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mercredi 29 décembre 9999

_____Selon vous, choisir est-ce renoncer ? Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme... ''Moui, sauf que si l'on choisit mal (consciemment ou non), on n'est pas sûr de gagner.. Obéir, est-ce renoncer à être libre?

SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?

Choisir ou ne pas choisir… telle est la question!

«On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, ... Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté ... puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». .., qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté?

"Choisir ou ne pas choisir… telle est..."

...Choisir, c'est compliqué, mais pourquoi ?

Parce que la plupart du temps, choisir c'est renoncer. * Choisir de vivre à la ville, c'est renoncer au grand air de la campagne. * Choisir de vivre à la campagne, c'est renoncer au dynamisme de la ville. * Choisir un engagement associatif, c'est peut être renoncer à un job et donc à l'argent qu'il pourrait procurer.En fait, choisir, ça s'apprend. Et quand on apprend à choisir, on distingue les petits des grands choix, on mesure mieux "les risques", on apprend à s'écouter... Au final, choisir, n'est-ce pas apprendre à être heureux?

c'est une perte fantasmatique, car si l'on ne choisit rien, de toute façon nous ne gagnons rien, donc forcément si l'on choisit l'on gagne

"Ose ta vie, toi seul la vivra" J. Salomé :))

-''Moui, sauf que si l'on choisit mal (consciemment ou non), on n'est pas sûr de gagner. Perdu le Mistral gagnant'' !

Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme_Troisième Partie

Massi Descartes

"Je ne puis pas me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite, puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes." (Méditations Métaphysiques, IV). "La liberté de notre volonté se connaît sans preuves, par la seule expérience que nous en avons."

La conception de la liberté de Descartes, qui s'oppose à l'augustinisme jusqu'à un certain point, nous fait parvenir ici au commencement de la conception moderne de l'individu. De ce point de vue, la liberté cartésienne a des conséquences morales et politiques considérables.

Spinoza Leibniz

Leibniz nie à la fois la nécessité et l'absolue liberté telle qu'elle est conçue chez Descartes. Il cherche ainsi une réconciliation entre déterminisme et liberté. Sa critique repose sur quelques grands principes : Le principe de l'identité des indiscernables. Selon ce principe, deux êtres indiscernables sont identiques ; deux êtres différents doivent différer, ne serait-ce que par de petites différences inaperçues. Leibniz distingue ici l'aperception et les perceptions :

• l'aperception est la conscience claire et distincte d'un objet ; • les perceptions peuvent être inconscientes et influencer notre arbitre à notre insu.

Pour Leibniz, l'aperception est la synthèse des petites perceptions, insensibles chacune en elle-même. L'inconscient leibnizien est donc fait de ces petites perceptions.

Le principe de raison suffisante : il y a toujours une raison qui explique pourquoi un phénomène est ou n'est pas, et pourquoi il est ainsi et pas autrement.

Par conséquent, il n'y a pas de liberté d'indifférence, car l'arbitre ne peut être dans un état d'équilibre entre deux objets puisqu'ils ne sont pas identiques. Il est impossible d'agir sans motif : notre comportement est donc nécessairement déterminé. Agir sans raison serait une imperfection, un acte aléatoire. Ainsi, être libre, c'est agir selon la plus parfaite des raisons que l'on puisse concevoir. La liberté est la plénitude d'une détermination rationnelle. Pourtant, cette surdétermination n'est-elle pas une aliénation ? La liberté étant en effet la plus parfaite raison, n'est-ce pas nier l'autodétermination du sujet ? Il faut, selon Leibniz, distinguer le certain du nécessaire : il est certain que le sage agira pour le mieux, mais ce n'est pas nécessaire. La certitude n'implique pas la nécessité : l'obligation morale n'est pas nécessaire. Cette conception de la liberté s'oppose à la conception scolastique : la philosophie des facultés hypostasie les facultés, elle pose en substance ce qui est en acte ; en disant que la volonté choisit, on lui prête une faculté qui appartient à l'entendement. Il n'y a donc pas de distinction entre volonté et entendement. La définition scolastique se réfute elle-même, c'est un schéma absurde. Pour Leibniz en effet, la volonté n'est jamais que l'intelligence qui choisit : la liberté appartient à la raison, et c'est la faculté du meilleur choix possible. Autrement dit c'est une autodétermination optimale. En résumé, on ne peut choisir entre liberté métaphysique et déterminisme, car la liberté suppose la détermination.

Emmanuel Kant

La philosophie kantienne de la liberté peut être résumée ainsi : la loi morale est la ratio cognoscendi de la liberté ; la liberté est la ratio essendi de la loi morale. La liberté est pensée par Kant comme l'autonomie d'un sujet rationnel ; son champ est uniquement pratique. En effet, la soumission à la loi morale, pour être morale, doit être le fait d'une volonté pure. Or, seule peut être dite pure et bonne une volonté débarrassée des influences de la sensibilité. En conséquence, l'accomplissement de la loi morale (impératif catégorique) est liberté : c'est la libre soumission de la volonté.

Henri Bergson

(...) il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l'action même, et non dans un rapport de cet acte avec ce qu'il n'est pas ou avec ce qu'il aurait pu être. On appelle liberté le rapport du moi concret à l'acte qu'il accomplit. Ce rapport est indéfinissable, précisément parce que nous sommes libres. On analyse, en effet, une chose, mais non pas un progrès ; on décompose de l'étendue, mais non pas de la durée. Ou bien, si l'on s'obstine à analyser quand même, on transforme inconsciemment le progrès en chose, et la durée en étendue. Par cela seul qu'on prétend décomposer le temps concret, on en déroule les moments dans l'espace homogène ; à la place du fait s'accomplissant on met le fait accompli, et comme on a commencé par figer en quelque sorte l'activité du moi, on voit la spontanéité se résoudre en inertie et la liberté en nécessité. - C'est pourquoi toute définition de la liberté donnera raison au déterminisme.

Phénoménologie de la liberté

A la fin du XIXe siècle, la psychologie se cherche un statut scientifique. Ce statut implique un déterminisme psychophysiologique. Contre ce courant, Edmund Husserl va tenter de marquer les limites du point de vue naturaliste : celui-ci, selon Husserl, ne suffit pas à épuiser la réalité de l'esprit. Seul le point de vue de l'esprit sur lui-même peut en dévoiler l'essence vraie. Il cherche alors à établir des rapports psychophysiques permettant à l'esprit d'agir sur le monde par son corps propre, en affirmant ainsi la transcendance de l'ego. Deux aspects fondamentaux de la phénoménologie pour comprendre la liberté :

• l'épokhè, ou réduction du monde ; • la constitution du monde.

Dans l'épokhè, il s'agit pour la conscience d'éliminer de son champ tout ce qui ne lui est pas immédiatement connu. On a là le cogito et la métaphysique de Descartes. Il s'agit de faire apparaître ce qui constitue en propre la conscience. Et ce qui résiste, c'est la conscience constitutive de tout sens, objet ou être. En plaçant entre parenthèses le monde objectif, l'épokhè relativise radicalement la psychophysiologie, pour atteindre une subjectivité trancendantale. Ainsi, loin d'être déterminée par un objet, la conscience investit l'objet de sens. Dans la réduction, l'idée de nature objective peut donc être écartée, car elle n'appartient pas à la conscience. L'épokhè dévoile la conscience comme un absolu irréductible et le monde objectif comme un terme relatif. Cette thèse permet à Edmund Husserl de rejeter l'idée d'une détermination des états de la conscience par les variations de l'organe central de la perception, le cerveau. Il admet pourtant que la conscience s'appuie sur un soubassement sensible, et qu'elle peut même être conditionnée par certains processus physiques dans son activité perceptive. Mais il y a des limites à cette dépendance, car, comme l'épokhè l'a montré, on ne peut réduire la conscience : on ne peut faire l'économie de son point de vue sur elle-même dans lequel il n'entre aucun donné objectif. Cette thèse peut être développée suivant deux aspects qui donne un statut transcendantal à la liberté :

1. Il y a d'abord les phénomènes de la rétention, de l'attention, comme la saisie d'un sens spirituel dans l'objet sensible : l'esprit n'est pas un appareil perceptif passif, mais a une spontanéité propre intentionnelle. Par exemple, une livre n'est pas qu'un ensemble de formes imprimées, car ces formes ont un sens pour la conscience. Il n'y a donc pas de détermination mécanique des formes objectives, mais une signification inspirée de ces formes. Ce ne sont pas les données sensibles qui importent, mais les symboles que la conscience y trouve : c'est une activité intentionnelle du sujet, une projection dans l'objet. Cette activité isole des éléments, et en néglige d'autres. Mon intention constitue l'objet comme objet spirituel.

2. Cette thèse implique ensuite une situation de la conscience dans le monde : pour la phénoménologie, la conscience est déterminée par le monde, mais c'est du monde environnant constitué par elle qu'il s'agit, et non du monde objectif. Ainsi rendra-t-on compte du l'action humaine par le monde subjectif : c'est moi qui détermine le monde. Le principe de la liberté humaine sera alors une loi intérieure à la conscience. Ce rapport de la conscience à son monde renverse la dépendance classique entre l'objet et le sujet, puisque l'esprit est conditionné en tant qu'il constitue le monde. Cette position permet néanmoins de naturaliser l'esprit, mais pas d'une manière unilatérale : il y a un rapport réciproque nature / conscience. Dès lors, le lieu de réalisation de la liberté sera le corps propre, c'est-à-dire non pas le corps en tant qu'il est connu par la science, mais le corps organique éprouvé par la conscience. Ce corps est comme l'interface entre le monde de l'esprit et celui de la nature. Le corps propre c'est la causalité spirituelle, le lieu où l'esprit s'objective et se réalise dans le monde. En conclusion, cet ensemble de réflexions sur la conscience et le corps propre fait que la liberté transcendantale est bien dans la lignée de la métaphysique classique, car elle oppose, comme il a été vu plus haut, la raison à la sensibilité. La liberté est en effet l'indépendance transcendantale de la conscience : elle s'établit sur les ruines du déterminisme, car la spontanéïté du sujet est irréductible.

Sartre

Pour Sartre, la liberté transcendantale de l'ego est rendue manifeste par l'imagination. Cette dernière suppose en effet que la conscience soit douée de liberté : La néantisation du monde impliquée par une telle conscience capable d'imaginer rend possible un écart par rapport au monde objectif ; sans cet écart, nous resterions englués dans "l'en-soi" et entièrement déterminés.

L'imaginaire permet de se donner à soi-même un objet : la conscience est donc totalement compromise dans la constitution du "monde".

La néantisation permet de conclure au primat de l'existence sur l'essence : la célèbre formule de Sartre selon laquelle "l'existence précède l'essence" signifie que l'individu n'est pas déterminé d'après un sens qui d'avance le définirait en le "chosifiant". Car si l'homme appartient à l'en-soi et à ce titre est une chose, il est aussi et avant tout un "existant", un être qui opère continuellement des choix. La liberté est donc inhérente à l'existence humaine ; elle en est la condition. Être homme, c'est être "condamné à être libre", condamné à assumer son existence libre. Le "pour-soi" peut bien être facilement tenté par la mauvaise foi, forme exemplaire de l'inauthenticité niant toute responsabilité : je n'y suis pour rien, prétend-il alors ; c'est la faute des "autres", c'est à cause de telle ou telle passion qui s'est emparée de moi et à laquelle je n'ai pu résister, voire parce que Dieu ou "le destin" l'a voulu... Mais l'homme n'est pas libre d'échapper à la liberté : refuser la liberté, c'est encore la refuser librement. Et s'abstenir de choisir, c'est encore faire un choix − le choix de s'abstenir. Ainsi, à travers le suivisme ou la lâcheté prétendons-nous nier notre propre liberté − comme par le fanatisme nous prétendons nier celle des autres. Mais la liberté nous colle pour ainsi dire à la peau : "Nous dirons donc que, pour le coupe-papier, l'essence — c'est-à-dire l'ensemble des recettes et des qualités qui permettent de le produire et de le définir — précède l'existence ; et ainsi la présence, en face de moi, de tel coupe-papier ou de tel livre est déterminée. Nous avons donc là une vision technique du monde, dans laquelle on peut dire que la production précède l'existence. ... Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être."

L'existentialisme est un humanisme

Certes, un projet peut bien se réaliser, mais il n'est plus alors un projet ; il relève désormais de l'en-soi. C'est pourquoi "l'être du pour-soi est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est". La réalité humaine implique donc toujours un écart au réel (à l'en-soi), et c'est précisément en quoi consiste la liberté. La raison peut bien prétendre le contraire et se présenter comme l'instrument de la délibération volontaire, seule manifestation de la liberté : en réalité, dit Sartre, "la délibération volontaire est toujours truquée" (L'Être et le Néant), car "quand je délibère, les jeux sont faits" : délibérer c'est en effet choisir de délibérer, avant même toute délibération. Par conséquent, la délibération, quand elle a lieu, arrive toujours en dernier : "il y a ... un choix de la délibération comme procédé qui m'annoncera ce que je projette, et par suite ce que je suis". La liberté est donc tout entière dans ce choix originel qui oriente tout choix, quelque forme qu'il prenne finalement. Et la vraie liberté, évitant les nombreux pièges de l'attitude inauthentique, suppose de reconnaître et d'assumer ce caractère originel de l'existence.

Wittgenstein

Connaissance et expérience de la liberté, enjeux.

Les différentes conceptions vues ci-dessus nous font connaître plusieurs conceptions de la liberté. Mais le problème de savoir s'il y a quelque chose de tel que la liberté reste entier. Il y a un problème épistémique de la liberté, qui peut être envisagé d'un point de vue théorique et d'un point de vue pratique.

SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?

D'ordinaire, nous nous sentons libre lorsque personne ne nous commande. Si nous devons obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre guise, de ne plus être vraimetn libre. Ces idées paraissent évidentes. Peut-on pourtant les accepter sans examen? Peut-on simplement opposer liberté et obéissance? Obéir, est-ce réellement et nécessairement renoncer à être libre?

Avant de répondre à cette question, pour mieux la comprendre, il faut en étudier les concepts principaux. Qu'est-ce qu'obéir? C'est essentiellement se soumettre à quelqu'un ou quelque chose: faire ce que demande un supérieur, se conformer à une règle morale, à un commandement religieux, à une loi juridico-politique. Ce n'est pas exactement être soumis à une force supérieure ou à une loi naturelle qui contraint: l'obéissance suppose la capacité de désobéir et on ne « désobéit » pas à une loi naturelle ocmme par exemple la loi de la pesanteur. L'expression « être libre » peut être analysée sur deux plans. En effet, est libre sur le plan moral ou politique cekui qui a le droit de faire ceci ou cela. Mais sur le plan de ce qu'on pourrait nommer la liberté naturelle, je suis libre dans la mesure où je suis l'auteur de mes actes, le véritable responsable de ma conduite, que celle-ci soit conforme ou non à ce que j'ai le droit de faire. C'est par conséquent sur ces deux plans qu'il convient d'examiner si l'obéissance implique ou non un renoncement à sa liberté, en précisant la signification que peut prendre ce mot de renoncement.

(première partie) A première vue, obéir, c'est en effet renoncer à être libre, c'est-à-dire abandonner volontairement sa liberté naturelle. Celui qui se soumet à la volonté d'un autre, en effet, a choisi de lui remettre son pouvoir de décision. On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté? On sait qu'il ne suffit pas, pour excuser ou justifier sa conduite, de dire qu'on a fait qu'obéir aux ordres reçus. Dans cette perspectives, Jean Paul Sartre dénonce la « mauvaise foi » par laquelle nous cherchons à fuir nos responsabilités. Nous voudrions nous dissimuler à nous-mêmes notre responsabilité radicale par une sorte de mensonge qui fait que nous nous pensons comme une chose, déterminée par des causes extérieures, alors que nous existons comme conscience libre, que nous sommes « condamnés à être libre », condamnés à choisir. Une conscience libre qui renoncerait réellement à sa liberté est tout à fait inconcevable et contradictoire. Elle affirmerait sa liberté dans l'acte même par laquelle elle prétendait s'en défaire. En ce sens, l'obéissance ou la désobéissance sont toujours les décisions d'une conscience qui ne peut pas ne pas choisir et découvre, dans l'angoisse, qu'elle n'a pas la liberté de fuir sa liberté. Le problème n'est plus le même si l'on exerce sur ma volonté une contrainte telle que je n'aie plsu le pouvoir de choisir. Mais où s'arrête ce pouvoir? Où commence la contrainte qui prive le sujet de liberté? Sans examiner toutes les difficultés que soulèvent ces questions, on peut rappeler que des hommes, lorsqu'ils jugent inacceptable ce qu'on prétend leur imposer, vont jusqu'à risquer leur vie (grèves de la faim par exemple). De tels exemples donnent au moins à penser que lorsqu'on obéit, on a pu choisir de ne pas désobéir.

(transition) S'il paraît impossible de dire qu'obéir, c'est nécessairement renoncer à sa liberté naturelle, c'est que, comme l'écrivait Rousseau, « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme ». Elle est en quelque sorte logiquement impossible. Comment concevoir alors une vie sociale, par ailleurs nécessaire à l'humanité? L'obéissance à des lois communes n'implique-t-elle pas nécessairement qu'on renonce à sa liberté naturelle pour se contenter de droits limités?

(seconde partie) L'idée que la liberté indéfinie des hommes à l'état de nature engendre un état de guerre incessant de tous contre tous a été tout particulièrement développée par Thomas Hobbes. Ménacés jusque dans leur existence par le choc de leurs libertés naturelles, les hommes devraient céder volontairement la totalité de leurs pouvoirs à une puissance supérieure. Le souverain de l'Etat a ainsi pour unique devoir, mais essentiel, de rendre impossible le chaos, c'est-à-dire d'assurer paix civile et sécurité. Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté naturelle épouvantable pour vivre sous la protection d'une puissance capable de contraindre par sa force tout ce qui pourrait ruiner la paix. Une telle obéissance, un tel asservissement, ne dépouillent-ils pas les citoyens de leur liberté et par conséquent les hommes de leur humanité? Un Etat doit être pensé, dit Rousseau, qui rende possible l'élaboration de lois qui lient, qui obligent les hommes, mais sans les réduire en esclavage. Lorsque le peuple assemlé exprime sa volonté dans des lois, celui qui les respecte n 'est pas contraint de s'incliner devant elles comme devant une force ou une volonté étrangère. Il choisit d'obéir à lui-même en obéissant à une volonté qui, dans l'idéal ainsi défini, est à la fois la sienne et celle des autres citoyens. Il demeur donc aussi libre qu'il est possible, puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Nous parlons aujourd'hui de « démocraties » lorsque les gouvernements respectent la souveraineté du peuple et rendent donc possible une obéissance qui n'aliènent pas la liberté. Les lois peuvent être autre chose que de simples limite de l'exercice de la liberté. Elles peuvent être des supports d'une existence sociale à l'intérieure de laquelle chacun se développe vraiment, c'est-à-dire, finalement, réalise sa liberté. Il reste naturellement difficile de préciser les conditions d'une telle réalisation. Les gouvernements ont toujours un pouvoir de contraindre qui leur donne la possibilité d'imposer leur volonté propre à la volonté souveraine du peuple. C'est là, note Rousseau, « le vice inhérent et inévitable qui dès la naissance du corps politique tend sans relâche à détruire ».

(conclusion) On ne peut pas dire que celui qui obéit renonce par là à être libre, s'il est vrai qu'il a choisi d'obéir plutôt que de désobéir. Seule une contrainte extérieure pourrait forcer une liberté à s'incliner. Mais un pouvoir qui force n'oblige plus en conscience parce qu'il traite l'humanité comme une chose. On peut dire qu'il « déshumanise » et perd sa légitimité. Telle est la leçon de Rousseau. L'autonomie n'exclut pas l'obéissance, du moins une obéissance volontaire à des lois dont le sujet puisse être responsable.

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_____Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Comment le choix de mon cœur peux être porté sur une personne qui ne correspond en aucun point au critères que je m'impose?

Magnifique" (01 octobre 2010) Mon cœur a bien des raisons, ce ne sont pas les plus raisonnable mais elle viennent du cœur!"

"Pour moi, cette phrase évoque bien des choses... je suis une adolescente et mon cœur a bien des raisons que ma raison ignore volontairement ou non... Comment le choix de mon cœur peux être porté sur une personne qui ne correspond en aucun point au critères que je m'impose? Comment ce fait -il que ma raison me pousse vers quelqu'un et mon cœur vers un autre? Comment puis je cessé d'aimer une personne alors qu'elle ne m'apporte que de bonnes choses et pourquoi à la place mon cœur ce tourne-t-il vers l'inaccessible? Mon cœur a bien des raisons, ce ne sont pas les plus raisonnable mais elle viennent du cœur!" (06 septembre 2010)



La croyance en dieu "Parfois l'on croit a, l'on aime, l'on respecte voire vénère, des êtres, sans pourtant savoir pourquoi y tient on tant d'importance. Dieu ,par exemple, est dans le coeur des croyants et beaucoup sont ceux qui se demandent pourquoi croire en Dieu? Connaissons nous Dieu? Pourtant Il existe dans notre coeur, dans notre fort intérieur et notre raison l'ignore parfois. C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison" Blaise Pascal." (27 août 2010)

Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)



Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)




"L'esprit et tout ce qui lui a été inculqué et enseigné, que ce soit par l'expérience ou par l'éducation ou même par l'érudition, s'efface si facilement lorsque le cœur est persuadé (l'esprit se convainc, le coeur se persuade). Ceux qui veulent faire entendre la raison de l'esprit au coeur oublient qu'il est coeur, et quand ils y parviennent c'est donc qu'ils l'ont tué (ou plutôt endormi). Le coeur n'est pas raisonnable: il n'obéit ni aux critères de choix ni aux lois naturelles ni même aux règles auxquelles il adhère pourtant. Cependant, le coeur sans l'esprit est un enfant sans parents: il ne sait ni ce qu'il doit désirer ni comment le conserver. Le coeur s'émeut et veut agir, l'esprit bien dans son rôle l'amène, par des chemins que le coeur n'aime guère, à saisir pleinement ce vers quoi il tend et à le conserver... pour que les beaux rêves trop rapidement réalisés, par exemple, ne deviennent pas de vrais cauchemars de déception et de partialité. C'est ce qu'on apprend en se respectant et en respectant celui ou celle que notre coeur veut aimer et par qui on se sait aimé(e)." (16 juillet 2010)





"Je reprends cette réponse: L'avis de Sara (Orthez) Loupé! "Et voilà! Encore plein de faux sens ! Dans cette citation Pascal ne parle absolument pas d'amour ou de sentiments amoureux. Il parle du cœur qui est pour lui ce qui sent Dieu et donc la foi. Rien à voir avec ce qu'on a coutume de penser. Ajoutons que pour Pascal la coutume est une des puissances trompeuses..." (20 octobre 2008) Dans le domaine de la foi, il n'y aucune place pour la raison, car la foi s'appuie sur les affirmations du coeur et non sur les arguments de la raison: pour le coeur qui est saisi de foi, ce qu'il croit est simple à croire, logique et évident, mais pour la raison de l'esprit, cela est dangereux et trompeur. En matière de foi, seul le coeur doit convaincre l'esprit... et parfois le faire taire !" (16 juillet 2010)




J'ai lu une suite autre : que l'intelligence n'ouvre pas "Qui sait de qui c'est. Disons que c'est une version plus moderne que celle de Pascal." (15 juillet 2010)



Faux.. "Je pense plutôt que pour réellement comprendre l'amour, il faut mélanger un peu de tout. L'attachement, le désire, la jalousie. Mais à quoi bon chercher une manière théorique d'expliquer ce sentiment, ne vaut mieux t'il pas "cultiver notre jardin" ? Il n'y a que comme ça que l'on peut comprendre ce qui nous rend amoureux, sans pour autant pouvoir l'expliquer à quelqu'un d'autre. C'est ça la "magie" de l'amour." (24 mai 2010)

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lundi 20 décembre 9999

_____LA PROPHETIE DES ANDES, d'après l'oeuvre de James REDFIELD.. LA PREMIERE REVELATION:: Les coïncidences qui façonnent nos vies, II/II Une vaste perspective III/III Une question d'énergie IV/IV La lutte pour le pouvoir V/V Le message des mystiques...

++LA PROPHETIE DES ANDES d'après l'oeuvre de James REDFIELD++




LA PREMIERE REVELATION

Les Prophéties

  • ILes coïncidences qui façonnent nos vies



La première révélation concerne l'éveil à la conscience. Lorsque nous observons nos vies, nous nous rendons compte qu'il se passe beaucoup plus de choses que nous ne le pensions. Au-delà de notre routine et de nos problèmes quotidiens, nous pouvons déceler une mystérieuse influence divine : des " coïncidences significatives " semblent nous envoyer des messages et nous guider dans une direction particulière. D'abord nous ne faisons qu'entrevoir ces coïncidences : nous passons à toute vitesse à côté d'elles et ne leur prêtons presque aucune attention. Mais nous finissons par ralentir notre marche et observer plus attentivement ces évènements. L'esprit ouvert et vigilant nous développons notre aptitude à repérer le prochain phénomène synchronique. Les coïncidences semblent affluer et refluer, tantôt elles se succèdent rapidement et nous entraînent brusquement, tantôt elles nous immobilisent. Cependant, nous savons que nous avons découvert le processus de l'âme qui guide nos vies et les fait progresser. Les révélations suivantes expliquent comment augmenter l'occurrence de cette mystérieuse synchronicité et découvrir l'ultime destin vers lequel nous sommes conduits.

  • II Une vaste perspective



La deuxième révélation nous enseigne que notre perception des mystérieuses coïncidences de la vie est un évènement important sur le plan historique. Après l'effondrement de la vision médiévale du monde, nous avons perdu la sécurité morale que nous procurait l'explication de l'univers fournie par l'Église. Par conséquent, il y a cinq cent ans, nous avons collectivement décidé de dominer la nature, en utilisant la science et la technologie pour vivre dans ce monde. Nous avons cherché à créer une sécurité matérielle pour remplacer les certitudes spirituelles que nous avions perdues. Pour nous sentir plus rassurés, nous avons systématiquement écarté et nié les aspects mystérieux de la vie sur cette planète. Nous nous sommes fabriqué l'illusion que nous vivions dans un univers entièrement explicable et prévisible, où les évènements fortuits n'avaient aucun sens. Pour entretenir cette illusion, nous avons eu tendance à nier toute preuve contraire à nos convictions, à entraver la recherche scientifique sur les évènements paranormaux, et nous avons adopté une attitude de scepticisme absolu. Explorer les dimensions mystiques de la vie est devenu presque un tabou. Petit à petit, cependant, une prise de conscience se fait jour. Elle nous permet de nous libérer de l'obsession du bien-être matériel qui a caractérisé l'âge moderne, et d'ouvrir notre esprit à une nouvelle conception du monde, plus juste.

  • III Une question d'énergie



La troisième révélation souligne la dynamique énergétique de notre nouvelle vision de l'univers. Lorsque nous considérons le monde qui nous entoure, nous ne pouvons plus penser que chaque chose est faite de matière. Grâce aux découvertes de la physique moderne et aux efforts croissants de synthèse avec la sagesse de l'Orient, nous commençons à percevoir l'univers comme un vaste champ d'énergie, un monde quantique, où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns sur les autres. Grâce à la sagesse orientale, nous savons que nous avons nous-mêmes accès à cette énergie universelle. Nous pouvons la projeter vers l'extérieur par nos pensées et nos intentions, influencer notre vie et celle des autres.

  • IV La lutte pour le pouvoir



La quatrième révélation explique que les êtres humains se sont souvent coupés eux-mêmes d'une connexion intérieure avec cette énergie mystique. Le résultat est que nous avons eu tendance à nous sentir faibles et peu sûrs de nous-mêmes, et que nous avons souvent cherché à récupérer des forces en nous procurant de l'énergie auprès d'autres êtres humains. Nous le faisons en cherchant à manipuler ou à absorber l'attention de l'autre. Si nous pouvons forcer son attention, alors nous sentons qu'il nous donne du tonus, nous rend plus forts grâce à son énergie, mais évidemment cela l'affaiblit. Souvent les autres réagissent contre cette usurpation de leur force, créant ainsi une lutte de pouvoir. Tous les conflits en ce monde proviennent de cette bataille pour l'énergie humaine.

  • V Le message des mystiques



La cinquième révélation permet à chacun de se relier intérieurement à l'énergie divine. En recherchant et en explorant la dimension divine à l'intérieur de nous-mêmes, nous pouvons personnellement entrer en contact avec l'expérience mystique. Au cours de notre quête de cet état modifié de conscience, nous apprenons à distinguer entre la description intellectuelle de cette conscience et cette conscience elle-même. Pour cela nous employons certains critères expérimentaux qui indiquent que nous sommes reliés à l'énergie universelle. Par exemple, sentons nous notre corps plus léger ? Nous sentons nous légers sur nos pieds, comme en apesanteur ? Avons nous une perception plus aiguë des couleurs, des odeurs, des goûts, de la beauté ? Eprouvons nous un sentiment d'unité, de sécurité absolue ? Et surtout, atteignons nous l'état de conscience qu'est l'amour ? Non pas envers quelqu'un ou quelque chose, mais comme une sensation constamment à l'œuvre dans nos vies, en arrière-plan. Nous ne voulons plus parler seulement de prise de conscience mystique. Nous avons le courage de mettre en pratique ces méthodes pour véritablement chercher cette relation avec le divin. C'est cette relation avec l'énergie totale qui résout tous les conflits. Nous n'avons plus besoin d'obtenir de l'énergie d'autres personnes.

  • VI Clarifier le passé



La sixième révélation permet de prendre conscience du moment où nous perdons notre lien intérieur avec l'énergie divine. Dans ces moments là, nous recourons souvent à notre technique personnelle, inconsciente, de manipuler autrui pour lui prendre son énergie. Généralement, ces manipulations sont soit passives, soit agressives. La plus passive est la réaction de la Victime, ou du Plaintif : toujours envisager les évènements de façon négative, compter sur l'aide des autres, décrire les faits de façon à les culpabiliser (et les obliger ainsi à vous fournir de l'attention et de l'énergie). Prendre ses distances - la stratégie de l'Indifférent - est moins passif : donner des réponses vagues, ne s'engager en rien, faire que les autres s'efforcent de le comprendre. Quand ils lui courent après, il capte leur attention et donc leur énergie. La méthode critique de l'Interrogateur est plus agressive que les deux précédentes: il cherche à trouver ce qui ne va pas dans les actions des autres, il les surveille sans cesse. S'il nous surprend en train de commettre ce qu'il considère comme une erreur, il nous met dans l'embarras, nous devenons exagérément prudents et nous nous préoccupons de ce qu'il pourrait penser. Il nous guette du coin de l'œil et nous lui apportons ainsi de l'attention et de l'énergie. Le style de l'Intimidateur est le plus agressif: Les autres l'observent avec crainte et lui apportent ainsi de leur énergie.

  • VII Déclencher l'évolution



Selon la septième révélation, nous devenons conscients que les coïncidences nous ont conduit vers la réalisation de nos missions et la quête de nos questions existentielles. Jour après jour, cependant, nous nous élevons en comprenant et en donnant suite aux plus petites questions provenant de nos objectifs plus larges. Si nos questions sont justes, nos réponses nous arrivent toujours à travers de mystérieuses occasions. Chaque phénomène synchronique, quel que soit son apport à notre développement personnel, provoque toujours en nous une autre question importante ; nos vies se déroulent à travers un enchaînement questions/réponses/nouvelle question tandis que nous évoluons le long de nos chemins spirituels. Des réponses synchroniques peuvent provenir de nombreuses sources ; rêves nocturnes, rêves éveillés, pensées intuitives et, le plus souvent, d'autres personnes qui se sentent inspirées pour nous apporter un message.

  • VIII Une nouvelle éthique des relations

Selon la huitième révélation, la plupart des phénomènes synchroniques se produisent grâce aux messages que les autres nous font parvenir ; en outre, une éthique spirituelle nouvelle envers autrui favorise ce synchronisme. Si nous ne sommes pas en compétition avec autrui pour recevoir de l'énergie, si nous restons reliés à l'énergie mystique à l'intérieur de nous-mêmes, alors nous pouvons élever les autres avec notre énergie, en nous concentrant sur la beauté de chaque visage, en voyant les qualités supérieures qui se trouvent en chacun. L'énergie que nous envoyons quand nous nous adressons à son MOI supérieur amène l'autre à une conscience plus complète de ce qu'il est, de ce qu'il fait ; et cela accroît la possibilité de transmission d'un message synchronique. L'élévation des autres est particulièrement importante quand il existe une interaction au sein d'un groupe, quand toute l'énergie collective peut se porter sur celui qui a intuitivement pris la parole. Il est également important de partir de cette éthique quand on s'occupe d'enfants ou quand on a affaire à eux. Pour élever des enfants, il nous faut nous adresser à la sagesse de leur MOI supérieur et les traiter avec intégrité. Dans les relations amoureuses, il faut s'assurer que l'amour euphorique ne se substitue pas à notre relation avec l'énergie mystique intérieure. Ce sentiment d'euphorie dégénère toujours en une lutte de pouvoir, du fait que les deux membres du couple deviennent dépendants de l'énergie de l'autre.

  • IX La culture de demain



La neuvième révélation prédit la manière dont se déroulera l'évolution lorsque nous mettrons en pratique les huit autres. Comme le synchronisme augmentera, nous serons attirés par des niveaux de vibrations de plus en plus élevés. Nous en viendrons alors à nos missions véritables, en changeant de profession ou de vocation ou en inventant nos propres entreprises pour travailler dans le domaine qui nous convient le mieux. Pour beaucoup, ce travail consistera à automatiser la production des produits et des services fondamentaux : la nourriture (en dehors de celle que chacun fera pousser dans son jardin), le logement, l'habillement, les moyens de transports, l'accès aux médias, les loisirs. Cette automatisation sera considérée comme un progrès parce que la plupart d'entre nous ne considérerons plus ces industries comme le centre de leur vie. On ne fera pas un usage abusif de ces biens parce que chacun suivra sa voie de progression spirituelle de façon synchronique et ne consommera que le strict nécessaire. La pratique de la dîme, consistant à donner à ceux qui nous apportent une révélation spirituelle, complètera les revenus et nous libèrera des cadres rigides du travail. Enfin, le besoin d'argent disparaîtra au fur et à mesure que les sources d'énergie gratuites et les biens durables permettront à l'automation de se généraliser. Comme l'évolution continuera, la progression synchronique augmentera nos vibrations jusqu'au moment où nous passerons dans la dimension d'après la vie, fusionnant ainsi cette dimension avec la nôtre et mettant fin au cycle naissance/mort.

  • X Conserver la vision

La dixième révélation nous fait comprendre qu'à travers l'histoire, les êtres humains ont toujours inconsciemment lutté pour mettre en application cette vie spirituelle sur Terre. Chacun de nous vient ici avec une mission, et au fur et à mesure que nous sortons cette compréhension de notre inconscient, nous pouvons nous rappeler une vision de naissance plus large, et ce que nous voulions accomplir dans nos vies. Plus nous pourrons nous souvenir d'une vision commune du monde, plus nous trouverons la manière de travailler ensemble pour créer une nouvelle culture spirituelle. Nous savons que notre challenge est de maintenir cette vision, avec intention, et nous prions pour cela chaque jour.

  • XI L'extension des champs de prières

La onzième révélation est la méthode précise pour conserver la vision. Depuis des siècles, les écrits religieux, les poèmes et les philosophies ont désigné un pouvoir latent de l'esprit chez chacun de nous qui nous aide mystérieusement à avoir une incidence sur l'avenir. Cela est appelé le pouvoir de la foi, la pensée positive et le pouvoir de la prière. Ce pouvoir est maintenant suffisamment pris au sérieux pour amener une meilleure connaissance de celui-ci à la portée d'un public non averti. Nous savons que la prière est un champ d'intention, que nous projetons à l'extérieur de nous, qui peut être prolongé et renforcé, et plus particulièrement quand nous sommes connectés avec les autres dans une vision commune. C'est la puissance avec laquelle nous conservons la vision d'un monde spirituel et nous établissons l'énergie en nous mêmes et dans les autres qui fera de cette vision une réalité.


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mardi 30 novembre 9999

_____Leçon 132. L'ego En bref : moi ! et l'intention du mal.. Si le pouvoir en place avait fait preuve d'humanité. L'Attachement à l'ego, Cet attachement nous empêche de voir la souffrance inhérente à tous les êtres

Thème : Un des obstacles majeurs à la compréhension de notre esprit et de la réalité est l'attachement, la croyance à l'existence d'un Soi ( Moi transcendant, Ego ). Cet attachement nous empêche de voir la souffrance inhérente à tous les êtres, le moyen de s'en liberer, la voie à emprunter pour s'en liberer et le résultat qui est entre autre l'union de la compassion désinteressée et de la vacuité aimante. L'attachement à un soi et les moyens de s'en liberer sont communs à tous les êtres. Comment arriver à cette compréhension ? Comment utiliser les moyens pour les établir définitivement dans la vie de tous les jours ? Quels sont les moyens ( prise de refuge, développement de l'esprit d'éveil ) que nous pourrons utiliser pour mieux comprendre notre esprit ?

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Après-midi du 7 Aout 1991 :

L'égo, c'est celui que nous trainons malheureusement toute notre vie derrière nous, jusqu'à la bouddhéité, et celui aussi que nous devons accepter et apprendre à connaitre. Maintenant, nous ne pouvons pas nous passer de notre égo, et c'est ainsi depuis des temps sans commencement, nous n'avons jamais eu l'occasion de travailler avec l'égo. Il nous faut affronter cette triste situation, mais en sachant qu'à partir d'aujourd'hui, il nous est possible de changer celà, vu que nous avons des enseignements : les moyens de tarvailler avec notre égo. Et nous devons faire un effort dans le sens de la réalisation du non-égo. Il y a deux façons de travailler : la façon formelle et la façon informelle.

La méthode formelle : Si on veut travailler avec l'égo de façon formelle, il nous faut pratiquer la méditation, la méditation formelle, de façon formelle. Cela signifie littéralement "Nyam Schak" : laisser son esprit dans l'équanimité, dans son état naturel. C'est facile à dire mais difficile à faire. Laisser son esprit dans l'état d'équanimité, dans son état naturel. C'est pourquoi, il y a la méditation du calme de l'esprit ( Schiné ) et aussi la méditation de la vision pénétrante ( Lhaktong );

Schiné existe avec concentration sur la respiration ou bien sans et avec visualisation ou bien sans. Quand on sort de cette méditation, quoique nous fassions, et il est clair que nous devons marcger, aller, venir, parler, travailler etc ... nous devons le faire dans l'esprit de cette méditation, cela doit être influençé par la pratique de la méditation formelle et spécialement quand nous devons affronter des moments de la vie malheureux ou bien heureux, nous devons toujours nous entraîner au calme de l'esprit. Lam kier signifie garder les six sens et les rassembler sur le chemin. C'est à dire que nous devons les contrôler si nous suivons un chemin spirituel. Les sens sont la porte par laquelle la conscience s'éveille au contact des objets. La conscience vient des objets et les objets viennent de la conscience et les deux se rassemblent, c'est pourquoi on parle du rassemblement des six sens. Les objets et le sujet se mélangent et donnent cette sorte de bazar, de confusion sujet/objet, ces sortes de choses que sont les phénomènes, les perceptions, projections et projecteurs qui sont créés. A cause de cette confusion, de ce fonctionnement, nous sommes parfois en colère, très déprimés, ou très heureux, cette sorte de bonheur et de malheur résulte du rassemblement des six sens... Maintenant, nous devons comprendre ce qui se passe : nous ressentons le plaisir de voir de belles choses, celles-ci sont les objets de cette excitation. Bien sûr, l'excitation naît en nous-même qui sommes le sujet, mais cela émerge à cause de cette circonstance sujet/objet. Cette sorte d'excitation en elle-même, c'est le désir, le sentiment de vouloir apparaît de lui-même, juste automatiquement, ce n'est pas l'égo, c'est une émotion perturbatrice, et puis cela devient de pire en pire, cela vient de l'objet et du sujet, mais quand vous regardez l'objet en lui-même, vous ne trouvez pas de base pour cet état de chose. Si vous examinez simplement le sentiment d'excitaton qui apparait par rapport à l'objet, est-il une évidence scientifique que cela vienne de l'objet ? Est-il une évidence scientifique que le sentiment vienne du sujet ? Ce n'est pas du tout une évidence. Nous ne pouvons pas vraiment prouver cela, bien que tout cela soit apparemment, réellement existant. Et pourtant, il est tout à fait facile de conceptualiser tout cela. Nous sautons stupidement et collons simplement à cette sorte d'idée, même si cela n'est absolument pas une évidence scientifique. Nous n'avons aucune preuve de ce que nous prenons pour une évidence dans la saisie sujet/objet. Maintenant, nous devons être conscients des six rassemblements pratiquement parlant, par rapport à la pratique. Quand nous voyons quelque chose, nous devons examiner le fait de voir, car le fait de voir est aussi une grande illusion.

C'est ce que je sents, bien sûr je peux voir quelque chose de beau, de laid, etc... mais avant de comprendre la beauté, la laideur, la forme, nous devons tester le fait de voir, c'est en soi-même quelque chose de très drôle, pourquoi pouvons-nous voir quelque chose ? Pourquoi ? Bien sûr, c'est le karma. Le karma nous donne ces deux trous, par lesquels nous voyons, ces deux petits trous peuvent nous donner des choses tout à fait énormes à voir.

Quelquefois, j'ai vraiment peur de cela quand j'y pense, quand j'examine ce qui se passe avec tous ces phénomènes, parfois je me sents très triste, très gai, très drôle, donc je ne sais pas moi-même, mon propre sentiment, peut-être que je suis un peu fou, en tout cas, je ressents que c'est quelque chose de très bizarre quand j'approfondis ces choses. Bien sûr, si je réflèchis, je ne peux pas trouver pourquoi. Il n'y a aucune forme de raison substantielle, concrète, solide, qui prouve cette sorte de fonctionnement. Je pense que la situation est ainsi, vraiment, la condition de base est sans base, sans fondement, c'est rien, il n'y a rien à la base, une sorte de rien à la base et c'est la raison pour laquelle je me sents très triste : c'est parce qu'au fond il n'y a rien et que malgré tout nous souffrons, nous souffrons beaucoup à cause de cette relation sujet/objet. Et cependant, il ya a aussi une raison pour laquelle je suis heureux de cette condition, c'est parce qu'au fond, c'est une sorte de situation très heureuseparce qu'à la base il y a une grande aide pour atteindre l'état ultime, parce qu'il n'y a rien qui nous retiendra de façon permanente dans cette confusion. La réalité est sans égo, su tout, toujours, l'égo est là à cause de notre illusion. Par conséquent, sans réaliser cet état, viennent toutes sortes de sentiments, d'émotions, de circonstances qui sont relativement vraies et vous devez travailler avec elles dans le sens de réaliser leur nature ultime. Et si vous réalisez celle-ci, le non-ego est alors toujours là comme la condition de base de votre esprit, comme fondation. L'égo, c'est ce que nous devons couper, et ce que nous allons voir demain : Tchöd est une des pratiques qui permettent de couper l'égo, nous allons voir cela dans les jours qui viennent.

L'égo n'existe pas, mais l'attachement à l'égo existe davantage, relativement, c'est l'égoïsme, relativement c'est très fort. Nous devons comprendre que l'égo est tout à fait sans base et quand ceci est compris, alors il devient très facile de travailler avec lui. Ce que je veux dire est maintenant un peu plus compliqué.. Je veux parler de nos sens parce que la vraie source de notre confusion provient de nos sens agissant avec notre conscience.

C'est la relation sujet/objet, mais cela risque d'être très long à expliquer et un peu difficile ou confus pour ceux qui ne sont pas familier avec le sujet.

Les passions, les fortes émotions apparaissent quand nous percevons les objets parce qu'elles viennent du sujet, mais celui-ci fonctionne parce qu'il perçoit des objets, des objets de colère, de désir, de haine, de jalousie, etc... Par exemple, quand un homme voit une belle femme, la femme est l'objet et les sens et la conscience qui perçoivent cette femme sont le sujet. Si l'homme n'avait pas de sens, il ne percevrait pas cette femme. Sans les yeux, il ne verrait pas la forme, mais avec des yeux seulement, sans la conscience, il ne pourrait pas percevoir l'objet. Pour pouvoir percevoir, les trois doivent être réunis : l'objet, les sens, la conscience. Cet homme perçoit cette femme et une sorte de sentiment apparait celui d'aimer par exemple mais à cause de cela, la possibilité de colère apparait aussi, différentes émotions ont alors la possibilité d'apparaitre. Si cette femme décide d'aller avec un autre homme, la jalousie apparait et si le premier homme pense qu'elle doit rester avec lui et qu'elle fait ainsi et qu'il la contrôle, alors l'orgueil apparait en lui. Les émotions se suivent de cette façon. Puis il s'attache à elle et il a peur de la perdre, c'est l'attachement, l'envie d'avoir.

Voici les cinq passions, elles viennent de l'ignorance qui est la base de toutes les passions. Cet exemple est vrai pour la réciproque : une femme qui voit un bel homme. Dépendant du désir, la colère apparait, Dépendant de la colère, la jalousie apparait, Dépendant de la jalousie, l'orgueil apparait, Dépendant de l'orgueil, l'attachement apparait, Toutes ces passions viennent, sont soutenues, engendrées et renforcées par l'ignorance. A cause de ces cinq passions, nous prenons beaucoup d'habitudes, suivant de nombreux schémas et ils se multiplient sans fin. Comme l'habitude de penser, de réfléchir, quoique nous fassions avec le point de départ "sujet/objet" alors des habitudes, des tendances nous entrainent jour et nuit. Elles deviennent de plus en plus fortes de jour en jour, d'années en années, de vie en vie, toutes sortes d'expériences, ou de karma apparaissent par le biais de ces habitudes et ces habitudes viiennent des six passions; Les habitudes sot une caractéristique des êtres du samsara, en dehors du samsara, il n'y a pas d'habitudes. Comme boire du thé : c'est aussi une habitude : le goût, le sentiment que vous avez ou quoique ce soit que vous aimez dans le thé, c'est un exemple de fonctionnement de la relation sujet/objet. Cela crée l'habitude de boire du thé, ce n'est pas réellement malsain, mais c'est une habitude, ça fait partie du samsara.

Pratiquement parlant, cela signifie que nous ne devons pas être dépendants de quelque forme d'habitude que ce soit.

Comment comprendre le fonctionnement des six sens dans la voie spirituelle ? Quand le désir apparait en voyant un objet, par exemple la belle femme de tout à l'heure, si l'homme pratique la méditation, il ne doit pas rejeter le désir mais doit simplement le laisser aller en le regardant, en regardant la réelle nature du désir, son essence. Il n'y a pas de substance dans ce désir il est comme une plaisanterie très dangereuse, dangereuse parce qu'elle entraine le sujet dans la samsara. Quand vous pratiquez, vous ne devez pas suivre le désir jusque dans le samsara mais simplement le laisser disparaitre dans sa vraie nature : sans substance. En regardant les émotions, celles-ci sont vaincues, quand les émotions sont vaincues, alors les objets de ces émotions sont aussi vaincus. Puisqu'il n'y a plus de désir pour ces objets, alors il n'y a plus de colère ; s'il n'y a plus de colère, il n'y a plus de jalousie ; s'il n'y a plus de jalousie, il n'y a plus d'orgueil et s'il n'y a plus d'orgueil, il n'y a plus d'attachement. Les objets de ces passions sont dissouts dans l'état sans égo, c'est la fondation de base, la nature de base de ces objets. Conscience et inconscience sont dissoutes dans le Dharmadatou qui est sans égo puisqu'il n'y a plus les cinq passions, parce que les cinq passions sont contrôlées par le fait de les regarder, alors l'ignorance est vaincue et c'est la libération, c'est la façon dont nous nous libérons nous-mêmes du samsara. Cette libération coupe les liens qui nous retiennent dans le samsara, ces liens sont les passions qui nous lient au samsara et causent notre errance sans fin dans celui-ci. La libération vient de la pratique, celle d'utiliser les passions, pas de les abandonner mais de les utiliser de la bonne manière, avec des moyens habiles, afin de nous liberer de ces passions et graduellement nous seront libre du karma produit par ces passions. C'est la meilleure façon de travailler pour saisir l'égo, car l'égo, vous ne pouvez pas le saisir directement car il n'existe pas. Vous devez travailler avec l'égoisme, les passions, les émotions perturbatrices, ensuite vous les abandonnerez bien sûr puisque vous en serez liberés. A chaque moment de notre vie, nous devrions être conscients et être conscients signifie être liée à la bénédiction de notre Gourou et le lien avec notre Gourou dépend de notre dévotion. C'est la chose principale pour être attentif, conscient de nos passions, et ceci dépend complètement de la grâce que nous recevons de notre Gourou. La peur et l'espoir sont les principales manifestations de l'égo et ils ne peuvent être coupés que par la dévotion au Gourou. C'est pourquoi nous disons que la dévotion au Gourou est une épée tranchante.

Matin du 8 Aout 1991 :

L'égo lui-même n'existe pas, mais par contre l'attachement à l'égo existe davantage, relativement, l'égo n'existe pas ni ultimement, ni relativement, il n'est pas là mais nous y sommes cependant très attachés. Nous sommes attachés à quelque chose qui n'existe pas. Par conséquent, relativement, l'attachelment à l'égo, lui existe bien. C'est très fort, c'est l'égoisme.

C'est facile à dire que l'égo n'existe pas, c'est facile de la comprendre intellectuellement, mais cela ne suffit pas, il est necessaire de le comprendre au fond de notre coeur, nous devons être sur que l'égo n'existe pas et alors le non-égo est définitivement là et c'est la réalisation du non-égo. Ainsi depuis des temps sans commencement jusqu'à maintenant, nous n'avons pas pu comprendre, ni expérimenter le non-égo, ni les obscurcissements qui voilent notre esprit et nous empêchent de voir la réalité. Il y a beaucoup de façons d'expliquer les obscurcissements de notre esprit, ceci aussi parce qu'ils sont en nombre infini, mais pratiquement parlant, je peux dire que c'est en gros, l'attachement à soi-même et ceci parce que c'est la cause de tous les voiles de notre esprit. L'auto-attachement est une sorte de fonction initiale, parce que c'est le point de départ de base, c'est la raison pour laquelle quand nous méditons, le sujet principal, la cible à viser, c'est l'auto-attachement. L'égo lui-même ne peut pas être une cible, de façon directe. Par exemple, si un roi ou un président n'a pas de sujets, il sera à la base sans pouvoir, sans fonction. Pour lui donner du pouvoir, il faut, sous ses ordres un groupe de personnes suffisament puissant. Donc pour affaiblir un roi, à la base, pour le déstabiliser, il faut parvenir à créer parmi ses sujets un groupe de dissidents contre lui. Alors, automatiquement le roi perdra son pouvoir. C'est pareil avec l'auto-attachement, si vous le perdez, alors l'égo sera définitivement sans fondement, si vous détruisez l'auto-attachement, vous coupez la racine de l'égo, il perd tout son pouvoir et alors vous trouvez l'état de non-égo; La raison pour laquelle l'égo est très fort, c'est parce qu'à la base, il a beaucoup de soutien de la part des six sens et de tous les phénomènes. Il prend plaisir à expérimenter ce monde des phénomènes et il nous gouverne constamment, comme un roi supporté par ses sujets. Dû à ce grand support, l'égo peut prendre une sorte de forme comme celle d'un esprit malin, dieu noir, démon noir qui vit sur notre épaule gauche, tout le temps, toujours content que quelqu'un fasse quelque chose de mal et encourageant les autres à faire du mal, toujours sur notre épaule gauche nous gouvernant 24 heures sur 24..

Pour le moment, quoique nous fassions de mal, ce démon nous y encourage et quand nous mourrons, ce démon sera toujours là, nous perturbant dans le bardo si nous ne sommes pas assez fort. Et si nous mourrons, beaucoup de sortes de démons, d'esprits viendront dans notre famille et diront : "je suis l'esprit de cette personne décédée, et je reviens, etc..." et ils dérangeront l'esprit de cette famille en disant : "j'ai vécu comme ceci, comme cela etc..." Ce n'est pas l'esprit lui-même mais ce démon noir qui dit tout ce qu'il a fait avant le décès et pour la famille ce sera toujours une preuve que cela est vrai, que c'est vraiment l'esprit du mort qui revient. Mais cela est faux, tout à fait, puisque la personne morte est ailleurs. Ce démon est là, à cause du mauvais support donné à l'égo avant la mort, par la personne. Il y a deux sortes de démons, les démons mâles et les démons femelles. Les démons mâles sont supportés par la colère, les démons femelles sont supportés par le désir. Ils entretiennent l'égo. C'est la raison pour laquelle, même après la mort et 24 heures sur 24, nous expérimentons la colère et le désir, parce que nous sommes attaqués par ces démons. Par exemple, nous pouvons être très en colère, à cause de ces démons ou bien être très excités, toujours à cause d'eux, ce sont leurs activités, ils nous rendent confus, fous, on voit des démons nous poursuivre, des gens nous attaquer, des gens méchants, c'est notre imagination mais c'est tellement fort, il y a tellement de force dans tout cela, le support donné par l'égo est tellement fort, depuis des temps sans commencement, que cela paraît vraiment réel et on est réellement attaqué, on souffre vraiment, il y a une armée de démons derrière nous.

Tous ces dieux, ces démons, ces esprits existent tous, avant, je ne croyais pas à tout ça et c'est seulement à cause de ma mauvaise compréhension. C'est seulement quand j'ai commencé à penser à la réalité, shunyata (vacuité), seulement quand j'ai commencé à comprendre vaguement la vacuité que j'ai commencé à comprendre et à croire que les esprits étaient là. Parce que logoquement, ils doivent être là, parce que les choses que nous voyons sont là, les arbres, les chaises, la lune, alors pourquoi les démons n'existeraient-ils pas ? Ces choses n'existent pas non plus ultimement, c'est shunyata, en réalité nous existons tous alors pourquoi pas les esprits, les démons; Une autre raison c'est que nous sommes dans un monde ou tout est possible, il a la capacité de toutes sortes de possibilités, par conséquent nous sommes malheureusement dans ce monde et nous pouvons expérimenter vraiment toutes sortes de choses possibles. Donc c'est tout à fait croyable et cependant nous devons comprendre que c'est une projection de notre égo que c'est du^à l'attachement à notre égo que tout cela existe de manière relative. Mais cependant, croire qu'ils sont vraiment réels de manière solide concrète et qu'ils vivent dans un antre noir et sale, effrayant, d'ou ils sortent parfois, n'est pas juste non plus. C'est même pire que de croire qu'ils n'existent pas du tout, tout simplement parce que penser de cette façon nous rend encore plus confus. Ils sont des projections de l'égo et ces démons n'existent que de cette manière. On ne peut nier leur existence, de la même façon qu'on ne peut nier l'existence relative de l'attachement à l'égo. Ils existent tant que nous ne tranchons pas l'idée d'un soi.

Donc, maintenant, la chose principale c'est de trancher l'auto-attachement et je voudrais que vous compreniez bien ce que "auto-attachement" signifie. "Auto-attachement", c'est que nous faisons toujours, nous disons toujours : nous, moi, je suis ; nous toujours, en premier, pour qui tout est fait en premier, on parle de nous en premier, on pense à nous en premier, toujours en premier et tout le reste vient en second, après le moi, le je. Nous pensons toujours comme cela. Même quand nous pratiquons, nous pensons d'abord à nous libérer nous même et ensuite nous pensons à liberer tous les êtres sensibles et c'est encore une grande chance si nous en arrivons là, nous faisons tout pour nous-mêmes, nous mangeons, nous pensons pour nous, nous sommes incapables de penser aux autres. Ceci est l'auto-attachement, grossièrement, pas de façon subtile mais de prime abord..

Patrul Rinpoché a dit dans un livre dont le thème est : "Prendre la souffrance comme support de la méditation ou les autres sont plus cher que nous même" : "Pense que la raison pour laquelle je ne suis pas libre de la souffrance, c'est que depuis des temps sans commencement, je prends soin seulement de moi-même ; maintenant je devrais faire la pratique de seulement prendre soin des autres, source de toutes les vertus et de bonheur, ceci est la seule façon de trancher l'égo."

Nous pensons toujours que nous ne devrions pas nous attacher à toutes les choses qui nous entourent, maisons, nourritures délicieuses etc... mais je pense que ce qui est beaucoup plus important c'est de détruire d'abord l'auto-attachement, alors si vous minimisez seulement, ou coupez l'auto-attachement, alors precisément vous pourrez couper facilement l'attachement aux choses materielles et aux personnes, c'est tout à fait facile alors. Donc le plus important c'est d'oeuvrer pour les autres d'abord. L'auto-attachement est fondé, soutenu par les pensées discursives, elles en sont le support. Ces pensées sont un filet, nous sommes des poissons pris dans ce filet, pauvres poissons, et nous devons trouver une solution pour couper ce filet, pour arrêter les pensées discursives. Dans les textes, on trouve l'expression "sans pensées" ou "pensées transformées", cela signifie sortir de ce filet. En fait nous n'avons pas besoin de penser, en fait, les pensées discursives sont la base de la souffrance.

Shiné, la méditation du calme mental, c'est quelque chose pour apaiser, apaiser ces pensées qui sont comme de l'eau qui bout en faisant des bulles, de la vapeur, nous n'avons pas besoin de cela, nous voulons la paix. Nous parlons toujours de la paix, mais nous ne savons pas réellement ce que c'est. La paix c'est quelque chose qui ne peut être développée qu'à l'interieur de nous-mêmes, pas à l'exterieur de nous-mêmes, les choses exterieures ne peuvent pas nous donner la paix.

La paix de l'esprit, c'est la paix ultime.

Shiné, Shi, c'est la paix ; né, c'est stable ; cela signifie qu'on a besoin d'avoir l'esprit en paix. Maintenant nous avons de l'eau qui bout, nous avons besoin de cette méthode pour calmer notre esprit. Par cette méditation, nous pouvons minimiser le support de l'égo, parce qu'on coupe les circonstance qui permettent à l'égo de fonctionner, nous coupons l'auto-attachement en coupant son support de pensées discursives.

Sans connaitre les pensées, nous ne pouvons pas nous en débarasser. Nous devons savoir comment les pensées viennent. Il en vient des millions et des millions, des billions et il est necessaire de les connaitre une à une pour les chasser. Nous devons les compter, les débutants ne peuvent pas en compter plus de cent au début, en une seule fois. Quand nous comptons les pensées, nous devons aussi réaliser ce que sont ces pensées, les identifier, les voir comme des pensées. Le fait de les compter et de les identifier les minimisent automatiquement. Et bien sûr, cela doit se faire d'une manière tout à fait décontractée, c'est une méditation apaisante, cela doit etre paisible, sinon comment calmer les pensées, si nous ne sommes pas détendus, le bouillonnementne diminuera pas mais au contraire augmentera. Bien sûr, on doit suivre les postures du corps, de la parole et de l'esprit mais je préfère recommander le calme et la détente plutôt qu'une posture plus stricte ; si on n'est pas détendu avec son corps, l'esprit ne se calme pas. Il vaut mieux se détendre que de se forcer à faire quelque chose de spécial. On doit aussi relaxer les yeux, c'est le principal pour le calme de l'esprit, c'est très important, s'il n'y a pas la détente des yeux, le calme mental ne viendra pas. Nous ne devons pas les fermer, ni fixer un objet spécial, on doit seulement les laisser regarder droit devant, de manière douce, calme, détendue. Si nous fermons les yeux, le calme de l'esprit ne sera jamais stable. C'est quelque chose de logique, parce que nous ne pourrons pas garder les yeux fermés 24 heures sur 24, et alors dès que nous ouvrirons les yeux, nous serons distraits, parce que nous serons dépendants d'avoir les yeux fermés, il faut apprendre à avoir le calme mental malgré les distractions qui sont devant nos yeux. C'est pareil avec les oreilles, il ne faut pas les boucher. Certaines personnes mettent des bouchons dans les oreilles quand ils méditent. C'est un peu stupide et drôle mais on peut comprendre, quand il y a du bruit. Mais de ma propre expérience, je ne suis pas un très bon méditant, mais je remarque que le calme, le silence n'apporte pas vraiment de progrès dans la méditation. Quand je suis dans le bruit, je dois aiguiser mon esprit pour le maintenir dans le calme, c'est une difficulté, cela demande un effort, mais ainsi on developpe la force de concentration. Il est vrai que le calme est très bon pour les débutants et l'agitation et la distraction pour ceux qui sont plus avancés dans la pratique. De toute façon, nous devons nous familiariser avec l'agitation tout en essayant de garder notre calme mental. Par conséquent, il n'est pas necessaire de fermer les yeux, ni les oreilles.

Méditer signifie concentration. Nous devons nous concentrer sur les pensées qui viennent dans l'esprit, formes de toutes sortes d'émotions, désir, colère, jalousie etc... Par conséquent la concentration doit être constante, nous devons essyer d'y parvenir, ceci est très difficile. Souvent elle se perd, mais si nous la perdons, nous devons nous en rendre compte et la reprendre. On dit Gyetop et Nyamchak. Gyetop est la coupure et Nyamchak est la concentration. Gue = plus tard, après ; top = recevoir. Recevoir après avoir perdu. C'est ce que l'on reçoit après avoir perdu la concentration. Nyamchak : mettre son esprit dans l'équanimité. Si nous avons besoin de la force dans la concentration, nous n'avons pas besoin de gyetop, mais en général c'est difficile et gyetop est necessaire. Peut-être, nous pouvons faire gyetop trois fois par jour ou bien deux fois par jour, ce qui est très pauvre. Mais les gens n'ont pas de gyetop du tout, même une fois par an c'est encore beaucoup. Nous devrions faire gyetop au moins 25 fois par jour, au moins, mais en fait, il est necessaire de faire cela chaque seconde, aussitot que la concentration se perd nous devons nous reprendre et nous concentrer à nouveau.

Afin de se mettre à la méditation formelle, il est bon de le faire tôt le matin, chaque matin, une, deux ou trois heures ou bien une demi-heure, après la prière du Gourou-Yoga, avant de prendre sa douche et avant le petit déjeuner. Ceci est pour les débutants mais pour les autres la méditation doit toujours être là, dans toutes les activités de votre vie, manger, boire, travailler, s'amuser etc...

Conduire une voiture est un bon exemple de concentration, c'est un sentiment très agréable de rouler, de diriger la voiture, tout en méditant. Quelquefois cela peut être dangereux si la voiture sort de la route mais généralement ce n'est pas très grave car l'attention est là et vous pouvez toujours vous rattraper, si vous ne pouvez pas côntroler la voiture, vous ne pouvez pas contrôler les pensées. C'est la même chose, vous pouvez alors contrôler la voiture bien mieux que d'habitude si vous méditez. Quand j'ai appris à conduire à 18 ans, j'ai dit à mon Gourou Thouksé Rinpoché : "C'est une merveilleuse expérience, est-ce que c'est un non-sens ou est-ce que c'est bon ?" Alors il dit : "Oui, oui, c'est bon, vous conduisez vers l'illumination, sur le chemin du Mahayana ! C'est très bon, c'est une bonne relation, une bonne vue des choses." Il m'encouragea. Et j'ai vu que c'était bien, mais cela ne signifie pas que vous devez conduire 24 heures sur 24. Je veux simplement vous dire qu'on peut integrer la méditation dans la vie de tous les jours.




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Leçon 132. L'ego et l'intention du mal



Dans l’attitude naturelle, l’existence du mal est très difficilement acceptable. La mort est inacceptable, la souffrance aussi. Cependant, comme dans le monde relatif nous voyons que le bien et le mal ne vont pas l’un sans l’autre, nous nous résignons pour corriger parfois nos jugements. Nous nous insurgeons surtout devant une mort et une souffrance qui auraient pu être évitées, qui ne nous semblent pas justes, qui ne devaient pas se produire. Devant la faute de celui qui a créé les conditions de la mort et de la souffrance. Passons pour l’inévitable des calamités naturelles, mais dans le champ des actions humaines, la sanction doit être rude et exemplaire. Nous aimerions avoir le bien sans le mal, comme si l’existence du mal n’avait pas de place dans l’Etre et devrait toujours être considérée comme un scandale.




Il n’y a pas de « problème du bien ». Le bien nous parait une expression naturelle, pour autant que toute chose cherche son expansion, pour autant que l’expansion du bonheur nous semble la loi naturelle de la vie. En réalité, le problème du mal ne se situe pas dans la Nature, mais à la racine de l’action humaine, dans nos intentions, dans l’intention de nuire, dans l’intention du mal, dans notre volonté mauvaise. (texte) Devant le théâtre sanglant de Histoire, devant le chaos du monde, devant la débauche de cruauté et d’ignominie dont l’homme est capable, nous en venons à penser que le mal est logé en l’homme d’une manière si viscérale qu’il n’est pas possible de l’en délivrer. Kant parle de mal radical. Ce mal, la religion l’appelle le péché. L’hypothèse du mal radical suppose que, dès la naissance l’âme a été marquée au fer rouge. La marque d’infamie du mal sur l’épaule de l’homme s’appelle le péché originel.



Faut-il, sur ce plan de l'intention, faire un traitement complètement séparé du bien et du mal, alors que, partout dans notre expérience, ce que nous rencontrons, c’est une mixture indissociable de la dualité bien/mal ? Nous ne pouvons pas parler du mal sans évoquer le bien. Faut-il, pour rendre compte du mal, nécessairement invoquer l’hypothèse d’un mal radical et d’une intention mauvaise? Est-ce une nécessité logique qui nous y pousse, ou bien le parti pris de nos croyances religieuses ?

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A. Les formes de la conscience morale

Nous avons vu plus haut que le jugement moral n’avait rien à voir avec un jugement de fait ou une observation, mais qu’il résultait nécessairement d’une comparaison et d’une évaluation. Nous disions que du point de vue de l’Etre, le bien et le mal n’existent pas, car une chose, ou un événement est ce qu’il est dans sa neutralité. Seulement, nous disions aussi qu’il y a nos choix et l’idée que nous avons de nous-mêmes. Qui dit choix suppose des intentions humaines et dire qu’il n’y a pas de mal à ce niveau, ce serait peut être justement le mal ! Nous devons être attentif au point de vue de l’acteur et de ses intentions et entrer dans cette conscience pour examiner ce qu’est la propension au mal.



1) Partons du support d’une représentation littéraire. L’œuvre de Dan Simmons est profondément marquée par l’obsession du mal radical. On le voit dans le cycle d’Hypérion avec la figure du Gritche. Dans L’Echiquier du Mal Dan Simmons explicite sa position en exposant la théorie du développement moral de Kohlberg. Laurence Kohlberg est d’abord un disciple de Piaget et ses travaux portent d’abord sur le développement de l’enfant. Cependant, concernant notre problème, de ses analyses on peut retenir ceci :

a) Au niveau 1, le critérium de la morale se borne à la distinction entre plaisir et douleur, le plaisir est le bien, la douleur est le mal. C’est le stade dont l’enfant se détachera peu à peu en devenant adulte. C’est à l’enfant que l'on dit : « c’est pas bien », parce qu’il a frappé son camarade à la récréation en lui tapant sur la main pour lui faire comprendre le sens du mot « mal ». On essaye de lui montrer la douleur qu’il a pu causer. L’enfant répond aux règles culturelles seulement en fonction des conséquences hédonistes de l’action, sans égard à leur signification humaine. Un adolescent revendique souvent ce type de position et la postmodernité qui a viré à l’adolescence aussi. En ce sens, même la morale d’Epicure, bien que plus complexe, se réfère d’abord à ce niveau 1. La Lettre à Ménécée contient des passages qui justifieraient amplement son classement dans cette catégorie. C’est ce point faible de l’identification du bien au plaisir qui justifie les critiques de Sénèque dans La Vie heureuse. Sénèque est assez fin pour disculper Epicure lui-même, mais il est assez incisif dans la critique : la recherche de la vertu n’est pas la poursuite du plaisir. (texte)

b) Au niveau 2, joue la règle du donnant/donnant. Le sens moral prend appui sur l’autorité, et d’abord l’autorité des parents sur l’enfant. Est mal ce qui est interdit, est mal ce qui est assorti de punitions ; est bien ce qui est permis et qui est assorti d’une récompense. L’individu ne s’incline devant une loi que s’il a le sentiment qu’il en tirera en retour un bénéfice. L’action sert exclusivement les désirs personnels et à l’occasion, ceux d’autrui. C’est donc une morale du profit. C’est ce que montre par exemple le biologiste Henri Laborit dans le film d’Alain Resnais Mon oncle d’Amérique en évoquant constamment la dualité récompense/punition. C’est cet apprentissage qui est mis en scène dans la relation de l’adolescent avec appui extérieur qu’il trouve dans le tuteur de l’autorité. Nous avons vu que Kant, dans son Traité de Pédagogie, justifie l’importance de cette instance dans l’éducation. On peut estimer que certains individus en société, sensibles au mérite ou au blâme et à la force de l’autorité se maintiendront dans ce type de conscience morale.

c) A partir du niveau 3, la moralité devient conventionnelle et l’individu commence par chercher à satisfaire aux attentes de son milieu, à obtenir l’accord avec les autres et la conformité. La notion d’autorité s’abstrait et se transporte à l’intérieur en devenant une exigence sociale. Il s’agit « d’être quelqu’un de bien » sous le regard des autres. L’enfant interprète : être un « bon garçon » ou une « bonne fille ». L'image du moi joue un grand rôle à ce niveau, ainsi que son rapport avec un moi idéal.

d) Au niveau 4, la moralité conventionnelle est orientée vers le respect de la loi et de l’ordre. Le sens moral s’appuyer sur un sens du bien relevant de l’opinion, mais il s’agit maintenant de répondre aux règles sociales. Est bien ce qui est bon selon la règle que pose la majorité des hommes, est mal ce que la société réprouve. Ce type de critère est suffisant et très efficace partout où l’opinion joue un rôle, partout où le conformisme remplit son office. L’homme du niveau 4 est sensible à la voix de la « société », à la censure « si on ne fait pas son devoir ». Le sociologisme de Comte et de Durkheim se situe à ce niveau. C’est ce critère qui appuie l’idée de justice collective, sous la forme de sanction diffuse du criminel.

e) Au niveau 5, l’individu est capable d’aller au delà du consensus d’opinion, il devient plus rationnel, le critère devient alors pour lui la loi servant le bien commun. C’est un homme qui aurait compris le sens que Rousseau donne à l’idée de volonté générale, le sens de la justice subjective et l’idée de Contrat social. Il vise le bien-être de la communauté en terme de respect des droits d'autrui et de recherche d'un consensus. C’est aussi la position de l’avocat idéaliste, tel qu’on le rencontre souvent dans les romans de John Grisham. Le bien commun est alors vu dans la figure de la loi qui sert dès lors de critère moral, mais dans une dimension d’exigence de justice pour le plus grand nombre. L’individu de ce type est attaché à un sens élevé de l’intégrité. Les hommes de loi pensent l’intégrité en ces termes.

f) Au niveau 6, l’individu est porté par un altruisme qui s’affranchit des limites de la loi, des limites culturelles et ethniques et se pose dans la « bonne action » en faveur d’une cause dont la valeur éthique est indéniable et s’adresse à l’humanité. C’est la conscience morale représentée par la moralité caritative des temps modernes. C’est le modèle des Restaurants du cœur ou d’Amnesty International, des ONG, des opposants à la vivisection animale, de la lutte contre le sida, contre le racisme etc. L’homme moral du niveau 6 est un acteur engagé de la vie sociale et un militant.

g) Au niveau 7, l‘individu se fonde, non plus sur un engagement particulier ou une cause, mais sur le dépassement de la sphère des intérêts de l’ego par des principes universels qui supportent la vie. A ce stade apparaît l’amour inconditionnel, le sens vivant de la compassion et le fondement de la morale dans le Sacré. Ici Kohlberg ne mentionne que quelques noms comme Jésus, Bouddha et Gandhi, en signalant que très rares sont les hommes qui ont atteint le niveau 7. Cette typologie décrit un développement, mais qui n’a rien de nécessaire, c’est surtout une typologie statique. Selon Kohlberg, le plus souvent, les hommes s’installent à un niveau et y demeurent. (texte) Il n’y a que peu de possibilité de mutation possible d’un niveau vers l’autre. Le type de conscience morale de l’individu est aussi son appartenance sociale par défaut, ce qui a aussi tendance à figer le développement. Le mental a une rigidité mécanique qui maintient l’existence dans l’ornière d’un type de conduite. Il ne faut pas compter sur le temps psychologique pour qu’un individu puisse moralement changer. Ce serait escompter une conversion intérieure qui tient presque du miracle. Par exemple, le consommateur que l’on trouve au niveau 1, restera un épicurien primaire et il justifiera d’abord la dualité bien/mal en terme de plaisir/douleur. Il restera sourd à une autre logique. Ou encore, il profitera de son bien et mesurera le mal à un calcul défavorable ou un déplaisir. Si la dualité plaisir/douleur n’est pas présente dans une argumentation, elle le laissera de froid. Il y aura aussi toujours des hommes attachés la reconnaissance sociale et aux décorations, comme des extrémistes dans leurs vues et kapo dans leur morale. La rigidité mentale du niveau 3 est suffisamment charpentée, pour que d’elle-même, elle ne soit jamais modifiée. Ce serait demander un saut, et un saut entraînant une rupture sociale évidente. Les bonnes gens du niveau 4 se rassurent si aisément les uns les autres, qu’ils n’iront pas d’eux mêmes faire le pas vers un niveau plus élevé. Ils se complaisent dans leur vision habituelle, mettent en avant le souci de l’ordre social et ils ont bonne conscience ainsi. Le militant du niveau 6 tire sa fierté de ses sacrifices et de ses luttes. Passer au niveau 7 l’obligerait à une révision d’un système de valeurs qui le justifie amplement sous le regard d’autrui. L’attachement à une cause, c’est de l’ego mais de l’ego dans sa noblesse révolutionnaire. Il semble, selon Kohlberg, que dans cette structure pyramidale, tout ce que l’on peut souhaiter, c’est une sorte d’équilibre satisfaisant dans la conscience collective pour que la société garde sa cohésion.

2) Mais il y a un hic ! Kohlberg est tombé devant une autre possibilité : l’existence d’un niveau 0 du développement moral chez l’homme et c’est l’hypothèse que va développer Dan Simmons dans L’Echiquier du mal. Il existerait des individus dépourvus de sens moral. Une sorte d’insensibilité au mal, une absence d’empathie. En psychiatrie on dit que la santé mentale se traduit par l’empathie, et on parle de folie morale chez certains sujets qui semble dépourvu de toute empathie. C’est évidemment très inquiétant, car de tels individus ne se rendent tout simplement pas compte de ce qu’ils font. Où Dan Simmons innove, c’est en supposant l’existence de personnalités de niveau 0 douées de facultés psychiques supérieures, tel l’Oberst du roman, et pour qui la domination des hommes est un plaisir et la souffrance donnée une fête. C’est dans les camps de concentration que le roman débute et c’est un tortionnaire de niveau 0 que poursuivra Saul, le héros. Chez Dan Simmons, les individus du niveau 0 sont des vampires, ils absorbent l’énergie psychique de leurs victimes. Plus le vampire exerce son « Talent », plus il pratique le « Festin », plus il rajeunit. Dans cette vision, les tyrans de l’Histoire seraient des personnalités niveau 0. Le concept de hiérarchie de domination dans l’humanité , serait parrainé par des individus de niveau 0, incarnations par excellence de la volonté de puissance. Dan Simmons accuse l’évolution biologique d’en être la cause, car c’est elle qui aurait provoquée la mutation biologique dotant certains hommes du « Talent ». Nous avons vu que chaque niveau de moralité possède son argumentaire propre. Willi Borden, (le bourreau), soutient lui que contrairement à ce que pense Saul, (le psychiatre qui le traque), la violence est l’essence de la condition humaine et non une maladie. Il prétend que ceux qui possèdent le Talent ont seulement un peu l’amour de la violence que la plupart des hommes. C’est le discours d’une sorte de Calliclès monstrueux en quelque sorte. Quelle est la motivation des niveaux 0 ? Ce que veut montrer Dan Simmons, c’est qu’au niveau 0, le but de l’existence n’est plus que perversité pure, le jeu avec la violence et le plaisir de faire souffrir. Ici la symbolique est celle du jeu d’échecs avec des malheureux pions que sont les humains. Tel est le prototype réactualisé de la personnalité démoniaque, car ce n’est plus de l’humain, l’humain commence au niveau 1. A partir du niveau 1 on pourrait à la rigueur admettre que les hommes ne font le mal que par ignorance. Selon Saul, un homme n’est pas pervers par nature, même s’ il peut être méchant. Les individus du niveau 0 ne sont plus humains, bien qu’ils aient l’apparence de l’humain, on a donc affaire à une monstruosité morale. Pour Dan Simmons, qui s’appuie largement sur le judaïsme, le mal n’est pas accidentel, il existerait une intention démoniaque, une volonté du mal, volonté qui serait même assortie d’une volonté de puissance supérieure à la moyenne. De ce point de vue, il est possible de corriger la méchanceté, donc, sur le plan humain, à partir du niveau 1, la position de Saul est défendable. Mais si on admet la perversité pure du niveau 0, la seule solution, pour la société de se protéger, c’est de supprimer purement et simplement l’individu dangereux. Ce qui revient à chasser les démons.



B. Le mal absolu et l’ignorance



Ce qui nous ramène tout droit à un débat classique dans l’histoire de la philosophie occidentale, celui qui oppose le point de vue du christianisme à Socrate. Saint Paul objecte à Socrate l’existence d’une volonté mauvaise en l’homme, liée au péché originel, c’est-à-dire une volonté du mal pour le mal. Socrate admettait à l’inverse que toute volonté recherche le bien, ou le bonheur et n’est mauvaise qu’indirectement et non par intention délibérée. Comme on cherche à enlever un obstacle qui nous barre la route, on fait du mal à celui qui entrave nos désirs.



1) Dostoïevski disait qu’il suffit du supplice d’un enfant innocent, pour prouver que le Mal absolu existe et que le monde est mauvais, ce que la littérature contemporaine a amplement montré, comme dans Voyage au bout de la nuit de Céline. Le personnage de Bébert est l’innocent supplicié à mort, frappé par la force aveugle d’un destin absurde, ce qui est une formulation du mal absolu. Pourtant, Céline ne peut pas figurer le mal absolu sans le relier au champ relatif d’un mal social. L’homme est certes aux prises avec un monde mauvais, mais sa souffrance n’existe que sur le fond de la misère. L’hypothèse du Mal absolu implique une corruption originelle, une nature mauvaise qui gangrène la réalité et la tire vers le néant. Quand l’homme prête son appui au mal, le nihilisme fait son office mortuaire, la force aveugle du Mal, devient le supplice organisé des innocents, par d’autres êtres humains. A ce point, l’horreur de la situation est indicible et la perversion semble achevée. C’est pourquoi les camps de concentration sont l’expression du nihilisme absolu, l’expression du mal radical en l’homme.



La conduite de Bardamu et d’Oscar, confine à l’exhibition de la cruauté. Il s’agit de faire le mal pour le mal et de le montrer en détruisant toutes les assurances du bien et ses repères. Donc de l’étaler dans la représentation. Par exemple, Oscar ne se contente pas de donner à Matzerath l’insigne du parti nazi au moment de l’arrivée des Russes, il va plus loin : « Oscar se fit un aveu : il avait tué Matzerath de propos délibéré, parce que ce dernier n’était pas seulement son père présumé, mais aussi son père réel ; et aussi parce qu’il en avait assez de traîner un père à travers l’existence.» Céline joue à fond la carte du cynisme de l’exhibition du mal pour le mal. A côté, la mauvaise foi n’est jamais qu’une méchanceté larvée. Une méchanceté qui ne dit pas son nom et se voile ses propres intentions mauvaises et les gardent en réserve dans l’obscurité. Le cynisme du mal revendique l’obscurité. Dans Voyage au bout de la nuit, Céline cherche délibérément l’expression de l’obscénité et de l’ignominie. Bardamu se montre ignoble avec Lola : il vient d’apprendre que la mère de Lola est atteinte d’un cancer : « Je pris l’offensive : « Lola, prêtez-moi je vous prie l’argent que vous m’avez promis ou bien je coucherai ici et vous m’entendrez vous répéter tout ce que je sais sur le cancer, ses complications, ses hérédités, car il est héréditaire, Lola, le cancer. Ne l’oublions pas ! ". Le procédé littéraire est radical, car ici la compromission dans le mal emporte le lecteur à travers l’usage de l’humour noir. Nous rions avec un gueux qui exhibe sa méchanceté, et ce rire nous atteint dans notre propre méchanceté en l’exprimant et parvient ainsi à nous diviser de l’intérieur. La volonté du mal est toujours de créer de la division. Bardamu est ignoble et se montre comme tel, et cela nous fait rire méchamment. Nous rions en convoquant notre propre méchanceté. Dans un autre passage (le livre fourmille d’exemples), on a aussi le droit de se glisser dans la peau du gueux lorsqu’il livre Matzerath aux Russes, quelques années après avoir livré Jan Bronski aux Allemands. Faire cela, le mal directement : nous reconnaissons nos propres démons en nous–même, tout en les refusant, sous la figure de ces personnages qui se disent foncièrement mauvais. Mais le paradoxe, c’est que justement, le fait même d’exposer le mal à la lumière de la conscience, crée une distance avec la représentation elle-même. La conscience effectue une mise en lumière de cette nuit qui donc n’est plus vraiment une nuit. Comme ces personnages avouent leur perversité, ils ne peuvent pas être tout à fait mauvais dans leur être même. Ils sont des personnages. Comme Sartre l’a montré, se dire mauvais, c’est immédiatement poser l’existence d’un Bien, c’est faire exactement, délibérément, le contraire de ce qui serait le bien. « Faire le Mal pour le Mal, c’est très exactement faire tout exprès le contraire de ce que l’on continue d’affirmer comme le Bien. C’est vouloir ce qu’on ne veut pas –puisque l’on continue d’abhorrer les puissances mauvaises- et ne pas vouloir ce qu’on veut –puisque le Bien se définit toujours comme l’objet et la fin de la volonté profonde". Le cynisme d’Oscar et de Bardamu consiste à afficher leur caractère maligne, -leur parenté avec le Malin- en confirmant l’existence du Bien, tout en faisant en sorte que celui-ci ne soit plus pensable de manière naturelle. La bonté naturelle devient niaiserie. Voir les « curieux accouplements », lors de la panne d’électricité provoquée par Oscar et l’absence de réaction d’Hedwige Bronski, « assise dans la lumière des bougies avec ses bons yeux de vache ». Ou encore le ridicule associé au bien, car même Markus est comique quand il déclare son amour. Voyage au bout de la nuit est un crépuscule qui appelle l’apocalypse, les ténèbres du mal où la lumière du bien ne peut plus percer et où l’humanité est gangrenée de l’intérieur. Un panier avec des pommes pourries. Si la lumière du bien peut percer, ce ne peut être que de manière miraculeuse et non pas de façon naturelle. (texte)



On voit donc que l’hypothèse du Mal absolu ne tient qu’en supposant un Bien absolu, dans la dualité Bien/Mal, un bien qui en est l’intention opposée. On supposera donc une opposition et une lutte sans merci entre deux principes : Dieu/Diable. Dieu représente la Bonté infinie, la Beauté, la Sagesse, le Diable représente la cruauté, la laideur, la folie etc. Quels que soient les noms que l’on donne à cette dualité, c’est seulement dans le domaine de la religion que cette représentation prend corps. Si on suppose un Dieu qui est l’incarnation du Bien, l’existence de la violence, de la bassesse, de l’ignominie est un scandale, et ce scandale appelle à la reconnaissance des œuvres du Diable. Dans les Évangiles, Jésus combat le mal en délivrant celui qui en est possédé. Il combat le démon. Le mal ne saurait être de ce point de vue une simple collection de maux qui accompagnerait l’existence, le mal n’est pas relatif, le mal est encore moins un effet voulu de contraste dans le monde, ni l’objet d’un jugement de valeur différent suivant les époques et les lieux. Non, du point de vue théologique, dans les religions sémitiques, le mal en soi existe et il prend possession de la volonté de l’homme, qui en devient volonté mauvaise, volonté d’un homme à l’esprit impur et qu’il faut purifier. Il est dit dans les Évangiles que le Christ prend sur lui les péchés du monde, comme le magnétiseur prend la douleur du malade sur lui-même. En allant jusqu’au bout de la justification, le monde créé n’était bon qu’en tant que proto-création, au paradis, il est devenu mauvais depuis la Chute. L’humanité n’est pas bonne, la race humaine est « engeance de vipères », car elle a écouté le Serpent, la voix du malin, l’Autre en face de Dieu, et le Péché originel marque l'humanité d’une Faute irréparable ici-bas. La culpabilité doit suivre l’homme comme son ombre et c’est pourquoi le premier sentiment religieux est la crainte de Dieu.

2) Face à la puissance rhétorique de cette représentation, la défense socratique paraît bien naïve et il faut dire que l’on a tout fait pour la simplifier à l’excès. Ce que Socrate soutient, c’est que de son propre point de vue, tout homme cherche ce qui est bon et croit faire ce qui y contribue. Du point de vue de son propre système de valeur, personne ne cherche ce qui est mauvais. L’adage célèbre de Socrate dit que nul n’est méchant volontairement, ce qui signifie que nul ne veut sciemment le mal. Pourquoi ? Parce qu’une telle volonté ne saurait être réfléchie, tout être intelligent, tout être doué de réflexion, ne peut rechercher dans son action autre chose que ce qu’il juge comme étant son bien. C’est un principe de conduite élémentaire d’un être doué de conscience. Ou alors il faudrait suivre aveuglément une prescription extérieure, exécuter un conditionnement de manière mécanique, juger du bien et du mal selon l’opinion du moment, par un pur conformisme. Mais si chacun commence par être sa propre lumière et l’arbitre de ses décisions, il cherchera nécessairement ce qui lui parait bon. Si les termes bien/mal ne sont pas de simples préjugés collectifs, c’est qu’ils ont un sens pour celui qui les prononce, un sens relatif à une visée consciente. Le bien, c’est d’abord évidemment mon bien et le mal c’est aussi et d’abord mon mal. Il n’est pas nécessaire pour supposer une volonté du bien d’emblée d’exiger l’altruisme contre soi-même. Il est bien de se vouloir du bien et on ne voit pas comment on pourrait vouloir du bien à un autre que soi, sans vouloir son propre bien. En toute cohérence, je ne saurais donc vouloir le mal, car ce serait vouloir mon mal. C’est impossible. Je ne peux que me vouloir du bien. Le Soi ne se veut que du bien et si le Soi est étendu à tout l’univers, il ne voudra spontanément que le bien de tout ce qui existe. Se vouloir du bien est le commencement de la bonté. Par conséquent, celui qui recherche quelque chose de « mal », ce qui est susceptible du lui causer un tort, ou de causer un tort à d’autres, se trompe. S’il était réellement lucide, s’il savait vraiment que c’est un mal, il ne le voudrait pas. Nul ne veut éprouver du mal, être malheureux et souffrir. Ce qui n’est que l’envers d’une affirmation indiscutable : nous voulons tous être heureux. Ainsi, Socrate montre à Protagoras que nul ne choisit le mal exprès, ne fait le mal volontairement, mais seulement par ignorance. Ainsi, la vertu, la bonne conduite, suppose une connaissance. Elle suppose nécessairement au minimum un sens de la mesure, capable de nous affranchir de l’apparence ou de l’impression du moment, afin de faire un choix éclairé. L’ignorant s’égare et commet des erreurs. Il ne sait même pas comment faire pour aller là où il prétend aller. Il ne mesure pas la portée de ses actes. Il ne veille pas aux conséquences, alors qu’aucune action n’est sans conséquences et que les conséquences, une fois lancées, sont au-delà de notre maîtrise. Il n’a pas le sens de la mesure, alors que précisément, le plus simple degré de la sagesse est de garder le sens de la mesure. L’ignorance est un foyer chaotique d’action parce qu’elle est aveugle et inconsciente. Cela suffit pour faire du mal un problème sans qu’il soit nécessaire de supposer en plus une volonté sciemment mauvaise. Socrate n’hésite pas à dire qu’il vaut mieux subir l’injustice de que la commettre, ce que Gandhi répètera et montrera dans la théorie de la non-violence. Bien sûr, les grecs étaient sensibles à l’idée d’une possession de la volonté par une force étrangère. Cependant, ils ne pensaient même pas que les daimon étaient mauvais. Dans le Banquet, l’amour aussi est un daimon. Après tout, l’artiste inspiré est aussi possédé par le dieu, comme la Pythie. C’est le christianisme qui diabolisera le daimon socratique et inventera le Démon. C’est à la tragédie et à la musique que l’on demandait d’effectuer une catharsis de l’excès des passions humaines. C’est à l’éducation que l’on demandait une purification capable de préparer la conversion intérieure de l’homme dit « mauvais ». Un homme ne peut être foncièrement mauvais, il ne l’est que par de mauvaises tendances. En tout état de cause, la volonté humaine ne saurait être perverse, elle ne peut qu’être méchante, sous l’influence, il est vrai considérable, de tendances, de pulsions. Il ne faut pas sous estimer les forces inconscientes. Les grecs n’avaient pas de «mauvais diable » symétrique d’un « bon Dieu » à la manière des chrétiens. Peut être en raison de leur polythéisme naïf et folklorique, ce qui ne les empêchait pas d’avoir le sens du Sacré. L’idée traditionnelle selon laquelle la mort ne peut constituer qu’un passage allait dans le même sens. Platon évoque à maintes reprises la renaissance de l’âme. On sait que Pythagore racontait ses vies antérieures. Si l’hypothèse de la renaissance contient quelque vérité, il n’existe pas d’âme strictement mauvaise, ni de mal absolu. L’âme aura après la mort connaissance de ses actions. La puissance qui préside à la Manifestation est l’Un sans second, elle n’est ni un juge impitoyable, ni un despote jaloux et vindicatif, elle ne saurait avoir d’attente, d’exigence ou de besoin. Elle contient en elle toutes les forces et toutes les puissances qui soutiennent la Nature, c’est-à-dire tout la fois la création, la conservation et la destruction. Cette puissance, qui est la Vie de l’univers, est présente en toutes choses et réside dans le soi de chacun. La Vie se donne perpétuellement à elle-même dans le Soi, comme amour de soi. Le premier sentiment religieux dans ce cas n’est certainement pas la crainte. Il doit commencer dans l'éveil de la conscience par l’émerveillement et s’élever ensuite dans l’amour.

C. L’archétype du mal



Laissons à l’homme la responsabilité du mal dans la portée de ses intentions et n’ayons d’égard qu’à la racine de l’intention. En d’autres termes, qui peut vouloir le mal ? Nécessairement l’ego. Baudelaire écrit durement dans Mon coeur mis à nu, au sujet du commerce ceci : « Le commerce, c'est le prêté rendu, c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne… Le commerce est satanique, parce qu'il est une des formes de l'égoïsme, et la plus basse, et la plus vile ». Il y a ici une idée importante : la racine du mal se situe dans l’égoïsme et l’égoïsme est à l’opposé du don. Quel rapport y a-t-il entre l’ego et le mal ?



1) Selon Louis Lavelle, dans Le Mal et la Souffrance, nous avons devant la nature trois attitudes caractéristiques :

a) « La première, qui est optimiste et charmante, consiste à la louer toujours, soit dans le spectacle qu’elle nous donne et qui possède une admirable valeur artistique, soit dans les instincts qu’elle met en nous, et que la pensée ne fait jamais que corrompre ». C’est un reproche que l’on ferait aux grecs et une idée que l’on retrouve chez Rousseau et les romantiques. Idée combattue avec vigueur par John Stuart Mill.

b) « La seconde attitude est inverse de la précédente : elle considère la nature avec pessimisme et la trouve toujours mauvaise. Il y a au fond de beaucoup de consciences un vieux dualisme manichéen ». Nous venons de voir que cette attitude est assez caractéristique de la représentation des religions du Livre.

c) « il y a une troisième attitude qui consiste à prétendre qu’en elle-même la nature n’est ni bonne ni mauvaise. Seulement l’esprit, dès qu’il paraît, consacre les ressources de son invention à en disposer ». (texte)



En disposer, c’est la posséder, la dominer et l’asservir. L’homme dispose de la Nature, avons-nous vu, et il introduit dans la Nature des effets dont les conséquences s’étendent à toutes choses et lui reviennent. La manière dont l’homme agit dans la Nature et y prend position est essentielle, car elle se retrouve constamment dans sa relation avec l’autre homme. Ainsi, « toute la question est de savoir ou bien considérer le moi comme le centre du monde et tourner le monde à son usage, ou bien faire du moi le véhicule de l’esprit par lequel le monde tout entier doit être pénétré pour recevoir une signification et une valeur ». Ou bien l’action est centrée sur l’ego, son usage, ses profits et ses pertes, ses calculs, ou bien l’ego se laisse traverser par l’esprit et dans ce cas, il donne une valeur plus élevée que ses fins limitées. C’est précisément la différence entre l’égoïsme et le don. L’égoïsme saisit, cherche à posséder, il ne veut connaître que pour faire sien, comme il fait sien tout objet. Le savoir et son application technique donnent cette possibilité d’un empire sur l’objet, dans le champ du visible et la volonté de puissance fait le reste. Lavelle ajoute : « le bien est invisible, qu’il ne peut pas être saisi comme un objet, et qu’il se découvre mystérieusement à celui qui le veut, mais non point à celui qui le regarde. Dans la volonté qui fait le bien, le moi s’éloigne de lui-même et s’oublie ; dès qu’il cherche à le connaître, c’est pour s’en emparer et le rendre sien ; il suffit qu’il commence à le penser pour cesser de le faire. En ce sens, on comprend donc que la connaissance du bien et du mal, ce soit déjà le mal, puisqu’elle change le bien en mal par le désir même qu’elle a d’en faire son bien ». Le bien n’advient qu’au-delà de l’ego et à travers lui, dans une unité vivante qu’il ne peut pas saisir. L’égoïsme s’oppose à l’expression de l’unité de la Vie. L’égoïsme est plus fort que l’ego lui-même. Il s’immisce dans toutes les formes de l’activité humaine et recouvre tout. C’est lui qui étend les tentacules de son pouvoir à tous les niveaux de la vie, c’est lui qui retient, cache, c’est encore lui qui dénie l’âme, flétrit l’esprit, atteint le corps et paralyse le vouloir au cœur de la société. C’est l’égoïsme qui, ne songeant qu’à lui-même, opère en retrait, toujours dissimulé. (texte) C’est toujours en son nom, que l’on commet les pires crimes. C’est l’égoïsme qui tue l’amour et détruit, parce qu’il est à l’origine de la division de la séparation. C’est le principe même de la division entre le ciel et la Terre. L’égoïsme est l’archétype du mal.



Intuitivement, nous savons que « les formes du bien convergent les unes avec les autres. Nous pouvons multiplier les vertus et même les opposer entre elles, insister sur la diversité des vocations morales : pourtant le propre de ces vertus, c’est de produire un accord entre les différentes puissances de la conscience, alors que le mal se définit toujours comme une séparation, la rupture d’une harmonie, soit dans le même être, soit entre tous les êtres ». Partout où la division étend son empire, la terre se fendille dans la séparation, le sol se dérobe et la peur fait son office. Dans Les Racines du mal, Maurice le Dantec donne de la perversité une interprétation dans ce sens. Selon lui, l’intention du mal naîtrait d’une perte du sens de l’unité avec ce qui est. Le péché originel, dont parle le christianisme, n’est pas d’avoir voulu acquérir la connaissance. Au contraire, c’était là une bénédiction originelle. La faute c’est « de s’approprier la Connaissance en se détachant de la Foi, de l’Éthique… L’homme a brisé l’unité ». Ainsi, pour revenir au roman, « le tueur en série est complètement coupé de l’Unité. Il vit tout seul, dans sa forteresse étanche, en même temps que les frontières de son ego s’estompent ». Il sollicite à l’excès les forces de la Destruction. Les racines qui le relient à la Vie, à la Beauté et à l’Unité - l’arbre de la Vie - sont coupées. « A la place ont germé les racines de l’Arbre de Mort. Les Racines du Mal ». Pourtant, l’évolution opère constamment à un rééquilibrage : « dans le très étroit inter-monde de l’humanité et de l’histoire, ce qui survit, c’est ce qui est le plus juste. C'est-à-dire ce qui équilibre au mieux le bien et le mal nécessaire à l’expansion de la vie consciente ». L’intention de produire la division est contradictoire, parce que jamais un seul instant la Vie ne cesse de demeurer une. La séparation n’existe pas, même quand on croit pouvoir la produire. Il ne peut y avoir qu’une illusion de la séparation, une croyance dans la séparation et la prolifération de ses conséquences dans l’intériorité spirituelle, dans la vie en relation et sur le plan collectif des relations politiques. (texte)



2) Mais cette croyance est toujours disponible et elle est aussi efficiente. L’unité de la Vie n’est pas contraignante. Elle n’est pas totalitaire, comme le sont les régimes politiques qui enrégimentent les esprits dans une pensée unique. Elle laisse toute sa place au libre-arbitre. Nous disons que nous avons un code du bien/mal à travers une morale, c’est-à-dire que nous fixons des règles du bien/mal. Nous disons qu’il est mauvais de ceci ou de cela, de blesser, de voler, de tuer, en accord avec ce que nous tentons de faire. Cela signifie qu’en réalité, nous inventons librement les règles à mesure que nous avançons. La vie est un processus dans lequel nous décidons à chaque instant ce que nous sommes. Elle consiste à choisir qui je suis et à en faire l’expérience. Au fur et à mesure, que nous élargissons notre idée de nous-mêmes, nous inventons des règles pour l’envelopper, des règles avec de nouvelles obligations et de nouvelles interdictions. L’ego ne peut pas affronter l’unité intégrale de la Vie. Il se donne des frontières invisibles qui retiennent ce qui dans l’être n’a pas de limite. L’unité illimitée de la vie ne peut pas être limitée, mais il est possible de se limiter soi-même en créant un concept, celui de l’idée du moi. Avec l’idée du moi, nous pouvons imaginer des frontières, ce qui est la manière la plus simple de se connaître soi-même dans la singularité. L’ego crée la division bien/mal pour définir qui il est. Mais comme les frontières sont fictives, il les modifie sans cesse en fonction de l’idée qu’il a de lui-même. Ce qui est assez intéressant à observer, c’est qu’il ne voit pas ce processus, surtout quand il est confronté à autrui. Aussi croit-il facilement qu’il y a des pommes pourries dans le panier de l’humain. En réalité, il n’y a que des personnes qui se représentent un modèle différent d’eux-mêmes. Ce qui fait partie du jeu de la liberté humaine.

Là où le jeu tourne au drame, c’est quand l’ego croit qu’il est le seul à savoir ce qu’est le bien/mal, le seul qui se prétend raisonnable et qu’il pense que tous les autres sont fous. C’est exactement le genre de croyance qui propulse la violence et justifie la guerre. La croyance issue de l’égoïsme viscéral. D’où l’importance considérable de la compréhension de ce qu’est l’ego et du travail sur l’ego. L’erreur commune du moralisme a toujours été d’en rester à une condamnation des actes mauvais. Nous savons, que vouloir faire la morale n’a jamais converti personne. La connaissance seule peut aller en profondeur. Le moralisme ne produira jamais de sagesse. Le moralisme sans la connaissance de la structure de l’ego et le souci réel d’un travail sur soi est ignorance. Le véritable défi de l’Éthique (pas de la morale), c’est d’entrer dans la connaissance de soi, de mettre constamment en lumière l’ego et ses motivations et ceci de façon concrète. Ce qui veut dire sur moi-même à chaque instant. C’est un travail de la lucidité et non du jugement moral. L’ego est venu à l’existence par l’intermédiaire de la conscience afin de signifier sa propre individualité et de mettre en avant sa propre singularité. Cependant, quand nous disons être conscient, c’est avant tout parce que nous sommes conscience-de-quelque-chose. Le moi dans l’attitude naturelle, dans la vigilance, est englué dans la relation sujet/objet, il n’est que virtuellement conscient de lui-même. La conscience-de-soi n’est pas la vigilance. La virtualité de la conscience s’éveille seulement dans la lucidité, quand le témoin intérieur observe et met en lumière les activités de l’ego pour les éclairer. Les activités égocentriques du moi se déploient dans des constructions mentales. De fait, le mental et l’ego ne sont pas différents. Le moi est une pensée repliée sur elle-même, qui s’affirme dans ce que nous appelons la moïté, la tendance du sujet à s’approprier. Le moi s’affirme dans le désir de possession et il fonctionne très nettement dans la dualité, désir/aversion. « Moi je veux ce qui est bon pour moi », « moi, je ne veux pas ce qui est mauvais pour moi ». Les désirs de l’ego se ressemblent tous. Il sont toujours dans le même registre. Sans la relation intentionnelle sujet-objet l’ego n’apparaîtrait pas. Sans la représentation sujet/objet, l’ego ne peut non plus se manifester. Il est en réalité impermanent, et ce qu’il cherche, c’est à se donner une existence sous une forme quelconque, dans un personnage, afin de confirmer qu’il est le sujet réel, qu’il est l’âme. L'ego prétend montrer qu’il est bien « quelque chose » qui possède une existence séparée, indépendante et suffisante. Si nous écoutons bien la résonance de l’affirmation « moi !» , telle qu’elle peut être prononcée autour de nous, nous verrons immédiatement ces caractères : « je suis différent et je me pose comme tel, je me plante face à vous dans mon indépendance, je suis une entité suffisante ». En bref : moi !

La part de fiction –pour ne pas dire d’illusion- contenue dans ce genre d’affirmation est la cible de tout travail spirituel sérieux. Les questions : Qui veut du mal ? Qui a l’intention de nuire ? Qui souffre ? et Qui veut faire souffrir ? méritent d’être posées dans toute leur radicalité. Elle convoque immédiatement l’ego et elle tire les fils de ses pensées dans ses motivations. La rencontre n’est pas flatteuse, mais elle en vaut la chandelle. Comme l’indique remarquablement S. Prajnanpad, l’aptitude de l’ego à se dissimuler est étonnante, mais au bout du compte, l’ego n’est finalement qu’un petit personnage. Un personnage qui est une caricature d’habitudes prises et qui n’est fonctionnel que parce que nous ne le voyons pas. Dès qu’il est surpris, il est foudroyé et la conscience retrouve son état naturel.

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Il y a bien une intention du mal, mais rigoureusement, il n’est pas d’intention du bien. L’ego est traversé par le don sans en être l’auteur. Krishnamurti dit à ce sujet que nous ne laissons pas le bien s’épanouir et que nous lui faisons obstacle le plus souvent. Le mal n’est pas dans la Nature, il ne réside pas dans l’objet. Il n’est pas la conséquence d’une évaluation en général, mais l’effet d’un choix erroné qui ne voit pas en quoi elle se compromet avec une tendance destructrice. Une volonté foncière du mal ne peut exister sans la recherche de quelque bien. Il est en fait très difficile, autrement que par la fiction, de se figurer une véritable volonté perverse. Il faut convoquer tout un arsenal de croyances pour l’appuyer, et notamment une représentation duelle, un manichéisme de type religieux. Il est bien plus pertinent de cerner le mal à partir de l’empire de l’égoïsme. Cela nous met d’abord directement en cause, sans que nous ayons les moyens d’aller chercher un refuge de mauvaise foi dans l’idée d’une nature mauvaise, dans l’empire d’un diable ou même d’un inconscient mauvais. D’autre part, l’égoïsme peut être dévoilé dans tous ses replis, ce qui nous reconduit tout droit à la structure de l’ego.

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lundi 8 mars 9999

_____Mémoire juive et Education juive : Mémoire noirs et éxtermination de masse "noirs" (::).. Mon seul crimes; c'est d'être née "noirs", et d'avoir un sous sol fertil de matière prémière

  • Lettre à Dieu
  • « Dieu ? Que vous êtes bon, que vous êtes gentil et s'il fallait compter le nombre de bontés et de gentillesses que vous nous avez faites il ne finirait jamais... Dieu ? C'est vous qui commandez. C'est vous qui êtes la justice, c'est vous qui récompensez les bons et punissez les méchants.
  • Dieu ? Après cela je pourrai dire que je ne vous oublierai jamais. Je penserai toujours à vous, même aux derniers moments de ma vie. Vous pouvez être sûr et certain. Vous êtes pour moi quelque chose que je ne peux pas dire, tellement que vous êtes bon. Vous pouvez me croire.
  • Dieu ? C'est grâce à vous que j'ai eu une belle vie avant, que j'ai été gâtée, que j'ai eu de belles choses, que les autres n'ont pas.
  • Dieu ? Après cela, je vous demande qu'une seule chose : FAITES REVENIR MES PARENTS, MES PAUVRES PARENTS, PROTÉGEZ-LES (encore plus que moi-même) QUE JE LES REVOIS LE PLUS TÔT POSSIBLE, FAITES LES REVENIR ENCORE UNE FOIS. Ah ! Je pouvais dire que j'avais une si bonne maman et un si bon papa ! J'ai tellement confiance en vous que je vous dis un merci à l'avance. »

Liliane Gerenstein Lettre retrouvée à Izieu après la rafle

  • La petite Liliane Gerenstein fut arrêtée à Izieu, le 6 avril 1944, par Klaus Barbie, déportée à Drancy, puis à Auschwitz où elle fut assassinée dans une chambre à gaz, à l'âge de 11 ans.
  • Les raisons de la déportation

Il n'y avait qu'une raison aux déportations d'enfants juifs : ils n'avaient pas commis de délit ou de crime, ils n'avaient attaqué l'armée allemande. Leur seul crime était d'être nés, d'être Juifs !

  • La nationalité des enfants déportés

La plupart des enfants déportés étaient français soit parce que leurs parents étaient français, soit parce qu'ils étaient nés en France.. Souvent leurs parents étaient étrangers : polonais, allemands, russes, roumains, autrichiens, grecs surtout.

Des enfants parfois séparés de leurs parents avant d'être déportés à leur tour

  • Les conditions de la déportation

La situation des enfants après leur arrestation devient vite insupportable. Ils ont parfois leurs parents avec eux, pas toujours et les parents, très vite, ne pourront plus les protéger.

  • Certains survivront grâce au hasard : ainsi le témoin suivant, qui n'avait que 15 ans, mais qu'un S.S. a pris pour un jeune plus âgé... ce qui lui a sauvé la vie.


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Arrêté en 1942, un jeune de 15 ans témoigne (Témoignage d'Herman Idelovici)

L’ARRESTATION / L'ATLAS

« Nous sommes en 1942, le 24 septembre, on frappe à la porte de notre appartement où nous habitons mon père, ma mère, mes soeurs et moi et dans l’encadrement de la porte, se présentent deux agents de police, de la police française, hélas. Mon père ouvre la porte et les deux agents présentent des fiches individuelles. Ils présentent quatre fiches individuelles aux noms de mon père, de ma mère, de ma soeur aînée et de moi-même. En ce qui concernait ma plus jeune soeur, née en France, les policiers n’avaient pas sa fiche. Mon père a fait remarquer que la fiche de ma jeune soeur n’existait pas et disant, voulant dire par là : et bien, elle est française, elle n’est pas concernée. Les agents de police, après un temps de réflexion très court ont répondu : “Si, si, elle est là, nous l’emmenons avec vous, vous verrez plus loin”. Ils ont même dit : “Vous vous débrouillerez plus loin”, comme s’il y avait quelque chose encore qui puisse être débrouillé. Et donc mon père... mon père nous avait fait préparer “a tout hasard” (entre guillemets), une petite valise d’effets personnels pour chacun d’entre nous. Nous prenons donc cette petite valise, puisqu’on nous avait demandé de les suivre et au moment où je prends cette petite valise, je me dirige vers mon cartable, vers ma serviette de lycéen, j’en sors un atlas, cet Atlas Pratique, et alors que personne ne me regarde, personne ne sait ce que je fais, les autres personnes sont occupées à autre chose, je l’ouvre à la page, à la double page qui contenait la carte de l’Allemagne, entre la page 20 et la page 25 - il y avait donc deux double pages - j’arrache rapidement la carte de l’Allemagne, sans toucher au reste, je plie cette carte, cette double page en quatre et je la range dans ma veste. Expliquer pourquoi, à ce moment là, cette idée m’a traversé la tête, d’enlever la carte de l’Allemagne comme si, comme si je partais en voyage quelque part, comme on se munit d’une carte pour savoir où l’on va et par quel itinéraire on va passer, je ne saurais pas dire exactement, toujours est-il que j’avais quand même conscience que nous partions quelque part, vraisemblablement en Allemagne, et j’avais cette habitude de toujours essayer de me situer géographiquement et dans le temps et je voulais savoir par où on allait passer et éventuellement où nous arriverions. Cette carte, pliée en quatre et même plus tard en huit, j’ai réussi à la dissimuler pendant près de trois mois, très déchirée, très écornée à la fin, personne ne savait autour de moi, même pas mon père avec qui j’avais réussi à rester quelque temps, personne savait que j’avais ce morceau de papier que j’avais réussi à dissimuler à travers de nombreuses fouilles. Et puis un jour, par hasard, mon père voit ce papier dans mes mains, je ne sais pas pourquoi, j’ai voulu le regarder. Il me dit : “qu’ est-ce que c’est que ça”, effrayé. “Tu vas détruire ça immédiatement”, parce que... qu’un déporté soit porteur d’une carte de l’Allemagne dans sa poche, c’était suffisamment grave pour me faire exécuter immédiatement. J’ai donc perdu cette carte... Mais, je reviens un instant en arrière, l’atlas, lui, il était resté dans l’appartement que nous avions quitté. Cet appartement, pour lequel mes parents avaient remis un trousseau de clefs à nos voisins de palier, de façon à ce qu’ils puissent, si quelque chose nous arrivait, essayer de sauver, de mettre à l’abri le maximum de ce qui pouvait se trouver dans l’appartement, le maximum utile. Cet appartement, effectivement, dès le lendemain matin de notre arrestation, donc le 25 septembre à 6 heures du matin il a été vidé. Un camion attendait au bas de l’immeuble et il a été vidé par les autorités allemandes, françaises, etc... Mais, entre temps, dans la nuit,(...) ma voisine est, en catimini, est entrée dans l’appartement et comme ça, à moitié dans le noir, a sorti les affaires qui lui tombaient sous la main dont, dont mon cartable de lycéen avec cet atlas que j’avais reposé sur mon cartable et c’est donc ainsi qu’en 1945 lorsque j’ai été rapatrié, fin mai, ma toute première visite a été évidemment pour l’immeuble que j’avais habité avec mes parents. C’était une certaine manière de fermer la boucle, “cet intermède” (entre guillemets) de trois années. Et puis, en parlant avec ma voisine, heureuse de me revoir évidemment, elle me dit : “Tiens Herman, j’ai des choses, des choses à vous rendre”. Je lui dis : “Vous avez des choses à me rendre ?” Et elle me sort un pardessus de mon père, enfin ce qu’elle avait pu vraiment attraper, attraper presque à la volée et en cachette, parce qu’elle a eu peur et elle me remet entre les mains cet atlas que j’ai été absolument étonné, étonné de revoir, alors que si il y a une chose à laquelle je n’avais pas pensé, c’était vraiment cet atlas. ...

LE VOYAGE EN TRAIN/ L’ARRIVEE

Lorsque nous sommes sortis de notre immeuble, je me souviens que nous avons remonté à pied, encadrés par ces deux agents de police, nous avons remonté le boulevard de la Gare, en direction de la place d’Italie, nous sommes passés devant des commerçants et je me souviens bien, nous sommes passés devant la boulangerie, la boulangère était sur le pas de sa porte, elle nous a regardés et nos regards se sont croisés, je ne sais pas, je ne sais pas ce que cette femme a pu penser, ce que d’autres ont pu penser. Nous avons dépassé la rue Nationale, nous sommes arrivés au commissariat de police du passage Ricaut et là, mon père avait parmi ses clients, mon père était un artisan bijoutier-horloger, il avait parmi ses clients le commissaire de police et ce commissaire lui avait dit : “Monsieur David, (il l’appelait en général Monsieur David) si un jour, j’apprends quelque chose, ne vous inquiétez pas, je vous fait prévenir tout de suite”. Mon père aussitôt s’inquiète de savoir si ce commissaire était de service. “Ah non, il n’est pas de service aujourd’hui”. Mon père a eu beau supplier, ma mère a eu beau supplier, les inspecteurs qui étaient là : “Ah, ben, écoutez, vous vous débrouillerez plus loin”. Donc, après beaucoup de difficultés, on nous emmène avec les fameux autobus de sinistre mémoire, qu’on appelait les T N4 avec des plates-formes extérieures, on nous conduit au camp de Drancy qui devenait le grand camp de regroupement en vue des déportations, en direction de l’Est. Dans ce camp de Drancy, nous sommes arrivés vers 12 h 30 / 1h, on a commencé par nous dépouiller de tout ce que nous avions sur nous, en fait d’alliances, de bagues, de montres, de menue monnaie dans les poches. C’était d’ailleurs des agents de la milice, donc des Français, qui nous ont vidés complètement, nous ont dépouillés et puis on nous a fait monter dans un des blocs. Nous n’y sommes restés que quelques heures dans ce camp de Drancy puisque dès le lendemain, à cinq heures du matin, il y a eu un appel de fait dans la cour centrale et le convoi s’est préparé pour être conduit à la gare du Bourget-Drancy, qui servait de gare d’embarquement en direction de l’Est.

Dans ces wagons de marchandises devenus célèbres depuis et dont on a montré pas mal de photos, wagons de marchandises qui étaient prévus pour, je crois, quatorze chevaux si je ne dis pas de bêtises, on a entassé soixante hommes, soixante personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, bébés, nourrissons, y’ avait des nourrissons dans mon wagon. On nous a fait monter, les portes ont été cadenassées, l’aération ne se faisait qu’à travers de petits vasistas en hauteur, c’était l’aération pour les chevaux, bien entendu. Il y avait un bac vide, un genre de tonneau vide pour les besoins intimes et on nous a donné à chacun un pain, un morceau de saucisson et un morceau de margarine. Je dois vous dire que l’atmosphère qui régnait dans ce wagon, qui a commencé de régner depuis le 25 au matin - le train a quitté la gare du Bourget Drancy à 8 h 55 , je me souviens encore de l’heure, l’atmosphère qui a régné jusqu’au 28 à midi, c’est quelque chose qu’il est très difficile de décrire, des cris, cris des femmes, cris des malades et des nourrissons, la soif, fin septembre il faisait encore relativement chaud, la soif, l’ignorance, l’inquiétude, évidemment personne n’imaginait où nous allions, personne n’imaginait non plus ce que nous allions faire, personne n’imaginait non plus ce qu’on allait faire de nous. De temps en temps, je me souviens, la nuit surtout, je ne sais pas pourquoi, la moitié des gens ne dormait pas, je me suis haussé sur la pointe des pieds et j’ai, j’ai réussi à lire par les vasistas, de nuit, certains noms de gares que nous traversions à ce moment là. J’ai vu d’ailleurs, Strassburg qui était devenu le nom de Strasbourg la nouvelle appellation, j’ai vu Fulda, j’ai vu Erfurt , j’ai vu Weimar. Des noms que je ne connaissais qu’à travers mes cours de géographie et, curieusement, à un certain moment j’ai mis la main à la poche pour savoir si j’avais toujours la carte ; j’pouvais pas la déplier, il faisait noir, c’était la nuit mais j’ai cherché quelque chose comme si c’était pour me, me dire : “Bon ça va, la carte est là, je sais où je vais”. C’était, c’était, grosso modo, c’était quelque chose comme ça. Avec le, avec le recul, je pense que c’était vraiment comme ça que je peux l’interpréter. Et puis, le 28 en fin de matinée, nous sommes arrivés en Haute Silésie, Oberschlesien en allemand dans cette gare qu’on appelle Kosel. Depuis c’est territoire polonais. Et lorsque les wagons se sont arrêtés dans un bruit de ferraille, les wagons s’entrechoquant au moment du freinage, dans un bruit de ferraille, les SS. ont commencé à hurler sur le quai, curieusement, les premières phrases que j’ai entendues en allemand, c’était, c’était des hurlements, des gueulements, des gueulements . Alors n’ayant pas fait d’allemand, j’y comprenais strictement rien. Les wagons ont commencé d’être ouverts à grand fracas et ils ont passé l’inspection, wagon par wagon pour voir s’il y avait des morts, s’il restait encore des vivants. Beaucoup de gens étaient morts, d’autres étaient devenus fous.

LA SEPARATION/ LES DERNIERES IMAGES/ LES DERNIERS REGARDS

Passée cette première visite, les hurlements des SS., gueulent devant chaque wagon, en allemand évidemment, que tous les hommes de 18 à 55 ans descendent immédiatement sur le quai. Mon père, comme tous les hommes de sa tranche d’âge descend sur le quai. Mon père a, à l’époque, 43 ans, il descend sur le quai et se met, se regroupe avec les quelques dizaines d’autres, une petite centaine qui s’y trouvait déjà. Quelques minutes se passent, je reste donc dans le wagon, puisque j’avais 15 ans, je reste donc avec ma mère et mes soeurs. Quelques minutes se passent et on entend à nouveau les portes qui claquent, de wagon en wagon. Les SS. referment les portes et les recadenassent. Au moment où ils arrivent devant mon wagon, les yeux du SS. se portent sur moi et il commence à m’apostropher en allemand, en tout cas, je ne savais pas que c’était sur moi mais d’après mon père qui m’avait fait signe de loin, ses yeux se portent sur moi, il commence à m’insulter en allemand de tous les noms que je ne comprenais d’ailleurs pas, voulant dire par là que j’étais en train de resquiller, que j’étais pas descendu, que je n’avais pas obéi à son ordre. Alors, je suis un peu interloqué, je ne savais pas d’ailleurs que c’était moi qui était concerné par sa harangue et mon père de loin me fait signe “descend, c’est de toi qu’il parle, ne discute pas”. Donc, je descends, je, je ne me souviens pas si j’ai, si j’ai pu dire au revoir à ma mère, à mes soeurs, je crois que dans ces moments- là on ne dit rien, je suis donc descendu avec le menu bagage qui me restait encore dans les mains et je rejoins mon père sur le quai. A ce moment- là, les quelques uns que nous étions sur le quai, peut-être une petite centaine, nous regardons le train qui s’ébranle dans un nouveau vacarme de ferraille et puis , je, je me souviens que j’ai regardé à ce soupirail où ma mère se trouvait dans ce wagon. Elle n’a pas pu se hausser à hauteur, elle était pas assez grande pour cela mais, j’ai vu d’autres visages et, et vraiment, je crois que c’était surtout le, un sentiment de crainte, d’inquiétude, d’ignorance. Je, je commençais d’être plongé dans un monde qui n’était pas le mien mais, qui n’avait rien de logique à mes yeux, qui n’avait rien de ressemblant avec ce qui avait été ma vie pendant les quinze années auparavant. Lorsque le train est parti, quelques minutes seulement, on nous a embarqué sur des camions, des camions ouverts pour nous conduire vers un premier camp qui s’appelait le camp de Ottmuth, qui était un camp de triage dans lequel nous sommes restés deux petites semaines. La vie concentrationnaire commençait pour moi. ... »




Herman Idelovici,

Un automne 1942, script complet de la cassette vidéo, CRDP de l'Académie de Nice Herman Idelovici sera le seul survivant de sa famille. Sa mère et ses soeurs seront gazées à Auschwitz. Son père l'accompagnera un long moment dans les camps successifs, l'aidant et lui soutenant le moral, mais sera finalement sélectionné pour la mort en 1945.


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La vie des enfants dans les camps Qu'est-ce que vous faisiez, vous, les enfants à Auschwitz ? Vous jouiez ?

« Je souffrais davantage de la soif que de la faim. Tant qu'on n'a jamais vraiment et régulièrement souffert de la soif, on a plus de pitié pour ceux qui ont faim. Mais il suffit de songer au temps qui peut s'écouler avant qu'un homme meure de faim et au contraire à la vitesse avec laquelle on meurt de soif. On peut jeûner des semaines, et même des mois, et subsister quand même, alors qu'on meurt de soif en l'espace de quelques jours. Et la soif est aussi plus torturante que la faim. A Birkenau, la nourriture, cette soupe distribuée tous les jours, devait être très salée, car j'avais toujours soif, surtout pendant les longues heures chaudes de l'appel sous le soleil brûlant. « Qu'est-ce que vous faisiez, vous, les enfants, à Auschwitz ? » m'a demandé quelqu'un récemment. « Vous jouiez ? » Jouer ! On était à l'appel. A Birkenau, j'ai été à l'appel, j'ai eu soif et peur de la mort. C'était tout, et rien de plus. » Ruth Klüger, Refus de témoigner Viviane Hamy éditrice, 1997.


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Les expériences médicales sur les enfants

Des expériences soi-disant "médicales", inutiles et cruelles, furent réalisées sur les enfants. Le "Docteur" Mengele sélectionnait les jumeaux (voir page sur les expériences "médicales") ou sur des bébés (voir dans la même page, plus loin). Y a-t-il eu des survivants ? La règle générale : pas de survivants


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Et les bébés ? Le témoignage de Germaine Tillion sur les sort des bébés nés dans le camp de Ravensbrück



J'ai dit qu'en 1942 les services du Revier* provoquaient l'avortement des femmes enceintes ; quand l'enfant naissait vivant, il était étouffé ou noyé dans un seau devant la mère et, étant donné la résistance du nouveau-né à l'asphyxie par l'eau, l'agonie du bébé durait souvent vingt à trente minutes. A partir d'octobre 1944, les nourrissons ne furent plus tués mais moururent tous de misère physiologique. Ils eurent même une pièce réservée, et notre camarade médecin Zdenka put obtenir pour eux un peu de lait en poudre que les infirmières mélangeaient avec des farines cuites, données par les prisonnières qui recevaient des colis ; dans cette période, les bébés purent vivre jusqu'à trois mois, mais aucun ne survécut au-delà.



En décembre 1944, quelques mères avec leur bébé, envoyées dans un kommando de travail, furent aidées sur le plan alimentaire par des prisonniers de guerre français. Quelques enfants ont alors survécu, dont trois petits Français, un petit Polonais et un petit Autrichien - sur 845 décédés d'octobre 1944 à avril 1945.



En janvier 1945, période où l'extermination est déjà en cours, la pièce réservée jusque-là aux nourrissons fut supprimée au Revier*, et les mères avec leur bébé furent mises avec les Tsiganes et leurs enfants de tous âges dans une moitié du block** 32 ....



Quand les mères avec enfant avaient été installées avec les Tsiganes au block 32, celui-ci avait été entouré d'un grillage à barbelé et, le 28 février, tout le block sauf les malades partit pour Bergen-Belsen*** (27 bébés moururent dans le train).



Dans le courant de mars, les 12 bébés survivants furent gazés, dans un groupe de 250 jeunes femmes enceintes ou allaitant des nourrissons.

Germaine Tillion, Ravensbrück, Seuil, 1973, 1988.

NOTES :

  • le Revier : une sorte d'infirmerie du camp. On y était soigné parfois, ou on y était sélectionné pour la mort...
    • block : baraque du camp.
      • Bergen-Belsen : camp de concentration dans le Nord de l'Allemagne, près de Hanovre (voir carte). C'est là que mourut Anne Frank.

Y a-t-il eu des survivants ? De très rares exceptions

Parmi les enfants déportés, les survivants sont très rares. Il y a : les jeunes de plus de quinze ans (ou qui se sont fait passer pour des plus de quinze ans) et qui ont réussi à survivre comme travailleurs. des enfants sélectionnés pour les expériences médicales des enfants arrêtés très tardivement et qui ne purent être emmenés dans les camps d'extermination

Réflexions de survivants Deux enfants survivants de Piotrkow « La plupart d'entre nous, nous pouvons être fiers d'avoir mobilisé toute notre énergie, concentré tous nos efforts pour nous rebâtir une vie matérielle et spirituelle, lui redonner un sens, après notre libération et notre arrivée en Angleterre. Nous n'avons pas voulu donner à Hitler l'occasion d'une victoire posthume. Nos parents nous avaient très tôt donné un sens profond des priorités, de la compassion et de la responsabilité envers nos prochains, et cela nous a été d'une grande utilité. Aussi bas que nous soyons tombés, privés de tous restes de dignité humaine, nous n'avons jamais succombé à la corruption. L'idée de vengeance ne nous effleurait pratiquement pas, nous n'étions pas animés de haine ou de fiel. » Ben Helfgott, originaire de la ville de Piotrkow, en Pologne, âgé de quinze ans à la fin de la guerre. « À mon arrivée à Windermere en Angleterre, après la libération du camp de Theresienstadt, on m'a donné une chambre pour moi seul, avec un lit, des couvertures, et quelques autres objets dont nous avions été si longtemps privés. Pendant les trois mois que j'y passai, on m'a nourri et donné une instruction de base en anglais. J'allais beaucoup au cinéma, je marchais, je visitais et faisais du bateau sur le lac Windermere. C'était le paradis, jamais je n'avais connu un tel luxe. J'ai de magnifiques souvenirs de cet endroit. » Krulik Wilder, également originaire de Piotrkow, en Pologne, âgé de seize ans à la fin de la guerre. En 1939, 24 500 Juifs vivaient à Piotrkow, moins d'un millier survécut à la guerre. Témoignages cités par Martin Gilbert, Jamais plus, Une histoire de la Shoah, Tallandier-Historia, 2000

Séquelles

La déportation laisse des séquelles, des traces profondes dans les corps et les esprits des enfants survivants. Les témoignages qui suivent en donnent quelques exemples :

Grossir « A la Libération, j'ai été envoyée en Suède où je suis restée trois ans. En Suède, j'ai été confiée à un docteur qui a immédiatement décidé de me faire grossir. A onze ans, je pesais à peine plus qu'un enfant de trois ans et j'avais un gros ventre. J'ai lentement récupéré. J'étais avec ma soeur. Elle a curieusement traversé l'épreuve sans tomber malade. Elle était devenue une enfant très calme, silencieuse, complètement coupée du monde. » Renée H.,

née en 1933 à Bratislava (Tchécoslovaquie), déportée à l'âge de 10 ans à Auschwitz-Birkenau, puis à Bergen-Belsen. Les rêves, ça ne s'arrête jamais...

« Les rêves, les rêves. vous savez, pendant des années, au début, je ne rêvais pas du tout. Mais maintenant, tous ces rêves. Il y a deux semaines, je rêvais des Allemands, ils essayaient de me retrouver. Je me suis réfugiée dans l'océan, je me suis cachée dans l'océan du monde jusqu'à ce que les Allemands s'en aillent. Toutes sortes de rêves. Ça ne s'arrête jamais. croyez-moi, jamais, jamais, jamais. Des fois, vous savez quoi ? Je voudrais être morte, moi aussi Elle pleure. Je voudrais être morte. Parce que je ne m'en sors plus avec ça. » Perla K,

née à Corfou, en Grèce en 1928, déportée enfant à Auschwitz-Birkenau, puis à Bergen-Belsen, puis à Dachau, témoignage enregistré en 1990. Témoignages cités dans Témoigner, Paroles de la Shoah, Flammarion, 2000




Sans de gaulle, la france serait peut-être restée une puissance nucléaire virtuelle, comme l'inde après son essai de 1974.Oui je peux vous l'avouer l'africain a du mordant a se faire, ils doient retroussé ses manche et se mettre serieusement au travaille.

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/enfants_deportes.htm

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vendredi 5 février 9999

____« Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale. Faites les hommes heureux, vous les- ferez meilleurs. »

Victor Hugo a écrit : « Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale. Faites les hommes heureux, vous les- ferez meilleurs. » Est-il vrai que le progrès matériel entraîne nécessairement le progrès moral ?

La richesse et la propriété comme corruption des moeurs Le degré de développement de richesse et la moralité d'une société est en somme ce que l'on appelle le degré de civilisation. Le progrès matériel d'une civilisation s'accompagne également de production artistique et scientifique. Pour Rousseau cette évolution n'est pas signe d'un progrès mais davantage d'une corruption. Pour Rousseau la société est née de la propriété, seulement cet acte est un acte infondé puisque initialement la terre appartient à tous. Rousseau considère ce droit comme une imposture dans la mesure où la terre appartient originellement à tous. Il explique ainsi au cours Du discours sur l'origine et le fondement des inégalités : « Le premier qui ayant enclos un terrain et s'avisa de dire ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire fût le fondateur de la société civile ».

En effet précise Rousseau : « Telle fut, ou dut être l'origine de la société et des lois qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles force au riche, détruisant sans retour la liberté naturelle fixèrent pour jamais la loi de propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère ».

L'accroissement des richesses s'est accompagné d'une corruption de la société qui a vu naître des inégalités. Plus encore, le progrès matérielle de la société s'est accompagnée selon Rousseau Discours sur les sciences et les arts de l'apparition du luxe, et a entraîne le développement d'une vanité et d'une individualité auxquels à moyen terme, le corps politique ne peut pas survivre. De cette culture tous les éléments sont néfastes : la science vaine recherche d'une vérité inaccessible n'enseigne aux hommes que l'impiété consiste à vouloir rivaliser en sagesse avec le créateur, les lettres apportent un raffinement de langage qui alliés au raffinement des manières ne sert qu'à mieux tromper autrui ; les arts corrompent le goût naturel et rendent impropre à cette tache virile, la philosophie replie l'individu sur lui-même et multipliant les paradoxes finit par détruire les évidences morales les plus indispensables à la société.

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mercredi 3 février 9999

___NEGRIER : CAPITAINE - Métiers d'autrefois avec Genealogie.com 1. Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

NEGRIER : CAPITAINE :

Le capitaine-négrier est celui qui vit la traite au quotidien : aménagement du navire au départ si besoin, chargement des esclaves, surveillance continuelle des révoltes toujours possibles et des maladies qui peuvent surgir, puis vente de cette "marchandise humaine"…

http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/genealogie-en-ligne/ancien-metier.asp?id_metier=88

Le chargement des esclaves

On charge progressivement le navire en progressant le long des côtes de Guinée, de site malsain en site malsain. Une fois la "cargaison" chargée, le capitaine négrier appareille. Lui et ses matelots reviendront un jour en Guinée. Mais aucun des hommes de sa cargaison... pour lesquels le billet est un aller sans espoir de retour. Marin expérimenté, commerçant habile, le capitaine négrier dispose généralement d'une réputation bien établie laquelle a inspiré confiance à son armateur. Formé "sur le tas", par un père, un oncle, un frère aîné ou un parent capitaine-négrier, ce capitaine se doit d'être officier de renom. Sinon, il voue l'expédition à un échec. En revanche, s'il est capable, son enrichissement l'introduit au coeur des élites négociantes. La cargaison à bord, il faut s'éloigner de la côte rapidement pour éviter évasions et suicides.

La traversée de l’Atlantique et retour

Vient alors la longue traversée de l'Atlantique. Tout capitaine doit alors être prêt à affronter la révolte toujours possible des captifs, les dangers de la mer, les hurricanes caraïbes...Une bonne connaissance des points de relâche îliens s'avère indispensable, pour faire de l'eau, des vivres, des réparations. Connaître la mer des Caraïbes est capital. Enfin, il lui faut vendre la cargaison, mettre les noirs en valeur (corps huilés), et les présenter au public une fois réparées les fatigues de la mer avec des vivres frais, du riz surtout, pour interrompre dysenteries et coliques. Les beaux Noirs vendus (les pièces d'Inde), reste à écouler les queues de cargaisons (Noirs en mauvais état physique ou psychique, "soldés" auprès des chirurgiens de la colonie). Les officiers en second du navire-négrier doivent ensuite collecter les fonds, visiter les colons mauvais payeurs, essuyer les démêlés avec les représentants de la Ferme.

Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Mers et Marins en France d’Autrefois, Archives et Culture.

1. Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

Dormira Dans Des Motels Miteux Ou, dormira dans des motels miteux ou dehors on dormira… lésion auto-infligée par saut dans le vide | zone de commerce et des services...

Le mercredi 22 juillet 2009 à 11:43, par p

La république fédérale et la formation de l'Union AFRICAINE POUR OU CONTRE!

L’union fait la force !

Ce n’est pas un mythe, c’est ce qui donne l’élan à des citoyens qui œuvrent pour une meilleure répartition des richesses, c’est ce qui aide des personnes à lutter pour faire respecter leurs droits fondamentaux, c’est ce qui transforme la vie de populations ravagées par la guerre en lendemains de réconciliation. Le contexte de la mondialisation nous engage tous à devenir de réels citoyens du monde. Alternatives en est un et vous aussi, parce que je sais que vous voulez agir pour la paix dans le monde. C’est pourquoi l’union des Etats Unis fédérale Africaine. Plus on est solidaires, plus on peut changer les choses. En cette fin d’année 2009, tandis qu’on nous bombarde de mots comme "crise alimentaire" et "récession", j’ai envie de vous dire : « Ne baissons pas les bras ! » Ensemble, nous avons la capacité d’avoir un impact positif sur le monde de « demain », pour en faire un monde de paix et juste. Voyez comment ! Partout, nous soutenons des initiatives novatrices de mouvements populaires luttant pour éradiquer la pauvreté, l’injustice, l’exploitation et la violence, des conditions qui nuisent à un monde de paix. Nous réussissons à renforcer ces actions citoyennes parce que des gens comme vous partagent notre sens de la justice et de la solidarité. En tendant la main à ces jeunes ainsi qu’à des travailleurs, des femmes, des communautés entières, vous contribuez à bâtir un monde plus juste, plus démocratique, plus pacifique. Vous conviendrez avec moi que ce qui se passe au Sud a une incidence sur ce qui se passe au Nord. Et vice-versa ! La crise alimentaire et les perturbations économiques se répercutent sur les politiques sociales d’ici et d’ailleurs. Cette réalité renforce la nécessité de nos actions dans le monde et notre travail de sensibilisation et de promotion d’une citoyenneté mondiale active en France et partout ailleurs. En unissant nos forces, nous pouvons œuvrer pour construire un monde de paix. l'Union AFRICAINE pour les libertés civiles dont la mission est de « défendre et préserver les droits et libertés individuelles garanties à chaque personne dans ce Pays par la Constitution et les lois des États-Unis d’Afrique »1. Ses moyens d'actions pourront-être en exemple les poursuites judiciaires, le lobbying législatif et l'éducation civile communautaire.

1. Le jeudi 9 juillet 2009 à 14:04, par Minsili

Pauvre Farakan, s’est-il seulement qu’il est entrain de soutenir la volonté d'un dictateur dont le seul but est se présenter en chef et guide unique de l'Afrique.

2. Le samedi 11 juillet 2009 à 05:54, par Leomensa Minsili

Je regrette que vous ayez cette vision. Ce n´est pas parce que Kadhafi est un dictateur que tout ce qu´il fera sera mauvais. L´union africaine qu´il soutient est effectivement très importante pour l´Afrique. C est vraiment de l´idiotie de penser qu´il s´érigera en président dictateur de l Afrique. C est des gens comme vous qui ne veulent pas le bien de l´Afrique et que le continent doit continuer dans sa misère. Que direz-vous des timoniers comme Nkrumah et allier que prônaient les mêmes idées aux lendemains des indépendances et les occidentaux les ont étouffés! Révisez vos idées mon confrère Minsili car ne pas reconnaître la loi de nature qui stipule que " l ´union fait la force " est pure ignorance. Nkrumah est en train de naître en Kadhafi. Qui soutient l´UA ne soutient pas en réalité Kadhafi mais immortalisent Kwuamé Nkrumah et ses prédécesseurs afro-américains comme Marcus Garvey et les fait ressuscités. Le nouveau départ de l´Afrique doit oublier les rancœurs sur le continent et travailler exclusivement les idées progressistes indépendamment de leurs auteurs. Plus on pense aux malaises du passé moins on progresse dans le futur À nous revoir Que Dieu bénisse la vraie Union Africaine comme une fédération sans frontière et que tout africain partout où il se trouvera sur le continent se sente effectivement comme chez lui sans distinction aucune pour qu’il puisse mettre en valeur ses potentialités et que le mot "étranger" entre noirs africains sur le continent disparaisse dans notre vocabulaire. C est la seule et unique voie pour le développement de l´Afrique. Les voies isolées par pays ne seront que des paliatifs. Salut l´UA!!!!

article: Louis Farrakhan : les Noirs américains soutiennent Kadhafi

Le leader de la Nation of Islam était présent au sommet de Syrte Le leader de la "Nation de l'Islam" a également mis en exergue la vision du guide Kadhafi selon laquelle "le continent souffre encore des séquelles de la colonisation occidentale, de l'injustice et de l'oppression exercées par les Blancs, qui ont laissé des traces négatives dans l'esprit et l'âme des Africains à l'intérieur du continent et chez les Africains de la diaspora".

M. Farrakhan a réitéré, dans une déclaration à la presse à Syrte (centre de la Libye), où il a assisté au 13ème sommet de l'Union africaine (UA), la fierté des Noirs-Américains et leur considération à l'égard des efforts du guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA, en vue de la réalisation de l'unité du continent. Le leader de l'association "Nation de l'Islam", aux Etats-Unis, Louis Farrakhan, a annoncé l'engagement des Noirs- Américains à œuvrer avec le guide libyen Mouammar Kadhafi à la mise en œuvre de la volonté des masses africaines de l'édification des Etats unis d'Afrique. M. Farrakhan a réitéré, dans une déclaration à la presse à Syrte (centre de la Libye), où il a assisté au 13ème sommet de l'Union africaine (UA), la fierté des Noirs-Américains et leur considération à l'égard des efforts du guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'UA, en vue de la réalisation de l'unité du continent. "Le guide Kadhafi a remis sur la voie la vision de Kwame Nkrumah relative à l'édification des Etats unis d'Afrique pour son exécution et a amené tous les chefs d'Etat africains à œuvrer pour faire de la réalisation des Etats unis d'Afrique une nécessité qu'il est temps de concrétiser", a-t-il déclaré. Le leader de la "Nation de l'Islam" a également mis en exergue la vision du guide Kadhafi selon laquelle "le continent souffre encore des séquelles de la colonisation occidentale, de l'injustice et de l'oppression exercées par les Blancs, qui ont laissé des traces négatives dans l'esprit et l'âme des Africains à l'intérieur du continent et chez les Africains de la diaspora". M. Farrakhan a salué, par ailleurs, l'appel du guide Kadhafi lors de son discours à la séance d'ouverture du sommet de l'UA, relatif à la nécessité pour l'Afrique d'amorcer la conquête de l'espace, l'utilisation pacifique du nucléaire, de la chimie et de la biologie, "pour compenser la grande perte historique face aux autres continents et nations du monde". Commentaires 1. Le jeudi 9 juillet 2009 à 14:04, par Minsili Pauvre Farakan, s’est-il seulement qu’il est entrain de soutenir la volonté d'un dictateur dont le seul but est se présenter en chef et guide unique de l'Afrique.

2. Le samedi 11 juillet 2009 à 05:54, par Leomensa Minsili

Je regrette que vous ayez cette vision. Ce n´est pas parce que Kadhafi est un dictateur que tout ce qu´il fera sera mauvais. L´union africaine qu´il soutient est effectivement très importante pour l´Afrique. C est vraiment de l´idiotie de penser qu´il s´érigera en président dictateur de l Afrique. C est des gens comme vous qui ne veulent pas le bien de l´Afrique et que le continent doit continuer dans sa misère. Que direz-vous des timoniers comme Nkrumah et allier que prônaient les mêmes idées aux lendemains des indépendances et les occidentaux les ont étouffés! Révisez vos idées mon confrère Minsili car ne pas reconnaître la loi de nature qui stipule que " l ´union fait la force " est pure ignorance. Nkrumah est en train de naître en Kadhafi. Qui soutient l´UA ne soutient pas en réalité Kadhafi mais immortalisent Kwuamé Nkrumah et ses prédécesseurs afro-américains comme Marcus Garvey et les fait ressuscités. Le nouveau départ de l´Afrique doit oublier les rancœurs sur le continent et travailler exclusivement les idées progressistes indépendamment de leurs auteurs. Plus on pense aux malaises du passé moins on progresse dans le futur À nous revoir Que Dieu bénisse la vraie Union Africaine comme une fédération sans frontière et que tout africain partout où il se trouvera sur le continent se sente effectivement comme chez lui sans distinction aucune pour qu’il puisse mettre en valeur ses potentialités et que le mot "étranger" entre noirs africains sur le continent disparaisse dans notre vocabulaire. C est la seule et unique voie pour le développement de l´Afrique. Les voies isolées par pays ne seront que des paliatifs. Salut l´UA!!!!

www.grioo.com/blogs/malon/ 4. Le samedi 13 février 2010 à 18:38, par laparque :: site Concernant Khadafi...bon, je suis pour l'unité africaine! L'afrique n'en serait que grandie et prête à mieux affronter les néo colons...Ceci dit, imputer cette idée à ce félon est très mauvais..Déjà parce que c'est un dictateur sanguinaire mais qui plus est sa vision de l'unité africaine est quelque peu étrange. Unité africaine certes, mais sous sa coupe. L'Afrique n'a pas besoin d'être bestial à sa tête surtout pas..Non non et non..il lui faut des hommes sachant se concerter, des hommes comme le regretté Thomas Sankara... http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:6PlexucQMDcJ:www.grioo.com/blogs/mbalax/index.php/2006/08/26/1297-historique-du-mbalax+psychisme+n%C3%A9grier&cd=5&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr http://www.grioo.com/blogs/amak/index.php/2006/04/30/987-manifeste-amak-bordeaux

1. NEGRIER : CAPITAINE - Métiers d'autrefois avec Genealogie.com

..children of the street that children soldier per psychisme negrier 20 mars 2010 15:43:47

La cupidité est le moteur de la finance »… Le triomphe de la cupidité un moteur pour l’économie … Ne pas comprendre la vraie nature sociale de la finance, c’est se condamner ..La monnaie est à l’économie ce que la langue est à la communication

Par Children of the Street ( children soldiers), samedi 20 mars 2010 à 11:45 :: IMPOT; « argent » investissement immobilier :: #3225 :: rss

BIBLE of the FINANCE

Joseph Stiglitz agace. Ceux qui, il y a quelques années, en ont fait une icône de leur mouvement, les altermondialistes, trouvent qu’il sert désormais avec trop de zèle les gouvernements (Stiglitz a travaillé pour l’équipe d’Obama et conduit aussi une mission de réflexion pour Nicolas Sarkozy). Même agacement chez beaucoup de ses confrères économistes pour qui, depuis qu’il est une star, Stiglitz « brade » sa parole en prenant position sur l’air du temps. Qu’importe… Avec son allure de gros chat gourmand installé dans un fauteuil confortable devant le feu de cheminée d’un hôtel du coeur de Paris, Stiglitz assume : « Ma célébrité me permet d’être pédagogue et de faire passer le message auquel je crois. » Farouchement opposé au capitalisme sauvage, il croit aux bienfaits que celui-ci peut engendrer à condition d’être encadré et régulé. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la sortie du « Triomphe de la cupidité ».

Les marchés monétaires et financiers sont nés de l’éthique. Il faut donc commencer par là ! L’éthique n’est pas une bénédiction de fin de journée pour se mettre en règle avec Dieu ou sa conscience : toute l’organisation financière procède d’un projet de société, d’un désir de communion qui s’étend aujourd’hui à toute la planète du fait de la dynamique de mondialisation. La monnaie n’a pas été inventée pour enrichir les banquiers. Elle a été créée pour faciliter les échanges en les multilatéralisant.

•La monnaie est à l’économie ce que la langue est à la communication. Elle accélère les échanges jadis bridés par le troc. •La monnaie offre donc une liberté dans l’espace mais aussi dans le temps : ceux qui ont trop d’argent peuvent prêter à ceux qui n’en n’ont pas assez. Là aussi, on voit que la finance est au service d’une communion entre les hommes. La monnaie est donc le signe et l’instrument d’un pacte social qui n’a rien à voir avec un individualisme forcené et égoïste. Ne pas comprendre la vraie nature sociale de la finance, c’est se condamner tôt ou tard à la déroute, car elle ne peut pas fonctionner sans ce but collectif. La finance est au service de l’économie, et l’économie est au service de l’homme. L’éthique n’est donc pas un idéal qui viendrait contester le cynisme de la cupidité. L’éthique est le fondement absolument nécessaire de l’organisation financière si l’on veut que la technique ne devienne pas folle. La révolution communiste qui a voulu en finir avec l’économie sociale de marché n’a pas sauvé la Russie. Elle procédait d’un idéalisme inopérant et finalement destructeur. Mais la cupidité érigée en vertu n’a pas davantage sauvé l’Amérique. Ce cynisme anthropologique n’était pas plus réaliste. Car la cupidité est une pathologie aux conséquences dévastatrices elle aussi.

Oui, ce que le moine Evagre le Pontique (346-399) appelait les huit mauvais esprits qui sont devenus les sept péchés capitaux n’a rien de suranné. L’un de ces sept péchés a été traduit par le mot « avarice ». Mais il s’agit en fait de la cupidité, c’est-à-dire d’un rapport maladif à la richesse.

•La richesse est un bien dangereux Dans la tradition biblique, la richesse n’est pas un mal. à condition de ne pas en faire un dieu.

L’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître.

•Il n’est pas rationnel d’organiser sa vie personnelle et la vie sociale autour du seul objectif d’enrichissement, car la richesse suprême, dans la tradition biblique, est : l’amour fraternel, expression du divin, car « Dieu est amour » (1 Jn, 4,16). La motivation vraie, durable et constructive de l’homme n’est donc pas la cupidité mais l’amour fraternel. Elle se construit par l’éducation dès le plus jeune âge. Elle est le substrat éthique qui permet le fonctionnement efficient des marchés : « Que votre oui soit un oui et que votre non soit un non » (Mt 5,37). Toute crise financière possède donc une dimension technique mais aussi une dimension éthique, car le fonctionnement des marchés est lié à la culture, comme l’a noté très tôt Max Weber dans L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Une économie sociale de marché ne pourra fonctionner durablement que si les agents économiques usent avec sagesse des choses qui passent pour s’attacher à celle qui ne passe pas, c’est-à-dire l’amour fraternel. Mépriser cette réalité spirituelle, c’est s’exposer à des bulles spéculatives qui peuvent nuire au développement économique réel.

•La richesse et la finance sont donc des biens. Mais ce sont des biens dangereux. Ce paradoxe a pour source le cœur de l’homme qui est « compliqué et malade » (Jr 17,9). Il revient à la famille, à l’école, aux associations et aux communautés religieuses d’éduquer à un juste rapport à l’argent, qui se traduit par les vertus de détachement, de travail et de partage.

Refuser cette dimension éthique à l’homme et ne pas la faire grandir dans le monde, c’est détruire les bases sociales d’une meilleure allocation des ressources. C’est donc contribuer au malheur immédiat des pauvres, au déséquilibre écologique de la planète et à la misère spirituelle des riches.


***

bye

sur Quel est mon avenir connaître mon avenir professionnel

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:d56UC9X1CG8J:www.tarot-numerologie.fr/blog/2010/03/07/quel-est-mon-avenir-connaitre-mon-avenir-professionnel/+psychisme+n%C3%A9grier&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr

http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

16 février 2010 @ 15:07, par Children of the Street ( children soldiers) psychisme negrier (children soldiers grioo.com)

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès ... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale... Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE

..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

...

  • J'ai "Guéri" mes Dents Jaunes.. fr

http://dictionnaire.sensagent.com/l%C3%A9sion+auto-inflig%C3%A9e+par+saut+dans+le+vide+%7C+zone+de+commerce+et+de+services/fr-fr/

http://www.google.fr/search?hl=fr&rls=com.microsoft:*:IE-SearchBox&rlz=1I7GGLL_fr&&sa=X&ei=09NKTayRJJyShAeG5cCWDw&ved=0CBcQBSgA&q=psychisme+n%C3%A9grier&spell=1

  • La Delinquance Assistee Par Ordinateur La Saga Des Hackers Nouv ...

http://www.hispatecno.net/75206/la-delinquance-assistee-par-ordinateur-la-saga-des-hackers-nouv-eaux-flibustiers-high-trch/2/

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jeudi 21 janvier 9999

____Ni croyant,.. ni athée. Y a des gens qui sont ni athée ni croyant ou ni quoi que ce soit ? Alors ni question, ci pourquoi ni athées ont quand même cliqué sur ni question.. ni cliquez pas, ci interdit ? ..schut ne dis rien, je suis là incognito !

A votre avis, qui est plus proche de Dieu,

l'athée qui ne fait que du bien, ou le croyant qui fait que du mal?

''Le croyant dira que c'est lui, l'athéisme n'ayant pas de sens à ses yeux''.

''L'athée dira personne, puisque dieu est un fantasme''.

Y a des gens qui sont ni athée ni croyant ou ni quoi que ce soit ?

Personnellement le fait même d'être athée implique le fait de ne pas croire en quelque chose, donc on fond de soit on croit en cette chose...

Par ma question je veux dire s'il y a des gens qui ne font pas cette "je ne crois pas en ceci donc..." mais en faite s'en foutent de ce qu'il l'entour.

Einstein était croyant ou athée ?

J'ai déjà ma petite idée, mais vous, savez-vous vraiment ce que pensait Einstein ?

Mes convictions:

Einstein disait aussi (Propos démenties pas les croyant qui propage la bonne parole par l'image de bonne personne connus, mais des propos juste et vérifiable) "Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."

(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)

De même:

Il disait:

« Je suis un non-croyant profondément religieux. C'est une religion de type quelque peu nouveau. Je n'ai jamais imputé à la Nature un objectif ou un but, ou quoi que se soit qui puisse passer pour anthropomorphisme. Ce que je vois dans la Nature, c'est une superbe structure qu'on ne peut comprendre qu'imparfaitement et qui doit donner à celui qui réfléchit un profond sentiment d'humilité. C'est un sentiment authentiquement religieux qui n'a rien à voir avec le mysticisme. L'idée d'un Dieu personnel m'est totalement étranger et semble même naïve. » Letter to Hans Muehsam March 30, 1954; Einstein Archive 38-434 Il y a 9 mois

Mais ce n'est pas tout, Einstein dit aussi:

"La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle." et bien d'autre phrase qui créer un amalgame entre Einstein et croyance ou qui continue de perpétuer se conflit entre croyant et non croyant de se donner l'image d'un grand génie pour influencer les gens.

La réalité n'est pas de savoir si Einstein est croyant ou athée ou agnostique. C'est de comprendre pourquoi ils disait parfois une chose et puis une autre fois son (presque) inverse !

Dans ce cas remettant nous dans l'époque, et dans "le lieu" (un pays qui n'accepter pas ou très peu l'athéisme, encore de nos jours, c'est mal vu. = les états unis)

Pour prouver ce que je dis, regardant le genre de lettre que recevait Albert Einstein durant son séjour au états unis, alors qu'il lancer quelque phrase sur les religions (pas forcement bonne):

Lettre d'un président d'une société historique du New Jersey:

"Nous respectons votre érudition, docteur Einstein, mais il y a une chose que vous ne semblez pas avoir apprise: que Dieu est un esprit et ne peut être trouvé au télescope ou au microscope, pas plus qu'on ne peut trouver la pensée ou l'émotion humaines en analysant le cerveau. Comme chacun sait, la religion est fondée sur la Foi, pas sur le savoir. toute personne qui réfléchit peut être assaillie de temps en temps par le doutes religieux. Ma propre foi a vacillé bien souvent. Mais je n'ai jamais parlé à personne de ces errements spirituels pour deux raison 1) je craignais, par une simple allusion, de perturber et d'affecter l'existence et les espoirs d'un de mes semblables, 2) parce que je suis d'accords avec l'écrivain qui a dit :

"il y a une tendance malsaine chez celui qui va détruire la foi d'un autre."... j'espère, docteur Einstein, que votre citation a été déformée et que vous allez dire quelque chose de plus agréable aux innombrables Américains qui aiment vous honorer. "

bien sur vous pouvez doutez de ce texte, je vous encourage donc à faire des recherche dessus. Au pire demandais à Richard Dawkins directement ou il a trouver ces sources !

Une autre lettre pour montrer qu'Albert d'Einstein était en terrain ennemis à l'athéisme pour prouver qu'il était athée et que ces quelques rare phrase (quand elle ne sont pas inventé) dont il fait l'éloge de la religion ne sont pas véritablement sincère ?

ok:

Lettre du fondateur de la Calvary Tabernacle Association de L'Oklahoma (toujours cité par Richard Dawkins):

"Professeur, je pense que tous les chrétiens d'Amérique vont vous répondre: "Nous ne renoncerons pas à notre foi en notre Dieu et en son fils Jésus-Christ, mais nous vous invitons, si vous ne croyez pas au Dieu des personnes de cette nation, à retourner d'où vous venez" J'ai fait tout mon possible pour faire honneur à Israël, et voilà que vous venez, et d'une seul déclaration proférée par votre langue blasphématoire vous faites plus pour nuire à la cause de votre peuple que tous les efforts des chrétiens qui aiment Israël pour éradiquer l'antisémitisme dans notre pays. Professeur Einstein, tous les chrétiens d'Amérique vous répondront tout de

Suite: "reprenez votre théorie folle et fallacieuse de l'évolution, et retournez en Allemagne d'où vous venez, ou arrêtez d'essayer de détruire la foi d'un peuple qui vous a accueilli quand vous avez été obliger de fuir votre pays natal."

Monstrueux n'est-ce pas ?

Cela explique bien les centaines petite phrases flou (très flou) et mystique dont beaucoup de croyant propage pour s'autoproclamer "le camps des gents intelligent", influencé par poigne d'une religion sans respect pour les autres !

Voila ce que disait vraiment Einstein:

Une lettre inédite d'Albert Einstein au philosophe Eric Gutkind, datée du 3 janvier 1954, apporte un démenti formel à touts ceux qui voudrait faire croire qu'il était croyant. Un an avant sa mort, il y affirme que l'idée de Dieu est née de la faiblesse humaine et qualifie la Bible de "vraiment enfantine".

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste." (Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

"Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois." (Albert Einstein / 1879-1955)

"Ce qui m'intéresse vraiment c'est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant le monde."

(Albert Einstein / 1879-1955)

A force de lire des ouvrages de vulgarisation scientifique, j'ai bientôt eu la conviction que beaucoup d'histoires de la Bible ne pouvaient pas être vraies. La conséquence a été une véritable orgie fanatique de libre pensée accompagnée de l'impression que l'Etat trompe intentionnellement la jeunesse par des mensonges. C'était une impression écrasante. Cette expérience m'a amené à me méfier de toutes sortes d'autorité, à considérer avec scepticisme les convictions entretenues dans tout milieu social spécifique : une attitude qui ne m'a jamais quitté, même si par la suite, parce que j'ai mieux compris les mécanismes, elle a perdu de son ancienne violence."

(Albert Einstein / 1879-1955)

... et pour ceux qui auraient encore des doutes :

Ajoutons que l'expérience d'Alain Aspect a montré dès 1982 que soit Dieu joue aux dés avec l'univers, soit c'est nous.

Sources :

http://atheisme.free.fr/Citations/Einste…

En gros, je ne peux pas dire:

  • "il est athée" ou
  • "il est agnostique" ou
  • "il est croyant" ou

"autre"

Je peux simplement conclure, qu'il a dit croire, ensuite il a dit ne pas croire, ensuite on la menacé, et il a recommencer à dire qu'il croyait, mais toujours de façon "louche" de façon à remettre en question la raison de ces phrases !

Donc

j'imagine qu'Einstein était Athée, mais ne pouvais pas s'en défendre, comme en peut s'en défendre de nos jours ! (oui de nos jours en s'en défend malheureusement, j'attends le jours ou on ne fera que donner ces arguments et non, se défendre).

Meilleure réponse - Choisie par le demandeur

Probablement athée, mais tout de même d'après ses déclarations il possédait une certaine croyance à quelque chose.

Ps:

''Je ne suis ni croyant ni athée envers un dieu quelconque! Où est ma place sur ce forum....pensez-vous? Toutes les religions sont des béquilles.... Il n'y a qu'en moi que je peux croire.....et en moi il y a''

une Âme....voilà!

Tout et absolument tout est issu de l'Âme qui nous habites.

Ceci n'est pas une idée,une idéologie, un programme,une religion....

C'est la vraie vie.......! http://www.discutons.org/sutra2042809.html

  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100416051014AAPD4BD
  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20081108090947AAIVwbK

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dimanche 10 janvier 9999

_____Acheter halal, c'est financer le terrorisme islamiste... 'Une partie de ces sommes va à des groupes liés au terrorisme. Le halal est devenu une industrie multi-milliardaire en dollars.. Coq gaulois, 'fièrement halal'

dimanche 9 janvier 2011Acheter halal, c'est financer le terrorisme islamiste

  • Le halal est devenu une industrie multi-milliardaire en dollars

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/acheter-halal-cest-financer-le.html

Contribution au débat

sur la cohésion sociale:

Coq gaulois,

'fièrement halal'

'Une partie de ces sommes va à des groupes liés au terrorisme

Or, selon la chaîne américaine CBN News, les produits halal infiltrent la filière alimentaire non seulement dans les pays musulmans, mais aussi aux Etats Unis et dans le monde entier, y compris en France.

Le reportage de CBN News a voulu filmer une boucherie située dans un quartier musulman de Paris, mais en a été empêché, au prétexte que l'opérateur caméra n'était pas musulman et donc 'impur'. Halal, en arabe, signifie légal ou permis. Pour qu'une viande soit 'halal', un musulman doit prononcer la formule "Au nom d'Allah; Allah est (le plus) Grand", avant d'égorger l'animal vivant avec un couteau, face à la Mecque.

Le combat contre le halal

Le poids du seul marché halal en France est estimé à 7 milliards de dollars, et a doublé en cinq ans. En janvier 2011, Quick, la deuxième chaîne de restauration rapide en France, sert des repas tout-halal dans 22 de ses restaurants, ciblant ainsi l'importante population musulmane de France.

Or, l'Etat français est l'actionnaire majoritaire de Quick et, bien qu'il soit constitutionnellement laïc, il se livre à un commerce confessionnel. La Caisse des Dépôts et Consignations est passée du laïc au halal: lien PaSiDupes

Le président de l'Ordre républicain (lien), Charles Aslangul, un élu de 21 ans à Bry-sur-Marne, mène le combat pour le maintien de la séparation des Eglises et de l'Etat. Le 'politiquement correct' l'a aussitôt étiquetté 'impur' en le traitant de fasciste et fut poursuivi pour 'incitation à la haine raciale': l'amalgame entre 'race' et 'religion' resurgissant, alors que, selon le cas, il est fustigé, comme il le fut aux "heures les plus sombres de notre Histoire", comme on dit. Lavé de tout soupçon par le tribunal, le jeune élu poursuit maintenant Quick pour fausse accusation. "L'islam essaie de s'imposer dans la sphère publique. Je ne stigmatise pas l'islam. Je ne fais que décrire la situation quand son aile radicale essaie de s'imposer à nos lois républicaines," explique-t-il.

La charia, complice du terrorisme, fait-elle monter les enchères ?

Quel est l'enjeu du halal? Pour les observateurs vigilants de la montée de l'islam en France, il y a du souci à se faire. "L'islam introduit la charia dans notre societé et ce n'est pas clair pour les gens," selon Alain Wagner, militant français de l'Alliance contre la charia, un mouvement regroupant des citoyens et organisations provenant d’Europe ainsi que des Etats-Unis et du Canada (lien). "Quand on voit de la nourriture halal dans des magasins, on se dit que ce n'est qu'une sorte de nourriture comme une autre, mais c'est la charia.

Or, selon les experts, une partie du produit de la vente de halal en France va à des groupes liés au terrorisme.

Quand un consommateur français achète halal, une part de la somme payée est reversée, comme une sorte de commission, à des spécialistes islamistes du halal. Certains d'entre eux sont agréés par l'UOIF (Union des organizations islamiques de France), dont le Centre Simon Wiesenthal signale les liens étroits avec les Frères Musulmans, organisation panislamiste et supranationale, fondée en 1928 en Égypte (lien PaSiDupes) avec pour objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale et l’instauration de la charia. Il s'agit clairement d'une organisation terroriste. A noter que le recteur et imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qui se voit un peu comme le mufti de l’islam de France et donne l'image de la modération, se situe en fait dans la mouvance des Frères musulmans. Lien PaSiDupes

Lorsque le journaliste français Alexandre del Valle commença à enquêter sur les tentatives des Frères musulmans pour prendre le contrôle de l'industrie halal et la transformer en organisation de type mafieux, il reçut des menaces pour sa vie. "Près de 60% des produits alimentaires halal sont controlés par des organisations appartenant aux Frères Musulmans," explique-t-il.

Le halal se développe également en Grande Bretagne où le London Daily Mail a découvert que les principales chaînes de grande distribution, de restauration rapide, et jusqu'à certains hospitaux et écoles servent du halal en cachette de leurs clients, usagers ou patients.Des parlementaires britanniques exprimèrent leur indignation lorsqu'ils apprirent qu'on leur servait de la viande halal dans le plus grand secret.

Au Canada, Campbell's vend désormais une ligne de produits certifiés halal. Aux Etats-Unis, McDonald's, Walmart et Whole Foods offrent aussi une alternative halal.

Une stratégie alimentaire de la discorde

Sur le continent américain, l'une des organisations de certification, l'Islamic Society of North America (ISNA), fut impliquée dans le procès terroriste de la 'Fondation pour la Terre Sainte' (Holy Land Foundation for Relief and Development), pour ses liens avec le groupe terroriste Hamas, proche des Frères Musulmans. Liste des organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne: lien Wikipedia

Les produits halal taxent l'acheteur L'une des objections de leurs détracteurs est qu'ils font payer les non-musulmans sans qu'ils le sachent.

Le journaliste Del Valle dénonce le halal en tant que brilliante stratégie politique et commerciale des Frères Musulmans. "Cette nourriture représente deux victoires en une. Diviser les gens; fracturer une société en deux. Et faire de l'argent", explique-t-il.

Certains ne font aucune différence entre halal et kascher, mais Wagner n'est pas de cet avis. "Non, ce n'est pas comparable à l'alimentation. Ceux qui mangent kascher ne prêchent pas la destruction de la démocracie. Le halal, c'est la charia. Et nous devons bannir de notre société tout ce qui est lié à la charia", déclare-t-il.

VOIR et ENTENDRE le reportage de Dale Hurd, journaliste à CBN News, sur le Halal. Avant d'être mis en redressement judiciaire et de disparaître le 18 novembre dernier, le groupe de Christian Blachas, dont faisait partie CB News, a accusé la France, état laïc, de soutenir une religion:

Lancement de Hal’shop, enseigne de proximité 100 % halal

L’entrepreneur Rachid Bakhalq s’est associé à l’agence de commerce de détail 'Market Value' pour lancer la première enseigne de proximité spécialisée dans le halal. Baptisée Hal’shop, elle propose une gamme de produits en épicerie, surgelés, plats cuisinés et boissons sans alcool, ainsi qu’un espace de dégustation sur place. Après le lancement d’un magasin pilote à Nanterre, d’autres espaces devraient s’implanter en France et à l’étranger. Le Salon halal serait-il une chance pour la cohésion sociale ? Lien PaSiDupes

VOIR et ENTENDRE un reportage consacré au salon international de Paris, totalement consacré à la nourriture Halal et ...ses services avec un invité d'honneur: l'Algérie... "Trouver d'autres marchés" (une offre et non une demande, donc ?):

Le 26/01/2010, Libération a publié un article dont le titre fait illusion: « Les musulmans ne veulent pas que la charia s’applique en France » (lien)

"On voit apparaître une sorte de business identitaire... Le meilleur exemple de ce mélange entre foi et business, c’est sans doute l’association AVS (A votre service) qui fait de la certification de viande hallal. Au départ, c’était 4 types, aujourd’hui ils emploient 120 personnes. Le système de gestion de leur entreprise est ultra-performant. Rien à voir avec la Mosquée de Paris (qui délivre également la certification hallal). C’est passionnant de voir comment des jeunes très croyants et très pratiquants, qui ont grandi dans le bain français instruits par les professeurs FSU de l'E.N., ont été capables de prendre en main un aspect rituel et d’en faire un business. Un autre exemple est Zoubaïr ben Terdeyet. Il a créé la première société française de conseil en investissements financiers et immobiliers conformes aux principes de la charia." La qualité sanitaire des produits halal n'est pas assurée pour autant: lien PaSiDupes

Institutionnalisation de l’islam de France

Tout a commencé par une banalisation, explique l'interlocuteur de Libération "C’est le résultat d’un mouvement de fond qui a débuté il y a une dizaine d’années. Les maires soutiennent désormais les projets de construction de mosquées alors que c’était exceptionnel, voire anormal, à la fin des années 90. Localement, les responsables musulmans ont des contacts continus avec les institutions, les autres cultes. L’imam a acquis un statut équivalent à celui du curé, du rabbin. Il est invité aux différentes cérémonies organisées par la République, et pendant la période du ramadan, il invite les personnalités locales aux repas de rupture du jeûne."

Ne parlons plus d'assimilation Michel Vauzelle (PS) s'est déclaré "fier d'être le président de la plus grande région musulmane", PACA (lien PaSiDupes) Intégration, simple communautarisme ou agression avant conquête ?

Publié par Pakool à l'adresse dimanche, janvier 09, 2011 Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Google Buzz Libellés : agression, charia, cohésion sociale, communautarisme, identité nationale, islamisation, laïcité, religion, restauration rapide, salafisme, terrorisme, UE, Vauzelle M.

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_____L'islam inspire la peur aux Allemands comme aux Français .. 43% des Français et des Allemands admettent que l'islam représente «plutôt une menace». Le sondage du Monde dit tout haut ce que les Européens doivent taire..

jeudi 6 janvier 2011L'islam inspire la peur aux Allemands comme aux Français Le sondage du Monde dit tout haut ce que les Européens doivent taire

43% des Français et des Allemands admettent que l'islam représente «plutôt une menace»

C'est la révélation d'un sondage du journal Le Monde (04/01/2011) . Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

L'islam inspire l'inquiétude des deux côtés du Rhin

Ce sondage de l'IFOP, publié mardi 4 janvier par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente « plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam le « facteur d'enrichissement culturel » que tente de nous vendre la gauche humanitaire et vertueuse à l'écoute des Français... Ces réserves sont quasiment homogènes quelques quelles que soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception: les jeunes de 18 à 24 ans, qui par ailleurs voient d'un mauvais oeil d'avoir à payer solidairement pour les retraites de leurs parents... Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée: les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. Question de désinformation militante de la presse et des professeurs de la FSU et, en définitive, de lucidité de notre jeunesse ? La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes.

Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands. Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image que donne l'islam de lui-même est sombre

Un tiers du panel lui associe en priorité le label « rejet des valeurs occidentales ». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient « fanatisme » et « soumission », rappelle Le Monde.

La similarité des résultats de part et d'autre du Rhin devrait interpeler

« Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays », note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques. La sociologue Dounia Bouzar, que Le Monde choisit sur des critères partisans et présente comme une anthropologue, cet éveil de la conscience collective peut être lié aux discours politiques. Selon cette chercheuse militante, à gauche comme à droite, ils fustigent des aspects de l'islam, véhiculés par les musulmans radicaux qui labourent le terreau des jeunes en révolte et des extrémistes. Mais Dounia Bouzar n'envisage pas l'exaspération des Français sans cesse montrés du doigt, par la presse, le cinéma et la télévision et indignés par les insultes du rap. Lien PaSiDupes

Or, en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, si doués soient les Allemands, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait « complètement échoué ». En revanche, Le Monde continue d'évoquer "le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires", sans s'interroger sur la responsabilité des media dans le rejet des Français de toute culpabilisation par la gauche. Dans l'Hexagone, il est 'politiquement correct' de prendre parti pour la diversité contre les Européens, dans le vain espoir de s'allier la jeunesse turbulente et aigrie des quartiers, plutôt que de l'inciter à l'effort et à la réussite. La presse et les partis peinent à revisiter leur idéologie populiste et n'ont de cesse de critiquer ceux qui identifient les problèmes et sollictent un débat sans a priori. Pour Le Monde, ce sont ceux qui posent les problèmes qui les créent, de même que celui qui en entreprise change une lampe est celui qui l'a grillée. Bien que l'Allemegne n'ait pas connu le degré de violence du débat français pour en arriver en définitive au même niveau de crainte, par habitude et facilité, Le Monde explique son sondage en évoquant néanmoins un été 2010 "dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral", refuse certains débats pour en faire des polémiques et pointe le Front national qui ose dire que les prières de rue dérangent la population plus sûrement que la rue bloquée deux fois quarante minutes par les ministres qui, une fois l'an, font à pied le trajet de la Place Beauvau au Palais de l'Elysée (50 m) pour présenter leurs voeux au président: France Info fait de l'information en dénichant un râleur pour s'en plaindre, toutes les 7mn et la journée durant, sur son antenne ! Le journal militant assure que "le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue". 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Pour Le Monde, les discours (unilatéraux !) auraient sur les Français un impact plus grand que la réalité de l'islamisation de leur environnement ou les images des attentats et des persécutions dans le monde.

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/lislam-inspire-la-peur-aux-allemands.html

La presse allemande ne peut être moins lucide et plus politicienne et partisane.

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_____Chrétiens power; les 8 millions de coptes d'Egypte marginalisés, persécutés et terrorisés. Qui connaît les Coptes ?.. D'abord, il s'agit de chrétiens. Vu par Le Nouvel Obs: "Montée d'un islam rigoriste" [autant dire ' radical ' ?]

Les 8 millions de coptes d'Egypte marginalisés, persécutés et terrorisés Qui connaît les Coptes ?

PaSiDupes a dû expliciter ce qu'occulte un article du journal 'catholique progressiste' La Croix, en date du 05/01/2011

D'abord, il s'agit de chrétiens

Ce que ce journal (du groupe Bayard Presse et relancé dans les années 90 par Bruno Frappat, un ancien directeur de la rédaction de Le Monde), qui se dit très attaché au concile Vatican II, en 725 mots, ne précise pas clairement la réalité du terrain.

En revanche, en indiquant d'entrée de jeu que "les Coptes d'Egypte, visés par l'attentat meurtrier d'Alexandrie, constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient, et l'une des plus anciennes ", le Nouvel Observateur n'élude pas le problème et indique même la raison grave (qui échappe au journal catholique de gauche, il est vrai) pour laquelle les Coptes intéressent soudainement le monde: ils sont persécutés. VOIR et ENTENDRE

Ensuite, La Croix verse dans la technicité pour contourner encore ce qui 'parle' au lecteur. " Appartenant à la famille des Églises orthodoxes orientales, l’Église copte-orthodoxe célèbre en arabe, selon le rite « alexandrin ». Mais pour Le Nouvel Observateur, "Les Coptes orthodoxes, avec à leur tête le patriarche Chenouda III, constituent la grande majorité de cette communauté qui comptent également des catholiques", poursuit l'hebdomadaire. " Ces derniers, qui font partie des Eglises de rite oriental de l'Eglise catholique, ont à leur tête le patriarche Antonios Naguib, qui a été consacré cardinal par le pape Benoît XVI, le 20 novembre 2010. (photo ci-contre)

Qu’est-ce qu’être copte ?

Être copte (du grec aiguptios, « égyptien » !), pour La Croix, ne se résume pas à " une appartenance ecclésiale " ce qui serait en effet trop réducteur, mais qui reste pourtant non définie... mais rejoint toute l’identité égyptienne référence purement séculière !

Pour le Nouvel Observateur, il importe plutôt de situer cette population: " Cette minorité religieuse est généralement estimée entre 6 et 10% des quelque 80 millions d'Egyptiens. L'Eglise copte, elle, parle de 10 millions de fidèles." Un détail pour La Croix qui ne permet pas d'évaluer l'étendue de la menace.

Selon l'annuaire pontifical 2010, il existe 165.000 Coptes catholiques en Egypte. Les Coptes remontent à l'aube du christianisme, à l'époque où l'Egypte est intégrée à l'empire romain puis à l'empire byzantin après la disparition de la dernière dynastie pharaonique des Ptolémées, d'origine grecque", tandis que La Croix se contente d'indiquer que "dans l’Égypte d’aujourd’hui, les 8 millions de coptes (10% de la population) sont 'présents partout', au Caire comme en milieu rural, en Haute, Moyenne et Basse-Égypte, dans toutes les classes sociales, des plus aisées aux plus démunies. Dans certaines régions rurales, le pourcentage des coptes peut atteindre 35%."

L'abrégé d'histoire-géographie de La Croix continue: " Très attachés à leur terre, les coptes ont peu émigré. Il existe cependant une diaspora copte de plus de 500 000 fidèles, principalement en Amérique du Nord et en Australie, mais aussi depuis vingt ans en Europe et dans la péninsule arabique. Quelques prêtres coptes assurent également une présence dans les lieux saints à Jérusalem."

Quelles sont les particularités de l’Église copte ?

"Sur le plan liturgique, les coptes pratiquent le rite «alexandrin» (développé dans le Patriarcat d’Alexandrie) et utilisent essentiellement l’arabe. Au cours de leurs messes, longues et complexes, les prêtres sont revêtus de riches ornements et les fidèles rythment leurs chants avec cymbales et triangles." La tendance folklorique de ce descriptif n'échappera à personne.

Mais ce n'est pas tout. " L’année liturgique est marquée par quatre temps de jeûne (avant Noël, Pâques, la fête des saints Pierre et Paul et l’Assomption) ; la Nativité est fêtée le 7 janvier ; l’office du Vendredi saint s’achève par une ' procession de l’ensevelissement' ". Est-ce vraiment l'essentiel dans le contexte actuel de persécution ? Un indécent rideau de fumée, dira-t-on.

Toujours plus culturel, La Croix: le 'sens de l'Histoire' est vivace dans ce journal...

"Sur le plan dogmatique, l’Église copte reconnaît les trois premiers conciles œcuméniques (Nicée, Constantinople, Éphèse) mais pas celui de Chalcédoine en 451 où a été proclamée la double nature du Christ. Elle est donc dite 'pré-chalcédonienne' ; même si, précise Milad Yacoub, religieux assomptionniste d’origine copte qui a enseigné à l’université du Caire, « tous les coptes croient en Jésus-Christ ' vrai Dieu et vrai homme ' », une précision tardive et qui coûte beaucoup à ce journal. À la suite des déclarations adoptées en 1973 et 1987 par le pape et le patriarche d’Alexandrie, les deux Églises catholique et copte-orthodoxe s’entendent désormais sur des formulations communes. Depuis 1948, l’Église copte-orthodoxe est membre fondateur du Conseil œcuménique des Églises (COE)."

Qu’est-ce que le Patriarcat copte ?

Froidement, La Croix nous donne un cours d'histoire. " Constitués en Église autonome, ressortant ressortissant' ? de l’ancien Patriarcat d’Alexandrie (qui s’était illustré dans la lutte contre l’arianisme, et qui arrivait au second rang après Rome jusqu’au Ve siècle), les coptes Coptes dépendent du Patriarcat dit « d’Alexandrie et de toute l’Afrique ». Leur patriarche – depuis 1971, Chenouda III – réside au Caire."

Définition négative par La Croix " L’Église copte n’appartient donc ni au catholicisme ni à l’orthodoxie gréco-slave (constituée après le schisme de 1054), même si on la qualifie d’« orthodoxe ». À ses côtés existe aussi, depuis la fin du XIXe siècle, une petite Église copte-catholique (250 000 fidèles) et une Église copte-évangélique, fondée par des missionnaires presbytériens."

Quelle est la place des coptes en Egypte ? Dernier chapître de ce cours par La Croix " Après être restés longtemps marginalisés sous les administrations mamelouke (XIe-XVIe siècle) puis ottomane (XVIe-XIXe siècle), les coptes Coptes se sont ouverts à la modernité à la fin du XIXe siècle (écoles dans les villages ; premier séminaire en 1893 ; imprimerie pour répandre les livres saints…). Après la Première guerre mondiale, bon nombre de coptes Coptes jouent un rôle actif dans la vie intellectuelle et politique (rejoignant le mouvement nationaliste égyptien)." C'est pas beau ça ? ! " Mais avec le régime nassérien (1954-1970) qui met en avant l’identité arabo-musulmane et nationalise les biens des étrangers (souvent des chrétiens grecs, arméniens, libanais…), les coptes Coptes se retrouvent à nouveau marginalisés, voire assimilés aux étrangers. Ils ne peuvent accéder aux postes hiérarchiques dans l’armée, la police, la justice ou les universités…"

A ce sujet encore, le Nouvel Observateur va plus loin, mais exprime toutefois le 'sentiment' copte... Le vote des étrangers est inconcevable en Egypte, mais des non-musulmans, les Coptes égyptiens par exemple, sont tout autant écartés des scrutins, quels qu'ils soient, et donc des conseils municipaux. Dans une France laïque, il est en revanche concevable d'élire les citoyens musulmans et qu'ils revendiquent leur confession aux Européennes. Lire Le Figaro à propos de la candidate voilée présentée par le NPA : pour Olivier Besancenot, une militante trotskiste peut être « féministe, laïque et voilée » Lire PaSiDupes : le PS et le PC se déchirent Lien PaSiDupes: Mélenchon dénonce la candidate voilée

" Faiblement représentés au Parlement et au gouvernement, les Coptes s'estiment tenus à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police. Ils déplorent également une législation très contraignante pour l'édification d'églises, alors que le régime pour les mosquées est très libéral." A comparer avec les jérémiades des musulmans en terre démocratique.

L'avenir des Coptes

Vu par La Croix

« Actuellement, face aux risques de violence et de fondamentalisme, côté musulman, de repli et de communautarisme, côté copte, le principal enjeu pour les coptes est le maintien du dialogue et de la paix sociale », résume Milad Yacoub. Et leur avenir apparaît d’autant plus incertain que les interrogations relatives à la succession de Chenouda III (âgé et malade), même si elles sont rarement évoquées publiquement, divisent les coptes. Pour la première fois, l’avenir de l’Église copte passe par les relations internationales."

Vu par Le Nouvel Obs: "Montée d'un islam rigoriste" autant dire ' radical ' ? "L'arrêt ' le coup d'arrêt ', dirait-on à l'inverse d'un chantier de construction d'une église a été au centre de violents affrontements en novembre dernier entre policiers et manifestants coptes au Caire, qui ont fait deux morts parmi ces derniers. La montée d'un islam rigoriste aggrave leur sentiment de marginalisation. Des incidents parfois meurtriers ont également émaillé leurs relations avec les musulmans au cours des dernières années, renforçant leurs craintes.

Le 6 janvier 2010, à la veille du Noël copte, six fidèles ont été tués par des tirs à la sortie d'une messe à Nagaa Hamadi, en Haute-Egypte, suscitant une vive émotion dans cette communauté. Et au-delà !! Le verdict des meurtriers présumés est attendu le 16 janvier."

Publié par Pakool à l'adresse jeudi, janvier 06, 2011 Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Google Buzz Libellés : chrétien, islam, islamisation, La Croix, martyr, musulman, religion, sens de l'Histoire, terreur

http://pasidupes.blogspot.com/2011/01/les-8-millions-de-coptes-degypte.html

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samedi 8 mars 7777

__Un CONTINENT en pérdition, une societé en marge du Monde.. Proposition de sujet, "la société idéale"? En d'autres termes, quel serais, le mode de fonctionnement, de vie, de pensée qui tendrait vers la perfection ? L'homme africain et le Pou

  • La problèmatique du rapport entre l'homme et le pouvoir
  • L'homme est il capable d'une telles choses ?
  • Est-ce utopique de parler de société idéale ?
  • Quelle seraient les bases morales et éthiques d'une pareille société ?
  • Quelle serait la politique d'une pareille société ?
  • La difficulté de la répartition du pouvoir ?

Je me répète désolé d'avance mais ca me semble important à préciser.

Le sujet n'est pas de "construire" une société idéale mais de la "pensé".

(ou de la "rêver" comme bon vous semble^^).

Je suis d'accord évidement avec le problème dit de le la "mentalité" . Bien que je soit contre les généralités, je reconnais la tendance de l'homme au nombrilisme comme tu dit. Le rapport entre ce mode de pensé et le capitalisme est juste aussi à mon sens.

Donc nous avons un premier point, "Comment changer ou faire évoluer le mode de pensé égocentrique vers un mode de pensé plus altruiste ?"

Les problème dits liées à l'égocentrisme seraient :

. La matérialisation, j'entends par là la recherche et le besoin de l'homme d'avoir son petit confort bien à lui (ce qui est normale) au détriment des autres. Le partage des biens serait pour moi une alternative intéressante, suivit d'une dévalorisation de la place qu'occupe l'argent dans nos esprits. Cependant, ce partage doit être plus une manière de faire et d'être que d'être imposée. Il faut préservé la liberté de propriété. Un loi qui dirait "tu dois donné" ne marcherai pas je pense car on est tous attachés à nos propres biens et la notion d'obligation serait mal perçu et problématique à mon sens. Il faudrait que la démarche de dont et de partage soit personnelle. Ce qui nous amène à une autres problématique, plus générale et plus compliqué. . Le nombrilisme, pourquoi une personne ne s'intéresserait pas à la vie d'une autre personne? La curiosité est pourtant dans la nature de l'homme mais on préfères ce concentrer sur l'évolution matérielle et scientifique au détriment de l'homme. Pourquoi ? Par crainte peut être, on est tous à l'aise dans son petit cocon, pourquoi allé voir à côté si tout ce passe bien ? on à déjà tous nos problèmes, pourquoi allé s'occuper des problèmes des autres ? Pour moi ce problème est lié à l'uniformisation des foyers, bien que nous soyons tous différents et curieux de cela notre société nous dicte notre vie (travail, famille, consommation et ta gueule). Effectivement nous sommes égocentrique mais peut être qu'il suffit d'ouvrir un peu les yeux et de regardé autour de nous afin de nous imprégnés de ce qui nous entour et dans un premier temps d'apprendre des différences. Dans un deuxième temps il faudrait apprendre à sortir du cadre de ca propre vie pour allé voir les autres et qui sait les aidées.

Pour conclure je ne pense pas que la solution soit dans une uniformisation (radicale ou pas), cela doit ce faire naturellement, les personnes ont conscience du problème (on en parle). Rien ne changera si personne ne change. Il est souvent dit que l'homme vas à ca perte (à cause notamment de son égocentrisme) mais il n'est pas dis qu'il n'ouvrira jamais les yeux. Tout les rêve sont permis et même si le pessimisme est de rigueur pour le moment, les rêvent sont gratuits et forts appréciable, pourquoi ne pas en profité ? ^^

Pour toi, Tonydingo, la différence est un problème sans solution car dans la différence il y a des contrastes et des oppositions qui ne seront jamais en accord ? Si c'est cela, il y aura en effet toujours des conflits mais si des opinions ou autres sont trop divergentes elles n'ont pas à vivre ensemble. On peut même allé plus loin en disant qu'elles peuvent apprendre l'une de l'autre (par ex: je suis plus ou moins d'opinion communiste mais je m'intéresse au idées de l'extrême droite). Et il y aura également toujours des inégalités mais ce qui serait intéressant ce serait de savoir comment les réduire ? ( je vous invite d'ailleurs à essayé d'y répondre^^).

Encore une foie le sujet de société idéale n'est pas qu'elle serait une société parfaite mais qu'elle serait les éléments qui ferai qu'elle serait meilleure.

Merci de vos avis et opinions, j'essaye de répondre tant bien que mal mais n'hésiter pas à me contredire et à répondre ce ne sera que plus constructif et je ne fait qu'essayé d'apporté des éléments de réponses n'hésiter pas à les compléter.

Etc...

Une question qui en amène beaucoup d'autres ^^, je vous invite, si cela vous intéresse, à tenter avec moi d'essayer d'y répondre.

Lun 4 Oct - 13:37



Salut !

Alors, pour moi, pas de société idéale. Si on part du principe que les hommes sont par nature portés à l'injustice et au désir de posséder toujours plus (du moins les hommes modernes des sociétés libéralistes et / ou capitalistes), une société idéale est impossible.

On le voit d'ailleurs avec tous les systèmes différents qui ont à ce jour échoué, partiellement ou totalement ; le communisme est un échec car, comme dit plus haut, l'instinct fondamental (et naturel) de l'homme de vouloir dominer son prochain est opprimé par cette doctrine, et suscite, sur le longs terme, des tensions qui ne peuvent qu'exploser. Le capitalisme, lui, prône le bien personnel, mais les injustices sont nombreuses ; séparation pauvres / riches, inégalité des biens... Bref.

Ensuite, toute volonté de créer une société idéale est accompagnée d'une notion de fanatisme certaine : c'est vouloir mettre tout le monde d'accord, et c'est impossible. La beauté et le défaut majeur de la race humaine tient en un mot : ses différences (voir différends !). Alors, comment obtenir une société idéale, ou chacun serait en paix, aimerait son prochain, où toutes les actions seraient désintéressées ? Déjà, en imposant son mode de pensée aux autres, on opprime, oppresse, contrôle, et on en arrive au Reich allemand de 40-45, autrement dit, à une boucherie monstrueuse.

Alors quoi ? Forcer les gens à s'uniformiser ? Là, on arrive à 1984 et à un Etat de contrôle omniprésent, sans aucune liberté de pensée ou d'expression. C'est vrai, ces libertés-là nous poussent à tuer, faire la guerre, et s'assurer un ascendant sur l'autre. Mais ne sont-elles pas aussi à l'origine de tous les courants artistiques et littéraires ? Les guerres ne partent-elles pas toutes d'une bonne intention ? L'homme en lui-même se croit toujours dans le "bien", et n'agit jamais en pleine conscience d'un "mal" possible. Il fait ce qu'il pense et comme il le pense, c'est tout.

Donc, pour moi, pas de société idéale, seulement des tentatives vouées à l'échec.

Mais à la limite, quelques possibilités pour améliorer cette vision ultra-pessimiste des choses se dégagent : Tout d'abord, un Etat inexistant, ou le moins présent possible (anarchiste oblige !) - l'Etat, sous toutes ses formes, et avec les meilleures intentions possibles, dévie toujours en un outil d'assujettissement et de répression. Et donc, une liberté propre à chaque individu, de créer sa propre mini "société idéale"... Pas de lois, pas de règles à tord et à travers, pas de normes.

Bien sûr qu'il y aura des laissés pour compte ! Mais ne sommes-nous pas, au bout du compte, des animaux ? Chaque tentative de sauver tout le monde à la fois ne nous enfonce-t-elle pas plus profond dans l'injustice ?

Voilà.... A vous

http://utopies-litteraires.forumactif.net/t22-proposition-de-sujet-la-societe-ideale

^^ très intéressant.

Tout d'abord tu soulève le problème du rapport entre l'homme et le pouvoir, nous connaissons tous les dérives de ces dernier mais n'y a t'il pas d'autres alternatives aux tentatives du passé ou du présent connu des grandes sociétés ? Je pense que si, par exemple dans la forêt amazonienne, un peuple (je ne me rappel plus leur nom, dzl) avait un mode d'appréhension du pouvoir très intéressant, par exemple leur leader militaire n'avait le pouvoir que en temps de guerre à part cela, compte tenu de la responsabilité forte de ca position dans le groupe il se devait d'être constamment au services des autres en temps de paix. Ce qui ne laisse aucune marge à la dictature ou autres dérives, cependant la question est est ce que ce système marcherait au delà d'une micro-société ?

Ensuite tu parle de fanatisme pour la société idéale car tu dis que ce serait une volonté d'uni-formation de l'humanité. Je ne pense pas dans ce sens là non plus, et tu as raison, la beauté de l'homme est dans ca différence. Mais une société idéal serait justement, peut être, une société ou l'on peut mettre en avant et exprimé ces différences (il reste à déterminé les limite).

Quand aux guerres, tu à raison, malheureusement ces dernières on eu des effets presque bénéfiques a long terme mais je pense que c'est tout simplement car l'on apprend de ces erreur. Là encore, n'y à t'il pas un autre moyen ? La guerre fait elle parie de l'essence de l'homme ? Il est certain que l'homme aura toujours des conflits sur des termes aussi divers que variés car comme tu le dit, ce qu'une personne pense "juste" ne l'est pas forcement pour une autre. Je ne parlerais pas de "bien" et de "mal" car c'est tout ce qu'il y a de plus abstrais. Pour en revenir au conflit, la question serait comment régler un différent de manière intelligente ? Car en ce qui me concerne je ne trouve pas une guerre "intelligente" et je pense qu'il existe d'autres moyens d'apprendre et d'avancé, par la discutions, la libre pensée et l'acceptation des différences peut être ? Il y aura toujours des idéologies extrêmes à combattre, en faite toutes celles qui s'autoproclameront porteuse de vérité absolue sont néfastes.

Le pessimisme est de rigueur ci l'ont regarde le passé et que l'ont prend exemple sur les échec, mais les Serf sous la royauté était très loin de pensée et même d'imaginé un jour la démocratie possible... Pour moi il ne faut pas cesser de croire et de rêver à un monde meilleur.

L'anarchisme ^^, intéressant je l'avoue, mais ils faut des "règles" un minimum et un "organe décisionnelle", je pense. Sinon les hommes laissés à leurs propres comptes auront vites fait de mettre leurs tares en avant (violence, corruption, manipulation, rapport de force et maltraitance des faibles, aucune liberté sauf celle de survivre, etc ...) et qui peut garantir que les mini-société qui émergeraient seraient idéale ? Je pense plutôt que ce serait un amalgame de dictature et autres dérivent qui seraient sans cesse en guerre pour au final rien de constructif.

Pour terminer, et pour recentrer un peu le débat, j'aimerais savoir qu'elles sont pour vous les défauts majeurs de nos société ? Et à partir de là en prenant les thèmes un par un on pourra débattre sur la "meilleure" manière d'y remédier.

Voili voilou, merci d'avoir amorcé la discutions ^^

http://utopies-litteraires.forumactif.net/t22-proposition-de-sujet-la-societe-ideale

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jeudi 13 décembre 6666

_____Hélas pour ces moutons africains et leurs suiveurs.. Les moutons se promènent ensemble... Pas de Noirs dans les bars de Pékin : attention aux rumeurs…

La période olympique qui s'ouvre en Chine va être propice aux rumeurs de toutes sortes. Ainsi, de nombreux internautes ont été choqués d'entendre que les bars de Pékin avaient reçu pour instruction de la police de ne pas servir les Noirs (et les Mongols, mais ça a moins fait réagir…) pendant la période des JO.

Choquant, en effet… si c'est vrai. L'information a initialement été publiée par le South China Morning Post (SCMP), le grand quotidien anglophone de Hong Kong, prudemment critique vis-à-vis du régime de Pékin, et appartenant à un magnat chinois de Malaisie. Elle a été reprise par les agences de presse, et aussitôt fait le tour du monde, suscitant des réactions indignées.

Vérification faite, et aucun patron de bar pékinois n'ayant confirmé avoir reçu un tel ordre de la police, il pourrait y avoir erreur de caractères. L'ordre de la police serait de ne pas servir « d'éléments noirs », ce qui signifierait de « mauvais éléments », trafiquants de drogue, triades, prostituées, etc. En Mandarin, le crime organisé se traduit en effet par « la société noire »…

Une information non vérifiée

L'explication vaut ce qu'elle vaut, et semble plus plausible qu'un racisme éhonté en période olympique, malgré les tensions régulières entre Chinois et Noirs, notamment dans les bars de Pékin où les Africains sont précisément accusés de se livrer au trafic de stupéfiants ! Le blogueur étranger basé à Pékin, Beijing Boyce, spécialisé dans les nuits pékinoises, a payé de sa personne pour enquêter, en particulier dans le district de Sanlitun, bien connu des expatriés. Samedi soir, il a fait une dizaine de bars et dans huit d'entre eux il a constaté la présence de consommateurs noirs, et aucun patron de bar ne lui a confirmé l'instruction controversée de la police. En revanche, il n'a vu aucune prostituée là où elles sont d'ordinaire légion, ce qui montre que les mesures de contrôle commencent déjà à prendre effet.

Le problème de cette information du SCMP est qu'elle est anonyme et qu'aucun journaliste présent à Pékin n'a été capable de trouver un seul patron de bar acceptant de la confirmer. De fait, cela ne sera pas compliqué à vérifier dès le début des JO, lorsque le premier consommateur noir assoiffé se présentera dans un bar de Sanlitun. On verra alors si, en chinois, un « Noir » et un « élement noir » sont la même chose… D'ici là, prudence sur les rumeurs !

Ps: Pas de Noirs dans les bars de Pékin : une fausse rumeur !

Et c'est aussi amusant de constater que même dans la sémantique chinoise le mot "noir" est synonyme de négatif...décidément la planète entière nous en veut, lol

http://www.rue89.com/chinatown/pas-de-noirs-dans-les-bars-de-pekin-attention-aux-rumeurs

ARTICLE:

... mais ils n'ont pas le même prix. Méditons cette vérité zouglou au moment où Laurent Gbagbo révèle que la loi-convention liant son pays aux compagnies pétrolières ne laisse à l'Etat ivoirien que 12% de la manne de l'or noir (50 000 barils/jour). En effet, en Arabie saoudite, les choses sont sensiblement différentes. L'Etat contrôle, à travers une société progressivement nationalisée, 95% de la production du pays (9 millions barils/jour).

"Le forage débuta en avril 1935 dans la région de Dammam Dome, le long de la côte du golfe Persique, mais le premier puits ne commença à rendre qu'en mars 1938. Le premier baril embarqua en mai 1939 à Ras Tanura qui devint par la suite un des plus grands terminaux exportateurs de pétrole. En 1991 plus de 60 milliards de barils avaient été produits depuis 1938 rien que par l'Aramco, mais les réserves connues sont de 257,5 milliard de barils et susceptibles d'augmenter davantage à mesure que les gisements du Sud du Nadj seront circonscrits. Les réserves de gaz naturel non-associé dépassaient en 1991 les 6,4 milliards de mètres cubes. Les programmes d'expansion en cours prévoyaient une augmentation de la production à 10 millions de barils par jour.

En 1973, l'Arabie saoudite s'arrogea 25% des droits et des propriétés de l'Aramco. Cette réappropriation du patrimoine national conduisit le gouvernement à la prise de contrôle de l'Aramco dont elle acquit 60% en 1974, puis 100% en 1980. Officiellement renommée Saudi Arabian Oil Company ou Saoudi Aramco en 1988, l'Aramco continue de faire trembler l'industrie et de bouleverser les salles de change du monde entier en usant de son acronyme vieux de 50 ans. L'Aramco remplit aujourd'hui les fonctions d'opérateur pour la production du pays, et joue le rôle d'intermédiaire dans un certain nombre de projets de BTP ou d'ingénierie. La compagnie officiait d'ailleurs à ce titre dès 1949 en supervisant la construction de la ligne ferroviaire Dammam-Riyadh dont le gouvernement était maître d'œuvre, ou plus récemment en contrôlant le déroulement du Master Gas Plan. La puissance de l'Aramco s'est aussi manifestée par la conduite d'opérations en aval de l'extraction, par exemple l'établissement en 1988 d'une coentreprise avec Texaco destinée à raffiner, distribuer et commercialiser des produits dérivés du pétrole dans l'Est et la région du Golfe des États-Unis.

Bien que l'Aramco contrôle 95% de la production d'Arabie saoudite, deux autres compagnies opèrent dans la moitié saoudite de la Zone Divisée, l'ancienne zone neutre entre le Koweït et l'Arabie saoudite. La Getty Oil Company, à capitaux américains, détient la concession pour la zone terrestre alors que l'Arabian Oil Company (AOC), de nationalité japonaise, exploite la concession offshore. Cette bande de territoire, sujet d'un litige entre les deux pays, fut mise en commun par l'Arabie saoudite et le Koweït en 1965, puis divisée en deux parties quasi-égales en 1970. Les deux pays convinrent également de partager équitablement les réserves pétrolières de la zone et de se diviser les revenus du pétrole. Les réserves connues pour toute la zone totalisaient en 1991 5 milliards de barils, et la production était en moyenne de 359 000 barils par jour entre 1985 et 1989, la part saoudite de cette production constituant entre 2 et 4 pourcents de la production totale de l'Arabie saoudite. Seul opérateur pour la province de l'Est, l'Aramco n'a jamais eu besoin de forer et d'exploiter que le nombre optimum de puits ; après un demi siècle, plusieurs de ces puits requierent une repressurisation artificielle par un système d'injection d'eau de source saumâtre non-potable est drainée et injectée dans les réservoirs à mesure que le brut en est extrait. Seuls 850 puits sont utilisés pour couvrir une production allant jusqu'à 9 millions de barils par jour, ce qui représente une moyenne de 10 588 barils par jour chacun."

(Source Wikipedia) http://kouamouo.ivoire-blog.com/archive/2008/07/26/les-moutons-se-promenent-ensemble.html

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il y'a une expression qui m'a plu en tout début du propos : " à travers une société PROGRESSIVEMENT nationalisé " ....et le terme "progressivement" montre qu'il y'a eu une époque, où à défaut de compétences techniques exploratrices ou extractives et surtout de capacités économiques conséquentes pour re-négocier les contrats, les Saoudiens ont dû subir le diktat des multinationales américaines y étant implantées.

En effet, selon le texte de Mr Kouamouo, on se rend compte que le pétrole est découvert dans les années 30 et c'est seulement en 1973 que l'Arabie Saoudite s'arrogea seulement 25 % de l'ARAMCO, l'aramco étant la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures ; plus précisément, la Arabian AMERICAN (je dis bien AMERICAN) Oil Company pour ceux qui ont des notions en Anglais.

On se rend compte que c'est seulement après 40 ans d'exploitation que l'Arabie Saoudite s'arroge 25 % de SON pétrole ? qu'est ce qui explique cela ? que peut-on dire du niveau de la proportion due aux saoudiens avant 1973 ? pourquoi les saoudiens n'ont pas cherché à renégocier les contrats juste au lendemain de la découverte du pétrole, c'est-à-dire dans les années 30 et ont attendu jusqu'en 1980 pour en prendre le contrôle à plus de 95 %.

évidemment, ce sont des questions qu'on dit poser à Gbagbo lorsqu'il cherche des boucs-émissaires à l'opacité du pétrolières ivoiriennes.

En cherchant ainsi les réponses techniques et rationnelles à ces interrogations , je crois qu'on peut comprendre la teneur du proverbe relayé par Mr Kouamouo : "les moutons se promènent ensemble mais ils n'ont pas les mêmes prix", que je paraphrase en ces termes : " les présidents se rendent tous au sommet de l'ONU mais ils n'ont pas les mêmes mérites (voire cervelles)".

Ceci pour faire la corrélation avec le cas ivoirien afin de saisir les raisons techniques et scientifiques qui ont poussé les dirigeants du pays dans les années 90, à stimuler l'exploration pétrolière et la découverte plus tard de gisements pétroliers en 1993 ( Panthère)et 1994 (Lion).

Mais comment un pays qui n'a pas d'industries extractives de pétrole arrive à attirer des investisseurs qui feront confiance à un pays dont la production journalière est tombée a 4000 barils / jour après 1986 ??

cette question devrait être posé à Gbagbo qui fustigea les 12 % conventionnels qui ont permis à la côte d'ivoire d'avoir aujourd'hui une production qui avoisine les 80 000 barils /jour ( Source BCEAO), et vu l'exemple saoudien , la Côte d'ivoire pourra renégocier au fur à mesure les contrats pour une proportion de plus en plus croissante.

c'est en cela que je trouve qu'effectivement " les moutons se promènent ensemble mais ils n'ont pas les mêmes prix" puisque certains font du mensonge et de l'accusation gratuite l'alibi à leur incompétence tandis que les saoudiens , par exemple, réfléchissent sur le long terme et savent patiemment en tirer les fruits.

Hélas pour ces moutons africains et leurs suiveurs.

bien à vous , Théo.

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_____« 1960 » ou la neutralisation de la pensée politique nègre

Aspect méconnu de l’Histoire franco-africaine, avec la prétendue « décolonisation » et le largage des populations subsahariennes, c’est la pensée politique nègre qui fut en définitive contrée puis neutralisée. Dès les années 1920, à travers des hommes tels que Blaise Diagne, René Maran ou Lamine Senghor, puis par la suite, grâce à des figures immenses telles que LS Senghor, Aimé Césaire ou Alioune Diop, la pensée politique nègre se caractérisait par sa révolte non seulement contre le racisme et le mépris de la race noire, mais aussi contre tous les esclavages et contre tous les crimes, quelle que soit la couleur de la victime et celle du bourreau.

Au nom de l’humaine grandeur, la Négritude affirmait la nécessité de bâtir un monde moderne débarrassé de toutes les tyrannies politiques, religieuses ou superstitieuses. Un monde qui serait nécessairement nourri, pour se constituer dans la richesse et dans la gloire, de toute la chair du monde et des civilisations. Chaque civilisation apportant son génie à l’universel développement, tout en abandonnant ses tares grâce à la rencontre de l’altérité, par un serein équilibre entre la conscience ardente de ses forces mais aussi une exigeante lucidité quant à ses faiblesses.

Pour qui connaît les errements et les fourvoiements délétères, à la même époque, de bien des discours politiques, en particulier occidentaux et européens, pareille hauteur de vue peut fasciner…

Dans les années 1945-1958 en France, ce courant de pensée majeur et visionnaire, en phase avec l’avant-garde de l’école anthropologique française (notamment Claude Lévi-Strauss), pouvait accéder aux commandes. Il suffisait pour cela d’accomplir une étape décisive réclamée avec constance et acharnement par la quasi-totalité de la classe politique africaine et ultramarine : l’égalité politique.

Une telle réforme aurait permis aux représentants africains, soutenus et renforcés par les suffrages de dizaines de millions de citoyens d’outre-mer, de défendre les populations ultramarines, particulièrement vulnérables au sortir du colonialisme. Mais elle leur aurait aussi permis de porter jusqu’au sommet de l’Etat leurs conceptions non seulement de l’homme noir, mais aussi de l’homme tout court, dans un monde tellement bête. Ce fut d’ailleurs partiellement le cas sous la IVe République : entre 1945 et 1958, là où les Africains avaient le plus d’influence, à savoir en Afrique subsaharienne (AOF et AEF), les progrès, en termes de développement économique, social, et d’esprit démocratique, bref, d’abolition du colonialisme, furent spectaculaires et incontestables. Kwamé Nkrumah lui-même, qui visitait la Côte d’Ivoire en 1957, s’en émerveilla.

La « République de 58 »

On en était là, lorsqu’en 1958, profitant de la crise ouverte par l’atroce guerre d’Algérie, conséquence de la politique infâme autant que désastreuse de la IVe République, Charles de Gaulle fit un coup d’Etat militaire.

L’ancien chef de la France libre accusa le « Système », par son refus de reconnaître égaux tous ses enfants, de trahir la « vocation » de la France. Sur ce grief, il s’empara du pouvoir en promettant à tous, « en Algérie et ailleurs », l’égalité politique pleine et entière (Discours d’Alger et de Mostaganem, 4 et 6 juin 1958). Auréolé de son prestige, se réclamant du souffle de l’Histoire, le plus illustre des Français s’affirmait décidé à réaliser le grand projet fraternel défendu par les Africains depuis des décennies !

Exaltant la fraternité franco-africaine devant des foules en liesse, de Gaulle s’engageait à achever le processus d’intégration égalitaire esquissé mais finalement rejeté par le précédent régime. Cette révolution se solderait par l’accession des Africains aux plus hauts postes de l’administration et de l’Etat français, devenu ipso facto franco-africain. Selon un schéma que la IVe République, dans le sillage de la IIIe, avait déjà plus qu’ébauché, sous la pression démocratique des populations franco-africaines, conjuguée à la force de l’héritage de 1789. Se rappeler que sous ces deux régimes, des Africains et des Antillais furent députés, ministres, vice-présidents de l’Assemblée nationale ou encore président du Sénat…

Par la « République de 58 », Charles de Gaulle, porté au pouvoir par l’Armée et bientôt confirmé triomphalement par le peuple après des décennies de luttes, d’hésitations et de palabres, un vaste processus ancien touchait à son plein accomplissement. Le conservatisme le plus enkysté était sommé de rendre la parole au peuple, qui se trouvait justement disposé à accomplir cette mue grandiose : le 28 septembre, le référendum sur la nouvelle Constitution fut très largement approuvé par plus de 80% de OUI. Pouvait enfin s’accomplir la métamorphose de la France et de son empire en une vaste République franco-africaine fraternelle, égalitaire et sociale à vocation universelle. En ces extraordinaires journées de 1958, par le verbe de Charles de Gaulle, d’acre réticences succombaient, tandis que triomphaient de la pensée politique nègre mêlée à celle de Claude Lévi-Strauss…

C’est ce projet, véritable âme du monde, qui fut détruit en même temps que furent évincés les grands théoriciens politiques nègres des années 1950. Notre monde actuel, obsédé par les races, gagné par l’obscurantisme et perclus de superstitions, englué dans le sous-développement ou l’opulence crasse, est la consternante conséquence de leur défaite. A ce monde tristement dépourvu de rêves et si plein de cauchemars, saurons-nous en substituer un autre, construit en mémoire de ces splendides vaincus ?

Il faudrait pour cela dévoiler dans sa terrible réalité le divorce franco-africain, survenu entre 1958 et 1962.

Anéantissement de la « République de 58 »

Charles de Gaulle, maurrassien notoire aux racines barrésiennes, pensait l’exact contraire de ce qu’il avait promis et annoncé d’une voix vibrante pour revenir aux affaires, c’est-à-dire pour bénéficier des soutiens du peuple, en Métropole comme en Afrique, et de l’appui de l’Armée. Une fois aux manettes, il incurva progressivement son discours et détruisit méthodiquement l’unité franco-africaine. Au prix d’une duplicité permanente et de transgressions gravissimes, en une sorte de triptyque infernal : l’Affaire gabonaise en 1958, la Loi 60-525 en 1960, la Tragédie des Harkis en 1962. Pour éviter, selon ses confidences, la « bougnoulisation » et l’islamisation de la France, et plus confidentiellement encore, afin d’organiser le néocolonialisme. Sur fond d’intrigues du monde entier (USA, URSS, Ligue Arabe, Vatican, ONU, etc.) et d’âpres calculs drapés de vertus, le grand rêve franco-africain (ou euro-africain) se heurta aux sombres et torves vues des élites parisiennes, européennes et occidentales.

Par la suite, ce gigantesque scandale fut caché à coups de travestissements de l’Histoire, de menaces et d’anathèmes. Avec d’autant plus d’efficacité que le consensus était pour ainsi dire planétaire, puisque tout le monde et tous les partis avaient trempé dans l’opération. Au nord comme au sud de la Méditerranée et sur tous les continents, l’exaltation de la figure du Général, présenté comme un phare immense doublé d’un saint homme, permit d’opportuns et colossaux escamotages. En France, au fil des décennies, la statue du commandeur enfla jusqu’à la démesure, selon un crescendo qui s’amplifia à mesure que le scandale se dévoilait dans les coulisses du pouvoir et du savoir.

Au point qu’en ce mois de juin 2010, sous prétexte de 70e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940, Charles de Gaulle fut glorifié ad nauseam. Alors qu’on est censé célébrer cette année le tragique et monstrueux Cinquantenaire des indépendances africaines dont il fut le principal artisan, sinon le cerveau…

Aujourd’hui, au bout de l’enfer déclenché il y a cinquante ans, la France se disloque, à l’image de son équipe nationale de football, gangrénée par le projet insensé de la Ve République blanciste, né de la négation de ce qu’elle prétendit être pour pouvoir naître. En anéantissant la « République de 58 », de Gaulle et ses alliés ne se posèrent pas seulement en imposteurs. Ils détruisirent aussi « une certaine idée » de la France, en la faisant fossoyeuse de ses plus grands idéaux, de ses plus hauts principes et ogresse de ses innombrables enfants d’outremer. Faut-il s’étonner qu’aujourd’hui, nombre d’entre leurs descendants la tiennent pour ennemie, jusqu’à parfois la haïr ? Tandis que le pays tout entier bascule dans la folie, perclus de remords et d’inavouables culpabilités raciales, qui pourtant sont celles de l’Etat, et non de son bouc-émissaire, le peuple…

Serait-il permis de regretter qu’en 2010, en cette tragique année anniversaire du grand déchirement, de la trahison et du crime, on n’ait pas davantage modéré, à Paris, ses ardeurs hagiographiques à l’endroit du Général ?

Serait-il incongru d’attendre qu’à l’avenir, le personnel politique, de droite comme de gauche, les intellectuels, la presse et les médias français cessent d’exalter sans bornes Charles de Gaulle, au gré d’un ubuesque et surtout obscène crachat au visage de tant d’Africains, de Métropolitains et d’Ultramarins qui, comme certains Bleus sans doute, ont tellement mal à la France ?

Alexandre Gerbi est écrivain, auteur notamment de Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine, imposture, refoulements et névroses (Ed. L’Harmattan). Il est également membre cofondateur du Club Novation Franco-Africaine. Il anime le blog Fusionnisme.

...http://www.afrik.com/article20274.html mercredi 7 juillet 2010 / par Alexandre Gerbi, pour l'autre afrik /

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jeudi 6 décembre 6666

_____Les « traitements » nuisibles de la psychiatrie.. Avoir conscience qu'on fait une bêtise et la faire tout de même, c'est une volupté !.. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.. Laurent Gbagbo a prêté serment!

Les « traitements » nuisibles de la psychiatrie

LE TRAITEMENT par électrochocs également connu sous le nom de thérapie électroconvulsive (ECT ou sismothérapie) – et les « traitements » psychochirurgicaux semblent faire leur retour. Pourtant, depuis leur découverte, ces pratiques ont suscité un conflit acharné, opposant les psychiatres qui ne jurent que par elles et la multitude de victimes et leurs familles dont la vie a été complètement détruite par leur application.

  • NB. : Ce documents est fourni à titre consultatif et ne représente pas nécessairement le point de vue de l'AGIDD-SMQ ainsi que celui des ressources alternatives en santé mentale RRASMQ

Ce document est une traduction des publications du CCDH "Commission des citoyens pour les droits de l'homme".

Cliquez ici pour lire et imprimer le document couleur complet d’environ 40 pages.

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... et le... 35e mise à jour




Au moindre mot, le sot s’effarouche

  • Avoir conscience qu'on fait une bêtise et la faire tout de même, c'est une volupté ! - André Birabeau
  • C'est aussi un art que d'être fou de temps en temps. - Proverbe allemand

C'est de la folie que d'entreprendre quelque chose au-dessus de ses forces. - Démosthène

C'est en devenant vieux que vous êtes venu couillon ou c'est de naissance? - Marcel Pagnol

C'est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique.

C'est lorsqu'on désire être trop sérieux qu'on devient ridicule.

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con.

C'est un iceberg, celui-là, sept fois plus "con" que ce qu'on voit. - Jean-Marie Gourio

Ce n’est pas le doute mais la certitude qui rend fou!

Ce qui entend le plus de bêtises dans le monde est peut-être un tableau de musée.

Ce qui instruit les sots, ce n'est pas la parole, c'est le malheur. - Démocrite

Ce sont toujours les cons qui l'emportent, question de surnombre.

Celui qui confesse son ignorance la montre une fois; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois. - Proverbe japonais

Celui qui vit sans folie ne prend pas le risque d'approcher le bonheur.

Certains ne deviennent jamais fous... Leur vie doivent être bien ennuyeuse. - Georges Louis Leclerc, comte de Buffon

Chacun de nous porte un fou sous son manteau, mais certains le dissimulent mieux que d’autres.

Comment appelle-t-on un grand imbécile? Un sot en hauteur.

Conservons un peu d'ignorance, pour conserver un peu de modestie et de déférence à autrui. – Joseph Joubert

Continuer à souffrir sans améliorer son sort n'est pas de la patience, c'est de l'ignorance. - M. Mead

Croyez vraiment quelqu’un qui vous traite de stupide et vous ne tarderez pas d’agir en conséquence.

D’âge en âge, on ne fait que changer de folie.

De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou.

De nos jours, pour être à la mode, il faut avoir un psy... sinon les gens croiraient que je suis fou!

Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine; pour l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue. - Albert Einstein

Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c'est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante. - Boris Vian

Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas. - Napoléon Bonaparte

En voulant éviter un défaut, les sots se jettent dans le défaut contraire.



Et c'est une folie à nul autre seconde de vouloir se mêler de corriger le monde. - Molière

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. - Michel Audiard

Idylle: ça commence comme idiot et ça finit comme imbécile. - Alfred Capus

Il est aussi absurde de regretter le passé que d’organiser l’avenir. - Roman Polanski

Il faut chasser la bêtise parce qu'elle rend bête ceux qui la rencontrent. - Bertolt Brecht

Il faut faire des choses folles avec un maximum de prudence.

Il n'y a pas de bêtise à être ignorant, mais il y a de la bêtise à vouloir le rester.

Il n’y a pas de sot métier: vrai. Cependant trop de gens l’exerce sottement et stupidement, avec en plus, un soupçon d’incompétence.

Il n'y a pas plus de cons que de femmes. - Raoul Ponchon

Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.

Il n’y a que deux choses infinies: l’univers et la bêtise humaine. Mais je ne suis pas sûr de la première.

Il n’y a rien de plus ridicule que celui qui nous donne son opinion comme s’il nous faisait un cadeau indispensable.

Il n'y a rien de tel qu'une question idiote, seulement une réponse idiote. - Albert Einstein

Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entraînement on peut arriver à en faire des militaires.

Il vaut mieux demeurer silencieux et passer pour un idiot que d’ouvrir la bouche et dissiper tout doute.

Il y a beaucoup à apprendre des sots, à condition que ce soit soi-même qu'on étudie en eux. - Malcolm de Chazal

Il y a certaines bêtises que j'ai faites parce que je savais qu'elles seraient amusantes à raconter.  - Sacha Guitry

Il y a de plus en plus de cons chaque année. Mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là! - Patrick Timsit

Il y a des sottises bien habillées comme il y a des sots très bien vêtus. - Nicolas de Chamfort

Il y a des fous partout, même dans les asiles. - George Bernard Shaw

Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus.

Il y a deux espèces de sots : ceux qui ne doutent de rien et ceux qui doutent de tout. - Charles-Joseph de Ligne

Il y a plus de fous que de sages, et, dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse. - Nicolas de Chamfort

Ils ont dit: "tu es devenu fou à cause de celui que tu aimes". J'ai dit: "la saveur de la vie n'est que pour les fous".

J’ai un projet: devenir fou. - Charles Bukowski

J'appelle innocence cette maladie de l'individualisme qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, cette tentative de jouir des bénéfices de la liberté sans souffrir d'aucun de ses inconvénients. - Pascal Bruckner

Je n'ai jamais rencontré d'homme si ignorant qu'il n'eut quelque chose à m'apprendre. - Galilée

Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.

Je ne suis pas folle, c’est le reste du monde qu’il l’est.

Je sais calculer le mouvement des corps pesants, mais pas la folie des foules. - Isaac Newton

Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries. - Michel Audiard

L'avantage de ne connaître rien à rien c'est qu'on peut parler de tout avec une égale inconscience. – Philippe Bouvard

L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes.

L'être humain ne s'offre le luxe d'être fou que lorsque les conditions sont favorables.

L'extrême limite de la sagesse, voilà ce que le public baptise folie. - Jean Cocteau

L'homme absurde est celui qui ne change jamais. - Georges Clemenceau

L'homme est parfois assez fou pour préférer le chagrin à l'oubli. - Maurice Chapelan

L'homme intelligent a de commun avec l'imbécile de croire que celui qui ne pense pas comme lui est un imbécile. - Maurice Chapelan

L'humanité serait depuis longtemps heureuse si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs bêtises servait à la place à ne pas les commettre.

L'ignorance, pourvu qu'on l'entretienne avec soin, a du moins l'avantage de protéger son bénéficiaire de l'erreur. – André Frossard

L'ignorance crasse se prononce tapageusement, sans retenue, sur toutes choses et en tout temps.

L'ignorance est la condition nécessaire du bonheur des hommes et il faut reconnaître que le plus souvent, ils la remplissent bien. - Anatole France

L’ignorance est mère de tous les maux. - François Rabelais

L’ignorance toujours est prête à s’admirer.

L’ignorant se fâche, le sage comprend.

L'imbécile est celui qui ne sait se servir, qui n'a pas l'idée de se servir, de ce qu'il possède. Tout le monde en est là. - Paul Valéry

L'imbécile sait tout mais ne comprend rien.

L'insensé reconnaissant sa folie est, en vérité, sage. Mais l'insensé qui se croit sage est vraiment fou. - Bouddha

L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu'à ce qu'il nous ait prouvé le contraire. - Georges Bernanos

L’univers et la bêtise humaine sont infinis? En ce qui concerne l’univers, je n’en suis pas sûr... La lumière voyage plus vite que le son. C’est pourquoi certaines personnes paraissent brillantes jusqu’à ce qu’elles commencent à parler.

La bêtise, c'est d'être surpris. - Roland Barthes

La bêtise, c’est de la paresse. - Jacques Brel

La bêtise est géniale, en ce sens qu'on croit toujours la connaître, mais elle nous étonne encore.

La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini. - Gustave Flaubert

La bêtise insiste toujours. - Albert Camus

La bêtise ne comprend pas ; la sottise comprend de travers. - Diane de Beausacq

La connerie absolue n'existe pas car, à partir d'un certain degré, le con cesse d'être rentable. - Yvan Audouard

La connerie c'est la décontraction de l'intelligence. C'est pour cela que quelquefois je m'autorise à être con. - Serge Gainsbourg

La différence entre le génie et la bêtise, c'est que le génie a des limites.

La folie c’est de penser que nous avons le contrôle.

La folie c’est relatif: le monde est fou.

La folie, c'est l'incapacité de communiquer ses idées. - Paulo Coelho

La folie, c’est l’intelligence à la renverse ! - Michel Bouthot

La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. - Albert Einstein

La folie est héréditaire. Vos enfants peuvent vous la transmettre.

La folie incite à vouloir conquérir le monde. La sagesse amène à vouloir se conquérir soi-même.

La folie nous suit dans tous les temps de la vie. Si quelqu’un paraît sage, c’est seulement parce que ses folies sont proportionnées à son âge et à sa fortune.

La grande leçon de la vie, c’est que parfois, ce sont les fous qui ont raison. – Winston Churchill

La majorité a toujours tort parce qu'elle est composée d'imbéciles. La minorité aussi est composée d'imbéciles mais ils sont moins nombreux. - Léo Campion

La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité. - Georges Wolinski

La peur et l'ennui peuvent rendre sot l'homme le plus intelligent.

La plus belle des folies n'est pas d'aimer, mais de permettre à l'autre de s'aimer.

La stupidité, c'est de reproduire continuellement les mêmes comportements et de s'attendre à des résultats différents. - Neil Donald Walsch

La stupidité humaine n'a de limites que celles que l'on veut bien lui donner. - Yvon Deveault

La tragédie stimule le sens du ridicule, car le ridicule est une attitude de défi : il faut rire de notre impuissance face aux forces de la nature. - Charlie Chaplin

Le crétin se reconnaît à son goût pour les exactitudes inutiles. – Jean Dutourd

Le fait que le monde soit peuplé de crétins permet à chacun de nous de ne pas se faire remarquer.

Le fanatisme est l'apanage des ignorants.

Le fou n'est l'homme qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison. - Gilbert Keith Chesterton

Le jour où le dernier des imbéciles deviendra supérieur au premier des singes, la civilisation aura fait un grand pas. - Pierre Dac

Le magnifique équilibre des imbéciles... - Maurice Barrès

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois. – Sacha Guitry

Le plus de foutaise que tu peux supporter, le plus de foutaise tu vas entendre.

Le plus grave des péchés, c’est le péché d’ignorance.

Le plus souvent, la bêtise est soeur de la méchanceté. - Sophocle

Le premier signe de l’ignorance, c’est de présumer que l’on sait. - Gracian Baltasar Morales

Le racisme est la forme d’ignorance la plus évidente.

Le ridicule n’existe pas. Ceux qui osèrent le braver en face conquirent le monde. - O. Mirbeau

Le ridicule ne tue nulle part mais, aux U.S.A., il enrichit drôlement. - Boris Vian

Le ridicule ne tue plus personne à notre époque.

Le ridicule tue, certes, mais moins souvent le tireur que la cible. - Didier van Cauwelaert

Le sot jacasse, le singe écoute.

Le sot ne s'instruit que par les événements. - Homère

Le temps ne fait rien à l'affaire ; quand on est con, on est con. - Georges Brassens

Les trois quarts des folies ne sont que des sottises. - Nicolas de Chamfort

Les bêtises sont le contraire des femmes. Les plus vieilles sont les plus adorées.

Les bourgeois, c'est comme les cochons : plus ça devient vieux, plus ça devient con. - Jacques Brel

Les caves ne sont pas toutes en-dessous des maisons.

Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer. - Michel Audiard

Les cons ça ose tout; c’est même à ça qu’on les reconnaît. - Michel Audiard

Les cons gagnent toujours ; ils sont trop. - François Cavanna

Les femmes, quelles qu'elles soient, considèrent les hommes quels qu'ils soient comme fous... - Gilbert Keith Chesterton

Les fous ne sont pas tous à l’asile.

Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. - Carlo Dossi

Les fous se précipitent où les anges craignent de poser les pieds. - A. Pope

Les hommes ne disent que des bêtises quand ils parlent des femmes. Par contre les femmes ne disent pas toujours des sottises quand elles parlent des hommes. - Jacques Brel

Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si. - Marcel Achard

Les imbéciles ont toujours été exploités et c'est justice. Le jour où ils cesseraient de l'être, ils triompheraient, et le monde serait perdu. - Alfred Capus

Les jeunes pensent que les vieux sont fous; les vieux savent que les jeunes le sont.

Les plus courtes folies sont toujours les meilleures. - Marguerite de Navarre

Les sots souhaitent vivre, car ils ne craignent que la mort, au lieu de craindre la vieillesse. - Démocrite

Les trois quarts des folies ne sont que des sottises. - Nicolas de Chamfort

Les vraies conquêtes, les seules qui ne donnent aucun regret, sont celles qu'on fait sur l'ignorance. – Napoléon premier

Lorsqu'un imbécile fait quelque chose dont il a honte, il déclare toujours que c'est son devoir. - George Bernard Shaw

Ma mère disait toujours: "n'est stupide que la stupidité". - du film Forrest Gump

Même les plus cons ont leur jour de gloire : leur anniversaire. - François Cavanna

Même si tu passes pour un imbécile avec ton chien, non seulement il ne grondera pas, mais il passera aussi pour un imbécile. - Samuel Butler

Mépriser les sots est bien, à condition de n'être pas assez sot soi-même pour ne pas pouvoir les distinguer des gens de bon sens.

Mieux vaut être traité d'imbécile que d'ouvrir la bouche pour prouver le contraire. - Lincoln

Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet!

N'importe quel imbécile peut peindre un tableau, mais il faut être malin pour le vendre. - Samuel Butler

Nous disons qu'un homme est fou quand il ne pense pas comme nous. - Anatole France

Nous éprouvons tous les mêmes doutes. Nous avons peur de devenir fous. Malheureusement pour nous, évidemment, nous sommes tous déjà un peu fous.

Nous naissons tous fous; quelques-uns le demeurent. - Samuel Beckett

Nous sommes tous des fous et nul n’a le droit d’imposer à autrui sa folie propre.

Nous sommes tous fous d'une façon ou d'une autre. - Paulo Coelho

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies. - Marcel Proust

On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison. - Montaigne

On fait toujours rire de soi par un plus niaiseux que soi...

On naît tous fous. Mais certains d'entre nous le restent.

On ne doit jamais craindre d'avouer son ignorance : elle suscite toujours des aides inespérées. - Philippe Bouvard

On ne peut ÊTRE et AVOIR ÉTÉ. Mais si ! On peut avoir été un imbécile et l’être toujours. - Léon Bloy

On prend toujours pour des imbéciles les gens qui ne se sentent pas comme vous. - Jean Anouilh

Par le monde, il y a beaucoup plus de couillons que d'hommes. - François Rabelais

Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. - Georges Courteline

  • Plus on est con, plus on a peur de passer pour un con. - François Cavanna
  • Plus on est de fous, plus on est con. - Sylvio Barth
  • Plus un homme peut reconnaître son ignorance, mieux il peut instruire son prochain.
  • Plus y 'a de cons... moins y'as de riz. - Vieux proverbe chinois
  • Pour décrire un homme obsédé par une seule idée et qui ne pense à rien d'autre, nous disons qu'il est fou.

Pour les timides, sachez qu’il vaut mieux ne pas parler et avoir l’air con que de parler et le prouver.

Pour reconnaître la stupidité des choses, regardez à qui Dieu en donne le plus.

Pourquoi la débilité des débiles est-elle devenue un fait de culture, alors que le fait bien plus épouvantable de la bêtise ordinaire ne bouleverse personne? - Jean Baudrillard

Quand le messie viendra, guériront tous les malades et tous les infirmes, sauf les imbéciles, car ils ne voudront pas.

  • Quand le sage pointe la lune, l’idiot regarde le doigt.
  • Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. - Montesquieu
  • Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner...
  • Quand on parle aux gens, comme s’ils étaient stupides, on tue des cellules dans leur cerveau.
  • Quand on pointe la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt.

Quand un imbécile fait quelque chose dont il a honte, il déclare toujours que c'est son devoir. - George Bernard Shaw

Qui me prend pour un cinglé n'a pas vraiment aimé. Les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour.

  • Qui n’aime point le vin, les femmes ni le chant restera sot toute sa vie.
  • Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. - Jacques de Lacretelle
  • Rien au monde n'est plus dangereux que l'ignorance sincère et la bêtise consciencieuse.
  • Rien n’est plus effroyable que l’ignorance agissante.

S'apercevoir que t'aime un gars qui a une blonde, ça peut être plate. Mais s'apercevoir que ce serait toi sa blonde si t'avais pas été assez conne pour casser, ça... ça fesse en maudit.

Sans ignorance, point d'amabilité. Quelque ignorance doit entrer nécessairement dans le système d'une excellente éducation. – Joseph Joubert

« Sans l'ignorance, point de questions. Sans questions, point de connaissance, car la réponse suppose la demande. - Paul Valéry

  • Seul un sot mesure la profondeur de l'eau avec ses deux pieds.
  • Si d'autres n'avaient pas été fous, nous devrions l'être. - William Blake
  • Si l'amour est une folie, je serai folle toute ma vie!
  • Si la connerie était une maladie mortelle, on passerait sa vie aux enterrements.
  • Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse. - William Blake
  • Si les fous pleuvaient, je ne serais qu’une goutte parmi tant d’autres. - Melanor
  • Si nous perdions l’ironie, ce n’est pas la beauté qui la remplacerait, ce serait la bêtise.
  • Si on mettait les cons en orbite on ne verrait plus le soleil.
  • Si tu parles de bon sens à un fou, il dira que tu parles en fou.
  • Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne discuteras plus avec personne. - Félix Leclerc
  • Tous les ans, il y a de plus en plus de cons. Mais cette année, je crois que les cons de l'année prochaine sont déjà là.
  • Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. - Baltasar Gracian
  • Tous les sots sont périlleux. - Jacques Deval
  • Tout le monde a le droit d’être stupide, mais certaines personnes abusent du privilège.
  • Tout le monde a son grain de folie, sauf vous et mois; mais parfois, je me demande si vous ne l'avez pas vous aussi.
  • Tout n'est pas perdu quand on a fait une grosse bêtise. Il reste a en tirer vanité. - André Birabeau
  • Toute l'intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode. Anneau: un trou avec un rebord autour .
  • Toute science crée une nouvelle ignorance. - Henri Michaux
  • Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.
  • Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des exemples.
  • Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur. - Léo Campion
  • Un concerné n’est pas obligatoirement un imbécile encerclé.
  • Un être entier dans un univers de décadence, comme tout le monde, fait ses conneries. Le plus étrange, c'est qu'il en est souvent fier.

Un fou peut parfaitement garder son âme intacte.

  • Un fou qui sait qu’il est fou est toujours moins fou qu’un fou qui sait pas qu’il est fou.
  • Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus. - Paulo Coelho
  • Un sot est un imbécile dont on voit l'orgueil à travers les trous de son intelligence.
  • Un sot est un sot en ce qu'il se croit capable de réflexion.
  • Un sot ne dit pas de choses intelligentes, mais un homme intelligent dit beaucoup de sottises.
  • Un sot ne voit pas le même arbre qu'un sage. - William Blake
  • Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. - Nicolas Boileau-Despréaux
  • Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise; elle peut seulement être légèrement sotte. - Michel Audiard
  • Vous n’êtes pas un imbécile parce que vous avez fait une bêtise, sauf si vous ne vous rendez pas compte que c’en est une.

Y a que les fous qui changent pas d’idée.

http://agidd-smq.forumactif.com/electrochocs-f7/les-traitements-nuisibles-de-la-psychiatrie-t216.htm

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