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mardi 7 décembre 2010

____Sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

Aperçu du corrigé : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?



Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire que je montre qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout. Mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables qu'à celles qui me paraissent manifestement être fausses, ce me sera assez pour les rejeter toutes, si je puis trouver en chacune quelque raison de douter. Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d'un travail infini; mais, parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l'édifice, je m'attaquerai d'abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées. Une première piste pourrait consister à s'intéresser à la démarche du doute cartésien, qui a lieu dans un état de solitude. Cette solitude dans laquelle Descartes se retranche pour examiner et remettre en cause la validité de ses opinions n'est que relative et momentanée, mais elle devient une solitude absolue dans l'ordre de la pensée : en effet, par le doute, Descartes s'abstrait totalement de tout ce qui l'entoure, puisque, considérant que ses sens sont trompeurs, celui-ci doute de tout ce qu'il perçoit grâce à eux : le monde extérieur, les autres hommes, et même lui-même dans une certaine mesure. Il accède ainsi à une conscience de soi particulière, parce qu'elle vaut pour tout individu abstrait et pas seulement pour lui-même ; Descartes apporte donc une réponse assez paradoxale au sujet : la solitude absolue lui permet une prise de conscience de soi, mais le « soi » concerné n'est pas le soi unique de l'individu mais un soi abstrait qui concerne chacun. Cela amène à demander s'il n'est pas nécessaire de s'inclure dans le monde, d'éprouver le rapport aux autres, et donc de refuser la solitude, pour prendre conscience de nous-mêmes non pas en tant que conscience abstraite mais en tant qu'individus uniques inclus d'une manière elle aussi unique dans le monde. * Rapport aux autres et prise de conscience de soi Marx « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et par suite l'individu producteur lui aussi - apparaît dans un état de dépendance, membre d'un ensemble plus grand : cet état se manifeste tout d'abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu'à former la tribu ; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l'opposition et de la fusion des tribus. Ce n'est qu'au dix-huitième siècle, dans la "société bourgeoise", que les différentes formes de l'ensemble social se présentent à l'individu comme un simple moyen de réaliser ses buts particuliers, comme une nécessité extérieure. Mais l'époque qui engendre ce point de vue, celui de l'individu isolé, est précisément celle ou les rapports sociaux (revêtant de ce point de vue un caractère général) ont atteint le plus grand développement qu'ils aient connu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

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____Sujet : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?



La question posée par le sujet est adressée à l'esclave ou au disciple : doit-il se donner un maître ? Cela est paradoxal, car en règle générale le maître est celui qui décide pour ceux qu'il domine. Nous devons comprendre qu'il n'y a, en vérité, de maître que par la reconnaissance d'autrui. C'est le premier paradoxe impliqué par le sujet. Il en appelle un second : comment un homme peut-il se reconnaître un maître? Peut-il nier sa liberté pour s'assujettir à un autre? Cela est incompréhensible dans le cadre de la relation maître-esclave. Il faut aller vers une autre relation : celle du maître au disciple. Le maître change alors de visage : de négatif, d'oppresseur, il devient positif, initiateur.



•Termes du sujet:

— Faut-il : est-il nécessaire, indispensable, essentiel ?



— reconnaître : verbe à connotation hégélienne, et ce d'autant plus que le terme «maître» fait son apparition dans l'intitulé un peu plus loin. Reconnaître, c'est, chez Hegel, poser une autre conscience comme sujet autonome et humain (comme «maître»). Cette reconnaissance est obtenue au terme d'une lutte à mort de pur prestige entre les consciences. Seule celle qui accepte de risquer sa vie peut être «reconnue» (dans sa supériorité).



— maître : le sujet autonome et humain reconnu (par «l'esclave»). On note que la dialectique «maître-esclave» s'introduit implicitement dans notre intitulé.



— quelqu'un : il s'agit du pronom indéfini : un être humain quelconque, une personne absolument indéterminée. Cette indétermination peut orienter la problématique.

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/faut-reconnaitre-quelqu-comme-son-maitre-4031.html

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_____L'Être et le Néant.. l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" ("l'existence p

Importance1

L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité ("l'existence précède l'essence"). C'est une morale humaniste appelant à l'engagement.

Sartre fait la distinction entre l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle "mauvaise foi" l'attitude de celui qui se cache sa liberté. Il fonde ce principe de monde sur une ontologie du "pour soi" comme liberté absolue; c'est-à-dire, "l'homme est condamné à être libre" à choisir sans raison et avant toute raison et il conclude que "la vie est la passion inutile".

L'Être et le Néant est un essai d'ontologie phénoménologique de Jean-Paul Sartre publié en 1943.

Néant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, rechercher La notion de néant est directement et indissociablement liée à la notion d'existence. Le concept de néant instruit l'idée d'absence absolue, du principe de nullité absolue.

néant est un nom masculin.

Étymologie : néant vient du latin populaire negens tiré lui-même de ne gentem qui signifie « personne ».

Analyse nihiliste et « négativité du néant »

Le néant est si proche du rien qu'il affecte aisément les conceptions humaines d'être et de sens luttant ainsi contre toute pensée ordonnée. Cela étant certains philosophes eurent recours à la problématisation de la « négativité du néant » pour tenter d'appréhender, par la pensée, la notion de néant.

Le néant est ainsi mis en scène, il est pour une chose la négation des champs d’applications de cette chose dans le réel. Il s’agit d’un point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel.

Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à un devenir. Par cette négation qui est opérée sur les champs d'applications dans le réel de toutes choses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.

Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.

Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.

Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.

Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.

En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante qui déstructure toute construction de notre planète.

Le nihilisme apparaît comme une volonté supérieure de néant pour l’homme qui s’affirme comme anéantissement devant la profusion et la richesse des choses. Des figures emblématiques de ce nihilisme furent évoquées au cours des temps notamment par Céline, Bakounine, Bataille, Gorgias et Netchaïev. Il est rassurant de savoir que même si, tel les Huns, l’herbe ne repousse jamais là où il passe, le nihilisme n’existe que par ce qu’il déstructure et anéantit révélant ainsi l’impossibilité d’existence d’un monde parfait.

De ce nihilisme décidé il est important de différencier le nihilisme du désespoir que Nietzsche a étudié et dont il a révélé le caractère perfide et décadent au cœur de la civilisation occidentale dépourvue de ses fondements théologiques. Tel est pour Nietzsche le nihilisme de la décadence et de la ruine des valeurs qui asphyxie l’énergie créatrice de l’humanité, tel est pour lui le pire des nihilisme, suicidaire qui laisse entre-apercevoir dans l’humanité le côté obscur du néant. Ce néant issu du désespoir collectif agit comme un vecteur eschatologique, communiquant aux choses un mouvement qui les amènent à leur fin sans volonté de devenir.



Analyse selon le «néant d'impossibilité»

Le poème de Parménide texte précurseur d’une approche occidentale de la métaphysique, laisse entrevoir le « néant d’impossibilité», qui est une sorte de contre possibilité de l’être s’apparentant au rien dans son absolue négation de toute existence, sans niveau de non-être, sans appréhensions physiques réelles. Ce néant se définit par une impossibilité, pour quiconque, de posséder quelques connaissances ou expériences sur lui (le néant d’impossibilité) car toutes études, pour qu'elle soit possible, devraient s’établir au cœur même du « néant d’impossibilité» qui inéluctablement les annihilerait.

« Le néant d’impossibilité» s’appréhende spirituellement comme un horizon composé des formes reconnues de néant, comme : le vide de l’atomiste, la matière indéterminée dans la philosophie antique, l’imperfection métaphysique de l’être selon Descartes, la limitation de l’être selon Heidegger et Jean-Paul Sartre ; sachant que la conception de ce néant s’établit toujours à partir de ce qui existe.

« Le néant d’impossibilité» s’opère ainsi au cœur de l’ontologie de l’être et non pas à partir de l’extérieur de l’être, ce néant est contingenté dans l’être. L’être n’est jamais, seul, dépourvu de ce néant qui le marque aussi bien dans l’échec que dans la solitude ou la mort.



Analyse néoplatonicienne ou le «néant de transcendance»

Le « néant de transcendance » est une interprétation du néant fondée sur les intervalles humains d'existence, il s'établit sur les laps de temps ou l'humain est ou lorsqu'il existe. Ce sont les néoplatoniciens grecs tels que Plotin, Proclos ou Damascius qui en développant leurs inspirations sur la théologie négative initiée en partie par les Mystiques Rhénans du XIVe siècle et Denys l'Aréopagite imaginèrent un « néant par excès » auquel ils attribuèrent la fonction de Principe absolu de l'être sur le modèle de la théorie de L'Un.

La théorie de L'Un ou L'Un-principe est définis comme le sans nom, l'inexprimable et l'indicible. L'Un-principe infirme tout énoncé qui prétend viser quelque objet de sa nature, il est cependant également l'impensée origine de tout.

Ce principe fondamental qu'est le néant de transcendance est cause de soi et principe de tout, il s'agit d'une énergie de création, il est l'origine de tout ce qui se retourne vers lui pour exister, il est le néant des philosophies de L'Un.

Ce néant de transcendance ne peut pas s'appréhender par le langage et est irréductible à l'existant, il est une image divine ineffable.

Stanislas Breton perçoit ce néant comme : Le néant divin incréé créateur, le néant virginal de l'âme intellectuelle....

Il s'agit contrairement au néant d'impossibilité, horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être.

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______Sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

Aperçu du corrigé : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?



•À quoi : quels sont les signes ? quels sont les indices ? •Peut-on : avoir la capacité, la possibilité ; qu est-ce qui rend possible ? •Reconnaître : identifier ; discerner ; se rendre compte ; prendre conscience. •Liberté : disposer de soi ; s'autodéterminer ; n'avoir affaire qu'à soi-même. Esprit : pensée ; réflexion ; intelligence ; ce qui est immatériel.



Il en va ainsi notamment avec les avancées de la neurobiologie, qui étudie les relations existant entre l'organisation des neurones et de leurs connexions et le comportement humain : quelle que puisse être la complexité des modèles qu'elle élabore, le philosophe lui objecte qu'il demeure une différence essentielle entre la modélisation scientifique d'un comportement et son « vécu » (c'est l'objection que fait Paul Ricoeur à Jean-Pierre Changeux). II. Les signes de la liberté.La tentation déterministe ne satisfait pourtant pas la demande de la conscience qui cherche à donner un sens à l'idée de liberté. À quels signes pourrait-on alors la reconnaître ?La pensée ordinaire.On pourrait penser que je prouve la liberté de mon esprit le plus simplement du monde, par la possibilité de penser ce que je veux quand je le veux, de passer d'une idée à l'autre, etc.. Mais bien vite on remarque que la pensée ordinaire n'est pas très libre, car elle répond souvent à des sollicitations extérieures et est marquée par les lieux communs et les préjugés.L'originalité.L'esprit peut alors entreprendre de se libérer de ces cadres de pensée tout faits et de conquérir une véritable autonomie : c'est le moment de la créativité originale, qu'il faut distinguer de la pure excentricité qui affirme la liberté sans lui donner un contenu substantiel.

Plus d'informations sur le sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quoi-peut-reconnaitre-liberte-esprit-566.html

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______Sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?



• Explicitez les termes :



— reconnaître: identifier par le jugement, la mémoire, etc. Juger une réalité comme incluse dans une idée générale.



— humanité: les hommes en général ; le genre humain considéré dans son unité ; ensemble embrassant hommes et peuples et lié par les traits spirituels.



— chaque homme: tout être faisant partie de l'espèce animale la plus évoluée ; tout individu considéré à part.






Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »).* Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Introduction En définissant ci priori l'humanité et en la cherchant dans chaque homme, on risque d'aboutir à exclure certains hommes de l'humanité, tant ceux-ci sont divers. À moins d'admettre que cette diversité constitue l'humanité qu'il s'agit de reconnaître en chacun. I. Données anthropologiquesPour l'anthropologie moderne (Lévi-Strauss, Bataille), trois éléments marquent l'humanité : le respect d'interdits (prohibition de l'inceste comme premier interdit) ; la conscience de la mort (et en conséquence soins apportés au cadavre) ; l'activité laborieuse.- Ce sont trois variantes d'un refus de la nature immédiate : différence de la jouissance sexuelle la plus facile (avec un partenaire faisant partie du groupe familial), instauration de rituels protégeant de la violence naturelle, transformation du milieu.- Toute culture - quelle que soit leur diversité - constitue ainsi une négation de l'ordre naturel. Manifeste ainsi l'humanité tout être témoignant de la présence en lui d'un héritage culturel et bénéficiant par là même d'une liberté fondamentale relativement à la nature. Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quoi-reconnait-humanite-dans-chaque-homme-491.html

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_____Sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?



• Il ne s'agit pas ici d'énumérer tout ce qui peut distinguer l'homme des autres espèces ou des autres règnes : on doit énoncer des concepts synthétiques permettant de marquer clairement la particularité de l'homme. • « Le monde » : attention à ne pas verser dans la science-fiction ! • On ne se privera pas d'envisager les conséquences éventuellement néfastes de la place particulière de l'homme dans le monde.



•Bien lire le sujet: il faut prendre garde aux termes employés par le libellé («place», «particulière», «monde»). Il faudra s'interroger sur tout ce qui permet de distinguer l'homme des autres êtres de ce monde ou de les rapprocher. •Un point de départ à justifier: l'homme peut être considéré (comme dans le récit de la création du monde de la Genèse) comme le couronnement de la création, ou inversement comme un animal parmi d'autres. •Recherche de la contradiction: tout semble reposer sur la notion de place: si l'homme occupe une place particulière dans le monde, du seul fait qu'il est placé à côté d'autres êtres, qui occupent eux aussi une place, il n'occupe plus qu'une place parmi d'autres (toutes les places étant, en un sens, particulières), comme membre d'un tout. Pour l'homme, avoir une place particulière dans le monde reviendra, inversement et paradoxalement, à n'avoir pas sa place dans le monde. Plus d'informations sur le sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/faut-reconnaitre-homme-place-particuliere-dans-monde-363.html

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_____Sujet: Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

Aperçu du corrigé : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?



La réflexion devra être principalement centrée autour d'une comparaison des notions de "différence" et d' "inégalité" (donc: "identité" et "égalité"). Ces notions ne sont pas du tout deux à deux équivalentes; elles ne s'imposent pas non plus sur le même registre, puisque la question fait de la différence une donnée de fait, tandis que l'égalité est de l'ordre du désir (il vaudrait mieux dire de l'exigence). On veut en fait savoir s'il y a ou non une contradiction entre une réalité (la différence) et un idéal (l'égalité).

Les hommes sont des êtres originaux. On ne peut pas trouver deux êtres humains absolument semblables. La difficulté s’accroît entre des individus issus de traditions, de cultures et de vie totalement différentes. De nos jours, cette différence est reconnue et même jugée indispensable. La diversité du genre humain fait sa richesse. Reconnaître les différences, c’est selon le sens du mot l’action d’admettre quelque chose qui était d’abord méconnu ou nié. C’est donner une position sociale et humaine à la diversité des êtres humains. Dès lors comment accorder une égalité à tous les humains ? Parler de contradiction, c’est dire que l’on soutient en même temps une proposition et son contraire, deux choses qui ne peuvent pas être vraies en même temps. Il s’agit alors ici s’il est possible de parler dans un même temps de différence et de qualité. Le terme « égalité » est un terme complexe ; ses acceptations varient et ses domaines d’application sont multiples. Le concept provient à l’origine des mathématiques. Il signifie un certain rapport entre des grandeurs en vertu duquel elles peuvent être substituées l’une à l’autre. Or, en ce qui concerne les êtres humains, ils ne semblent nullement substituables puisque mon individualité est unique. Pourtant n’y a-t-il une base commune à l’humanité ? L’égalité ne concerne-t-elle pas seulement le domaine moral et de droit ? De plus, parler de différences ne présuppose pas, comme pour Aristote, un fond commun, une certaine identité ?



Chacun manifeste, en effet, sa subjectivité qui est la sienne propre. Dès lors, je ne peux pas être égal, substituable par mon voisin ou mon ami. Ma différence, ma singularité est intrinsèque même à mon essence. - De plus, affirmer ou désirer l'égalité, c'est vouloir niveler les différences et en définitive les nier. Ce contre quoi Nietzsche s'élèvera de manière virulente : en effet, pour lui affirmer que tout être humain se vaut, c'est étouffer l'humanité dans la médiocrité et ne pas laisser au génie le moyen de s'exprimer. Il dit dans Zarathoustra, « ... c'est ainsi que la justice me parle à moi : « les hommes ne sont pas égaux. »/ Et il ne faut pas non plus qu'ils le deviennent ! ». Déclarer l'égalité de tous, c'est accorder la même valeur à tous alors que pour Nietzsche, rien n'est plus important que la reconnaissance du génie et des personnalités fortes, surtout dans le domaine culturel. - Enfin, le désir d'égalité amène à une dissolution des valeurs. Pour Sartre, les hommes sont ce qu'ils font. Plus d'informations sur le sujet : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/contradictoire-reconnaitre-des-differences-desirer-egalite-des-individus-263.html

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_____Sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?



La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



la vérité comme évidence : l'intérêt de la méthode le problème de la certitude Comment être certain, comment ne pas douter qu'une théorie scientifique par exemple est vraie ? N'y a-t-il pas toujours un moyen de douter de tout ? Montaigne par exemple donne l'argument pyrrhonien par excellence : celui du rêve. Quand on rêve, on a aussi des sensations, des perceptions, et pourtant, ce n'est qu'un rêve, comment alors savoir qu'on ne rêve pas ? Ce cas ne détruit-il pas tout accès possible à la vérité ? Descartes et le cogito : la vérité première Descartes reprend ce problème dans les Méditations métaphysiques. Mais, même si je rêvais, ou si un malin génie me trompait, il n'en resterait pas moins que je suis. Je puis donc douter de tout, remettre toutes les vérités en question, mais pour douter, il faut être : « je pense, donc je suis », c'est cela la vérité première de Descartes, et c'est effectivement une vérité au sens le plus stricte qui soit : un accord entre la pensée et la réalité, puisque, la réalité qui est visée, c'est la pensée elle-même. une méthode pour trouver la vérité Pour trouver d'autres vérités, Descartes élabore ce qu'on appelle une méthode, c'est-à-dire un ensemble de règles qui permettent de trouver des vérités. La méthode consiste essentiellement à ne rien considérer comme vrai s'il existe le moindre doute : toutes les connaissances reconnues comme vraies doivent être claires et distinctes, c'est-à-dire qu'on ne doit pouvoir les confondre avec aucune autre chose. Plus d'informations sur le sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quels-signes-comment-reconnaissons-nous-verite-245.html

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_____Sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

Aperçu du corrigé : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?



Est-il légitime de dire que l'acceptation des contraintes et déterminismes imposés par la nature et la société nous permet, par l'obéissance aux lois rationnelles, d'agir librement ?



La contradiction apparente entre la liberté et la reconnaissance de la nécessité comme fondement de celle-ci représente le paradoxe qui doit être levé par la discussion. Il faut venir progressivement à l'idée que la nécessité n'est une contrainte aveugle que dans la mesure où elle n'est pas comprise. Le plan proposé sera ainsi du type progressif.



av. J.-C. Zénon de Cittium « fouettait un esclave qui avait volé; et comme celui-ci lui dit : "II était dans ma destinée de voler", il répondit : "Et aussi d'être battu." » Anecdote rapportée par Diogène Laërce (Ille s. apr. J.-C.). « L'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses sentiments, je l'appelle Servitude. Plus d'informations sur le sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/peut-dire-liberte-abord-reconnaissance-necessite-70.html

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_____Sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on la vérité ?

PROBLEMATIQUE

La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours.Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion.La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai. Ce sujet porte de prime abord sur l'existence de critères permettant de distinguer un énoncé vrai d'un énoncé faux : qu'est-ce qui m'indique que « deux plus deux égalent quatre » est un énoncé vrai, et qu'en revanche, « le soleil tourne autour de la Terre » est un énoncé faux?

Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quoi-reconnait-verite-34.html

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