Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  News pays     Contact   Qui sommes-nous ?     

Créer votre blog | Administrer votre blog |Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi 1 décembre 6666

___Introduction satanique: Le principe de base du pouvoir RSS, de l'influence, et du contrôle sur les gens tel qu'il est appliqué à travers l'économie.

La question de première importance, celle de la dominance, tourna autour du sujet des sciences de l'énergie.



















Energie






L'énergie est reconnue comme la clé de toutes les activités sur Terre. Les sciences naturelles sont l'étude des sources et du contrôle de l'énergie naturelle, et les sciences sociales, exprimées théoriquement à travers l'économie, sont l'étude des sources et du contrôle de l'énergie sociale. Toutes deux sont des systèmes de comptabilisation: des mathématiques. Par conséquent, les mathématiques sont la première science de l'énergie.






Toute science est essentiellement un moyen vers un but. Le moyen est la connaissance. Le but est le contrôle. Au delà de ceci demeure une seule question: Qui sera le bénéficiaire?






En 1954, tel fut le sujet de préoccupation majeur. Bien que les soi-disant questions morales furent soulevées, du point de vue de la loi de sélection naturelle, il fut admis qu'une nation ou qu'une population mondiale qui n'utiliserait pas son intelligence ne seraient pas meilleurs que des animaux qui n'ont pas d'intelligence. De telles personnes sont des bêtes d'élevage par choix et consentement.






En conséquence, dans l'intérêt du futur ordre mondial, de sa paix et de sa tranquillité, il fut décidé de mener une guerre tranquille contre le public américain avec pour ultime objectif de déplacer l'énergie sociale et naturelle (richesse) de la masse indisciplinée et irresponsable vers les mains de quelques chanceux autodisciplinés et responsables.






Afin d'atteindre cet objectif, il était nécessaire de créer, de protéger, et d'utiliser de nouvelles armes qui, comme l'avenir le vérifia, étaient un type d'armes si subtiles et sophistiquées dans leur principe de fonctionnement et leur apparence publique qu'elles obtinrent le nom "d'armes silencieuses".






En conclusion, l'objectif de la recherche économique, telle qu'elle est conduite par les dirigeants du capital (banques) et des industries de biens et services, est l'établissement d'une économie totalement prévisible et manipulable.






Afin de parvenir à une économie totalement prévisible, les éléments des classes inférieures de la société doivent être amenées à un contrôle total, c'est à dire doivent être mises à la rue, placés sous un joug, et assignées à un devoir social à long-terme depuis le plus jeune âge, avant qu'ils aient une opportunité de se poser des questions sur la propriété de la matière. Afin de parvenir à une telle conformité, la cellule familiale des classes inférieures doit être désintégrée au moyen d'un processus d'augmentation des préoccupations des parents.






La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Avec un tel handicap initial, même de brillants éléments des classes inférieures n'ont que peu d'espoir de s'extirper du lot qui leur a été assigné dans la vie. Cette forme d'esclavage est essentielle pour maintenir un certain niveau d'ordre social, de paix, et de tranquillité pour les classes supérieures dirigeantes.

"il fut bien reconnu par ceux en position de pouvoir que ce n'était qu'une question de temps, avant que le public ordinaire soit capable d'atteindre et de renverser le berceau du pouvoir"..



Energie : la découverte de Mr Rothschild






Ce que Mr Rothschild avait découvert était le principe de base du pouvoir, de l'influence, et du contrôle sur les gens tel qu'il est appliqué à travers l'économie. Ce principe est: "lorsque vous prenez l'apparence du pouvoir, les gens vous le donnent bientôt."






Mr Rothschild avait découvert que la monnaie ou les comptes de crédits sur dépôt avaient l'apparence requise du pouvoir qui pouvait être utilisé pour induire les gens (l'inductance, les gens correspondant à un champ magnétique) en échangeant leur réelle richesse contre une promesse de richesse plus grande (au lieu d'une compensation réelle). Ils déposeraient des richesses réelles en échange d'une simple lettre de change. Mr Rothschild vit qu'il pouvait emmettre plus de promesses qu'il ne pouvait en rembourser, aussi longtemps qu'il pourrait montrer un stock d'or pour rassurer ses clients.



Mr Rothschild prêta ses lettres de promesses aux particuliers et aux états. Cela devait créer une confiance excessive. Après quoi il rendrait l'argent plus rare, ressererait le contrôle du système, et collecterait les avoirs contractuellement garantis. Le cycle fut ensuite répété. Ces pressions pourraient être utilisées pour initier une guerre. Il aurait ensuite le contrôle de la disponibilité de la monnaie pour déterminer le vainqueur de la guerre. Le gouvernement qui accepterait de lui donner le contrôle de son économie obtiendrait son soutien.



Le remboursement des dettes serait assuré par l'aide économique à l'ennemi de l'emprunteur. Le profit généré par cette méthode économique permit à Mr Rothschild de multiplier sa fortune. Il découvrit que l'avidité du public permettrait à la monnaie d'être imprimée par le gouvernement au-delà des limites (inflation) de remboursement en métal précieux ou en production de biens et services.






Dans un tel système, le crédit, présenté sous une forme appelée "monnaie", a l'apparence du capital, mais n'est en fait que du capital négatif, du découvert. Extérieurement, cela a l'apparence de la production de services, alors que ce n'est en réalité que de la dette, de l'endettement. C'est donc une inductance économique (ou incitation économique) au lieu d'une capacitance économique (capacité de production réelle), et faute d'être équilibré d'une autre façon, cela doit être équilibré par la destruction de population (guerre, génocide). La totalité des biens et services représentent le capital réel appelé produit national brut, et la monnaie peut être imprimée à un niveau équivalent en continuant de représenter la capacitance économique; mais la monnaie imprimée au-delà de ce niveau est soustractive, introduit de l'inductance économique, et constitue des notes de créances et de l'endettement.



La guerre est donc l'équilibre du système obtenu en tuant les vrais créditeurs (le public à qui on a dit d'échanger ses véritables valeurs contre de la monnaie surévaluée) et en ayant recours à tout ce qui reste des ressources de la nature et de la régénération de ces ressources.






Mr Rothschild avait découvert que la monnaie lui donnait le pouvoir de réarranger la structure économique à son propre avantage, de déplacer l'inductance économique vers celles des positions économiques qui encourageraient la plus grande instabilité économique ou oscillation.






La clé finale du contrôle économique dut attendre qu'il y eut suffisamment de données et un équipement informatique rapide pour garder un regard rapproché sur les oscillations économiques crées par le "price-shocking" et l'excès d'énergie sous forme de crédits-papier (inductance/ inflation).

Introduction politique






En 1954, il fut bien reconnu par ceux en position de pouvoir que ce n'était qu'une question de temps, seulement quelques décennies, avant que le public ordinaire soit capable d'atteindre et de renverser le berceau du pouvoir, avant que les éléments essentiels de la nouvelle technologie des armes silencieuses soient accessibles pour une utopie publique comme elles le sont pour fournir une utopie privée.

Introduction descriptive des armes silencieuses






Tout ce qui est attendu d'une arme ordinaire est attendu d'une arme silencieuse par ses créateurs, mais seulement dans sa manière de fonctionner.



Elle tire des situations, au lieu de balles; propulsées par le traitement des données, au lieu d'une réaction chimique; tirant leur origine d'octets d'informations, au lieu de grains de poudre; à partir d'un ordinateur, au lieu d'un fusil; manipulée par un programmeur d'ordinateur au lieu d'un tireur d'élite, sous les ordres d'un banquier au lieu d'un général d'armée.






Elle ne produit pas de bruit d'explosion évident, ne cause pas de dommages physiques ou mentaux évidents, et n'interfère pas de façon évidente avec la vie quotidienne sociale de chacun.



Elle produit pourtant un immanquable "bruit", cause d'immanquables dommages physiques et mentaux, et interfère de façon immanquable avec la vie sociale quotidienne; ou plutot, immanquable pour un observateur entraîné, pour celui qui sait quoi regarder.






Le public ne peut pas comprendre cette arme, et donc ne peut pas croire qu'il est attaqué et soumis par une arme.






Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, ou prendre en main le problème avec intelligence. Par conséquent, ils ne sait pas comment crier à l'aide, et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre.






Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement, les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent.






En conséquence, l'arme silencieuse est un type d'arme biologique. Elle attaque la vitalité, les options, et la mobilité des individus d'une société, en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant leurs sources d'énergie sociales et naturelles, ainsi que leur forces et faiblesses physiques, mentales, et émotionnelles.




Introduction théorique

"Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois."

http://www.syti.net/SilentWeapons.html

lire la suite

______Guerre psychologique: C’est L'Art de la guerre, suivant Sun Zi, qui consiste à subjuguer l’adversaire sans combattre. Physique, psychique, éthique et logique de la puissance.. Pouvoir, vouloir, devoir et savoir..

__Guerre psychologique: C’est L'Art de la guerre, suivant Sun Zi, qui consiste à subjuguer l’adversaire sans combattre. Physique, psychique, éthique et logique de la puissance.. Pouvoir, vouloir, devoir et savoir.. La ruse de guerre : La guerre est un état de droit où prime la force du droit sur le droit de la force d'une « mêlée générale »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_psychologique

La guerre psychologique est l'utilisation de techniques psychologiques pour amener l'adversaire à penser qu'il est en position de faiblesse ou qu'il a intérêt à se rendre. C'est la guerre par les idées plutôt que par les armes matérielles.

Introduction ...

Au plus simple, la guerre psychologique peut être assimilé à une partie de poker où chaque joueur cherche à se présenter aux autres comme celui ayant la meilleure main. C’est L'Art de la guerre, suivant Sun Zi, qui consiste à subjuguer (to subdue de l’ancien français « soduire » lui-même issu du bas latin « subdere ») l’adversaire sans combattre. C’est une combinaison intime du physique avec le psychique alliée à la science du savoir et la sagesse de la morale dans une organisation par disponibilité à l’évènement du principe « Order from Noise » de Heinz von Foerster diversement utilisé par Henri Atlan, Edgar Morin et les autres.

Dans l’éco-politique de la théorie des contextes chez Anthony Wilden la guerre psychologique est un enveloppement stratégique d’attaque au niveau supérieur de la commande politique. Le niveau politique est celui du choix et de l’attribution des ressources entre la paix ou la guerre. Il oriente et délimite les stratégies militaires et diplomatiques possibles. Le niveau stratégique choisit, oriente et délimite les batailles possibles dans lesquelles se trouvent les combats tactiques orientés et délimités par la stratégie de la Bataille. Sans cette orientation et délimitation, le Maréchal Erwin Rommel volait de victoires tactiques en victoires tactiques vers la défaite finale de la Bataille d'Afrique du Nord.

La guerre psychologique est caractérisée, dans sa pratique, par l’effet de surprise psychique et l’effet de choc physique, effets répercutés et amplifiés par la propagande. La stratégie militaire de la Bataille de ".." a amené le gouvernement français à négocier les accords de Genève. Cette stratégie militaire soutenue par la stratégie diplomatique, environ un mois après la chute de la garnison dans l’organisation par disponibilité à l’évènement, dans l’enchevêtrement de Devoir Pouvoir, Savoir et Vouloir. De la même façon, l’offensive du ".." a conduit le gouvernement des États-Unis aux Accords de paix de Paris.

Toute guerre est psychologique, faite par des êtres humains dotés d'une combinaison du physique avec le psychique dans les règles de jeu d'un état de droit. La guerre est un état de droit où prime la force du droit sur le droit de la force d'une « mêlée générale » de l'Antiquité et du Moyen Âge qui avait des traditions.

Guerre révolutionnaire, guérilla et guerre psychologique ...

Primitivement, la guerre psychologique s’entend souvent par propagande en vue de démoraliser l’adversaire et soutenir le moral de nos propres troupes et de notre population sous formes de tracts et d’affiches. La propagande s’oriente en trois directions :

1 – la dissuasion ou promesse du pire pour casser toute volonté de résistance ou d’agression, comme la marche du Général Sherman à travers la Géorgie en détruisant tout sur son passage durant la guerre de Sécession et comme les Mongols de Gengis Khan précédés de leur réputation de férocité à chaque fois qu’ils se présentent devant une cité qui se rend pour éviter la destruction et encore comme la stratégie de la destruction mutuelle assurée (acronyme en anglais : MAD = Fou) qui a fait l’économie d’une Troisième Guerre mondiale nucléaire.

2 – la persuasion ou promesse du mieux suivant la prescription de Sun Tzu de laisser s’enfuir l’adversaire pour éviter le combat.

3 – la séduction ou promesse du meilleur pour s’implanter de façon durable, comme Alexandre de Macédoine qui a essaimé des colonies hellénistiques sur les territoires conquis.

Mais, pour le Général Võ Nguyên Giáp, une guerre est à la fois diplomatique, militaire, politique et psychologique. La bataille de ".." dont il a été le maître d’œuvre en est l’exemple illustratif. Cette bataille fut militaire sur le théâtre des opérations, diplomatique en tant qu’argument pour les négociations des Accords de Genève de juin 1954 négociés par ".." après la capitulation inconditionnelle de la garnison en mai de 1954 et politique pour la consécration et la consolidation de l’indépendance du Viêt Nam déclarée le 2 septembre 1945. Elle fut psychologique par le renversement des perceptions de la situation, de glorification en misérabilisme auprès du CEFEO (Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient).

L’offensive du ".." en février de 1968 a été une défaite militaire pour ce qui est du terrain pris et gardé, mais elle a été une victoire psychologique en amplifiant l’opposition aux États-Unis à la guerre du Viêt Nam et une victoire diplomatique en conduisant les États-Unis à négocier les accords de paix de Paris qui aboutissaient au retrait total des troupes terrestres en 1973, laissant le champ libre à l’offensive finale de la chute de Saigon en avril 1975.

Pour Sun Tzu, la guerre est l’art de la tromperie et la dimension psychologique est une partie intégrante, voire fondamentale, dans la conduite d’une guerre.

Pour Clausewiz, la guerre est l’utilisation illimitée de la force brute et la dimension psychologique n’est qu’accessoire dans la propagande.

À la suite des guerres de décolonisations, la notion de guerre psychologique a pris de l’ampleur avec la conquête du cœur et de l’esprit par rapport à la conquête du terrain.

Pour Richard Taber, la guerre révolutionnaire par des tactiques de guérilla a pour but le remplacement d’un ordre établi par un ordre nouveau, ce qui privilégie la conquête du cœur et de l’esprit orientant et délimitant les opérations militaires possibles.

Physique, psychique, éthique et logique de la puissance ...

Comprendre la guerre, c’est avant tout comprendre ceux qui la font. Pourquoi les hommes arrivent-ils à se battre ? Comment s’exercent la violence, la coercition et la contrainte ? Quels sont les véritables rapports de force dans les conflits contemporains ?

Voilà les questions auxquelles le modèle développé au fil de cet article tente de répondre. Les déconvenues des armées dans les conflits de basse intensité ou guérilla ont pour cause principale leur incapacité à cerner les conditions de leur engagement, et notamment à s’écarter des schémas hérités de la guerre totale de Clausewitz. La tendance des militaires à privilégier les facteurs matériels au détriment des facteurs immatériels, encore renforcée par la mécanisation et l’informatisation, réduit leur aptitude à maîtriser la violence par l’exercice d’une coercition mesurée.

À l’inverse, le terrorisme contemporain exploite la couverture médiatique en continu pour obtenir des effets psychologiques totalement disproportionnés, alors que les organisations non gouvernementales utilisent leur posture éthique pour mieux influer sur les opérations militaires et les armes qu’elles emploient.

De toute évidence, les rapports de force ne peuvent plus être réduits à la taille ou le nombre de la réalité physique matérielle.

Une conception détaillée des sources et résultats des effets matériels, émotionnels, moraux et cognitifs permet de surmonter la subjectivité des perceptions et de cerner la gamme des actions possibles.

L’évolution de la situation internationale souligne l’urgence que revêt aujourd’hui un tel changement de perspective. Comment expliquer que la guérilla irakienne n’ait pas réussi à retourner l’opinion publique américaine malgré la mort au combat de plus de 4 000 soldats, alors qu’il a suffi 10 ans plus tôt de 18 morts pour précipiter le retrait de Somalie ? Pourquoi les Palestiniens n’ont-ils pas réussi à diviser la société israélienne depuis septembre 2000, au contraire de la première Intifada ? Pour quelles raisons les attentats du 11 septembre ont-ils uni la population américaine autour de leur gouvernement, alors que ceux du 11 mars n’ont pas eu le même effet en Espagne ?

Toutes ces questions mettent en jeu des forces et des règles qui sont celles de l’homme dans son activité belligérante, réelle ou potentielle. C’est donc celle-ci qu’il s’agit d’étudier. L’anthropologue Margaret Mead s’est aventurée à étudier le caractère national. Pour elle et avec la culture des fermiers et des pionniers, à chaque attaque reçue, l’Américain répond avec rage et par l’union sacrée. Du jour au lendemain, l’attaque aéronavale japonaise sur Pearl Harbor a transformé l’isolationnisme en interventionnisme et les industries en arsenal de la démocratie.

Pouvoir, vouloir, devoir et savoir !!

Prenons l’histoire militaire vietnamienne récente du XXe siècle, de la décolonisation française (1945-1955) à la réunification (1955-1975), du bombardement de Haiphong en 1946 au sabotage des Accords de Genève rendant impossible la réunification des parties séparées temporairement pour la technicité des regroupements militaires avant l’évacuation du CEFEO jusqu’à la chute de Saigon en 1975.

En 1945, la toute jeune République démocratique du Viêt Nam formée par des paysans attachés à leur indépendance après environ 80 ans de colonisation française et revendiquant leur liberté et leur identité nationales voyait son existence menacée par la reconquête coloniale après 5 ans de « solitude indochinoise » où la puissance protectrice française n’a pas pu protéger l’Indochine française de l’occupation japonaise.

Parti d’une opération de police avec des troupes de l'empire colonial français et la légion étrangère équipées à l’anglaise au début de 45-49 et à l’américaine dans la phase finale de 49-54, le CEFEO (Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient) est tombé dans le bourbier de l’enlisement jusqu’à la bataille de ".." qui a été à la décolonisation ce que furent la prise de la Bastille et les soldats de l’an II à l’Europe libérale.

Cette première grande victoire en Asie des paysans contre des militaires professionnels en armes va cependant au-delà de l’affrontement factuel, et pose plusieurs questions d’importance. Pourquoi les Vietnamiens de l'Armée populaire vietnamienne (APVN) étaient-ils prêts à se battre contre la France et sa troupe, qui formait une armée moderne avec tout son armement ?

Essentiellement pour défendre leur société rurale et leur conception de la liberté contre l’impérialisme de la France, mais également parce qu’ils avaient le goût du combat et que se battre était le devoir de chaque homme valide.

À l’inverse, les soldats du corps expéditionnaire français étaient mus par l’intérêt d’une solde, aussi maigre soit-elle à la sortie des privations de l’occupation nazie, par l’aventure pour certains et par le patriotisme de la défense et conservation de la puissance française pour d’autres, principalement pour ses dirigeants. Les enjeux étaient donc différents.

Henry Kissinger a déclaré que la victoire d’un peuple de paysans sur les États-Unis était une catastrophe.

Cet exemple résumé reprend la distinction établie par Carl von Clausewitz entre les fins, les moyens et les voies, qui facilite l’appréhension de chaque belligérant. Les enjeux de la guerre expliquent ainsi son caractère déterminé des uns et hésitant des autres : les vietnamiens sont allés jusqu’au bout des difficultés parce que la survie de la toute jeune République démocratique du Viêt Nam exigeait la défaite d’une configuration coloniale majoritairement antagoniste.

De même, leurs ressources limitées expliquent la méthode choisie : la connaissance du terrain et des intentions ennemies ainsi que la volonté de combattre à mort, c’est-à-dire la supériorité cognitive et psychologique, ont permis aux vietnamiens de contrebalancer leur infériorité physique – obligés qu’ils étaient de se battre avec des armes de fortune– par une guerre longue et ruineuse pour une puissance industrielle dans le combat du tigre et de l’éléphant où le tigre peut épuiser l’éléphant à longueur de temps qui démoralise les Français et amplifie le sentiment national des Vietnamiens.

« L'esprit de l'homme est plus fort que ses propres machines... Ce sera une guerre entre un tigre et un éléphant. Si jamais le tigre s'arrête, l'éléphant le transpercera de ses puissantes défenses. Seulement le tigre ne s'arrêtera pas. Il se tapit dans la jungle pendant le jour pour ne sortir que la nuit. Il s'élancera sur l'éléphant et lui arrachera le dos par grands lambeaux puis il disparaîtra à nouveau dans la jungle obscure. Et lentement l'éléphant mourra d'épuisement et d'hémorragie. Voilà ce que sera la guerre d'Indochine. » Ho Chi Minh

Voilà, illustrée en quelques mots, l’articulation fondamentale qui forme le cœur de cette approche : la matière, la psyché, la morale et le savoir forment la quadrature de la puissance, les quatre domaines dans lesquels s’inscrivent les guerres humaines. Chaque acteur d’un conflit est ainsi caractérisé par des enjeux, des ressources et des méthodes dont la nature est physique, psychologique, éthique et/ou cognitive. Montrer pourquoi et comment les hommes se battent revient à se plonger dans les profondeurs de leur être, à tenter de systématiser les moyens, les pulsions, les impératifs et les concepts qui façonnent leur puissance et qu’ils emploient pour l’exprimer. Le modèle qui en résulte doit dès lors s’appliquer à toutes les formes d’affrontements et à tous les types d’acteurs, sans distinction de lieux et d’époques.

Un exemple d’opération tactique combinée militaire et psychologique est dans l’offensive vietnamienne au Cambodge pendant la Troisième Guerre d’Indochine qui a été aussi une campagne psychologique en même temps qu’une campagne militaire. Les troupes vietnamiennes de première ligne distribuaient des marmites et des ustensiles de cuisine à la population, leur signifiant la fin des cuisines communautaires qu’elle détestait particulièrement. Le régime de Pol Pot avait imposé avec une brutalité insensée cette forme de “communautarisme” maoïste des “Communes Populaires” pour briser l’unité familiale traditionnelle.

Les confusions ...

Il y a de nettes confusions entre « guerre psychologique » et « ruse de guerre ». La confusion signifie à la fois « fondre l'un dans l'autre » et « prendre l'un pour l'autre ».

La ruse de guerre

La ruse de guerre existe déjà dans le monde animal avec le camouflage pour se fondre dans le décor, à l'exemple du caméléon et avec le déguisement d'une proie en un féroce prédateur pour éviter de se faire manger. L'Opération « Mincemeat » a été élaborée par les Britanniques en 1943 pour faire croire aux Allemands à un débarquement en Grèce. Elle consiste en un vrai cadavre d'un faux officier portant de faux documents concernant les préparatifs d'un débarquement en Grèce et s'arranger pour que ce cadavre soit découvert inopinément et les faux documents transmis aux autorités allemandes. La même configuration s'est reproduite avec une fausse armée américaine dirigé par George S. Patton pour faire croire à un débarquement au Pas-de Calais et détourner l'attention des Allemands du vrai lieu du débarquement en Normandie.

Ces enjeux étaient de l'ordre de la guerre psychologique qui consistait à attaquer les symboles. Ces symboles étaient la capitale impériale de Huê pour l'opinion publique vietnamienne et Saigon pour l'opinion publique américaine et internationale, en frappant la capitale économique et politique avec l'occupation, même seulement et pendant quelques heures du rez-de-chaussée de l'ambassade des États-Unis, le Saint des Saints (Sanctus Sanctorum). Pour qu'une ruse de guerre réussisse, il faut qu'elle soit crédible et rejoigne les croyances et les obsessions les plus prégnantes et les plus profondes de l'adversaire. Il y a eu auparavant un débarquement en Grèce des Britanniques et le projet allemand d'envahir l'Angleterre par le Pas-de-Calais et il y a eu aussi auparavant l'invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord qui a passé la Ligne de Démarcation Militaire. Or, Khê Sanh se trouve juste au Sud de la Ligne de Démarcation Militaire entre le Nord et le Sud du Viêt Nam. Une ruse de guerre est du ressort de la « désinformation », de l'illusion, alors que la guerre psychologique est de l'ordre des raisons de se battre.

Conclusion

La guerre n’est pas seulement une mêlée générale, l’utilisation illimitée de la force brute, à la manière de Clausewitz, mais un état de droit, une tentative de canaliser le droit de la force par la force du droit. La clameur et la fureur de la « noise » masquent la querelle au sujet d’un ou des points de droit qui est la signification première ou authentique du mot « conflit » désignant un choc ou un heurt. Finalement, c’est la lutte entre deux volontés dont l’aspect matériel du conflit armé masque aussi l’enchevêtrement du devoir-pouvoir-savoir-vouloir.

En contraste à Clausewitz, Sun Tzu privilégie la « psyché » dans l’art de la tromperie au dépens de la « physis » de la force brute dans la guerre psychologique.

En Occident, la guerre psychologique a peut-être débuté dans la période biblique avec la métaphore de Josué qui a fait écrouler les murs de Jéricho avec les trompettes. Dans la civilisation chinoise, la guerre psychologique fait partie de L'Art de la guerre avec Sun Tzu, pour qui la guerre est l'art de la tromperie.

La guerre psychologique ne se rapporte pas seulement aux conflits armés, mais également aux rivalités économiques et concurrences commerciales. L' « harmonie industrielle » est une idéologie japonaise fondée sur les valeurs confucéennes qui fabriquent le Devoir et le Vouloir d'une paix sociale, permettant un management à « flux tendus » à travers une coalition tripartite du Capital-Travail- État pour augmenter le Pouvoir et le Savoir de l'industrie et du commerce. En 1991, Édith Cresson, alors Premier ministre de François Mitterrand, parlait de « fourmis » à propos de l'industrie japonaise fondée sur une culture du Devoir et du Vouloir que ne possèdent pas les fourmis qui agissent par instinct des insectes sociaux.L'économie politique asiatique est une approche écosystémique au développement économique total, du physique au psychique et du social au culturel du Vouloir et Devoir qui oriente et délimite les possibilités du Pouvoir et Savoir.


La guerre est un état de droit où prime la force du droit sur le droit de la force d'une « mêlée générale »

La ruse de guerre http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_psychologique

lire la suite