__ Ces cérumen propre à causer des otites ! ...Une culture qui tire son essence en Afrique, matrice de toutes les Prostitué Dictateur Corrompus. « Les " psychopathes " arrivent. Un adieu à " l'ère du narcissisme " », par Götz Eisenberg
Par http://www.777-mafia.com/us/home, samedi 3 novembre 2012 à 15:40 :: __Code 3.6 The-dark-world.. "The world sinks" Ghost Recon Future Soldier - king of Dahomey. Meurtre, Mort, Détruire. Terra Nullius, Exosquelette, armure du guerrier du futur :: #4210 :: rss
Et dieu créa le magnok à l'ère du bananas..
"CES MECS SONT UNE PUANTEUR IDÔLATRE DE LA GRANDE PROSTITUE QUI EST l'AFRIQUE.
Islamiste radicale, Islamiste forcée, Islamiste puante bouté lès hors du continent. La gangraine du monde profane qui ès allah. Des hommes deguisés en salafistes nazis prônent une guerre du saignement du porc (black, yellow, wht). L'occident occidé et garant improbable du monde libre libéré du jout de satan a trouvé plus fort que soit. Saurions nous arrivé vers un dangers mortel du monde.
Da Chocs of civilisation,
Les journaux nigérians et l'arrestation du terroriste nigérian Les médias du Nigeria sont largement revenus sur l'arrestation d'Umar Farouk Mutallab Par Panapress le 28/12/2009 http://m.grioo.com/article.php?id=18340
Fantomax 007
La bassesse, la crasse puante et épaisse de ce raté porcin, il n'est pas de l'islam, c'est sont des SATANIQUES, ASSASSIN'S,...!
ce cérumen propre à causer des otites ! ...Une culture qui tire son essence en Afrique, matrice de toutes les Prostitué Dictateur Corrompus.
.... s'est réduit à une mécanique du plaisir, une jouissance éclair qui font les Africains et les Afro-descendants d'incapable...... cette prostituée qui s'est affublée de la trinité du mensonge. ... C’est la tanière des sans talents, des médiocres, des vils personnages que l’ubuesque duperie, qu’est l’art moderne, a avortée dans les douleurs d’une époque agonisante.
L'ISLAM SATANISTE est le repère des imposteurs, des faux rebelles, des voyous « bourgeocrates » que la société marchande adule ; les paravents de la promotion du dieu « dollar », le « in god we trust » de l’idolâtrie américaine.
Les AFRICAIN & leurs descendants sont que de grossiers personnages en manque de raffinement, de noblesse et de tenue courtoise. Ces mots sont absents de leur langage prosaïque qui rase les bas fonds de l’intelligence moyenne. Leur vocabulaire frise le langage SMS, déjà si répandu parmi les jeunes. Ce sont les académiciens de la vulgarité, les gourous de la jactance bruyante et pleine d’hystérie mégalomaniaque. Des pleurnicheuses qui se complaisent dans la victimisation, le sentimentalisme et dont les postillons de leur aigreur juvénile ne cessent d’agresser les tympans vierges et puérils.
- L'Africain Noire et ses descendants est devenu la musique des "ARABES" muslims Extrêmiste, des bien pensants moralisateurs et animateurs de foule barbare, et dont en réalité, ces derniers ne cherchent que l’intégration, le confort matériel et la jouissance du monde bourgeois ! C’est une race de collabos, de traîtres, des envahisseurs de foyer, des colons aux gros sabots griffés des blasons de l’internationalisme de la finance et de l’industrie. Des singes dressés à la grimace, des comédiens de la théâtrale rébellion, de faux durs qui sentent la « guimauve » Dior ou Armani ; des mannequins grossiers de la vitrine du capitalisme.
Jetez donc loin de vous !... Aux latrines ! La bassesse, la crasse puante et épaisse de ce brouhaha porcin, ce cérumen propre à causer des otites !
Ce sont eux vos ennemis, banlieusards afros muslims, prolétaires, pauvres et ghettoïques Français !
Ils vous écrasent de leur suffisance de nouveaux riches ; petits et médiocres parvenus que le marché cautionne, sponsorise pour leur prestation de minables. Mais le pire, c’est qu’ils s’érigent en héraut de la misère, de votre misère ! Eux, les archanges de la déchéance, les gardiens goulaguiers de votre indigence intellectuelle, c’est eux les nouveaux jésuites, les barbus de l’idéologie bourgeoise, marchande…pourtant dans leur contradiction la plus manifeste, ils semblent se dire de gauche ! Rouge est leur couleur, mais rouges sont les bols de votre sang dont ils s’abreuvent avec délectation car après vous avoir dit comment vous habillez, ils vous disent maintenant comment penser et comment voter ! …Eux !... sont vos gourous en froc tombant que les chasseurs républicains de voix électorales semblent apprécier, caresser dans le sens soyeux du poil mal rasé.
Maintenant le bourgeois se pâme, son quartier est « karchérisé », lavé, blanchi à la javel de toutes traces nauséabondes de sombres énergumènes de banlieues. Le bruit et les odeurs ne sont plus, le parfum de l’égalité a rempli son devoir devant sainte Marianne !… Amen ! dit-il.
Le bourgeois-Afro s’est comment mâter la gueusaille populace, il envoie son facteur déguisé pour la cause en Lénine, en charlatan du bon petit peuple le moins raffiné, le plus brute, le plus inculte, toujours prêt au garde à vous, à tomber dans les filets de la démagogie communiste. Un révolutionnaire de salon avec pour émérite soutien, les rappeurs NTM, ces gorilles à peine éduqués, qui ont vu comme finalité de l’existence la Benz-Benz de Mercedes !
C’est bien ici la mentalité du rappeur qui s’affiche, celle d’un homme matérialiste, un esclave du progrès, un minus en froufrous colorés et gesticulant dans une débauche de canard boiteux. De quoi avilir la jeunesse, l’éloigner principalement de toute hauteur de vue, de toute spiritualité, de toute grandeur d’âme…. Le rap est une voie d’accès facile aux escrocs de la musique, c’est la porte ouverte aux mata mores, aux fils de la prostituée Mammon. C’est un fait non contestable, Tony Parker lui-même s’est mis à faire du Rap alors que celui-ci ne sait pas chanter !
Il existe cette tendance de plus en plus répandue dans le rap de rendre gloire au Capital, à l’argent, et il existe même un mode vie qui s’apparente à cette monstruosité qui se nomme « bling-bling ». Cette mode « bling-bling » inventée par des Noirs américains est très révélatrice de la mentalité d’esclave qui se réjouit d’avoir échangé ses anciennes chaînes de soumission pour d’autres chaînes en or qu’ils portent avec faste au cou ! C’est pathétique et symbolique ! Ces mêmes ignares qui sont devenus le paravent du capitalisme à travers leur « clip » de dégénérés, avec leurs grosses voitures et leurs prostituées ne font que rendre hommage inconsciemment, d’un point de vue marxiste, au système économique qui a nécessité la mise en esclavage au XVI ème siècle de leur Aïeux. Ces rappeurs sont donc bien des nègres de maison ou de l’intérieur déguisés pour la circonstance en nègres des champs, c'est-à-dire en faux rebelles, et, qui en réalité se plastronnent d’ignorance d’être arrivés au même niveau de vie que leurs anciens maîtres.
Les afros descendants incarne cette époque solidifiée, stérile, impropre à la pureté de l’esprit, à l’élévation de la spiritualité. Les boites de nuit raffolent de cette « musique » et les petits bobos en puissance se réjouissent de voir leur mode de vie tant envié par les prolos de banlieue qui rêvent humidement de leur Benz-Benz comme finitude de l’existence ! C’est donc bien d’un drame qu’il s’agit ici... .
Toutefois l'AFRIQUE était jadis antisystème et subversif pour la jeunesse noire des ghettos américains car "HB" signifie "Rebel against Police"
c'est à dire la rébellion contre une police jadis raciste, assassine et criminelle, légalement légitimée par la société discriminative blanche américaine.
Celui qui maîtrisait à un haut degré la parole était respecté et souvent considéré comme un sage, un témoin capable de transmettre cette tradition orale. Le verbe est vivant et donne vie car le fait de nommer les choses, leurs donnent une existence tant au niveau de la conscience que physiquement, il paraissait inconcevable d’un point de vue initiatique de transmettre la Science par voie livresque qui symbolise la lettre morte. Ainsi le sage devait incarner de son vivant la puissance créatrice de la parole. Cela explique en partie le sens aujourd'hui déformé de cette citation bien connue: "en Afrique quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle", effectivement c'est le long dépôt des connaissances sacrées qui se perdent depuis l'origine lorsque cette chaîne est coupée.
A ce jour, on peut effectivement dire que l'HOMME NOIRE est une dégénérescence par rapport à un ancien monde détruit et n'a plus grand chose de véritablement enrichissant pour ceux qui l'écoutent et qui le pratiquent.
Nous disons donc aux fans et aux MUSLIMS que les carottes sont effectivement cuites pour eux ! PSYCHISME NEGRIER (29/12/2009 18:06)À / France
- laure (29/12/2009 18:48)
À Choisy-le-roi / France
sur plus d'un milliard de personne vous pensez qu'on ne peut pas trouver un enfant pommé qu'on peut exploiter ??<br /> laissez les africains tranquille on les detestent déjà assez Hollywood c'est aux USA Mankoun N'zué (29/12/2009 19:09) À Paris / France
- @ Laure,
Tu e très raisonnable la Soeur... Les occidentaux parlent des Arabes comme les pires terroristes de la terre. alors qu'ils sont tous les deux pareils. Mais la différence est dans le style<br /> <br /> Les arabes et les européens sont deux peuples conquérants qui utilisent des méthodes terroristes pour détruire le reste du monde et surtout le Monde Noir...<br /> <br /> Donc qu'on ne nous fatigue pas avec cette mise digne d'Hollywood... Pour moi, c'est un non évenement... Les vrais terroristes sont l'OTAN, le G8, le FMI, la BANQUE MONDIALE, l'ONU, l'UNION EUROPEENE, Les Bases militaires Occidentales dans les pays Africains, Les PRESIDENTS OCCIDENTAUX....
Qu'on arrête de nous distraire ... Hier c'était Al quaida, aujourd'hui c'est ce petit Nigerian....<br /> <br />
Tu e très raisonnable la Soeur... Les occidentaux parlent des Arabes comme les pires terroristes de la terre. alors qu'ils sont tous les deux pareils. Mais la différence est dans le style Psychisme negrier (29/12/2009 19:49)
- À / France
Les vrais terroristes sont l'OTAN, le G8, le FMI, la BANQUE MONDIALE, l'ONU, l'UNION EUROPEENE, Les Bases militaires Occidentales dans les pays Africains, Les PRESIDENTS OCCIDENTAUX.... Tu e très raisonnable la Soeur... Les occidentaux parlent des Arabes comme les pires terroristes de la terre. alors qu'ils sont tous les deux pareils. Mais la différence est dans le style !!!iiii merci
(29/12/2009 20:28) À Montreal / Canada
Psychisme négrier ,ne fais pas de conneries toi aussi .hein ?!! Ok?
Ci-dessous un texte de Götz Eisenberg, psychologue parfois proche de la revue allemande « Krisis », sur l'influence, de son point de vue, du néolibéralisme sur la structure psychique ainsi que les maladies psychiques.
Les « psychopathes » arrivent
Un adieu à « l’ère du narcissisme »
Götz Eisenberg
logo-pdf.pngVoir le Fichier : LesPsychopathes_arrivent_Un_adieu_a_lere_du_narcissisme1.pdf
En 2013, l’association américaine de psychiatrie publiera la 5ème édition de son manuel de diagnostic (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) qui existe depuis 1952. Ce manuel a pour vocation de définir des critères universels pour décider à partir de quel moment un être humain doit être déclaré malade au niveau psychiatrique. La nouvelle publication à venir a déjà déclenché de vives polémiques.
Ce manuel tente de fournir une approche objective aux problèmes psychiques, basée uniquement sur les symptômes, et de les imposer de manière universelle. L’objectif est d’assurer que quand on pose par exemple le diagnostic de «dépression» ou de « schizophrénie » on parle partout de la même chose.
La nouvelle édition vise à faire le ménage dans la rubrique des troubles de la personnalité. Sur les onze maladies reconnues actuellement, deux seulement sont diagnostiquées régulièrement : le « trouble de la personnalité borderline » et le « trouble de la personnalité antisociale ». Quelle humiliation pour les narcissiques. Bientôt ils n’auront plus d’existence, ou en tout cas pas dans leur forme pure !
Le fait que le « trouble de la personnalité narcissique » soit retiré de la circulation peut être interprété comme le fait que les symptômes attribués à cette maladie sont devenus partie prenante de la normalité. Ce trouble de base n’a plus valeur de maladie dans notre société, il reflète plutôt son caractère social. A chaque degré de développement social correspond un caractère social dominant. La structure identitaire de l’homme est synchrone avec celle de la société environnante. Le personnage principal du roman d’Heinrich Mann Le Sujet de l’Empereur1, avec sa soumission inconditionnelle, son penchant compulsif à faire des économies et à tout conserver, reflète tout à fait la phase historique durant laquelle le capitalisme en Allemagne prenait son essor sous la forme d’un Etat autoritaire et semi-féodal. Parallèlement, on voyait déjà, dans certaines subcultures marginales, culturelles et artistiques, émerger la prochaine étape de développement. Au début, ses attributs étaient stigmatisés et analysés comme des signes de dégénérescence et de maladie. C’est ainsi qu’avaient été traités les milieux dadaïstes et surréalistes, avec les dandys et les bohèmes, qui cultivaient certains traits narcissiques et qui anticipaient dans nombre de domaines l’hédonisme consumériste. Pour le bourgeois, les bohémiens et les artistes étaient des « dandys vaniteux » de la « lie » dont il fallait se débarrasser, ce qu’ils finiront par faire. Dans les fameuses années vingt, on voyait déjà pointer à l’horizon le changement psycho-historique qui nous entraînerait dans l’ère du narcissisme. Par la suite, le fascisme a amené une régression collective vers le caractère social traditionnel, avec ses idéaux d’ordre et de pureté, et a ainsi enterré provisoirement tout autre développement. Il a fallu quelques décennies pour que les tendances des années vingt se manifestent de nouveau, importées des Etats-Unis.
La révolte de 1968
Lors de la transition vers l’ère consumériste, les comportements bohèmes sortent de leur ghetto subculturel et se massifient. Une bonne partie de la dynamique de la révolte de 1968 provient de la friction entre deux formes différentes du caractère social ou des « classes psychiques »2. Après coup, la révolte apparaît comme étant également une nouvelle étape dans l’implémentation du développement capitaliste. On pourrait dire, pour paraphraser Hegel, que l’esprit du capitalisme s’est servi de ses opposants pour faire retour à soi et rejoindre son concept. Des gens tels que Rainer Langhans3 ont rendu de grands services à la modernité, et il est donc logique de le retrouver aujourd’hui dans un jeu de télé réalité, « Le camp de la jungle » (héritier du Loft), produit par la chaîne RTL. Le fait de « s’éclater » et de soigner son look hippie n’a représenté une rébellion qu’à l’époque où l’Allemagne Fédérale était fondamentalement postfasciste, coercitive et « petite-bourgeoise ». L’époque où porter les cheveux longs suscitait chez les bourgeois et les beaufs une pulsion d’anéantissement est révolue. Le développement psychique et culturel possède sa propre structure temporelle et a toujours un temps de retard par rapport aux changements économiques et techniques. De temps en temps, il faut une révolte militante pour réformer des sub-systèmes anachroniques et les rendre contemporains.
Nous pouvons assister actuellement à la décomposition du sujet introverti traditionnel et à la transition vers « l’homme flexible » qui correspond aux impératifs modifiés d’une nouvelle phase du développement capitaliste. Ses attributs sont identiques au catalogue des symptômes de l’ancien trouble de la personnalité narcissique, qui n’est donc plus considéré comme une maladie. Une partie de ses symptômes qui ne sont pas compatibles avec la nouvelle normalité sont transférés vers d’autres troubles : le narcissisme a désormais droit de cité, sauf dans sa forme maladive ou « borderline ».
Mais on voit déjà les prémices de nouveaux changements psycho-historiques. Les années que nous venons de traverser, marquées par le néolibéralisme, ont rendu les gens indifférents, leur vie intérieure s’est transformée en un grand glacier de sentiments congelés. Les gens ne peuvent pas faire autrement que de transmettre cette froideur à leur environnement. Il y a des différences non négligeables selon qu’on a grandi et que l’on vit dans une société qui valorise la solidarité avec les faibles et ceux qui sont moins compétitifs, ou bien qu’on vit dans une société où ces gens sont abandonnés dans la misère et stigmatisés en tant que loosers. Que l’expression « espèce de victime » soit devenue la pire insulte que des jeunes se lancent à la tête en dit long sur l’image pervertie qu’ils se font de l’humanité, marquée depuis quelques années par le culte du gagnant. On le voit par exemple chez des sportifs qui chantent à tue-tête devant les caméras après un match victorieux: « Regardez à quoi ressemblent des gagnants – hohéhohéhohé ». (…) Sans doute aussi parce qu’elle a l’air de sortir du dernier soap opera, la gardienne de but de l’équipe de foot américaine, Hope Solo, incarne ce culte du gagnant. Dans une interview avant la finale du dernier championnat du monde, elle déclarait : « Nous savons que nous allons gagner. C’est notre mentalité. » Qu’elle se soit trompée n’est qu’un faible réconfort.
Le marché comme vie intérieure
Les attitudes et les comportements qui sont dictés par le marché et qui sont indispensables pour réussir au niveau économique ont aujourd’hui pénétré la vie quotidienne jusque dans ses derniers recoins. Le manque d’égard généralisé, l’individualisme poussé jusqu’à la manie égocentrique, le cynisme et l’indifférence caractérisent aujourd’hui les rapports entre les humains. C’est ainsi que « l’ère du narcissisme » porte déjà en son sein le prochain niveau de développement psycho-historique. Le marché, l’économie et la pédagogie dictent une idée de la vie intérieure humaine qui doit être flexible et interchangeable, analogue à ce qu’on stigmatise encore aujourd’hui comme « psychopathe », et qu’on retrouve chez les détenus, en prison ou dans des institutions médico-légales. Le terme de psychopathe n’est pas utilisé ici dans son acception populaire, définissant une personnalité perturbée, imprévisible et violente, mais comme l’ont défini les psychiatres américain et canadien Cleckley et Hare pour qui les caractéristiques d’une personnalité « psychopathique » sont l’incapacité à ressentir de l’empathie, le fait d’être beau parleur, charmeuse, sûre d’elle, à l’aise dans les situations sociales, froide quand elle est sous pression. C’est-à-dire précisément les attributs qui caractérisent les flambeurs et les gourous de la nouvelle économie et du monde de la finance qui continuent à nous pousser vers le précipice.
En 2007, Paul Babiak et Robert Hare ont publié un livre, « Esclavagistes ou managers », dans lequel ils mettent en garde les managers et le monde de la finance. Si des «psychopathes» devaient occuper des postes de direction, leur goût du risque et leur absence totale de scrupules pourraient s’avérer désastreux à long terme. De nos jours, la psychologie qui vend son savoir au plus offrant cherche à expliquer les dysfonctionnements du système par ceux des individus plutôt que par la structure de l’économie capitaliste. La psychologie officielle est aveugle en ce qui concerne la société et tente, comme le dit Peter Brückner, « de décrire les astres à travers un ciel partiellement voilé ». Elle ne reconnaît pas que les phénomènes critiqués sont un effet secondaire d’une nouvelle ère du capitalisme qui a commencé dans les années 1990 et qui ne connaît plus comme critère que la cotation boursière. Le monde de l’argent, déchaîné et sans scrupules, est devenu générateur de « psychopathes », il les attire comme un aimant et les multiplie.
Une carrière de psychopathe naît d’un côté de la famille, en tant qu’association utilitariste de sujets-marchandises, et de l’autre du monde virtuel des jeux vidéo. Jouer à l’excès aux jeux vidéo, fondamentalement antisociaux, participe à la production de « psychopathes fonctionnels » et forme les générations à venir à la vie dans un monde capitaliste. On assiste actuellement à la formation d’une nouvelle structure enfantine qu’on pourrait appeler une objet-socialisation4. Dans une forme d’abandon d’enfant postmoderne, on les laisse dès leur plus jeune âge devant des appareils électroniques et techniques chargés de leur socialisation. Même si les parents modernes souhaitent que leurs enfants soient sages, ils ne sont pas prêts pour autant à consentir l’effort personnel et le temps nécessaire. Le travail éducatif astreignant est laissé aux enseignants et à la « Ritalin », ce médicament miracle censé « assagir » les enfants. Il fait partie de la famille des amphétamines et il est de plus en plus prescrit à des enfants comme s’il s’agissait d’un simple complément nutritionnel. C’est avec de la Ritalin et d’autres psychotropes qu’on veut rendre les enfants aptes à supporter les rapports de concurrence auxquels on les confronte dès leur plus jeune âge. Le marché, omniprésent et déifié par tout le monde, pénètre jusque dans les écoles, caractérisées par la concurrence, la solitude, l’hostilité entre les enfants et le harcèlement moral. La conséquence risque d’être que la concurrence du darwinisme social, le manque d’éducation, la froideur et l’indifférence construisent chez les enfants une insensibilité psychique, une absence d’empathie et un manque de scrupules. Même si c’est encore le narcissisme qui domine aujourd’hui, c’est aux psychopathes qu’appartient l’avenir.
L’homme flexible
La seule chose dont on peut être sûr aujourd’hui, ce sont les catastrophes vers lesquelles nous fonçons. Toute alternative dépendra de l’action humaine. La société actuelle porte encore en elle les possibilités de quelque chose de meilleur, mais pour réaliser ces possibilités, on ne peut se fier ni à une tendance qui serait propre à l’histoire ni à un quelconque sujet collectif. C’est à nous, les êtres humains d’aujourd’hui, d’arrêter la folie de l’économie déchaînée et de reprendre le contrôle. Une des priorités d’une société débarrassée de la tyrannie de l’économie serait d’inventer et de créer de nouveaux espaces, stables dans le temps et la durée, et avec une présence éducative humaine, qui permettraient aux enfants de réussir leur naissance psychique et de se développer en tant qu’humains dans une société humaine. Une société dans laquelle l’intégration sociale et les rapports entre les personnes seraient basés sur des formes de coopération solidaire, et non pas sur une socialisation asociale à travers l’argent et le marché, produira d’autres structures psychiques et d’autres formes de médiation de la question psychique et sociale que nous ne pouvons actuellement pas formuler avec des concepts. On peut seulement avancer que l’existence individuelle devra avoir un rapport prononcé avec la communauté dans laquelle l’individu doit retrouver une vraie solidarité. Pour le dire avec les mots du manifeste du parti communiste, une société dans laquelle « le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous ».
La production de l’humain serait au centre d’une « économie du bonheur » (Bourdieu) qui permettrait aux gens de s’épanouir, de découvrir et de faire naître les possibilités que la société de classes a jusqu’à présent entravées. Mais rappelons-nous l’avertissement formulé par la théorie critique qui met en garde contre la volonté de définir trop exactement l’émancipation, et terminons donc ici par une définition négative : l’homme moderne n’est limité par rien, attaché à rien, il est sans tradition, sans scrupules, régi par l’opportunisme, à la recherche permanente de la fructification de ses avantages personnels et de la croissance de la cotation en bourse de son propre ego. Cet « homme flexible » ne représentera certainement pas l’idéal d’une humanité libérée.
Götz Eisenberg*
Traduction : Paul Braun
- Götz Eisenberg est psychologue en milieu carcéral dans la prison allemande de Butzbach. Il a publié plusieurs livres en allemand sur la question de l’augmentation du nombre d’accès de folie meurtrière (amok) et de leur lien avec l’évolution de la société moderne. Cet article est paru en septembre dernier dans l’hebdomadaire allemand Der Freitag.
1. En allemand Der Untertan, roman écrit deux mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. NDLT
2. Concept forgé par Lloyd deMause, né en 1931 à Detroit, Michigan, qui est un penseur social américain connu pour ses travaux en psycho-histoire. C’est le fondateur du Journal de Psycho-histoire. NDLT
3. Auteur et cinéaste allemand, né en 1940, connu surtout comme l’un des principaux protagonistes du mouvement communautaire politique à Berlin en 1967/68. NDLT
4. Concept développé par Günther Anders selon lequel l’homme n’est plus le sujet de l’Histoire, qu’il a été remplacé par les objets.
Qu'est-ce que la wertkritik ?
Avec d'une part le travail magistral de Moishe Postone, et d'autre part les groupes allemands et autrichiens comme Krisis, Exit, Streifzüge ou le groupe 180 ° avec des théoriciens comme Roswitha Scholz, Norbert Trenkle, Robert Kurz, Anselm Jappe, Gérard Briche, Ernst Lohoff, et plusieurs autres auteurs, « une réinterprétation de la théorie critique de Marx » comme l'a appelée Postone, est apparue durant les deux dernières décennies. A la différence des lectures traditionnelles de Marx avec lesquelles elle rompt, cette approche parfois étiquetée comme mouvance de la « critique de valeur » (wertkritik), a des intérêts principaux divers : cette nouvelle critique s'est en grande partie faite remarquée pour avoir articulé une approche théorique qui porte une attention particulière au caractère fétichiste de la production de marchandises, à la dimension abstraite (travail abstrait) de tout travail, à la distinction entre valeur et richesse matérielle et à la nature du capital comme « sujet automate ». Ainsi, à la différence des marxismes traditionnels les sujets principaux du capitalisme ne sont ni le prolétariat, ni la bourgeoisie, mais plutôt le capital lui-même (la valeur qui s'autovalorise). La valeur n'est pas limitée à la seule " sphère économique ", mais impose sa structure à toute la société, la valeur est une forme sociale de vie et de socialisation, un " fait social total ".
Un des points centraux de ce nouveau travail théorique est de développer une critique du capitalisme qui ne s'arrête pas au niveau des antagonismes de classes sociologiques, à la question des rapports de distribution et de propriété privée des moyens de production. La classe capitaliste gère un processus de production de marchandises à son propre profit, mais n'en est pas l'auteur ni le maître. Travailleurs et capitalistes ne sont que les fonctionnaires d'un processus qui les dépasse, la lutte des classes si elle existe bien, n'est en réalité qu'une lutte d'intérêts à l'intérieur des formes de vie et de socialisation capitalistes. Ainsi à l'inverse de l'anticapitalisme tronqué, la critique de la valeur ose enfin critiquer le système dans sa totalité, et d'abord critiquer pour la première fois son principe de synthèse sociale, le travail en tant que tel, dans ses deux dimensions concrète et abstraite, comme activité socialement médiatisante et historiquement spécifique au seul capitalisme, et non comme simple activité instrumentale, naturelle et transhistorique, comme si le travail était l'essence générique de l'homme qui serait captée extérieurement par le capital. C'est le double caractère de cette forme de vie sociale et sphère séparée de la vie qu'est le travail et non le marché et la propriété privée des moyens de production, qui constitue le noyau du capitalisme. Dans la société capitaliste seulement, le travail abstrait se représente dans la valeur, la valeur est l'objectivation d'un lien social aliéné. La valeur d'échange d'une marchandise n'est que l'expression, la forme visible, de la valeur " invisible ".
Un mouvement d'émancipation du fétichisme de la valeur, ne peut plus critiquer ce monde à partir du point de vue du travail. Il ne s'agit donc plus de libérer le travail du capital, mais de se libérer du travail en tant que tel, non pas en faisant travailler les machines à la place car le mode industriel de production est intrinsèquement capitaliste (la technologie n'est pas neutre), mais en abolissant une activité posée au centre de la vie comme socialement médiatisante. Cependant la critique n'a pas à fournir en pièce jointe, un mode d'emploi pour une organisation alternative de l’emploi de la vie. Elle développe une explication possible du monde présent, des souffrances réelles de nos propres vies et des exigences sociales qui leurs sont imposées, mais ce n'est pas un mode d'emploi expliquant comment construire correctement une " société idéale ". Le seul critère proposé par la wertkritik c'est qu'aucun medium fétichiste (comme aujourd'hui le travail) ne s'interpose désormais entre les individus sociaux et entre les individus sociaux et le monde. Et comme cela n'a jamais existé, cela reste à inventer. Mais il n’y a pas de compromis possible avec l’économie, c’est-à-dire avec le travail comme forme capitaliste du métabolisme avec la nature, et comme médiation sociale entre les humains. On ne peut privilégier à côté de l'économique, d'autres dimensions (le don, l'entraide, le care, etc.) qui pourraient exister parallèlement, car la valeur est une forme sociale totale fétichiste qui envahit tout : il faut sortir carrément de l’économie en inventant d’autres formes de médiation sociale entre nous, que celles du travail, de la marchandise, de l’argent, du capital qui branche nos « capacités de travail » sur ses agencements sociaux et ses machines. D'autres points forts de ce nouveau travail théorique a été de fournir une structure qui permette de comprendre le processus de crise économique qui a commencé dans les années 1970 et dont les considérables effets actuels sont souvent compris comme une simple « crise financière », ou encore un autre apport a été l'élaboration d'une théorie socio-historique de la connaissance et de la subjectivité qui rompt avec l'épistémologisme contemporain, tout en permettant de comprendre autrement l'antisémitisme, le racisme, la politique, l'Etat, le droit, la domination patriarcale, etc. Pour faire plus ample connaissance avec ce nouveau travail théorique rompant avec le marxisme, on pourra aller voir dans la partie " présentation de la wertkritik ".
...http://m.grioo.com/reacts.php?id=18340&p=5
fantomax band 007
Des incapables, voilà tout
Tout ce que font les Africains et les Afro-descendants tournent à la catastrophe. Comment donc peut-on leur faire confiance dans ce monde ? Pas même capables de faire plaisir à leurs maîtres arabe. Aucune des tentatives d'attentat perpétrée par un noir n'a abouti jusqu'à présent. <br /> Cela prouve à quel point, les noirs ne maîtrisent pas tellement la technologie, et ne sont pas rentrés dans le monde moderne.
Quelques exemples :
Richard Reid, qui n'a pas su faire exploser sa chaussure dans un avion (Jamaïcain converti à l'Islam). Willie Brigitte, Guadeloupéen converti à l'Islam, qui se fait prendre en Australie, alors qu'il photographie des sites sensibles (centrales nucléaires) susceptibles d'être la cible d'attentats. Et maintenant ce Muttalab, musulman de naissance, qui ne trouve rien de mieux que se cacher sous une couverture dans un avion pour commettre son forfait !!
Résultat : Zéro pointé, et c'est tant mieux.
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