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samedi 29 mars 7777

____Livre: "L'enfant noir", de Camara Laye. "The dark child"

Livre: "L'enfant noir", de Camara Laye 31/01/2006



L'enfant noir, classique de la littérature négro africaine, raconte la vie d’un enfant africain qui, un peu malgré lui, s’éloigne peu à peu des valeurs, des traditions séculaires de son peuple.



Par Céline Ekindi






« L’enfant noir » de Camara Laye




Récompensé en 1954 du prix Charles Veillon, L’Enfant Noir fait partie de ces œuvres africaines qui ont échappé au thème de la colonisation vue comme acculturation (volontaire ou forcée) par de nombreux auteurs. L'auteur, Camara Laye, nous livre tout simplement la vie d’un enfant africain qui, un peu malgré lui, s’éloigne peu à peu des valeurs, des traditions séculaires du peuple auquel il appartient.

Le personnage principal de l’œuvre commence sa vie à Kouroussa, une petite ville de Guinée- Conakry où il partage la case de sa mère. La concession de son père, dans laquelle il vit, fourmille d’activités diverses ; le petit Camara est donc très tôt en contact avec la vie de la petite communauté à laquelle il appartient. Fils du forgeron le plus réputé de la ville, il est baigné dans un univers un peu mystique et il apprend très tôt que les objets, les animaux, les personnes ne sont pas toujours ce qu’ils ont l’air d’être. Dès ses premières années, il apprend par exemple à reconnaître le serpent noir qui représente le totem de son père et à ne pas s’étonner que sa mère puisse d’une simple injonction rendre docile un cheval récalcitrant.

Il passe aussi beaucoup de temps à Tindican, le village de sa mère, où il retrouve sa grand-mère, ses oncles et aussi ses petits camarades de jeux pour lesquels il est déjà un peu « le garçon de la ville ».

A l’école, comme beaucoup de ses camarades, il subit les brimades des élèves de la « grande classe », ceux qui doivent passer le certificat d’études, jusqu’au jour où son père décide d’intervenir. Quelques temps après cette intervention, le directeur de l’école, jugé trop laxiste par les parents d’élèves, est renvoyé et remplacé. Camara poursuit alors une scolarité sans histoire et passe sans problème ni surprise son certificat d’études.



Camara Laye




Comme beaucoup d’enfants africains, Camara passe par l’inévitable épreuve d’initiation, qui est dans sa coutume divisée en deux étapes ; il entre dans l’ « association des non-initiés », qui rassemble les adolescents incirconcis âgés de douze à quatorze ans. Quelques temps plus tard, Camara doit subir l’épreuve de la circoncision. Il s’attarde beaucoup sur cette dernière, qui représente de manière significative aux yeux de la tradition la « naissance à la vie d’homme ». Camara raconte la semaine qui précède sa circoncision, mettant beaucoup l’accent sur les diverses danses et l’esprit de fête qui entourent cet événement, ainsi que sur la nervosité croissante des futurs circoncis. Le jeune garçon commence à saisir sa nouvelle condition d’homme lorsque, en rentrant après la période de convalescence consécutive à sa circoncision, il découvre sa case à lui, désormais séparée de celle de sa mère, bien que proche de celle-ci. Camara éprouve alors une satisfaction teintée de tristesse ; satisfaction d’être un homme, d’avoir « l’âge de raison ». Mais tristesse d’être un homme, de s’éloigner de façon inéluctable de sa mère, de la simplicité de son enfance.

A quinze ans, Camara quitte sa famille pour Conakry, la capitale, où il doit suivre un enseignement technique à l’école Georges Poiret. Il est accueilli de façon chaleureuse par le frère de son père qui, avec ses femmes et ses enfants, lui donne un nouveau foyer dans lequel il se sent vite à l’aise, après une première année d’adaptation difficile.



« L’enfant noir » a été traduit en plusieurs langues




Ses années loin de sa maison, de ses parents, marquent le début de son émancipation réelle en tant qu’homme. Ses séjours à Kouroussa deviennent alors l’occasion de rencontrer ses amis d’enfance, d’affiner des amitiés anciennes et de s’amuser comme tous les jeunes garçons de son âge.

Après l’obtention de son certificat d’études professionnelles, Camara convainc ses parents de le laisser aller en France pour y poursuivre ses études. Il est, encore une fois, à un stade de sa vie où la joie de ses futures découvertes le dispute à la tristesse de savoir qu’il ne reverra pas les personnes qu’il aime avant un certain temps, et il va vers la France, vers son avenir, la tête haute mais les larmes aux yeux.

Dans ce roman, Camara Laye rend de façon simple sans fioritures inutiles la réalité d’un monde qui change. Il se rend compte, dès son enfance, qu’il ne sera pas forgeron comme son père, que celui-ci a pour lui d’autres objectifs et souhaite que son fils aîné puisse saisir la chance que lui-même n’a pas eue de recevoir une éducation scolaire. Camara, qui est un enfant sensible, ressent à travers son quotidien que la vie n’est plus la même. Il sent qu’il ne pourra pas s’inscrire dans le fil de l’histoire de sa famille, que certains de ces secrets que les hommes d’une famille se transmettent de génération en génération, certains de ces mystères qu’il a observés avec ses yeux d’enfants, resteront toujours à ses yeux des secrets, des mystères qu’il n’aura pas percés ; Camara laisse donc derrière lui, en allant à l’école française, puis à Conakry et en France, plus que sa famille : il laisse aussi un peu de son histoire.

Avec ce livre qui, presque malgré son auteur, reflète ce que la présence européenne, même discrète, a pu apporter comme changements dans des traditions un peu figées, certes, mais qui représentent souvent la « personnalité » des peuples, on ne peut que se demander, encore une fois, si dans un monde où l’occidentalisation semble être devenue le mot d’ordre de tout le continent africain, où les cultures locales se perdent au profit de la sacro-sainte « mondialisation », il ne faudrait pas parfois penser à s’arrêter un instant d’ « évoluer », le temps de garder ce qu’il nous reste de notre culture, d’acquérir de nos parents les valeurs qui font la personnalité de nos tribus pour pouvoir, à notre tour les transmettre à nos descendants. Pour que l’Afrique reste un continent à part entière et que les cultures africaines ne deviennent pas un reflet mal dégrossi de celles qui nous ont été imposées à l’origine mais dont nous nous faisons des modèles à égaler, des idéaux établis, au fil du temps.

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jeudi 12 avril 2012

___En outre une «mentalité primitive» des nègres», et une «Afrique imaginaire peuplée de mythes sortis tout droit du bréviaire raciste du XIXe siècle» à la mémoire de «mage Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà »

Définition mage

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/mage/



mage, nom masculin

Sens Personne qui pratique les sciences occultes, la magie.

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En savoir plus : un mage >>



Synonymes mage



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Synonymes sorcier.

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  • Citations avec mage



mage : 2 citations contenant le mot mage



"Avec la fin de l'amour, apparaissent les rois mages : la mélancolie, le silence et la joie." Roland Barthes

"Les rois mages étaient trois. Il y avait César, et pis Marius, et pis Fanny." Pierre Desproges

  • mage : 2 citations


Expressions avec mage



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  • Les Rois mages

Sens Riches personnages qui, selon l'Evangile, vinrent rendre hommage à Jesus à sa naissance. Religion.

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Evènements mage



mage : 8 événements contenant le mot mage


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Un aviso colonial français des FNFL porta son nom, le Savorgnan-de-Brazza. * Brazzaville, capitale de la République du Congo, a été nommé ainsi en l’honneur de Pierre Savorgnan de Brazza. * À Brazzaville, outre le mausolée de Brazza, s’élève, depuis 1944, un phare Commémoratif dominant largement le fleuve du haut du promontoire de Bacongo face à la Case de Gaulle. On y lit "A Savorgnan de Brazza et ses compagnons". Les bas-reliefs en terre cuite de Barroux vandalisés dans les années 1960. Roger Erell architecte. Le phare a été inauguré par la fille de Brazza, Marthe de Brazza, en 1952. * À Paris, seule une petite rue de 95 m de long, reliant le Champ de Mars à l’avenue de la Bourdonnais, rappelle le souvenir de l’explorateur.

A la «mentalité primitive» des nègres», et une «Afrique imaginaire peuplée de mythes sortis tout droit du bréviaire raciste du XIXe siècle»

Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza (né à Rome le 26 janvier 1852, décédé à Dakar le 14 septembre 1905...

...Né à Rome, à Castel Gandolfo, sous le nom de « Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà », le futur explorateur est le septième fils des douze enfants du comte Ascanio Savorgnan di Brazzà, un noble d’Udine.

http://www.histoiredumonde.net/Pierre-Savorgnan-de-Brazza.html

Pierre Savorgnan de Brazza

Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza (né à Rome le 26 janvier 1852, décédé à Dakar le 14 septembre 1905) était un explorateur italien naturalisé français. Il explora la rive droite du fleuve Congo ouvrant la voie à la colonisation française en Afrique équatoriale. Sa bonhommie, son charme, son approche pacifique des Africains faisaient de Brazza une figure d’exception parmi ses contemporains qui exploraient l’Afrique au nom des grandes puissances occidentales. Un explorateur pacifique et altruiste

Né à Rome, à Castel Gandolfo, sous le nom de « Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà », le futur explorateur est le septième fils des douze enfants du comte Ascanio Savorgnan di Brazzà, un noble d’Udine. Cet homme cultivé et voyageur avait de nombreux amis français, dont le prestigieux Général Louis Eugène Cavaignac. Avec son soutien et celui de son précepteur, Pietro vient à Paris et suit les cours du collège Sainte-Geneviève pour préparer le concours d’entrée à l’école navale de Brest. Il y rentre à 17 ans, en ressort enseigne de vaisseau et embarque sur la Jeanne d’Arc pour l’Algérie. Là-bas, il est horrifié par la violence de la répression de la révolte kabyle par les troupes françaises. La guerre de 1870 est alors déclarée : il veut être affecté dans une unité combattante. Il en profite pour demander la naturalisation française et se retrouve sur le cuirassé La Revanche, dans l’une des escadres de la mer du Nord.

Avec l’avènement de la IIIe République, sa deuxième affectation est la frégate Vénus, qui faisait régulièrement escale au Gabon. En 1874, Brazza remonte deux fois le fleuve Gabon et l’Ogooué. Il propose ensuite au gouvernement d’explorer l’Ogooué jusqu’à sa source, afin de démontrer que ce fleuve et le Congo ne font qu’un. Avec l’aide d’amis bien placés, comme Jules Ferry et Léon Gambetta, obtient des subsides, qu’il n’hésite pas à compléter avec ses propres ressources. À la même époque il est naturalisé français et adopte la francisation de son nom. Il doit cependant revenir quelques mois à Paris pour passer son diplôme de capitaine au long cours, afin de demeurer dans la Navale et de poursuivre son dessein.

Pour cette expédition qui dure de 1875 à 1878, il se munit de toiles de coton et d’outils pour le troc. Il est seulement accompagné d’un docteur, d’un naturaliste et d’une douzaine de fantassins sénégalais. Brazza s’enfonce dans l’intérieur des terres, et réussit à entretenir de bonnes relations avec la population locale, grâce à son charme et son bagout. Son expédition est toutefois un échec sur le plan scientifique, car les deux fleuves sont bien différents. En tout état de cause, le 11 août 1878, Brazza et ses compagnons d’exploration, fatigués et malades, décident de faire demi-tour.

À la même époque, un journaliste du New York Herald, Stanley, à la recherche de Livingstone, disparu dans la région des Grands Lacs, a non seulement retrouvé le missionnaire britannique, mais aussi descendu le fleuve Congo. En 1879, le roi des Belges, Léopold II, voulant tirer parti de la situation pour les intérêts de son pays, missionne le journaliste pour la construction d’une ligne de chemin de fer. Fondation de la future Brazzaville

Sous l’impulsion du ministre de l’Instruction publique Jules Ferry, le gouvernement français autorise alors une deuxième mission, 1879-1882 en collaboration avec Antoine Mizon pour faire pièce aux visées coloniales belges sur le continent africain. Financée par la Société française de géographie ainsi que par les ministères de la Marine, des Affaires étrangères et de l’Instruction publique, la deuxième mission est nettement plus fructueuse. Parti le 27 décembre 1879, Brazza atteint le fleuve Congo en 1880. Il propose à Illoy Ier, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Le Makoko, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d’affaiblir ses rivaux, signe le traité, permettant aussi un établissement français à Nkuna sur le Congo, endroit appelé plus tard Brazzaville. En tentant de rallier l’océan depuis Franceville, Brazza tombe par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de Ogooué.

De retour en France, il popularise ses découvertes grâces à de multiples réunions publiques et articles de presse. Le 30 novembre 1882, la loi ratifiant le traité d’amitié, signé entre Illoy Ier et Brazza, est promulguée.

Un mois plus tard, de nouveaux crédits sont votés pour une troisième expédition. En novembre 1885, il est nommé commissaire général du Congo français. Des journalistes font état des salaires décents et des conditions humaines qui contrastaient avec le régime personnel de Léopold II sur l’autre rive du Congo.

..Mais son succès lui procure aussi des inimitiés et il est soumis à une intense campagne de dénigrement.

Naissance d’une légende

Le 12 août 1895, Pierre de Brazza épouse Thérèse Pineton de Chambrun, fille de Charles-Antoine de Chambrun et de Marie-Henriette Tricuy de Corcelle, et descendante de La Fayette. Le mariage est célébré dans la chapelle privée de l’hôtel du comte de Chambrun, rue Monsieur à Paris. Le couple aura quatre enfants : Jacques, né en 1899 et décédé quatre ans plus tard d’une crise d’appendicite, Antoine, Charles et Marthe

En 1897, Brazza s’oppose à la décision du ministre des Colonies, André Lebon, de soumettre les territoires qu’il a gagnés à la France au régime de la concession, déjà en vigueur au Congo belge, et qui livrerait les populations à la cupidité des sociétés capitalistes privées chargée de « mettre en valeur » ce territoire de 650 000 km² composé du Gabon, du Congo et de l’Oubangui-Chari.

En janvier 1898, Brazza est écarté et placé « dans la situation de mise en disponibilité ». Il se retire à Alger et les événements donnent rapidement raison à l’explorateur. En effet, les sociétés qui se partagent l’exploitation de ces pays déciment les populations, soumises aux violences et aux brutalités : portage, travaux forcés, réquisitions et répression de toute tentative de résistance.

En 1905, à la suite du scandale de l’affaire Toqué-Gaud (voir ci-dessous), on lui demande d’inspecter les conditions de vie dans les colonies, conditions qui s’étaient détériorées pendant son absence. Mais sa santé se détériore. Au retour de sa mission, atteint de fortes fièvres, il est contraint de débarquer à Dakar. Le 14 septembre 1905, veillé par sa femme et le capitaine Mangin, il décède à six heures du soir. La photo de Jacques, son enfant de cinq ans, disparu deux ans auparavant, a été placé à sa demande sur sa table de nuit.

Le bruit court qu’il a été empoisonné. Quant à l’Assemblée nationale, elle s’empresse de mettre son embarrassant rapport sous l’éteignoir. Son corps est d’abord réclamé par le gouvernement français. La Troisième République cherche en effet ses nouveaux héros. Brazza, officier de marine aristocrate, élégant, héroïque, révolté par l’esclavagisme, apôtre de la paix, et surtout désintéressé, a un profil parfait à tous ces égards. On pense donc pour lui au Panthéon et à la récupération de sa gloire intacte. Mais sa famille obtient qu’il soit finalement inhumé à Alger, en terre africaine. Sur sa tombe, l’épitaphe, rédigée par son ami Charles de Chavannes, indique que « Sa mémoire est pure de sang humain. Il succomba le 14 septembre 1905 au cours d’une dernière mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l’honneur de la nation ». Avec son décès se termine une aventure dans laquelle il a consumé la fortune familiale. Brazza versus Stanley

Partisan des palabres, farouchement opposé à la violence, il garde comme modèle Livingstone et s’oppose en cela à Stanley, surnommé « Boula Matari » (« briseur de roches »), qui s’est vanté d’avoir livré 32 combats. D’abord peu méfiant, voire admiratif à son égard, Stanley s’apercevra trop tard qu’il a été roulé dans la farine par le Français, qui ne l’informe pas du traité qu’il a signé avec le Makoko. La réputation de Stanley en souffrira durablement, en France, où il sera vertement critiqué, et en Angleterre, où l’on narguera sa naïveté. Un an après la signature du traité entre Brazza et le Makoko, le roi téké des tribus de la rive gauche, Ngaliema, signe le « traité de l’amitié » avec Stanley, ne se considérant plus soumis au Makoko de Mbé. Il place ainsi la rive droite du fleuve sous la protection de l’Association internationale africaine. L’affaire Toqué-Gaud

Le 14 juillet 1903, à Fort Crampel, en Oubangui-Chari, un administrateur des colonies, George Toqué, et un commis des affaires indigènes, Fernand Gaud, décident de faire exécuter Pakpa, ancien guide, en lui attachant une dynamite autour du cou. Au procès, les accusés rappellent qu’ils ont déclaré avant cette action épouvantable : « Ça a l’air idiot ; mais ça médusera les indigènes. Si après ça ils ne se tiennent pas tranquilles ! ». Gaud dira à son procès qu’il voulait faire constater autour de lui l’étrangeté de cette mort : « Ni trace de coup de fusil, ni trace de coup de sagaie : c’est par une sorte de miracle qu’est mort celui qui n’avait pas voulu faire amitié avec les Blancs. » (propos rapportés par Félicien Challaye, qui accompagna Brazza dans sa mission d’inspection). Ils sont condamnés à des peines légères (à cinq ans de réclusion), mais le scandale est tel qu’il conduit au lancement d’une enquête administrative, enquête dont sera chargé Brazza, et qui sera à l’origine de son dernier voyage au Congo. Transfert des cendres de l’explorateur

Un peu plus de cent ans après son décès, les cendres de l’explorateur français, de son épouse et de leurs quatre enfants, ont été exhumés, le 1er octobre 2006, du cimetière chrétien des Brus, dans le quartier d’El Madania sur les hauteurs d’Alger, où il reposait depuis 1905, pour être transférées vers Brazzaville.

Deux membres de la branche italienne de la famille de l’explorateur, Nicola di Brazza et Roberto Pirzio-Biroli, ainsi qu’un représentant de sa branche française, Pierre-Antoine de Chambrun, assistaient à l’exhumation des corps.

L’ambassadeur du Congo, Jean-Baptiste Dzangue, et le consul de France en Algérie, Francis Heude, les ambassadeurs de France, Hubert Colin de Verdière, du Sénégal Saïdou Nourou Ba, d’Italie, Battista Verderame, et un représentant du ministère algérien des Affaires étrangères, étaient également présents. Le cercueil de Savorgnan de Brazza était recouvert du drapeau français.

Les restes ont ensuite été embarqués à bord d’un avion cargo spécialement affrété par le Congo, à destination de Franceville puis de Brazzaville, où ils ont été réinhumés le 3 octobre 2006, en présence des présidents congolais, Denis Sassou Nguesso, centrafricain, François Bozizé, et gabonais, Omar Bongo Ondimba, et du ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy.

Le caveau familial de Savorgnan de Brazza à Alger, monument le plus élévé du cimetière, était surmonté d’un buste de bronze de l’explorateur. Situé près de la Mairie Centrale, le mausolée qui a reçu ses cendres à Brazzaville n’est pas moins imposant. Constitué d’une coupole en acier et verre, recouvert de 500 tonnes de marbre blanc de Carrare, il est décoré à l’intérieur par une grande fresque représentant les grands moments de la vie de l’explorateur, réalisée par des artistes de l’école de peinture du quartier de Poto-Poto. Le buste de bronze d’Alger, restauré, va accompagner les restes de Brazza dans son nouveau mausolée.

Bientôt, débuteront une nouvelle tranche de travaux et la construction d’un musée, d’un centre de conférences et d’une bibliothèque axés sur les explorations de Savorgnan de Brazza.

Des polémiques se sont développées au Congo, notamment, à l’occasion de ce transfert. Lors d’un colloque à Franceville, organisé par la fondation Savorgnan de Brazza, des universitaires gabonais et congolais se sont notamment insurgés que « des colonisés puissent faire l’apologie du colonisateur ». Selon l’historien gabonais Anges Ratanga Atoz, « De Brazza n’était rien d’autre qu’un agent de l’impérialisme colonial, mais il n’était pas aussi brutal que les autres ». Le coût du monument (plus de 5 millions d’euros), financés par le gouvernement congolais, a également été critiqué. Honneurs

  • Un aviso colonial français des FNFL porta son nom, le Savorgnan-de-Brazza. * Brazzaville, capitale de la République du Congo, a été nommé ainsi en l’honneur de Pierre Savorgnan de Brazza. * À Brazzaville, outre le mausolée de Brazza, s’élève, depuis 1944, un phare Commémoratif dominant largement le fleuve du haut du promontoire de Bacongo face à la Case de Gaulle. On y lit "A Savorgnan de Brazza et ses compagnons". Les bas-reliefs en terre cuite de Barroux vandalisés dans les années 1960. Roger Erell architecte. Le phare a été inauguré par la fille de Brazza, Marthe de Brazza, en 1952. * À Paris, seule une petite rue de 95 m de long, reliant le Champ de Mars à l’avenue de la Bourdonnais, rappelle le souvenir de l’explorateur.

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mercredi 7 mars 2012

___Histoire de l'Afrique. L'Afrique du Nord, berceau des berbères fut tour à tour sous l'emprise des Phéniciens.

Antiquité..

Afrique du Nord!

Les premières traces d'histoire écrite en Afrique datent de l'Égypte antique, dont le calendrier est toujours employé pour dater les cultures de l'âge du bronze et de l'âge du fer de la région. Le royaume d'Égypte atteint son apogée sous le Nouvel Empire, entre -1567 et -1080.

Les régions bordant la Méditerranée furent colonisées par les Phéniciens avant -1000. Ces derniers fondèrent Carthage en -814 et régnèrent sur toute l'Afrique du Nord habitée à l'ouest du golfe de Syrte.

À l'est, les Grecs fondèrent la ville de Cyrène vers -631. La Cyrénaïque devint une colonie florissante, bien qu'isolée par les déserts qui l'entouraient. Les Grecs exercèrent également une puissante influence en Égypte. La fondation d'Alexandrie est ainsi attribuée à Alexandre le Grand et la dynastie des Ptolémées tenta d'étendre son territoire vers le sud, léguant au passage des documents sur l'Éthiopie.

Les Romains vinrent cependant à bout des trois pouvoirs partagés de la Cyrénaïque, de l'Égypte et de Carthage. Cette dernière tomba en -146 après plusieurs siècles de rivalité, suivie en moins d'un siècle par les deux autres. Ils parvinrent jusqu'en Nubie et en Éthiopie, mais une expédition ordonnée par l'empereur Néron pour découvrir les sources du Nil fut un échec. Les écrits de Ptolémée, qui permettent de déduire l'étendue du monde connu (directement ou par des témoignages) des Romains, mentionnent les Grands Lacs réservoirs du Nil, des comptoirs commerciaux le long des côtes de l'océan Indien jusqu'à Rhapta en Tanzanie actuelle ainsi que le fleuve Niger.

L'invasion des Vandales au Ve siècle mit fin à la présence des civilisations classiques en Afrique. Les Vandales occupent brièvement l'Afrique du Nord et y fondent un royaume en 429, qui tombe aux mains de l'empire byzantin en 533.

Introduction du christianisme!

Selon la légende, Saint Marc apporta le christianisme à Alexandrie en 60 et en devint le premier évêque. C'est plus probablement l'Église de Jérusalem qui envoya des missionnaires. Vers 200, Alexandrie était le siège d'une Église officiant en grec ; en 325, l'Égypte comptait 51 évêchés et la Bible circulait en copte. En 400, 90 % des Égyptiens étaient chrétiens.

À Carthage, on rapporte l'exécution en 180 de douze chrétiens qui avaient refusé de pratiquer le culte impérial. En 203, Perpétue et Félicité sont condamnées à mort et exécutées dans l'arène. D'abord sporadiques, les persécutions deviennent plus fréquentes sous l'empereur Dèce entre 249 et 251. Le christianisme poursuit néanmoins son expansion vers le sud, en particulier en Numidie. Les persécutions reprennent sous Dioclétien, qui tente de détruire les textes religieux. Par la suite, Donatus Magnus, évêque de Cellae Nigrae, refusa d'admettre les traditores qui avaient remis les livres aux autorités romaines et provoque un schisme en 305. Le donatisme qui en émergea fut majoritaire dans le Maghreb tout au long du IVe siècle jusqu'à la dissolution du mouvement en 412 à l'issue du concile de Carthage. Il survécut cependant à la répression jusqu'au VIIe siècle et l'irruption des Arabes.

En Éthiopie, c'est Frumence d'Aksoum, commerçant fait prisonnier et premier évêque d'Aksoum, qui aurait converti le roi Ezana en 333 après être devenu son précepteur. En fait, plusieurs religions cohabitaient à la cour d'Ezana et des traces d'autres religions subsistent au moins jusqu'au Ve siècle. Les écritures furent traduites en guèze et le christianisme se répandit vers Adulis. Lors du déclin de leur royaume au VIIe siècle, les populations aksoumites se seraient rapprochées des peuples kouchitiques établis plus au sud pour ancrer l'Église et le royaume d'Éthiopie.

Moyen Âge!

Islamisation!

Salle de prière de la Grande Mosquée de Kairouan considérée comme la plus ancienne mosquée en Afrique du Nord, située à Kairouan en Tunisie.

À partir du VIIe siècle, les armées Arabes conquièrent l'Afrique du Nord. En 639, Amru ben al-As entre en Égypte à la tête de 4000 soldats. Quatre ans plus tard, en 643, il parvient en Libye, puis aux portes de Sbeïtla en 647. Après une brève interruption due à des querelles de successions, la conquête reprend en 665 sous Oqba Ibn Nafi Al Fihri, neveu d'Amru ben al-As. Il fonde Kairouan en 670 et en fait la capitale de l'Ifriqiya, ancienne province romaine fraîchement islamisée1 ; c'est au cours de la même année (670) qu'est fondée la Grande Mosquée de Kairouan considérée comme la plus ancienne mosquée de l'Afrique du Nord2. De là, il rejoint les côtes de l'Afrique de l'Ouest mais se heurte sur la route du retour à une forte résistance berbère emmenée par Koceila. Ce dernier parvient à prendre Kairouan et, après sa mort, les Arabes ne peuvent s'installer dans l'ouest de l'Algérie qu'en s'alliant aux Berbères.

Les chrétiens d'Égypte eurent le choix entre la conversion et le statut de dhimmi moyennant un impôt sur la terre. La plupart choisirent la seconde option et conservèrent d'importantes responsabilités administratives jusqu'au VIIIe siècle, où ils perdirent petit à petit leur pouvoir. L'arabe devint langue officielle et le copte fut relégué au rang de langue liturgique. Au XIVe siècle, les chrétiens ne comptaient plus que pour 10% de la population égyptienne.

Pendant cinq siècles, plusieurs dynasties puissantes se succédèrent en Afrique du Nord. En 910, la famille des Fatimides prit le pouvoir à Kairouan et s'étendit tant vers l'ouest que vers l'est, reprenant l'Égypte des mains des Turcs dans lesquelles elle était tombée entre temps. De sévères famines entre 1062 et 1073 amorcèrent son déclin et Saladin renversa le royaume en 1171.

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mercredi 8 février 2012

__Alors, l'un des Pharisiens convertis à Emmaüs s'avança et dit:« Seigneur et Maître, nous savons à présent ce qu'il en est vraiment des possédés, et qui sont les esprits malins qui s'emparent parfois de la nature humaine ;"civilisations supérieures.

.// Par "belzebuth", tu dois donc entendre toute la Création matérielle en général, et par "diables", ses éléments individuels.

Serge Letchimy ne s’excusera pas pour ses propos au sujet de Claude Gueant 08/02/2012

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/08/1280247-claude-gueant-les-mots-qui-fachent.html



Il avait évoqué le nazisme en critiquant les propos de Claude Gueant sur les "civilisations supérieures"



Serge Letchimy critiquant Claude Gueant le 7 février 2012 à l'assemblée nationale

Serge Letchimy critiquant Claude Gueant le 7 février 2012 à l'assemblée nationale

© getty

L’affaire des propos de Claude Gueant sur la supériorité de certaines civilisations a rebondi une nouvelle fois ce mardi à l’assemblée nationale. C’est le député de la Martinique, proche du parti socialiste, Serge Letchimy, qui a mis le feu aux poudres :

"Vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration." "M. Guéant, le régime nazi, si soucieux de purification, était-ce une civilisation ?" La charge de Serge Letchimy a provoqué le départ de François Fillon et des membres du gouvernement qui ont quitté l’hémicycle. Un peu plus tard, François Fillon et l’UMP ont demandé des excuses au parti socialiste. Excuses qui ne sont pas venues.

Serge Letchimy a même fait savoir qu’il demandait à Claude Gueant de s’excuser en premier, et a ajouté qu’il ne recevrait pas le ministre de l’intérieur lors du prochain déplacement de celui-ci en Martinique. "Originaire d’un pays qui a fait l’objet de distinction raciale et d’oppression, je ne pouvais me taire" a expliqué Serge Letchimy.

Ce n'est pas la première fois que les propos de Claude Gueant font polémiques. Ce dernier est soupçonné d'appliquer une stratégie visant à flatter les électeurs du Front National afin de les rabattre vers l'UMP.

Vous pouvez voir les explications de Serge Letchimy ci-dessous.

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/*Vidéo : propos de Claude Gueant : Serge Letchimy s'explique

http://www.grioo.com/ar,serge_letchimy_ne_s_excusera_pas_pour_ses_propos_au_sujet_de_claude_gueant,22052.html

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Publié le 08/02/2012 08:17 - Modifié le 08/02/2012 à 10:54 | Recueilli par Olivier Auradou

Claude Guéant et le gouvernement comparés au régime nazi !..

Claude Guéant et le gouvernement comparés au régime nazi

D'aucuns estiment que Claude Guéant est à Nicolas Sarkozy ce que le ministre de la police Joseph Fouché fut à Napoléon Bonaparte

Gouvernement et majorité ont quitté hier les bancs de l'Assemblée nationale après qu'un député de l'opposition a évoqué le régime nazi et les camps de concentration en réponse aux récents propos du ministre de l'Intérieur sur les civilisations. Un clash qui annonce le ton de la campagne présidentielle.

Ce n'est certes pas la première fois que l'hémicycle de l'Assemblée nationale est le théâtre d'un clash entre majorité et opposition. Chaque mercredi, devant les caméras de télévision captant la séance de questions au gouvernement, les claquements de pupitres, les noms d'oiseaux et parfois - mais rarement - les gestes déplacés donnent corps et chair aux affrontements d'idées et rappellent combien la politique est affaire de passion. Mais hier, à deux mois de la présidentielle, un cran de plus a été franchi.


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  • Tout a commencé peu après 16 heures, lorsque le député apparenté PS de Martinique, Serge Letchimy, prend le micro pour poser une question au Premier ministre François Fillon. A quelques jours de la visite du ministre de l'Intérieur sur ses terres, le député entend revenir sur les récents propos du ministre, qui a jugé que toutes les civilisations « ne se valent pas », et qui, hier matin, a précisé ses propos controversés, indiquant « ce qui est en cause, c'est la religion musulmane. »


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  • « Vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration au bout du long chapelet esclavagiste et colonial », a-t-il déclaré sous les huées des députés de la majorité. « M. Guéant, le régime nazi, si soucieux de purification, était-ce une civilisation ? », a lancé l'élu, héritier politique d'Aimé Césaire, avant d'accuser le ministre de l'Intérieur de chercher à « récupérer » une part de l'électorat du FN, en flattant « une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque. »

"Provocations"

« C'est insupportable », a lâché François Fillon qui, d'un signe de la main, a demandé à ses ministres de se lever, imités par les députés de la majorité. Dans le brouhaha, le président de l'Assemblée Bernard Accoyer a dû lever la séance. A la reprise, Christian Jacob, patron des députés UMP, a réclamé des excuses à son homologue Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés socialistes. En vain. Serge Letchimy - qui risque une sanction - refuse de s'excuser tant que Claude Guéant ne se sera pas lui-même excusé pour ses « provocations. »

Ce n'est pas la première fois ces derniers mois que la séance des questions au gouvernement prend une tournure houleuse ; et l'incident d'hier démontre s'il en était encore besoin que la campagne présidentielle va revêtir un ton très dur.

Dossier réalisé par Ph. R. et Guillaume Atchouel L'homme du Président

D'aucuns estiment que Claude Guéant est à Nicolas Sarkozy ce que le ministre de la police Joseph Fouché fut à Napoléon Bonaparte : un précieux collaborateur en même temps que son âme damnée. Énarque, Claude Guéant, né en 1945 à Vimy (Pas-de-Calais), a fait toutes ses armes dans la préfectorale - un choix qui étonnera ses camarades - après avoir longtemps hésité avec la voie diplomatique et celle du trésor. Son premier contact avec la politique date de 1977, année où il devient conseiller technique chargé des questions de sécurité auprès de Christian Bonnet, ministre de l'Intérieur de Valéry Giscard d'Estaing. Il sera ensuite nommé secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine. C'est là que Charles Pasqua, le puissant grognard RPR du département, le repère en 1994.

Charles Pasqua le recommande

Alors ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua le nomme directeur général de la police nationale. Haut fonctionnaire très rigoureux, Claude Guéant verra sa carrière prendre un nouveau tournant lorsque Pasqua le recommande comme directeur de cabinet à Nicolas Sarkozy en 2002.

Depuis, les deux hommes ne se quittent plus.

Claude Guéant sera le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de 2002 à 2004 puis de juin 2005 à mars 2007 au ministère de l'Intérieur mais aussi en 2004 au ministère des Finances.

Claude Guéant, qui connaît alors tous les rouages administratifs de l'Intérieur devient, en 2007, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy. Une fois élu, ce dernier en fera un très puissant secrétaire général de l'Élysée.


**Rien ne se décide sans que Claude Guéant, véritable bourreau de travail, ne le sache. Au point d'irriter certains ministres obligés de passer sous les fourches caudines de celui qui est surnommé « le cardinal ».

François Fillon, ramené au rang de « collaborateur » du Président, en sait quelque chose

Claude Guéant - qui vouvoie le Président - ajuste, recadre, rattrape le moindre problème provoqué ou touchant Nicolas Sarkozy ou l'un de ses ministres.

La petite équipe de moins d'une dizaine de conseillers qu'il anime est un comme un gouvernement bis et, surtout, une boîte à idées qui a un accès direct au Président…

Claude Guéant supervise alors tous les dossiers, de ceux, diplomatiques, de la Françafrique jusqu'à ceux de l'Intérieur.

Un ministère qu'il finira par obtenir, à 66 ans, à la faveur du remaniement ministériel du 27 février 2011 qui entérine le départ de Brice Hortefeux, l'ami de trente ans du Président. Un ministre détesté

Les Français découvrent alors un nouveau ministre de l'Intérieur. Discret, modeste, presque lisse… mais au verbe cinglant. Car à un an de la présidentielle de 2012, la mission que Claude Guéant a accepté semble être d'incarner le discours de la droite dure, quitte à flirter avec les thèmes du Front national.

Dès lors, les polémiques se multiplient à un rythme régulier. Honni de la gauche, détesté de l'opinion - entre 55 et 78 % des Français ont une image négative de lui - Claude Guéant assume, stoïque.

Celui qui garde la confiance du Président s'apprête à affronter pour la première fois le suffrage universel en étant candidat aux élections législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine… ce département où tout a commencé.

Philippe Rioux

Un goût certain de la polémique

17/03/11 : Les Français ne sont plus chez eux. « Les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale. »

21/03/11 : L'excès d'immigration. « Les Français ont le sentiment qu'un excès d'immigration -une immigration irrégulière, non désirée- les troublent, les ennuient…

Ils ont aussi l'impression que cette immigration peut se traduire par des modes de vie qui s'imposent à eux et qu'ils ne souhaitent pas. » 21/03/11 bis : La croisade contre Kadhafi. « Le monde entier s'apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l'Union africaine. »

  • 24/03/11 : école. « Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus. »
  • 4/04/11 : Trop de musulmans. « En 1905, il y avait très peu de musulmans en France, aujourd'hui il y en a entre 5 et 6 millions. Cet accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème. »
  • 22/05/11 : Les enfants d'immigrés échouent à l'école. « Contrairement à ce qu'on dit, l'intégration ne va pas si bien que ça, les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés ».
  • 04/12/11 : DSK contrôlé au bois de Boulogne à Paris. « Oui, j'ai entendu parler de cette histoire au cours de laquelle monsieur Strauss-Kahn avait été contrôlé au bois de Boulogne en 2006 lors d'un contrôle de routine. »
  • 17/01/12 : Les raids venus d'Europe centrale et orientale. « L'explosion des cambriolages de résidences en 2011 est le fait d'un « phénomène nouveau qu'il est très difficile de combattre, qui est celui des raids menés par des personnes originaires d'Europe centrale et orientale, parce que ce sont des gens qui passent d'un pays à l'autre très rapidement. »

Identité et politique dans la Caraïbe insulaire. Une voix s'élève de la Martinique

...À 59 ans, Serge Letchimy, apparenté au groupe parlementaire du parti socialiste, est député de la 3e circonscription de Martinique et président de région. À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission des affaires économiques.

Peu après son intervention hier, il a considéré qu'il avait dit « ce qu'il fallait dire face à l'Assemblée, face au monde parce que lorsqu'une société est confrontée à un ministre de l'Intérieur qui ne cesse de lâcher des propos du genre de ceux qu'il a tenus sur les civilisations, on ne peut pas être insensible, on ne peut pas rester silencieux ». Pour lui, « les choses sont très claires. Je n'ai pas fait de spéculation particulière, de calcul pour provoquer une telle réaction. Je me devais et je me dois de dénoncer ces discours que je n'accepte pas en tant que Martiniquais, en tant qu'élément de la diversité et tout simplement en tant que démocrate et républicain ».

Lorsqu'on lui demande s'il ne pense pas être allé trop loin en considérant que des phrases, comme celle tenue par Claude Guéant, font le lit de la pensée nazie et des camps de concentration, le député de Martinique persiste tout en précisant : « J'ai aussi parlé de l'esclavage. On ne semble vouloir retenir que le nazisme. Ce que je dis c'est que ces petites phrases, lourdes de sens, distillent des idées qui visent et conduisent au déni de l'autre, de celui qui est différent, alors qu'il faut voir la richesse que cet autre nous apporte. Nous devons combattre ces phrases et ces idées ».

À l'intention des ministres et des députés UMP qui ont tous quitté, « outrés », les bancs de l'Assemblée, Serge Letchimy lance : « Nous n'avons eu aucune réponse de leur part. Il y a chez eux un refus de répondre qui me conforte dans l'idée que ce genre de phrases s'inscrit dans une stratégie politique ». Serge Letchimy n'ignorait pas que certains au PS et à gauche ne cautionneraient pas la totalité de son intervention : « Je me doutais bien que mes propos pouvaient créer des réactions diverses. J'ai parlé avec franchise et c'est toujours un peu brutal pour certains. Sans doute ai-je dit ce que d'autres pensent. Je ne regrette pas ce que j'ai dit. S'il fallait le refaire je le referais ».

Propos recueillis par Guillaume Atchouel l'expert : Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA "Stratégie délibérée mais très risquée"

Les déclarations de Claude Guéant sur les civilisations sont-elles une stratégie qui va payer ou une erreur préjudiciable ?

Ce que je vois, c'est plutôt une stratégie consistant à réussir deux choses. D'abord, envoyer des stimuli à l'électorat FN, dont le président de la République aura besoin pour le report des voix au second tour. Guéant a dit que ses propos ont été ressorti du contexte, mais les mots ont probablement été utilisés à dessein. Ensuite, cela sert aussi à faire surréagir la gauche et à la renvoyer à une image d'angélisme, qui refuserait de voir les problèmes que peuvent poser l'immigration. C'était donc une stratégie délibérée, mais va-t-elle réussir, ce n'est pas sûr. Les précédents ont prouvé que ça ne marche pas. Voyez l'été 2010 après le discours de Grenoble, porté par le chef de l'État lui-même. Les électeurs du Front National ont eu l'impression qu'on cherchait à les récupérer, et ceux très conservateurs de l'UMP ont basculé au FN. C'est la fameuse préférence de l'original à la copie. Depuis le printemps 2011, c'est Claude Guéant qui porte ce discours, pour le compte du chef de l'État, mais ça ne marche pas mieux pour autant.

L'épisode à l'Assemblée Nationale aujourd'hui (NDLR : hier) ne va-t-il pas permettre au ministre de l'Intérieur de se draper dans le voile de l'indignation ?

Tout à fait, c'est exactement ça. Autant le propos de Guéant est contre-productif pour récupérer les électeurs FN, autant l'intervention du député socialiste est également contre-productive, permettant au ministre de l'Intérieur, comme vous dites, de se draper dans le voile de l'indignation, de renverser la tendance et de se positionner dans le rôle de victime. Le député PS a rendu service à Claude Guéant, malgré lui.

Cet épisode annonce-t-il une fin de campagne où tous les coups sont permis ?

ça reste un épiphénomène comme on en a déjà connu, et comme on en connaîtra d'autres. C'est un grand classique des élections présidentielles. Il faut se souvenir de Lionel Jospin à l'Assemblée Nationale, dans un discours où il comparait droite et gauche sur des thèmes comme le colonialisme ou le fascisme. Des propos outranciers permettent de fédérer un camp.
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Grand évangile de Jean Tome 8Jacob Lorber

Chapitre 34

1. Alors,

l'un des Pharisiens

convertis à Emmaüs s'avança et dit : « Seigneur et Maître, nous savons à présent ce qu'il en est vraiment des possédés, et qui sont les esprits malins qui s'emparent parfois de la nature humaine ; pourtant, dans l'Écriture,il est fait mention très clairement des vrais démons primitifs et de Satan, leur prince,et il est dit aussi que Satan, également appelé Lucifer, a été chassé par Dieu et rejeté dans le feu éternel de l'enfer avec la foule innombrable des anges qui avaient pris exemple sur lui.

2. Écriture dit également comment, sous la forme d'un serpent, Satan a causé la chute des premiers êtres humains, et comment Dieu, à travers lui, a éprouvé le pieux Job.

3. Qu'en est-il donc, selon Ta nouvelle doctrine, de Satan et des diables qui lui sont soumis ? Qui est Satan, qui sont les diables, et où sont-ils ?

4. S'il nous est vraiment accordé de connaître tous les secrets du royaume de Dieu, ilfaut que nous sachions cela aussi ! Fais-nous donc la grâce immense de nous l'expliquer d'une manière compréhensible. »

5.Je dis : « J'en ai déjà beaucoup dit là-dessus, et Mes plus anciens disciples savent à quoi s'en tenir ; mais puisque tu es encore novice auprès de Moi, tu as bien le droit de poser des questions sur ce qui ne t'a pas encore été expliqué, aussi, écoute-Moi.

6. Vois-tu, tout ce que l'espace infini contient de matière est jugé, et par là consolidé, par la puissance de la volonté divine ! S'il n'en était pas ainsi, il n'y aurait ni soleil, ni lune, ni terre, ni la moindre créature dans tout l'infini de l'espace ; Dieu seul existerait dans la contemplation de Ses grandes pensées et idées.

7. Mais, de toute éternité, Dieu expulse en quelque sorte Ses pensées et les incarne par la toute-puissance de Sa volonté. Ces pensées et idées incarnées de Dieu ne sont cependant pas des corps à proprement parler, mais plutôt du spirituel jugé, et les réceptacles où mûriront des êtres autonomes. Ce sont donc des créatures destinées à survivre éternellement, comme par leurs propres forces, aux côtés de leur Créateur visible pour elles.

8. En tant que spirituel jugé, toutes les créatures sont encore impures et immatures au regard du pur esprit libre, et, comparées au bien qu'est le pur esprit, elles ne peuvent donc être considérées comme bonnes, mais seulement comme étant encore en soi mauvaises et méchantes.

9. Par "Satan", tu dois donc entendre toute la Création matérielle en général, et par "diables", ses éléments individuels.

10. Si, en ce monde, un homme vit selon la volonté reconnue de Dieu, il s'élève par là au-dessus de la captivité des créatures pour entrer dans la liberté incréée de Dieu.

11. Mais un homme qui ne croit pas en Dieu et ne veut donc pas se conformer à Sa volonté révélée aux hommes s'enfonce toujours plus profondément dans la matérialité des choses créées et devient spirituellement impur, mauvais et voué au mal, donc un diable ; car, comme il a été dit, tout ce qui est uniquement créé et jugé est impur,mauvais et méchant comparé à la pureté de l'esprit libre incréé, non que Dieu ait jamais pu créer quoi que ce soit d'impur, de mauvais ou de méchant, mais en soi, premièrement parce que, pour qu'il y ait existence, il faut qu'il y ait création douée d'intelligence, de force et, pour l'homme, de libre arbitre, et ensuite parce que, pour accéder si possible à l'autonomie, la créature doit faire usage par elle-même de ce qui lui a été donné à la création et en quelque sorte le faire sien.

12. Mais pour Dieu, il n'y a rien d'impur, de mauvais ni de méchant ; car tout est pur à Celui qui est pur, tout ce que Dieu a créé est bon, et il n'y a donc en face de Dieu ni Satan, ni diables, et par conséquent ni enfer. Seules les choses créées peuvent être tout cela, tant qu'elles doivent rester créées et jugées et, en fin de compte, qu'elles veulent le rester, lorsqu'elles disposent du libre arbitre.

13. Ainsi donc, lorsqu'il est dit dans l'Écriture que Satan a séduit le premier couple humain sous la forme d'un serpent, voici ce que cela signifie : le premier couple humain, connaissant Dieu et Sa volonté, s'est laissé séduire par les charmes du monde matériel, et la convoitise de la chair jugée leur a dit : "Voyons ce qui arrivera si nous agissons contre la volonté de Dieu, que nous connaissons bien. Car c'est Dieu même qui nous a laissés libres de nos actes ; en faisant cela, nous ne pouvons donc pas perdre en connaissance, mais seulement gagner. Car Dieu sait assurément ce qui résultera de nos actes libres, mais nous ne le savons pas ; aussi, pour une fois, faisons comme bon nous semble, et nous saurons alors d'expérience ce que Dieu seul savait jusqu'ici !"

14. Et c'est ainsi que, voulant faire leur propre expérience, tous deux ont mangé du fruit de l'arbre défendu de la connaissance et se sont enfoncés d'un nouveau degré dans leur matière jugée, que l'on peut appeler "mort" par comparaison avec la vie libre de l'esprit.

15. Ils reconnurent bientôt que le jugement de la nécessité était dans leur chair, et la mort qui, lorsque l'amour du monde croît, peut engloutir même une âme libre dans son jugement et son asservissement, et c'est ainsi qu'ils ont perdu le pur paradis qui consistait dans l'union totale de l'âme avec son esprit car leur âme, blessée par l'aiguillon de la matière, avait désormais fort à faire pour se maintenir aussi libre que possible par-delà le jugement de la nécessité créée, comme c'est aujourd'hui le cas de tous les hommes - et si Je suis venu en ce monde, c'est afin de leur montrer à nouveau le chemin de la vraie vie, et de leur rendre par Ma doctrine le paradis perdu.



16. Il en fut de même pour Job. Cet homme fort heureux possédait de grands biens terrestres. Mais c'était aussi un homme sage et soumis à Dieu, qui observait rigoureusement la Loi. Pourtant, à cause de son extraordinaire opulence, sa chair devenait de plus en plus exigeante, sollicitant sans cesse l'esprit en elle.

17. L'esprit jugé de la chair dit en quelque sorte à l'âme : "Je veux voir si, avec toutes mes joies et mes peines terrestres, je ne pourrais pas te détourner de ton Dieu, lasser ta patience et te soumettre à ma loi ! "

18. Ce fut pour Job un dur combat car, d'un côté, il avait à sa disposition toutes les joies terrestres et en jouissait, mais elles ne régnaient pas sur son âme pour autant, et celle-ci demeurait unie à son esprit.

19. Comme l'esprit malin de la matière ne parvenait pas à ses fins de cette manière,l'âme de Job fut éprouvée par toutes sortes de désagréments physiques qui sont dé peints dans l'Écriture. Mais, bien qu'il murmurât parfois et se plaignît de sa misère,il les supportait tous avec patience et finissait toujours par reconnaître que Dieu luiavait d'abord donné tout ce qu'Il lui reprenait à présent et qu'Il pouvait lui rendre, cela d'autant plus qu'Il le lui avait repris afin de fortifier son âme dans l'esprit.

20. Et s'il en est ainsi, qui était donc ce Satan qui éprouva tant le pieux Job ? C'était l'esprit jugé de sa chair, c'est-à-dire les multiples désirs de celle-ci !21. Mais en réalité, il n'y a jamais eu ni vraie personne de Satan, ni premiers diables personnels(*), ailleurs que dans la matière jugée du monde sous toutes ses formes. Et si les anciens sages ont fait de Satan et des diables toutes sortes de description horribles, c'est afin que l'âme se représente sous autant de formes cruelles la détresse d'une vie libre retombée dans l'esclavage du jugement de la matière. »

__Chapitre 35 De la personne de Satan1__. (



Le Seigneur

:) « Moi-même, J'ai un jour fait apparaître à Mes premiers disciples une figure symbolique de Satan qui les a grandement effrayés. Et les premiers patriarches de cette terre faisaient souvent cela ; mais ils n'y ajoutaient pas d'explication verbale, parce que les Anciens, sages en esprit, connaissaient les correspondances profondes et comprenaient donc bien ces représentations symboliques, et c'est pourquoi ils disaient : il est terrible de tomber aux mains du jugement de Dieu, autrement dit : il est terrible pour une âme qui a déjà atteint la pleine conscience de soi de retomber dans la prison de la matière par le jugement immuable de la volonté divine.2. Que cela apparaisse à l'âme comme une chose terrifiante, chacun peut le constater en voyant un mourant qui n'a pas encore atteint la complète régénération spirituelle.3. Pourquoi une telle âme redoute-t-elle tant la mort de son corps ? Parce que, encore prisonnière du nécessaire jugement du corps, elle croit qu'elle mourra avec lui ! Et vous pouvez constater et reconnaître qu'il en est bien ainsi avec tous ceux qui ne

croient pas, ou très difficilement, à la survie de leur âme, parce que celle-ci esttotalement ou en grande partie enfouie dans le jugement de la chair, et doit donc enéprouver la mort jusqu'à ce que Ma volonté l'en sépare tout à fait.

4. À présent que, Je l'espère, vous avez bien reconnu ce qu'il en est réellement de Satan et de ses diables, vous pouvez comprendre de vous-mêmes que l'enfer doit avoir la même signification : comme Satan, c'est le jugement éternel de la nécessité,c'est-à-dire le monde et sa matière.

5. Mais pourquoi Satan est-il également appelé prince des ténèbres et du mensonge ?Parce que la matière n'est pas ce qu'elle paraît être, et que celui qui conçoit de l'amour pour son apparence et accepte d'en devenir esclave se place à l'évidence dans le règne du mensonge et, par opposition à la lumière de la vérité, dans le règne des ténèbres.

6. Celui qui, par exemple, aime trop les prétendues richesses du règne de la matière morte, les considère et les estime pour ce qu'elles semblent être et non pour ce qu'elles sont en réalité, se trouve bien dans le royaume du mensonge, parce que son amour et sa raison d'être, en l'enfonçant dans la matière, l'a comme aveuglé, et qu’il lui sera bien difficile de quitter cette nuit pour s'élever à nouveau vers la lumière de la parfaite vérité.(*) C'est-à-dire qui soient des personnes distinctes, des individualités, incarnées ou non. (N.d.T.)

7. Mais celui qui ne considère l'or que comme une apparence symbolique par laquelle est représentée la bonté de l'amour en Dieu, de même que l'argent pur représente la vérité de la sagesse en Dieu, celui-là connaît la vraie valeur de l'or et de l'argent et se trouve donc dans le règne de la vérité, et son âme ne sera pas étouffée par l'illusion et son jugement.

8. Ainsi, chez les Anciens et chez tous les prophètes, l'or, l'argent et les diverses espèces de pierres précieuses n'avaient que leur seule vraie signification ; en tant que matière, elles étaient sans valeur et ne pouvaient donc mettre l'âme en péril. La connaissance de la vraie valeur de la matière leur a permis d'en comprendre très vite les propriétés naturelles et d'en trouver le véritable usage.

9. Mais, avec le temps, les hommes en sont venus à apprécier et à considérer la matière pour son éclat et son apparence ; ils se sont alors soumis au jugement et sont devenus aveugles, cruels, cupides, avares, menteurs, querelleurs, malhonnêtes,orgueilleux, méchants, belliqueux et avides de conquête, tombant ainsi dans l'idolâtrie et le paganisme, c'est-à-dire l'enfer proprement dit, dont Moi seul pouvais les délivrer.

10. C'est pourquoi J'ai dû Moi-même Me revêtir de la matière et avec elle du jugement, que Je dois briser pour devenir la porte de la vie éternelle, afin que tous ceux qui sont tombés puissent franchir cette porte s'ils le veulent. C'est pourquoi Je suis la porte de la vie, et la Vie même. Qui ne Me franchit pas ne vivra pas dans la lumière de la vérité éternelle et de la liberté, mais restera esclave du jugement de la matière.



11. Mais une autre question s'ensuit de celle-là : n'existe-t-il donc vraiment ni Satan,ni diables personnels ?

12. Et Je vous réponds : oh, que si ! Il en existe même qui sont encore incarnés en ce monde, et bien plus encore dans l'au-delà sans cesse occupés à exercer sur ce monde leur influence maligne, à travers les esprits bruts de la nature qui, pour leur maturation, vivent encore dans la matière, mais aussi sans intermédiaire, par des suggestions, des encouragements et des tentations cachés. Ils connaissent fort bien les faiblesses des hommes, et, lorsqu'ils remarquent qu'ils y sont disposés, s'emparent d'eux et attisent chez eux des passions brûlantes.

13. Et, une fois que la faiblesse d'un homme est devenue passion brûlante, il se trouve déjà tout entier dans l'état de jugement de la matière et de ses esprits malins, et il lui sera dès lors bien difficile de s'en libérer.

14. Satan résume le jugement de toute la matière : sa personne n'existe pas en soi,mais doit être considérée comme la réunion des diables de toute espèce, non seulement de cette terre, mais de tous les mondes de l'espace infini de la Création,tout comme les innombrables gousses globales constituent, une fois toutes assemblées, le gigantesque Homme de la Création dont Je vous ai déjà parlé.

15. En plus petit, bien sûr, la réunion de tous les diables d'une planète est aussi un Satan, et chaque diable individuel est en soi un petit Satan.16. Mais, tant qu'il n'y a pas d'hommes sur une planète, il n'y a pas non plus de diables personnels, mais seulement les esprits jugés et immatures qui sont dans la matière de tout corps céleste : quant à la matière, c'est tout ce que vous percevez par vos sens.

17. Cependant, vous pouvez aussi admettre que nulle part sur les corps célestes il n'y a de pires diables que sur cette terre elle-même. Si cela leur était permis, ils feraient un très mauvais sort à cette terre et à ses habitants - mais cela ne leur est pas permis,et c'est précisément pour l'empêcher qu'ils sont frappés d'un aveuglement complet,donc d'une très grande bêtise, et que leurs unions ressemblent aux établissements de cette terre où les fous dangereux sont enfermés en lieu sûr afin de ne pouvoir nuire à autrui.

18. Après ce que vous avez entendu, vous comprenez sans doute tous très clairement et sans plus de questions ce qu'il en est de Satan et de ses diables.

- Dis-Moi donc, toi,le scribe, si tu as bien compris aussi. »

permet, car le savoir seul ne donne pas la vision de tout, loin de là ; mais c'est assez pour nous, puisque, ce que nous savons, nous le savons de bout en bout.2. Mais puisque Tu nous en as déjà tant dit sur ce sujet difficile, veux-Tu bien nous désigner un peu plus précisément les lieux où séjournent les personnes des diables,afin que nous puissions les éviter ? Car si un homme, voire toute une communauté, se trouve en un tel lieu sans le savoir, cela pourrait bien lui causer le plus grand tort.Aussi, fais-nous la grâce de nous éclairer encore un peu là-dessus. »3.

Je

dis : « Ta pensée est encore bien matérielle ! Qu'importe que la personne spirituelle d'un diable puisse se trouver en tel ou tel lieu ?

4. Si J'ai purifié et fortifié ton âme, elle aura beau se trouver dans une réunion des pires diables, ceux-ci ne pourront lui faire le moindre mal. Car, même au milieu d'innombrables légions de diables, une âme pure et fortifiée par Moi se trouve pleinement au royaume des cieux, qui n'existe pas comme un étalage de fastes extérieurs, mais est au plus profond de l'âme parfaite, car c'est ainsi que l'âme devient, à Mon instar, la créatrice de son propre royaume bienheureux, où aucun diable personnel ne pourra jamais pénétrer.

5. Dès cette terre, il peut donc être tout à fait indifférent à une âme fortifiée par Moi qu'un nombre plus ou moins grand de diables demeurent en un lieu ; car l'âme pure fortifiée par Moi emporte son ciel partout avec elle, comme le diable son enfer et son jugement.6. Mais puisque nous parlons de cela, Je vais vous en dire un peu plus sur les lieux spécialement fréquentés par les personnes des diables. Écoutez-Moi donc.

7. Il y a chez les hommes des maisons et édifices publics où l'on fait grand commerce de tromperie, comme par exemple le Temple aujourd'hui, et bien d'autres maisons de commerce : ce sont là autant de demeures de choix pour les nombreux diables personnels. De même, ils fréquentent spécialement les maisons où se pratiquent la luxure, la fornication et l'adultère en tout genre. Les montagnes et les cavités où les hommes creusent avidement à la recherche de l'or, de l'argent et des autres trésors terrestres sont également des lieux particulièrement peuplés de diables personnels, de même les forêts et les grottes où séjournent voleurs, bandits et assassins, et aussi les champs de bataille, les routes des caravanes marchandes, et les fleuves et mers par où circule un commerce très lucratif.

8. En outre, les pays, les terres, champs, bois et vignes des païens endurcis et, chez les Juifs, des riches avares et cupides sont des demeures favorites des diables personnels, mais aussi, dans ces lieux et au-dessus d'eux, l'air, le feu, les nuages et la pluie, ainsi que tous les temples d'idoles et les faux oracles.9. Les diables personnels séjournent aussi en très grand nombre là où paraît un grand luxe profane et le grand orgueil qui l'accompagne.

10. Mais ils ne sont pas dans les lieux que les hommes n'habitent pas et n'ont donc pas souillés de leurs péchés, à moins que n'y voyage une caravane d'hommes âpres au gain ; car, pour l'amour de celle-ci, les diables trouveraient bientôt un gîte là aussi.



11. Tu as maintenant, ami, l'explication que tu souhaitais encore entendre de Moi.12.Quant aux raisons pour lesquelles les diables personnels affectionnent précisément les lieux que J'ai dits, elles sont parfaitement claires et évidentes pour tous ceux qui ont tant soit peu compris ce qui précédait, et il n'est donc pas nécessaire d'y revenir. »

Source:http://www.scribd.com/doc/18634510/GEJV8

Chapitre 36

Où l'on trouve les démons 1




Le docteur de la loi

répondit : « Oui, Seigneur et Maître, car Tu nous as expliqué toute cette affaire avec tant de clarté, nous montrant même littéralement comme en la disséquant Ta façon de créer, que nous ne pouvions manquer de comprendre parfaitement, du moins dans la mesure où notre entendement humain limité le

http://www.scribd.com/BORIS%20B1/d/24693591-QU-EST-CE-QUE-SATAN


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08/02/2012



Pour ses propos sur la candidature d'Abdoulaye Wade Lewis Lukens Lewis Lukens

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, a convoqué, mardi l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar, Lewis Lukens, suite à ses commentaires sur la candidature du président Abdoulaye Wade à la prochaine élection présidentielle au Sénégal.

Mardi, la presse avait rapporté des commentaires attribués à M. Lewis, selon lesquels, la candidature du président Abdoulaye Wade pour un troisième mandat lors de l’élection du 26 février menacerait la stabilité du pays.

Les propos de M. Lewis reflètent la position de l'administration Obama qui a fait savoir par la voix de Bill Burns, numéro 2 du département d'Etat qu'il serait bien que le Sénégal ait une nouvelle génération de dirigeants à sa tête.

http://www.grioo.com/ar,presidentielle_au_senegal_l_ambassadeur_americain_convoque,22054.html


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07/02/2012



Quelles conséquences si le président Wade continue de s'accrocher au pouvoir ? Par Franklin Cudjoe & Japheth omojuwa



Une pancarte qui dit non à la wadynastie le 6 février 2012 sur la place de l'Obélisque Une pancarte qui dit non à la wadynastie le 6 février 2012 sur la place de l'Obélisque © getty

À l'âge de 86 ans, le président Abdoulaye Wade a décidé de briguer à nouveau la présidence du Sénégal. Il pourrait ainsi terminer en 2017 cinq autres années de « mandat ». Il y a cependant trois « si » pour que cela se concrétise.

Si le peuple du Sénégal permet à Abdoulaye Wade de voir son souhait exaucé de pouvoir se présenter à nouveau ce mois de Février, s'il sort ensuite vainqueur des urnes, et enfin s’il vivra assez longtemps pour arriver à la fin de son mandat. Pour un homme qui a été candidat à la présidentielle quatre fois à partir de 1978 avant de finalement prendre ses fonctions en 2000, on peut estimer qu’il ne manque pas de volonté pour se maintenir face à une opposition croissante et aux manifestations dans les rues et les villes du Sénégal.

L'année dernière déjà, Abdoulaye Wade avait voulu se rendre la tâche plus facile en modifiant la constitution F Cudjoe, J Omojuwa

Wade n'a cependant pas entamé cette année son processus de maintien à la présidence sénégalaise : l’année dernière déjà il avait cherché à se rendre la tâche plus facile en proposant des modifications à la constitution. La modification proposée était de réduire à 25% le pourcentage nécessaire à un candidat pour remporter les élections dès le premier tour, au lieu de 50 % auparavant. En substance, M. Wade ne voit rien de mal à ce que 25 % de la population décident qui serait le président cette année.



G à D: Alioune Tine, Youssou N'Dour, Macky Sall, Moustapha Niasse, Talla Sylla, Amath Danssoko, Idrissa Secke, Cheikh Tidjane Gadio, Tanor Dieng et Cheikh Bamba Dieye, lors d'une conférence de presse à Dakar, le 4 février 2012 G à D: Alioune Tine, Youssou N'Dour, Macky Sall, Moustapha Niasse, Talla Sylla, Amath Danssoko, Idrissa Secke, Cheikh Tidjane Gadio, Tanor Dieng et Cheikh Bamba Dieye, lors d'une conférence de presse à Dakar, le 4 février 2012 © getty

Cet épisode remonte à Juin dernier, mais les manifestations et le rejet de cette idée par les populations ont arrêté Wade. Il semble cependant que le peuple du Sénégal doive à nouveau tenir tête à son président.

Alors que les structures et les fondations de la démocratie sont menacés au Sénégal, les dirigeants africains se délectent encore de la célébration d'un nouveau « cadeau » de la Chine à l'Afrique : le nouveau bâtiment de l'Union africaine en Éthiopie qui a coûté 200 millions de dollars, et le dévoilement de la statue de Kwame Nkrumah en ce même lieu. Fait caractéristique d'une organisation qui semble ne jamais comprendre les choses quand il le faut, l'UA est restée muette sur les événements du Sénégal.

La Place de l'Obélisque au centre de Dakar pourrait devenir la version sénégalaise de la place Tahrir en Égypte

F Cudjoe, J Omowjuwa

Ironie du sort, M. Wade lui-même avait inauguré une statue à 27 millions de dollars au Sénégal, symbolisant les luttes collectives des Africains contre les régimes autoritaires en Afrique. Considéré comme un nouvel éléphant blanc, ce pur gaspillage du monument de la renaissance africaine entrepris par le Président Wade a également connu une baisse de popularité lorsque le président Wade a affirmé qu'il était en droit toucher 35 % de tous les bénéfices touristiques que la statue génère parce que l'idée était sa « propriété intellectuelle ».

Idrissa Seck lors du meeting de l'opposition contre la candidature d'Abdoulaye Wade le 7/2/2012 Idrissa Seck lors du meeting de l'opposition contre la candidature d'Abdoulaye Wade le 7/2/2012 © getty

Abdoulaye Wade n'a pas manqué d’aide. La Cour constitutionnelle du Sénégal a déclaré le 27 Janvier que M. Wade pourrait briguer un troisième mandat, soutenant que son premier mandat, qui a débuté en 2000, ne comptait pas en vertu de la nouvelle Constitution de 2001. Alors que le 26 Février 2012, date de l'élection décrétée par le président du Sénégal Abdoulaye Wade approche, le chemin s’annonce tortueux et, sans doute influencé par des événements à travers le monde arabe et le Moyen-Orient, le Sénégal pourrait entrer dans une bataille de longue haleine entre les gouvernés et le gouvernant.

La Place de l'Obélisque au centre de Dakar pourrait devenir la version sénégalaise de la place Tahrir en Égypte, alors que les manifestants visent à balayer l'ambition du président Wade. « Wade Dégage ! », voici la voix qui résonne dans la rue et alors que les jours passent, son écho se propage à travers le continent et le monde. Il reste à voir si le président Abdoulaye Wade, un homme ne manquant pas d'amis influents en Occident et en Afrique, cédera à la voix de son peuple et ne se présentera pas aux élections à l'âge vénérable de 85, quelque 12 ans après son premier mandat.

Pour le Sénégal, longtemps considéré comme l'un des pays les plus pacifiques et stables de l'Afrique, 2012 semble être l'année qui va définir son chemin vers l'avenir. L’état de droit sera le dernier fil qui pourra tenir unie cette fière nation africaine. Quand un peuple se sent floué à chaque jour qui passe alors qu’un seul homme cherche à se maintenir au pouvoir, la résistance ne peut que devenir plus forte.

L'opposition sénégalaise réunie le dimanche 5 février 2012 contre la candidature d'Abdoulaye Wade L'opposition sénégalaise réunie le dimanche 5 février 2012 contre la candidature d'Abdoulaye Wade © ap

Les candidats de l'opposition ne sont pas près à faire profil bas, les gens sont déjà dans la rue, les arrestations de membres de l'opposition se multiplient, au moins un policier a été tué – et un bébé vient juste d’être tué. Et l'interdiction faite au chanteur sénégalais Youssou N'Dour, musicien auteur-compositeur de renommée internationale, de se présenter aux élections par le même tribunal qui a permis au président Abdoulaye Wade de se présenter, ajoute une triste tonalité à la crise au Sénégal. La quête illégitime et impopulaire d'un seul homme pour le pouvoir ne justifie pas de retourner tout un pays. Nous appelons le président Abdoulaye Wade, après un règne de douze ans qui se termine cette année, à prendre le chemin de l'honneur et permettre aux populations de décider pour le Sénégal l'homme qu'elles souhaitent voir les conduire.

Franklin Cudjoe est le Directeur exécutif du think tank ghanéen IMANI, Conseiller principal et chroniqueur à www.AfricanLiberty.org. Japheth omojuwa est assistant à IMANI et responsable d’www.AfricanLiberty.org

Publié en collaboration avec www.UnMondeLibre.org


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**4/Congo: Départ du président congolais pour la France 06/02/2012



Denis Sassou Nguesso en visite en France cette semaine



Denis Sassou Nguesso Denis Sassou Nguesso

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a quitté Brazzaville lundi pour la France où il doit participer à l’ouverture du Forum francophone préparatoire à Rio + 20, qui se tiendra du 8 au 10 février à Lyon.

"M. Sassou N'Guesso marque une nouvelle fois ainsi sa ferme volonté de participer à l'assainissement de notre planète, d'asseoir la progression du Congo vers le développement et la modernité et de donner une nouvelle dynamique à la relation franco-congolaise", a indiqué la présidence congolaise.

Au cours de son séjour, le président congolais s’entretiendra avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, et avec les milieux économiques.


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**5/Noirs de France : la bande annonce du documentaire... 15/11/2011




http://www.grioo.com/ar,noirs_de_france_la_bande_annonce_du_documentaire...,21698.html Le documentaire en trois parties est diffusé le 5, le 12, le 19 février 2012



Le 7 novembre dernier avait lieu l'avant-première du documentaire en trois parties "Noirs de France" qui retrace trois siècles de présence noire en France, de 1889 à nos jours. Mêlant archives souvent inédites et de d'excellente qualité avec des témoignages, "Noirs de France" est un documentaire qui se révèle assez complet dans sa description et son explication de l'histoire des afro-caribéens dans l'hexagone.

Parmi les témoins contemporains, on retrouve Christiane Taubira, Lilian Thuram, Manu Dibango, Jacob Desvarieux, Françoise Verges, Rokhaya Diallo, Gaston Kelman, Claudy Siar, Harlem Desir, Joey Starr, Christiane Diop, Elikia Mbokolo, Alain Mabanckou, Soprano, Pap N'diaye, Pascal Legitimus, Jean-Claude Tchikaya...

On pourra cependant regretter l'absence de certaines figures qui même si elles ne font pas l'unanimité ont joué un rôle dans cette histoire des Noirs de France comme Calixthe Beyala, Dieudonné ou même Rama Yade qu'on n'aperçoit que furtivement dans le documentaire. Noirs de France est diffusé sur France 5 en ce mois de février 2012, puis sortira en DVD.

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La 1ère partie va de 1889 jusqu'à 1940 et comporte comme on l'a souligné plus haut d'exceptionnelles archives permettant de voir les grandes figures afro-caribéennes de la période: Hégésippe Légitimus (député de la Guadeloupe), qui siège au parlement à partir de 1898, Blaise Diagne, le premier député africain au parlement, Joséphine Baker et bien d'autres.

La seconde partie va de 1940 à 1974.



La seconde guerre mondiale y est abordée, de même que le rôle joué par l'Afrique (d'où part la fameuse division Leclerc). On pourra s'interroger sur le fait que l'exclusion des Africains du défilé lors de la libération de Paris soit attribuée uniquement à la discrimination prônée par les Américains sans qu'il soit souligné que le général de Gaulle a au minimum cautionné, voire encouragé cette "initiative". Le congrès des écrivains et artistes noirs de 1956 à la Sorbonne reste également un des grands moments de cette seconde partie.

La dernière partie va de 1974 à nos jours avec l'apparition d'une nouvelle génération d'immigrés, et l'émergence de membres de la minorité noire jouissant d'une très grande visibilité à l'échelle nationale (Yannick Noah, Audrey Pulvar, etc). Si certains sujets clés (esclavage, loi Taubira) sont abordés, le bouillonnement des années 2005 avec les revendications en faveur de l'égalité, de l'insertion professionnelle, ou des luttes contre les discriminations sont effleurés.

Ci-dessous la bande annonce du documentaire

DE 1889 à nos jours : un voyage dans la France noire


***Episode 1 : Le temps des pionniers (1889-1940) (52 minutes), diffusé le 5 février 2012 sur France 5.

NB : cet épisode est visible jusqu'au 12 février sur Pluzz.fr à l'adresse suivante : http://www.pluzz.fr/noirs-de-france-2012-02-05-22h05.html


***Episode 2 : Le temps des migrations (1940-1974) (52 minutes), diffusé le 12 février 2012 sur France 5.


***Episode 3 : Le temps des passions (1975 à nos jours) (52 minutes), diffusé le 19 février 2012 sur France 5.

Vidéo : bande annonce de Noirs de France

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mardi 2 novembre 2010

scorpion 23 oct.- 21 Nov.

seul, vous n'avez jamais été aussi heureux. Amis célibataire, laissez faire le temps et prenez un peu de distance avec une situation nouvelle.

  • En couple: Ne confondez pas calme et ennui, Tout va pour le mieux.!

Vous prenez des responsabilités qui ne sont pas de votre ressort. Laissez agir la critique.

Vos détracteurs vont finalement vous servir.

Courbez le dos et patientez

  • Forme: Besoin de repos.

Conclusion:

Scorpion *hommes

du 24 octobre au 22 novembre *femmes

  • Le masculin du Scorpion

Comment le reconnaître ?

On n'échappe pas à son regard : celui du serpent fascinant la musaraigne. Cet oeil d'escaboucle voit tout, s'impose , joue de son pouvoir ; si le diable avait un regard , c'est celui-ci qu'on imaginerait...Avec des lueurs câlines lorsqu'il veut séduire et réduire l'autre à sa merci et des airs de gaieté, pour lui tout seul, lorsqu'il a joué un tour à sa façon. Il inquiète. Il cultive d'ailleurs ce pouvoir satanique qu'on lui prête. Tout en muscle, souvent râblé, trapu, respirant l'énergie, une énergie concentrée, comme celle qu'on perçoit chez le Samoiraï avant qu'il tire l'épée, faite d'une vigilance extême ; celle des grands fauves. Les épaules sont larges, les mains puissantes. L'homme est soit très beau , soit très laid... mais d'une laideur attirante, toujours à cause du regard et de ce «concentré de vie » qu'on perçoit en sa présence. Le nez, souvent, est fort, large à sa base, imposant ou aquilin; le cheveu dru, qu'il porte volontiers en brosse. Ou la tignasse rousse et hirsute du barbare. Parfois , la bouche est tirée sur le côté par une sorte de rictus, avec de grands éclats de rire et des dents aiguës. Un sourire de loup. Irrésistible pour toute femme qui se sent un peu femelle...Brusque dans ses paroles, tendre dans ses gestes... ou le contraite, selon le jeu qu'il mène.

Comment se porte-il ?

Il a une santé de fer et ne comprend pas comment on peut être malade. Ou bien il passe son temps à souffrir de mille maux sans jamais ralentir son activité. Il est le siège d'une mystérieuse alchimie qui lui permet de trouver dans ses troubles mêmes une force de régénération peu commune. Quoi qu'il arrive, il est toujours debout. Son énergie a sa source dans sa sexualité. C'est habituellement un amant endurant ; mais il peut aussi être victime d'impuissance car c'est un anxieux ou de maladies vénériennes, s'il n'y prend pas garde. Son sexe est en tout cas , souvent, le siège de blessures, ulcérations, phimosis, anomalies... Il est aussi sujet aux hémorroïdes et aux fistules anales. Il doit se soigner, se faire opérer et ne pas traiter ses maux par le mépris ce qu'il est souvent tenté de faire. Il faut noter aussi une prédisposition aux ennuis touchant la face : il souffrira de sinusite, de rhinite, de coups sur le nez, cloisons dévieées ou recours à la chirurgie esthétique. Mais c'est en lui-même qu'est le poison le plus dangereux : dans sa tendance auto-destructrice, dans la fascination que la mort exerce sur lui, dans cette attirance pour les abîmes et cette présence famillière de l'angoisse. Le Scorpion doit être actif, exercer son endurance. Il sera d'ailleurs particulièrement doué pour les arts martiaux : judo, karaté, ce qui exige de la concentration et de l'attention. Sur le plan alimentaire, il n'est pas porté aux excès et craint rarement l'embonpoint. Il y a même parfois en lui un côté «moine» qui le pousse à mener une vie spartiate, avec un goût marqué pour les aliments naturels. C'est du moins le cas du Scorpion évolué. Celui qui est plus fruste peut prendre de temps en temps une cuite mémorable ou manger ce qui lui est contraire ; on a alors affaire au Scorpion qui cède à ses pulsions suicidaires plus ou moins déguisées. Il devra éviter les excitants, tout ce qui est de nature à irriter les muqueuses... alors qu'il aime le piment, le poivre, la moutarde et tout les mets épicés. Mais ses problèmes sont plus souvent psychologiques que physiques ; ou du moins les derniers ont-ils clairement leur origine dans les premiers. C'est pourquoi le Scorpion aurait intérêt, alors qu'il est encore jeune, à entreprendre une psychanalyse. L'expérience sera de toute façon fascinante pour ces êtres anxieux, très tôt conscients de ce qu'il existe en eux des pulsions dangereuses pour eux-mêmes. Ou pour ceux qu'ils aiment...

Comment réagit-il ?

L'homme du Scorpion ne fait rien à moitié. Lorsqu'il plonge vers le versant obscur de son être , il peut être très dur , impitoyable au faible, avec un côté cruel, jaloux, intransgeant, se fiant à son seul instinct, agressif dans ses rapports avec autrui, méprisant ceux qui n'entrent pas dans son système de pensée, aimant manipuler les autres, les mener là où il veut. Mais lorsqu'il abandonne sa «peau de serpent » pour tenter de devenir un «aigle » , pour se dépasser lui-même , il peut aller plus loin que quiconque. Son énergie exceptionnelle, son endurance morale, son orgueil et son caractère absolu le conduisent parfois à réaliser de grandes choses , à se dévouer corps et âme à des tâches obscures, à sacrifier son temps , sa santé, sa vie même pour une cause exaltante. Il a une intelligence pénétrante , beaucoup de perspicacité.Il devine le point faible ou l'intention cachés de son interlocuteur. Il «casse» le système pensée des autres avec une efficacité peu commune, détectant aussitôt l'argument fragile de l'édifice. Il s'intéresse à la philosophie et la métaphysique, à la science mais on peut lui reprocher un certain sectarisme qui tient plus du refus d'abandonner ses positions que d'une incapacité à changer son fusil d'épaule. |Il est difficile de savoir ce que pensent les natifs] , de connaître leurs véritables sentiments ou leurs intentions. On les juges à leurs actes. Ils ont le goût du secret et l'impression d'avoir plus de pouvoir sur les autres lorsqu'ils connaissent leur nature ou leur désirs, sans s'être eux-mêmes découverts.

Pour quoi est-il fait ?

Le scorpion peut exploiter ses qualités de perspicacité et d'intelligence dans toutes les professions ou il faut tenter de voir de "l'autre côté" des évidences et des apparences. Ce sera le cas du psychiatre ou du psychologue, par exemple, comme celui du policier, du detective ou de l'enquêteur. Ils sera de même intéressé aux pouvoirs paranormaux et aux medecines parrallèles. Il accepte mal le monde tel qu'il est. Son goût pour le pouvoir le pousseront parfois vers la politique ou l'action syndicale. La fin justifie les moyens.

Les obstacles le stimulent et le danger lui donne des ailes. Il n'accepte jamais la défaite et son orgueuil peut le perdre ainsi que ses tendances à l'auto destruction qu'on retrouvera parfois dans sa "névrose d'échec". C'est dire qu'il peut mettre autant d'acharnement à faire échouer ce qu'il entreprend qu'il peut en mettre à réussir. Cela en toute bonne foi et en toute conscience.

Comment aime-t-il ?

La passion du scorpion n'est pas de tout repos. Malheur à celle qui tombera dans ses griffes sans savoir à quoi elle s'expose, c'est à dire à des jeux subtils de bourreau à victime. Le scorpion aime les larmes de la femme aimée, il aime le pouvoir de "vie et de mort" qu'il a sur elle, cet art de plonger dans les abîmes du désespoir ou de la porter aux cimes de l'exaltation amoureuse. Les amours du scorpion ne sont que de successifs affrontements, déchirements, cris de haine et de passion. Il cherche la femme initiatrice et sublime qui lui permettrait de rejoindre Dieu. Seule une femme de sa trempe ou ayant compris ce mécanisme pourra se défendre et désamorcer le piège. Il y a dans le scorpion "le signe le plus sexué et le plus sexuel du zodiaque" une misoginie puissante, une énergie libidinale exeptionnelle. Il peut choisir de se marier, de construire un foyer, et regardera évoluer ses enfants avec vigilance. Il sera fidèle à sa femme et cherchera à l'entraîner dans sa "voie" d'ou une certaine spiritualité n'est pas exclue.


  • Le féminin du Scorpion

Comment la reconnaître ?

Elle a de la présence. Peu d'êtres possèdent autant de magnétisme. L'oeil est souvent bridé, allongé : l'oeil du serpent. Parfois des cheveux roux...comme ceux des sorcières qu'on brûlait autrefois. La voix surtout est reconnaissable; une voix qui vient du ventre , une voix «de gorge» ou « de sexe» grave et un peu rauque. Elle a un air de mystère, quelque chose qui attire et qui inquiète; la femme fatale, celle pour laquelle les hommes se ruinent ou tuent. Elle a de longues mains nerveuses, un peu sèches , et aime à laisser pousser ses ongles qui deviennent comme des griffes. Parfois , elle les peint avec un verni rouge foncé et les orne de bagues lourdes. Elle a d'étranges pouvoirs. Un côté envoûtant qu'elle cultive avec soin. Le corps est sinueux, «sexy». Elle est parfois très belle, d'une beauté à couper le souffle; ou bien elle fait partie de ces «laides» auxquelles on connaît de nombreux amants et dont la personnalité écrase sans peine les «ravissantes» qui n'ont rien dans la tête.

Comment se porte-t-elle ?

Comme l'homme du signe, la native du Scorpion souffre souvent d'ennuis directement liés a sa sexualité, qu'elle ait un mauvais équilibre hormonal, des règles douleureuses, qu'elle soit sujette aux hémorragies ou aux inflammations de type vaginite. Ou bien encore qu'elle soit frigide ou nymphomane. Ce qui n'est pas incompatible. Une surveillance médicale régulière semble donc souhaitable , de l'adolescence à la ménopause. Elle est également sujette à la stérilité et aux fausses couches. Pourtant, lorsqu'elle est mère, elle se transforme en louve, défendant ses petits avec une extraordinaire âpreté. Comme le natif, elle possède une remarquable endurance et, même accablée de tous les maux, elle continuera à travailler ou à «tenir». Les menaces et les troubles les plus réels viennent toujours de son tempérament anxieux, de ses tendances autodestructices, de sa façon de transformer ses conflits intérieurs en maladies.C'est pourquoi le médecin est bien souvent , avec elle, complètement dépassé. Le neuropsychiatre ou le psychanalyste obtiendront de meilleurs résultats parce qu'ils l'aideront à prendre conscience de son agressivité et de son anxiété.Les médecines parrallèles donnent aussi de bons résultats. Elle doit éviter toutes personnes dépressives, suicidaires , anxieux, qui l'épuisent et prennent toute son énergie, qui la laisseront avec des pulsions négatives. Il existe bien dans le signe cette force autodestructrice qui fonctionne en dépit de toute logique. C'est elle, avant toute chose, que la femme Scorpion doit exorciser si elle veut éviter la maladie, l'accident ou l'échec affectif. Sur le plan alimentaire, on lui conseillera le même régime que l'homme ; elle a tendance a se trouver grosse alors que la majorité des femmes enviraient sa silhouette. La demesure et l'excès la concernent mais elle gagnera toujours à rechercher un certain équilibre et à mener une vie saine, à sublimer ses tendances dans une voie altruiste, dans un dévouement qui peut alors être sans frein.

Comment réagit-elle?

La femme du scorpion a du caractère et de la personnalité. Elle ignore la tièdeur et ses rancunes sont aussi tenaces que ses attachements. Elle impose sa volonté presque sans s'en apercevoir ; même quand elle s'exprime avec douceur, comme pour feutrer son autorité. Mais plus elle fait la voix douce et moins on risque de s'opposer à elle comme si l'on pressentait le feu du volcan sous la montagne paisible. Elle aime séduire et faire du charme, mais pas à la manière de la Balance qui cherche avant tout à se faire aimer ; chez la femme Scorpion, on se demande toujours si ce n'est pas pour s'assurer un esclave de plus, si elle ne cherche pas avant tout à réduire l'autre à sa merci. Même lorsqu'elle est passionnément sincère, on ne peut pas s'empêcher de penser qu'un rapport de force se prépare. Elle est intelligente, avec une rare pénétration de jugement, comme si elle avait le don de voir au-delà des évidences et surtout au-delà des mots. Elle détecte le mensonge ; pas besoin de sérum de vérité... son oeil-laser a tôt fait de deviner l'intention cachée de l'autre.

Pourquoi est-elle fait ?

La femme du Scorpion fait une espionne idéale : elle sait garder un secret et se taire, possède un grand courage; elle est difficile à connaître et ne s'embarasse pas de scrupules. Dans la vie, elle peut faire de grandes choses à condition qu'il soit beaucoup exigé d'elle. Elle a besoin des difficultés, de l'adversité, des obstacles. Il n'est pas de défi qu'elle ne soit tentée de relever. Elle reussira bien dans la voie médicale ou paramédicale; la biologie ou la recherche pharmaceutique peuvent aussi l'attirer ainsi que la bactériologie. Comme elle a le goût de l'action, elle peut aussi mettre une affaire sur pied et s'en occuper efficacement : elle osera tirer les cordons de sonnettes, défendre ses intérêts, se battre, en un mot. Comme elle a de la beauté et du caractère, elle est souvent sollicitée par les photographes et les cinéates. Mais si elle trouve agréable de gagner vite et facilement de l'argent, elle supporte mal d'être exploitée comme un objet ; la révolte ne tarde généralement pas.

Comment aime-t-elle?

Avec sa passion mais aussi avec un côté « mante religieuse» qui ne laisse pas d'effrayer les hommes. Certes, celui qui est aimé d'elle ne rencontrera plus jamais une femme de sa trempe et toute autre relation amoureuse lui semblera fade. Mais elle fera vivre sur des montagnes russes, avec des cris, des coups de poignards - moraux sinon physiques - des grands moments d'exaltation, des crises de dépressions et des raffinements de panthère...tout ce qui peut constituer une fascinante névrose. Les hommes disent volontiers que les femmes saines et calmes les ennuient et qu'ils vivent plus intensément avec ces créatures irrationnelles et superbes. A partir d'un certain âge, les autres femmes commencent à prendre leur revanche. Ou bien la femme du Scorpion met de l'eau dans son vin et ne griffe plus avec autant de conviction... Lorsque la femme du Scorpion rencontre un homme digne de son admiration, un peu saint, ou chercheur génial, elle peut enfin donner sa mesure et devenir une compagne exceptionnelle. Elle le secondera, saura le conseiller, usant de son intuition et aplanissant la route pour son «grand homme » plongé dans ses cornues; chienne de garde vigilante, nul ne viendra à bout de sa détermination. Il ne faut jamais sous-estimer l'influence d'une femme Scorpion sur son mari et ,si celui-ci connaît des revers de fortune, elle se battera à ses côté, sans jamais faiblir. S'il réussit, il ne fait pas de doute que c'est à elle qu'il le devra.

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