seul connaît et veut faire passer pour un RD-Congolais ou encore celle de faire passer des non-rwandophones pour des présumées victimes de l'intolérance des RDCongolais est la preuve que Kagame a un projet cynique d'incitation des communautés locales à la haine ethnique et aux pogroms. Quand un gouvernement s'appuie sur l'Internet où tout est véhiculé pour accuser un autre gouvernement, cela veut dire qu'il n'a plus des thèses raisonnables. En un mot comme en mille, rien de ce que cette réfutation faible de Kigali affirme ne pourra faire varier les puissances occidentales dans la conviction que Kagame mobilise des fonds pour soutenir des groupes armés en vue de déstabiliser la RDCongo. Ci-après, les extraits de la réponse de Kigali au rapport des Nations Unies.

KISUNGU KAS

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___Togo : la liste du nouveau gouvernement est connue 01/08/2012... Pascal Bodjona, fidèle de Faure Gnassingbé, quitte le gouvernement

Togo : la liste du nouveau gouvernement est connue 01/08/2012



Pascal Bodjona, fidèle de Faure Gnassingbé, quitte le gouvernement Par Panapress Imprimer Envoyer à un ami Réagir Publicité



Cina Lawson, ministre des postes et télécommunication Cina Lawson, ministre des postes et télécommunication

La nouvelle équipe gouvernementale rendue publique ce mardi à Lomé est composée de 29 membres, a t-on constaté. Le nouveau gouvernement est caractérisé par le départ de Pascal Akoussoulèlou Bodjona, précédemment ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement.

Outre ce fidèle de Faure Gnassingbé remplacé par un autre fidèle qui retrouve la grâce, Gilbert Bawara, on note également le départ du ministre du Tourisme, Batienne Kpabré Silly et du ministre de la Sécurité, le colonel Gnama Latta, ainsi que celui de l'Agriculture Kossi Messan Ewovor.

Voici la liste du nouveau gouvernement :

Premier ministre, chef du gouvernement : Kwesi Séléagodji AHOOMEY-ZUNU

Ministre d'Etat, ministre des Enseignements primaire, secondaire et de l'alphabétisation: M. Solitoki Magnim ESSO (ancien, change de portefeuille)

Ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération: M. Eliott OHIN (ancien, garde son portefeuille)

Ministre de l'Economie et des Finances: M. Adji Otèth AYASSOR(ancien, garde son portefeuille)

Ministre du Développement à la base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes: Mme Sidemeho TOMEGAH-DOGBE (ancienne, garde son portefeuille)

Ministre de la santé : M. Charles Kondi AGBA (ancien, garde son portefeuille)

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: M. Octave Nicoué BROOHM (ancien, change de portefeuille)

Ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales: M. Gilbert BAWARA (nouveau)

Garde des sceaux, Ministre de la Justice : Me Tchitchao TCHALIM (ancien, change de portefeuile)

Ministre des Transports: M. Dammipi NOUPOKOU (ancien, change de portefeuille)

Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale: Me Yacoubou HAMADOU (ancien, change de portefeuille)

Ministre des Travaux publics: M. Ninsao GNOFAM (ancien, change de portefeuille)

Ministre de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle: M. Hamadou Brim BOURAÏMA-DIABACTE (ancien, garde son portefeuille)

Ministre des Postes et Télécommunications: Mme Cina LAWSON (ancienne, garde son portefeuille)

Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé: Mme Bernadette Essossimna LEGZIM-BALOUKI (ancienne, change de portefeuille)

Ministre de l'Industrie, de la Zone franche et des Innovations technologiques: M. François Agbéviadé GALLEY (ancien, change de portefeuille)

Ministre de la Sécurité et de la Protection civile: ColoneI Damehane YARK (nouveau)

Ministre de l'Environnement et des Ressources forestières: Mme Dédé Ahoéfa EKOUE (ancienne, change de portefeuille)

Ministre du Tourisme: M. Padumhèkou TCHAO (ancien, change de portefeuille)

Ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale: Mme Afi Ntifa AMENYO (nouvelle)

Ministre des Droits de l'homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique: Mme Léonardina Rita Doris WILSON de SOUZA (ancienne, garde son portefeuille)

Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative : M. Kokou Dzifa ADJEODA (nouveau)

Ministre des Sports et des loisirs: M. Bakalawa FOFANA (ancien, change de portefeuille)

Ministre auprès du président de la République, chargée de la Planification, du Développement et de l'Aménagement du territoire: M. Kokou SEMODJI (nouveau, ancien directeur de cabinet aux Finances et à l’Economie)

Ministre de la Promotion de la femme: Mme Patricia DAGBAN-ZONVIDE (nouvelle)

Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche: Colonel Ouro Koura AGADAZI (nouveau)

Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat: M. Komlan NUNYABU (ancien, garde son portefeuille)

Ministre des Arts et de la Culture: Me Fiatuwo Kwadjo SESSENOU (nouveau)

Ministre de la Communication: M. Djimon ORE (ancien, garde son portefeuille)

Ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l 'Hydraulique villageoise: M. Bissoune NABAGOU (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, chargé des Infrastructures rurales: M. Gourdigou KOLANI (ancien, garde son portefeuille).

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___Chine Afrique : s'inspirer du modèle de développement chinois 23/06/2011... James Victor Gbeho, président de la commission de la Cedeao. Zhai Jun, vice ministre chinois des affaires étrangères © fmprc.gov.cn

Chine Afrique : s'inspirer du modèle de développement chinois 23/06/2011



La Cedeao va étudier l'approche chinoise du développement Par Panapress Imprimer Envoyer à un ami Réagir Publicité



Zhai Jun, vice ministre chinois des affaires étrangères Zhai Jun, vice ministre chinois des affaires étrangères © fmprc.gov.cn

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest va étudier la possibilité de s'inspirer de l'approche intégrée du développement qui a transformé la Chine en un géant économique dans l'intérêt des citoyens de cette région, a déclaré à Beijing le président de la Commission de la Cedeao, James Victor Gbeho. Lors d'une réunion mardi avec le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun, au début de sa visite d'une semaine pour mobiliser un soutien supplémentaire de la Chine à l'Afrique de l'Ouest, M. Gbeho a indiqué qu'une telle approche du développement permettrait à la région de réaliser les dividendes de la démocratie plus rapidement.

"La Cedeao va continuer à considérer la République populaire de Chine comme une source d'inspiration pour promouvoir le développement économique et l'intégration de la région ouest-africaine", a dit M. Gbeho, selon un communiqué de la Commission de la Cedeao. Le président de la Commission conduit une délégation de haut niveau de la Cedeao pour des négociations visant à renforcer la coopération entre la Chine et les Etats membres de la communauté.

Il a exprimé la gratitude du président et des Etats membres de la Cedeao au gouvernement et au peuple de la République populaire de Chine, pour leur contribution au développement de l'Afrique de l'Ouest. En accueillant la délégation, le ministre chinois a pour sa part déclaré que l'Afrique avait beaucoup à apprendre de la Chine, qui a donné la priorité au développement de ses infrastructures comme le moyen le plus sûr de permettre le développement de son peuple de manière intégrée.

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James Victor Gbeho, président de la commission de la Cedeao James Victor Gbeho, président de la commission de la Cedeao

Il a assuré à la délégation que la Chine continuerait à entretenir ses relations avec la région ouest-africaine à travers un renforcement de la coopération pour la réalisation des objectifs de développement de l'Afrique de l'Ouest. La délégation de la Cedeao a également visité le Fonds de développement Chine-Afrique (CADFund), où le président Gbeho a sollicité le soutien du Fonds au développement des infrastructures et de l'agriculture de la région.

Il a énuméré les domaines prioritaires comme les investissements dans les secteurs de l'énergie, des routes, du transport ferroviaire, de l'eau et de l'agriculture, en soulignant que malgré ses immenses potentialités, la région était caractérisée par une agriculture de subsistance à faible productivité. Afin de renforcer la sécurité alimentaire, le patron de la Cedeao a indiqué que les efforts étaient intensifiés pour introduire un élément commercial dans l'agriculture régionale, en ajoutant que certains Etats membres de la Communauté avaient déjà élaboré des programmes avec l'objectif d'introduire des éléments commerciaux dans ce secteur.

Le CAFFund est actif dans la région avec des investissements dans les secteurs de l'énergie, entre autre. Cette visite, qui se tient sous les auspices du Protocole d'accord de 2008 entre la Cedeao et le Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT), sera également une occasion pour la délégation de la Cedeao de s'entretenir avec des responsables de la Chambre de commerce sino-africaine, de l'Export-Import Bank of China, de la Banque chinoise de développement et avec le vice-ministre chinois du Commerce, Fu Ziying.

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____Rivalités entre Américains et Chinois : les uns voulant ralentir la progression des autres en Afrique. Livre : « La Chine en Afrique» de Julien Bokilo 02/08/2012

Livre : « La Chine en Afrique» de Julien Bokilo 02/08/2012



Les tenants et les aboutissements de la concurrence Chine Occident en Afrique Par Noel Kodia Imprimer Envoyer à un ami Réagir Publicité




La relation entre l’Afrique et la Chine consitue un sujet d’actualité depuis que cette dernière est devenue la deuxième puissance économique du monde. "La Chine en Afrique" de Julien Bokilo, aux éditions L’Harmattan (Mars 2012) nous éclaire sur les tenants et les aboutissements de la concurrence entre Chinois et Occidentaux en Afrique. Il révèle aussi l’intérêt des pays émergents comme l’Inde, le Brésil et l’Afrique du sud pour le continent.

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L’Afrique convoitée par les Chinois et les Occidentaux

Dans leur quête des ressources naturelles au meilleurs prix, les Occidentaux, les Chinois et certains pays émergents, se livrent une bataille sans merci en Afrique. La Chine s’y est implantée massivement, les ex-colonisateurs y ayant perdu leur monopole. En ce XXIe siècle, le continent africain est devenu un enjeu géostratégique de la planète, convoité surtout par les deux grandes puissances du moment : les USA et la Chine.

Course aux matières premières entre Américains et Chinois La Chine en Afrique de Julien Bokilo La Chine en Afrique de Julien Bokilo

Dans cette lutte acharnée pour « s’accaparer » des matières premières du continent, la Chine est devenue le premier partenaire commercial du continent et le premier fournisseur devant la France et l’Allemagne. Le volume des échanges entre la Chine et l’Afrique progresse d’une façon exponentielle, la diaspora chinoise devient de plus en plus importante. Les Américains rivalisent avec les Chinois dans l’achat des matières premières des Africains ; aussi ces derniers peuvent améliorer leur taux de croissance en proposant leurs produits aux plus offrants.

Malgré cette course aux matières premières sur le continent depuis que la Chine s’est intéressée aux « richesses africaines », Américains et Chinois « ne franchissent pas la ligne rouge », ce qui mettrait en péril l’interdépendance de leur économie. Cette course aux matières premières a été provoquée par la diminution des réserves de pétrole du côté américain et la nationalisation du pétrole vénézuélien ; ce qui a poussé les Américains à s’intéresser davantage aux pays africains producteurs de matières premières pour répondre à leurs préoccupations énergétiques.

Ils peuvent y associer la bonne gouvernance comme au Ghana. De leur côté, les Chinois adhèrent au principe gagnant-gagnant, ne s’occupant pas de la gouvernance des pays africains. Peu importe les régimes (démocratiques ou tyranniques) en place.

Occidentaux, Chinois et pays émergents se livrent une bataille sans merci en Afrique Noël Kodia

Le pétrole devient l’objet principal des échanges commerciaux entre les USA, La Chine et l’Afrique avec 12,6% de la production mondiale depuis 2008. Américains et Chinois sont en concurrence dans presque tous les pays du golfe de Guinée. Avec le premier forum Chine-Afrique tenu en2000 et qui a favorisé l’entrée massive des commerçants chinois sur le continent, les Occidentaux sentent leur position privilégiée menacée. Et l’auteur d’illustrer cette situation par l’exemple de la République démocratique du Congo, un pays riche en ressources minières qui a signé de gros contrats avec la Chine à hauteur de plus de 15 milliards de dollars.

De la rivalité pour les ressources énergétiques du continent, Américains et Chinois s’affrontent aussi politiquement : on l’a remarqué dans le conflit soudanais quand la Chine, exploitant le pétrole dans ce pays, s’est opposée contre l’envoi d’une force de maintien de paix au Darfour, comme le préconisaient les Américains au Conseil de sécurité.

Rivalités entre Américains et Chinois : les uns voulant ralentir la progression des autres en Afrique Concurrence entre Chine et Etats-Unis sur le continent africain Concurrence entre Chine et Etats-Unis sur le continent africain

Pour ralentir l’avancée des Chinois en Afrique, les Américains préconisent d’aider les pays africains dans le domaine agricole, et surtout économique. Des entrepreneurs afro américains et politiciens « enthousiastes et militants » veulent investir dans le secteur bancaire où les Chinois ne sont pas encore très présents. Aussi, l’enjeu de leur retour sur le continent apparaît manifeste surtout à la fin de l’année 1990 quand ils commencent à y investir.

Ils sont largement présents dans la diplomatie comme on le constate au Congo-Brazzaville. Les lobbies évangéliques apparaissent aussi comme un atout chez les Américains pour ralentir l’implantation des Chinois en Afrique. Les USA mettent en exergue l’importance de la prière vis-à-vis de la politique et profitent des réseaux religieux pour obtenir la faveur des gouvernants et des populations.

Aussi, se remarque chez les Américains une prolifération d’œuvres caritatives au service des plus démunis moralement et matériellement en se fondant sur la foi religieuse. Mais sur ce plan, la Chine ne s’avoue pas vaincue : elle s’intéresse, à son tour, à la construction des églises à bas prix et imprime la plupart des bibles utilisées sur le continent.

Rivalité USA/Chine : la conquête du continent par les pays Brics

Devant cette lutte entre Occidentaux et Chinois sur le marché africain, les pays émergents s’implantent aussi sur le continent avec des échanges commerciaux et des investissements. Les autres BRIC imitent la Chine dans sa politique économique avec le continent.

Aussi, devant le caractère on ne peut plus asymétrique des échanges économiques entre Chinois et Africains, se développe chez ces derniers la volonté de coopérer économiquement avec d’autres pays émergents (Inde, Brésil et Afrique du sud). Mais se remarque une différenciation dans les échanges : si la Chine s’appuie sur l’idéologie et les entreprises publiques avec importation de sa main d’œuvre, les autres pays Brics, (Brésil et Afrique du sud), privilégient les entreprises privées sur le continent.

Noël Kodia est un essayiste et critique littéraire congolais. Publié en collaboration avec www.UnMondeLibre.org

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