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jeudi 18 février 9999

† Quand rien ne va plus en afrique en dissout le gouvernement et la Commission électorale.

Côte d'Ivoire - Laurent Gbagbo - Manifestations - Politique africaine

Après la dissolution du gouvernement, des incidents éclatent dans les rues d'Abidjan

AFP - Des jeunes de l'opposition ivoirienne ont manifesté mercredi matin à Abidjan et dans l'intérieur du pays contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par le président Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources concordantes.

A Abidjan, dans le quartier de Koumassi (sud), quelques dizaines de jeunes ont barré l'une des rues principales avec des blocs de ciment, mis le feu à des pneus et déversé des ordures sur les voies, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une vingtaine de policiers déployés sur place les ont rapidement dispersés.

"Nous manifestons contre la décision anticonstitutionnelle prise par le candidat (au scrutin présidentiel) Laurent Gbagbo pour retarder les élections", a déclaré Souleymane Konaté, responsable local du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (RJDP), mouvement de jeunesse de la principale coalition d'opposition.

Dans le quartier voisin de Marcory, d'autres jeunes du même bord ont protesté, endommageant un bus avant d'être eux aussi dispersés.

A Treichville, non loin du pont Charles-de-Gaulle qui enjambe la lagune pour conduire au quartier administratif du Plateau, des manifestants avaient, presque au même moment, brûlé un bus, selon des témoins. Le véhicule partiellement calciné était stationné sur un côté de la voie.

Dans la capitale politique Yamoussoukro, des manifestants rassemblés devant le grand marché ont été dispersés par la police anti-émeute à l'aide de gaz lacrymogènes, ont rapporté des témoins. Une dizaine de personnes ont été interpellées, selon une source policière.

Comme depuis lundi, des manifestations ont eu lieu dans d'autres localités de l'intérieur du pays.

A M'Bahiakro (centre-est), des manifestants ont marché jusqu'à la préfecture où une "motion de protestation" devait être lue, a indiqué Memon Coulibaly, responsable local du Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'un des principaux partis d'opposition.

Des marches ont également été organisées à Dimbokro, Daoukro (centre) et Bondoukou (est), ont rapporté une militante et des responsables.

Après la double dissolution annoncée vendredi, l'opposition a apppelé à "s'opposer par tout moyen" au pouvoir en place.

Ces incidents surviennent alors que le Premier ministre reconduit Guillaume Soro poursuit de difficiles tractations pour former un nouveau cabinet.

Laurent Gbagbo a annoncé la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante. Reconduit dans ses fonctions, le Premier ministre, Guillaume Soro, a jusqu'à lundi pour former une nouvelle équipe.

Par Dépêche (texte) Pauline SIMONET (vidéo)



AFP - Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), à la suite de la crise ouverte par la polémique sur une "fraude" présumée du chef de la CEI, Robert Beugré Mambé.

Il a aussitôt reconduit le chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, que celui-ci occupe à la suite de l'accord de paix signé en 2007. Il l'a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement lundi prochain ainsi que le "format" d'une nouvelle CEI.

"Le processus de paix est de nouveau en panne", a lancé M. Gbagbo dans une allocution télévisée, faisant allusion à la polémique ouverte en janvier et aux récentes violences liées au contentieux judiciaire sur la liste électorale.

Evoquant l'enquête du parquet ouverte sur instruction d'un de ses proches, le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, le chef de l'Etat a accusé M. Mambé, qui appartient à l'opposition, d'avoir "mené une opération illégale visant à obtenir l'inscription frauduleuse de 429.030 personnes sur la liste électorale".

Analyse du correspondant de RFI à Abidjan





"Au moment où nous pensions être au bout de nos efforts pour avoir des élections propres, nous constatons qu'en réalité le processus de paix (...) est pris en otage par des partis politiques", a-t-il dénoncé.

"Nous ne sommes pas face à une simple crise dans la crise", a jugé M. Gbagbo.

"C'est l'Accord politique de Ouagadougou (de 2007) dans son ensemble que l'on veut saboter" alors que "nous n'avons aucune raison de l'abandonner", a-t-il estimé.

"Afin de lever toute hypothèque sur le processus de paix et permettre à la Côte d'Ivoire d'aller en toute confiance à des élections propres", il a annoncé, invoquant l'article 48 de la Constitution qui lui permet de prendre "des mesures exceptionnelles", que "le gouvernement était dissous".

M. Soro est "reconduit dans ses fonctions", a-t-il souligné.

"Il est chargé de me proposer dès le lundi 15 février 2010 un nouveau gouvernement", qui aura pour "mission" de mener "les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d'Ivoire définitivement de la crise", a dit le président Gbagbo.

La CEI est également "dissoute", a poursuivi le chef de l'Etat.

"Je demande au Premier ministre de me proposer dans un délai de sept jours à compter d'aujourd'hui (vendredi) le format d'une nouvelle commission électorale crédible qui pourra organiser les élections justes et transparentes", a-t-il indiqué.

Le processus électoral est quasi-paralysé depuis l'éclatement de la polémique autour de la commission. Le camp présidentiel réclamait le départ du chef de la CEI. M. Mambé, soutenu par l'opposition, a récusé toute fraude et avait refusé de démissionner.

Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d'Etat manqué de 2002.

http://www.france24.com/fr/20100212-cote-ivoire-gbagbo-dissout-gouvernement-soro-commission-electorale-presidentielle

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samedi 13 février 9999

____Le continent africain, une économie en pleine forme.. Un continent plein d’atouts économiques... Un continent encore à bâtir. L'Afrique est-elle un futur géant économique ?

L'Afrique est-elle un futur géant économique ? Le Politoblog » L'Afrique une future zone économique émergente ?

Perspectives du continent africain à long terme - Document de travail N.25, juin 2011

28/06/2011 Jean-Michel BOUSSEMART

  • Les économies africaines sont-elles en voie d’émerger ?
  • Lesquelles et à quel rythme ?
  • Sont-elles des marchés prometteurs pour nos entreprises ?

Cette étude prospective s’efforce d’éclairer ces questions en examinant les perspectives démographiques, économiques et sectorielles du continent.

La population de l'Afrique doublera d'ici 2050

Les experts des Nations Unies anticipent un doublement de la population du continent africain d'ici à 2050. Elle atteindrait, selon leur scénario moyen, 2,2 milliards en 2050, près du quart de la population mondiale.

  • Décollage économique

Croissance économique et démographique ne coïncident pas toujours. Ainsi, sur la période 1980-1995, le PIB par habitant a-t-il reculé de 0,4 % par an. Mais depuis 1995 il a progressé significativement, surtout sur la période 2003-2007. La crise mondiale a interrompu transitoirement ce mouvement, mais la croissance du revenu par habitant est restée largement positive.

Les réformes économiques et l'envolée des prix des matières premières ont permis au continent de bénéficier de rentrées financières grandissantes. L’accélération de l’élévation des niveaux de vie moyens est quasi générale, que le pays soit exportateur ou non de pétrole, qu’il soit de revenu intermédiaire ou bas. Elle devrait se poursuivre dans les prochaines décennies.

  • Poids relatif de l'Afrique en 2050

En 2010, le PIB par habitant de l’Afrique s’établit à un peu plus du quart de la moyenne mondiale (2600 $ ppa 2005). Selon notre exercice de prévisions, avec 3% de croissance annuelle du PIB par tête de 2010 à 2050, l'Afrique devrait regagner un peu de terrain sur les autres zones émergentes (Chine et Inde exceptées). Etant donné le niveau de départ, l’écart de revenu avec les autres zones du monde resterait substantiel en 2050.

  • Emergence d'un grand marché

La poussée démographique, l'urbanisation et la croissance économique, devraient s'accompagner de nouveaux besoins en alimentation, en énergie, en biens d’équipement durables, en automobile, en technologies de l’information et de la communication, etc. – ce qui ouvre des marchés prometteurs, notamment pour les entreprises françaises.

http://www.coe-rexecode.fr/public/Analyses-et-previsions/Documents-de-travail/L-Afrique-est-elle-un-futur-geant-economique

You are here: Home // Economie, Internationale // L’Afrique une future zone économique émergente ? L’Afrique une future zone économique émergente ?

Posted by laurent on déc 09, 2011 | 5 Comments

Il est de plus en plus difficile de trouver des zones d’investissements économiques non contaminées par la crise. Il y a bien les BRICs (Brésil, Russie, Inde et Chine), mais les promesses de rendements à deux chiffres sont déjà d’une époque ancienne. L’Europe est à un crépuscule économique et les Etats-Unis connaîtront à terme des difficultés encore plus grandes. Si l’on regarde dans le futur économique mondial, il ressort que seule l’Afrique dispose de tous les atouts nécessaires pour faire afficher un rythme de croissance attractif et répondre aux enjeux des futures crises économiques.

Le continent africain, une économie en pleine forme

Durant la crise économique, faisant suite à la crise des subprimes, alors que le monde entier connaissait une récession économique de 0,6 %, le PIB du continent africain progressait de 1,9 %. L’Afrique n’a pas été touchée par la crise financière mondiale, puisque le continent est très peu financiarisé. C’est seulement la baisse des prix sur les marchés de matières premières qui a engendré le ralentissement économique du continent africain.

Il est nécessaire de combattre les idées reçues sur les perspectives africaines. Si l’on regarde le classement des pays qui ont connu les plus forts taux de croissance sur la dernière décennie, on constate qu’il y a 6 pays africains qui se trouvent dans le top 10. Le continent africain devrait normalement atteindre plus de 6 % de croissance en 2011 et récidiver en 2012, quelle que soit la dégradation du contexte économique international (sauf Chine). L’Afrique est certes un continent pauvre en richesse absolue puisqu’il a un PIB qui n’atteint que 1700 milliards $. Mais si l’on compare la richesse produite par le continent africain, relativement aux économies émergentes, l’Afrique est une économie normale. Par exemple 10 pays du continent africain (Algérie, Namibie, Afrique du Sud, Botswana, Gabon, Guinée équatoriale, Libye … etc) ont un pays par habitant supérieur au PIB chinois.

Un continent plein d’atouts économiques

Le continent africain dispose de tous les atouts pour faire face aux futures crises économiques à venir. D’abord l’Afrique bénéficie d’un avantage démographique non négligeable. A l’échelle de la planète, le continent africain possède une population jeune. Alors que sur le vieux continent européen, au Japon, aux Etats Unis et en Chine, nous sommes déjà sur le déclin démographique, l’Afrique se trouve sur une pente démographique ascendante. En effet le continent a le plus fort taux d’accroissement naturel de sa population. L’Afrique vient de dépasser en 2009 le milliard d’habitants. A l’horizon de 2050, un humain sur cinq devrait être un habitant du continent africain. Même si selon les néo malthusiens la croissance démographique engendre de la pauvreté, elle génère automatiquement du PIB en valeur absolue. Mathématiquement la génération de richesses ne peut être inférieure à la croissance démographique. L’essor de l’Asie du sud est, durant la dernière décennie, s’est notamment appuyé sur l’avantage démographique d’une population jeune et dynamique. Le continent africain peut imiter le continent asiatique en utilisant cette jeunesse et faisant valoir dans la compétitivité internationale, un coût de main d’oeuvre et une force de travail imbattables. L’Afrique est du moins en capacité de développer à moyen terme une économie de services et de productions manufacturières, plus que performante. En plus il se développe dans le monde une diaspora africaine, érudite, inventive, jeune et capable qui pourra peut être demain aider le continent africain à remplir ses belles promesses.

Le continent africain possède, en plus d’une population jeune et dynamique, un gisement de ressources naturelles (minerais et pierres précieuses) et énergétiques (pétrole, gaz et charbon) ainsi que la plus grande réserve de terres cultivables au monde, capables de répondre aux besoins énergétiques et alimentaires mondiaux croissants. Au titre des significations le continent africain détiendrait 10 % des réserves mondiales de pétrole et 60 % de la réserve de terres arables au monde. Le continent africain est en plein essor dans l’exploitation des ressources énergétiques. En 2012 l’Afrique devrait représenter 12 % de la production mondiale de pétrole en extrayant 12 millions de barils jour. Pour l’instant L’Afrique concentre les investissements dans l’exploitation de ses matières premières et dépend uniquement de cette ressource pour ses exportations. Le risque c’est que ce secteur accapare tous les capitaux et toute la main d’oeuvre qualifiée au dépend d’autres secteurs de développement. La première des priorités pour que l’Afrique débute son essor économique, c’est qu’elle investisse et développe son agriculture. Une croissance économique élevée et solide ne pourra être garantie si le continent africain n’augmente pas fortement ses productions agricoles. L’accroissement des productions agricoles doit au moins parvenir à compenser l’accroissement démographique. L’Afrique est même en capacité de faire mieux que d’assurer sa subsistance, elle pourrait facilement rétablir la balance commerciale de ses besoins alimentaires à l’exportation, (en évitant les dangers). L’agriculture africaine reste à construire.

Un continent encore à bâtir

L’Afrique a le gros avantage de pouvoir bâtir le futur de sa croissance économique, en partant d’une page blanche. Par exemple alors que notre société actuelle est entrain de débattre de la nécessité ou non de poursuivre notre développement énergétique sur le nucléaire, le continent africain (hors Afrique du sud) doit simplement s’atteler à construire un modèle pour son développement énergétique. L’Afrique dispose de ressources environnementales favorables ; fleuves, ensoleillement, vent … ex : projet Désertec. Il est donc possible de construire une économie énergétiquement sobre et durable, sans à avoir à prendre en compte le coût du changement de modèle. L’Afrique n’est pas obligée de passer par d’autres modèles de développement économique. Par exemple l’Afrique est le deuxième marché mondial de développement de la téléphonie mobile (GSM), derrière l’Asie. L’Afrique génèrerait 620 millions d’utilisateurs téléphoniques et un taux de couverture de son réseau supérieur à un pays comme l’Inde. L’Afrique possède encore une marge de croissance dans cette activité puisque le taux de pénétration du téléphone mobile ne serait que de 50 %. Si la téléphonie mobile s’est développée à une telle vitesse en Afrique, c’est aussi grâce au fait qu’il n’y avait pas d’étape de développement intermédiaire dans la communication africaine, parce qu’il n’y avait pas de réseau. L’Afrique est un continent fait pour la mobilité, donc fait pour le futur des développements technologiques.

Le continent africain est en progrès global dans toutes ses politiques. Selon les rapports de l’OMS la santé du continent africain se serait améliorée. Même si le VIH continue de faire des ravages, de plus en plus d’adultes bénéficieraient de traitements rétro viraux, le paludisme, la poliomyélite … sont en recul grâce aux traitements médicamenteux, à la vaccination et à l’émergence de nouvelles pratiques. Les guerres ethniques, religieuses, de territoires ou de richesses sont globalement en recul. Désormais l’Union africaine tente d’auto réguler ses conflits. Même si les successions de régime ne se produisent pas encore dans un processus démocratique complètement transparent, il y a de moins en moins de guerres civile pour s’adjuger la réalité du pouvoir.

Bien sûr le continent africain cumule de nombreux problèmes ; La famine, les inégalités, le risque climatique, la mauvaise gouvernance, l’absence générale d’Etat de droit, d’un système administratif, juridique et économique performant … etc. Mais ce continent est capable d’offrir bien plus.

http://www.politoblog.com/?p=6485

Jeudi 7 juillet 2011

Perspectives pour le continent africain, futur géant économique ou non ?

Réunion Perspectives de l’économie organisée par le Coe-Rexecode le 15 juin 2011, Collège des Bernardins à Paris



Verbatim de l’intervention de Thierry Téné



Je vous remercie pour votre invitation. Je travaille sur les questions de croissance verte et de responsabilité sociétale des entreprises en Afrique. Les rapports qui se suivent sur l’Afrique se ressemblent maintenant : l’Afrique est désormais très bien partie. Avant de revenir sur les questions de croissance verte, je souhaite revenir tout d’abord sur un point : nous avons parlé tout à l’heure de dette grecque. Si je vous propose de choisir entre des obligations sur la dette grecque ou la dette rwandaise ou tchadienne, laquelle choisissez-vous ? La réponse tarde à venir. J’imagine que vous prendrez probablement des obligations de la dette tchadienne qui vient d’être lancée, avec 6 % de marge contre 2 % en Europe. Cet exemple a été pris par un intervenant de l’OCDE pour montrer comment la vision que l’Europe a de l’Afrique a évolué.



L’Afrique est en train de devenir une des locomotives de la croissance mondiale. Les pays africains ont déjà connu ce que l’Europe vit aujourd'hui, avec les deux décennies « perdues » de 1980 à 2000 : ces années n’ont pas été perdues mais ont été des années de réforme. Avec les indépendances, les Etats n’ont pas été très sérieux avec les comptes publics et ont commis des erreurs. Des réformes très difficiles ont suivi – ce que les Grecs testent actuellement. Depuis 2000, la croissance décolle mais, surtout, cette croissance est marquée, selon les termes du président de la banque africaine de développement, par les réformes et par les investissements directs intérieurs des entrepreneurs africains. Les rapports ou les conférences n’insistent pas assez sur ce point alors qu’une génération d’Africains investit sur le continent. Aliko Dangote n’est pas connu alors qu’il est l’Africain le plus riche mais surtout un industriel redoutable. Ce Nigérian a bâti sa fortune sur le continent, au Nigéria mais aussi au Cameroun, au Burkina-Faso, au Mali… Il est dans l’industrie (ciment, agroalimentaire, textile…).



Je reviens de Dakar où l’entreprise SPEC fabrique des panneaux photovoltaïques. Cette entreprise est dirigée par Mamadou Sow qui est un banquier et a parié sur l’énergie solaire puisque le continent a un potentiel énorme avec 3 000 heures d’ensoleillement. Il a donc décidé de fabriquer les panneaux photovoltaïques plutôt que les importer. Une filière de Total en Afrique du Sud assemble également les panneaux solaires mais, au Sénégal, des entrepreneurs africains se positionnent sur ce créneau du green business. Ce créneau peut être très lucratif ainsi que de nombreux autres secteurs tels que l’agriculture et l’énergie, qui sont les deux locomotives de la croissance d’un pays. Nous avons évoqué tout à l’heure la question des engrais : 60 % des terres arables non utilisées dans le monde se situent en Afrique et ces terres sont moins polluées qu’ailleurs. Or les terres ont besoin d’engrais lorsque les sols sont pauvres. Dans le cadre de la croissance verte, on peut réduire les coûts des engrais en en mettant moins tout en augmentant le rendement. Une grande entreprise française, SOMDIAA, a déjà recours à certaines techniques au Tchad et au Cameroun, réduisant la quantité d’engrais utilisée à l’hectare mais aussi la quantité d’eau et donc les coûts.



Le développement durable et le développement sont liés : vous ne pouvez pas vous lancer dans un process industriel aujourd'hui sans faire attention à l’efficacité énergétique. Le Groupe africain SIFCA se lance dans un projet de finance carbone lors du changement de chaudière puisque cette finance carbone permet de réduire les coûts de l’investissement. Quand cette entreprise, dans sa stratégie de responsabilité sociétale, décide de construire des logements pour ses salariés en zone rurale en ayant recours à des matériaux innovants ou naturels, c’est pour réduire les coûts, améliorer le cadre de vie des salariés, pour valoriser les ressources naturelles et créer de l’activité au niveau local.



L’Afrique est « condamnée » à opter pour la croissance verte puisque les ressources naturelles doivent être utilisées avec parcimonie. http://www.thierrytene.com/article-perspectives-pour-le-continent-africain-futur-geant-economique-ou-non-78772404.html

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vendredi 5 février 9999

____« Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale. Faites les hommes heureux, vous les- ferez meilleurs. »

Victor Hugo a écrit : « Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale. Faites les hommes heureux, vous les- ferez meilleurs. » Est-il vrai que le progrès matériel entraîne nécessairement le progrès moral ?

La richesse et la propriété comme corruption des moeurs Le degré de développement de richesse et la moralité d'une société est en somme ce que l'on appelle le degré de civilisation. Le progrès matériel d'une civilisation s'accompagne également de production artistique et scientifique. Pour Rousseau cette évolution n'est pas signe d'un progrès mais davantage d'une corruption. Pour Rousseau la société est née de la propriété, seulement cet acte est un acte infondé puisque initialement la terre appartient à tous. Rousseau considère ce droit comme une imposture dans la mesure où la terre appartient originellement à tous. Il explique ainsi au cours Du discours sur l'origine et le fondement des inégalités : « Le premier qui ayant enclos un terrain et s'avisa de dire ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire fût le fondateur de la société civile ».

En effet précise Rousseau : « Telle fut, ou dut être l'origine de la société et des lois qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles force au riche, détruisant sans retour la liberté naturelle fixèrent pour jamais la loi de propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère ».

L'accroissement des richesses s'est accompagné d'une corruption de la société qui a vu naître des inégalités. Plus encore, le progrès matérielle de la société s'est accompagnée selon Rousseau Discours sur les sciences et les arts de l'apparition du luxe, et a entraîne le développement d'une vanité et d'une individualité auxquels à moyen terme, le corps politique ne peut pas survivre. De cette culture tous les éléments sont néfastes : la science vaine recherche d'une vérité inaccessible n'enseigne aux hommes que l'impiété consiste à vouloir rivaliser en sagesse avec le créateur, les lettres apportent un raffinement de langage qui alliés au raffinement des manières ne sert qu'à mieux tromper autrui ; les arts corrompent le goût naturel et rendent impropre à cette tache virile, la philosophie replie l'individu sur lui-même et multipliant les paradoxes finit par détruire les évidences morales les plus indispensables à la société.

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mercredi 3 février 9999

___NEGRIER : CAPITAINE - Métiers d'autrefois avec Genealogie.com 1. Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

NEGRIER : CAPITAINE :

Le capitaine-négrier est celui qui vit la traite au quotidien : aménagement du navire au départ si besoin, chargement des esclaves, surveillance continuelle des révoltes toujours possibles et des maladies qui peuvent surgir, puis vente de cette "marchandise humaine"…

http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/genealogie-en-ligne/ancien-metier.asp?id_metier=88

Le chargement des esclaves

On charge progressivement le navire en progressant le long des côtes de Guinée, de site malsain en site malsain. Une fois la "cargaison" chargée, le capitaine négrier appareille. Lui et ses matelots reviendront un jour en Guinée. Mais aucun des hommes de sa cargaison... pour lesquels le billet est un aller sans espoir de retour. Marin expérimenté, commerçant habile, le capitaine négrier dispose généralement d'une réputation bien établie laquelle a inspiré confiance à son armateur. Formé "sur le tas", par un père, un oncle, un frère aîné ou un parent capitaine-négrier, ce capitaine se doit d'être officier de renom. Sinon, il voue l'expédition à un échec. En revanche, s'il est capable, son enrichissement l'introduit au coeur des élites négociantes. La cargaison à bord, il faut s'éloigner de la côte rapidement pour éviter évasions et suicides.

La traversée de l’Atlantique et retour

Vient alors la longue traversée de l'Atlantique. Tout capitaine doit alors être prêt à affronter la révolte toujours possible des captifs, les dangers de la mer, les hurricanes caraïbes...Une bonne connaissance des points de relâche îliens s'avère indispensable, pour faire de l'eau, des vivres, des réparations. Connaître la mer des Caraïbes est capital. Enfin, il lui faut vendre la cargaison, mettre les noirs en valeur (corps huilés), et les présenter au public une fois réparées les fatigues de la mer avec des vivres frais, du riz surtout, pour interrompre dysenteries et coliques. Les beaux Noirs vendus (les pièces d'Inde), reste à écouler les queues de cargaisons (Noirs en mauvais état physique ou psychique, "soldés" auprès des chirurgiens de la colonie). Les officiers en second du navire-négrier doivent ensuite collecter les fonds, visiter les colons mauvais payeurs, essuyer les démêlés avec les représentants de la Ferme.

Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Mers et Marins en France d’Autrefois, Archives et Culture.

1. Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

Le mercredi 22 juillet 2009 à 11:43, par p

La république fédérale et la formation de l'Union AFRICAINE POUR OU CONTRE!

L’union fait la force !

Ce n’est pas un mythe, c’est ce qui donne l’élan à des citoyens qui œuvrent pour une meilleure répartition des richesses, c’est ce qui aide des personnes à lutter pour faire respecter leurs droits fondamentaux, c’est ce qui transforme la vie de populations ravagées par la guerre en lendemains de réconciliation. Le contexte de la mondialisation nous engage tous à devenir de réels citoyens du monde. Alternatives en est un et vous aussi, parce que je sais que vous voulez agir pour la paix dans le monde. C’est pourquoi l’union des Etats Unis fédérale Africaine. Plus on est solidaires, plus on peut changer les choses. En cette fin d’année 2009, tandis qu’on nous bombarde de mots comme "crise alimentaire" et "récession", j’ai envie de vous dire : « Ne baissons pas les bras ! » Ensemble, nous avons la capacité d’avoir un impact positif sur le monde de « demain », pour en faire un monde de paix et juste. Voyez comment ! Partout, nous soutenons des initiatives novatrices de mouvements populaires luttant pour éradiquer la pauvreté, l’injustice, l’exploitation et la violence, des conditions qui nuisent à un monde de paix. Nous réussissons à renforcer ces actions citoyennes parce que des gens comme vous partagent notre sens de la justice et de la solidarité. En tendant la main à ces jeunes ainsi qu’à des travailleurs, des femmes, des communautés entières, vous contribuez à bâtir un monde plus juste, plus démocratique, plus pacifique. Vous conviendrez avec moi que ce qui se passe au Sud a une incidence sur ce qui se passe au Nord. Et vice-versa ! La crise alimentaire et les perturbations économiques se répercutent sur les politiques sociales d’ici et d’ailleurs. Cette réalité renforce la nécessité de nos actions dans le monde et notre travail de sensibilisation et de promotion d’une citoyenneté mondiale active en France et partout ailleurs. En unissant nos forces, nous pouvons œuvrer pour construire un monde de paix. l'Union AFRICAINE pour les libertés civiles dont la mission est de « défendre et préserver les droits et libertés individuelles garanties à chaque personne dans ce Pays par la Constitution et les lois des États-Unis d’Afrique »1. Ses moyens d'actions pourront-être en exemple les poursuites judiciaires, le lobbying législatif et l'éducation civile communautaire.

1. Le jeudi 9 juillet 2009 à 14:04, par Minsili

Pauvre Farakan, s’est-il seulement qu’il est entrain de soutenir la volonté d'un dictateur dont le seul but est se présenter en chef et guide unique de l'Afrique.

2. Le samedi 11 juillet 2009 à 05:54, par Leomensa Minsili

Je regrette que vous ayez cette vision. Ce n´est pas parce que Kadhafi est un dictateur que tout ce qu´il fera sera mauvais. L´union africaine qu´il soutient est effectivement très importante pour l´Afrique. C est vraiment de l´idiotie de penser qu´il s´érigera en président dictateur de l Afrique. C est des gens comme vous qui ne veulent pas le bien de l´Afrique et que le continent doit continuer dans sa misère. Que direz-vous des timoniers comme Nkrumah et allier que prônaient les mêmes idées aux lendemains des indépendances et les occidentaux les ont étouffés! Révisez vos idées mon confrère Minsili car ne pas reconnaître la loi de nature qui stipule que " l ´union fait la force " est pure ignorance. Nkrumah est en train de naître en Kadhafi. Qui soutient l´UA ne soutient pas en réalité Kadhafi mais immortalisent Kwuamé Nkrumah et ses prédécesseurs afro-américains comme Marcus Garvey et les fait ressuscités. Le nouveau départ de l´Afrique doit oublier les rancœurs sur le continent et travailler exclusivement les idées progressistes indépendamment de leurs auteurs. Plus on pense aux malaises du passé moins on progresse dans le futur À nous revoir Que Dieu bénisse la vraie Union Africaine comme une fédération sans frontière et que tout africain partout où il se trouvera sur le continent se sente effectivement comme chez lui sans distinction aucune pour qu’il puisse mettre en valeur ses potentialités et que le mot "étranger" entre noirs africains sur le continent disparaisse dans notre vocabulaire. C est la seule et unique voie pour le développement de l´Afrique. Les voies isolées par pays ne seront que des paliatifs. Salut l´UA!!!!

article: Louis Farrakhan : les Noirs américains soutiennent Kadhafi

Le leader de la Nation of Islam était présent au sommet de Syrte Le leader de la "Nation de l'Islam" a également mis en exergue la vision du guide Kadhafi selon laquelle "le continent souffre encore des séquelles de la colonisation occidentale, de l'injustice et de l'oppression exercées par les Blancs, qui ont laissé des traces négatives dans l'esprit et l'âme des Africains à l'intérieur du continent et chez les Africains de la diaspora".

M. Farrakhan a réitéré, dans une déclaration à la presse à Syrte (centre de la Libye), où il a assisté au 13ème sommet de l'Union africaine (UA), la fierté des Noirs-Américains et leur considération à l'égard des efforts du guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA, en vue de la réalisation de l'unité du continent. Le leader de l'association "Nation de l'Islam", aux Etats-Unis, Louis Farrakhan, a annoncé l'engagement des Noirs- Américains à œuvrer avec le guide libyen Mouammar Kadhafi à la mise en œuvre de la volonté des masses africaines de l'édification des Etats unis d'Afrique. M. Farrakhan a réitéré, dans une déclaration à la presse à Syrte (centre de la Libye), où il a assisté au 13ème sommet de l'Union africaine (UA), la fierté des Noirs-Américains et leur considération à l'égard des efforts du guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA, en vue de la réalisation de l'unité du continent. "Le guide Kadhafi a remis sur la voie la vision de Kwame Nkrumah relative à l'édification des Etats unis d'Afrique pour son exécution et a amené tous les chefs d'Etat africains à œuvrer pour faire de la réalisation des Etats unis d'Afrique une nécessité qu'il est temps de concrétiser", a-t-il déclaré. Le leader de la "Nation de l'Islam" a également mis en exergue la vision du guide Kadhafi selon laquelle "le continent souffre encore des séquelles de la colonisation occidentale, de l'injustice et de l'oppression exercées par les Blancs, qui ont laissé des traces négatives dans l'esprit et l'âme des Africains à l'intérieur du continent et chez les Africains de la diaspora". M. Farrakhan a salué, par ailleurs, l'appel du guide Kadhafi lors de son discours à la séance d'ouverture du sommet de l'UA, relatif à la nécessité pour l'Afrique d'amorcer la conquête de l'espace, l'utilisation pacifique du nucléaire, de la chimie et de la biologie, "pour compenser la grande perte historique face aux autres continents et nations du monde". Commentaires 1. Le jeudi 9 juillet 2009 à 14:04, par Minsili Pauvre Farakan, s’est-il seulement qu’il est entrain de soutenir la volonté d'un dictateur dont le seul but est se présenter en chef et guide unique de l'Afrique.

2. Le samedi 11 juillet 2009 à 05:54, par Leomensa Minsili

Je regrette que vous ayez cette vision. Ce n´est pas parce que Kadhafi est un dictateur que tout ce qu´il fera sera mauvais. L´union africaine qu´il soutient est effectivement très importante pour l´Afrique. C est vraiment de l´idiotie de penser qu´il s´érigera en président dictateur de l Afrique. C est des gens comme vous qui ne veulent pas le bien de l´Afrique et que le continent doit continuer dans sa misère. Que direz-vous des timoniers comme Nkrumah et allier que prônaient les mêmes idées aux lendemains des indépendances et les occidentaux les ont étouffés! Révisez vos idées mon confrère Minsili car ne pas reconnaître la loi de nature qui stipule que " l ´union fait la force " est pure ignorance. Nkrumah est en train de naître en Kadhafi. Qui soutient l´UA ne soutient pas en réalité Kadhafi mais immortalisent Kwuamé Nkrumah et ses prédécesseurs afro-américains comme Marcus Garvey et les fait ressuscités. Le nouveau départ de l´Afrique doit oublier les rancœurs sur le continent et travailler exclusivement les idées progressistes indépendamment de leurs auteurs. Plus on pense aux malaises du passé moins on progresse dans le futur À nous revoir Que Dieu bénisse la vraie Union Africaine comme une fédération sans frontière et que tout africain partout où il se trouvera sur le continent se sente effectivement comme chez lui sans distinction aucune pour qu’il puisse mettre en valeur ses potentialités et que le mot "étranger" entre noirs africains sur le continent disparaisse dans notre vocabulaire. C est la seule et unique voie pour le développement de l´Afrique. Les voies isolées par pays ne seront que des paliatifs. Salut l´UA!!!!

www.grioo.com/blogs/malon/ 4. Le samedi 13 février 2010 à 18:38, par laparque :: site Concernant Khadafi...bon, je suis pour l'unité africaine! L'afrique n'en serait que grandie et prête à mieux affronter les néo colons...Ceci dit, imputer cette idée à ce félon est très mauvais..Déjà parce que c'est un dictateur sanguinaire mais qui plus est sa vision de l'unité africaine est quelque peu étrange. Unité africaine certes, mais sous sa coupe. L'Afrique n'a pas besoin d'être bestial à sa tête surtout pas..Non non et non..il lui faut des hommes sachant se concerter, des hommes comme le regretté Thomas Sankara... http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:6PlexucQMDcJ:www.grioo.com/blogs/mbalax/index.php/2006/08/26/1297-historique-du-mbalax+psychisme+n%C3%A9grier&cd=5&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr http://www.grioo.com/blogs/amak/index.php/2006/04/30/987-manifeste-amak-bordeaux

1. NEGRIER : CAPITAINE - Métiers d'autrefois avec Genealogie.com

..children of the street that children soldier per psychisme negrier 20 mars 2010 15:43:47

La cupidité est le moteur de la finance »… Le triomphe de la cupidité un moteur pour l’économie … Ne pas comprendre la vraie nature sociale de la finance, c’est se condamner ..La monnaie est à l’économie ce que la langue est à la communication

Par Children of the Street ( children soldiers), samedi 20 mars 2010 à 11:45 :: IMPOT; « argent » investissement immobilier :: #3225 :: rss

BIBLE of the FINANCE

Joseph Stiglitz agace. Ceux qui, il y a quelques années, en ont fait une icône de leur mouvement, les altermondialistes, trouvent qu’il sert désormais avec trop de zèle les gouvernements (Stiglitz a travaillé pour l’équipe d’Obama et conduit aussi une mission de réflexion pour Nicolas Sarkozy). Même agacement chez beaucoup de ses confrères économistes pour qui, depuis qu’il est une star, Stiglitz « brade » sa parole en prenant position sur l’air du temps. Qu’importe… Avec son allure de gros chat gourmand installé dans un fauteuil confortable devant le feu de cheminée d’un hôtel du coeur de Paris, Stiglitz assume : « Ma célébrité me permet d’être pédagogue et de faire passer le message auquel je crois. » Farouchement opposé au capitalisme sauvage, il croit aux bienfaits que celui-ci peut engendrer à condition d’être encadré et régulé. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la sortie du « Triomphe de la cupidité ».

Les marchés monétaires et financiers sont nés de l’éthique. Il faut donc commencer par là ! L’éthique n’est pas une bénédiction de fin de journée pour se mettre en règle avec Dieu ou sa conscience : toute l’organisation financière procède d’un projet de société, d’un désir de communion qui s’étend aujourd’hui à toute la planète du fait de la dynamique de mondialisation. La monnaie n’a pas été inventée pour enrichir les banquiers. Elle a été créée pour faciliter les échanges en les multilatéralisant.

•La monnaie est à l’économie ce que la langue est à la communication. Elle accélère les échanges jadis bridés par le troc. •La monnaie offre donc une liberté dans l’espace mais aussi dans le temps : ceux qui ont trop d’argent peuvent prêter à ceux qui n’en n’ont pas assez. Là aussi, on voit que la finance est au service d’une communion entre les hommes. La monnaie est donc le signe et l’instrument d’un pacte social qui n’a rien à voir avec un individualisme forcené et égoïste. Ne pas comprendre la vraie nature sociale de la finance, c’est se condamner tôt ou tard à la déroute, car elle ne peut pas fonctionner sans ce but collectif. La finance est au service de l’économie, et l’économie est au service de l’homme. L’éthique n’est donc pas un idéal qui viendrait contester le cynisme de la cupidité. L’éthique est le fondement absolument nécessaire de l’organisation financière si l’on veut que la technique ne devienne pas folle. La révolution communiste qui a voulu en finir avec l’économie sociale de marché n’a pas sauvé la Russie. Elle procédait d’un idéalisme inopérant et finalement destructeur. Mais la cupidité érigée en vertu n’a pas davantage sauvé l’Amérique. Ce cynisme anthropologique n’était pas plus réaliste. Car la cupidité est une pathologie aux conséquences dévastatrices elle aussi.

Oui, ce que le moine Evagre le Pontique (346-399) appelait les huit mauvais esprits qui sont devenus les sept péchés capitaux n’a rien de suranné. L’un de ces sept péchés a été traduit par le mot « avarice ». Mais il s’agit en fait de la cupidité, c’est-à-dire d’un rapport maladif à la richesse.

•La richesse est un bien dangereux Dans la tradition biblique, la richesse n’est pas un mal. à condition de ne pas en faire un dieu.

L’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître.

•Il n’est pas rationnel d’organiser sa vie personnelle et la vie sociale autour du seul objectif d’enrichissement, car la richesse suprême, dans la tradition biblique, est : l’amour fraternel, expression du divin, car « Dieu est amour » (1 Jn, 4,16). La motivation vraie, durable et constructive de l’homme n’est donc pas la cupidité mais l’amour fraternel. Elle se construit par l’éducation dès le plus jeune âge. Elle est le substrat éthique qui permet le fonctionnement efficient des marchés : « Que votre oui soit un oui et que votre non soit un non » (Mt 5,37). Toute crise financière possède donc une dimension technique mais aussi une dimension éthique, car le fonctionnement des marchés est lié à la culture, comme l’a noté très tôt Max Weber dans L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Une économie sociale de marché ne pourra fonctionner durablement que si les agents économiques usent avec sagesse des choses qui passent pour s’attacher à celle qui ne passe pas, c’est-à-dire l’amour fraternel. Mépriser cette réalité spirituelle, c’est s’exposer à des bulles spéculatives qui peuvent nuire au développement économique réel.

•La richesse et la finance sont donc des biens. Mais ce sont des biens dangereux. Ce paradoxe a pour source le cœur de l’homme qui est « compliqué et malade » (Jr 17,9). Il revient à la famille, à l’école, aux associations et aux communautés religieuses d’éduquer à un juste rapport à l’argent, qui se traduit par les vertus de détachement, de travail et de partage.

Refuser cette dimension éthique à l’homme et ne pas la faire grandir dans le monde, c’est détruire les bases sociales d’une meilleure allocation des ressources. C’est donc contribuer au malheur immédiat des pauvres, au déséquilibre écologique de la planète et à la misère spirituelle des riches.


***

bye

sur Quel est mon avenir connaître mon avenir professionnel

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:d56UC9X1CG8J:www.tarot-numerologie.fr/blog/2010/03/07/quel-est-mon-avenir-connaitre-mon-avenir-professionnel/+psychisme+n%C3%A9grier&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr

http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

16 février 2010 @ 15:07, par Children of the Street ( children soldiers) psychisme negrier (children soldiers grioo.com)

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès ... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale... Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE

..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

...

  • J'ai "Guéri" mes Dents Jaunes.. fr

http://dictionnaire.sensagent.com/l%C3%A9sion+auto-inflig%C3%A9e+par+saut+dans+le+vide+%7C+zone+de+commerce+et+de+services/fr-fr/

http://www.google.fr/search?hl=fr&rls=com.microsoft:*:IE-SearchBox&rlz=1I7GGLL_fr&&sa=X&ei=09NKTayRJJyShAeG5cCWDw&ved=0CBcQBSgA&q=psychisme+n%C3%A9grier&spell=1

  • La Delinquance Assistee Par Ordinateur La Saga Des Hackers Nouv ...

http://www.hispatecno.net/75206/la-delinquance-assistee-par-ordinateur-la-saga-des-hackers-nouv-eaux-flibustiers-high-trch/2/

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__ Politiquement diarrhé.. La souveraineté par l’emmurement. Dans un contexte de globalisation généralisée, les murs de fortification gagnent du terrain un peu partout dans le monde. Désirs de murs! Fantasmes de Démocratie et Illusion

Désirs de murs, fantasmes de démocratie et illusion

Dans un contexte de globalisation généralisée, les murs de fortification gagnent du terrain un peu partout dans le monde. Pour le philosophe Wendy Brown, ce phénomène traduit un besoin de restauration des États-nations.

maroua953 MP

comment soigner une diarrhé?

''je fais une fois de plus fais apel au YABIMAMANS, jai un souci.. ma fille de 5 mois a une gastro depuis 1 semaines je l ai emennée 2 fois chez le pediatre et ca ne s arrange pas elle na pas de fievre et a priorie elle napas perdu de poid donc pas de koi s alarmer mais je voudrais kan meme savoir si ya un moyens de stopper cette fichue diarrhé qui la rend tres fatigué meskina... j essaye de lui faire boire de l eau chak jours mais impossible elle ne boit pas d habitude je lui fai boire un peu de louiza mais depuis kel est malade aucuns likid ne passe apart son lait et ja i peur kel se desydrate. d apres le pediatre c est pas grav mais moi je m inquiéte kan meme. aurriez vous svp kelkes conseils a me donner je c plus koi faire''

merci a vous

http://www.yabiladi.com/forum/comment-soigner-diarrhe-67-2291966-2292622.html

Recensé : Wendy Brown, Murs. Les murs de séparation et le déclin de la souveraineté étatique,

Les Prairies Ordinaires, 2009. 206 p., 15 €.

Les lecteurs de Wendy Brown, professeur de philosophie à Berkeley, retrouveront dans cet ouvrage ses réflexions développées précédemment sur les rapports entre néo-libéralisme et démocratie 1. L’auteur se penche ici sur les murs de sécurité construits à différentes frontières et forge une analyse du déclin de l’État-nation dans le contexte actuel de la globalisation. Pourquoi assiste-t-on à la « contagion » de la fortification à une époque où les moyens de contrôle technologiques, informatiques des flux et le système de surveillance mondialisé sont des plus sophistiqués ? Brown voit dans l’émergence des murs une manifestation du besoin de restauration des États-nations, de leur pouvoir de délimitation et de protection. Sans préjugés ou rattachement doctrinaire, cette étude se signale donc par son caractère lucide sur les rapports entre État ou souveraineté politique et globalisation. L’ouvrage trouve son centre de gravité dans une réflexion critique sur la souveraineté libérale tout en ouvrant de nouvelles pistes qui empruntent notamment à la psychanalyse pour cerner la question des murs.

  • Crise de la souveraineté politique dans la globalisation

L’auteur prend comme toile de fond les murs construits pour des raisons de sécurité nationale et qui strient la planète. C’est le cas en Israël ou à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, à la frontière mexico-américaine, en Inde, ou encore le long de la frontière avec le Cachemire, en en Thaïlande avec la Malaisie. Les barrières sont destinées également à retenir les flux migrants (en Afrique du Nord, en Chine le long de la frontière avec la Corée du nord). Mais l’auteur ne prétend pas produire un essai documenté et factuel sur ces dispositifs de contrôle. La remarque a son importance dans la mesure où les rapports entre souveraineté et territoire sont largement au coeur du courant critique radical américain (comme chez Mike Davis ou David Harvey), qui met en avant les tensions propres au capitalisme ou au néo-libéralisme, avec les nouvelles formes de partition voire de sécession territoriale (des enclaves du libéralisme aux gated-communities) 2.

Pour Brown, les murs seraient d’abord les signes de la fin de la fin de l’ordre international consacré par la paix de Westphalie. La référence constante à Schmitt soutient l’armature de l’ouvrage et son analyse de la souveraineté politique dans la modernité tardive : suprématie des États comme forme politique et faisant acte d’autorité sur le peuple, territorialité et nomos marquant l’ordre politique (avec une délimitation spatiale d’un territoire le séparant d’un autre). Cette souveraineté politique de l’État-nation serait-elle en train de disparaître ?

La construction actuelle des murs et autres barrières de sécurité, même si elle s’effectue dans des situations distinctes (le cas israélien ne pouvant être mis sur le même plan que le cas mexicain), est une hyperbole de l’impuissance des États à gouverner par le droit et la norme. Comparés au pouvoir microphysique, déterritorialisé et mobile (en raison de la généralisation des flux transnationaux financiers et humains, de la violence liée aux réseaux religieux, politiques), les murs apparaissent comme des forteresses archaïques dans la mesure où l’exercice du pouvoir ou de la violence, est dissocié territorialement des États. Les murs n’exprimeraient alors qu’une mise en scène du déclin des États ou de leurs tentatives de restaurer leur autorité, notamment en face d’acteurs non identifiés (comme les groupes criminels ou mafieux).

Cependant, l’analyse ne suit pas celle de la théorie critique tendue vers l’explication d’une généralisation de l’état d’exception permanent, autrement dit de la suspension générale de l’état de droit. On sait que cette thèse d’Arendt, remise au goût du jour par Agamben 3, est largement utilisée dans les essais critiques portant notamment sur les politiques israéliennes ou américaines (en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo), ces analyses ayant pour particularité d’examiner les modes de gouvernementalité ou la façon dont le pouvoir d’État s’exerce, en particulier sur les minorités. L’auteur revient plutôt sur l’articulation entre souveraineté individuelle et étatique, qu’elle examine à partir d’une relecture de Rousseau, Locke et Hobbes. Les démocraties libérales tendent à dissocier pouvoir du peuple et action de l’État et se donnent, au nom du peuple, le pouvoir de suspendre le droit, d’intervenir militairement, de gouverner en dehors de leur juridiction ou encore de construire des fortifications. Ce décisionnisme marque une certaine « souveraineté du politique » (p. 83) en dehors de toute normativité, l’État procédant d’une forme de domination politique sur les autres pouvoirs ou sur toute forme d’opposition démocratique.

Ici, l’auteur soutient l’idée d’un nouvel homo munitus, d’un sujet défensif ou passif à l’intérieur des murs construits pour sa sécurité. Brown se demande si la construction généralisée des murs ne correspond pas à une stratégie des États : dépouiller les citoyens nationaux de leur subjectivité politique, fabriquer des prisonniers volontaires à l’intérieur de murs, la « bunkerisation » devenant un mode de vie, une forme d’imaginaire collectif pour se protéger de l’extérieur. L’auteur prend le cas du mur israélien qui permettrait, selon elle, de transférer la domination d’Israël sur la figure d’un subordonné menaçant et violent, d’engendrer de nouvelles formes de xénophobie à l’intérieur ou à l’extérieur, qui elles-mêmes encourageraient la violence palestinienne (voir notamment pages 37 à 43). L’exercice d’une souveraineté politique agirait alors comme une protection du peuple et produirait un éthos de type défensif, une démocratie emmurée.

D’autre part, les États constructeurs de murs assurent une médiation entre le global et la vie politique nationale et font apparaître une souveraineté « brouillée ». En se protégeant contre les menaces extérieures – de la main d’œuvre illégale aux terroristes, aux différentes économies parallèles et trafics en tout genre (comme à Gaza ou le long de la frontière mexicaine) – ils font apparaître des formes d’association politique contraires aux intérêts nationaux. L’auteur mentionne le cas des milices armées exerçant en Arizona (les Minutemen) s’appropriant des prérogatives étatiques comme celui du contrôle des frontières et la régulation du commerce. La référence à Foucault sur la rationalité libérale 4 telle qu’elle se diffuse à l’échelle du sujet (entreprenariat, utilitarisme et intérêt individuel) permet d’expliquer l’intériorisation de la notion de crime dans le modèle marchand dès lorsque celui-ci fait valoir le principe de la rationalité économique. En un mot, il serait difficile de considérer les murs comme des îlots de sécurité, le néolibéralisme libérant toutes les forces individuelles, transposées dans des activités politiques ou commerciales ingouvernables par le droit.

Cette thèse n’est pas sans évoquer celle de Hardt et Negri dans Empire 5 considérant la souveraineté économique comme imposant ses modes de pouvoir et sa gouvernance et dégradant l’État à un rôle de manager du capitalisme international. Brown s’en défend : les murs inventent les sociétés qu’ils délimitent. L’émergence des murs ne doit pas s’analyser strictement sous l’angle de la dissolution de la souveraineté juridique et étatique mais au contraire du retour d’une souveraineté du politique (avec le retour d’une appropriation, comme registre défensif, voire d’une dimension théologique de la souveraineté comme imitation du pouvoir de Dieu).

  • Une mise en scène de la souveraineté ou de son déclin ?

En réalité, écrit Brown, il y a bien lieu de prendre en compte une forme de théâtralité de la souveraineté étatique et de son déclin. Alors que les résultats en matière de sécurité nationale, de filtrage des trafics ou de l’immigration clandestine sont faibles (comme à la frontière mexicaine), les murs sont en réalité destinés à mettre en scène une image rassurante des États, dans la gestion des flux de biens et de personnes ou de la sécurité intérieure. Citant un riverain de l’Arizona vivant à proximité du mur construit sur la frontière avec le Mexique, Brown écrit : « le gouvernement ne contrôle pas la frontière. Il contrôle ce que les Américains pensent de la frontière » (p. 143). Les murs produisent l’image de nations intactes, autonomes politiquement et restaurées dans leurs capacités protectrices. La souveraineté de type néo-libérale peut se draper d’une aura religieuse, pour se donner l’illusion d’une puissance. Ainsi les États-Unis affirment une souveraineté théologico-politique au fur et à mesure que s’amenuise le pouvoir de ce pays. L’État d’Israël affirme au fil du temps son caractère religieux pour justifier son existence et la défense de son identité nationale afin « d’apparaître moins aberrant qu’il ne l’aurait été voici cinquante ou cent ans » (p. 96). Dépassant la thèse de Saskia Sassen 6 sur la dénationalisation de la vie locale et de la renationalisation de la vie politique (par l’appel à la préférence nationale, le nationalisme étatique ou le protectionnisme), Brown avance même l’idée d’une « théologie de l’emmurement « (p. 106).

  • Désirs de murs, fantasmes de démocratie et illusion

L’auteur analyse alors toute une phénoménalité des murs et revient sur leurs dimensions psychiques et symboliques. C’est ici que l’approche est la plus originale et risquée. Les murs dans leur matérialité ramènent à la vulnérabilité humaine et au désir de protection : celui des États et ceux des sujets eux-mêmes. Les forteresses et barrières de sécurité remettent alors en circuit le lien qui unit souveraineté du sujet et souveraineté politique. Elles construisent un affect, plus ou moins mouvant selon les discours de peur et de menace, les États amalgamant le désir de protection par la communauté et la production d’une souveraineté au moyen de l’édification. Les murs sont alors chargés de redéfinir un nomos symbolique et spatial avec le monde extérieur, bien qu’il soit en réalité impossible pour la communauté de délimiter cet extérieur.

Mais selon l’auteur, le besoin de protection des sujets reste tangible dans la mondialisation. Celle-ci exacerbe le fantasme de pureté de la nation confrontée à des figures extérieures à la communauté politique (le migrant et le terroriste, et autres trafiquants qui prennent les traits d’un étranger hostile). La globalisation ou le néo-libéralisme économique ou politique n’atténuent en rien le lien qui unit identité individuelle et identité nationale dès lors que l’extérieur concentre la menace. D’où la parfaite rhétorique discursive nationale, construite, selon l’auteur, par des États comme Israël ou les États-Unis : la nation véhicule l’image d’une démocratie humaniste ou d’une nation juste, capable de se défendre et de protéger, rejetant hors les murs l’envahisseur. Ainsi, les barrières mettent à jour le caractère ontologique des identités en créant sur le plan optique et politique une séparation entre le bon et l’impur. Les murs et autres dispositifs de sécurité peuvent être vus comme des fétiches ou même des icônes visant à transformer la nation en foyer familial et à fixer un horizon psychique sécurisant, conforme à l’imaginaire collectif d’une souveraineté politique et étatique restaurée dans ses murs, loin du monde trop global. À ce stade de sa réflexion, Brown se risque à une interprétation freudienne de la fortification comme lutte entre intime et extime, entre le moi et l’autre, l’identité et l’étrange, mais également de la nation (« genrée » car « femelle pénétrable ») protégée par l’État souverain masculin (p. 203). De même, la référence freudienne à l’hystérie de défense individuelle liée à une peur ou à une phobie s’appliquerait à l’État-souverain, celui-ci convertissant son angoisse en défense psychique et favorisant la résurgence d’un moi national au prix de son raidissement.

Là où la critique radicale, notamment dans le cas israélien, a extrapolé le paradigme du pouvoir disciplinaire ou du biopouvoir, Brown libère la question de la souveraineté de son enfermement sur la question du droit (Agamben), de l’espace (Davis) ou du capitalisme (Hardt et Negri), en donnant plus d’importance à la question de la représentation collective ou de la subjectivité. À l’issue de cet essai, les murs apparaissent comme autant de manifestations du désir collectif de défense, offrant des pouvoirs immenses et destructeurs que l’homme est incapable de comprendre et de contrôler.

par Sylvaine Bulle 02-06-2010

Pour citer cet article :

Sylvaine Bulle, « La souveraineté par l’emmurement », La Vie des idées, 2 juin 2010. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/La-souverainete-par-l-emmurement.html

Notes

1 Cf. Wendy Brown, Les habits neufs de la politique mondiale, Paris, Les Prairies ordinaires, 2007.

2 Voir par exemple Mike Davis, Dead Cities, Paris, Les Prairies ordinaires, 2009 ; David Harvey, Géographie de la domination, Paris, Les Prairies ordinaires, 2008.

3 Voir en particulier Georgio Agamben, Homo Sacer II. État-d’exception, Paris, Seuil, 2003.

4 Voir en particulier Michel Foucault, Naissance de la biopolitique, Paris, Seuil, 2004.

5 Michael Hardt et Antonio Negri, Empire, Paris, Exils, 2000.

6 Voir notamment Saskia Sassen, Critique de l’État, Paris, Demopolis, 2009.

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__A ceux qui pensent que l'Africain n'a pas la notion de temps.. Ce n’est pas parce que l’on ne connaît pas l’histoire de l’Afrique et de ses populations, que cette histoire n’existe pas !

A ceux qui pensent que l'Africain n'a pas la notion de temps, je vous répond que...

C'est juste que l'Européen et l'Africain ont une conception du temps différente, ils le perçoivent autrement, ont un rapport particulier avec lui. Pour les Européen, le temps vit en dehors de l'homme, il existe objectivement, comme s'il était extérieur à lui, il a des propriétés mésurables et linéaires. C'est dailleurs qu'a affirmé Newton, pour qui le temps est absolu:" Le temps mathématique, absolu, véritable s'écoule de par lui même, par sa propre nature, uniformément, et non en fonction d'un objet extérieur." L'Européen se sent au service du temps, il dépend de lui, il en est le sujet. pour exister et fonctionner, il doit observer ses lois immuables et inaltérables, ses principes et ses règles rigides. il doit observer des délais, des dates, des jours et des heures; il se déplace dans les lois du temps en dehors desquelles il ne peut exister. Elles lui imposent ses rigueurs, ses exigences et ses normes. Entre l'homme Européen et le temps exist un conflit insoluble qui se termine toujours par la défaite de l'homme: le temps détruit l'homme.

Les Africains eux perçoivent le temps autrement. Pour eux le temps est une catégorie beaucoup plus lâche, ouverte, élastique, subjective. c'est l'homme qui influe sur la formation du temps, sur son cours et son rythme. le temps est même une chose que l'homme peut crée, car l'existence du temps s'exprime entre autres à travers un évènement. or c'est l'homme qui décide si l'évènement aura lieu ou non. Si deux armées ne s'affrontent pas; la bataille n'aura pas lieu et donc le temps ne manifestera pas sa présence, n'existera pas. Le temps est le résulta de notre action, et il disparaît quand nous n'entreprenons pas ou abandonnons une action. c'est une manière qui, sous notre influence, peut toujours s'animer, mais qui entre en hibernation et sombre même dans le néant si nous ne lui transmettons pas notre énergie. Le temps est un être passif, et surtout dépendant de l'homme. C'est tout à fait l'inverse de la pensée occidentale. Pour le traduire en termes pratiques, cela veut dire que si nous allons à la place du marché de Siou où doit se tenir une réunion, et qu'il n'y a personne sur les lieux de cette réunion, la question "Quand aura lieu la réunion?" est complètement insensée. car la réponse est connue d'avance:" La réunion n'aura lieu que quand les gens seront réunis."

C'est pourquoi Mr. Kpatcha Télou qui prend place dans l'autocar pour se rendre à Tchitchao ne pose aucune question sur l'heure du départ: il sait que l'autocar ne partira que quand toutes les places seront occupées. L'européen, qui essaie de se faire gentil dira: "Ces gens ont une capacité d'attendre absolument fantastique!" Capcité, endurance, ou bien s'agit-il d'autre chose? peut-être la prudence, le refus de se faire détruire par le temps dans un conflit où il sort inévitablement défaillant! Il refuse tout cout de se faire esclave du temps, il essaie d'en être le maître!

http://narcissedourma.over-blog.com/pages/a-ceux-qui-pensent-que-l-africain-n-a-pas-la-notion-de-temps-je-vous-repond-que--2243905.html

ps: beaucoup de français se fichent de savoir si l'africain est entré dans l'histoire, la plupart du temps, dans le quotidien dans la rue et les transports en commun on veut juste que l'africain rentre dans son pays d'origine... mais ça c'est une autre "histoire" :o) juste une boutade ne vous emballez pas...

Ecrit par : aurélien | 30.10.2010 | Avertir le modérateur

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mardi 2 février 9999

___n' Science des plantes et des médecines... La conscience a-t-elle tous les pouvoirs ?. Analyse du sujet : l'Anthropologie du point de vue pragmatique (sur la conscience) ..et s'ensuit haine et guerre. L'incapacité à communiquer engendre l'ignorance

..Science des plantes et des médecines...

..et s'ensuit haine et guerre. __L'incapacité à communiquer engendre l'ignorance, l'ignorance engendre la peur, la peur engendre la violence__++.

La Lumière

L'Ombre



La Lumière est le symbole du savoir.

Les corollaires de la Lumière sont le rêve, la mémoire, l'amour, la compassion, l'empathie, les livres, l'invention, l'inférence, l'illusion, la communication, l'information, l'imagination, l'intuition, la prévision, la folie, les émotions, le bon sens, l'esprit critique, l'honnêteté intellectuelle, l'entraînement, les tests, l'illumination, l'exploration, les sens, la sensualité, la simplicité, l'observation, la réceptivité, l'intelligence, la lucidité, la logique, la tendresse, la culture, la transparence, l'inquiétude, les détails, le sens, goûter...

L'Ombre est le symbole du vouloir.

Les corollaires de l'Ombre sont l'action, le pouvoir, la volonté, la propriété, le droit, le don, l'habitude, la décision, l'envie, l'autorité, l'affirmation, les pulsions, le passage à l'acte, la responsabilité, le domptage, la persuasion, donner du plaisir, l'obéissance, les obligations, les dettes, l'argent, la police, l'obstination, la contrainte, le courage, la ténacité, la tentation, les armes, la fuite, l'esquive, la destruction, trancher, l'exigence, la voix, la routine...



La Lumière est le fait qu'un parent arrive à comprendre ses enfants, qu'un chercheur découvre un nouveau remède, qu'un politicien rêve un monde meilleur, que le gens comprennent le travail des politiciens, qu'un étudiant comprend ce que chacun de ses professeurs veut entendre à l'examen, qu'un frère sent dans quel état d'esprit se trouve sa petite soeur et sait quand il suffit de dire un mot pour la faire rire, qu'un agriculteur se rend compte que quand les hirondelles volent bas cela annonce du mauvais temps...

La Lumière, c'est se rendre compte du fait que des choses que l'on croyait différentes sont en réalité les mêmes et que des choses que l'on croyait identiques sont en réalité différentes. C'est apprendre les choses qui peuvent exister, être capable de les reconnaître, savoir ce qui peut être fait avec et pouvoir les associer. C'est voir ou pressentir l'édifice que forment les choses, être capable de voir et de tenir compte des détails.

De par la nature de leur rôle dans le cerveau on pourrait dire que la sérotonine et l'acétylcholine sont des molécules liées à la Lumière.

Symboliquement, c'est le rôle de la mère de donner la Lumière à ses enfants : la capacité de sentir les émotions ou les problèmes d'autrui, l'art de communiquer avec les autres, l'art de s'occuper d'autrui, la Science des plantes et des médecines...

La Lumière est le fait de tirer les leçons du Passé et penser à construire l'Avenir.

Ce qui est chargé de Lumière est considéré comme beau.

Le pouvoir de la lumière est son attirance. Elle donne du bonheur chaud à qui vient vers elle.

L'Ombre est le fait que nous agissons dans la vie, nous prenons ce à quoi nous avons droit, nous construisons, nous allons vers les autres... C'est la pousse irrépressible d'une graine pour devenir un arbre.

De par la nature de leur rôle dans le cerveau on pourrait dire que l'adrénaline et la testostérone sont des molécules liées à l'Ombre.

Symboliquement, c'est le rôle du père de donner l'Ombre à ses enfants : la fierté d'être honnête, le plaisir du travail bien fait, l'honneur de servir les autres...

{{@@

La voix d'une personne qui a de l'Ombre@@}}

pousse les autres à faire ce qu'il demande, à tenir compte de ce qu'il dit. Cette voix peut causer de profondes émotions. On n'a pas cette voix sur commande. Cela ne s'apprend pas dans les écoles de théâtre. Elle est une force qui vient du profond de soi. Elle peut être causée par l'indignation, le besoin de protéger les autres... On commence par avoir subi cette voix de la part d'un parent ou d'un professeur. On est ensemencé par la voix. Elle se développe en nous et un jour nous nous mettons nous aussi à la parler.

Ce qui est chargé d'Ombre est considéré comme séducteur.

  • Le pouvoir de l'Ombre est la répulsion.

Elle met en mouvement. Elle donne une peur froide à l'idée de rester sur place.



Sans Lumière les individus ne se comprennent plus, il s'ensuit la haine et la guerre. L'incapacité à communiquer engendre l'ignorance, l'ignorance engendre la peur, la peur engendre la violence.

  • Faute de renseignement, de prévision, les guerres seront perdues.*

On ne trouvera pas de remède, pas de parade aux famines et aux épidémies.

Connaître beaucoup de choses mais ne pas savoir qu'elles sont fausses, rêver énormément sans se rendre compte que ces rêves sont irréalisables ou dangereux, ne pas se rendre compte que les rêves d'autrui sont réalisables, sont des manques de Lumière.

Un amoureux qui ne comprend pas l'être aimé mais qui croît le connaître, une prostituée qui espère trouver un mari en chaque nouveau client, un toxicomane qui veut voir la réalité autrement, les parents qui torturent leurs enfants pour leur imposer l'avenir qu'ils ont rêvé pour eux, un violeur qui croit que sa victime aime ça, un agriculteur qui croit avoir remarqué que le chant du hiboux annonce un décès, tous manquent de Lumière.

Des problèmes de faible importance seront pris pour des dangers mortels et rendront les gens fous de terreur. Des dangers graves seront négligés.

  • Faute de Lumière, on est incapable de comprendre sa part de responsabilité dans des problèmes. Ou à l'inverse on s'accuse à tort.

Un manque de Lumière peut amener un bien-être parce qu'on a pas conscience des menaces ou des enjeux. Un manque de Lumière peut aussi causer de vives douleurs parce qu'on ne comprend pas une situation et on craint le pire à tort. Les jeunes enfants, les toxicomanes et les psychopathes manquent de Lumière. Ils n'arrivent pas à percevoir les émotions d'autrui.

  • Sans Lumière on ne se souvient pas du Passé et on ne pense pas à l'Avenir.
  • Sans Ombre les individus ne font plus ce qui est nécessaire à leur survie et à celle de leurs proches. Ils dépérissent dans leur coin, deviennent des assistés.

L'aboulie est le fait de ne pas pouvoir passer à l'acte, de ne pas pouvoir prendre de décision.

Les personnes que nous rencontrons se comporteront souvent avec nous de la façon à laquelle notre Ombre s'attend. Leur Ombre est à l'écoute de notre Ombre. Si nous nous attendons à un refus de leur part, nous le recevront.

Certaines sociétés humaines tendent à casser toute volonté chez une partie de leurs ressortissants et à contrôler de façon étroite la volonté des autres.



Trop de Lumière :

les apprentis sorciers feront des bêtises avec des connaissances qu'ils ne maîtrisent pas.

  • La Lumière aveugle.

Combien de personnes ont commis des actes graves parce qu'elles avaient mal compris quelque chose de trop compliqué ou parce qu'elles ne voyaient pas le reste ?

  • La Lumière brûle.

Si on parle à une personne d'une chose pour laquelle elle n'est pas prête, elle se fermera.

Son cerveau refusera d'écouter.

Elle se protège de trop de Lumière.

Combien de personnes ont une vie détraquée parce qu'elles ont eu accès trop tôt à un certain savoir et l'ont mal compris ?

  • La lumière fait mal,

lorsqu'on ressent de la culpabilité parce qu'on comprend ou croit comprendre qu'on a mal fait certaines choses.

  • La Lumière détruit.

On peut mourir de trop d'inquiétudes, de la connaissance de trop de problèmes.

La Lumière peut aussi être une drogue enivrante en donnant l'illusion d'avoir toutes les réponses, toutes les solutions.

Avec un excès de Lumière on cultive les rancoeurs et les désirs de vengeance du Passé. On se souvient des détails qui blessent. On prépare l'Avenir avec trop d'ambition. On est sûr de ce que l'on fait alors que l'Avenir est imprédictible. On est dans l'erreur et cela se payera.

  • La Lumière et l'Ombre sont liées.

Les deux doivent coopérer, l'un est nécessaire à l'autre. Ils forment un tout.

Il faut vouloir savoir.

Il faut savoir ce que l'on veut.

  • L'action part du rêve.
  • Le rêve est un acte.
  • Le savoir donne le pouvoir.
  • Savoir est un travail.
  • Savoir les choses aide à éviter de céder à un excès d'Ombre.
  • Lumière et Ombre peuvent aussi être antagonistes.

L'Ombre peut empêcher la Lumière.

Dans un état dictatorial, la presse, les arts et l'enseignement sont muselés. Chez un individu, la volonté d'obtenir quelque chose peut lui faire oublier de tenir compte des besoins, intérêts et émotions d'autrui. Inversement, la Lumière peut empêcher l'Ombre. Une personne qui accumule des connaissances dans le désordre risque de finir apathique, sans plus aucun ressort. Il faut continuellement mettre en pratique le savoir et le rationaliser pour qu'il reste efficace. Un peuple dont le mode de vie est trop raffiné peut devenir incapable de faire la guerre pour se défendre.

La confiance, l'espoir, la foi, la séduction, le plaisir, la douleur, la bonté, l'affection, l'identité, le choix, la passion, la stratégie, les scrupules, le charisme, l'instinct, la tendresse, la culpabilité, la rationalisation, l'organisation, la manipulation, la ruse, l'apprivoisement, les valeurs, le jugement, la construction, la rigueur scientifique, l'honnêteté, la probité, la persévérance, la mesure, l'indignation, le secret, la sagesse, la Justice, la prudence, la parole, l'humour... sont des concepts qui font une synthèse de la Lumière et de l'Ombre. La dopamine a un rôle dans le cerveau entre Ombre et Lumière.

  • Pour les tribus africaines l'Univers a été créé par un dieu unique.
  • Chez les grecs c'est le dieu Ouranos (il a engendré les autres dieux).
  • Pour les juifs, les chrétiens et les musulmans c'est Dieu (Allah en arabe, YHWH dans la Torah).
  • Pour les francs-maçons c'est le Grand Architecte.

Tout cela est un seul et même dieu, le dieu des monothéistes, sur lequel chaque religion porte une lumière un peu différente. Il est à la fois l'Ombre et la Lumière.

  • D'après les tribus africaines Dieu est lointain, virtuellement inaccessible.
  • Pour les juifs, Dieu est proche, on peut dialoguer avec lui.

Mieux comprendre Dieu et avoir permis de l'approcher en pensée serait un apport des juifs à l'Humanité.

  • Dans le symbole du Yin et du Yang la Lumière et l'Ombre s'interpénètrent.

Le Yin et le Yang stipule que l'harmonie vient de l'équilibre entre la Lumière et l'Ombre. Le point noir dans le blanc signifie que le germe de l'Ombre se trouve dans la Lumière. Le point blanc dans le noir signifie que le germe de la Lumière se trouve dans l'Ombre.

Le symbole des quatre éléments peut être pris comme une subdivision de la Lumière et de l'Ombre.

  • L'Eau est le savoir,
  • l'Air est le mouvement,
  • la Terre est le pouvoir,
  • le Feu est la volonté.

L'Islam donne 99 noms de Dieu, qui sont autant de définitions de ses aspects. Elles ressemblent un peu aux listes de mots contenus dans ce texte pour caractériser l'Ombre et la Lumière. L'Islam pousse à trouver encore d'autres "propriétés" de Dieu : on dit aux croyants que le 100ème nom de Dieu est tenu secret parce qu'il confère un grand pouvoir à celui qui le trouve.

Dans la religion chrétienne, la mère symbolise la Lumière, le père symbolise l'Ombre et l'enfant se doit d'être la synthèse des deux. Ou encore : le Père symbolise la Lumière, le Fils symbolise l'Ombre et le Saint Esprit symbolise le passage entre les deux.

Dans la série de films "La Guerre des Etoiles", le côté clair de la Force symbolise un usage équilibré de l'Ombre, éclairé par la Lumière. Tandis que le côté obscur de la Force symbolise l'excès d'Ombre.

Un bon chef sait ce que chacun de ses hommes peut faire et le lui fait faire. Toute personne doit être son propre chef.

Certaines personnes rêvent avec beaucoup de force et de conviction de ce que vous allez faire pour elles. Même en sachant consciemment que vous avez bien fait de ne pas leur obéir, vous ressentirez un sentiment de culpabilité.

On recommande aux automobilistes, dans le cas où leur voiture partirait en glissade sur une route humide ou enneigée, de regarder dans la direction où ils voudraient aller et non dans la direction qu'ils voudraient éviter. De même, ceux qui construisent des choses sont ceux qui ont une vision claire de ce qu'ils rêvent, de l'avenir, de ce qu'ils voudraient que les autres soient ou fassent. Se contenter de critiquer, de contempler une situation inappropriée, ne mène en général à rien. Cela peut même accélérer la survenue des problèmes.

  • L'Ombre et la Lumière peuvent paraître opposés.

Par exemple le fait de ne pas comprendre un chef violent fait qu'on le craint donc qu'on lui obéit ; l'absence de Lumière permet la démesure de l'Ombre. Lever des contraintes qui pèsent sur un artiste peut améliorer la qualité de ses créations ; moins d'Ombre permet plus de Lumière. L'excès d'Ombre de certaines religions a empêché les progrès médicaux dans certains pays pendant des siècles. Des enseignants péremptoires, qui affirmaient connaître toutes choses, ont freiné les progrès de la Science. Il ne faut pas se limiter à ces exemples. Leurs inverses sont vrais aussi. On n'a jamais autant inventé la démocratie que sous la dictature de Louis XIV. Une forme de contrainte est souvent nécessaire à la création artistique. Si un artiste se donne tous les moyens d'expression, par exemple les meilleurs pinceaux et tous les tubes de couleurs possibles, il produira de jolies chos mais ces oeuvres n'auront pas de force, pas de saveur. Si l'artiste limite volontairement ses moyens, par exemple s'il décide de n'utiliser que le blanc et le noir, son travail deviendra beaucoup plus difficile. C'est de cette difficulté que naîtront l'expression et l'émotion. L'artiste devra travailler dur, se creuser la tête, pour trouver un moyen de s'exprimer malgré les contraintes qu'il s'est imposées. Quand il aura trouvé ce moyen, quand il l'aura concrétisé sur la toile, le résultat sera fort, imposant. En Science, il peut être bon qu'un professeur énonce clairement des théories, qu'il les affirme en détails précis et les pose comme un bloc de granit. C'est ce qui permettra à ses élèves de remettre les théories en question, d'aller plus loin. Ils pourront s'attaquer aux détails, parce qu'ils ont été mentionnés de façon précise par le professeur. Un professeur qui se contente de dire "on est sûr de rien", "on travaille sur la question"... empêche les progrès de ses élèves. En disant "on travaille sur la question", il signifie à ses élèves que des personnes plus compétentes qu'eux sont sur le coup, donc qu'il ne sert à rien de se pencher sur le sujet. En disant "on est sûr de rien", d'une certaine façon il signifie que tout ce que ses élèves pourraient trouver viendra se raccrocher à la théorie existante, qui est ouverte. Donc que le mérite des élèves sera moindre. La déontologie est très importante ici : un bon professeur se doit aussi d'expliquer à ses élèves qu'aucune théorie n'est sûre. Il doit reconnaître tout de suite quand ses élèves apportent quelque chose de concret. Il doit chercher des arguments en leur faveur. Il ne faut pas se contenter d'affirmer clairement les choses, il faut aussi aider ceux qui veulent les remettre en question. Il faut que les élèves puissent revendiquer leurs victoires.

La dépression nerveuse, la paranoïa, la schizophrénie, la mégalomanie, la mythomanie, la timidité, la malhonnêteté, l'intégrisme, l'autoritarisme, l'anorexie, l'escroquerie, se prendre au sérieux, l'inquisition, la corruption, le mensonge, la kleptomanie, la haine, la perversion, le fait de ne pas arriver à faire comprendre à des hôtes qu'il faut qu'ils partent parce que vous avez du travail, le fait de croire que tout acte inadéquat doit entraîner une punition, le fait de croire que si une personne fait une chose inadéquate c'est nécessairement qu'elle a décidé de le faire et qu'elle a les moyens de faire autre chose, le fait d'être choqué par ce qui ne vous encense pas, un maquereau qui imagine qu'une fille travaille pour lui et qui le lui impose par la force, le fait d'avoir bien compris qu'on n'a pas le droit de faire une chose mais par un lent processus d'autopersuasion se convaincre qu'on peut quand même, le fait de se faire une fête de fixer un rendez-vous à une personne et puis l'oublier ou bien stresser au moment du rendez-vous au point de ne pas s'y rendre, un voleur de grand chemin qui rêve à son futur butin au point de finalement ne faire que reprendre son bien... Ce sont là des désordres de la Lumière et de l'Ombre.

Les personnes qui en sont atteintes ont un problème de rêve et d'image de soi. Certaines fonctions de leur cerveau fonctionnent de façon exagérée ou inappropriée, ou ne fonctionnent pas assez. Ces fonctions ont toutes leur raison d'être. Elles sont nécessaires à la survie. C'est souvent une bonne chose de se demander quelle est le rôle normal d'une fonction qui pose problème chez quelqu'un, quelle est la raison pour laquelle la Nature l'a créée. Chez les enfants ces troubles ne sont pas graves. Ils ne peuvent de toute façon rien faire de grave puisqu'ils n'ont pas de responsabilités. Leurs cerveaux étant en perpétuelle construction et transformation, si l'environnement s'y prête le problème sera rapidement résorbé. Il est une manifestation tout à fait normale de leur croissance. Chez les adultes, par contre, dont le cerveau est plus figé, les véritables guérisons sont plus difficiles à obtenir.

Dans le cadre de ce système symbolique, un menteur est une personne qui croit pouvoir tricher avec Dieu, qui croit pouvoir se jouer de Lui. Une personne qui refuse de donner de l'affection est une personne qui se bat contre Dieu. Une personne qui ne se trouve pas digne de recevoir de l'affection et qui ne se rend pas compte de l'importance de l'affection qu'elle peut donner aux autres, est une personne qui croit qu'elle ne compte pas aux yeux de Dieu.

De grandes abominations ont été commises par des chefs qui avaient de grands desseins, une Ombre imposante, mais qui manquaient de morale et de sagesse. Ils avaient peu de Lumière. Dans un premier temps leurs actions brutales leurs permettent d'obtenir des résultats impressionnants. Ensuite tout s'effondre.

Parfois on confond Lumière et Ombre. Par exemple chez certains professeurs un étudiant obtiendra ses notes en fonction de sa volonté à réussir et non en fonction de sa maîtrise du savoir. A l'inverse, lors de certains interviews d'embauche on choisira les candidats en fonction de leur savoir, souvent inutile, au lieu de les choisir en fonction de ce qui compte réellement : leur volonté d'obtenir des résultats dans leur travail.

Un certain endoctrinement dit que les personnes qui font des études ont la Lumière et que les ouvriers ne l'ont pas. En réalité la Lumière est autant dans le chef d'un ouvrier qui trouve le moyen d'ajuster des pièces que chez un mathématicien qui réussit à résoudre une équation nouvelle. C'est la même démarche. Réciproquement il existe des ouvriers sans créativité et des mathématiciens qui ne font que réciter des formules ou appliquer des procédures.

  • Le rêve, le passage à l'acte, s'occuper d'autrui...

ces choses procurent un plaisir immense. Elles sont donc dangereuses, peuvent engendrer de nombreux problèmes. Le rôle de la religion, de l'éducation, est de permettre aux gens de faire pour un mieux. Hélas, souvent on se contente d'interdire et de cacher.

Certaines personnes ne posent aucun acte sans avoir l'approbation de ceux qui les entourent. Il leur faut des ordres. Ces personnes-là ne s'attirent la sympathie de personne. Elles sont transparentes, inexistantes. D'autres au contraire passent à l'acte, d'autorité, en toutes circonstances. La qualité de leurs actes dépend de leur niveau global d'expérience, de morale, d'intelligence, de culture et de sagesse. Il sont vénérés par les personnes qui ont un niveau plus bas qu'eux et sont considérés comme des criminels par les personnes qui ont un niveau plus élevé. Il sont incompris par les personnes qui ont un niveau beaucoup plus bas qu'eux et sont considérés comme des victimes par les personnes qui ont un niveau beaucoup plus élevé. Deux personnes qui ont un niveau bas prennent souvent des décisions incompatibles entre elles. Un travail d'endoctrinement et d'encadrement est nécessaire pour constituer un groupe homogène de personnes ayant un niveau bas. Les personnes ayant un niveau élevé, même si elles proviennent de cultures très différentes, prennent des décisions souvent très compatibles entre elles. Tout au moins ces personnes instruites arriveront-elles à s'entendre sur les choses à faire. Elles arriveront à créer l'accord sur les projets, voire l'unité. Le judaïsme symbolise cela en expliquant qu'à la mort l'âme rejoint Dieu, pour ne plus former qu'un tout où il n'existe plus de désaccords. C'est l'état ultime de Paix. Un juif se doit de s'éduquer toute sa vie, afin que le jour où il cesse d'exister, il arrive le plus instruit possible dans le "grand tout". L'intérêt des symboles résidant uniquement dans leur application dans le quotidien, cela signifie qu'une véritable éducation, une véritable instruction de tout le peuple, apportent la paix et la prospérité. Ce principe n'est pas élitiste, en ce sens qu'un analphabète qui arrive à bien gérer son troupeau de chèvres et son chien est un savant.

C'est parce que ces deux pôles sont nécessaires et indissociables que les pays démocratiques pratiquent l'alternance entre les partis politiques. Ces pays oscillent entre la Gauche et la Droite au fil des années, tout comme les pensées d'une personnes oscillent entre la Lumière et l'Ombre au fil des secondes ou des semaines. Quand les habitants d'un pays n'ont pas un niveau d'éducation assez élevé pour comprendre ce qui se passe, ils seront portés vers la Droite. C'est à dire vers les règles et les lois, que l'on peut appliquer sans vraiment comprendre. Si leur niveau d'éducation est suffisamment élevé, ils seront portés vers la Gauche : vers la gestion intelligente et compréhensive des choses. Quand il se passe des événements graves, ils seront portés vers la Droite, qui agit vite et fort. Quand tout va bien, il préféreront la Gauche, qui est plus douce à vivre, qui n'impose pas des règles inadaptées et destructrices. Le rôle de la Gauche est de tirer les conséquences des dégâts causés par l'aveuglement de la Droite. Le rôle de la Droite est d'agir quand la Gauche n'arrive plus à proposer de solutions convaincantes. La Droite applique alors des règles inventées auparavant par la Gauche. Quand le niveau d'éducation de la population baisse, elle est naturellement portée vers la Droite. Pour survivre, la Gauche est perpétuellement obligée de travailler à éduquer les gens : leur faire découvrir qui ils sont, leur apprendre le Monde, leur apprendre les autres... Il faut qu'un nombre suffisant de gens aient le niveau nécessaire pour réaliser que les idées de Droite sont de méchantes bêtises. Ce que la Gauche doit au moins veiller à faire, c'est que quand le pays glissera vers la Droite les gens aient malgré tout le niveau nécessaire pour affronter les problèmes en ne faisant pas trop de dégâts ni de massacres. La Droite prétend savoir les choses tandis que la Gauche cherche à comprendre les choses.

La Lumière est sensée éclairer celui qui veut Agir. Pour tenter de faire le tri entre les actions qui devraient être faites et celles qu'il faudrait éviter, les humains ont développé les notions relativement abstraites de "bien" et de "mal". Les personnes politiquement de droite pensent être capables de faire le tri entre ce qui est bien et ce qui est mal. Les personnes politiquement de gauche pensent être capable d'organiser ce qui amène le bien et d'éviter ce qui amène le mal.

D'après les psychologues il y a deux attitudes de base face à une situation :

  • [l'attaque ou la fuite).

L'attaque peut être le simple fait d'accepter de prendre en charge un problème. La fuite peut être un simple refus. L'attaque et la fuite sont des réflexes innés, que l'on n'a pas besoin d'apprendre. Ils ressortent de l'Ombre. Mais apprendre à retrouver son calme après l'attaque ou analyser correctement les conditions d'une fuite, ce sont des choses qu'il faut apprendre à faire et qui ressortent de la Lumière. Si on n'est pas capable de retrouver son calme après l'attaque, on vivra perpétuellement en état d'attaque --en état de stress. L'organisme finira rongé. Si on n'est pas capable d'analyser correctement une fuite ou un échec d'attaque, on reproduira les mêmes erreurs. Certaines personnes tentent de contourner le problème en évitant systématiquement les situations de stress. Leur monde s'écroulera faute de labeur et de réalisations, l'inactivité les détruira. D'autres personnes encore recourent à des drogues pour se calmer après ou pendant l'activité. Si elles savent gérer la drogue elles vivent parfois plus sainement que des personnes qui n'ont pas appris à se calmer. Mais rien ne vaut le calme par le contrôle naturel de l'esprit. Plus difficile encore est ce qu'il faut apprendre à faire quand on ne peut ni attaquer ni fuir. Il faut apprendre à renoncer, à accepter. Une personne qui ne peut ni attaquer ni fuir et qui n'a pas appris à accepter, encourt des problèmes psychologiques graves voire des maladies somatiques qui peuvent causer sa mort. C'est une part du travail des religions que d'apprendre aux hommes à accepter. Certaines expliquent aux hommes qu'ils sont insignifiants face aux choses du Monde et ne peuvent donc intervenir sur tout. D'autres expliquent que toute situation est planifiée par une conscience supérieure et doit donc être acceptée. Ces choses que les religions expliquent sont des "trucs" psychologiques qui donnent de plus ou moins bons résultats. Ils ont des effets secondaires pervers : ils entraînent une déresponsabilisation, des abus... Par exemple certaines religions utilisent leur art de faire accepter les choses aux gens pour leur faire accepter les situations les plus ignobles : maladie, esclavage, souffrances inutiles... elles vont même jusqu'à éliminer physiquement les personnes qui ont les moyens intellectuels nécessaires pour résoudre ces problèmes. Beaucoup de personnes utilisent des drogues pour accepter la réalité, pour l'oublier ou en inventer une autre. La seule bonne approche est d'apprendre à accepter les choses par la volonté de l'esprit, sans recourir à des prétextes douteux ni à des drogues. Il faut beaucoup de travail et de Culture pour être capable de se calmer, d'analyser et d'accepter les choses de façon saine.

C'est un travail d'Ombre. Il faut parfois brimer l'enfant, le contraindre, pour le forcer à voir le Monde tel qu'il est et lui apprendre à y vivre, à l'affronter efficacement. Si cela n'est pas fait, l'enfant risque de réinventer le Monde dans son imaginaire et de s'y offrir une place merveilleuse. Devenu adulte cet enfant continuera à rêver. Il risque de devenir un bandit qui impose ses rêves, de se droguer, de se suicider parce qu'il ne peut concilier la réalité de ses besoins à ses rêves... Un parent doit aussi faire un travail de Lumière : il doit accepter, approuver et féliciter l'enfant pour ses qualités. Il doit lui permettre de les développer, d'en faire des projets, de s'insérer avec brio dans la réalité. Il doit confier l'enfant à d'autres personnes, qui sauront découvrir et développer encore d'autres qualités chez l'enfant. La plus importante des qualités qu'un parent doit affirmer chez son enfant est le fait-même que c'est son enfant. Beaucoup de parents essayent de faire ces travaux d'Ombres et de Lumière mais s'y prennent mal. Ils inventent de toutes pièces des raisons de brimer leurs enfants, sont violents ou clament des qualités de leurs enfants qui n'existent pas ou qui n'ont pas été développées. Ils écrasent leurs enfants ou ils font se développer à outrance leurs rêves stériles. Parfois les deux en même temps. Pour être un parent acceptable, il faut avoir une Lumière et une Ombre correctement développés. Cela peut même suffire en soi, car le plus important pour les enfants est l'exemple qu'on leur donne.

Une personne qui croit savoir ce qu'il faut faire, qui croit avoir une bonne idée, une bonne pulsion, en éprouvera de la jouissance. Elle aura envie de passer à l'acte. C'est pour cette raison que l'on dit que le Diable est séducteur, charmeur. Il est appétissant, attirant, rassurant... Il pousse à passer à l'acte. Mais si pour une autre personne cette idée ou cette pulsion est une mauvaise idée, qui entraîne des problèmes et des souffrances, alors pour cette personne le Diable apparaîtra laid et repoussant. Cette deuxième personne tendra donc à stopper l'acte. Cela ne permet pas de savoir qui a raison. L'un comme l'autre peuvent se tromper. Tout les deux peuvent se tromper. Ou même aucun des deux. L'Ombre est nécessaire dans certains de ces cas pour qu'une personne se lève et affirme les choses.

Quand les employés d'une entreprise ont trop peu de Lumière pour comprendre leurs rôles et les enjeux, ils n'auront que peu ou pas d'Ombre pour travailler. Le rôle du chef est alors important. D'une voix ferme il doit stresser ses employés, leur insuffler l'Ombre nécessaire à un travail diligent. Par contre si les employés ont un bon niveau de Lumière, une attitude autoritaire les fera partir ou diminuera sensiblement leur rendement. Il vaut alors mieux que le chef soit un employé comme les autres, avec un rôle centralisateur.

Les personnes qui ont dévoyé la religion se permettent de canaliser la Lumière. Elles présentent à leurs adeptes une image adaptée de la réalité. Elles leur occultent des raisons d'avoir peur ou en amplifient d'autres. Elles leur inventent des explications des choses et un semblant de savoir qui donnent une grande joie. Tout en leur apprenant à ne plus penser à d'autres choses. Par exemple avec des phrases comme "Ce qui est, est." ou "Toute idée, toute invention, est le fait de Dieu. Nous ne sommes rien.". Dans certaines de ces sectes les adeptes vivent un paradis artificiel permanent. Dans d'autres sectes ils sont rongés de peurs. Parfois les deux en même temps. Mais dans tous les cas ils réalisent les ambitions de ceux qui les gouvernent. Celui qui impose la Lumière impose aussi l'Ombre.

Il est normal qu'un jeune enfant martyrise un insecte ou un petit animal, qu'il s'amuse des réactions de la bestiole sans aucune conscience de sa douleur. Il n'a pas d'empathie, tout comme quelques années auparavant il n'avait même pas la parole. Le rôle des adultes est d'éviter ces événements aux maximum. Mais cela ne permet pas de dire que l'enfant est mauvais. La Lumière est une chose qui se développe avec l'âge, qui s'apprend, qui se révèle ou fil des événements. Certains adultes n'ont jamais acquis l'empathie. Ou elle a été tuée en eux. Ils peuvent alors être des bandits qui font souffrir autrui ou des chefs d'états qui ordonnent l'extermination de peuples entiers par simple calcul politique.

sont des personnes qui ont de grandes idées et de fortes convictions. Ils savent les imposer à des foules entières, par leur charisme. C'est un mélange irrationnel d'une forte dose de Lumière et d'Ombre. Ce sont des gens qui apportent des choses à l'humanité. Ils causent aussi beaucoup de malheurs. Il faut beaucoup de temps et de travail avant de digérer les affirmations des christs et des antéchrists. Le mérite d'un christ ou d'un antéchrist peut résider dans le fait qu'il a permis de comprendre qu'il faut faire le contraire de ce qu'il a enseigné. Si les opinions de la personne sont jugées globalement positives, on la qualifiera de christ. Si elles sont jugées globalement négatives, on la qualifiera d'antéchrist.

Par exemple on attend d'une personne qu'elle perçoive les émotions ou les problèmes de son entourage. On attend d'elle qu'elle se comporte en fonction. Si une personne a besoin de repos ou de recueillement, il faut le sentir et ne pas lui adresser la parole. Si on le fait quand-même, la personne donnera une seconde chance en disant explicitement les choses : "S'il te plaît, laisse moi seul.". Si on ne sent et ne comprend toujours pas, alors cela peut finir par la violence : un départ, des cris, des propos blessants voire des coups. En général, si on est arrivé à ces extrêmes, on ne comprendra toujours pas. Mais on obtempérera et peut-être se mettra-t-on à réfléchir ou à se renseigner, à apprendre. Le manque de Lumière peut aussi être dans le fait de la personne qui voulait rester seule : si elle ne se rend pas compte que son désir d'être seule avait été compris. A l'échelle d'un pays le recours à un excès d'Ombre faute de Lumière peut avoir des conséquences dramatique. Si le niveau d'éducation dans ce pays baisse trop et que la survie des habitants devient donc difficile, une petite partie des habitants va se saisir par la force des privilèges et des biens. Les autres habitants seront réduits en esclaves ou en chair à canon.

Par exemple dans les dictatures on interdit et on élimine les livres qui ne sont pas en accord avec la doctrine du dictateur.

Le serpent se mord la queue. Un excès de Lumière ou d'Ombre est très proche d'un manque de Lumière ou d'Ombre. Un fonctionnaire qui par un excès d'Ombre se tient trop rigoureusement au règlement, manque d'Ombre pour faire des choses utiles. Un jeune qui par un excès de Lumière a le savoir nécessaire pour faire une expérience dangereuse, a par là-même un manque de Lumière pour faire cette expérience en sécurité. On ne lâche les enfants dans le Vaste Monde que quand ils ont acquit assez de Lumière pour savoir qu'ils n'en ont pas assez.

  • "Le" Savoir est une chose.

Mais il y a "les" savoirs. Notre cerveau sait beaucoup de choses. Il s'avère à l'usage que ces choses peuvent être contradictoires. Il en résulte des conflits, des paradoxes, des tensions dans nos pensées. Nous ne savons plus quoi faire, nous sommes préoccupés. Cela peut nous mener à de graves problèmes physiques et mentaux. Des gourous nous proposent des solutions simplistes. Il vaut mieux aller trouver des personnes de bon conseil : parents, amis, auteurs de livres, autorités spirituelles ou psychologues. Il nous faut mieux discerner les choses, apprendre des choses nouvelles qui permettent de mettre de l'ordre. Simplement apprendre les mots qui permettent d'exprimer ce qu'il y a en nous. Il nous faut déterminer ce qui est important et ce qui l'est moins, comprendre qu'une chose vaut dans certains cas mais pas dans d'autres. Accepter le simple fait que certaines choses n'ont ni réponse ni solution. Il nous faut ranger les choses dans notre tête d'une façon appropriée à la façon dont notre propre cerveau travaille. Si nous essayons de mettre dans notre cerveau une version simplifiée de ce qu'il y a dans le cerveau d'une autre personne, nous serons forcément moins performant. Les informations qui se trouvent dans les cerveaux des autres sont une nourriture vitale pour le nôtre mais il ne faut pas oublier de la mâcher et de la digérer. Ensuite seulement ce qu'il y a dans notre cerveau deviendra intéressant pour les autres. Cela formera un grand tout qui peut se rendre utile.

Fondamentalement le mal n'existe pas. Tout le monde essaye de bien faire, même les dictateurs et les maladies. Si une personne fait du mal à une autre personne, c'est parce qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'elle fait ou qu'elle croit qu'il y aura du bien au bout du chemin. Une personne ivre de vengeance, désireuse de faire souffrir un Monde entier, veut au fond d'elle-même redresser un tort ou punir une injustice, ce qui est bien. Dans la Nature il y a beaucoup de choses qui peuvent faire souffrir : les maladies, les accidents... Mais la Nature n'a pas de conscience. Elle ne prend pas la décision de faire souffrir. Il n'y a que des phénomènes météorologiques, des animaux qui se nourrissent ou se défendent. Si nous pouvons ressentir la douleur c'est parce que cela nous permet d'apprendre et d'éviter ce qui nous détruit. Les notions de mal, de Diable méchant ou de Dieu punisseur, ont été inventées par les hommes. Ils subissent des douleurs et des revers, il leur faut trouver des mots pour en parler. Le problème est que ces notions de mal sont à leur tour utilisés par l'homme pour faire le mal. En croyant que le mal est une intention dans les homme ou dans la Nature, certains hommes créent plus de mal encore. Ils croient qu'ils doivent détruire ou réprimer ce qui "contient" le mal. Certains disent que l'homme contient le mal parce qu'il éprouve du plaisir en faisant ce qui est interdit. Une meilleure explication est que l'homme est un explorateur. Il éprouve du plaisir à explorer. C'est grâce à cela qu'il apprend à connaître son environnement et qu'il devient plus apte à y survivre. Faire ce qui est interdit est une des formes d'exploration. Ce n'est pas l'interdit qui donne du plaisir, c'est l'exploration. Il faut apprendre aux enfants à explorer en nuisant le moins possible à autrui. Les empêcher d'explorer ne peut mener qu'au mal.

A la base, l'Ombre pousse à la lutte entre les individus. Les puissants exploitent les pauvres. Le fort détruit le faible. Les grandes bêtes mangent les petites bêtes et les très petites bêtes mangent les grandes bêtes. L'Amour inverse l'action de l'Ombre. Par Amour, une maman lionne ne mange pas ses petits. Ils constituent pourtant un repas de choix. Elle passera des mois à chasser pour eux et à les protéger. Dans les pays civilisés, les politiciens mettent leur volonté au service de la population. On se dévoue pour les plus faibles au lieu de les écraser. Une armée est beaucoup plus puissante et a moins de pertes au combat si chaque soldat fait passer la vie de ses camarades avant la sienne. Dans les dictatures l'Amour est perverti : on fait croire à la population que le dictateur éprouve de l'Amour pour le peuple alors qu'il ne fait que l'exploiter.

Il est fait pour vivre en bande. Son instinct le pousse à s'assimiler à une bande. C'est au sein d'une bande qu'il vivra ses actions et qu'il partagera un certain savoir. Son affection ira vers les membres de sa bande. Dans un pays, tout est souvent question d'affrontements ou d'arrangements entre bandes.

Que l'on soit membre d'un syndicat, d'un parti politique ou d'un groupe d'industriel, on n'est jamais qu'un membre d'une bande. Cette bande a ses intérêts et arrive ou non à s'entendre avec les autres bandes. Tout dépend du niveau d'éducation. S'il est bas, il y aura beaucoup d'affrontements. S'il est élevé, des arrangements constructifs seront possibles. Certains systèmes philosophiques, par exemple celui de l'Empire Romain, essayent d'amener tous les humains à se sentir membres de la même grande bande. On est citoyen romain, quel que soit son rang social ou son origine ethnique. Cela rend les choses plus simples. Cette idée a été élargie à toute l'Humanité par le christianisme et a été adoptée par l'Empire Romain pour tenter de préserver son intégrité. Ces super-bandes n'ont pas toujours une structure très stable. Beaucoup d'individus en leur sein se sentent abandonnés à eux-mêmes et vont alors spontanément reformer de petites bandes. Ces petites bandes seront par exemple des fonctionnaires qui s'associent entre eux pour voler l'état ou ces bandes armées qui sévissent dans les pays en voie de développement. Ils reconstruisent des règles et des conventions de bande, souvent sans même s'en rendre compte. C'est instinctif. Nous sommes génétiquement programmés pour cela.

Le système en place est responsable de la formation de ces petites bandes néfastes. D'abord parce qu'il a cherché à détruire les petits bandes, y compris les familles. Par exemple en imposant un ordre moral carcéral aux familles. Ensuite parce qu'il a réduit le niveau d'instruction des individus volontairement, pour mieux les manipuler. Dans un monde civilisé, il faut respecter la formation des bandes. Il faut apprendre aux individus à former les bandes les plus positives possibles. Pour bien faire un individu ne doit pas appartenir à une bande bien précise. Il doit plutôt être membre d'un grand nombre de petites et de grandes bandes ; sa famille, la famille de son conjoint, ses collègues de travail, son syndicat, son parti politique, sa religion, son pays, sa Planète... Concilier une affiliation sincère à toutes ces bandes est à priori complètement schizophrène. A condition d'avoir beaucoup d'éducation et du temps libre pour méditer, on peut y arriver.

Une bonne obligation est une obligation librement consentie. Une personne qui s'astreint à un entraînement sportif rigoureux peut en retirer de grandes satisfaction. Un bon soldat a compris que la Guerre est une chose horrible mais qu'elle peut être nécessaire. Il n'est pas mauvais qu'il existe des écoles ou les enseignants sont durs, à condition que les enfants les choisissent librement et puissent les quitter tout aussi librement. Par contre les obligations imposées, surtout à des personnes qui ne les comprennent pas, peuvent avoir des effets catastrophiques. Un des problèmes de l'Occident est que jusqu'à la moitié du XXème siècle les enfants avaient l'obligation "d'aimer" leurs parents. Après on est passé çà l'obligation pour les parents "d'aimer" leurs enfants. On est passé d'un extrême à l'autre. A aucun moment il n'y a réellement eu de l'amour. Ce ne sont que des obligations, de la crainte, des angoisses voire de la détresse et des abus. Dans les sociétés plus évoluées, un dialogue est possible entre parents et enfants. Alors il peut y avoir une entente, du respect, de l'amour...

  • On me demande parfois la différence entre un pirate et un hacker.

Essentiellement un pirate est négatif et un hacker est positif.

  • Le pirate

utilise tout et n'importe quoi pour son profit immédiat. Que ce soit pour gagner de l'argent ou du prestige, il abuse des ordinateurs d'autrui, il vole des données ou de l'argent... Il se fiche complètement de la Loi et des intérêts des autres. Le pirate accumule des connaissances uniquement dans le but d'obtenir un meilleur rendement de ses attaques. Certains pirates connaissent assez bien la Loi mais c'est pour mieux en abuser.

  • Un hacker,

au contraire, cherche à protéger les intérêts des autres.

Un hacker est une personne qui se documente et qui expérimente, parce qu'elle veut devenir la plus compétante et la plus efficace possible, en toute généralité. Il peut arriver qu'un hacker viole la Loi mais il ne fait que dans des circonstances bien précises. Par exemple pour essayer des choses, sans que cela nuise. Il peut aussi le faire si c'est nécessaire pour respecter l'esprit de la Loi. Cela veut dire que certes il viole la loi mais en réalité il ne fait que mieux l'appliquer. Les hackers connaissent souvent mieux la Loi que la plupart des gens. Ce sont donc des personnes plus fiables que la moyenne. Leur seul problème est qu'ils font un peu peur, comme les sorciers. On ne comprend pas toujours ce qui leur passe par la tête mais on est épaté par leurs capacités.

Transmettre le savoir aux autres n'est pas toujours une chose évidente.

Certaines entreprises, par exemple, sont spécialisées dans des choses que leurs clients pourraient facilement faire eux-mêmes. Il s'agit parfois de choses aussi simples que de faire un réglage dans un logiciel. Un enfant de douze ans pourrait le faire. Mais le client n'est pas au courant. Il croit que c'est une chose de haute technicité et est bien content de payer une fortune pour qu'un technicien vienne le faire. De telles entreprises peuvent devenir riches à centaines de milliards, en exploitant la naïveté et les peurs des clients. D'autres entreprises, qui prennent le temps d'expliquer les choses à leurs clients, font faillite. Elles touchent beaucoup moins d'argent et perdent leurs clients... Elles disparaissent et laissent la place au premier type d'entreprises. Si cette politique est bien la plus intéressante à court terme pour une entreprise, elle ne l'est pas pour la Société dans son ensemble. Sur le long terme, un pays survivra mieux s'il a beaucoup d'entreprises du deuxième type, qui distribuent leur savoir. Pour que le deuxième type d'entreprise survive, il n'y a qu'une seule solution : le niveau culturel des habitants du pays doit être suffisamment développé pour qu'ils comprennent tout cela et favorisent le deuxième type d'entreprise. C'est un exemple de ce qu'on appelle la dignité.

L'organisation est à la base des civilisations. Elle est également à la base d'un individu. On est un travailleur à partir du moment où on s'organise chaque jour pour travailler, on investit chaque jour du temps et des pensées pour bien faire son travail. On est un amoureux si on s'organise tous les jours pour passer du temps avec l'être aimé, pour s'occuper de lui. Cette organisation peut éventuellement être consacrée par la cérémonie du mariage. On est un toxicomane si on s'organise au jour le jour pour se procurer sa drogue et en vivre les effets. La routine est la mort de l'organisation, parce qu'elle est la perte de la composante de Lumière de l'organisation.

Les mots "compétence et "maîtrise" sont utilisés parfois en terme de Lumière, parfois en terme d'Ombre. Une "compétence ministérielle" veut dire que le pouvoir sur un domaine donné est confié à un ministère. Pourtant le Ministre et son cabinet peuvent être très incompétents dans la compétence qui leur est confiée. De même, si les gardes dans une prison ne maîtrisent pas leur métier, ils seront obligés de recourir à la violence pour maîtriser les détenus.

On croit qu'une personne qui commet un acte illégal ou nuisible en éprouve du plaisir. On se dit qu'un démon jouisseur en elle hurle de rire à l'idée du mal qui est fait et que la personne en profite. Je crois plutôt que la personne est anesthésiée, que ce soit par la fatigue, l'ignorance, la drogue ou un problème neurologique quelconque. Elle peut éprouver du plaisir, voire une violente envie, à faire ce qu'elle fait. Mais ce plaisir ne vient pas de la transgression. Dans beaucoup de cas il n'y a aucune émotion liée à ce que la personne est en train de faire. C'est le noeud du problème : la personne ne se rend pas compte de ce qu'elle fait.

www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-conscience-tous-pouvoirs-

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Conscience :

Il y a trois grandes occurrences de la conscience :

la conscience des faits (ce qui est fut ou sera),

la conscience de soi et enfin la conscience morale qui porte sur des jugements de valeur (que l'on trouve dans l'expression « il juge en son âme et conscience »).

  • La conscience définie deux choses :

un sujet (celui qui a conscience) et un objet (ce dont il a conscience).

La conscience des faits pose donc l'existence d'un sujet en face du monde (son objet de conscience),

la conscience de soi complique ce schéma puisque, si me trouvant en face d'un autre homme, je prends pour objets un autre sujet qui fait de même avec moi,

la conscience morale, scinde la conscience en deux celle qui juge et celle qui est jugée.

  • Pouvoir* : Le pouvoir est la possibilité pour quelqu'un d'imposer sa volonté à quelqu'un d'autre ou à quelque chose.

Problématisation :

Il s'agit de s'interroger sur la conscience et le pouvoir qu'elle pourrait nous donner.

  • __La conscience donne-t-elle du pouvoir ?
  • __A-t-elle tous les pouvoirs ?
  • __Sur le plan strictement physique l'homme (doué de conscience) ne semble-t-il pas bien dépourvu face aux pouvoirs que la nature semble avoir donné aux autres animaux (cornes, griffes, ailes, camouflages, etc.) ?
  • __Il semble sur ce plan à la merci des autres créatures de la nature. Mais pourtant, ne parvient-il pas à « domestiquer » la nature entière, à en faire son foyer ?
  • __Ne serait-ce alors que la nature lui a donné un pouvoir qui ne se manifeste pas physiquement, et qui parvient à indexer tous les autres pouvoirs physiques ?
  • __Ne serait-ce alors que la conscience donne à l'homme du pouvoir ?
  • __Sans doute même nous pourrions nous demander si la conscience ne serait pas le plus formidable des pouvoirs puisqu'il semble que sa puissance ne connaisse aucune limite dans la nature ?

Pour autant, ce pouvoir pourrait paraître effrayant, s'il était employé à mauvais escient. Exercé sur ses semblables, ce pouvoir pourrait bien épuiser l'humanité dans la barbarie.

Il faut donc que ce pouvoir connaisse une limite.

  • Mais d'où pourrait bien venir cette limite, puisque le monde ne semble lui imposer aucune ?

C'est ce que nous tenterons de comprendre en dernier lieu.

  • Conscience cosmique / L'univers et nous

-Le pouvoir de créer réside dans toutes les formes de conscience, et la conscience se livre à une coopération suprême dans tout l'univers. ...

ÉNERGIE COSMIQUE ET POUVOIR PERSONNEL

par BARBARA MARCINIAK Extraits de son livre SAGESSE DES PLÉIADES, p. 6-13 Ariane Éditions, 2006

L’ensemble de l'univers est constitué d'énergie qui réagit, une énergie vivante, intelligente, vibrante, souple et télépathique; puisque vous en faites partie, vous êtes doué des mêmes qualités. Votre système solaire, en voyageant aux confins de l'espace, traverse des zones à forte teneur en radiations cosmiques et remplies d'un tissu de conscience apparemment infini. Ce déplacement entraîne un flux massif incandescent qui inonde continuellement la Terre de quantités considérables de particules énergétiques intenses, lesquelles pénètrent les cellules et les atomes de toutes choses. Ainsi, il règne partout une sorte d'électricité céleste débordant de force vitale. Les anciens sages appelaient généralement " porte des cieux " la région tendre du sommet du crâne d'un nouveau-né, parce qu'il s'agit là du portail par où pénètre dans les glandes du crâne le flux d'énergie cosmique et d'intelligence spirituelle. Les radiations cosmiques rechargent de force vitale le système nerveux central et lui servent d'extension invisible et de connexion avec tout le cosmos.

En cette époque de transformations, une intensification importante de l'énergie cosmique radiante incite l'humanité à envisager un objectif spirituel plus vaste et à adopter une perspective plus transcendante de l'existence. On a décelé depuis longtemps la présence de ces mystérieuses énergies cosmiques. Diverses civilisations lui ont attribué une variété de noms: champ unifié, qi ou chi, prana, énergie orgone, éther, force du dragon, force vitale, force et radiation cosmique; ces termes désignent tous le même phénomène énigmatique. Quel que soit le nom qu'on lui attribue, vous utilisez cette énergie comme source de puissance illimitée tout au long de votre vie, afin de projeter votre être dans l'existence. Au sein de votre sphère particulière d'expérience, vos pensées, vos sentiments et vos désirs constituent les matériaux bruts, les composantes fondamentales que vous employez pour façonner votre monde. Le pouvoir de créer réside dans toutes les formes de conscience, et la conscience se livre à une coopération suprême dans tout l'univers. La conscience, c'est l'existence. Et l'amour est le matériau premier, la vibration d'énergie cosmique qui alimente chaque aspect du champ de l'existence.

Ce vaste champ d'énergie est continuellement stimulé et influencé par l'activité de phénomènes célestes s'étendant jusqu'aux confins de l'espace-temps. À vos yeux, les spectaculaires implosions et explosions de gaz et de matière paraissent une série d'événements fortuits, symptôme d'un univers en collision constante avec lui-même. Ce n'est pourtant pas le cas. Vous n'osez toujours pas reconnaître l'ordre systématique qui préside à toute vie. Actuellement, une présence évolutive d'intelligence cosmique collective anime, planifie et conçoit l'existence dans un but précis et bienveillant. À vrai dire, toutes les formes de conscience sont douées du potentiel inhérent de planifier et de produire des expériences. D'un point de vue plus vaste, ce réseau complet de conscience cosmique est l'un des éléments clefs du tournoi de la vie. Les orbes célestes possèdent plusieurs fonctions. Les composantes stellaires sont essentiellement des centres de communication de la force vitale qui s'allient de manière fort complexe par le biais d'un formidable contact télépathique. De nombreux êtres intelligents les emploient pour émettre des messages spécifiques grâce à des modulations de fréquence voyageant d'un point à un autre. Chaque éclair de lumière, chaque supernova, chaque éruption solaire, chaque action, importante ou insignifiante, participe essentiellement au développement de cette toile cosmique, en usant de l'intention dans une réalité ou une autre.

Dans le cosmos, la Terre se situe près de la lisière externe des spirales de la Voie lactée, à plusieurs milliers d'années-lumière du centre mystique de la galaxie. Selon vos estimations, la lumière parcourt environ neuf trillions de kilomètres au cours de l'une de vos années, ce qui vous place physiquement à une certaine distance de cette source de lumière et d'énergie. Même si vous avez l'impression d'exister sur une avenue lointaine de la carte galactique des cieux, chaque portion d'existence est intrinsèquement connectée à toutes les autres grâce à ce tissu d'énergie cosmique puissant, pulsatif, vivant, aimant, créatif et en perpétuel changement. Comme vous êtes faits de cette énergie, il vous appartient de gérer cette abondante vitalité, quelle que soit la sphère de réalité où vous vous trouvez.

Il vous faut absolument accepter le fait que vous êtes un être puissant. Votre corps physique illustre directement l'impeccable raison d'être de la vie; l'organisation complexe et merveilleuse de vos cellules, de vos os et de vos organes reflète un vaste réseau universel qui révèle la nature première de l'existence. Vous êtes délibérément une réalisation sublime: un ordinateur biologique unique, pleinement capable de faire l'expérience consciente des divers niveaux de sa propre réalité, ainsi que de plusieurs autres domaines du réel.

En vérité, votre monde découvre à peine la multitude de facultés inhérentes à la forme humaine. Depuis des millénaires, plusieurs diversions adroites ont empêché l'humanité de comprendre la nature véritable de son pouvoir et de son talent naturel pour façonner l'univers. Depuis des millénaires, des croyances restrictives étayant votre prétendue carence de pouvoir personnel sont acceptées partout sur la Terre; c'est devenu apparent lorsque vous avez reporté votre attention sur elles. Ces convictions, qui relèvent d'accords passés à propos de la réalité, pavent effectivement la voie à ce que vous êtes susceptible de vivre. Votre état de conscience détermine par la suite comment vous réagissez aux scénarios de vie que vous avez produits. Vous êtes doué du libre arbitre, qui vous permet de choisir à votre guise, et vous récoltez ce que vous avez semé. Vous êtes beaucoup plus complexe et exceptionnel que vous ne l'imaginez. Avec une bonne dose de confiance et de volonté, de savoir cosmique et de bon sens, vous pouvez certainement apprendre à focaliser votre attention, à clarifier vos intentions et à manifester ce que vous voulez obtenir ou accomplir dans la vie.

Dans n'importe quelle réalité, l'auto-acquisition d'un pouvoir personnel constitue une réalisation d'envergure, même si ce n'est pas un état d'esprit facile à atteindre. Comme pour acquérir n'importe quelle autre aptitude, il faut se concentrer sur lui, le développer et lui donner forme; néanmoins, une fois qu'on l'a éveillé un peu, le pouvoir personnel s'épanouit et grandit de lui-même, un peu comme une plante qui croît et fleurit d'une saison à l'autre. Acquérir le pouvoir personnel, c'est la plus naturelle et la plus précieuse floraison qui soit, celle d'un esprit éveillé. Au tréfonds de vos cellules se trouvent les souvenirs de tous vos ancêtres, dont certains ont affronté les mêmes problèmes psychologiques qui vous assaillent aujourd'hui. Les perceptions de la réalité sont inscrites dans le code génétique et transmises aux divers membres de la lignée. Dans chacune des lignées temporelles et dans toutes les sphères d'existence, la liberté personnelle est la condition préalable à l'exploration de nouveaux paramètres du possible. Même si certains de vos ancêtres savaient que les gens ayant acquis un pouvoir personnel sont autonomes et n'ont pas besoin des avis de dirigeants perfides, les libertés et les gains qu'une génération acquiert ne sont pas garantis pour la génération subséquente. Chaque génération choisit ses propres valeurs ainsi que ce qui est important pour la croissance spirituelle. Individuellement, lorsque vous explorez et développez votre pouvoir personnel inné, vous prospérez; lorsque vous y renoncez, vous engendrez la tyrannie.

La nature de la réalité est telle qu'elle reflète et amalgame tous les types d'énergie. Vos pensées, vos désirs, vos sentiments et vos émotions, tels qu'ils s'expriment par vos paroles et vos actes, sont tous des projections d'énergie fondées sur vos croyances personnelles. En prenant davantage conscience de celles-ci, vous pourrez contrôler votre destinée. La vie n'est pas un événement fortuit; à la base, c'est un consensus d'expérience entre plusieurs êtres provenant de nombreuses réalités, un consensus qui permettra l'exploration et la découverte. L’expression créatrice et la responsabilité suprême sont des composantes essentielles à l'éveil et au développement de votre intelligence spirituelle. L’auto-acquisition d'un pouvoir personnel consiste à vous examiner vous-même et à comprendre comment et pourquoi vous fonctionnez ainsi. Des occasions magnifiques s'offrent à vous lorsque vous choisissez cette voie et cocréez votre réalité grâce au pouvoir du " multivers " (les multiples univers), qui englobe tout ce qui existe, y compris votre univers apparemment tridimensionnel.

Le climat de conscience actuel vous ouvre, ainsi que votre monde, aux nombreux pouvoirs invisibles; le pouvoir de l'éther, le pouvoir du corps et le pouvoir de l'intention sont des composites d'étapes très anciennes, et pourtant fondamentales, sur la voie de la compréhension du sens de la destinée. Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Cela implique vaguement que tout pouvoir doit être évité en raison de ses dangers. En vérité, vous êtes tous nés du pouvoir. Vous avez été conçus dans cette réalité par le pouvoir de la sexualité, et un acte de pouvoir personnel inné vous a incités à quitter le sein de votre mère au moment opportun. La nature de l'existence est animée de pouvoir. Vous êtes un être puissant et vous ne pouvez donc éviter d'avoir à gérer le pouvoir. À cause de cela, vous serez invariablement mis à l'épreuve pour déterminer si vous en abusez ou si vous vous en servez à mauvais escient. Le pouvoir imprègne votre caractère, et le choix vous appartient toujours. Il existe plus de pouvoir potentiel à l'intérieur d'une toute petite cellule que vous ne pourriez en utiliser au cours d'une vie entière; néanmoins, avant que les mystères du multivers ne lui soient dévoilés, la conscience globale doit d'abord accepter l'ultime responsabilité quant à la gestion de ce pouvoir.

De temps à autre, très rarement, à vrai dire, survient en certains lieux de l'espace-temps une accélération notoire de l'énergie cosmique. Découlant d'un consensus entre diverses formes d'intelligence, dont les étoiles, les planètes et une foule innombrable d'entités cosmiques, l'accélération vise à éveiller les divers participants à une expérience de l'existence beaucoup plus vaste, à condition qu'ils intègrent un important changement du taux vibratoire de l'énergie. Le portail conduisant à cette ère d'éveil s'est ouvert en votre monde en 1987, inaugurant une période de vingt-cinq ans de bouleversements sans précédent et de transformation exponentielle. Les grands sages de jadis ont prédit que la période comprise entre 1987 et 2012 représenterait une époque charnière au sein d'un cycle très intense d'évolution humaine.

Dans votre monde, plusieurs peuples anciens accordaient une valeur inestimable au principe suivant: l'univers se compose de multiples couches d'intelligence physique et immatérielle. Ils observèrent et étudièrent les innombrables informations subtiles et non linéaires résidant dans les structures et les cycles de la nature. Au fil du temps, la signification des cycles du soleil revêtit une importance considérable pour la presque totalité des civilisations. Votre rapport au temps se fonde sur la présence et la position de l'orbe solaire. À d'autres époques, les gens savaient que les rayons solaires sont source de vie et ils considéraient l'astre du jour comme la déité céleste de la Création. Ils comprenaient aussi que les conclusions sont le signe de nouveaux débuts. Le passage des saisons illustre d'ailleurs ce profond enseignement avec une élégance stupéfiante alors que la Terre effectue son périple annuel autour du Soleil.

Les rythmes de la nature sont indispensables pour comprendre le fonctionnement de votre monde. Aux yeux des peuples de l'Antiquité, les mystères de la vie, de la mort et de la renaissance permettaient de pénétrer les divers cycles d'évolution, dans la réalité physique et au-delà. On observait ainsi que le temps est cyclique et que les schèmes de l'existence reviennent constamment, porteurs d'occasions nouvelles. Plusieurs de vos ancêtres avaient une vision de la vie et du temps fort différente de la vôtre. D'un certain point de vue, le temps est perçu comme flexible et modifiable; le passé et l'avenir existent simultanément et sont dotés de la validité et de la vitalité du présent. Le temps fait fonction de localisateur et d'organisateur de réalités, engendrant des frontières invisibles qui servent de réceptacles à la création. En termes plus globaux, ces vingt-cinq années d'énergie accélérée sont semblables à un jalon temporel; elles marquent un point où la conscience de toutes les formes d'êtres participants est fortement amplifiée, car ils intègrent très rapidement de nouvelles perceptions essentielles de la réalité.

Au cours de ce quart de siècle de transition et de transformations, la version de la réalité à laquelle vous adhérez paraîtra de moins en moins stable. À mesure que les événements de la scène mondiale dégénéreront en chaos et en confusion, vous serez contraints de vous éveiller et de réfléchir sérieusement à ce qui se passe. Cette période vous mettra à l'épreuve tout en vous stimulant. Il faut tout remettre en cause: votre vie, vos croyances, votre vision du monde. C'est là l'aspect le plus indispensable de la découverte de votre pouvoir inhérent de façonner le monde qui vous entoure. La remise en cause de votre existence exige un grand courage et une force téméraire car il vous faut cerner sans cesse la vérité lorsque vous l'apercevez.

Nous appelons souvent cette époque particulière la " nanoseconde " des annales du temps, car, d'après quelques conceptions et points de vue, ce quart de siècle s'écoulera plus rapidement qu'un clin d' œil. Fouiller les annales du temps en quête de cette période, c'est un peu comme de chercher un brin d'herbe en particulier dans une prairie gigantesque. Néanmoins, tout l'univers est intrinsèquement connecté et toutes les époques surviennent simultanément; par conséquent, avec un peu de perspicacité et de savoir-faire, il est possible de localiser et d'explorer plusieurs aires de ce que vous appelez l'espace-temps. Le secret réside dans l'optique que vous adoptez. Vues de l'extérieur de votre temps, les années que vous vivez semblent regorger de prodigieuses occasions pour l'humanité d'assimiler une foule de connaissances nouvelles et de trouver l'éveil au cœur d'une renaissance spirituelle d'une magnitude considérable. Vous vous demandez: " Comment est-ce possible? Pourquoi nous? Pourquoi ici? " Eh bien, l'existence est conçue selon un grand objectif et, de notre point de vue, vous devez d'abord chercher à vous connaître vous-même avant que les réponses prennent tout leur sens.

Chaque aspect de l'existence est relié aux autres par un réseau complexe de conscience. Avant de vous immerger dans la vie tridimensionnelle, vous aviez la capacité de prévoir les paramètres de la vie terrestre, de définir les aspects de votre propre plan, de votre rôle et de votre objectif au sein d'un climat spécifique de conscience. Vous choisissez l'heure de votre naissance, ainsi que votre lignage généalogique, qui comporte un encodage ancestral de perceptions basées sur maintes leçons de vie. Dans l'ici et maintenant, toutefois, vous oubliez vos plans pour vous livrer plus efficacement à votre version du tournoi de la vie. Vous vous immergez dans votre identité actuelle et vous vous absorbez dans l'exploration et l'expérience de la voie que vous avez choisie. Le cours de votre destinée est un voyage chargé de sens, dont le but vous incite constamment à développer vos capacités. Vous comprenez la nature de l'existence en apprenant comment gérer votre forme biologique.

Il vous faut absolument comprendre que les réalités multidimensionnelles exercent de multiples effets sur votre vie. Il vous deviendra alors de plus en plus évident que vous et votre monde partagez le temps et l'espace avec d'autres réalités. Vous semblez peut-être vivre sous la forme d'êtres unitaires, mais vous êtres liés par une infinité de connexions naturelles à des réalités se trouvant au-delà des frontières de vos perceptions.

Barbara Marciniak

Résumé:



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Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, I, 1.

"Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, ie, un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l' a dans sa pensée; ainsi toutes les langues, lorsqu'elles parlent à la première personne, doivent penser ce Je, même si elles ne l'expriment pas en un mot particulier. Car cette faculté (de penser) est l'entendement. Il faut remarquer que l'enfant, qui sait déjà parler assez correctement ne commence qu'assez tard (peut-être un an après) à dire Je; avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.); et il semble que pour lui une lumière vienne de se lever quand il commence à dire Je; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l'autre manière de parler. Auparavant, il ne faisait que se sentir; maintenant, il se pense."



  • http://www.philocours.com/disse/comm-kant-conscience.html
  • http://www.4p8.com/eric.brasseur/lumomb.html

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