____LA PSYCHIATRIE : 1/ENTRE CORPS MEDICAL ET ÂME PSYCHANALYTIQUE.. psychiatrie, mort de l'ame (psychiatry, death of the soul)
Par http://www.777-mafia.com/us/home, jeudi 6 décembre 6666 à 14:44 :: __Le Trône de fer, L' Ombre maléfique.. LEURS "NOM" Légion des Guerriers de l'Ombre :: #3622 :: rss
psychiatrie, mort de l'ame (psychiatry, death of the soul)
Penser la psychiatrie, voilà une question qui amène du sens à un corps de métier souvent caricaturé, malgré le sérieux que lui procure son appartenance au monde médical.
Le paradoxe de la psychiatrie comme spécialité médicale est de ne pas avoir son objet propre, ni son unité théorique.
Cet éclatement n’a rien d’étonnant vu l’ampleur de ce que la psychiatrie est censée contenir : la folie ; y compris celle d’une pratique médicale oubliant le malade au profit de la maladie.
Cet oubli de l’humain nous semble le paradigme du nouveau millénaire, qualifié à juste titre de post-humanisme, ou le progrès scientifique, précisément en matière d’information et de génétique confronte brutalement notre conscience humaine au réel de notre nature. Si le mérite de cette confrontation est de faire partir en éclat notre semblant, le risque est grand de perdre toute prise.
Ainsi, le post-humanisme nous permet à grande échelle de rencontrer notre semblable, l’aliéné, et de partager avec lui cette riche et angoissante expérience de notre altérité constitutive.
Ce qui précède donne une autre dimension à notre question de départ. Loin d’établir un état de lieu ou d’instaurer des consensus, penser la psychiatrie revient à penser cette béance des origines entre conscience et nature permettant ainsi à l’aliéné d’accéder à la créativité d’un lien, à la science de retrouver sa conscience et à la psychiatrie sa poétique, à savoir cette peau éthique, lieu d’une poïèse psychique, telle est l’ambition de ce travail.
- Premier temps
Lumière et Folie : la psychiatrie
Si le mot psychiatrie date du XIXème siècle la naissance effective de la psychiatrie s’est faite dans le sillage du siècle des lumières. Le siècle des lumières signe la volonté d’une pluralité et le souci des vérité observables, s’opposant ainsi au système dogmatique d’une vérité absolue qu’elle soit de nature religieuse ou métaphysique.
Siècle pragmatique et non spéculatif il annonce une double métamorphose de l’homme et du monde. Au droit divin succède le droit naturel et au monde de DESCARTES succède le monde de NEWTON avec l’hétérogénéité de la matière et de la multiplicité des forces.
La naissance de la psychiatrie représentée par la scène de PINEL libérant les aliénés de leurs chaînes, résulte de l’acceptation des médecins, sollicités par la société laïcisée, de s’occuper du champ de la folie. Un champ jusque là appartenant aux performances inavouables et irrationnelles es sorcières et des inquisiteurs.
De ce fait les médecins séparent les malades des délinquants et des criminels et tentent de naturaliser l’horreur sacrée qu’inspire la folie en insinuant au fou un statut juridique et un traitement moral : c’est la question de l’aliénation mentale.
Mais l’approche médicale de la folie ne s’est concrétiser que par l’élaboration d’une véritable nosographie, une classification des maladies, qui avec le travail de BAYLE sur la paralysie générale trouve son intégration dans le champ médical avec l’application de la méthode anatomo clinique prônée par LAENNEC.
L’âge classique de la psychiatrie est la forme la plus achevée de cette orientation anatomo clinique avec :
1) Une nosographie qui s’occupe essentiellement des délires ou psychoses par opposition aux névroses qui à l’époque signifiait « l’atteinte des nerfs ».
2) Des mécanismes éthiopathogéniques de nature dégénérative transgénérationnelle (MOREL) ou endogène (KRAEPLIN) avec une évolution chronique. Cette chronicité s’observe également chez les malades sans marque héréditaire à l’exemple des délires chroniques à évolution systématique de MAGNAN.
3) Une thérapeutique qui s’est médicalisée et qui s’est diversifiée (médicaments du système végétatif, hypnose, hydrothérapie et traitements institutionnels) achevant la métamorphose de l’aliénation en maladie mentale.
C’est ainsi que l’esprit des lumières a réussi à rendre poli le champ de la folie. Si le progrès est indéniable sur le plan scientifique avec la construction d’un corpus psychiatrique le revers le revers de ce progrès est la réduction du corps des malades aux murs des asiles et au carcan doctrinal d’une causalité dégénérative chronicisante.
Ce paradoxe trouve son explication dans la nature même de toute lumière. En effet une lumière sans ombre éblouit et aveugle, en somme c’est l’ombre qui donne forme à la lumière.
Cette ombre a toujours été là silencieuse à nous regarder à l’exemple des dessins des fous qui ont franchi et affranchi les murs de l’asile vers un horizon créateur. Mais il fallait attendre l’avènement de la pensée freudienne pour réaliser que l’insensé est lieu de sens et que le délire est une tentative de lien.
- Deuxième temps
L’ombre de la psychiatrie : la psychanalyse
L’avènement de la pensée freudienne réalise une rupture épistémologique dans l’approche de ce qui est déviant dans la nature humaine. Désormais le trouble du malade n’est pas extérieur et c’est précisément par le trouble qu’il provoque en nous qu’un sens se dégage (la question du transfert) métamorphosant l’aliénation, absence de l’autre en un lien créateur.
Le point de départ de cette pensée est précisément l’impasse de la méthode anatomo-clinique dans le champ des névroses et l’écho de cette problématique dans la vie propre de FREUD. Ainsi FREUD n’observe pas l’hystérique mais le rencontre, de ce fait son œuvre c’est sa vie dont le fil conducteur est le concept de pulsion.
En 1895 avec sa théorie de la séduction traumatique FREUD parle d’effraction sexuelle de la part de l’adulte sur la scène de l’enfant, effraction qui serait à l’origine du refoulement de la sexualité et de la genèse des troubles névrotiques.
En 1897 FREUD abandonne sa théorie pour constater que la scène de séduction en question correspond à une construction fantasmatique, véritable noyau de la sexualité infantile et de son point culminant, le complexe d’Oedipe.
Ainsi pour FREUD ce qui régit al sexualité infantile ce n’est pas un instinct sexuel prédéterminé et activé de l’extérieur mais une pulsion sexuelle une sorte de métamorphose de l’instinct où sont perdus l’objet scientifique et la finalité organique vers un auto-érotisme dont la source d’activation est interne.
Ce qui précède nous amène à saisir la synthèse structurale de 1914 entre pulsion sexuelle et pulsion d’auto-conservation, puisque la pulsion est par essence auto-érotique de ce fait la pulsion prend le visage d’une structuration déterminante de l’individu, celui de son narcissisme. Un narcissisme qui ne tarde pas à trouver ses limites en 1920 avec la pulsion de mort et l’au-delà du principe de plaisir signant l’aspect tragique de tout narcissisme dans altérité constitutive. Avec la pulsion de mort c’est la mort qui est l’altérité constitutive de la vie, une autre manière de parler le malaise de notre civilisation et le caractère foncièrement pathogène du complexe d’Œdipe là où la parole fondement de toute loi n’est pas constitutive mais écrasée sous le poids des oracles formes antiques de notre contemporaine boulimie de communication.
C’est par le concept du narcissisme que la pensée freudienne rencontre la clinique psychiatrique des psychoses comme un défaut de construction narcissique et non seulement un blocage de la relation objectale par la problématique Oedipienne comme c’est le cas des troubles névrotiques. Cette fragilité peut générer une fixation de la sexualité de l’adulte à une sexualité infantile prégénitale c’est tout le champ des perversions sexuelles. Après FREUD deux auteurs ont eu l’audace de rencontrer sa pensée et de la développer.
Jacques LACAN reformulant le narcissisme avec le stade du miroir où le soi accède à son image dans le champ de l’autre du langage. Mais là aussi LACAN à l’exemple de FREUD et sa pulsion de mort se dégage de la suture structurale avec l’avènement du réel et la signification phallique qui fait défaut dans la psychose.
Quant à Mélanie KLEIN c’est en interrogeant la fonction maternante avec l’analyse des jeunes enfants qu’elle reformule la construction narcissique. Elle est amenée à constater un conflit de nature Oedipien qui se joue sur la scène des objets partiels du corps maternel et dont la résolution permet l’accès à un objet total susceptible d’être introjecté ; opération déterminante de la construction narcissique. Ainsi l’apport Kléinien est à la base de l’élaboration de la clinique des psychoses infantiles comme un deçà du stade du miroir.
C’est ainsi que la pensée freudienne a métamorphosé largement le champ de la psychiatrie :
la nosographie psychiatrique s’est enrichie avec la clinique des névroses et une authentique clinique pédopsychiatrique vit le jour. La démence précoce de KRAEPLIN est devenue la schizophrénie de BLEULER avec ses mécanismes primaires de nature organique et secondaires de nature réactionnelle. Un concept qu’on retrouve plus tard avec l’organo-dynamisme d’Henri EY.
Une nouvelle discipline est née : la psychopathologique qui consiste à observer le fait pathologique pour comprendre la psychologie normale mettant l’accent sur la pluralité des facteurs éthio-pathogénique.
Sur le plan thérapeutique l’apport du freudisme a permis l’ouverture des asiles vers la société et la multiplication des méthodes psychothérapeutiques.
La brèche ouverte par FREUD entre un déterminisme organique et un déterminisme sociojuridique a permis de dessiner le contour et le contenu de la réalité psychique comme l’accès à un corps où l’autre est réellement constitutif.
A relever d’un autre la nature de ce corps dépasse notre conscience et fait le lit de notre souffrance là où le désir de mort est l’ultime loi de la vie.
Actuellement le formalisme qu’a subi la pensée freudienne retranchée dans une réalité psychique intra-subjective et son alter ego systémique retranché dans une réalité psychique intersubjective ont précipité la fragilisation de ce corps et la perte de leur âme et PSYCHE se retrouve à nouveau sur le chemin de l’errance. Oscillant entre une volonté de normalisation à l’exemple de l’égo-psychologie américaine ou bien une volonté d’emprise théorique (e courant lacanien). La psychanalyse est devenue à son tour une éclatante lumière à la recherche de son ombre perdue.
Mais cette ombre a toujours été là, c’est la création de la création artistique et littéraire. C’est la tragédie grecque qui a façonné la théorie freudienne et non le contraire. Si la psychanalyse a permis une alternative esthétique à l’objectivation psychiatrique de la folie, la question de la folie reste entière. En effet il n’y a pas d’esthétique sans éthique (la question de la guérison) de même que l’art dans son étrangeté loin de la dégénérescence, est irréductible à une psychopathologie ou à un courant esthétique.
A l’exemple du fou qui crée, toutes ses œuvres sont des étapes vers la guérison que l’aveuglement du commun fait tarder.
- Troisième temps
De l’antipsychiatrie aux antipsychotiques
Ce qui précède nous montre la frénésie de l’humain à faire du propre à l’endroit de la folie qui se profile en un reste qui réside et qui constitue un lieu de vérité garantie paradoxale de notre liberté face au totalitarisme des solutions quelles se retrouvent irrationnelles, objectives ou esthétiques.
Le tragique du fou c’est qu’il vit en lui la présente de l’autre sans rencontrer un seul autre bien au contraire il suscite de la part de l’autre cette frénésie de propreté qui est la sauvegarde urgente d’un semblant de vie : la normalité.
Ainsi chercher à conclure la question et le questionnement de la folie ne revient pas forcément à s’adresser à la souffrance du malade en vue d’une guérison. Au XXème siècle deux événements illustrent bien cette problématique de suture. Le premier est de nature sociale c’est le courant de l’antipsychiatrie né dans les années soixante avec les Docteurs COOPER et LAING. Ce courant remet en cause le traitement psychiatrique de la folie dénonçant le rôle aliénant et chronicisant des institutions psychiatriques dans le traitement de la psychose. Mais au-delà de cette mise n cause de l’institution psychiatrique c’est la société elle-même qui est dénoncée et précisément cette micro société première qui est la famille dans son rôle de fabriquer des schizophrènes pour préserver son équilibre pathologique.
Ainsi l’antipsychiatrie nie la maladie mentale et le Docteur COOPER voit dans la descente vers la psychose l’amorce d’un véritable phénomène de mort de renaissance psychique.
Si le mérite de l’antipsychiatrie est de nous interroger sur le sujet de la maladie mentale et l’objet de la psychiatrie néanmoins ce courant est une tentative de maîtrise de la folie en niant l’existence même dans une fuite vers une société sans autre ni limite. Le courant de l’antipsychiatrie s’adresse plus aux angoisses existentielles des humains en quête d’idéal qu’aux souffrances des malades.
L’autre événement date des années cinquante. C’est la découverte par LABORIT des neuroleptiques. Une telle découverte a eu une conséquence allant bien au-delà des effets propres des neuroleptiques. En effet pour la première fois la psychiatrie dispose d’un médicament capable de modifier le comportement humain hormis la consommation séculaire des stupéfiants et des facteurs de l’environnement. Sur le plan nosographique une nouvelle clinique s’est mise en place, car pour évaluer l'action des médicaments il faut des symptômes cible quantifiable et objective. Une telle évolution a donné lieu à un éclatement de la nosographie avec la disparition des névroses au profit des réactions et des facteurs de l’environnement.
Par ailleurs la découverte des psychotropes a relancé la question de l’organogenèse avec la volonté de mettre en place un langage commun une sorte de nosographie épurée de tout a priori théorique pour permettre aux psychiatres une meilleure objectivité dans le traitement de la maladie mentale. Telle est la philosophie des différentes versions du D.S.M. avec sa volonté de terminer avec la question de la folie et le discours qu’elle prolifère.
Là aussi, si le mérite des psychotropes est de donner aux psychiatres des moyens de soulager la souffrance des malades, néanmoins il ne faut pas réduire le malade aux psychotropes. Dans cette réduction il y a un déplacement de l’institution psychiatrique non pas vers son espace vital, la société, mais vers les institutions de soins somatiques où le fantasme est grandissant de faire de la psychiatrie une spécialité médicale comme les autres.
Mais la souffrance que les psychotropes ne guérissent pas revient dans le réel et signe le semblant de cette réduction. La chronicité aux urgences, l’urgence de la chronicité, le malaise des jeunes et la détresse des âges et l’explosion des conduites addictives y compris aux psychotropes sont les indices réels d’un tel malaise.
Néanmoins la mis en place sur le marché d’une nouvelle classe de psychotropes, les antipsychotiques suscitent de grands espoirs de conclure avec le noyau dur de la psychiatrie : la question de la psychose.
Mais là aussi les troubles de la pensée du schizophrène ou plutôt sa pensée qui nous trouble est loin d’être réduite à un court-circuit synaptique de même qu’on ne peut pas réduire la création artistique à une classe thérapeutique : la question de l’art thérapie.
- Quatrième temps
De la poétique en psychiatrie :
Au terme de ce parcours une étrange familiarité nous saisi à l’égard de la folie. Ombre de la raison la folie est un reste qui échappe à notre entendement et dont il est le fondement. Un ça qui crée nos rêves et qui nourrit notre pensée. Un noir qui enseigne le blanc et dont il est le saignement, une artère où coulent les couleurs de la vie.
Bête du désir, certitude de la mort, la folie est un lieu de vérité tragique qui fait que l’homme est malade de sa vérité et véritable dans sa maladie.
Cette vérité tragique FREUD l’a introduit avec le concept de l’inconscient à savoir que la condition humaine est dans cet écart entre conscience et nature. Cette béance des origines fait que ce qui parle en moi et constitue mon je et ma loi est une riche immensité qui me dépasse et dont ma réflexion ne cesse de creuser l’impasse. Il en résulte que l’être humain est assiégé de l’intérieur par sa nature.
Cet état de siège est au cœur de la problématique de l’aliéné puisque ce dernier n’a plus le moyen de faire semblant avec sa nature, par ses obsessions et ses délires il est autre sans je et un moi sans limite.
C’est dans cette prise de conscience angoissante et tragique d’être un autre que s’enracine l’expérience métaphysique et artistique. La pensée n’est point une réflexion c’est une révélation, une prise de conscience de cet autre qui nous habite. De même que l’œuvre d’art au-delà des modes et des échappatoires est le manifeste de notre altérité constitutive. C’est en cela que l’œuvre d’art est d’essence érotique et de sens éthique.
A faire semblant avec la vie notre humanité est à bout de souffle. La violence fait irruption à toutes les échelles mettant à nu ce semblant qui faute de penser et de parler ce qui est autre : le réel, il a échafaudé au nom du réel un système de représentation coupé de ses racines, une civilisation polie qui évacue l’autre au nom de la barbarie.
Mais dans cette fuite l’humain accélère le rythme il cherche à dépasser le temps et à conquérir l’espace. il se dégrade en machine de consommation ou de communication, de famine ou de guerre, en somme une technique sans trace ni éthique hormis les cadavres qu’elle continue à produire.
Cet oubli de l’humain qui est déjà bien ancien nous semble le paradigme d’un nouveau millénaire qualifié à juste titre de post-humanisme où les avancées de la technique dans le domaine de l’information et de la génétique confrontent brutalement notre conscience au réel de notre nature. Mais le risque est grand de perdre toute prise, le mérite de cette confrontation est de faire partir en éclats notre semblant mettant à nu notre oubli.
Ainsi le post-humanisme nous permet à grande échelle de rencontrer notre semblable l’aliéné et de partager avec lui cette riche et angoissante expérience de notre altérité constitutive, de notre être de lumière et d’écriture.
Loin d’établir un état des lieux ou d’instaurer des consensus, penser la psychiatrie revient à penser cette béance des origines entre conscience et nature.
Penser la psychiatrie revient à réaliser que le psychique n’est pas le psychologique ni son analyse. Le psychique, présence d’un corps, c’est un bord entre un réel la chair et un autre la foule. Le psychique est la déchirure du réel, un découpage qui de surcroît forme le réel et donne naissance à la réalité. Telle est l’histoire de toute naissance dans le noir de l’univers ou d’une mer, c’est l’absence qui donne naissance à la lumière d’une étoile ou d’un regard.
Schisme fondateur où le sentiment de soi implique l’autre, le psychique est l’âme qui forme la chair en corps somatique et la foule en corps social.
C’est ainsi que toute problématique psychique n’est pas une maladie mentale de même que son expression n’est pas seulement psychologique pas plus que son traitement est forcément psychiatrique. Telle est la fonction vitale de toute expérience qui nous permet de transcender la banalité du quotidien en œuvre autre dit en altérité qui nous regarde. Cette expérience qu’elle soit de nature religieuse ou métaphysique, artistique ou littéraire permet à notre problématique psychique de prendre corps et un corps ne meurt pas, il demeure, enfantement d’une œuvre c’est un langage.
Et quand cette problématique psychique s’organise en maladie mentale, ce dont il s’agit ce n’est pas de faire taire ce qui nous parle, bien au contraire c’est à la psychiatrie d’être une poétique, un discours qui parle l’écoute de cette écriture du réel qui porte en elle le germe d’une littérature à savoir le réel de l’écriture, permettant ainsi à l’aliéné d’accéder à la créativité d’un lien et à la science de retrouver sa conscience.
Il s’agit de redonner au savoir psychiatrique, qu’il soit clinique, diagnostique ou thérapeutique, sa valeur de langage.
LA PSYCHIATRIE : ENTRE CORPS MEDICAL ET ÂME PSYCHANALYTIQUE VERS UNE POETIQUE
http://psycause.pagesperso-orange.fr/027/027_moutarda_la_psychiatrie.htm
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