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mercredi 27 janvier 9999

___Causalité psychique et traumatisme d'encastrement post colonial africain - Le dégagement d’une temporalité propre à la psyché d'homme noire subvertit l’idée d’une cause engendrant un effet. « corps étranger » agissant dans la névrose.

1. Causalité psychique et traumatisme -

Bon nombre de concepts analytiques ressortent aujourd’hui du bagage culturel dont chacun dispose pour penser la réalité, les autres, soi-même. Parmi ces concepts, celui de traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable et un statut particulier, le dotant d’une redoutable force herméneutique. La réalité du traumatisme semble à elle seule pouvoir expliquer tout symptôme psychique et autoriser une liaison causale irréfutable. Les conséquences dans la vie sociale sont nombreuses. Il suffit de penser au débat aux États-Unis entre les « recovered memories » (souvenirs retrouvés) et les « false memories » (faux souvenirs) et les enjeux légaux et financiers qui y sont liés. La notion de traumatisme, prenant place dans le langage courant, devient le support d’une causalité linéaire, où le passé détermine directement et pour ainsi dire automatiquement le présent. Le sujet dès lors n’a qu’une représentation possible de lui-même : celle de victime. La seule issue possible à cette détermination devient alors le recours en justice, ou, à tout le moins, le fait de porter plainte devant une instance habilitée à la recevoir et à l’instruire.

1 -

UNE CAUSALITE EN APRES-COUP

2

Dans ce contexte il n’est pas inutile de revenir à la notion originaire de traumatisme, solidaire chez Freud du dégagement d’une causalité du symptôme qui met au premier plan une réflexion sur la temporalité psychique, sur le rapport au temps propre à la psyché, où le passé ne peut être conçu comme cause que parce qu’il est interprété par le présent et, réciproquement, le présent lui-même ne prend valeur pour un sujet que dans la mesure où son passé en latence s’y accomplit.

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« Nous ne manquons jamais de découvrir qu’un souvenir refoulé ne s’est transformé qu’après-coup en traumatisme »1 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...

suite. Dès l’« Esquisse pour une psychologie scientifique », ce qui est traumatique n’est pas l’événement réel mais le souvenir refoulé. Et ce souvenir n’est refoulé que parce qu’il interprète après-coup l’événement en question. C’est la promotion de la « théorie » de l’après-coup. La notion d’après-coup mérite bien en effet le nom de théorie, tant sa place est centrale dans la démarche théorique et clinique freudienne, fondant l’appréhension de la causalité psychique dans un rapport de la psyché au temps façonné par les destins des traces inconscientes. De plus elle permet de penser la difficile question de l’effectivité de la psychanalyse en tant que pratique, en précisant le processus qui y est à l’œuvre, processus de reprise en après-coup de ce « corps étranger » agissant dans la névrose.

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Le dégagement d’une temporalité propre à la psyché subvertit l’idée d’une cause engendrant un effet. La trace, cette inscription d’un événement, se révèle être le précipité d’un processus qui implique trois temps : un temps premier, un temps de latence et un temps second. Sans doute faudrait-il imaginer un effet de « bloc-notes magique »2 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924),...

suite, avec sa structure à trois feuillets, pour rendre compte du double remaniement, antérograde et rétrograde de la trace. Le modèle du « bloc-notes magique », qui avait tant attiré l’attention de Freud au point d’en faire le modèle des rapports entre perception et mémoire, entre le présent et la trace, deviendrait dès lors un outil pour penser non seulement l’inscription de la trace mémorielle d’une perception présente mais aussi l’inscription de la trace dans son remaniement diachronique. Car l’inscription d’une trace n’est jamais figée. Ce que la mémoire conserve n’est pas une trace gravée une fois pour toutes mais un processus qui entreprend de se fabriquer des occasions de sa reproduction ou un processus qui est ranimé par l’actualité des événements présents et par là remanié, déformé, transformé. Avec une formule contradictoire, on pourrait qualifier la trace de potentiellement effective : toujours en instance de s’écrire grâce à l’actualité d’une lecture qui la ré-écrirait.

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Revenons à cette double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé pour remarquer que si le trauma postule un événement mais n’agit que dans l’après-coup, on doit affirmer que s’il n’y a pas d’après-coup, il n’y a, à proprement parler, pas de « coup », d’événement, du tout. C’est seulement au moment de l’après-coup que le « coup » devient trauma et produit ses effets. Ce qui indique que non seulement le présent interprète le passé, mais bien plus qu’il crée, pour ainsi dire, son efficience, il le fait exister dans ces effets. Réciproquement, on peut dire que le passé, par ses effets, détermine le présent, en mobilisant un affect qui modèle le présent sans lui appartenir en propre. Car l’affect appartient à la ré-interprétation du passé, il appartient au trauma. 6 Notons au passage que l’intuition freudienne de la mémoire comme creuset de remaniements possibles dégage une conception de l’élaboration psychique comme processus de symbolisation. Freud établit en effet un lien précis, dans l’ « Esquisse », entre symptôme hystérique et processus de symbolisation. Rappelons que c’est la dimension du conflit qui est en jeu dans le « proton pseudos », le premier mensonge hystérique : conflit entre le « moi investi » et « des idées d’ordre sexuel »3 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...

suite. Et le produit de ce conflit est un symbole : c’est la théorie du symptôme comme symbole mnésique. « L’hystérique que A fait pleurer ignore qu’il ne s’agit que d’une association entre A et B où B lui-même ne joue aucun rôle dans sa vie psychique. Le symbole s’est, en pareil cas, complètement substitué à l’objet (Ding : chose) »4 4 Ibidem, p. 361. ...

suite. La clinique de l’hystérie enseigne à Freud la différence entre une formation de symbole normale et une formation de symbole pathologique. Formation de symbole : ce terme de formation indique toujours chez Freud l’existence d’un processus dont le symbole, à l’occurrence, serait l’aboutissement. Il y aurait donc non pas un fonctionnement normal ou pathologique du symbole mais des modalités différentielles de formation de symbole. Ces modalités sont la concrétisation d’une opération partielle ou totale de substitution. Cette opération suppose une affirmation (A est égal à A) et une négation (A n’est pas égal à A), donc à la fois l’identité et la non identité entre le symbole et le symbolisé. La formation de symbole normale tirerait son efficacité du jeu plein de la négation qui fait advenir un surplus de sens par une substitution partielle d’un terme à un autre. Par contre, la formation de symbole hystérique impliquerait un certain défaut du jeu plein de la négation et par conséquent une substitution complète d’un terme à un autre.

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En somme, un symptôme hystérique suppose toujours une scène ou un fantasme traumatique. L’inférence de la scène ou du fantasme traumatique est possible grâce à la position d’un corps ouvert à la temporalité. Le symbole mnésique constitue un lieu où se conjuguent trois temps, le présent, le temps de latence et le passé, où l’effet d’après-coup du souvenir infantile inscrit le corps dans une histoire, histoire toujours en instance de remaniements après-coup.

2 - LA CAUSALITE DU « NON ADVENU »

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Que se passe-t-il lorsque le mouvement d’après-coup n’est pas possible ? Si le trauma postule le coup, mais n’agit que dans l’après-coup, il faut conclure que, sans la reprise en après-coup, tout se passe comme si le « coup » n’avait pas eu lieu, comme si le trauma n’avait pas existé. Et tel est bien le cas, lorsque le trauma est tel qu’il arrête toute capacité, toute activité psychique, provoquant un état comparable à la commotion ou au coma. Ferenczi a le premier su élaborer une théorie de la traumatogenèse5 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in... suite qui rende compte de ce trauma radical qui consiste en une attaque complète de la conscience et de ses fonctions : la perception et la pensée. La conscience étant dès lors hors circuit, elle se déconnecte alors de la perception, réalisant ce phénomène particulier : les perceptions traumatiques ne sont pas perçues, ne sont pas conscientes. Le trauma est non advenu et avec lui la souffrance impensable qu’il charrie. En lieu et place du refoulement que révèle et rend possible l’effet d’après-coup, ici aucun lieu ne peut accueillir la trace si ce n’est le moi lui-même, qui se clive d’après ce que Ferenczi appelle le clivage narcissique, à savoir entre une partie qui sait tout mais ne ressent rien et une partie qui ressent tout mais ne sait rien. Dès lors, seule la répétition aveugle du traumatisme semble être chargée d’une certaine mémoire, face à l’amnésie mise en place par annihilation de la conscience. Répéter devient la seule manière de faire quelque chose d’une série d’impressions qui, tout en étant actives, n’ont été portées par aucune conscience, aucune pensée : des impressions qui n’ont jamais été conscientes et qui le deviennent parfois pour la première fois lors d’une psychanalyse. Car la relation transferentielle favorise la répétition du trauma et rend possible, à la faveur du tact de l’analyste, un écart entre cette répétition et son maniement neuf, non répétitif, de la part de l’analyste.

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Qu’elle est la causalité en jeu dans le « non advenu » ? C’est un défi pour la pensé de concevoir que quelque chose qui n’est jamais advenu puisse avoir de tels effets. Pour être plus précis, il faudrait parler de quelque chose d’advenu dans la réalité mais de non advenu pour la conscience. Quelque chose qui n’a pas de lieu psychique propre mais qui garde existence de par le clivage qu’il a induit et par la compulsion de répétition que ce dernier favorise.

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Par opposition à la causalité d’après-coup, qui est une causalité d’interprétation du présent par le passé et du passé par le présent, qui est donc une causalité toujours en chantier, en élaboration, en instance de symbolisation, la causalité du « non advenu », elle, ne peut s’appuyer sur aucune interprétation. L’après-coup fait symptôme, garde une possibilité d’adresse, est en attente d’un sens qui libérerait les possibilités d’élaboration qu’il recèle. La causalité du « non advenu » ne fait pas symptôme mais répétition. C’est qu’elle n’est pas adressée à l’autre car elle est façonnée de désespoir et de toute puissance. Il faut ici rappeler que Ferenczi souligne avec force le fait que « le pire, c’est vraiment le désaveu, l’affirmation qu’il ne s’est rien passé, qu’on n’a pas eu mal, ou même d’être battu et grondé lorsque se manifeste la paralysie traumatique de la pensée ou des mouvements ; c’est cela surtout qui rend le traumatisme pathogène. On a même l’impression que ces chocs graves sont surmontés, sans amnésie ni suites névrotiques, si la mère est bien présente avec toute sa compréhension, sa tendresse, et, ce qui est plus rare, une totale sincérité »6 6 Ibidem, p. 108. ...

suite. Le clivage narcissique est soutenu, d’un côté, par le désespoir de concerner un autre et de l’autre par un déni d’impuissance se manifestant par la difficulté d’établir des relations proches où la dépendance est reconnue. Deux temps sont donc repérables dans ce type de trauma : un temps de « coma psychique » et un temps de non reconnaissance, de rejet, de désaveu de la part des adultes dont dépend l’enfant, en premier lieu la mère. C’est l’enchaînement de ces deux temps qui constitue le trauma. Trauma qui clive le moi et met en place une redoutable potentialité de répétition, qui échappe au sujet, puisqu’elle s’incarne à l’extérieur de lui, dans sa vie, dans sa réalité relationnelle, conjugale, familiale, dans ses difficultés sociales.

11 La causalité du « non advenu » se présente en effet, paradoxalement, bien souvent, comme une causalité objective : la cause de la souffrance est à l’extérieur. C’est par exemple le mari violent et alcoolique, c’est l’épouse froide et autoritaire, c’est le rejet des autres, qui interprètent mal les intentions profondes du sujet ou manquent de générosité et de réciprocité. Nous retrouvons ici une certaine parenté avec la causalité délirante, qui n’est autre qu’une causalité plus radicale de « non advenu », où, d’après les mots de Freud dans « Le président Schreber », « ce qui a été aboli au dedans, revient du dehors ». Mais nous retrouvons aussi une différence capitale entre la causalité traumatique et la causalité psychotique : le dehors de la répétition traumatique garde un ancrage relationnel, elle se vit avec le conjoint, la famille, le socius et si elle peut aboutir à l’isolement, voire à la désolation ou au désespoir, la place de l’autre reste dessinée par sa carence même, est présente en creux, par le désespoir de son absence.

3 - POUR CONCLURE

12 La causalité psychique n’est jamais réductible à un déterminisme de cause à effet. Elle implique toujours plusieurs temps et un rapport complexe entre un dedans et un dehors, entre la réalité extérieure et la réalité psychique, entre un événement réel et un fantasme, entre un trauma et la préservation indispensable d’un lien à l’autre, fut-il, cet autre dont on est dépendant, un abuseur ou celui qui met à mal tout repère en désavouant l’éprouvé traumatique. 13 Il en découle que, même dans les pires circonstances, la psyché n’est jamais totalement passive. Elle a ses buts propres, ses propres modalités de fonctionnement, qu’il est indispensable d’entendre, si l’on se situe dans une démarche thérapeutique. Or, il est à craindre que le climat actuel, si propice à « l’aide aux victimes », à la « victimisation » comme rapport à soi socialement reconnu, entrave la possibilité pour chacun de se penser comme agent dans une histoire que l’on est loin d’écrire tout seul, dans une histoire qui est reliée aux autres et à leur inconscient, ainsi qu’à la condition humaine de mortalité et aux destins de la destructivité. Ceci non pas pour minimiser le trauma, mais pour lui rendre sa place d’événement psychique, même et surtout s’il est de l’ordre du « non advenu » pour un sujet.

14 Sans doute, et paradoxalement, la psychanalyse a participé à ce mouvement de pensée linéaire qui dépossède la « victime » d’une prise possible sur sa propre histoire. Trop souvent, en effet, les psychanalystes ont fait preuve d’un certain désintérêt pour la réalité extérieure au profit d’une approche centrée uniquement sur le fantasme, avec des effets de culpabilisation parfois redoutables. Ils ont, cependant, à leur disposition un outil très puissant : une pensée de la causalité psychique qui tient compte à la fois de l’activité et de la dépendance à autrui de l’appareil psychique, et ceci dans une prise en compte de la temporalité psychique qui fournit une théorie de la mémoire inconsciente ; une pensée qui supporte cette vicissitude particulière que nous avons appelé le « non advenu », apte à fonder une pratique visant la « guérison » du trouble psychique. La psychanalyse elle-même n’est pas à l’abri du refoulement. Il nous faut sans cesse faire œuvre de mémoire.

BIBLIOGRAPHIE

Bibliographie



BALESTRIERE Lina, Freud et la question des origines, Bruxelles, De Bœck, 1998. Défis de paroles (éd.), Bruxelles, De Bœck, 1999.



FERENCZI Sandor, Réflexions sur le traumatisme, (1931), in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp.139-147. Journal clinique, Paris, Payot, 1985.



FREUD Sigmund, Études sur l’hystérie, (1892-1895), en coll. avec J. Breuer, Paris, P.U.F.,1971, coll. Bibliothèque de psychanalyse. Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée 1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 307-396.

Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa (Dementia Paranoïdes) (Le président Schreber), (1910), in Cinq psychanalyses, Paris, P.U.F., 1970, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 263-324. Notes sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F.,1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.



SCARFONE Dominique, Traumatisme, mémoire et fantasme : la réalité psychique, in Santé mentale au Québec, 1996, XXI, I, pp. 163-176.





NOTES

* Psychologue-Psychanalyste, avenue des Frères Legrain, 45, B-1150 Bruxelles

  • 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, p.366
  • 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F., 1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.
  • 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), op. cit., p.363.
  • 4 Ibidem, p.361.
  • 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp. 139-147.
  • 6 Ibidem, p. 108.

RESUME

Partant du constat que le traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable dans son acception la plus simplifiée, en tant que cause irréfutable s’appuyant sur un déterminisme linéaire, l’auteur déploie la notion freudienne de traumatisme liée à l’effet d’après-coup, en tant que double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé. Cela permet de préciser que la causalité psychique est liée à un certain type de temporalité d’une part et à un certain fonctionnement de la mémoire, de la trace, d’autre part. L’auteur prolonge ensuite son questionnement en se demandant quelle causalité est en jeu lorsque l’effet d’après-coup n’est pas possible. C’est alors la conception ferenczienne du traumatisme qui est convoquée, ouvrant une réflexion sur la causalité du « non advenu ». Mots-clés causalité psychique, traumatisme, effet d’après-coup, « non-advenu. », temporalité psychique

Traumatism has acquired these last years a considerable place in its most simplified meaning, as the irrefutable cause taking into account a linear determinism. Considering this fact, the author develops the Freudian notion of traumatism as being linked to the diferred action, and therefore determining the double impact of the present on the past and of the past on the present. This allows the following precision : the psychical causality is linked to a certain type of temporality on the one side, and to a certain functioning of the memory and the trace on the other side. From this, the author extends her inquiry asking which causality is to be considered when the diferred action is not possible.This leads to the use of the Ferenczian conception of traumatism, that open the reflexion on the « non event » causality. Keywords psychical causality, traumatism, diferred action, « non event » causality, psychical temporality PLAN DE L'ARTICLE

• 1 - Une causalité en après-coup • 2 - La causalité du « non advenu » • 3 - Pour conclure

POUR CITER CET ARTICLE Lina Balestrière « Causalité psychique et traumatisme », Cahiers de psychologie clinique 1/2001 (no 16), p. 39-47.

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___La fin de la vie et le début de la survivance... la vie, et ce monde dans lequel nous vivons, ne sont pas des marchandises... Quel bilan du désastre écologique, Et de ce Capitalisme qui foule tout sous ses pieds ?

La fin de la vie et le début de la survivance

  • Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
  • L'idée nous paraît étrange.

''*Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

  • Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.''
  • La fin de la vie et le début de la survivance

29 Juillet 2008 Par jamesinparis




Il y a un peu plus que 150 ans, le Chef Seattle a répondu à l'offre du gouvernement américain, qui lui "proposait" d'abandonner sa terre au blancs, en retour d'une "réserve" pour le peuple amerindien, par un discours d'une étonnante sagesse et d'une grande beauté.




Ecologiste et alter-mondialiste 150 ans avant nous, il a cherché à nous dire que la vie, et ce monde dans lequel nous vivons, ne sont pas des marchandises...

Depuis ses paroles prononcées devant le gouvernement américain, que penserait-il aujourd'hui de ce que l'on a fait de ce monde ?




Quel bilan en ferait-il du désastre écologique de ces derniers 150 ans ? Et de ce Capitalisme qui foule tout sous ses pieds ?




- En ferait-il le même bilan que les Sarkozy, ou Bush, ou Blair de ce monde ?




Je tends à croire qu'il s'obstinerait à relire le même message, sans changer un seul môt, sauf d'ajouter en partant : "je reviendrai dans 150 ans. Mes prières sont avec vous."













Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain

qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs

et promettait une “réserve” pour le peuple indien








La fin de la vie et le début de la survivance





Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?

L'idée nous paraît étrange.

Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.

Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles.

Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge.

Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous.

Les fleurs parfumées sont nos sœurs ;

le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères.

Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney,

et l'homme

tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous.

Le Grand Chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous.

Il sera notre père et nous serons ses enfants.

Nous considérons ,donc, votre offre d'acheter notre terre.

Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.

Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres.

Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple.

Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif.

Les rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants.

Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler,

et l'enseigner à vos enfants,

que les rivières sont nos frères et les vôtres,

et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.

Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos mœurs.

Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin.

La terre n'est pas son frère, mais son ennemi,

et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.

Il abandonne la tombe de ses aïeux et cela ne le tracasse pas.

Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.

La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.

Il traite sa mère — la terre — et son frère — le ciel — comme des choses à acheter, piller, vendre, comme les moutons ou les perles brillantes.

Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Je ne sais pas.

Nos mœurs sont différentes des vôtres.

La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge.

Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc.

Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d'un insecte.

Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.

Le vacarme semble seulement insulter les oreilles.

Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ?

Je suis un homme rouge et ne comprends pas.

L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle :

la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle.

L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire.

Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur.

Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre.

Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.

Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre.

Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition :

l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre.

J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait.

Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ?

Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit.

Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme.

Toutes choses se tiennent.

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.

Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre race.

Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres :

que la terre est notre mère.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.

Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci :

la terre n'appartient pas à l'homme ; l'homme appartient à la terre.

Cela, nous le savons.

Toutes choses se tiennent, comme le sang qui unit une même famille.

Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.

Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie :

il en est seulement un fil.

Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

Même l'homme blanc — dont le Dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble — ne peut être dispensé de la destinée commune.

Après tout, nous sommes peut-être frères.

Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour :

c'est que notre Dieu est le même Dieu.

Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas.

Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc.

Cette terre Lui est précieuse, et nuire à la terre, c'est accabler de mépris son créateur.

Les blancs aussi disparaîtront, peut-être plus tôt que les autres tribus.

Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette terre et qui, pour quelque dessein particulier, vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge.

Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes et la vue des collines en pleines fleurs ternies par des fils qui parlent.

Où est le hallier ? Disparu.

Où est l'aigle ? Disparu










1854


***







La transcription de son discours original n'existe pas, nous avons seulement un fragment qui

"manque tout le "charm lent by the grace and earnestness" de l'original:

http://courses.washington.edu/spcmu/speeches/chiefsealth.htm




La version ci-dessus, basée sur les propos et le légende du Chef Seattle, a été écrit par Ted Perry dans les années 70 pour un film intitulé "Home" produit aux US par le Southern Baptist Convention. Il a été publié dans The Irish Press, le vendredi 4 juin 1976.

  • Altermondialiste
  • capitalisme
  • Ecologie
  • Le Sauvage
  • Nucléaire

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lundi 25 janvier 9999

___Apokalyptiquement now : Le cancer israélo-palestinien s’est formé à partir d’une pathologie territoriale : la formation de deux nations sur une même contrée, source de deux pathologies politiques, l’une née de la domination, l’autre de la privation.

Israël Palestine : le cancer

Edgar Morin avait publié l’article ci-dessous en Juin 2002 dans le journal Le Monde. Ce texte co-signé avec le député européen Sami Nair et l’écrivain Danielle Sallenave a fait l’objet d’une plainte de deux organisations sionistes françaises.

La Cour de Cassation a tranché le litige par un arrêt rendu le 12 Juillet dernier considérant que « les propos poursuivis, isolés au sein d’un article critiquant la politique menée par le gouvernement d’Israël à l’égard des Palestiniens, n’imputent aucun fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de la communauté juive dans son ensemble en raison de son appartenance à une nation ou à une religion, mais sont l’expression d’une opinion qui relève du seul débat d’idées » Les passages incriminés sont en couleur

Commentaire d’E.M. après cet arrêt : « Espérons que nous vivons actuellement le moment le plus sombre de la nuit qui précède l’aurore », en parlant de la situation en Palestine et du fait que "l’intimidation" pourrait bientôt cesser de produire ses effets sur l’opinion publique.

Le cancer israélo-palestinien s’est formé à partir d’une pathologie territoriale : la formation de deux nations sur une même contrée, source de deux pathologies politiques, l’une née de la domination, l’autre de la privation. Il s’est développé d’une part en se nourrissant de l’angoisse historique d’un peuple persécuté dans le passé et de son insécurité géographique, d’autre part du malheur d’un peuple persécuté dans son présent et privé de droit politique.

« Dans l’opprimé d’hier l’oppresseur de demain », disait Victor Hugo. Israël se présente comme le porte-parole des juifs victimes d’une persécution multi-séculaire jusqu’à la tentative d’extermination nazie. Sa naissance attaquée par ses voisins arabes a failli être sa mort. Depuis sa naissance, Israël est devenu une formidable puissance régionale, bénéficiant de l’appui des Etats-Unis, dotée de l’arme nucléaire…

L’argument de la survie n’a pu jouer qu’en ressuscitant chez les Israéliens les angoisses de 1948, le spectre d’Auschwitz, en donnant à un passé aboli une présence hallucinatoire… C’est la conscience d’avoir été victime qui permet à Israël de devenir oppresseur du peuple palestinien. Le mot « Shoah », qui singularise le destin victimaire juif et banalise tous les autres (ceux du goulag, des Tsiganes, des Noirs esclavagisés, des Indiens d’Amérique), devient la légitimation d’un colonialisme, d’un apartheid et d’une ghettoïsation pour les Palestiniens…

Au départ du sionisme, la formule « un peuple sans terre pour une terre sans peuple » a occulté le peuplement palestinien antérieur. Le droit des juifs à une nation a occulté le droit des Palestiniens à leur nation.

Le droit au retour des réfugiés palestiniens est vu aujourd’hui, non comme un droit symétrique à celui du retour de juifs qui n’ont jamais vécu en Palestine, mais à la fois comme un sacrilège et comme une demande de suicide démographique d’Israël. Alors qu’il aurait pu être considéré comme une réparation aux modalités négociables.

Il est horrible de tuer des civils selon un principe de culpabilité collective, comme le font les attentats-suicides, mais c’est un principe appliqué par Israël frappant, depuis le temps de Sabra et Chatila et du Liban nord jusqu’à aujourd’hui, et hélas probablement demain, des civils, femmes et enfants, et en détruisant la maison et les cultures des familles d’auteurs d’attentat. Les victimes civiles palestiniennes sont désormais de 15 à 20 fois plus nombreuses que les victimes israéliennes.

Est-ce que la pitié doit être exclusivement réservée aux unes et non aux autres ?

Israël voit son terrorisme d’Etat contre les civils palestiniens comme autodéfense et ne voit que du terrorisme dans la résistance palestinienne. L’unilatéralisme attribue à Arafat seul l’échec des ultimes négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ; il camoufle le fait que, sans cesse depuis les accords d’Oslo, la colonisation s’est poursuivie dans les territoires occupés et considère comme « offre généreuse » une restitution restreinte et morcelée de territoires comportant maintien de colonies et contrôle israélien de la vallée du Jourdain.L’histoire complexe des négociations est effacée par la vision unilatérale de cette « offre généreuse » reçue par un refus global, et l’interprétation de ce supposé refus global comme une volonté de détruire Israël…

Certes, il y a également un unilatéralisme palestinien, mais sur l’essentiel, depuis l’abandon par la charte de l’OLP du principe d’élimination d’Israël, l’Autorité palestinienne a reconnu à son occupant l’existence de nation souveraine que celui-ci lui refuse encore. Sharon a toujours refusé le principe « la paix contre la terre », n’a jamais reconnu les accords d’Oslo et a considéré Rabin comme un traître.

En Occident, les médias parlent sans cesse de la guerre israélo-palestinienne ; mais cette fausse symétrie camoufle la disproportion des moyens, la disproportion des morts, la guerre de chars, hélicoptères, missiles contre fusils et kalachnikovs. La fausse symétrie masque la totale inégalité dans le rapport des forces et l’évidence simple que le conflit oppose des occupants qui aggravent leur occupation et des occupés qui aggravent leur résistance.

La fausse symétrie occulte l’évidence que le droit et la justice sont du côté des opprimés. Elle met sur le même plan les deux camps, alors que l’un fait la guerre à l’autre qui n’a pas les moyens de la faire et n’oppose que des actes sporadiques de résistance ou de terrorisme… On a peine à imaginer qu’une nation de fugitifs, issue du peuple le plus longtemps persécuté dans l’histoire de l’humanité, ayant subi les pires humiliations et le pire mépris, soit capable de se transformer en deux générations en « peuple dominateur et sûr de lui » et, à l’exception d’une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier.

Les médias rendent mal les multiples et incessantes manifestations de mépris, les multiples et incessantes humiliations subies aux contrôles, dans les maisons, dans les rues. Cette logique du mépris et de l’humiliation n’est pas le propre des Israéliens, elle est le propre de toutes les occupations où le conquérant se voit supérieur face à un peuple de sous-humains. Et dès qu’il y a signe ou mouvement de révolte, alors le dominant se montre impitoyable. Il est juste qu’Israël rappelle à la France sa répression coloniale durant la guerre d’Algérie ; mais cela indique qu’Israël fait pour la Palestine au moins ce que la France a fait en Algérie. Dans les derniers temps de la reconquête de la Cisjordanie, Tsahal s’est livrée à des actes de pillage, destructions gratuites, homicides, exécutions où le peuple élu agit comme la race supérieure. On comprend que cette situation dégradante suscite sans cesse de nouveaux résistants, dont de nouvelles bombes humaines. Qui ne voit que les chars et les canons, mais ne voit pas le mépris et l’humiliation, n’a qu’une vision unidimensionnelle de la tragédie palestinienne.

Le mot « terrorisme » fut galvaudé par tous les occupants, conquérants, colonialistes, pour qualifier les résistances nationales. Certaines d’entre elles, comme du temps de l’occupation nazie sur l’Europe, ont certes comporté une composante terroriste, c’est-à-dire frappant principalement des civils. Mais il est indu de réduire une résistance nationale à sa composante terroriste, si importante soit-elle. Et surtout, il n’y a pas de commune mesure entre un terrorisme de clandestins et un terrorisme d’Etat disposant d’armes massives. De même qu’il y a disproportion entre les armes, il y a disproportion entre les deux terreurs. L’horreur et l’indignation devant des victimes civiles massacrées par une bombe humaine doivent-elles disparaître quand ces victimes sont palestiniennes et massacrées par des bombes inhumaines ?

Il ne faut pas craindre de s’interroger sur ces jeunes gens et jeunes filles devenues bombes humaines. Le désespoir, certes les a animés, mais cette composante ne suffit pas. Il y a aussi une très forte motivation de vendetta qui, dans sa logique archaïque si profonde, surtout en Méditerranée, demande de porter la vengeance, non pas nécessairement sur l’auteur du forfait mais sur sa communauté. C’est aussi un acte de révolte absolue, par lequel l’enfant qui a vu l’humiliation subie par son père, par les siens, a le sentiment de restaurer un honneur perdu et de trouver enfin dans une mort meurtrière sa propre dignité et sa propre liberté.

Enfin, il y a l’exaltation du martyr, qui par un sacrifice de sa personne féconde la cause de l’émancipation de son peuple. Evidemment, derrière ces actes, il y a une organisation politico-religieuse, qui fournit les explosifs, la stratégie et conforte par l’endoctrinement la volonté de martyre et l’absence de remords. Et la stratégie des bombes humaines est très efficace pour torpiller tout compromis, toute paix avec Israël, de façon à sauvegarder les chances futures de l’élimination de l’Etat d’Israël. La bombe humaine, acte existentiel extrême au niveau d’un adolescent, est aussi un acte politique au niveau d’une organisation extrémiste.

Et nous voici à l’incroyable paradoxe. Les juifs d’Israël, descendants des victimes d’un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens. Les juifs qui furent victimes d’un ordre impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux Palestiniens. Les juifs victimes de l’inhumanité montrent une terrible inhumanité. Les juifs, boucs émissaires de tous les maux, « bouc-émissarisent » Arafat et l’Autorité palestinienne, rendus responsables d’attentats qu’on les empêche d’empêcher.

Une nouvelle vague d’antijudaïsme, issue du cancer israélo-palestinien, s’est propagée dans tout le monde arabo-islamique, et une rumeur planétaire attribue même la destruction des deux tours de Manhattan à une ruse judéo-américaine pour justifier la répression contre le monde islamique.

De leur côté, les Israéliens voisins crient « Mort aux Arabes » après un attentat. Un anti-arabisme se répand dans le monde juif. Les instances « communautaires » qui s’autoproclament représentantes des juifs dans les pays occidentaux tendent à refermer le monde juif sur lui-même dans une fidélité inconditionnelle à Israël.

La dialectique des deux haines s’entretenant l’une l’autre, celle des deux mépris, celui du dominant israélien sur l’Arabe colonisé, mais aussi le nouveau mépris antijuif nourri de tous les ingrédients de l’antisémitisme européen classique, cette dialectique est en cours d’exportation. Avec l’aggravation de la situation en Israël-Palestine, la double intoxication, l’antijuive et la judéocentrique, va se développer partout où coexistent populations juives et musulmanes. Le cancer israélo-palestinien est en cours de métastases dans le monde.

Le cas français est significatif. En dépit de la guerre d’Algérie et de ses séquelles, en dépit de la guerre d’Irak, et en dépit du cancer israélo-palestinien, juifs et musulmans coexistent en paix en France.

Cependant une ségrégation commence. Une rancoeur sourde contre les juifs identifiés à Israël couvait dans la jeunesse d’origine maghrébine. De leur côté, les institutions juives dites communautaires entretenaient l’exception juive au sein de la nation française et la solidarité inconditionnelle à Israël.

C’est l’impitoyable répression menée par Sharon qui a fait passer l’antijudaïsme mental à l’acte le plus virulent de haine, l’atteinte au sacré de la synagogue et des tombes. Mais cela conforte la stratégie du Likoud : démontrer que les juifs ne sont pas chez eux en France, que l’antisémitisme est de retour, les inciter à partir pour Israël. Ne devons-nous pas au contraire mobiliser l’idée française de citoyenneté comme pouvoir de fraternisation entre musulmans et juifs ?

Y a-t-il une issue ? Une haine apparemment inextinguible est au fond du coeur de presque tous les Palestiniens et comporte le souhait de faire disparaître Israël. Chez les Israéliens, le mépris est de plus en plus haineux, et également semble inextinguible. Mais la haine séculaire entre Français et Allemands, aggravée par la seconde guerre mondiale, a pu se volatiliser en vingt années. De grands gestes de reconnaissance de la dignité de l’autre peuvent, surtout en Méditerranée, changer la situation.

Des Sémites (n’oublions pas que plus de 40 % des Israéliens d’aujourd’hui viennent de pays arabes) peuvent bien un jour reconnaître leur identité cousine, leur langue voisine, leur Dieu commun. L’énormité de la punition qui s’abat sur un peuple coupable d’aspirer à sa libération va-t-elle enfin provoquer dans le monde une réaction autre que de timides objurgations ? L’ONU sera-t-elle capable de décider d’une force d’interposition ? Sharon ne peut qu’être contraint à renoncer à sa politique.

Il y eut le 11 septembre 2001 un électrochoc qui, au contraire, l’a encouragé. La « guerre au terrorisme » américaine lui a permis d’inclure la résistance palestinienne dans le terrorisme ennemi de l’Occident, de façon à ce que le tête-à-tête israélo-palestinien devienne un face-à-face non entre deux nations mais entre deux religions et deux civilisations, et s’inscrive dès lors dans une grande croisade contre la barbarie intégriste.

L’électrochoc inverse est en fait advenu. C’est l’offre saoudienne de reconnaissance définitive d’Israël par tous les pays arabes en échange du retour aux frontières de 1967, conformément à toutes les résolutions des Nations unies. Cette offre permettrait non seulement une paix globale entre nations mais une paix religieuse qui serait consacrée par le pays responsable des lieux saints de l’islam. On peut donc envisager une conférence internationale pour arriver à un accord comportant une garantie internationale.

De toutes façons, les Etats-Unis, dont la responsabilité est écrasante, disposent du moyen de pression décisif en menaçant de suspendre leur aide, et du moyen de garantie décisif en signant une alliance de protection avec Israël.










Le problème n’est pas seulement moyen-oriental. Le Moyen-Orient est une zone sismique de la planète où s’affrontent Est et Ouest, Nord et Sud, riches et pauvres, laïcité et religion, religions entre elles. Ce sont ces antagonismes que le cancer israélo-palestinien risque de déchaîner sur la planète. Ses métastases se répandent déjà sur le monde islamique, le monde juif, le monde chrétien.

Le problème n’est pas seulement une affaire où vérité et justice sont inséparables. C’est aussi le problème d’un cancer qui ronge notre monde et mène à des catastrophes planétaires en chaîne.

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Israéliens, Palestiniens, un désarroi mimétique, par Daniel Franco LE MONDE | 15.08.06

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Dan Haloutz : un général israélien contesté LE MONDE | 16.08.06

© 15 août 2006 Publié TERRE PATRIE | Lien permanent | Alerter

Commentaires

C’est parfait ! je mets des liens chez moi dans mon “FilBlog” Merci

Rédigé par : jlhuss | le 15 août 2006 à 08:33 | Alerter

1° Le meilleur article que j’aie lu sur ce problème. 2° Un tres grand bravo à la cour de cassation française qui a osé restaurer la liberté d’opinion.

Rédigé par : raymond philippart | le 15 août 2006 à 11:40 | Alerter Un cancer tenace que seule une volonté politique pourra guérir.

En Palestine les électeurs ont remplacé Arafat par le Hamas et l’ONU a maintes fois montré son incapacité à gérer la crise ou plutôt les crises successives. Les différentes feuilles de routes vers une paix durable viennent de bruler sous le souffle des bombes.

Les millions de dollars destinés au développement de la Palestine se sont envolés en fumée dans le train de vie parisien fabuleux de la femme d’Arafat, dans l’achat d’explosifs, et pour payer les familles des jeunes kamikazes.

Israel n’est pas demanderesse de paix: il y a les Etats-Unis derriere qui appuient.

Peu importe qui est coupable ou innocent. Quand on veut la paix, on l’a. C’est le même principe pour la guerre.

Opéra

Rédigé par : OPERA | le 16 août 2006 à 03:50 | Alerter “Le problème n’est pas seulement une affaire où vérité et justice sont inséparables. C’est aussi le problème d’un cancer qui ronge notre monde et mène à des catastrophes planétaires en chaîne.”

Merci Jabiru pour ces tentatives d’explications qui présentent au moins l’avantage d’avoir repris in extenso certains textes dont les références sont cette fois-ci mieux signalées.

Le souci constant développé par ces trois auteurs qui souhaitent mentionner de façon équitable les torts des uns et les excès des autres demeure au moins une méthode aux vertus pédagogiquement intéressantes. Mais si la louable présentation de cet équilibre permet sans doute d’éviter les écueils d’un manichéisme réducteur, on peut toutefois regretter le silence de ces personnalités face aux recherches datant des années quatre-vingt qui sont dues à des chercheurs israéliens dits post-sionistes (1). Par leur travaux novateurs ceux-ci ont remis en cause – preuves historiques à l’appui – tous les mythes fondateurs de l’Etat d’Israël et notamment celui d’un peuple déraciné par la force, un”peuple race” qui se serait mis à errer de par le monde à la recherche d’une terre d’asile…et qui se définira donc sur une base biologique ou ” mythologico-religieuse “.

Dans ces conditions, la confusion volontairement entretenue entre les textes bibliques - que d’aucuns considèrent toujours comme historiquement crédibles - et la nombreuse littérature politico- historique israélienne, destinée notamment à faire croire à l’antériorité quasi éternelle de la nation juive, ne mérite-t-elle pas, avant toute autre critique, d’être formellement discréditée ?

Car s’il est vrai que nombre de nationalistes dans le monde s’évertuent à créer puis à entretenir des passés imaginaires, magnifiés dans le cas d’Israël par le retour d’un peuple sans terre sur une terre sans peuple, tous n’en font pas pour autant la justification dans le présent d’une politique expansionniste, cruellement contraire aux droits de l’homme ! D’autant qu’à vouloir prendre en compte des frontières ou des “droits” remontant à deux mille ans, il faudrait alors en toute équité satisfaire aux exigences analogues d’autres nationalistes, et finir sans doute par transformer le monde en un immense asile psychiatrique.

Quant à nos exemplaires démocraties si prétendument inquiètes depuis la Shoah de se voir accusées d’antisémitisme, en cautionnant une mémoire nationale israélienne à ce point contrefaite, elles ne font que contribuer à l’impossible compromis de paix, dont on répète pourtant à satiété qu’elle sera durable…

Le cancer dont parle Edgar Morin ne résulte-t-il pas en grande partie de ce choix ancien de l’Occident qui depuis longtemps se contente de tresser des couronnes à l’incomparable civilisation “judéo-chrétienne” tout en assimilant sans nuances l’islam à la perfidie, à l’intolérance et à la terreur (2).

En tous cas l’absence d’un véritable consensus sur le passé proche visant à remettre en question cette historiographie officielle et mythique du “miracle” de la naissance de l’Etat juif en 1948 et du destin tragique d’une petite nation éprise de paix tendant la main à un monde arabe résolument hostile, mais aussi le refus d’accepter de payer le prix de la paix, avec la Syrie comme avec les Palestiniens, semblent toujours demeurer des obstacles incontournables à toute coexistence pacifique pour le futur, du moins dans cette partie du monde.

Oukonkalmol

(1) Voir les travaux de Avi Shlaim, Ilan Pappé, Benny Morris, Tom Segev et tout récemment les publications du professeur d’histoire contemporaine de l’université de Tel-Aviv, Shlomo Sand.

(2) Il est à noter que Le Hamas (ou Mouvement de la résistance islamique) fut créé par des militants proches des Frères musulmans égyptiens dans la Bande de Gaza en décembre 1987 suite au déclenchement de la première Intifada contre l’occupation israélienne. Quant au Hezbollah (ou Parti de Dieu) c’est un mouvement politique chiite libanais ayant une branche armée qui fut créé en 1982, suite à l’invasion israélienne au Liban.

Rédigé par : Oukonkalmol | le 18 août 2006 à 19:18 | Alerter

Tout a fait d’accord avec l’article sur le cancer israelo-palestinien , en particulier : sur la disproportion entre l’ampleur du terrorisme israëlien et celle des palestiniens, mais surtout j’ai apprécié la phrase : [” le droit des juifs à une nation a occulté le droit des palestiniens à leur nation] ” c’est comme si le droit à un toît autorisait les déshérités à squater un bien et à en chasser les occuppants légaux…La honte revient surtout à la ” communauté internationale ” qui a cautionné cela , s’emploie à le faire oublier ,et n’est même pas foutu d’imposer la solution d’un territoire refuge décent pour les palestiniens: On sait pourquoi…Que d’hypocrisie ! C’est là le fond du problème

Amitiés

Jean-luc Lefort

http://jabiru.blog.lemonde.fr/2006/08/15/2006_08_israel_palestin/

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__La-valise-ou-le-cercueil.over-blog.com ... "Les collabos seront évincés progressivement". "L'occident survivra, blessé, mais il survivra". "Peut-être qu'avec le temps il se remettra complètement". A qui sont les seins?

Y a-t-il vraiment un lien entre pilule et cancer du sein? ..... du soutien-gorge au sein rongé par le cancer ou torturé par le piercing du XXe siècle, ... Se souvenir, enfin, que l'Occident n'est pas le centre du monde; ...

Pas d’erreur dans ce qui va suivre: l’orthographe française est bien bonne fille qui, pour le très singulier «soutien-gorge», autorise tous les pluriels; à savoir «soutien-gorge» (formule retenue par Colette), «soutien-gorges» et «soutiens-gorges»; à la notable différence des «reines-claudes». Précision indispensable avant de saluer le récent ouvrage qui traite notamment de cette savante et délicate armature; une bénédiction pour tous ceux —des deux genres— qui s’intéressent aux seins des femmes; autant dire une assez large fraction de l’humanité; du moins dans nombre des cultures occidentales.

Cet ouvrage (Le sein, une histoire) est au premier abord une somme d’érudition de près de quatre cents pages. C’est aussi –c’est avant tout– un passionnant voyage spatio-temporel copernicien centré sur le soleil de la poitrine féminine, proposé par Marilyn Yalom, que les éditions Galaade présentent comme une «universitaire féministe inclassable, bilingue franco-américaine et multiculturelle». Ajoutons que Marilyn Yalom dirige l’Institut de recherche sur les femmes et le genre de la Standford University.

On le sait: rien de plus difficile que d’entreprendre une recension enthousiaste. On voudrait alors tout dire, de l’ampleur du propos, de l’originalité des angles, de la multiplicité des incitations à la réflexion. Bref: résumer ce que peut être un bonheur de lecture. Et souvent, pris au piège, on ne peut que céder à cette facilité que sont les citations; quand il ne s’agit pas de se vautrer dans le confort des paraphrases.

Cédons un instant à la tentation en offrant un aperçu du paysage qui va du sein «sacré» (déesses, prêtresses, femmes bibliques, saintes et madones) à tous les autres seins qu’ils soient «érotisés», «domestiqués», «politisés», «psychologisés», «commercialisés», «médicalisés» avant d’être (dit-on; croit-on) «libérés». Du premier sein sublimé où tout se nichait, en somme, jusqu’aux vulgaires nichons; avec une attention toute particulière accordée par l’auteur au cancer; cancer qui fait que chaque femme ou presque se demande si elle finira ou non sa vie avec la double présence organique qui signe l’appartenance à notre espèce, la mammifère.

Yalom ouvre son ouvrage sur deux lignes extraites d’un «chant étudiant médiéval»:

«Et les seins qui s’élevèrent doucement Comme les collines du paradis»

Elle le clôt ainsi:

«La poitrine qu’on pourrait sauver ne sera pas telle que le concevaient nos ancêtres, car les femmes auront leur mot à dire sur sa signification et son usage. Comme nous avons trouvé des moyens de sortir sans soutien-gorge, ou sans haut du tout, afin d’encourager la recherche sur le cancer du sein, de lutter pour le droit d’allaiter en public, de contrer les images glamour des médias par des images plus réalistes, nous trouverons de nouveaux moyens de protéger et de valoriser nos seins. Pour le meilleur et pour le pire, plus gros ou plus petits, dans la maladie et la santé, les seins seront mariés à nos corps et, dans les circonstances les plus favorables, ils pourront nous procurer à la fois du plaisir et du pouvoir.»

Tout est dit, semble-t-il, du féminisme et des poitrines qui pour partie le nourrissent. Ce serait compter sans ce complément qui enrichit la traduction française de l’ouvrage américain: la préface signée d’Elisabeth Badinter. («Voici un livre qui tombe à pic, en plein débat sur l'allaitement lancé par Elisabeth Badinter. C'est elle, d'ailleurs, qui en signe la préface.» –Elle). De fait, cette préface signée par une féministe hier encore inclassable désormais classée éclaire l’ensemble d’une lumière complémentaire.

«A première vue, quoi de plus immuable que le sein féminin? N’a-t-il pas toujours eu pour fonction de contenter l’homme et le bébé?», écrit Elisabeth Badinter. Etrange propos qui évoquent le «contentement» et qui fait le parallèle entre l’«homme» et le «bébé»; pauvre bébé d’ailleurs, ici débarrassé de son sexe.

Elisabeth Badinter:

«L’histoire qu’en trace Marilyn Yalom, de la préhistoire à nos jours, est infiniment plus complexe et subtile. Partant de la question: “À qui appartiennent les seins?” elle donne à voir, selon les époques et les pays, de multiples “propriétaires” qui décident de leur fonction, de leur statut et même de leur forme. Du sein divin de la madone allaitant au Moyen âge au sein érotique d’Agnès Sorel, du sein domestique de la Hollande protestante du XVIIe siècle au sein politique de Marianne torse nu, du sein commercialisé par l’industrie du corset et du soutien-gorge au sein rongé par le cancer ou torturé par le piercing du XXe siècle, Marilyn Yalom montre que le pauvre sein de la femme a appartenu successivement à l’enfant, à l’homme, à la famille, au politique, au psychanalyste, aux commerçants, au pornographe, au médecin, au chirurgien esthétique, avant que les féministes n’en reprennent le contrôle à la fin du siècle dernier.»

Elisabeth Badinter, à propos de celles qui ont rempli nos poubelles de soutiens-gorge:

«Ce faisant, elles se sont réapproprié leur poitrine pour un court moment. Car en vérité, quelle femme aujourd’hui peut se jouer tout à la fois de la mode, de la séduction et de sa santé? En fait, ‘’la poitrine a été et continuera d’être un marqueur des valeurs de la société’’. Histoire à suivre, donc, pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit… (…) Dans le débat qui oppose aujourd’hui les féministes essentialistes aux culturalistes, Marilyn Yalom a choisi son camp. Mais cette féministe apaisée a toujours conservé une retenue universitaire qui lui interdit de céder à la passion militante qui vire trop souvent à la hargne.»

De fait, pas de hargne ici; ou si peu. Et une aspiration originale à la «paix des sexes» comme il en fut de celle des braves. Avec quelques dérangeantes interrogations, à commencer par celle de savoir si les femmes sont exploitantes ou exploitées quand elles découvrent leurs seins pour –au minimum– de l’argent, depuis la nourrice jusqu’à la strip-teaseuse; sans parler de la légitimité de toutes ces industries qui depuis des siècles ont pour objet de soutenir et de corseter l’ensemble pour lui donner plus de relief en même temps que plus d’horizontalité.

Un ornement culturellement sexuel On goûtera ici tout particulièrement l’ambivalent chapitre intitulé «Le sein commercialisé: du corset au cyber-sexe». Incidemment, cette analyse des rapports ancestraux entre les seins et l’argent vient alimenter une problématique contemporaine grossissante née des progrès de la médecine: celle de la remise en question de l’indisponibilité (de la non-patrimonialité) du corps humain. A qui appartiennent les seins des femmes? A quel titre le sein pourrait-il être objet de commerce temporaire et pas l’utérus des «mères porteuses»? Où est l’attentat à la pudeur: dans le fait de vendre l’un de mes reins (de faire commerce de spermatozoïdes, d’ovocytes, de cadavres, etc.) ou d’allaiter en public?

Se souvenir, enfin, que l’Occident n’est pas le centre du monde; et que si «pour la plupart d’entre nous, et en particulier pour les hommes», les seins de la femme sont un «ornement sexuel», il n’en va pas de même dans nombre de cultures (d’Afrique et du Pacifique Sud) où les femmes vaquent ouvertement poitrine nue; où dans celles qui fétichisent (en les masquant) la petitesse des (deux) pieds, les (deux) fesses ou la nuque. Que l’on s’en félicite ou qu’on le regrette, nous somme ainsi faits: dans tous les cas ou presque, la nécessaire, l’indispensable, charge érotique impose le recours systématique aux voiles.

Jean-Yves Nau http://www.slate.fr/story/28993/seins-histoire-badinter-yalom

Devenez fan sur , suivez-nous sur

Israël est un paradoxe permanent, une énigme bien au-delà de l'analyse rationnelle. Nous le savons, mais nous sommes toujours stupéfaits. Ainsi, alors que le monde occidental se débat dans une crise économique devenue chronique, l'économie israélienne affiche un taux de croissance d'environ 4,5% par an. Cela n'empêche en rien, le nombre de pauvres d'augmenter dans le pays. Et quand on parle de pauvres, il s'agit d'authentiques nécessiteux. Et les mesures gouvernementales ne vont pas arranger les choses.




Il y a un lien direct, entre ce paradoxe économique, une activité prospère, et de plus en plus de miséreux, d'une part, et d'autre part, le discours politique hallucinant de la propagande alterjuive ordinaire assénée par les média du pays. Ainsi, ces derniers jours, deux choses ont excité les vermines propagandistes israélastes, dignes clones de nos propago-déchets européastes :




- l'appel de quelques centaines de rabbins, à éviter les relations intimes avec les musulmans squattant le pays, et en particulier d'éviter de leurs louer ou de leurs vendre des logements.




- La condamnation de l'infortuné précédent président d'Israël, impliqué dans une malheureuse histoire de harcèlement sexuel, dont personne ne pourra jamais savoir la teneur réelle.




L'appel des rabbins est un modeste truisme, comme l'explique très simplement Pierre LURCAT. Jusqu'à présent, nous déplorions l'absence d'un tel appel.

La réaction de la propagande israélaste à cet appel, est tout simplement stupéfiante. Elle est carrément complice de la vermine antijuive mondiale.

En particulier, nous déplorons que les principaux antijuifs de "l'immonde en hébreu" n'aient pas encore été physiquement exterminés. Les Israéliens et la plupart des Juifs hésitant à le faire, je participerais avec la plus grande joie à ces éliminations, si j'en avais l'occasion. Des déchets pareils, c'est pire que des traîtres, ce sont des foyers infectieux hautement virulents.

Mais que dire de l'ordure Ruben RIVLINE, "président de la Knesset" ? Cette merde est meneur dans la tendance collabo du Likoud. Cette saleté fait de la propagande antijuive. Elle mérite qu'on la crève ! Nous revendiquons cette intention ! Se rend-il compte ce fumier, qu'il nous fait détester le pays que nous devrions chérir ? Décidément, ce poste de président de la Knesset pervertit ceux qui l'occupent. Rappelez vous le tragique bouffon Avro BURG !




L'autre affaire est indirectement de la même veine. Alors qu'il était président du pays, titre essentiellement protocolaire, Moché KATSAV a été accusé de harcèlements sexuels par une ancienne collaboratrice. Vrai, ou faux ? Personne ne le saura jamais et on s'en fiche.

Ce qui compte, c'est le zèle sadique avec lequel la propagande alterjuive israélaste s'est acharnée contre Moché KATSAV. C'est que ce brave président avait tout pour lui déplaire. Il était patriote et lucide quant aux occupants arabes en Israël. Il n'hésitait pas à le faire savoir avec toute la diplomatie nécessaire. C'en était trop pour ces ordures de la propagande. Son successeur est désormais chéri, non seulement par la propagande israélaste, mais aussi par tout ce que le monde compte d'antijuifs ! Pensez donc ! Le sénile "Simon l'enchanté" est plus que jamais convaincu de connaître de son vivant, un enclos à déchets indépendant en Israël. Il vivrait jusqu'à 2000 ans, en vain. Mais il nous débarrassera de sa sale existence avant.




Les neuneux juifs nous gonflent systématiquement en objectant notre discours de haine. Notez qu'ils ne font presque jamais ce reproche aux alterjuifs. Ils bavent sur l'unité nécessaire de notre peuple. Ils ont raison ! Les Juifs doivent s'unir ! Nous devons être unis pour éradiquer de parmi nous, cette engeance alterjuive ! Car ces alterjuifs ne sont plus juifs. Ils y ont renoncé volontairement. Ils ne font plus partie de notre peuple. Ils sont comme des microbes pathogènes dans le corps juif.




Quel rapport donc avec le paradoxe du début ? Les alterjuifs font partie des rouages importants de la société israélienne. Ils décident dans tous les domaines, économiques, judiciaires, militaires, culturels, politiques. Mais ils ont oublié la raison d'être d'une part de l'économie, et d'autre part d'Israël. L'économie doit s'efforcer de satisfaire les besoins du plus grand nombre, et non d'enrichir au maximum quelques privilégiés. Les deux choses ne sont pas incompatibles. Mais l'enrichissement des uns, ne doit pas se faire au détriment de l'appauvrissement du plus grand nombre.

Idem pour Israël. Israël est le pays des Juifs. Ce n'est pas un pays quelconque. On se fiche que ce pays soit démocratique, technologique, etc. C'est le pays des Juifs, donc les Juifs doivent y avoir la priorité, afin de pouvoir y vivre en Juifs respectueux de la Tradition Juive. Mais soucieuse exclusivement de ses privilèges, la lie alterjuive se fiche des aspirations juives, d'une part croissante de la population.




Pas d'inquiétude. Israël deviendra le pays Juif souhaité par Moché FEIGLIN et son mouvement Manhigoute Yéhoudit. C'est inéluctable. La population traditionaliste augmente plus vite que le reste de la population. Parmi les traditionalistes, de plus en plus prennent conscience de la traîtrise de la lie alterjuive qui domine aujourd'hui encore, la vie quotidienne d'Israël. Le moment venu, le mouvement Manhigoute Yéhoudite transformera en force politique, ce mouvement populaire juif. Quoi que magouillent les traîtres du Likoud, comme cet infect RIVLINE.




Pour le moment, Israël doit résister aux pressions étrangères, relayées par la lie alterjuive interne, afin d'éviter l'apparition de l'enclos à déchets.

Contrairement aux mensonges de la propagande israélaste, les Juifs patriotes israéliens ont des millions d'amis et de supporteurs dans le monde occidental. Ce n'est pas parce que les complices à l'étranger, des israélastes alterjuifs camouflent cette réalité, qu'elle n'existe pas. Aujourd'hui, dans tout le monde occidental, les gens sont conscients de la grave menace musulmane. Les gens sont conscients qu'Israël est à la pointe du front de guerre contre les hégémonistes musulmans. Les complices des alterjuifs pourront se crever à qualifier ces mouvements de "populistes", ou "d'extrême droite", cela ne change rien.




Le vent tourne. Bientôt la génération des antijuifs soixante-huitards ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Il n'y aura probablement jamais de guerre civile en Europe, pour chasser les envahisseurs musulmans. Ce qui va changer, ce sera la classe politique. Les collabos seront évincés progressivement.

En tout cas, aujourd'hui, hors d'Israël, les Juifs n'hésitent plus à soutenir toutes les initiatives contre les envahisseurs musulmans. En France grande première, les Juifs feront campagne pour le nouveau Front National, pour peu que la nouvelle présidence rompe avec l'antisémitisme de l'ancienne, comme ça en prend le chemin.

Une chose est certaine, nous frapperons de nos mains, les juifs qui soutiendront les vrais antijuifs du PS, ou d'autres partis favorables aux envahisseurs.

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__The City of God, JOURNAL OF DEMOCRACY: Chaos, Rhétorique et la Légitimation de ' Gouvernement Démocratique ' versus Rhetoric of the Chinese Cultural Revolution: La dictature est le meilleur chemin vers DÉVELOPPEMENT ... -

Chaos, Rhetoric and the Legitimation of ‘Democratic Government’: pour guide infâme de l'être existenciel noirs... les seigneurs de la négation, la loi du chaos, l'ombre révelatrice de la lumière car Dieu est lumière de nos vie

Tous les points Oui

1.Dictatorships breed development though efficient and straighfoward decision making Développement de la race des dictatures si la décision efficace et straighfoward faire

2.Dictatorship is a good breeding ground for personal discipline and order La dictature est un terreau fertile pour la discipline personnelle et de l'ordre

3.Dictatorships better control the variables of human development Les dictatures de mieux contrôler les variables de développement humain

4.Dictatorships resist to income Redistribution Pressures Les dictatures résister aux pressions de redistribution des revenus

5.Dictatorship is a more economic institution: elections are a luxury reserved for developed countries. La dictature est une institution plus économique: les élections sont un luxe réservé aux pays développés.

6.Dictatorships regimes can be a path for countries move on from civil wars and focus on development Régimes dictatoriaux peut être un chemin pour les pays passer de guerres civiles et de se concentrer sur le développement

7.Dictatorships have a flexibility in economic policy that breeds growth Les dictatures ont une souplesse dans la politique économique qui engendre la croissance

8.Dictatorship helps achieve social stability Dictature aide à atteindre la stabilité sociale

9.The loger lasting and biggest economic miracles have ocurred under dictatorships Les loger plus grand et durables miracles économiques ont ocurred sous les dictatures

10.Dictatorship outperforms democracy in growth and economic develpment Dictature surpasse la démocratie dans la croissance et develpment économique

11.A dictatorship breeds order and it's a needed step for both development and liberal democracy Une dictature engendre l'ordre et c'est une étape nécessaire pour le développement et la démocratie libérale

12.Dictators have incentives to promote development and diminish social differences Les dictateurs sont incités à promouvoir le développement et réduire les différences sociales

13.Summary Résumé

Tous les points non

1.Opposition defines ambiguity Opposition définit l'ambiguïté

2.Opposition baffled yet undeterred! Opposition perplexes mais pas complètement découragés!

3.Dictator's decisions undermines the people and are unaccountable Décisions dictateur sape les personnes et sont irresponsables

4.Development is not possible when there is no succession in the government Le développement n'est pas possible quand il n'ya pas de succession dans le gouvernement

5.Dictatorship priority is to maintain power La dictature est la priorité de maintenir le pouvoir

6.Dictatorship brings profit to dictators and its clique, but not to the citizens Dictature apporte des bénéfices à des dictateurs et de sa clique, mais pas pour les citoyens

7.Dictatorship is a threat to diversity and multi ethnicity La dictature est une menace pour la diversité ethnique et multi

8.Dictatorship transforms national policies into irregularities Dictature transforme les politiques nationales sur les irrégularités

9.Good development should ensures freedom Bon développement devrait garantit la liberté

10.Development occurs when a dictatorship revert into democracy Développement se produit lorsque une dictature revenir à la démocratie

11._-= * SuM|v|4|2Y * =-_ _-= * SuM | v | 4 | 2Y * =-_

La dictature est le meilleur chemin vers le développement

  • Yes, because... Dictatorships breed development though efficient and straighfoward decision making Oui, parce que ...
  • développement de la race des dictatures si la décision efficace et straighfoward faire No, because... Non, parce que ...


A government, no matter which kind, can surely make good or bad decisions. Un gouvernement, quel que soit le type, peuvent certainement prendre des décisions bonnes ou mauvaises. But there are things that can stifle, dilute and postpone any good idea. Mais il ya des choses qui peuvent étouffer, diluer et de reporter toute bonne idée. It will have a tendency to get better in direct relation to the quality and merits of people thinking about it. Il aura tendance à s'améliorer en relation directe avec la qualité et le fond que les gens pensent à ce sujet. In some instances the ideas have to be implemented swiftly. Dans certains cas, les idées doivent être mises en œuvre rapidement. Dictatorships fare better when these factors are taken into account. Les dictatures réussissent mieux quand ces facteurs sont pris en compte. They are superior to democracies in the expediency in which they can arrive to policies and implement laws that could resolve problems. Elles sont supérieures aux démocraties dans l'opportunité dans laquelle ils peuvent arriver à des politiques et mettre en œuvre des lois qui pourraient résoudre les problèmes. They can easily calibrate the institutional and legal framework, since they don't need a political coalition for passing or repealing acts. Ils peuvent facilement calibrer le cadre institutionnel et juridique, car ils n'ont pas besoin d'une coalition politique pour le passage ou l'abrogation des actes. This framework can be efficiently managed, ignoring the special interests that need to be relatively reconciled in democracies, through a time consuming process. Ce cadre peut être gérée efficacement, en ignorant les intérêts particuliers qui ont besoin d'être relativement rapprochées dans les démocraties, à travers un processus coûteux en temps. So a pro-development government has greater capacity to modernize a society with a dictatorship than under a democracy. Donc, un gouvernement pro-développement a une plus grande capacité à moderniser une société avec une dictature que dans une démocratie. After the 1936 Spanish elections, the Republican coalition, was formed out of more than ten parties including anarchists, socialists, and social democrats. Après les élections de 1936 espagnols, la coalition républicaine, a été formé à partir de plus de dix parties, y compris les anarchistes, socialistes, sociaux-démocrates et. Supported by Basque nationalists, and other separatist movements, they seized power.

Soutenu par des nationalistes basques, et d'autres mouvements séparatistes, ils ont saisi le pouvoir.

Reaching agreement among them was nearly impossible. Parvenir à un accord entre eux était presque impossible. Under Francisco Franco, all rightist factions were unified.

En vertu de Francisco Franco, toutes les factions de droite ont été unifiés.

His uncontested leadership managed to take the necessary step to maintain a unified Spain, survive a blockade, and start the so called "Spanish Miracle".

1 Son leadership incontesté a réussi à passer à l'étape nécessaire pour maintenir une Espagne unifiée, survivre à un blocus, et de commencer le soi-disant «miracle espagnol». 1

Because the can do as they please, dictators can surround themselves and employ technocrats instead of popular personalities, which is helpful in modernizing the nation even when the majority of the population are reluctant to abandon their traditional ways.

Parce que le peuvent faire ce qu'ils s'il vous plaît, les dictateurs peuvent s'entourer de technocrates et d'employer au lieu de personnalités populaires, ce qui est utile dans la modernisation de la nation, même si la majorité de la population sont réticents à abandonner leurs pratiques traditionnelles.

Dictators do not need to ensure the support of or appeal to a specific constituency by including them (for example by picking a Latino for the supreme court) 2 .

Les dictateurs n'ont pas besoin d'assurer le soutien ou de faire appel à une circonscription spécifique, y compris entre eux (par exemple en choisissant un Latino à la Cour suprême) 2 .

In that sense, a dictator's decisions will have a tendency to represent his own economic interest in development, rather than the popularity or political affiliation of the decision.

En ce sens, les décisions d'un dictateur aura une tendance à représenter son propre intérêt économique dans le développement, plutôt que de la popularité ou l'affiliation politique de la décision. To do the latter is an inefficiency displayed widely in democracies. Pour ce faire celui-ci est un facteur d'inefficacité affichée largement dans les démocraties.

Here, the head of government must surround himself with a cabinet composed of fellow party members and allies, regardless of their credentials, in order to secure parliamentary and electoral support, which means he cannot go against the views of the people, who sometimes elect a candidate because they espouse their own views, because they belong to the same clan, or even because they are simply popular and charismatic.

Ici, le chef du gouvernement doit s'entourer d'un cabinet composé de membres du parti et ses alliés, indépendamment de leurs pouvoirs, afin d'obtenir le soutien parlementaire et électorale, ce qui signifie qu'il ne peut pas aller à l'encontre des points de vue des gens qui, parfois, d'élire un candidat parce qu'ils épousent leurs propres points de vue, parce qu'ils appartiennent au même clan, ou même parce qu'ils sont tout simplement populaire et charismatique.

We want to contrast examples of two Latin American countries. Nous voulons opposer des exemples de deux pays d'Amérique latine. The first is Chile, a dictatorship where Pinochet, helped by the Chicago Boys (advisors) applied a plan consisting in privatizations.

Le premier est celui du Chili, une dictature de Pinochet, où, aidé par les Chicago Boys (conseillers) ont appliqué un plan d'consistant à privatisations. The consequence was known as the Chilean Miracle. 3 The second, Venezuela, was a consolidated democracy in 1989 when the President, Carlos Andrés Pérez, employed a cabinet full of technocrats from the venezuelan Institute IESA (the IESA boys) who, just like the Chicago boys prescribed a treatment of free market and privatizations.

La conséquence a été connu sous le nom Miracle chilien. 3 Le deuxième, le Venezuela, était une démocratie consolidée en 1989 lorsque le président, Carlos Andrés Pérez, employé une armoire pleine de technocrates de l'Institut vénézuélien IESA (les garçons IESA) qui, tout simplement comme le Chicago boys prescrit un traitement de libre marché et les privatisations.

But the president had run on a platform of populism 4 and" rel="nofollow">http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2006/nov/09/1]]and the removing of the subsidy of gas (cheaper than bottled water in Venezuela) caused a popular uprising. 5

Mais le président avait couru sur une plate-forme de populisme 4 et "rel =" nofollow "> http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2006/nov/09/1]] et la suppression de la subvention de gaz (moins cher que l'eau embouteillée au Venezuela) a provoqué un soulèvement populaire. 5

Dictatorships manage crisis situations well.

Les dictatures de gérer les situations de crise ainsi. La plupart des sociétés modernes, même les systèmes démocratiques libérales ont des états d'urgence, l'état de siège ou la loi martiale pour faire face à des catastrophes, des crises et des menaces.

Examples of Martial Law include: Germany and Japan after World War II. Des exemples de la loi martiale comprennent: l'Allemagne et du Japon après la Seconde Guerre mondiale.

Americain: The American South during the early stages of Reconstruction, the Canadian October Crisis of 1970. Le sud-américaine au cours des premiers stades de la reconstruction, la crise d'Octobre de 1970 au Canada.

Americain: A State of emergency was declared in France due to the 2005 civil unrest 6 , and in 2005 in the US state of Louisiana due to hurricane Katrina. 7 This" rel="nofollow">http://en.allexperts.com/e/s/st/state_of_emergency.htm]]This special states are very similar to dictatorships, but they are justified because, these are the largest threats to the well-being of their citizens, and swift decisions have to be made to solve them. For developing nations their lack of development is a very big threat to the well-being of their citizens, and so swift decision making is crucial to solve this as well. All the countries that have it and have resolved crisis with that:

Français: Un état ​​d'urgence a été déclaré en France en raison de l'agitation civile 2005 6 , et en 2005 dans l'État américain de raison de l'ouragan Katrina, la Louisiane. 7 Cette "rel =" nofollow "> http://en.allexperts .com / e / s / st / state_of_emergency.htm]] Cette états spéciaux sont très semblables à des dictatures, mais elles sont justifiées, car, ce sont les plus grandes menaces qui pèsent sur ​​le bien-être de leurs citoyens, et des décisions rapides doivent être prises pour les résoudre. Pour les pays en développement de leur manque de développement est un très grand danger pour le bien-être de leurs citoyens, et la prise de décision si rapide est cruciale pour résoudre ce ainsi. Tous les pays qui en ont et ont résolu la crise avec cette :

1.^ http://countrystudies.us/spain/22.htm De Menses, Filipe Ribeiro Franco and the Spanish Civil War, p. ^ http://countrystudies.us/spain/22.htm De Menstruations, Filipe Ribeiro Franco et la guerre civile espagnole, p. 87, Routledge 87, Routledge

2.^ http://www.lasvegassun.com/news/2009/aug/07/risking-hispanic-vote/ ^ http://www.lasvegassun.com/news/2009/aug/07/risking-hispanic-vote/

3.^ http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/latin_america/newsid_3192000/3192145.stm ^ http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/latin_america/newsid_3192000/3192145.stm

5.^ http://www.nytimes.com/2005/11/08/international/europe/08cnd-france.html ^ http://www.nytimes.com/2005/11/08/international/europe/08cnd-france.html

Un synopsis de l'évolution des philosophies politiques qui forment ce qu'on appelle souvent "le libéralisme démocratique." by par

Professor John A. Sterling, MA, JD Le professeur John A. Sterling, MA, JD

Overview- Politics has been defined as the process whereby power is distributed or denied.

Aperçu-politique a été définie comme le processus par lequel le pouvoir est réparti ou refusé.

As applied to government, it is about who gets what, when, and how.

Tel qu'il est appliqué au gouvernement, il s'agit de savoir qui obtient quoi, quand, et comment.

Politics is both a science and an art form.

La politique est à la fois une science et un art.

It is science in that it lends itself to methodical study, analysis of empirical evidence, and predictions of future behavior.

C'est la science en ce sens qu'il se prête à une étude méthodique, l'analyse de données empiriques, et de prédire le comportement futur.

It is art in that it evokes emotion, and possesses an intangible element of personal flair and charisma.

C'est de l'art en ce qu'il évoque l'émotion, et possède un élément intangible de la touche personnelle et son charisme.

The study of politics is interesting but made more difficult by the intensity of emotions that can de-rail rational thought.

L'étude de la politique est intéressante, mais rendue plus difficile par l'intensité des émotions qui peuvent de-fer la pensée rationnelle.

It is often said that politics, like religion, is a subject that should be avoided at family reunions and other social gatherings because the discussion evokes such intense (and varied) emotions.

Il est souvent dit que la politique, comme la religion, est un sujet qui devrait être évité à des réunions de famille et d'autres rassemblements sociaux parce que la discussion évoque ces intenses (et varié) émotions.

This is not a book. Ce n'est pas un livre.

It is a highly-condensed presentation of ideas that represent the development of Western political thought for the last 2500 years.

C'est une présentation très condensée des idées qui représentent le développement de la pensée politique occidentale pour les 2500 dernières années.

Eastern Political thought and expression is even older and is a study of its own.

La pensée politique de l'Est et d'expression est encore plus ancienne et est une étude de son propre.

It is Western political philosophy that is the basis for the American system of government and, therefore, of more relevance to college students doing course-work in Political Science or American Government.

Il est la philosophie politique occidentale qui est la base pour le système américain de gouvernement et, par conséquent, davantage d'intérêt pour les étudiants qui font bien sûr-travail en science politique ou de gouvernement américain.

Definitions Epistemology- A theory of acquiring knowledge; what we can know and how we can know it.

Définitions Epistémologie-Une théorie de l'acquisition de connaissances; ce que nous pouvons savoir et comment nous pouvons la connaître.

Dialectic- The process of learning through questioning.

Dialectique-Le processus d'apprentissage par le questionnement.

It begins with conjecture (opinion) of the student which is challenged by a series of questions from teacher until, seeing the inadequacy of his first opinion, the student is forced to learn the truth.

Il commence par la conjecture (avis) de l'étudiant qui est contestée par une série de questions de l'enseignant jusqu'à ce que, voyant l'insuffisance de son premier avis, l'étudiant est obligé d'apprendre la vérité.

The method (also called the Socratic method) is designed to build upon a structure of logic and reason until all exigencies are explored and countered.

La méthode (aussi appelée la méthode socratique) est conçu pour s'appuyer sur une structure de la logique et la raison jusqu'à ce que toutes exigences sont explorées et contré.

Hermeneutics- The attempt to understand the relationship between idea systems and political reality by focusing on the purposes, or reasons, behind the ideas expressed.

Herméneutique-La tentative de comprendre la relation entre les systèmes idée et la réalité politique en mettant l'accent sur ​​les fins, ou pour des raisons, derrière les idées exprimées.

Rhetoric- Public speaking in a way that influences people's opinions. Rhétorique-parole en public d'une manière qui influe sur l'opinion des gens.

Classical and Medieval Political Theory Classique et la théorie politique médiévale

  • Socrates
  • Socrate

Approximately five hundred years before Christ, Greek philosophy dominated political thought.

Environ cinq cents ans avant Jésus-Christ, la philosophie grecque a dominé la pensée politique.

Itinerant professors of political theory traveled from city to city and publicly argued various political ideas, for a fee, to an audience of wealthy young men interested in becoming successful in life.

Professeurs itinérants de la théorie politique voyagé de ville en ville et publiquement soutenu diverses idées politiques, pour une somme, à un public de riches jeunes hommes intéressés à devenir réussir dans la vie.

(Rather like a modern Dale Carnegie, holding seminars and workshops around the country, only for weeks or months at a time.)

(Un peu comme un moderne Dale Carnegie, la tenue de séminaires et d'ateliers à travers le pays, seulement pour les semaines ou des mois à la fois.)

Socrates opposed the Sophists (teachers) on many fine points but they all were concerned about the qualit y of life and in living ethically .

Socrate s'oppose aux sophistes (les enseignants) sur de nombreux points délicats, mais ils ont tous été préoccupés par la qualit de vie y et à vivre sur le plan éthique.

Although they did not agree on how to measure it, the political teachers of the day believed that happiness was the ultimate purpose of life.

Bien qu'ils n'aient pas d'accord sur la façon de le mesurer, les enseignants politiques de l'époque croyait que le bonheur était le but ultime de la vie.

The Sophists argued that happiness was best achieved by the acquisition of things that make people happy (material possessions and wealth) but Socrates argued that happiness was the ethical knowledge of how people are supposed to live.

Les sophistes ont fait valoir que le bonheur a été le meilleur obtenu par l'acquisition de choses qui rendent les gens heureux (biens matériels et de la richesse), mais Socrate a fait valoir que le bonheur était la connaissance éthique de la façon dont les gens sont censés vivre.

Moreover, governments, rather than being merely powerful organizational entities, should embody the ethical principles that will promote moral well-being.

En outre, les gouvernements, plutôt que d'être simplement puissantes entités organisationnelles, devrait incarner les principes éthiques qui favorisent bien-être moral. The political expression of government, according to Socrates, was the common good of all citizens rather than the triumph of the individual over society's rules.

L'expression politique du gouvernement, selon Socrate, était le bien commun de tous les citoyens plutôt que le triomphe de l'individu sur les règles de la société.

  • Plato
  • Platon

Plato was a contemporary and a student of Socrates (427-347 BC) Plato is considered to be the first real political philosopher of the Western world.

Platon était un contemporain et un élève de Socrate (427-347 avant JC) Platon est considéré comme le premier véritable philosophe politique du monde occidental.

He developed the Academy, a university of political science.

Il a développé l'Académie, une université de sciences politiques.

Plato endeavored to teach political principles to rulers but was confronted continually with the failures of the human spirit brought about by the human condition.

Platon s'est efforcé d'enseigner les principes politiques de gouvernants, mais a été confronté en permanence avec les échecs de l'esprit humain provoqué par la condition humaine.

IN his famous book, The Republic, Plato argues that society requires a successful division of labor- differently skilled people (artisans, craftsmen, statesmen, etc.) performing their skilled labor to the best of their ability, under the leadership of philosopher-kings.

Dans son célèbre ouvrage, La République, Platon affirme que la société exige une division du travail avec succès-différemment des personnes qualifiés (artisans, artisans, hommes d'État, etc) l'accomplissement de leur main-d'œuvre qualifiée au mieux de leur capacité, sous la direction de philosophes-rois .

Plato believed, as did Socrates, that justice was the primary virtue and that justice is achieved by properly balancing wisdom, courage, and temperance.

Platon croyait, comme l'a fait Socrate, que la justice était la première vertu, et que justice soit rendue par établir le bon équilibre la sagesse, le courage et la tempérance. It is important to note that these attributes were possessed in sufficient quantity and balance only by philosophers.

Il est important de noter que ces attributs étaient possédés en quantité suffisante et l'équilibre que par les philosophes.

That is why only philosophers were competent to be kings.

C'est pourquoi seuls les philosophes étaient capables d'être les rois.

Yet, the great paradox of The Republic , is that philosophers are not interested in ruling- they are interested only the acquisition of more knowledge.

Pourtant, le grand paradoxe de la République, est que les philosophes ne sont pas intéressés par la décision-ils ne sont intéressés que l'acquisition de plus de connaissances.

How to make philosophers desire to rule, without desiring the material gain that comes with ruling (power corrupts) can be achieved through proper education.

Comment faire philosophes désir de dominer, sans vouloir le gain matériel qui vient avec la décision (le pouvoir corrompt) peut être réalisé par une éducation appropriée.

It is significant that Plato attempted to implement his ideas throughout his life yet he nearly suffered the same fate as Socrates.

Il est significatif que Platon a tenté de mettre en œuvre ses idées tout au long de sa vie mais il a failli subir le même sort que Socrate.

He was arrested and imprisoned, almost lost his life for his beliefs, and was frustrated in his attempts to influence leaders of his day.

Il a été arrêté et emprisonné, a presque perdu sa vie pour ses convictions, et a été frustré dans ses tentatives d'influencer les dirigeants de son époque.

Even some of his former students overthrew the tyrannical king and then became tyrants themselves. Même certains de ses anciens élèves a renversé le roi tyrannique et est ensuite devenu tyrans eux-mêmes.

Perhaps his most famous presentation of his theories of the reality of belief and knowledge is the allegory of the cave dwellers.

Peut-être sa présentation la plus célèbre de ses théories de la réalité de la croyance et la connaissance est l'allégorie des habitants de la grotte.

Plato was never able to make the “ideal” conform to the “real” events of life.

Platon n'a jamais été en mesure de faire l '"idéal" se conformer aux «vrais» événements de la vie.

He would insist the “real” world is illusory, like the world in his allegorical cave. Il insisterait le monde «réel» est illusoire, comme le monde dans sa caverne allégorique.

Only philosophers, after years of training, are able to see and understand the truth.

Seuls les philosophes, après des années de formation, sont capables de voir et de comprendre la vérité.

Plato argues that, even if an ideal society could be developed, it would certainly self-destruct because of the inevitable human condition.

Platon soutient que, même si une société idéale pourrait être développé, il serait certainement d'auto-destruction en raison de l'inévitable condition humaine.

Symptomatic of the decline will be people in pursuit of their passions and the emphasis on equality rather than the necessary hierarchy of classes and virtues.

Symptomatique de la baisse aura des gens dans la poursuite de leurs passions et l'accent mis sur l'égalité plutôt que la hiérarchie nécessaire des classes et des vertus. He calls this degraded class of people democratic , and the government they create a democracy .

Il appelle cette classe dégradée des personnes démocratique, et le gouvernement, ils créer une démocratie.

  • Aristotle
  • Aristote

Born in 384 BC Aristotle was Plato's most brilliant student at the Academy.

Né en 384 avant JC, Aristote était l'élève le plus brillant de Platon à l'Académie. Unlike his teacher, who believed that pure happiness was linked to pure logic, Aristotle believed that political science was an imperfect expression of imperfect beings and he was always looking for ways to improve politics without demanding perfection.

Contrairement à son professeur, qui a cru que le bonheur pur a été liée à la logique pure, Aristote croyait que la science politique était une expression imparfaite des êtres imparfaits et il a été toujours à la recherche des moyens d'améliorer la politique sans exiger la perfection.

Likewise, government's primary purpose is to promote virtue in its citizens through that form that will require practice and habit.

De même, l'objectif principal du gouvernement est de promouvoir la vertu de ses citoyens à travers cette forme qui nécessitera la pratique et l'habitude.

Aristotle wrote, “A State exists for the sake of a good life, and not for the sake of life only: if life only were the object, slaves and brute animals might form a state, but they cannot, for they have no share in happiness or in a life of free choice.”

Aristote a écrit, «Un État existe pour le bien d'une bonne vie, et non pour l'amour de la vie seulement: si seulement la vie était l'objet, les esclaves et les animaux brutes pourraient former un État, mais ils ne peuvent pas, car ils n'ont aucune part dans le bonheur ou dans la vie d'un libre choix. " 1 1

Politics is the highest form of human expression, according to Aristotle and the state is the highest form of politics.

La politique est la plus haute forme de l'expression humaine, selon Aristote et l'État est la forme suprême de la politique.

Because the state is the culmination of debate and speech, and it is the end result of man's highest expression of sociability, it is that which distinguishes man from the animals.

Parce que l'État est l'aboutissement d'un débat et de la parole, et c'est le résultat final de la plus haute expression de l'homme de la sociabilité, c'est ce qui distingue l'homme des animaux.

(In this thought, Thomas Jefferson agreed)

(Dans cette pensée, Thomas Jefferson convenu)

Aristotle proposed that there are six types, or forms of government that accomplish the distribution of political power.

Aristote a proposé que, il ya six types ou formes de gouvernement qui permettent de réaliser la distribution du pouvoir politique.

Three are good forms and three are considered “bad” forms, although in varying degrees.

Trois sont de bonnes formes et trois sont considérées comme «mauvaises» formes, même si à des degrés divers.

The most desirable form is the monarchy (rule by one), followed by aristocracy (rule by a few), followed by polity (rule by many).

La forme la plus souhaitable est la monarchie (pouvoir d'un seul), suivie par l'aristocratie (règle par quelques-uns), suivie dans la sphère politique (règle par beaucoup).

The least desirable forms of government are tyranny, oligarchy, and democracy and these represent the “arch-types” or the perverted manifestations of the desirable forms.

Les formes les moins désirables de gouvernement sont la tyrannie, l'oligarchie et la démocratie et ceux-ci représentent les «archi-types" ou des manifestations perverses des formes souhaitables.

The distinctions between “good” and “bad” forms have largely to do with economics and class-struggle (a theme echoed by Karl Marx fifteen centuries later) and the notion that tyranny, oligarchy, and democracy will always act in their own class interest rather than in the best interest of the whole society.

Les distinctions entre les «bons» et «mauvais» formes ont en grande partie à voir avec l'économie et de lutte de classes (un thème repris par Karl Marx quinze siècles plus tard) et la notion que la tyrannie, l'oligarchie et la démocratie sera toujours agir dans leur intérêt propre classe plutôt que dans le meilleur intérêt de toute la société.

Aristotle's is considered by many to mark the beginning of Western Traditional Political Philosophy partly because it is the first include the notion of plurality in politics.

Aristote est considéré par beaucoup pour marquer le début de la philosophie politique occidentale traditionnelle en partie parce qu'il est le premier comprend la notion de pluralité dans la vie politique.

He also did not ignore the realities of life and of the human condition by insisting, as did Plato, that the “ideal” was the only reality.

Il n'a pas non plus ignorer les réalités de la vie et de la condition humaine en insistant, comme Platon, que le «idéal» était la seule réalité.

  • Cicero
  • Cicéron

Cicero was born, 100 years before Christ, in Rome at the point in history when the Roman Republic was being transformed into the Roman Empire.

Cicéron est né, 100 ans avant Jésus-Christ, à Rome, au moment de l'histoire, lorsque la République romaine a été transformé en l'Empire romain.

He was educated in Rome and Athens, where he learned Greek Politics and Philosophy.

Il a fait ses études à Rome et à Athènes, où il a appris la politique et la philosophie grecques.

Cicero's writings greatly influenced the American Founders who likewise believed in a ruling elite rather than a popular democracy.

Écrits de Cicéron a grandement influencé les fondateurs américains qui, eux aussi croyaient en une élite dirigeante, plutôt que d'une démocratie populaire.

Cicero's plan includes the idea of a Senate composed of life-tenured ex-magistrates who ostensibly had the training and experience to govern.

Plan de Cicéron comprend l'idée d'un Sénat composé de la vie-titulaires ex-magistrats qui apparemment ont eu la formation et l'expérience pour gouverner.

Although his work is very similar to Plato, Cicero's writings emphasize the written law.

Bien que son travail est très semblable à Platon, Cicéron écrits mettent l'accent sur la loi écrite.

Where Plato's ideal political system was ruled by a philosopher-king, unconstrained by written law, Cicero could not envision a government run without laws.

Où Platon système politique idéal a été gouverné par un roi-philosophe, sans contrainte par la loi écrite, Cicéron ne pouvait pas imaginer un géré par le gouvernement sans lois.

Further, Cicero understood the pursuit of justice to be based upon, on constrained by, the rule of law.

En outre, Cicéron compris la poursuite de la justice de se fonder sur, sur les contraint par la règle de droit.

It is obedience to the law that prevents monarchs from becoming tyrants, aristocracies from becoming oligarchies, and polities from becoming democracies.

C'est l'obéissance à la loi qui empêche les monarques des tyrans deviennent, les aristocraties de devenir oligarchies, et régimes de devenir des démocraties.

Civil law is the mechanism that guides the statesman in the pursuit of truth and justice.

Le droit civil est le mécanisme qui guide l'homme d'État dans la poursuite de la vérité et la justice.

The law itself is seen as an expression of morality and natural justice flowing to all citizens.

La loi elle-même est considérée comme une expression de la moralité et de justice naturelle qui coule à tous les citoyens.

All governors are bound by the same laws they must administer. Tous les gouverneurs sont liés par les mêmes lois qu'ils doivent administrer.

  • St Augustine
  • St Augustin

Born in AD 354, Augustine's mother was a Christian and his father a pagan. Né en l'an 354, la mère d'Augustin était un chrétien et son père un païen. Augustine was sent to school in Carthage and then, later, in Rome where he was first introduced to Christianity.

Augustin a été envoyé à l'école de Carthage, puis, plus tard, à Rome, où il a d'abord été introduit au christianisme.

At age 32, Augustine accepted Christ as savior and Lord and embarked on a life of Christian service, spending his last years as the Bishop of Hippo, in Northern Africa.

À 32 ans, Augustin accepté Christ comme Sauveur et Seigneur et se lance dans une vie de service chrétien, passe ses dernières années comme l'évêque d'Hippone, en Afrique du Nord.

It was there, around 410 AD that Augustine wrote his masterpiece, The City of God .

Il était là, autour de 410 après JC que Saint Augustin a écrit son chef-d'œuvre, La Cité de Dieu.

St. Augustine's great contribution to political thought was that man's sin nature predisposes him to do evil and that only through devotion to God can man hope to have victory over his base nature.

Grande contribution de saint Augustin à la pensée politique était que la nature du péché de l'homme le prédispose à faire le mal et que c'est seulement par la dévotion à Dieu que l'homme peut espérer avoir la victoire sur sa nature de base.

Moreover, since only some people are called to a life of repentance and salvation, the political process must find common ground upon which the saved and unsaved may mutually coexist.

En outre, étant donné que seules certaines personnes sont appelées à une vie de repentance et de salut, le processus politique doit trouver un terrain commun sur lequel sont sauvés et non enregistrées peuvent mutuellement coexistent.

Augustine found this common ground in the context of civil peace.

Augustin a trouvé ce terrain d'entente dans le contexte de la paix civile.

He reasoned that both Christians and non-Christians desire peace because, without it, neither could achieve their desired ends.

Il a estimé que les deux chrétiens et la paix désir non-chrétiens, car, sans elle, ne pouvait parvenir à leurs fins souhaitées.

In other words, social order serves the self-interests of both groups and thus is the aim of civil government.

En d'autres termes, l'ordre social sert les intérêts de l'auto-deux groupes et est donc l'objectif du gouvernement civil.

Government authority comes directly from God and, in Augustine's view, it matters not whether that government is “good” or “bad” since obedience is required of all.

L'autorité du Gouvernement vient directement de Dieu et, en vue d'Augustin, il importe peu que ce gouvernement est «bonne» ou «mauvais» parce que l'obéissance est requise de tous.

To be sure, his wish is that all government would be in the hands of Christians, but he acknowledges that such is not the case. Pour être sûr, son souhait est que tout gouvernement serait dans les mains des chrétiens, mais il reconnaît que tel n'est pas le cas.

St. Thomas Aquinas (1225-1274 AD) Saint Thomas d'Aquin (1225-1274 AD)

St. Thomas committed his life to God at an early age.

Saint-Thomas consacré sa vie à Dieu à un âge précoce.

In the eight hundred years since Augustine, the political landscape had changed and the works of Aristotle had been re-discovered. Dans les huit cents ans, depuis Augustin, le paysage politique a changé et les œuvres d'Aristote avait été re-découvert.

The medieval church was slowly being replaced by the nation-state as the cultural and social hub of the people.

L'église médiévale a été peu à peu remplacé par l'État-nation en tant que centre culturel et social du peuple.

Like Aristotle, St. Thomas believed that the state authority was rooted in natural law and that the written law should be the embodiment of justice.

Comme Aristote, saint Thomas estime que l'autorité de l'Etat a été ancré dans le droit naturel et que la loi écrite doit être l'incarnation de la justice.

The happiness of the people could be achieved through the actualization of their communal existence. Le bonheur du peuple pourrait être atteint grâce à l'actualisation de leur existence commune.

Unlike Augustine, however, St Thomas believed that politics was not incompatible with Christianity and that citizen's political energies could be consistent with their spiritual achievements.

Contrairement à Augustin, cependant, St Thomas croit que la politique n'était pas incompatible avec le christianisme et les énergies politiques des citoyens qui pourrait être compatible avec leurs réalisations spirituelles.

Thomas makes a connection between Eternal law, Natural law, and civil law which, he declares, are but levels of Divine Revelation.

Thomas fait une connexion entre le droit éternel, le droit naturel, et le droit civil qui, il déclare, ne sont que des niveaux de la révélation divine.

Modern Political Theory La théorie moderne du politique

  • Machiavelli
  • Machiavel

Author of “the Prince, ” the quintessential book about power politics. Auteur de "Le Prince", le livre par excellence de la politique de puissance.

Machiavelli advocates for a strong monarchy as that form of government most likely to achieve peace in society.

Machiavel plaide pour une monarchie forte que cette forme de gouvernement le plus susceptible de parvenir à la paix dans la société. He cautioned against any monarch sharing his power since the extent to which that power is shared is the extent to which that monarch's power will be weakened.

Il a mis en garde contre toute monarque de partager son pouvoir depuis la mesure dans laquelle ce pouvoir est partagé est la mesure dans laquelle la puissance de ce monarque sera affaiblie.

Machiavelli warns against the use of excessive power, however, since that would cause hatred which, in turn, causes a lack of control.

Machiavel met en garde contre l'utilisation de l'énergie excessive, cependant, car ce serait provoquer la haine qui, à son tour, provoque un manque de contrôle.

Monarchs must have control or society becomes unstable.

Rois doit avoir le contrôle ou la société devient instable.

Although not religious himself, Machiavelli argues that religion is indispensable to good social order because it lends credibility to the law and thus, serves to endear the common people to the monarch. Bien que n'étant pas religieux lui-même, Machiavel fait valoir que la religion est indispensable à l'ordre social bon parce qu'il donne de la crédibilité à la loi et donc, sert à aimer les gens ordinaires à la monarque. He was definitely not a Christian and believed that the best form of religion was one that glorified men of valor or action- particularly military or political leaders.

Il n'était certainement pas un chrétien et a estimé que la meilleure forme de la religion était celle que les hommes glorifiés de bravoure ou de dirigeants d'action, en particulier militaires ou politiques.

In this sense, then, Machiavelli believed that the church and the state should be one, at least to the degree that the religious body encouraged civic virtue.

En ce sens, alors, Machiavel croit que l'église et l'État devrait être l'un, au moins dans la mesure où le corps religieux encouragé la vertu civique.

People must be compelled to obedience because they perceive legitimacy of the monarch's authority rather than the force of the monarch's power.

Les gens doivent être contraints à l'obéissance, parce qu'ils perçoivent la légitimité de l'autorité du monarque plutôt que la force du pouvoir du monarque.

  • Hobbes- (1588-1679)
  • Hobbes-(1588-1679)

Hobbes attempted to transform the logic of power into a comprehensive science of power.

Hobbes a tenté de transformer la logique du pouvoir en une science complète de la puissance.

He is noted most, not for accumulating more evidence political processes, but for his ability to make deductions about human political behavior based upon mathematical models and scientific principles.

Il est noté que la plupart, pas pour accumuler des preuves plus les processus politiques, mais pour sa capacité à faire des déductions sur le comportement politique humaine fondée sur des modèles mathématiques et des principes scientifiques.

Because man is a rational creature, he collectively assents to the creation of a political machine for the accomplishment of his desires.

Parce que l'homme est une créature rationnelle, il sanctionne collectivement à la création d'une machine politique pour l'accomplissement de ses désirs.

This assent is in the form of a legal contract that moves the parties from a state of nature (conflict) to a state of relative social balance (peace.)

Cette sanction est sous la forme d'un contrat légal qui se déplace des parties à partir d'un état de nature (conflits) à un état d'équilibre social relatif (La Paix)

  • Locke ( 1632-1704)
  • Locke (1632-1704)

John Locke, a contemporary of Thomas Hobbes, been called the “father of classic liberalism” in politics. John Locke, un contemporain de Thomas Hobbes, été appelé le «père du libéralisme classique» dans la politique.

(do not confuse the political philosophy of “liberalism” with the term “liberal” as used today to describe advocates of big government) As a philosophy, Liberalism advocates a democratic system of government where citizens have a more active and direct involvement with the political process.

(Ne pas confondre la philosophie politique de «libéralisme» avec le terme «libéral», comme utilisé aujourd'hui pour décrire les défenseurs de big government)

En tant que philosophie, le libéralisme prône un système de gouvernement démocratique où les citoyens ont une participation plus active et directe avec le politique processus.

Because the political process involves a high order of reason, and expression of reason requires freedom of speech, Locke was an early advocate of tolerance for the belief's of others.

Parce que le processus politique implique un ordre élevé de la raison, et l'expression de la raison exige la liberté d'expression, Locke était un des premiers défenseurs de la tolérance pour la croyance aux autres.

Locke is perhaps most famous for his exposition of “natural rights” theory which flow out of “state of nature” that, unlike Hobbes, Locke perceives as being a state of equilibrium.

Locke est sans doute le plus célèbre pour son exposition de "droits naturels" théorie qui coulent sur "l'état de nature» qui, contrairement à Hobbes, Locke considère comme étant un état d'équilibre.

Locke maintains that the creation of a strong government does not guarantee the absence of conflict and, moreover, a strong state is perfectly capable of becoming tyrannical.

Locke soutient que la création d'un gouvernement fort ne garantit pas l'absence de conflit et, en outre, un Etat fort est parfaitement capable de devenir tyrannique.

Any authority possessed by the state must be by and with the fully informed consent of the people through both a “social contract” and through a “political contract.” Locke considers the latter contract to be less a contract than a “fiduciary agreement” and thus, the government is but a trustee of the people.

Toute autorité possédée par l'Etat doit se faire par et avec le consentement éclairé des personnes à travers à la fois un «contrat social» et à travers un «contrat politique».

Locke considère que le dernier contrat à être moins un contrat d'un "contrat fiduciaire» et Ainsi, le gouvernement n'est qu'un syndic des gens.

It is Locke's position that revolution against the social order is an expression, not of the people's warring tendencies, but of the violence of the government in breach of the contract.

Il est la position de Locke que la révolution contre l'ordre social est une expression, pas de tendances les gens en guerre, mais de la violence du gouvernement, en violation du contrat.

(The reader will be quick to note how this theme is repeated in the Declaration of Independence.)

(Le lecteur ne tarderont pas à constater combien ce thème est repris dans la Déclaration d'Indépendance.)

Another significant contribution of Locke is the notion that every man has a “near-absolute” right to property.

Une autre contribution importante de Locke est la notion que chaque homme a une «quasi-absolu" droit à la propriété.

Property includes that which is necessary to sustain life itself, as well as the product of one's own labor in the accumulation of other goods.

La propriété inclut ce qui est nécessaire pour maintenir la vie elle-même, ainsi que le produit de son propre travail dans l'accumulation de biens d'autres.

Because the acquisition of property is a “natural right,” it is the duty of government to protect that right.

Parce que l'acquisition de la propriété est un «droit naturel», il est du devoir du gouvernement de protéger ce droit.

If the government abdicates its legitimate duty and violates the rights it was created to protect, whether by passing laws that contradict these principles, or by other material breach, the right remains in the people to disregard the law (civil disobedience) or replace the government (rebellion).

Si le gouvernement abdique son devoir légitime et viole les droits qu'il a été créé afin de protéger, que ce soit par l'adoption de lois qui contredisent ces principes, ou par toute autre violation matérielle, le droit reste dans les gens à ne pas tenir compte de la loi (la désobéissance civile) ou de remplacer le gouvernement (rébellion).

(Again, the reader will recognize these ideas in the Declaration of Independence.)

(Encore une fois, le lecteur reconnaîtra ces idées dans la Déclaration d'Indépendance.)

  • Contemporary Political Ideas
  • Concepts politiques contemporains

Do not be misled into thinking that these ideologies fit neatly into any 20 th century American Political situation of circumstance. Ne pas être induit en erreur en pensant que ces idéologies s'adaptent parfaitement dans n'importe quelle situation siècle américain 20 e politique de circonstance. These doctrines are much more complex than can be presented in this brief overview and further, must be studied in light of the historical context in which they occurred.

Ces doctrines sont beaucoup plus complexes que ce qui peut être présenté dans ce bref aperçu, et en outre, doit être étudiée à la lumière du contexte historique dans lequel elles se sont produites.

For example, CONSERVATISM, as a political ideology, may have nothing whatsoever to do with something the Republican congress might want to accomplish in America in the 1990's.

Par exemple, le conservatisme, comme une idéologie politique, peut-être rien à voir avec quelque chose du congrès républicain pourrait voulez accomplir en Amérique dans les années 1990.

Likewise, LIBERALISM, as a political ideology, may not be related at all to the Democratic National Committee's presidential platform.

De même, le libéralisme, en tant qu'idéologie politique, ne peut pas être lié du tout à la plate-forme présidentielle le Comité national démocrate de.

The reader is encouraged to study further the conflicts and defenses that gave rise to the development of these ideas before attempting to conform too precisely these ideas to American political phenomenon.

Le lecteur est encouragé à étudier plus avant les conflits et les défenses qui ont donné lieu à l'élaboration de ces idées avant de tenter de se conformer de façon trop précise de ces idées à un phénomène politique américaine.

PHILOSOPHY: A basic theory about, or an attempt to explain, the fundamental beliefs of a person or group. PHILOSOPHIE: Une théorie de base sur, ou d'une tentative d'expliquer, les croyances fondamentales d'une personne ou un groupe. Philosophies seek empirically verifiable evidence to make reliable predictions of human behavior based upon that evidence.



Philosophies chercher des preuves vérifiables empiriquement pour faire des prédictions fiables du comportement humain sur la base de cette preuve.

Philosophies tend towards complexity. Philosophies tendance vers la complexité. Philosophies do not demand that their explanations are the only possible answer. Philosophies ne pas exiger que leurs explications sont la seule réponse possible.

  • IDEOLOGY: a belief system developed to encourage action.
  • IDÉOLOGIE: un système de croyance mis au point pour encourager l'action.

As such, ideologies are less complex and unconcerned about intellectual inconsistency or logical coherence.

En tant que tel, les idéologies sont moins complexes et peu soucieux de l'incohérence intellectuelle ou de cohérence logique.

Ideologies tend towards exclusivity-declaring themselves to be the only “solution” in the pursuit of truth - the only viable vehicle for social change.

Les idéologies tendent vers l'exclusivité-se déclarant être la seule "solution" dans la poursuite de la vérité - le seul moyen viable pour le changement social.

Ideologies tend to be more “black and white” with little or no room for alternative solutions.

Les idéologies ont tendance à être plus «noir et blanc" avec peu ou pas de solutions alternatives.

  • Conservatism
  • Conservatisme

Conservatism began as a philosophical rebuttal to a very bloody and chaotic French Revolution.

Le conservatisme a commencé comme une réfutation philosophique à une révolution très sanglante et chaotique en français.

Edmund Burke, a British Parliamentarian authored a book in 1790 entitled, Reflections on the Revolution in France in which he totally rejected the political objectives of the French reformers.

Edmund Burke, un parlementaire britannique a écrit un livre en 1790 intitulé, Réflexions sur la Révolution en France dans lequel il a totalement rejeté les objectifs politiques des réformés français.

This is particularly interesting when one considers that the French patterned their revolution after the same principles articulated in the American Declaration of Independence and that Burke was a staunch defender of those principles before Parliament.

Ceci est particulièrement intéressant lorsque l'on considère que les Français motifs de leur révolution après les mêmes principes énoncés dans la Déclaration d'Indépendance américaine et que Burke était un ardent défenseur de ces principes devant le Parlement.

Where Burke's Conservatism differs from Locke's Liberalism is known as pragmatism.

Où le conservatisme de Burke diffère du libéralisme de Locke est connu sous le nom de pragmatisme.

Burke argues that tradition creates a presumption “rational thought” and “reasoned response” that, because it represents a social model that has endured over time, has greater credibility that some new political philosophy.

Burke affirme que la tradition crée une présomption «pensée rationnelle» et «réponse motivée» qui, parce qu'elle représente un modèle social qui a perduré dans le temps, a une plus grande crédibilité que certains nouvelle philosophie politique.

When a form of government has worked over a long period of time, and has been generally accepted by those governed thereby, it is folly (Burke's words) to attempt to change it for some “purely theoretical” notion, no matter how “reasonable” that notion might be.

Lorsque une forme de gouvernement a travaillé sur une longue période de temps, et a été généralement acceptée par ceux qui sont régis par là, c'est de la folie (mots de Burke) pour tenter de le changer pour un certain "purement théorique" notion, quelle que soit «raisonnable» cette notion pourrait être.

That the French system had worked reasonably well for so long, even though it lacked many of the ideals expressed in the Declaration of Independence, was sufficient reason to move slowly towards any kind of social reform.

Que le système français avait assez bien fonctionné pendant si longtemps, même si elle n'avait pas beaucoup de les idéaux exprimés dans la Déclaration d'Indépendance, était une raison suffisante pour se déplacer lentement vers n'importe quel type de réforme sociale.

Burke argued that radical reform- sudden change- would be so disruptive to the social fabric that it could collapse the entire French social order into chaos.

Burke a fait valoir que la réforme radicale-soudaine de changement serait tellement perturbé le tissu social qu'il pourrait s'effondrer l'ensemble de l'ordre social français dans le chaos.

History proved Burke right. L'histoire a prouvé Burke droite.

Napoleon Bonaparte was believed initially to be the great warrior who would lead France out of rebellion and back to political stability but instead, he became an absolute dictator, ultimately declaring himself to be emperor.

Napoléon Bonaparte a cru d'abord être le grand guerrier qui conduirait la France à la rébellion et de retour à la stabilité politique, mais plutôt, il est devenu un dictateur absolu, en fin de compte se déclarant être empereur.

Burke, as have Conservatives after him, understood, that sometimes it is better to make changes slowly and with the great weight of public opinion behind them, than to move suddenly and radically.

Burke, comme l'ont fait les conservateurs après lui, compris, qu'il est parfois préférable de faire des changements lentement et avec le grand poids de l'opinion publique derrière eux, que de se déplacer brusquement et radicalement.

Tearing down an established social institution and replacing it with another, even where the other has worked elsewhere, is no guarantee of success.

Abattre une institution établie sociale et son remplacement par une autre, même si l'autre a bien fonctionné ailleurs, n'est pas une garantie de succès.

Violently attacking deap-seated tradition may even produce such upheaval as to ultimately destroy every good thing associated with the former order.

Violemment attaqué DEAP-assise tradition peut même produire un tel bouleversement pour finalement détruire toute bonne chose associée à l'ancien ordre.

  • Classic Liberalism
  • Le libéralisme classique

Most characteristic of this philosophy is that it extends the right of political participation to a broader segment of the citizens.

Le plus caractéristique de cette philosophie est qu'il étend le droit de participation politique à un plus large segment de la population.

Classic Liberalism assumes that all people are (more or less) equal politically and that the participation by the masses will promote political stability.

Le libéralisme classique suppose que toutes les personnes sont (plus ou moins) est égale à politiquement et que la participation par les masses de promouvoir la stabilité politique.

It supposes, further, that the rising middle class, empowered by their newly acquired economic standing, will reform and elevate society.

Elle suppose, en outre, que la classe moyenne montante, habilité par leur situation économique nouvellement acquise, va réformer et d'élever la société. Individual self-realization could be achieved through one's labor and the acquisition of property.

Auto-réalisation individuelle pourrait être atteint à travers sa main-d'œuvre et l'acquisition de la propriété.

Government, according to this theory, should be limited in scope so that individuals will enjoy the maximum freedom to acquire more goods and promote economic and social prosperity.

Gouvernement, selon cette théorie, devrait être limitée dans sa portée de sorte que les individus jouissent de la liberté maximale d'acquérir davantage de biens et de promouvoir la prospérité économique et sociale.

Classic Liberalism advocates that the breadth and scope of government should be very limited so that each citizen retains the maximum ability to employ his labor and, thus, (to use the Army Recruiting slogan) “to be all that he can be.” Classic Liberalism is liberal relative to the older philosophy of Feudalism that characterized Europe in the Middle Ages wherein only the rich elite made up the ruling class.

Défenseurs du libéralisme classique que l'ampleur et la portée du gouvernement devrait être très limité afin que chaque citoyen conserve la capacité maximale pour employer son travail et, par conséquent, (à utiliser le slogan recrutement de l'Armée) «d'être tout ce qu'il peut être.

"Libéralisme classique est relativement libérale de l'ancienne philosophie de la féodalité qui a caractérisé l'Europe au Moyen Age dans lequel seule l'élite riche composé de la classe dirigeante.

  • Modern Liberalism
  • Le libéralisme moderne

This philosophy reacts to and proposes changes in the structure of a “Classical Liberal” form of government.

Cette philosophie réagit et propose des changements dans la structure d'un "libéral classique" forme de gouvernement.

It soon became apparent that the economic principles articulated by Lockean Liberalism did not achieve the “elevation” of society that its proponents hoped for.

Il est vite devenu évident que les principes économiques énoncés par le libéralisme de Locke n'a pas atteint «l'élévation» de la société que ses promoteurs espéraient. The emerging middle class, rather than seeking to improve the condition of all members of society, was intent only on furthering its own economic security.

La classe moyenne émergente, plutôt que de chercher à améliorer la condition de tous les membres de la société, avait l'intention uniquement sur la poursuite de son propre sécurité économique.

(Remember this when you read later about Karl Marx.) (Rappelez-vous ceci quand vous lisez plus tard au sujet de Karl Marx.)

Recognizing the inherent dangers of “tyranny of the majority,” modern liberalism advocates for more open expression of ideas and the encouragement of many, and varied, associations of people.

Reconnaissant les dangers inhérents à la «tyrannie de la majorité,« les partisans du libéralisme moderne d'expression plus ouverte des idées et l'encouragement d'un grand nombre, et varié, des associations de personnes.

One of the best known advocates of Modern Liberalism, Alexis De Tocqueville (1805-1859), noted that too much emphasis on democracy created a (mistaken) belief in the political equality of the masses.

L'un des meilleurs défenseurs connus du libéralisme moderne, Alexis de Tocqueville (1805-1859), a noté que trop l'accent sur la démocratie créé une croyance (erronée) dans l'égalité politique des masses.

History, he suggests, proves that equality of political participation will destroy a nation because it will ultimately result in individuals seeing themselves as isolated from other individuals and thus dependant upon the central bureaucracy for their continued support.

Histoire, il suggère, prouve que l'égalité de la participation politique va détruire une nation, car il finira par se traduire par des individus se voyant comme isolé à partir d'autres individus et donc dépend de la bureaucratie centrale pour leur soutien continu.

However, America was unique, said De Tocqueville, because it was comprised of a people who possessed diversity of thought but shared common values.

Cependant, l'Amérique était unique, a déclaré De Tocqueville, parce qu'il était composé de quelques personnes qui possédaient la diversité de la pensée, mais des valeurs communes.

Because Americans tended to associate themselves into small groups governed by rules of their own making (beginning in grade school and continuing to find expression through civic clubs, recreational clubs, professional associations, and finally, into municipal and township governments), that this associational tendency would insulate them from an over-zealous federal government.

Parce que les Américains ont tendance à s'associer en petits groupes encadrés par des règles de leur propre fabrication (à partir de l'école primaire et de continuer à trouver son expression à travers les clubs civiques, les clubs de loisirs, associations professionnelles, et enfin, dans les gouvernements municipaux et canton), que cette tendance associative serait de les isoler à partir d'un gouvernement trop zélé du gouvernement fédéral.

Another advocate of Modern Liberalism, James Stuart Mill (1806-1873, son of Classic Liberalist, James Mill) believed that by providing for a public education for the masses, the state could raise the moral and intellectual levels of society.

Un autre partisan du libéralisme moderne, James Stuart Mill (1806-1873, fils de Classic Libéraliste, James Mill) a estimé que, en prévoyant une éducation du public pour les masses, l'Etat pourrait élever le niveau moral et intellectuel de la société.

This notion repudiates the theory that all people are politically equal (as in Classic Liberalism) or that all people are equally capable of sufficient reason to govern themselves.

Cette notion répudie la théorie selon laquelle tous les gens sont politiquement égaux (comme dans le libéralisme classique) ou que toutes les personnes sont tout aussi capables de raison suffisante de se gouverner.

However, Mill does not advocate that the state determine WHAT should be taught- only that it should provide and opportunity for public education.

Toutefois, Mill ne préconise pas que l'état de déterminer ce qu'il faut enseigner uniquement qu'il devrait fournir l'occasion et de l'enseignement public.

Mill recognized a potential danger- that public education might have the effect of stifling free thought by creating a “mass public opinion” and thereby, would destroy what DeTocqueville observed was the great strength of Americans- their associational life.

Mill a reconnu un potentiel danger que l'enseignement public pourrait avoir l'effet de la libre pensée étouffante par la création d'un "avis public de masse" et, par conséquent, serait détruire ce DeTocqueville observée a été la grande force des Américains, leur vie associative.

  • Socialism
  • Socialisme

Generally speaking, Socialism grew in response to the obvious failures of Modern Liberalism to achieve the kind of moral and economic standards envisioned.

D'une manière générale, le socialisme a augmenté en réponse à des échecs patents du libéralisme moderne pour atteindre le type de normes morales et économiques envisagés.

The rapid development of industry resulted in the subsequent failure of the working class to accomplish anything more than to sell their labor to the capitalists.

Le développement rapide de l'industrie conduit à l'échec ultérieur de la classe ouvrière d'accomplir quelque chose de plus que de vendre leur travail aux capitalistes.

Liberalism assumes that acquisition of property was a natural right and that the chief end of government was to protect that right.

Le libéralisme suppose que l'acquisition de la propriété était un droit naturel et que la fin chef du gouvernement était de protéger ce droit.

Implicit was the assumption that the masses were, if not approximately equal in their abilities, at least approximately equal in their opportunity to acquire property and, thereby, to control their political and social destinies.

Implicite était l'hypothèse que les masses étaient, sinon à peu près égale dans leurs capacités, au moins approximativement égale à leur possibilité d'acquérir des biens et, par conséquent, de contrôler leurs destins politiques et sociales.

In the harsh light of reality, it became apparent that Modern Liberalism and its adoption of free-market capitalism did not free (most) men to achieve their full potential.

Dans la lumière crue de la réalité, il est devenu évident que le libéralisme moderne, et son adoption de capitalisme de marché libre n'a pas libéré (plus) les hommes à atteindre leur plein potentiel.

Rather than becoming “self-actualized” through their labor, (most) men were becoming virtual slaves to the “capitalists.”

Plutôt que de devenir "auto-actualisé» par leur travail, (la plupart) ont été les hommes deviennent des esclaves virtuels pour les «capitalistes».

Socialism is the Philosophy that advocates for state ownership and control of means of economic production.

Le socialisme est la philosophie qui milite pour la propriété d'Etat et le contrôle des moyens de production économique.

By controlling production and distribution of resources, the state may obtain the best prices and the worker's labor is maximized.

En contrôlant la production et la distribution des ressources, l'État peut obtenir les meilleurs prix et le travail du travailleur est maximisée.

Since the national economy is thereby strengthened, every worker (and his family) achieves the maximum “self-realization.”

Depuis l'économie nationale est ainsi renforcé, chaque travailleur (et sa famille) atteint le maximum "réalisation de soi."

In practice, Socialism has been a dismal failure. Dans la pratique, le socialisme a été un échec lamentable.

Private matters become state matters and the state control of every major service is necessary so that all citizens become dependants of the state.

Questions privées deviennent des questions d'État et le contrôle de l'Etat de tous les services majeur est nécessaire pour que tous les citoyens deviennent des personnes à charge de l'Etat.

Private gain is seen as being in direct conflict with the interests of the state.

Gain privé est considéré comme étant en conflit direct avec les intérêts de l'Etat.

  • Marxism
  • Marxisme

Karl Marx was a complex and radical thinker. Karl Marx était un penseur complexe et radicale.

His political and economic views cannot be explained in a few short sentences.

Ses vues politiques et économiques ne peut être expliquée en quelques phrases courtes.

Marx started with basic Socialism and added some important elements.

Marx a commencé avec le socialisme de base et ajouté quelques éléments importants.

Everything that happens, or does not happen, in the development of social order, according to Marx, is because of class conflict.

Tout ce qui arrive, ou n'arrive pas, dans le développement de l'ordre social, selon Marx, c'est parce que des conflits de classe.

Anytime a division of labor arises, were different abilities are rewarded at different rates (ie lawyers get paid more than plumbers, etc.) then a basic inequality is set in place that will result in inevitable class conflict.

Chaque fois qu'une division du travail se pose, ont été des capacités différentes sont récompensés à des taux différents (c.-à-avocats sont payés plus de plombiers, etc), puis une inégalité fondamentale est mis en place qui se traduira par des conflits de classe inévitable.

At least it should be inevitable unless artificial forces are put into place to keep that conflict from ultimately resolving itself.

Au moins, il devrait être inévitable à moins que les forces artificielles sont mises en place pour maintenir ce conflit de finalement se résoudre.

Religion is one of those artificial constructs that fools people into believing that everything is alright (they will receive an eternal reward if they silently endure their earthly “lot” in life).

La religion est l'une de ces constructions artificielles que les gens fous en leur faisant croire que tout va bien (ils recevront une récompense éternelle, s'ils silence supporter leur terre "beaucoup" dans la vie). Marxism is an ideology that advocates action- militant, violent action if necessary- to force social change.

Le marxisme est une idéologie qui prône l'action militante, l'action violente si nécessaire-pour forcer le changement social. Communism is the ultimate social nirvana- the end-all be-all of a perfect society.

Le communisme est le nirvana-le nec plus ultra sociale une fin en soi être-ensemble d'une société parfaite. Marxism is the ideological vehicle by which the philosophy of Socialism would be “forced” to accomplish ultimate Communism, the perfect social condition.

Le marxisme est le véhicule idéologique par laquelle la philosophie du socialisme serait «forcé» pour accomplir le communisme ultime, la condition sociale parfaite.

  • Conclusion
  • Conclusion

It is impossible to do justice to any of these philosophers or their works in a few paragraphs.

Il est impossible de rendre justice à l'un de ces philosophes ou de leurs œuvres dans quelques paragraphes.

There are complex, dynamic arguments made by each that, to be fully appreciated, must be read in the context of history.

Il ya des arguments complexes, dynamiques faites par chacun, qui, pour être pleinement apprécié, doivent être lues dans le contexte de l'histoire.

Additionally, there are many more philosophers than those referenced above, each of whom brings a different twist or angle to the fascinating study of political philosophy.

En outre, il ya beaucoup de philosophes de plus que ceux référencés ci-dessus, chacun d'entre eux apporte une touche différente ou de l'angle à l'étude fascinante de la philosophie politique.

The student is encouraged to explore more fully each of the ideas expressed above.

L'étudiant est encouragé à explorer plus à fond chacune des idées exprimées ci-dessus.

1 1 Benjamin Jowett, trans., Aristotle's Politics (New York: Random House, 1953) Benjamin Jowett, trans, la Politique d'Aristote (New York: Random House, 1953).

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___La rhétorique du pouvoir de masse ..... pouvoir exprimer qu'il y a un objet-tabou mais qu'on ne peut en parler. ... Commence à l'instant même où sa nomination est communiquée en masse entre la masse et l'élite : « l’unité dans la diversité ».?

Mais Qu'est-ce que LA RHETORIQUE?

Selon le dictionnaire Larousse, « c'est l'ensemble des procédés et techniques réglant l'art de s'exprimer ». Cet art existe depuis environ 2500 ans et est méconnu parce qu'il a disparu dans sa forme originelle de l'enseignement secondaire et supérieur il y a quelques siècles. Cependant, cet art n'en demeure pas moins un formidable outil pour quiconque désire mieux s'exprimer, écouter et lire, analyser et comprendre, construire et déconstruire des discours.

www.ecolederhetorique.com/+la+rhetoric+du+pouvoir

Appel à communication, Journée d’étude, Université de Nice-Sophia Antipolis

La rhétorique démocratique en temps de crise

jeudi 1er juillet 2010, par Crystal Cordell Paris

Depuis la Grèce antique, la démocratie entretient des relations étroites et ambiguës avec la rhétorique politique. Si cette dernière semble incontournable en démocratie, elle est toutefois l’objet de puissantes critiques philosophiques et politiques.

D’une part, la rhétorique remplit des fonctions démocratiques essentielles

– elle constitue une médiation entre le « peuple » et le « pouvoir » ; elle joue un rôle central dans la délibération publique ; elle permet d’énoncer et d’exalter les valeurs démocratiques. D’autre part, elle sert à consolider le pouvoir politique ; elle circonscrit le débat démocratique ; elle en révèle les contradictions. Or les ambiguïtés de la rhétorique démocratique ne sont jamais aussi flagrantes qu’en temps de crise politique : révolution, guerre civile, guerre extérieure… Les crises mettent à l’épreuve la rhétorique en exigeant d’elle une efficacité optimale et une cohérence interne : l’une politique, l’autre démocratique. En temps de crise, la rhétorique paraît d’autant plus suspecte qu’elle est indispensable à la victoire, à la fois sur les opposants intérieurs et sur l’ennemi extérieur. Dans le même temps, la fonction persuasive de la rhétorique, visant l’adhésion et la décision collective, paraît constitutive de la démocratie.

En modifiant le contexte dans lequel se déploie la rhétorique démocratique, les crises politiques en modifient-elles fondamentalement les fonctions, ou au contraire, permettent-elles d’en identifier plus nettement les caractéristiques essentielles ?

Cette journée d’étude propose de s’intéresser à cette problématique en fédérant des approches diverses en philosophie, communication politique et histoire. Il s’agira de s’interroger sur les dimensions techniques, délibératives et symboliques de la rhétorique démocratique en temps de crise, de l’antiquité à l’époque contemporaine en passant par les moments révolutionnaires des XVIIIe et XIXe siècles. Les communications pourront ainsi analyser la rhétorique démocratique en tant qu’art producteur de discours, en tant que science pratique ou en tant qu’instrument de pouvoir. Aussi trois axes de questionnement permettront-ils de structurer les travaux.

1. La rhétorique démocratique comme art oratoire

Cet axe de réflexion vise à s’interroger sur la technique oratoire en période de guerre ou de crise politique. Les communications devront apporter un éclairage sur les dimensions stratégiques et symboliques de la rhétorique démocratique et pourront proposer des réflexions sur la classification des genres de discours à partir de la Rhétorique d’Aristote. Dans quelle mesure le genre du discours – discours « délibératif », « épidictique »… – et le type d’auditoire – acteurs politiques « professionnels » (locaux, nationaux ou internationaux), spectateurs « profanes »… – influent-ils sur les stratégies rhétoriques employées et sur la teneur des arguments mobilisés ? Comment s’articulent la mise en scène de l’orateur et celle, symbolique, du régime ? Dans quelle mesure l’utilisation de stratégies pour influer sur les émotions (pathè) de l’auditoire s’inscrit-elle dans une stratégie argumentative mobilisant la raison (logos) ? En quoi la rhétorique peut-elle être une représentation du régime (Aristote, 2003 ; Ober, 1989) ? Comment la rhétorique participe-t-elle à la définition de l’état de « guerre » ou de « crise » ? Dans quelle mesure l’« absolutisation » (Danblon, 2004) des valeurs démocratiques est-elle révélatrice du positionnement ou du statut de l’orateur (Ober, 1989) par rapport au régime politique et par rapport à l’auditoire ? Tout cadrage de la réalité (Breton, 2005) équivaut-il à une manipulation de l’auditoire (Platon, 2003), manipulation par le mensonge, par la diversion, par la flatterie, par l’hypocrisie… ? La dimension narrative de la rhétorique est-elle compatible avec sa dimension argumentative (Danblon et al., 2008) ? En répondant à une ou plusieurs de ces questions, les communications s’attacheront à éclairer les articulations entre stratégies techniques et dimensions polémique et politique de la rhétorique démocratique. Cette série d’interrogations pourra renvoyer à des analyses théoriques et conceptuelles aussi bien que sémiotiques ou lexicologiques (analyse de discours, de séries lexicales).

2. La rhétorique démocratique comme délibération

En considérant la rhétorique dans sa dimension délibérative, il s’agit de poser non seulement la question du lien entre orateur et auditoire, mais aussi celle du dialogue qui se déploie entre acteurs politiques. En prolongeant les interrogations sur la technique oratoire, il conviendra d’analyser le caractère délibératif de la rhétorique en temps de crise politique. Partant d’exemples de débats contradictoires, débats parlementaires, dialogues directs ou indirects entre adversaires politiques, les communications s’inscrivant dans cet axe pourront contribuer à éclairer les débats entre ceux qui défendent le modèle « conversationnel » de la délibération (Elster, 1998 ; Rawls, 1993 ; Habermas, 1987) et ceux qui défendent le modèle « oratoire » ou « agonistique » (Urfalino, 2005 ; Mouffe, 2000 ; Remer, 1999, 2000). Quelles sont les conditions d’une « conversation » démocratique ? d’une « délibération » démocratique ? Peut-on parler d’un dialogue ou d’une conversation implicite entre l’orateur et l’auditoire ou, au contraire, une « conversation » doit-elle avoir lieu entre orateurs (Elster, 1998) ? Les exigences « délibératives » sont-elles compatibles avec la construction politique du dèmos (Mouffe, 2000) et avec les processus décisionnels qui ont pour objectif l’action politique (Perelman 1977) ? Dans quelle mesure la rhétorique permet-elle d’articuler la rationalité comme condition épistémologique de la délibération et le recours aux émotions pour persuader et susciter l’adhésion de l’interlocuteur ou l’auditoire (Aristote, 2003) ?

3. La rhétorique démocratique comme légitimation

Le troisième axe permettra d’aborder la question de la fonction légitimante de la rhétorique en période de crise politique et conduira à réfléchir sur les enjeux suivants : la représentation de l’ « ennemi » (interne aussi bien qu’externe) ; la mobilisation de la notion de « monstruosité morale » (Cuny-Le Callet, 2005) pour caractériser l’adversaire ; la légitimation (politique, philosophique, juridique…) de la guerre ; les représentations et justifications de l’ « empire démocratique » (Thucydide, 1990) ; la conception du leadership (Ober, 1989) ; la représentation rhétorique de la responsabilité et de la culpabilité des belligérants ; la référence au religieux et au divin (Orwin, 1994) ; les registres axiologiques mobilisés par les acteurs politiques. Comment la rhétorique contribue-t-elle à la « construction » des intérêts et de l’identité du régime politique en temps de guerre ? Dans quelle mesure l’analyse de la rhétorique en temps de guerre permet-elle d’évaluer la thèse constructiviste (Lindemann, 2008) selon laquelle les « intérêts » d’un Etat en guerre doivent être pensés dans leur dimension intersubjective ? Les communications pourront s’inscrire dans l’actualisation de l’histoire et de la philosophie politique antiques (Thucydide, Platon, Aristote, Polybe, Cicéron…) ou encore de la pensée machiavélienne en proposant des comparaisons entre situations de guerre actuelles ou récentes et historiques.

Comité scientifique

Philippe Aldrin (Université de Nice-Sophia Antipolis), Ugo Bellagamba (Université de Nice-Sophia Antipolis), Laurent Bouvet (Université de Nice-Sophia Antipolis/IEP de Paris), Gil Delannoi (IEP de Paris), Ninon Grangé (Paris 8/CERPHI), Ran Halévi (CNRS/EHESS), Pierre Manent (EHESS)

Organisatrices

Crystal Cordell Paris (Université de Nice-Sophia Antipolis), Ninon Grangé (Paris 8/CERPHI)

Propositions

Les doctorants, jeunes docteurs et enseignants-chercheurs travaillant sur ces questions sont invités à faire parvenir au plus tard le 20 septembre 2010 leurs propositions de communication (500 mots environ) à l’adresse suivante : rhetorique.democratique@gmail.com. Veuillez inclure les coordonnées complètes du contributeur. Pour tout renseignement complémentaire, contacter Crystal Cordell Paris (crystalcordell@yahoo.com) ou Ninon Grangé (ninon.grange@wanadoo.fr).

Calendrier et organisation

Retour des avis du comité scientifique : 01 octobre 2010.

http://www.zetesis.fr/spip.php?article446

Pouvoir ou prestige ? Apports et limites de l'histoire politique à la définition des élites grecques

  • Pouvoir ou prestige ? Apports et limites de l'histoire politique à la définition des élites grecques

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_2005_num_83_1_4907

  • L’espace public : un concept opératoire en histoire grecque ?

http://expedito.univ-paris1.fr/lamop/LAMOP/espacepublic/citesgrecques.pdf

60 ans d'Union Indienne ?

Après 60 ans d’indépendance, l’Inde se félicite d’incarner « l’unité dans la diversité ». Si les institutions démocratiques, les efforts de développement et la politique de discrimination positive ont favorisé le processus d’intégration nationale, la rhétorique de l’unité indienne, née du mouvement de libération, ne permet pas d’appréhender correctement les facteurs de division engendrés par les inégalités sociales et régionales. Les identités ethniques, religieuses et de caste, exploitées à des fins partisanes, sont à l’origine de conflits parfois violents. La persistance de l’exclusion de masse en dépit de la croissance économique tend à prouver que seules quelques catégories privilégiées de la population ont su réellement bénéficier de l’accession à l’indépendance.

http://echogeo.revues.org/1685

Introduction à la rhétorique (O. Reboul) - PDF

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dimanche 24 janvier 9999

___Street Children - Mozambique - Teach a Child to Read.. La question "être alphabétisé pour quoi faire ?"

The sun did not shine. It was too wet to play. So we sat in the house all that cold, cold, wet day. I sat there with Sally. We sat there, we two. And I said, "How I wish we had something to do!" -from The Cat in the Hat by Dr. Seuss -

  • Thirty-eight percent of all fourth graders in the United States can't read this simple poem.1 Is your child one of them?
  • Does your child drone, hesitate, and torture words while reading?

He or she is one of 7 million elementary-aged children who is performing below his or her reading potential.

Certainly millions of children in America can't be stupid, lazy, or have ADD. Children sitting in the best classrooms in the country struggle with reading. Moms and dads are scratching their heads wondering whether to get a part-time job to pay for tutoring for Jerome or Ashley.

This past decade, educators have been fighting a Phonics versus Whole Language reading war. Each side has strong advocates, yet many children still emerge from schools unable to read. Meanwhile, scientists have been busy trying to identify the missing puzzle piece of how children learn to read.

Here's some good news: Research indicates that 90 to 95% of all children can learn to read at grade level with proper intervention. You can make a profound difference in your child's ability to read by spending fifteen minutes per day with your son or daughter, using information provided in this website, playing games and reading good books together.

So let's begin to help your child improve in reading!

Prevalence, Abuse & Exploitation of Street Children

Republic of Mozambique

At independence in 1975, Mozambique was one of the world's poorest countries. Socialist mismanagement and a brutal civil war from 1977-92 exacerbated the situation.

Mozambique remains dependent upon foreign assistance for much of its annual budget, and the majority of the population remains below the poverty line. Subsistence agriculture continues to employ the vast majority of the country's work force. A substantial trade imbalance persists although the opening of the Mozal aluminum smelter, the country's largest foreign investment project to date, has increased export earnings. The World Factbook, U.S.C.I.A. 2009






CAUTION: The following links and accompanying text have been culled from the web to illuminate the situation in Mozambique. Some of these links may lead to websites that present allegations that are unsubstantiated or even false. No attempt has been made to validate their authenticity or to verify their content.


*** FEATURED ARTICLE ***

Saving 'Street Kids' in Mozambique

After wars, many Africans return from exile not to their native countryside but to unfamiliar cities. The lands where they originally lived are not safe because of deadly landmines. With no food production and recurrent famines, orphaned or cast-off children become "street kids." Young boys and girls who have had no education or moral teaching are now bringing up children of their own. All too often, a 16-year-old father abandons a 14-year-old mother, leaving her with a child to care for. She has no food, no place to live, and no one to help her raise the child; so she decides to dump the baby in a garbage can. Sometimes the young mother can manage to care for the child up to a certain age. But when her life becomes unbearably hard, she abandons the child to life as a "street kid."

FINDING A SOLUTION - Two years ago, Bishop Felton E. May came to Maputo, the capital city of Mozambique. I drove him past an area where Maputo's street children live. When he returned last November, he asked me about these children. I told him that the ones he had seen were all still there, growing up, some having babies of their own. Meanwhile, smaller children were being added to the outcast group. The government was doing nothing–saying that the churches should provide the help.





*** ARCHIVES ***

UNICEF - The Big Picture

U.S. Dept of Labor Bureau of International Labor Affairs

INCIDENCE AND NATURE OF CHILD LABOR - Children work on family farms and in informal work including guarding cars, collecting scrap metal, and selling goods in the streets. Large numbers of children in the informal sector work in transport, where they are employed as conductors, collecting fares in minibus taxis known as “chapas.” Other forms of informal work done by children include collecting scrap metal, and selling of food or trinkets in the street. Street children are reported to suffer from police beatings and sexual abuse.

Bur of Democracy, Human Rights & Labor - Country Reports on Human Rights Practices - 2005

CHILDREN - The country continued to have a problem with street children. There were no reliable figures on the number of street children nationwide. In 2004 the NGO Rede de Crianca, comprised of 33 community organizations that work with youth in Maputo, identified 3,419 street children in their programs.

The Maputo City Office of Women and Social Action continued its program of rescuing abandoned orphans and assisting single mothers who head families of three or more persons. They also offered special classes to children of broken homes in local schools. NGO groups sponsored food, shelter, and education programs in all major cities.

Concluding Observations of the Committee on the Rights of the Child (CRC) - 2002

68 The Committee is concerned that: (a) There are large numbers of children living on the street in urban areas; (b) Street children are vulnerable to, inter alia, sexual abuse, violence, including from the police, exploitation, lack of access to education, substance abuse, sexually transmitted diseases, HIV/AIDS and malnutrition; (c) The primary response to the situation of these children, as described by the State party in its report, is placing them in institutions.

FOCUS: A place for Maputo's children

We were in the rubble-strewn back yard of a derelict shell of a building in downtown Maputo. Home, if you can call it that, to a gang of street children aged between 15 and 21. We were here to try to talk to them for a short film on the work of architects for Aid, to be shown next month at BD's Architect of the Year Awards. But as their hostility made clear, they weren't keen to talk to us. Another British journalist had been here a few months before and had paid them for interviews. Information was now a currency to be traded, a commodity like the junk the children scavenge to sell on the street. There would be no filming without an exchange of cash.

Information about Street Children - Mozambique DOC

www.streetchildren.org.uk/reports/Mozambique%20Child.doc

At one time this article had been archived and may possibly still be accessible here

45.7% of the population is under the age of 15; 30% of the population lives in urban areas; there has been economic improvement in the last 5 years. Numbers of street children are estimated between 3,500 and 4,500 with numbers growing due to the impact of HIV/AIDS.

Mozambique Journal: February 9th. 2002

As we drove through town, we were told many of the apartment blocks had no running water on the top floor, and we saw more than a few street children in the stylish avenues and around the garbage dumps.

Saving 'Street Kids' in Mozambique

After wars, many Africans return from exile not to their native countryside but to unfamiliar cities. The lands where they originally lived are not safe because of deadly landmines. With no food production and recurrent famines, orphaned or cast-off children become "street kids." Young boys and girls who have had no education or moral teaching are now bringing up children of their own. All too often, a 16-year-old father abandons a 14-year-old mother, leaving her with a child to care for. She has no food, no place to live, and no one to help her raise the child; so she decides to dump the baby in a garbage can. Sometimes the young mother can manage to care for the child up to a certain age. But when her life becomes unbearably hard, she abandons the child to life as a "street kid."

FINDING A SOLUTION - Two years ago, Bishop Felton E. May came to Maputo, the capital city of Mozambique. I drove him past an area where Maputo's street children live. When he returned last November, he asked me about these children. I told him that the ones he had seen were all still there, growing up, some having babies of their own. Meanwhile, smaller children were being added to the outcast group. The government was doing nothing–saying that the churches should provide the help.

Accao Voluntario em Mocambique (AVM)

Accao Voluntario em Mocambique (AVM) is dedicated to helping the neglected and abused street children of Maputo. AVM strives to improve their quality of life with programs that house, feed, educate, and offer comfort, stability and hope. Most of the children are either orphans or victims of extreme poverty that makes it impossible for their parent(s) to care for them.

Meninos de Mocambique

streetchildafrica.org.uk/mozambique.htm

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Meninos de Mocambique operates a clinic that helps malnourished street children, who are even more susceptible to malaria, skin diseases and sexually transmitted diseases. Meninos also has outreach workers who visit the streets of Maputo on a daily basis and befriend the street children. Through the gradual development of a trusting relationship, Meninos can help street children make choices about leaving the streets.

Save the Children in Mozambique

www.savethechildren.org.uk/en/docs/Moza.pdf

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Over the past 22 years, we have improved the lives of tens of thousands of children through providing basic services such as healthcare and education, and through our child protection work, focusing on orphans and other vulnerable children. We have provided food, access to clean water and other basic assistance to children and their families during times of emergency. We have helped thousands of children register their birth so they are eligible for government benefits and other support. And we continue to help children who are affected by HIV and AIDS.

Mozambique Floods Unleash Children's Fears

Most of the girls arrive at the center from the street, having fled abusive family situations, or their parents have died and a stepparent rejected them.

Birth Registration - Right From The Start DOC

www.sahims.net/temp_batchfiles/16_07_03_wednesday/day_african_child/Day%20of%20the%20African%20Child%20PR.doc

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Most babies in Mozambique are still denied their “membership card” to society, because they are not registered at birth. This has serious consequences, particularly for orphans and other children made vulnerable by being excluded from basic social services and entitlements such as the right to be exempted from school fees.

Massacre Of The Innocents

Missionary beaten to death with a hammer. After denouncing the ever more frequent cases of children and adolescents disappearing from Nampula, in the north of Mozambique.

World Congress Against the Commercial Sexual Exploitation of Children

www.usemb.se/children/csec/feature5.html

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Poverty increasingly drives children onto the streets of Mozambique's big cities. There, they hope to survive. There, they hope to earn a little money for themselves and their families. UNICEF estimates the number of street children in Mozambique at 5,000. For many girls, life on the streets leads to prostitution.


  • http://www.gvnet.com/streetchildren/Mozambique.htm
  • http://www.succeedtoread.com/

1 – UN TERME GENERIQUE, PARFOIS AMBIGU

De façon générale, l'alphabétisation renvoie au processus d'enseignement de la langue écrite à une population donnée. Mais selon les caractéristiques de ces populations et le cadre d'enseignement, le terme évoque des réalités quelque peu différentes.

• L'alphabétisation, ce peut être l'ensemble des actions qui permettent de confronter dans le cadre scolaire ou post-scolaire, une population d'enfants ou d'adultes à l'apprentissage de la langue écrite. C'est dans ce sens qu'on parle de campagne d'alphabétisation dans les pays en développement ou de l'évolution de l'alphabétisation des français au 19ème siècle.

• Ce terme est aussi utilisé pour désigner l'ensemble des actions de formation post-scolaire s'adressant à des adultes. Ainsi, l'alphabétisation dans les pays industrialisés est un enjeu important des dernières décennies et concerne aussi bien les travailleurs étrangers qui sont venus s'installer dans ces pays que les populations autochtones, scolarisés, pour lesquels l'éducation de base n'a pas assuré l'acquisition de compétences suffisantes pour faire face aux situations de communication écrite de plus en plus complexes.

"Il est clair qu'il y a un problème d'analphabétisme dans la population adulte des pays industrialisés" peut-on lire en conclusion d'un séminaire international, réunissant 16 pays d'Europe et d'Amérique du Nord (Séminaire d'Eastbourne, 1981). Mais cet analphabétisme renvoie à une réalité bien différente de ce que peuvent vivre certaines populations du tiers monde, non scolarisés, totalement vierges de tout enseignement de l'écrit, quel qu'il soit. C'est pourquoi, très vite, des difficultés de terminologie sont apparues.

Les notions d'alphabétisation et d'analphabétisme fonctionnels ont été utilisées, pour différencier ces phénomènes propres aux pays industrialisés et l'alphabétisation dans les pays du tiers monde. L'adjectif "fonctionnel" illustre le lien entre les difficultés de lecture/écriture et la participation aux activités sociales, culturelles, professionnelles pour lesquelles la maîtrise de l'écrit est indispensable. Certaines personnes peuvent avoir été alphabétisées et ne pas satisfaire aux normes fonctionnelles d'une société donnée. La France, quant à elle, a adopté le nom "illettrisme" pour évoquer ce phénomène.

Cependant, malgré ces différenciations lexicales, le terme générique commun d'alphabétisation a été préservé à l'échelon mondial, sous l'influence de l'UNESCO. Dans le cadre de rencontres internationales en langue française, c'est ce vocable qui est retenu.

En Belgique francophone et au Québec, ce qu'on appelle "l'alpha" renvoie aux dispositifs de formation linguistique de base, qu'ils s'adressent aux populations autochtones scolarisés ou aux populations issues de l'immigration. La France n'a pas tout à fait suivi ce mouvement international. Ayant eu recours à partir du milieu des années 80 à la notion de lutte contre l'illettrisme pour les actions

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de formation s'adressant à des natifs, scolarisés, maîtrisant mal l'écrit, elle a réservé celle d'alphabétisation à la formation linguistique des adultes issues de l'immigration.

• Ainsi, et cela constitue le 3ème sens possible, l'alphabétisation désigne l'ensemble des programmes de formation s'adressant à des immigrés (financés par le FASILD, ex FAS, Fonds d'Action et de Soutien à l'Intégration et à la Lutte contre la Discrimination). Cet emploi reste cependant ambigu, puisque pour de nombreux étrangers la formation linguistique ne constitue pas une alphabétisation, mais une formation à une langue étrangère ou à une langue seconde. D'ailleurs, sous l'impulsion du FASILD, l'appellation "alpha" perd du terrain au profit de celle de "formation linguistique".

Ainsi le mot "alphabétisation" a souvent un sens générique peu précis. Il peut nommer un processus de confrontation initiale à un code écrit, mais aussi une remise à niveau, un réapprentissage ou une consolidation. De plus, ce terme peut évoquer l'accès à un code écrit d'une langue étrangère ou seconde, mais aussi l'accès à celui de la langue maternelle. Enfin, il peut s'appliquer à un enseignement à des enfants dans le cadre scolaire ou à un enseignement à des adultes dans le cadre postscolaire de l'Education Permanente.

Par ailleurs, le concept d'alphabétisation prend place dans un réseau sémantique plus large : "lutte contre l'illettrisme", "formation de base", "alphabétisme", "littératie". Il constitue aussi la base d'une déclinaison plus large qui enrichit le lexique : on parle de "post-alphabétisation", d'"alphabétisation de survie", d'"alphabétisation fonctionnelle", etc.

Le recours à cette terminologie plus nuancée s'explique par la complexité du phénomène d'alphabétisation. Comment, en effet, rendre compte des différentes finalités de l'alphabétisation, des différentes formes qu'elle revêt, des différents enjeux sous-jacents ?

Un seul terme, même générique, ne peut épuiser cette multidimensionnalité qui se cache derrière ces questions : qu'est-ce qu'être alphabétisé ?

Comment et où s'alphabétise-t-on ?

Et pour quoi faire ?

2 – QU'EST-CE QU'ETRE ALPHABETISE ?

• Etre alphabétisé peut être caractérisé par la capacité à déchiffrer un message simple, à décoder, à manipuler le code de correspondance grapho-phonétique. L'alphabétisation constitue une première étape de confrontation aux bases de la lecture/écriture, la post-alphabétisation traduisant alors les étapes suivantes. De même, certains militants de l'Association Française pour la Lecture ont réservé le terme "alphabétisation" à l'accès à des compétences de simple décodage et ont utilisé le mot "lecturisation" pour qualifier le processus de développement d'une réelle maîtrise de la communication écrite.

• On peut aussi considérer qu'être alphabétisé, c'est être capable de faire face à toutes les situations de l'écrit, en production comme en réception, et ce, quels que soient le contexte et la nature des écrits. 3 Une question demeure donc. Où est le seuil au delà duquel quelqu'un est alphabétisé ? Qui décide de ce seuil ? Les réponses sont bien sûr variables selon les périodes, les pays, les contextes socio-économiques. L'alphabétisation est une notion relative et historiquement située.

Pour sortir de cette impasse de l'opposition alphabétisé / non alphabétisé (valable également pour l'opposition française entre illettré / non illettré), le recours à la notion de continuum est courant. Il n'y aurait alors pas d'opposition nette entre deux états, mais une succession d'étapes sur le long parcours de la maîtrise de l'écrit. C'est dans ce sens qu'il est fait référence à de nouvelles notions : "l'alphabétisme" utilisée par les québécois et la "littératie" utilisée à l'échelon international, notamment par l'OCDE.

L'alphabétisme, comme la littératie, peuvent se définir comme l'ensemble des capacités de lecture et d'écriture que les adultes utilisent dans la vie quotidienne pour pouvoir fonctionner dans la société, parfaire leurs connaissances et développer leur potentiel et celui de leur société. Ces définitions sont assez proches de celles de l'alphabétisation fonctionnelle. On y retrouve l'idée de développement de la société, de développement personnel et l'idée de fonctionnalité.

Ainsi il est possible de définir des niveaux d'alphabétisme et de littératie. C'est d'ailleurs sur la base de cette catégorisation en 5 niveaux croissants de littératie que des enquêtes internationales ont permis de tester des populations dans les pays industrialisés (OCDE, 1995 et 1997).

• La question "qu'est-ce qu'être alphabétisé" renvoie également au problème du rapport compétence orale / compétence écrite. En effet, être alphabétisé c'est avoir accès au code écrit de sa langue maternelle parlée quotidiennement dans les interactions les plus intimes, mais ce peut être aussi avoir accès au code écrit d'une langue seconde dominante sur le plan politique et administratif (cas des pays africains…), mais ce peut être encore avoir accès au code écrit d'une langue d'un pays d'accueil dans lequel on a immigré. Selon la nature des relations entre pratiques à l'oral et compétences à l'écrit, les processus d'apprentissage seront bien sûr différents. Par ailleurs, au delà des enjeux pédagogiques, il existe des enjeux sociolinguistiques.

Quelle politique mener dans certains pays africains. Par exemple, au Mali, faut-il mieux être alphabétisé en français, en Bambara ou en Sonrhaï ?

Derrière les réponses à "qu'est-ce qu'être alphabétisé ?" se cachent des conceptions différentes qui induisent des politiques différentes de l'alphabétisation. De même, les réponses "comment et où s'alphabétiser" sont porteuses de divergences.

3 – OU ET COMMENT S'ALPHABETISER ?

L'école et l'organisme de formation d'adultes, constituent des lieux traditionnels d'alphabétisation. Mais il existe aussi une alphabétisation non formelle. L'association de quartier, le village, l'école coranique, la famille, le réseau d'amis, l'entreprise, la bibliothèque, l'atelier théâtre, etc. sont aussi des endroits où les populations se confrontent à l'écrit et peuvent développer leurs compétences.

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Les réponses à l'analphabétisme ne sont pas uniquement du côté de l'institution de type scolaire. Elle sont aussi présentes dans les communautés, les échanges locaux, les réseaux parallèles. Les pratiques s'appuient alors sur d'autres conceptions de la formation, plus proches de celles de l'éducation populaire.

A la question du "où", s'adjoint celle du "comment" qui lui est indissolublement liée. L'apprentissage peut être conduit, guidé, organisé dans le cadre d'institutions ; il peut être aussi auto-dirigé dans le cadre d’un processus d'autodidaxie. Dans un enseignement formalisé, les modalités pédagogiques sont hétérogènes.

S'agit-il d'un stage collectif ou d'une classe de type traditionnel ?

S'agit-il d'un enseignement tutoré dans un centre de ressources individualisé ?

S'agit-il d'un groupe de production et d'échanges à l'initiative des populations elles-mêmes ? … Les approches didactiques et pédagogiques sont multiples.

Pour les adultes, sontelles proches d'une optique communautaire et politique, du type alphabétisation conscientisante, ou proches d'une optique plus scolarisante ?

L'accent est-il mis sur l'articulation communication écrite / pratiques citoyennes, sociales et culturelles ou sur une démarche apolitique, techniciste, focalisée sur les aspects strictement linguistiques ?

Pour les enfants des pays en voie de développement, l'alphabétisation en milieu scolaire reproduit-elle les modèles les plus traditionnels importés des pays européens (méthodes syllabiques des années 50-60 proposées dans des manuels obsolètes) ou cherche t-elle de nouvelles voies didactiques propres au contexte particulier de cette première confrontation à l'écrit de jeunes enfants ? La multiplicité des choix didactiques et pédagogiques révèle la variabilité des conceptions de ce qu'est la lecture/écriture et de ce qu'est l'enseignement/apprentissage de la communication écrite. Par ailleurs, ces choix sont directement influencés par d'autres choix plus larges, liés à la question du sens et des finalités de l'alphabétisation. Être alphabétisé pour quoi faire ?

4 – ÊTRE ALPHABETISE – POUR QUOI FAIRE ?

Une représentation dominante consiste à faire de l'alphabétisation une bataille contre l'ignorance, pour le progrès des sociétés. L'alphabétisation permet de diminuer les inégalités sociales, elle sert le développement social et économique des pays. Elle permet le développement de l'autonomie et de la citoyenneté des individus, elle enrichit le développement cognitif. Tous les discours concernant l'alphabétisation, et la lutte contre l'illettrisme, tournent autour de ces quelques généralités consensuelles. Mais est-ce si simple ? Certains auteurs ont montré que les liens entre alphabétisation et évolution socio-économique sur plusieurs siècles, en Occident, étaient complexes. D'autres ont insisté sur la difficulté de démontrer réellement le rôle de l'alphabétisation comme facteur de développement social et économique dans le tiers monde.

Certaines voix dissidentes, très minoritaires il faut le dire, rappellent les tensions qui occupent le champ de l'alphabétisation et nuancent le discours dominant parfois réductionniste (Harvey Graff parle de "literacy myth", 1979). 5 Au delà de ces débats politiques, il reste aux "alphabétiseurs", prescripteurs, et agent éducatifs de toute catégorie, à définir exactement les finalités et buts des actions de formation. Les choix sont variés et déterminent des politiques d'alphabétisation parfois totalement opposées.

Veut-on former un citoyen actif, socialement qualifié, jouant pleinement son rôle dans la communauté ? Dans ce cas, l'alphabétisation n'est qu'une partie d'un ensemble : l'accès aux savoirs de base, savoirs de base qui dépassent la stricte maîtrise de l'écrit et qui incluent les savoirs logico-mathématiques, les connaissances de l'environnement, les capacités de raisonnement et d'adaptation… La "formation de base" est alors un terme bien utile pour montrer l'élargissement aux dimensions extra linguistiques dans le développement des individus. Veut-on former un salarié plus compétitif, plus adaptable, plus polyvalent dans le cadre des transformations économiques ? Dans ce cas, l'alphabétisation n'est qu'un volet d'une formation professionnelle s'adressant aux populations de faible niveau de qualification.

La "formation des premiers niveaux de qualification" fait alors concurrence au terme "alphabétisation" trop restrictif. Veut-on éviter l'explosion sociale dans les quartiers et occuper les populations les plus marginalisées ? Dans ce cas, l'alphabétisation est au service d'une finalité plus large "d'insertion sociale" et de lutte contre les exclusions ou l'anomie sociale et perd complètement son sens initial.

Dans les pays en voie de développement, les mêmes choix se posent. L'alphabétisation peut être mise au service du développement rural au détriment du milieu urbain. Elle peut être focalisée sur un type de population (les paysans, les femmes…), marquant ainsi des orientations précises. Que ce soit dans les pays en voie de développement ou les pays industrialisés, l'alphabétisation se décline selon des finalités très différentes.

La question du sens de l'alpha doit être posée également au niveau des populations concernées elles-mêmes. Ceci est particulièrement vrai pour l'alphabétisation des adultes dans les pays industrialisés.

Que représente ce processus pour ces personnes ?

Qu'est-ce qu'elles gagnent à participer à ces actions ? Quels sont leurs motifs d'engagement et de poursuite ? Pourquoi y a-t-il un analphabétisme de résistance comme le soulignent certains chercheurs québécois ?

Quels sont les besoins exacts des apprenants ?

Que dire des obligations d'alphabétisation auxquelles on assiste dans les programmes de formation des demandeurs d'emploi ?

Ce versant de compréhension de l'analphabétisme et du processus d'alphabétisation, analysé du point de vue des populations, est encore largement à explorer. Cela permettrait d'avoir des hypothèses explicatives à propos d'un certain décalage entre une offre d'alphabétisation somme toute assez généreuse dans les pays industrialisés et les demandes de formation qui peinent à émerger.

La question "être alphabétisé pour quoi faire ?" ne peut réellement être traitée que si les pratiques et discours des personnes concernées sont envisagées.

http://trg45.univ-lille1.fr/abc/xyz/FBROS/docs/doc115-389-art_alphabetisation_VL.pdf

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___Majeurs protégés.. Quelle liberté juridique pour un majeur protégé ?

Quelle liberté juridique pour un majeur protégé ?

La liberté des personnes qualifiées autrefois d'« incapables » a été élargie par la loi du 5 mars 2007, entrée en vigueur le 1 er janvier 2009.

L'objectif clai-rement affiché du législateur était de redonner toute leur dignité aux personnes concernées, à savoir les majeurs qui souffrent d'une altération, médicalement constatée, soit de leurs facultés mentales, soit de leurs facultés corporelles, de nature à empêcher l'expression de leur volonté.

Le changement d'approche se traduit d'abord dans la terminologie : l'expression connotée, voire blessante, de majeur « incapable » est remplacée par celle de personne « protégée ».

Le changement apparaît encore dans l'élargissement du domaine de liberté conférée aux personnes protégées, à deux niveaux :

  • le statut de la personne et le régime de ses biens.

Une autonomie accrue

Tout d'abord, le nouveau régime de la tutelle et de la curatelle prévoit plusieurs actes qui nécessitent le seul accord du majeur protégé, excluant toute assistance ou représentation par un tiers.

C'est par exemple le cas des actes de l'autorité parentale relatifs à la personne d'un enfant, ou du consentement donné à sa propre adoption ou à celle d'un enfant.

Plus directement encore, la personne protégée prend aujourd'hui seule les décisions relatives à sa personne dans la mesure où son état le permet. Si ce n'est pas le cas, elle n'est pas écartée de plein droit et elle peut bénéficier de l'assistance de son tuteur.

Ce n'est que si cette assistance ne suffit pas qu'elle sera représentée, c'est-à-dire remplacée par son tuteur qui agira en ses lieu et place. On est donc passé d'une représentation systématique à une liberté contrôlée.

Autres illustrations de l'autonomie accrue du majeur protégé : il a le droit de choisir son lieu de résidence, peut entretenir librement des relations personnelles avec tout tiers - parent ou non. Le juge des tutelles peut encore lui laisser son droit de vote.

  • Outil très précieux

Sur le plan du patrimoine, la liberté juridique d'une personne sous tutelle a été également améliorée.

Deux exemples parmi d'autres le démontreront : elle peut, avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué, être assistée par le tuteur pour faire des donations ; elle peut également établir un testament si elle y est autorisée par le juge ou le conseil de famille. Elle peut seule révoquer le testament fait avant ou après l'ouverture de la tutelle.

Enfin, comment ne pas citer, pour tous ceux qui craignent d'être placés sous un régime de protection, les possibilités offertes par le mandat de protection future ?

Cet outil très précieux permet en quelque sorte de prolonger la capacité juridique d'une personne qui viendrait à perdre sa capacité en lui permettant, par anticipation, de prévoir les modalités de gestion de sa personne et de ses biens.

Le mandat peut être établi soit par acte notarié, soit par simple acte sous seing privé, l'étendue des pouvoirs conférés dépendant étroitement de la forme choisie. Ainsi, seul le recours à l'acte notarié permet d'autoriser le mandataire à effectuer des actes de disposition à titre onéreux, comme la vente d'un appartement par exemple. En tout état de cause, la rédaction d'un mandat de protection future nécessite une réflexion approfondie et son efficacité dépendra largement de la qualité de son contenu. L'assistance par un professionnel est donc incontournable.

Les Echos

  • Majeurs protégés

En raison, soit de leur état physique, soit de leur état mental certains majeurs font l'objet d'un régime de protection qui déroge au principe fixé par l'article 488 du Code civil qui déclare pleinement capables les personnes de l'un et de l'autre sexe ayant atteint l'âge de 18 ans. Les régimes qui peuvent leur être appliqués correspondent chacun à une adaptation qui tient compte de la variété des situations dans laquelle un majeur protégé peut se trouver. Les actes faits par le majeur antérieurement à la décision qui prononce une mesure de protection sont affectés d'une nullité. Cette sanction ne suppose pas la preuve de l'insanité d'esprit au moment où l'acte a été passé mais il est seulement subordonnée à l'existence, lors de la passation de l'acte critiqué, de la cause ayant déterminé l'ouverture de cette mesure (1re Civ. - 24 mai 2007 BICC n°668 du 1er octobre 2007).

Ces régimes sont aussi variés que, le placement sous sauvegarde de justice, la curatelle, et la tutelle. La tutelle peut elle-même se trouver réduite à la "gérance de tutelle" pour les personnes placées dans des établissements de soins spécialisés lorsque le juge constate que la tutelle ordinaire constitue une organisation trop lourde (tuteur, subrogé-tuteur, Conseil de famille, Juge des tutelles), elle peut également être limitée à la " tutelle aux prestations sociales".

La loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités a réglé les droits patrimonieux du majeur protégé disposant de droits dans une indivision. (Voir les nouveaux articles 812-1 et 813-5 du Code civil). La Loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs porte principalement sur le renforcement des contrôles de placement tout en limitant les mises sous tutelle ou curatelle, régimes très contraignants puisque la personne voit la gestion de son patrimoine et de ses revenus confiée à une tierce personne (parent proche, association, institutions...). Cette Loi a introduit le "mandat de protection future" qui permet à toute personne d'organiser à l'avance sa protection ainsi que celle de ses biens et de désigner le tiers qui sera chargé de la représenter pour le jour où son état de santé ne lui permettra plus d'y pourvoir lui-même. Lorsqu'il n'est pas contresigné par un avocat, le mandat de protection future sous seing privé, est établi conformément au modèle figurant en annexe du Décret n° 2007-1702 du 30 novembre 2007.

Le Ministère de la Justice entend également renforcer le contrôle financier des associations qui gèrent les revenus des personnes sous tutelle, par la nomination de commissaires aux comptes (personnes indépendantes qui garantissent la sincérité des comptes).

Le régime de l'hospitalisation dans des formations appropriées, le mode et la procédure de placement, les recours que peuvent utiliser les personnes dont les facultés mentales sont altérées ou leur entourage, sont définis par le Code de la Santé publique. Le contrôle de ces établissements par le Procureur de la République et par le juge des tutelles est prévu par l'article 490-3 du Code civil.

http://www.juritravail.com/lexique/Majeurs.html

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jeudi 21 janvier 9999

____Ni croyant,.. ni athée. Y a des gens qui sont ni athée ni croyant ou ni quoi que ce soit ? Alors ni question, ci pourquoi ni athées ont quand même cliqué sur ni question.. ni cliquez pas, ci interdit ? ..schut ne dis rien, je suis là incognito !

A votre avis, qui est plus proche de Dieu,

l'athée qui ne fait que du bien, ou le croyant qui fait que du mal?

''Le croyant dira que c'est lui, l'athéisme n'ayant pas de sens à ses yeux''.

''L'athée dira personne, puisque dieu est un fantasme''.

Y a des gens qui sont ni athée ni croyant ou ni quoi que ce soit ?

Personnellement le fait même d'être athée implique le fait de ne pas croire en quelque chose, donc on fond de soit on croit en cette chose...

Par ma question je veux dire s'il y a des gens qui ne font pas cette "je ne crois pas en ceci donc..." mais en faite s'en foutent de ce qu'il l'entour.

Einstein était croyant ou athée ?

J'ai déjà ma petite idée, mais vous, savez-vous vraiment ce que pensait Einstein ?

Mes convictions:

Einstein disait aussi (Propos démenties pas les croyant qui propage la bonne parole par l'image de bonne personne connus, mais des propos juste et vérifiable) "Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."

(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)

De même:

Il disait:

« Je suis un non-croyant profondément religieux. C'est une religion de type quelque peu nouveau. Je n'ai jamais imputé à la Nature un objectif ou un but, ou quoi que se soit qui puisse passer pour anthropomorphisme. Ce que je vois dans la Nature, c'est une superbe structure qu'on ne peut comprendre qu'imparfaitement et qui doit donner à celui qui réfléchit un profond sentiment d'humilité. C'est un sentiment authentiquement religieux qui n'a rien à voir avec le mysticisme. L'idée d'un Dieu personnel m'est totalement étranger et semble même naïve. » Letter to Hans Muehsam March 30, 1954; Einstein Archive 38-434 Il y a 9 mois

Mais ce n'est pas tout, Einstein dit aussi:

"La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle." et bien d'autre phrase qui créer un amalgame entre Einstein et croyance ou qui continue de perpétuer se conflit entre croyant et non croyant de se donner l'image d'un grand génie pour influencer les gens.

La réalité n'est pas de savoir si Einstein est croyant ou athée ou agnostique. C'est de comprendre pourquoi ils disait parfois une chose et puis une autre fois son (presque) inverse !

Dans ce cas remettant nous dans l'époque, et dans "le lieu" (un pays qui n'accepter pas ou très peu l'athéisme, encore de nos jours, c'est mal vu. = les états unis)

Pour prouver ce que je dis, regardant le genre de lettre que recevait Albert Einstein durant son séjour au états unis, alors qu'il lancer quelque phrase sur les religions (pas forcement bonne):

Lettre d'un président d'une société historique du New Jersey:

"Nous respectons votre érudition, docteur Einstein, mais il y a une chose que vous ne semblez pas avoir apprise: que Dieu est un esprit et ne peut être trouvé au télescope ou au microscope, pas plus qu'on ne peut trouver la pensée ou l'émotion humaines en analysant le cerveau. Comme chacun sait, la religion est fondée sur la Foi, pas sur le savoir. toute personne qui réfléchit peut être assaillie de temps en temps par le doutes religieux. Ma propre foi a vacillé bien souvent. Mais je n'ai jamais parlé à personne de ces errements spirituels pour deux raison 1) je craignais, par une simple allusion, de perturber et d'affecter l'existence et les espoirs d'un de mes semblables, 2) parce que je suis d'accords avec l'écrivain qui a dit :

"il y a une tendance malsaine chez celui qui va détruire la foi d'un autre."... j'espère, docteur Einstein, que votre citation a été déformée et que vous allez dire quelque chose de plus agréable aux innombrables Américains qui aiment vous honorer. "

bien sur vous pouvez doutez de ce texte, je vous encourage donc à faire des recherche dessus. Au pire demandais à Richard Dawkins directement ou il a trouver ces sources !

Une autre lettre pour montrer qu'Albert d'Einstein était en terrain ennemis à l'athéisme pour prouver qu'il était athée et que ces quelques rare phrase (quand elle ne sont pas inventé) dont il fait l'éloge de la religion ne sont pas véritablement sincère ?

ok:

Lettre du fondateur de la Calvary Tabernacle Association de L'Oklahoma (toujours cité par Richard Dawkins):

"Professeur, je pense que tous les chrétiens d'Amérique vont vous répondre: "Nous ne renoncerons pas à notre foi en notre Dieu et en son fils Jésus-Christ, mais nous vous invitons, si vous ne croyez pas au Dieu des personnes de cette nation, à retourner d'où vous venez" J'ai fait tout mon possible pour faire honneur à Israël, et voilà que vous venez, et d'une seul déclaration proférée par votre langue blasphématoire vous faites plus pour nuire à la cause de votre peuple que tous les efforts des chrétiens qui aiment Israël pour éradiquer l'antisémitisme dans notre pays. Professeur Einstein, tous les chrétiens d'Amérique vous répondront tout de

Suite: "reprenez votre théorie folle et fallacieuse de l'évolution, et retournez en Allemagne d'où vous venez, ou arrêtez d'essayer de détruire la foi d'un peuple qui vous a accueilli quand vous avez été obliger de fuir votre pays natal."

Monstrueux n'est-ce pas ?

Cela explique bien les centaines petite phrases flou (très flou) et mystique dont beaucoup de croyant propage pour s'autoproclamer "le camps des gents intelligent", influencé par poigne d'une religion sans respect pour les autres !

Voila ce que disait vraiment Einstein:

Une lettre inédite d'Albert Einstein au philosophe Eric Gutkind, datée du 3 janvier 1954, apporte un démenti formel à touts ceux qui voudrait faire croire qu'il était croyant. Un an avant sa mort, il y affirme que l'idée de Dieu est née de la faiblesse humaine et qualifie la Bible de "vraiment enfantine".

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste." (Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois." (Albert Einstein / 1879-1955)

"Ce qui m'intéresse vraiment c'est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant le monde."

(Albert Einstein / 1879-1955)

A force de lire des ouvrages de vulgarisation scientifique, j'ai bientôt eu la conviction que beaucoup d'histoires de la Bible ne pouvaient pas être vraies. La conséquence a été une véritable orgie fanatique de libre pensée accompagnée de l'impression que l'Etat trompe intentionnellement la jeunesse par des mensonges. C'était une impression écrasante. Cette expérience m'a amené à me méfier de toutes sortes d'autorité, à considérer avec scepticisme les convictions entretenues dans tout milieu social spécifique : une attitude qui ne m'a jamais quitté, même si par la suite, parce que j'ai mieux compris les mécanismes, elle a perdu de son ancienne violence."

(Albert Einstein / 1879-1955)

... et pour ceux qui auraient encore des doutes :

Ajoutons que l'expérience d'Alain Aspect a montré dès 1982 que soit Dieu joue aux dés avec l'univers, soit c'est nous.

Sources :

http://atheisme.free.fr/Citations/Einste…

En gros, je ne peux pas dire:

  • "il est athée" ou
  • "il est agnostique" ou
  • "il est croyant" ou

"autre"

Je peux simplement conclure, qu'il a dit croire, ensuite il a dit ne pas croire, ensuite on la menacé, et il a recommencer à dire qu'il croyait, mais toujours de façon "louche" de façon à remettre en question la raison de ces phrases !

Donc

j'imagine qu'Einstein était Athée, mais ne pouvais pas s'en défendre, comme en peut s'en défendre de nos jours ! (oui de nos jours en s'en défend malheureusement, j'attends le jours ou on ne fera que donner ces arguments et non, se défendre).

Meilleure réponse - Choisie par le demandeur

Probablement athée, mais tout de même d'après ses déclarations il possédait une certaine croyance à quelque chose.

Ps:

''Je ne suis ni croyant ni athée envers un dieu quelconque! Où est ma place sur ce forum....pensez-vous? Toutes les religions sont des béquilles.... Il n'y a qu'en moi que je peux croire.....et en moi il y a''

une Âme....voilà!

Tout et absolument tout est issu de l'Âme qui nous habites.

Ceci n'est pas une idée,une idéologie, un programme,une religion....

C'est la vraie vie.......! http://www.discutons.org/sutra2042809.html

  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100416051014AAPD4BD
  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20081108090947AAIVwbK

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___L’inconnu et le connu, le mental et ses créations sont une seule et même « matière » : l’imaginaire. La peur est un état de conscience qui valide la cohérence de ces expériences oniriques… “Souffrance” corps et esprit !

  • Question primordiale d’Unité et d’une coexistence de deux principes différents :

Corps et esprit ! Ou encore comme principe : Racine Unique de ce qui Est par rapport à ces reproductions multiples !

il est vrai que la notion de souffrance peut-être simplement liée à l’esprit sans exclure pour autant les maux que le corps endure … et qu’il peut supporter …



amitié; En effet mais la souffrance est la croyance trompeuse en un esprit « corporifié »…

  • Comment pourrions-nous avoir peur de l’inconnu, il est inconnaissable.


La peur est liée au connu, peur de perdre ce que nous tenons entre nos mains, nos biens matériels, nos croyances, enfin tout ce qui fait certitudE.

Phene: 6 janvier 2011 à 11 h 13 min

L’inconnu et le connu, le mental et ses créations sont une seule et même « matière » : l’imaginaire. Lorsque vous dites que l’inconnu est inconnaissable, vous avez raison puisque le mental ne peut se connaître. La peur est un état de conscience qui valide la cohérence de ces expériences oniriques…

]..![http://www.phene.eu/blog/?p=1008

  • Le corps peut endurer de grandes souffrances quand Vous-même ne souffrez pas

Phene: 5 janvier 2011 à 16 h 35 min

Ton raisonnement est subtil cependant corps et esprit sont des créations mentales; l’Un ne peut être ni créateur ni création…



marie-claude: 5 janvier 2011 à 17 h 08 min



Miche: 6 janvier 2011 à 4 h 16 min



Lorsque la douleur est intense, soit nous nous identifions à ce corps qui souffre, soit nous surfons la vague.



Néanmoins, je me garderais bien d’affirmer qu’il puisse toujours en être ainsi… Concernant les créations mentales, sans elles nous ne serions pas là, à échanger des mots. Nous sommes créations mentales.



Phene: 6 janvier 2011 à 5 h 16 min

C’est juste, si nous nous situons dans le monde de la dualité.



Mais la souffrance vient de la fatale erreur de nous identifier aux créations mentales, à ce que le mental crée. Nous ne sommes pas sa créature et encore moins sa création ! Nous sommes ce que le mental n’est pas : Vivant. Nous sommes ce que le mental ne sera jamais :



Immortel. Nous sommes ce que le mental ne peut être : Amour….

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____« Contemplation Souffrance » Inconnu.. C’est de l’inconnu que nous avons peur, de cet imaginaire qui hante la Conscience et qui pourtant n’existe pas. De quoi avons-nous peur sinon de l’illusion de cette peur? In-connu ou un-connu?

In-connu ou un-connu?

Le petit Atelier du chercheur de Vérité Feuillets de la non-dualité

« Contemplation Souffrance » Inconnu



C’est de l’inconnu que nous avons peur, de cet imaginaire qui hante la Conscience et qui pourtant n’existe pas.



De quoi avons-nous peur sinon de l’illusion de cette peur ?…

       « IN»connu :

c’est la privation de ce qui vient de l’origine de notre espèce, qui n’est pas visible ou encore véritablement connu. Cet élément ou cette matière qui indique une imputation, une infraction : ce manque d’un bien qui nous est dû ! Et qui entraîne nécessairement notre responsabilité vis-à-vis de cette forme chargée de matière INvisible et colorante, notre âme à l’image de ce que l’on est ! Et la « peur » c’est justement de ne pas obtenir ce manque qui nous est dû. D’où le mal et la souffrance ; qui effectivement dans l’absolu, en Dieu, n’existent pas.



Phène: 4 janvier 2011 à 11 h 00 min



Seul le Connaissant dénué du pouvoir de création est exempt de toutes peurs…

In-connu ou un-connu?

Peur de l’inconnu, Peut-être… et peut-être pas.

Car le petit enfant, qui est vraiment dans l’inconnu, n’a pas peur. Puis il vit des expériences ou reçoit des messages, des informations (de peur) qu’il intègre pour que l’inconnu ne soit plus un espace d’expression et de découvertes mais une projection de cette mémoire vécue ou même seulement entendue d’un connu qui parfois n’est même pas le sien.



Phene:



4 janvier 2011 à 18 h 40 min



Tu es dans le vrai Christiane, la __peur disparaît lorsque tout devient Soi, Un-connu__…

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† ____Création intime de l’homme, l’Esprit accomplit dans un libre arbitre, la Création mentale désirée et voulue par l’homme lui-même. C’est ainsi que l’homme peut créer des images mentales. " du projectionniste" - Qu’est-ce que la création?

Création

Le petit Atelier du chercheur de Vérité



- Qu’est-ce que la création? demande le jeune Philosophe



Ce que vous appelez créations, ne sont que vos projections. Imaginez que vous soyez au cinéma. L’écran représente la Pure conscience, Vous, et les images qui défilent sont le monde, vos pensées. Vous avez tellement l’habitude de vous identifier aux images que l’écran disparaît. Vous savez qu’il existe bien sûr, mais vous l’oubliez, car les objets que vous voyez vous fascinent. Si vous décidez d’attraper un de ces objets, vous allez inévitablement toucher l’écran.

C’est exactement ce qui arrive au jeune Philosophe dès l’instant où Il se souvient Qui Il Est : toute surimposition disparaît, seule demeure la pure Conscience

  • Le jeune Philosophe (disciple) doit anéantir les ténèbres mentales (les fictions égotiques) par un discernement toujours plus subtil et redevenir la Flamme qui brille de mille feux

PS : Tout homme peut-être éclairé, mais pas forcément illuminé (M.V.D).

D’après le « Principe de Correspondance Formel, » c’est le Grand-Tout Esprit qui accomplit la Création Mentale de l’Univers. Et dans la



Création intime de l’homme, l’Esprit accomplit dans un libre arbitre, la



Création mentale désirée et voulue par l’homme lui-même. l’homme peut créer des images mentales. Mais bien souvent plus mauvaises que bonnes ! Et effectivement, Phène, tu as raison, c’est quand ses images désirées par son ego s’éteignent, pour laisser la place à celle du projectionniste, que l’homme spirituel prend toute sa mesure. C’est quand la raison de l’être laisse place à la résonance de l’Esprit, en osmose à l’Amour de l’Univers, que se crée l’illumination et l’éclairement.

jeanplume: 7 janvier 2011 à 12 h 11 min

salut !



pour ma part, j’aurais plutôt opté pour le projectionniste, car sans lui, pas de projecteur et donc pas de lumière. L’écran m’apparaît comme une limitation physique (liée au corps). Reste à savoir qui est ce projectionniste…



cordialement



Phene: 7 janvier 2011 à 14 h 59 min

Bonjour Jeanplume,



Dans le monde de la dualité, c’est effectivement le projectionniste qui prime puisqu’il est le créateur de l’univers. ++Il évoque le mental qui éclaire ses propres désirs en leur donnant formes et couleurs++;

  • quant à l’écran (limitation physique), il représente la pensée d’une dimension spatio-temporelle dans laquelle ce même mental se confine. Il faut se libérer du créateur et de ses créations, redevenir l’Initiateur de notre Naturel.


Pour se savoir, le projectionniste doit progressivement éteindre sa lumière artificielle (ego) pour se fondre dans celle du Jour éternel… Amitiés

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† ___Pardon « Qui est « je »? Libre arbitre » Pardon.. Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Lc 23 ,33-34). à tous ceux qui ignorent que vouloir sauver ce monde c’est crucifier le véritable Amour.. se condamner Soi-même à la mort…

Pardon « Qui est « je »? Libre arbitre » Pardon

jeanplume: 15 janvier 2011 à 15 h 41 min



Et le libre arbitre, qu’en font les chiens , loups, vautours ? La Miséricorde n’exclut pas la justice !

(Lc 23 ,33-34).


  • C’est bien ce que fait Jésus, il voit qu’il n’y a personne, à juger.

  • __Comment condamner ceux qui ne savent pas qu’ils sont prisonniers de leur

propre illusion__ ?



Phene: 15 janvier 2011 à 8 h 58 min

Mais Jésus est encore dans l’illusion de la dualité puisqu’il fait appel à son Père ! C’est précisément son invocation au Père qui nous révèle que la mise à mort de l’ego n’est pas achevée.

C’est vrai que Jésus ne juge pas, ne condamne pas, __car Il ne fait plus partie du monde des ignorants__… même s’Il ne fait pas encore partie du monde des Parfaits !…

Alors que l’Esprit est au seuil de la Transfiguration



(dernière étape du Pèlerinage intérieur où le Fidèle doit réussir le douloureux et périlleux passage de la condition de mortel -aimé- à celle d’Immortel -Aimant-), Il invoque le Père, plus haut degré de l’Amour en Soi.

Dans sa prière,

Il implore tout son Être d’accorder le Salut aux Innocents, à tous ceux qui ignorent que vouloir sauver ce monde c’est crucifier le véritable Amour, se condamner Soi-même à la mort…

coments:

magnétique: 12 janvier 2011 à 9 h 32 min




Il n’y a Rien de plus Réel que le véritable Amour Crucifié




Phène:



12 janvier 2011 à 10 h 31 min

  • Oui, bienheureux Celui qui sacrifie l’amour à l’Amour, les sentiments au

Sentiment; de Celui-là seul le Pardon est salvateur




jeanplume:



13 janvier 2011 à 13 h 51 min



se condamner soi-même à la mort…et ressusciter pour glorifier Dieu !



Phène:



13 janvier 2011 à 20 h 46 min

Oui, glorifier le Miséricordieux et vivre en Lui



Miche:

15 janvier 2011 à 6 h 26 min

  • Mais il n’y a rien à crucifier, dès lors qu’on n’est plus dans l’illusion de la dualité !

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† ___Le Libre arbitre: L' Homme (Esprit) et la conscience ne font qu'Un. l' Etat de conscience représente le degré d'évolution de l'Esprit sur le chemin de la Ressemblance.. Obéir à la Loi, c'est être à l'Ecoute jusqu'à devenir le Verbe même

http://www.phene.eu/blog/

  • -Maître, faut-il croire au libre arbitre? demande le jeune philosophe.
  • -Qui serait libre pour arbitrer quoi? lui répond le penseur.
  • Quelle voix choisis-tu?
  • Et "qui" fait le tri?

En vérité, par nature, le verbe s'éclaire Soi-même pour Soi-même...

Pour le libre arbitre de l'homme nous avons la réponse dès la Genèse de sa Création. L'homme dépend de son état de "CONSCIENCE (a).

"Pourquoi?

parcequ'il a été crée pour obéir à la Loi de sa propre nature, à l' "IMAGE" de Dieu. (b) A lors que tous les objets et les êtres de particules, les forces et les puissances " obéissent aux lois du Ciel (c)."

(a) Genèse 3,7. b) Genèse 1, 27. c) job 38,33. psaume 97,11

L' Homme (Esprit) et la conscience ne font qu'Un. l' Etat de conscience représente le degré d'évolution de l'Esprit sur le chemin de la Ressemblance.

Obéir à la Loi, c'est être à l'Ecoute de la parole du vertueux jusqu'à devenir le Verbe même, tels le christ et tous les Prophètes.

Quant aux mondes illusoires ( tous les objets et les êtres de particules, les forces et les puissances), affirmer qu'ils "obéissent au lois du Ciel" Signifie que leur cré"ation dépend de l'Esprit aliéné...

II est vrai que l'on peut donner au terme évolutiion une connotation scientifique. De plus, le disciple peut être aussi appelé le "PROGRESSANT"..

++''celui qui se cherche ! et grandit par arbitrage de soi... Oui, l'Homme Seul grandit en verut...''++

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____Garde à vue -L'avocat sera présent tout au long de la garde à vue. L'avocat va pouvoir pénétrer dans les commissariats et les gendarmeries et s'asseoir aux côtés de son client. Désormais, il pourra assister aux auditions, confrontations ..

20/01/11 - 22h43 (actualisé à 22h42) L'avocat sera présent tout au long de la garde à vue



Menottes accrochées à un banc dans un commissariat © AFP/Archives Jack Guez PARIS (AFP) - L'avocat pourra être présent tout au long de la garde à vue : l'Assemblée nationale a adopté sans trop barguigner jeudi la principale innovation d'une réforme de la garde à vue, imposée par des exigences constitutionnelles et européennes.

L'examen du projet de loi, entamé mardi, devrait finalement être bouclé jeudi soir alors qu'il était prévu pour durer deux semaines.

Plus de 110 ans après être entré dans le bureau du juge (1897), l'avocat va pouvoir pénétrer dans les commissariats et les gendarmeries et s'asseoir aux côtés de son client. Sur le principe même, il n'y avait guère moyen de tergiverser, le Conseil constitutionnel ayant imposé au gouvernement de revoir en ce sens le régime de la garde à vue avant le 1er juillet 2011.

Au fil des débats, différents orateurs ont déploré que le nombre de garde à vue en France soit passé en quelques années de 300.000 à 800.000.

Jusqu'à présent, l'avocat pouvait s'entretenir 30 minutes avec son client au le début de la garde à vue. Désormais, il pourra assister aux auditions, confrontations et poser des questions à la fin des entretiens.

Seules "des raisons impérieuses tenant aux circonstances particulières de l'enquête" (bon déroulement, investigations urgentes pour recueillir ou conserver des preuves, prévenir une atteinte imminente aux personnes) permettront au procureur de différer la présence de l'avocat de 12 heures dans le cas d'une garde à vue ordinaire.

En outre, le juge des libertés et de la détention (JLD) pourra différer l'intervention de l'avocat de 24 heures pour les crimes et les délits punis d'une peine supérieure ou égale à cinq ans.

C'est donc sur les modalités de la présence de l'avocat que les esprits se sont échauffés jeudi.

"Je vois que le rabot est à la manoeuvre !", s'est plaint Philippe Houillon (UMP), avocat de formation, face à plusieurs amendements de sa majorité, certains présentés par Jean-Paul Garraud (UMP), magistrat de profession : tentatives de réduire le délai de deux heures permettant à l'avocat d'arriver, de limiter son temps de parole à 15 minutes, de ne pas lui transmettre le procès verbal de notification de la garde à vue.

Claude Goasguen, également avocat, est sorti de ses gonds, et s'en pris vivement à Jean-Paul Garraud alors qu'était discuté le fait de savoir quoi faire lorsqu'un avocat "perturbe" une audition.

"M. Garraud n'a jamais foutu les pieds dans un commissariat pour une garde à vue ! Jamais ! M. Garraud a été juge d'instruction !", s'est emporté le député de Paris. "C'est insultant pour les avocats ! Que je sache, jamais un avocat n'a boxé un officier de police judiciaire, nom de Dieu !", a-t-il tonné.

"Des gardes à vue, j'en ai connues plus que vous dans le XVIe arrondissement de Paris", a répondu Jean-Paul Garraud à Claude Goasguen, également maire du XVIe.

Suspension de séance, échanges d'excuses. Et il a été décidé qu'en cas de perturbation "grave" d'une audition, le bâtonnier soit informé et puisse désigner un nouvel avocat, choisi ou commis d'office.

"M. Garraud revient régulièrement à la charge pour liquider le malheureux avocat", s'est aussi plaint Noël Mamère (Verts), également avocat.

Le PS n'a pas non plus goûté ces amendements. "Par le biais d'amendements du rapporteur ou des ultras de sa majorité, le gouvernement tente régulièrement de vider les progrès du texte de leur substance", a protesté Jean-Jacques Urvoas.

Le vote solennel devrait intervenir mardi 25 janvier, avant que le projet de loi ne soit ensuite examiné par le Sénat.

VIOLENCES URBAINES

Cinq policiers agressés aux Tarterêts: "Tout laisse à penser à un guet-apens"

Sur Le Post, le syndicat de police Alliance affirme que cette "montée de la violence est inacceptable".

Jeudi soir, des résidents de la cité de Tarterêts ont violement affronté et les forces de l'ordre.

Une cinquantaine de jeunes s'en sont pris à des policiers en patrouille dans ce quartier de Corbeil-Essonnes.

"Des individus dont le visage était dissimulé avec des foulards et des tee-shirts ont surgi des bâtiments", nous raconte un policier.

Cinq policiers ont été blessés.

Le plus gravement atteint a reçu un coup de marteau sur la tête.

"Par chance il avait un casque de sécurité. Les individus lui ont alors arraché son casque et ont tenté de le retoucher à la tête. Pour se protéger il a mis son bras et se retrouve avec une fracture", nous précise un syndicaliste d'Alliance.

Contacté par Le Post, Alexis Toupet, secrétaire départementale du syndicat de police Alliance en Essonne revient sur les causes de cette confrontation:

"Plusieurs éléments laissent penser à un guet-apens".

Brice Hortefeux a qualifié cette confrontation d'"acte inadmissible", ajoutant que cinq des agresseurs ont été identifiés et que leur interpellation devrait suivre.

Cet événement intervient en plein climat de violence envers les policiers. La semaine dernière plusieurs policiers ont été attaqués à Auxerre. Lundi c'était à Perpignan. Et, jeudi, c'est un clip de rap appelant à "tirer sur les keufs" qui a suscité l'émoi des forces de l'ordre. Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il allait porter plainte.

Que s'est-il passé jeudi soir? S'agit-il vraiment d'un guet-apens? Où en est l'enquête?

Les policiers surveillent le quartier de la Villeneuve, à Grenoble

Sur Le Post, le syndicaliste Alexis Toupet nous répond:

Quels éléments permettent de dire qu'il s'agit un guet-apens?

"Déjà avant la patrouille des policiers vers 20 h, les pompiers avaient été appelés pour un feu. Une fois sur place ils ont constaté qu'il n'y avait aucun incendie. Ensuite le fait que les renforts soient si vite intervenus et qu'ils étaient aussi nombreux laissent penser à une confrontation préméditée. Ainsi, plusieurs éléments laissent supposer à un guet-apens."

Que pensez vous de ces violences à répétition contre les forces de l'ordre?

"Nous nous insurgeons pour ces ces faits criminels. Alliance demande que des peines planchérs soient imposées aux individus qui s'en prennent aux forces de l'ordre, aux pompiers... Il faut endiguer ce feu de violence. Nous demandons plus de moyens matériels et individuels, comme des caméras de surveillances."

Pensez-vous que le clip de rap qui appel à "tirer sur les keufs" ait un lien avec les événements de mercredi soir?

"On ne sait pas. Ce qui est sûr c'est que Alliance dénonce ce genre d'appel à la violence.Nous appelons l'Etat à réagir face à cette augmentation de la violence."

L’auteur

Sources : Le Post

www.lequotidien.re/actualites/en-direct-france-monde/149295-assemblee-vote-la-presence-de-avocat-pendant-toute-la-garde-vue.html

www.lepost.fr/article/2010/08/13/2183153_cinq-policiers-agresses-aux-tarterets-tout-laisse-a-penser-a-un-guet-apens.html

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mardi 19 janvier 9999

__Théorème de Goya :: Le sommeil de la Raison engendre des monstres. ""le Pouvoir sur soi"" ce sont quelques pensées claires et sûres qui déroulent les tourbillons, désordres de l'âme, et la purifient.

CONSCIENCE-INCERTITUDE-VÉRITÉ

théorème de Goya




Le sommeil de la raison engendre des monstres

Dans pensées nocturnes, les courants épars qui traversent notre âme (Ap)pendant le jour ne permettent à aucune pensée de mûrir. Mais la nuit, elles reviennent et l'une, plus hardie que les autres, mord de l'esprit. Sa dignité est de ne pas s'abandonner au tourbillon (Tz)mais de maîtriser le courant obscur(Co) et le diriger vers ce qui est solide vers une tige de paix (Px).

Dans un réacteur nucléaire, lors de la réaction, apparaissent des tiges qui empêchent l'explosion. Ces tiges ce sont quelques pensées claires et sûres qui déroulent les tourbillons, désordres de l'âme, et la purifient. C'est le pouvoir sur soi.

http://fermaton.over-blog.com/pages/5CONSCIENCEINCERTITUDEVERITEDE_GOYAIMAGINARY-3708659.html

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_____-CONSCIENCE-INCERTITUDE-VÉRITÉ-... Les dieux de la terre et de la mer. Ont fouillé l'univers pour découvrir cet arbre. Mais leurs recherches furent toujours vaines Car il croît dans le cerveau humain (William Blake),

CONSCIENCE-INCERTITUDE-VÉRITÉ-DE GOYA-IMAGINARY

  • ..Shakespeare, To be or not to be, that is the question.Shakespeare

Les dieux de la terre et de la mer Ont fouillé l'univers pour découvrir cet arbre Mais leurs recherches furent toujours vaines Car il croît dans le cerveau humain (William Blake)




1) Descartes, Spinoza, Godel et Levin ont condamné la porte de la connaissance par le stérilisant théorème de l'esprit humain.



2) William Blake, Pascal, Kierkegaard, Van Gogh, Beetoven, Dostoievski, Bohr, Nash et tout récemment Perelman ont fait sauter la porte de la connaissance par le vivifiant théorème de l'intuition (Discours de Nash pour sonPrix Nobel).



3) Einstein (influencé par Godel à Princeton) a été divisé entre les deux groupes (1 et 2), puis pour être récupéré par le génial Friedmann.



LES REPLIS DU CERVEAU EMPÊCHE DE VOIR LA VÉRITÉ (Rostand)



Ces replis sont pour Conne, les espaces topologiques à trous. Pour Gödel, se sont les indécidables. Pour Darwin, c'est le bec du flamant rose. Pour l'école russe de maths, des nombres entiers qui ne peuvent être prouvés par algorithme. Pour Dawkins, God delusion. Pour Shakespeare, To be or not to be, that is the question. Pour Dirac, Dieu n'existe pas et Dirac est son prophète. Pour Cicéron, La vieille est morte, fini la corvée. Pour Freud, le fils veut coucher avec sa mère. Pour Marx, sa mère dit de lui: Il n'a jamais été capable de se bâtir un capital ($).



Le principe de complémentarité



Ce principe a été énoncé par Bohr en 1927; il aggravait par ses implications, les relations d'indétermination de Heisenberg, admettant encore le principe d'objectivité; a démontré qu'un micro-objet, supposé indépendant de l'observateur , ne pouvait être connu avec rigueur.



La relation d'indétermination de Heisenberg est:



.. : position (SHELL) et quantité mouvement (CORE)



Conscience et vérité



Le monde de liaison qui unit une modalité de la conscience à une autre est une synthèse: chaque état de conscience est une synthétique et toute notre vie psychique est unifiée de manière synthétique.



La généralisation des valeurs de vérité, et élaborer des logiques à (n) valeurs: les matrices de vérité deviennent alors (nxn) matrices, les valeurs d'une proposition étant représentés par la série:



0, 1/(n-1), 2/(n-1), 3/(n-1), 4/(n-1)....n/(n-1)....,1



Ref: Vent de Philo. Sur les chemins de la philosophie.(1997).Roger Caratini, ed.Michel Clafon.



La philosophie du fermaton



Un empereur (A), l'empereur le plus puissant de tous les temps, envoie un messager (H) a un pauvre ouvrier (F) tout à fait inconnu, et lui fait savoir qu'il aimerait l'avoir pour gendre (P) et le journalier a le choix entre deux attitudes, croire ou être scandalisé et considérer ce message comme une raillerie à son égard ou une folie.



Kierkegaard



Arches Follow Gravity (NGM.com)



C.Q.F.D



théorème de Goya



Le sommeil de la raison engendre des monstres



Dans pensées nocturnes, les courants épars qui traversent notre âme (Ap)pendant le jour ne permettent à aucune pensée de mûrir. Mais la nuit, elles reviennent et l'une, plus hardie que les autres, mord de l'esprit. Sa dignité est de ne pas s'abandonner au tourbillon (Tz)mais de maîtriser le courant obscur(Co) et le diriger vers ce qui est solide vers une tige de paix (Px). Dans un réacteur nucléaire, lors de la réaction, apparaissent des tiges qui empêchent l'explosion. Ces tiges ce sont quelques pensées claires et sûres qui déroulent les tourbillons, désordres de l'âme, et la purifient. C'est le pouvoir sur soi.



Ref: SOLJÉNITSYNE, UN DESTIN.(2010).Véronique Hallereau, ed: L'oeuvre



C.Q.F.D



THÉORÈME IMAGINAIRE



Selon le FERMATON (la plus petite unité de la conscience humaine) et la loi d'Équilibre d'Einstein, le temps de retour (Tr) d'un numéro gagnant (..) du million ($) à la LOTO, est représenté en trois (3) dimensions par la figure suivante:



l'équation suivante en est la résultante:



...



Exposition Imaginary



C.Q.F.D http://fermaton.over-blog.com/pages/5CONSCIENCEINCERTITUDEVERITEDE_GOYAIMAGINARY-3708659.html

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___L'Emprinte numérique de l'histoire humaine.. La fonction engendre le ghost ! L'Histoire, c'est mathématique et son ghost en fonction du temps Tn).. THÉORÈME DE BABY DOC.. LE CODE D'EINSTEIN

""Ce Blog est une poussière de conscience qui est le secret énigmatique de notre existence"" (Pascal:mathématicien) http://fermaton.over-blog.com/

Tout est bon, tout est incomplet ! même l'incomplétude de Gödel !

THÉORÈME DE BABY DOC

..Il y a de ces rêves dont le rêveur est mieux de souffrir d'insomnie pour ne jamais rêver !

Selon le FERMATON (la plus petite unité de la conscience humaine) et la loi d'Équilibre d'Einstein, l'installation par un peuple d'UN DICTATEUR (Bd:Totalitariste= Négation de soi-même et des autres) est directement reliée à L'ADORATION de ce dernier (Im: Impérialiste=Si tu es mon esclave je veux ton bien) et à la PENSÉE MAGIQUE de la masse (Pm: Sectariste=Rêve impossible) selon l'équation suivante:



c.q.f.d

  • IMPÉRIALISTE
  • TOTALITARISTE
  • PENSÉE MAGIQUE


Sénèque; conforme à ses principes et ses actes.

Nous pouvons face aux mêmes maux, montrer le même courage: il suffit de vouloir dégager notre nuque du joug. Mais nous devons avant tout recracher les plaisirs...

Les périodes de déclins politiques (ex:De Néron à Constantin) sont régis par certains nombres premiers (nP) selon le polynôme du second degré et les traces numériques



Le tiran est suspendu dans la mémoire numérique (ghosts).

Ref: Robots et avatars (2009) /Jean-Claude Heudin-Odile Jacob. WWW.Odile Jacob.fr

C.Q.F.D.

http://fermaton.over-blog.com/pages/28CHAMPLAINGHOSTSNERONHISTOIREBABY_DOC-3789873.html

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dimanche 17 janvier 9999

____L'argent peut-il résoudre le problème du développement de l'Afrique ? L'Afrique peut-elle être sauvée par l'argent de l'aide ? Une question qui se pose depuis plusieurs décennies. Si oui, sous quelles conditions ? Si non, pourquoi ?

__Le fardeau de l'homme blanc, écrit par William Easterly, défie ''l’« ingénierie sociale utopique»'' des experts internationaux du développement qu'il appelle les planistes, pour qui la pauvreté est un problème d'ingénierie avec des solutions techniques qu’eux seuls peuvent concocter__

L'argent peut-il résoudre le problème du développement de l'Afrique ?

Publié le 13 janvier 2011 par Unmondelibre

Le 13 janvier 2011 - L'Afrique peut-elle être sauvée par l'argent de l'aide ? Une question qui se pose depuis plusieurs décennies. Si oui, sous quelles conditions ? Si non, pourquoi ? De Donald Kaberuka à William Easterly, en passant par James Shikwati et bien d'autres, nous vous proposons un débat entre des spécialistes universitaires, des institutions internationales et du terrain, pour vous faire votre opinion.

S’ il est investi dans le renforcement des capacités africaines pour intégrer le continent dans les réseaux mondiaux de connaissance, de création de la prospérité et de la stabilité. Cela signifie affronter et surmonter un triple échec : la corruption et l'abus de pouvoir de la part des gouvernements africains, les pratiques prédatrices de la part des industries extractives, et le gaspillage des ressources par un système d'aide non coordonné et inefficace.

L'Afrique acquerra une voix forte quand elle sera représentée par des leaders et des gestionnaires crédibles. Ces gens-là ne peuvent émerger sans investissement dans des institutions appropriées. Actuellement, environ 5 milliards $ par année sont fournis sous la forme d'une assistance technique pour répondre aux exigences des bailleurs de fonds. Orienter une partie de cet argent vers l'investissement dans des institutions crédibles permettra l’émergence de décideurs impliqués dans un changement positif.

Un nouveau pas a été franchi avec l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).

Puisque l’état de droit est essentiel à la responsabilisation et à la transparence, les mécanismes à court, moyen et long terme pour garantir une utilisation adéquate des ressources naturelles en Afrique sont nécessaires. Pour créer un pied d'égalité juridique, les intérêts de l'Afrique doivent être représentés par les meilleurs juristes du monde, et les revenus de l'industrie extractive doivent être divulgués publiquement.

Les entrepreneurs africains font face à d'importantes contraintes nationales et internationales pour le développement de leurs entreprises. Bien qu'il y ait une législation favorable en Europe et en Amérique du Nord pour les exportations africaines, l'accès à l'information qui permet à l'Afrique de bénéficier de ces lois est limité.

Les connaissances nécessaires pour tirer parti de la législation existent au sein de sociétés qui mènent un effort au niveau mondial en matière de responsabilité sociale des entreprises et en matière d’entrepreneuriat social. Ces organisations pourraient collaborer avec des hommes d'affaires africains pour permettre aux exportations d’atteindre le niveau de conformité requis par les pays développés.

La planification des infrastructures en Afrique n'a ni permis l'intégration sous-régionale et régionale,ni l’amélioration de l'accès de l'Afrique aux marchés mondiaux. Comme une infrastructure fiable est un préalable à la participation dans l'économie mondiale, l'horizon stratégique pour l'infrastructure en Afrique doit être compris entre dix et vingt ans. Une telle stratégie nécessite que le système d'aide passe à des cycles budgétaires sur trois ans (au lieu de un actuellement) pour des mécanismes de financement à long terme, prévisibles (comme des fonds fiduciaires) qui garantiront l'utilisation efficace des ressources.

On sait que les pauvres sont capables à la fois d’établir des priorités et de gérer l'utilisation de ressources limitées. Une approche programmatique, à l'instar de la réussite des programmes de développement rural en Afghanistan et en Indonésie, permettrait aux segments les plus exclus de la population africaine de devenir des acteurs dans les systèmes de bonne gouvernance et de porter eux-mêmes le développement. Après de nombreuses décennies, certains dirigeants africains donnent l’exemple aux autres en

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laissant volontairement leur fauteuil. Toutefois, la gouvernance en Afrique n’est pas encore fondée sur une approche de construction de l'État incluant à la fois des droits et des obligations envers les populations et les autres pays.

Les États africains doivent entrer dans un double contrat : avec leurs citoyens, sur des critères mesurables pour l'exécution des fonctions de l'Etat, et avec la communauté internationale, sur les systèmes de responsabilisation et de transparence. Alors seulement pourrons nous juger de l'efficacité de l'État et assurer que des stratégies de long terme de renforcement de l'État sont en place pour un investissement durable sur un minimum de vingt années nécessaires pour un changement lui aussi durable.

Il est temps de répondre aux besoins de l'Afrique de manière sérieuse et d’exploiter le potentiel qu'elle a, et ce, par un engagement de la communauté internationale - un engagement similaire à celui passé en faveur des pays décimés après la Seconde Guerre mondiale. Les circonstances peuvent être différentes en Afrique, mais l'imagination et les ressources nécessaires sont les mêmes et les coûts d'un échec seraient tout aussi dévastateurs.

Ashraf Ghani est président de l'Institute for State Effectiveness (Institut l’Efficacité de l’État). Il a été conseiller auprès de l'ONU pour la construction de l'Accord de Bonn pour l'Afghanistan, et a été ministre des Finances de l'Afghanistan de 2002 à 2004.

  • NON

Pas tant que il y a des questions telles que les conflits violents et prolongés, la mauvaise gouvernance, une ingérence extérieure excessive, et l'absence d'un espace politique autonome. Seul, l'argent ne peut résoudre les problèmes de développement de l'Afrique. Preuve, s'il en était besoin, est le fait que beaucoup des pays de l'Afrique qui sont riches en ressources naturelles atteignent un score très faible dans le classement de l’indicateur de développement humain.

Les défis du développement de l'Afrique sont à multiples facettes. L'histoire coloniale apparaît encore importante. L'argent ne peut pas effacer cette histoire. Cinq décennies après l'indépendance, nous sommes toujours aux prises avec la construction de l’État-nation. D'une part, des nations entières ont été séparées par des frontières artificielles pour former des pays indépendants, tandis que d'autre part, plusieurs Etats-nations ont été regroupés au sein de ces mêmes frontières artificiellement délimitées.

A ce tableau déjà complexe a été ajouté l'impact des rivalités entre les grandes puissances durant la guerre froide, dont les effets ont touché l'Afrique. Aucune somme d'argent ne peut bâtir la confiance endommagée entre un gouvernement et ses citoyens. Des décennies de gouvernance politique et économique défectueuse, et l'incapacité des gouvernements post-indépendance de tenir les promesses de l'indépendance ont généré la désillusion et conduit à des attentes insatisfaites, ouvrant la voie à la dictature, la disparition de l’état de droit, les conflits ethniques, et le chaos économique et social. Dans les cas extrêmes, ces conditions conduisent naturellement à une chaîne d'États faibles ou faillis.

Cela dit, nous devons prendre conscience que l'argent est toujours nécessaire et que l'Afrique aura, pendant un certain temps, besoin de soutien externe au moyen de financements concessionnels, étant donné ses ressources limitées en épargne intérieure. Rappelez-vous, 40% des Africains vivent dans des États enclavés, souvent éloignés de 2000 km d'un port maritime.

La construction d'infrastructures qui relie les pays et d'élargissement du marché et de la diversité exigent des ressources importantes ; de même que la lutte contre le SIDA et l'éducation des enfants de l'Afrique.

Le côté positif est que la nouvelle génération de dirigeants africains est déterminée à faire la différence.

Au cours des deux dernières années, l'Afrique a accompli des progrès substantiels sur les plans économique et de la gouvernance. Nous sommes encouragés par les réformes macroéconomiques et structurelles fortes et soutenues d'une part, et par une meilleure gouvernance de l'autre. On s’oriente donc vers la réduction des risques et du coût des affaires, ce qui permet de stimuler les investissements nationaux et étrangers, seul moyen de créer de la richesse.

Enfin, on doit donner à l'Afrique une chance de bien s'intégrer à l'environnement commercial mondial afin de soutenir la croissance. Cela ne se produira pas si les engagements internationaux tels que ceux pris à Gleneagles, au sommet du G8 ne sont pas remplis. Le cycle de négociations commerciales de Doha doit réussir. Ces négociations ont été appelées un Cycle du Développement, car elles portent les intérêts des pays en développement comme ceux d'Afrique. Au bout du compte, nous sommes tous enfants de Dieu et il nous a donné un monde dans lequel nous sommes interdépendants.

Dr Donald Kaberuka est le président de la Banque africaine de développement et était auparavant ministre des Finances du Rwanda.

Nous devrions en avoir pris conscience aujourd’hui. Les pays donateurs ont dépensé des milliards de dollars pour des programmes de développement en Afrique postcoloniale, et pourtant le résultat est maigre, au-delà de la dépendance et la corruption. En dépit de cela, la politique actuelle et le sentiment général semblent inexorablement prôner cette même recette qui pourtant ne marche pas. Des stars de cinéma et de la musique Pop rejoignent des célébrités universitaires pour tenter de culpabiliser les nations riches et de les pousser à s’engager dans des financements toujours plus importants de lutte contre la pauvreté en Afrique, la maladie du continent. Cette mentalité de « projet grandiose » est restée hermétique au feedback que l'échec des programmes aurait dû fournir. En ce qui concerne les bénéficiaires, on trouve un colonialisme psychologique qui a lavé le cerveau des pauvres en leur faisant croire que les solutions à leurs problèmes se trouvent dans le savoir-faire technique et les largesses des pays riches.

Un livre récent, Le fardeau de l'homme blanc, écrit par William Easterly, défie l’« ingénierie sociale utopique» des experts internationaux du développement qu'il appelle les planistes, pour qui la pauvreté est un problème d'ingénierie avec des solutions techniques qu’eux seuls peuvent concocter.

Ce dont on a besoin, ce sont plutôt les essayeurs, qui vont en Afrique avec humilité, l’esprit ouvert, et la capacité d'apprendre et de discerner ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, dans différents contextes culturels.

La santé publique est l'un des rares domaines de développement qui ait obtenu quelques vrais résultats durables. Pourtant, lorsqu’on examine la réponse occidentale au SIDA, l'un des pires problèmes de l'Afrique, on constate que chaque erreur commise par les planistes au cours du demisiècle passé y a été répliquée.

Les preuves s'accumulent pour montrer que le modèle biomédical occidental de la prévention du SIDA

- les préservatifs, les antibiotiques pour les infections sexuellement transmissibles, et les tests d'infection par le VIH - a été largement inefficace en Afrique. Plus récemment, des milliards de dollars ont été consacrés au traitement du SIDA avec des médicaments antirétroviraux coûteux, une intervention de santé publique sans précédent avec des effets encore inconnus sur l'avenir de la pandémie.

La disponibilité de ces médicaments n'a pas réduit le taux de nouvelles infections au VIH aux États-Unis. Le SIDA en Afrique est causé principalement par les hommes et les femmes qui ont plusieurs partenaires sexuels. Le modèle global de prévention met l'accent sur les dispositifs médicaux et ne promeut pas activement la réduction des partenaires, ou ne se penche pas sur le problème des partenaires sexuels multiples

–rejetant cela à tort comme un régime d'abstinence.

Pourtant, en grande partie avant que les conseillers techniques occidentaux ne se soient présentés, l'Ouganda a élaboré sa propre réponse au SIDA basée sur le bon sens, de solides principes de santé publique, et une compatibilité culturelle et religieuse.

L'accent mis sur la réduction des partenaires a été adapté au type d'épidémie généralisée auquel l’Ouganda faisait face. La prévalence du VIH a diminué de deux tiers entre 1992-2004, un record.

Le coût? Pendant les premières années du changement majeur de comportement, 0,23 $ par personne, par an.

Pendant ce temps, l'investissement dans la prévention du sida par habitant en Afrique du Sud et au Botswana, où les approches favorisées par l'Occident, ont un coût cent fois plus élevé.

Pourtant, ces pays ont une prévalence du VIH parmi les plus élevées et il a été difficile de démontrer l'impact de ces programmes coûteux sur l’essentiel : les taux d'infection par le VIH. Hélas, la plupart des donateurs occidentaux semblent n’avoir rien appris de tout cela. Tant qu’il n’y aura pas d’évaluation objective de la situation, les pays riches continueront à répéter les erreurs du passé.

N www.UnMondeLibre.org

Edward Green est le directeur du Projet de prévention du SIDA au Centre d’études sur la population et le développement de Harvard.

  • NON

En fait, après cinquante ans de tentatives et 600 milliards de dollars d'aide, avec une hausse presque nulle du niveau de vie en Afrique, je peux défendre la réponse « non » de manière assez claire. Les avocats de l'aide parlent des solutions peu coûteuses comme les sels de réhydratation orale à 10-cents qui permettrait de sauver un bébé mourant de maladies diarrhéiques, le médicament contre le paludisme à 12-cents qui sauve quelqu'un du paludisme ou les moustiquaires à 5 $ qui les empêchent de contracter le paludisme en premier lieu. Pourtant, malgré l’afflux de l'argent de l'aide, deux millions de bébés sont encore morts de maladies diarrhéiques en 2009, plus d'un million sont encore morts du paludisme, et la plupart des victimes potentielles du paludisme ne dorment toujours pas sous des moustiquaires. De toute évidence, l'argent seul ne résout pas les problèmes. Ce qu’il faut au contraire, ce sont des entrepreneurs dans le domaine économique, social et politique qui soient responsables, par exemple, de s’assurer que les médicaments arrivent aux victimes, plutôt que des slogans magnifiques sur les solutions administratives qui ne servent que de véhicules de publicité pour augmenter encore plus l'argent pour des bureaucraties inefficaces de l'aide. Les entrepreneurs seraient responsables des résultats, contrairement aux bureaucrates de l'aide et les politiciens des pays riches qui font des promesses dont personne ne les tient pour responsables. Quant à faciliter le développement en Afrique, la libre entreprise est le véhicule qui a fait ses preuves pour échapper à la pauvreté partout ailleurs (voir la Chine et l'Inde plus récemment) et il est tout simplement condescendant de prétendre que cela ne fonctionnera pas en Afrique. L'espoir de l'Afrique vient davantage de quelqu'un qui, comme l’homme d’affaires Alieu Conteh, a commencé une entreprise à succès de téléphone cellulaire en République démocratique du Congo dans le chaos de la guerre civile, que de célébrités défendant l’aide comme Bono. William Easterly est professeur d'économie à l'Université de New York, conjointement avec Africa House, et co-directeur de l'Institut de recherches pour le développement à NYU. Il est également membre non-résident du Center for Global Development à Washington, DC.

Traduit de l’anglais à partir de : http://www.templeton.org/africa/

Il permet l’émancipation des citoyens. Les entrepreneurs africains sont la clé au problème du développement de l'Afrique. Ce sont eux qui peuvent stimuler la croissance économique de leur continent et ce sont eux qui peuvent rendre leurs gouvernements meilleurs. Si l'argent est investi pour mobiliser le potentiel organique transformatif des entrepreneurs locaux, l'Afrique se développera. Si l'argent est versé dans les bureaucraties gouvernementales - qui freinent ces entrepreneurs

- l'Afrique continuera à dépérir.

Les sommes importantes versées aux gouvernements en Afrique favorisent, comme ailleurs, la bureaucratie et l'étatisme. Cet argent facile n’incite pas les gouvernements à tenter d’augmenter les recettes fiscales en encourageant la croissance économique. En outre, les actifs économiques sont souvent conservés entre les mains de l'État, conduisant à des monopoles, à la stagnation, et à un racket potentiel.

Cerise amère sur le gâteau, plus les tracasseries administratives s’accroissent, plus les entrepreneurs sont découragés et il s'ensuit un cercle vicieux. Il y a de nombreux cas où l'argent affecté à des entrepreneurs et des ONG a fait des merveilles en Afrique.

Ces exemples sont souvent cités par les gourous du développement qui invoquent le fait que l'aide en général est bénéfique à l'Afrique, justifiant ainsi toute aide, y compris celle affectée aux gouvernements. Mais il y a une tendance claire : l'argent affecté aux entrepreneurs et aux ONG aide alors que l'argent destiné aux gouvernements fait du mal. Un regard sur l'histoire de l'Angleterre explique pourquoi l'argent venant de l’extérieur et donné aux gouvernements est préjudiciable. Au 13ème siècle, après l'avènement des droits de propriété, le monarque a été contraint de convoquer un groupe de citoyens dans l’objectif de légitimer l'impôt.

Le nom de ce groupe? Le Parlement. Au cours de plusieurs siècles, le Parlement a capitalisé sur les besoins financiers chroniques du monarque et s’est ainsi assuré que la couronne n’acquière pas une indépendance financière. Chaque fois qu'un monarque demandait au Parlement de voter une loi instituant une nouvelle taxe, le parlement acceptait à condition d’obtenir plus de liberté de la Couronne.

Au fil du temps, le Parlement est devenu la branche la plus puissante du gouvernement. Avec le recul, les deux clés de la réussite en termes de croissance économique et démocratique de l'Angleterre étaient les suivantes: (a) le manque d'argent du monarque (et non pas de l’argent en quantités suffisantes) (b) l'absence d'aide de l'extérieur.

De même, en Afrique sub-saharienne aujourd'hui, l'occasion se présente de mettre en branle un véritable développement économique. Il ne se fera pas si on inonde les dirigeants africains avec l'argent de l'aide, mais plutôt en adoptant des moyens pratiques pour aider les citoyens de l'Afrique à prospérer.

Accroître leur force et leur pouvoir de décision est le meilleur moyen pour éliminer les blocages au progrès à long terme.

Premièrement, les pays riches doivent être mis au défi de supprimer les barrières commerciales à l’encontre des pays africains et cela indépendamment des politiques commerciales africaines. Avec l'accès au marché mondial, les Africains attireraient automatiquement les investissements privés dans leur pays, en dépit de leurs faiblesses institutionnelles. Ces institutions deviendront plus solides au fil du temps lorsque les entreprises auront commencé à fleurir. Les investissements privés, en capitalisant sur l'accès aux marchés mondiaux, auraient nécessairement recours au travail de l'Afrique à faible coût, créant ainsi des emplois.

Ceci est en contraste frappant avec les entreprises d'extraction minière en Afrique, employant très peu de gens par rapport à leur taille.

Ensuite, les petits entrepreneurs doivent être aidés par des fonds de démarrage : $ 10.000 à $ 20.000 (contrairement à l'approche des méga-institutions qui tendent à orienter les milliards de dollars vers des bureaucraties d'État). Ces montants en espèces relativement faibles peuvent même être divisés en plusieurs tranches, dont chacune est fournie en vertu de certains critères de performance prédéterminés.

Exactement comme ils le font partout ailleurs dans le monde, ces entrepreneurs créeraient des emplois, des produits, des services, et, ne l'oublions pas, davantage de choix. Ce sont précisément de tels emplois, de tels entrepreneurs, et de telles opportunités de choix qui forment le socle des démocraties épanouies.

Ce qui arrive naturellement lorsque les petits entrepreneurs sont aidés, c’est l'introduction de technologies permettant l'autonomisation des individus, un domaine où les connaissances de l'Occident peuvent évidemment représenter une valeur ajoutée. Ces technologies démultiplient les capacités des gens et apportent une aide véritable aux citoyens, directement. Une paire de roues, par exemple, fournit une aide précieuse pour déplacer de lourds blocs de briques. Cette productivité accrue donne lieu à quatre avantages intéressants. Tout d'abord, lorsque les individus contrôlent ce qu'ils produisent et consomment, leur vie s'améliore. Deuxièmement, lorsque le poids économique des citoyens augmente, les institutions officielles sont contraintes de devenir plus sensibles à leurs besoins.

Troisièmement, en devenant plus productifs, les utilisateurs sont alors en mesure de payer des outils de productivité, créant ainsi secondairement des opportunités à lancer de nouvelles entreprises fournissant de tels outils. C'est pourquoi les entreprises de vente d'ordinateurs et de téléphones cellulaires se sont naturellement développées en Afrique. Enfin, les entreprises rentables attirent les imitateurs, ouvrant ainsi la concurrence. La concurrence donne lieu à l'innovation, la spécialisation, l'évolutivité, la baisse des prix, des salaires plus élevés, et une foule d'autres aspects positifs, y compris le fait de restreindre les abus potentiels de certaines entreprises.

C'est un cycle vertueux de croissance économique organique qui, comme une roue puissante, peut se déplacer sur tout le continent.

Nous devons également prendre des mesures concrètes visant à augmenter la construction d'infrastructures de santé en travaillant avec des groupes locaux. Imaginez si le président Bush avait promis, au nom des États-Unis, de donner 1 million de dollars à chaque groupe local (répondant à certains critères d'organisation et d'autonomie) qui peut arriver à lever 1 autre million de dollars de ses propres moyens.

Avec seulement 1 milliard de dollars, mille cliniques pourraient surgir avec des racines réelles dans le sol, attirant peut-être dans leur pays d'origine des médecins africains partis dans les pays occidentaux. Ce n'est qu'un des nombreux types d'entreprises locales qui peuvent être efficacement encouragés.

Enfin, les pays développés peuvent aussi apporter une aide directe à l'Afrique par l'achat de produits africains. Si les pays riches veulent aider davantage l'Afrique, ils peuvent délivrer des bons d’achat à leurs propres citoyens pour encourager l'achat de produits africains dans les magasins occidentaux.

Le temps est venu pour nous d'arrêter de verser des milliards de dollars dans les bureaucraties. Au lieu de cela, nous devons activer le milliard de cerveaux en Afrique, dont chacun saura apprivoiser ces bureaucraties et faire du continent une puissance économique mondiale. Iqbal Quadir Z. est le fondateur de GrameenPhone au Bangladesh, et fondateur et directeur exécutif du Centre Legatum pour le développement et de l'entrepreneuriat à l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT).

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Le problème en Afrique n'a jamais été le manque d'argent, mais plutôt l'incapacité à exploiter l'esprit africain. Imaginez un cultivateur de bananes dans un village rural d'Afrique avec un toit qui fuit et qui coûterait 100 $ à réparer. Si quelqu’un achetait pour 100 $ ses bananes, l'agriculteur aurait le pouvoir et le choix de déterminer si le toit qui fuit est sa priorité de dépense. D'autre part, si on lui donnait 100 $ à titre de subvention ou de prêt pour réparer le toit, son choix serait limité à ce que le donateur voit comme une priorité. Sur 960 millions d'Africains dans 53 Etats, il y a les innovateurs et les entrepreneurs qui, s’ils sont récompensés par le marché, se pencheront sur les défis auxquels fait face le continent. Si l'argent était la clé pour résoudre les problèmes, les banques enverraient des agents dans les rues pour fournir de l'argent aux personnes dans le besoin. Mais les banques ne peuvent offrir de l'argent qu’à des personnes qui ont réussi à traduire leurs problèmes en opportunités. Une aide britannique de 7 millions de $ à 228 éleveurs de Samburu au Kenya en 2002 ne les a pas empêché de se transformer en pauvres en 2007. L'argent en soi est neutre. Des montants importants d'argent considérés comme du capital ont conduit les stratèges (qui dépeignent l'Afrique comme prise au piège dans un cycle de pauvreté) à plaider en faveur de flux massifs de capitaux comme le seul moyen de sortir de la pauvreté. Au contraire, voir l'argent comme le résultat d’une création de valeur, un effet résultant de l'échange entre différentes parties, offre une occasion de traduire les problèmes africains en opportunités. Comme Lord Peter Bauer l’a très bien fait remarquer : « l'argent est le résultat de la réussite économique et non pas une condition préalable. » Comment les africains peuvent-ils s'engager dans des activités qui mèneront à la réussite économique? La clé est de transformer la mentalité des 50% de la population africaine de moins de 20 ans afin de transformer les problèmes de l'Afrique en opportunités. En Afrique aujourd'hui, il y a des occasions d'affaires pour nourrir 200 millions de personnes sous-alimentées, tuer des milliards de moustiques provoquant le paludisme qui menacent la vie d'environ 500 millions de personnes, et développer les infrastructures. L'Afrique a un capital énorme sous forme de ressources naturelles qui comprennent le pétrole, l'énergie hydroélectrique, les diamants, l’uranium, l’or, le cobalt, 70% du coltan du monde et 34% de sa cassitérite. Le coltan et la cassitérite sont stratégiques dans la production de téléphones cellulaires, d’ordinateurs portables et autres produits électroniques. Si les Africains employaient le pouvoir de la raison, l'industrie mondiale des téléphones portables qui débite 25 téléphones cellulaires par seconde donnerait une énorme source de revenus pour les pays respectifs; élargissant ainsi leurs choix possibles. Mettre l'accent sur l'esprit humain africain comme capital permettra de traduire les ressources en richesses, contribuant ainsi à résoudre les problèmes de l'Afrique. L'utilité et la valeur de l'argent ne seront générées que par des réponses rationnelles aux défis qui interpellent le continent à travers l'échange de produits et de services au niveau du village, au niveau national, continental et international. James Shikwati est le fondateur et directeur du Inter Region Economic Network et chef de la direction de la revue The African Executive business magazine.

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Professeur James Tooley

  • OUI

Mais seulement si l'argent vient sous forme d’investissement. L'Afrique n'a pas besoin d'une aide des gouvernements et des organismes internationaux. Au cours des 40 dernières années, l'aide aux pays en développement a atteint 2,6 billions de dollars, dont 25% ont été alloués à l'Afrique subsaharienne. Elle a notablement échoué à éliminer la pauvreté. La philanthropie ne devrait avoir qu'un rôle limité - pour les secours aux sinistrés - et assister les décideurs politiques à promouvoir la bonne gouvernance, l’état de droit et les droits de propriété. Ce dont l'Afrique a besoin pour surmonter ses problèmes est identique au besoin de n'importe quelle autre région ou pays: des entreprises florissantes qui fournissent des emplois et créent de la richesse. Cela est vrai même dans mon domaine - l'éducation. Moins de 60% de la population adulte d'Afrique sub-saharienne peut lire et écrire correctement.

Et pour 100 hommes, seulement 76 femmes sont alphabétisées.

Comme un feu qui fait rage, l'analphabétisme des adultes est alimenté par le manque de scolarité, ou l'enseignement de mauvaise qualité. Environ 40 millions d'enfants à l’âge du primaire en Afrique subsaharienne ne vont pas à l'école et dans la moitié des pays moins de 60% terminent le cycle complet d'éducation. Pourtant maintenir le cap dans la bataille n'est pas une bonne idée non plus.

L'Organisation des Nations Unies a en effet récemment indiqué que, «… la plupart des enfants pauvres qui fréquentent l'école primaire dans le monde en développement apprennent scandaleusement peu. »

La réponse commune à ces problèmes est couramment d'appeler à des milliards de plus d'aide pour l'éducation publique. Les pauvres doivent « être patients », opinent les experts en développement,parce que l'éducation publique doit d'abord être réformée afin de la débarrasser de la corruption et de ses inefficiences.

Mais il y a une autre voie pour résoudre ce problème et elle est éclairée par quelques-uns des parents les plus pauvres sur la terre. Ces parents abandonnent l'école publique en masse pour envoyer leurs enfants dans des écoles privées à petit budget qui prélèvent des frais bas de quelques dollars par mois, coût abordable, même pour les familles vivant avec des salaires au seuil de pauvreté.

Dans les bidonvilles de Lagos, au Nigeria, par exemple, ou dans les zones rurales pauvres aux environs d'Accra au Ghana ou encore dans le plus grand bidonville d'Afrique, Kibera au Kenya, la majorité des écoliers - jusqu'à 75% - sont inscrits dans des écoles privées. Des recherches récentes ont montré que ces écoles privées à petit budget sont un niveau supérieur à celui des écoles publiques parce que les enseignants y sont plus assidus comme le prouve les rapports de contrôle improvisés dans les salles de classe. Les installations sont souvent mieux équipées avec de l'eau potable et des toilettes et la réussite scolaire y est beaucoup plus élevée.

L'existence de ce secteur privé en plein essor révèle la manière dont des grosses sommes d'argent - en fait, même des petites sommes d'argent – pourraient aider à résoudre les problèmes de l'Afrique si cet argent était canalisé vers des investissements plutôt que sous forme d’aide. L'essentiel est de suivre l'exemple des parents pauvres. Ils ne veulent pas des écoles publiques où les enseignants ne se présentent pas ou, s'ils le font, n’enseignent pas. Ils veulent des écoles privées, où les enseignants sont responsables devant les parents par le biais du directeur de l'école.

Ce progrès entrepreneurial dans l'enseignement privé a ouvert une nouvelle frontière créative pour les investisseurs cherchant à contribuer à l'amélioration de la qualité de l'éducation en Afrique. Orient Global a créé son Fond Éducatif de 100 millions de dollars, qui investit dans des projets d'enseignement privé dans les pays en développement, y compris la recherche et le développement pour une chaîne d’écoles à bas coût ; Opportunity International vient d'annoncer son programme Microschools of Opporunity (microécole de l’opportunité) pour financer des prêts de quelques milliers de dollars ou moins, aux taux d'intérêt commerciaux, pour aider les entrepreneurs en éducation à construire des latrines, à rénover des salles de classe, ou acheter des terres.

Dans le passé, les organismes d'aide ont littéralement jeté des milliards par les fenêtres pour essayer defaire en sorte que les écoles améliorent leurs programmes d'études ou d'enseignement.

Ces interventions ne sont pas durables et s'effacent dès que les experts financés par des donateurs s’en vont. Vous retrouverez souvent les ordinateurs et les lecteurs vidéos fournis dans les maisons des chefs du gouvernement, pas à l'école.

Toutefois, les écoles privées opèrent sur des marchés fortement concurrentiels. Elles sont avides d'innovation si elles peuvent améliorer les normes et les parts de marché. Les investisseurs peuvent soutenir la recherche et le développement pour trouver ce qui fonctionne pour améliorer les résultats scolaires, puis monter des partenariats avec les entrepreneurs afin d'assurer que des méthodes efficaces soient mises sur le marché. Les problèmes de la durabilité et de l'évolutivité qui perturbent l'aide sont ainsi résolus.

Les investisseurs peuvent aller encore plus loin. Investir dans des labels de confiance permet aux pauvres de surmonter les asymétries d'information qui existent sur un marché. Pourquoi pas en matière d'éducation également? Déjà de petites marques embryonnaires apparaissent. Certains entrepreneurs en éducation ont quatre ou cinq écoles, et sont impatients de s'étendre encore. Les investisseurs pourraient aider les propriétaires, cherchant à s’étendre, à accéder au capital prêtable, ou à créer un fonds d'investissement spécialisé dans l'éducation pour fournir du capital aux sociétés à responsabilité limitée pour faire tourner des chaînes d'écoles privées à petit budget.

Les investisseurs pourraient s'engager dans une joint-venture avec des entrepreneurs en éducation locaux pour monter eux-mêmes une chaîne. Beaucoup d'écoles privées offrent déjà des bourses gratuites à certains des enfants les plus démunis, aidant à résoudre le problème de l'éducation des plus pauvres parmi les pauvres.

Des recherches récentes ont montré que 5-10% des places sont fournies gratuitement dans les écoles privées, ainsi les autres écoles pourraient canaliser une partie de leurs excédents de places de la même manière.

L'éducation est souvent considérée comme un domaine clé où l'Afrique a besoin de large sommes d’argent de la part des gouvernements et des organismes internationaux pour résoudre ses problèmes. Ce n'est pas ce que l'expérience des pauvres en Afrique semble nous dire. Il est temps de les écouter.

Le professeur James Tooley est le président du Fonds Éducatif d’Orient Global. www.UnMondeLibre.org

Mais plus maintenant. Il y a cette maxime éculée qui dit : Si vous détenez un marteau dans la main, tout problème ressemble à un clou. Qu'advient-il alors, quand tout ce que nous tenons dans nos mains est un carnet de chèques ? L’approche « chéquier » du développement suggère que les nations pauvres ne peuvent pas acquérir les compétences nécessaires pour résoudre leurs propres problèmes.

Il y a, cependant, une exception notable.

Le président du Rwanda, Paul Kagamé, m'a appelé à son bureau pour l'aider à renforcer les capacités du secteur privé et améliorer la compétitivité des exportations. Je l'ai informé que la somme qu’il avait budgétisée ne permettrait pas réaliser à fois mon travail et d’assurer la formation des Rwandais.

Il m'a raconté l'histoire : quand il eut enfin accumulé assez d'argent pour régler les arriérés de salaire de ses troupes qui se battaient pour mettre fin au génocide, il leur a demandé si, , pour aider à mettre fin à la guerre plus rapidement, il pouvait utiliser l'argent pour acheter, à la place des hélicoptères. Pas un seul soldat ne s’y opposa.

Le Président Kagamé acheta les hélicoptères à des pays à la condition qu'ils fournissent également des pilotes. Il a ensuite persuadé les pilotes d’effectuer des missions en territoire ennemi, et, en même temps, de former les Rwandais au pilotage. Sa tactique, dans un pays sans routes et aux milles collines abrégea la guerre, et sauva des vies.

Chaque nation a besoin d'argent pour moderniser et améliorer la vie de ses citoyens, et c’est d’ailleurs positif quand une nation riche aide une nation pauvre après une catastrophe naturelle, ou pour répondre à un besoin humain fondamental. Mais, trop souvent, quand une nation aide une autre, cela est basé sur une injection massive de capital financier soumise à un changement des politiques monétaire, commerciale, d'investissement, budgétaire, sectorielle et salariale. Il s'agit souvent de bons conseils non dépourvus de compromission. La nation riche devient décisionnaire alors que la responsabilité de l'avenir d'une nation doit toujours rester entre les mains des citoyens de cette nation, et non celles de conseillers étrangers, et certainement pas celles de créanciers et de bailleurs de fonds.

Cette approche « chéquier » du développement confond compassion et générosité avec une surresponsabilité pour ses êtres humains. Explicitement ou implicitement, le donneur leur dit comment faire fonctionner leur pays, et ce processus, sans le vouloir, peut priver les citoyens des pays émergents de leur bien les plus précieux - la dignité et l'autonomie.

Le Rwanda reçoit peu d'aide étrangère. Les dirigeants de la Banque mondiale m’avaient présenté avec plusieurs autres experts, au Président Kagamé et avaient promis de payer le coût de notre travail, mais ils avaient besoin de deux ans pour réaliser le programme, et le Rwanda ne pouvait pas attendre deux ans.

Le Président Kagamé comprenait que la pauvreté détruisait les pierres angulaires de la société de son pays : la tolérance, la confiance, les aspirations et l'espoir. Il décida de payer nos salaires à partir du produit de son programme de privatisation, mais il a précisé que l'on commence immédiatement, et que nous devrions le rembourser si nous n'avions pas fait ce à quoi nous nous étions engagés.

Il demanda en outre : « Je veux que vous soyez comme ceux qui pilotaient les avions et formaient les Rwandais ». J'ai demandé: « Voulez-vous que je vous aide à tuer l'ennemi, aussi? » Il a répondu : « Je veux que vous m'aidiez à tuer la pauvreté. »

Le Rwanda n'a pas d'argent, mais c’est une nation qui souhaite s’émanciper du fatalisme rampant souvent favorisé (mais de manière non intentionnelle) par des personnes dites bienveillantes. Son leadership a eu le courage de contester les hypothèses sous-jacentes de l'aide internationale, et cela a conduit à une croissance de près de 20% par an des salaires de subsistance dans ses principaux secteurs d'exportation. La responsabilité de son propre avenir repose entièrement sur les épaules des hommes et des femmes de son pays. Pas un seul rwandais n’objecte.

Michael Fairbanks est le co-fondateur de la OTF Group, et le SEVEN FUND, qui accorde des bourses pour les solutions d'entreprise à la pauvreté.

  • www.UnMondeLibre.or
  • http://www.paperblog.fr/4041960/l-argent-peut-il-resoudre-le-probleme-du-developpement-de-l-afrique/

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____La diaspora africaine: panafricanisme ou solidarité villageoise? CADRE D'ACTION DE LA DIASPORA:: LAURENT GBAGBO OU LA MORT ANNONCÉE DU TRIBALISME - EN CÔTE D’IVOIRE

Cadre d'action de la diaspora

Le flux de migrations en provenance d'Afrique ne semble pas devoir s'arrêter dans un proche avenir (voir AFFORD 2000). Aussi, les mécanismes par lesquels la diaspora africaine maintient des relations transnationales avec l'Afrique et le reste de la diaspora deviendront plus importants avec le temps. En réfléchissant sur ces relations transnationales, Pires-Hester a proposé le concept de "l'ethnicité bilatérale de la diaspora", qu'il définit comme "l'utilisation stratégique de l'identification ethnique à une patrie d'origine, pour lui faire bénéficier des systèmes et des institutions de la patrie d'accueil" (1999 :486).

Nous avons déjà vu que la diaspora africaine s'identifiait fortement à ses régions d'origine, même si, particulièrement pour les nouvelles générations, cette identification s'opère au niveau micro. Comme cela a été déjà noté, la connexion des niveaux macro et micro - du village africain au continent africain - est une tâche importante mais non insurmontable. Mais qu'en est-il de l'environnement hôte, quel est le cadre régulateur et par quelles institutions la diaspora africaine pourrait-elle opérer au Royaume Uni par exemple ?

A ce sujet, la politique du Gouvernement britannique semble faire de ce pays un cadre favorable dont les initiatives d'appui au développement de l'Afrique peuvent être partagées par la diaspora africaine. Pour commencer, dans son Livre blanc sur le développement international " Eliminating World Poverty : A Challenge for the 21st Century " daté de novembre 1997, le Département pour le développement international (DFID) engage le Gouvernement britannique à " bâtir sur les compétences et les talents des immigrés et des autres membres des minorités ethniques résidant sur son territoire, pour promouvoir le développement de leurs pays d'origine ". Même si le DFID mène encore des consultations pour déterminer ce qu'implique réellement cet engagement, il constitue un point de départ pour une collaboration avec la diaspora africaine en ce qui concerne le développement de l'Afrique.

Deuxièmement, le Premier Ministre britannique, Tony Blair, a déclaré que le développement et la mutation de l'Afrique constitueraient la pierre angulaire de la politique étrangère et du développement de son deuxième mandat. Cela est plutôt exceptionnel, aucun Premier Ministre n'avait accordé la priorité à l'Afrique ces dernières années. S'adressant à l'Assemblée du Millénaire des Nations Unies qui s'est tenue en septembre 2000, le Premier Ministre a déclaré que :

" Il y a en Afrique un constat d'échec lamentable de la part du monde développé qui choque et fait honte à notre civilisation. Nulle part ailleurs, les populations ne meurent inutilement de la faim, des maladies et des conflits. Des décès sont causés non par le destin mais par des actes de l'homme. Par la mauvaise gouvernance et les rivalités entre les groupes, l'Etat a consacré le vol et la corruption. Nulle part ailleurs autant de gens ne sont laissés du mauvais côté du fossé numérique et éducationnel, les enfants se voyant refuser les opportunités qui transformeront les vies de leurs contemporains du reste du monde.

Il nous faut établir un nouveau partenariat, dirigé par l'Afrique, mais que le reste soit déterminé à mener à bien ; où on traite de tous les problèmes, non pas séparément, mais globalement, suivant un plan cohérent et unifié.

En Grande-Bretagne, nous sommes disposés à jouer notre rôle aux côtés du reste du monde et des dirigeants de l'Afrique en vue de formuler ce plan ".

Lors d'une réunion publique qui a eu lieu en janvier 2002 sur la politique africaine du Gouvernement britannique, la Baronne Valérie Amos, Ministre des affaires étrangères et du Commonwealth et porte-parole de la Chambre des Lords sur les questions de développement, a récemment exprimé un solide appui de son Gouvernement en ce qui concerne le NEPAD.

Troisièmement, comme nous l'avons vu, particulièrement en Sierra Leone, la politique étrangère du Royaume-Uni est devenue plus interventionniste, avec des interventions justifiées par un engagement en faveur de l'internationalisme, de la protection des droits de l'homme et des impératifs moraux.

Quatrièmement, au début de son mandat en 1997, le Gouvernement a créé un nouveau département d'Etat, le Département pour le développement international (DFID), dirigé par Clare Short, qui reste Secrétaire d'Etat au développement international, pour s'occuper spécifiquement du développement, retirant la responsabilité de l'information sur le développement au Ministère des affaires étrangères et du Commonwealth (FCO), qui avait le statut d'un département autonome avec son propre ministre. Pendant longtemps, le développement a été utilisé, par les pays plus nantis, comme un outil de réalisation des objectifs de leur politique étrangère et non comme une fin en soi. Le Gouvernement britannique a pris l'initiative, au niveau de ses partenaires de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), d'assouplir les liens entre l'aide et le commerce. (Cependant, l'accroissement de l'aide britannique à l'Afghanistan, à la suite de la campagne de bombardement menée par les Etats-Unis contre le régime Taliban et appuyée par la Grande-Bretagne, montre que l'aide reste liée à des objectifs politiques plus globaux de la Grande-Bretagne, ce qui vaut également pour les autres pays du Nord). Le nouveau Gouvernement avait aussi signalé que sa politique étrangère aurait une dimension éthique, ce qui a suscité beaucoup d'intérêt, mais qui s'est révélé être son talon d'Achille.

Le nouveau Gouvernement travailliste d'alors avait annoncé son intention d'instaurer une " gestion commune " (voir Ero 2000). L'objectif était d'introduire de nouvelles méthodes d'élaboration et de mise en oeuvre d'une politique plus cohérente, plus stratégique et moins fragmentée, compte tenu de la complexité croissante et de l'imbrication des problèmes que les gouvernements doivent actuellement résoudre. En termes pratiques, cette "gestion commune " signifiait une coopération accrue entre le DFID, le Ministère des affaires étrangères et du Commonwealth, le Ministère de la défense et le Ministère des finances. Elle entraînait aussi une coopération accrue avec les partenaires multilatéraux comme les Nations Unies et l'Union européenne. Curieusement, le Royaume-Uni travaille aussi en partenariat avec la France, en ce qui concerne la politique africaine. Ce partenariat, fondé sur les déclarations de Saint-Malo et de Cahors et basé sur un sens des responsabilités et des intérêts communs, a jusque-là pris la forme de deux visites ministérielles conjointes, du co-financement d'activités de maintien de la paix et d'accords de coopération en faveur du retour de la paix en République démocratique du Congo et en Sierra Leone.

Comme le note Ero (2001), l'Afrique est souvent considérée comme une zone non stratégique et non controversée, où des expériences telles que la " gestion commune " ont plus de chances de réussir, étant donné le faible niveau des intérêts en jeu. Mais, même dans ce cas, des tensions, des conflits et des contradictions ont éclaté au sein du Gouvernement, semble-t-il entre le FCO et le DFID, sur divers aspects de l'initiative en Sierra Leone, par exemple. Contrairement à l'esprit d'une " gestion commune ", le Gouvernement s'est engagé en faveur de la prévention des conflits et du maintien de la paix, mais il reste un gros fournisseur d'armes.

De même, l'orientation de la politique africaine du Royaume Uni n'est pas encore très claire pour le moment. Des commentateurs pensent que la réussite ou l'échec (ou tout au moins l'impression qui se dégagera) en Sierra Leone seront déterminants. Même si l'intervention est populaire auprès de nombreux sierra-léonais, d'aucuns y voient une recolonisation de fait. Puisque le Royaume-Uni dirige actuellement la police et l'armée sierra-léonaise et qu'il a une grande influence sur les finances publiques, sur la lutte contre la corruption ainsi que sur les réformes du Gouvernement local et de la magistrature, il semble justifié d'affirmer que le Royaume-Uni s'est complètement empêtré en Sierra Leone. Toutefois, les leçons de cette aventure, dans le cadre de l'élargissement de la politique africaine du Gouvernement britannique, restent encore à déterminer. Pour l'heure, la Sierra Leone symbolise la détermination du Royaume-Uni à redresser la situation en Afrique. Le Gouvernement espère en tirer avantage, notamment une plus grande influence mondiale, pour justifier le maintien de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et probablement un regain de confiance de la part du public dans le système international après les fiascos du Rwanda et de la Somalie.

Du point de vue de la diaspora africaine et de sa vision du développement de l'Afrique, il existe un réel fossé entre, d'une part, la politique intérieure britannique sur l'immigration, les réfugiés et l'octroi d'asile, dirigée par le Ministère de l'intérieur et, d'autre part, les programmes de DFID/FCO. Commentant la politique du précédent Gouvernement conservateur, Styan (1996) avait déjà observé " une fausse dichotomie entre les préoccupations intérieures et la politique étrangère ". Par exemple, on ne sait pas si les lois et règlements restrictifs qui limitent, depuis les années 1980, l'entrée des Africains en Grande-Bretagne, ont été appliquées en tenant compte de leur effet éventuel à long terme sur les relations entre l'Afrique et la Grande-Bretagne.

Face à la pénurie actuelle et future de compétences au Royaume Uni, le Ministère de l'intérieur a assoupli sa position sur l'immigration des personnes qualifiées et non qualifiées (voir Glover et al, 2001 ) et intensifié la campagne de recrutement des enseignants, des infirmiers, et autre personnel qualifié à partir de l'Afrique et d'autres régions en développement. Par contre, dans son deuxième Livre blanc sur les politiques majeures : "Eliminating World Poverty : Making Globalisation work for the Poor" (2000 :43), le DFID s'est inquiété des effets préjudiciables de l'immigration, du Sud vers le Nord, de talents éduqués et formés à un coût très élevé.

On pourrait soutenir que les deux départements n'ont rien compris. DFID doit reconnaître l'importance cruciale des migrations dans l'histoire de l'humanité et les nombreux résultats, réels ou potentiels, des migrations. Étant donné que le flux migratoire a été important, le Ministère de l'intérieur devrait prendre des mesures pour mettre fin aux discriminations, aux souffrances et aux violations des droits de l'homme et légaliser la situation de la multitude d'immigrés, africains ou autres, qui n'ont pas de statut légalement reconnu au Royaume-Uni. Cela permettrait aux Africains instruits et bien formés de prétendre à des emplois correspondant à leurs qualifications. A long terme, cela viendrait enrichir le réservoir de ressources humaines de la diaspora africaine potentiellement disponible pour contribuer au développement de l'Afrique.

La régularisation de la situation de ceux que l'on appelle des immigrés clandestins ne serait qu'une première étape. L'objectif à plus long terme serait la liberté de mouvement de tous les citoyens du monde et l'abolition des contrôles d'immigration face au besoin et au désir croissant des populations, encouragées par la mondialisation, de se déplacer en quête d'emploi, de paix et de sécurité. Comme le note Harris (2001) "ce n'est qu'avec l'imposition des contrôles frontaliers au 20ème siècle que l'on s'est efforcé d'arrêter les travailleurs d'émigrer pour travailler, gagner de l'argent et rentrer chez eux, ce qui a forcé ceux qui voulaient travailler à s'installer définitivement pour éviter d'avoir des problèmes aux frontières. La plupart de gens n'ont aucune envie de s'exiler définitivement, ils veulent travailler pour améliorer leur situation chez eux ". Pour harmoniser les objectifs en matière d'immigration et de développement, il faudra absolument inciter le DFID et le Ministère de l'intérieur à rechercher ensemble un moyen de s'assurer que les migrations fonctionnent en faveur des pays d'origine comme des pays de destination, ainsi que pour les individus concernés et leurs familles.

Après avoir examiné l'environnement général de la politique du Royaume-Uni à l'égard de l'Afrique, prenons maintenant des exemples spécifiques qui peuvent être liés à l'intégration régionale de l'Afrique et à la contribution que peut apporter la diaspora. La présente section analyse spécifiquement les technologies de l'information et de la communication (TIC). La CEA a déjà identifié les politiques et les stratégies des TIC, aux niveaux national, sous-régional et régional, comme étant des éléments importants pour permettre à l'Afrique de répondre aux défis de la mondialisation et de faire son entrée dans l'ère de l'information.

L'encadré no. 2 ci-dessous reprend certains engagements politiques récents tirés du Livre blanc sur le développement, Eliminating World Poverty : Making Globalisation work for the Poor. Les critiques ne partagent pas la conviction du Gouvernement britannique, qui pense possible de mettre la mondialisation au service des pauvres au lieu d'aggraver leur misère et leur marginalisation. De même, beaucoup regrettent qu'au cœur de sa politique, le Royaume-Uni embrasse le paradigme économique néo-libéral. Néanmoins, le Livre blanc démontre la convergence de cette politique avec celle des décideurs africains. Par exemple, en examinant les leçons à tirer de l'échec des négociations commerciales de Seattle, le Gouvernement du Royaume-Uni tire deux enseignements. Premièrement, " les pays développés doivent accorder une plus grande importance aux besoins des pays en développement, de l'accord desquels dépend le lancement d'une nouvelle série de négociations. Deuxièmement, les pays en développement, qui constituent maintenant la majorité des 140 Etats membres de l'OMC, pourraient beaucoup profiter d'une nouvelle série de négociations s'ils pouvaient exercer plus efficacement leur influence ". Le Livre blanc explique en effet plus loin qu'il est urgent, si l'on veut mettre en place un régime commercial multilatéral plus équitable, de renforcer la capacité qu'ont des pays en développement de participer efficacement à l'OMC et au système commercial multilatéral. " Quelques 23 pays en développement membres de l'OMC n'ont pas de représentation à Genève, où il peut y avoir chaque semaine plus de 40 réunions touchant divers sujets ". Le document identifie aussi un besoin similaire de renforcement des capacités de négociation dans les instances environnementales internationales. Le document estime que les organisations régionales doivent plaider la cause des pays en développement, et tout particulièrement les plus petits d'entre eux.

Selon le Gouvernement britannique, la société civile, aussi bien au Sud qu'au Nord, a un rôle important à jouer dans le cadre de la mondialisation et du développement. Pour lui, la société civile ne se limite pas aux seules ONG, mais elle englobe des acteurs plus nombreux, y compris les organisations de défense des droits de l'homme et des femmes, les syndicats et les coopératives, auxquels on peut ajouter les organisations des minorités ethniques, et notamment les organisations de la diaspora africaine. En ce qui concerne les ONG et les organisations de la société civile du Nord, le Gouvernement souhaite améliorer la transparence et l'obligation redditionnelle à l'égard des populations du Sud qu'elles représentent.

Ce dernier point est particulièrement pertinent pour une diaspora africaine qui veut s'impliquer dans les questions de développement international. Un facteur clef de l'échec des mécanismes actuels de coopération pour le développement est la concentration du pouvoir entre les mains de quelques acteurs du Nord au détriment des populations du Sud confrontées à la souffrance. Si la diaspora s'impliquait juste pour reproduire les dysfonctionnements des paradigmes de coopération existants (et en profiter), nous aurions fait pire qu'un retour en arrière. En effet, l'expérience d'AFFORD montre que si la diaspora africaine veut apporter une contribution significative, durable et positive au développement de l'Afrique, elle doit absolument rompre avec les pratiques et les attitudes actuelles face au développement et entrer dans une nouvelle ère de développement dirigée par les Africains et appartenant aux Africains. Les éléments clefs de ce nouveau paradigme sont notamment la foi dans la capacité des Africains à résoudre leurs propres problèmes, le pouvoir réel entre les mains des peuples africains (non seulement des dirigeants installés dans les capitales), auxquels il revient de déterminer la nature des initiatives, leur rythme, les facteurs de succès, etc.; une mobilisation plus efficace des ressources, contrôlées et gérées par les Africains (Aidoo, non daté); et enfin l'appui aux institutions et mécanismes africains pour le développement de tout le continent.

  • Encadré 2: Intégration régionale en Afrique, les mouvement de personnes et les TIC : Engagements politiques du Gouvernement du Royaume-Uni

Le Gouvernement du Royaume-Uni s'engage à :

· S'assurer qu'une perspective de développement est incluse dans les accords internationaux touchant aux télécommunications et aux nouvelles technologies et que les pays pauvres ont voix au chapitre en ce qui concerne l'élaboration de ces règles dans les institutions multilatérales;

· Veiller à ce que les règles et les politiques relatives à l'entrée et à l'octroi de permis de travail dans les pays développés, ne limitent pas injustement la capacité des fournisseurs de services des pays en développement de vendre sur les marchés des pays développés, tout en tenant compte de la nécessité de ne pas aggraver le problème de la pénurie des compétences dans les pays en développement;

· Appuyer l'incorporation d'accords sur l'investissement et la concurrence dans le cadre des futures négociations commerciales multilatérales de l'OMC et parallèlement, aider les pays en développement à renforcer leurs capacités et encourager une coopération plus étroite dans ces questions;

· Coopérer avec d'autres pour renforcer la capacité des pays en développement à participer aux négociations multilatérales et à profiter des nouvelles opportunités commerciales, y compris par l'amélioration des infrastructures et des liaisons de transport;

· Accroître l'assistance aux pays les moins avancés afin de leur permettre de participer plus efficacement à la négociation des accords environnementaux multilatéraux et de bénéficier de leur mise en œuvre;

· Introduire une nouvelle loi sur le développement international pour remplacer l'Overseas Development and Co-operation Act (1980) qui est dépassé, et élargir l'éventail d'activités que le gouvernement peut soutenir ;

· Coopérer avec la société civile pour renforcer la capacité des populations pauvres à exiger que les gouvernements et les institutions internationales rendent compte des progrès réalisés dans les programmes de lutte contre la pauvreté.

Nous devons ensuite considérer la réalisation d'un consensus politique au niveau de l'Afrique elle-même, qui devrait définir ce qui se passe réellement sur le terrain. L'Initiative " Société de l'information en Afrique " (AISI) de la CEA constitue un cadre de mise en application des politiques et des mesures propres à assurer l'utilisation des TIC en vue de la réalisation des objectifs de développement tels que (CEA, non daté, a) :

· L'amélioration de la qualité de la vie de tout africain; · L'intégration économique régionale africaine; · L'amélioration des liaisons commerciales et autres avec le reste du monde. Sur le continent, un consensus s'est déjà dégagé sur la recherche de solutions aux défis suivants, qui sont tous interdépendant (CEA, non daté, b) :

· Élargissement de l'accès; · Application des TIC à la recherche de solutions aux problèmes de développement; · Collaboration en vue d'élargir les marchés et de réaliser des économies d'échelle; · Promotion de la compréhension par le public des questions relatives à la Société de l'information; · Formulation d'une vision africaine pour les négociations internationales sur les questions relatives à la Société de l'information. L'encadré 3 ci-dessous résume un certain nombre de recommandations issues du premier Forum pour le développement de l'Afrique organisé par la CEA en 1999 (ADF 99) (CEA, non daté, b).

Encadré 3: Résumé des recommandations en vue de la réalisation des buts et des objectifs de l'Initiative "Société de l'information en Afrique"

Au niveau national, initier le processus politique dans le cadre de l'Initiative " Société de l'information en Afrique " et mettre en place:

· Une équipe de travail sur l'accès des zones rurales à l'innovation des TIC pour essayer des méthodes expérimentales d'extension des réseaux aux zones rurales mal desservies;

· Un forum national de coopération entre la société civile et le gouvernement dans la gestion globale des TIC pour promouvoir un débat public informé et assurer l'efficacité des négociations;

· Aux niveaux sous-régional et régional, maximiser les avantages des initiatives politiques nationales et renforcer les capacités africaines par :

o Une communauté de régulateurs nationaux en Afrique, en vue de renforcer les capacités et définir les modèles appropriés pour l'Afrique;

o Des recherches sur l'intégration du marché, afin d'identifier les voies et moyens de réaliser l'intégration sous-régionale et régionale;

o Un réseau régional d'échange de la Société de l'information, pour échanger les expériences et les meilleures pratiques nationales;

o Une équipe de travail régionale pour donner des avis politiques, juridiques et sur la réglementation, qui conseillerait les gouvernements africains sur l'exploitation des TIC pour le développement.

· Au niveau mondial, influencer les décisions prises à l'échelle internationale sur les TIC à travers :

o Une communauté africaine de pratiques de gestion mondiale des TIC, pour rendre plus effective la participation africaine dans les instances internationales.

· Au niveau mondial, il faudra surtout:

o Influencer la forme du futur système de taux comptables;

o Faire appliquer les cessions obligatoires de licence et supprimer les droits restrictifs de propriété intellectuelle;

o Elargir les dispositions de l'Accord général de l'OMC sur le commerce de services relatives aux télécommunications et aux services universels ;

o Participation à l'ICANN (the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) et à la gouvernance d'Internet.

On peut envisager que la diaspora africaine -ses nombreuses organisations ou ses réseaux de connaissances professionnelles spécifiques- jouent un rôle dans l'appui et la mise en œuvre de ces recommandations.

Au niveau national :

· Les activités du public devraient aussi cibler la diaspora africaine. Les réseaux de la diaspora qui ont des connaissances spécifiques devraient jouer un rôle dans cette sensibilisation et dans le renforcement des capacités. Il sera important d'aider les groupes de la diaspora à établir la relation entre les préoccupations locales et leurs dimensions nationales, sous-régionales et régionales. De même, il faudra veiller à ce que les groupes de la diaspora intègrent l'utilisation effective des TIC dans leurs programmes d'appui et aident leurs partenaires à bénéficier des TIC au niveau local en Afrique. · A mesure que les pays élaborent et mettent en oeuvre, individuellement, des plans relatifs à leur infrastructure nationale de l'information et de la communication, les membres de la diaspora qui ont les compétences requises devraient combler les lacunes sur le continent, pour exécuter les tâches spécifiques, mais aussi pour former leurs partenaires locaux, afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l'extérieur. Cela se fera probablement tant sur une base volontaire que dans le cadre de contrats de consultation rémunérés.

Au niveau sous-régional :

· Le manque d'expérience peut être comblé par les Africains de la diaspora qui ont les compétences et l'expérience nécessaires; · La réticence des gouvernements à renoncer à leur souveraineté est une question politique, au sujet de laquelle la diaspora, en collaboration avec ses partenaires, dans les régions et les pays concernés, peut exercer des pressions auprès des autorités compétentes.

Au niveau mondial:

· Les membres de la diaspora qui ont l'expertise, les contacts et l'accès nécessaires doivent contribuer à la formulation de positions africaines sur les grands sujets de débat et sensibiliser la diaspora africaine à ces questions; · Les membres de la diaspora africaine ayant l'expertise technique nécessaire doivent appuyer les négociateurs et les participants aux réunions internationales pour qu'ils soient mieux à même de défendre les intérêts de l'Afrique dans les débats et dans la prise de décisions.

7. Le temps d'agir - Panafricanisme pour l'ère de l'information

Pour que des résultats concrets se fassent jour prochainement, il faut que les acteurs principaux œuvrant de concert à la réalisation d'objectifs convenus précis.

Associer tous les Africains

Les initiatives doivent venir de l'Afrique, aux niveaux communautaire, national, sous-régional et régional et être relayées par la diaspora africaine, qui pourra appuyer ses partenaires sur le terrain. Cette méthode a été définie par les dirigeants africains, qui aspirent à une nouvelle forme de panafricanisme pour l'ère de l'information. Il faut maintenant y faire adhérer les Africains de la diaspora. Il sera important de convenir, en termes généraux, des attributions des différents acteurs. Les principales parties prenantes (CEA, gouvernements africains, etc.) doivent collaborer avec les réseaux et les organisations de la diaspora africaine à sensibiliser les esprits à l'intégration régionale, à l'Initiative " Société de l'information en Afrique " et à certaines activités spécifiques visant au développement durable de l'Afrique. Les Africains de la diaspora ont un rôle crucial à jouer et les acteurs basés en Afrique (CEA, gouvernements, etc.) doivent le rappeler sans ambiguïté à leurs partenaires de coopération au développement. Cela permettra de créer un nouveau cadre de coopération pour le développement où les donateurs du Nord, les décideurs et les ONG cesseront de marginaliser la diaspora africaine et se mettront à la considérer comme une ressource stratégique prête à contribuer au développement de l'Afrique.

Définir et affiner les positions africaines

Il est beaucoup plus facile de dégager un consensus sur une vision globale que d'œuvrer patiemment à la réalisation d'objectifs précis. Il est nécessaire de convenir des principes fondamentaux qui sous-tendront les positions de l'Afrique lors des négociations internationales et, à cet égard, il faudra se baser sur la notion d'intérêt public. Il importe que les acteurs clefs soutiennent cette orientation et encouragent le débat à cet égard pour établir la base d'un plaidoyer que la diaspora africaine puisse appuyer. Ce processus devrait susciter un apprentissage et les positions devraient découler de notre profonde compréhension de la manière dont les Africains utilisent véritablement les TIC dans leur vie quotidienne - dans leurs affaires, leurs loisirs, leurs interactions avec les gouvernements, etc. Cela sera un sujet de recherche inépuisable pour les universités et les groupes de réflexion, qui devront chercher à étayer et influencer les politiques à venir.

Création de l'Union de la diaspora africaine

Tout en célébrant la diversité de la diaspora africaine, nous devrions tisser un riche réseau composé d'OSC africaines (sur le continent et dans la diaspora) passionnées par l'intégration régionale et prêtes à la soutenir. Nous devons créer des mécanismes de communication, de collaboration et de coopération au sein de la société civile africaine mondiale, ainsi qu'entre cette dernière et les autorités et les décideurs d'Afrique et d'ailleurs. Nous devons mettre en place des mécanismes d'obligation redditionnelle qui étendent la formulation des visions aux définitions du succès et à l'identification des indicateurs de progrès à court et à moyen termes.

Institutionnalisation de la participation de la diaspora

Il nous faut mettre en place des mécanismes institutionnels pour exploiter le talent, la résolution et les ressources de la diaspora africaine. Pour soutenir le développement national et appuyer les compétences et l'expertise des Nigérians de l'étranger, le Président du Nigéria a créé le bureau de l'Assistant spécial du Président pour la diaspora, qui est chargé des questions relatives aux Nigérians de la diaspora. En 2001, le Gouvernement ghanéen a réuni des Ghanéens de la diaspora qui rentraient au pays pour les encourager à s'impliquer et à soutenir le développement du pays. Ces signes encourageants montrent que les gouvernements africains reconnaissent enfin le rôle important que les diasporas peuvent jouer dans les pays en développement. La CEA a également beaucoup fait ces dernières années pour associer la diaspora au processus de développement de l'Afrique. Etant donné son rôle central dans la promotion d'un développement conduit par l'Afrique et lui appartenant en propre, ainsi que dans l'intégration régionale, la CEA devrait envisager sérieusement de mettre en place des mécanismes institutionnels stratégiques propres à faciliter la participation durable et efficace de la diaspora africaine à tous les aspects de son travail. Du point de vue de la diaspora, il serait utile de pouvoir collaborer avec un partenaire unique ayant des responsabilités intersectorielles, qui serait son principal interlocuteur.

Identification des acteurs de la diaspora

Suite à la Conférence régionale sur l'exode des compétences et le développement des capacités en Afrique tenue à Addis-Abeba en 2000, la CEA et ses partenaires avaient jugé nécessaire de créer une base de données sur les ressources humaines de la diaspora. Cette base est en cours de création par la CEA, en collaboration avec AFFORD et d'autres agences. Elle devra être dynamique, orientée vers la demande et les besoins, ainsi que vers l'utilisateur et les tâches à accomplir. Nous devons d'abord identifier les utilisateurs potentiels de la base de données et préciser minutieusement leurs besoins. Dans un premier temps, les efforts doivent viser les besoins prioritaires, par exemple, le renforcement des capacités des institutions régionales ou des négociateurs dans les instances internationales. Se cantonner à répertorier des noms et des renseignements dans une base de données, sans stratégie d'utilisation précise, risque de produire un dossier statique qui sera vite périmé, et de décevoir les enthousiastes qui auront communiqué leurs coordonnées. L'anéantissement de ces espoirs risque aussi de compromettre la crédibilité de l'initiative et de rendre le suivi très difficile. La sensibilisation à l'intégration régionale et à l'AISI devrait faire partie intégrante du processus d'élaboration de la base de données afin de créer une synergie entre les activités et tirer le maximum de gains de l'investissement. La diaspora étant perpétuellement en construction, nous devrions maintenir en permanence des contact avec les secteurs clés comme par exemple les étudiants africains poursuivant leurs études dans des pays du Nord. AFFORD a déjà commencé à explorer le moyen de dialoguer avec les étudiants africains poursuivant des études de développement au Royaume-Uni pour exploiter leur connaissance de l'Afrique et faciliter leur contribution continue à son développement.

Création d'un observatoire des TIC et de l'intégration régionale

L'existence d'une diaspora africaine dans les pays du Nord représente pour l'Afrique un avantage dont elle doit profiter. Comme nous l'avons vu, les politiques adoptées au Nord peuvent avoir une incidence directe sur l'Afrique. De même, il y a des questions soulevées au niveau des instances internationales qui nécessitent une action positive de la part des Africains pour préserver les intérêts du continent. Les réseaux de la diaspora doivent se montrer vigilants, rassembler l'information, la digérer et la transmettre aux principaux décideurs en Afrique. L'observatoire proposé analyserait aussi les expériences africaines passées, aussi bien de réussite que d'échec, en ce qui concerne les stratégies adoptées au niveau international pour promouvoir les intérêts de l'Afrique. Les enseignements tirés devraient être largement diffusés, discutés et servir de base aux campagnes futures. L'observatoire serait tout d'abord un réseau informel des réseaux de connaissances existants ayant une expertise dans des domaines spécifiques ou s'y intéressant. Il comporterait également d'autres organisations présentant des avantages comparatifs et travaillerait en partenariat avec une institution semblable en Afrique pour s'assurer que les idées sont véritablement pertinentes pour les acteurs ciblés.

Promouvoir l'excellence

Nous devons faire davantage pour accroître la visibilité des activités de la diaspora africaine dans le contexte de l'intégration régionale et de la société de l'information en Afrique. Cela stimulerait le processus dans la mesure où le succès appelle le succès. Il faudrait peut-être envisager un système de remise annuelle de prix, pour faire connaître, célébrer et récompenser les efforts menés au niveau du continent, à l'échelle régionale, nationale et locale, par les divers acteurs de la société civile, les petites et moyennes entreprises, etc. Les critères d'identification des cas d'excellence incluraient la visibilité, la crédibilité, l'innovation, le leadership, l'influence, les avantages en chaîne, la durabilité et l'impact.

Diriger le programme à partir d'Afrique

Nous devons au sein de la diaspora africaine développer un réseau d'avocats qui amèneraient les donateurs à mieux rendre compte, à leurs sièges au Nord, de leurs activités avec les autorités et les agences africaines en ce qui concerne le développement du continent. L'objectif devrait être d'accroître la transparence et l'obligation redditionnelle pour s'assurer que l'Afrique est le véritable propriétaire et le gestionnaire de son développement, avec l'appui de l'étranger. Nous devrions commencer par une ou deux questions sur lesquelles la mobilisation de la diaspora est possible, tirer des leçons et partir de là.

Régler le problème de l'exode des compétences

Face au problème de l'exode des compétences, les autorités africaines doivent adopter la stratégie dite des "3 R ". Elles doivent d'abord chercher à Retenir les Africains qualifiés en appliquant les réformes institutionnelles nécessaires pour les valoriser, les rémunérer, les faire progresser et les stimuler. Deuxièmement, elles doivent chercher à Renverser la situation en encourageant les Africains de la diaspora qui le désirent et en sont capables à retourner dans un court terme, en ayant notamment recours aux programmes de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etc. La troisième stratégie est la Récupération par laquelle les autorités africaines peuvent puiser dans les connaissances, les ressources, les contacts, les réseaux et les idées des Africains de la diaspora incapables ou non désireux de retourner définitivement en Afrique. Les gouvernements africains doivent continuer à lutter contre l'exode des compétences dans le cadre des négociations avec leurs partenaires de coopération au développement. Ils doivent plaider pour des plans spécifiques susceptibles de permettre à la diaspora africaine de participer plus activement et plus efficacement au développement du continent. L'harmonisation des politiques d'immigration et de développement, par exemple, est un élément essentiel qui devrait tendre vers l'assouplissement plutôt que vers une plus grande restriction du mouvement des personnes. En même temps, les gouvernements africains ne devraient pas être nationalistes à l'excès en ce qui concerne le problème de l'exode des compétences. L'intégration régionale signifie que tout Africain de la diaspora devrait être considéré comme un élément important de l'ensemble des ressources disponibles pour contribuer au développement de l'Afrique. Etant donné l'incapacité continue des ONG du Nord à collaborer stratégiquement et efficacement avec la diaspora africaine, les gouvernements africains devraient aussi poursuivre des négociations avec les ONG et les agences multilatérales pour explorer le meilleur moyen d'utiliser plus efficacement les ressources humaines de la diaspora africaine. Là où les ONG ont des raisons valables d'affecter un personnel expatrié en Afrique - ce qui devrait être très rare de nos jours - elles devraient prendre plus au sérieux leurs responsabilités et aider à renforcer les capacités africaines en cherchant à reconnecter la diaspora africaine vivant dans leurs pays au développement de l'Afrique.

Sensibilisation du gouvernement du Royaume uni

Le Gouvernement britannique, qui accorde une attention inhabituelle à l'Afrique, a déclaré avoir l'intention de présenter au Parlement un nouveau projet de loi sur le développement international. C'est pour les responsables africains une occasion de travailler de concert avec la diaspora africaine basée au Royaume-Uni pour faire avancer les principales préoccupation du continent en termes d'intégration régionale. Ces travaux législatifs semblent imminents et une collaboration entre la diaspora africaine et les responsables compétents basés en Afrique constituerait un bon départ pour la concrétisation des bonnes intentions. En outre, une activité initiale dans un domaine comme celui-ci serait source d'enseignements importants qui pourraient inspirer la collaboration future entre l'Afrique et la diaspora.

Création d'une force de volontaires

Conscientes de leurs responsabilités citoyennes, beaucoup d'entreprises mettent en place des plans qui permettent à leurs employés de travailler auprès des communautés défavorisées pour partager leurs compétences et leur savoir-faire. Beaucoup d'Africains de la diaspora travaillent dans divers domaines des TIC et nous devrions travailler avec les gouvernements du Nord (le Gouvernement britannique, par exemple) à un plan qui inciterait les entreprises à encourager leur personnel africain à se porter volontaire pour les projets et les affectations concernant l'intégration régionale de l'Afrique et la mise en œuvre de l'Initiative " Société de l'information en Afrique ".

Formation de la nouvelle génération des Africains de la diaspora

Comme nous l'ont montré les données sur les tendances démographiques au niveau de la diaspora africaine vivant au Royaume-Uni, les Africains de la diaspora qui ont vécu une expérience directe de l'Afrique disparaîtront progressivement et laisseront place à des générations sans expérience directe de l'Afrique, qui ne seront pas nécessairement aussi attachées à son développement. Il est crucial d'enseigner les questions de développement pour former, au sein des plus jeunes générations d'Africains de la diaspora, des citoyens du monde, à même de comprendre et de relever les défis du développement de l'Afrique. Avec le temps, ces nouvelles générations s'identifieront non pas à telle ou telle ville africaine, tel ou tel village africain ou tel ou tel groupe ethnique, mais avec le continent dans son ensemble, ce qui justifie l'importance cruciale des messages sur l'intégration régionale dans les programmes d'enseignement sur développement.

Puiser dans les ressources humaines des retraités de la diaspora

Les données démographiques du Royaume-Uni révèlent qu'une génération d'Africains de la diaspora ayant une bonne expérience est actuellement disponible ou part bientôt à la retraite et cherche à continuer une vie productive, probablement au service de l'Afrique. On peut dire que beaucoup de ces Africains de l'ancienne génération ont la mémoire et l'expérience des efforts antérieurs de promotion de l'intégration régionale et du panafricanisme. Pleins de sagesse, ils ont d'importantes leçons à transmettre aux générations plus jeunes. Il nous faut des plans qui puisent dans cette base de connaissances et qui mettent au point des programmes auxquels peuvent contribuer les retraités de la diaspora africaine.

Références

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Appendice A : Présentation de AFFORD

AFFORD est une petite association sans but lucratif, fondée en 1994 par un groupe d'Africains basés à Londres. Elle est née du constat que les décideurs clefs du développement, les praticiens et les donateurs négligeaient les efforts considérables et diversifiés fournis par les Africains pour contribuer au développement de l'Afrique et qu'ils ne cherchaient pas à les exploiter ou les maximiser. AFFORD a donc pour mission d'étendre et de renforcer la contribution des Africains de la diaspora au développement de l'Afrique.

L'organisation s'acquitte de sa mission à travers trois programmes de fond. Premièrement, l'appui aux OSC africaines basées au Royaume-Uni qui s'intéressent d'une manière ou d'une autre au développement de l'Afrique. Ensuite, la promotion de la contribution des Africains de la diaspora en vue de l'intégration de la pensée et de la pratique du développement - en Afrique et au Nord. Troisièmement, la promotion et la facilitation des relations entre la diaspora africaine et ses partenaires en Afrique. En ce qui concerne la première Etude sur les organisations africaines de Londres, réalisée par AFFORD, des recherches concrètes se poursuivent pour soutenir le travail et les interventions de l'organisation.

Ces dernières années, AFFORD a appuyé plus de 100 OSC africaines basées à Londres, leur prodiguant des conseils sur la recherche de financements; leur facilitant l'accès aux donateurs; les aidant pour les formalités de création; renforçant la visibilité des efforts de développement déployés par les Africains de la diaspora; mettant ces organisations en contact avec leurs homologues de la diaspora et d'Afrique. Par la recherche, le plaidoyer et la participation aux conférences, AFFORD a contribué à la réflexion de grandes institutions telles que le DFID ( voir le Livre blanc de 2000 sur la mondialisation et le développement, Globalisation and development : A diaspora dimension au site : http://www.afford-uk.org) ou la CEA (stratégies de conversion de l'exode des compétences en acquisition des compétences). Récemment, AFFORD s'est embarquée dans un programme pilote pour faciliter les liaisons et le partenariat entre les Ghanéens, les Nigérians et les Sierra-Léonais de la diaspora et leurs partenaires dans ces trois pays. Pour toutes ces activités, les technologies d'information et de communication (TIC) sont des outils important qui permettent d'améliorer la communication et la collaboration entre l'Afrique et la diaspora. Les TIC sont également d'importants domaines pour les politiques et les activités propres à faciliter le développement global de l'Afrique à l'ère de l'information.



3 - 8 mars 2002, Addis-Abeba, Ethiopie



© 2001 Commission Economique pour l'Afrique (CEA) Pour de plus amples informations, contacter l'administrateur du site Dernière mise à jour: February 11, 2002 10:44 .

  • LAURENT GBAGBO OU LA MORT ANNONCÉE DU TRIBALISME EN CÔTE D’IVOIRE

Laurent Gbagbo, une malédiction ivoirienne!

Laurent Gbagbo illustre à lui-seul l’impasse politique et sociale à laquelle est parvenue l’Afrique. Notre historien de formation préfère y végéter plutôt que d’en sortir. Ce qui s’avère le comble pour un dirigeant qui laisse de côté l’atout que constitue la science historienne. Il préfère s’abonner à la folie de ses caprices comme mode de gestion de l’État. Ce qui fait qu’il est incapable de lire ce grand livre palpitant de vie qu’est la Côte d’Ivoire, ruche active de tant de populations linguistiques qui n’aspirent qu’à vivre et prospérer dans la cohésion, la solidarité et la fierté d’appartenir à un ensemble national appelé à s’affirmer et à guider par des choix déterminants et irréversibles.

Pourtant, un homme exceptionnel a montré la voie: le sage Félix Houphouët Boigny qui trouva dans la paix, le travail et la prospérité partagée, les atouts-maîtres qui conjurent le mal par un dépassement et une projection du monde ivoirien dans un avenir différent du passé colonial. Ce mal, c’est le tribalisme combattu par le président Houphouët Boigny mais que Laurent Gbagbo a toujours chéri et exploité dans sa stratégie de conquête et de conservation du pouvoir. Tribalisme qu’il a su faire passer pour du nationalisme aux yeux des crédules, par l’hypocrisie et le mensonge. Comme si l’habit pouvait faire le moine très longtemps! Nationaliste, il ne l’a jamais été! Le masque tombe aujourd’hui, et le voici nu devant ceux qu’il a trompés depuis longtemps: les Ivoiriens qui se souviennent de leur passé récent sous la houlette du sage de Yamoussoukro dont il s’est ingénié à détricoter les acquis. Tous les Ivoiriens le disent et le crient: Gbagbo n’a rien fait et les seuls acquis en matière d’infrastructures sont ceux du Présidents Houphouët Boigny. Dix ans pour rien donc, uniquement consacrés à perpétrer le crime et la désolation. Tel est le triste bilan d’un menteur qui a fait du tribalisme l’arme d’une stratégie politique fondée par l’ignorance et la haine. Or le tribalisme est un virus colonialiste injecté dans les esprits pour créer les désordres sociaux et retarder l’Afrique. Il ne repose sur rien de tangible cependant que ses ravages sont immenses et caustiques.

Laurent Gbagbo, l’allié objectif du néo-colonialisme!

Sous les coups de boutoir de l’esclavage et de la colonisation, cette forme achevée de la Nation que furent dans la pratique l’Afrique des Empires, périclita et disparut de l’esprit des Africains. C’est cette forme de gouvernement que les Africains tentent de retrouver à travers le combat démocratique d’aujourd’hui, que les envahisseurs d’hier, aujourd’hui néocolonialistes, soutiennent avec modération mais toujours avec une arrière pensée. Car il ne faut pas se voiler la face, l’accès des Africains à une démocratie responsable et prospère risque de compromettre l’ordre des choses. On préfère une Afrique diminuée et mendiante à une Afrique émancipée et rayonnante qui jouisse librement de ses richesses. Pour y parvenir, les puissants cultivèrent scientifiquement l’esprit de division que fonde le principe du diviser pour régner. Et des peuples qui jadis vivaient dans une relative harmonie de bonne intelligence, on fit des monstres en quête de guerres et de sang. Le mythe du «Nègre anarchique» vit le jour avec son horrible corolaire: le tribalisme!

En réalité l’Afrique n’était plus au stade tribal quand les conquérants débarquèrent. Ils ne virent que des peuples à leur arrivée, des peuples formant des empires grands et petits et qui vivaient dans des espaces homogènes. L’Afrique y était parvenue par un englobement permanent qui faisait très peu appel à la guerre. Mais cet englobement pouvait être de deux ordres. Soit un englobement qui ressemblât davantage à un sursaut «national» de la gens devant une situation de grande panique qui ressoudait des sociétés du même ancêtre mais séparées au fur et à mesure d’une trop forte poussée démographique. Soit par instinct de domination, en soumettant les groupes les plus faibles pour former des entités plus grandes et plus fortes. Ce sont ces deux mouvements de peuplement qui expliquent les fortes disparités rencontrées dans la composition des différentes populations linguistiques des pays africains. Il faut préciser que le nombre élevé de telle ou telle composante de la population nationale n’indique pas que ce grand nombre proviendrait d’un don particulier de la nature dans la procréation. Il peut s’agir tout simplement d’un englobement ancien de peuples qui n’avaient rien de commun au départ. Le plus fort a imposé sa loi et converti les autres à sa langue et à sa culture.

Ce bel ordonnancement prit fin avec l’invasion des conquérants. Le découpage sauvage et anarchique de l’Afrique actuelle n’a rien de commun avec celle des empires. Et la répartition des populations de part et d’autre des frontières l’indique clairement. Tout cela est rendu difficile et irrespirable du fait qu’on nous oblige à vivre ainsi au nom de l’intangibilité des frontières. Mais ce principe n’est pas totalement mauvais car sa transgression ne ferait que raviver le problème fondamental: celui de l’incapacité de renouer avec l’harmonie perdue de nos empires d’autrefois.

Or la nouvelle harmonie à laquelle nous aspirons ne peut plus se fonder sur les vieux socles que furent nos peuples antiques et dont il ne reste que des lambeaux que s’ingénient à lacérer davantage les frontières. Que faire?

Les langues ne renvoient pas à une existence de tribus et d’ethnies au sens propre du terme. Car pour qu’il y ait tribus ou ethnies, il faut une terre exclusivement dévolue à la liberté d’existence et d’être. Donnons à cette conjonction de la terre et de la langue, le terme de tribalité. Mais la tribalité n’existe donc plus du fait que sur le même sol national cohabitent des populations linguistiques différentes qui ne sont plus propriétaires de la terre devenue propriété d’une entité nouvelle. Cette nouvelle entité territoriale qui a vu le jour s’appelle l’État postcolonial qu’aucune population linguistique ne peut revendiquer comme sa propriété. Or l’État postcolonial est appelé à devenir une Nation. C’est le nouveau défi que ne comprennent pas les tribalistes de l’acabit de Laurent Gbagbo.

Adieu à Laurent Gbagbo et au tribalisme en Côte d’ivoire!

Monsieur n'a jamais compris que l’esclavage et la colonisation ont mis fin à la tribalité et que son problème demeure son attachement morbide et imbécile, non pas à la tribalité détruite par le surgissement du blanc, mais à des fantasmes abondamment nourris par le tribalisme avide de haine de l’autre et de génocides. Car le tribalisme n'est pas le nationalisme né du désir légitime de liberté face à l’occupation coloniale, mais bien une chimère de mort nostalgique d'un certain passé inconnu ou mal assimilé. C’est souvent une conduite atavique surgie du fond de l’inconscient de quelques intellectuels désaxés ou déséquilibrés profondément par leur contact avec l’Occident. C’est alors le retour à des comportements étonnants ou choquants. Au nom d’une identité qu’ils sont incapables de formuler. C’est une certaine forme de folie. Laurent Gbagbo est un parangon significatif du tribalisme fou.

Le tribaliste est le produit achevé du colonialisme et du néocolonialisme, et un allié objectif des exploiteurs occidentaux qui l’utilisent pour casser et piller le pays. Il ne construit rien, il n’agrandit rien et à sa disparition le pays se retrouve souvent divisé en deux. Ce que Laurent Gbagbo est en train de faire par la violence et l’assassinat gratuit. C’est un désaxé résolument tourné vers un passé révolu qu’il ne connaît même pas!

En effet, autrefois la seule force pouvait suffire à recomposer un nouvel empire. Aujourd’hui ce n’est plus possible, ni moralement ni militairement. La seule issue reste le devoir de créer la nouvelle harmonie à partir des données nouvelles que représentent l’État et les populations linguistiques qui le composent. C’est à cela qu’appelle le nouveau mythe de l’unité nationale ou le nationalisme. C’est seulement après la réalisation harmonieuse de cette entité nouvelle que les États pourront aspirer à une nouvelle entité plus grande appelée États Unis d’Afrique Mais le chemin est long et d’ici là il faut passer par des formes concrètes comme l’UMOA, BECEAO, UA, CEDEAO, etc., des entités politiques et économiques qui ne peuvent être que l’aboutissement d’un élément de base: l’État actuel qui doit être pacifié par le jeu démocratique et ne plus compter que sur la force morale et productive de chaque citoyen-ne. Voilà la vérité que le pauvre Laurent Gbagbo ne perçoit, dépourvu de culture conceptualisée et conceptualiste. Dépourvu surtout de la vision, de la theoria, lui l’ancien séminariste mari officiel de deux femmes. Et ami du cardinal Agré!

C’est pourquoi il déchire et incendie les belles pages de ce beau puzzle que composent les populations linguistiques de la Côte d’Ivoire! Il voudrait y parvenir par la force bété et, comme autrefois en égorgeant et en tuant à tour de bras, procéder à la création d’un nouvel empire gbagbo dans un sens qui n’est pas celui de l’histoire africaine qui, elle, avance toujours vers un plus grand englobement harmonieux par le dialogue et la paix. La voie houphouétiste par excellence!

Sa seule existence est un cauchemar pour des millions d’Ivoiriens. Sa disparition de la scène, au propre comme au figuré, signifie clairement la fin du tribalisme en Côte d’Ivoire qui renouera alors avec l’héritage du vieux Sage de Yamoussoukro. Le Sage ivoirien n’a pas seulement indiqué la direction mais tracé le sillon en nommant son premier ministre en la personne de Alassane Ouattara en qui le Peuple ivoirien a confié sa destiné le 28 novembre 2010: démocratiquement. Il revient au Président Ouattara de renouer avec l’héritage houphouétiste et de hisser très haut le flambeau reçu du Vieux./.

Région parisienne, France Par Agon Picdagou

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____Diaspora.. ... Paiement d'arriérés de dette: Gbagbo renvoie les européens à son rival Alassane Ouattara ... Une volonté de négocier exige une véritable force mentale et .... C'est l'Afrique en Chine tout aussi bien la Chine en Afrique.

Les peuples du continent et le monde nous regardent et nous prions pour vous. Les attentes sont élevées, car rien n'est trop difficile pour les Ivoiriens.

Le Révérend Jesse Jackson demande un consensus politique en Côte d'Ivoire

Mercredi, 05 Janvier 2011 23:50

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CHICAGO «Je tiens une fois de plus à exprimer ma déception et une profonde préoccupation concernant l'impasse électorale en cours en Côte-d'Ivoire. La dernière évolution politique en provenance du pays est très préoccupante et les besoins immédiats et urgents résolution pacifique. Je lance un appel à toutes les parties, y compris les chefs religieux, d'utiliser leur courage moral comme ils l'ont démontré lors des précédentes périodes difficiles pour aider le peuple bien-aimé de Côte-d'Ivoire afin d’éviter une fin désastreuse de la crise politique actuelle.

Nous ne devons plus tolérer les souffrances et les meurtres. Je demande instamment à l'Union africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et la communauté internationale de continuer à travailler avec les deux parties en Côte-d'Ivoire. Si mon aide est nécessaire dans la résolution pacifique de la crise actuelle, je suis prêt à effectuer un voyage en Côte-d'Ivoire afin d’engager à la fois le président Gbagbo et Quattara.

A toutes les parties, je demande instamment un engagement à la paix, qui exige une préférence pour la négociation sur l'action violente. Vous ne devez pas avoir peur de négocier, de parler de vos différences, ou d'essayer de les résoudre au lieu de prendre le raccourci du conflit armé. Une volonté de négocier exige une véritable force mentale et spirituelle, elle exige une réelle confiance, et elle contient les meilleures chances d'obtenir le changement souhaité. A tous les Ivoiriens, vous avez traversé une période difficile, mais les meilleurs jours de votre nation sont devant. Je suis convaincu que vous allez transformer les conflits en opportunités et, si vous le faites, votre nation sera la lumière qui brille sur la colline. Les peuples du continent et le monde nous regardent et nous prions pour vous. Les attentes sont élevées, car rien n'est trop difficile pour les Ivoiriens.

www.rainbowpush.org

http://www.africandiplomacy.com/index.php?option=com_content&view=section&id=9&layout=blog&Itemid=841&lang=fr

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____Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées.. Développement de l'Afrique

1. N'oublions pas ce peuple meurtri du Congo ! Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées

En étendant le concept d’ « Atlantique noir » à l’échelle mondiale, Patrick Manning réinscrit l’Afrique au centre de réseaux transnationaux qui se sont constitués au fil des siècles. Lieu d’échange et de mobilité, la diaspora aurait permis le développement de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.

10 nov. 2010 ... La notion de « diaspora africaine » illustre l'idée que des peuples africains ou d'origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, .... et des moments de reflux, de retour en arrière,

1.

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC Marc 10 : 38 - 44

Dans son enseignement, Jésus disait : " Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. " Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piecettes. Jésus s'adressa à ses disciples : " Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. "

Gloire au Seigneur ! Alléluia !!!

Assaisonnements politiques/Histoire d'un changement de régime

N’oubliez pas ce peuple du Congo !



17 Mai 1997 – 17 Mai 2007. Dix ans que la République Démocratique du Congo a changé de régime politique. Le peuple, aux abois, a vu venir un libérateur fort désiré, et d’ailleurs justement nommé Laurent-Désiré Kabila, en finir avec un autre, Joseph-Désiré Mobutu. Ce dernier aussi en son temps avait libéré le pays de sécessions, rébellions et mutineries ; avant de sombrer dans la mal gouvernance, la gabegie, l’inconscience, l’absence de culture politique, démocratique, et du respect des droits humains. L’Histoire se répète. Près d'un demi-siècle après la publication aux éditions du Seuil, en 1962, par René Dumont de ‘L’Afrique noire est mal partie’, à la suite des indépendances nationales arrachées aux colonisateurs en ‘60, force est de constater que la prédiction du Français était fort juste. Pire, le Congo, comme une large portion de cette Afrique là, n’est allé nulle part ; il n’a point avancé, mais plutôt reculé. L’Afrique reste au parking. A l’image de son point névralgique défini par un autre écrivain jadis bien inspiré, le Martiniquais Frantz Fanon : « L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Zaïre. » Peuples du monde, n’oubliez donc pas les Congolais aussi meurtris, et proches du Rwanda, du Tchad, de la Rca, du Soudan, tous piégés, brisés par des crises, des crimes comme le Darfour. Ne les oublions pas !

LA GLOIRE A VENIR Epître de Paul aux Romains 8 : 18 - 37

J'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.

Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.

Car la création a été soumise à la vanité - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise -

Avec une espérance: cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.

Bien plus: nous aussi, qui avons les prémices de l'esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.

Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ?

Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.

De même aussi l'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables;

Et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit: c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints.

Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères.

Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.

Que dirions-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce ?

Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie!

Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!

Qui nous séparera de l'amour de Chrits ? La tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l'épée ?

Selon qu'il est écrit:

++A cause toi, l'on nous met à mort tout le jour, On nous considère comme des brebis qu'on égorge++.

Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir,

Ni les puissances, ni les êtres d'en-haut, ni ceux d'en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur.

http://chez-firmin.over-blog.com/article-10442190-6.html

  • Une histoire mondiale de la diaspora africaine

Patrick Manning, spécialiste de l’histoire de l’Afrique, est un des pionniers de l’histoire mondiale et de l’histoire globale. Professeur d’histoire mondiale à l’université de Pittsburgh et directeur de son Centre d’histoire mondiale (créé sous son impulsion en 1994), auteur du manuel d’histoire mondiale Navigating World History (2003), il est président du réseau international d’histoire mondiale (World History Network). Avec cet ouvrage de synthèse, il aborde ce que depuis les années 1950 on a appelé les Black Studies. Ce courant s’est développé aux États-Unis à partir des années 1960-1970, en lien avec le mouvement pour les droits civiques ; le premier département de Black Studies a été créé en 1968 à San Francisco, sous l’égide du sociologue Nathan Hare. Les « Black Studies » (ou « Afro-American Studies ») entendent étudier l’histoire et la culture des Noirs dans le monde entier, et leurs interactions avec le reste de la société. L’approche de Manning s’inscrit dans l’héritage du concept d’« Atlantique noir » développé à partir de 1993 par le sociologue britannique Paul Gilroy 1. Cette expression désigne un lieu d’échanges et de liens transnationaux, à travers lequel se construisent et se transforment en permanence les cultures noires. L’idée de « diaspora africaine » apportée par Manning est reprise de Gilroy, qui avait pensé la diaspora comme espace de mobilité, de fluidité et d’hybridité, et non pas seulement comme une conscience communautaire et comme une mémoire de la terre des origines. Comme Gilroy, Manning veut critiquer l’historiographie dominante qui a ignoré ou méprisé le rôle de cet Atlantique noir. Il entend revaloriser cet espace et son rôle en tant que lieu de naissance de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.

La notion de « diaspora africaine » illustre l’idée que des peuples africains ou d’origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, migré vers d’autres continents (Europe, Amériques, Asie) et s’y sont établis. Cette notion sous-entend l’idée d’un lieu commun de départ, qui est l’Afrique. La notion de diaspora, classiquement employée pour désigner la diaspora juive ou la diaspora chinoise, a été employée pour qualifier les descendants d’Africains, avant Manning, par la société civile (associations, réseaux). Cette expression est aussi utilisée en France par des spécialistes d’histoire africaine, comme François Durpaire et Christine Chivallon. Toutefois, elle a pu susciter la polémique. Établir un parallèle avec la diaspora juive présuppose qu’il y a unité de la diaspora ; or il y a eu en fait plusieurs origines et plusieurs vagues. C’est peut-être dans le lien entre les mouvements africain et américain d’émancipation que le concept de « diaspora » trouve sa justification.

Une approche mondiale et globale

L’approche de Patrick Manning doit autant à l’histoire mondiale qu’à l’histoire globale, deux courants proches l’un de l’autre mais qui ne se superposent pas complètement. L’histoire mondiale renvoie surtout à une volonté totalisante, une ouverture à un cadre spatio-temporel très large, tandis que l’histoire globale renvoie plus spécifiquement à la mondialisation (« globalization » en anglais), c’est-à-dire à un phénomène d’interactions et d’interrelations accrues entre les différentes parties du monde. Si tous les chercheurs sont loin de s’accorder sur l’époque du début de la mondialisation, on entend toutefois souvent par ce mot un phénomène qui s’est accéléré depuis quelques décennies, sous l’effet de deux facteurs : les progrès technologiques dans le domaine des transports et des technologies de l’information et de la communication, et l’accélération de la libéralisation économique, étendue peu à peu au monde entier. La notion d’histoire globale sous-entend aussi qu’on s’intéresse non pas seulement aux acteurs étatiques, mais à tous les acteurs non étatiques, transnationaux, tels les experts, les fondations privées, les firmes transnationales, la société civile.

L’une des innovations de l’ouvrage de Manning, par rapport à celui de Gilroy, est d’aborder l’histoire des peuples africains à l’échelle mondiale : il ne s’intéresse pas seulement à l’aire atlantique mais au monde entier, Asie incluse (contrairement à Gilroy qui appréhendait seulement le cadre atlantique). Il s’agit pour lui d’étudier plusieurs régions et nations parallèlement, et sur le temps long : de 1400 à nos jours. Il présente l’évolution de l’histoire des Africains et des peuples de descendance africaine, vaste ensemble qui représente aujourd’hui 1/6e de l’humanité. En six chapitres denses, il brosse un tableau de l’évolution de ces peuples sur le temps long, en dégageant de grandes étapes, comme « la survie » (1600-1800), la conquête de « l’émancipation » (1800-1900), de la « citoyenneté » (1900-1960), et enfin de « l’égalité » (1960-2000). L’aire géographique traitée est elle aussi très vaste : elle s’étend non seulement au continent africain, mais aussi aux Amériques, à l’Europe et à l’Asie. Manning cherche à identifier des connexions qui ont amené les Africains à se forger un sentiment d’appartenance. L’approche globale lui permet de mettre en évidence des liens entre des phénomènes auparavant étudiés de manière séparée. Il montre par exemple comment, au milieu du XIXe siècle, l’esclavage est dénoncé de manière concomitante en Amérique du Nord, du Sud, en Afrique de l’Ouest, dans l’empire ottoman, et en Inde.

La « race », une notion controversée

Manning, bien que posant clairement que les « races » n’existent pas au sens biologique du terme, emploie cependant ce terme, car, il estime que le concept de « races » existe, lui, du simple fait qu’il est utilisé par des sociétés humaines. La race n’a pas de fondement comme catégorie biologique, mais, pour Manning, elle a une pertinence en tant que catégorie sociale construite. L’auteur pose alors une question importante : des « réparations » devraient-elles être accordées aux descendants des esclaves et des colonisés pour l’injustice passée subie par leurs ancêtres ? C’est une question difficile à trancher : qui paierait combien et à qui ? Manning rappelle cependant que de tels versements ont parfois eu lieu dans l’autre sens : Haïti a payé à la France 25 millions de francs-or, des décennies après son indépendance, pour indemniser les planteurs français. Il fait également valoir qu’à la suite de la Shoah la RFA et la RDA ont versé des réparations financières à l’État d’Israël.

Manning s’intéresse de près aux luttes et aux mouvements sociaux. Son travail nourrit la réflexion entamée en France par l’ouvrage de Didier et Éric Fassin en 2006 avec De la question sociale à la question raciale. Il montre que les deux questions sont liées et souligne la permanence et l’importance de la « question sociale ». Ses réflexions s’inscrivent aussi en écho aux travaux récents de Pap Ndiaye sur la « condition noire » 2. Après avoir étudié la lutte des Noirs pour l’émancipation au XIXe siècle, il aborde celle pour la citoyenneté de 1900 à 1960, et celle pour l’égalité de 1960 à nos jours. Il souligne le rôle moteur joué, dans ces luttes, par les différents partis communistes et par le mouvement communiste international à partir de 1920 : ils ont stimulé et organisé la lutte sociale des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Il souligne le rôle de militants communistes noirs, et met en évidence le rôle du syndicalisme, surtout à partir des années 1930 (pendant la Grande Dépression mondiale). Les grandes réunions panafricaines, comme la Conférence panafricaine de Manchester en 1945, ont permis d’internationaliser la mobilisation. Cette vision globale permet à Manning de faire un parallèle entre le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1950-1960 et le grand mouvement, concomitant, de décolonisation de l’Afrique. Dans son panorama de l’histoire sociale de la diaspora africaine, l’auteur identifie des temps forts, des moments de progrès et de changement, comme les années 1960, et des moments de reflux, de retour en arrière, comme les années 1980 sous l’effet notamment des gouvernements conservateurs alors en place aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il identifie aussi un nouveau pas en avant dans les années 1990 avec l’élimination de l’apartheid en Afrique du sud, et avec la Constitution adoptée par ce pays en 1996, modèle théorique de démocratie et de garantie d’égalité sociale. Observant que l’accession des Noirs à la citoyenneté dans les années 1960 (décolonisations en Afrique et mouvement des droits civiques aux États-Unis) n’a pas coïncidé avec leur accession à l’égalité en pratique par rapport aux Blancs, il souligne l’émergence de nouvelles luttes en vue de la conquête d’une véritable égalité entre Noirs et Blancs. En effet, ainsi qu’il l’illustre par des données quantitatives précises (statistiques sur le taux d’éducation, le niveau social, et l’infection par le sida, des Noirs et des Blancs), de fortes inégalités économiques et sociales persistent aujourd’hui entre Noirs et Blancs, malgré l’égalité théorique en droit. Le grand enjeu actuel est donc désormais, selon Manning, davantage une question sociale qu’une question raciale.

Une vision essentialiste ?

Manning estime qu’au-delà de la diversité des cultures des peuples noirs, il existe une cohérence et un sens à la production culturelle de la « diaspora » africaine. Cela le conduit à étudier l’unité et la diversité des productions et expressions culturelles des Noirs au fil du temps. Tout au long de l’ouvrage, il s’attache à montrer les avancées culturelles permises par les communautés noires. Se créant eux-mêmes en tant que groupe, les Noirs ont selon lui créé une véritable identité transnationale, reposant sur une grande vivacité de création culturelle, particulièrement depuis la fin du XXe siècle dans le domaine des « visual arts ». Cette vision comporte toutefois un risque d’essentialisme. Comme le faisait en son temps Aimé Césaire avec le concept de « négritude », Manning semble suggérer qu’il y aurait certains traits caractéristiques spécifiques aux « Noirs » : une grande créativité, des qualités artistiques, technologiques, le sens de la collectivité, de la « communauté », et la résistance et la combativité contre l’oppression. Ces caractéristiques ne sont-elles pas en réalité attribuables à tous les groupes humains ? Dans sa conclusion, Manning aborde le dilemme entre universalité et diversité culturelle. L’accession des Noirs à une véritable égalité par rapport aux Blancs entraînerait-elle la perte de la diversité culturelle, par une « normalisation » de la « culture noire », qui s’alignerait sur les standards « blancs » ? Non, répond-il, car la communauté noire ne cesse de cultiver et de développer son identité sociale et culturelle. Rédigé de manière très claire, cet ouvrage fait une synthèse de nombreux travaux récents. Chaque fin de chapitre est agrémentée d’une riche bibliographie commentée. Ses thèses sont toujours justifiées et illustrées par des exemples précis et concrets. Il brasse une large quantité d’informations, et réussit la prouesse de les présenter de façon à ne pas noyer le lecteur sous la masse, les agençant au contraire très intelligemment de manière à créer du sens par des rapprochements pertinents, entre des phénomènes survenus dans des aires géographiques très différentes. Surtout, il pose des questionnements originaux et stimulants. Ce livre contribue grandement à populariser les apports des Black Studies, de l’histoire transnationale, de l’histoire mondiale, et des cultural studies. par Chloé Maurel 10-11-2010

  • Développement de l'Afrique: Jean Ping souligne l'importance de la diaspora

17/01/2011



Il a rappelé que la diaspora était la sixième région du continent



Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Jean Ping, a réaffirmé l'importance de la diaspora africaine assurant que l'identité africaine portée par les communautés africaines à l'étranger avait donné une nouvelle dimension à l'Afrique, tant du point de vue géographique, que moral et spirituel. M. Ping, qui s'exprimait à l'ouverture, samedi, à Tripoli, de la première conférence des migrants africains en Europe, a ajouté que ces dimensions précitées avaient donné à l'Afrique une plus grande force vers son unité, tout en conférant une portée universelle à l'identité africaine.

Il a rappelé que l'Acte constitutif de l'UA visait l'intégration entre les pays du continent africain et que parmi ces instruments d'intégration il y avait les communautés et organisations de la société civile, ce qui, selon lui, dénote de l'importance de la participation de tous segments de la société africaine dans la promotion du développement en Afrique.

M. Jean Ping a également affirmé que la décision d'intégrer la diaspora africaine comme 6ème région du continent confirmait la volonté de la communauté africaine d'impliquer tous les Africains dans le développement de l'Afrique.



Il a signalé que la Commission avait commencé à promouvoir les mécanismes susceptibles de promouvoir davantage le rôle de la diaspora à travers la facilitation des instruments de représentation effective des jeunes Africains dans les institutions et structure de l'UA.

Le président de la Commission africaine a déploré les drames causé par l'émigration clandestine et l'image catastrophique que reflètent les beat-people errant sur les mers à la recherche d'un destin meilleur, affirmant que le règlement de ce dossier passait par le développement de l'Afrique.

Il a, à ce propos, souligné l'échec des solutions sécuritaire adoptées pour luter contre l'émigration clandestine , soulignant que la solution doit passer par les efforts destinés au développement du continent africain.

http://www.grioo.com/ar,developpement_de_l_afrique_jean_ping_souligne_l_importance_de_la_diaspora,20422.html

  • Manifestation des Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France

Les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris

vendredi 19 novembre 2010




Nous, Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France appelons tous nos compatriotes et tous les amis de la Mauritanie à se joindre aux manifestations que nous organisons à l’occasion du cinquantenaire de notre pays, les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris. Un cinquantenaire souillé à jamais par les comportements criminel et raciste du système ethnofasciste contre les Noirs mauritaniens.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, la Mauritanie a pendu 28 de ses fils pour magnifier le 30° anniversaire de son accession à l’indépendance. 28 maris, pères, frères, cousins, amis sacrifiés sur l’autel d’un chauvinisme haineux et au nom de la pureté raciale arabe en Mauritanie.

Quand à l’occasion de ce cinquantenaire de l’indépendance le Gouvernement raciste qui dirige notre pays célébrera avec fastes "la dignité retrouvée", les populations noires mauritaniennes Wolof, Soninko, FulBes et Bammana et les plus justes de leurs compatriotes arabes communieront avec toutes les victimes du racisme.

Le samedi 27 novembre 2010 à partir de 14 heures une Conférence publique suivie de témoignages de rescapés d’Inal et de Jreidah, au Foyer International de la CIMADE à Massy (80 Rue 8 Mai 1945, 91300 Massy)

Le dimanche 28 novembre 2010 à partir de 14 heures, une marche de la Place Trocadéro à l’Ambassade de Mauritanie Paris 16° Arrondissement. Et le lundi 29 novembre 2010 à partir de 15h30 une conférence de presse au CAPE (74 Rue Taitbout 75009 Paris) sur la restitutions des différentes manifestations organisées à travers le monde pour dénoncer l’impunité des crimes de génocide en Mauritanie.

Pour nous, le 28 novembre a scellé à jamais notre jour de souffrance immense, jour de larmes et du sang des nôtres versés, et en aucune manière de dignité retrouvée, de liberté et d’Indépendance. Le 28 novembre représentera désormais pour les Noirs mauritaniens un Jour de DEUIL.

Les Forces patriotiques :

Demandent Aux plus Justes des mauritaniens de refuser de participer à toute manifestation de réjouissance et d’entrer en communion avec les martyrs du racisme, Réitérent notre exigence de l’État mauritanien l’arrestation et le jugement de tous ceux qui ont pris part à la pendaison des 28 d’Inal, aux meurtres racistes commis de 1986 à 1991, Exigent la restitution des dépouilles des nôtres pour que nos familles éplorées puissent procéder à leur enterrement décent , Renouvellent leur serment d’user tous les moyens pour mettre fin au racisme et à l’esclavage dont sont victimes les Noirs en Mauritanie.

Non aux crimes racistes, non au Génocide des Noirs en Mauritanie, non à l’impunité en Mauritanie.

Liste non exhaustive des Signataires : AFMAF, AHME, CAMME, CSDM, GMR, ID, OCVIDH, OTMF, APP, DEKKALEM, FLAM, IRA-France, PLEJ)

http://www.afrik.com/article21302.html

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____«L'Heure du nègre», selon Georges Simenon, en 1932.. La question que se pose Simenon (Quartier nègres): «Qui, des Anglais, des Belges ou des Français se fera mettre le premier à la porte de l'Afrique ?» «L'Afrique nous dit m… et c'est bien fait».

«L'Heure du nègre», selon Georges Simenon, en 1932

post resum::

La question que se pose Simenon : «Qui, des Anglais, des Belges ou des Français se fera mettre le premier à la porte de l'Afrique ?».

Simenon conclut son reportage en cédant la parole à un vieux Blanc «décivilisé» qui a sa case dans tous les villages : «L'Afrique nous dit m… et c'est bien fait». C'était une réplique sans appel à la campagne d'affiches de Citroën pour la Croisière noire qui marqua le lancement publicitaire des voitures à chenilles.

Les affiches disaient «l'Afrique vous parle». Une réponse qui, quatre vingts-ans plus tard, s'est modifiée en des termes divers dont le mot Chine qui ne serait pas venu à l'esprit au lecteur quand Simenon écrivait «L'Heure du nègre». Quant au mot malien, il désigne notamment aujourd'hui la nationalité d'un scientifique préparant à la NASA la future «conquête» de la planète Mars.

  • «L'Heure du nègre», selon Georges Simenon, en 1932

salimjay

Le Soir Echos : 18 - 08 - 2010

Francis Lacassin a republié en 1976 dans un volume intitulé «A la recherche de l'homme nu» (Mes apprentissage, 2) -collection 10/18, n° 1053- le reportage de Georges Simenon en 1932 dans l'hebdomadaire Voilà : «L'Heure du nègre».

Quatre ans après ce reportage, Simenon annonce à des amis qu'il part «la semaine prochaine» refaire un tour d'Afrique. «Et une voix, derrière moi, me dit : Non, Monsieur Simenon, vous ne partez pas la semaine prochaine. Je me retourne, c'était un monsieur en bras de chemise comme moi. Je lui ai demandé : Ah ! Et qu'est-ce qui m'en empêcherait ? Il me répond : le gouvernement, autrement dit : moi. Comment, vous ? Il me dit : je suis Pierre Cot, le ministre de l'Intérieur. Nous avons décidé, au Conseil des ministres, que ce reportage ne se ferait pas et qu'il ne paraîtrait donc pas».

Il y avait donc de quoi déplaire dans «l'Heure du nègre». C'est bel et bien le regard d'un journaliste et parmi les plus soucieux du fait vrai, le regard d'un moraliste et absolument pas persuadé que le génie propre de l'Afrique ne pouvait se priver de l'épisode colonial.

Simenon décrit «deux affiches officielles, cernées de couleurs tricolores. Jeunes gens, engagez-vous dans l'armée coloniale…». Et le voyageur de noter la présence d'«un sous-officier bien habillé et d'une négresse nue qui semble tendre vers lui un sein lourd comme un fruit».

Mais il se refuse à l'illusion : «Le sein de l'affiche est vrai. Il en défile d'admirables devant moi. Ce qui n'est pas vrai, c'est que ce sein soit pour nous». Simenon veut dessiller ceux que pourraient tromper les affiches de l'armée coloniale. Aussi évoque-t-il le jeune homme dans un village du Loiret qui a signé un nouveau contrat avec son patron de Port-Gentil : «Il raconte si bien qu'il s'y laisse prendre lui-même et qu'il a soudain la nostalgie de là-bas. Là-bas où du moins, le fait d'être un Blanc, le dernier des Blancs, est déjà une supériorité».

Au Congo Belge, il entend cet aveu : «Quand il n'y a pas de prisonnier, on en fait ! Aucun nègre ne peut se vanter d'être en règle avec les lois !». Les prisonniers servent à l'entretien du poste, aux travaux municipaux. Simenon écrit avant et après tant d'autres : «Le maître, le vrai maître, celui qui conduit le troupeau à peau noire et à peau blanche, les bêtes et les plantes, c'est l'Afrique !». Cette «domination» n'a tout de même pas des effets identiques. Ainsi, le Congo-Océan tue-t-il en moyenne un nègre par traverse et un Blanc par kilomètre. Dans la partie de son reportage consacrée à l'emprise de la magie, «Au pays des innocents», Simenon rencontre l'infranchissable silence collectif, celui des Blancs prudents et des Noirs solidaires.

Le Soudan anglais surprendra d'autant plus Simenon que celui-ci a pu déjà constater le mélange entre Noirs et Blancs existant à Port-Gentil. «Dès l'abord, quelque chose vous choque, vous vous demandez quoi. Et vous découvrez enfin que c'est l'absence d'indigènes. Il n'y en a pas un, hormis les domestiques ! Les nègres sont ailleurs. On les prie de bâtir une ville plus loin, à quelques kilomètres, où ils sont chez eux, tandis que les Anglais sont chez eux dans leurs murs».

La question que se pose Simenon : «Qui, des Anglais, des Belges ou des Français se fera mettre le premier à la porte de l'Afrique ?». Simenon conclut son reportage en cédant la parole à un vieux Blanc «décivilisé» qui a sa case dans tous les villages : «L'Afrique nous dit m… et c'est bien fait». C'était une réplique sans appel à la campagne d'affiches de Citroën pour la Croisière noire qui marqua le lancement publicitaire des voitures à chenilles. Les affiches disaient «l'Afrique vous parle». Une réponse qui, quatre vingts-ans plus tard, s'est modifiée en des termes divers dont le mot Chine qui ne serait pas venu à l'esprit au lecteur quand Simenon écrivait «L'Heure du nègre». Quant au mot malien, il désigne notamment aujourd'hui la nationalité d'un scientifique préparant à la NASA la future «conquête» de la planète Mars.

  • http://www.maghress.com/fr/lesoir/12062
  • http://www.lesoir-echos.com/2010/08/18/%c2%abl%e2%80%99heure-du-negre%c2%bb-selon-georges-simenon-en-1932/
  • http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/9999/03/24/3258-alors-que-les-negres-ne-cherchent-a-convertir-personne-tout-le-monde-souhaite-les-convertir-a-quelque-chose-les-chinois-les-indous-les-esquimaux-les-sud-americains-cherchent-ils-a-nous-convertir-a-leur-religion-nous-faisons-appel-aux-negres-authe

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_____NEGRE TRICOLORE, forgé par une abolition et une décolonisation bâclées, "marche en reculant, le dos courbé".. Il a perdu le sens du destin collectif. On peut se demander si le Nègre tricolore retrouvera un jour le sens de la dignité ?

On peut se demander si le Nègre tricolore retrouvera un jour le sens de la dignité ?

Pour définir le personnage désigné par le titre "Nègre tricolore", l'auteur part du personnage historique du Nègre marron, terme pour désigner cet homme qui, dès l'aube de l'esclavage, a refusé la domination quelle qu'elle soit et a pris le chemin de la forêt.

Une sorte de Caliban, démuni, certes, mais libre et fier ! Cependant, un autre nègre est resté dans la maison du maître, où ses besoins primaires étaient assurés, en attendant qu'un jour le bon maître pense à lui donner une liberté, même partielle. Entre-temps, habitué à la soumission, cet Ariel s'est alors forgé une mentalité, dont l'abolition ne l'a pas débarrassé. Car, si l'esclavage, en tant que système, a été aboli, la mentalité d'esclave sous-jacente, ne l'a jamais été. A travers les textes de quelques écrivains - Damas, Stéphenson, Patient et Taubira-Delannon - cet ouvrage explore les principales manifestations de cette mentalité. Le Nègre tricolore, forgé par une abolition et une décolonisation bâclées, "marche en reculant, le dos courbé". Il a perdu le sens du destin collectif. Piégé, habité par une permanente peur, il privilégie, par conséquent, la trajectoire personnelle, l'opportunisme, voire la trahison... Il a également perdu le sens de la liberté, du combat obstiné pour la dignité, car la soumission franche, déguisée ou sournoise est enracinée en lui. De même, il cultive l'oubli de soi et de l'histoire collective ; alors, il puise ses expédients dans l'institutionnalisation de l'amusement gratuit et dans un attachement indéfectible au maître, tout en affichant, de temps à autre, quelque mauvaise humeur.

livre: NEGRE TRICOLORE / LITTERATURE ET DOMINATION EN PAYS CREOLE ...

  • http://www.decitre.fr/livres/NEGRE-TRICOLORE.aspx/9782706814402
  • http://www.google.fr/search?hl=fr&q=N%C3%A8gre+tricolore%3A&btnG=Rechercher&aq=f&aqi=&aql=&oq=

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vendredi 15 janvier 9999

____« « L’Afrique meurt » ».: l’Afrique se suicide. Non, il s’agit d’un assassinat maquillé en suicide par les soins d’un enquêteur complaisant ». “Pas de vie sans mort, pas de mort sans vie”

L'Anarchiste , Recueil de poésies noires

  • Peut-on encore allumer les masses ?

S'il faut décrire une génération, il ne faut pas y aller par quatre chemins, il faut viser juste. Ce qui est anarchique en fait n'est peut-être que la réalité commune à tous. Sinon, c'est là où l'anarchie commence.

http://www.anarchistecouronne.com/anarchiste.htm

Birago Diop, un poème à écouter http://levieramots.over-blog.com/article-377994.html

Fermer les yeux et écouter , juste cela...




Souffles

  • Ecoute plus souvent
  • Les Choses que les Etres
  • La Voix du Feu s entend,
  • Entends la Voix de l Eau.
  • Ecoute dans le Vent
  • Le Buisson en sanglots :

C est le Souffle des ancêtres.



Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans l Ombre qui s éclaire

Et dans l ombre qui s épaissit.

  • Les Morts ne sont pas sous la Terre :
  • Ils sont dans l Arbre qui frémit,
  • Ils sont dans le Bois qui gémit,
  • Ils sont dans l Eau qui coule,
  • Ils sont dans l Eau qui dort,

Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :

Les Morts ne sont pas morts.


  • Ecoute plus souvent
  • Les Choses que les Etres
  • La Voix du Feu s entend,
  • Entends la Voix de l Eau.

Ecoute dans le Vent

  • Le Buisson en sanglots :
  • C est le Souffle des Ancêtres morts,
  • Qui ne sont pas partis
  • Qui ne sont pas sous la Terre

Qui ne sont pas morts.



Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

  • Ils sont dans le Sein de la Femme,
  • Ils sont dans l Enfant qui vagit
  • Et dans le Tison qui s enflamme.
  • Les Morts ne sont pas sous la Terre :
  • Ils sont dans le Feu qui s éteint,
  • Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
  • Ils sont dans le Rocher qui geint,
  • Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,

Les Morts ne sont pas morts.



Ecoute plus souvent

  • Les Choses que les Etres
  • La Voix du Feu s entend,
  • Entends la Voix de l Eau.
  • Ecoute dans le Vent
  • Le Buisson en sanglots,

C est le Souffle des Ancêtres.



Il redit chaque jour le Pacte,

Le grand Pacte qui lie,

  • Qui lie à la Loi notre Sort,
  • Aux Actes des Souffles plus forts
  • Le Sort de nos Morts qui ne sont pas morts,
  • Le lourd Pacte qui nous lie à la Vie.
  • La lourde Loi qui nous lie aux Actes
  • Des Souffles qui se meurent
  • Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
  • Des Souffles qui se meuvent

Dans le Rocher qui geint et dans l Herbe qui pleure.

  • Des Souffles qui demeurent
  • Dans l Ombre qui s éclaire et s épaissit,
  • Dans l Arbre qui frémit, dans le Bois qui gémit
  • Et dans l Eau qui coule et dans l Eau qui dort,
  • Des Souffles plus forts qui ont pris
  • Le Souffle des Morts qui ne sont pas morts,
  • Des Morts qui ne sont pas partis,
  • Des Morts qui ne sont plus sous la Terre.


Ecoute plus souvent

  • Les Choses que les Etres
  • La Voix du Feu s entend,
  • Entends la Voix de l Eau.
  • Ecoute dans le Vent
  • Le Buisson en sanglots,
  • C est le Souffle des Ancêtres.
  • Ecoutez le poème



Birago Diop est né en 1906 à Dakar au Sénégal. Il exerce le métier de vétérinaire et occupe également un poste d ambassadeur à Tunis.

Il a écrit les Contes d Amadou Koumba. La plupart des poèmes contenus dans le recueil Leurres et lueurs ont été inspiré par des contes africains.

4.1 Une volonté de vivre selon ses propres désirs

Le Satanisme apparaît à beaucoup comme la possibilité qui leur est offerte de réaliser, à brève échéance, la satisfaction totale de ses propres désirs. Tous les tabous tombent : c'est avant tout le cas dans le domaine de la sexualité.

Une phrase revient dans la bouche des satanistes : « Satan me donne tout ». Dans ma jeunesse, certains chantaient : « J'ai vendu mon âme au Diable, mon pouvoir est formidable » (NdT).

Quelle illusion mortelle ! Le Seigneur Jésus désigne Satan comme un « meurtrier dès le commencement » et comme «le menteur » (Jean 8: 44). Finalement, Satan ne donne rien, il ne fait que prendre.

4.3 La recherche d'une « sécurité »

Les enfants et les jeunes provenant soit de familles complètement disloquées ou au contraire de familles aisées, mais où ils se sentent complètement abandonnés, sont des cibles particulièrement visées par le Satanisme. Ils entrent par ce moyen en contact avec un cercle d'amis obscurs. Ils se sentent sécurisés et surtout connus, même si, au début ils ne comprennent pas tous les rites pratiqués. Au fond, ils font, ou plutôt croient faire, l'expérience que ce culte leur confère à la fois puissance et sécurité.

4.4 La recherche d'une identité

Ce point se lie étroitement au précédent. Celui qui ne se sent pas en sécurité, doute finalement de ses capacités et de sa valeur personnelle. Beaucoup de satanistes débutants font une crise d'identité. Du fait de leur incapacité à construire leur vie, ils se confient dans des «forces supérieures».

Ce lien entre l'occultisme et la recherche d'identité est particulièrement frappant dans les pays autrefois communistes de l'Europe de l'Est. Après l'effondrement du monde soviétique, les cultes sataniques ont connu un essor rapide.

Nous ne voulons pas oublier un point important : la crise d'identité de l'homme moderne résulte aussi d'une crise de la foi chrétienne. L'essor explosif de l'occultisme est aussi une sorte de protestation contre un christianisme figé, qui n'est plus qu'une forme, sans relation vivante avec Christ.

4.5 Le goût de l'aventure

Sensations et excitations sont des éléments qui ont envahi notre société de consommation. Pas de films sans meurtre ou sans horreur, sans parler des sports extrêmes qui procurent des palpitations pendant les loisirs. Que reste-il à faire lorsque plus rien n'excite ? Il y encore le frisson de l'horreur et le côté imprévisible de l'occultisme.

6.1 L'isolement social Qui part à la recherche de sécurité et tombe dans les griffes de Satan, se trouve relégué dans un isolement toujours plus grand de ses concitoyens. Dans le Satanisme il n'y a pas de communion. Aucune faiblesse, aucun amour, aucunes relations ne sont autorisées : l'être humain devient isolé, incapable de communiquer, perturbé dans son comportement.

6.2 Perturbations psychiques et corporelles

Toutes les victimes parlent de sentiments de peur, de cauchemars, de visions effrayantes etc. Ceux qui ont été victimes d'abus lors des cérémonies rituelles sont ceux qui ont les séquelles psychologiques et même souvent même corporelles les plus graves. Un des phénomènes modernes les plus graves du Satanisme, ce sont les abus psychiques, physiques et sexuels qui sont exercés lors des rituels sataniques.

6.3 Liaisons occultes et possession

Dans ce dernier stade, il s'agit d'êtres humains qui sont liés sans espoir, incapables de se libérer du pouvoir des forces qui les contrôlent.

Le seul espoir est en Jésus-Christ. Lui seul peut briser la puissance des démons. Une telle personne a impérativement besoin du Seigneur, car, aux yeux d'un sataniste il n'existe pas de possibilité de quitter la sphère satanique. Il faut donc qu'une puissance plus grande agisse.

Mais seule une attitude conséquente est impérative :

Celui qui a eu des contacts avec des milieux sataniques et qui se convertit, doit détruire immédiatement tous les objets en rapports avec le Satanisme, coûte que coûte. Dans les Actes (19:19) nous lisons : « Plusieurs aussi de ceux qui s'étaient adonnés à des pratiques occultes, apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous ; et ils en supputèrent le prix, et ils trouvèrent qu'il se montait à cinquante mille pièces d'argent ».

Un changement complet du cadre de vie est également conseillé, pour rendre tout contact avec les autres satanistes impossible. Cela peut paraître exagéré ou un excès de prudence, mais un conflit direct avec Satan est tout, sauf un jeu d'enfant.

Beaucoup d'exemples sont là pour le prouver. Les satanistes n'acceptent pas une démission sans commentaires. Cela peut aller jusqu'à des menaces de mort, voire jusqu'à une tentative de meurtre. Seul celui qui refuse le moindre compromis avec ces choses peut être en sécurité.

http://www.info-sectes.org/occulte/satanisme.htm

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jeudi 14 janvier 9999

_____- Naître par une initiation... Etre initié par une naissance ( liberté et de la lumière ). L’initiation équivaut à une mutation ontologique du régime existentiel. « séparation, initiation, résurrection »; *Etre ou ne pas être, naître est la question

... Le Phénix, oiseau fabuleux qui renaît toujours de ses cendres, .... Par ses actes, l'homme décide lui-même du domaine où il renaîtra. .... Hélas, c'est toujours l'esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres .... Comme le Phénix, cet oiseau mythique, meurt, brûle et renaît de ses cendres, ainsi,

http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/2010/02/12/3111-la-mort-comme-symbole-de-l-immortalite-ou-limmortalite-de-lame-conception-humaine-ou-revelation-biblique

Phénix, cet oiseau mythique, meurt, brûle et renaît de ses cendres, ainsi, ... Mais de ses cendres renaîtra un Nouvel Ordre Mondial merveilleux. et l'afrique brillera de mille Feux.

J ’aurais pu sur ce sujet vous dire seulement cette pensée de Daniel Pons :





Vivre, c’est prendre des risques, mais le seul risque véritable, c’est de porter en soi le profond désir de mourir " au moins ", pour renaître " au plus ". Toutefois, j’ai eu envie de polir davantage ma pierre jusqu'à ce qu’elle vibre à ses limites comme un miroir.










Ici est une forme de vie, ici est un monde qui se veut celui de la liberté et de la lumière. Ici, vous et nous, nous sommes chez Nous. Et c’est par une cérémonie d’initiation que nous sommes devenus F\.M\

Ah ! Naître par l’initiation.





Ah ! Etre initié par une naissance.










On sait que toute initiation comporte une série d’épreuves rituelles qui symbolisent la mort et la résurrection du néophyte. Grâce nous fut faite par la douceur des épreuves. D’autres traditions demandent aux impétrants d’être plus éprouvés ; sont-elles forcément plus opérantes ?





Il s’agit de façon réaliste ou spéculative, par des opérations alchimiques assimilées à des épreuves difficiles, voire à des tortures, il s’agit de la mort et de la résurrection du myste; il s’agit de transmuer, c'est à dire d’obtenir un mode d’être transcendantal. C’est la leçon de toutes les traditions ou de la connaissance de la vie simplement.





Il n’y a aucun espoir de ressusciter à un mode transcendant, sans une mort préalable.





Notre vie fut et sera une succession d’initiations où nous sommes morts à quelque chose, pour devenir autre. Comme les épreuves d’initiation, celle de notre vie témoigne, pour nous seuls, de notre degré d’initiation à la condition humaine.





Ici nous a été proposée une autre Initiation, une autre mort, une autre naissance.





Le passage, par le cabinet de réflexion, inscrit la cérémonie dans la dramaturgie de la matière univers. Selon Paracelse « celui qui veut entrer dans le royaume de Dieu, doit, premièrement, entrer avec son corps dans sa mère et là, mourir »










Ce regressus ad uterum, ce retour aux origines, cette réintégration d’une situation originaire aux confins du chaos primordial, présente aux moins deux significations qui éclairent les significations de la cérémonie d’initiation, significations cosmologiques et initiatiques.





Toute mort rituelle peut être considérée comme une réintégration de la nuit cosmique, du chaos pré-cosmologique et des ténèbres d’où nous sommes revenus, et qui, dans sa dissolution des formes, exprime aussi le stade séminal de l’existence.





Et puis Ordo ab Chao. J\B\s’accomplissent. Toute création, toute apparition des formes, tout accès à un autre niveau plus transcendant peut s’exprimer par une cosmogénèse. Et la lumière fut !





Notre naissance au monde Maç\ répète, réitère, comme chaque initiation par la naissance, le spectacle infini de la re-création cosmique, et nous avons été reçus F\M\ comme une graminée d’étoile pour que nous éclairions notre part d’univers.





Cette expérience, où l’on nous a fait vivre la sacralité de l’univers attesté par les quatre éléments réintégrés en nous, nous accouche, comme conscience que le monde n’est pas seulement vivant, mais ouvert, qu’un objet n’est pas jamais simplement lui-même, mais aussi la réceptacle ou le signe d’une réalité qui le transcende.












Cette expérience n’est qu’un commencement, une initiation sur notre propre chemin, vers ce que l’on nomme le Destin et qui est notre être en devenir.





Chaque initiation parle à l’impétrant, et lui parle de lui et de sa propre histoire, dans un langage symbolique, qui n’appartient qu’à lui de décoder.





Le souffle nocturne de sa vie la plus lointaine, ensevelie, indicible, se pose sur lui dans ce plongeon cosmique.





Il n’y a pas un sens fixé ; la vérité du rituel n’est révélée que par l’interprétation, où chacun a le pouvoir de faire exister du sens, de décider des sens. Ce que je ressens et comprends n’engage que moi. Par ce que je suis, je multiplie le monde dans sa métamorphose qui reste cependant, dans son unité holistique complexe.





« Une herméneutique créatrice dévoile des significations qu’on ne saisissait pas avant, ou les met en relief, avec une telle vigueur, qu’après avoir assimilé cette nouvelle interprétation, la conscience n’est plus la même » nous écrit Mircéa Eliade.





Il s’agit donc de faire une expérience avec cette recréation. On peut opposer à ce niveau les expressions : avoir une expérience et faire une expérience.





Avoir renvoie à la possession, au connaître, à l’installation dans la satisfaction, à la confiance que procure l’acquis. Avoir l’expérience d’un rituel de passage serait poser et imposer des significations une fois pour toutes.





Faire l’expérience signifie ne pas savoir à l’avance le résultat de la recherche. Rien ne doit correspondre à notre attente. Pour cela, on ne doit rien dévoiler des cérémonies de type initiatique. Faire une expérience, c’est s’inscrire dans l’ouverture, dans l’au-delà de l’attendu, dans le commencement sans cesse renouvelé.





Comme l’écrit Jankélévitch dans son livre " Quelque part dans l’inachevé " : La prétention de toucher un jour à la vérité est une utopie dogmatique, ce qui importe, c’est d’aller jusqu’au bout de ce qu’on peut faire, d’atteindre à une cohérence sans faille, de faire effleurer les questions les plus cachées, les plus informulables pour en faire un monde lisse.





Ainsi à chaque initiation l’œuvre de la genèse reprend son cours. La création n’est pas faite une fois pour toutes. Chaque naissance l’accomplit ; et c’est dans la lumière que se célèbre l’accomplissement. On peut donc dire que l’enfantement par la porte basse répète l’acte exemplaire de la naissance de l’humanité conçue comme une émersion de la plus profonde caverne chtonienne.





La cérémonie d’initiation Maç\, qui après avoir fait réintégrer à l’impétrant l’état premier, l’état germinal de la matière du cabinet de réflexion et l’amène à sa résurrection, à sa re-naissance, cette cérémonie correspond sans doute à la création cosmique. Et cette phase de la cérémonie me paraît être tout particulièrement placée sous le signe du féminin parce que maternelle.










La survivance des cultes des vierges noires nous en apporte l’écho. Tout est en place avec elles pour la renaissance du pèlerin, après qu’il soit descendu dans la crypte sacrée où on les gardait.





Ces vierges noires ont nom Cybèle, Isis, Lilith, la Déméter noire de Phygalie en Arcadie, Kali, Marie l’égyptienne ou Sarah la noire ; toutes vierges qui doivent enfanter et qui disent leur appartenance aux forces de la nuit, à une science secrète liée aux profondeurs de la terre et des origines.





Comme dans le livre des morts égyptiens, il faut opérer la traversée toute entière de pilier en pilier, de porte en porte, pour pouvoir espérer la remontée. Mais seul le principe féminin, la mère , la déesse, la Terre parce qu’elle intègre à la fois le pouvoir de donner la vie et le pouvoir de donner la mort peut accompagner la néophyte dans cette trajectoire.





Au commencement, comme à la fin, la Mère est là pour nous bercer, nous prendre dans ses bras, nous aider à réussir tous les passages, à franchir les seuils, ceux du naître et ceux du mourir; ceux de la mort et de la mort de la mort.





On ne peut manquer de faire un parallèle avec la méthode alchimique.





En cherchant la materia prima (racine maternelle) l’alchimiste poursuit la réduction des substances à l’état pré-cosmologique La cathédrale de Paris, nous dit Fulcanelli, ainsi que la plupart des basiliques métropolitaines sont placées sous l’invocation de la benoîte vierge Marie ou Vierge Mère. En France, le populaire appelle ces églises des Notre-Dame.





En Sicile elles portent un nom plus expressif encore, celui de Matrices. Ce sont bien des temples dédiés à la mère (mater), à la matrone dans le sens primitif, qui par corruption devient la Madone (ma donna), Ma Dame et par extension Notre-Dame. La virgo paritura, la vierge qui enfantera, dont on trouve des monuments antérieurs au christianisme, c’est la terre avant sa fécondation, avant que le principe mâle ne vienne l’animer. C’est la mère des dieux dans l’attente de l’esprit.





Alors la cérémonie d'initiation par une naissance répond à la question d’où je viens, où je vais et peut-être qui je suis. Une place de l’homme dans l’univers, que l’on appelle une philosophie, me semble être proposée par la philosophie Maç\ de son initiation.





Je la rattacherai à ce que l’on appelle la science-sagesse-sacrée avec trois propositions fondamentales exprimées dans les ternaires.





· Un principe omniprésent éternel, illimité, inconcevable et immuable, innombrable, que Blavatsky appellerait l’Etre-té ou la Vie-une.





Je dirai que c’est avant même le Aleph auquel le Beth du béreshit nous renvoie, au Ayin , au Rien.





· Une fois sorti de cet absolu, la dualité survient dans le contraste de l’esprit et de la matière qui demeurent, sous deux aspects différenciés, la même chose, le Un. L’esprit est la première manifestation de la matière et la matière est la première manifestation de l’esprit La substance cosmique, l’espace, l’aether grec est aussi appelé la Mère avant son activité cosmique, et le Père-Mère au premier stade de son réveil, dont le mode de mise en mouvement peut-être le Logos, le Verbe.





· L’univers manifesté, qui en est issu ensuite, est donc pénétré par cette dualité. Il en est le fils consubstantiel ; C’est le Fils de la vierge-mère fécondée par l’esprit. Et l’on peut dire : de l’esprit ou Idéation cosmique ou Père, viendrait notre conscience. De la substance cosmique ou Mère viendraient les véhicules dans lesquels cette conscience est individualisée ; tandis que l’énergie du Un dans ses différentes manifestations serait le mystérieux lien d’unité entre l’esprit et la matière, le principe animateur qui donne la vie.





C’est ce que j’ai compris de ce que disent les stances de Dzyan, le plus vieil écrit sacré d’après lequel furent compilés d’autres écrits sacrés plus connus des profanes.





C’est ce que semble dire également Einstein dans « espace, temps, gravitation »





Il écrit : Masse et énergie ne sont qu’une seule chose ou du moins ne sont que deux aspects d’une même chose.





La cérémonie de passage se donne à vivre comme la conception et la naissance spirituelle ou plutôt comme la renaissance de l’individu et sa régénération.





Le profane courbé à l’entrée du temple sanctuaire, prêt à traverser la matrice de la nature-mère, ou prêt à redevenir l’être spirituel primordial devient ainsi l’homme pré-natal.





Cette ployance foétale, c’est une chute de l’esprit dans la matière dirait le sémite, c’est au contraire son retour à sa source primordiale dans laquelle il s’immerge dirait l’aryen. Dans les deux cas il s’agit toujours du UN manifesté en Matière et esprit mais de façon ascendante ou descendante.










En d’autres termes l’initiation Maç\, en nous refaisant produire la cosmogénèse, l’anthropogenèse, nous demande de faire de nous-mêmes, une matière humaine, une copie microcosmique, un reflet de la matrice céleste, en un mot un espace femelle dans lequel l’esprit mâle fécondera le germe du fils, celui de l’univers visible parce que lui-même lumière.





C’est ce que l’on peut appeler une mixité universelle.





C’est Beth attendant sa fécondation par Iod qui se fera dans le vase de l’œuvre au noir déversant du cabinet de réflexion le myste comme de l’or naissant.





C’est cela que me raconte entre autre la première partie de la cérémonie d’initiation. Ici s’accomplit ce dont je ne sais pas où est le début, mais c’est l’initiation par la naissance.










Et puis vient la naissance par l’initiation





et c’est un autre commencement.










Pour accéder à lui-même l’homme doit se retirer de soi.





Nous sommes le produit d’une préfabrication institutionnelle, une subjectivité préfabriquée dans son environnement et ses acquis socio-économico-psyco-culturel, je dirai aussi moraux. Ici se pose le problème : comment échapper à cette situation, car si l’homme n’est que de l’être impersonnel de l’institution et s’il est impossible de faire advenir son propre monde, la question, je dirai la quête de l’être, n’a plus d’importance puisqu’ainsi pensé, l’homme serait né avant la naissance et la naissance serait un non-sens.




  • Etre ou ne pas être, naître est la question




Naître permet d’accéder à une parole nouvelle libérée de ceux qui pensent posséder une maîtrise sur leur parole et la parole des autres, naître en tant qu’individu différencié, naître comme œuvre à faire.





C’est cette idée qu’exprime Rabbi Zouzia, peu avant sa mort ; « Dans l’autre monde, On ne me demandera pas, pourquoi n’as-tu pas été Moïse ? On me demandera, pourquoi n’as-tu pas été Zouzya ? »





Chaque homme est une lettre ou une partie d’une lettre.

Le livre tout entier est écrit lorsqu’il ne manque aucune lettre. Chaque homme a l’obligation d’écrire sa lettre, de s’écrire, c'est à dire de se créer en renouvelant le sens, son sens.





Le cabinet de réflexion, de réflectivité en tant que miroir, est le face à face qui nous demande de commencer à rechercher notre identité enfouie.





Alors le F\M\ sera un éclat existentiel, une brisure, séparé mais aussi une brillance. L’initié Maç\ est ce lieu de lumière qui se retire et rayonne à la fois ; qui existe au sens étymologique (ex sistere) dans cette capacité à sortir de soi, de se dépasser et de d’inscrire dans un mouvement de création. C’est là où l’homme se trouve qu’il doit faire briller la vie cachée de l’absolu.





Rappelons-nous !

Il n’est d’accès à aucune vérité qui ne comporte un renoncement. Le sacrifice verticalise l’être humain. Le supplément maçonnique ou alchimique ou initiatique ne sera donné qu’en échange d’une offrande sacrificielle. Sacrifier ne signifie-t-il pas faire du sacré ? Sans sacrifice, pas de passage vers la transcendance, pas d’initiation ni d’affrontement avec la mort, pas d’accès à la phase suivante. Cette phase qui suit correspondrait sur le plan spirituel à une résurrection et elle se traduit par l’appropriation de certains états de conscience normalement inaccessibles à la condition profane.





Chaque initialisation réactualise, réinitialise une nouvelle loge, dans le ordo ab chao et cette sacralité là, nous l’appelons notre loge-mère, lieu où est ordonné le monde, lieu où se crée le sens qui va structurer la cité fraternelle. Ce sens assurera la cohésion en situant le néophyte dans un cercle magique, dans une hiérarchie non contestée, car elle est aussi une filiation symbolique.





Après le dépouillement, après la saison automnale du cabinet de réflexion, de nos esprits d’où tombent les pensées mortes, renaîtront de vivaces intentions d’ajouter de la valeur humaine. Dans ce lieu de rencontre du COS et du CHIASME ? L’aventure se termine, une autre commence. Une ère a pris fin, une autre s’inaugure dont les acteurs ont accédé, par l’épreuve à la connaissance réservée au voyageur rescapé.





L’homme en quête de sagesse est un homme qui marche,

qui est voyageur, vers le pays promis, vers la terre édénique, vers son Amérique, vers ses sources ou vers lui-même.





Entre le départ et l’arrivée, entre l’initialisation et l’accomplissement, le désert, l’océan, le chemin, des solitudes, des épreuves et le voyageur exilé se transforme en pèlerin, et l’errance devient traversée du monde, de soi, de miroirs, et qui menée à bien, ouvre à l’itinérant l’accès à son identité, à sa rédemption .





Par elle accompli, il peut alors se déclarer fils de... dieu, de la veuve, de la putréfaction de l’Univers, fils de ... Les rituels nous exposent à cette dramaturgie du devenir.





« lekh lekha » dit D. à Avram, ce qui signifie va vers toi. C’est pour cela que nous construisons ensemble l’arbre de la connaissance dont chacun est appelé à en devenir un fruit.





Devenir F\M\par une naissance, c’est inscrire l’action Maç\dans la liberté, en soulignant que l’être Maç\s’oppose au geste de répétition, que l’homme Maç \ est un nouveau commencement, un initiateur. C’est un être pour-la-naissance.





Le F\M\est vertueux de toutes ses naissances à venir.





Le rituel d’initiation par la naissance nous permet de dire que la F.M. envisage le monde, non pas dans ce qu’il est, mais dans ce qu’il a à être. Avec André Néher, nous disons " la perfection de l’homme est sa perfectibilité ".





Par l’avènement de sa mise au monde, le F\M\ porte en lui la promesse d’un avoir à être. Cela est un des fondements d’une éthique pour un F\M\





C’est pourquoi chaque initiation est un don qui est fait aux F\M\ qui y participent; don de la vie à ses origines; don de l’espérance qui l’accompagne comme fécondation du monde.





Philosophiquement parlant confirme Mircéa Eliade, l’initiation équivaut à une mutation ontologique du régime existentiel. Les 3 étapes que le récipiendaire aura vécues dans le rituel de passage, « séparation, initiation, résurrection » correspondent dans la bible à la chute, l’exil et la rédemption. La réussite aux épreuves va redéfinir l’impétrant comme F\M\, un homme ou une femme dont les nouveaux rôles et la nouvelle identité justifieront qu’il ose proclamer une existence rénovée, non plus celle que lui imposaient les filiations charnelles et les hasards destinaux, mais celle de la libre déclaration de son origine et l’aveu de sa filiation découverte par lui seul qui le rend F\ou S\de l’humanité depuis les origines.





Voilà tout nous fut donné le jour de notre initiation. Il nous reste à répéter, pour nous-mêmes l’apprentissage de notre naissance, de notre vie, de notre mort.





· Mort et renaissance avec la descente au cœur de la terre, la caverne, la nuit obscure des gestations, la terre fécondée, l’eau purificatrice et fertilisatrice, la matrice aveugle et la grotte protectrice, la source, les profondeurs d’où surgit l’être revivifié par le bandeau enlevé





· et puis l’ascension, le dépassement, l’élargissement, la montée vers l’au-delà avec tout ce qui exprime l’élan invincible et toujours recommencé vers l’inaccessible, avec l’Amour qui promeut la vie.





· et encore, les mouvements d’ordre transversal, les voyages, les migrations, les passages, la poursuite méthodique de l’exploration du réel et de l’imaginaire, la marche du connu vers l’inconnu, en un mot, la quête, condition de l’errance féconde.





· et surtout, ce qui a trait au dépouillement, à l’abandon progressif, au renoncement de ce qu’il faut quitter pour laisser place à ce qui compensera la perte de tout le reste.

























La F \M\nous a accueillis pour permettre à l’esprit de sortir de la confusion.

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dimanche 10 janvier 9999

___Dans l'ombre profane de la mort, au coeur de l'impermanence.. Quel monde se construit autour de l'immondice?

La collecte et le traitement des ordures pose problème depuis un certain nombre d’années dans la capitale congolaise et je me demande bien si une solution sera un jour trouvée à ce problème. Il suffit de se mettre en hauteur pour se rendre compte que la ville de Kinshasa, est recouverte d’un tapis d’immondices. On ne parle plus de « Kinshasa la belle » comme jadis mais désormais c’est « Kinshasa la poubelle ».

Dans certains quartiers de la capitale, les habitants creusent des trous pour enterrer leurs ordures, dans d’autres c’est tout simplement le regroupement et du feu pour les brûler. Il y a aussi les récolteurs privés et il faut peut-être mentionner aussi ceux qui attendent la nuit pour vider leurs poubelles dans les rares canalisations encore existantes.

Comme dans tous les autres domaines, des systèmes parallèles se mettent en place pour palier au manque de structures formelles de récolte et traitement des immondices. J’ai croisé ce aujourd’hui le monsieur qui passe pour récolter les ordures dans mon quartier. Tous les matins, il sillonne les rues avec son « pousse-pousse » en criant : « débarrassez-vous de vos ordures… ». Ceux qui entendent son message et qui ont les poubelles pleines paient, et « papa matiti » se charge de les vider. Le coût de la commission varie entre 500 et 1000 francs congolais (entre 1 et 2 dollars américains). Plus la quantité de vos immondices est importante, plus vous payez.

Notre ramasseur d’ordures parvient ainsi à se faire un peu d’argent et ses clients sont ravis de pouvoir se débarrasser de leurs déchets mais ignorent ou tout simplement s’en foutent de savoir là où elles finissent. Après la récolte, « papa matiti » va vider sa cargaison dans la rivière Makelele qui se déverse quelques mètres plus loin dans le fleuve Congo.

Ce que je trouve bizarre c’est que les gouvernants, ceux qui sont à la tête de cette énorme poubelle qu’est devenue Kinshasa n’ont pas honte ! Ils ne semblent pas se soucier de ce problème élémentaire de salubrité et construisent leurs villas et roulent avec leurs 4×4 dans cette poubelle.

http://www.cedrickalonji.com/kinshasa-belle-ou-poubelle/

Jean-Pierre Bemba aux obsèques de sa mère adoptive12/01/2011



Il est provisoirement sorti de prison sous escorte policière



Par Panapress



© daylife.com




L'opposant congolais, Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), détenu à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas, a assisté sous escorte policière, lundi à Bruxelles, aux obsèques de Mme Josette Efika Lola, qui fut l'épouse, en deuxième noce, de Jeannot Bemba Saolona, le père du leader du MLC, décédé lui-même en décembre 2009 en Belgique.

Des centaines de Congolais dont de nombreux militants du MLC étaient présents à la cérémonie funèbre qui avait commencé par une messe à l'Eglise Saint Paul de Waterloo en mémoire de la défunte. On n'y a noté également la présence de Zanga Mobutu, fils du défunt président Mobutu et actuel vice-Premier ministre du gouvernement de Kinshasa.

Devenu veuf après la mort de la mère biologique de Jean-Pierre Bemba, son père Jeannot Bemba Saolona, avait épousé en seconde noce Josette Efika Lola, qui était ainsi devenue la mère adoptive de celui qui allait devenir le leader du MLC. Des dizaines de policiers belges, descendus sur les lieux avec des véhicules, gyrophares allumés, assuraient la sécurité pendant toute la durée des obsèques, de l'Eglise jusqu'au cimetière pour l'inhumation.



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Immédiatement après la cérémonie, Jean-Pierre Bemba a été pris en charge par une importante escorte de la Police qui l'a reconduit au quartier pénitentiaire de la CPI. Le procès de Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, a commencé au mois de novembre 2010 et devrait se poursuivre durant au moins un an.

Les avocats de l'ancien vice-président congolais, espèrent toujours que leur client va finalement bénéficier d'un non-lieu, soutenant que Jean-Pierre Bemba, à l'époque à la tête du groupe rebelle du MLC (devenu par la suite parti politique) n'a jamais mis ses pieds en Centrafrique où les milices du MLC, placées sous le commandement de Ange Félix Patassé, à l'époque président de la Centrafriqiue, avaient commis des atrocités qualifiées de crimes contre l'humanité par la CPI.

Jean-Pierre Bemba espère surtout être acquitté, à temps, pour pouvoir présenter sa candidature à l'élection présidentielle, prévue en novembre prochain en République démocratique du Congo. Il avait été battu au second tour de l'élection présidentielle de 2006 par Joseph Kabila.

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_____«Chape de plomb» de Bouteflika en Algérie, «refus de toute voix dissidente» dans la Tunisie de Ben Ali... «Ajoutez à l'absence de liberté la hausse des prix et le népotisme, et vous obtenez des émeutes», l'immolation d'un jeune, «Un geste désesperé »

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Le désespoir de la jeunesse enflamme le maghreb il y a 7 heures 34 min

20minutes.fr

Les émeutiers ciblent les symboles de l'État algérien le désespoir de la jeunesse enflamme le maghreb

Algérie et Tunisie : "Un ras-le-bol face au marasme politique" (mis à jour)

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Discussion: Algérie

http://fr.news.yahoo.com/82/20110110/twl-le-dsespoir-de-la-jeunesse-enflamme-8f38f87.html

Alors que les autorités tunisiennes évoquaient quatorze morts dimanche soir, l'opposition en comptait au moins vingt en vingt-quatre heures à la mi-journée. Et les émeutes se poursuivent aussi en Algérie. Depuis mercredi, le pays se soulève contre la coût de la vie et le chômage. Cinq personnes y ont déjà trouvé la mort depuis le début des émeutes, le 5 janvier.

«Les jeunes expriment leur ras-le-bol»

En Tunisie, tout a commencé à Sidi Bouzid avec l'immolation d'un jeune, le 17décembre. «Un geste qui témoigne du désespoir de la jeunesse, explique la Tunisienne Khadija Chérif, secrétaire générale de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme. Exclus du développement, les jeunes expriment leur ras-le-bol.» Un désespoir commun qui a créé une solidarité dans tout le pays. Et même au-delà. Car les jeunes Algériens ont suivi, provoquant les premières émeutes de masse depuis 1988.

«Chape de plomb» de Bouteflika en Algérie, «refus de toute voix dissidente» dans la Tunisie de Ben Ali... «Ajoutez à l'absence de liberté la hausse des prix et le népotisme, et vous obtenez des émeutes», analyse Selma Belaala, chercheuse à l'université de Warwick au Royaume-Uni. Une différence pourtant.

En Tunisie, «malgré la peur, la population exprime le souhait de voir partir Ben Ali», souligne Radhia Nasraoui, avocate et militante des droits de l'homme. D'où la répression du pouvoir tunisien, contre une gestion plus politique en Algérie, avec notamment, dimanche, des annonces de suppression de taxes.

Quant à l'issue possible, Selma Belaala n'en voit pas. «Les régimes sont installés et ont fait le vide. Il n'y a pas d'alternative.» Khadija Chérif, elle, espère encore qu'«un vrai débat» puisse changer les choses en Tunisie, «car l'avenir du pays se joue aujourd'hui».

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_____Le déni de grossesse "Africain" : se définit comme le fait pour une femme enceinte de ne pas avoir conscience de l’être. Faute de cette conscience, le ventre ne grossit pas et la grossesse passe généralement inaperçue.. l'ombre d'Al Qaïda

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L'Afrique, nouvelle terre d'élection d'Al Qaïda?

Challenges.fr — par Mark John et John Irish DAKAR/PARIS (Reuters) - L'enlèvement de deux Français en plein Niamey marque une escalade de la menace que font peser les groupes liés à Al Qaïda en Afrique, lesquels se contentaient jusqu'à présent d'opérer dans les zones...

  • http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2011-01/niger-l-ombre-d-al-qaida-6217510.html
  • http://www.wikio.fr/international/terrorisme/al-qaida

Niger : l'ombre d'Al Qaïda Par TF1 News, le 09 janvier 2011 à 11h23, mis à jour le 09 janvier 2011 à 11:25

Dossier : Otages français

Même si l'enlèvement tragique de deux Français au Niger n'a pas été signé, l'opération rappelle beaucoup les rapts de cinq Français à Arlit, revendiqués par l'Aqmi. Mais une telle opération, si loin des zones où Al Qaïda se réfugie, serait une première inquiétante.

(0)Article suivant dans Afrique : Paris recommande "la plus extrême prudence" au Sahel Niamey : le bar "Le Toulousain", où ont été enlevés deux Français, qui devaient ensuite être tués © AFP / B. HamaAprès le dénouement dramatique de la prise d'otages de Niamey, la sécurité des Français au Sahel et d'éventuelles évacuations risquent de se reposer avec encore plus d'acuité, à une échelle plus large. Le Quai d'Orsay se contente pour le moment d'exhorter les Français présents dans la région à "la plus extrême prudence". Et les ravisseurs n'ont toujours pas de nom. Pas de revendication, pas de groupe désigné... pourtant, c'est bien l'ombre de l'Aqmi, Al Qaïda au Maghreb islamique, qui plane sur cet enlèvement.

Otages tués au Niger : deux amis originaires du Nord Alain Juppé, invité du 20 heures

Mort des otages : Fillon va recevoir les parlementaires Ces Français otages dans le monde Vidéo 41 secondes

Otages au Niger: Sarkozy dénonce un "acte barbare par des barbares" - 41 secondes Otages tués au Niger : deux amis originaires du Nord

Les deux jeunes Français tués samedi après avoir été enlevés vendredi soir au Niger, étaient originaires de la même ville du Nord, Linselles, dans l'agglomération lilloise.

Publié le 08/01/2011 Alain Juppé, invité du 20 heures

Le ministre de la Défense Alain Juppé sera l'invité de Claire Chazal en direct dimanche soir sur TF1. Il devrait notamment revenir sur la mort des deux jeunes otages français tués au Niger.

Publié le 09/01/2011 Mort des otages : Fillon va recevoir les parlementaires

Matignon a fait savoir dimanche que le Premier ministre recevrait lundi les présidents des deux assemblées du Parlement, des groupes parlementaires et des commissions de la Défense après la mort des deux otages français au Niger.

Publié le 09/01/2011 Ces Français otages dans le monde

Après la mort de deux Français enlevés vendredi dans la capitale nigérienne Niamey, il reste toujours huit Français retenus en otages à l'étranger.

Publié le 09/01/2011 Otages enlevés au Niger : Sarkozy confirme qu'ils sont français

Le chef de l'Etat a confirmé samedi que les deux Occidentaux enlevés lors d'une opération menée au beau milieu de Niamey, la capitale du Niger, sont bien des Français. Le commando aurait été repéré se dirigeant vers la frontière malienne.

Publié le 08/01/2011 Otages au Niger : ce qu'exigerait Al-Qaïda

Selon la chaîne de télévision Al Arabia, Al-Qaïda au Maghreb islamique demanderait l'abolition de la loi interdisant la burqa en Frane, la libération d'activistes et sept millions d'euros en échange de la libération des sept otages enlevés au Niger.

Publié le 11/10/2010

  • Et si Aqmi exigeait le départ d'Areva du Niger ?

<b> Analyse -</b> Que se passerait-il si la branche maghrébine d'Al-Qaïda demandait au groupe français de quitter le Niger, sous peine de nouvelles actions ? Les réponses de Liseron Boudoul, qui revient de Niamey.

Publié le 07/10/2010

  • Niger: les deux otages français sont morts

Les deux Français enlevés vendredi soir à Niamey, la capitale, ont été tués, ont indiqué samedi des sources nigériennes. Paris confirme et précise que les otages sont morts lors d'une opération de l'armée nigérienne coordonnée par la France.

Publié le 08/01/2011 Otages au Niger: Sarkozy dénonce un "acte barbare par des barbares"

Nicolas Sarkozy a qualifié dimanche en Guadeloupe lors des voeux à la France d'Outre-mer "l'assassinat" des deux Français enlevés au Niger d'"acte barbare perpétré par des barbares" et assuré que la France n'accepterait "jamais le diktat des terroristes".

Publié le 09/01/2011

  • Niger: les deux otages français tués

Deux Français enlevés vendredi soir dans un restaurant de Niamey ont été tués au Niger, ont indiqué samedi des sources sécuritaires nigériennes.

Publié le 08/01/2011 Otages au Niger : que s'est-il passé ? La confusion régnait samedi soir sur les circonstances qui auraient amené à la mort des deux otages français, enlevés vendredi à Niamey, au Niger. Voici les dernières informations.

Publié le 08/01/2011

  • Le Sahel, zone d'influence de l'aqmi

La mort des 2 otages pose la question de la sécurité dans cette région du Sahel. Tout comme pour les 5 autres otages français encore détenus, c'est Al Qaïda au Maghreb islamique qui est suspecté.

Publié le 08/01/2011

  • Deux Français enlevés au Niger

Les autorités du Niger ont placé la police des frontières en état d'alerte avancée samedi pour tenter de retrouver les deux Occidentaux, probablement français, qui ont été enlevés vendredi soir dans un bar de Niamey.

Publié le 08/01/2011 Plus d'infos

Le soutien de Paris aux pays de la région dans la lutte contre Aqmi a contribué à faire des intérêts français une de ses cibles. Après la participation en juillet de militaires français à une opération de l'armée mauritanienne contre Aqmi, l'organisation avait annoncé l'exécution d'un otage français, l'humanitaire Michel Germaneau. Un message d'Aqmi le 19 novembre avait été particulièrement inquiétant : il demandait à Paris de négocier leur libération directement avec Oussama ben Laden, et exigeait de la France qu'elle retire ses troupes d'Afghanistan. Nicolas Sarkozy avait répliqué que Paris ne se laisserait "dicter sa politique par personne".

Un lien avec l'affaire d'Arlit ?

Selon Pierre Boilley, directeur du Centre d'étude des mondes africains, le rapt de Niamey est inquiétant même si le fait que les ravisseurs parlent arabe et qu'ils aient la peau claire ne prouve pas qu'ils ne soient pas nigériens.

Il juge assez probable une opération classique de revente d'otages par un groupe nigérien à Aqmi, sans exclure complètement qu'un commando d'Aqmi ait parcouru à bord de 4X4 1500 km pour venir jusqu'à Niamey. "Ceux qui soutiennent al-Qaïda, c'est essentiellement pour des raisons économiques", dit-il, remarquant que "ce sont rarement les gens d'Al-Qaïda qui viennent chercher les otages".

Selon lui, l'organisation islamiste n'a pas de soutiens importants parmi les Nigériens, notamment parmi les touaregs, et "le Niger a intérêt à ce qu'Aqmi disparaisse", car sa présence met en danger l'exploitation de l'uranium. Aussi, "que l'opération ait été destinée à Aqmi ou commanditée par elle, ce serait une première", selon Pierre Boilley. "Si la France donne l'impression de faire la sourde oreille aux revendications d'Aqmi dans les tractations sur les otages d'Arlit, il se peut l'Aqmi ait cherché à frapper un grand coup".

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___Le sapin vient de rendre l'âme; cette nouvelle année peut donc commencer. Tel un Moïse sur le mont Sinaï de la branchitude.

8- Te déconnecter, tu tenteras.

Sans tomber dans l'isolationnisme, certains avant-gardistes prônent la décroissance numérique où l'art de laisser tomber Facebook dans le bus pour profiter un peu du paysage.

tendances 2011

Le sapin vient de rendre l'âme; cette nouvelle année peut donc commencer. Tel un Moïse sur le mont Sinaï de la branchitude, le cahier 2.0 prédit les tendances de 2011.

  • 1- Fier d'être français, tu seras.

L'extrême droite n'a pas le monopole du drapeau tricolore. Preuve en est, en 2011, il est bon de se sentir patriote. Disney fait appel à Daft Punk pour la BO de Tron, David Guetta façonne la bande FM, sans compter Marion Cotillard, Mélanie Laurent et Guillaume Canet, nouveaux rois d'Hollywood. Cocorico !

  • 2- Les enfants stars, tu chériras.

Il y a eu Jordy, Macaulay Culkin et Justin Bieber. Préparez-vous à devenir fan de Willow Smith, 10 ans. La fille de Will affole déjà les charts. Elle Fanning, 12 ans, sœur de Dakota, s'affiche, elle, au ciné dans Somewhere de Sofia Coppola.

  • 3- Polysexuel, tu deviendras.

A Londres, beaucoup boîtes de nuit ne sont plus hétéros ou gays mais polysexuelles. Bref, on y trouve de tout et tout le monde se mélange. Et depuis que Lea T, mannequin transsexuel, est devenue le nouveau visage féminin de Givenchy, la confusion des genres est devenue la norme de la hype.

  • 4- Hédoniste, tu seras.

Les Mayas prédisent la fin du monde en 2012, il vous reste donc plus qu'une année pour ne plus faire la gueule et profiter à fond de votre vie.

  • 5- Les geeks chics, tu admireras.

Depuis que les traders n'ont plus la cote, c'est les génies de la Silicon Valley qui déclenchent les passions à coups de milliards de dollars. A toi de devenir le prochain Mark Zuckerberg.

  • 6- Les chats, tu adopteras.

Les félins n'ont jamais eu autant la cote. Mouloud Achour passe son temps à twitter sur son chat, Pedro Winter vient de baptiser sa marque de produits dérivés « Coolcats » et les imprimés félidés s'affichent sur tous les t-shirts.

  • 7- Grand fan de séries télé,

plus que jamais tu seras. Difficile d'entretenir une vie sociale normale sans connaître les derniers rebondissements de « Mad Men » ou « Gossip Girl ». Profitez de l'hiver pour bachoter.

  • 8- Te déconnecter, tu tenteras.

Sans tomber dans l'isolationnisme, certains avant-gardistes prônent la décroissance numérique où l'art de laisser tomber Facebook dans le bus pour profiter un peu du paysage.

  • 9- Les 90's, tu redécouvriras.

Madeleine de Proust des trentenaires, les nineties reviennent. On porte des Reebok Pump, des doudounes Chevigon, le tout en écoutant du grunge à l'ancienne.

  • 10- Les mixtapes, tu écouteras.

Brodinski et M.I.A. ne sortent plus d'albums mais des mixtapes gratos à télécharger sur le Net. Une tendance lourde de l'industrie du disque qui vend du live.

  • 11- Toi-même, tu resteras.

Tout est dans le titre. Bonne année.

http://www.20minutes.fr/article/648944/culture-les-onze-commandements

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_____Acheter halal, c'est financer le terrorisme islamiste... 'Une partie de ces sommes va à des groupes liés au terrorisme. Le halal est devenu une industrie multi-milliardaire en dollars.. Coq gaulois, 'fièrement halal'

dimanche 9 janvier 2011Acheter halal, c'est financer le terrorisme islamiste

  • Le halal est devenu une industrie multi-milliardaire en dollars

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/acheter-halal-cest-financer-le.html

Contribution au débat

sur la cohésion sociale:

Coq gaulois,

'fièrement halal'

'Une partie de ces sommes va à des groupes liés au terrorisme

Or, selon la chaîne américaine CBN News, les produits halal infiltrent la filière alimentaire non seulement dans les pays musulmans, mais aussi aux Etats Unis et dans le monde entier, y compris en France.

Le reportage de CBN News a voulu filmer une boucherie située dans un quartier musulman de Paris, mais en a été empêché, au prétexte que l'opérateur caméra n'était pas musulman et donc 'impur'. Halal, en arabe, signifie légal ou permis. Pour qu'une viande soit 'halal', un musulman doit prononcer la formule "Au nom d'Allah; Allah est (le plus) Grand", avant d'égorger l'animal vivant avec un couteau, face à la Mecque.

Le combat contre le halal

Le poids du seul marché halal en France est estimé à 7 milliards de dollars, et a doublé en cinq ans. En janvier 2011, Quick, la deuxième chaîne de restauration rapide en France, sert des repas tout-halal dans 22 de ses restaurants, ciblant ainsi l'importante population musulmane de France.

Or, l'Etat français est l'actionnaire majoritaire de Quick et, bien qu'il soit constitutionnellement laïc, il se livre à un commerce confessionnel. La Caisse des Dépôts et Consignations est passée du laïc au halal: lien PaSiDupes

Le président de l'Ordre républicain (lien), Charles Aslangul, un élu de 21 ans à Bry-sur-Marne, mène le combat pour le maintien de la séparation des Eglises et de l'Etat. Le 'politiquement correct' l'a aussitôt étiquetté 'impur' en le traitant de fasciste et fut poursuivi pour 'incitation à la haine raciale': l'amalgame entre 'race' et 'religion' resurgissant, alors que, selon le cas, il est fustigé, comme il le fut aux "heures les plus sombres de notre Histoire", comme on dit. Lavé de tout soupçon par le tribunal, le jeune élu poursuit maintenant Quick pour fausse accusation. "L'islam essaie de s'imposer dans la sphère publique. Je ne stigmatise pas l'islam. Je ne fais que décrire la situation quand son aile radicale essaie de s'imposer à nos lois républicaines," explique-t-il.

La charia, complice du terrorisme, fait-elle monter les enchères ?

Quel est l'enjeu du halal? Pour les observateurs vigilants de la montée de l'islam en France, il y a du souci à se faire. "L'islam introduit la charia dans notre societé et ce n'est pas clair pour les gens," selon Alain Wagner, militant français de l'Alliance contre la charia, un mouvement regroupant des citoyens et organisations provenant d’Europe ainsi que des Etats-Unis et du Canada (lien). "Quand on voit de la nourriture halal dans des magasins, on se dit que ce n'est qu'une sorte de nourriture comme une autre, mais c'est la charia.

Or, selon les experts, une partie du produit de la vente de halal en France va à des groupes liés au terrorisme.

Quand un consommateur français achète halal, une part de la somme payée est reversée, comme une sorte de commission, à des spécialistes islamistes du halal. Certains d'entre eux sont agréés par l'UOIF (Union des organizations islamiques de France), dont le Centre Simon Wiesenthal signale les liens étroits avec les Frères Musulmans, organisation panislamiste et supranationale, fondée en 1928 en Égypte (lien PaSiDupes) avec pour objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale et l’instauration de la charia. Il s'agit clairement d'une organisation terroriste. A noter que le recteur et imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qui se voit un peu comme le mufti de l’islam de France et donne l'image de la modération, se situe en fait dans la mouvance des Frères musulmans. Lien PaSiDupes

Lorsque le journaliste français Alexandre del Valle commença à enquêter sur les tentatives des Frères musulmans pour prendre le contrôle de l'industrie halal et la transformer en organisation de type mafieux, il reçut des menaces pour sa vie. "Près de 60% des produits alimentaires halal sont controlés par des organisations appartenant aux Frères Musulmans," explique-t-il.

Le halal se développe également en Grande Bretagne où le London Daily Mail a découvert que les principales chaînes de grande distribution, de restauration rapide, et jusqu'à certains hospitaux et écoles servent du halal en cachette de leurs clients, usagers ou patients.Des parlementaires britanniques exprimèrent leur indignation lorsqu'ils apprirent qu'on leur servait de la viande halal dans le plus grand secret.

Au Canada, Campbell's vend désormais une ligne de produits certifiés halal. Aux Etats-Unis, McDonald's, Walmart et Whole Foods offrent aussi une alternative halal.

Une stratégie alimentaire de la discorde

Sur le continent américain, l'une des organisations de certification, l'Islamic Society of North America (ISNA), fut impliquée dans le procès terroriste de la 'Fondation pour la Terre Sainte' (Holy Land Foundation for Relief and Development), pour ses liens avec le groupe terroriste Hamas, proche des Frères Musulmans. Liste des organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne: lien Wikipedia

Les produits halal taxent l'acheteur L'une des objections de leurs détracteurs est qu'ils font payer les non-musulmans sans qu'ils le sachent.

Le journaliste Del Valle dénonce le halal en tant que brilliante stratégie politique et commerciale des Frères Musulmans. "Cette nourriture représente deux victoires en une. Diviser les gens; fracturer une société en deux. Et faire de l'argent", explique-t-il.

Certains ne font aucune différence entre halal et kascher, mais Wagner n'est pas de cet avis. "Non, ce n'est pas comparable à l'alimentation. Ceux qui mangent kascher ne prêchent pas la destruction de la démocracie. Le halal, c'est la charia. Et nous devons bannir de notre société tout ce qui est lié à la charia", déclare-t-il.

VOIR et ENTENDRE le reportage de Dale Hurd, journaliste à CBN News, sur le Halal. Avant d'être mis en redressement judiciaire et de disparaître le 18 novembre dernier, le groupe de Christian Blachas, dont faisait partie CB News, a accusé la France, état laïc, de soutenir une religion:

Lancement de Hal’shop, enseigne de proximité 100 % halal

L’entrepreneur Rachid Bakhalq s’est associé à l’agence de commerce de détail 'Market Value' pour lancer la première enseigne de proximité spécialisée dans le halal. Baptisée Hal’shop, elle propose une gamme de produits en épicerie, surgelés, plats cuisinés et boissons sans alcool, ainsi qu’un espace de dégustation sur place. Après le lancement d’un magasin pilote à Nanterre, d’autres espaces devraient s’implanter en France et à l’étranger. Le Salon halal serait-il une chance pour la cohésion sociale ? Lien PaSiDupes

VOIR et ENTENDRE un reportage consacré au salon international de Paris, totalement consacré à la nourriture Halal et ...ses services avec un invité d'honneur: l'Algérie... "Trouver d'autres marchés" (une offre et non une demande, donc ?):

Le 26/01/2010, Libération a publié un article dont le titre fait illusion: « Les musulmans ne veulent pas que la charia s’applique en France » (lien)

"On voit apparaître une sorte de business identitaire... Le meilleur exemple de ce mélange entre foi et business, c’est sans doute l’association AVS (A votre service) qui fait de la certification de viande hallal. Au départ, c’était 4 types, aujourd’hui ils emploient 120 personnes. Le système de gestion de leur entreprise est ultra-performant. Rien à voir avec la Mosquée de Paris (qui délivre également la certification hallal). C’est passionnant de voir comment des jeunes très croyants et très pratiquants, qui ont grandi dans le bain français instruits par les professeurs FSU de l'E.N., ont été capables de prendre en main un aspect rituel et d’en faire un business. Un autre exemple est Zoubaïr ben Terdeyet. Il a créé la première société française de conseil en investissements financiers et immobiliers conformes aux principes de la charia." La qualité sanitaire des produits halal n'est pas assurée pour autant: lien PaSiDupes

Institutionnalisation de l’islam de France

Tout a commencé par une banalisation, explique l'interlocuteur de Libération "C’est le résultat d’un mouvement de fond qui a débuté il y a une dizaine d’années. Les maires soutiennent désormais les projets de construction de mosquées alors que c’était exceptionnel, voire anormal, à la fin des années 90. Localement, les responsables musulmans ont des contacts continus avec les institutions, les autres cultes. L’imam a acquis un statut équivalent à celui du curé, du rabbin. Il est invité aux différentes cérémonies organisées par la République, et pendant la période du ramadan, il invite les personnalités locales aux repas de rupture du jeûne."

Ne parlons plus d'assimilation Michel Vauzelle (PS) s'est déclaré "fier d'être le président de la plus grande région musulmane", PACA (lien PaSiDupes) Intégration, simple communautarisme ou agression avant conquête ?

Publié par Pakool à l'adresse dimanche, janvier 09, 2011 Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Google Buzz Libellés : agression, charia, cohésion sociale, communautarisme, identité nationale, islamisation, laïcité, religion, restauration rapide, salafisme, terrorisme, UE, Vauzelle M.

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_____L'islam inspire la peur aux Allemands comme aux Français .. 43% des Français et des Allemands admettent que l'islam représente «plutôt une menace». Le sondage du Monde dit tout haut ce que les Européens doivent taire..

jeudi 6 janvier 2011L'islam inspire la peur aux Allemands comme aux Français Le sondage du Monde dit tout haut ce que les Européens doivent taire

43% des Français et des Allemands admettent que l'islam représente «plutôt une menace»

C'est la révélation d'un sondage du journal Le Monde (04/01/2011) . Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

L'islam inspire l'inquiétude des deux côtés du Rhin

Ce sondage de l'IFOP, publié mardi 4 janvier par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente « plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam le « facteur d'enrichissement culturel » que tente de nous vendre la gauche humanitaire et vertueuse à l'écoute des Français... Ces réserves sont quasiment homogènes quelques quelles que soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception: les jeunes de 18 à 24 ans, qui par ailleurs voient d'un mauvais oeil d'avoir à payer solidairement pour les retraites de leurs parents... Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée: les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. Question de désinformation militante de la presse et des professeurs de la FSU et, en définitive, de lucidité de notre jeunesse ? La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes.

Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands. Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image que donne l'islam de lui-même est sombre

Un tiers du panel lui associe en priorité le label « rejet des valeurs occidentales ». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient « fanatisme » et « soumission », rappelle Le Monde.

La similarité des résultats de part et d'autre du Rhin devrait interpeler

« Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays », note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques. La sociologue Dounia Bouzar, que Le Monde choisit sur des critères partisans et présente comme une anthropologue, cet éveil de la conscience collective peut être lié aux discours politiques. Selon cette chercheuse militante, à gauche comme à droite, ils fustigent des aspects de l'islam, véhiculés par les musulmans radicaux qui labourent le terreau des jeunes en révolte et des extrémistes. Mais Dounia Bouzar n'envisage pas l'exaspération des Français sans cesse montrés du doigt, par la presse, le cinéma et la télévision et indignés par les insultes du rap. Lien PaSiDupes

Or, en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, si doués soient les Allemands, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait « complètement échoué ». En revanche, Le Monde continue d'évoquer "le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires", sans s'interroger sur la responsabilité des media dans le rejet des Français de toute culpabilisation par la gauche. Dans l'Hexagone, il est 'politiquement correct' de prendre parti pour la diversité contre les Européens, dans le vain espoir de s'allier la jeunesse turbulente et aigrie des quartiers, plutôt que de l'inciter à l'effort et à la réussite. La presse et les partis peinent à revisiter leur idéologie populiste et n'ont de cesse de critiquer ceux qui identifient les problèmes et sollictent un débat sans a priori. Pour Le Monde, ce sont ceux qui posent les problèmes qui les créent, de même que celui qui en entreprise change une lampe est celui qui l'a grillée. Bien que l'Allemegne n'ait pas connu le degré de violence du débat français pour en arriver en définitive au même niveau de crainte, par habitude et facilité, Le Monde explique son sondage en évoquant néanmoins un été 2010 "dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral", refuse certains débats pour en faire des polémiques et pointe le Front national qui ose dire que les prières de rue dérangent la population plus sûrement que la rue bloquée deux fois quarante minutes par les ministres qui, une fois l'an, font à pied le trajet de la Place Beauvau au Palais de l'Elysée (50 m) pour présenter leurs voeux au président: France Info fait de l'information en dénichant un râleur pour s'en plaindre, toutes les 7mn et la journée durant, sur son antenne ! Le journal militant assure que "le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue". 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Pour Le Monde, les discours (unilatéraux !) auraient sur les Français un impact plus grand que la réalité de l'islamisation de leur environnement ou les images des attentats et des persécutions dans le monde.

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/lislam-inspire-la-peur-aux-allemands.html

La presse allemande ne peut être moins lucide et plus politicienne et partisane.

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_____Chrétiens power; les 8 millions de coptes d'Egypte marginalisés, persécutés et terrorisés. Qui connaît les Coptes ?.. D'abord, il s'agit de chrétiens. Vu par Le Nouvel Obs: "Montée d'un islam rigoriste" [autant dire ' radical ' ?]

Les 8 millions de coptes d'Egypte marginalisés, persécutés et terrorisés Qui connaît les Coptes ?

PaSiDupes a dû expliciter ce qu'occulte un article du journal 'catholique progressiste' La Croix, en date du 05/01/2011

D'abord, il s'agit de chrétiens

Ce que ce journal (du groupe Bayard Presse et relancé dans les années 90 par Bruno Frappat, un ancien directeur de la rédaction de Le Monde), qui se dit très attaché au concile Vatican II, en 725 mots, ne précise pas clairement la réalité du terrain.

En revanche, en indiquant d'entrée de jeu que "les Coptes d'Egypte, visés par l'attentat meurtrier d'Alexandrie, constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient, et l'une des plus anciennes ", le Nouvel Observateur n'élude pas le problème et indique même la raison grave (qui échappe au journal catholique de gauche, il est vrai) pour laquelle les Coptes intéressent soudainement le monde: ils sont persécutés. VOIR et ENTENDRE

Ensuite, La Croix verse dans la technicité pour contourner encore ce qui 'parle' au lecteur. " Appartenant à la famille des Églises orthodoxes orientales, l’Église copte-orthodoxe célèbre en arabe, selon le rite « alexandrin ». Mais pour Le Nouvel Observateur, "Les Coptes orthodoxes, avec à leur tête le patriarche Chenouda III, constituent la grande majorité de cette communauté qui comptent également des catholiques", poursuit l'hebdomadaire. " Ces derniers, qui font partie des Eglises de rite oriental de l'Eglise catholique, ont à leur tête le patriarche Antonios Naguib, qui a été consacré cardinal par le pape Benoît XVI, le 20 novembre 2010. (photo ci-contre)

Qu’est-ce qu’être copte ?

Être copte (du grec aiguptios, « égyptien » !), pour La Croix, ne se résume pas à " une appartenance ecclésiale " ce qui serait en effet trop réducteur, mais qui reste pourtant non définie... mais rejoint toute l’identité égyptienne référence purement séculière !

Pour le Nouvel Observateur, il importe plutôt de situer cette population: " Cette minorité religieuse est généralement estimée entre 6 et 10% des quelque 80 millions d'Egyptiens. L'Eglise copte, elle, parle de 10 millions de fidèles." Un détail pour La Croix qui ne permet pas d'évaluer l'étendue de la menace.

Selon l'annuaire pontifical 2010, il existe 165.000 Coptes catholiques en Egypte. Les Coptes remontent à l'aube du christianisme, à l'époque où l'Egypte est intégrée à l'empire romain puis à l'empire byzantin après la disparition de la dernière dynastie pharaonique des Ptolémées, d'origine grecque", tandis que La Croix se contente d'indiquer que "dans l’Égypte d’aujourd’hui, les 8 millions de coptes (10% de la population) sont 'présents partout', au Caire comme en milieu rural, en Haute, Moyenne et Basse-Égypte, dans toutes les classes sociales, des plus aisées aux plus démunies. Dans certaines régions rurales, le pourcentage des coptes peut atteindre 35%."

L'abrégé d'histoire-géographie de La Croix continue: " Très attachés à leur terre, les coptes ont peu émigré. Il existe cependant une diaspora copte de plus de 500 000 fidèles, principalement en Amérique du Nord et en Australie, mais aussi depuis vingt ans en Europe et dans la péninsule arabique. Quelques prêtres coptes assurent également une présence dans les lieux saints à Jérusalem."

Quelles sont les particularités de l’Église copte ?

"Sur le plan liturgique, les coptes pratiquent le rite «alexandrin» (développé dans le Patriarcat d’Alexandrie) et utilisent essentiellement l’arabe. Au cours de leurs messes, longues et complexes, les prêtres sont revêtus de riches ornements et les fidèles rythment leurs chants avec cymbales et triangles." La tendance folklorique de ce descriptif n'échappera à personne.

Mais ce n'est pas tout. " L’année liturgique est marquée par quatre temps de jeûne (avant Noël, Pâques, la fête des saints Pierre et Paul et l’Assomption) ; la Nativité est fêtée le 7 janvier ; l’office du Vendredi saint s’achève par une ' procession de l’ensevelissement' ". Est-ce vraiment l'essentiel dans le contexte actuel de persécution ? Un indécent rideau de fumée, dira-t-on.

Toujours plus culturel, La Croix: le 'sens de l'Histoire' est vivace dans ce journal...

"Sur le plan dogmatique, l’Église copte reconnaît les trois premiers conciles œcuméniques (Nicée, Constantinople, Éphèse) mais pas celui de Chalcédoine en 451 où a été proclamée la double nature du Christ. Elle est donc dite 'pré-chalcédonienne' ; même si, précise Milad Yacoub, religieux assomptionniste d’origine copte qui a enseigné à l’université du Caire, « tous les coptes croient en Jésus-Christ ' vrai Dieu et vrai homme ' », une précision tardive et qui coûte beaucoup à ce journal. À la suite des déclarations adoptées en 1973 et 1987 par le pape et le patriarche d’Alexandrie, les deux Églises catholique et copte-orthodoxe s’entendent désormais sur des formulations communes. Depuis 1948, l’Église copte-orthodoxe est membre fondateur du Conseil œcuménique des Églises (COE)."

Qu’est-ce que le Patriarcat copte ?

Froidement, La Croix nous donne un cours d'histoire. " Constitués en Église autonome, ressortant ressortissant' ? de l’ancien Patriarcat d’Alexandrie (qui s’était illustré dans la lutte contre l’arianisme, et qui arrivait au second rang après Rome jusqu’au Ve siècle), les coptes Coptes dépendent du Patriarcat dit « d’Alexandrie et de toute l’Afrique ». Leur patriarche – depuis 1971, Chenouda III – réside au Caire."

Définition négative par La Croix " L’Église copte n’appartient donc ni au catholicisme ni à l’orthodoxie gréco-slave (constituée après le schisme de 1054), même si on la qualifie d’« orthodoxe ». À ses côtés existe aussi, depuis la fin du XIXe siècle, une petite Église copte-catholique (250 000 fidèles) et une Église copte-évangélique, fondée par des missionnaires presbytériens."

Quelle est la place des coptes en Egypte ? Dernier chapître de ce cours par La Croix " Après être restés longtemps marginalisés sous les administrations mamelouke (XIe-XVIe siècle) puis ottomane (XVIe-XIXe siècle), les coptes Coptes se sont ouverts à la modernité à la fin du XIXe siècle (écoles dans les villages ; premier séminaire en 1893 ; imprimerie pour répandre les livres saints…). Après la Première guerre mondiale, bon nombre de coptes Coptes jouent un rôle actif dans la vie intellectuelle et politique (rejoignant le mouvement nationaliste égyptien)." C'est pas beau ça ? ! " Mais avec le régime nassérien (1954-1970) qui met en avant l’identité arabo-musulmane et nationalise les biens des étrangers (souvent des chrétiens grecs, arméniens, libanais…), les coptes Coptes se retrouvent à nouveau marginalisés, voire assimilés aux étrangers. Ils ne peuvent accéder aux postes hiérarchiques dans l’armée, la police, la justice ou les universités…"

A ce sujet encore, le Nouvel Observateur va plus loin, mais exprime toutefois le 'sentiment' copte... Le vote des étrangers est inconcevable en Egypte, mais des non-musulmans, les Coptes égyptiens par exemple, sont tout autant écartés des scrutins, quels qu'ils soient, et donc des conseils municipaux. Dans une France laïque, il est en revanche concevable d'élire les citoyens musulmans et qu'ils revendiquent leur confession aux Européennes. Lire Le Figaro à propos de la candidate voilée présentée par le NPA : pour Olivier Besancenot, une militante trotskiste peut être « féministe, laïque et voilée » Lire PaSiDupes : le PS et le PC se déchirent Lien PaSiDupes: Mélenchon dénonce la candidate voilée

" Faiblement représentés au Parlement et au gouvernement, les Coptes s'estiment tenus à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police. Ils déplorent également une législation très contraignante pour l'édification d'églises, alors que le régime pour les mosquées est très libéral." A comparer avec les jérémiades des musulmans en terre démocratique.

L'avenir des Coptes

Vu par La Croix

« Actuellement, face aux risques de violence et de fondamentalisme, côté musulman, de repli et de communautarisme, côté copte, le principal enjeu pour les coptes est le maintien du dialogue et de la paix sociale », résume Milad Yacoub. Et leur avenir apparaît d’autant plus incertain que les interrogations relatives à la succession de Chenouda III (âgé et malade), même si elles sont rarement évoquées publiquement, divisent les coptes. Pour la première fois, l’avenir de l’Église copte passe par les relations internationales."

Vu par Le Nouvel Obs: "Montée d'un islam rigoriste" autant dire ' radical ' ? "L'arrêt ' le coup d'arrêt ', dirait-on à l'inverse d'un chantier de construction d'une église a été au centre de violents affrontements en novembre dernier entre policiers et manifestants coptes au Caire, qui ont fait deux morts parmi ces derniers. La montée d'un islam rigoriste aggrave leur sentiment de marginalisation. Des incidents parfois meurtriers ont également émaillé leurs relations avec les musulmans au cours des dernières années, renforçant leurs craintes.

Le 6 janvier 2010, à la veille du Noël copte, six fidèles ont été tués par des tirs à la sortie d'une messe à Nagaa Hamadi, en Haute-Egypte, suscitant une vive émotion dans cette communauté. Et au-delà !! Le verdict des meurtriers présumés est attendu le 16 janvier."

Publié par Pakool à l'adresse jeudi, janvier 06, 2011 Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Google Buzz Libellés : chrétien, islam, islamisation, La Croix, martyr, musulman, religion, sens de l'Histoire, terreur

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/les-8-millions-de-coptes-degypte.html

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_____Délinquance ethnique : Le Déni des cultures. Surdélinquance des jeunes Noirs par rapport aux “autochtones” et aux “Français de souche” et des causes ethno-culturelles.

  • Comment le dire ? Trouver les mots. Démontrer sans montrer du doigt.
  • Oser une thèse tellement explosive, sans blesser, humilier, sans risquer de tomber sous le coup de la loi ?

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/le-degout-du-monde-et-de-limmonde.html

On se pose ces questions à propos du dernier essai d’Hugues Lagrange. Sociologue, chercheur au CNRS, il s’avance, riche de travaux portant sur les situations scolaires, familiales et individuelles de plus de 4 000 adolescents entre 1999 et 2006 et ses conclusions ne manqueront pas de faire réagir. Dans Le Déni des cultures, il lui faut 350 pages pour expliquer, décortiquer, comprendre pourquoi les jeunes noirs sont plus portés à la délinquance que les autres.

Les jeunes noirs français issus de l’immigration africaine, sont, à conditions sociales égales, 3 à 4 fois plus souvent mis en cause en tant qu’auteurs de délits que ceux qu’il nomme les autochtones.”

Ils ont aussi, et dès la maternelle, plus de difficultés d’apprentissage des fondamentaux. Hugues Lagrange n’est pas un penseur d’extrême-droite. Nulle xénophobie, racisme ou révisionnisme dans son propos. Ce qui lui permet une telle franchise ? Une intransigeante honnêteté intellectuelle. Dire les choses, même « quand elles nous gênent », ce sont ses mots. Ce qui explique les résultats de ses études ? Nul déterminisme ethnique voire génétique.

Hugues Lagrange définit plusieurs facteurs.

D’abord, le déni de réalité, qui veut que l’on considère indifféremment tout type d’immigration et qu’on leur apporte les mêmes réponses, solutions ou dispositifs.

Ensuite, le sociologue dénonce avec la plus grande vigueur ce qu’il nomme la ségrégation urbaine. Le bannissement de populations dans des quartiers qui s’ils n’ont pas la violence de ghettos d’Amérique du Nord n’en sont pas moins des zones d’apartheid social, invalidant toute politique de fond, en matière d’intégration.

Troisième point et ce sera sans doute l’un des plus contestés : la place des épouses et des filles, dans des familles à large fratrie, parfois polygames, où des pères très autoritaires se heurtent à des fils troublés par leur double appartenance.

Et surtout, les conditions de l’expérience migratoire, « cette rencontre souvent complexe et douloureuse » dit Lagrange.

Le problème ce n’est pas qu’on accueille autant d’immigrants, mais qu’on les accueille aussi mal.”

350 pages de nitroglycérine. Une thèse déjà contestée, et peut-être contestable, mais jamais complaisante, méprisante ni blessante. Un respect, une révolte devant le sort fait à des centaines de milliers de jeunes Français, une mise en perspective avec les situations d’autres pays d’immigration, où les choses se passent mieux. Un livre qu’il nous faut tous lire, méditer, discuter, remettre en cause et que l’on ne saurait trop conseiller aux politiques encore intellectuellement honnêtes.

Le Déni des cultures – Éditions du Seuil, septembre 2010

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___Le dégoût du monde et de l'immonde ... Une émission philosophique d'Arte.

La construction d'un monde commun se fait autour de l'éviction d'une part immonde : déchets, spectacle sanglant des abattoirs, cimetières, etc. C'est si vrai qu'on est prié de se nettoyer dans son coin pour qu'il soit possible de vivre ensemble, qu'on est placé sous la férule de l'écologie et qu'on est sommé d'aligner sa pensée et ses comportements sur le politiquement correct.

La gestion collective et individuelle de l'immonde fait ainsi l'objet d'un consensus plus ou moins authentique, qui repose également sur toutes sortes de rouages invisibles. Tout ce travail de soustraction permet de construire une réalité supportable, voire meilleure, mais imposée... Alors, suffit-il de cacher sa part maudite pour ne pas la subir ? Les prescriptions du dégoût ne rejaillissent-elles pas sous la forme des mécanismes sociaux de stigmatisation et d'exclusion de l'autre ?

Le 31 octobre 2010, le magazine Philosophie d'Arte a proposé une discussion sur le sujet entre Raphaël Enthoven et son invitée Julia Peker, agrégée de philosophie et critique d'art. Docteur en philosophie, elle est journaliste à ParisART et co-auteur de "ParisARTbook, les leaders de l'art contemporain" avec André Rouillé et Pierre Evariste Douaire (Paris-Art, 2006). Sa thèse consacrée au dégoût vient d'être publiée en janvier: Cet obscur objet du dégoût (Ed. le bord de l'eau, 2010).

VOIR et ENTENDRE la discussion, comme base de réflexion sur les lacunes de cette démonstration qui contourne la problème actuel de la dictature du 'politiquement correct':

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_____L’immonde, le répugnant : Ou « cet obscur objet de dégout », la construction d'un monde commun se fait autour de l'éviction d'une part immonde : déchets, spectacle sanglant des abattoirs, cimetières. L'indispensable de la psychologie

Le déni du dégout est universel, d’où la vertu éthique à réfléchir sur ce qui nous dégoute en recherchant la réalité de l’émotion qui la recouvre, émotion primaire, puissante.

L’immonde, le répugnant : le dégout de Julia Peker

  • Ne dit-on pas que ce que l'on rejette chez les autres; Est ce qu'est rejeté en soi ? Cette affirmation est-elle vraie tout le temps ?

L’immonde, le répugnant : le dégout de Julia Peker

Ou « cet obscur objet de dégout », la construction d'un monde commun se fait autour de l'éviction d'une part immonde : déchets, spectacle sanglant des abattoirs, cimetières. Nous avons généralement une vision hygiéniste du monde, que l’on retrouve dans le champ politique, monde que l’on veut propre et que l’on doit nettoyer, Tout ce travail de soustraction permet de construire une réalité supportable, voire désirable. Mais suffit-il de cacher sa part maudite pour ne pas la subir, à ce que suscite la multiplicité purulente qui compose tout corps.

« Dis moi ce qui te dégoute je te dirai qui tu es », la gestion collective et individuelle de l'immonde fait ainsi l'objet d'un consensus, qui repose également sur toutes sortes de rouages invisibles. Nous sommes habituellement dans une stratégie de travestissement, dans un travail de requalification, nous contournons en permanence tout ce qui nous dégoute.

Le déni du dégout est universel, d’où la vertu éthique à réfléchir sur ce qui nous dégoute en recherchant la réalité de l’émotion qui la recouvre, émotion primaire, puissante. Le dégout nous interroge en fait sur la part immonde du monde, dans ce qui défait la sensation d’unité du corps, son identité. Le vocabulaire de l’immondice a une forte circulation métaphorique, on se souvient tous du terme « racaille » dans la bouche d’un politique…Mot qui joue sur l’émotion primaire, outil affectif car la nausée emporte tout, et qui peut être dangereuse en entrainant des procédures de stigmatisation et d’exclusion de l’autre du corps social.

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mercredi 6 janvier 9999

_____Les Africains doivent identifier de grands ensembles identitaires au sein de leur république et imaginer un modèle constitutionnel qui prévoit une rotation à la tête de l'Etat.. Seul issues recherchée au vu de l'échec des modèles importés ?

Et si les pays africains définissaient des modèles constitutionnels originaux ? 06/01/2011



Une voie originale doit t-elle être recherchée au vu de l'échec des modèles importés ?



Par Bertrand Ulrich Mboungou




Excepté le totalitarisme, il n'est point de modèle constitutionnel qui soit indiscutablement parfait. Un modèle constitutionnel ne tient qu'à l'idéal "non avoué" de ceux qui la conçoivent. Or l'Africain "aliéné" par l'occident est réputé être incroyablement habile dans sa capacité à tirer le meilleur des insuffisances "programmées ou pas" d'un système, plutôt que d'y apporter les corrections.

Dans un régime présidentiel, on observe la nécessaire volonté des pouvoirs africains de verrouiller des parlements souvent – pourtant - sans réel pourvoir; imaginons un seul instant des législatives dans un régime parlementaire en Afrique, ce serait "une élection présidentielle" dans chaque circonscription avec autant de gbagbo vs Ouattara dans autant des circonscriptions...le vrai bordel avec chacun sa guerre dans son village, son quartier, sa ville.

De plus, qui peut imaginer un Africain se contenter d'une présidence honorifique comme en Israël ou en Allemagne? Un chef Africain sans le pouvoir "suprême", c’est impossible! Qui peut imaginer un premier ministre aller au bout de son mandat sans "secousses" au sein de sa majorité dans un régime parlementaire? Les Africains doivent cesser d'importer des modèles constitutionnels qui ne correspondent pas à leurs réalités. Nous vivons dans des républiques artificiellement "fabriquées" par notre communauté internationale bien aimée, nous n'avons pas de nations.

Imaginons un seul instant des législatives dans un régime parlementaire en Afrique, ce serait "une élection présidentielle" dans chaque circonscription avec autant de gbagbo vs Ouattara dans autant des circonscriptions...





Nous nous identifions d'abord à l'ethnie, puis à la région et enfin à la "nation"; le sens de la pyramide est inversé en occident, d'où sont originaires les modèles que nous calquons souvent à la lettre. Les Africains doivent donc avoir un rapport décomplexé avec leur attachement au clan et l’assumer. Ils doivent par conséquent identifier de grands ensembles identitaires au sein de leur république et imaginer un modèle constitutionnel qui prévoit une rotation à la tête de l'Etat.

Ce régime, nous le souhaitons présidentiel, pour les raisons citées plus haut, et inexorablement tournant. Il faut rendre l'alternance obligatoire par un mécanisme qui permet d’annihiler la tentation de la méthode "limitation, puis délimitation des mandats présidentiels". Prenons par exemple le cas brulant de la Cote d'Ivoire. On pourrait avoir une constitution qui reconnait l’existence de deux grands ensembles identitaires: le grand nord et le grand sud.

Le principe : Un originaire de chaque grand ensemble est élu à la magistrature suprême pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois face à des adversaires également originaires du même grand ensemble. Le mécanisme : Le futur président de la République sera issu du grand sud. Seuls les candidats originaires de cet ensemble peuvent être candidats, mais le président est élu au suffrage universel pour avoir une réelle légitimité nationale et ne pas être "otage" de son ensemble d’origine ; car en cas d’une éventuelle sollicitation d’un second et dernier mandat, le président sortant à l’instar de ses adversaires "toujours originaires du même ensemble" devrait convaincre l’ensemble de la population.

Les Africains doivent identifier de grands ensembles identitaires au sein de leur république et imaginer un modèle constitutionnel qui prévoit une rotation à la tête de l'Etat



Le mandat est renouvelable une fois pour un ensemble, donc seul le président élu au début de l'alternance "des grands ensembles" peut prétendre à une réélection.

L'alternance "des grand ensembles" a lieu tous les dix ans. La constitution fixe les conditions d’appartenance à un grand ensemble pour les cas spécifiques tels que : personne née de parents originaires de différents grands ensembles ; personne née d’un parent étranger, éventuellement personne née des parents étrangers.

Ce système qui favorise un équilibre des rapports de forces au sein de nos "nations" où les peuples se vouent une méfiance source des maux les plus graves, peut être un levier extraordinaire pour consolider une démocratie africaine. Après avoir adopté des modèles importés avec un certain échec, il est temps de passer à un modèle révolutionnairement africain. Une institution telle que la FIFA a montré l’exemple en adoptant le système le moins injuste pour la désignation des pays organisateurs de la coupe du monde, sans quoi La coupe du monde ne serait jamais venue dans notre continent et nos frustrations n’auraient cessé d’être une bombe à retardement.

Crise ivoirienne : et si le régime parlementaire était la solution ? 09/12/2010



Extrait d'une conférence de Mamadou Koulibaly, prononcée en juin 2009, soulignant les avantages du régime parlementaire



Par Mamadou Koulibaly



Alors que la Côte d’Ivoire se retrouve dans une situation inédite avec deux présidents de la république, au delà de l’analyse à court terme des fléaux du combat de titans qui l’attend, on ne peut qu’orienter la réflexion sur les voies qui permettraient la limitation du pouvoir absolu qui grise les dirigeants au point de leur faire oublier qu’ils ne sont que les serviteurs de leurs populations.

Mamadou Koulibaly, Président d’Audace Institut Afrique a toujours été un fervent défenseur du régime parlementaire en Afrique. Voici un extrait de l’une de ses conférences prononcée lors du cinquantième anniversaire de l’Ordre des Avocats de Côte d’Ivoire à Yamoussoukro, le 24 juin 2009. Son analyse est tout à fait d’actualité.

On comprend pleinement que les théories ne se limitent pas au cercle restreint des intellectuels mais qu’elles ont des débouchés pratiques dans la vie d’un pays.






Texte de Mamadou Koulibaly (prononcé le 24 juin 2009)



Mamadou Koulibaly




Le régime parlementaire, découvert par les anglais il y a plus de trois siècles, s’est plus facilement exporté et a eu plus de succès dans les pays pauvres et en développement institutionnel. C’est le modèle de gouvernement de Westminster découvert en Grande Bretagne qui a remarquablement passé l’épreuve du temps et des latitudes. Les pays, à populations hétérogènes, pauvres, sortant de la colonisation, éloignés de la culture occidentale et sous tensions politiques, ont eu très souvent à adopter ce modèle pour assurer une relative stabilité et un progrès effectif. Cela a été le cas de l’Inde depuis 1947 et du Japon depuis 1945.

Les pays, à populations hétérogènes, pauvres, sortant de la colonisation, éloignés de la culture occidentale et sous tensions politiques, ont eu très souvent à adopter ce modèle pour assurer une relative stabilité et un progrès effectif. Cela a été le cas de l’Inde depuis 1947 et du Japon depuis 1945(...) le modèle parlementaire est clair, simple et il établit une entente totale entre le gouvernement et la majorité parlementaire



Mamadou Koulibaly

Ce modèle est clair, simple et il établit une entente totale entre le gouvernement et la majorité parlementaire. Le pouvoir d’Etat est simplement exercé par le leader ou le dirigeant du parti qui dégage la majorité au parlement. Tant que la politique menée par le gouvernement est conforme au programme sur lequel la majorité a été élue, tout se passe bien. Le Président, ou le Premier Ministre, selon l’appellation qu’on lui donne, est d’abord lui-même un élu et la plupart des membres du gouvernement sont, eux aussi, des députés.

A titre d'illustration regardons les expériences d'Haïti et de la Jamaïque. Dans le premier pays, à l’indépendance, l’on a fait le choix de régimes présidentiels puis il s’en est suivi une succession de coups d’Etat et de dictatures pour laisser aujourd’hui une situation d’incertitude avec des Institutions fragiles. Le modèle a tourné à l’illusion.



Le président haïtien René Préval et l'ex premier ministre de Jamaïque Portia Simpson Miller © dailylife.com




A côté, la Jamaïque a adopté un régime parlementaire sur le modèle de Westminster et depuis, la démocratie fonctionne sans heurts, les partis transcendent les clivages sociaux ainsi que l’alternance au pouvoir. Les tensions ethniques et les difficultés économiques sont mieux amorties et canalisées.

Toutefois, le seul choix du régime ne suffit pas pour définir le cadre du jeu des partis politiques. Un complément absolument déterminant est le mode de scrutin qui peut soit dénaturer le régime parlementaire, soit faire évoluer le régime présidentiel. Le mode de scrutin devrait être le scrutin majoritaire à un tour pour permettre à une majorité d’avoir le pouvoir de décision. Les consensus politiques ont largement montré leurs limites sur le continent. La mission de l’opposition étant dans le contrepoids et non dans la décision

Il est du devoir des élites africaines de se donner de bonnes institutions constitutionnelles. Les politiciens doivent être conscients de leur responsabilité. La nature du pouvoir est plus importante que la personne qui l’exerce



Mamadou Koulibaly

En Afrique, on doit se méfier des régimes qui veulent un pouvoir exécutif fort avec un suffrage universel direct. Le régime parlementaire combiné avec le scrutin majoritaire à un tour, est plus efficace et moins dangereux pour la démocratie et l’Etat de droit. Il est du devoir des élites africaines de se donner de bonnes institutions constitutionnelles. Les politiciens doivent être conscients de leur responsabilité. La nature du pouvoir est plus importante que la personne qui l’exerce.



© lefaso.net




En Afrique, la classe politique devrait prendre conscience du fait que l’opposition fondamentale ne demeure pas dans la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire mais entre gouvernement à pouvoir limité et gouvernement à pouvoir absolu. Comme le dit le professeur Jean-Philippe Feldman, avocat à la Cour de Paris, "lorsque le pouvoir est absolu, le gouvernement est oppressif ; lorsque le pouvoir est limité le gouvernement est libéral". Quand on sait que tout pouvoir absolu corrompt, il y a lieu de s'en méfier pour ne pas hypothéquer l’avenir des générations futures.

Le fait de se voir confier un mandat public ou la gestion d'une administration d'Etat n’autorise pas à violer les droits et les libertés des citoyens. En tant que serviteurs, les dirigeants doivent au contraire les protéger.Hayek résume cette philosophie en des termes on ne peut plus clairs "le problème essentiel n’est pas de savoir qui gouverne, mais ce que le gouvernement a le droit de faire".

L’analyse des différents modèles constitutionnels montre que cette conception parlementaire est la plus adaptée à la voie de progrès souhaitée pour l’Afrique. Le modèle de Westminster reste le modèle de référence. Plus les régimes s’en rapprochent, mieux la démocratie et l’état de droit fonctionnent. Plus ils s’en éloignent, plus la démocratie fonctionne mal.

Le Professeur Mamadou Koulibaly est directeur de l’Audace Institut Afrique.

Publié en collaboration avec

www.UnMondeLibre.org

Note de Grioo.com :

Mamadou Koulibaly est également président de l'assemblée nationale de Côte d'Ivoire, et membre du FPI, le parti de Laurent Gbagbo. Il n'était pas présent lors de la cérémonie d'investiture de ce dernier, le samedi 4 décembre, sans que l'on en sache, pour l'instant, les raisons

http://www.grioo.com/ar,et_si_les_pays_africains_definissaient_des_modeles_constitutionnels_originaux_,20360.html

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mardi 5 janvier 9999

______L'Afrique, un continent maudi! Au nom d'une Afrique centrale ensanglantée et traînée dans la boue, et d'une Afrique déniée de son droit à la souveraineté.. « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! »

L’Afrique, un continent maudit ?

par notre partenaire Un Monde Libre, le 10/12/2010

Si le continent africain a progressé dans certains domaines, il n’empêche qu’il accuse beaucoup de retard sur plusieurs d’autres, ce qui pousse les afropessimistes à considérer le sous-développement des pays africains comme une fatalité.

  • L’Afrique est-elle réellement un continent maudit ?

Oasis Kodila Tedika, économiste congolais (RDC) et analyste sur www.unmondelibre.org, refuse de céder au fatalisme ambiant.

Il montre dans cette contribution qu’il y a au moins quatre raisons pour lesquelles l’Afrique pourrait croire en des jours meilleurs. Un optimisme toutefois assorti de la condition que les pays africains continuent et accélèrent surtout le train des réformes structurelles.

Aujourd'hui c'est Aujourd'hui!

''Au nom d'une Afrique centrale ensanglantée et traînée dans la boue, et d'une Afrique déniée de son droit à la souveraineté, luttons ensemble et maintenant, pour une nouvelle éthique politique, contre la légitimation d'un enrichissement illicite indécent, contre une impunité institutionalisée, et contre des droits de l'Homme à deux vitesses''.

Juliette AbandoKwe « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! »

Stephen Bantu Biko

L'Afrique, un continent maudit?

8 décembre 2010

Les afro-pessimistes présentent de manière générale la situation africaine comme une fatalité : ce continent serait maudit, condamné à la souffrance. Par conséquent, il ne faudrait rien attendre de lui, si ce n’est lire ou écouter confortablement les mauvaises nouvelles présentées dans les mass medias sur lui. Mais l’Afrique est-elle réellement maudite , au point où elle ne changerait jamais ? Refuse-t-elle effectivement le changement ? Dans un article de 2008, intitulé "The Good News Out of Africa: Democracy, Stability and the Renewal of Growth and Development", Madame la Présidente Ellen Johnson Sirleaf, dont le pays (Libéria) a repris relativement vie du fait notamment d’une gouvernance relativement saine, avec son co-auteur, l'économiste Steven Radelet pensent que "Parfois, il semble qu'il y ait toujours des mauvaises nouvelles en Afrique." Ils enchaînent directement "Mais heureusement les choses commencent lentement à changer pour le mieux, du moins dans certaines parties du continent". En voici quelques illustrations.

Globalement, la pauvreté a commencé à reculer : en retenant le seuil de 1,25$ en parité de pouvoir d’achat de 2005, selon la Banque mondiale, le taux de pauvreté en Afrique Subsaharienne qui se situait à 57% en 1990 a baissé à 50% en 2005. Dans une étude de 2010, intitulée « African Poverty is Falling...Much Faster than You Think!», Xavier Sala-i-Martin et Maxim Pinkovskiy sont encore plus optimistes : l’incidence ou l’étendue - proportion de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour - de la pauvreté baisse très rapidement. Le taux de pauvreté qui atteignait 42% de la population en 1990 a rapidement diminué depuis 1995 pour atteindre 32% en 2006. A en croire, ces deux économistes, si le taux de pauvreté continue de diminuer à la même vitesse qu’entre 1995 et 2006, l’objectif du millénaire pour le développement de diminuer de moitié la pauvreté sera atteint en 2017 pour l’Afrique Subsaharienne.

Précisons que la récente crise est venue mettre un bémol sur cette note positive. Mais à toile de fond de ce recul de la pauvreté, c’est d’abord et avant tout la conséquence du retour de la croissance économique. Alwyn Young, économiste à London School of Economics, dans un document récent, « The African Growth Miracle », estime que la croissance en Afrique au Sud du Sahara serait plus de trois fois supérieure à ce que présente les statistiques officielles les plus utilisées au monde. Et cela depuis 1990.

Deuxièmement, les conflits interminables qui étaient devenus la spécificité africaine baissent. Rappelons quand même que de 1960 à 2008, l’Afrique a connu 74 coups d’Etat, 17 guerres civiles ou tribales et 18 rebellions ou conflits armés. Aujourd’hui, le conflit rwandais est devenu un chapitre de l’histoire, le problème au Darfour n’est plus aussi ardent qu’il y a quelques années. Le vif crépitement des armes est fini en Angola. La guerre en République démocratique du Congo (RDC) – qui coûtait, selon les dernières estimations, près de 4.000 morts par jour, avec eux le parachèvement de la destruction de quelques infrastructures dont disposait le pays – est finie, bien qu’on trouve encore des relatives tensions, qui entraînent mort d’hommes.

Troisièmement, de nombreux pays ont vu le poids de leur dette annulée dans le cadre du programme avec les institutions financières internationales (le cas de la RDC, République du Congo, Libéria, etc.). Et cela au prix des réformes importantes qui ont été, pour certaines, efficaces, conduisant par ricochet à une relative stabilité macroéconomique. En parlant des réformes, le nouveau rapport de Doing Bussiness de 2011 sur la facilité de faire des affaires de la Banque mondiale témoigne des relatives avancées : le Rwanda, le Cap Vert et la Zambie figurent, depuis peu, parmi les leaders en matière d’amélioration de la réglementation des affaires. Elle reconnaît cependant que l’Afrique reste toujours la partie du monde où faire les affaires reste encore difficile malgré le progrès mitigé. Qui plus est, d’autres nations comme par exemple le Liberia, le Lesotho, la Namibie, la Tanzanie ont repoussé la corruption. En matière de gestion macroéconomique responsable, certaines nations africaines (Botswana, Guinée, Ile Maurice, etc.) se démarquent positivement, en dépit d’un certain relativisme qui s’impose. Les déficits jumeaux (budgétaire et commercial) chroniques et abyssaux, les inflations galopantes, les taux de change intenables… ne semblent plus être la norme, comme dans les décennies 70-80.

Quarto, plusieurs pays veulent se rattraper en promouvant la démocratie, la transparence. Nouvellement, le monde a été agréablement surpris de l’alternance politique lors de la dernière élection ghanéenne. Ce qui fut véritablement un respect de la démocratie. A côté du Ghana qui a marqué des points, d’autres pays s’illustrent également : l’Afrique du Sud, le Botswana, le Libéria…

En définitive, la malédiction n’existe pas quand il s’agit des nations. Le fait que la Chine soit partie de rien pour devenir la deuxième puissance économique mondiale en une génération en fournit une illustration. L’Afrique peut également, au regard de ses potentialités, améliorer son sort au prix naturellement des véritables réformes de fond*. Ainsi, le changement structurel qui survient progressivement par ci par là doit être soutenu, car le berceau de l’humanité en a réellement besoin.

Oasis Kodila Tedika Un Monde Libre

  • http://www.laconscience.com/article.php?id_article=9219
  • http://www.lvdpg.org/L-Afrique-un-continent-maudit_a7066.html
  • http://www.afrik.com/article21475.html
  • http://www.afrikeco.com/article/economie.php3?id_article=21475
  • http://www.contrepoints.org/2010/12/08/8665-l%E2%80%99afrique-un-continent-maudit
  • http://www.unmondelibre.org/Kodila_afrique_maudite_081210
  • http://juliette.abandokwe.over-blog.com/article-l-afrique-un-continent-maudit-63395808.html

Merci pour cette analyse Soumis par Taitra (non vérifié) le mer, 12/08/2010 - 18:12.

Merci pour cette analyse juste et emanant d'un frere Africain; car il faut constater maintenant que les eclairages que les anciennes puissances coloniales ont repandu sur l'Afrique (divers expositions coloniales depuis la fin du 19eme siecle à quand ?) ,n'ont en fait que ebloui leur propres esprits . Bien sur ces eclairages partiels ont pour but principale de mettre de l'ombre sur les vrais agissements de certains profiteurs sans aucune vergogne

(tuer une bête n'est pas un crime meme dans la bible).

J'en appelle à votre bon sens Africain sans aucune exception de couleur ,pour que le cas de la Guinnée se reproduise ,mais pas celui de la Cote d'Ivoir ,surtout pour Madagascar qui vient de autoproclamer un referudum et se prepare à des elections .

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___Unité pour Malades Difficiles Afrik'1 (UMDA)-(USIPA): Des troubles de la pensée, dépression nerveuse, trouble mentale aiguës, délire mégalomaniaque, délire de percecution, angeoisse, folie meurtière. Fous Dangeureux, **Sortir la schizophrénie d'Afrique

..psychiatrie

  • Les psychoses

? Qu'est-ce que c'est ?

  • Une psychose est un trouble mental caractérisé par la perte du contact avec la réalité, une désorganisation de la personnalité, et la transformation délirante du vécu.
  • Les psychoses se distinguent ainsi des névroses, dans lesquelles le patient garde la notion du réel, même si parfois il en maîtrise mal l'interprétation. Dans une névrose, le sujet garde un esprit critique vis à vis de sa maladie.
  • Les psychoses chroniques regroupent les délires chroniques, la schizophrénie, la paranoïa , la psychose hallucinatoire chronique (les hallucinations psychiatriques), la psychose maniaco-dépressive.

Les psychoses aiguës se manifestent essentiellement par les bouffées délirantes aiguës, la manie aiguë, et certains états schizophréniques.

Les personnalités pathologiques

Les classifications des personnalités pathologiques sont nombreuses.

En France, on décrit les personnalités pathologiques en fonction de la maladie à laquelle elles s'apparentent, qu'elles imitent sur un mode mineur ou dont elles constituent implicitement le terrain favorisant.

Ces classifications utilisent des ensembles de traits de caractère qui cherchent à définir un groupe particulier d'individus dont le profil de la personnalité est observé avec une fréquence élevée.

? Les personnalités psychotiques

La personnalité paranoïaque

C'est une personnalité pathologique qui est distincte du délire paranoïaque. Le délire paranoïaque est un délire chronique systématisé non déficitaire à mécanisme interprétatif, il appartient au domaine de la psychose, ce qui n'est pas le cas de la personnalité paranoïaque.

La personnalité paranoïaque se caractérise par plusieurs éléments :

L'hypertrophie du Moi est le signe principal.

Le sujet est autoritaire, sur de lui, susceptible, orgueilleux ; il sait toujours tout, il a toujours raison.

Il refuse toute critique.

La psychorigidité s'exprime par une obstination, un mépris des autres et une intolérance qui peut aller jusqu'au fanatisme.

La méfiance est constante et le paranoïaque interprète toujours de façon malveillante les attitudes des autres.

La fausseté de son jugement va de pair avec une intelligence normale.

La pensée logique est perturbée par la méfiance, l'orgueil et la subjectivité.

Froideur, manque du sens de l'humour, hostilité, ambition, rigidité, mépris des faibles sont patents.

L'inadaptation sociale est une conséquence logique de ces traits de caractère.

La plupart des paranoïaques ne deviennent jamais délirants et les individus traversent leurs difficultés relationnelles et sociales sans aller consulter le médecin en se contentant de tyranniser leur entourage familial et professionnel.

? Les personnalités schizoïdes

Pour beaucoup de psychiatres, la personnalité pathologique schizoïde prouve un terrain et une prédisposition à la psychose schizophrénique. Pour d'autres, il s'agit déjà d'une forme mineure de la psychose.

La personnalité schizoïde associe une froideur et une pauvreté affective, un évitement des relations sociales et des contacts avec le milieu extérieur, un isolement, une nonchalance, un entêtement

Le goût pour la rêverie, la méditation, la spéculation abstraite est net.

Le sujet montre un intérêt évident à des croyances mystiques et présente un système de pensée bizarre.

Les manifestations sont très diverses mais sont dominées par le retrait social, l'évitement d'autrui et l'autisme.

? Les personnalités névrotiques

La personnalité hystérique est plus fréquente chez la femme. Elle regroupe différents traits de caractère :

- l'histrionisme et le théâtralisme : la femme hystérique cherche à attirer l'attention sur elle. Les expressions affectives sont dramatisées. L'hyperémotivité, l'intensité des réactions émotionnelles sont constantes. Le mode de pensée imaginaire est prépondérant. La dépendance affective, le puérilisme, les troubles de la sexualité font partie du tableau.

La personnalité phobique se caractérise par l'hyperémotivité, l'évitement des situations relationnelles (timidité, inhibition, trac), la fuite en avant et l'hyperactivité.

La personnalité obsessionnelle comprend la psychasthénie, caractérisée par l'impuissance à agir.

Cette inaptitude à l'action va de pair avec une tendance à l'introspection, à la rumination mentale, à l'abstraction.

Le sujet exprime des doutes, des scrupules, une minutie inquiète, un souci extrême de précision.

C'est un moraliste scrupuleux en proie à des crises de conscience et à la culpabilité. Il est fatigué dès le matin. Les traits de caractère anal (Freud) sont l'ordre, la parcimonie et l'obstination.

? Les personnalités psychopathiques

La définition et les limites de ces personnalités ont toujours été imprécises.

Elles se résument à l'existence d'une instabilité, d'une impulsivité et des troubles des conduites sociales sans que ces traits soient reliés à une structure psychotique ou névrotique de la personnalité ni à une maladie mentale caractérisée.

La cause du déséquilibre mental est inconnue. Des facteurs génétiques et familiaux interviennent de même que les facteurs de milieu (milieu familial dissocié, placements répétés dans l'enfance, alcoolisme chronique familial...).

Les difficultés d'adaptation du déséquilibré commencent souvent très tôt et dès l'enfance, l'entourage remarque une instabilité motrice, une agressivité envers les camarades, des colères, des bagarres, des fugues.

Les troubles caractériels, joints à des défauts de l'attention, entraînent rapidement des troubles d'adaptation scolaire alors que l'intelligence est normale.

Le déséquilibre est évident à l'adolescence : fugues, vagabondage, abus de toxiques, activités sexuelles anarchiques, délinquance mineure répétitive.

L'âge adulte est marqué par les mêmes tendances impulsives et instables.

La vie professionnelle et la vie sentimentale sont perturbées.

L'adaptation sociale est mauvaise.

Les actes médico-légaux (vols, escroqueries, bagarres...) se répètent de façon impulsive, irréfléchie, sans tenir compte des expériences précédentes.

L'impulsivité, le passage à l'acte, l'instabilité, l'agressivité sont constants.

Le sujet déséquilibré est incapable de retarder l'accomplissement de ses désirs immédiats.

Il est fréquemment victime d'accidents de la circulation, du travail.

Dans la plupart des cas, les sujets déséquilibrés mènent une vie marginale entrecoupée de séjours à l'hôpital ou en prison.

Avec l'âge, l'impulsivité diminue et le sujet évolue vers d'autres modes d'expression symptomatique (hypocondrie, dépression, alcoolisme chronique).

Le traitement est difficile, aléatoire, du fait de l'instabilité du déséquilibré.

? Les personnalités border-line ou états limites

Cette notion qualifie des patients qui oscillent constamment aux limites de la névrose et de la psychose sans constituer de symptômes névrotiques durables et sans décompensation délirante.

La signification de ces troubles est encore mal définie.

Les symptômes sont très variés. La tendance générale à l'impulsivité, l'instabilité, la dépendance, les troubles de la sexualité et du comportement alimentaire, les conduites de dépendance vis-à-vis des toxiques, les conduites antisociales sont des éléments constants. L'angoisse, la dépression sont fréquentes.

Liste des UMD//

Il existe cinq UMD en France :

  • UMD Henri-Colin de l'hôpital Paul Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne), créée en 1910, Henri Colin en était son premier médecin-chef (un service pour femmes a été créé en 1933)
  • UMD de Montfavet (Vaucluse), créée en 1947 (service pour femmes créé dès 1933 d'après Tyrode)
  • UMD Bon Sauveur d'Alby de Albi (Actuellement en construction) http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/14/591504-Albi-Malades-difficiles-les-travaux-engages-debut-2010.html
  • UMD Boissonnet de Cadillac (Gironde), créée en 1963
  • UMD de Sarreguemines (Moselle), créée en 1957 (services ""Lauzier" puis "Cabanis", créés en remplacement de l'ancien service de sécurité de Hoerdt)
  • UMD de Plouguernével (Côtes-d'Armor), interrégionale (pour la Bretagne, les Pays de Loire et la Basse-Normandie), ouvert en 2008.1,2,3.

Ces unités accueillent un total d'environ 490 patients dont 40 femmes (à Villejuif et Montfavet).

N'oublions pas les USIP (unité de soins intensifs en psychiatrie) :

http://www.senon-online.com/Documentation/telechargement/3cycle/Droit/ENM/Le%20Bihan%20ENM2007-UMD.pdf

Une étude d'Oster et Coll (cf Senninger cité infra) portant sur un échantillon de 448 malades donne les répartitions des patients en fonction du diagnostic psychiatrique :

.. : 47,8 %

  • schizophrénie : 28 %
  • délires chroniques non schizophréniques : 17,8 %
  • psychoses aiguës : 1,7 %
  • psychopathes : 25,4 %
  • arriérations mentales : 7,5 %
  • alcooliques : 6,5 %
  • psychose infantile : 2 %
  • névrosés : 1,6 %
  • déments

Schizophrénie - Sortir la schizophrénie de l'ombre

  • Modification de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité

Sortir la schizophrénie de l'ombre

  • La schizophrénie fait aujourd'hui la une des média… Mais que cache réellement ce nom inquiétant ?

Cette maladie qui touche plus de 1 % de la population se manifeste par une modification de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité.

  • Quelles sont les causes ?
  • Les personnes touchées sont-elles dangereuses ?
  • Doctissimo fait le point sur un problème difficile à vivre pour les malades mais aussi pour leurs proches.

Reconnaître les signes

La schizophrénie débute généralement à l'adolescence. Elle se traduit par divers signes : bouleversement de la personnalité, réaction inappropriées, mutisme, impulsions soudaines et irraisonnées… Le plus souvent, des signes avant coureurs permettent de déceler le trouble avant qu'il ne s'installe. Découvrez les symptômes de cette maladie.

Des causes diverses

La schizophrénie est une maladie encore très mystérieuse, qui fait l'objet de nombreuses recherches. D'ores et déjà, on a pu identifier des facteurs favorisant l'émergence des problèmes, tel que la consommation de psychotropes. Tour d'horizon des causes de ce trouble.


  • Qui est touché ?
  • Quand le joint monte à la tête
  • Schizophrénie : le vol de la pensée

Mieux traiter

Si l'on ne guérit pas de la schizophrénie, les traitements permettent aujourd'hui aux malades de retrouver une vie quasi-normale. La prise en charge passe par des médicaments, neuroleptiques et antipsychotiques, et un soutien psy. Les bonnes habitudes au quotidien sont également importantes, notamment chasser l'alcool et les drogues. Tour d'horizon…

Le schizophrène est plus fragile que violent

Interview des Drs David Gourion et Anne Gut-Fayand

  • Des traitements de plus en plus efficaces
  • Schizophrénie : Quelques règles de vie…
  • Schizophrénie : mieux vivre son traitement
  • Vivre avec la schizophrénie : un témoignage
  • Les neuroleptiques
  • Les antipsychotiques atypiques
  • Les traitements des psychoses et de la schizophrénie

Conseils pour l'entourage

Dans le trouble schizophrénique, la famille et les proches sont les alliés indispensables de la prise en charge. Mais il est souvent difficile d'apporter son soutien, quand le schizophrène vous rejette et que la société stigmatise la maladie. Demander conseil à d'autres proches de malades est alors une aide précieuse.



  • La famille au coeur de la prise en charge
  • Conseils pour l'entourage
  • Contact et associations
  • La schizophrénie
  • Les psychoses
  • Les personnalités pathologiques
  • Les états d'agitation

Améliorer la santé mentale de la France

  • Forum Psychose
  • Forum Schizophrénie

Rôle contenant//

Les patients trouvent des repères fixes pouvant canaliser leur agressivité dans cet univers d'allure « carcérale » avec un règlement intérieur défini par l'arrêté du 14 octobre 1986. Les patients hospitalisés en UMD le sont, sous le mode de l'hospitalisation d'office par arrêté préfectoral. Un paiement symbolique sous forme d'un placement en milieu fermé de type UMD peut constituer un apprentissage des limites et s'inscrire dans une démarche thérapeutique. L'UMD doit également savoir assumer une prise en charge spécifique vis-à-vis de la dangerosité.

Un infirmier de l'UMD de Cadillac déclarait dans Le Point du 26 septembre 1998 (article « Prison; La nef des fous »): « Si vous vous approchez sans faire attention et que vous crevez leur bulle, ils vous sautent dessus pour se défendre parce qu'ils se sentent agressés, même si vous leur tendez la main pour dire bonjour. ''Avec le temps, on sait quand on peut approcher et à quelle distance il faut rester d'un malade qui a trop peur.'' »

Rôle thérapeutique...

L'UMD doit constituer une prise en charge ponctuelle à des moments difficiles et aigus. Cette prise en charge se concrétise au quotidien par différentes actions de soins, menées en équipe pluridisciplinaire et plus particulièrement marquées au niveau de la fonction infirmière : prise en charge individuelle et de groupe, activités sportives, ergothérapie, sorties thérapeutiques à l'extérieur en gardant à l'esprit la nécessité d'une re-socialisation sans rupture avec le temps et la réalité.

Les UMD accueillent :

  • des « médico-légaux » déclarés pénalement irresponsables en application de l'article 122-1 du Code pénal (ou de son ancien article 64)
  • des patients qui présentent des troubles majeurs du comportement que ne peuvent plus contrôler les moyens actuels de surveillance et de soins des unités de secteur en hôpital de psychiatrie générale. Ce sont des patients « perturbateurs » de services psychiatriques traditionnels, placés en hospitalisation d'office (HO) par arrêté préfectoral.

des détenus condamnés (en application de l'article D398 du Code de procédure pénale)

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_pour_malades_difficiles
  • http://www.ch-cadillac.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=186&sX_Menu_selectedID=left_FF6A1AB4
  • http://www.etudiantinfirmier.com/index_psy.php?page=9
  • http://www.ahbretagne.com/Unite-pour-Malades-Difficiles/
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_pour_malades_difficiles
  • La modification de la personnalité

La schizophrénie est une psychose qui se manifeste par une modification profonde de la personnalité, et la perte du contact avec la réalité. Très fréquente, elle touche près de 1 % de la population, et de façon égale les filles et les garçons.



Il n'y a pas une, mais des schizophrénies, dont les caractères communs sont :

L'âge de début, entre 15 et 35 ans ;

La diminution de l'élan vital ;

La dissociation mentale ou la discordance : c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement de la personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence devant des éléments porteurs d'une charge émotionnelle ; Une inhibition de l'activité mentale (perte d'intérêt) qui favorise un repli sur soi, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires. La schizophrénie peut débuter de manière très différente d'une personne à l'autre. Dans de nombreux cas, la mise en place est progressive et la schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale. Il apparaît songeur, renfermé et sujet à des impulsions irraisonnées. Il décroche sur le plan scolaire et reconnaît lui-même avoir de plus en plus de difficulté à se concentrer. L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements. Les troubles affectifs qui les accompagnent sont souvent attribués à une "crise d'adolescence".

Le caractère semble changer : le jeune est morose, froid, indifférent, il n'a plus d'élans affectifs, il s'isole de plus en plus et abandonne ses investissements extérieurs, fuit la compagnie de ses camarades et se montre irascible, hostile. Ses bizarreries deviennent plus nombreuses, son regard se dérobe. Il sourit sans raison ou esquisse des mouvements dont on ne perçoit pas la cause. Sa sexualité est souvent perturbée.

Il arrive que l'adolescent lutte instinctivement contre la dépersonnalisation qui le menace, et qu'il s'attache alors à une idée, un concept religieux, un idéal politique ou un système philosophique, autour duquel il tente de se "rassembler". Mais il apporte dans cette foi une confusion d'esprit ou un rationalisme systématique jusqu'à l'absurde qui révèle la profondeur du trouble mental.

Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent parfois l'impression d'être dédoublés. Une fois la maladie installée, le schizophrène ne parvient même plus à vérifier sa propre réalité. Il sourit à des sujets graves, n'achève pas ses gestes ou les rend mécaniques comme ceux d'une marionnette. Il croit qu'on lui dérobe sa pensée, qu'il entend des voix ou toute autre manifestation délirante. Le plus souvent, il ne peut, pas mettre en doute son délire qui peut parfois le conduire à effectuer des actes absurdes.

Quelles sont les causes ? La cause est actuellement inconnue. Cependant, il existe des familles dans lesquelles ce trouble est plus fréquent, ce qui met vraisemblablement en jeu un facteur génétique. Des facteurs environnementaux, viraux et biologiques sont aussi probablement en cause. L'origine du trouble serait donc multifactorielle.

Quels sont les traitements ? Il est souvent nécessaire d'hospitaliser ces personnes, parfois en urgence, en particulier au début de la maladie. Les médicaments neuroleptiques peuvent atténuer les symptômes. Une psychothérapie et un suivi dans une structure de soins permettent également d'aider le schizophrène.

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

  • Reconnaître la schizophrénie

Comme de nombreux troubles mentaux, la schizophrénie est une maladie difficile à identifier. C'est souvent à l'entourage de reconnaître le trouble et d'en parler. Mais de nombreuses idées reçues circulent sur les signes et les manifestations de ce problème. Doctissimo fait le point sur les symptômes d'une maladie très étudiée mais encore mal connue.

La schizophrénie est un trouble qui touche l'organisation de la pensée. Ses manifestations sont très diverses. Les principaux symptômes sont les suivants :

Des troubles de la pensée : Les pensées sont désorganisées, incohérentes, inadaptées, accélérés ou ralenties… Le malade ne parvient pas à hiérarchiser l'information et synthétiser ce qu'il veut dire.

Des délires :

Les idées délirantes sont le fait que la personne croit des choses fausses. Cela peut revêtir différents aspects : croire que l'on est la réincarnation d'une personne célèbre, que l'on parle aux extraterrestres, que l'on est victime d'un complot… Il est extrêmement difficile de convaincre le schizophrène que ses idées sont fausses.

Des hallucinations :

Il existe principalement des hallucinations auditives (entendre des voix ou des sons inexistants). Elles sont présentes chez 2/3 des patients. Mais il peut également y avoir des fausses perceptions au niveau sensoriel (impression d'être touché quand il n'y a personne par exemple), visuel, olfactif ou gustatif.

Des émotions négatives : On rencontre souvent une perte d'intérêt, un manque de volonté, une absence de motivation… Le malade se referme sur lui-même. Il peut y avoir également des émotions qui surviennent de manière inappropriée (rire sans aucune raison ou lors d'un événement dramatique par exemple).

Des troubles du comportement :

Le malade peut avoir des moments d'agitation aiguë ou au contraire des états de stupeur. Il va avoir des attitudes ou des mouvements souvent exagérés. Dans les cas de crises aiguës, des agressions mineures et des actes violents peuvent survenir, mais restent rares. Des automutilations peuvent également survenir et le risque de crise suicidaire existe.

Tous les malades n'expriment pas tous ces symptômes, et l'intensité varie selon les personnes. C'est d'ailleurs pourquoi on parle de schizophrénies au pluriel.

De nombreuses idées fausses

De nombreuses idées reçues circulent sur la schizophrénie. Ainsi, on croit souvent que les malades souffrent tous d'un dédoublement de la personnalité. Or ce n'est généralement pas le cas. Il est également courant de penser que le schizophrène est violent et peut devenir dangereux pour son entourage. Pourtant, les problèmes d'agressivité surviennent rarement, et uniquement lors de crises aiguës. En outre, il est important de ne pas oublier que la schizophrénie reste une maladie, qui nécessite à ce titre une prise en charge médicale, et que la seule volonté du patient ou son changement d'environnement ne suffiront pas à résoudre les troubles.

Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM)

12, Villa Compoint 75017 Paris

Tél. : 01 53 06 30 43 Fax : 01 42 63 44 00

Service Ecoute - Famille : 01 42 63 03 03

Fédération Nationale des Associations de Patients et ex-patients Psy (FNAP PSY)

24, Rue de Maubeuge 75009 Paris

Tél. : 01 45 26 08 37 Fax : 01 42 82 14 17

  • Schizophrénie : des symptômes qui ne trompent pas !

Des symptômes invisibles, une absence de cause… mais une vulnérabilité certaine de la personne : difficile souvent de détecter la schizophrénie pour l'entourage ! Car l'expression "caricaturale" de la maladie, avec manifestations délirantes et dissociation de la personnalité, est rare… Alors quels sont les signes qui peuvent être révélateurs ?



Maladie grave, la schizophrénie est plus fréquente que la maladie d'Alzheimer ou le diabète ! Elle survient chez une personne sur 100, adolescent ou jeune adulte trois fois sur quatre. Les signes d'une psychose schizophrénique sont extrêmement nombreux et pour y voir plus clair, moult tentatives de classifications ont été faites. Ils sont habituellement "étiquetés" en symptômes positifs, caractérisés par un excès des fonctions normales ou à l'inverse en symptômes négatifs, quand ces fonctions sont déficitaires.

Les symptômes positifs

Ils sont eux-mêmes regroupés en manifestations délirantes et en symptômes de désorganisation. Les premières résultent d'une interprétation erronée des expériences. Comme les idées délirantes de persécution, de vol ou d'insertion de la pensée, lorsque par exemple le patient est persuadé que des forces extérieures le parasitent et le poussent à agir dans un sens qu'il ne souhaite pas. Ou encore qu'un article dans le journal, une parole de chanson, est spécifiquement dirigé contre lui. Ces manifestations délirantes peuvent être secondaires à des hallucinations qui peuvent emprunter tous les sens, l'ouïe, la vision, l'olfaction… mais qui sont le plus souvent auditives.

Les symptômes de désorganisation comprennent des troubles de la pensée et des comportements bizarres. La désorganisation de la pensée se manifeste par des propos divagants, parfois même incohérents. Au chapitre des comportements bizarres, une agitation, sans but précis, des attitudes inappropriées…

Les symptômes négatifs

Le syndrome dissociatif est le point commun des psychoses schizophréniques : la personnalité paraît se disloquer, ce qui produit une angoisse terrible, le patient ayant l'impression de ne plus connaître les limites de son corps. L'enchaînement des pensées ne se fait plus. S'y ajoutent un mutisme, un émoussement de l'affectivité et une perte de l'élan vital. Un sentiment d'ambivalence, suscitant, d'un instant à l'autre, de l'amour puis de la haine, un désir de fusion aussitôt remplacé par une envie de séparation définitive, se traduit par des mouvements affectifs paradoxaux. Des comportements qui concourent à l'impression d'étrangeté, de discordance.

Types et sous-types

Non seulement les symptômes peuvent ne pas être tous présents, mais leur intensité peut varier : les manifestations de la schizophrénie sont alors plus insidieuses. On décrit ainsi des formes de la maladie plus paranoïaques, plus désorganisées, plus catatoniques (quand les symptômes physiques sont davantage au premier plan), ou indifférenciées en cas de symptômes mixtes. La maladie peut être également classée en fonction de la présence et de la gravité des signes.

Le diagnostic est en tout cas établi sur deux ou plusieurs symptômes caractéristiques, présents pendant une grande partie d'un intervalle d'un mois, et des signes qui annoncent la schizophrénie dans les 6 mois qui précèdent l'apparition de la maladie. L'entourage se doit donc d'être vigilant et ne doit pas hésiter à faire appel au médecin en cas de trouble réel du comportement. Car plus tôt se fera la prise en charge et meilleure elle sera…

Dr Brigitte Blond

De nombreuses idées reçues circulent sur les troubles schizophréniques. Pourtant, les personnes touchées sont bien loin de l'image dépeinte par les médias. Les Drs David Gourion et Anne Gut-Fayand, psychiatres à l'hôpital Sainte-Anne (Paris), sont coauteurs du livre "Vivre et comprendre les troubles schizophréniques". Ils rétablissent quelques vérités et soulignent la difficulté de la prise en charge.



Doctissimo : Tous les schizophrènes sont-ils dangereux ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Absolument pas. La grande majorité ne sont pas dangereux. D'abord, la proportion de ceux qui présentent des troubles du comportement aigus est réduite. De plus, ce type de problème apparaît en général chez les patients qui ont arrêté leur traitement, ou ceux qui ont consommé des toxiques (drogues ou alcool). Les schizophrènes sont plus souvent victimes qu'auteurs de violences, ils sont surtout très fragiles. Ainsi, il est important de rappeler que le suicide est très élevé chez les personnes souffrant de troubles schizophréniques, puisqu'il concerne un patient sur six.

Doctissimo : Justement, vous évoquez les médicaments. Ont-ils permis un progrès dans le traitement de la maladie ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Effectivement, les médicaments de dernière génération, les antipsychotiques atypiques, sont efficaces et très bien tolérés. Mais le traitement de la schizophrénie ne se limite pas à ces produits. Il nécessite une prise en charge globale, avec un accompagnement des patients.

Doctissimo : Cet accompagnement est-il systématique ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Comme vous le savez, le secteur de la psychiatrie est en crise. La moitié des lits ont été fermés en 30 ans, le nombre d'infirmières et de psychiatres ne cesse de baisser… et dans le même temps, la demande explose. Ainsi, les séjours en hôpital sont de plus en plus courts, ce qui contraint les médecins à faire sortir les patients parfois trop tôt. Or les structures de prise en charge en aval sont insuffisantes (appartements thérapeutiques par exemple). Au final, le malade est, au mieux, pris en charge par sa famille, au pire il se retrouve seul, avec le risque de finir dans la rue ou même en prison. Si on laisse la personne schizophrène se retrouver dans une situation de précarité médicale et sociale, ce sont autant de risques de voir émerger des comportements dangereux ou violents.

Doctissimo : Comment faire pour éviter que les schizophrènes soient délaissés ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : Le premier point est le dépistage précoce. On sait que 1 % de la population souffre de ce trouble. Celui-ci se déclare entre 15 et 25 ans, souvent au moment de l'entrée dans la vie active. Si la maladie n'est pas dépistée suffisamment tôt, la personne va se désocialiser très rapidement. Plus le trouble est pris tard, moins les chances de réinsertion professionnelle sont bonnes.

Pour faciliter le dépistage, il serait nécessaire de faire des campagnes d'information auprès du grand public et des ados notamment. Il serait également important de former les intervenants dans le domaine de la santé dans les lycées.

Doctissimo : Comment l'entourage peut-il aider une personne schizophrène ?

Drs Gourion et Gut-Fayand : La situation des familles qui prennent en charge un proche souffrant de schizophrénie est souvent très douloureuse. Non seulement elles sont confrontées à la pathologie de l'enfant, mais celui-ci peut du fait de ses troubles, dénier la maladie et rejeter en bloc les soins, le médecin voire l'entourage et la famille. Sans parler du regard encore très stigmatisant de la société sur ces patients. L'idéal pour les proches est de pouvoir bénéficier des conseils du psychiatre et également de se tourner vers des associations spécialisées tel que l'Unafam ou "Schizo…Oui", qui pourront leur apporter information et soutien.

Les schizophrènes sont plus fragiles que dangereux


  • Les états d'agitation

? Causes et facteurs de risque

La manie aiguë

Il s'agit souvent d'un adulte jeune, qui a déjà présenté des crises analogues.

Le début est annoncé par des signes avant-coureurs (dépenses exagérées, perturbations de l'humeur, euphorie mal à propos etc.). Le patient souffre d'insomnie importante (ne dormant que 2 ou 3 heures par nuit) et a une présentation particulière : tenue débraillée, contact facile, enjoué, riant et chantant sans arrêt.

Il est logorrhéique (il n'arrête pas de parler), il interpelle l'entourage et le médecin avec lequel il se montre familier. La fuite des idées est importante. Il existe une perte du sens moral : le patient est désinhibé. L'agitation est extrême : il n'arrive pas à rester en place ; ses mouvements sont rapides et inadaptés.

Malgré une boulimie importante, le sujet apparaît comme amaigri. Malgré une activité euphorique et un acharnement intense, il donne l'impression d'être las et fatigué. Cette opposition entre un état général troublé et l'optimisme sans faille du sujet est très évocatrice de l'accès maniaque.

Le délire est surtout verbal avec des thèmes valorisants et de nature expansive.

? Diagnostic différentiel

  • Bouffée délirante ;
  • Entrée dans la schizophrénie.

? Traitement

  • Largactil et Haldol ;
  • Droleptan ;
  • Nozinan ;
  • Hospitalisation ;
  • Le lithium est parfois associé.

Les bouffées aiguës délirantes

Le plus souvent, la bouffée délirante survient chez la femme jeune et instable. L'expérience délirante débute assez brutalement, sans prodrome, et le délire constitué d'emblée est polymorphe.

A des thèmes de grandeur, de puissance s'associent des thèmes de persécution, de vengeance, en même temps que des interprétations des événements vécus, des illusions quant à la réalité sont elles aussi délirantes.

Les hallucinations sont fréquentes : le sujet entend des voix intérieures qui lui dictent ses actes et adhère totalement à son délire.

Il peut se révéler très dangereux pour son entourage.

Il existe une altération de la conscience : le patient a beau paraître lucide, répondre aux questions et s'adapter plus ou moins au monde qui l'entoure, il existe toujours une confusion.

Les altérations de l'humeur sont spécifiques par l'alternance de pôles maniaque et dépressif qui se succèdent à cadence très rapide. Le patient passe sans cesse de l'exaltation à l'abattement le plus total et inversement en fonction du vécu délirant.

? Evolution de la maladie

Le problème essentiel des bouffées délirantes aiguës est celui de leur évolution : souvent de bon pronostic à court terme grâce au traitement neuroleptique et à l'hospitalisation, elles sont parfois sans lendemain. Le risque est celui d'une récidive, d'une récurrence d'épisodes analogues voire d'une évolution vers une schizophrénie ou une psychose maniaco-dépressive.

? Diagnostic différentiel

  • La manie délirante ;
  • La confusion mentale ;
  • Un mode d'entrée dans la schizophrénie ou une psychose maniaco- dépressive.

? Traitement

  • Hospitalisation ;
  • Neuroleptiques : Haldol, Nozinan, Piportil...

Les états d'agitation dans la schizophrénie

Les bouffées délirantes peuvent être un mode d'entrée dans la schizophrénie.

Les toxicomanes qui entrent dans la schizophrénie le font en général par ce genre d'épisode.

Les autres états d'agitation schizophréniques sont :

  • L'agitation catatonique ;
  • Les manies atypiques ;
  • Les impulsions schizophréniques.

On recherche les quatre grands signes de la schizophrénie :

  • Le syndrome de dissociation ;
  • Le syndrome catatonique :

l'agitation catatonique est facilement reconnue devant une agitation furieuse, chaotique, variable, sur un fond d'inactivité et d'indifférence, s'accompagnant de mutisme, de stéréotypies, de négativisme par rapport au milieu extérieur avec gestes paradoxaux ;

  • Les perturbations affectives (indifférence, froideur, négativisme etc...) ;
  • Les troubles de l'idéation et de l'expression (stéréotypies verbales, non-projection du sujet dans la phrase etc...)

Les impulsions schizophréniques sont des activités à type de fugues, de dégradation ou de mutilations qui laissent le sujet totalement indifférent.

Les états d'agitation dans les névroses

Une crise d'agitation peut se voir dans le cadre :

  • D'une crise d'angoisse (attaque de panique) ;
  • Ou lors de manifestations hystériques ;
  • La crise de nerfs est un état d'agitation bref.

Elle survient en général à la suite d'un événement dramatique. Il peut s'agir également d'une réaction outrancière à une frustration minime. La crise est brutale et spectaculaire. Le patient pleure, crie, gesticule, parfois se roule par terre. Bris d'objet, gestes violents sont fréquents. Ces crises surviennent dans le cadre d'une structure immature de la personnalité. Ce sont des décharges motrices de type 1nfantile chez des sujets incapables d'exprimer verbalement leurs émotions. Elles peuvent témoigner d'une structure hystérique. La crise de nerf cède spontanément. Une attitude apaisante de l'entourage est fortement conseillée.

Les états d'agitation intermédiaires

  • Etats d'agitation d'origine éthylique ;
  • Etats d'agitation épileptique ;
  • Crises d'agitation caractérielle des psychopathes.

Les causes d'agitation non psychiatriques :

  • Traumatisme crânien ;
  • Accidents vasculaires cérébraux ;
  • Toxicomanies, prise d'antidépresseurs ou d'amphétamines ;
  • Hypoglycémie ;
  • Intoxication éthylique et delirium tremens ;
  • Encéphalites, méningites ;
  • Tumeurs cérébrales (frontales) ;
  • Délire lié à une cause organique et non psychiatrique : septicémie, abcès cérébral, fièvre élevée, typhoïde, déshydratation, etc.).

Les psychotropes

Un psychotrope est une substance susceptible de modifier l’activité psychologique et mentale. Cette modification peut aller dans le sens d’une augmentation, d’une diminution ou être une perturbation anarchique de la vigilance et/ou de l’humeur. A partir de ces constatations, il est possible de classer les différents psychotropes.

Activité psychologique et mentale Augmentée



Diminuée



Perturbée

Vigilance



Psychostimulants

ex : amphétamines



Somnifères :

ex : barbituriques

Psychodysleptiques = drogues illicites



Humeur



Antidépresseurs Tranquillisants mineurs = anxiolytiques

Tranquillisants majeurs = neuroleptiques




Les antidépresseurs, les somnifères (ou hypnotiques), les anxiolytiques et les neuroleptiques sont des médicaments psychotropes. Les drogues (cannabis, héroïne, cocaïne, LSD, ecstasy, etc.) illicites sont aussi des psychotropes.

Comme une grande partie des médicaments, les psychotropes doivent toujours être utilisés dans le cadre d’une prescription ou d’un avis médical. De plus, il convient de bien lire la notice pour s’informer du mode d’emploi mais aussi des précautions, des interactions et des effets secondaires.

Les anti-dépresseurs

Les antidépresseurs sont des médicaments qui stimulent l’humeur et l’état affectif des personnes atteintes de dépression. Ils sont constitués de plusieurs familles :

  • Les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques)
  • Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) dont

fait partie le Prozac®

Ces derniers (les ISRS) ont considérablement amélioré la prise en charge de la dépression car leurs effets secondaires sont beaucoup moins gênants qu’avec les IMAO et les antidépresseurs tricycliques. Certains entraînent une forme d’accoutumance et, dans ce cas, le traitement ne doit pas être interrompu brutalement.

  • http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4080_psychotropes.htm
  • http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1011_psychoses.htm
  • http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1006_personnalites_pathologiques.htm

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dimanche 3 janvier 9999

___La substance est sujet... La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi.. Dieu est conservateur, le diable est libéral,

Dieu est conservateur

Le diable est libéra

http://leportique.revues.org/index573.html

Trust Dieu est conservateur, le diable est libéral Lyrics:

Les hommes ont pour principe de ne pas en avoir Car si on les soupçonne, si on les questionne Les réponses évasives fusent, intempestives Le verdict est conforme, rigueur et uniforme Dieu est conservateur Dans la pensée commune avec une préférence Pour la haute, pour l'aisance Chacun trouve en son sein, un sens, une débine On naît pur de tout, on meurt seul et sans goût La peur, la joie, la foi Les hommes, les femmes, les fois Où on a dû se taire afin de justifier Dieu est conservateur x3 Find more Lyrics on http://mp3lyrics.org/5FsD

Les hommes ont pour principe de ne pas en avoir Car si on les soupçonne, si on les questionne Les réponses évasives fusent, intempestives Le verdict est conforme, rigueur et uniforme Le diable est libéral Le diable est libéral, cela paraît normal Avec une préférence aux dictatures morales Dès que la croyance est identifiée La popularité est soumise aux enjeux La particularité a son obsession C'est qu'elle n'en a pas et tout le monde est heureux Heureux de pouvoir dire, heureux de répéter

Le diable est libéral x4

Dieu est conservateur Le diable est libéral

Lyrics: Dieu est conservateur, le diable est libéral, Trust end

C’est le propre de la phrase spéculative de se renverser : le fini et l’infini passent l’un dans l’autre. Mais Dieu et le diable ne permutent pas, sauf comme puissances mythiques, c’est-à-dire esthétiques. Si la lumière sort des ténèbres, c’est la lumière qui nous fait connaître la ténèbre, c’est la liberté qui nous fait connaître la servitude. C’est Dieu qui nous fait connaître le diable.

Plan Le microscope ou le télescope

Reprenons

Nous dirons donc que le diable est le roi, couronné ou non, du stade esthétique

  • La substance est sujet
  • La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi
  • La crise des années 1830-1850
  • La formule la plus générale de l’esthétique c’est l’indifférence

Cette formule familière, même si on ne sait à qui l’attribuer, est peut-être quelque peu désuète, elle est en tout cas d’un usage courant en allemand : « Der Teufel steckt im Detail. » (Le diable est dans les détails.) La formule est équivoque : entend-on par elle que la marque du diable c’est la passion des détails, ou, au contraire, que c’est de ne pas se soucier des détails qui signerait l’influence du diable ? Du reste la formule s’énonce aussi : « Le Bon Dieu est dans les détails ». Cette grande incertitude ne doit pas nous surprendre ; d’abord la polarité va de soi dans un cas aussi radical, tout énoncé sur le diable vise le Bon Dieu, ensuite, l’équivoque du détail peut encore être creusée. Il ne suffit pas de se demander si la marque du diable se reconnaîtrait à une disposition maniaque, mesquine, obsessionnelle, au choix de Lilliput ou bien si ce n’est pas plutôt une disposition grand seigneur, de survol, qui montrerait l’alliance spirituelle avec le diable. On n’est pas quitte avec une opposition de type : oui aux détails, non au détail.

En effet on peut très bien concevoir que Dieu ou le diable ne s’intéressent pas de la même manière au détail, qu’ils ne les situent pas depuis le même endroit, c’est d’ailleurs ce que sous-entend l’existence de l’autre formulation déjà évoquée : « Le Bon Dieu est dans les détails. » Nous comprenons, à tout le moins, que ce qu’on appelle le détail est un enjeu, un enjeu apparemment considérable puisqu’il mobilise, affronte, fait se combattre Dieu et le diable.

Ce détail n’est donc pas un détail, ne peut l’être en aucune façon car si Dieu pensait que le détail n’était qu’un détail, sachant que le diable en fait son affaire, le détail cesserait d’être un détail puisqu’à la place c’est le diable qui s’est installé. Et même si pour Dieu, en rigueur, le Diable pourrait n’être qu’un détail, pour Dieu en revanche, l’homme n’est pas un détail, puisqu’il l’a créé, et ce qui le soucie c’est le combat qui se livre dans l’âme de l’homme au titre du détail.

Cette formule, nous l’utilisons pour rappeler que chaque détail compte, que les plus petites choses importent, qu’on ne doit rien négliger. On y recourt à chaque fois qu’il faut faire valoir les exigences du réel, les nécessités de l’attention, les suites funestes au contraire de la négligence. Dans un premier sens, c’est une formule morale, pédagogique : soyez vigilants !, relisez-vous !, énumérez !, passez tout en revue !, ne vous croyez pas quitte à bon compte ! On rejoint alors le trésor des expressions populaires qui n’ont de cesse, par exemple, de corriger le mauvais ouvrier, l’homme absent à sa tâche, parce que trop confiant en ses possibilités, en ses capacités.

L’expression rappelle que l’échec est très rapidement au bout de toute entreprise, parce que le réel résiste, me maîtrise, comme je butte contre le caillou sur le chemin, ce qui est le scandale (scandalon = pierre d’achoppement). Alain, on le sait, a longuement développé des thèmes de ce genre, empruntant notamment à la notion d’attention telle qu’on la lit chez Malebranche.

Mais si on prend au sérieux ce duel au sommet, ce combat sur l’échiquier mettant Dieu aux prises avec le diable, on s’achemine vers une compréhension de la formule qui n’est plus simplement à vocation morale, pédagogique.

Nous le disions tout à l’heure, le diable et le bon Dieu se livrent bataille pour la conquête, la possession de l’âme de l’homme, en toute première approximation, bien sûr, car la formule vaut pour le diable, elle ne vaut pas pour Dieu. On doit bannir avec lui les termes de conquête, de prise de pouvoir, d’arraisonnement, de mise au service de. C’est le langage du diable, pas celui de Dieu.

Certes, il y a le vocabulaire des milices célestes, il y a les deux étendards de saint Ignace de Loyola, il y a les mystères médiévaux ou baroques, il y a eu Job, mais ce sont des figures que le monde a imposées, en rigueur Dieu ne peut agir contre la liberté de l’homme, car cette liberté vient de lui.

La dimension religieuse ou théologique de la formule nous fait comprendre qu’à chaque instant le diable guette, que toute situation, tout instant abrite un conflit, une division, une opposition entre lui et Dieu.

Il n’y a pas de coup neutre, tout coup joué par l’homme intéresse son salut, retentit sur l’histoire future de son âme. Il n’y a pas de coup neutre, et il n’y a que des coups, c’est-à-dire qu’en permanence je suis à la bifurcation, à la croisée des chemins, même quand je n’ai pas conscience de jouer un coup, c’est ça le détail. Le diable hérite, et pour nous la menace s’amplifie, du caractère mystérieux, secret de Dieu.

Je ne sais ni le jour ni l’heure, le diable a la même capacité de me surprendre que Dieu. Que cherche à gagner le diable dans cette forêt des détails ? Fidèle à sa qualification de séducteur, il cherche à me faire oublier qui je suis, à me ravir à moi et à ce que je fais, à confisquer, ronger mon œuvre, égarer, offusquer ma personne.

Il cherche à me détourner de ce qui est, il vise à suspendre, brouiller, interrompre l’intelligence que je possède de ma destination. Il vise à la renverser, la pervertir, au sens étymologique du terme. Il y a une inlassable activité de désœuvrement, de dispersion, de dissipation de tout ce que je suis. Une sorte de pénélopisme ténébreux : faire et défaire.

Il y a deux manières d’envisager ce principe de ratage, cette machine d’échec, on peut la considérer du point de vue du savoir, on peut la considérer du point de vue du vouloir. Le savoir c’est la manière grecque, celle des Anciens, on fait le mal par manque de savoir. C’est ce qu’on retrouve dans le thème de la faute professionnelle, du non-respect de la norme, du défaut d’information : à l’époque, avant telle ou telle date, on ne savait pas que… Cet ancrage dans le savoir procure une certaine assurance, un certain réconfort : il faudra davantage de formation, des protocoles plus complets, du matériel plus adapté, etc. Le diable, dans ce cas, choisit avant tout ses victimes chez les mauvais élèves, les dirigeants incapables, les sujets qui n’ont pas écouté le bulletin météo… Le remède est simple, plus de savoir.

Le vouloir, quant à lui, c’est la manière des modernes, du monde moderne qui, de fait, du lieu de la connaissance, a découvert la liberté. La conscience moderne ne se demande plus si elle sait, si elle est vertueuse, elle interroge sa liberté.

Du coup c’est la liberté qui a affaire au diable et non plus mon expérience. Elle aura beau savoir tant et plus, elle ne pourra pas renoncer à être libre, à ne pas se servir de sa liberté. Dans l’affaire qui nous occupe, dans cette affaire de séduction, ici le diable l’aveugle, il volatilise la liberté, il la paralyse. Le diable, chacun le sait, est celui qui divise, il divise les esprits d’eux-mêmes, les savoirs les uns des autres, sépare la conscience d’elle-même. Ce n’est encore rien. Dès lors que l’homme est libre, le diable divise son cœur, si bien qu’il veut et ne veut pas sa liberté.

Il recule devant sa liberté, se ferme, se contracte, n’est plus capable de vouloir que le déchaînement aveugle (non libre) de ce qu’il est, sans l’être, bien sûr, car non libre. Voilà le stade qui nous intéressera, celui où les tentations, les séductions affrontées par l’homme s’exerceront sur sa liberté, jusqu’à le paralyser, jusqu’à le séparer de sa liberté, une liberté qu’il a acquise, grâce à Dieu, par Dieu, comme créature, et à laquelle il renonce, retournant en lui-même, en l’obscurité impénétrable, fermée à la lumière, fermée à l’essor de la liberté. L’homme est à la fois insignifiant et coupable, coupable d’être insignifiant, d’être un fantôme. Kierkegaard nomme ce stade machinal et infernal le stade esthétique : celui où je ne suis pas décidé à être libre.

Nous dirons donc que le diable est le roi, couronné ou non, du stade esthétique17C’est là qu’il se tient, où moi-même, à mes propres yeux, je suis un détail car tout l’est, tout est insignifiant, car rien n’est libre. Quelques précisions sont nécessaires à propos de cette désignation : esthétique, à propos du sens qu’il convient d’accorder à ce « stade ».

Cette question est celle, en fait, de la liquidation de l’héritage de Hegel, elle a du rapport avec le duel à mort que celui-ci a livré à Schelling. L’affrontement entre Hegel et Schelling date du vivant des deux philosophes : Hegel triomphe, Schelling survivant pourtant à la mort de Hegel, lui succédant à Berlin, ne l’emportera pas.

À la mort de Hegel, et de Schelling, c’est Hegel qui s’impose et impose sa manière de définir la philosophie et son histoire. Chacun le sait, nous tous sommes tous, aujourd’hui, pour l’essentiel hégéliens, cela veut dire que Hegel a fait accréditer un certain nombre de décisions ou de thèses qui définissent un « correctement philosophique » et qui forment consensus. Dans sa Philosophie du droit on trouve la célèbre formulation égalant le réel au rationnel et le rationnel au réel. Cela veut dire que rien dans le réel, en droit, n’a de quoi résister à la raison, à la pensée, au concept, à la conscience. Rien ne demeure insu, opaque, inconscient.

Il convient, certes, que la pensée, la raison, la conscience se réforment, qu’elles se mettent en mouvement, en reconnaissant dans ce qui leur fait face, dans leur autre, une vérité non encore révélée d’elles-mêmes. C’est ce qu’on appelle la dialectique, chaque réel poussé au bout de lui-même se renverse, ou passe dans sa différence, la conscience réformée est celle qui est capable de suivre ce mouvement. Donc jamais la raison ne tombe dans le vide ou sur un os, jamais le réel ne demeure gourd, paralysé, fermé sur lui dans l’incapacité de trouver son mouvement, son rythme, c’est-à-dire son sens.

Hegel accomplit donc le grand rationalisme : la conscience commence avec Descartes à être sûre d’elle-même, elle découvre maintenant qu’elle est sûre de tout. J’ai mentionné le nom de Descartes : Hegel nous lègue en effet une histoire de la philosophie sur laquelle, dans l’ensemble, nous vivons encore. « Enfin Descartes vint » : il fait passer le concept platonicien encore extérieur dans la conscience, dans la pensée. Le concept, ce n’est plus Dieu, c’est moi.

À sa suite, la philosophie allemande déroulera les conséquences de cette thèse, reculant dans un premier temps devant l’audace, assujettissant avec Kant la conscience au temps de l’expérience, s’en affranchissant finalement avec Hegel, qui découvre que le temps de l’expérience n’est que l’expérience du temps, le temps pour la conscience de devenir elle-même, sans reste. Le spéculatif sera la trouvaille décisive de Hegel, le sujet et le prédicat peuvent échanger leur place, car le sujet, poussé à fond, découvre au bout de son voyage le prédicat, de même que le prédicat, pensé sérieusement, se découvre en chemin vers le sujet.

  • La substance est sujet

Voilà, la formule de Hegel, c’est, grosso modo, ce qu’enseignent, chaque jour que le Dieu ou le diable font, les professeurs de philosophie dont je suis. Schelling récusera, réfutera toute cette philosophie sous le nom de négative. Elle ne possède en effet, dit-il, aucune positivité. Il veut dire, sous ce nom, que si le réel est bien pensé c’est qu’il n’est pas un vrai réel, tout a été fait pour éliminer la vraie surprise du réel, sa vraie positivité, sa vraie violence, car faire de la contradiction la loi du réel, c’est bien jouer le jeu de la conscience.

24En effet, la contradiction, malgré ses prétentions, ne se soustrait pas au principe d’identité, loi majeure de la conscience : le multiple est multiple de l’un, le tout est une fonction de l’un. C’est une ontologie radicale, rien ne se soustrait à l’étant catégoriel, c’est une philosophie de l’immanence, rien n’excède le tout ni ne se retire de lui. En revanche, par exemple chez Plotin, dans toute la tradition néoplatonicienne retrouvée par les médiévaux et Schelling, l’un s’excepte de l’être.

25Du coup le problème se pose de la position de cet être qui n’est pas le simple néant réfléchissant sur lui-même, et se découvrant autre chose, c’est-à-dire être, dans ce mouvement comme chez Hegel, c’est un être tiré d’un néant. Pourquoi ? Par quelle force ? Et Schelling répond par la liberté. Schelling reproche à Hegel d’avoir adultéré la liberté, de ne pas l’avoir saisie, de l’avoir compromise avec la nécessité. De fait, la liberté chez Hegel (voir à ce sujet le Hegel de Jean-Luc Nancy), c’est bien d’être enfin auprès de soi, c’est rentrer en soi, chez soi, même si le soi se déchire constamment pour précisément se maintenir soi.

La liberté c’est le mouvement du soi, vers le soi, dans le soi

Si la liberté s’arrache, c’est le soi qui s’arrache à ce qu’il n’est pas encore, mais qui est en attente. Schelling fera valoir que la liberté commence quelque chose, est rupture, création. Elle n’est pas le nécessaire déguisé, elle n’est pas présence à soi-même. Elle est tellement inattendue que Schelling dira que son pouvoir d’initiative, ce n’est pas le rationnel en train de devenir réel, ou le réel rationnel, il dira que c’est le mal. Dure parole qui, on le comprend, sera peu écoutée, et qui, de fait, met à mal le grand rationalisme. La raison, du coup, bascule dans un vide qui ne lui ménage pas une place en creux. Il y a un reste, une bordure, un écart. Schelling reprochera à Hegel d’avoir, par des procédés frauduleux, nié cet écart, d’avoir soumis la différence à l’identité, bien davantage d’avoir pensé le réel dans les catégories de la logique (de l’identité) et non comme liberté, qui excèdent le combat, heureux ou funeste, de l’identité ou de la différence. Le paradoxe est qu’au moment où Hegel domine, il va s’effondrer, assurant ainsi une sorte de revanche, de retour posthume de Schelling. Les successeurs ne le comprendront plus, exactement ils vont voir chez lui plusieurs inconséquences.

Une des thèses les plus fortes, on le sait, les plus redoutables de Hegel, c’est bien sûr celle de la mort de Dieu.

Elle signifie deux choses :

1) en conformité avec l’orthodoxie religieuse, le Dieu chrétien étant incarné, il ne subsiste plus rien à révéler, tout est passé de Dieu dans le révélé. Donc le Dieu transcendant devenant le Dieu révélé, ce qui est décisif c’est le mouvement de la révélation, le sens. Mais

2) le mouvement de la révélation n’est pas différent du mouvement logique en général, de la conscience qui, lorsqu’elle est capable de mettre en mouvement tout le contenu en cessant de rester bloqué dans son individualité, se dénonce esprit. La mort de Dieu, c’est la vie, le triomphe de l’esprit, qui n’est pas du tout l’Esprit Saint, mais la conscience elle-même.

À la mort de Hegel c’est l’Esprit qui, à son tour, va être mis à mort. Ses successeurs vont s’y employer : partout il sera traqué, débusqué, dans l’art, dans la religion, la politique, etc. Cela, dit-il, fait bien mesurer les conséquences de ce mot. Si l’Esprit est mort, c’est l’ensemble de la philosophie de Hegel qui tombe en ruines. En effet, l’Esprit n’est rien d’autre que ce mouvement de la conscience vers elle-même qui donne vie au contenu. Voir une chose morte dans l’esprit c’est annuler le spéculatif, c’est donner raison à Schelling qui dénonçait le spéculatif comme faux mouvement, comme imposture. Reste à savoir ce qu’on va faire du réel et de la liberté. Reste à savoir vivre en orphelin de l’esprit, à savoir ce qu’on va faire de ce deuil.

Perdre l’Esprit, c’est tout simplement, pour la conscience, cesser de se penser universelle, s’enfoncer dans la finitude dont Hegel avait voulu la sauver. Je ne suis plus universel voudra dire que je ne suis plus citoyen, que je ne suis plus historique. Mon acte se referme sur lui, il n’y a pas de sens qui le suive. Bref il n’y a plus d’État rationnel, il n’y a plus d’histoire du monde. Le temps, dépourvu d’idéalité, retombe dans la succession, dans l’insignifiant.

La crise des années 1830-1850

En Allemagne, ce sont des philosophes qui l’expriment : Feuerbach, Marx, Stirner. En France, nous avons Baudelaire et Flaubert. Nous oscillons entre Bouvard et Pécuchet ou Salammbô, l’idiot de la famille ou le dandy. C’est ce que Kierkegaard appelle le stade esthétique, ce qu’on pourrait appeler une certaine modernité, pourquoi pas, un certain nihilisme. Pourquoi esthétique ? Cette désignation, il faut bien le voir, est déjà un enjeu. C’est d’un certain point de vue qu’on qualifiera d’esthétique cette phase de la conscience, un point de vue qui se dénomme lui-même éthique. Nous ne pouvons ici dérouler les attendus de ces désignations. Disons qu’ils recouvrent un certain nombre de traits classiques. L’esthétique dans sa définition kantienne sera le monde du jeu, de la libre harmonie supposée ou préfigurée, surtout du désintéressement, elle sera celle du spectateur. Le spectateur n’agit pas.

Celui qui agit entre dans l’éthique. C’est bien le deuil de l’action signifiante, du temps plein ou militant qui est porté par le terme d’esthétique. Vivre en esthéticien, c’est vivre sous le regard de l’éthicien comme quelqu’un qui a perdu les clés de l’agir. Alors toutes les figures sont possibles :

– la surface, l’apparence, le masque, la toilette, la mode. De Balzac à Huysmans ou Villiers de l’Isle-Adam, en passant par Barbey d’Aurevilly, Baudelaire.

– la mélancolie, l’ennui, le spleen, non plus le tournoiement, l’ivresse, le chatoiement séduisant, mais le renfermement sombre, le suicide.

Mais toutes les figures ont ceci de commun qu’elles n’ont pas de consistance, ce sont des figures de vaincus, de maudits, la liberté leur a échappé, car ils y ont renoncé. Ils ont été trompés par Hegel : avec une fausse conception due à Hegel, ils se voulaient Napoléon, ils se réveillent idiots de la famille. Ils s’étourdissent ou se suicident, de toute manière ils se volatilisent, se spectralisent. Leur fait défaut une vraie conception de la liberté, une liberté qui n’est pas derrière moi comme vis a tergo (Dieu est avec les gros bataillons) mais devant moi (on a toujours tort devant Dieu).

Kierkegaard, on le sait, oppose dans de nombreux textes l’esthéticien et l’éthicien. Il le fait dès son premier livre, celui qui le rend célèbre, qu’on traduit par Ou bien ou bien ou par l’Alternative. Le titre lui-même est assez clair : il s’agit de choisir, de décider, de trancher. Le vel (le ou conjonctif du latin) doit être un aut (le ou disjonctif du latin). Non pas : je serai infirmière ou professeur, on verra, mais plutôt : tu seras infirmière ou professeur ou bien tu gagneras de l’argent, c’est tout vu. Ce premier livre, fort volumineux, est composé de morceaux séparés, agencés fort soigneusement certes, mais qui peuvent être lus ou édités à part. On y trouve, chacun le sait, le célèbre Journal du séducteur, le non moins célèbre texte sur Mozart, Don Juan et la musique. Mais on peut y lire aussi une présentation indirecte de l’esthéticien dans les conseils, les remarques, les jugements que formule sous forme épistolaire l’éthicien, un magistrat (bien sûr) à l’adresse de son ami esthéticien.

La formule la plus générale de l’esthétique c’est l’indifférence39Tout se vaut, rien ne vaut. Si rien ne fait différence, la seule différence sera moi, dès lors différence indifférente elle aussi. Le refus de la différence, c’est le refus de l’avenir. « L’esthétique est en l’homme ce par quoi il est immédiatement ce qu’il est. » C’est donc le refus de la liberté, car la liberté est au bout du choix, elle n’est pas de l’ordre de l’immédiateté. Voilà pourquoi je me cache à moi-même, comme Caïn. Le refus de la différence, le non-choix qu’est l’immédiat se monnaient de diverses manières, mais qui sont prises dans un mot ambigu et contradictoire : « La vie est une mascarade », mais je suis un sphinx, une énigme, plus exactement, je me rends impénétrable, j’observe l’incognito. Autrement dit, le néant n’est pas seulement rencontré, c’est un néant que je veux.

Le monde est une sarabande, certes je séduis mille e tre, mais j’anéantis toutes les différences comme indifférentes, je dois même les mettre à mal (séduite et abandonnée) pour leur faire sentir l’indifférence de leur différence, mais moi-même je préserve ma différence destructrice. Je me préserve, je me conserve. Je ne me mets pas en jeu, je reste hors jeu, pour demeurer l’ordonnateur du spectacle. Se mettre hors-jeu, se réserver suppose une force, elle sera dite force du mal parce que c’est la force de la nature, de l’immédiat, de l’obscur sans esprit qui, au fond, se sait déjà fautif devant la liberté, c’est-à-dire la transparence. Il n’y a pas d’immédiateté vraie, il n’y a pas d’innocence, en raison du péché originel. La génialité sensuelle n’est pas davantage immédiate que la réflexion du séducteur.

Je suis fautif car je suis libre, et je ne peux redevenir animal ou plante, je suis libre et je n’ai pas un devenir animal ou plante. Rien ne pourra m’ôter cette liberté, me la faire oublier. Non pas comme chez Sartre, car je buterais sur elle comme sur la contingence, mais parce que, une fois que je suis créé, la violence, l’oubli, le fond, c’est le mal et je le suis.

Autrement dit, je joue le jeu d’une fausse immédiateté, d’une fausse nature, en séduisant je reviens à un stade qui veut occulter la liberté en se réfugiant dans l’immédiateté, la nature. Mais j’y reviens non par la nature mais par la réflexion. Or la réflexion après la liberté c’est le mal. Fictionner une immédiateté, ce n’est pas seulement fictionner un vide (la superficialité du séducteur, le jeu des apparences, l’occasion qui fait le larron, l’instant propice, la valse des identités, etc.), c’est bétonner la forteresse, c’est vouloir le vide. Vouloir le vide c’est renoncer à la liberté, donc l’occulter (se dissimuler, se fermer), reculer devant elle comme devant Dieu, pour me préserver, quitte à vouloir détruire le monde. Alors je me préserve comme fiction, comme spectre, puisque renonçant à la liberté, j’ai renoncé au réel, la lumière, comme mélancolique désespéré, et je me préserve en vampirisant le réel. Le stade esthétique c’est le bal des vampires, c’est-à-dire la transparence au prix de l’inexistence, l’inexistence, l’ubiquité, soit la fausse liberté au prix de la renonciation à la liberté : la machine infernale de la servitude du mal que rien ne vient rédimer (d’où le thème de l’infernale ronde criminelle, le réel cannibalisé, etc.)

« Ma tristesse est mon château-fort. Il se dresse comme un nid d’aigle au sommet d’une montagne et s’élève haut dans les nuages. Personne ne peut l’assaillir. De là, je vole jusqu’en bas dans la réalité. Je ramène mon butin dans mon château. Mon butin ce sont des images. Je les fais entrer dans une tapisserie et j’en revêts les murs de ma chambre. Ainsi je vis comme un homme décédé. Tout ce que j’ai vécu, je le plonge dans les eaux baptismales de l’oubli et je le consacre à l’éternité du souvenir. Tout ce qui est fini et accidentel est ôté et oublié. Alors je suis assis, là, livré à mes pensées, comme un vieil homme aux cheveux gris et j’explique image après image, d’une voix basse, presque comme un murmure. » (« Diapsalmata » in Ou bien… Ou bien, cité d’après Jean Wahl)

De ce Dracula, de ce diable, on pourrait dire qu’il annule le détail (ce qui est fini est ôté), comme aussi bien qu’il le consacre (il n’y a que du fini). C’est le propre de la phrase spéculative de se renverser : le fini et l’infini passent l’un dans l’autre. Mais Dieu et le diable ne permutent pas, sauf comme puissances mythiques, c’est-à-dire esthétiques. Et nous rejoignons Kierkegaard et Schelling. Si la lumière sort des ténèbres, c’est la lumière qui nous fait connaître la ténèbre, c’est la liberté qui nous fait connaître la servitude. C’est Dieu qui nous fait connaître le diable.

Conférence prononcée à la Nuit culturelle de Nancy en mars 2001.

Question bONUS..!? Peut-on dire que puisque Dieu est omnipotent, Dieu est le Diable également ?

Collabo!

  • Oups, pardon, je vous ai pris pour une députée PS.
  • On dit national socialiste

S'il est omnipotent il peut créer les conditions qui limitent sa propre omnipotence, de quoi se mordre la queue (de serpent) :)

Et le diable n'est ni omnipotent ni omniscient encore moins omniprésent.


  • Dieu le Tout-Puissant, Gloire à Lui, ne peut être comparé à l'une de Ses créatures.
  • "Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils (Lui) associent".
  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100915035534AAJOAlr
  • http://www.mp3lyrics.org/t/trust/dieu-est-conservateur/

lire la suite

†----Proverbes de Salomon: ..Et un fils insensé le chagrin de sa mère.. C’est sur le chemin de la pauvreté que marchent les paresseux; l’oisiveté comme cause de pauvreté est soulignée. " Que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus "

† l'homme intègre

''Jusqu’à présent, nous nous sommes trouvés au portail ou préface du livre des Proverbes. C’est maintenant qu’ils débutent vraiment. Ce sont des phrases brèves, mais sentencieuses, sérieuses dont la majeure partie sont distiques, c’est-à dire deux phrases faites en un seul vers, s’éclairant mutuellement mais on trouve rarement entre les vers suffisamment de cohérence pour les répartir en sections. Ainsi, nous les considérerons de façon séparée. Une grande partie des proverbes de ce chapitre traitent de la bonne maîtrise de la langue''.

Verset 1

La consolation des parents dépend en grande partie de la bonne conduite de leurs enfants. Les enfants doivent se comporter sagement et vivre selon la bonne éducation qui leur a été donnée, pour ainsi réjouir le cœur de leurs parents. Ils peuvent aussi se réjouir de ce qu’ainsi, ils font quelque chose afin de récompenser leurs parents des soins prodigués et de la fatigue engendrée.

Versets 2-3

Ces deux versets poursuivent un même objectif. Les richesses mal acquises ne seront d’aucun profit ; en tous les cas, pas le jour de la colère (voir chapitre 11:4).

Ainsi donc, quelque soit la valeur du gain matériel acquis de cette façon, elle ne pourra jamais être comparée à la perte colossale qui l’attend (Matthieu 16:26).

En revanche, la justice libère de la mort. Le mot hébreu tsedakah, justice, a reçu la signification spéciale de "bienfaisance" (voir Daniel 4:24).

Cela ne veut pas dire que les aumônes peuvent procurer à l’homme le salut, mais qu’elles sont comme un bouclier qui défend contre l’ange exterminateur et qui font que le châtiment de Dieu ne soit pas aussi fort ni ne vienne aussi tôt.

Dieu rejette (litt. vomit) l’ambition ou l’avidité (litt. Le désir) des méchants (v. 3). Souvent, la justice de Dieu disperse ce que l’injustice de l’homme a réuni.

Verset 4

C’est sur le chemin de la pauvreté que marchent les paresseux. Ordinairement, les paresseux en viennent à la fraude, au vol, etc., pour se faire de l’argent, mais lorsqu’ils sont découverts, ils se trouvent dans l’infamie et dans la misère.. Le 4ème commandement du Décalogue (Exode 20:9-11) donne la même importance voire même plus au travail des 6 jours qu’au repos du sabbat.

Dans les Proverbes, l’oisiveté comme cause de pauvreté est soulignée. " Que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus " était déjà un aphorisme (sentence) rabbinique que l’apôtre a recueillie (2 Thessaloniciens. 3:10).

Verset 5

Ce proverbe garde le lien avec le précédent e nous rappelle le chapitre 6:6-11. Ceux qui profitent des opportunités pour pourvoir à ce qui leur est nécessaire récoltent en été, qui est le temps de la moisson.

Voilà un "fils sensé" (litt.). En revanche, celui qui dot durant l‘été, alors que c’est là qu’il devrait recueillir pour l’hiver, est fils de la honte (litt.), car c’est un fils insensé, dont le caractère insensé sera découvert particulièrement quand viendra l’hiver.

Verset 6

Une grande variété de bénédictions descendront d’en-haut (voir Jacques 1:17) et se posera visiblement sur la tête du juste. Elles lui serviront de diadème pour lui donner de la dignité et de heaume pour le protéger.

La 2ème partie, répétée au v. 11b, peut être traduite de deux façons complémentaires : " La bouche des méchants abrite la violence " », dans le sens de tramer la ruine de son prochain ou " La violence couvre la bouche des méchants ", dans le sens que la violence engendre la violence et retombe sur ceux qui commencent à la pratiquer.

Verset 7

Tant le juste que le méchant doivent mourir quand leur temps est accompli. Dans le sépulcre, on ne peut distinguer de façon visible la différence entre les corps des uns et des autres mais au niveau de l’âme des uns et des autres, il y a une grande différence.

Les justes laissent derrière eux des souvenirs de bénédiction car ceux qui honorent Dieu seront honorés par Dieu (v. Psaume 112:3, 6, 9), et le devoir des vivants est d’honorer la mémoire des justes. Les méchants, en revanche, seront oubliés ou ont se souviendra d’eux avec haine et mépris.

Verset 8

Celui qui obéit aura pour privilège d’être sous le gouvernement des autres et on lui signalera son devoir.

C’est en cela que réside sa sagesse, car il sera estimé et promu, respecté et aimé. En revanche, celui qui est insensé des lèvres (litt. Comme au v. 10) court à la ruine, car de tant parler sans sens, il ne travaille pas, n’obéit ni n’écoute le bon conseil et du coup n’apprend jamais, mais il change constamment de travail et finit toujours dans la ruine.

Verset 9

L’intégrité est une garantie de sécurité. En revanche, celui qui pervertit ses voies sera découvert, car tôt ou tard, les autres se rendront compte que ses voies étaient tortueuses, car un jour le malheur fondra sur lui.

L’homme intègre jouit de la bénédiction de Dieu et peut marcher dans la vie avec une audace tranquille, bien armé contre les tentations de Satan, les tribulations du monde et les réprimandes des hommes. La malhonnêteté d’une personne tournera à sa propre infamie. Il sera découvert.

Verset 10

Cligner des yeux est un des gestes qui découvrent le méchant (6:13) dans ses plans malicieux contre quelqu’un, provoquant ainsi la contrariété, non seulement chez la personne victime, mais aussi chez le méchant quand de toute manière, on finit par découvrir ce qu’il tramait et sur ses complices avec qui il était ligué au moyen de tels gestes.

Sans doute tarde t-il plus à tomber que l’insensé des lèvres, mais sa chute sera pire car tous haïssent plus le chien qui mord sans aboyer que celui qui aboie sans mordre.

Verset 11

Combien bienfaisant et profitable est l’homme bon car il communique sa bonté ! Sa bouche, la porte de sortie de la pensée, est une source de vie ; elle est une source dont émanent des paroles d’édification, de consolation, de conseil, de rafraîchissement.

Pour la 2ème partie, voir ce qui est dit pour le v. 6b.

Verset 12

Le grand semeur de maux est la haine, laquelle même sans être provoquée, cherche des occasions de faire le mal, de semer des querelles entre amis et même entre frères, provoquant des divisions, des disputes et des guerres.

La haine est fille de l’égoïsme et de la jalousie et mère de tous les autres maux. Elle aime faire le mal et s’irrite face au bien, à la paix et à la vertu.

En revanche, l’amour est le grand semeur de biens. Il procure la paix et excuse les fautes des autres. Il tend à prendre son meilleur parti des choses et ainsi couvre (afin qu’on ne les voie pas) toutes les fautes (voir 1 Corinthiens 13:4).

C’est ainsi qu’il faut comprendre ce proverbe, qui revient au chapitre au 17:9, Jacques 5:20 ; 1 Pierre 4:8. L’amour, au lieu de proclamer et de présenter la gravité de l’offense l’excuse autant qu’elle peut être excusée. Et quand on ne peut nier le fait, il tend à penser qu’il n’y a pas eu mauvaise intention, mais négligence.

Verset 13

Un grand honneur est réservé à l’homme bon pour sa sagesse, mais encore davantage de servir d’instrument pour rendre sages les autres.

Gerondi dit : " Des lèvres d’une personne qui a le discernement suffisant pour établir des distinctions correctes entre ce qui est bien et ce qui est mal, entre la vérité et l’erreur, on peut entendre des paroles de sagesse concernant même des questions sur lesquelles il n’a jamais appris".

En revanche, ceux qui sont dépourvus de cette qualité ont besoin d’être emmenés par la force dans la direction qu’ils doivent prendre, comme fait le cavalier pour conduire ou activer (ou freiner) sa monture.

Verset 14

Observez :

1. C’est le propre des sages d’emmagasiner des connaissances utiles, se les réservant pour ne pas les oublier et pour les employer au moment opportun. La sagesse se trouve sur ses lèvres, précisément là (v. 13), car elle est stockée dans son cœur.

2. Il est du fait des insensés de parler beaucoup car ils éventent ainsi la folie de leur cœur ; cette folie n’est pas simplement de l’ignorance, mais ils portent la méchanceté et nuisent ainsi à d’autres et à eux-mêmes.

Verset 15

Les riches se considèrent comme contents d’eux-mêmes à cause des biens matériels qu’ils possèdent mais c’est une erreur.

Selon eux, les richesses sont leur ville forte, mais elles ne peuvent les protéger du pire des maux. Les pauvres, pour leur part, se considèrent malheureux pour manquer de la majorité des choses que possèdent les riches mais ils se trompent aussi car une personne peut être heureuse en se contentant de peu et en possédant une bonne conscience.

C’est ainsi qu’on vit par la foi, ce qui n’est pas la même chose que vivre pour le plaisir.

Verset 16

L’œuvre (ou plutôt ce qui est gagné par un travail honnête) du juste est pour la vie, ce mot étant compris primordialement dans le sens du chapitre 27:27 :‘subsistance’ pour soi et les siens, voire pour donner aux autres qui sont dans le besoin (Ephésiens 4:28).

En revanche, le fruit (soit du travail ou ce qui est acquis d’une autre manière) de l’impie est pour le péché, car il lui sert de combustible pour son orgueil et sa luxure, lui faisant plus de mal que de bien.

Verset 17

C’est par un bon chemin que marchent ceux qui non seulement reçoivent instruction mais qui en plus la retiennent pour la maîtriser, tout comme pour pouvoir instruire les autres.

C’est sur une mauvaise voie que vont ceux qui repoussent l’instruction, ils ne veulent pas qu’on leur rappelle leurs obligations car c’est ainsi qu’on découvre le mal qu’ils font.

Le voyageur qui se trompe de chemin et ne consent pas à ce qu’on lui indique la bonne direction ne peuvent que perdre le chemin de la vie et s’égarer.

Verset 18

Ce verset présente à première vue une certaine anomalie car on ne trouve pas le contraste habituel entre ce qui est bon ou mauvais mais il est probable que Salomon veuille ici opposer deux extrêmes également vicieuses :

l’hypocrisie sous laquelle la folie et la méchanceté sont recouvertes au moyen de la dissimulation et de la flatterie -‘lèvres mensongères’ - et la propagation ouverte de calomnies, également malicieuse et davantage nuisible.

Cohen dit : "Seul une personne sans jugeote se livre à de telles pratiques, car l’homme normal sait que tôt ou tard, on connaîtra la vérité.

Verset 19

D’ordinaire, ceux qui parlent trop disent des choses qu’ils ne devraient pas dire car au sein de nombreuses paroles on ne peut manquer de dire des paroles vaines.

Il y a des gens qui aiment s’entendre eux-mêmes et ne se préoccupent pas du tort qu’elles causent à ceux qui les écoutent. C’est donc un signe de prudence que de mettre un frein à sa langue. C’est pour cela que Dieu y amis une double porte : une faite d’os, les dents et l’autre de chair, les lèvres.

Versets 20-21

La valeur d’un homme n’est pas dans sa richesse ni dans sa position sociale, mais dans sa vertu. Les hommes bons sont bons pour quelque chose. Tandis qu’ils ont une langue pour parler, ils peuvent l’utiliser pour des choses de valeur. De l’argent de choix, c’est-à dire raffiné et sans scories, telles est la langue du juste, car il est sincère, sans la scorie de la tromperie ou de la mauvaise intention.

Ceux qui l’écoutent seront riches en sagesse, ils seront nourris par une saine alimentation de l’âme, car ils recevront une doctrine substantielle, tirée de la Parole de Dieu, qui est le pain de vie.

En revanche, les méchants ne sont bons à rien : Le cœur des méchants est peu de chose, c’est-à dire il n’a pas de valeur : ses principes, ses notions, ses pensées et ses objectifs de vie et tout ce dont il est rempli et qu’il aime sont des choses mondaines et charnelles et donc sans aucune valeur.

Ainsi donc, il ne nourrit pas les autres mais en plus il meurt faute d’alimentation spirituelle.

Verset 22

La majorité des hommes ont le cœur dirigé vers les richesses matérielles, mais généralement, ils se trompent tant que la nature des choses qu’ils désirent que sur la façon dont ils espèrent l’obtenir.

La richesse désirable doit être attendue non par le biais de la convoitise et de l’amour du monde (Psaume 127:2), mais par la bénédiction de Yahweh.

C’est sa bénédiction qui enrichit et aucune tristesse n’y est ajoutée, car étant accompagnée de la bénédiction de Dieu, elle libère l’homme des angoisses et des préoccupations qu’apporte une fortune mal acquise.

Verset 23

Pour l’insensé, le péché est un amusement. Il se moque même des avertissements et des exhortations qu’on lui lance (voir chapitre 14:9).

Par contre, le sage trouve son plaisir dans la sagesse elle-même. Cela ne lui coûte rien d’être bon car il aime la bonté.

Versets 24-25

1. Aux méchants, il leur arrivera pire que ce qu’ils craignent. Aux bons, mieux que ce qu’ils désirent. Bien que les méchants vivent confiants dans leur méchanceté et qu’ils se targuent même d’être méchants, ils ne cessent de subir de sérieuses craintes.

A l’opposé, les justes peuvent réduire rapidement au silence les craintes dont ils peuvent parfois souffrir car ils savent que Dieu les aime et leur donne plus que ce qui leur convient. Il leur donne selon leur foi, pas avec leur peur (voir Psaume 37:4).

2. La prospérité des méchants finira rapidement et subitement, tandis que le bonheur des justes n’aura pas de fin.

Verset 26

Les paresseux ne sont pas aptes à ce qu’on les charge d’une quelconque affaire d’importance. Un serviteur paresseux provoque à son maître une irritation semblable à celle que produit le vinaigre sur les dents et la fumée aux yeux. Plus d’un maître a dû pleurer pour avoir placé son affaire aux mains d’un fainéant.

Versets 27-28

La religion sincère prolonge la vie de l’homme et couronne ses espérances et si ses jours ne sont pas nombreux, au moins seront-ils bons, car l’espérance des justes n’est que joie, puisqu’il n’aura pas à en rougir (v. Romains 5:5), car elle a son sûr accomplissement.

Dans les mêmes conditions, la vie du méchant est plus courte que celle du juste, car les vices la diminuent.

Versets 29-30

La force et la stabilité sont liées à l’intégrité : La voie de Yahweh et une forteresse pour l’homme intègre, c’est-à dire tout ce que Dieu fait pour lui le fortifie et correspond à son intégrité, même dans les moments d’adversité.

La bonne conscience, purifiée du péché, lui confère une sainte audace.

La joie de Yahweh, qui ne se trouve que sur la voie de Yahweh, sera notre force (Néhémie 8 : 10) et par conséquent, le juste ne chancellera pas, il ne sera pas secoué ni retiré de sa place.

En revanche, la ruine et la destruction sont les conséquences certaines de l’impiété. L’épreuve et la louange de la bonté d’un homme réside dans le fait qu’il parle bien et avec sagesse puisque sa bouche produit la sagesse de la même manière qu’un bon arbre produit son fruit au profit de celui qui le mange.

Les lèvres du juste connaissent ce qui est gracieux (litt. acceptable), ce qui est agréable à Dieu, bon pour eux-mêmes et bienfaisants pour le prochain.

Par contre, la langue du méchant sera coupée. J. J. Serrano dit : "elle sera coupée comme on coupe l’eau, pour que n’affluent pas venant d’elle les tromperies qui en émanent naturellement".

Proverbes 10 : contraste entre le juste et le méchant " Proverbes de Salomon. Un fils sage fait la joie d’un père, Et un fils insensé le chagrin de sa mère.

2 ¶ Les trésors mal acquis ne profitent pas, Mais la justice délivre de la mort.

3 L’Éternel ne laisse pas le juste souffrir de la faim, Mais il repousse l’avidité des méchants.

4 ¶ Celui qui agit d’une main nonchalante s’appauvrit, Mais la main des hommes actifs enrichit.

5 ¶ Celui qui amasse pendant l’été est un fils prudent, Celui qui dort pendant la moisson est un fils qui fait honte.

6 ¶ Il y a des bénédictions sur la tête du juste, Mais la violence couvre la bouche des méchants.

7 ¶ Le souvenir du juste est en bénédiction, Mais le nom des méchants tombe en pourriture.

8 ¶ Celui qui est sage de cœur accepte les commandements, Mais celui qui est insensé des lèvres court à sa perte.

9 ¶ Celui qui marche dans l’intégrité marchera en sécurité, Mais celui qui prend des voies tortueuses sera découvert.

10 ¶ Celui qui cligne des yeux est une cause de peine, Et celui qui est insensé des lèvres court à sa perte.

11 ¶ La bouche du juste est une source de vie, Mais la violence couvre la bouche des méchants.

12 ¶ La haine excite des querelles, Mais l’amour couvre toutes les fautes.

13 ¶ Sur les lèvres de l’homme intelligent se trouve la sagesse, Mais le bâton est pour le dos de celui qui est dépourvu de sens,

14 ¶ Les sages tiennent la connaissance en réserve, Mais la bouche de l’insensé est une ruine prochaine.

15 ¶ La fortune du riche est une ville forte ; La ruine des indigents, c’est leur pauvreté.

16 ¶ Le gain du juste est pour la vie, Le revenu du méchant est pour le péché.

17 ¶ Celui qui garde l’instruction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande s’égare.

18 ¶ Celui qui dissimule la haine a des lèvres fausses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé.

19 ¶ Avec beaucoup de paroles, on ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme de bon sens.

20 ¶ La langue du juste est un argent de choix ; Le cœur des méchants a peu de valeur.

21 Les lèvres du juste conduisent beaucoup d’hommes, Et les insensés meurent par manque de sens.

22 ¶ C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, Et il n’y ajoute aucun chagrin.

23 ¶ La pratique de l’infamie est comme un jeu pour l’insensé, De même (celle de) la sagesse, pour l’homme intelligent.

24 ¶ Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive ; Et ce que désirent les justes, (Dieu) le donne.

25 Quand passe le tourbillon, il n’y a plus de méchant ! Mais le juste a des fondements éternels.

26 ¶ Ce que le vinaigre est aux dents et la fumée aux yeux, Tel est le paresseux pour ceux qui l’envoient.

27 ¶ La crainte de l’Éternel prolonge les jours, Mais les années des méchants sont abrégées.

28 L’attente des justes n’est que joie, Mais l’espérance des méchants périra.

29 ¶ La voie de l’Éternel est un rempart pour l’intégrité, Mais elle est une ruine pour ceux qui commettent l’injustice.

30 Le juste ne chancellera jamais, Mais les méchants ne demeureront pas dans le pays.

31 ¶ La bouche du juste produit la sagesse, Mais la langue perverse sera coupée. "

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samedi 2 janvier 9999

† La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Bénit soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles

La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Bénit soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes car il est le gardien et la providence des enfants qui se sont égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les impies qui pourchassent et anéantissent les brebis de Dieu , et tu saura pourquoi mon nom est l'Eternel quand s'abattra sur toi la vengeance du Tout Puissant..."

On trouve la sagesse sur les lèvres de l'homme intelligent, mais le bâton sur ... d'un grand nombre, tandis que les fous meurent par manque de bon sens. ... 5 La justice de l'homme intègre rend sa voie droite, mais le méchant tombe ...

http://altreligion.about.com/libra ... oatl13.jpg

30 Le fruit que porte le juste est un arbre de vie et le sage gagne des âmes. 31 *Si le juste est rétribué sur la terre, d'autant plus le méchant et le pécheur! 12 Celui qui aime l'instruction aime la connaissance, celui qui déteste le reproche est un idiot.




2 Quand vient l'orgueil, vient aussi le mépris, mais la sagesse est avec les humbles. 3 L'intégrité des hommes droits est leur guide, mais les tromperies des traîtres causent leur ruine.

"Tout groupe idéologique clos qui suit un leader dissident de la doctrine générale et qui se caractérise par le fanatisme et l'intolérance de ses membres`` (Mucch. Sc. soc. 1969). Synon. chapelle, clan, coterie, parti. Secte anarchiste, socialiste. Peu à peu, l'anarchie (...) différait simplement des autres sectes socialistes par sa volonté de tout abattre pour tout reconstruire (Zola, Travail, t. 2, 1901, p. 335). V. fanatique ex. 1" Message cité 1 fois




définition du mot secte



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je propose une autre definition :



__Religion comptant moins de fidèles que les grandes religions anciennes, reconnues et officielles, ou religions naissantes.

Elles sont généralement combattues par les Religions officielles, mais prolifèrent beaucoup depuis la disparition des "Religions d'Etat", qui veillaient autrefois à leur étouffement rapide__.


  • Il n'existe pas de bouclier contre le mensonge.
  • Ni la crainte des dieux ni la damnation n'ont jamais empêché le mensonge ou le parjure

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes.

  • Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures.

Et repentez-vous tous devant Allah, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès.

L’Imam As-Sãdiq (as) parlant de la Fin du Temps dit :

"Je revois la perversion émerger, les hommes se contenter des hommes et les femmes des femmes….

Je revois les femmes épouser des femmes…et je revois les hommes cultiver leur embonpoint pour plaire aux hommes et des femmes qui font de même pour plaire aux femmes.



-Je revois les hommes vivre de leur derrière, et les femmes de leur vagin. Je revois les femmes s’asseoir comme les hommes…..

-Je revois la femme offrir des dessous-de-table à son mari pour qu’il la laisse faire commerce de ses charmes avec les hommes.

-Je revois la plupart des hommes et la meilleure famille aider les femmes dans leur perversion…. Je revois comment on reproche à un homme de s’accoupler avec sa femme.

-Je revois l’homme vivre du gain de sa femme, gain obtenu grâce à sa prostitution, alors qu’il le sait et s’en accommode.

-Je revois la femme dominer l’homme, faire ce qu’il n’aime pas et l’entretenir. Je revois l’homme louer sa femme et sa servante et accepter les pires manger et boire…. et je revois les femmes se donner aux mécréants.



-Pourquoi couvrir un défunt qui n'a plus de valeur et exiber sa femme ou sa fille afin d' assouvir les fantasmes des pervers!

  • La valise diplomatique

lundi 15 octobre 2007

Thomas Sankara, l’homme intègre

Rarement président africain aura autant incarné la dignité et la volonté d’exister d’un continent meurtri. Assassiné le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, est devenu un symbole et une référence politique majeure pour toute l’Afrique.

Les points cardinaux de son action, durant ses quatre ans au pouvoir, étaient :

  • lutte contre la corruption,
  • développement autocentré,
  • condamnation du néocolonialisme,
  • éducation et santé pour tous,
  • émancipation des femmes.

Dans tous ces domaines, il a adopté des mesures concrètes comme la réduction du train de vie de l’Etat (à commencer par le sien propre), interdiction de certaines importations de produits alimentaires et réforme agraire, campagnes de scolarisation et de vaccinations (pour lesquelles il a reçu les félicitations de l’Organisation mondiale de la santé), dénonciation des ingérences françaises, interdiction de la polygamie et lutte contre l’excision, etc.

Les commémorations du vingtième anniversaire du coup d’Etat au cours duquel Sankara a trouvé la mort s’accompagnent de conférences, de débats et de concerts au Burkina Faso mais aussi en Europe et dans le reste du monde. Ces manifestations se déroulent malgré les menaces de mort lancées contre certains de leurs animateurs.

En mai 2006, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a fait droit à une demande de la Campagne internationale justice pour Sankara (CIJS), effectuée au nom de la veuve de Thomas Sankara, Mariam. Il a demandé au gouvernement actuel du Burkina Faso, issu du putsch de 1987, de diligenter une enquête indépendante sur les circonstances de la mort de Sankara et de rectifier son certificat de décès (il porte toujours la mention « mort naturelle »). La procédure se poursuit et une pétition de soutien à la CIJS est lancée. La décision du Comité représente une première dans la lutte contre l’impunité concernant les auteurs de coups d’Etat.

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-10-15-Thomas-Sankara-l-homme-integre

..... L'oeuvre du juste est pour la vie, le revenu du méchant est pour le péché. ... juste dirigent beaucoup d'hommes, Et les insensés meurent par défaut de raison. ... La voie de l'Éternel est la force pour l'homme intègre, † Les Proverbes chapitre 10.

2 L'homme de bien obtient la faveur de l'Eternel, mais le conspirateur est condamné.

3 L'homme ne s'affermit pas par la méchanceté, et le juste ne sera pas déraciné.

4 Une femme de valeur est une couronne pour son mari, mais celle qui fait honte est comme une carie dans ses os.

5 Les justes ne pensent qu'à respecter le droit, les intentions des méchants ne sont que tromperie.

6 Les paroles des méchants sont des embuscades meurtrières, tandis que la bouche des hommes droits les délivre.

7 On renverse les méchants et ils ne sont plus là, tandis que la maison des justes reste debout.

8 Un homme est estimé en raison de son bon sens, et celui qui a l'esprit pervers est l'objet du mépris.

9 Mieux vaut être de condition modeste et avoir un serviteur que de faire l'important et de manquer de pain.

10 Le juste connaît bien son bétail, mais le coeur des méchants est cruel.

11 Celui qui cultive son terrain est rassasié de pain, mais celui qui poursuit des réalités sans valeur manque de bon sens.

12 Le méchant convoite la part des hommes mauvais, tandis que la racine des justes est généreuse.

13 Le péché des lèvres prend l'homme mauvais au piège, tandis que le juste peut sortir de la détresse.

14 Grâce au fruit de la bouche on est rassasié de biens, et chacun sera récompensé de ses actes.

Le méchant et le juste (Proverbes 10.1-12.14) Proverbes de Salomon 10.1-22.16 Le méchant et le juste Ps 78.2; Ec 12.1110 Proverbes de Salomon.

Un fils sage fait la joie d'un père, et un fils stupide le chagrin de sa mère. 2 Les trésors acquis par la méchanceté ne sont d'aucun profit, mais la justice délivre de la mort.

3 L'Eternel ne laisse pas le juste souffrir de la faim, mais il repousse l'avidité des méchants.

4 Celui qui agit avec nonchalance s'appauvrit, mais la main des personnes actives est source de richesse.

5 Celui qui moissonne pendant l'été est un fils avisé, celui qui dort pendant la moisson est un fils qui fait honte.

6 Les bénédictions reposent sur la tête du juste, mais la violence accompagne tout ce que disent les méchants.

7 Le souvenir du juste est en bénédiction, tandis que le nom des méchants tombe en pourriture.

8 L'homme au coeur sage fait bon accueil aux commandements, mais celui qui parle comme un fou court à sa perte.

9 Celui qui marche dans l'intégrité marche en sécurité, mais celui qui emprunte des voies tortueuses sera découvert.

10 Celui qui cligne de l'oeil est cause de souffrance, et celui qui parle comme un fou court à sa perte.

11 La bouche du juste est une source de vie, mais la violence accompagne tout ce que disent les méchants.

12 La haine fait surgir des conflits, alors que *l'amour couvre toutes les fautes.

13 On trouve la sagesse sur les lèvres de l'homme intelligent, mais le bâton sur le dos de celui qui est dépourvu de bon sens.

14 Les sages retiennent la connaissance, mais quand un fou parle, la ruine est proche.

15 La fortune du riche est sa ville fortifiée, mais ce qui fait la ruine des faibles, c'est leur pauvreté.

16 Le salaire du juste sert à la vie, le revenu du méchant sert au péché.

17 Celui qui garde l'instruction prend le chemin de la vie, mais celui qui délaisse l'avertissement s'égare.

18 Celui qui dissimule de la haine a des lèvres menteuses, et celui qui propage des racontars est stupide.

19 Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui met un frein à ses lèvres est un homme avisé.

20 La langue du juste est un argent affiné, mais le coeur des méchants ne vaut pas grand-chose.

21 Par ses lèvres, le juste est le berger d'un grand nombre, tandis que les fous meurent par manque de bon sens.

22 C'est la bénédiction de l'Eternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d'aucun chagrin.

23 Commettre le crime paraît un jeu à l'homme stupide, mais la sagesse appartient à l'homme intelligent.

24 Ce que redoute le méchant, c'est ce qui lui arrive, tandis que les justes reçoivent ce qu'ils désirent.

25 Quand la tempête passe, le méchant disparaît, tandis que le juste a un fondement éternel.

26 Ce que le vinaigre est pour les dents et la fumée pour les yeux, le paresseux l'est pour celui qui l'envoie.

27 La crainte de l'Eternel prolonge la vie, tandis que les années des méchants sont abrégées.

28 L'espérance des justes, c'est la joie, tandis que l'attente des méchants meurt avec eux.

29 La voie de l'Eternel est un rempart pour l'intégrité, mais elle provoque la ruine de ceux qui commettent l'injustice.

30 Le juste ne sera jamais ébranlé, tandis que les méchants n'habiteront pas le pays.

31 La bouche du juste a pour fruit la sagesse, mais la langue perverse sera coupée.

32 Les lèvres du juste connaissent la grâce, et la bouche des méchants la perversité. 11 La balance faussée fait horreur à l'Eternel, mais un poids exact lui est agréable.

4 Le jour de la colère, la richesse ne sert à rien: c'est la justice qui délivre de la mort.

5 La justice de l'homme intègre rend sa voie droite, mais le méchant tombe par sa méchanceté.

6 La justice des hommes droits les délivre, mais les traîtres sont prisonniers de leur avidité.

7 A la mort du méchant, son attente meurt avec lui; c'est en pure perte qu'il plaçait son espoir dans les richesses.

8 Le juste est délivré de la détresse et le méchant y prend sa place. 9 Par sa bouche, l'impie perd son prochain, tandis que les justes sont délivrés par leur connaissance. 10 Quand les justes sont heureux, la ville est dans la joie, et quand les méchants disparaissent, on pousse des cris d'allégresse.

11 La ville prospère grâce à la bénédiction des hommes droits, mais elle est démolie par la bouche des méchants.

12 Celui qui méprise son prochain manque de bon sens, mais l'homme qui a de l'intelligence se tait.

13 Celui qui propage des calomnies dévoile des secrets, tandis que l'homme digne de confiance les garde.

14 En l'absence de directives, le peuple tombe; le salut réside dans un grand nombre de conseillers.

15 Celui qui se porte garant pour autrui se retrouvera en mauvaise posture, mais celui qui déteste les engagements est en sécurité.

16 Une femme qui a de la grâce obtient la gloire, et les hommes violents la richesse.

17 L'homme bon se fait du bien à lui-même, mais l'homme cruel provoque son propre trouble.

18 Le méchant réalise un gain trompeur, mais semer la justice procure un vrai salaire.

19 Ainsi, la justice conduit à la vie, mais celui qui poursuit le mal trouve la mort.

20 Ceux dont le coeur est perverti font horreur à l'Eternel, mais les hommes intègres dans leur conduite lui sont agréables.

21 C'est certain, le méchant ne restera pas impuni, tandis que la descendance des justes sera sauvée.

22 Un anneau d'or au groin d'un porc, voilà ce qu'est une femme belle mais dépourvue de discernement. 23 Tout ce que désirent les justes, c'est le bien; ce que peuvent attendre les méchants, c'est la colère.

24 L'un, qui donne avec largesse, devient encore plus riche; l'autre, qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir. 25 L'âme généreuse sera comblée, celui qui arrose sera lui-même arrosé.

26 Le peuple maudit celui qui lui refuse le blé, mais la bénédiction repose sur la tête de celui qui le vend.

27 Celui qui recherche le bien s'attire la faveur, mais celui qui poursuit le mal en devient la victime.

28 Celui qui se confie dans ses richesses tombera, tandis que les justes verdiront comme le feuillage.

29 Celui qui trouble sa maison héritera du vent, et le fou sera l'esclave de l'homme sage.

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