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mardi 28 décembre 9999

_____Pour vivre heureux, vivons cachés ? Définitions vivre : Exister, être au monde. Bonheur : Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du coeur et de l'esprit. L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité .? Spiritus Dei

Problématique:

Pour vivre heureux, vivons cachés ? Cette question, injonction, invitation nous invite à nous interroger sur une thèse épicurienne qui affirmait que pour être heureux, mieux vaut vivre caché !

En effet le bonheur ne se vivrait pas en public, avec autrui

– le bonheur serait de l'ordre de la sphère privée. Cela nécessite-t-il par conséquent que vivre en société, en commun est nécessairement source de maux ?

  • L'enfer comme le dit Sartre est-ce les autres ?
  • Ou alors ne s'accomplit-on pas nécessairement dans la société, dans un vivre ensemble – public ?
  • Quand bien même le bonheur de notre sphère privée, peut-il avoir lieu dans une collectivité en guerre ?
  • La société n'est-elle pas une condition suffisante - à défaut d'être nécessaire de notre bonheur ?





Extrait:

Avant la rencontre d'autrui, et du groupe, l'homme n'est rien que des virtualités aussi légères qu'une transparente vapeur. » 2. Pour vivre heureux, vivons en société Si le bonheur est l'épanouissement, l'homme en tant qu'animal politique ne peut vivre absolument caché. Aristote écrit : « Il est manifeste, (...), que l'homme est par nature un animal politique ( Nous soulignons dans le texte), et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain, et il est comme celui qui est injurié en ces termes par Homère : "sans lignage, sans loi, sans foyer".Car un tel homme est du même coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé au jeu de trictrac. C'est pourquoi il est évident que l'homme est un animal politique plus que n'importe quelle abeille et que n'importe quel animal grégaire.Car, comme nous le disons, la nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l'homme a un langage. Certes la voix est le signe du douloureux et de l'agréable, aussi la rencontre-t-on chez les animaux ; leur nature, en effet, est parvenue jusqu'au point d'éprouver la sensation du douloureux et de l'agréable et de se les signifier mutuellement. Mais le langage existe en vue de manifester l'avantageux et le nuisible, et par suite aussi le juste et l'injuste.

L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité ?

le sujet :

L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité ?

•homme :

Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

•peut : Est-il possible, est-il légitime.

•vivre : Exister, être au monde.

•bonheur : Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du coeur et de l'esprit.

•sans : A l'exclusion de, exprime l'absence.

•spiritualité : Domaine qui concerne l'esprit, et qui se veut supérieur à la matière. Nous sommes touchés, affectés par quelque chose d'invisible.

Ce sujet peut faire penser à l’ouvrage relativement récent de Gilles Châtelet Vivre et penser comme des porcs qui dénonce en partie l’individualisme contemporain, la pensée unique lénifiante de la modernité. Une pensée unique liée à notre société de consommation de masse qui a laissé au second plan nombre de forme de spiritualité pour laisser place à une temporalité rapide qui ne laisse aucune place à la contemplation pourtant nécessaire à la réflexion. Aussi, faut-il se demander si le bonheur est possible sans spiritualité, simplement en cherchant le plaisir pour lui-même.




1) Une confusion moderne entre loisir et bonheur.




2) Le bonheur mérite-t-il réflexion ?




3) Le bonheur dans Dieu et la spiritualité.

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dimanche 18 novembre 6666

_____L'homme est insignifiant? Personne n’est insignifiant : absolument personne.. ILS ONT FAIM & NOUS AVONS SOIF DE JUSTICE. combattre l'extrême pauvreté par les moyens de la justice et de la vérité

  • ILS ONT FAIM & NOUS AVONS SOIF DE JUSTICE*

combattre l'extrême pauvreté par les moyens de la justice et de la vérité

11 septembre 2010 Personne n’est insignifiant : absolument personne INSIGNIFIANCE . 1

Par Jean-Marie Delthil

C’est aujourd’hui le jour… c’est aujourd’hui que je dois vous parler de cet homme, de cet homme que je rencontre presque chaque jour dans le tram du matin, cet homme que certaines personnes pourraient peut-être qualifier d’insignifiant… - d’insignifiant ?!… Attention ! Ce matin, donc, il s’est assis, fait assez rare, en face de moi, juste en face de moi. Nous ne nous sommes jamais parlé. C’est un monsieur qui va travailler, il doit avoir mon âge ou à peu près, il est habillé de manière ordinaire, tout ce qu’il y a de plus ordinaire, des vêtements sans éclats, passe-partout, mais son visage l’est moins, passe partout : un visage fin à l’image de ses mains, une attitude aiguisée, presque nerveuse, et des yeux surtout, oui, des yeux qui regardent - qui regardent vraiment - qui regardent les gens autour de lui, les personnes, plus exactement… sans les juger je pense, non, il les regarde parce qu’il ne peut pas faire autrement, il est saisi, il est saisi par elles, par ces personnes qui, à n’en pas douter, constituent un véritable mystère pour lui, et ce mystère, visiblement, ne lui suffit pas… alors il creuse, inlassablement il creuse… tous les jours il creuse, je le vois creuser, là, chaque jour de la semaine, dans une rame de tram ordinaire, qui se rend d’une banlieue ordinaire à un centre-ville ordinaire. Rien de plus - rien de moins : un mineur ordinaire. J’aime regarder son visage, il est vivant, tout à fait vivant… - au fait, vous le considérez toujours comme étant insignifiant, cet homme ?…

Les insignifiances m’ont toujours fait peur voyez-vous, enfin, ce sont plutôt les personnes qui utilisent ce qualificatif injustement, improprement, qui me font peur, ou bien j’ai peur pour elles… Sous le régime nazi, des millions de personnes étaient qualifiés d’insignifiantes, et ce furent par la suite les atrocités que l’on connaît… sous Staline ou Pol Pot : ce fut encore la même chose… au Rwanda avec les génocidaires Hutus : toujours pareil - l’aveuglement…, et rapidement l’horreur. Moi, je peux bien paraître insignifiant pour bon nombre de personnes… qui n’ont pas les yeux en face des trous ; et vous aussi, vous pouvez bien paraître insignifiant pour bon nombre de personnes visiblement égarées et aveugles, pourquoi pas… Au travail, de nos jours, dans les services, de préférence dans ceux où il y a trop de monde… il pourrait y avoir là des salariés insignifiants, à dégager, dont il faut se libérer, se débarrasser ; dans la rue, c’est pareil : des gens en trop, de préférence les pauvres et les très pauvres ; dans certains immeubles ou certaines locations… c’est peut-être encore la même chose… ; dans des familles, dans des prisons, dans des groupes de ceci, de cela… la liste n’est pas close…

Il faut être vigilants - très vigilants. La glissade est facile, silencieuse, rapide parfois. Je me souviens de cet événement qui m’a profondément choqué. Il remonte à peu près à six mois : je me trouvais non loin du carrefour entre le Cours Jean Jaurès et l’avenue Alsace Lorraine, à attendre le bus. Un homme faisait la manche, assis, adossé à un mur qui encadrait une boutique ; à un moment donné, le patron ou bien le responsable est venu à rentrer dans son commerce, il est passé rapidement devant le monsieur et lui a ordonné de « dégager », et le monsieur est aussitôt parti, sans un mot, enfin, il s’est déplacé pour se poser un peu plus loin. Moi, je suis alors allé le voir, ce pauvre homme, et je me suis excusé, et puis je lui ai souhaité bon courage - qu’est-ce qu’on pouvait faire d’autre en de pareilles circonstances ?… Il faut être éveillé, comme l’homme de ce matin dans le tram… aguerri. Personne n’est insignifiant : absolument personne. Tout le monde a sa place, ici - il est indispensable, et quel qu’il soit.

  • Source :


-http://www.enmanquedeglise.com:80/article-insignifiance-1-56677267.html -http://lulupo.blog.lemonde.fr/2010/09/11/personne-nest-insignifiant-absolument-personne/

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samedi 3 novembre 6666

______Sujet: "Aide toi et le ciel t'aidera"... "Aide toi et le ciel t'aidera"... "Aide toi et le ciel t'aidera"... "Aide toi et le ciel t'aidera"... etc

Philosophia psychologie Psychiatrie

Bonjour Disciple

Personnellement et d'un point de vue populaire, j'ai toujours trouvé cette expression vraiment con et limite méprisante surtout lorsqu'on me le dit. Est ce qu'il y a une autre signification autre que celle que j'ai toujours compris à savoir ,"démerde toi (en infra tu es seul) et peut être que ça va marcher".

_ Au coeur de l'impermanence,où puis je m'accrocher ?

J'ai une blague à ce sujet:

"En pleine mer, un homme tombe à la mer et personne sur le bateau ne s'en apperçoit. L'homme croyant, se dit "de toute façon, Dieu va me sauver". Passe d'abord un petit bateau et tous demande à l'homme de monter à bord. L'homme refuse et dit que Dieu va le sauver. Passe un deuxième bateau et l'homme a la même réponse. Puis un dernier bateau et l'homme s'entête et fini par rendre l'âme. Il arrive au paradis devant Dieu et demande : "Mais pourquoi ne m'as tu pas sauvé?". Et Dieu de répondre : "Je t'ai envoyé plusieurs bateaux"."

Dans cette expression personnellement je comprend "Aide toi en premier,les autres suivront"

Invité:

Celle qui comprend qu'il y a un écart entre Cieux et Terre, et que la foi est un saut.

Celle qui comprend que tu peux gagner de quoi vivre en la rotant mais qui sait aussi que tout ce que tu gagnes dans la vie n'a pas de valeur dans le Royaume des Cieux. Celle pour laquelle les Cieux ne font pas d'ombre à la Terre, et qui ne te dis pas te ne porter ton regard que vers les cieux sans te soucier des besoins, des exigences, et du contexte terrestre. Celle qui sait que la terre sans les cieux ne peut prétendre à rien, et inversément.

Erual:

Je ne mettrai pas Dieu et les cieux dans mon interprétation de cette citation. En fait, tout dépend du contexte.. j'ai un exemple sous la main. Lorsqu'une mère dit à son enfant "flemmard" qui pense qu'il n'aura pas son Bac "Aide toi et le ciel t'aidera", pour moi cela veut dire que l'enfant a toutes les cartes en main, et qu'il ne lui reste plus qu'à mettre un peu de lui pour reussir. Je mettrai cette citation en réponse à ceux qui disent souvent "je prie pour que tu reussisses"; c'est en quelques sortes une manière de dire que Dieu ne fera rien pour toi si tu ne fais rien toi même. En clair, Dieu n'existe pas^^

désirade:

Dans le cadre du développement personnel, cette phrase signifie :

Aide toi et le ciel t'aidera

que peux-tu faire pour toi-même afin de te venir en aide ?

n'attends pas que la solution t'arrive par autrui ou autre chose. l'important est de commencer à entreprendre, même un truc insignifiant.

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lundi 8 octobre 2012

___Livre : La fuite des cerveaux africains, « L’immigration en France, c’est tout un paradoxe. On nous explique que c’est positif pour la natalité, qu’on en a besoin pour la main-d’œuvre. Et puis en période électorale, on fait les pires amalgames

Livre : La fuite des cerveaux africains, de Gaston Jonas Kouvidibila 17/08/2010



Retour sur le livre de Gaston Jonas Kouvibidila



Par Liss Kihindou



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Nous sommes nombreux, originaires d’Afrique, à nous retrouver dans les pays occidentaux, ou bien à vouloir nous y installer, pour une durée plus ou moins longue. Nous sommes nombreux, occidentaux, à trouver trop importante la proportion d’étrangers dans nos pays. La question de la mobilité des personnes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, nous interpelle donc tous. Nous avons chacun notre parcours, notre position, notre point de vue par rapport à cette question.

Voici par exemple ce qu’a déclaré André MANOUKIAN, animateur de l’émission « Nouvelle Star » sur la 6, dans le quotidien Métro du 13 avril 2010 : « L’immigration en France, c’est tout un paradoxe. On nous explique que c’est positif pour la natalité, qu’on en a besoin pour la main-d’œuvre. Et puis en période électorale, on fait les pires amalgames pour maintenir la peur. » Derrière les parcours individuels, quelles similitudes ? Quelles différences ? Comment les Etats occidentaux réagissent-ils face à ces flux migratoires ? Voilà des questions auxquelles Gaston-Jonas KOUVIBIDILA se propose de répondre dans La Fuite des Cerveaux Africains, ouvrage sous-titré Le drame d’un continent réservoir, paru chez L’harmattan.

C’est un livre qui a le mérite de constituer une solide source d’information, notamment en ce qui concerne les différentes politiques d’immigration menées dans les pays d’accueil. Une bonne partie du livre y est consacrée avec, en bonne place, le cas de la France. Voici un extrait :



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« De toute manière, à cause de la misère et de la pauvreté grandissantes dans les pays du Sud (notamment en Afrique), des crises politiques à répétition et du réchauffement de la planète, pour lesquels le Nord est en grande partie responsable, n’en déplaise à ceux qui n’y voient que victimisation alors que c’est la vérité, la France sera obligée, si elle veut encore faire partie du club des grandes puissances d’ici à 2050, de ne plus prendre des lois aux relents nationalistes, qui font fi de la mondialisation qu’elle appelle d’ailleurs de ses vœux sur le plan commercial.

La confusion faite par le président Sarkozy, le 23 avril 2008 dans son interview télévisée, entre la régularisation que demandent les sans-papiers, qui travaillent et payent des impôts, et la naturalisation, qu’ils ne demandent pas, en dit long et semble dénoter une navigation à vue inquiétante, malgré ses affirmations péremptoires. » (La fuite des cerveaux africains, p. 75) Tous les gouvernements, malgré les différences, tendent vers la politique de l’immigration choisie, ce qui a des conséquences dramatiques pour l’Afrique dont le sous-développement s’accentue.

La fuite des cerveaux apparaît, non plus seulement comme une conséquence du sous-développement, mais également comme une de ses causes. Cela est très palpable dans le domaine de la santé : espérance de vie réduite, mortalité infantile importante par exemple sont des maux qui sont entretenus par le manque de personnel soignant qualifié. En l’absence de conditions de travail adéquates, les infirmiers et médecins préfèrent aller exercer à l’étranger.




Que la politique menée par les pays occidentaux creuse le sous-développement en Afrique est une chose, mais les dirigeants africains sont mal placés pour incriminer sans cesse l’occident, car ils sont tout autant responsables, sinon plus. Parmi les causes qui génèrent l’immigration, on peut citer par exemple : « instabilité des régimes et des institutions administratives, insécurité des biens et des personnes, persécution des intellectuels ou des opposants pour leurs idées, pauvreté, corruption généralisée, etc. » (p. 183)

Gaston-Jonas KOUVIBIDILA propose des solutions. En effet, de part et d’autres, des choses pourraient être faites pour endiguer la ‘‘fuite des cerveaux’’. Dans les pays de départ, créer les conditions pour encourager à rester sur le territoire ou à y revenir. Certains pays comme le Maroc, l’Ethiopie, le Nigéria… l’ont déjà tenté. Au niveau des pays d’accueil, « mettre en place des visas à entrées multiples favorisant la circulation des cerveaux » (p. 185) entre autres. Parmi les solutions proposées par l’auteur, un accent particulier est mis sur la diaspora africaine, vue comme un « vivier de compétences » (P. 199)

« Les membres de la diaspora réfléchissent à des formes de retour possibles pour contribuer au développement du continent africain, en convertissant leur savoir en capital économique. Aujourd’hui, plus qu’hier, ces Africains sentent qu’ils ont une mission vis-à-vis de l’Afrique : faire quelque chose, en urgence. » (p.203) Mais il faut signaler les difficultés rencontrées par ceux qui veulent investir dans leur pays d’origine, monter des projets là-bas, et cela commence par « la jalousie d’un ami, d’un voisin ou d’un membre de la famille, qui a tout raté dans sa vie, et capable de pires choses pour provoquer l’ échec du projet. (p. 205)




Bref, voici un livre qui questionne et met en question l’immigration ou plutôt la fuite des cerveaux.

G.J. Kouvibidila, La fuite des cerveaux africains, L’Harmattan, décembre 2009, 274 pages. 24,5 €.

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jeudi 2 février 2012

____Anatomophysiologiques now.. Qu'est-ce qui y correspond dans le monde ? De quoi cette structure est-elle le modèle ? Soit« de rien », Soit « de quelque chose » Conclusion : La personnalité Humaine

« de rien » et l’on prend une posture conventionnaliste (parfois nommée opérationnaliste). Soit « de quelque chose » et l’on prend une posture réaliste.

L' «appareil psychique», correspond à une branche de la psychanalyse appelée métapsychologie

  • Le référent désigné

Si la clinique permet d’établir des faits, la théorie cherche à en donner une explication rationnelle. Cette explication, dans le champ psychanalytique, se synthétise en un modèle que l’on appelle généralement la structure psychique. De quoi cette structure est-elle le modèle ? Qu'est-ce qui y correspond dans le monde ? Il y a deux réponses possibles à cette question. Soit « de rien » et l’on prend une posture conventionnaliste (parfois nommée opérationnaliste). Soit « de quelque chose » et l’on prend une posture réaliste. Il n’est pas facile de choisir entre les deux réponses. Voyons pourquoi.

La première réponse

Est scientifiquement acceptable et correspond bien à ce qui se passe dans la démarche de recherche de la psychanalyse scientifique freudienne. La désignation du psychisme se fait à partir des faits cliniques, il les explique et rien n'oblige à lui donner un référent. Cependant elle est insatisfaisante. Pourquoi ? Parce que le psychisme n'est pas seulement considéré comme explanans, il est aussi considéré comme ce qui génère les conduites et symptômes. On ne peut dire qu'il est inexistant car « rien » ne peut produire des faits constatables.

Quant à la deuxième réponse,

Réaliste, elle impose de définir le psychisme, mais on tombe sur une difficulté. Freud est toujours resté flou sur la nature du psychisme. Ce n'est pas sans raison. Il y a un obstacle majeur à cette définition, c'est selon nous que c’est une entité mixte au sein de laquelle les aspects biologiques et représentationnels sont intimement mêlés (voir l’article sur la scientificité de la psychanalyse). Le modèle proposé est donc celui d’une entité qui n’est pas homogène et à laquelle il est difficile de donner un statut ontologique.

Donnons un exemple simple, mais précis, de l'utilité épistémologique du psychisme en tant qu'entité mixte. Prenons le cas d'un individu ayant des conduites toujours identiques, par exemple quelqu'un qui cherche dans ses relations à avoir systématiquement une position du supériorité. Ce type de relation doit être inscrite et mémorisée d'une certaine manière pour expliquer la constance des conduites. Pour faire simple on peut dire qu'elle est inscrite sous forme d'un schème relationnel. Ceci étant, il faut préciser ce qu'est ce schème, comment il s'est inscrit et sous quelle forme. Trois hypothèses s'offrent dans l'état actuel de connaissances : soit sous une forme neurobiologique, soit sous une forme neurosignalétique, soit sous une forme représentationnelle.

Que l'on choisisse l'une ou l'autre forme, il faut alors en produire une théorie scientifiquement acceptable. C'est là où l'on bute. En l'état actuel du savoir personne ne peut donner la formalisation représentationnelle d'un schème, ni les circuits et les formules de traitement des signaux cérébraux, pas plus que la neurophysiologie correspondante. Si l'on en choisit préférentiellement une au détriment des autres, il faut montrer pourquoi celle-ci et pas l'autre. Même si prudemment, comme nous le suggérons on suppose ce sont probablement les trois à la fois, on retombe sur un problème. Comme chaque niveau a une certaine indépendance, la force déterminative de l'un ou de l'autre peut être plus ou moins en jeu. Et là encore, aucune démonstration n'est possible actuellement.

Le psychisme sert à compenser ce flou. On suppose que ce schème appartient à cette entité nommée psychisme et à partir de là on le théorise sans se prononcer sur la répartition entre les trois niveaux d'organisation présents chez l'homme. L'intérêt est de ne pas être simpliste et de pouvoir cumuler des explications complémentaires assez fines. Même si on trouve des explications propres à chaque niveau, il est probable que dans un cas comme un schème relationnel on ne puisse pas les départager, car les déterminations peuvent être présentes simultanément et interagir entre elles.

Le psychisme sera alors l'entité mixte permettant d'accueillir ce qui n'a pas de place ailleurs.

En l'état actuel des connaissances, afin concilier ces aspects contradictoires, nous sommes conduits à un compromis entre instumentalisme et réalisme, que l'on peut résumer ainsi :

  • 1/ Il y a une entité qui existe en chaque individu humain.
  • 2/ Cette entité génère les conduites, traits de caractères, relations, symtômes, etc., présentés par chaque individu.
  • 3/ On en donne un modèle théorique construit à partir des faits.
  • 4/ L'entité est mixte, elle comporte à la fois des aspects biologiques et représentationnels, mal départageables.

En conclusion, nous dirions que l'entité désignée, le psychisme, a d’abord une valeur opératoire, celle d’expliquer la clinique.

L’usage du modèle La constitution d’un modèle, la description de l' «appareil psychique», correspond à une branche de la psychanalyse appelée métapsychologie par Freud (1915). La pensée structuraliste a substitué le terme de structure à celui d’appareil et évince le terme de système. Ce dernier serait pourtant préférable car le modèle proposé est constitué par un ensemble d’éléments interdépendants et hiérarchisés dont l’ensemble forme un tout ce qui définit un système. Une structure qualifie quelque chose de fixe, alors que le modèle proposé est dynamique et évolutif (voir après).Toutefois le terme étant couramment employé, il est difficile de revenir en arrière aussi l'utiliserons nous.

Ce modèle théorique est construit pour expliquer la clinique. Il présente des avantages et des inconvénients.

- Conçu dans un mouvement inductivo-déductif, il constitue un guide utilisable en pratique à titre explicatif et prédictif. C’est un énorme avantage car la pratique n’est pas laissée à une pure empiricité sujette à toutes les dérives de la psychologie populaire.

- L’inconvénient de ce modèle, c'est qu’il n’est pas susceptible d'une vérification expérimentale et qu’il n'est pas « falsifiable » (réfutable) au sens donné à ce terme par Karl Popper (1962), qui en fait un critère de scientificité. En effet, il ne permet pas des prédictions exactes, mais seulement des prévisions conjecturales un peu floues.

- Le modèle fonctionne comme un « simulateur », il reproduit de manière abstraite un fonctionnement global permettant certaines prévisions (par exemple, si on change telle condition, il se produira cela).

- Il est imparfait et les recherches à venir devront l'affiner, le complexifier, et s’efforcer d’augmenter sa cohérence et sa pertinence.

La forme générale du modèle

La théorie met en jeu un ensemble de fonctions, d’instances, d’imagos et de mécanismes complexes. L'image du cristal employée par Freud (1932) est intéressante pour situer l'idée de structure. Elle introduit l'idée d'une organisation géométrique stable. Cette analogie introduit cependant une idée critiquable : celle d'une rigidité anguleuse fixée dans des formes précises et distinctes, constituées en blocs homogènes. Cette seconde idée convient mal au psychisme humain et, selon nous, il vaut mieux introduire souplesse et flexibilité dans la modélisation.

Les arguments en faveur d'un modèle souple sont divers. D’abord, la clinique offre souvent des tableaux nuancés, si bien que les structures que l'on construit à partir des cas cliniques ne correspondent pas toujours à une forme bien précise. Ensuite, le psychisme s'édifie progressivement et donc le modèle qui prétend en rendre compte doit être évolutif. Lors de la psychogenèse, les éléments constitutifs du psychisme ne se développent pas à la même vitesse et de la même manière, si bien qu’au terme de l'évolution, on n'a pas un ensemble absolument homogène et cohérent. Enfin, la structure est composée de sous-structures articulées entre elles de façon diverses et il n'y a pas de raisons valables pour considérer que l’ensemble forme un bloc homogène.

Compte tenu qu'il n'y a pas un nombre limité a priori de combinaisons possibles entre éléments, plusieurs types de structures sont envisageables. Dans l'état actuel des connaissances, on décrit deux ou trois grands types d’organisation de la structure psychique. Pour notre part nous admettons au moins trois types de structures : structure névrotique, structure psychotique, structure intermédiaire. Pour chacune, les éléments constituants présentent des particularités (ils sont présents ou absents, plus ou moins investis, plus ou moins efficaces), leurs relations sont différentes (agonistes, antagonistes, tempérées ou pas). Ces types constituent des formes stables. Il se peut qu'on ait besoin d'en inventer d'autres dans l'avenir.

En pratique, l'élaboration de la structure est subordonnée à la clinique, car elle concerne un individu particulier. Pour éviter de préjuger de cet individu, il faut commencer par évaluer ses particularités avant de penser en termes généraux, ce qui signifie que l'induction doit toujours prévaloir sur la déduction. Si l'on procède à l'inverse, le risque d'erreur est évident. Considérant d'emblée, ou trop vite, le type d’organisation, on risque de forcer la clinique pour la faire rentrer dans le moule, ce qui conduit à des erreurs. La clinique est première et la théorisation ne doit venir qu'après une prudente élaboration théorique, respectant les nuances individuelles.

Nous allons la présenter de manière simplifiée, selon un degré de complexité croissante des éléments constituants. Cette synthèse constitue ce que Freud appelait la « boussole métapsychologique ». Cette boussole doit être suffisamment simple et légère pour pouvoir être sortie à tout moment, afin de se repérer utilement. Dans la pratique c’est un instrument à penser qui doit être mis en œuvre régulièrement afin de ne pas se perdre dans les méandres existentiels, ce qui ferait retomber dans la psychologie populaire.

Conclusion : La personnalité humaine

Le modèle du psychisme est un système abstrait et simplifié qui a un effet heuristique considérable. Il permet d’expliquer très largement la clinique et de s’orienter dans la pratique thérapeutique. Jean Bergeret, à partir de 1970, a œuvré pour que l’on attache les termes de névrose et psychose, ni aux symptômes, ni aux traits de caractère, ni à une quelconque maladie, mais à l’organisation psychique.

Comment juger des caractéristiques du psychisme individuel ? En évaluant chaque fonction et système à partir de la clinique. Les fonctions sont-elles efficaces, évoluées et coordonnées entre elles ? Les instances sont-elles archaïques ou bien élaborées ? Quel est l’équilibre pulsionnel au sein du ça ? Il faut aussi juger de la capacité régulatrice du moi, du caractère des structures fantasmatiques et de l’objet. La dynamique est-elle conflictuelle, y a-t-il un déséquilibre d’investissement, les mécanismes de défenses sont-ils archaïques ou élaborés ? Ainsi, différents types de modèles peuvent être distingués.

La forme stable de cette organisation psychique correspond à ce qui est souvent nommé "la personnalité" psychologique de l’individu. Dans la plupart des psychologie de la personnalité on considère que les traits de personnalité sont des manières durables d’interagir avec l'environnement relationnel et social et avec soi-même. On suppose généralement que les traits sont relativement stables au fil du temps et diffèrent selon les individus. En ce qui nous concerne nous nommons ces traits, vus sous un jour descriptif, le "caractère".

Les aspects nettement pathologiques du caractère sont dus soit une forme peu élaborée, archaïque, du psychisme, soit un déséquilibre pulsionnel. Quant aux crises bruyantes avec recrudescence symptomatique, elles s’expliquent par une déstabilisation, une « décompensation » du psychisme. L’équilibre dynamique permettant une stabilité se rompt.

La théorisation métapsychologique construit un schéma du fonctionnement psychique qui se veut simple et pratique. Ce modèle est imparfait et sujet à des révisions régulières suite à l’avancée des connaissances théoriques et cliniques. Il renvoie à une entité mixte dont les conduites et les symptômes sont la résultante.

Avec le modèle du psychisme, nous avons un outil extraordinairement précieux qui donne une intelligibilité des conduites et des différentes personnalités humaines. Les humains ne sont en effet nullement semblables. Cependant de grandes régularités existent et sont constamment retrouvées.

Pour un modèle détaillé voir l'article Un modèle du psychisme qui complète celui-ci.

http://www.philosciences.com/Humain/Psychism.html

Quelle est la difference entre 'psychique 'et 'psychologique'?

l' «appareil psychique», correspond à une branche de la psychanalyse appelée métapsychologie

PSYCHISME : C'est l'ensemble des caractères psychiques d'un individu, qui fondent sa personnalité. Le psychisme est la résultante d'un ensemble complexe de facteurs : satisfaction des besoins vitaux, humeur, émotions, structure affective, intelligence, capacités d'abstraction, activité pratique et créative. Cependant, les composantes du psychisme ne se limitent pas à la perception consciente : elles intègrent également les lois de l'inconscient, les impulsions instinctives, des facteurs génétiques et anatomophysiologiques (malformations cérébrales, hypertrophie du lobe frontal, pariétal, etc.).

PSYCHOLOGIE : C'est l'étude de l'esprit humain. La psychologie étudie le comportement et les motivations profondes de l'être humain d'un point de vue aussi bien intérieur qu'extérieur.

Les développements et les applications de la psychologie sont devenus considérables : celle-ci dépasse aujourd'hui largement le cadre de la pathologie pour s'étendre à des activités aussi diverses que la pédagogie, la formation professionnelle, l'art, la publicité ou simplement le désir de mieux se connaître. La formation psychologique du médecin est indispensable.

Sources : para-médical en milieu hospitalier

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  • Psychique : qui concerne la pensée ("psycho : la pensée, l'âme, l'esprit").
  • Psychologique : La conscience, voire analyse des phénomènes de l'esprit, au sens plus large.

Psychique s'attarde davantage sur l'intérieur réel de l'individu, son être ; tandis que psychologique désigne les sensations liées à la psychologie, et donc plus directement liées au cerveau.

Sources : Définition psychique : Petit Robert.

Attention, là, il va falloir se taper un peu d'étymologie ...

Même si l'usage courant contredit ce que je vais affirmer, il existe une nette différence entre les deux. Le "Psychisme" est tout ce qui touche à l'esprit, au mental, il n'est pas encore question d'étude ni de pathologie.

Le "Psychologique" est en fait l'étude du psychisme, de ses particularités, de ses troubles, des thérapies censées les soigner. Il suppose une approche analytique, l'étude ou/et l'élaboration de théories qui sont censées régenter le psychisme, ou contribuer à la suppression de troubles dont il est affecté.

Pour résumer, c'est un peu comme si on demandait qu'est ce qu'un corps et qu'est ce qu'une difformité corporelle, ou une maladie somatique ...

Sources : L'étude de la psychologie.

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mardi 7 décembre 2010

____Sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

Aperçu du corrigé : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?



Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire que je montre qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout. Mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables qu'à celles qui me paraissent manifestement être fausses, ce me sera assez pour les rejeter toutes, si je puis trouver en chacune quelque raison de douter. Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d'un travail infini; mais, parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l'édifice, je m'attaquerai d'abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées. Une première piste pourrait consister à s'intéresser à la démarche du doute cartésien, qui a lieu dans un état de solitude. Cette solitude dans laquelle Descartes se retranche pour examiner et remettre en cause la validité de ses opinions n'est que relative et momentanée, mais elle devient une solitude absolue dans l'ordre de la pensée : en effet, par le doute, Descartes s'abstrait totalement de tout ce qui l'entoure, puisque, considérant que ses sens sont trompeurs, celui-ci doute de tout ce qu'il perçoit grâce à eux : le monde extérieur, les autres hommes, et même lui-même dans une certaine mesure. Il accède ainsi à une conscience de soi particulière, parce qu'elle vaut pour tout individu abstrait et pas seulement pour lui-même ; Descartes apporte donc une réponse assez paradoxale au sujet : la solitude absolue lui permet une prise de conscience de soi, mais le « soi » concerné n'est pas le soi unique de l'individu mais un soi abstrait qui concerne chacun. Cela amène à demander s'il n'est pas nécessaire de s'inclure dans le monde, d'éprouver le rapport aux autres, et donc de refuser la solitude, pour prendre conscience de nous-mêmes non pas en tant que conscience abstraite mais en tant qu'individus uniques inclus d'une manière elle aussi unique dans le monde. * Rapport aux autres et prise de conscience de soi Marx « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et par suite l'individu producteur lui aussi - apparaît dans un état de dépendance, membre d'un ensemble plus grand : cet état se manifeste tout d'abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu'à former la tribu ; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l'opposition et de la fusion des tribus. Ce n'est qu'au dix-huitième siècle, dans la "société bourgeoise", que les différentes formes de l'ensemble social se présentent à l'individu comme un simple moyen de réaliser ses buts particuliers, comme une nécessité extérieure. Mais l'époque qui engendre ce point de vue, celui de l'individu isolé, est précisément celle ou les rapports sociaux (revêtant de ce point de vue un caractère général) ont atteint le plus grand développement qu'ils aient connu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

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____Sujet : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?



La question posée par le sujet est adressée à l'esclave ou au disciple : doit-il se donner un maître ? Cela est paradoxal, car en règle générale le maître est celui qui décide pour ceux qu'il domine. Nous devons comprendre qu'il n'y a, en vérité, de maître que par la reconnaissance d'autrui. C'est le premier paradoxe impliqué par le sujet. Il en appelle un second : comment un homme peut-il se reconnaître un maître? Peut-il nier sa liberté pour s'assujettir à un autre? Cela est incompréhensible dans le cadre de la relation maître-esclave. Il faut aller vers une autre relation : celle du maître au disciple. Le maître change alors de visage : de négatif, d'oppresseur, il devient positif, initiateur.



•Termes du sujet:

— Faut-il : est-il nécessaire, indispensable, essentiel ?



— reconnaître : verbe à connotation hégélienne, et ce d'autant plus que le terme «maître» fait son apparition dans l'intitulé un peu plus loin. Reconnaître, c'est, chez Hegel, poser une autre conscience comme sujet autonome et humain (comme «maître»). Cette reconnaissance est obtenue au terme d'une lutte à mort de pur prestige entre les consciences. Seule celle qui accepte de risquer sa vie peut être «reconnue» (dans sa supériorité).



— maître : le sujet autonome et humain reconnu (par «l'esclave»). On note que la dialectique «maître-esclave» s'introduit implicitement dans notre intitulé.



— quelqu'un : il s'agit du pronom indéfini : un être humain quelconque, une personne absolument indéterminée. Cette indétermination peut orienter la problématique.

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_____L'Être et le Néant.. l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" ("l'existence p

Importance1

L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité ("l'existence précède l'essence"). C'est une morale humaniste appelant à l'engagement.

Sartre fait la distinction entre l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle "mauvaise foi" l'attitude de celui qui se cache sa liberté. Il fonde ce principe de monde sur une ontologie du "pour soi" comme liberté absolue; c'est-à-dire, "l'homme est condamné à être libre" à choisir sans raison et avant toute raison et il conclude que "la vie est la passion inutile".

L'Être et le Néant est un essai d'ontologie phénoménologique de Jean-Paul Sartre publié en 1943.

Néant

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Aller à : Navigation, rechercher La notion de néant est directement et indissociablement liée à la notion d'existence. Le concept de néant instruit l'idée d'absence absolue, du principe de nullité absolue.

néant est un nom masculin.

Étymologie : néant vient du latin populaire negens tiré lui-même de ne gentem qui signifie « personne ».

Analyse nihiliste et « négativité du néant »

Le néant est si proche du rien qu'il affecte aisément les conceptions humaines d'être et de sens luttant ainsi contre toute pensée ordonnée. Cela étant certains philosophes eurent recours à la problématisation de la « négativité du néant » pour tenter d'appréhender, par la pensée, la notion de néant.

Le néant est ainsi mis en scène, il est pour une chose la négation des champs d’applications de cette chose dans le réel. Il s’agit d’un point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel.

Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à un devenir. Par cette négation qui est opérée sur les champs d'applications dans le réel de toutes choses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.

Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.

Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.

Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.

Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.

En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante qui déstructure toute construction de notre planète.

Le nihilisme apparaît comme une volonté supérieure de néant pour l’homme qui s’affirme comme anéantissement devant la profusion et la richesse des choses. Des figures emblématiques de ce nihilisme furent évoquées au cours des temps notamment par Céline, Bakounine, Bataille, Gorgias et Netchaïev. Il est rassurant de savoir que même si, tel les Huns, l’herbe ne repousse jamais là où il passe, le nihilisme n’existe que par ce qu’il déstructure et anéantit révélant ainsi l’impossibilité d’existence d’un monde parfait.

De ce nihilisme décidé il est important de différencier le nihilisme du désespoir que Nietzsche a étudié et dont il a révélé le caractère perfide et décadent au cœur de la civilisation occidentale dépourvue de ses fondements théologiques. Tel est pour Nietzsche le nihilisme de la décadence et de la ruine des valeurs qui asphyxie l’énergie créatrice de l’humanité, tel est pour lui le pire des nihilisme, suicidaire qui laisse entre-apercevoir dans l’humanité le côté obscur du néant. Ce néant issu du désespoir collectif agit comme un vecteur eschatologique, communiquant aux choses un mouvement qui les amènent à leur fin sans volonté de devenir.



Analyse selon le «néant d'impossibilité»

Le poème de Parménide texte précurseur d’une approche occidentale de la métaphysique, laisse entrevoir le « néant d’impossibilité», qui est une sorte de contre possibilité de l’être s’apparentant au rien dans son absolue négation de toute existence, sans niveau de non-être, sans appréhensions physiques réelles. Ce néant se définit par une impossibilité, pour quiconque, de posséder quelques connaissances ou expériences sur lui (le néant d’impossibilité) car toutes études, pour qu'elle soit possible, devraient s’établir au cœur même du « néant d’impossibilité» qui inéluctablement les annihilerait.

« Le néant d’impossibilité» s’appréhende spirituellement comme un horizon composé des formes reconnues de néant, comme : le vide de l’atomiste, la matière indéterminée dans la philosophie antique, l’imperfection métaphysique de l’être selon Descartes, la limitation de l’être selon Heidegger et Jean-Paul Sartre ; sachant que la conception de ce néant s’établit toujours à partir de ce qui existe.

« Le néant d’impossibilité» s’opère ainsi au cœur de l’ontologie de l’être et non pas à partir de l’extérieur de l’être, ce néant est contingenté dans l’être. L’être n’est jamais, seul, dépourvu de ce néant qui le marque aussi bien dans l’échec que dans la solitude ou la mort.



Analyse néoplatonicienne ou le «néant de transcendance»

Le « néant de transcendance » est une interprétation du néant fondée sur les intervalles humains d'existence, il s'établit sur les laps de temps ou l'humain est ou lorsqu'il existe. Ce sont les néoplatoniciens grecs tels que Plotin, Proclos ou Damascius qui en développant leurs inspirations sur la théologie négative initiée en partie par les Mystiques Rhénans du XIVe siècle et Denys l'Aréopagite imaginèrent un « néant par excès » auquel ils attribuèrent la fonction de Principe absolu de l'être sur le modèle de la théorie de L'Un.

La théorie de L'Un ou L'Un-principe est définis comme le sans nom, l'inexprimable et l'indicible. L'Un-principe infirme tout énoncé qui prétend viser quelque objet de sa nature, il est cependant également l'impensée origine de tout.

Ce principe fondamental qu'est le néant de transcendance est cause de soi et principe de tout, il s'agit d'une énergie de création, il est l'origine de tout ce qui se retourne vers lui pour exister, il est le néant des philosophies de L'Un.

Ce néant de transcendance ne peut pas s'appréhender par le langage et est irréductible à l'existant, il est une image divine ineffable.

Stanislas Breton perçoit ce néant comme : Le néant divin incréé créateur, le néant virginal de l'âme intellectuelle....

Il s'agit contrairement au néant d'impossibilité, horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être.

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______Sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

Aperçu du corrigé : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?



•À quoi : quels sont les signes ? quels sont les indices ? •Peut-on : avoir la capacité, la possibilité ; qu est-ce qui rend possible ? •Reconnaître : identifier ; discerner ; se rendre compte ; prendre conscience. •Liberté : disposer de soi ; s'autodéterminer ; n'avoir affaire qu'à soi-même. Esprit : pensée ; réflexion ; intelligence ; ce qui est immatériel.



Il en va ainsi notamment avec les avancées de la neurobiologie, qui étudie les relations existant entre l'organisation des neurones et de leurs connexions et le comportement humain : quelle que puisse être la complexité des modèles qu'elle élabore, le philosophe lui objecte qu'il demeure une différence essentielle entre la modélisation scientifique d'un comportement et son « vécu » (c'est l'objection que fait Paul Ricoeur à Jean-Pierre Changeux). II. Les signes de la liberté.La tentation déterministe ne satisfait pourtant pas la demande de la conscience qui cherche à donner un sens à l'idée de liberté. À quels signes pourrait-on alors la reconnaître ?La pensée ordinaire.On pourrait penser que je prouve la liberté de mon esprit le plus simplement du monde, par la possibilité de penser ce que je veux quand je le veux, de passer d'une idée à l'autre, etc.. Mais bien vite on remarque que la pensée ordinaire n'est pas très libre, car elle répond souvent à des sollicitations extérieures et est marquée par les lieux communs et les préjugés.L'originalité.L'esprit peut alors entreprendre de se libérer de ces cadres de pensée tout faits et de conquérir une véritable autonomie : c'est le moment de la créativité originale, qu'il faut distinguer de la pure excentricité qui affirme la liberté sans lui donner un contenu substantiel.

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______Sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?



• Explicitez les termes :



— reconnaître: identifier par le jugement, la mémoire, etc. Juger une réalité comme incluse dans une idée générale.



— humanité: les hommes en général ; le genre humain considéré dans son unité ; ensemble embrassant hommes et peuples et lié par les traits spirituels.



— chaque homme: tout être faisant partie de l'espèce animale la plus évoluée ; tout individu considéré à part.






Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »).* Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Introduction En définissant ci priori l'humanité et en la cherchant dans chaque homme, on risque d'aboutir à exclure certains hommes de l'humanité, tant ceux-ci sont divers. À moins d'admettre que cette diversité constitue l'humanité qu'il s'agit de reconnaître en chacun. I. Données anthropologiquesPour l'anthropologie moderne (Lévi-Strauss, Bataille), trois éléments marquent l'humanité : le respect d'interdits (prohibition de l'inceste comme premier interdit) ; la conscience de la mort (et en conséquence soins apportés au cadavre) ; l'activité laborieuse.- Ce sont trois variantes d'un refus de la nature immédiate : différence de la jouissance sexuelle la plus facile (avec un partenaire faisant partie du groupe familial), instauration de rituels protégeant de la violence naturelle, transformation du milieu.- Toute culture - quelle que soit leur diversité - constitue ainsi une négation de l'ordre naturel. Manifeste ainsi l'humanité tout être témoignant de la présence en lui d'un héritage culturel et bénéficiant par là même d'une liberté fondamentale relativement à la nature. Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

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_____Sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?



• Il ne s'agit pas ici d'énumérer tout ce qui peut distinguer l'homme des autres espèces ou des autres règnes : on doit énoncer des concepts synthétiques permettant de marquer clairement la particularité de l'homme. • « Le monde » : attention à ne pas verser dans la science-fiction ! • On ne se privera pas d'envisager les conséquences éventuellement néfastes de la place particulière de l'homme dans le monde.



•Bien lire le sujet: il faut prendre garde aux termes employés par le libellé («place», «particulière», «monde»). Il faudra s'interroger sur tout ce qui permet de distinguer l'homme des autres êtres de ce monde ou de les rapprocher. •Un point de départ à justifier: l'homme peut être considéré (comme dans le récit de la création du monde de la Genèse) comme le couronnement de la création, ou inversement comme un animal parmi d'autres. •Recherche de la contradiction: tout semble reposer sur la notion de place: si l'homme occupe une place particulière dans le monde, du seul fait qu'il est placé à côté d'autres êtres, qui occupent eux aussi une place, il n'occupe plus qu'une place parmi d'autres (toutes les places étant, en un sens, particulières), comme membre d'un tout. Pour l'homme, avoir une place particulière dans le monde reviendra, inversement et paradoxalement, à n'avoir pas sa place dans le monde. Plus d'informations sur le sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

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_____Sujet: Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

Aperçu du corrigé : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?



La réflexion devra être principalement centrée autour d'une comparaison des notions de "différence" et d' "inégalité" (donc: "identité" et "égalité"). Ces notions ne sont pas du tout deux à deux équivalentes; elles ne s'imposent pas non plus sur le même registre, puisque la question fait de la différence une donnée de fait, tandis que l'égalité est de l'ordre du désir (il vaudrait mieux dire de l'exigence). On veut en fait savoir s'il y a ou non une contradiction entre une réalité (la différence) et un idéal (l'égalité).

Les hommes sont des êtres originaux. On ne peut pas trouver deux êtres humains absolument semblables. La difficulté s’accroît entre des individus issus de traditions, de cultures et de vie totalement différentes. De nos jours, cette différence est reconnue et même jugée indispensable. La diversité du genre humain fait sa richesse. Reconnaître les différences, c’est selon le sens du mot l’action d’admettre quelque chose qui était d’abord méconnu ou nié. C’est donner une position sociale et humaine à la diversité des êtres humains. Dès lors comment accorder une égalité à tous les humains ? Parler de contradiction, c’est dire que l’on soutient en même temps une proposition et son contraire, deux choses qui ne peuvent pas être vraies en même temps. Il s’agit alors ici s’il est possible de parler dans un même temps de différence et de qualité. Le terme « égalité » est un terme complexe ; ses acceptations varient et ses domaines d’application sont multiples. Le concept provient à l’origine des mathématiques. Il signifie un certain rapport entre des grandeurs en vertu duquel elles peuvent être substituées l’une à l’autre. Or, en ce qui concerne les êtres humains, ils ne semblent nullement substituables puisque mon individualité est unique. Pourtant n’y a-t-il une base commune à l’humanité ? L’égalité ne concerne-t-elle pas seulement le domaine moral et de droit ? De plus, parler de différences ne présuppose pas, comme pour Aristote, un fond commun, une certaine identité ?



Chacun manifeste, en effet, sa subjectivité qui est la sienne propre. Dès lors, je ne peux pas être égal, substituable par mon voisin ou mon ami. Ma différence, ma singularité est intrinsèque même à mon essence. - De plus, affirmer ou désirer l'égalité, c'est vouloir niveler les différences et en définitive les nier. Ce contre quoi Nietzsche s'élèvera de manière virulente : en effet, pour lui affirmer que tout être humain se vaut, c'est étouffer l'humanité dans la médiocrité et ne pas laisser au génie le moyen de s'exprimer. Il dit dans Zarathoustra, « ... c'est ainsi que la justice me parle à moi : « les hommes ne sont pas égaux. »/ Et il ne faut pas non plus qu'ils le deviennent ! ». Déclarer l'égalité de tous, c'est accorder la même valeur à tous alors que pour Nietzsche, rien n'est plus important que la reconnaissance du génie et des personnalités fortes, surtout dans le domaine culturel. - Enfin, le désir d'égalité amène à une dissolution des valeurs. Pour Sartre, les hommes sont ce qu'ils font. Plus d'informations sur le sujet : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

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_____Sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?



La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



la vérité comme évidence : l'intérêt de la méthode le problème de la certitude Comment être certain, comment ne pas douter qu'une théorie scientifique par exemple est vraie ? N'y a-t-il pas toujours un moyen de douter de tout ? Montaigne par exemple donne l'argument pyrrhonien par excellence : celui du rêve. Quand on rêve, on a aussi des sensations, des perceptions, et pourtant, ce n'est qu'un rêve, comment alors savoir qu'on ne rêve pas ? Ce cas ne détruit-il pas tout accès possible à la vérité ? Descartes et le cogito : la vérité première Descartes reprend ce problème dans les Méditations métaphysiques. Mais, même si je rêvais, ou si un malin génie me trompait, il n'en resterait pas moins que je suis. Je puis donc douter de tout, remettre toutes les vérités en question, mais pour douter, il faut être : « je pense, donc je suis », c'est cela la vérité première de Descartes, et c'est effectivement une vérité au sens le plus stricte qui soit : un accord entre la pensée et la réalité, puisque, la réalité qui est visée, c'est la pensée elle-même. une méthode pour trouver la vérité Pour trouver d'autres vérités, Descartes élabore ce qu'on appelle une méthode, c'est-à-dire un ensemble de règles qui permettent de trouver des vérités. La méthode consiste essentiellement à ne rien considérer comme vrai s'il existe le moindre doute : toutes les connaissances reconnues comme vraies doivent être claires et distinctes, c'est-à-dire qu'on ne doit pouvoir les confondre avec aucune autre chose. Plus d'informations sur le sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

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_____Sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

Aperçu du corrigé : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?



Est-il légitime de dire que l'acceptation des contraintes et déterminismes imposés par la nature et la société nous permet, par l'obéissance aux lois rationnelles, d'agir librement ?



La contradiction apparente entre la liberté et la reconnaissance de la nécessité comme fondement de celle-ci représente le paradoxe qui doit être levé par la discussion. Il faut venir progressivement à l'idée que la nécessité n'est une contrainte aveugle que dans la mesure où elle n'est pas comprise. Le plan proposé sera ainsi du type progressif.



av. J.-C. Zénon de Cittium « fouettait un esclave qui avait volé; et comme celui-ci lui dit : "II était dans ma destinée de voler", il répondit : "Et aussi d'être battu." » Anecdote rapportée par Diogène Laërce (Ille s. apr. J.-C.). « L'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses sentiments, je l'appelle Servitude. Plus d'informations sur le sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

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_____Sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on la vérité ?

PROBLEMATIQUE

La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours.Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion.La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai. Ce sujet porte de prime abord sur l'existence de critères permettant de distinguer un énoncé vrai d'un énoncé faux : qu'est-ce qui m'indique que « deux plus deux égalent quatre » est un énoncé vrai, et qu'en revanche, « le soleil tourne autour de la Terre » est un énoncé faux?

Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

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