Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  News pays     Contact   Qui sommes-nous ?     

Créer votre blog | Administrer votre blog |Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 30 mars 6666

_______Sale bête, sale nègre, sale gonzesse: identités et dominations vues à partir d'une analyse du système des insultes. Ce que nous apprennent les insultes.. La domination, c'est la valorisation

Les insultes sont des mots ou des expressions toutes faites, dont le caractère offensant est immédiatement perçu par tous, et que l'on utilise pour attaquer quelqu'un à qui l'on s'adresse directement, en le rabaissant et en lui signifiant du mépris. Parce qu'il leur faut être immédiatement compréhensibles à chacun, elles négligent tout caractère réellement individuel pour ne se référer qu'à des catégories sociales : et c'est ainsi qu'elles sont une bonne source d'indications sur les rapports sociaux. C'est pourquoi elles sont normalisées (contrairement à celles, par exemple, qu'affectionne le capitaine Haddock, et qui justement font rire pour cette raison : elles ne sont pas effectives, ne seraient pas comprises et donc pas réellement offensantes), et aussi pourquoi elles sont particulièrement bêtes et mesquines : c'est que, comme d'autres aspects du langage mais avec plus de vivacité et clarté, elles expriment les catégories sociales déterminantes et l'ordre dominant.

Toujours, injurier quelqu'un consiste à l'attaquer en dévalorisant ou en niant l'image qu'il est censé (par le corps social) avoir de lui-même. Et si le ton de mépris ou de haine joue également un grand rôle, le contenu (la signification) de l'insulte n'est pas du tout indifférent : il obéit à des règles strictement codifiées et à des types bien définis, qui révèlent ainsi les rapports sociaux de domination et les représentations d'eux-mêmes que les humains acceptent (semble-t-il) si facilement.

Les insultes ont donc en commun d'attaquer une identité sociale de l'injurié, dans une situation de conflit. L'Espèce et le Sexe (mais la Race aussi) sont parmi les plus fondamentales de ces identités : ce sont des catégories sociales, qui apparaissent d'autant plus évidentes par elles-mêmes que leur rôle social est plus omniprésent, et qui permettent, au sein d'une société donnée, de classer des individus et de les remiser en divers paquets, avec des conséquences tout à fait concrètes. Ces catégories sont bien plus conventionnelles et arbitraires qu'il n'y paraît spontanément : ainsi, il y a cinquante ans, « blonde » ou « brune » (pour les individus remisés dans le groupe femmes) étaient des catégories très importantes, comme l'indiquent les chansons, mais qui n'existent plus aujourd'hui. Toujours est-il que les insultes sont des expressions abouties, et même souvent caricaturales, de l'omniprésence de ces catégories et des liens de hiérarchie qu'elles entretiennent, et qu'elles permettent donc dans un premier temps de s'en faire une idée (même si on peut perdre un peu alors le sens de la nuance).

Comme en fait je n'ai pas du tout l'intention d'entreprendre un inventaire exhaustif de tous les types d'insultes, et que je ne veux m'attacher qu'aux catégories existantes qui conditionnent le plus la vie des humains, ne vont m'intéresser ici que certaines d'entre elles, qui sont tout de même, et de loin, les plus fréquentes : les insultes racistes, sexistes, homophobes ou... spécistes.

  • Les insultes racistes

Les injures racistes traitent un Juif de youpin (ou sale Juif), un Noir de nègre (ou sale nègre), un Arabe de bougnoul (sale Arabe)... On a une bonne idée du statut de ces humains lorsqu'on remarque que pour les attaquer on ne les compare pas à « quelque chose d'autre », mais qu'au contraire on insiste simplement sur « ce qu'ils sont » : youpin signifie juif, nègre noir, etc., ces mots étant seulement plus explicitement péjoratifs. De même, « sale » n'est introduit que pour expliciter ce caractère péjoratif, « sale juif » par exemple ne signifiant pas « juif de la variété sale », mais « juif, donc sale ».

Dans notre civilisation « blanche », tout Blanc (non juif, du moins) sera épargné par les insultes racistes : car « blanc » n'est pas dévalorisant. Et je ne serai jamais traité ni de bougnoul ni de nègre, parce que me manquent les signes fondamentaux de cette « différence » qui collent à la peau d'autres et les distinguent négativement.

  • Les insultes sexistes

Les injures sexistes qui s'adressent aux hommes, elles, ont trait directement à l'appartenance de sexe (la catégorisation de sexe, en homme ou femme) ou prennent pour cible la sexualité (la catégorisation en fonction des préférences sexuelles).

Eh bien, lorsqu'on attaque les hommes directement en tant qu'hommes, on les traite... de femmes : gonzesse, femmelette, sans-couilles.... Par ailleurs on les traite aussi, ce qui est plus ou moins censé revenir au même, de « faux » hommes, d'hommes passifs, d'« hommes-femmes » en quelque sorte, en les assimilant à ceux n'ont pas la bonne sexualité (celle, masculine standard, qui fait un « vrai homme ») : pédé, enculé, tapette, tante...

Ainsi, bien que j'aie de façon indéniable un pénis, du poil au menton, etc., je peux encore être nié dans ma qualité d'homme : mes caractères physiques ne sont que des présomptions de mâlitude, insuffisantes pour me remiser ad vitam aeternam dans la catégorie « homme ». Il y faut aussi les attitudes dont la société estime qu'elles leur correspondent : virilité, hétérosexualité, courage, dynamisme (caractère actif et individuel), etc. Le fait d'être « un homme » ne semble pas aller autant de soi que celui d'être « un Noir ». Finalement, « homme » n'est pas du tout un attribut aussi « naturel » qu'il semblerait de prime abord ...




Par contre, le fait d'être femme l'est clairement plus, « naturel », puisque pour attaquer une femme en tant que telle on ne la traite pas d'homme, mais au contraire, on marque sa non-virilité, c'est-à-dire qu'on la traite en toute bonne logique de... vraie femme (putain, salope, gouine, connasse, pétasse, serpillère). De « vraie » femme, puisque, comme on sait, dans la représentation courante les femmes restent essentiellement mères ou putains, comme l'exprime la caricature machiste : « Toutes des salopes, sauf ma mère ! ». C'est le fait que l'on puisse injurier une femme en la traitant dans le fond simplement de femme1 qui donne le plus clairement la mesure du mépris dans lequel sont tenus la moitié des humains.

De plus, contrairement à celle des « hommes », et comme celle des « Noirs », la catégorie « femme » est censée être « naturelle » : on n'en échappe pas (malgré quelques dérogations limitées, du type « elle a plus de couilles que beaucoup de mecs ») ; nul besoin d'un comportement particulier pour être une femme, le sexe biologique suffit (« on naît femme, on devient un homme »).

  • Les insultes spécistes

Et, enfin, on peut encore attaquer un humain quel qu'il soit dans son humanité : en le traitant d'inhumain (monstre), d'humain raté (avorton, taré, mongol), ou d'un nom d'animal quelconque : soit chien, porc, âne, cochon... soit chienne, truie, dinde... (ici aussi le sexe reste trop déterminant pour être oublié). Ou bien encore on l'attaquera sur les attributs présumés de l'humanité, principalement la raison (fou), l'intelligence (âne, idiot, bête, imbécile, stupide, débile) ou... l'« humanité » (salaud, monstre, sans cœur).

Là aussi mon humanité, pourtant censée être fondée sur des signes biologiques évidents, peut m'être retirée, notamment si je ne satisfais pas aux critères de comportement requis. Elle n'est pas très « naturelle » non plus, et n'est pas acquise d'emblée...

J'appelle cette dernière classe d'insultes « spécistes », d'une part parce qu'elles s'attaquent à notre identité d'espèce, et d'autre part (mais cela est bien sûr directement lié), parce qu'elles font référence de façon péjorative à d'autres animaux qui sont, eux, dévalués parce que n'appartenant pas à la bonne espèce, celle de référence, l'humaine. L'adjectif « spéciste » est évidemment construit sur le modèle de « raciste » et « sexiste », et l'analogie faite ici est bien pertinente : bien que les humains sachent que les animaux ne parlent pas, les « sale bête » ponctuent volontiers les coups de pied d'un « maître » à son chien.




Voilà clos ce rapide tour d'horizon2. Les insultes qui jouent sur les identités sociales sans pour autant reprendre les schémas que l'on vient de voir sont peu nombreuses et visent généralement plus à se moquer (plus ou moins) gentiment qu'à réellement blesser. À peine peut-on encore parler d'insultes : ainsi, les seules qui traitent un humain mâle de mâle (par une référence au signe de mâlitude qu'est le pénis) sont bon-enfant et souvent affectueuses : couillon, cornichon, andouille. Ce sont en fait des variations humoristiques sur le thème de l'injure, qui ne sauraient se prendre véritablement au sérieux.

  • Insultes et appartenances

Ces différents types d'injures ont en commun d'attaquer l'individu, identifié à une catégorie sociale, dans cette appartenance même ; soit en la niant si son groupe est dominant, soit en insistant dessus dans le cas contraire. Elles l'attaquent donc non en tant qu'individu singulier, mais en niant sa singularité pour ne plus se référer qu'à son appartenance, fictive ou non, reconnue par lui ou non. C'est à travers la catégorie toute entière qui lui est attribuée que l'individu est censé être dévalorisé, et l'insulte ne l'atteint que si (ou parce que) lui-même adhère à cette catégorisation, c'est-à-dire accepte le jeu. Et il faut convenir que... ça marche ! (en notant par ailleurs que la haine, le mépris, la volonté de détruire dont l'insulte est vecteur sont aussi en soi déstabilisants, terroristes.)

Les insultes ont pour effet de verrouiller l'appartenance d'un individu, lorsqu'il s'agit d'un groupe dominé. Cette catégorie (noir, femme, bête...), identifiée à l'aide de « signes » anatomiques, est perçue comme « naturelle » ; l'individu ne peut donc en changer, et les insultes le remettront toujours à sa place. À l'inverse, les critères d'appartenance à un groupe dominant sont ressentis comme moins purement naturels, biologiques ; doivent s'y ajouter des critères de comportement obligatoires sous peine de déchoir et d'être remisé dans une catégorie dominée. Les dominants se perçoivent donc comme une catégorie naturelle et sociale, ou plutôt, comme une catégorie naturellement sociale, les catégories dominées étant, elles, vues comme purement naturelles3.

Paradoxalement cependant, l'appartenance à la catégorie dominante est conçue comme la norme ; puisque le mot « homme » désigne aussi tous les humains, un homme est un homme tout court, et une femme est un homme plus, ou plutôt moins, sa féminitude. L'appartenance à une catégorie dominée est perçue comme faisant relief négativement sur la « bonne » communauté, la normale, celle de référence. Le fait d'être « un Blanc » par exemple est généralement un implicite, non formulé : il correspond directement à l'appartenance à la société, à la civilisation (la vraie !), à l'humanité typique...

Quand l'individu fait partie du groupe dominant, les insultes peuvent remettre en cause cette appartenance. Cela se fait peu pour la race (on traitera rarement un Français bon teint de bougnoul ; les nazis avaient cependant l'expression « enjuivé ») ; s'adressant à un membre de la catégorie la plus « normale » (un humain mâle bon teint), les insultes de loin les plus nombreuses sont celles qui contestent, à travers le comportement, l'identité sexuelle et celle d'espèce. La représentation que nous avons de nous-mêmes semble ainsi construite d'abord sur ces deux identités sociales fondamentales, dans une certaine mesure liées : l'identité sexuée et l'identité humaine, modes de représentation de nous-mêmes socialement imposés, correspondant à des statuts sociaux.

Cela se retrouve également dans nos vêtements et nos aménagements corporels (coupe de cheveux, etc.), uniformes bel et bien obligatoires en pratiquement toutes circonstances. Être vêtu est en soi symbole de notre humanité (obligatoire au moins en public), tout comme l'est la civilisation de notre corps (qu'on arrache à la « pure naturalité » en passant chez le coiffeur, par exemple). Les vêtements doivent en outre obéir à des critères plus ou moins stricts, ceux d'une époque et d'une civilisation, marquant ainsi l'appartenance à une culture donnée, et de façon indirecte encore à l'humanité. Enfin, last but not least, ils doivent être féminins ou masculins, et cela aussi est pour une grande part obligatoire4.

  • Nos identités et nos statuts sociaux

J'entends par identité sociale une image de nous-mêmes qui nous est donnée par notre environnement social à la fois comme nature et comme modèle, à laquelle nous sommes tenus de nous conformer dès la naissance, et à partir de laquelle nous nous construisons : elle façonne notre attitude générale face au monde, face à nous-mêmes comme face aux autres, et nous pourvoit en valeur. Bien qu'elle ne nous détermine pas entièrement et que nous puissions prendre quelques libertés avec elle, il s'agit d'une image sur laquelle nous comptons trop en toutes choses et à laquelle nous sommes trop souvent ramenés par les autres pour pouvoir nous en débarrasser ou simplement en faire abstraction.

L'identité sera l'aspect subjectif du rôle social, et le rôle social l'expression dans les actes (objective) de l'identité. Tout individu a une identité d'espèce, de sexe et de race (et beaucoup d'autres encore, moins fondamentales, moins perçues comme « naturelles »), correspondant chacune à divers rôles sociaux, eux-mêmes liés à divers statuts sociaux. Dire à quelqu'un qu'il est peu humain (« complètement taré ! ») ou qu'il est un animal, qu'il est une femme, qu'il n'est pas de bonne race, peut le blesser sérieusement, et est couramment pratiqué dans ce but. Le fait même que celui qui se fait ainsi verbalement traiter le ressente mal est le signe de son mépris pour les non-humains, pour les individus qui ont un sexe femelle, pour ceux qui sont d'ailleurs. C'est aussi par contre le signe de son grand respect pour son appartenance à l'humanité, à son propre sexe, à sa propre communauté : quelle mine il fait, si on cherche à remettre en cause cette appartenance ! Et ce genre de pratique qui semble si dénué de sens, si absurde, qui consiste à traiter quelqu'un soit de « ce qu'il est », ou au contraire de « ce qu'il n'est pas », est en fait pris au sérieux par tous, ou peu s'en faut ! Qui, homme ou femme, blanc ou non, homo ou hétérosexuel..., aurait le réflexe d'éclater de rire, et de bon coeur, à s'entendre traiter d'enculé, de pétasse, de sale nègre, de porc ? Non, par delà le simple fait d'être haï ou méprisé, il s'agit bien en soi d'un mauvais traitement, face auquel l'âme fière pâlira et l'âme moins bien trempée s'empourprera. Une partie de la misère des humains ne se niche-t-elle pas là, dans cette difficulté à prendre une distance par rapport à ces images de soi-même ? Des images qui ne sont d'ailleurs même pas directement de soi, mais seulement du groupe auquel on est socialement identifié ! Quelle rigolade !

En fait, non, ce n'est certainement pas drôle, et ce n'est pas une simple histoire de mots. Rares sont ceux qui peuvent ne pas se sentir concernés ; car derrière les mots se cachent des différences de statut fondamentales, et selon celui qui nous est assigné nous pouvons être propriétaire ou esclave, bon vivant ou bien mort. Homme ou femme, je lirai le journal et rapporterai une paye plus élevée de moitié, ou ferai la vaisselle et torcherai la marmaille. Mâle homo ou hétérosexuel, on me crachera au visage ou je serai l'enseigne de la respectabilité. Humain ou animal (non humain), je jouirai de droits élaborés et ma vie sera sacrée, ou l'on pourra me faire ce que l'on voudra pour n'importe quel motif (comme me plonger vivant dans l'eau bouillante, si je suis classé truite ou homard !). Les mots désignent des réalités, des statuts qui ont une telle incidence sur notre vie et sa qualité, qu'il ne peut être indifférent à quiconque que l'on cherche à rabaisser la catégorie à laquelle il appartient.

Car toujours, dans un conflit, les injures sont potentiellement un premier pas. En assignant verbalement à un adversaire une position de dominé dans le système hiérarchique social (en lui rappelant sa position sociale réelle lorsqu'il s'agit déjà d'un dominé, ou en le ravalant à une catégorie inférieure dans le cas contraire), on le met en demeure de se soumettre ou de se préparer à être traité physiquement comme un dominé, récalcitrant de surcroît : c'est-à-dire, fort mal.




Les insultes, en nous renvoyant brutalement à nos identifications de groupe, renforcent celles-ci (et la hiérarchie entre elles), et ceci tant pour l'insulteur que pour l'insulté. Attaquer par exemple un humain dans son humanité, cela revient en fin de compte à renforcer l'obligation à laquelle je suis moi-même aussi soumis de me conformer à « mon » humanité, qui plus est au détriment des idiots, des handicapés ou des non-humains. Non merci.

Car les identités sociales font référence à des groupes (que j'appelle groupes d'appartenance) auxquels je suis censé appartenir et qui ont de ce fait des droits sur moi, sur mes agissements, etc. C'est pourquoi les insultes ne sont pas un problème en soi, ne sont pas le problème : elles n'en sont qu'une expression. J'aurais pu tout aussi bien parler du ridicule et de la peur qu'on en a si souvent. Les insultes ou la peur du ridicule sont un bon révélateur de notre enfermement à tous dans différentes catégories sociales, qui déterminent notre vie à tous les niveaux, et dont il est très difficile de sortir.

Être blanc, homme, et humain, c'est être inscrit comme dominant sur une échelle hiérarchique qui comprend, donc, aussi des dominés. C'est bénéficier de privilèges, matériels et identitaires..., dont de dominer d'autres, sans soi-même risquer de l'être. Mais c'est aussi toujours avoir sous les yeux l'exemple des dominés, de la façon dont ils sont traités, en sachant que si l'on cesse d'avoir les comportements requis par son groupe d'appartenance, on en sera exclu, et alors éventuellement passible des mêmes mauvais traitements.

  • Aspects communs des formes de domination

Toujours, les dominations présentent deux aspects, que l'on peut théoriquement isoler l'un de l'autre, mais qui dans la pratique sont souvent indissociables : un que j'appelle matériel (on pourrait aussi dire objectif), et un que j'appelle identitaire (on pourrait dire subjectif). Le premier consiste en une exploitation, une mise à son service du dominé par le dominant, qui vise à en retirer des avantages matériels, par l'utilisation de son corps, de sa force de travail, de son affection, etc... Le second aspect consiste pour le dominant à s'octroyer une valeur positive, supérieure, au moyen d'une dévalorisation du dominé : on ne peut se poser comme supérieur que relativement à autre chose, qu'il faut donc inférioriser, mépriser. Cette valorisation est en soi jouissive, source de plaisir.

Ces deux finalités de la domination sont généralement indissociables : pour plier quelqu'un à sa volonté, l'exploiter, et ceci sans problèmes de conscience graves, il faut l'avoir dévalorisé, avoir cessé de le considérer comme son égal. Mais inversement le fait d'utiliser quelqu'un, de le faire obéir à sa volonté, de l'obliger à devenir un instrument de nos propres besoins (quels qu'ils soient), indépendamment des siens, est une façon très efficace de le dévaloriser, de l'inférioriser, de l'humilier : donc de poser sa propre supériorité. Dans certains cas l'usage de la violence n'aura pas pour but l'exploitation matérielle, mais uniquement la dévalorisation : c'est ainsi que j'explique la consommation de la viande (où c'est l'exploitation matérielle qui a alors pour but la valorisation), et le sadisme des relations de pouvoir en général. De toute façon, que le but soit matériel ou identitaire, la domination s'exercera par la violence, effective ou simple menace explicite voire implicite ; et elle s'appuiera sur une idéologie justificatrice, forme sociale du mépris.

  • La domination, c'est la valorisation

Dans toutes les sociétés, la supériorité (dominance) sociale s'affirme symboliquement par le monopole, d'une part de l'usage légitime de la violence, et d'autre part, de la possession de biens. L'usage de la violence, et la possession de biens sont des annexes des individus dominants, ils leur sont constitutifs. C'est-à-dire que ce ne sont pas simplement des marques extérieures de leur qualité de dominants, mais des attributs inhérents, qui en font partie intégrante.

Les individus ne sont jamais appréhendés seuls, isolés de tout contexte : ils sont au contraire perçus à travers ce qu'ils ont, qui exprime ce qu'ils sont (ou ce qu'ils sont socialement censés être). C'est que je suis effectivement ce que je possède, ce qui, à des degrés divers, me constitue : mon corps, mes vêtements et autres objets, mais aussi mon caractère, mes projets, mes intérêts, mes sentiments, mon passé, mes relations, etc5.

La possession de biens, c'est-à-dire, de choses qui sont perçues comme m'étant originellement extérieures, non propres, me permet, par leur annexion, leur appropriation, leur incorporation à mon individualité, de me poser relativement aux autres comme plus ou moins gros, plus ou moins puissant, plus ou moins riche en valeur(s) : ma valeur dépend de ce que je possède (au sens large) et peux faire valoir.

Ce sont bien sûr les biens les plus prestigieux qui confèrent le plus de valeur à leur propriétaire. Dans de nombreuses sociétés, lorsque les conditions s'y prêtent, les biens les plus prestigieux sont d'autres êtres vivants qui sont appropriés, annexés à leur propriétaire : animaux, enfants, femmes, esclaves. Propriétés d'un autre, ces individus n'ont pas eux-mêmes dans les cas les plus extrêmes de propriété du tout, y compris celle de leur corps ou de leurs traits de caractère, et n'existent pas socialement en tant qu'individus, que propriétaires.

Instrumentalisés, les dominés reçoivent des attributs d'instruments. Un tournevis est fait pour visser, fait par le fabricant. Une femme de même est faite pour faire des enfants, etc. : mais par qui ? Sa fonction procréatrice n'est pas façonnée par un humain ; c'est donc un troisième partenaire qu'on introduira, un partenaire complice, qui fait les femmes pour les hommes comme il pourrait aussi faire pour eux, mais ne fait pas, des tournevis : ce partenaire, c'est la Nature. Ainsi les dominés en général sont-ils naturalisés, faits par nature pour faire ou subir ce qu'ils sont obligés de faire ou subir6.

L'autre versant de l'idéologie, qui en est l'exact contrepoint, concerne alors les dominants : ceux-ci se retrouvent valorisés, investis d'une valeur égale à celle dont sont dépossédés les dominés, individualisés à la mesure même de la dés-individualisation que subissent les appropriés, et enfin se posent, eux, comme étant leur propre fin : ils existent pour eux-mêmes, par eux-mêmes, etc.

  • La valorisation à travers les appartenances

Je n'ai jusqu'à présent parlé de la domination que sous un angle individuel (la domination d'un individu par un autre, visant à une exploitation matérielle et à une annexion identitaire). Mais, même si ce point de vue individuel n'est pas incompatible avec l'angle social, il reste insuffisant si l'on ne recourt pas à une analyse des rapports de l'individu à sa société, à son groupe d'appartenance.

Les rapports d'appartenance des individus sont contraints socialement, c'est-à-dire que, même si nous y trouvons plus ou moins notre compte, il existe une très forte pression sociale à nous conformer aux comportements correspondant au groupe auquel nous sommes censés appartenir. Mais nous trouvons aussi des avantages à cette socialisation : les diverses appartenances qui nous sont imputées nous donnent une sorte de contenu (on est homme, femme, humain... : c'est notre identité), assorti d'une valeur qui sera plus ou moins grande selon les appartenances en question, mais aussi selon la façon dont nous gérons le rôle (avec plus ou moins de brio et de conviction...).

Or, schématiquement, les groupes d'appartenance s'opposent deux à deux, selon un modèle dominant/dominé : blanc, non-blanc, homme/femme, humains/animaux ; ce modèle dominant/dominé correspond également grosso-modo aux dichotomies valorisé/dévalorisé, social/naturel, libre/déterminé...

C'est que la domination d'un groupe, d'une catégorie sociale, d'une classe, sur un-e autre, lui permet de procurer une identité, fonctionnelle socialement bien sûr, mais également valorisante, à ses membres : et elle lui permet de fonder sa cohésion, car cette identité et sa valeur, qui sont pour les dominants un privilège, leur sont communes et doivent être conquises et défendues contre ceux à l'encontre desquels elles s'établissent. Ce sont donc en grande partie leurs intérêts communs qui fondent la cohésion du groupe des dominants, qui assurent qu'ils se soumettront à leur fonction-statut social, étant entendu que pour ceux d'entre eux qui refuseraient de s'y soumettre, par exemple en remettant en cause la domination de leur groupe, il y a la réprobation-répression-pression sociale, qui peut être ouvertement contraignante, et aller jusqu'à la mort, l'exclusion ou la rétrogradation au statut de dominé, en passant par la ridiculisation. C'est ainsi que je m'explique que les insultes qui attaquent des dominants dans leur identité d'hommes ou d'humains se baseront volontiers sur leur non-adéquation aux comportements imposés par leur propre groupe.

Pour les dominés, il n'y a pas besoin du tout (ou moins besoin, c'est selon les cas) d'une cohésion de groupe (qui pourrait se révéler dangereuse pour les dominants) : c'est directement la contrainte exercée par les dominants qui jouera le plus grand rôle dans le fait que les dominés restent à leur place inférieure et exploitée7 : c'est ce qui c'est passé pour les esclaves ou les indigènes des colonies, pour lesquels c'est la terreur plus que la propagande (dont faisait tout de même partie la christianisation) qui assurait la sujétion. C'est aussi la terreur plus que la propagande qui a assuré tant bien que mal la soumission du prolétariat aux conditions atroces des débuts de la révolution industrielle.

Toujours est-il que c'est la domination sur un autre groupe qui crée subjectivement le groupe dominant en tant que tel (et également le plus souvent matériellement, parce que c'est l'exploitation des dominés qui fonde très concrètement les conditions de vie des dominants). Ses membres se considèrent comme égaux (les aristocrates anglais s'appellent des « Pairs », par exemple), c'est ce qui les distingue des autres ; ils sont égaux : cela signifie qu'ils sont investis, à peu de choses près, de valeurs égales ; qu'ils ont accès aux mêmes privilèges (relativement aux dominés), dont le plus important consiste sans doute justement à se traiter les uns les autres de façon égale. La meilleure façon de se rendre palpable le caractère distinctif de cette égalité consiste logiquement à la mettre en contraste avec l'inégalité de traitement qui est l'essence des rapports de domination, et qui est réservée aux dominés8.

Se livrer, donc, à des pratiques collectives humiliantes, dégradantes, dévalorisantes envers les dominés sera une bonne façon de resserrer les liens des dominants, de mettre en relief et leur rappeler les privilèges qu'ils partagent aux dépens des autres. Les pratiques en question sont celles qui vont instrumentaliser les dominés, et elles seront d'autant meilleures si elles font appel plus explicitement à la violence




L'analyse des insultes, de la logique qui leur est sous-jacente, nous montre que lorsqu'un homme insulte une femme en tant que femme, il se pose en contrepoint comme homme, comme appartenant à la catégorie des hommes, qui est alors clairement exprimée comme valorisée-valorisante. Lorsqu'un homme en insulte un autre en lui refusant sa qualité d'homme (en refusant de reconnaître son appartenance à cette catégorie), il se pose lui-même encore comme homme en valorisant cette appartenance. Quand un humain en traite un autre de non-humain (animal, sous-humain, etc.), il se renforce lui-même dans cette appartenance, etc.

Or, il se passe la même chose lorsqu'on quitte le niveau verbal pour gagner celui des actes : lorsqu'on maltraite quelqu'un, on le dévalorise aussi en se valorisant soi ; s'il s'agit d'un dominé, c'est alors une façon de bien inscrire son appartenance à lui à un groupe dominé, de la lui rappeler tout en se « prouvant » ainsi son appartenance à soi à un groupe dominant. Et si c'est un égal que nous maltraitons, nous lui faisons ainsi quitter la sphère des égaux, et nous assurons par contre que nous, nous en faisons bien encore partie.

À ce niveau, on peut mettre sur un plan d'équivalence des pratiques aussi diverses que le fait pour des garçons de siffler des filles, que les viols collectifs ou individuels, les ratonnades (d'homos ou d'immigrés...), les spectacles où des animaux vont être tués à coups de pierre ou autres (corridas...), ou encore le fait de manger de la viande... Les premières confortent les hommes dans leur appartenance à la classe des hommes, et confortent la valeur qui est associée à cette appartenance, les secondes confortent les humains en général (et plus encore, parmi eux, les hommes) dans leur appartenance à l'Humanité, en confortant simultanément la valeur qui lui est associée.




Mon propos est que la lutte contre les dominations passe donc aussi par la lutte contre les appartenances et les identités, puisque les dominations jouent un rôle de valorisation des identités et des appartenances des dominants, et que c'est là une de leurs raisons d'être.

Une loi récente par exemple interdit toute atteinte à la « dignité humaine » : je pense qu'un telle « atteinte » (non pas à la dignité d'un individu, bien sûr, mais à celle de l'Humanité) est nécessaire, qu'elle est un des axes que doit prendre la lutte pour l'égalité de tous les animaux ; car, une dignité humaine n'a de sens qu'en tant qu'elle est exclusive, qu'elle est dignité des seuls humains. Je ne vois pas sur quoi se base une telle valorisation de notre humanité... ou plutôt, malheureusement, je ne le vois que trop bien.


Notes : 1.« La Femme » est aussi valorisée, dans une mesure limitée, dans la représentation commune ; c'est pourquoi pour être péjorative, l'insulte doit se référer explicitement à son rôle globalement inférieur : « putain », « pétasse », etc. « Femme » tout court ne suffit pas. « Sale femme » peut aussi se dire, alors que « sale homme » serait complètement incongru. « Homasse », qui traite une femme d'homme, ne s'utilise guère lors d'un face-à-face.

2.Vu le mépris dans lequel sont tenus les enfants et la domination qu'ils subissent, il est étonnant qu'il n'y ait pas d'insultes explicitement liées à l'infantilité ou la puérilité qui sont censées être leur nature d'enfant. Tout juste trouve-t-on les adjectifs « morveux » ou « merdeux », ou « pisseuse » pour les filles. S'il est clair que les enfants sont appropriés, dominés et niés férocement, sans doute respecte-t-on à travers eux le futur adulte, l'humain en devenir : notre futur pair.

3.Cf. à ce propos « De l'appropriation... à l'idée de Nature », dans les CA n.11 (déc. 1994), qui expose les thèse exposées par C. Guillaumin dans Sexe, Race, Pratiques du pouvoir et idée de Nature (éd. Tierces, 1992) en les élargissant à tous les êtres appropriés, donc aux animaux non humains également.

4.Aujourd'hui les femmes peuvent s'habiller en hommes sans faire scandale, mais très rares sont les hommes qui revêtiront un uniforme féminin, si ce n'est « pour rire ». Ceux qui le font parce qu'ils le désirent sérieusement se verront, eux, agresser dans la rue. Cela en dit long sur l'actuelle prétendue égalité des sexes : les femmes peuvent dans une certaine mesure adopter des attributs ou comportements masculins auxquels correspond une certaine valorisation, mais l'immense majorité des hommes trouveraient ridicule de s'habiller en femme.

5.Le verbe être procède de la magie verbale : en fait, je ne suis pas, je ne fais qu'avoir ; je ne vois pas comment rendre ce problème à travers le langage, qui est fondamentalement inapte à l'exposer. Disons, donc, que je ne suis pas autre chose que ce que j'ai, que ce qui m'est propre, qui est ma propriété, et que mon être n'est pas autre chose que mon avoir (les deux ne peuvent donc être opposés). Le mot essence vient du latin esse (infinitif du verbe être) : or je n'ai pas d'essence, pas de nature, rien ne peut prétendre à être en moi l'essentiel, mon vrai moi. (cf. le texte de Philippe Moulhérac, en page 19 de ce numéro des CA).

6.Cf. encore Colette Guillaumin, op. cit., et Y. Bonnardel, « De l'appropriation... à l'idée de Nature », CA n.11, déc. 1994.

7.Le cas de la domination des hommes sur les femmes est assez complexe de ce point de vue, car il fait rentrer en jeu beaucoup de paramètres différents, dont les conséquences se révèlent parfois contradictoires : le fait est que les femmes ont toujours été l'objet d'une propagande très importante visant à les convaincre elles-mêmes que leur place sociale était naturelle(peut-êtreparce que ce sont elles qui ont le rôle d'assurer en grande partie la perpétuation du système social par l'éducation des petits enfants) ; le fait est que la violence est par ailleurs tout de même très généralement utilisée à leur égard ; le fait est aussi que leur appropriation individuelle par un individu dominant (dans le mariage ou la relation de couple) leur fait (faisait) lier leurs intérêts immédiats à ceux de « leur » homme, et empêche (-ait) dans une large mesure une cohésion de classe de sexe effective...

8.L'appartenance à un groupe dominant aura aussi des répercussions directes sur certaines catégories qui, sans être dominées et exploitées, seront néanmoins dévalorisées et méprisées : ainsi, si l'appartenance valorisée à l'humanité se fonde sur la domination—exploitation des animaux, elle implique aussi un mépris plus ou moins affiché des handicapés mentaux ou des idiots, qui, sans être pour autant particulièrement exploités, sont tenus pour des sous-humains, marginalisés dans les relations et objets de moqueries...

lire la suite

_____Afrique culture :Amputé de son bras par les tueurs à gages envoyés par les sorciers, "Manger le sexe des albinos ne fait pas gagner les élections" Matatizo Dunia veut dire "Malheur Chance". Fondation Salif Keïta pour les albinos

Dans la région de Bukombe en Tanzanie, Matatizo Dunia passe pour un chanceux. Cet albinos a été amputé de son bras par les tueurs à gages envoyés par les sorciers, en décembre 2008. Des mois après et un peu plus au nord, sur les rives du Lac Victoria à Mwanza, des pêcheurs apprennent par la radio que des assassins d'un kitokatoka (albinos en swahili) viennent d'être fortement condamnés par les tribunaux. Ils boivent des bières et lancent des blagues salaces à propos du nom de la victime.

Littéralement, Matatizo Dunia veut dire "Malheur Chance". Ses parents ne voulaient sans doute que protéger leur fils, quand ils l'ont nommé ainsi. Pour conjurer le mauvais sort, la tradition dit ici qu'il faut anticiper l'appel du malheur pour l'éloigner...

Nous sommes en effet dans une société où il ne fait pas bon naître la peau et les yeux dépigmentés. Ce que disent ces pêcheurs ivres, beaucoup parmi les élites le croient, soutiennent en cachette que des potions à base d'organes d'albinos procurent fortune et chance électorale, pouvoir et vitalité sexuelle.

Depuis 2006, principalement au Burundi et en Tanzanie, plus de 50 albinos ont été assassinés, des dizaines d’autres mutilés. La tête, les membres et les parties génitales coupés et emportés chez des sorciers.

La situation s'est calmée entre temps, le dernier crime officiellement signalé en Tanzanie datant de mars 2008. "Pas totalement, ici et là dans les villages, des embuscades et des mutilations sont signalées. Mais les albinos vivent dans la peur. Le plus difficile sera de retourner vivre chez nous", tempère le leader d'une association nouvelle dédiée aux victimes. "Mais quelque chose a irrémédiablement changé, conclut-il. Les gens commencent à comprendre que nous pouvons être défendus, que celui qui tue un albinos ne dormira jamais tranquille ».

Des médias engagés contre les sorciers. "Même si les fausses croyances demeurent intactes, nous nous sommes levés, le monde entier nous a encouragé pour dire que personne n'a le droit de nous tuer", estime un des responsables de la principale association tanzanienne (TAZ) des albinos, qui est l'un des rares du pays à avoir poussé les études jusqu'à l'université.

D'après lui, il y avait avant la mobilisation des sacrifices, évoqués de temps en temps dans les médias locaux, dans la rubrique des faits divers. "En fait, poursuit-il, ça ne faisait que renforcer les mythes autour du pouvoir surnaturel que nous sommes supposés posséder. Aucune punition, aucune dénonciation importante des rituels".

Depuis 2008, grâce à la maturité des associations de défense des droits de l'Homme ainsi qu'à leur insertion dans les réseaux internationaux, les médias et Internet se sont appropriés la question. C'est vite devenu une affaire prioritaire sur l'agenda politique et diplomatique. Depuis la tribune des Nations Unies à New York, on dénonce, on condamne.

La jeune ministre française des Droits de l'Homme se précipite au Burundi, débourse sur place 20 000 € pour un asile temporaire à la frontière tanzanienne. La photo en plan poitrine sur laquelle elle tient un enfant albinos a circulé dans toutes les gazette locales, brisé des frontières psychologiques dans des sociétés où beaucoup fuient toujours le contact physique avec un albinos. "Les autorités ont été mises dans l'obligation de nous protéger. Par ailleurs, on a senti un changement effectif dans le rapport quotidien que les gens ont avec nous", analyse le responsable associatif tanzanien.

Education. James de Butombe, infirmier de profession et cousin d'albinos qu'il ne quitte plus par peur des dangers, explique: "Pour réussir la guerre contre les sorciers et les assassins, il faut éduquer leurs clients, les grands commerçants et les hommes politiques, leur expliquer que manger le sexe des albinos ne fait pas gagner les élections, que c'est une connerie. Ensuite, il faut aider ces enfants à aller à l'école, à devenir des grands hommes ».

Même avis de Mokosi qui enseigne les sciences sociales à l'Université de Dar-es-Salam: "Il faut que nos sociétés apprennent à voir des albinos comme des gens normaux. Il faut lever tout ce qui les empêche d'aller à l'école, de travailler, de faire des affaires".

Le plus célèbre des albinos africains, le virtuose musical Salif Keita joue sur ce sujet un rôle incommensurable. Sa fondation agit concrètement, matériellement, pour protéger les personnes menacées, et propose de soutenir la recherche afin d'améliorer le bien-être quotidien des albinos. "Salif Keita est aussi notre symbole, affirme un fan de Mwanza en Tanzanie. Son charisme et sa médiatisation rendent, aux yeux de la société, notre corps plus familier, plus humain et moins étranger".

Prudence, persévérance. Les albinos engagés savent pourtant que la lutte sera dure. Après la compassion, les lunettes, les crèmes et autres biens récoltés ces derniers mois via la mobilisation humanitaire, le plus dur doit être pour eux de pouvoir mener une vie normale, retourner chez eux, et non vivre reclus dans les villages où les autorités les ont rassemblés pour les protéger des assassinats.

Lydia, une albinos du pays devenue Française, est venue en repérage pour son futur documentaire. Elle insiste pour que le problème soit attaqué dans son ensemble: "Il faut accompagner les familles et leur entourage. Nous avons décidé de nous lever nous-mêmes pour témoigner, car nous savons que l'exclusion commence dès notre propre famille. On sait que beaucoup d'infanticides existent, dans les villages, des familles qui rejettent des bébés albinos par peur de subir le mauvais sort".

Elle reste prudente quant aux récentes condamnations des individus accusés d'avoir tué des albinos en Afrique de l'Est. "Ceux qu'on condamne, ce sont les petits bras, des tueurs à gages. Mais tous le monde sait que les commanditaires sont des grands sorciers, leurs clients des hommes riches, capables de débourser des dizaines de milliers de dollars pour un bras d'albinos. Personne ne peut toucher les commanditaires, apparemment".

Dans les deux pays, le Burundi et la Tanzanie, de lourdes condamnations, près d'une vingtaine au total, ont été prononcées ces derniers mois, dont des peines capitales. L'opinion locale a applaudi. Etes-vous d'accord avec ces peines de mort, Monsieur le représentant des albinos de la région de Mwanza? Réponse catégorique: "Personnellement, je rejette la pendaison. Son sens, dans le contexte actuel, est celui-ci: si on tue pour sauver ou réparer des albinos, il s'agit de légitimer d'une certaine manière le sacrifice, tuer pour expier... C'est alimenter le fondement des croyances qui nous menacent!"

Le phénomène des crimes rituels a particulièrement été signalé dans des régions est-africaines naguère prospères et aujourd'hui sérieusement touchées par la détérioration des sols et de l'économie lacustre.

A la veille des élections générales prévues en Tanzanie en octobre 2010, les notables politiques préfèrent alimenter des rumeurs et des croyances surnaturelles en lieu et place des projets de société viables. "Ce qui fait le plus peur, s'inquiète Jumapili, albinos de 30 ans, c'est que des gens importants continuent de solliciter des sorciers. On dit même que les prix des potions ont grimpé ces derniers jours".

La vigilance devrait redoubler également au Burundi voisin où des élections très tendues sont prévues dans moins de 3 mois. A bientôt.

Plusieurs associations existent, le plus souvent portées par les albinos eux-mêmes. A titre d'exemple : au Mali, la Fondation Salif Keïta pour les albinos (responsable: Mamoutou Keïta). Basée au Cameroun, l'Association mondiale pour la défense des intérêts et la solidarité des albinos (Asmodisa). Tanzanie: Association des albinos tanzaniens (TAS). Le VEAC: Village enfants albinos du cameroun/. Albinos Sans Frontières Burundi (directeur: Kazungu Kassim). Association nationale des albinos de Centrafrique (Anaca)

http://www.youphil.com/fr/article/01768-le-sexe-des-albinos-ne-fait-pas-gagner-les-elections?ypcli=ano

lire la suite

jeudi 29 mars 6666

______Sexe et pouvoir les deux mamelles de l’audience populaire ! Le sexe est le moteur principal du pouvoir chez les mâles.,...Selon la loi primate, le pouvoir de séduction des mâles augmente au fur et à mesure de leur progression dans l’échelle sociale.

  • De la cocaïne et du GHB, ou « drogue du violeur »

Le pouvoir permet d’assouvir ce besoin de séduire et de se reproduire. Selon la loi primate, le pouvoir de séduction des mâles augmente au fur et à mesure de leur progression dans l’échelle sociale. Le premier privilège du chef est de pouvoir séduire plus de femelles que ses subordonnées et qui plus est, les plus sexy (selon les critères des singes) et les plus courtisées.

Le rump-rump des mâles On ne s’étonnera pas que nos dirigeants et hommes de pouvoir soient réputés séducteurs, tombeurs…qu’ils soient petits, bedonnants ou vieux, peu importe. Dans notre imaginaire collectif, le chef est un séducteur, donc son grand appétit sexuel ne nous choque guère.

Ce qui est plus étonnant, c’est l’attirance de certains hommes de pouvoir pour des jeux sexuels un peu « particuliers ».

Recours à des drogues, séances de SM, échangisme… Là encore, on n’a rien inventé, si les singes Bonobos ne se droguent pas (à ma connaissance), ils ne s’interdisent aucun jeu sexuel. Ce qui leur permet de prendre du plaisir et de libérer des tensions tout en confortant les liens sociaux au sein de la tribu.

Copulation entre deux Bonobos pendus par les pieds, frottement de pénis de deux mâles face à face suspendus à une branche comme s’ils croisaient l’épée, frottement génito-génital de femelles, croupe à croupe (rump-rump) entre mâles… activité sexuelle à plusieurs tous sexes confondus, les Bonobos rivalisent d’imagination pour pimenter leur vie sexuelle comme le décrit Frans de Waal dans "Le singe en nous"

Que recherchent ces hommes de pouvoir quand ils cèdent à leurs pulsions primates ? libérer, à l’instar des Bonobos, des tensions qui sont particulièrement fortes dans la sphère du pouvoir ? Mais là où leurs cousins singes savourent l’activité sexuelle qui reste d’abord un jeu, chez nous, le jeu peut prend une tournure plus violente et plus sombre. Avec, parfois, des chutes malheureuses.

Samedi dernier, un dirigeant d’une grande chaîne de télévision a été mis en examen pour homicide involontaire. Il a été placé sous contrôle judiciaire après la mort à son domicile - vraisemblablement due à une overdose - d’un homme avec qui il avait passé la soirée en compagnie d’une troisième personne. La victime était le chef du bureau du cabinet d’un ministre et il aurait succombé à une crise cardiaque à la suite d’une partie fine au cours de laquelle il aurait consommé des produits stupéfiants. De la cocaïne et du GHB, ou « drogue du violeur », auraient été retrouvés dans l’appartement.

Cette sombre affaire révélée par le Point.fr et qui a déjà quelque peu mobilisé la toile, n’a suscité que quelques brèves dans la presse. Etrange pour une affaire qui conjugue pouvoir et sexe, les deux mamelles de l’audience populaire !

Est-ce – à dire que ces parties fines sont suffisamment courantes pour ne plus intéresser l’opinion ? pas sûr. L’omerta a dû jouer à plein. La force de frappe et de pression de TF1 et de ses alliés de presse écrite s’est révélée efficace.

Ceci étant cette histoire relève de la vie privée, et à ce titre, la presse française, à la différence de ses confrères anglo-saxons est toujours plus réticente à couvrir ce type de sujet. On ne peut l’en blâmer.

Cette affaire, qui fait écho au scandale du banquier Edouard Stern, décédé lui aussi dans des conditions quelque peu sulfureuses, nous rappelle combien pouvoir et sexe font bon ménage. Les primatologues le savent bien, c’est le sexe qui est le moteur principal du pouvoir chez les mâles.

lire la suite

______L'argent, La drogue, Le sexe, Les hommes politiques : Quand le sexe prit le pouvoir, Les femmes ne sont que sexe, Les hommes ont un sexe, mais s’en servent bien mal. Légalisation des Drogues: Pourquoi l'Alcool est il en vente libre ?

  • Légalisation des drogues: sortir des impasses de la prohibition en France , c'est sortir de l'impasse du mensonge et de la prostitution psychique dans l'espoir hypothétique de limiter l'usage de ces substances..
  • [Pourquoi l'alcool est-il en vente dans ce cas ?

Autrefois, il y avait des êtres humains. Il y avait des hommes et des femmes.

Les hommes et les femmes étaient à la fois pareils et différents. Ils avaient de pareils la tête, le cerveau, le cœur, le buste, les jambes, les bras, les mains, les pieds. Ce qu’ils avaient de différents, c’étaient les seins, l’intérieur du ventre et les sexes. On oublia ce qui était pareil, et puis les seins aussi. Il ne resta bientôt plus que les sexes female, male.

Les femmes n’ont pas de sexe, les femmes ne sont que sexe. Les hommes ont un sexe, mais s’en servent bien mal. Les hommes ne sont que sexe, et il est temps que ça cesse.

On discutait du sexe faible qui n’était pas si faible que ça et qui même avait pris le pouvoir, du sexe fort qui n’était pas si fort que ça et qui même en prenait plein la gueule. On discutait du premier, du deuxième, troisième sexe, du sexe opposé - mais, alors, on ne savait plus lequel - sans oublier le petit dernier : le sexe du fœtus. On avait oublié depuis longtemps le sexe des anges, remisé au magasin des Antiquités. Le sexe des âmes en revanche fit son apparition.

« Vous êtes très sexe » était devenu le dernier compliment, les « sexy » n’avaient plus qu’à aller se rhabiller. Quant au « sex-appeal », il relevait de la préhistoire.

Suprême avancée conceptuelle, le mot progressivement devint valable pour les hommes - sur ce terrain, historiquement, ils avaient une avance certaine - et pour les femmes, mais aussi pour les homosexuel-les, les bisexuel-les, les transexuel-les, les genré-es, les dégenré-es... et même les hétérosexuel-les.

En outre, ce qui était bien avec le sexe, c’était qu’on pouvait l’employer à toutes les sauces : il pouvait être déjanté et déprimé, orienté, circoncis et anal, chrétien et rapide, criminel, allègre et rétréci, prostitué et fatigué, amateur, esclave et d’avant-garde, gratuit et militant, extrême, sinistre et fétichiste, gay, surdimensionné et prisonnier, solitaire, post-moderne et aux armées, torride, traditionaliste et tantrique, en hausse et handicapé, ignorant, mou et en trio, dangereux et vendeur, hard, laid et biologique, sans risque et dissolu, piquant, social et pudique, pervers et en plein air exotique, harcelé et fétichiste, machiste et consumériste, péché, répudié et coûteux, lesbien et noir, dissolu, libérateur, légal....

Pour éviter les répétitions et l’ennui, pour pimenter un peu tout ça, de temps en temps, on ressortait de la naphtaline des tas de mots : plaisir, désir, coït, libido, éros, orgasme... Plein de gens ne voyaient toujours pas en quoi cela pouvait concerner leur vie et/ou n’y comprenaient toujours rien, mais personne n’osait le dire, au risque de passer pour un-e attardé-e mentale, un-e minable, un-e frustré-e.

Malgré - ou plutôt, du fait - de cette omniprésence, les débats ne cessaient de se complexifier : on discutait du sexe qui ne fait plus partie de la sphère privée ; de la justice qui perdait la tête dès qu’elle abordait le sexe ; du tabou du sexe dans la bourgeoisie - quant à la classe ouvrière, même les Trotskystes ne savaient pas quoi en dire - ; des négociations pétrole contre sexe ; des relations complexes du sexe, de la faucille et du marteau ; des préjugés moraux qui se cachent sous les discours du sexe ; de la dédramatisation du sexe qui persistait à ne pas se dresser fier comme Artaban ; de la vérité de l’être révélé par le sexe mais aussi de la nécessité de libérer le sexe pour se libérer du sexe ; de l’importance du facteur sexe dans la course à la Présidence ; de l’injustice du commerce du sexe à deux vitesses ; de l’ouverture probable de l’Église au sexe ; de la place complexe du corps entre le sexe et ’le genre’ ; de l’interface sexuelle du colonialisme, etc., etc.

Personne ne s’y retrouvait plus vraiment, mais dans cette confusion, certain-es espéraient vivement qu’on réglerait la question du féminisme qui, à l’exception des femmes, emmerdait tout le monde. Néanmoins, le problème était qu’il y avait toujours le risque que quelqu’un-e dise que les hommes et les femmes avaient un sexe différent. Il y avait toujours un homme qui disait que son sexe, aussi, était aimable, épanoui, doux, attentif, vulnérable ; il y avait toujours une femme pour dire que son sexe était, lui aussi, exigeant, égoïste, sauvage, tellurique. Et il y en avait de plus en plus qui ne s’y retrouvaient vraiment plus du tout, ni dans ces comparaisons, ni dans ce galimatias. Plus grave, le sexe était censé - libéralisme oblige - être choisi ou contraint, et, en prime, avec ou sans désir : il fallait réfléchir et surtout répondre et ça devenait très compliqué.

Les discussions, de plus en plus confuses, finissaient de plus en plus mal. Et c’était d’autant plus embêtant que personne n’était satisfait - de toute façon, il n’y avait plus aucune norme à laquelle se référer - , que tout le monde savait que tout le monde mentait et que tout le monde commençait à en avoir vraiment marre de cette overdose.

La libido, déjà bien malmenée, baissait de manière alarmante. Certains, même, pensaient que tout ça, à part faire les enfants, ça gâchait la vie de tout le monde et qu’on vivait, sinon bien mieux, sans, mais assurément, plus tranquille. Certains osaient affirmer que, tous comptes faits, l’abandon du sexe, n’était somme toute pas tellement plus difficile que celui du tabac. Ça commençait à devenir dangereux car c’étaient les bébés dont on avait besoin pour aller acheter chez Carrefour et payer les retraites qui risquaient eux aussi de diminuer.

Le sexe alors prit les choses en main. À force de parler de lui, de lui sans cesse - d’autant qu’il y était pour quelque chose - il se dit qu’il était temps qu’il ait un projet et une stratégie. Il lut Machiavel, Marx, Clausewitz et les féministes. Il devint beaucoup plus sûr de lui. Il décida donc de faire du profit, un maximum de profit, sur son nom. Mais il cachait mal qu’il aspirait à bien d’autres ambitions.

Il se trouvait qu’il y avait déjà pas mal de temps, des gens avaient pensé à gagner pas mal d’argent en faisant payer la seule chose qui était gratuite et - dans la meilleure des hypothèses - gratifiante : l’amour. Il se mit alors efficacement au turbin et pensa de suite global : il décida de faire du business à grande échelle, sous toutes ses formes : familiales, artisanales, petites entreprises, moyens commerces, grandes industries, multinationales cotées en bourse, tout était bon. 2.000 mètres carrés de sexe par ville devint vite le norme ; les sex-shops avaient du mal à soutenir la concurrence. L’État vint à leur aide, notamment pour maintenir des lieux de convivialité. Il devint tout à la fois une fonction, un service et un produit d’intérêt économique général. Son succès fut tel que même des écolos se mirent au commerce équitable. La Grameen Bank adapta ses formulaires.

Cependant, malgré ses succès indéniables, il y avait encore des gens qui disaient que, derrière tout ça, se cachaient de biens vilains projets. Il prit alors le taureau par les cornes pour faire cesser les déplorables tabous le concernant.

Dans un premier temps, le sexe utilisa assez efficacement - il faut lui rendre cet hommage - les arguments d’autorité, l’intimidation, les provocations. Rien de plus classique. Il commença petit : pour éviter d’avoir à répondre aux critiques auxquelles il était confronté, un qualificatif fut, un temps, systématiquement employé qui d’emblée était censé clouer le bec à tous ses opposants : « puritain-e ». Il le testa sur les agrégé-es de philo et ça marcha. « Imbécile », passe encore, on pouvait tenter de se défendre, mais « puritain-e », c’était censé être impossible. Ça voulait dire qu’on n’était pas libéré-e, pas moderne, pas tendance, pas aux normes, pas formaté-e, pas dans l’air du temps. Et donc que non seulement on n’avait rien compris à rien, mais en outre, qu’on était conformiste, traditionaliste, réactionnaire. Lorsque cela ne suffisait pas, à « puritain-e », il ajoutait : « moraliste ». Ça c’était l’injure suprême, l’anathème qui devait terrasser l’adversaire. Quant à ceux et celles - qu’il avait repéré-es depuis longtemps - qui disaient que récuser « le moralisme », quand on n’en avait pas une autre morale à mettre à la place, n’était ni plus ni moins que la barbarie en marche, ils/elles n’avaient même pas le temps de commencer à expliquer pourquoi, qu’il les avaient déjà mis-es hors-jeu.

Ces arguments s’étant un peu, à la longue, usés, il décida de choisir quelques boucs émissaires. Classique encore. Plus ses cibles étaient importantes, plus il était content. Mais ce qu’il avait en tête, à terme, c’était, en temps utile, de pouvoir diriger contre elles, la colère, la haine de tous ceux surtout des hommes, les statistiques étaient sans appel qui, tout en souhaitant s’identifier à lui, n’y parvenaient pas. Il pensait même être assez vite en mesure de diriger contre ses ennemi-es toutes les frustrations du monde. Sur les mécanismes à mettre en place, il y avait tant d’exemples dans l’histoire qu’il n’avait qu’à piocher là où il les pensait, pour lui, le mieux opérationnels. La lecture d’Hannah Arendt l’aida beaucoup.

Quant à la défense de son propre honneur - auquel il affirmait avec force avoir droit comme tout le monde - il en était d’autant plus sourcilleux qu’il avait, au cours des siècles, pris l’habitude d’en avoir une conception toute particulière. Aux menaces, aux attaques, aux injures, succédèrent les procès, accompagnés - lorsque c’était vraiment nécessaire à l’affirmation de sa crédibilité - de quelques réalisations de ses menaces. L’argent, ce n’était pas vraiment le problème, pas plus que de trouver des bon-nes avocat-es - quelques tueurs n’étaient pas superflus - sans trop de scrupule.

Malgré tout, il y avait encore des lieux où il était encore persona non grata. Il n’eut de cesse de les pénétrer ; et, à ça, il était très fort. Alors, il s’immisça partout sans vergogne ; on le sortait par la porte, il rentrait par la fenêtre. De sa plus petite avancée, il faisait un Austerlitz.

Dès lors, de plus en plus nombreuses étaient les personnes qui avaient de moins en moins la parole. Elles se rajoutaient à tous ceux et celles qui, depuis si longtemps, n’osaient, ne savaient pas, ne voulaient parler, ni de sexe, ni de sexualité. Et surtout, à toutes celles qui ne comprenaient pas bien le rapport entre elles et leur sexe. Dès lors, il avait le champ libre quasiment pour lui tout seul.

Il eut une très bonne idée et décida de laisser la parole à ses travailleuses. Pas les ouvrières, nuance ! Quand elles s’affirmaient, écrivaient, manifestaient, étaient à la télé, lui était aux abonnés absents. Mais comme elles faisaient son boulot, ce n’était vraiment pas la peine qu’il se dérange. Grâce à elles, en outre, il avait réussi, faute de combattants, à supprimer la lutte des classes.

Elles eurent beaucoup de succès. Les travailleuses du sexe, ça faisait plaisir à la gauche qui s’était fait piquer les travailleurs - lesquels, donc, de moins en moins votaient pour elle - et qui, en féminisant le mot, espérait faire oublier les millions de travailleuses que le socialisme avait allègrement sacrifiées. Ça faisait plaisir à la droite qui avait toujours considéré qu’il ne pouvait y avoir d’ordre sans famille et bordel. La religion, ça se négociait. Ça faisait surtout plaisir à tous ceux, à droite comme à gauche et au centre, qui, même en fouillant dans les fonds de tiroirs, ne savait plus comment trouver à faire de l’argent. Ça faisait surtout plaisir à ceux et celles d’entre elles qui s’affirmaient urbi et orbi libres, épanouies et heureuses, belles et désirées et - cerise sur le gâteau - payées ! Quant aux ’autres’ - celles qui ne rentraient pas dans lesdits qualificatifs - elles étaient entrées depuis longtemps dans la colonne : « pertes et profits ». Seules quelques-unes, triées sur le volet, que l’on avait fait entrer dans la catégorie : « esclave moderne » pouvaient avoir droit à un peu de profit - en solde de tous comptes - pour toutes les pertes qu’elles avaient subies. Pour les autres « esclaves », on ne pouvait donc pas faire grand chose, depuis le temps que ça durait. En racheter quelques-unes peut être ? Quant à toutes les autres, qui, non contentes d’être moches, aigries, flouées, secrètement jalouses des prostituées sans oser depuis des siècles le reconnaître, étaient, en outre, baisées gratos, elles étaient vraiment de pauvres connes.

Très vite, le sexe décida de porter un intérêt tout particulier aux féministes. Pour cela, il ne s’encombra pas de difficultés : plus c’est gros, mieux ça passe, c’est bien connu : il s’autodéclara féministe. Crédible ou pas, il s’en foutait. Et, le pire, c’est que ça marcha. Là, il avait fait très fort. Il sut se faire modeste, mais il cachait mal le fait que se déclarer féministe était sa plus grande jouissance. Il faisait, en outre, d’une pierre trois coups : il se conférait une image d’intello et de militant respectable et respecté ; il vidait le féminisme de toute doctrine et de toute légitimité ; une fois dans la place qu’il assiégeait littéralement, il en vidait toutes celles qui le récusaient.

Ce qu’il voulait avant tout, c’était que tout soupçon de criminalité qui, depuis des siècles, lui collait à la peau, disparaisse. Pour cela, il fallait qu’on le reconnaisse comme un interlocuteur valable : il était prêt dès lors à discuter avec tout le monde, de tout, de rien, pourvu qu’il ne s’agisse pas de l’essentiel. Pour cela, il voulait sans cesse - c’en était devenu une obsession - qu’on lui parle, qu’on discute avec lui, qu’on le lise, qu’on l’invite. On lui parla, on discuta avec lui, on le lut, on l’invita. Il sut attendre le respect. Mais il avait une fragilité intime : tant qu’il restait une seule personne qui se refusait à lui, il était frustré, en manque, furieux.

Comme le fait qu’il soit devenu féministe n’était pas évident à faire avaler - la pilule était un peu grosse, il le reconnaissait lui-même - il décida d’investir la culture. Il demanda aux intellectuel-les, aux chercheur-euses d’écrire plein de livres sur lui. Ce qui fut fait. Il demanda aux cinéastes, aux romanciers, de faire plein de films et de romans sur lui. Ce qui fut fait. Il demanda aux journaux d’écrire plein d’articles sur lui. Ce qui fut fait. Des festivals, des concerts, des quinzaines, des spectacles, des expositions, des musées qui lui étaient - exclusivement ou non - consacrés voyaient le jour un peu partout. La carte de l’implantation de Coca-Cola dans le monde devient progressivement la sienne ; il la supplanta vite en amplitude.

Comme il risquait d’y avoir overdose de baise/porno - après le Kama-Sutra, c’est difficile de faire nettement mieux et beaucoup plus neuf - il inventa un truc très efficace : quand le sexe, à lui tout seul, s’épuisait, on en saupoudrait un peu ou beaucoup partout ailleurs : un petit ajout de sado-masochisme par-ci ; une réhabilitation de Sade, par-là. Une réécriture de l’histoire féministe, par-ci, une scène de bordel par-là. Pas mal de Hugh Hefner comme parangon de la liberté de la presse, par-ci ; plein de reportages sur les ’trafiqué-es’ du sexe par-là. Et beaucoup de messages, beaucoup d’analyses et de projets sur le sida....

Tout ça - et bien d’autres choses encore - finirent par obtenir leurs effets. Au terme de toutes ces productions, il devenait de plus en plus acquis - si l’on en croyait ce que l’on lisait, voyait, entendait tous les jours - que « la liberté sexuelle » l’expression, il est vrai, n’était vraiment pas claire et c’était donc bien fait pour sa gueule était synonyme de femmes nues « l’art » et Courbet plus particulièrement, fut pas mal sollicité, de partouzes, d’échangisme, de pornographie, de sado-masochisme.

Et comme tout ceci nécessitait des lieux pour toutes les bourses, il en créa de très fonctionnels, bien propres et pleins de personnes consentantes. On discuta, un temps, dans quelques pays, du consentement des enfants, cela ne dura pas longtemps. Une fois que le sexe était bien entré dans la tête, il n’était plus contesté par personne que le vendre était la seule solution. Il n’y avait en effet pas d’autre alternative ni au chômage - d’autant qu’il n’était plus nulle part indemnisé - ni à la mort par inanition faute d’avoir à manger. Beaucoup de monde était donc concerné.

Le sexe avait fait de grands pas, mais ça ne lui suffisait pas. Il continua à penser et, à force de réfléchir - comme il avait beaucoup d’argent, ça aidait - il décida de s’attaquer à l’enseignement. Il avait certes déjà pas mal investi la place dans le primaire et le secondaire grâce à la porno, mais il décida de faire plus noble. Il créa des écoles, des universités, des centres de recherches. On enseignait, on travaillait, on cherchait sur le sexe qui travaille, celui qui allaite, celui qui donne naissance, celui qui a le sida, celui qui se masturbe, celui de Louis XVI et celui de la tarentule. On n’oubliait pas non plus le sexe francophone, le sexe colonial, le sexe anal, le sexe des sciences, le sexe des plantes, le sexe au travail...C’était infini.

En philosophie, on étudiait - expurgé de tout l’inutile - Nietzsche, Schopenhauer auquel il adjoint Sade, Sacher-Masoch, Krafft-Ebing, Lombroso, Darwin, Bataille, Gyotat... En littérature, on étudiait tous ceux qui, un jour - là, on n’avait que l’embarras du choix - avaient vanté les plaisirs qu’il était censé procurer à ceux qui étaient du bon côté du manche. Dès lors, le nombre des femmes qui n’étaient déjà pas très nombreuses dans le domaine diminua de façon sensible ; mais, comme d’autres, lancées peu ou prou par lui et ses copains, et donc très médiatisées, finirent par occuper l’essentiel de l’espace éditorial, cela tendait à revenir au même, ou presque.

Dans les cours, on reprenait à zéro l’histoire de l’humanité : ceux sur la liberté, le choix, le libre-arbitre, le consentement, enseignés en première année, en étaient les fondements. Le libertinage se fit éthique ; le patriarcat, supercherie ; le désir, raison ; la confusion intellectuelle, critère d’excellence. Certes, tout cela n’avait aucun rapport ni avec les faits, ni avec le réel, ni avec l’histoire, ni avec la pensée, mais, comme c’est justement de tout cela dont il ne voulait plus, ça fonctionnait très bien. Il rendit un hommage appuyé à la publicité - à laquelle il conféra une place de choix - qui avait amplement labouré le terrain sur lequel il n’avait plus qu’à semer. La critique - qui se devait sévère - de l’affirmation : « L’homme a un pénis, mais le vagin possède la femme » d’Otto Weininger était donné comme sujet de réflexion/critère de sélection à l’entrée. Tout le monde se pressait dans les amphis. C’était très intéressant et il y avait beaucoup de débouchés : il y en avait pour les intellos, les commerciaux, les gestionnaires, les DRH, les juristes, mais, il faut le reconnaître, nettement plus pour les femmes et les hommes à tout faire...

Il investit même le champ religieux mêlé au païen et aux sectes : il créa des icônes, des saintes, des idoles, des prêtresses pour célébrer son culte. Le sexe cependant ne perdait jamais le Nord ; l’idéologie, l’argent, la religion, c’était très bien, mais c’était aléatoire. Il devait s’enraciner plus profondément pour que plus personne ne puisse le déboulonner. La politique lui fut une nécessité. Et comme il avait des copains dans l’armement, la drogue, le jeu et toutes les mafias déjà bien installées, ça alla plus vite et ce fut plus facile.

Il découvrit qu’il y avait des textes internationaux qui disaient des trucs qui le gênaient aux entournures parce qu’il était écrit que faire de l’argent en vendant le sexe des autres était interdit. Il décida donc - en douce, sans que personne ne le sache et sans jamais en parler en public et ça, c’était vraiment malin - de payer très cher des gens très intelligents pour qu’ils le débarrassent de ces vieux machins. Et pour qu’ils inventent de nouveaux mots qui lui iraient comme un gant. Ce qu’ils firent.

Un grand pas en avant était accompli. Le terrain était déblayé. Il pouvait agir au plan national et faire voter ses lois. Pour ce faire, il pénétra dans les lieux où les choses étaient censées - peu ou prou - se décider. Il lui fallut juste au début se travestir un peu, mais le prestige qu’il avait progressivement acquis l’aida beaucoup. Il convainquit beaucoup de monde de lui donner raison. À leur décharge, si, souvent, tous ces gens ne se rendaient pas trop compte de ce qu’on leur demandait, de toute façon, ils avaient tellement besoin d’argent qu’ils n’étaient pas trop regardants. Plus encore, chez certains, son passé de cruauté, d’indifférence à la douleur d’autrui et de cynisme absolu fut sa meilleure propagande.

  • Il obtint ainsi, en article 1, que « Le droit au sexe », et, en article 2, « Le droit de s’exploiter soi-même pour le compte d’un tiers » soient inscrits dans la nouvelle Déclaration universelle des droits humains. Avec celui qui était devenu son compère, l’État, ils imaginèrent - pour se protéger de toute dénonciation indue - un article 3 qui créait un délit d’« aide non intentionnelle à la criminalité transnationale organisée ». Celui-ci - une seule fois utilisé contre un clampin - remplaça tous les autres textes inscrits depuis des lustres dans des codes que personne ne lisait ni n’utilisait plus.

La loi du sexe - c’est à dire sa liberté sans limite - avait eu raison de la loi.

  • Il obtint que les abolitionnistes soient poursuivi-es pour complicité de crimes. Un temps, il hésita à demander symboliquement à Versailles l’abolition des privilèges que les abolitionnistes avaient, disait-il, indûment obtenus sur lui. Il passa outre à ses scrupules et il l’emporta, sans trop de difficultés.
  • Il obtint qu’en France, la devise de la République devienne : « Liberté, marché, sexualités ». Certain-es défendirent le maintien de la référence à l’égalité ; la lutte fut brève.
  • Il obtint que chaque ville soit contrainte - en sus des logements sociaux - de construire des lieux (cabanes, garages, zones de sexe, drive-in, lieux de rencontre pourvus de toutes les étoiles du Michelin : les appels d’offre furent lancés) où l’on pouvait le caresser, le regarder, le pratiquer, le consommer, l’échanger, le commander, le télécharger, le donner, le louer, le prêter, le vendre, le torturer... matin, midi et soir. Et même le tuer.
  • Il obtient que fut considéré comme un motif automatique de séparation le fait pour quiconque d’être privé indûment de sexe.
  • La devise inscrite aux frontons des lieux publics fut : « Sois ce que ton sexe fera de toi ».

Il avait toujours plein de projets et de nouvelles idées dans sa besace.

Grâce à la culture, à l’enseignement, au droit, à la politique, il élargit encore un peu plus son pouvoir, son assise, ses ambitions. Il créa des Coupes du monde, des Olympiades, des parcs à thèmes, des espaces publics ’sexe-attitude’, des Centers parks, des festivals, des salons, des temples, des comptoirs, des foires, des Académies du sexe. Dans ces lieux, il décida que les pulsions et les capacités sexuelles et marchandes seraient concomitamment excitées, améliorées, enrichies, rendues plus efficaces, plus performantes, plus rentables. L’entrée était gratuite pour les filles, jusqu’au jour où l’offre dépassa la demande ; alors ce fut payant pour tout le monde, mais déductible d’impôts.

Mais comme il y avait toujours quelqu’un-e pour dire qu’il faisait de l’argent de manière pas très catholique ; comme, de très irrésistible et incontrôlable qu’il était dans sa jeunesse, il devenait de plus en plus malin, il entendit un jour une phrase : « Sexe sans conscience n’est que ruine de l’âme » qui fit tilt. Alors, il décida d’investir dans les valeurs : il se fit alors esthète, prophète de l’échange, du partage, de la solidarité, de la jouissance, de l’émotion, de la joie, du bonheur. Le sexe se déclara en mal d’amour. Il apprit même à déclarer ses sentiments. Cette décision, qui ne lui avait financièrement que peu coûté, lui rapporta beaucoup.

Mais ça ne lui suffisait toujours pas. Tant qu’il avait encore quelqu’un-e à combattre, et même à convaincre, cela signifiait qu’il avait quelque chose à prouver, ce dont il ne voulait en aucun cas. Il se dit alors que le meilleur moyen d’éviter tout retour à une quelconque justification - preuve de faiblesse par excellence - était de se refaire une virginité politique ex nihilo ou quasi. Il se paya alors le luxe de se dire pas assez payé, exploité, dominé, violenté. Il rencontra une personne qui lui avait dit qu’il avait été violé : il déclara qu’il était vraiment contre et que c’était très mal. Il créa des associations d’aide aux victimes, ouvrit des lieux de parole et des cliniques où se côtoyaient masseurs/euses, médecins, chirurgien-nes, psy, sexologues, sexopathes, sexophiles, pédophiles réhabilités du fait de leur amour incontestable pour les enfants. Après pas mal de conflits de préséance, la cohabitation se fit sereine.

Mais il y avait, malgré tout ça, toujours quelqu’un-e pour dire qu’il était du côté des salauds. Il décida alors d’investir la critique du système : comme il y avait pas mal de monde déjà sur la place, il se fit vite des amis. Il déclara contester l’ordre établi. Il affirma qu’il était le défenseur des pauvres, des exploité-es, des exclu-es, qu’il était le porte-parole des veuves et des opprimé-es. Pour être celui des féministes, il dut attendre un peu. Il écrivit qu’il était multiculturel et même qu’il défendait tous les sans-papiers ; au plan mondial, ça faisait beaucoup. Il se fit l’apôtre de la lutte contre tous les tabous et tous les stigmates, contre toutes les transgressions et toutes les discriminations. Il n’avait pas le temps de faire dans la dentelle ; il faisait feu de tout bois.

Il fit florès chez les anars, les libertaires, les gauchistes, les écolos. Ils étaient tous très contents d’eux. Enfin, leur mauvaise conscience - pour ceux qui en avaient - pouvait aller se rhabiller sans plus trop les encombrer. Tous les autres riaient ou ricanaient, c’était selon dès lors qu’on parlait de lui ; l’habitude en était devenue une seconde nature.

Ce qu’il voyait c’était que ça marchait. Plus il était polymorphe, plus son profit, mais, plus encore, son emprise augmentait en relation avec la capacité qu’il avait de s’affirmer envers et contre tout. La fascination du pouvoir fonctionnait en sa faveur. Aussi, progressivement, il commença à se foutre royalement des gens qui continuaient à lui répéter que c’était vraiment pas bien de faire ce qu’il faisait. Sa philosophie - la vraie, pas celle qu’il vendait - était que, comme de toute façon, la vie ne valait rien, ou pas grand-chose, autant qu’elle rapporte. Et comme il n’était pas le seul à vivre de ce credo, il trouva pas mal d’allié-es.

Il avait le monde à sa portée : il était dorénavant libre, abondant, facile d’accès. Majeur, mineur et vacciné. Il continua sa marche en avant et géra efficacement tous les problèmes qu’il rencontra.

  • Il s’inquiéta un temps de la raréfaction du désir, des baiseurs, des hardeurs, des trackeurs, des hommes virils. En effet - et c’était pour lui vital - il fallait sans cesse augmenter la demande qui ne pouvait ni stagner, ni encore moinsrégresser.

Les pannes de sexes, après le Viagra, remboursées, creusaient tant le trou de la Sécu qu’il fallut sévir. La répression n’était pas suffisante pour régler le problème : il était confronté à des contraintes physiologiques difficilement dépassables.

Qu’à cela ne tienne. Il fit appel à la technologie qui vint à son secours. Des êtres-sexes-machines - de toutes les tailles, de toutes les couleurs, de tous les âges - furent inventé-es ; ils/elles inondèrent le marché. Pour mieux en faire comprendre l’utilité, la fonction, les avantages et la manière de s’en servir, on les diffusa gratuitement dans toutes les écoles. Et il organisa - pour fêter cette immense innovation culturelle - de gigantesques fêtes au cours desquelles on brûla tous les gods d’un profit ridicule dans d’immenses et salvateurs autodafés.

  • Il s’inquiéta un temps du coût grandissant des pots-de-vin et de la corruption qui, même à la petite semaine, finissait par alourdir les ardoises.

Qu’à cela ne tienne. Il décida d’arrêter de perdre son temps en palabres épuisantes, séductions aléatoires, mensonges minables. Il acheta tous les gouvernements, les parlementaires et autres fioritures. Comme, de toute façon, ils ne servaient plus à rien et, qu’en plus, ils se faisaient injurier toute la journée, ils se dirent qu’au moins, avec lui, ils pouvaient maintenir - et, pour certains, nettement augmenter - leur niveau de vie. Ils n’étaient pas exigeants : un ou deux seulement pinaillèrent sur les termes du contrat ; on n’entendit plus parler d’eux. Dès lors, tout devint plus simple. Il posséda l’État, tous les États - d’autant plus aisément que, lui, avait un projet planétaire - et il en fit sa propriété privée : il n’avait qu’à dire ce qu’il voulait et c’était fait dans l’heure.

  • Il s’inquiéta un temps des difficultés persistantes à trouver la matière première afin d’alimenter le marché. Car les plus riches ne voulaient pas des êtres-sexes- machines qu’il avait inventés et continuaient à réclamer des êtres humains en chair, en os, en sexe ; et, pour les très, très riches - c’était prévu sur la carte - avec l’âme en plus.

En outre, les discounts du sexe, même rachetées par les multinationales, même après avoir piqué tout l’argent des actionnaires, même après avoir licencié tous ceux et celles qui n’étaient pas corvéables à merci - et qui en plus devaient dire merci - faisaient tellement baisser les prix que plus personne n’y retrouvait sa mise.

Qu’à cela ne tienne. Il supprima les arrestations continuelles, les décisions d’éloignements répétés, les mises en centre de rétention, les rapts, les razzias coûteuses, ponctuelles, éternellement à recommencer. Il décida l’instauration de l’état de guerre permanente. La démocratie ne résista pas longtemps : il y avait tant de temps qu’elle avait avalé tant de couleuvres, dit et fait n’importe quoi, que personne, pas même ceux qui étaient payés pour la rendre un tant soit peu encore crédible, n’y croyaient plus. Tout ce qui avait été mis sur place pour la lutte contre le terrorisme - à laquelle quelques gogos continuaient à croire - fut très utile : la logistique nécessaire pour alimenter le marché était opérationnelle. Il commanda à ses copains déjà dans la place des avions renifleurs sans pilote qui encerclaient une région après en avoir fait préalablement sortir les animaux nécessaires à la rentabilité des parcs nationaux et l’inondaient de gaz asphyxiant. Et puis, après, les bulls entraient en action, ramassaient ceux qui étaient par terre dans des bennes et remplissaient les gigantesques camps dans lesquels les sélections les plus rationnelles étaient effectuées. Des lebensborn pourvus de toutes les nouvelles techniques scientifiques y étaient adjoints.

  • Il s’inquiétait enfin de ce que certain-es, ça et là, rechignaient encore à croire à l’avenir et aux slogans qu’il proposait, imposait, exigeait : « Le sexe comme raison d’être », « Le sexe pour horizon de vie », « Le sexe est le moteur de la vie », et enfin, le meilleur, : « Fais de ton sexe une œuvre ».

Qu’à cela ne tienne. Il décida qu’on n’avait plus le temps de traiter individuellement les récalcitrant-es. Aisément retrouvés par des tests de sélection qu’aucun détecteur de mensonge ne pouvait contourner, ils et elles rejoignaient dans les camps ceux et celles qui ne voulaient plus de lui, à aucun prix, qui ne rêvaient que chasteté, intégrité, repli sur soi, respect de soi, individu-e. Et qu’on y avait enfermé-es depuis longtemps.

Tout ce beau monde - pour pas un rond - travaillait le jour par roulement, en trois/huit, pour fournir en produits inutiles les milliards de personnes que l’on avait persuadées de leur absolue nécessité, tandis que, la nuit, tout le monde, après les sélections qui décidaient des affectations, devait baiser et être baisé. Indifféremment et obligatoirement. Aucune excuse n’était admise ; plus encore, à la moindre résistance, la dose était doublée.

Il savait en effet depuis longtemps qu’il n’y avait pas que la guerre, ni la famine dont la fonction était de contraindre les peuples à exécuter la volonté faite loi des plus forts. Le viol généralisé/rationalisé contribuait, plus efficacement que tout, à briser ceux et celles qui persistaient à tenter de continuer à penser qu’il pouvait y avoir une vie où le sexe trouverait la juste place que chacun-e pouvait, voudrait bien lui accorder. Dès lors, bien sûr, le viol en ce qu’il portait en lui la permanence d’un lien avec l’idée, la notion, l’hypothèse d’une contrainte, disparut du vocabulaire, de la pensée.

Les moyens qu’il employait dans ces camps étaient un mixte de ceux venus des plantations, des tranchées, des prisons, des gangs, des ANPE, des bagnes, des chaînes de montage, des stades. À grande échelle. Mais, ceux des bordels - ceux qui avaient si bien fait leurs preuves dans l’histoire qu’ils avaient réussi à faire disparaître de la mémoire du monde les dizaines de millions de femmes qui y avaient été enfermées - en furent les modèles de base : ils étaient les mieux rôdées, et surtout les seuls justifiés.

Car il fit tant et si bien, qu’à la fin, il avait amassé toute la fortune du monde - même après les paiements des mercenaires, des dealers, des politiques, des journalistes, des gardiens - il en restait encore pas mal, mais il n’y avait plus personne. Sur les ruines fumantes de toutes les guerres qu’il avait menées pour alimenter le marché, sur les ruines de toutes les personnes violées, usées, détruites, broyées, il avait fini par tout bouffer, fait table rase de tout. Il ne restait plus que les parcs nationaux pleins d’animaux sauvages, mais il n’y avait plus personne pour les nourrir et être au guichet à l’entrée.

Le monde n’était plus qu’un gigantesque et monstrueux phallus, à côté duquel les twin towers faisaient figure de cabanes à lapins.

Le sexe - tout seul - avait gagné.

L’ennui, c’est que tout le monde était mort. Sauf deux - un homme, une femme - qui, par miracle, restaient encore vivants.

Et il fallut tout recommencer.

Affirmer qu’il y a des êtres humains. Des hommes et des femmes, juste un peu plus compliqués qu’avant. Mais toujours pas égaux. Car les pouvoirs du sexe mâle, ceux du phallus, n’avaient toujours pas été abolis.

  • De : psychisme negrier (children of the street, children soldier)

Le lundi 29 mars 2010 à 17:11

Légalisation des drogues: sortir des impasses de la prohibition en France

La plupart des nations occidentales, confrontées à la question de la consommation de drogues, et notamment de drogues dures, ont choisi une voie répressive, fondée sur la prohibition, dans l'espoir hypothétique de limiter l'usage de ces substances.

En France, notamment, N. Sarkozy, ministre de l'intérieur, a confirmé devant le Sénat Français (lien vers son discours((http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c1_le_ministre/c13_discours/2003_04_23_drogues)http://fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&id=67&Itemid=40) la ligne répressive qui continuera de prévaloir dans le traitement du problème lié à la consommation des drogues en France.

Face à cette approche répressive, que bien des libéraux estiment vouée à l'échec perpétuel, il existe une autre voie, peut-être difficile à promouvoir auprès du grand public, mais prometteuse en terme de résultats, c'est celle de la légalisation de la consommation, de la production et du commerce de toutes les drogues.

Voyons en quelques questions et leurs réponses, sous l'angle d'une analyse pragmatique d'inspiration libérale, pourquoi la légalisation de la consommation et du commerce (sous certaines conditions) des drogues pourrait constituer une bien meilleure réponse que la prohibition au problème de santé publique posé par la consommation de drogues.

Dans cette interview, sont abordées la dangerosité intrinsèque des drogues légales ou illégales, les effets pervers de la prohibition sur la sécurité publique, les différentes réponses libérales à ces problèmes, les effets bénéfiques que l'on peut en attendre, leurs dangers éventuels (il faut rester lucides), et quelques pistes pour mettre en oeuvre une réforme politique d'inspiration libérale dans un domaine qui déchaîne facilement les passions.




Q. Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il maintenait une ligne répressive vis à vis des consommateurs de toutes les drogues. Peut-il de cette façon résoudre les problèmes posés par la consommation de ces substances ?

R. Il faudrait d'abord que la nature du problème soit clairement définie. La consommation de drogues, licites ou illicites, est indubitablement un problème de santé publique, du fait des dégradations que ces substances font subir à l'organisme des consommateurs et du nombre de personnes concernées (il y aurait 180.000 héroïnomanes en France, source centre d'accueil et d'aide aux toxicomanes, CAAT ). Mais est-elle un problème de sécurité pour elle même, ou du fait qu'il s'agisse d'une substance prohibée ? L'analyse libérale penche clairement pour la seconde réponse. De surcroît, Nicolas Sarkozy, en refusant de faire une différence entre les drogues telles que le cannabis et la Marijuana d'une part, et l'héroïne ou la cocaïne et ses dérivés (crack) d'autre part, commet une grave erreur d'appréciation qui décrédibilise son discours.

Q. Vous voulez dire que N.Sarkozy a tort de considérer que les drogues "à fumer roulées" ne sont pas des drogues douces ?

R. Non, de ce point de vue, son discours est recevable. Ce sont des substances psychotropes dont le principe actif (le delta 9 THC on Tétra Hydro Cannabinol), régulièrement consommé, provoque une accoutumance certaine, et des dégâts sur le fonctionnement cérébral pouvant aller jusqu'à des troubles graves du comportement, troubles qui peuvent être durables au delà d'un certaine durée de consommation élevée, et peuvent parfois entraîner des pulsions violentes ou suicidaires. De surcroît, on trouve désormais sur le grand marché noir de la drogue des variétés de cannabis enrichies artificiellement en THC* (quand elles ne sont pas purement dopées à l'héroïne...), qui peuvent provoquer des dégradations rapides de certaines facultés intellectuelles. (sources: ofdt, et drogues.gouv.fr )

  • nb. La concentration "normale" de résine de cannabis en THC est de 8 à 9%, à partir de 13 à 14%, des troubles de comportement très graves peuvent apparaître. (source : "violence, la démocratie en danger", F. Montillot et C. Pernès, editions Prat.)

De ce point de vue, ceux qui disent qu'ils faut légaliser le cannabis parce qu'il ne s'agit pas d'une substance si dangereuse ne rendent pas service à leur cause, tant cette argumentation simpliste est facilement démontable. Mais malgré tout, mettre sur un même plan les drogues "végétales à fumer" et les dérivés du raffinage de l'opium ou de la coca n'est pas crédible.

Q. Pourquoi ? comment distinguer les dangers constitués par les différentes drogues ?

R. On peut classer ces dangers en 5 catégories:

  • 3. La probabilité d'atteindre l'accoutumance pour un "primo-consommateur"], et la rapidité avec laquelle cette accoutumance survient.

Si on compare les drogues légales et illégales dans chacun de ces domaines, on se rend compte que le cannabis, dans ses variantes "normales" (non gonflées artificiellement à l'héroïne ou en THC...), n'est pas plus dangereux que l'alcool (voire parfois moins), qui lui, est légal, et nettement moins dangereux que les opiacées.

Reprenons ces 5 points un par un:

1 > Risque létal lié à l'absorption: le risque d'overdose est parfaitement réel en ce qui concerne l'héroïne, le crack, la cocaïne. Les statistiques officielles de l'OCRTIS, dûment sous estimées par ailleurs (voir cette étude), font état de 120 décès liés à l'absorption de ces substances en 2000 , auquel il faut ajouter 148 décès par SIDA liés à l'utilisation de seringues infectées (lien pdf). En revanche, les statistique officielles ne recensent aucun décès pouvant être imputé aux effets physiologiques directs de l'absorption du cannabis. De même que si les commas éthyliques sont nombreux, les morts directes par overdose d'alcool sont, heureusement, fort rares. Bien entendu, cela ne rend pas compte des morts liées aux "effets collatéraux" de ces substances, que nous verrons plus loin.

2 > Dégradations physiques liées à un usage répété: le cannabis est réputé pour son action à long terme sur le cerveau: baisse de la volonté, troubles des capacités intellectuelles, troubles de la personnalité. Les sites officiels sont assez discrets sur les effets physiologiques du THC sur l'appareil respiratoire ou cardio-vasculaire, alors qu'ils sont intarissables sur les dangers (graves et identifiés au demeurant), du tabac. Cela ne signifie pas forcément que ces effets soient inexistants, mais ils sont apparemment d'ordre secondaire.

Il en va tout autrement des dégradations causées par la prise régulière d'héroïne ou de crack (nb. Le crack est un dérivé de la cocaïne qui se présente sous forme de cristaux à fumer) . Les reportages parfois diffusés à ce sujet montrent que les consommateurs réguliers sont réduits à l'état de véritables épaves, physiquement et intellectuellement. D'ailleurs, un grand nombre de décès liés aux effets secondaires de la drogue ne sont pas comptabilisés comme tels. Une avocate me disait (sous le sceau de l'anonymat) qu'une minorité respectable de décès par embolie, accident coronaire, ou autres lésions d'organes vitaux, chez des personnes jeunes, étaient dus à l'absorption de drogue mais que cette cause ne figurait pas sur les actes de décès "pour épargner les familles".

De même, une personne alcoolique est très gravement atteinte dans ses fonctions vitales. Il n'est pas de ma compétence de discuter si ces atteintes sont égales (ce que semble affirmer le rapport Rocques) ou inférieures (ce qui est le point de vue de ses détracteurs...) à celles liées à l'usage d'héroïne ou de crack. Mais il semblerait qu'il y ait un consensus scientifique pour dire que les dégradations liées à la consommation des formes normales de Cannabis sont moins importantes.

3 > Probabilité d'accoutumance: Nous avons tous connu des soirées bien arrosées, voire trop, parfois en séquences rapprochées - ah, les folles beuveries de notre jeunesse estudiantine...- Mais quel pourcentage d'entre nous sont ils devenus réellement alcooliques, au point de subir de graves troubles du comportement social ?

De même, de nombreux jeunes ont été amenés à goûter occasionnellement des joints, voire à connaître des soirées "bien enfumées", par analogie avec les soirées arrosées évoquées précédemment. Combien sont effectivement devenus "accros" au cannabis ? mystère, cela est difficile à quantifier, mais l'expérience des gens de ma génération, qui ont connu de nombreux fumeurs occasionnels, montre que très peu d'entre eux sont devenus dépendants aux joints.

La encore, la comparaison avec l'héroïne ou le Crack (la cocaïne est entre les deux) est saisissante: l'addiction à l'héroïne surviendrait après un très faible nombre de prises variable selon les sujets et serait encore plus rapide avec le crack (avec le crack, le passage du principe actif de la cocaïne dans le sang du consommateur se produit par toute la surface des alvéoles pulmonaires, ce qui produit une attaque d'une violence inégalée sur son cerveau. D'où l'accoutumance quasi immédiate). De surcroît, l'intensité du plaisir "instantané" délivré par ces produits est bien plus forte que pour l'alcool et le cannabis et rendent donc extrêmement probable la récidive (et donc l'addiction) après une première prise.

C'est à l'évidence là que ce situe la principale différence de dangerosité entre les différentes drogues: Le risque de dépendance, et la vitesse à laquelle celle ci survient, sont beaucoup plus élevés pour les dérivés de la transformation chimique de la coca ou de l'opium, que pour les drogues "cigarettes", ou l'alcool. Voila pourquoi le premier joint ou le premier verre ne sont guère (ne devraient guère être) des sujets d'inquiétude pour les parents, s'ils sont capables d'expliquer en termes intelligents les dangers qu'il y a à franchir les limites de la consommation très occasionnelle.

En revanche, la première seringue ou la première pipe à crack sont des signaux extrêmement graves d'ennuis probables à venir.

4 > Troubles du comportement lié à l'usage: Là, la différence entre les différentes drogues est saisissante: alors que le tabac peut être considéré comme physiologiquement destructeur, il est inoffensif au plan comportemental. L'abus de cannabis entraîne parfois des troubles du comportement, allant de la destruction de toute volonté d'agir chez le sujet consommateur à des pulsions suicidaires, mais pouvant également provoquer des passages plus nerveux, une irritabilité plus forte, pendant les phases de manque. De plus, il semblerait qu'à l'instar de l'alcool, le cannabis diminue la vigilance routière.

Rien à voir toutefois avec les troubles liés à l'ivresse alcoolique: décès de la route, mais aussi rixes d'alcooliques et comportements violents, notamment en famille, et également, hélas, une probabilité accrue de survenance d'actes profondément horribles comme les incestes.

Enfin, le cas des drogues "les plus dures" doit être mis à part. L'opinion publique a été conditionnée par les actes violents régulièrement commis par des toxicomanes pour se procurer de ces drogues. Toutefois, ces actions sont liées à l'état de manque, pas à l'état "d'ivresse" qu'elles provoquent, qui dure peu et pendant lequel le drogué est rarement enclin à commettre des actes de violence, encore qu'il y ait des exceptions. Ainsi, d'après drogues.gouv.fr, la cocaïne a des effets "désinhibants" qui peuvent favoriser des passages à l'acte violent. Et certaines drogues chimiquement préparées à partir de la cocaïne peuvent provoquer des comportements potentiellement dangereux à partir des périodes d'ivresse. Mais pour ce qui est de ces drogues, c'est surtout l'état de manque qui peut pousser le toxicomane a commettre des actions désespérées et violentes.

5 > Les troubles liés au manque: Dans tous les cas, le manque pousse à la consommation, à tout prix. Et la gravité de l'état de manque rend d'autant plus difficile le sevrage ou le décrochage. Ainsi, il semble beaucoup plus facile d'arrêter de fumer (et pourtant, dieu sait si beaucoup échouent) que d'arrêter l'héroïne...

Et c'est là que les ennuis commencent pour les consommateurs de drogues illégales. Alors que le consommateur de cigarettes, même à deux paquets par jour, pourra satisfaire son vice pour environ 60F/jour (9-10 Euros), ou 1800F/mois (280 Euros), ce qui est beaucoup mais pas insurmontable (et qui résulte surtout de l'exceptionnel niveau de taxation du tabac...), alors que l'alcoolique trouvera des vins (infects, mais on ne parle plus de gastronomie depuis longtemps chez l'alcoolique...) pour moins de 2 Euros le litre, le fumeur de joints et plus encore l'héroïnomane devront payer des sommes colossales pour trouver leur drogue. Et c'est pour cela que les plus atteints (héroïnomanes, crack...) sont prêts soit à s'humilier par la prostitution, soit à dealer, soit à voler, y compris en prenant le risque de tuer leurs victimes, pour se procurer leur drogue.

Encore qu'il semblerait que certains toxicomanes préfèrent se suicider plutôt que de devenir braqueurs... Là encore, le manque de statistiques officielles, difficiles à collecter il est vrai, rend difficile une appréciation exacte de l'étendue du problème.

Q. Tant de paramètres... Tout cela paraît bien compliqué. Pourriez vous résumer en une phrase ou deux ?

Simple: "une drogue est très dangereuse si il est quasi impossible d'en avoir une consommation raisonnable". Ce qui fait toute la différence entre un joint de cannabis normalement dosé et une seringue d'héroïne ou une pipe à crack. "une drogue est moyennement dangereuse si seule une consommation excessive entraîne des séquelles graves et difficilement réversibles".

Q. Il y a donc des différences de "dangerosité" entre les drogues, mais vous admettez que le cannabis n'est pas innocent. Pourquoi, dans ce cas, tenir le même discours de sévérité vis à vis du cannabis comme de l'héroïne serait il une mauvaise chose, vis à vis notamment des jeunes, qui semblent très friands de cannabis ?

R. Parce qu'en diffusant un discours d'équivalence entre cannabis et héroïne, on travestit la vérité auprès des jeunes, et, pardonnez moi, "on les prend pour des cons". Or les jeunes ont une capacité de jugement forte, mais qui peut être pervertie par la mauvaise qualité de l'information qui leur est dispensée.

Aujourd'hui, 3 millions de jeunes ont déjà fumé du cannabis. On peut le regretter, mais c'est un fait avec lequel nous devons composer. Or la plupart de ces jeunes ne deviennent pas "accros" et donc ont une estimation "relativement basse" du danger réel que le cannabis représente pour eux.

Instiller l'idée que cannabis et héroïne (ou crack) "sont la même merde" peut inciter certains à croire, a contrario, que "l'héroïne n'est pas plus dangereuse que le cannabis", ce qui serait une terrible méprise. Lorsqu'un dealer distribue ces deux produits, il peut ainsi jouer de cette ambiguïté auprès des jeunes pour le faire passer des drogues "semi-dures" aux drogues "ultra-dures".

Mieux vaut s'adresser à la partie élevée du cerveau des gens, admettre que le danger lié aux différentes drogues n'est identique d'une substance à l'autre, et communiquer autour de ces différences auprès du public, et notamment des plus jeunes.

Q. Ce que vous venez de dire sur la dangerosité des drogues fait relativement peur, il ne parait pas y avoir là de quoi plaider en faveur de la dépénalisation de l'usage, voire de la légalisation du commerce des drogues...

R. Ah ? Pourquoi l'alcool est il en vente libre, dans ce cas ? Nous venons de voir que ses effets étaient globalement bien plus dévastateurs que ceux du cannabis, et pourtant, personne ne songe plus à l'interdire. Les Etats Unis ont prohibé la vente d'alcool entre 1919 et 1933. Cela à provoqué (source: Cato institute) une flambée des prix et une explosion de la violence liée aux activités des mafias pour contrôler cette distribution extrêmement lucrative. Des exploitants de débits de boisson étaient menacés par les mafias pour accepter de vendre leurs marchandises, la concurrence entre factions se déroulait à l'arme à feu ou à l'explosif. Al Capone a sans doute été, en dollars courants, la plus grande fortune de l'histoire des Etats-Unis, plus encore que Bill Gates.

Et pire, les effets sur la consommation d'alcool ont été négligeables. En revanche, les décès liés à la vente d'alcool frelaté (le fameux alcool de bois qui fait partie du folklore de la série TV "les incorruptibles") ont explosé alors qu'ils sont rarissimes en temps normal (il y a eu des affaires de vin frelaté au méthanol dans les années 90 qui ont fait quelques morts en Europe. Rien d'extensif).

L'alcoolisme est un problème de santé grave, qui provoquerait 11.600 décès directs (notamment par cirrhose) par an en France, et qui concernerait 3.000.000 de personnes, encore que je me méfie de ces agrégats ou l'on mélange l'alcoolique chronique et le buveur excessif occasionnel. Pourtant, malgré l'énormité des chiffres, personne ne pourrait sérieusement envisager la prohibition, en se basant sur l'expérience menée dans les années 20 aux USA.

Il en va de même pour les drogues aujourd'hui. En 1989, le Cato Institute (lien) estimait à un facteur d'environ 100 la différence entre les drogues dures achetées sur le marché noir, et les drogues achetées légalement par les hopitaux pour usage médical, produites par des grands laboratoires pharmaceutiques. La morphine (dont on extrait assez simplement l'héroïne) légale coûtait alors 20 dollars (#20 euros) l'once (31 grammes), soit nettement moins d'un dollar le gramme ! Il n'existe pas une bourse de l'héroïne, mais au milieu des années 80, le commissaire N'guyen Van Loc écrivait dans ses mémoires que la dose d'héroïne commençait aux alentours de 200F, (30 Euros), ce cours étant très volatil en fonction de l'approvisionnement du marché. A raison de deux doses par jour, ce qui correspond à un individu "moyennement dépendant", le budget mensuel pour la drogue était donc au minimum de 12.000 Francs (1800 Euros) avant 1990. 12.000 Francs nets, au minimum, qui peuvent être facilement doublés, triplés, quadruplés, si les cours sont au plus haut et l'individu très accroché à la drogue. 12.000 francs minimum, c'était plus que le salaire moyen (brut..) des français à l'époque. Qu'il faut se procurer chaque mois, car le manque ne prend jamais de vacances, et ce après impôts, hors logement, nourriture, et ce alors même que la situation de drogué rend l'individu de moins en moins apte au travail, et inapte à l'occupation de postes à haut salaire...

On comprend donc que le besoin d'argent soit vite au centre de la vie des personnes "accrochées" aux drogues "ultra-dures". Et que cette consommation conduise vite à la marginalité, à la prostitution, au crime.

Q. D'où vient la différence de prix entre la morphine légale et les drogues les plus dures vendues au marché noir ?

R. La prohibition oblige les producteurs et les distributeurs de drogue, qui ont alors un "statut" de trafiquant, à organiser production et distribution de façon à échapper aux représentants de la loi. Les labos de production sont donc relativement archaïques et de petite taille, car ils peuvent être découverts et détruits. Mieux vaut maintenir plusieurs unités de traitement de la matière première demandant peu d'investissement mais faiblement productives en contrepartie. Les circuits transfrontaliers incluent des coûts élevés de dissimulation des drogues aux autorités, et des transports par quantité unitaires assez artisanales, même si parfois des prises de plusieurs centaines de kilos sont annoncées. Le coût des prises douanières (environ 6% des quantités passées, selon l'estimation par nature imprécise des autorités) est également inclus par les trafiquants dans leur prix de revient. La distribution au client final est elle même artisanale (conditionnement en paquets dans des locaux provisoires, dealers opérant par petites quantités et cachés...).

Il y a plus. Le "marché" des drogues illégales s'opère par définition en dehors des lois, Lapalisse n'eut pas mieux dit. Il n'y a donc pas une "libre et saine concurrence" entre les acteurs du marché. Sur un territoire donné, une organisation mafieuse tend à imposer ses grossistes par la force et ainsi s'assure des marges très élevées. De surcroît, les dépenses de "service d'ordre" sont très importantes, puisqu' assurer la sécurité d'un territoire dans ces conditions demande une main d'oeuvre assez nombreuse et équipée d'armes lourdes. Enfin, il faut souvent corrompre des pouvoirs locaux pour assurer la sécurité du commerce, ce qui augmente encore les coûts du produit, et a des effets désastreux sur la conduite des affaires publiques...

Enfin, le commerce de la drogue étant illégal, la prise de risque de tous les participants à ce trafic est élevée, aussi tous les échelons intermédiaires réclament ils une rémunération en rapport avec cette prise de risque. Seuls les paysans des pays producteurs touchent une part assez misérable du gâteau, encore qu'elle puisse être supérieure à celle procurée par des cultures classiques, comme on le voit en Afghanistan.

Il ne faut donc pas s'étonner que la drogue vendue au marché noir soit si chère... Ajoutons en plus que la morphine légale produite par des laboratoires sous contrôle est d'une qualité parfaite, alors que la drogue produite par les organisations mafieuses est fortement polluée d'impuretés diverses et hautement nocives (source: Christian Michel).

Q. Selon vous, la drogue légale serait beaucoup moins chère ?

C'est très probable. Regardons le processus de fabrication de la drogue: il n'est pas différent de celui mis en œuvre pour produire 90% des produits pharmaceutiques de synthèse. Comme je l'ai mentionné précédemment, le CATO institute estime à un facteur 100 la réduction du prix escomptable si la fabrication et la distribution de drogues pouvaient s'opérer au grand jour. Christian Michel, qui dirigea un laboratoire pharmaceutique produisant entre autres de la cocaïne légale, m'a confirmé cette échelle de valeur. Cela paraît énorme, mais même en admettant qu'ils se trompent d'un facteur 5 (ce qui paraîtrait étonnant de la part de sources aussi sérieuses), la réduction de prix des drogues vendues au détail serait encore d'un facteur 20, sauf si le gouvernement se met à taxer les drogues comme le tabac (nous y reviendrons).

Q. Quels seraient les impacts de cette baisse de prix ?

Cela changerait tout l'écosystème de la drogue. Le budget mensuel d'un "accro" aux drogues dures pourrait passer sous la barre des 150-200 Euros, ce qui permettrait à la plus grande partie d'entre eux de se sortir des spirales de délinquance ou de prostitution qui sont leur quotidien.

Le nombre de vols commis pour se procurer l'argent de la drogue serait ramené à pratiquement zéro. Ainsi, les policiers pourraient mieux se consacrer à la lutte contre les cambriolages purement crapuleux, les viols, les meurtres, l'esclavage sexuel (terme plus parlant que proxénétisme selon moi), etc... de surcroît, les prisons ne seraient plus encombrées de dealers, ce qui permettrait à des auteurs d'autres délits et crimes violents d'effectuer des peines proportionnelles à la gravité de leurs actes. Aujourd'hui, trop de petits et moyens criminels échappent à un juste châtiment parce que les places de prison sont en nombre insuffisant. La sécurité dans nos pays progresserait dans d'importantes proportions.

Pensez qu'aujourd'hui, de nombreux proxénètes, des esclavagistes qui forcent des femmes (et des hommes) à se prostituer en les soumettant à une violence insupportable, sont "protégés" par les forces de l'ordre parce que ce sont de bons "indics" en matière de stupéfiants... N'atteint on pas là le sommet de l'injustice ? En quoi le sort terrifiant des femmes-esclaves de la prostitution doit-il être toléré par les autorités au motif que la chasse aux dealers est prioritaire ? La prohibition des drogues conduit à une bien cruelle inversion des valeurs à laquelle la légalisation permettrait de remédier.

Quant aux pays producteurs, leur situation se trouverait enfin assainie: les caïds qui tirent des profits mirifiques du trafic de la drogue seraient mis hors jeu. Les gouvernements locaux, qui subissent tous les inconvénients du narco trafic (corruption, guérilla, ...) pourraient enfin penser à mettre en place des politiques orientées vers le développement, et pas uniquement vers la résistance aux mafieux. En Colombie, l'argent de la cocaïne alimente la plus impitoyable des guérillas: 35.000 morts violentes, 300.000 sans domiciles sont à mettre à l'actif, si on peut dire, de la prohibition des drogues, ces 10 dernières années. Et plus d'1 millions de colombiens de classe moyenne ont fui ce pays, condamnant ceux qui restent à toujours plus de pauvreté. (source: J.Hari)

De plus, les marges rendues possibles par la prohibition sont une aubaine pour tous les mouvements terroristes qui veulent lancer des attaques contre le monde libre. Il est de notoriété publique que l'opium afghan finance des organisations islamistes, que les FARC colombiennes prélèvent un pourcentage sur l'activité des cartels (quand le crime rackette le crime...), que le sentier lumineux a mené une guerre sauvage aux paysans péruviens pour les forcer à cultiver la coca, que la drogue Laotienne a en son temps financé les khmers rouges, liste non exhaustive. En dépénalisant le commerce de la drogue, l'occident libre saperaient un des piliers du financement de bien des organisations totalitaires qui veulent sa perte.

Q. Soit, mais les paysans des pays du tiers monde producteurs de coca ou d'opium ne perdraient ils pas leurs moyens d'existence ?

R. Aujourd'hui, ces paysans ne touchent qu'une part mineure de l'argent des trafics. Ils sont souvent contraints d'accepter la culture de ces substances par les organisateurs du trafic, sous peine de mort ou "d'expropriation" hors de toute règle de droit. Certes, parfois, la culture du pavot permet de faire vivre des familles mieux que les cultures antérieures. Mais les remèdes à la lutte contre la pauvreté du tiers monde sont dans une libéralisation accrue du commerce de toutes les productions, pas dans l'exploitation de la prohibition des drogues, dont les inconvénients surpassent les avantages, y compris pour les économies des pays producteurs -qui deviennent souvent des pays consommateurs- prises dans leur ensemble.

Q. Tout de même, une baisse aussi spectaculaire des prix de la drogue ne signifierait elle pas une explosion de la consommation ? Vos idées n'engendreraient elles pas "une France de drogués" ?

R. C'est une des inconnues de la légalisation. Mais il est loin d'être certain que la consommation exploserait. N'oubliez pas qu'actuellement, les personnes qui tombent dans la drogue sont approchées par des dealers au marketing particulièrement actif, qui proposent des doses gratuites, dans l'espoir de profits ultérieurs bien plus élevés. Ces dealers, parfois eux mêmes toxicomanes, donc particulièrement incités à élargir leur clientèle, cherchent leurs clients, les sélectionnent, les appâtent, ce sont des vendeurs le plus souvent très performants.

Demain, si la dose de drogue légale vendue en pharmacie (je reviendrai sur le délicat problème de la distribution plus tard) coûte, disons, 1 à 3 euros, les dealers de rue disparaîtront car ils ne pourront pas espérer faire du bénéfice en vendant de la drogue "artisanale" à de tels prix. Autrement dit, pour tomber dans la drogue, un consommateur devra faire de lui même le pas de rentrer dans une pharmacie, de demander à acheter un paquet de 5 doses à 10 euros, et s'initier tout seul à la consommation. Sont ils si nombreux, ceux qui sont prêts à faire le pas, sans "ami bien intentionné" pour les assister, surtout si sur les boites de drogues, figurent des photos de drogués avec en légende "attention, si vous consommez ce produit, demain, vous pourriez ressembler à çà" ?

Q. N'y a t il pas là une faille dans votre raisonnement ? Un marché libre suppose, pour les producteurs, un espoir de croissance, sinon pourquoi s'y investir ?

R. "une société sans drogue" est un objectif parfaitement utopique. Quel que soit le système d'approvisionnement existant (légal ou clandestin), il y aura toujours des nouveaux entrants dans la consommation de la drogue. Autant que ce soient des producteurs civilisés qui bénéficient de cette clientèle, et que le chiffre d'affaire de cette activité reste marginal dans le commerce mondial. Même si les modes de distribution adoptés ne favorisent pas l'explosion de la consommation, celle ci sera toujours suffisante pour attirer des entrepreneurs légaux en nombre suffisant.

On peut même espérer, encore que je sois moins optimiste que d'autres à ce point de vue, qu'un peu de R&D enfin légale autour de la drogue permette de créer des substances moins nocives pour l'organisme, ou avec des modes d'administration moins dangereux que la seringue. Des drogues en patch ?... L'idée fera peut être bondir certains, mais pourquoi pas... En revanche, il ne faut pas pousser l'angélisme trop loin: ceux qui pensent que l'on pourrait créer des drogues procurant le même plaisir immédiat à la consommation que les cochonneries actuelles tout en réduisant les effets secondaires indésirables à un niveau négligeable me paraissent trop optimistes. Après tout, on attend encore un substitut à l'alcool à la fois inoffensif et enivrant !

Q. Tout de même, vous ne prouvez pas que le nombre de drogués ne va pas exploser.

Non, je ne le prouve pas. L'époque ou l'usage des drogues était libre (disons jusqu'au début de ce siècle pour faire court) n'était pas pour autant un âge d'or de la consommation, mais il faut reconnaître que les deux époques n'étaient pas comparables. La médiatisation du phénomène n'était pas la même, la liberté de circulation et les moyens de transport des marchandises non plus. Toutefois, il faut noter que les lieux où la consommation de drogue s'est le plus développée, comme la Chine côtière, sont ceux où les états colons ont voulu se servir des drogues pour saper les volontés d'émancipation des populations locales. L'explosion de la consommation et donc du trafic de drogue fut parfois l'œuvre d'états dévoyés...

Aux USA, on estime que la proportion de la population "ayant un problème avec la drogue" n' a pas varié (autour de 3%) entre l'époque ou la drogue était libre et maintenant (source: cato). Mais nous sommes dans un domaine clandestin, les statistiques y sont donc peu fiables.

On ne peut pas être sûr que le nombre de drogués n'augmentera pas. Et c'est là que le bât blesse pour l'opinion: la plupart des gens pensent que cela "ne leur arrivera pas", à eux ou leurs enfants, que "le phénomène reste marginal", et qu'eux, de "bons parents", sauront préserver leurs gosses de ce danger. Pourquoi dans ces conditions changer le système prohibitionniste actuel ? Pourquoi opter pour l'inconnue que représente la légalisation ?

Un père de famille à qui je tentais d'expliquer mon point de vue m'a rétorqué: "Mais si c'était votre fille qui se droguait, seriez vous toujours favorable à la dépénalisation ?". Ce à quoi je lui ai rétorqué, à sa grande surprise: "si par malheur votre fils se droguait, préfériez vous que la société le traite comme un malade ou comme un délinquant ? préféreriez vous pouvoir lui payer sa drogue sur vos revenus, ou qu'il soit obligé de vous voler, de braquer ou de faire la pute pour payer ses doses ?". Cette anecdote illustre bien le problème posé: dans un cas, on sait que le problème de la drogue touche suffisamment de jeunes pour être grave mais pas suffisamment pour que tout le monde se sente concerné. Dans un autre, les drogués et leurs familles subiront moins de souffrances du fait de la drogue, mais on ne peut pas garantir qu'il n'y aura pas augmentation du nombre de drogués, donc du nombre de familles concernées.

Ceci dit, la prohibition actuelle n'a pas empêché un nombre important (quoique non mesuré précisément) de personnes, et surtout parmi les plus jeunes, de consommer du cannabis, de l'extasy, et plus gravement, de l'héroïne, de la cocaïne, du crack. Rien ne prouve que la légalisation augmenterait le nombre de consommateurs potentiellement attirés par ces produits.

Q. Je suppose que vous ne préconisez tout de même pas la vente libre des drogues dures dans les supermarchés ?

Non. Même si certains libéraux vont jusque là, je ne les suis pas sur ce terrain. Contrairement à ce qui se passe avec l'alcool, le tabac ou même le cannabis, quand on commence à consommer une drogue dure, fusse une seule fois, il est difficile de ne pas tomber dans le cycle de la dépendance et de la déchéance physique qui l'accompagne. Aussi ne peut on pas à mon avis vendre de la drogue comme des paquets de bonbons. Je pense qu'il faut limiter la vente des drogue dures (cocaïne et dérivés, héroïne, LSD, et sans doute quelques autres...) aux pharmacies, volontaires, bien sûr, car on ne peut contraindre un pharmacien à vendre un produit qu'il ne désire pas vendre, et à des dispensaires hospitaliers. On pourrait également coupler des lieux de ventes spécialisés à des "shoot-rooms" comme ceux qui ont été lancés en Suisse pour éviter que les junkies ne squattent les halls d'immeubles. L'initiative a été très mal perçue par la population des villes à ses débuts, aujourd'hui, de nombreux suisses reconnaissent qu'il vaut mieux qu'existent des lieux dédiés à la consommation de drogue, que livrer les toxicomanes à la rue ou aux gares (source: JL Romero, "lettre à une droite maladroite")...

De même, je ne suis pas favorable à la publicité pour les drogues. Seule une information médicalement contrôlée (mais uniquement factuelle et non moralisatrice) sur le lieu de vente devrait être autorisée.

En revanche, je ne vois aucune raison de traiter le cannabis, "normalement dosé" voire même "un peu fortement dosé" pourvu que l'information du consommateur soit claire, différemment du tabac, voire de l'alcool. Je pense même qu'il est souhaitable que les circuits de vente du cannabis et des drogues dures soient séparés. Aujourd'hui, nombre de dealers sont "multi substances": un vendeur de hasch aura intérêt à essayer de vendre de l'héro à un client s'il "voit une faille" chez lui, car l'espoir de profit est plus élevé avec l'héroïne (ou le crack) qu'avec le cannabis. Si on sépare les circuits de diffusion, alors la tentation pour les consommateurs de cannabis, de passer à des drogues plus dures, n'en sera que plus réduite.

Q. Vous ne répondez toujours pas de façon satisfaisante au risque d'explosion de la consommation sous tendu par la légalisation. Les hypothèses que vous faites ne sont que des hypothèses !

Et pour cause, il n'y a pas d'expérience récente de dépénalisation de la vente des drogues dures dans le monde. Nous manquons cruellement de données pour "modéliser" le comportement du marché dans une hypothèse de rupture complète avec un système existant. Je ne peux que me contenter de croire que les problèmes posés par la légalisation seraient inférieurs à ceux posés par la prohibition.

Il y a tout de même un précédent: le nombre d'alcooliques aux USA n'a pas diminué pendant la prohibition, et n'a pas augmenté après. Je n'aurais pas la malhonnêteté intellectuelle d'en tirer une loi générale (chaque cas, chaque époque, chaque clientèle est différente), mais c'est un signe encourageant.

Et quand bien même. Légaliser la drogue n'est pas seulement une bonne opération d'un point de vue économique pour les nations touchées par le phénomène. C'est un problème d'abord éthique: jusqu'où les états et les législateurs peuvent ils priver un individu de la liberté de jouir de son corps, qui est la première de ses propriétés, même si c'est pour se détruire ?

Q. Vous exagérez. Vous n'allez tout de même pas élever la toxicomanie au rang de liberté fondamentale de l'individu ?

Si, justement. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen prévoit que tout individu reçoit à la naissance des droits naturels imprescriptibles qui sont "la vie, la liberté, la propriété et la résistance à l'oppression", et que ces droits ne s'arrêtent que là où commencent ceux des autres.

Dans ces conditions, je ne vois pas en quoi le fait d'acheter une drogue à un commerçant, pour peu que celui ci soit respectueux des règles du commerce civilisé, pour se l'injecter, viole les libertés ou la propriété d'autrui. Bien sûr, c'est "sale", un drogué en manque, et çà ne fait pas honneur à l'espèce humaine, c'est un gaspillage de capital humain, mais si on peut avoir un préjugé moral contre la drogue, je ne vois pas au nom de quel principe on peut interdire à une personne de se droguer. Pour la protéger d'elle même ? Mais alors pourquoi ne pas lui interdire de boire ? de fumer ? de conduire ? pourquoi ne pas criminaliser le suicide ? Le sexe non protégé ? le ski hors piste ? La cuisine grasse ? Pourquoi, à partir du moment ou l'échange de drogue de drogue ne viole pas les droits des deux parties prenantes, doit il être traité comme un acte criminel ?

Dans une société respectueuse des libertés individuelles, ne peut être interdit que ce qui porte préjudice à la vie et la propriété des tiers. L'échange de drogue entre individus consentants n'entre manifestement pas dans cette catégorie.

En revanche, cela n'exonère pas le drogué de sa responsabilité individuelle dans les cas il porte préjudice à autrui sous l'emprise de la drogue (en conduite automobile par exemple...) et çà ne le protège pas du licenciement si son employeur estime qu'il travaille plus mal.

La position libérale, qui consiste à dire, "obligeons les producteurs à informer correctement sur les risques létaux et la nocivité du produit, et laissons le consommateur se décider en toute liberté", me paraît plus saine que la prohibition, basée uniquement sur des préjugés moraux contre certains types de comportements "incorrects".

Q. Je vous attendais là. Vous dites que le consommateur est libre. Or le consommateur de drogues dures est le plus souvent "dépendant". Il n'est donc plus libre de refuser la transaction. Où est la liberté du consommateur dans tout çà ?

Dans un système libéral où la vente serait légalisée, le vendeur serait tenu d'informer clairement le consommateur "sain" des risques d'overdose, de dépendance et de maladie grave qu'il encourt. Sinon, il s'exposerait à des poursuites comme celles auxquelles les fabricants de cigarettes font face. A ce moment là, le consommateur est libre de choisir et convenablement informé.

Si par malheur il tombe accro, il ne peut s'en prendre qu'à lui même. Cela constituerait un gros progrès par rapport à la situation actuelle où le consommateur potentiel est souvent l'objet d'une tentative de manipulation par un dealer.

De surcroît, le drogué, qui ne serait plus un délinquant, serait toujours libre de tenter de s'arrêter. Dans un système dépénalisé, il trouverait plus facilement qu'ailleurs des médecins ou des structures caritatives pouvant l'aider à s'échapper de la drogue. Aujourd'hui, il doit consacrer son énergie à trouver des sommes d'argents pharamineuses et à se cacher de la répression des autorités. Sous la dépénalisation, sa liberté ne serait pas parfaite, mais au moins elle progresserait fortement par rapport à la situation actuelle.

Q. Vous prétendez que la dépénalisation supprimerait la contrebande. Le tabac ne fournit pas un beau contre exemple à cette théorie ?

Le problème du tabac est que l'état a multiplié les taxes au delà du raisonnable ! 90% du prix d'un paquet de cigarettes est constitué de taxes ! Il est évident que si l'état devait dépénaliser la vente des drogues, il ne devrait pas y appliquer la même taxation, sinon, vous avez raison, la contrebande continuera d'exister, comme elle existe - et explose - pour le tabac.

C'est un des obstacles à la dépénalisation des drogues. Le fumeur ou l'amateur de bordeaux accepterait il d'être plus taxé que le fumeur de cannabis ? Non, et il aurait raison. C'est tout notre système de taxation des "vices" qui serait remis en question. Ce serait indubitablement une bonne chose, mais aucun ministre des finances n'est prêt à l'admettre...

Q. Croyez vous que la population française soit prête à accepter une telle révolution législative ?

R. Aujourd'hui, non. Le débat sur la dépénalisation existe si peu... Et tant les partisans de la pénalisation que ceux de la dépénalisation semblent incapable de dépassionner le débat. Ceux ci tournent rapidement à l'anathème et aux invectives, comme hélas sur d'autres sujets de société. Il semble de plus en plus difficile en France de mener un débat constructif sur des sujets difficiles.

De plus, la légalisation totale de toutes les drogues n'ayant été essayée nulle part à une époque récente, quel gouvernement prendra le risque politique de se jeter à l'eau en premier ?

Ajoutons à cela qu'une action unilatérale de la France paraît difficile dans le cadre de l'espace Schengen et de l'UE. Si nous agissions seuls en ce sens, nous verrions fleurir un narco-tourisme en provenance de toute l'Europe dont personne ne voudra, et les marchés noirs des pays voisins continueraient à faire prospérer des mafias aux méthodes répugnantes. Et si nous devons convaincre des partenaires de marcher à plusieurs dans cette voie, cela renforcera la difficulté politique de l'opération.

Pourtant, il me semble qu'il faut avoir le courage de diffuser de telles opinions, et de susciter un débat. Il faut aussi se donner les moyens de vérifier certaines des hypothèses sur lesquelles se fondent l'argumentaire des pro-légalisation, à savoir la baisse de prix escomptable des drogues vendues au détail. Pour cela, il faudrait qu'une enquête auprès de laboratoires pharmaceutiques, notamment ceux qui fabriquent de la cocaïne ou de l'héroïne légale pour usage médicinal, soit lancée et que ses résultats soient communiqués au public. S'il s'avère que les hypothèses ci avant énoncées sont trop optimistes, alors les pro-légalisation devraient revoir leur position. Mais tout porte à croire que notre hypothèse est bonne. Et alors avec de tels chiffres indiscutables en main, nous pourrions expliquer aux citoyens comment légaliser le commerce des drogues contribuerait à amoindrir dans de vastes proportions un grand nombre de problèmes de délinquance, de sécurité, de terrorisme, de pauvreté du tiers monde. Et qui sait si dans quelques plus ou moins longues années, alors les pro-dépénalisation ne seront pas majoritaires ?

Q. Un "grand débat" de plus ? soit , mais plus pragmatiquement, que pourrait-on faire dès à présent ?

R. Dès à présent, on pourrait sans risque majeur dépénaliser la vente du Cannabis, et réglementer de façon simple ce commerce (en définissant les dosages de THC admissibles, les circuits de distribution et les règles de packaging) sur la même base que celui du tabac ou de l'alcool, en en profitant pour réduire l'hyper-taxation de ces substances. Au vu des récentes décisions concernant les hausses du prix du tabac, dont les effets pervers sur la contrebande et la délinquance se dont déjà sentir, on n'en prend pas le chemin !

Mais cela permettrait d'apporter, l'expérience aidant, un début de réponse à l'opinion publique, à la question suivante:" vaut il mieux confier le commerce des substances "séduisantes mais nocives" à des mafias ou à des pharmaciens et autres commerçants civilisés et professionnels, dans le cadre de la loi ?"




Annexes :

Quelques sources pour vous faire votre propre opinion

Sources officielles

http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c1_le_ministre/c13_discours/2003_04_23_drogues (discours de N. Sarkozy au sénat)

La MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies) : http://www.drogues.gouv.fr/ (nombreux liens)

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/losp/36toxicodep.pdf (rapport officiel sur la toxicomanie et les dépendances)

Informations générales

http://membres.lycos.fr/caat/ (association d'aide aux toxicomanes)

http://publications.lecrips.net/swaps/11_112.htm (mortalité lié aux drogues)

http://alsace.u-strasbg.fr/medecine/cours_en_ligne/e_cours/maturation-3a/toxicomanie-stupefiant.pdf (rapport médical complet sur les drogues et leurs effets)

http://www.anpa.asso.fr/html-fr/syntheses-pdf/synthese-statistiques.pdf (statistiques sur l'alcool en France)

Liens pro-légalisation

http://www.cato.org/current/drug-war/index.html (toutes les études du Cato sur la prohibition et ses effets néfastes)

http://www.johannhari.com/archive/index.php?subject=drugLegalisation (Nombreux textes de Johann Hari, Journaliste britannique, pro-légalisation)

http://www.liberalia.com/htm/cm_interdire_drogues.htm , par Christian Michel, auteur libertarien.

Liens anti-légalisation

http://www.drogue-danger-debat.org/index.php (association Française opposée à toute légalisation)

lire la suite

______La droite est pourrie. Les socia-syndicalistes se nourrissent de la misère du peuple. Vous n'avez pas conscience de la xénophobie Anti-Noir et Anti-Arabe en france? disent bien que pour le KKK occidentale intoxiquer au nom du néolibéral..

1) Le déni.

Il y a dans cette phrase un déni total qui est resté inaperçu car secondaire, voire insignifiant. Mais il a son importance.

En effet, cette phrase dénie le fait que ces "noirs" et "arabes" sont en majorité Français. Nous aurions pu les présenter de différentes façons, mais ...x a choisi de les présenter comme des "noirs et des arabes" du bas de son troupillons.

Mr x est un zigotto en mal de publicité, qui dit des conneries à la Télé. Mais il n'en dit pas plus que les autres au bistrot. x sans télé n'est plus rien...alors?

  • "Le poète a dit la vérité, Il doit être exécuté". (Que cette réalité soit vrai-fausse, biaisée au vu des stats du ministère de l'intérieur ou de l'administration pénitentiaire, cela est un autre problème, ce n'est pas à x de le résoudre, ni à moi, ni à vous)

...J'ai une autre vérité à propos des trafiquants de fric.

Ils ne sont pas tous blancs, mais

  • C'est la grande majorité, en occident, et ils créent la misère, et la fin du monde dont ils font leur fortune.
  • Ces criminels là sont non seulement peu pourchassés, Très hautement bien placé dans la societé, mais surtout complimentés et récompensés.

...Au point que le grand escroc qui nous préside Mr x depuis 2007 a prétendu faire disparaître les Délits Financiers, et s'active à supprimer les juges D'INSTRUCTION pour les Remplacer par des PROCUREURS à ses ordres.

Ainsi, il (x président) est certain de ne pas se retrouver dans la situation de lui (x ancien président).

Les délinquants de la haute finance, condamnés à plusieurs dizaines d'années de prison, les escrocs des affaires, sont-ils aussi noirs ou arabes? les gangster de la mafia sont ils noirs ou arabes? merci de me prévenir, je n'ai pas la télé.

J'ai compris que tous les délinquants noirs ou arabes étaient soit noirs soit arabes, soit les deux.

mais les autres je ne sais pas.

Les cons, sont-ils aussi clairement répartis?

  • Dites: Vous n'avez pas conscience de la xénophobie anti-noir et anti-arabe en France ? Des partis empreints de cette haine-là et à l'impact grandissant ?

Certes d'autres minorités ont pu être des cibles, mais moins de la part d' institutions, et elles n'avaient pas les armes médiatiques ou culturelles pour se défendre, on ne les entendait donc pas.

Ne confondez pas des revendications territoriales ou de systèmes avec celles qui concernent l'intégrité des personnes concernées, dans ce qu'elles représentent d'humanités seules.

Mr x, en tant que journaliste, à une responsabilité face à ceux qui boivent ses paroles, il propage dans ces propos de la discrimination.

Ce débat sur l'identité nationale aura eu une seule et maigre utilité, faire transpirer la xénophobie de certains en légitimant leur pensées intimes.

A chacun selon ses peurs, ses capacités à aimer son prochain, ses soifs de haines, d'embrasser ou de réprouver sa haine de l'autre.

==> Ceci dénie le fait que x ne tenait pas une conférence mais répondait à un propos sur les arabes et les noirs et le contrôle dont ils sont l'objet. Ce n'est pas lui qui, en l'occurence, a commencé à en parler. Pour x aussi, ces personnes sont des français : dire arabe et noirs, ce n'est pas dire "non français" - sauf à sous entendre qu'il est impossible d'être arabe ou noir ET français.

Pourquoi personne ne pose la question à x: "ok, il y a x% de noirs en prison, et donc quelle est votre conclusion?"

Est-il pertinent d'étudier la couleur des cheveux, des yeux pour expliquer la violence?

Il aurait été en effet bien meilleur de poser cette question, plutôt que de lui dire simplement de se taire.

La couleur n'explique évidemment pas la violence et x, contrairement à ce que l'on veut faire croire, n'est pas raciste. Il défend une position assimilationniste - ce qui est l'exact opposé du fait de prétendre que certaines races ne pourront jamais être comme les autres. Seulement, il regrette que la politique d'assimilation fut abandonnée au profit d'une défense des différences, qui, selon lui, aboutit à une désintégration sociale : chacun revendique pour soi et défend sa culture, ses habitudes, ses normes (cf. le voile).

Et c'est cette désintégration sociale qui, selon lui, favorise la délinquence et explique que "la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes", parce que les dernières vagues d'immigration n'ont pas pu profiter de la politique assimilationniste d'autrefois.

C'est donc une explication sociale et culturelle que propose x.

Mais pour s'en rendre compte, il faut évidemment prendre la peine de chercher à le comprendre.

On peut être contre son explication. Mais pour le taxer de raciste, comme font beaucoup, il faut soit parler sans connaitre sa position (simplement réagir au buzz, par exemple), soit être de mauvaise foi.

lire la suite

_____Les "noirs et les arabes" ont toujours été des cibles de choix ... « La plupart » des trafiquants de drogues sont-ils « noirs et ... d'arabes » ? L'état de délabrement des élites française est stupéfiant..

Le racisme ordinaire a retrouvé une grande liberté d'expression depuis que le Président de la République et le ministre de l'immigration ont lancé le prétendu « grand débat sur l'identité nationale ».

L'affaire qui agite ces derniers jours le microcosme parisien en est une illustration parmi des milliers d'autres. Les propos du chroniqueur Eric Zemmour étonnent peu, on peut aujourd'hui dire et entendre à peu près tout et n'importe quoi à la télévision.

Qu'un haut magistrat comme Philippe Bilger, Avocat général à la cour d'assises de Paris, s'en soit mêlé est déjà plus surprenant ; mais pourquoi pas : il faut défendre la liberté d'expression des fonctionnaires. Le problème est que le contenu de son intervention est assez affligeant.

Qu'attendrait-on d'un tel haut fonctionnaire de la Justice sinon qu'il aide à prendre de la hauteur, qu'il élève le débat ? Or voici qu'il nous dit :

  • 1) il ne sert à rien de regarder les statistiques officielles « dont la finalité presque exclusive est de masquer ce qui crève les yeux et l'esprit »,
  • 2) il suffit de voir à quoi ressemble les couloirs du Palais de Justice de Paris pour savoir que les trafiquants de drogues sont effectivement « noirs et arabes » et ainsi confirmer « la justesse de cette intuition ».

Deux affirmations bien regrettables.

  • En matière de statistique, un magistrat pourrait plutôt indiquer par exemple que le dernier volume publié (2008) par la statistique judiciaire, dans la série « Les condamnations », donne 2 187 personnes condamnées pour trafic (import, export) de drogues, dont 37 % d'étrangers.

Parmi ces étrangers condamnés, 167 sont des ressortissants d'un des trois pays du Maghreb mais surtout 137 sont Marocains (soit 20,5 % des étrangers et 7,6 % de l'ensemble des condamnés), ce qui n'a rien de surprenant puisque le Maroc est le principal producteur de Cannabis alimentant le marché français. Voilà qui fournirait au moins une base de discussion, au besoin très critique (nous pourrions y contribuer), mais qui vaudrait mieux qu'un effet de manche méprisant.

  • Quant à dire qu'il suffit de regarder les couloirs du Palais de Justice de Paris pour savoir qui sont les trafiquants de drogues en France, l'affirmation laisse également pantois. Le magistrat devrait tout de même savoir d'une part que Paris n'est pas la France, d'autre part et surtout que n'arrivent en justice que les trafiquants confondus et interpellés par la police et la gendarmerie, soit une partie probablement très minoritaire des trafiquants (puisque la consommation de drogues se porte hélas très bien par ailleurs).

Enfin, on ne peut que regretter amèrement la banalisation de l'usage de catégories raciales comme si elles étaient en elles-mêmes explicatives de quoi que ce soit. S'il existe une relation entre la couleur de la peau et le trafic de drogues, alors il faut expliquer la nature de cette relation, ou bien se taire. Car faute d'explication, on ne fait que renforcer les préjugés xénophobes de ceux qui, précisément, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

http://www.mediapart.fr/club/blog/laurent-mucchielli/260310/la-plupart-des-trafiquants-de-drogues-sont-ils-noirs-et-arabes

  • De : psychisme children negrier

Le lundi 29 mars 2010 à 11:53

Le fait qu'il y ait plus de noirs et d'arabes dans les tribunaux pour des délits de trafic de drogue ne prouve absolument pas que ceux-ci se livrent plus que d'autres populations à ce trafic. Il suffit de ne contrôler qu'eux pour arriver à ce déséquilibre statistique.

"S'il existe une relation entre la couleur de la peau et le trafic de drogues, alors il faut expliquer la nature de cette relation, ou bien se taire". Le problème quand on se tait, c'est que la démagogie d'extrême droite rempli le vide par le discours classique "tout le monde sait bien que...", "tout le monde voit bien que...", "c'est évident mais les elites ne l'avouent pas"...

Donc, l'absence de statistiques ethniques renforcent le discours extrêmistes. Si on avit des statistiques et des sociologues qui se penchent dessus pour effectivement, trouver des corrélations, des liens de causalité, des "relations"... on avancerait d'un grand pas. En tous cas plus vite qu'en restant dans le déni.

Les trafiqaunts seraient de couleur et les consommateur seraient donc blancs. Or, le blanc n'est pas une couleur. Personnellement quand je me regarde dans la glace et que je me trouve blanc, je m'inquiète. Le blanc, c'est la couleur de la mort, et de la coke. La neige. Tout cela est totalement ridicule.

Et d'une belle hypocrisie rédoutable.

Qaund on refuse d'intégrer nos concitoyens plus bronzés que la normale, on les marginalise et on les condamne à des métiers "réservés" : sécurité, danse-musique, tâches réservées aux intouchables, sport et l'économie parallèle de la drogue et du sexe. Ils rentrent en concurrence avec les nouveaux arrivants de l'est de l'Europe, eux aussi pourvoyeurs de paradis artificels et de filles esclaves.

  • Les voleurs sont pauvres.
  • Les noirs sont pauvres.

...donc les noirs sont des voleurs.!

autrement dit, qui habite dans les cité ? des noirs ou des pauvres ? et ils volent parce qu'ils sont pauvres ou parce qu'ils sont noirs ?

  • Au sujet des statistiques, la Loi et la CNIL interdisent les statistiques et recensements à orientations "raciales" ou/et religieuses.

La porte est donc ouverte à tous les fantasmes et stigmatisations.

  • EN FRANCE, il est clair de constater dans un quartier défavorisé :
  • -Tout avait été fait pour favoriser la ghétoïsation du lieu, en particulier, de la part des sociétés HLM (sous la responsabilité directe des politiques locaux), de ne pas entretenir les lieux. Ce qui avait conduit à ce que seules les populations défavorisées acceptaient d'y vivre. Les autres essayant de s'en échapper. Première sélection par l'argent.
  • -Tout se passait comme si, en ces lieux, les sociétés HLM avaient accepté des locations à des familles d'origine maghrébines. Alors que, ailleurs, tout se passait comme si elles les avaient refusé. Les sociétés HLM avaient participé à la ségrégation. Un très fort pourcentage de familles maghrébines à revenus très modestes s'y retrouvaient donc. En l'occurence, des familles d'origine marocaine, en raison du fait que les seuls emplois non qualifiés de l'époque, étaient dans le champs agricole (vignes). Seul facteur discriminant n'ayant pas une cause politique.
  • -La police considérait que le trafic de haschich comme "normal", ne faisant rien pour s'y opposer. Tout se passait comme si de haut en bas de l'échelle des responsables et autorités politiques (Ministère de l'Intérieur, services de Police locaux), ce trafic était considéré comme un "moindre mal", une sorte de "soupape de sécurité" permettant "d'améliorer l'ordinaire" des familles et, de là, éviter les explosions sociales dans ces quartiers. Ce quartier était une zone de non-droit, spécialement après la fermeture du bureau de police à 18h.

Dixit: zemmour.

Zemmour est un journaliste.

Soi-disant.

Moi, je le vois plutôt comme un clown agitateur de droite.

La capacité qu'il a de nous informer est relativement ténue, son engagement à intoxiquer au nom du sarkozysme néolibéral, et de la droite la plus nauséabonde vue depuis longtemps, est par contre impressionnant.

Cependant, si Le Pen disait la vérité, il ne faudrait pas adorer le mensonge.

De même quand zemmour fait une remarque méprisante, à sa façon, il ne faut pas discuter du fond de la même manière que de la forme.

Les noirs et les arabes ne sont pas tous des trafiquants de drogue, ni les musulmans des islamistes armés, ni tous des tourmenteurs de leurs femmes et filles, qu'ils emmailloteraient dans des linges imperméable à la lumière, comme à la beauté du corps, ou encore ces fanatiques qui envoient leurs fils à la mort, avec des ceintures d'explosifs.

Les uns ou les autres ne sont ni cannibales, ni animistes forcément, ils savent que la terre est plus ou moins ronde, et que c'est le ciel qui bouge et pas le soleil...

Ils savent bien que le monde est comme il est, et qu'un noir est président des USA.

Pour ceux qui le trouvent un peu pâlot, qu'ils se disent bien que pour le KKK, il est de la couleur de l'enfer, qu'ils vivent, moralement, depuis qu'Obama the first est arrivé à la maison blanche...

Bon, on peut être noir, on en est pas moins homme, pareil pour les arabes, les bourguignons, les mexicains, et les corses.

Et quand on est blanc, on n'est pas forcément raciste.

Pareil pour les allemands et les alsaciens, qui ne sont plus tous des nazis, comme on aurait pu, ou l'on pourrait le penser, à une époque...

Hum, pardon à mes amis alsaciens. Je n'ai pas pu m'empêcher, mais quand même, vous y allez fort, entre sarko et l'autre...

M'enfin, il y a une gauche en Alsace aussi.

Avec l'accent.

Donc, les trafiquants et le gros bataillon des repris de justice se recrute habituellement à la marge de la société, qui sort elle-même en majorité des milieux de misère.

On sait que l'immigration est le lieu d'exclusion sociale par excellence.

De là à sauter le pas de l'exclusion morale, on se retrouve à rencontrer des prisonniers noirs et arabes pour les petits délits, et malheureusement aussi beaucoup de crimes crapuleux, avec des auteurs qui ont une origine ethnique marquée par l'exclusion.

Donc zemmour, sur le fond n'aurait pas tort.

C'est bien autre chose de la forme.

Il y a des vérités qui deviennent des manipulations quand on les assène sans discernement.

La droite est pourrie.

Tous des voleurs.

Les socialistes et les syndicalistes se nourrissent de la misère du peuple.

Etc...

J'ai une autre vérité à propos des trafiquants de fric.

Ils ne sont pas tous blancs, mais c'est la grande majorité, en occident, et ils créent la misère, et la fin du monde dont ils font leur fortune.

Ces criminels là sont non seulement peu pourchassés, mais surtout complimentés et récompensés.

Au point que le grand escroc qui nous préside a prétendu faire disparaître les délits financiers, et s'active à supprimer les juges d'instruction pour les remplacer par des procureurs à ses ordres.

Ainsi il est certain de ne pas se retrouver dans la situation de chirac.

Il faut de l'ordre juste, et en finir avec la misère, comme avec tous les trafiquants, qu'ils soient noirs et arabes à prospérer par les drogues sur la misère de leurs petits frères et soeurs, ou blancs, à affamer le monde entier.

Quant à zemmour il prospère sur la promotion de l'exploitation de l'homme par l'homme, la haine et le mensonge, même quand il dit petitement une petite vérité.

lire la suite

lundi 26 mars 6666

_____Enfin, c'est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s'acquitter l'histoire est du côté de ces courageux Africains,et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d'État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir...

Citation : Enfin, c'est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s'acquitter l'histoire est du côté de ces courageux Africains,et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d'État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir... kiserbo

lire la suite

_____Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus ... L'Afrique est-il un dépotoir? Certains des dirigeants africains avides et voraces ont effectivement fait de leurs pays un dépotoir aux détriments de leurs peuples dont c'est le dernier souci.

Avec la mondialisation,le dépotoir va être à ciel ouvert ,l'Afrique sera la décharge publique de tous les invendus à travers le monde qui plus est leurs seront refilés en forme d'aides au....développement .

C'est bien triste mais vrai. Les dirigeants africains sont en grande partie responsables de ce qui arrive à leurs populations et des dommage collatéraux.

L’Afrique : le dépotoir de l'Occident ?


  • A la fin des années 80, le continent noir était devenu la poubelle du monde riche. De cette prise de conscience naquit la convention de Bâle, afin de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays. Pourtant, sur les plus de 100 millions de tonnes de déchets toxiques qui seraient produits chaque année, estiment les experts en environnement, 10% seraient ainsi exportés, souvent au mépris des lois internationales, et en partie à destination du continent africain.
  • Malgré la convention de Bâle, l’Afrique reste un dépotoir..

A la fin des années 80, une série de scandales – de la plage de Koko Beach au Nigeria à l’île équato-guinéenne d’Annobon – révélés par la presse locale et relayés par les médias internationaux mettait cruellement en lumière la considération que le monde occidental portait pour l’Afrique. Le continent noir était devenu la poubelle du monde riche. Alors que l’Europe se mettait à l’écologie, ses résidus chimiques, remugles hospitaliers, et autres déchets toxiques, sous-traités par des commanditaires souvent liés à la mafia italienne, se retrouvaient débarqués dans les décharges ouest-africaines avec le consentement d’intermédiaires locaux liés aux dictatures alors en place. « Même les gouvernements les plus pauvres, même les gouvernements les plus corrompus avaient alors fini par prendre conscience du danger que faisait courir le stockage définitif, sans retraitement, de dizaines de millions de tonnes de métaux lourds, d’acides, de solvants usagés, de cyanure et de pesticides », rappelait alors le défunt géographe Albert Didier Ogoulat, de l’université de Libreville (Gabon).

De cette prise de conscience naquit la convention de Bâle 1 suivie par d’autres traités, tels que pour l’Afrique celui de Bamako 2. L’Union Européenne, ainsi que 168 autres nations ont depuis entériné la convention de Bale. Organisé en l’absence de ses principaux maîtres d’œuvre, le procès tronqué qui vient de se dérouler à Abidjan autour de l’affaire du Probo Koala – dont le déversement de la cargaison de déchets pétrochimiques dans un quartier populaire de la capitale économique ivoirienne avait causé la mort d’au moins 16 personnes et l’intoxication de milliers d’autres – atteste malheureusement que l’on continue à violer les lois internationales. Et que sans doute, expliquait dès 2006 l’estonien Stavros Dimas, alors commissaire européen à l’environnement, le Probo Koala « n’est que la partie émergée de l’iceberg ».

L’actualité Africaine ne cesse en effet de rappeler cette triste évidence. Sur les plus de 100 millions de tonnes de déchets toxiques qui seraient produits chaque année, estiment les experts en environnement, 10% seraient ainsi exportés, souvent au mépris des lois internationales, et en partie à destination du continent africain. Pour l’allemand Andreas Bernstorff, spécialiste de ce trafic et à qui l’on doit un rapport détaillé commis au début de ce siècle pour l’association Greenpeace 3) le continent abriterait près 80 sites recélant parmi les déchets les plus néfastes de la planète. Dans le Golfe de Guinée, l’ile d’Annobon, ou selon une enquête du Spiegel publiée le 28 aout 2006 , des déchets radio-actifs auraient pu être enfouis, reste fermée aux enquêteurs et journalistes. Il est vrai que c’est un territoire equato-guinéen, l’une des dictatures les plus féroces du continent.

Les récentes revendications des pirates somaliens contrôlant le navire ukrainien MV Faina – et sa cargaison de tanks et de matériel militaire destiné au gouvernement soudanais – qui continue à caboter, sous la surveillance de navires américains et français, au large du Puntland, rappelle aussi comment le business des déchets toxiques peut contribuer, tout autant que les diamants du sang, à financer une guerre civile. Citant un porte parole des flibustiers, la chaîne Al Jazeera 4 révèle ainsi que leur demande d’une rançon de 8 millions de dollars serait une façon de réagir « aux déchets toxiques qui ont été continuellement déversés sur les rivages de notre pays depuis 20 ans ». Le Tsunami de 2004, et son onde de choc ressentie jusqu’à l’Afrique de l’est, avait de fait révélé d’étranges épaves drossées sur les rivages du non-Etat somalien. Des containers de matières toxiques, entre autre immortalisés par le photographe français Pascal Maître. Déchets uranifères ; Plomb ; Cadmium ; Mercure. Monnayés 2,50 dollars la tonne (contre 1000 dollars pour être retraités en Europe), ces cargaisons ou l’on retrouverait à nouveau la présence de la mafia italienne, auraient non seulement contribué à financer certains chefs de guerre durant la longue guerre civile somalienne, mais affecté durablement le quotidien de milliers de personnes vivant sur les côtes. Or il semble aujourd’hui, malgré ou cause de la dangerosité de la mer baignant la Corne de l’Afrique, que ce trafic se poursuive au su et au vu de la flotte internationale chargée de parer à la piraterie maritime.

Moins spectaculaire, mais tout aussi inquiétant et emblématique des manières dont les lois internationales continuent à être contournées et bafouées, l’e-waste – le matériel électronique obsolète – menace aujourd’hui la santé des habitants les plus pauvres des mégapoles anglophones d’Afrique de l’ouest. Selon les Nations Unies, 20 à 50 millions de tonnes d’e-waste sont produits annuellement. Officiellement, l’OCDE s’est engagée à ce que ces déchets ne soient plus exportés à destination des pays émergents. En Europe, une écotaxe est aujourd’hui destinée à financer une filière de collecte des appareils en fin de vie. Pour autant, ce ce sont plus de 6 millions de tonnes qui continuent à disparaître dans les pays en voie de développement. Et après les marchés de la Chine et de l’Inde, c’est au tour de Lagos (au Nigeria) et d’Accra (au Ghana) de subir les conséquences de la quête permanente des consommateurs du Nord pour le matériel dernier cri. Alors que nous achetons téléviseurs à écrans plats, téléphones 3G et nouveaux ordinateurs portables, leurs ancêtres, à l’instar des voitures d’occasion, sont l’objet d’un juteux trafic à destination des consommateurs des pays du Sud. Un trafic, qui, s’il fait le bonheur de la nouvelle classe moyenne africaine, contribue surtout au malheur du petit peuple qui le dépèce dans les décharges sauvages, à la recherche des morceaux d’aluminium, de cuivre et autres composants qui seront revendus au mieux 2 dollars les 5 kilogrammes. Il n’est certes pas interdit d’exporter du matériel d’occasion. Sauf que 3/4 de ces cargaisons sont en fait juste bonne pour la poubelle. Deux récents rapports, celui de Consumers International 5 et de Greenpeace 6 attestent que l’Afrique de l’ouest est en train de devenir un dépotoir en matériel électronique.

L’enquête de Consumers International révèle ainsi que chaque mois, sur les 500 000 ordinateurs usagées qui débarquent au port de Lagos, 75 % d’entre eux finissent dans les décharges, exposant entre autre les enfants qui y travaillent à des substances comme le mercure et à des teneurs en plomb cent fois supérieures aux normes tolérées. Avec à terme autant de conséquences sur le système reproductif que nerveux. Dans celle de Greenpeace, des commerçants Ghanéens reconnaissent que pour obtenir une cargaison de quelques ordinateurs en état de marche, ils sont obligés d’accepter le restant : écrans, téléviseurs et ordinateurs hors d’usage , allant de Philips à Nokia, de Dell à Microsoft, de Siemens à Sony, arrivés d’Allemagne, de Suisse, de Corée ou des Pays Bas, et exportés sous la fausse appellation « d’occasion ».

Au Procés du Probo Koala, la cour d’assises d’Abidjan a condamné à 20 et 5 ans de prison deux des lampistes ivoiriens… Pour l’affréteur du navire, la multinationale Trafigura, et Puma Energy, sa filiale locale, les affaires continuent.

http://blog.mondediplo.net/2008-10-22-Malgre-la-convention-de-Bale-l-Afrique-reste-un

lire la suite

vendredi 23 mars 6666

____Critique de la déraison africaine, l'évolution de l'espèce, sur l'atome ou Est-il exact que ce qui se passe en Afrique est une [dette karmique] ?**

Arrestations

Je voulais vous demander aussi si les maladies - chacun d'entre nous devons subir un certain nombre de maladies dans notre vie, si ces maladies font partie du karma, ou si elles sont tout-à-fait comme çà, ressenties par hasard si vous voulez...

" Il n'y a pas de hasard dans ce que vous vivez. Certaines maladies peuvent faire partie d'un karma, mais beaucoup de maladies viennent d'un désaccord profond entre vos divers corps, d'un déséquilibre entre vous et vous, un manque d'Amour pour vous et pour les autres, ça, je peux vous l'affirmer.

Aimez, aimez intensément, et même si vous êtes malades, , votre maladie sera amoindrie et bien souvent vous ne serez pas malade. L'Amour guérit, l'Amour vibration peut faire des miracles, je dis bien L'AMOUR VIBRATION, parce que pour nous, l'Amour sonne faux, vibration sonne juste.

Plus tard, certains de vos chercheurs, très penchés vers la spiritualité, soigneront avec des vibrations qui seront un petit peu similaires à l'Amour. Ils le font, certains sans en avoir conscience. On peut le faire même d'autres façons, d'une certaine façon par la musique profonde, par le son.

Tout n'est que vibrations : le son, la lumière, mais sur des plans différents, avec des résonances différentes, et la Vibration Suprême, la Vibration qui couronne le tout, c'est l'Amour, l'Amour de notre Père, l'Amour de notre Créateur.

Mais l'Amour,... Non, ce mot n'est pas assez fort, ce mot ne veut rien dire... et cependant nous continuerons quand même à l'employer, pour la commodité de votre compréhension.

Pendant des millénaires, vous, humains, vous avez employé le mot amour, par amour vous avez fait des crimes, par amour des civilisations se sont effondrées, voyez comme vous employez mal ce mot, amour de l'argent, amour de la luxure, amour du pouvoir. Voyez le danger de ce mot.

Nous préférons Vibration Suprême. Les Vibrations Suprêmes ne font jamais faire ce que vous fait faire votre amour terrestre. Les Vibrations Vuprêmes vous font toujours vous élever vers la Lumière, vers votre Père, Créateur et Éternel. "




Comment faire la distinction entre les épreuves inévitables pour son karma et les obstacles dus a des choix erronés?

" En fait, il n'y a qu'une seule loi : la Loi de cause a effet. Le mauvais choix n'est jamais un mauvais choix. Ce qui peut vous paraître un mauvais choix est en fait nécessaire pour votre développement spirituel, pour vos prises de conscience. Il y a deux choses qui se passent actuellement. Il y a une épuration, c'est-à-dire un karma qui se termine, un karma des peuples et il y a aussi le karma, la Loi de cause a effet qui s'applique instantanément, c'est-à-dire qu'un mauvais choix, un manque de discernement fera appliquer instantanément cette Loi de cause à effet; car vous n'avez plus de temps pour la transformation. Avant vous aviez des vies et des vies pour comprendre cela, maintenant le temps est révolu, comme nous disions tout-a-l'heure, le temps de la récolte est le temps actuel. Alors sachez que toutes les expériences, aussi douloureuses qu'elles puissent être sont toujours mises sur votre route pour vous faire comprendre la vie, pour vous faire toujours accéder à un plan supérieur. Mais elles sont inutilisables s'il y a révolte devant ces expériences, c'est pour cela que quoi qu'il vous arrive, il faut l'accepter et remercier. Tant que vous serez ignorants de ces lois vous souffrirez. "




Suite à cette question, est-il exact que ce qui se passe sur le continent africain est en fait une dette karmique que la race noire doit évacuer, parce qu'il s'est trouvé antérieurement une période où c'était la situation inverse et où c'était la race blanche qui était esclave des noirs qui, à ce moment-là, étaient dominants ?

" Je peux répondre à ta question de cette façon. Chaque souffrance de chaque peuple, quel qu'il puisse être, fait partie de la Loi de cause à effet. Chaque être humain qui s'incarne sur ce monde doit payer (le mot payer n'est pas exact), doit vivre son karma, doit vivre l'application de cette Loi de cause à effet. Il en est de même pour les familles, il en est de même pour les peuples. Donc ce n'est pas la sensibilité que vous éprouvez en vue de toutes ces choses qui vous paraissent terrifiantes qui fera changer le karma de ces êtres, de ces peuples. Ils payent mais en quelque sorte, ils payent ce qu'ils ont mal vécu dans une ou plusieurs vies antérieures.

Je peux vous dire, pour vous rassurer, que ces peuples auront fait un grand cheminement dans l'évolution par l'acceptation de cette souffrance qui après n'en sera plus. C'est pour cela que je peux vous dire aussi ceci : soyez toujours tolérants pour tous les peuples qui ne vous ressemblent pas, soyez toujours respectueux de leur idéologie, soyez toujours respectueux de leur façon de vivre, de leur façon d'être, car vous aurez à payer le comportement négatif que vous aurez par rapport à ces peuples.

Envoyez toujours beaucoup d'Amour et ayez toujours beaucoup de tolérance pour tous ceux qui ne sont pas comme vous. Cela est très important. "




Peut-on prendre le Karma, ou la destinée de quelqu'un d'autre s'il est vivant ?

" Nul ne peut prendre le poids d'un autre. Chaque être humain doit vivre sa loi de cause à effet. La seule chose que vous puissiez faire est de dépasser votre propre Karma ou d'aider une autre personne à dépasser son propre karma en la faisant évoluer spirituellement sur un plan de conscience, différent dirions-nous, par beaucoup d'Amour, d'abnégation et de compréhension.

Racheter le Karma des autres: NON. Seuls les seigneurs du Karma peuvent infléchir sur le Karma d'un humain. Mais un homme ne peut racheter le karma d'un autre homme. Ce n'est qu'une pure erreur.

Mais apprenez ceci: LE KARMA N'EST PAS IRREVERSIBLE. Si vous comprenez votre vie, si vous pouvez dépasser cette loi de cause à effet, si vous pouvez vous projeter vers des vibrations supérieures, vous échappez à votre Karma, vous arrêtez la roue. IL FAUT QUE VOUS AYEZ CONSCIENCE DES FACULTES EXTRAORDINAIRES QUI SONT EN VOUS ET LES FAIRE NAITRE.

Le karma existe parce que vous ne comprenez ni qui vous êtes, ni ce que vous faites, ni où vous allez, ni d'où vous venez... Lorsque vous aurez compris que vous êtes Dieu, il n'y aura plus de Karma, car Dieu ne peut pas vivre un Karma. "




Nous venons sur terre avec un karma que l'on s'est choisi, mais as-t-on prévu le karma de nos propres enfants qui, eux, se le sont choisi aussi, et qui parfois nous retombent sur les épaules ?

" Quand on vient sur terre, on n'arrive pas forcément avec un karma que l'on s'est choisi. On vient sur terre pour appliquer la loi de cause à effet, mais ce qu'il faut que vous sachiez aussi, c'est que parfois, par le comportement que les êtres humains ont, ils se créent un karma journalier, ils se créent la loi de cause à effet.

Parfois, ce que vous prenez pour des épreuves terribles ne le sont pas. Elles le sont au regard de votre propre personnalité, mais si vous avez le courage de regarder en arrière, vous vous rendez compte que, bien souvent, vous souffrez pour ce qui n'est qu'une illusion d'épreuve.

Vous vous créez parfois des épreuves que vous pourriez éviter. Vous vous faites des soucis inutiles.

Quand l'être humain s'incarne, il a à peu près un quart de karmaà vivre. Tout le reste n'est fait que de fausses épreuves qui se mettent sur sa route. Ce sont souvent aussi des refus d'aller vers l'avant, des refus de comprendre. Lorsqu'un être humain refuse de comprendre quelle est sa direction, quel est son chemin, il y a des entraves à son avancement, il y a des épreuves. Pour éviter certaines de vos épreuves, regardez quel est votre chemin, regardez quelle est votre route.

Nous voudrions dire quand même ceci qui est très important : à l'époque actuelle, à la fin de ce cycle, il y a un resserrement très important des épreuves, il y a une accélération dans l'évolution des êtres, car ceux-ci n'auront plus X et X existences pour parfaire leur évolution. Donc, en très peu d'années ils sont obligés d'apprendre au travers des épreuves, de s'épurer. C'est pourquoi, à l'époque actuelle, une grande quantité d'êtres souffrent profondément. Il faut dire que cette souffrance les amènera vers le chemin de la Lumière, vers le chemin de la réalisation. Il faut dire aussi qu'actuellement l'espèce humaine est soumise à tout ce qu'elle a semé. Nous nous expliquons: elle a semé toutes ses pensées de tristesse, toutes ses pensées d'égoïsme, toutes ses pensées d'amertume, de limitation, de soucis, et elle récolte tout ce qu'elle a semé. Si vous aviez semé des pensées de Joie et d'Amour, vous auriez récolté cette joie et cet Amour.

Tout est triste dans votre vie. Ce que vous appelez votre télévision est cruelle, à chaque fois que vous tournez les yeux vers un spectacle, c'est toujours un spectacle de limitation et de tristesse. Vous pouvez changer le cours de votre vie. Apprenez à être gai, apprenez à vivre la joie, l'Amour. Apprenez à rire, apprenez à chanter, apprenez à voir le soleil briller en vous et autour de vous. Il faudrait que les hommes, comme un seul être, disent : Non. Maintenant c'est la joie que nous voulons, maintenant c'est l'harmonie que nous voulons, maintenant, c'est l'Amour. Distrayez-vous avec des films d'Amour, avec des films qui grandiront vos âmes.

Vous subissez encore une fois la loi de cause à effet. Vous avez semé des choses tristes. Vous avez semé l'amertume et la peur, et vous récoltez en fonction de vos semailles.

Mais demain, quand les hommes auront compris que les malheurs qu'ils attribuent à Dieu et au ciel ne viennent que d'eux-mêmes, quand les hommes auront compris que les Frères de Lumière veulent les aider et qu'ils entendront leurs voix résonner au plus profond d'eux-mêmes, quand les hommes auront compris que leur planète est un joyau et qu'il faut l'aimer et la protéger, quand les hommes auront compris qu'eux-mêmes sont des joyaux qu'il faut protéger et aider, ils ne voudront plus voir la tristesse, la désolation, l'amertume et la peur. L'égoïsme n'existera plus dans le coeur des hommes. Ils auront tourné définitivement la page de leurs erreurs, et ouvriront un nouveau livre de leur vie sur la beauté, sur l'Amour, sur l'espoir, sur la sagesse, sur la vérité.

C'est cela le devenir de l'homme, mais qu'il comprenne que ses souffrances viennent souvent de son comportement. Vous êtes à une fin de cycle, à une époque charnière où tout devra être consommé avant la transformation.

Voilà, c'est une bien longue réponse à ta question. "

lire la suite

dimanche 18 mars 6666

____Bjr, Doctor cacamorph, Caca je t'aime: ô caca, toi qui illumines notre quotidien - le caca est notre ami mais parfois il peut tuer. {Refrain} Petit caca Noël Quand tu descendras d'mon anus, Avec des prouts par milliers, N'oublie pas mon petit slip

Caca scientifique :

Y-a-t-il un caca intelligent dans la salle ?

DOCTEUR CASH, PROCTOLOGUE au rapport:

bonjour ami merdeux,

ceci est un message de la plus haute importance, mon meilleur ami ma vivement conseillé de bouffer mon caca, paraitrait t-il que les matieres fécales, donc caca, permet d'augmenter l'esperance de vie de un an ou deux, et comme le poisson , il parait que ces un exellent remède pour la memoire.

j'attend une réponse des plus rapide, car je suis entrain de bouffer ma merde de ce matin, et ces pas mavais !!

PS : j'espere que la reponse sera positive car a l'heure ou je vous parle j'en suis deja a mon 3e sac

..à bientot, et surtout VIVE LE CACA

fascinantes infos C'est bien connu, il faut éviter de faire caca dans les lieux publics (lycée ou fac, bibliothèques et autres...). Comme première excuse, on avance souvent le manque d'hygiène des toilettes publiques : "Ah c'est dégueu ici ! Je préfère le faire chez moi... " Fausse excuse. En fait, c'est la honte. Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 13:24 dans la rubrique "caca scientifique".

fascinantes infos C'est bien connu, il faut éviter de faire caca dans les lieux publics (lycée ou fac, bibliothèques et autres...). Comme première excuse, on avance souvent le manque d'hygiène des toilettes publiques : "Ah c'est dégueu ici ! Je préfère le faire chez moi... " Fausse excuse. En fait, c'est la honte.

Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 13:24 dans la rubrique "caca scientifique".

LE CACA FANTOME (mystique): C'est celui que tu sens sortir, que tu vois sur le papier mais pas dans la cuvette…

LE CACA PROPRE (pauvre): C'est celui qui sort, que tu vois dans la cuvette mais pas sur le papier…

  • LE CACA ETERNEL (dieu):

Tu t'essuies, tu t'essuies, tu t'essuies… Mais il en reste toujours sur le papier. Tu décides alors de remonter ton pantalon et de mettre une feuille de papier dans le caleçon pour éviter les traces de freinage…

  • LE CACA 2(mahomet), le retour de la revanche de la suite qui contre-attaque :

Tu as fini mais quand tu remontes ton pantalon tu t'aperçois qu'il faut que tu chies encore un peu…

  • LE CACA QUI TE FAIT POUSSER UNE VEINE SUR LE FRONT (caca nerveux):

C'est celui qui te fait forcer tellement fort que tu as peur de la crise cardiaque…

  • LE BILLOT (maghrébin):

C'est celui qui est tellement gros que tu as peur de le casser en tirant la chasse. Tu es surpris mais fier que cela vienne de toi…

ulysse31_2 Posté le 26-07-2006 à 12:13:53 Bonjour à tous et à toutes,



Voila je me demande si ma petite amie n'est pas une "chieuse", nous sommes ensemble depuis 2 mois. C'est la première fois que je sors avec une femme qui est spontanée. J'ai l'impression par moment que c'est une "chieuse" mais je ne suis pas sûr.



Je vous demande votre avis pour savoir comment reconnaître une femme dite "chieuse".



Par avance merci.



Ulysse 31 http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/comment-reconnait-chieuse-sujet_168186_1.htm



  • LE CACA J'AIMERAIS QUE CA SORTE (ninja ou chinois):

Tu veux chier, tu sens qu'il est proche, mais tout ce que tu as ce sont des crampes et des pets…

  • LE BOUT DU CACA (africain) tristement célèbre:

C'est celui qui fait tellement mal que tu jurerais qu'il sort de travers…

  • LA SPLASHEUSE :

C'est celui qui sort avec tellement de vitesse ou qui est tellement lourd que tu t'éclabousses le cul…

  • LE CACA DU LENDEMAIN DE FETE (ou CROTTE AU NAPALM) :

C'est le liquide jaune brun qui éclabousse toute la cuvette et qui te brûle le cul…

  • LE CACA DE LAPIN :

Ce sont les toutes petites boules. Certaines coulent d'autres flottent…

  • LE CACA SURPRISE (matière fécale dangereuse):

Tu penses que tu vas péter, mais tu réalises que tu vas chier et c'est déjà trop tard…

  • LE CACA TIME OUT :

C'est quand tu es en train de faire une bonne crotte dans les toilettes publiques et que tu dois t'arrêter car tu ne veux pas que la personne d'à côté t'entende…

  • LE BRUYANT :

C'est tellement bruyant que tout le monde autour rigole…

  • L'EUROPEENS:

Il sent tellement fort qu'il te pique le nez…

  • LE CACA SAUT A L'ELASTIQUE :

Celui qui refuse de tomber, bien que tu saches qu'il est sorti. Tu espères qu'en te secouant le derrière il va se décrocher…

Bonjour à tous,

Je suis ici pour vous proposer un grand concours de cacas. La consigne est la suivante :

Recueillez votre étron dans la cuvette (chiez dans une bassine, c'est encore plus efficace) et pesez le quotidiennement sur une durée de 6 jours. Ensuite, présentez vos cacas au concours avec les mesures de poids (en grammes) effectuées. Attention, pas de triche !!

Merci à tous pour votre participation qui sera, j'en suis sûre, très enjouée.

A bientôt pour les résultats !

Crott.

http://caca.joueb.com/burlesque.shtml

  • Petit caca Noël

{Refrain:}

Petit caca Noël Quand tu descendras d'mon anus Avec des prouts par milliers N'oublie pas mon petit slip yeah!! Mais, avant de partir, Il faudra bien te couvrir chiotte turques ou il fait si froid C'est un peu à cause de moi Il me tarde tant que le jour se lève Pour voir si tu m'as apporté Tous les beaux cacas que je vois en rêve Et que je t'ai commandés

{Refrain}

La dame caca est passée Les enfants vont faire dodo Et tu vas pouvoir commencer Avec ta chiotte sur le dos Au son des cloches des églises Ta distribution de surprises Et quand tu seras sur ton beau nuage Viens d'abord sur notre maison Je n'ai pas été tous les jours très sage Mais j'en demande pardon

{Refrain}

Petit Papa Noël... Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 23:33 dans la rubrique "caca burlesque". Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)

lire la suite

____ Les Influentes Puantes du pouvoir en place en afrique. pas d'un truc publique où la moisissure a atteint la conscience et érigé un temple à la gloire de jésus

..pas d'un truc publique où la moisissure a atteint la conscience et érigé un temple à la gloire de jésus.

... Ouais ça pue du cul et le diable aime ça

..Sinon on est allé voir le musé sur la bombe d'Hiroshima c'est vraiment ... Bande de gros con moisi des émoroîdes.


**

Collimateur « Être dans le collimateur de quelqu'un » est une expression datant du milieu du XXe siècleréf. nécessaire qui signifie que l'on est ciblé, surveillé de très près. Au sens fort, cette surveillance rapprochée laisse présager une agression, mais ce sens s'est semble-t-il affaibli, n'exprimant plus que l'idée de garder quelqu'un à l'œil sans qu'il y ait nécessairement d'hostilité profonde.

lire la suite

samedi 17 mars 6666

_____«Les ennemis de l’Afrique, ce sont les Africains». Intellectuel africain, qu’as-tu fait de tant d’années consacrées à des études? Si ce n’était que pour enfoncer davantage ton Afrique ainsi que tes frères et sœurs dans la misère noire,

«Les ennemis de l’Afrique, ce sont les Africains». Intellectuel africain, qu’as-tu fait de tant d’années consacrées à des études? Si ce n’était que pour enfoncer davantage ton Afrique ainsi que tes frères et sœurs dans la misère noire, tes parents auront dépensé de l’argent pour rien. Au Président Tandja, nous disons que le peuple togolais et les peuples africains dans leur ensemble lui rendent un vibrant hommage pour "l’excellent travail" abattu au Togo entre le 28 février et le 24 avril 2005. Si le Togo venait à être dirigé par des gens honnêtes et correctes qui ont l’amour de leur patrie, qui ne jettent pas l’argent du pays par la fenêtre à des mendiants de tous bords, qui font une gestion rigoureuse des biens de la nation, le Togo dépasserait de loin son Niger natal, cela peut-être n’est pas de son goût. Voilà pourquoi il faut recevoir des ordres d’ailleurs, pour maintenir le pauvre Togo dans sa souffrance, dans l’asservissement et l’esclavage.

Les centaines de morts gratuits, les milliers de blessés dont certains mutilés à vie, les 33 à 35 000 réfugiés de part et d’autre des frontières togolaises sont le fruit et le résultat de l’entêtement de M. Tandja, à conduire les Togolais à la boucherie sur l’autel d’intérêt égoïste et partisan, en dépit du sursaut d’orgueil et de patriotisme du Ministre Akila-Esso Boko. Ce dernier, en charge de l’organisation de l’élection, lui qui est membre du parti au pouvoir et en plus officier supérieur des FAT qui savait de quoi il parlait, avait voulu éviter le drame actuel. Son "Excellence boubou bordé trois pièces" n’avait trouvé mieux que de le traiter d’irresponsable. Les faits aujourd’hui permettent à tous de reconnaître le vrai irresponsable de ces deux autorités du Niger et du Togo. Les événements post-électoraux que craignait le Ministre Boko ne se sont-ils pas avérés? Jusqu’à ce jour on continue de traquer et tuer des jeunes de l’opposition.

Les Togolais seront à jamais reconnaissants à Son Excellence Tandja Mamadou, de les avoir aidés à sombrer davantage dans la misère et la souffrance. Ils lui seront reconnaissants, d’avoir réussi vaille que vaille cette farce orchestrée par la France au détriment des pauvres populations de notre pays, farce qui avait consisté à crier au scandale au lendemain du 5 février 2005 pour un retour à la légalité constitutionnelle avec un simulacre de sanction trompe-l’œil quelques jours plus tard contre les autorités de fait. Son Excellence se serait tu sur le coup de force du 5 février que les Africains ne jetteraient pas tant de pierres aujourd’hui à la CEDEAO. Au demeurant et tout au plus, on l’aurait accusée de n’avoir rien fait, de n’avoir pas réagi. " Pourquoi la France doit-elle imposer aux Etats africains, les hommes de son choix? Pourquoi la CEDEAO doit-elle servir de faire-valoir à la France au lieu de défendre l’intégrité et la souveraineté de nos Etats? Même si c’est au prix d’une récompense matérielle, ou financière, est-ce ainsi que nous allons aider nos peuples, nos frères et sœurs et notre cher Continent, l’Afrique, à se développer? Les Togolais laissent M. Tandja avec sa conscience d’homme, de chef d’Etat bâtisseur de la démocratie en Afrique. Le Togo laisse sur la conscience de M. Tandja tant de morts, de blessés, de mutilés à vie, tant de femmes et enfants entre la vie et la mort sur les sols béninois et ghanéen.

Comme si la plaisanterie jusque là conduite contre notre peuple ne suffisait pas, M. Tandja et son équipe se sont entre temps royalement moqués de ce peuple après le 24 avril, en décidant de lui envoyer sur ses terres d’asile au Bénin et au Ghana, des médicaments pour se soigner et au nom de la CEDEAO. Que c’est beau! S’il pense qu’il a combattu le bon combat, le combat des justes qui mérite d’être mené avec droiture et désintéressement, pour sauver des populations de 38 ans de dictature et de souffrance, les Togolais et les Africains le laissent avec sa conscience de chef d’Etat qui a en main la destinée du peuple frère du Niger. Au moins le président en exercice de l’UA qui lorgne du côté du fauteuil du Conseil de sécurité des Nations Unies a eu le courage de dire que 38 ans de dictature sous Eyadèma, cela suffit.

Les critiques depuis la forfaiture de la CEDEAO fusent de tous les coins du continent à travers moult débats et discussions. Les dirigeants de la CEDEAO et de l’UA pensent-ils que c’est à travers la prostitution que l’UE est devenue viable aujourd’hui avec sa monnaie unique? Tant que nos dirigeants se laisseront manipuler par la France et les puissances occidentales en dépit des immenses richesses que regorge le sous-sol africain et en dépit des immenses richesses intellectuelles et culturelles, notre continent sera toujours à la traîne. Le miracle ne viendra pas de l’Occident. Stupides que nous sommes en Afrique, nous semblons avoir perdu tout sens de l’honneur, d’humanisme et de dignité en laissant les autres nous dicter leur loi.

Nous ne savions pas que M. Tandja était venu le 28 février 2005 au Togo pour une farce. Le jeu auquel nous assistons aujourd’hui, on nous l’avait soufflé bien avant les urnes et personne n’est surpris que ce scénario voulu par la France soit respecté. Deux preuves valent mieux qu’une. Nous avions voulu attendre pour voir le respect du schéma: fermer les yeux sur les fraudes massives, faire en sorte que le fils d’Eyadèma gagne et on parlera d’un gouvernement d’union, puis l’on flattera l’opposition avec l’illusion des législatives en perspective pour la faire taire.

La France a déjà ficelé aussi les contours de sa recette de gouvernement d’union ainsi que ceux des législatives à venir. Tous ceux qui, dans l’ombre ou à visage découvert, comme Aïchatou Mindaoudou, Adrienne Diop, Maï Manga Boukar, Ibn Chambas, ont accompagné ignominieusement son Excellence dans son coup d’Etat contre l’opposition togolaise, le paieront tôt ou tard et d’une manière ou d’une autre. Les hommes ont leurs lois, mais la nature a aussi les siennes propres. Ce n’est pas une question de religion. Qu’on se le tienne pour dit. A tout ce monde, nous disons: «hélou lo! Tché kounou hélou na mi lo!» (une manière dans le sud du Togo, de lancer des malédictions aux mécréants).

Les gesticulations aujourd’hui à Abuja de l’Union Africaine (mort-née) et de la CEDEAO (en plein frisson de mort), les multiples voyages au Gabon, aux USA et ailleurs du Président en exercice de l’UA pour tenter de trouver une issue à la crise togolaise, pouvaient être évités si les chefs d’Etats africains avaient su maintenir la pression jusqu’au bout pour des élections vraiment propres et susceptibles d’amener le perdant à reconnaître sportivement sa défaite. Hommage et gloire éternelle à Son Excellence Tandja Mamadou pour avoir assassiné une fois de plus la démocratie au Togo!

Togo, 29 mai 2005 Messan Ezéchiel Lawson

lire la suite

†____]!![Le Temps est illusion**, je me trouve déjà au Vatican... Le Jugement Dernier est proche... AMON-Rê Tout le monde a compris que tous les gouvernements de l'Afrique de l'ouest .... Donc tu es une grosse merde et ta dette karmaïque augmente.

TESTAMENT OFFICIEL DANS LE CAS DE MON DÉCÈS, DISPARITION, ENLÈVEMENT

Amon-Rê, sa volonté est la destruction Totale du business des 20% de privilégiés qui sont à l'origine de la pollution Totale du système Terre et qui sont à l'origine de la souffrance des 80% de la population mondiale.

Akh-menou Aménophis Aménophis III Amon Amon-Rê Amon-Rê ithyphallique ASAE Atoum barque sacrée Basse Egypte Chonsou coiffé colonnes colosses construction cour couronne blanche couronne rouge course rituelle d'Aménophis d'Hatchepsout décoration déesse devant Amon devant Amon-Rê dieu dieux divinités Double Pays dynastie Edfou face Nord fête-sed fragments granit rose grès Hathor Horemheb Horus infra ithyphallique IVe pylône jubilés Karnak kheprech l'Est l'obélisque LEGRAIN linteau Louxor maître des Trônes Menkheperrê Montou monument monumentale Mout Moyen Empire mur Nord naos Nectanébo nom de Thoutmosis obélisques offrandes paroi Nord paroi Ouest paroi Sud piliers Pinedjem porte pylône Ramsès Ramsès III Ramsès IV registre inférieur reposoir représenté reste royale Salle des Fêtes salle hypostyle sanctuaire de barque scènes SETHE Séti socle Sokar statues stèle supra table d'offrandes Taharqa temple d'Amon temple d'Amon-Rê texte Thèbes Thot Thout Thoutmosis III Trônes du Double VIIIe pylône

Le temple d'Amon-Rê à Karnak: le dieu baal d'exégèse Tout-Ankh-Amon

à mes disciples,

bonjour ami Gaïa,

à mes disciples, ni maître, ni dieu, ni amour, ni temps, ni mort mais seulement l'endormisement profond de lêtre dans l'art pour un éveil sans but co-existenciel Gaïa

bonjour ami Gaïa,

  • un samouraï Gaïa ne se connecte pas jusqu'à +201 fois au site web noire ( qui est noirs et qui est blanc du coeur), il se connecte une seule fois et enregistre les mots du maître sur sa clé usb depuis une adresse i.p et un ordinateur publique afin de ne pas laisser de trace
  • un samouraï Gaïa ne s'inscrit pas sur le forum de discussion, il se connecte 1 fois tous les 28 jours depuis une adresse i.p et un ordinateur publique afin de ne pas laisser de trace tout en révèlant et comprenant les messages cachés du maître tout en se dégageant des fausses voies suggérées afin que l'adaptation stratégique en temps réél soit intrinsèque à la démarche de son auto apprentissage
  • un samouraï Gaïa sait que les colères du maître ne lui sont pas destinés car ses colères visent uniquement à réveiller les endormis
  • un samouraï Gaïa ne se gargarise pas d'être le disciple du maître, il restera humble face aux obéïssants et désobéïssants car il sait que chacun a son rôle et sa place
  • un samouraï Gaïa reconnait d'un seul coup d'oeil un autre samouraï Gaïa lorsqu'il le croise sur le chemin(ement), il se contentera de le saluer respectueusement comme s'il croisait son propre maître, ni plus ni moins
  • un samouraï Gaïa sait, donc n'apprend plus rien, l'apprentissage étant un autre mécanisme d'aliénation
  • un samouraï Gaïa comprend pourquoi ce n'est pas le malade qui doit se faire soigner mais l'entourage de la personne souffrante qui doit comprendre pourquoi elle doit guérir... ainsi souffrance et maladie ne seront plus car la guérison est une illusion... il sait que la somatisation et la symptomatisation par la maladie sont des signifiants et significations des névroses qui sautent de génération en génération par mécanisme systèmique pire que des maladies congénitales... il comprend ainsi que le lien de détachement affectif est bien plus puissant que le lien d'attachement
  • un samouraï Gaïa ne choisira jamais la voie de la souffrance ni la voie du bonheur qui ne sont que des illusions... il sait que l'aspiration à l'illumination n'est qu'un autre mécanisme d'aliénation car il a un corp physique... avec cette méthodologie il sait qu'il diminuera la probabilité de subir les cycles systémiques de réincarnation qui le tire vers le bas car vouloir atteindre le nirvana revient à demander aux dieux des choses impossibles
  • un samouraï Gaïa pleurera toutes les larmes de son corp et de son âme avant de voir l'horreur humaine afin d'être performant et combattre ainsi libre, il sait que la force et la faiblesse sont 2 mécanismes qu'il doit équilibrer afin de diminuer l'amplitude des fluctuations et ainsi dégager un maximum d 'énergie pour le bon moment: il ne vibrera pas constamment puissant, il choisira la technique de l'effacement afin que s'il en a besoin, son énergie explose et influence le monde extérieur au moment voulu
  • un samouraï Gaïa comprend pourquoi la machine agricole n° IV est la clé du projet : ds99966620hf mais que le maître doit écouter le dieu de l'innovation pour outrepasser les mécanismes protectionnistes des privilégiés afin de les aider à se dégager et s'affranchir des illusions
  • un samouraï Gaïa se prépare seul, psychologiquement, à combattre libre et il prend conscience qu'il combattra seul jusqu'à la fin, pour celà il prendra comme modèle les désobéïssants car l'obéïssance et la désobéïssance sont 2 mécanismes similaires
  • un samouraï Gaïa comprend pourquoi son maître doit se retirer de ce monde car il a compris que son maître a fait le choix de rester dans la société humaine le Temps de divulguer non pas son message mais devenir ce message et ainsi confirmer son premier choix qui est de se retirer de la civilisation: il sait que son maître ne s'enfermera pas dans un monastère mais qu'il choisira la solitude afin d'être en paix et enfin reposer et réparer son âme et son coeur souillés par les humains

après s'être affranchi de lui-même, des dieux & anges et de son maître, un samouraï Gaïa n'obéït plus qu'à son coeur (diminution du nombre de mort sur unité de Temps = projet ds99966620hf)

lire la suite

lundi 12 mars 6666

_____Soif de vengeance populiste**: Pour empêcher efficacement les délits, il est nécessaire d’avoir un taux élevé d’élucidation des crimes et un système judiciaire travaillant de manière équitable, rapide et conséquente. MINISTERE DE LA JUSTICE

World 666 pour infâme de l'être existenciel "noir" MINISTERE DE LA JUSTICE Etude de droit

Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine

666 pour guide de mon existence terrestre

  • Code noire
  • Code civil, code pénal
  • Etude de droit; chef de partie, chef d'état

Rappelle: dieu n'existe pas, l'amour n'existe pas, la loi n'existe pas, l'honneur n'existe pas, les sentiment n'existe pas..

intérêt, profit, gain, économie et politique profit, profit, profit, profit...

5/Arbitraire La peine de mort est utilisée de manière disproportionnée contre des gens pauvres ou des personnes appartenant à une minorité. Aux Etats-Unis, la part des Afro-Américains condamnés est supérieure à la moyenne. En Arabie Saoudite, elle touche avant tout les travailleurs et travailleuses étrangers. Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine [soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine. La plupart des exécutions ne punissent pas des crimes violents mais répondent à des motifs politiques. La peine de mort permet au pouvoir de se débarrasser des personnes impopulaires. Ainsi, des peines de mort sont prononcées pour homosexualité (Nigeria, Arabie Saoudite), pour des délits liés à la drogue (Indonésie, Malaisie) ou pour vol, corruption ou fraude fiscale (Chine)."

Etude de droit; chef de partie, chef d'état, "peine de mort": (meurtre, mort, détruire) http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/2010/03/12/3197

lire la suite

______Faire des enfants pour les abondonnées a la "DASS" ou à leur propre et sinistre destin de la rue.. enfants abandonnées par le père, femmes trompées et abandonnées.. après 2-3 enfants? Sale bâtard de nègre

Un enfant meurt de faim toutes les six secondes, le congo est en proie à la famine et Dubaï comme notre France mène grand train, la crise les affole mais pas la faim.

Tout en haut de la montagne

  • Les gens se pressent dans la vaste plaine

Fatalistes abusés par des plateaux où pousse la haine

L’azur s’est terni mais son visage est rebelle

Je fais les cent pas Dieu que cette montagne est belle

  • Un attroupement d’hommes se forme ils parlent

Ils veulent encore manger la pomme ! Ils le disent

Pour mieux se hisser là-haut et devenir des géants

Les maîtres de la montagne les maîtres du néant

  • Les vents se déchaînent s’en prennent à cette foule

Ils déambulent de là-haut car soudain tout s’écroule

L’eau la boue coulent les conquérants s’agenouillent

  • J’abandonne je renonce je reviendrais plus tard

Respirer la montagne m’asseoir sous son fard

Emprunter ses cols la caresser de mon haleine

  • Je reviendrais si je le peux ! M’asseoir sur son échine

Oublier les religions oublier le faux sage qu’endoctrine

Puis monter sur sa crête pour parler à tous les Dieux

Je reviendrais si j’en ai toujours le temps

Respirer cette aura qui l’habite depuis si longtemps

En haut de la montagne je crierais, rien ne m’appartient !

http://www.lepost.fr/article/2009/11/27/1812804_un-enfant-meurt-de-faim-toutes-les-six-secondes-dubai-comme-notre-france-mene-grand-train-la-crise-les-affole-mais-pas-la-faim.html

..« Sale nègre, si t’es pas content d’être en France rentre chez toi dans ton pays de singes. C’est pas une obligation que tu restes ici chez nous. tes frères les sales nègres et les sales négresses y’en a marre de voir vos sales gueules partout ou l’on va. alors ici si tu ne te plaît pas rentre chez toi dans ton pays de nègres bouffer des bananes.

La police a raison de contrôler de très près tous les nègres surtout à Paris où vous êtes là des milliers venus nous envahir et sans papiers sans autorisation de séjour chez nous. et en plus vous exigez des logements décents rentre chez toi habiter dans des cahutes de paille et de terre.

Moi et ma femme avons des studios à louer et jamais de la vie nous louerons à des nègres plutôt y foutre le feu dedans. Va voir chez toi dans ton pays si c’est mieux Sale bâtard de nègre plutôt que de venir pleurer chez Fogiel on a bien rigolé et applaudi la police qui fait très bien son travail vous êtes tous des envahisseurs et ils ont eu le droit d’agir en bon protecteurs des français. de toute façon tous les nègres nous tutoient les premier ils sont sales et n’ont pas d’éducation ce sont des primitifs alors on a pas à se laissé emmerder par cette vermine. Monsieur Robert Jean-Marie résidence les siguières A rue de latourache fréjus 83 600 Rentre chez toi dans ton pays ou ferme ta gueule de nègre »

lire la suite

______Mourir de misère dans la rue est une chose.. Souffrir de ne pas manger assez ou de mal manger arrivent en France.? En afrique (Sahel, Nigeria.. Congo) des enfants meurent de faim."A CELUI QUI A FAIM NE DONNE PAS DE POISSON, APPRENDS LUI A PECHE

Pourquoi cette question ?

Mourir dans la rue est une chose, souffrir de ne pas manger assez ou de mal manger arrivent en France.

  • "A Celui qui a faim ne donne pas de poisson, apprends lui à pècher!". "Mourir de faim, c'est endurer de longues et terribles souffrances. Un mal dont les enfants sont les premières victimes."

En afrique (Sahel, Nigeria... Congo) des enfants meurent de faim.

Comme quoi, il n'y a pas que des co..ries dans les Evangiles! même s'il s'agit plutôt d'un proverbe chinois... mais, c'est un détail. Le fond de ce proverbe est assez bon... sauf dans le désert !

Ici a grigny, on y meurt aussi :

  • -de froid,
  • -de solitude,
  • -de manque de soins,
  • -de manque d'amour,
  • -de manque d'intérêt pour autrui,
  • -de compassion envers les uns et les autres,
  • -de solidarité
  • -de conditions de vie (incendies ds des immeubles insalubres),
  • -de désespoir,

La situation est particulièrement difficile.., aujourd'hui en France, 8 millions de Français vivent avec un revenu inférieur à 900 Euros... Et dans le même temps les 2 ou 3% qui touchaient 2 millions annuel font tout ce qu'ils peuvent pour en toucher 4...

  • Mise en aparté

La moyenne du PIB des 49 PMA est de 278 dollars (318 euros) par habitant. Certains comme l'Ethiopie, la république démocratique du Congo, le Burundi et la Sierra Leone sont même sous la barre des 150 dollars (171 euros). A titre de comparaison, la moyenne du PIB par habitant des pays riches s'élève à plus de 25 000 dollars (28 600 euros)... Les PMA cumulent les carences dans la santé (74 % de naissances non médicalisées en moyenne), l'éducation (50 % d'illettrés), l'accès à l'eau (43 % de la population n'a pas d'accès direct à l'eau potable) ou l'espérance de vie (51 ans en moyenne). En trente ans, loin de se combler, le fossé s'est élargi. De 25 en 1971, on est passé à 49 ce mois-ci, avec l'arrivée du Sénégal. Au total, 10 % de la population mondiale ne vit qu'avec moins de 1 % du revenu mondial. L'Afrique concentre 34 PMA. Seul le Botswana a quitté le club

Avec 410 dollars de revenu moyen par habitant, la Guinée fait beaucoup mieux que la plupart des pays subsahariens, notamment le Kenya, le Burkina, le Bénin ou la Zambie, pour ne citer que ceux-là. Mais son revenu se situe en dessous de la moyenne régionale (450 dollars) et demeure inférieur à ce qu'il était il y a dix ans (- 10 %). Exprimé en francs guinéens, ledit revenu ne cesse de progresser, mais ce n'est qu'une illusion, la valeur de la monnaie étant en chute libre. Devise de référence utilisée à Conakry, le dollar américain vaut aujourd'hui près de 2 000 FG. Par rapport à 1998 (1 150 FG), l'augmentation est de 74 %. Cette dépréciation monétaire, qui risque de s'aggraver dans les prochaines semaines, se répercute sur le niveau des prix bien au-delà du taux d'inflation officiel (+ 6 % prévu en 2003, contre + 3 % en 2002). Ce taux est, en effet, fondé sur un panier de produits qui ne reflète pas le niveau de vie réel des Guinéens.

L'économie reste trop dépendante d'une seule matière première : la bauxite, dont on tire l'aluminium, rapporte de moins en moins de devises en raison de la baisse des cours sur le marché mondial, aggravée par la baisse de la teneur du minerai guinéen. Selon le FMI(*), la reprise de la croissance, entre 2000 et 2002, s'explique essentiellement par les bonnes campagnes agricoles. C'est presque le seul point positif du rapport que l'institution a publié au mois d'août. Les points noirs, en revanche, sont nombreux : aggravation des déficits (budgétaire et commercial), faiblesse des investissements privés, manque de discipline fiscale, baisse de la production industrielle, pénurie d'eau, coupures d'électricité... La dette extérieure équivaut au PIB annuel (3,2 milliards de dollars) et les réserves de change couvrent à peine deux mois d'importation (au lieu de trois). La deuxième facilité que le FMI devait approuver en septembre dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté a donc été bloquée, en attendant un redressement de la situation et... l'issue de la prochaine élection présidentielle !

source:

En un mot de misère oui, malheureusement. Je vis dans une cité "sensible" et pourtant, malheureusement, j'ai entendu dire qu'on aurait retrouvé des personne morte de faim, et qui survivait dans les caves insalubres et devasté par les incendies..!!

La mal-nutrition est une composante de la misère qui provoque un affaiblissement de l'organisme le rendant beaucoup plus fragile face au froid ou/et à la maladie.

Dans ce contexte, oui on peut dire que l'on meurt de faim à grigny et partout en France.

Je suis persuadé que de nombreuses personnes décédées dans la rue, "chez soi", ou à l'hopital, je parle de misère avec ou sans toît, seraient encore en vie avec un organisme un peu plus "costaud".

Ceux qui meurent de faim sont les SDF !?? pas si sûr.. Elle n'est malheureusement pas aussi séléctive .!

"Mourir de faim, c'est endurer de longues et terribles souffrances. Un mal dont les enfants sont les premières victimes." En afrique (Sahel, Nigeria) des enfants meurent de faim.

"Mourir de faim, c'est endurer de longues et terribles souffrances. Un mal dont les enfants sont les premières victimes." En afrique (Sahel, Nigeria... Congo) des enfants meurent de faim.

Je pense peut-être mal... en attendant je m'en sort mieux avec 900 euros par mois que ceux parfois qui gagnent 2 000 hein ? alors je pense peut-être mal, mais en attendant ça fonctionne... (Faire des enfants pour faire des enfants à l'heure de la pilule, ton discours est avarié )

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1034_18000_enfants_meurent_chaque_jour.php

  • Il faut se demander pourquoi tant de surplus et pourquoi tant d'animaux meurent

'http://www.rmc.fr/forum/rmc/bourdinampco/est-ce-quen-france-on-meurt-de-faim-357/messages-1.html''

Il faut se demander pourquoi tant de surplus et pourquoi tant d'animaux meurent

"Environ 18 000 enfants mourront de faim et de malnutrition aujourd'hui. Ce n’est pas facile à réaliser pour des gens aux Etats-Unis ou en Europe" a déclaré M. Morris. "Mais d’ici un mois, il y aura plus d'enfants qui seront morts de faim qu'il n’y a d’habitants à Washington. Pourtant il n'y a ni gros titre, ni tollé. Au lieu de cela, ces enfants pauvres et oubliés meurent discrètement dans des pays comme le Guatemala, le Bangladesh et la Zambie - loin de nos yeux. Cela ne devrait pas arriver : nous avons tous les outils nécessaires pour en finir avec la faim."

  • La faim nuit au développement du cerveau

L'impact de la faim et de la malnutrition est souvent grave pour les enfants. Une récente étude a montré une fois encore que le développement cognitif pendant les premiers mois et années de la vie est crucial et influence l'apprentissage, le comportement et la santé tout au long de la vie. La faim nuit au développement du cerveau des enfants, diminuant leurs chances de succès pour l’avenir. La sous-alimentation affecte chaque étape et aspect de la vie , en ralentissant non seulement la croissance physique mais aussi le développement mental – le Q.I. chute de 10 à 15 points, voire plus. Dans certains pays, les taux de retard de croissance dépassent 60 pour cent. "Imaginez l'impact sur les pays pauvres qui cherchent à développer leur économie". "Comment leur population active peut-elle être compétitive ? L’éducation et le développement sont tout simplement impossibles dans un pays où l’on a faim."

"Étant donné que 70 pourcent du développement cognitif a lieu au cours des deux premières années de notre vie, la malnutrition précoce peut avoir un effet dévastateur" a déclaré M. Morris. "Avant même de savoir parler et marcher, ces gosses ont déjà une longueur de retard."

Des chercheurs chiliens ont démontré que les enfants qui ont souffert de la malnutrition avant l’âge de deux ans tendent à avoir des cerveaux plus petits et moins développés et des quotients intellectuels inférieurs à ceux qui ont été bien nourris.

  • Enfants bien nourris meilleurs à l'école

D'autres études montrent que la carence en fer chez les enfants de moins de deux ans peut être associée à de mauvaises performances scolaires une fois qu'ils atteignent l'âge d’aller à l’école. De même, les enfants en retard de croissance peuvent perdre des années d’éducation parce qu'ils sont scolarisés plus tard qu'ils ne devraient. En revanche, les enfants bien nourris sont sensiblement meilleurs à l'école.

« La conclusion que nous pouvons en tirer est qu’il est primordial d'intégrer l’alimentation dans les programmes d'éducation - alimentation scolaire - avec des interventions pour la survie et la croissance des nourrissons afin d’avoir le plus grand impact alimentaire sur les enfants » a déclaré M. Morris. « Et les programmes contre la faim des enfants doivent commencer avant même que l'enfant ne vienne au monde - ils doivent commencer par la mère. »

  • Intégrer l'alimentation dans les programmes d'éducation

M. Morris a comparé les opportunités et les technologies éducatives actuelles dont les enfants disposent dans les pays développés pour concrétiser leur potentiel avec les ressources extrêmement limitées disponibles dans les pays les plus pauvres du monde. Dans les pays comme le Niger, le Tchad ou le Bangladesh, des millions d'enfants ne vont pas à l'école, car les familles ont besoin que chacun travaille pour joindre les deux bouts.

« Il n'y a rien de mal à vouloir le meilleur pour nos propres enfants, le contraire serait anormal. Mais la prochaine fois que vous achetez un nouvel ordinateur portable à votre enfant ou que vous programmez ses cours particuliers, ayez une pensée pour les millions d'enfants dont les doigts ne toucheront jamais un clavier – ceux qui auraient déjà de la chance s’ils avaient accès à l’alphabétisation et à l’arithmétique de base » a déclaré M. Morris.

  • Assez de nourriture pour tout le monde

« Nous pouvons faire une différence. Il y a plus qu'assez de nourriture dans le monde. Par exemple en Italie, une fois que les besoins alimentaires de la population sont satisfaits, il y resterait suffisamment de nourriture pour toutes les personnes sous-alimentées en Ethiopie ; les « restes » des français pourraient alimenter ceux qui souffrent de la faim en République Démocratique du Congo, et ceux des Etats-Unis pourraient nourrir tous les affamés d’Afrique. »

  • Mettre en place une politique alimentaire prioritaire

« L'aide publique au développement a connu une hausse constante pendant plusieurs années et plafonne maintenant à 100 milliards de dollars. Nous pouvons faire quelque chose, mais nous devons mettre en place une politique alimentaire prioritaire - on ne pourra pas éradiquer la pauvreté tant qu’on ne s’attaquera pas à la faim et la malnutrition. Et un bon début serait d’empêcher que la faim n’anéantisse toute lueur d’espoir des enfants. »

source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1034_18000_enfants_meurent_chaque_jour.php

  • Un enfant meurt de faim toutes les six secondes dans le monde.

Que deviennent les produits périmés des grandes surfaces?

Une indice: 200 tonnes de produits alimentaires périmés détruits à Zanzibar

Les invendus de la grande distribution restent mal digérés en France. Tous les aliments mis en rayons ne terminent pas dans nos assiettes. Certains passent de la production à la destruction. Une fois la date de péremption dépassée, un produit ne peut plus être vendu, avec interdiction de le donner aux associations caritatives. Reste la poubelle, qui devient source d'énergie chez nos voisins européens.

Au rayon boulangerie d'un grand magasin, les consommateurs piochent méthodiquement dans les panières. Il y a ceux qui veillent à acheter du pain frais avec un délais de conservation maximum. Et ceux qui se ruent sur les croissants bradés, en raison d'une date de péremption proche.

« Près de neuf Français sur dix déclarent prêter attention à la date limite lorsqu'ils achètent des œufs », indique une étude de l'Institut national de la recherche agronomique. Une fois ce délai expiré, le produit doit être retiré de la vente.

Fruits et légumes, viande, poissons… La mention « A consommer jusqu'au » doit figurer sur chaque produit périssable, conformément au code de la consommation. Dans la grande distribution, l'application de ce texte varie. Certains privilégient la fraîcheur de leur stock.

Deux ou trois jours avant expiration de la date limite de consommation (DLC), les produits sont retirés des rayons : direction les associations caritatives. En 2009, les enseignes de la marque Carrefour ont ainsi distribué près de 14 000 tonnes de denrées, tous produits confondus.

  • Jetés dans une cuve, aspergés de produits chimiques

D'autres distributeurs préfèrent vendre à tout prix en affichant des offres promotionnelles. Daniel Doyer, président de la banque alimentaire de Tours, constate :

« Depuis la crise, les consommateurs prêts à acheter des produits bon marché jusqu'au jour de la date de péremption sont de plus en plus nombreux. Mais le soir même, quand le délai expire, le produit ne peut plus être donné à une association. Il doit être détruit. »

Détruire, c'est emballer dans de grands sacs plastiques les invendus. Ou jeter les aliments dans une cuve en aspergeant le tout de produits chimiques. « Cela dégage une odeur nauséabonde », rapporte Charlotte avec une moue dégoutée. Chargée de la mise en rayon, la jeune fille suit les instructions de la direction :

« Nous devons tout jeter dans une cuve. Sans prendre la peine de séparer le contenant du contenu. »

Puis, les déchets sont acheminés dans des centres d'enfouissement. Un service à hauteur de 120 euros la tonne. Si la gestion des stocks est facilitée par les outils informatiques, les palettes de nourriture invendues avoisineraient encore les 1,6 millions de tonnes par an (chiffre calculé sur la base des données fournies par l'enseigne Auchan dans les Echos du 12 janvier 2010). D'ailleurs, rares sont les enseignes qui acceptent de communiquer leur taux de déchets.

  • Nos « déchets » chez les Belges

En France, il existe peu d'unités de méthanisation qui transforment les produits périmés en énergie.

Ce principe s'étend pourtant chez les Britanniques. Dès mars 2009, Tesco, première enseigne de supermarchés en Grande-Bretagne, s'engage à transférer sa viande invendue vers des centres de fermentation ou des incinérateurs -soit 5000 tonnes par an. Quelques mois plus tard, son concurrent, Sainsbury's, souhaite valoriser 42 tonnes hebdomadaires de déchets dès l'été.

Martine Boussier, responsable du centre européen d'expertises et d'innovations Alimentec, note :

« En Allemagne et en Autriche, les initiatives de valorisation sont beaucoup plus nombreuses. En France, il y a quelques centrales de déchets ménagers qui jouent la carte de la méthanisation. Comme à Montpellier ou dans l'Ain. Mais nous avons beaucoup de retard. »

Depuis trois ans, quinze magasins Auchan du nord de la France livrent leurs déchets -3 100 tonnes l'an dernier- vers un centre de méthanisation belge. Le groupe Vanheede en produit 525 mégawattheures, ce que consomment 150 foyers français par an. L'unité de transformation s'autogère en électricité et revend les 75% d'énergie restante au réseau local.

Martine Boussier analyse :

« En comptant le transport, le stockage et la main d'œuvre, il n'est pas toujours rentable de transformer ses déchets. D'où l'importance de créer des projets collectifs avec toute l'industrie agroalimentaire. »

Sans l'appui de la grande surface, Vanheede serait déficitaire. Pour le distributeur, le coût de cette prestation reste inférieur à celle de l'enfouissement. Satisfait, le directeur environnement d'Auchan, Pierre Frisch, souhaite prolonger l'initiative, comme il l'indique au journal Les Echos :

« Nous produisons au total 180 000 tonnes de déchets alimentaires et non alimentaires. Nous pourrions méthaniser les 48 000 tonnes qui ne peuvent être données aux banques alimentaires. »

Cet engouement ne fait pas l'unanimité. En Grande-Bretagne, l'association végétarienne de protection des animaux Viva s'alarme du traitement des invendus :

« Il faut se demander pourquoi tant de surplus et pourquoi tant d'animaux meurent pour le fournir ? »

Produire, transporter, conserver et recycler : autant d'énergie déployée pour un produit qui ne sera jamais consommé. Seul bénéfice possible au sein de ce cycle de vie, recréer l'énergie dépensée.

source :http://eco.rue89.com/2010/03/13/que-deviennent-les-produits-perimes-des-grandes-surfaces-142205

lire la suite

samedi 10 mars 6666

_____Exercez un métier international**: Vous souhaitez entamer une carrière au sein du secteur de la distribution de substances illicites à petite et grande échelle ? Comment vendre de la drogue ?De nationalité Européens Permis B + anglais lu,parlé..

word of business

Jésus adore cet article Le Fils de l’Homme lui-même, dans Son infinie sagesse, a daigné y jeter un œil. se vIl a, dans son infinie bonté, lu, approuvé et béni cet article. L’auteur se verra pardonner trois péchés véniels et un péché mortel.

Si, votre enfant échoue à l'école, ce n'est pas grave; nous avons la solution..

  • Ce guide vous livrera les clefs du succès à travers des exemples simples et explicites et des indications précises. Sachez cependant qu'afin d'être apte à intégrer la totalité du savoir contenu dans ce guide, le lecteur devra s'assurer d'avoir préalablement rempli les conditions suivantes.
  • Dans l'idéal, précédez la lecture de deux jours de jeûne consacrés à la méditation.
  • Choisissez un cadre rassurant, un fauteuil confortable et un oreiller.
  • Vérifiez que la température ambiante et la distance entre vos yeux et l'écran sont optimales, ainsi que la luminosité.
  • Choisissez un son d'ambiance apaisant, comme le clapotis d'une rivière ou le crépitement d'un feu.
  • Détendez-vous, écartez légèrement vos paupières et vos orteils.
  • Munissez-vous d'une seringue hypodermique d'une contenance de 75 cl.
  • Remplissez-la à ras-bord d'un mélange d'absinthe et de whisky. Ajoutez une faible quantité de café si vous craignez de vous endormir.
  • Injectez-vous-en le contenu directement dans l'estomac, à travers le nombril.

Vous êtes à présent paré pour recevoir un véritable flash de savoir.

stratégie de marketing déjà utilisée dans l'Antiquité, puis au Moyen Âge par les gitans sumériens, a traversé les âges jusqu'à notre époque

Le style

En premier lieu, vous devez savoir que toutes vos aptitudes à vendre de la drogue reposent sur votre prestance, votre habillement et votre attitude.

L'habillement

D'un point de vue vestimentaire privilégiez :

les survêtements sombres, les TN, les casquettes, les chaussettes renforcées qui serviront de poches et peuvent se remonter très haut sur le pantalon, parfois jusqu'au niveau du caleçon renforcé, qui servira également de poche.

ou

les sweats à capuche, les pantalons de treillis, les manteaux longs, les piercings, les chiens, les baggys enfilés les uns sur les autres, la boue.

ou

les costumes rouges et oranges, les bottes en croco, les blousons en cuir, le bling-bling, les cravates assorties, les chapeaux à larges bords avec une immense plume d'autruche rouge.



exemple de reussite: Joe le Haineux, dealer depuis 1925.

Ce sont là des schémas d'habillement classiques qui ont fait leurs preuves mais n'hésitez pas à en mélanger les différents items afin de toucher de nouveaux secteurs de clientèle et semer la confusion dans l'esprit de vos ennemis. Partant du principe que le ridicule ne tue pas et que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, vous apparaîtrez à leurs yeux comme quasiment invincible.

L'apparence physique

Soyons honnêtes, ne nous voilons pas la face, vous serez amenés au cours de vos activités à perdre des dents (rongées par la drogue, perdues au combat, emportées par la Petite Souris...). Afin d'anticiper et d'éviter de passer pour un noob dans le milieu, arrachez-vous en quelques-unes avec un marteau, comme on retire un clou.



Un vrai professionelle.. Quand vous aurez fait rentrer un peu d'argent, vous pourrez vous en payer des toutes neuves en or ou récupérer l'aluminium d'un emballage de chocolat qui, entouré autour d'un noyau d'olive, fera très bien l'affaire. Vous pouvez adopter une coupe de cheveux entre les dreadlocks et le crâne rasé, voire rasé à l'exception de quelques dreads. Veillez à les garder dans un état acceptable.

Tatouez-vous tout ce qui vous passe par la tête à l'aide d'une aiguille et d'un peu d'encre de Chine. Repassez environ dix fois sur chaque point pour faire pénétrer l'encre en profondeur. Choisissez des emplacements de votre anatomie bien visibles comme les mains et le visage. Pour le crâne, utilisez un miroir ou demandez l'aide d'un adulte. Un petit Mort aux vaches sur le front, une toile d'araignée ou une larme au coin de l'œil vous feront gagner une précieuse crédibilité dans le ghetto et la côte1 avec les femeus. Maintenant que vous ressemblez à un vrai rude boy, vous allez devoir soigner votre attitude.

L'aspect sociologique

Avant toute chose, quelques notions d'économie apprivoisée. La pratique de la vente de drogue est organisée en structure pyramidale.

Les gros dealers s'occupent de transaction de plusieurs kilos, alors que les petits dealers, revendeurs dans la rue, s'occupent des transactions avec le consommateur final. Si on compte le nombre d'heures consacrées à leur activitée et les "pertes" de marchandises occasionnelles et qu'on retranche de leurs bénéfices le remboursement du fournisseur et les frais d'avocat, ces derniers sont plus ou moins bénévoles. Ce sont pour la plupart des passionnés ou des collectionneurs qui ne sont pas dérangés par la précarité de leur retraite. En effet les possibilités se réduisent à la prison ou l'hopital psychiatrique, la solution la plus rapide restant de quitter ce monde comme ils y sont arrivés2. Le vrai passionné s'en fout car toutes ses idoles ont fait pareil :

  • Tony Montana
  • Pablo Escobar
  • Jésus

L'aspect psychologique ou Comment passer en mode Ghetto Youth

Avant tout, passez de longues heures devant votre glace à vous interroger sur la philosophique question « C'est à moi que tu parles ? C'est bien à moi que tu parles ?3 » et entraînez-vous à dégainer votre arme (si vous n'en avez pas, faites-le avec vos doigts, le résultat est le même). Une fois que vous serez parfaitement rodé et persuadé que c'est bien à vous que vous parlez, vous pouvez enrichir votre jeu de multiples tics, rictus, gestes menaçants et/ou obscènes. La lecture du guide Comment devenir un psychopathe peut vous être d'un grand secours. Terminez toutes vos phrases par le même mot ou groupe de mots, tels que « ma couille », « mon ami », « J'suis trop foncedé », « cousin », « bâtard va », « mon frère », « t'as vu » ou « vas-y, face de mort ! » ou encore, « quoi ». Si vous n'avez rien à dire, combinez les entre eux pour en faire des phrases. Ponctuez les en crachant et en reniflant.

Exemples :

« Je peux pas m'empêcher de finir toutes mes phrases par quoi, quoi. » « Nique ta mère, mon frère. »

Elle affirme que plus le discours est long et très difficilement compréhensible, plus votre interlocuteur sera inquiété de la puissance que vous exercerez sur le cours de la transaction. Quand vous serez avec vos acolytes et partenaires commerciaux, faites quand même semblant de vous comprendre entre vous sinon vous risquez de vous embrouiller.

Vous devrez également vous maintenir dans un état de violent énervement à demi contenu et être toujours prêt à rendre à César ce qui est à César.

Les produits du tiroir

  • Voici la liste des produits que vous devrez fournir à vos clients. S'il en existe certains que vous n'avez pas essayé, cliquez ici pour expérimenter leurs effets gratuitement.

Vous pourriez aller les chercher sous d'autres latitudes plus hospitalières. Risqué ? Fatigant, me direz-vous. Pas d'inquiétude. A chaque problème rencontré, il vous sera proposé une solution adaptée.

  • Le matos/bédo/teuhteuh/tamien/shit/sum/afghan/00/aïa/marrocain/libanais vert/jaune/rouge peut être avantageusement remplacé par des bouts de pneus trempés dans le cirage et entourés d'une couche de hénné que vous compresserez dans un film plastique et mettrez quelques minutes au four thermostat 7 pour lui donner cette belle couleur de chocolat. N'oubliez pas d'y apposer votre marque, à l'aide d'un poinçon. Cependant peu de logos sont encore disponibles, et la plupart sont sous copyright. Faites de la contre-façon en imitant celui d'une grande marque.
  • Vous pourriez allez chercher des champignons hallucinogènes dans les champs mais cette activité est bien fastidieuse alors que les chanterelles sont à sept euros le kilo chez Carreouf.
  • Le LSD peut être fabriqué dans un labo artisanal si vous avez quelques connaissances de chimie. La technique recommandée par le guide est d'imprimer des buvards vierges avec de jolies couleurs qui compenseront leur manque d'acidité.

Pour la cocaïne, vous ferez de petits pochons de lessive avec un zeste de sucre glace. Veillez à en choisir une avec adoucissant.

  • Pour la cocaïne, vous ferez de petits pochons de lessive avec un zeste de sucre glace. Veillez à en choisir une avec adoucissant.
  • Comme pour la MDMA.
  • Comme pour la kétamine (mais sans adoucissant).
  • Comme pour l'héroïne(mais sans adoucissant).

En appliquant cette technique vous vous garantissez une marge de bénéfices solide et il ne vous est donc pas nécessaire de savoir compter ou multiplier. Dites un prix au hasard en ne tenant compte que de la tête du client.

Ne vous inquiétez pas quant à la fidélité du client envers vos produits, il a été scientifiquement prouvé qu'il s'habitue à tout. Une étude austro-hongroise réalisée en 1898 démontre que si on donne une petite cuillerée de merde à manger à un être humain tous les jours, il tirera la langue les premiers jours, mais la réclamera à grands cris après quelques semaines, allant jusqu'à intriguer pour en avoir une deuxième.

Les clients récalcitrants et autres emmerdeurs

Vous serez confronté au cours de votre carrière à maints énergumènes qui souhaiteront mettre à mal votre entreprise et vos rêves ou tout simplement vous faire chier. Voici une série d'exemples détaillés et expliqués pas à pas qui vous permettront de savoir réagir efficacement en toutes situations.

Exemples :

Un homme indigné : Hè toi là-bàs ! C'est toi qui a vendu de l'héroïne à mon gosse de 8 ans ? Vous : Ouais c'est moi. Pourquoi ? T'en veux ? Un homme indigné : Tu te fous de ma gueule ?! Il me l'a offerte pour la Fête des Pères et c'est de la lessive ! Ça m'a cramé les sinus et tout le bras ! Vous : Quoi ? Bâtard, va. Un homme indigné : Tu vas me rembourser immédiatement ! Vous, vous adressant à un de vos associés. : Toi tu vas à la caravane chercher la carabine. Un homme indigné : Tu ne me fais pas peur, manant ! Je veux mon argent ! Vous, régurgitant un peu de bière par le nez : Hè qu'est-ce t'as dit toi bâtard,va. Allez bouge de là.

S'en suivra alors un long duel de regards, profitez en pour lui envoyer des messages subliminaux. C'est à ce stade de la confrontation qu'on voit lequel des deux protagonistes a le plus de couilles. Si vous avez suivi les instructions de ce guide à la lettre, vous devriez l'emporter sans problème. Sortez vos testicules et posez les simplement sur la tête du fâcheux personnage qui ne tardera pas à s'enfoncer dans le sol. Si vous n'en avez désespérément pas, débrouillez-vous.

Travailler pour les Stups

Collaborer avec la brigade des stupéfiants ou la police en général peut s'avérer intéressant si on souhaite prendre sa retraite prématurément sous une nouvelle identité ou s'endormir paisiblement avec les méduses. La démarche à suivre pour devenir un vrai petit Huggy les bons tuyaux est la suivante. Commencez par attirer l'attention des autorités en vous rendant sur des sites suspects. Réalisez ensuite un beau panneau que vous accrocherez sur votre fenêtre et sur lequel on pourra lire :

Un expert en toxicomanie répond à vos questions

La case Zonzon

Si vous avez bien lu les instructions du guide, les seuls ennuis que vous pouvez avoir de ce côté-là sont d'être attaqué en justice par un fabriquant de lessive pour concurrence déloyale et fausse publicité. Ce sera alors le moment de prendre des vacances à Cuba, en Corée du Nord, ou dans un autre pays ne pratiquant pas l'extradition.

La portée spirituelle et les grands NOMS de la profession

Comme le chaman des sociétés anciennes, le pourvoyeur de drogue Sacré Jésus. Toujours à foutre la merde au quartier.est entouré d'une aura mystique et d'une odeur assez prononcée. Charles Manson en témoigne dans son ouvrage Comment déclencher l'Apocalypse en faisant éventrer des jeunes femmes par d'autres jeunes femmes jusqu'à ce que seul moi et ma Famille survivent., prochainement disponible dans toutes les bonnes librairies.

C'est également expliqué sous forme de métaphore dans la Bible, quand Jésus multiplie les pains avant de les répartir entre tous ses Lieutenants. Comme chacun le sait, il fut dénoncé par Judas, qui voulait un pourcentage plus élevé, inculpé pour détention avec intention de revendre et pour coups et blessures sur les marchands du temple. Jésus fut condamné à de lourdes peines de crucifixion. Il faut dire que même sur la croix, il continua de narguer et d'insulter les forces de l'ordre, jusqu'à se prendre un coup de lance.

"Pardonnez-leur quand il ne savent plus ce qu'ils font". —Évangile selon Jean, Chapitre 22, Versets 13 et 14

lire la suite

jeudi 8 mars 6666

_____L'afrique est un terrain de guerre. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les «pères de son indépendance» et La démocratie est un outil, non une valeur.»

Depuis quelques années, l'Afrique est devenue le périmètre clos des rivalités des grandes puissances. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. Elle hésite.

L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les « pères de son indépendance » et donc fatalement elle se trouve secouée de convulsion. Prise au piège d'ambitions planétaires qui lui sont étrangères, l’Afrique veut désormais prendre date avec l’Histoire, son histoire, pour retrouver ce chemin qui lui fait tellement défaut depuis des décennies.

Cette soif de changement a engendré une course au gigantisme, un chemin de questionnement brûlant quelquefois les étapes essentielles de la consécration. « La démocratie est un outil, non une valeur. » Il y a quelques années j'ai publié un ouvrage du même nom ou j'exposais ma conception de la démocratie où chaque nation civilisée devait inéluctablement conjuguer son destin avec des institutions dignes et démocratiques, dans lesquelles des millions d’atomes de souveraineté conféreraient autorités et légitimités pour agir en son nom. Quelques années plus tard mon constat d'amertume reste intact.

Rien n'a changé, les choses ont du moins empiré de manière substantielle et comme tout ce qui est excessif est insignifiant, je me dois d'avouer que certains Etats ont fait de l'accession à la démocratie leur leitmotiv. Mais globalement l'Afrique a manqué un rendez-vous décisif. Je ne parle pas du rendez-vous imposé par le général de Gaulle, mais du grand rendez-vous universel des Etats modernes qui font de la démocratie la seule expression légitime des peuples libres. En Afrique, le désir de la démocratie dans les années 90 a donné des possibilités insoupçonnées et des travers monstrueux. Des millions de morts et le bruit des bottes des guerres civiles étaient le prix à payer que le continent africain a dû s'acquitter.

L'idée d'accéder à la démocratie était un rêve fou, presque un cadeau empoisonné dont l'Afrique ne mesure pas à cet instant la portée et semble même minimiser les risques et les revers que masque ce contrat politique. Les conséquences ont été à la hauteur de l'enjeu. La démocratie est devenue un bien qui a fait du mal en Afrique, parce que la posologie n’a pas été proportionnellement respectée ; en plus, cette démocratie n’a engendré ni système économique cohérent ni système politique stable pour de simples raisons…

qu’elle n’est pas un simple caprice politique mais sûrement un acte dénué d'angélisme :« On n'y va pas en se disant: “je tente l'aventure et si cela ne convient pas à mon humeur, je retourne dans la chefferie natale » non, c'est un engagement important, c'est une décision qui peut être douloureuse, qui nécessite une préparation constante et une détermination sans faille car c'est une orientation nouvelle et un mode de vie nouveau que tout un peuple adopte conjointement avec sa classe dirigeante. Mais peu importe, l'Afrique s'est pris a rêver de tous les possibles: La promesse d'un bonheur. Une liberté totale et immédiate, sans contrôle ni concession. Elle a oublié que c'était loin d’être une promesse mais plutôt un enchaînement d'événements dont on ne maîtrise pas toujours l'issue. C’est aussi un défi, une responsabilité écrasante pour des peuples qui n’ont pas été préparés à prendre les rênes des Etats modernes.

De la dissidence à la démocratie, il n y a qu'un pas, mais faut-il déjà avoir l'audace de le franchir. Le saut vers cette inconnue était périlleux pour L'Afrique et elle le savait ; car prendre le risque d'accueillir l'appareil démocratique dans sa structure politique nécessite de recevoir au moins le mode d'emploi après le S.A.V (service après vente) ou passer préalablement un examen probatoire pour avancer son pion sur ce jeu pervers d'échec politique. A ce moment précis, l'important n'est pas « comment vous menez le jeu, mais jusqu'où le jeu peut vous mener ».

La démocratie: cette dame audacieuse et malléable à merci a su séduire le monde par ses promesses fantaisistes et la grande Liberté qu'elle procure aux nations et aux peuples de l’occident. Toutefois, j'ai aussi appris qu'en politique, on ne fait pas du copier-coller avec son histoire et ses orientations politiques sans prendre en considération les traditions profondes des nations de manière individuelle. D’ailleurs l’histoire européenne ne nous dit-elle pas à travers combien de luttes tribales, nationales, religieuses, sont-ils passés avant d’atteindre leur état actuel de paix ? On ne saurait mésestimer l'importance des héritages historiques pour les sociétés humaines en ce qu'ils relèvent et parfois donnent une explication des comportements et pratiques, tout en constituant des plate-formes de réflexion sur le temps présent comme sur le futur.

La démocratie aussi belle soit-elle ne peut pas brutalement déraciner tout un continent juste pour se conformer aux exigences occidentales,« Elle n'est pas non plus un modèle que l'on peut reproduire à l'identique au mépris des contestes socioculturels, elle est encore moins un produit que l'on peut exporter clefs en mains. » ajoute avec élégance l'ancien secrétaire des Nations Unies, le professeur Boutros Ghali. Donc il aura fallu deux siècles pour que la démocratie s'enracine en Europe, tout comme en Amérique latine, et l'on voudrait la parachuter en Afrique avec entrée en vigueur immédiate, ce n’est pas juste, l’Europe a manqué son cours initiatique avec l'Afrique, de peur d’être devancée par les Etats-Unis dans ce processus, elle a forcé la mise en place de la démocratie, avec les préalables contraingnates formulés lors du 16è sommet franco-africain de la Baule en 1990 où le président français prévient sèchement : « Ne bénéficieront de l’aide de la France que les Etats qui accepteront le principe de la démocratie au sein de leurs institutions » cette recommandation n'est louable qu'à condition de donner les moyens nécessaires à ses Etats, elle est perverse lorsqu'elle devient un bâton et un instrument à chantage contre les anciennes colonies.

Le rêve fou de la démocratie et l'ambition démesurée de l'occident d'imposer vaille que vaille la démocratie dans cette partie du monde où la chefferie coutumière fut pendant longtemps son mode de gestion du pouvoir devait un jour voir ses limites. Cette situation imposante devait irrémédiablement un jour, provoquer des effervescences passionnantes et passionnelles. Et comme la passion est mauvaise conseillère, il aurait fallu faire preuve de beaucoup de recul et d'intelligence politique pour ne pas s'engouffrer dans cette impasse démocratique où les gagnants ne sont pas forcement ceux qu'on croit.

La question impertinente est de savoir : L'Afrique était-elle prête à assumer cette lourde institution, était-elle préparée à accepter ce changement brutale de gestion et cette nouvelle conception du pouvoir, voire ce néologisme ambigu? Il ne faut pas oublier que la démocratie ne se limite pas à la création et à la mise en place d'institutions, elle est un état d'esprit, la résultante d'une culture qui se transmet sur plusieurs générations. C'est comme un « idéal qui s'entretient et se transmet de génération en génération comme un flambeau » disait Jean Moulin. Il est clair aujourd'hui qu'il ne suffit pas de mettre des normes les unes au-dessus des autres pour satisfaire à l'exigence démocratique.

Un État fondé sur le droit n'est pas forcement un État de droit, pour qu'il le devienne il lui faut trois conditions essentielles à mon avis: d'abord la légitimité du pouvoir, ensuite allié le pouvoir à la responsabilité, enfin la transparence dans l'exercice. L'Etat de droit ne se fait pas du jour au lendemain, cela suppose une culture juridique ; et l'éducation est un préalable à l'instauration d'un État de droit. La démocratie a trouvé en Afrique le néo tribalisme le plus violent, il faut qu'elle se débarrasse de ses vieux démons. Pour qu'elle s'installe dignement et durablement il faut qu'on apprenne à respecter la diversité culturelle et s'opposer à ce que les particularités ethniques, culturelles ou religieuses constituent un critère d'accession au pouvoir.

La démocratie en Afrique a fait oublier l'essentiel: Le respect des différences et la préservation du vivre-ensemble. L'appât du gain facile et le vertige du pouvoir ont déstructuré les valeurs fondamentales, celles de la morale et de l'éthique, parce que, quoi qu'elle fasse elle avait une présomption de culpabilité violente.

Cette déconstruction a fait perdre au peuple d'Afrique sa force redoutable et sa légendaire envie de vivre et de se battre pour gagner sa LIBERTE. Elle considère à juste titre que son envol sera aussi vertigineux de sa chute et qu'elle prend un pari ambitieux avec son Avenir. De toutes les façons, peu importe comment on y arrive, mais il faut arriver à stabiliser le pouvoir politique en Afrique et cela doit se faire nécessairement dans un contexte de démocratie apaisée et concertée. Au risque de choquer certains, il y est parfois des coups d'Etat nécessaires et salutaires pour accélérer le processus démocratique.

Certains Etats en ont usé et abusé. La règle en démocratie est d'allier le pouvoir à la responsabilité, c'est une règle et non une exception, jusqu'alors la démocratie était un concept en Afrique, elle devient aujourd'hui une politique, bientôt elle deviendra le principe cardinale. Elle s'intègre lentement mais sûrement dans notre logiciel de fonctionnement politique, ne la brutalisons pas, ne l'accablons pas, accompagnons-la, encourageons-la, mais n'en faisons pas un préalable verrouillé et sans condition. L’Afrique est le berceau de l’humanité, elle est aussi “l’avenir du monde”, le chêne et l’olivier symbolisent sa force et sa fierté, ces arbres ont des racines profondes comme l’est ce continent aux perspectives prometteuses.

lire la suite

____**L'invisible et l'éveil de l'homme en harmonie avec les «drogues medecine»; La Sagesse universelle enseigne que, bien que l'homme demi divin soit en relation avec la partie invisible aussi bien qu'avec la partie visible du domaine terrestre,

word 666 pour guide du monde terrestre:

L’HOMME (s) ET LES MONDES INVISIBLES environnantes..

l'invisible et l'éveil de l'homme en harmonie avec les «drogues medecine»

''Parmi ceux qui cherchent la signification de la présence de l’homme dans ce monde, beaucoup ont naturellement tendance à repousser dans l’au-delà la solution des problèmes, des énigmes et des mystères de la vie''.

  • Croyant que tout se termine avec le dernier souffle, certains s’empressent de classer comme

anormaux beaucoup de phénomènes gênants, « maudits », qui, suggérant la persistance d’une forme de vie, contredisent leurs affirmations. Plus radicalement même, ils refusent de les prendre en considération. D’autres, bien au contraire, relèvent dans la description de ces phénomènes des « preuves » que les théories et spéculations avancées ne sont pas dépourvues de quelque vérité. Des « miracles », des apparitions d’anges ou de démons, de maîtres lumineux, de saints et de vierges, caractéristiques d’une certaine religion, viendront toujours confirmer ses adeptes conformément à leur croyance. Or, dans ces croyances religieuses, les aspects invisibles du monde dialectique sont pris pour le Monde originel, le « Royaume des cieux », confusion semblable à celle qui nous fait parler de nos capacités intellectuelles et de notre sensibilité comme de notre « âme ».

  • ++La Sagesse universelle enseigne que, bien que l’homme soit en relation avec la partie invisible aussi

bien qu’avec la partie visible du domaine terrestre, sa conscience, trop liée aux aspects les plus denses, l’empêche de saisir l’ensemble++.

Aucune entreprise, tant dans l’aspect matériel que dans l’aspect plus subtil de ce monde, n’échappe aux limitations et aux lois du monde dialectique. Comprendre cela peut amener chez le chercheur recru d’expériences et revenu de toutes les illusions où l’a entraîné son désir d’absolu et de permanent, un premier éveil de la conscience de l’âme. Ce réveil de conscience dépendra de la lucidité de son observation quant aux influences emprisonnantes aussi bien que libératrices subies sur les plans matériel, éthérique, astral et mental.

Touché par l’impulsion spirituelle de la ressouvenance, le chercheur voit son idéalisme ne lui apporter qu’insatisfaction. Face aux contraintes de la vie matérielle, il cherche sans cesse, par réaction, un autre monde où n’existeraient ni la douleur, ni l’imperfection qu’il rencontre dans cette vie ; un autre monde qui lui permettrait, par les qualités qu’il lui suppose, de justifier les insuffisances de celui-ci. Alors qu’actuellement, la tendance générale est au scepticisme et au doute systématique, alors qu’il faut toujours tout démontrer et prouver, nous voyons souvent la crédulité et le manque de discernement être de règle quand il s’agit de l’autre vie. Et cela démontre bien le manque d’intérêt véritable que les hommes ont pour cette vie, dont ils parlent beaucoup mais dont bien peu sont prêts à faire l’expérience. Or c’est parce que nous appartenons bien à ce monde qu’en réalité nous nous en satisfaisons, que nous imaginons le monde invisible seulement comme complémentaire du premier et ne remettant pas en cause ce que nous apprécions ici-bas : le développement et la culture de l’ego, et surtout l’espoir de pouvoir nous maintenir comme personnalité-moi après la mort.

''Ces idées tranquillisantes permettent de chasser de la conscience le trouble qu’apporterait l’observation lucide de la condition humaine. Le vrai chercheur, délaissant tout dogmatisme et rêverie sentimentale ou mystique, devra donc affronter la réalité, les lois, les pièges comme les possibilités du monde invisible qu’il retrouve en lui''.

Comment se fait-il qu’une partie de nous-mêmes et du monde échappe à notre conscience alors que nous y pénétrons spontanément par le sommeil (ou artificiellement par des drogues) et par ce « sommeil » profond qu’est la mort du corps physique ? Cela ne démontre-t-il pas que l’intérêt trop

exclusif que nous portons aux activités de l’ego, l’agitation intense et superficielle de l’intellect et de la sentimentalité voilent à notre conscience un aspect important de notre monde ? Notre recherche doit aussi dépasser ces domaines, limités par essence, de notre vie dialectique. Il est donc nécessaire que le chercheur connaisse la réalité – possibilités comme dangers – de l’invisible. Car à quoi lui servirait sa lucidité, si elle devait ne plus pouvoir s’exercer justement dans les domaines où l’illusion a le plus d’emprise ?

Ce que nous appelons notre vie n’est que la projection dans le monde dialectique, dans la nature de la mort, de l’Idée divine de l’homme conçu à l’image du Père, projection dualisée dans le monde de la forme, forme changeante et plus ou moins subtile. Remonter du domaine des effets à celui de la cause originelle implique une compréhension, une certaine conscience de l’état originel. C’est vers cette conscience que la ressouvenance nous guide. L’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or s’adresse plus particulièrement à l’homme capable de voir audelà de ce monde dialectique illusoire. Un tel homme peut s’ouvrir à la Vérité cachée derrière les apparences. Il ressent l’impulsion spirituelle du lointain passé comme une liaison encore inconsciente mais puissante avec une filiation perdue, avec une perfection qu’il sait exister. Et cela éveille une recherche passionnée de cet état originel perdu, qui se traduit par une inclination irrépressible pour ce qui touche aux mondes invisibles. Cette inclination couve dans le sang, car l’impulsion spirituelle de la ressouvenance imprègne les quatre corps de la personnalité, provoquant un état d’être très particulier. La cause en est le passé du microcosme et l’héritage des ancêtres.

L’impulsion spirituelle de la ressouvenance agit sur le pouvoir du penser et engendre un penchant très marqué pour le domaine ésotérique. L’impulsion peut aussi agir sur le corps astral (corps du désir) provoquant une aspiration à saisir les forces cachées, les influences magiques ressenties. Mais il faut insister sur le fait que cette réceptivité aux multiples influences magiques de cette nature n’est qu’une réaction, à son niveau de conscience, de la personnalité à l’impulsion spirituelle. Que cette réceptivité soit présente à la naissance, ou éveillée par des exercices (ou bien provoquée momentanément par des substances chimiques), elle n’est absolument pas la preuve d’un progrès sur le chemin de la perfection spirituelle. Au contraire, le développement expérimental d’une sensibilité à la magie, les pouvoirs occultes d’une conscience encore entièrement centrée sur elle-même peuvent devenir des obstacles importants sur le chemin, en renforçant l’illusion du moi quant à ses capacités et en lui cachant sa pauvreté intérieure.

La libération rendue possible par l’impulsion spirituelle de la ressouvenance exige de celui qu’elle anime qu’il parvienne non pas à cette imitation, à cette caricature qu’est l’obtention de « pouvoirs », mais à la véritable Magie de l’Ame transfigurée, c’est-à-dire à l’Art Royal et Sacerdotal de la participation à l’OEuvre Divine par la maîtrise des forces qui manifestent le Royaume Immuable. Dans une Ecole Spirituelle libératrice, sous l’impulsion spirituelle, l’élève sur le chemin libérateur développe, grâce aux éléments nouveaux que son orientation fait pénétrer dans son champ de respiration et dans son sang, certains aspects ésotériques correspondant à ses possibilités du moment. Ses sens, par exemple, s’affinent, son pouvoir de penser s’assouplit, son intuition s’approfondit. Toutes les activités de sa vie s’élargissent, témoignant de son orientation nouvelle. On peut aussi constater, chez tout candidat sérieux sur le parvis de l’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or, un profond changement de vie et de nature, état de vie en parfait accord avec l’état de conscience réel. Cette conscience, qui se manifeste dans le sang et par lui, est influencée par : le passé du microcosme, ses incarnations précédentes l’hérédité. C’est dans la conscience que l’influence spirituelle de la ressouvenance agit sur le chercheur, en lui inspirant un profond désir de découvrir la Vérité. Un tel désir s’explique par les multiples expériences qui, au cours des vies antérieures, ont laissé leur empreinte dans le microcosme, marquant profondément la conscience et l’ouvrant à la possibilité libératrice. Nous touchons ici à la notion d’incarnation du microcosme dans le monde matériel. Revenons à la constitution ésotérique de la personnalité dans le microcosme, sujet ébauché dans les lettres précédentes.

Après la naissance du corps physique, les divers corps subtils, éthérique, astral et mental, se développent au cours de périodes de sept années : âge de raison, puberté, majorité, plénitude des capacités atteinte vers vingt-huit ans. La vie s’écoule, la personnalité fait un certain nombre d’expériences et utilise ses capacités selon l’une ou l’autre des deux grandes voies qui s’offrent à elle : ou bien cultiver les innombrables possibilités de cet ordre de vie, sur la base de la conscience ordinaire dialectique ou bien éveiller la conscience de l’âme nouvelle et, par la Transfiguration, parvenir à la libération et à la réintégration dans le Royaume des Ames Immortelles. C’est à cette seconde voie, à ce chemin libérateur que nous sommes depuis longtemps appelés, afin que, mûris par l’expérience de ce domaine de vie, nous accomplissions avec tout notre être ce qui est le véritable devenir humain. C’est la voie de la reconstitution du microcosme dans sa splendeur primordiale. C’est la voie où la personnalité, libérée des entraves et limitations de la conscience-moi, découvre le sens profond de sa vie dans la participation au Grand OEuvre, guidée maintenant par la conscience de l’âme éveillée.

Mais si la voie libératrice n’a pas été suivie, que se passe-t-il après la mort ? Le corps physique, le plus dense et le premier formé, se désagrège rapidement, le microcosme et le reste de la personnalité, privés de leurs liens matériels, ne peuvent plus se manifester que dans la partie invisible du monde dialectique, l’au-delà. Puis survient, dans les trois à cinq jours suivants, la dissociation du corps éthérique. Il n’a plus de relation, en effet, avec les organes du corps physique nécessaires pour capter les éthers. La partie la plus dense, formée des éthers chimique et vital qui jouent un grand rôle dans les processus biologiques, reste près du corps. C’est cette partie, ayant l’apparence du corps physique, qui est parfois visible à ce moment aux personnes sensitives. La partie la plus subtile du corps éthérique, formée d’éther lumière (qui manifeste les sentiments) et d’éther réflecteur (par lequel les pensées prennent forme), se détache du corps et accompagne le corps astral et le corps mental. Or, après la dissolution du corps éthérique, la conscience assimile les expériences de la vie (d’où la nécessité de ne pas troubler cette période de quelques heures à quelques jours pendant laquelle le « film » de son existence se déroule devant le décédé). Puis le décédé arrive à la connaissance de son véritable état d’être. Après quoi, selon son orientation, sa vibration intérieure, le microcosme est attiré dans les plans correspondants, qu’on pourrait appeler ciel, purgatoire ou enfer. Ces plans forment ce que nous avons désigné dans la quatrième brochure comme la « sphère réflectrice », avec ses domaines « supérieurs » et « inférieurs ».

Dans ces domaines se sont formés, comme reflet et imitation de ce qui se passe sur terre, toutes sortes de groupes d’entités rassemblées selon leurs affinités. Or, la matière astrale étant essentiellement modelable, ils ont construit et entretiennent des « décors » variés en rapport avec les goûts et les idéaux qu’ils avaient sur terre, et cela dans le but de perpétuer leur illusion de vivre. Le fidèle d’une église chrétienne y est donc accueilli par des anges et des saints dont les traits sont calqués sur l’imagerie classique, il pénètre dans des « cathédrales » gigantesques ; le mahométan trouve un paradis conforme à son attente ; l’occultiste rencontre ses gourous, ses maîtres semblent rayonner d’une lumière supraterrestre ; l’artiste contemple des oeuvres merveilleuses, etc. De véritables organisations, hiérarchisées comme leurs pendants terrestres, accueillent donc le décédé pendant le plus ou moins bref séjour qu’il fait dans cette sphère de passage. Les illusions dans lesquelles il a vécu n’en sont que renforcées. Ce qui est important, dans l’au-delà, est donc l’état de conscience, le degré d’éveil acquis durant le séjour terrestre. Une âme aux qualités réelles, résultat d’efforts incessants vers une conscience toujours plus haute, dépassant le seul aspect matériel de la vie, est une âme en voie d’éveil qui a une certaine notion de son existence propre ; elle se détachera naturellement des restes de son vêtement éthérique. Une vie ni bonne ni mauvaise favorise peu les qualités psychiques. C’est le cas de la majorité des hommes. Après la mort, ils tombent rapidement dans l’inconscience et la dissolution rapide des corps subtils permet au microcosme une nouvelle plongée dans la matière.

L’être uniquement intéressé par le monde matériel fera tout pour s’opposer à la volatilisation de son corps éthérique, au moyen duquel il garde quelque contact avec le monde des vivants. Il tentera même de combler ses pertes d’éthers pour prolonger artificiellement son séjour dans le domaine de passage. Telle est l’origine de la sphère réflectrice, la cause du spiritisme et de tous les phénomènes annexes : apparitions, transes, cultes magiques du type vaudou, langage médiumnique … Il ne s’agit pas d’autre chose que du parasitage des êtres vivants par ces êtres désincarnés, ces entités liées à la terre, en vue de capter les éthers dont ils ont besoin pour ne pas disparaître. Ils recherchent essentiellement les deux éthers « supérieurs », l’éther lumineux (ou éther du sentiment) et l’éther réflecteur (ou éther de la pensée). En effet, tout sentiment, d’autant plus s’il est puissant tel la colère, l’angoisse, la haine, l’envie, comme aussi le romantisme, l’émotivité … provoque une dépense d’éthers lumineux (nettement sensible au niveau du sternum dans les peurs soudaines). De même toute pensée, activité mentale débridée, rêverie, obsession, provoquent une émission d’éther réflecteur par le cerveau. Or certaines entités de la sphère réflectrice ont intérêt à exciter ces activités (elles créent des situations dans ce but) jusqu’à faire perdre à l’individu tout ou partie du contrôle de soi. C’est ce qui se passe en particulier dans les groupes spirites et autres, qui se servent de la médiumnité, c’est-à-dire de la grande sensibilité naturelle au domaine de l’astral. Notre champ de respiration est en concordance avec notre état d’être, avec l’état de notre sang, de nos sens et de notre conscience. Par l’intermédiaire du sternum (remarquez ce nom qui signifie : le rayonnant) cet état d’être rayonne à l’extérieur de manière à la fois attractive et répulsive. Tout ce qui ne concorde pas avec cet état est repoussé, tandis que tout ce qui est en harmonie est attiré dans le champ de respiration, puis relié par lui au sang et par le sang aux centres cérébraux. Chaque homme selon son état d’être est donc médium dans un certain sens ; sa conscience est ouverte à de nombreuses influences extérieures qui orientent en grande partie son activité. Si la médiumnité est un état assez général, elle se développe surtout dans l’homme qui cultive certaines possibilités dans lesquelles il se complaît, artistiques, scientifiques, occultes ou religieuses. Il recherchera divers moyens – songes, dédoublements, drogues – pour accroître cette sensibilité médiumnique. Ces influences sont très nettes dans les cercles spirites, où on les recherche volontairement.

Le médium le plus apte au contact est relié par les centres cérébraux à un « esprit contrôle », celui-ci est alors en mesure de lire dans l’éther réflecteur des personnes présentes et provoque facilement un intérêt et une émotion intense en évoquant des événements de la vie personnelle des assistants, en transmettant des « messages » de la part de défunts, en faisant des promesses ou des prédictions. Il s’ensuit une forte émission d’éthers et une liaison accrue entre ces parasites de l’au-delà et les participants, dont l’intense fatigue nerveuse montre bien les dangers de ces séances de « pillage » pour la santé physique et psychique. Mais il faut bien considérer que ces activités existent en fait pratiquement partout, dans tous les domaines. Elles sont en particulier très nettes dans les divers milieux occultes, dans les sectes et religions de cette nature. Bien entendu, on évoque ici des êtres élevés. On ne parlera que de contact avec des Sages, des maîtres, avec Christ, avec l’Esprit Saint. Par l’utilisation de rythmes, de chants modulés, de répétitions, d’un cérémonial prenant, on suscite chez le fidèle l’émotion recherchée. Elle peut culminer dans des phénomènes comme la transe, la glossolalie, qui accentue encore l’atmosphère bien particulière ainsi créée.

Ces phénomènes prennent actuellement de l’ampleur, et après avoir touché de petits groupes, gagnent progressivement certains milieux religieux totalement inconscients de l’emprise à laquelle ils soumettent leurs fidèles lors de tels rassemblements. Dans un tout autre domaine, les manifestations politiques, nationalistes et raciales donnent lieu à des rassemblements où l’orateur talentueux sait faire « vibrer » la foule et l’amener au point où chacun perd plus ou moins le contrôle de lui-même et est poussé à des sentiments et des actes qui ne seraient pas normalement les siens. On imagine facilement l’intérêt de mener et d’entretenir un tel « troupeau » grâce à toutes sortes d’idéologie. Que nous donnions aux forces ainsi évoquées des noms pompeux comme Dieu, Maître, Christ, Esprit Saint et même Lumière ou Rose-Croix, elles n’en sont pas moins le fait de la médiumnité. Or, sur cette base, on ne pourra jamais libérer l’humanité, car il s’agit en fait d’un asservissement.

Il est clair que jamais des influences vraiment supérieures, des forces du Royaume des Ames Immortelles n’auront recours à de telles pratiques pour pénétrer le système vital de l’homme. C’est pour cela qu’une Ecole Spirituelle libératrice n’évoquera jamais les forces de l’au-delà, fussent-elles parées des plus beaux titres spirituels ; au contraire, son souci constant est d’appeler à la lucidité vigilante, à la connaissance de soi, à l’observation des pensées et des émotions, au calme intérieur et au rejet de toute satisfaction de l’ego, aussi bien raffinée que basse. Seul un désir intense de l’âme, dépouillé de la soif d’accaparer qui caractérise le moi, permet la liaison des forces supérieures avec le microcosme et l’éveil d’une pensée libre. Répétons que cette liaison ignore le moi égoïste de la nature et que toute intervention d’entités, aussi brillantes soient-elles, s’adressant au moi du chercheur est douteuse. C’est ce qu’exprime avec force la parole des Sages d’Asie : « Si tu rencontres Bouddha en chemin, étrangle-le ! » Lorsque le corps éthérique a fini de se dissoudre, les corps subtils restants (le corps astral et le corps mental) se maintiennent encore un certain temps. Le microcosme ayant assimilé les expériences de la vie écoulée prend conscience de son devenir. Puis le corps astral et le corps mental se dissolvent lentement à leur tour. Il ne reste plus, dans le microcosme vidé, que quelques atomes de la personnalité disparue ; c’est par eux que l’essence de la vie qui vient de s’achever, sa moisson d’expériences, s’ajoute à celles des vies précédentes dans l’être aural. Et, en son centre, la Rose encore endormie, devra attendre une nouvelle possibilité d’éveil. A cette fin, il faut que le microcosme admette une nouvelle personnalité mortelle, que l’Ame s’incarne à nouveau.

La notion de réincarnation heurte les conceptions habituelles de l’occidental. Or la réincarnation, ou transmigration de l’Ame, a été enseignée par toutes les grandes religions, y compris le christianisme primitif. Mais cette notion fut souvent tenue secrète et même niée. C’est compréhensible car, à partir du moment où l’Ame est confondue avec un aspect subtil de l’ego, on interprète à tort ce phénomène comme la possibilité, pour une même conscience-moi, de revenir sur cette terre dans un corps physique afin de faire de nouvelles expériences dans la matière. Mais la personnalité actuelle, dialectique, temporaire, est seulement un moyen conçu pour reconstituer, dans le microcosme, la Personnalité originelle disparue après la chute, éveiller l’Ame, ressusciter l’Homme originel et reconstruire le Temple intérieur. Cette personnalité temporaire, limitée, mortelle qui est la nôtre, nous donne donc la possibilité, par le chemin grandiose de la Transfiguration, du retour vers la patrie perdue, le Royaume originel. Voilà le but sublime de la vie sur terre. Les perspectives infinies d’un tel développement, de lumière en lumière et de force en force, que présente le Chemin, sont telles que la personnalité qui l’entreprend souhaite toujours plus, à chaque pas, être l’instrument parfait de l’Ame en éveil. Lorsque toute la vie s’est centrée sur la personnalité-moi, cas le plus général, celle-ci, comme nous l’avons dit, est totalement dissoute à la mort, plus ou moins vite selon son évolution dans les domaines de l’au-delà.

Le microcosme alors vidé est soumis aux influences permanentes des forces, tensions et désirs accumulés en lui. Cet ensemble de tensions, que l’on peut désigner par le terme de « karma », concentrées dans l’être aural, provenant des expériences faites ou fuies pendant la vie, déterminent les circonstances, le milieu et les situations qui permettront par la suite de résoudre ces tensions et de faire les expériences nécessaires. Le microcosme est alors de nouveau attiré vers la sphère matérielle, où une nouvelle personnalité sera reliée à l’être aural et, par lui, indirectement, aux précédents porteurs des possibilités de rédemption. La roue de la vie et de la mort recommence à tourner, selon le perpétuel « monter, briller, descendre » ; elle continuera encore et encore, à moins que, reprenant conscience de sa condition de Fils de Dieu, l’homme se décide au retour et prenne le chemin de la renaissance. Ce n’est donc ni dans l’au-delà, ni au cours d’une autre incarnation, mais ici, maintenant, sur terre, que vous devez prendre la décision qui donnera un sens véritable à votre existence : ouvrir la voie à la Vie impérissable.

http://www.rose-croix-d-or.org/texte/brochure_06_-_l_homme_et_les_mondes_invisibles.pdf

lire la suite

______Le Monde Infernal : Un monde où vous perdez tout... Un monde où la vie est à l'image de celui qui la vit.. Créatures malfaisantes ou non qui rôdent, aventures palpitantes qui vous attendent dans ce monde infernal, Bienvenue sur Monde Infernal !

Bienvenue sur Monde Infernal ! dans le monde de la vibration extra spiritual

Avant de parler de l'après-mort, il est nécessaire de définir un certain nombre de concepts.

DIEU comme principe "Mère" c’est la Matrice du macro-cosme ET du micro-cosme (humain incline toi devant l'invisible !)

  • Voici une description de la Création et de la Nature de l’Univers.

Au début il y a la Mère. La Mère est un principe Créateur qui n’a ni commencement ni fin. Si on essaye de la définir on trouvera toujours quelque chose de plus vaste qui sera également la Mère. De même, la Mère est présente dans tout ce qu’elle crée. La Mère c’est la Matrice, le support de toute Réalité, de toute Création. Sa Dimension est l’Infini. Quelle que soit la chose qu’on imagine, cette chose est contenue dans la Mère, même l’Infinité.

La Mère, la Matrice de Dimension l’Infini, peut absolument tout créer. C’est elle qui fait surgir des Univers à partir du Néant. Pour cela elle insuffle une énergie dans une particule de Néant qu’on peut imaginer comme un Point de Dimension Nulle et l’éclate pour donner naissance à un Univers soumis à un Logos, un Verbe. Ce Logos sera l’origine de toute chose dans l’Univers. Tout Elément, toute Manifestation, toute Energie, tout Esprit, toute Matérialité sera l’expression d’un Logos qui se déroule comme un texte sur une page blanche. Ainsi à partir d’un Point se crée un Espace. Dans cet Espace se crée une Source et de cette Source est émise une Onde : le Logos. En chaque Point de l’Espace, l’Onde est l’équivalent d’une Source qui émet son propre Logos. Le Logos de notre Univers est « Amour-Chagrin ». L’Amour est le pôle attractif, synthétique, unificateur. Le Chagrin est le pôle répulsif, analytique, multiplicateur. L’Amour est lié à l’Infinité, au Tout. Le Chagrin est lié au Néant, au Rien. Mais ces deux pôles ne s’opposent pas. Ils vibrent en phase comme s’ils ondulaient tos deux entre les deux extrêmes au même rythme.

Ainsi la Mère génère un Univers qui est soumis à un Logos unique. Cependant cela n’est pas si simple. On peut voir l’Univers comme une Entité consciente prise entre deux Sources qui émettent des Ondes en phase, l’une à la droite de l’Entité et l’autre à sa gauche. Dans notre Univers, l’Entité s’appelle Urzazel-Satan. Elle correspond au Fils dans la Trinité Père, Saint-Esprit, Fils. Il est nécessaire de bien expliquer ce qu’est une Trinité. Dans une Trinité, le Père est la Source d’où est émise le Logos. Il est l’Ecrivain de l’Histoire de toute chose. Il peut absolument tout créer dans la limite du Logos qu’il a choisi à la naissance de l’Univers. Le Saint-Esprit est la Lumière émise par la Source. C’est grâce à cette énergie que la Réalité peut se manifester en Urzazel-Satan. Ce qu’il faut savoir c’est que la Réalité est une Illusion, une Maya, la Perception à partir d’un certain Point de Vue d’une Forme éclairée par la Lumière. Il existe différentes façons de percevoir le Monde. Il y a ceux qui sont aveuglés par la Lumière. Il y a ceux qui ne voient que les Ténèbres. Il y a ceux qui voient l’Ombre projetée par la Forme. Enfin il y a ceux qui voient la Forme de leur Point de Vue. Le Saint-Esprit est le vecteur de toute chose, l’encre et le papier que la Père utilise pour raconter son Histoire. Le Fils se nomme Urzazel ou Satan selon le Pôle que l’on considère de la même Entité. Il est l’Univers manifesté, la Réalité dont on perçoit les Formes selon les Points de Vue et qui constitue la Maya, l’Illusion des Etres Incomplets qui ne sont pas le Fils. Le Fils est le Récit raconté par le Père : les personnages, les décors, les péripéties. Bien sûr puisque le Logos est présent en toute chose, toute chose est d’une certaine façon le Père et écrit donc sa propre Histoire. Seulement seul le Fils a une vision globale de ce qu’il est. Car les créatures imparfaites ont une conscience limitée d’eux-mêmes et projettent l’Infini qui ne leur appartient pas à l’Extérieur et l’Infini qui ne leur appartient pas à l’Intérieur.

Il existe un Pôle plutôt Amour représenté par la Trinité Dieu Infini, Démagode, Urzazel. Urzazel appartient à la Sphère Spirituelle de la Mansuétude et la Dimension de cette Sphère est l’Infinitude. L’Infinitude est une chose définie qui tend vers une certaine forme d’Infinité. Ainsi la fonction y = x est une Infinitude car elle correspond à une droite telle que y tend vers l’Infini pour x infiniment grand. Et pourtant la fonction y = x est quelque chose de bien précis même si elle contient une Infinité de Points. Urzazel est une Infinitude dans le sens où il peut tendre vers l’ensemble des choses de l’Univers (minéral, végétal, animal, humain, spirituel) tout en restant quelque chose de bien défini : l’Univers. Même l’Espace et le Temps sont des Infinitudes. Par sa Mansuétude, Urzazel est un Esprit de grande miséricorde. Il veut unir les êtres, créer l’harmonie, l’entente, l’union. D’un autre côté, il croit en la Vertu de l’effort pour se construire. Il refuse la facilité, les plaisirs malsains qui fournissent une fausse énergie qui épuise plus qu’elle ne construit. Démagode (du grec ancien Δέμα = Lien) est la Lumière du Dieu Infini qui permet aux choses de se manifester. Il est la trame de la Maya, l’Energie qui permet à Urzazel d’être conscient de lui-même. Il est la boucle sans fin du temps, l’Ouroboros (le Serpent qui se mord la queue) et la Matrice de l’Espace. C’est lui la Lumière d’Amour, de Polarité Positive si on admet que positif ne signifie pas bénéfique ni maléfique. Il s’agit seulement d’une Polarité de Lumière et de Ténèbres. Le Dieu Infini peut être vu comme une force d’union, pareil à l’Espace Infini qui renferme toute la Matière de l’Univers. Il appartient à la Sphère Spirituelle de la Sollicitude et la Dimension de cette Sphère est l’Infinité. L’Infinité se distingue de l’Infinitude en ce sens que l’Infinité est une Vérité inexprimable, une Lumière sans Ténèbres, un Vecteur de toute chose sans être une chose. L’Infinité renferme une Infinité d’Infinitudes. Le Dieu Infini est le Grand Rien car l’Infini ne peut exister. Le Dieu Infini réside dans le Néant. Il est le Néant Positif issu du Néant Primordial éclaté en deux par la Mère. Car le Néant contient l’Infini : l’Univers, et le Néant est contenu dans l’Infini : la Mère. Ainsi la Mère dont la Dimension est l’Infini contient l’Infinité. L’Infinité est une propriété de l’Infini.

Le deuxième Pôle est un Pôle plutôt Chagrin représenté par la Trinité Dieu Infernal (Belzébuth), Lucifer, Satan. Satan (Shaitan = Adversaire) appartient à la Sphère Spirituelle des Lamentations et la Dimension de cette Sphère est le Goût du Néant. Le Goût du Néant consiste à vouloir accéder à la Divinité en désintégrant tout ce qui peut constituer son Individualité, jusqu’à « vendre son âme au Diable » c'est-à-dire réduire son âme à sa plus simple expression : au Néant. Pour en arriver là il faut avoir pris conscience de l’Illusion de la Réalité et refuser de se soumettre aux lois de l’Univers et donc accepter d’explorer la Folie, le Génie, accepter de se réduire à Rien pour accéder à vraiment Tout car le Vide renferme la Divinité. Satan est l’ensemble des particules élémentaires qui constituent la Réalité. Ainsi il est l’Infini dans l’infiniment petit. Il prône la multiplicité, la désunion, l’individualisme mais aussi le refus des choses établies, la révolution, l’originalité et la liberté absolue exempte de tabous et de morale. Comme Urzazel il est présent en toute chose en tant qu’élément constitutif tant au niveau matériel que spirituel. Lucifer (Porteur, -fer, de Lumière, lux) est la Lumière dans les Ténèbres. Il est le phare de ceux qui ont tourné le dos au Dieu Infini. Il est un guide. Il est aussi la manifestation la plus proche du Dieu Infernal. Ainsi, on raconte qu’il était la Créature la plus proche de Dieu puis qu’il a été déchu. En réalité il est toujours proche de la Divinité mais selon un Pôle opposé. Il n’est pas maléfique tout comme Satan. Il apporte aux être ce qu’elles réclament. Si ce qu’il leur apporte les fait souffrir ce n’est pas de sa faute. Il refuse de ne pas donner aux êtres ce qu’ils demandent. Lucifer indique la voie de la facilité mais cela ne veut pas dire que cette voie est exempte de douleur, de souffrance. Cette peine est le prix à payer pour accéder au Néant et donc à la Divinité. Belzébuth (Seigneur des Mouches, le Faux Dieu selon certains. La véritable traduction serait : Le Propriétaire de la Demeure Grandiose), le Dieu Infernal, est la Bouche du Néant. Il est le dernier Point avant le Néant Négatif. Il est le Néant que renferme la moindre particule de Réalité. Car chaque élément de la Réalité est l'expression d'un Logos et ce Logos trouve sa source dans un Noyau commun qui est Belzébuth. Ainsi, Belzébuth rejoint la Matrice de Toute Chose et le Logos « Amour-Chagrin ». La Réalité est seulement la perception du Noyau au travers de filtres propres à chaque être. Les humains appréhendent le Monde à travers leurs sens soumis à des ondes (sonores, électromagnétiques, thermiques). Mais ces ondes sont des expressions du même Logos. Tout Etre (minéral, végétal, animal, humain, spirituel) est un Esprit qui est la manifestation du même Noyau-Belzébuth soumis à des filtres liés au degré d'évolution de la Conscience de celui qui l'observe. Celui qui se tourne vers l'Intérieur agit par là même sur tout ce qui existe car Toute Chose possède le même Noyau. Une fois le seuil du Néant franchi, l’âme dépouillée de tout est réduite à rien et peut devenir n’importe quoi. D’une certaine façon cela permet de s’échapper de la prison du Logos « Amour-Chagrin ». Seulement cette délivrance se fait au détriment de tout ce que l’âme représente et on ne peut être certain qu’une fois la Bouche franchie on en ressort indemne. C’est pour cela que souvent Satan est pris de pitié pour l’âme qui est sur le point de se désintégrer et lui tend une main secourable. Alors toute l’Energie du Vide accumulée par l’âme (et cette énergie peut être considérable) propulse l’âme et une Entité Satanique vers les Hautes Sphères. Ainsi une âme perdue touchée par la grâce du Diable peut donner naissance à un Ange. Telle est la récompense de la miséricorde de Satan. Et si l’énergie est suffisamment grande, l’âme peut franchir les limites de l’Univers.

Car l’Univers est comme une Sphère immense dont le contenu ne peut s’échapper. Un peu comme si les particules qui cherchaient à atteindre la paroi étaient déviées par une courbure de l’espace de telle sorte que la trajectoire s’incurve indéfiniment sans atteindre la limite. Ainsi une particule libre qui foncerait toujours dans la même direction aurait l’impression de voyager indéfiniment longtemps sans arriver à la limite du Cosmos. Par conséquent, de l’intérieur, l’Univers est Infini et Eternel. Il est une manifestation du Dieu Infini qui contient Tout, tout en étant un Néant. Pourtant une âme changée en Energie Pure suffisamment intense peut traverser la paroi de l’Univers Infini et à ce moment là l’Univers lui semble contenu dans certaines limites dont il ne pouvait avoir conscience, vu de l’intérieur. Pour qu’une âme accumule de l’énergie elle a deux solutions : soit elle œuvre à s’élever spirituellement en faisant preuve d’Amour, de Mansuétude et de Sollicitude, au prix d’efforts parfois pénibles et de sacrifices, soit elle prend le risque de se dépouiller de tout ce qui peut faire ce qu’elle est. Ce dépouillement pourrait faire penser au Nirvana. Ainsi le Bouddhisme prêcherait plutôt le dépouillement dans une voie menant au Dieu Infernal. Ce qui prouve bien que le Dieu Infernal peut être vecteur de forces pacifistes et bienveillantes.

Une fois que l’âme a échappé à l’Univers il peut être récupéré par la Mère, la Matrice afin d’animer un Néant Primordial d’un nouveau Logos. Il faudra alors accepter d’être Créateur-Infini-Néant. Il faudra renoncer à être Créature tout en étant Manifestation de toute chose. Cela dit puisque le Dieu Infini et le Dieu Infernal sont présents en chaque Etre Incomplet et même en Satan et Urzazel, il peut renoncer à son Eternité, à son Omniscience et à son Omnipotence pour s’incarner en une Créature et ainsi oublier qui il est réellement. C’est en cela que Jésus a raison lorsqu’il affirme être le Verbe Incarné. Nous sommes tous des Verbes Incarnés. Seulement nous n’avons plus conscience de notre Infinitude. Seul Satan-Urzazel a conscience de ce qu’est réellement l’Univers, c'est-à-dire lui-même. Nous sommes tous des Satan-Urzazel, seulement nous avons limité notre conscience. L’Univers est un hologramme. Chaque particule de l’Univers renferme l’Univers entier, renferme le Verbe, le Logos. Chaque particule est comme une cellule d’un organisme vivant. Tout est vivant. Tout renferme une âme. Tout peut naître, vivre et mourir pour renaître ensuite et ce autant que nécessaire.

En conclusion, tous les Etres de l’Univers ont une étincelle de vie qui est une manifestation du Logos « Amour-Chagrin ». Ces Etres peuvent prendre corps dans différentes Sphères Spirituelles et évoluer vers le Dieu Infini ou vers le Dieu Infernal. Au final chaque Etre peut se projeter hors de l’Univers et dans les mains de la Mère donner naissance à un nouveau Monde animé par son propre Verbe. Ainsi grandit à l’Infini le Multivers dans la Matrice.

  • Tout d'abord, un Esprit est un être énergétique vibrant dans une Sphère unique. Ces Sphères sont décrites sur les Arbres de Vie et de Mort. Les Esprits peuvent rester sous une forme pure ou bien se combiner entre eux pour donner un nouvel être.

Une Âme est une union d'Esprits qui ne possède pas de corps. C'est une force spirituelle d'énergie pure. La Conscience de l'Âme peut voyager librement d'une Sphère à l'autre à condition de disposer d'un Esprit de cette Sphère. Une Entité est une Âme qui s'est condensé dans une Sphère précise, formant un corps. Ainsi l'Entité est une forme corporelle qui est la superposition d'énergies spirituelles de différentes Sphères. L'être humain est une Entité de la Sphère Matérielle qui possède une Âme résultant de la superposition d'Esprits des Sphères des Arbres de Vie et de Mort protohumains. Un ange est une forme corporelle comportant un seul Esprit d'une Sphère de Vie. Un démon est une forme corporelle comportant un seul Esprit d'une Sphère de Mort. Il est tout à fait possible qu'une Entité n'ait qu'une partie des Esprits des Arbres de Vie et de Mort. Il est également possible qu'une Âme prenne corps dans une autre Sphère que la Sphère matérielle. Les objets matériels ont souvent une Âme qui est la superposition d'Esprits. Ainsi une plante peut avoir un corps plutôt végétatif mais cela ne l'empêche pas de renfermer un Esprit élevé et actif dans les Sphères autres que la Sphère Matérielle. Il en est de même pour les objets dits inanimés. Une espèce animale est régentée par un Esprit Totem assimilable à un Dieu et qui a sa place dans les Sphères Supérieures. Tout animal connaît une activité dans les Sphères Invisibles et c'est cela qui explique pourquoi les animaux rêvent. Les chats ont l'aptitude de sentir les esprits et les chiens sont connus pour être des psychopompes d'où les représentations mythiques de Cerbère ou d'Anubis. Ainsi, la Sphère Matérielle n'est qu'une Sphère dense par dessus laquelle d'autres Sphères se superposent. Ces Sphères sont imperceptibles par les sens ordinaires. On pourrait les assimiler à des mondes dont les atomes sont plus petits et plus espacés que les atomes matériels. Notre Univers est limité par la vitesse de la lumière et le zéro absolu (-273° Celsius). On peut imaginer que lorsque les propriétés d'un Univers dépasse ces limites on pénètre dans un autre monde, une Sphère Supérieure. Il existe également des Sphères Inférieures. On pourrait les imaginer comme des Univers demeurant au coeur des atomes dans l'infiniment petit. En effet en deçà de la longueur de Planck on aboutit à une singularité pour laquelle les lois de la physique ne sont plus valides. Cette singularité renferme des Univers denses, des Sphères Inférieures.

Lorsque naît une Âme, elle n'est qu'énergie pure. Elle n'est ancrée dans aucune Sphère en particulier. Suivant son niveau énergétique Sphérique le plus dense, elle s'incarnera dans une Sphère plus ou moins élevée. Les êtres humains étaient des Âmes, des forces spirituelles pures, avant de s'incarner. Suivant le karma de leurs vies antérieures, ces Âmes se condensent dans le corps d'un foetus et se développe suivant le chemin de vie qu'elles ont choisies alors qu'elles n'étaient que pure énergie. Il est indispensable de suivre son chemin de vie pour espérer changer de Sphère. Le chemin de vie est le chemin qui répond aux désirs les plus profonds de l'être. Ainsi, si l'Entité humaine a choisi la Haine elle devra haïr de toute son Âme pour renaître dans la Sphère de la Haine. Si elle ne le fait pas elle devra tout reprendre à zéro jusqu'à ce qu'elle ait appris ce qu'elle avait à apprendre. Cela peut sembler dommage qu'un criminel soit obligé d'être criminel mais il n'existe pas vraiment de bien et de mal. Il existe seulement des choix de vie en lien avec le karma. Lorsque le corps meurt, l'Âme est libérée et la conscience humaine perd la majeure partie de son identité. Cette conscience est libre de voyager entre le Ciel et l'Enfer et de décider selon son karma quelle Sphère lui conviendra le mieux pour se réincarner. L'Âme a une meilleure conscience d'elle-même que lorsqu'elle possède un corps car le corps l'ancre dans une Sphère donnée. Il est possible à la conscience humaine d'accéder à d'autres Sphère à travers les rêves et les états altérés de conscience. La projection astrale permet d'accéder à la Sphère Astrale (Sphère protohumaine de la Sagesse).

Les Entités ne sont pas éternelles. Elles naissent vivent et meurent. Seulement cela se fait selon une forme de temps différente pour chaque Sphère. Il faut également savoir qu'il existe un Temps Cosmique commun à toutes les Sphères. Il faut voir le Cosmos comme un atome. Les différentes Sphères sont l'équivalent des différentes couches électroniques. Ainsi les différentes Sphères semblent conserver leur énergie mais pourtant les populations d'Entités ne cessent d'évoluer tout comme les électrons ne cesse de changer de couche électronique sans que l'énergie globale de l'atome ne change. Une Âme peut aussi mourir. Toute Âme proto-humaine renferme en elle le Logos du Dieu Infini de l'Univers dans lequel elle évolue. Cela n'est pas vrai pour les anges et les démons qui, rappelons le, sont des Entités d'un Esprit pur. Mais tout ange ou tout démon peut devenir proto-humain. Lorsque l'Âme meurt, elle se détache de l'Univers, elle se désintègre. Mais son énergie donne naissance à un nouveau Logos. En fait l'Âme devient un nouveau Dieu Infini d'un autre Univers. Lorsqu'une Entité accède à la Mansuétude, elle accède à l'Infinitude qui est la faculté de tendre vers l'Infinité de Dieu et embrasser tout le Cosmos dans sa conscience. Lorsqu'une Entité accède au Goût du Néant, elle surplombe le gouffre qui désintègre l'Âme. Damner une Âme consiste à la projeter dans ce gouffre. A ce moment l'Âme s'épure, la conscience s'approche de Dieu. Seulement, les souvenirs s'effacent et les énergies des Sphères supérieures se consument au profit du Diable qui l'a précipitée. Toutefois, la plupart du temps, avant que l'Âme ne soit complètement anéantie, Satan est touché par le péril de l'Âme et il la sort du gouffre. A ce moment, l'Âme se ressource et Satan est entraîné avec elle vers les Sphères supérieures. Ainsi, en venant au secours de l'Âme qu'il voulait anéantir, Satan est touché par la Grâce Divine et il est racheté. Mais aussitôt, une autre Entité prend sa place évitant que le Goût du Néant soit dépeuplé. Ainsi, il est difficile de dépasser la Mansuétude aussi bien que de disparaître dans le Néant. Mais cela reste possible. Pour franchir la Neuvième Arcane au delà de la Mansuétude, il faut accepter de disparaître de l'Univers et donc renoncer à l'Infinitude. De même, pour franchir le seuil des Lamentations, il faut que le Diable aille jusqu'au bout de la désintégration de l'Âme et il faut croire que même pour Satan ce processus est pénible car il est intensément attaché à la vie.


**

Toutes les sciences reconnues (physique, chimie, mathématiques, biologie...) étudient l'aspect matériel de l'univers. C'est un peu comme si on était capable de modéliser un homme comme un assemblage mécanique d'éléments matériel sans parvenir à conceptualiser ce que peut-être une idée, une parole, un sentiment, un esprit. L'erreur de beaucoup de scientifiques est de ne pas avoir la modestie d'admettre que leur champ d'investigation est volontairement restreint. Lorsqu'un scientifique modélise un système, il élabore une sorte de schéma qui n'est qu'une pâle image de la réalité mais devant laquelle il s'émerveille comme un enfant admirerait le dessin d'un cheval qu'il est le seul à reconnaître. Cette dernière comparaison semble fausse puisque l'unanimité des gens admettent les théories scientifiques sans pouvoir les démentir. On peut alors imaginer que si l'enfant explique où se trouve la tête du cheval, son corps, ses pattes, la prochaine fois qu'il dessinera un cheval les autres le reconnaîtront. C'est une question de conditionnement. Et puisqu'on est conditionné dès la naissance, la science nous apparaît comme une vérité. D'ici à affirmer que la science est La Vérité, fidèle reflet de la réalité, il n'y a qu'un pas que beaucoup de gens se disant rationnalistes ou cartésiens n'hésitent pas à franchir.

Pour revenir au monde invisible ou plutôt aux mondes invisibles, je suis persuadé qu'ils existent réellement. On peut les concevoir comme des domaines enfouis profondément dans les tréfonds de notre inconscient collectif c'est-à-dire dans cette sorte de matrice de base que chaque être humain reçoit à la naissance et dont l'architecture et les lois remontent aux origines de la vie. Les personnes ayant étudié l'esprit humain ont démontré qu'il existe une sorte de royaume occulte où se terrent des archétypes, sortes d'idées vivantes individualisées qui possèdent leurs propres personnalité, désirs, motivations. Ces entités se manifestent à travers nos lapsus, nos rêves, nos comportements inconscient, nourris par notre histoire personnelle (éventuellement nos vies antérieures), nos traumatismes, nos peur, nos désirs. Ces énergies semblant douées de volonté propre influent sur notre destin à tel point que le hasard ne semble plus vraiment exister.

Pour éviter ces explications un peu complexes, on décrit ces mondes comme des univers parallèles peuplés de créatures plus ou moins folkloriques. Personne ne peut affirmer si ces mondes et ces êtres existent indépendamment de l'esprit humain car aucun humain ne peut définir ce qu'est la réalité puisqu'il expérimente le monde à travers ses sens limités et ne sait pas ce que signifie sa propre mort.

Depuis des temps ancestraux, l'homme a en quelque sorte exploré ces univers étranges et mystérieux et il les a décrit à travers ses mythes, ses religions, ses contes, ses légendes. La moindre chanson, la moindre histoire, le moindre poème puise sa source dans ces royaumes occultes. C'est pourquoi, lorsqu'on s'adresse à une entité invisible (Dieu, Satan, les anges, les fées, les esprits élémentaires), on établit un lien avec une sorte de magma sur lequel la trame de la réalité repose. En fait, les scientifiques on appelé hasard tout cet aspect qu'ils ne maîtrisent pas. La magie propose d'agir sur ces forces et c'est pour cela qu'elle mérite le nom de science occulte même si ces effets ne sont ni reproductibles ni mesurables à l'inverse des autres sciences.

On peut toutefois émettre une hypothèse quand à la nature physique du monde invisible. Tout ce qui existe dans le monde matériel n'est autre qu'un assemblage d'atomes. Ces atomes sont constitués de neutrons, protons, électrons. En élargissant on constate qu'il existe d'autres particules matérielles comme les neutrinos. Mais si on va plus loin on peut voir les particules comme des bobines d'énergie ou des cordes vibrantes concentrées dans une région de l'espace. Cette énergie a des propriétés particulières qui font qu'elles induisent toutes sortes d'interactions comme les forces gravitationnelles, électromagnétiques, nucléaires. Seulement ces cordes vibrent à des fréquences qui rendent possibles uniquement les interactions entre elles. Il existerait des bobines d'énergies vibrant à des fréquences anharmoniques qui constitueraient tout un Univers inaccessible aux objets constitués de la première forme d'énergie. Ainsi un photon émis par un atome de l'Univers d'origine pourrait traverser des atomes de l'Univers d'autre fréquence sans être absorbé. L'autre Univers serait à proprement parlé invisible. La conscience pourrait être constitué d'énergie des différents Univers d'où la notion de corps énergétiques, ces corps étant des corps constitués d'atomes vibrant à des fréquences inaccessibles. Ces corps pourraient changer de fréquence afin d'agir sur les cellules du cerveau et provoquer des courants électromagnétiques donnant naissance à des pensées matérielles. Le cerveau est peut-être une machine qui capte des énergies d'autres Univers, ce que ne peut pas faire des appareils de mesure classiques. Ainsi l'Univers matériel coexisterait avec d'autres Univers et les principales interactions donneraient naissance à la conscience. Une autre façon de voir les choses est de considérer qu'il existe différents niveaux de réalité. Le niveau le plus dense est le monde matériel. Ensuite se superpose à ce monde un monde plus subtil inaccessible aux perceptions matérielles mais qui peut se condenser et agir sur le monde plus dense. A ce monde subtil peut se superposer un monde encore plus subtil. Et ainsi de suite. Un monde dense serait un monde constitué de briques de base épaisses séparées par un grand espace vide. Toutefois ces briques sont relativement resserrées. Un monde subtil est constitué de briques beaucoup plus petites et plus diffuses dans le même espace. Un corps dans le monde subtil peut passer à travers un corps du monde dense car ses briques peuvent se glisser entre les briques du monde dense. Ainsi les mondes se superposent dans le même espace. C'est seulement leur densité qui varie et cette densité est liée à un niveau vibratoire.

Dans cette page, je décris les différentes entités qui peuplent le monde invisible. Je traite aussi de l'Au-Delà et de la Cosmologie tels que des entités comme Urzazel ou Satan m'ont décrit via l'écriture automatique.

lire la suite

____Les forces invisible symbole de guide pour l'humanité*, le royaume des Cieux** est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé et s'en alla..

QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LES FORCES INFERNALES

« Le royaume des Cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. « Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie vous ne déraciniez aussi le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé, dans mon grenier. » (Mat. XIII). « Vous ne mourrez pas de mort, car Élohim sait qu'au jour où vous consommerez une parcelle (du fruit), vos yeux seront ouverts et vous serez semblables à Lui, connaissant bien et mal. » (Gen. III).

  • Il est actuellement de bon ton de professer, à l'égard de l'Enfer et de son maître, le plus commode scepticisme, « mol oreiller pour des têtes bien faites »,
  • (1) Il ne faut pas entendre l'expression « absolu du Mal » au sens plein du terme. Il est évident que si le mal pouvait constituer un « absolu », Il contre-balancerait l'absolu du Bien, et la rédemption serait Impossible. Si Lucifer se pose en « absolu du Mal », s'il veut s'égaler à Dieu, cela ne signifie pas qu'il s'y égale.
  • Cependant, les paroles de l'Évangile sont formelles. Partout, que ce soit dans le récit de la triple tentation du Christ, que ce soit dans ses paraboles, l'Adversaire, l'ennemi, n'est pas indiqué comme un simple symbole, mais comme un être, actif, personnel, conscient.

Si Dieu est l'absolu du Bien, il existe aussi un absolu du Mal (1) : Lucifer, Prince des ténèbres, opposé à Dieu, créateur de la Lumière ; roi de l'Enfer, comme Dieu est le Roi du Ciel.

Dans une précédente étude : La Lumière débrouillant le Chaos, nous avons montré - autant qu'une démonstration est possible en de telles matières - que la Genèse de Moïse supposait, sans la décrire explicitement, la chute de l'Archange. Il est à remarquer que cet écrivain sacré parle des anges dans la Genèse, sans s'expliquer sur leur création ; de même, dans l'énumération des espèces animales créées par l'Éternel, il ne fait pas mention des insectes. Ces omissions ne sont pas l'effet du hasard. Il est fort probable que Moïse avait de bonnes raisons pour passer sous silence la création angélique et la chute d'une partie de cette création. Si, comme tout porte à le supposer, les insectes sont les créatures terrestres où le sceau satanique s'imprime le plus profondément, on comprend pourquoi Moïse n'en fait pas mention.

Dans l'article déjà cité, nous écrivions, étudiant le sens des mots employés par Moïse dans les dix premiers versets de sa Cosmogonie : « Le radical du mot AR-eTs (terre) est le même que celui d'AOR (la Lumière du Verbe). Ce mot exprime bien la manifestation de l'énergie propre de l'Archangélité déchue. Bien médité, il nous retrace la cause de sa chute, et quelle sorte de puissance est encore la sienne. » Dans « Du Menhir à la Croix » (p. 277), nous avions déjà signalé le rapport existant entre le principe ténébreux HOSh-eK et le Tentateur, Na-HaSh. Ce n'est pas pour rien que l'auteur de la Genèse emploie, pour ces deux termes, un même radical : HaSh on HoSh, auquel le préfixe Na-et la racine suffixale -eK, donnent un sens très analogue, le premier indiquant, comme la seconde, une action ramenée sur elle-même, égoïstement.

Ces points acquis, nous allons poursuivre notre étude sans nous embarrasser davantage d'un inutile appareil d'érudition.

L'archange Lucifer, l'ex « porte-lumière », a voulu s'égaler à son Créateur. Certes, sa puissance était immense ; il pouvait « créer », à son tour, des êtres spirituels, également doués d'une grande puissance. Ceux-ci pouvaient aussi en créer d'autres « à leur image » (car on ne crée jamais qu'à son image). Seulement, malgré sa grandeur et l'éclat de ses attributs, Lucifer n'était qu'une créature, il se trouvait, par le fait même, subordonné à son créateur, et toutes les créatures « spirituelles » sorties de lui étaient, comme lui, des « créatures de Dieu ». La Vie qui les animait était divine dans sa source, elle n'était pas une faculté luciférienne. Lucifer avait reçu la vie et la transmettait, mais la vie n'était pas à lui, quoique, étant en lui. Dans le plan matériel, il en va toujours de même : les parents créent des formes, analogues à eux, mais la « VIE » qui anime ces formes est divine. Elle est uniquement « transmise » par les parents, et c'est pourquoi, tout ce qui vit appartient d'abord à Dieu.

Donc, Lucifer, en se prétendant égal à son Créateur, était dans l'erreur. Tout porte à croire qu'il le sait : l'intelligence d'un tel être est trop vaste pour qu'il puisse s'y méprendre. Seul, son orgueil l'empêcha, l'empêche et semble devoir l'empêcher longtemps encore d'en convenir. Nous pouvons remarquer ici que l'orgueil nous apparaît comme le plus terrible des péchés « capitaux » et comme leur racine à tous.

Lucifer donc, s'étant dressé en rival devant son Père, s'est éloigné de Lui, entraînant avec lui des légions de ses créatures, orgueilleuses comme lui.

Dieu pouvait, purement et simplement, retirer à Lui le souffle de Vie qui donnait l'être au Grand Révolté. Oui, Dieu aurait pu en user ainsi, et cette attitude peut sembler logique à bien des hommes, qui se demandent pourquoi Il laisse vivre et agir le Réprouvé... Mais la justice de Dieu n'est pas celle des hommes aux horizons bornés. Il n'a ni foudroyé ni empêché Lucifer, car Il veut laisser, à sa créature, la possibilité de revenir vers Lui, librement. Si Lucifer revenait, tel l'enfant prodigue de la parabole, l'Enfer n'existerait plus. Car, telle est l'origine de l'Enfer : Lucifer et les siens ont créé des formes, encore des formes, mais la Vie divine a toujours animé ces formes, car, si le Verbe (qui est la Vie) ne les avait animées, elles eussent été éternellement inertes et insensibles.

L'on peut se demander ici quelles sortes de créatures Lucifer et les siens ont réalisées ?

Tout d'abord, et pendant bien des Éons de temps, Ce furent d'autres créatures spirituelles ; mais, tout en s'éloignant de Dieu, et par leur perversité même, leur spiritualité allait en décroissant. S'éloignant du Soleil lumineux, ils devenaient de plus en plus sombres ; l'Abîme obscur les attirait. Ils espéraient l'éclairer de leur lumière propre, mais cette lumière n'était qu'un reflet et les Ténèbres n'en peuvent être illuminées...

Nous pouvons déjà nous rendre compte qu'il est impossible à l'intelligence humaine de saisir ou de classer la totalité des formes innombrables du mal, dans le visible et l'invisible, depuis l'infinité des Sphères, jusqu'aux vibrions.

Les planètes, par exemple, sont en partie, l'œuvre de l'esprit du mal, chacune d'entre elles a son « Prince de ce Monde », et si les cosmogonies antiques l'ont souvent laissé entendre sans le dire ouvertement, quelques-unes, comme celle des Parsis, le disent crûment. Les planètes révoluent autour des soleils, animés par Dieu, et reçoivent ainsi la lumière divine réfléchie. C'est ce qu'a très bien saisi Fabre d'Olivet, dans ses Examens de la Cosmogonie de Moïse. Leur mouvement les oblige à être tantôt dans la lumière, tantôt dans les ténèbres, participant ainsi de la vie divine et de l'Esprit des Ténèbres, Naturellement, tous les êtres qui vivent sur elles sont soumis à cette double influence et y participent également à des degrés divers, si bien que toute planète, toute terre, est une localisation partielle du Ciel et de l'Enfer.

L'homme « planétaire », disons « terrestre », pour ceux qui doutent de la pluralité des mondes habités par des fils d'Adam, est entraîné, lui aussi, dans cette existence intermédiaire entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres.

C'est pour avoir failli à sa mission primitive qu'il est broyé dans un mécanisme implacable et que son cœur est devenu le champ clos où s'affrontent perpétuellement les forces du Bien et celles du Mal.

Il avait été créé « à l'image de Dieu », nous dit la Bible, Sa mission était justement de ramener l'équilibre dans le Plan de la Création, faussé par Lucifer et ses légions. Mais ce dernier, jaloux et irréductible, ne songea qu'à l'entraîner, lui aussi, dans l'abîme. Pour cela, il le séduisit au moyen de l'élément féminin de son être, « sa femme Ève, Héva dit la Bible. Ne matérialisons rien ! Ceci se passait dans une sphère invisible, le Gan Bi Wheden M'Qo-dem de Moïse, terme que Saint-Yves d'Alveydres traduit par « zodiaque », ce qui est juste, encore qu'il ne s'agisse pas de notre zodiaque physique. Dans cette sphère invisible, l'homme existait collectivement et non individuellement. Au lieu de parler de la tentation de l'homme, il serait donc plus juste d'employer le terme « humanité », dans un sens infiniment plus vaste et plus universel que celui qu'on attache d'habitude à l'expression « genre humain ». Inutile d'ajouter que l'élément « féminin » de cette humanité n'est pas non plus une femme de chair et d'os. Nos compagnes, en qui cet élément féminin prédomine sur l'élément masculin, sans l'exclure cependant, peuvent se rassurer : Si nous souffrons tous, c'est que nous sommes tous coupables.

Sur quoi portait la séduction à laquelle nous succombâmes, en la personne d'Adam ? Elle portait sur l'orgueil de s'égaler à Dieu, exactement comme Lucifer : « Et vous serez tels qu'Élohim, connaissant bien et mal ! »

Dès cet instant, l'Humanité, gardienne, guide et ordonnatrice des créations lucifériennes, perdit ses prérogatives, elle fut déchue, comme Lucifer et par lui. Mais, il est indispensable d'établir une distinction capitale entre ces deux déchéances. Sans Lucifer, l'Humanité n'eût pas succombé. Lucifer a obéi à sa propre impulsion, l'Humanité à une incitation extérieure, et c'est pourquoi le Verbe lui-même a pris corps, parmi elle, pour la sauver et lui indiquer ce qu'elle doit faire pour revenir à son Père et recevoir le pardon.

Certes, Lucifer lui-même, s'il le voulait, pourrait être pardonné. Jusqu'ici, son orgueil n'a pas voulu abdiquer. Cependant, le fait même que Dieu ne lui a pas retiré la vie et l'activité semble indiquer que tout espoir n'est peut-être pas perdu.

Ce n'est pas Dieu qui damne Lucifer, pour se venger de lui, mais c'est Lucifer qui se damne librement...

L'orgueil de l'homme, reflet du sien, est moins tenace ; quand son cœur a compris, il lui arrive de s'humilier et, sans doute, un temps viendra où presque tous les hommes seront sauvés et reviendront prendre la place qu'ils ont perdue et accomplir la tâche qui leur était réservée. S'ils parviennent à comprendre que leur forme ténébreuse est satanique et que leur cœur purifié est la demeure, le sanctuaire, du Verbe, - Lumière et Vie, - alors ils commenceront à travailler à leur bonheur réel, en renonçant aux passions qui réjouissent tristement leurs Ténèbres, en développant les vertus qui permettent au Verbe d'illuminer leur cœur.

Des réflexions qui précèdent, il découle que toute terre, toute forme cristallisée du Mal, est luciférienne, infernale.

Toute créature peuplant une terre participe à sa nature. Les animaux sont parfois exclusivement diaboliques, comme semblent l'être la plupart des insectes, et ils incarnent parfois des démons, car l'homme déchu ne peut leur en imposer par lui-même ; c'est pourquoi il se contente d'user de violence pour les dompter, ce qui est satanique.

Pour nous en tenir à la seule terre que nous connaissions, on peut dire que les animaux qui la peuplent ont « descendu » avec l'homme et qu'ils remonteront avec lui. L'animal sent la supériorité de l'homme et le reconnaît comme maître, dès que celui-ci a repris sa véritable place.

En principe, les hommes sont donc des « démons » d'une certaine sorte. Il y en a de pires, certes ! Ce sont ceux auxquels ils sont en proie lorsqu'ils s'abandonnent aux passions qui les détournent de leur but : Chercher et trouver le Royaume de Dieu, cet « Unique Nécessaire », dont tout le reste : bonheur, sagesse, amour, découle inévitablement.

  • Celui qui a trouvé le Royaume de Dieu, peut vivre heureux au milieu des démons et des animaux féroces, car ceux-ci se couchent à ses pieds et les autres, quelquefois, évoluent et aspirent, eux aussi, à retrouver la Patrie perdue. C'est pourquoi l'on peut dire que l'Enfer est partout où se manifeste la Vie, telle que nous la connaissons, mais le Ciel y est aussi.. L'état intermédiaire de l'âme qui aspire à la régénération, mais ne l'a pas encore réalisée, est le Purgatoire de l'Église. La vie de beaucoup d'hommes sur cette terre est un Purgatoire, car ils s'y purifient aux épreuves et aux douleurs. Très peu y connaissent le Ciel. Il y en a pourtant. Ce sont ces derniers qui, par leurs prières et leurs renoncements, permettent aux anges d'approcher de la terre.
  • Quant à l'Enfer, actuellement surtout, il a beaucoup de représentants, en ces temps qui précèdent la venue de leur prince, l'Antéchrist. Mille symptômes l'indiquent ; mille faits nous avertissent d'être prêts, de veiller et de prier avec constance et vigilance : Cette terre-ci sera bientôt jugée et « transformée ». Les êtres qui la peuplent seront, suivant leur état intérieur et leur désir, transférés dans la Lumière ou dans les Ténèbres, comme l'indique la magnifique parabole de l'ivraie... et tout continuera, jusqu'à ce que tous les hommes soient redevenus fidèles, et peut-être aussi les cohortes infernales... Dieu a l'éternité devant Lui, Il n'est pas pressé.

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/ASavoret/Psyche/consider.html

lire la suite

_____Ecrire la guerre, vivre la paix: la Terre tourne moins vite sur elle-même, Le changement serait imperceptible mais réel. D’après la Nasa, depuis samedi, la Terre tourne moins vite sur elle-même, la Terre a ralenti sa course.

Word 666 pour guide infâme du monde

SCIENCES.

Ne vous inquiétez pas pour votre nuit de sommeil, la réduction n’est que de… 1,26 millionième de seconde. La faute au puissant tremblement de terre du 27 février au Chili, l’un des plus forts de l’histoire puisque pointé à 8,8 sur l’échelle des séismes.

D’après la Nasa, l’événement a tellement secoué la Terre qu’elle a dévié de son axe de 8 cm. Conséquence, le jour dure moins longtemps, une réduction qui serait définitive.

Ce n’est pas la première fois

Le phénomène n’étonne pas l’astrophysicien Alfred Vidal-Madjar. « C’est une loi de la physique, explique-t-il. Chaque fois qu’un corps change de forme, sa vitesse de rotation se modifie. C’est un peu comme un patineur qui tourne sur lui-même : il va plus ou moins vite selon qu’il tend ou pas les bras. La Terre ne fait pas exception à la règle. » Notre planète n’en est d’ailleurs pas à son premier changement de vitesse. « Elle a plusieurs fois accéléré ou ralenti au cours de l’histoire, au gré d’événements comme des séismes, poursuit Alfred Vidal-Majdar. Il ne faut pas non plus oublier qu’elle subit continuellement l’effet des marées qui contribuent aussi à son ralentissement. » Sauf que les chiffres fournis par la Nasa ne peuvent être confirmés, affirme Christian Bizouard, astronome au service rotation de la Terre à l’Observatoire de Paris. « Un axe dévié de 8 cm, 1,26 millionième de seconde de jour en moins, ce sont des estimations, établies à partir de modèles théoriques, explique-t-il. L’effet est si petit qu’il faudrait de très longues observations pour être sûr. » « Le pôle de rotation bouge en permanence, de 2 mm jusqu’à 15 cm par jour, car la planète subit tout le temps des mouvements de masse, en profondeur, mais aussi dans l’atmosphère », poursuit-il. L’astronome ne nie cependant pas l’impact brutal que peuvent avoir des séismes sur la rotation de la Terre. « Lors du plus violent tremblement de terre (NDLR : en 1960 au Chili : 9,5 sur l’échelle de Richter), on estime que la planète a dû bouger sur son axe de 60 cm à 1 m ! »

http://www.aujourdhui-en-france.fr/societe/depuis-samedi-la-terre-tourne-moins-vite-04-03-2010-835251.php

lire la suite

____Shoah entre "noir" et "blanc" : noirs dans les camps nazis..Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales. l' Afrique réelle devrait se reconnaitre dans ce tableau ........deportation / extermination d' Auswitch - Birkenau

shoah entre noir et blanc : noirs dans les camps nazis

shoah entre noir et blanc :

noirs dans les camps nazis

SHOAH ENTRE NOIR ET BLANC





Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales

  • -la population Noire




cette population comprends :

  • - la masse confondue de tous les combattants noirs et maghrebins - sans oublier les g'is américains
  • - la population africaine civile vivant en Allemagne , communauté encore bien méconnue




les troupes noires coloniales furent massacrés sans pitié sur les champs de bataille :

  • - répulsion anti-noire " animaux inferieurs et d'une bestialité sexuelle inextinguible "selon la terminologie de l'ancienne propagande hitlérienne
  • - racisme anti noir de la periode d'occupation rhénane ( cf Le Naour " la Honte Noire ) amplifié par la propagande allemande basée sur:

sur les atrocités supposéees des troupes non blanches d'occupation

  • -surtout les viols - en fait fort peu nombreux en realité -après enquète des autorités françaises et anglaises ,
  • -les bordels de campagne qui horrifiaient les allemands alors qu'on comptait pourtant pas moins de 57 lupanars rhenans allemandsà la fin de cette guerre (14/18)

( Le Naour La Honte Noire )

  • - rejet des mariages mixtes ," souillure des blondes femmes blanches aryennes "
  • - rejet bien sûr des enfants ' mulatres ' temoins de la batardisation de la race





  • - ideologie de Mein Kampft -Hitler- avant son arrivée au Pouvoir

tout ceci se retrouve dans la progression de l'histoire :





/Pouvoir effectif Hitlerien en 33 , date officielle des premiers camps - Dachau entre autres -





/ Lois deNuremberg ( 35) " noirs et juifs cousins de sang "





/ plan quadriennal de Goering ( 36) esquisse de deplacement et extermination basée

sur les quatre piliers de la domination nazie :

Industrie , Bureaucratie , Parti , Armée ..





/ Nuit de Cristal ( 38) premiers travaux pratiques judeocides ......





/avant d'arriver à la fameuse conference de Wannsee ( 42) presidée par Heydricht :





planification cette fois definitive de la solution finale





parallélement categorisations au fur et à mesure de leurs créations methodiques des differents camps

en bref :

/ camps d' euthanasie ( en Allemagne dont on retient Hadamar, Bartheim ,Bernburg Sonnenstein )

/camps de concentration -Allemagne /Autriche annexée- aussi ; Dachau Buchenwald Mautheusen , Neuengamme sachsenhausen ....

/camp d'extermination ( Pologne annexée ) dont

Belzec, Sobibor ,Treblinka ,Chelmno plus ou moins soigneusement rasés

  • -au moins entièrement pour Belzec -

par les Allemands sentant deja la fin proche





ce qui fait d' Auswitch - Birkenau ;camp mixte libéré par les troupes russes

le symbole de la massification de cette destruction humaine et de ses valeurs

On voit donc se dessinner une carte :

  • -les camps d' euthanasie etaient en Allemagne



  • -les camps de concentration etaient surtout en Allemagne /Autriche



  • -les camps d'extermination etaient surtout en Pologne annexée sans oublier le camp mixte français du Struthof ( Résistants ) , les camps belges
  • -le camp Francais du Struthof

vue du struthof

  • -à noter une petite partie vers l'ouest à travers les camps français ( Gurs ,Rivesaltes... ) car un moment le IIIème Reich pensa deplacer ces populations indesirables .... à Madagascar

projet vite abandonné car transport tlong , coûteux et difficile par mer et fort aléatoire ( guerre maritime )









les"nouveaux historiens allemands " ( dominique vidal ) Aly, Heim entre autres pensent qu'il ya eu une volonté déliberée et coordonnée de cette extermination pour laisser à la seule Allemagne les standards nouveaux d' une race renouvellée, purifiée et superieure , organisée rationnellement selon les besoins du pays d'où necessité de deplacer et d'exterminer tout ce qui entravait ces nouvelles normes

quand la demographie economique rejoint l'ideologie

ainsi que le souci de se débarasser d'une population toujours génante

le genocide Rom en est la parfaite illustration





Difficile de faire plus bref, difficile aussi de ne pas trahir- et de ne pas tronquer - la memoire dans un resumé aussi succinct - et donc forcément reducteur -dont on peut retenir :




  • - la singularité et la massification de l'extermination Juive et Rom
  • - et fait peu connu à cote des Russes et Slaves, de la Population Noire ( s Bilé ) considéréee comme

"sous hommes aux instincts bestiaux et aux pulsions sexuelles non controlables "

selon la propagande alors en vigueur dans le regime nazi ,

Suivant S Bilé ; on s'attache maintenant içi à la population Noire

Si on peut retrouver le sort des prisonniers de guerre noirs et maghrebins soit le plus souvent en camp de concentration , soit aussi - mais en moindre nombre - en camp d'extermination , il faut souligner le sort cruel que leur reservait les Hitleriens :

  • - executions sommaires sur les champs de bataille
  • - mort lente par privations , coups et violences dans les camps d'autant que ces troupes resistaient mal aux rigueurs du climat
  • - beaucoup moururent de faim, au delà de fusillades et pendaisons

Mais tout l'interet du travail de ce journaliste d'origine Ivoirienne est d'avoir decrit en chapitres consacrés à des personnalités noires cette autre deportation / extermination complétement passée sous silence , qui, en dehors des militaires des fores alliées ,concerne aussi la communauté civile afro/ germanique

communauté constituée en plusieurs vagues successives depuis le temps de la colonisation allemande :

  • - d'abord immigration forcée , travailleurs ,mais aussi artistes de cirque et divers chanteurs , acteurs, comediens etc
  • - ensuite immigration volontaire :

l'elite africaine envoya ses enfants etudier en Allemagne à coté des travailleurs immigrés d'où une colonie assez intellectuelle à Berlin

( 2000 personnes environ )

puis disseminée dans toute l' allemagne : 200.000 ?si on suit le the new west indian ou moins probablement 3000 selon d'autres estimations ?

Mais ce dernier chiffre semble en fait refléter la seule communauté Berlinoise

certains pensent - au vu de documents très fragmentaires - qu'environ 8% de cette population ( +- 200.000) noire tomba effectivement sous le coup des lois nazis et suivit le même sort que les autres populations juives et roms à cote de l'extermination russo slave

Estimation basse ou Estimation Haute ?

difficile de le dire avec précision , d'autant qu'on mélange souvent cette population afro germanique avec les combattants des troupes africaines

engagées , on l'a vu , au coté des Alliés contre les Forces de l' Axe ,- tout comme les g'is noirs americains Ces combattants sont assez bien repertoriés :

environ 80.000 seraient passés à un moment ou un autre par les camps nazis

soit un chiffre à peu près equivalent à celui des juifs français raflés et déportés

Il serait temps que les historiens- grace aux archives de guerre ouvertes -puissent donner des chiffre plus precis





et si aucun plan d'extermination spècifique aux Noirs n'a été prouvé à ce jour , nul doute que cette " population inferieure "- cousine de sang des juifs- ( mein Kampft ) etait bien vouée à l'extermination

et relève de la même inhumanité qui caractérise le génocide pratiqué par les Nazis .

S BILÉ dans de courts chapitres faciles à lire, nous raconte l'histoire de quelques uns de ces personnages tels Padmore le syndicaliste , Nassy le peintre , Blanchette la mystèrieuse inconnue , john William le chanteur de " si toi aussi tu m'abandonnes ," auteur du livre eponyme ,Elizé le premier noir antillais maire d'une commune de France , ce noir espagnol rescapé des brigades republicaines ( et des camps français ) qui survécut à Mautheusen grace à la solidarité des autres brigadistes espagnols etc etc

on laisse les lecteurs decouvrir quelques uns de ces survivants tout comme par exemple le sort de prisonnier - assez doux en regard à vrai dire - de leopold sedar Senghor en France : prisonnier de guerre, futur premier President du ' remuant Senegal ', poète universel

dont " Hosties Noires "donne un reflet :

Et nous voila pris dans les rets

livrés à la barbarie des civilisés

exterminés comme des phocophères " etc

  • -Sans oublier l'exclusion dont souffraient les Noirs en France avec impossibilite de deplacement entre les deux zones:

gaston Monerville -qui légiféra avec E Herriot dans les annéees 20/25 pour la fermeture des camps tropicaux de déportation avec double peine ( relègation ), Cayenne en particulier - s'employa à faire réablir l'egalité de passage

  • - sans oublier le racisme dont etaient victimes les gi's noirs américains au sein de leur propre armée , arrivant à un véritable apartheid entre unités noires et blanches .

racisme parfois partagé par certaines Autorités - Hôte ,- tel le gouvernement Australien - contrastant d'ailleurs souvent avec le bon accueil des populations locales





un des chapitres de les plus interessants de S.Bilé est celui consacré aux Hereros ( Namibie ) ) car il rappelle de façon claire cette extermination délibérée ,( 70% environ des 90.OOO hereros recensés ) leur deportation , les camps de travail, l'apartheid aussi des survivants de ce peuple de bergers etabli en Namibie dans les années 1600 , bien après les Damara ( 1300) ,sans oublier les premières experiences medicales raciales qu'ils subirent et la stérilisation forcée des femmes Hereros

pour ne pas diluer le sang " pur " des allemands copulatoires......





ce massacre planifié est le germe de l'extermination nazie avec Göring , fils du gouverneur de Namibie , et le Dr Fisher ,médecin eugeniste et racialiste qu'on retrouvera aussi dans les experimentations " médicales " lors du génocide hitlerien avec le sinistre assistant et éléve le Dr Mengelé

Von Trda les lois de Nuremberg et leurs suitesotha préce





ce chapitre est remarquablement clair et rappelle qu'au delà des Hilotes ( P Vidal-Naquet )





ce type d'extermination genocidaire et ethnocidaire fait partie du fonds de l'animalité humaine qu'on retrouve avec le Génocide Armenien , au Cambodge avec Pol Pot et plus proche dans le temps en Afrique: au Rwanda , sans doute au Darfour.....

Banalité du Mal ( Hannah Arendt )

au delà de ce necessaire rappel ,

le livre de S Bilé s'arrete brutalement sans epilogue.

Et c'est mieux Ainsi .....





Si la bibliographie concernant la deportation -/ extermination noire est pauvre -seuls quelques articles et peu encore de livres allemands ou autres ,

  • - c'est qu'il n'y a guère encore de données exploitables sur ce sujet , d'où necessité d'explorer toutes les Archives

Ce petit livre est cependant bien utile pour rappeler qu'a cote de l'extermination Juive et Rom , il ya eu aussi une extermination d'une autre population bien oubliée encore : :la population Africaine pendant cette periode noire de l'Histoire et de la Civilisation,

Alors en conclusion , génocide de la population noire en Europe ? crimes de guerre contre les combattants noirs ? crime contre l'humanité pour les populations civiles noires ?

Les victimes ne sont plus là pour temoigner

Le l ivre de Serge Bilè journaliste à RFO , est donc une introduction narrative à l'histoire d'une extermination raciale , sans doute peu massive à coté des autres

  • - Juive et Rom d'une part , Russo Slave d'autre part ,

mais indissociable du même principe d'inhumanité

c'est bien le mérite de S Bilé de nous entrainer sur ces chemins où les Africains- civils et militaires - payèrent eux aussi un lourd tribu à la barbarie nazie , sur un continent qui n'etait pas le leur , et dont beaucoup de combattants " indigènes " contribuèrent à liberer une nation colonisatrice qui ne leur est guère reconnaissante à ce jour .

Porte du(non) Retour Unesco Ouidah Benin

lire la suite

_____Le massacre des Soldats Noirs**, sur la seconde guerre mondiale "tirailleurs Sénégalais". Prisonniers de guerre originaire d'Afrique,..combatants noirs "féroce et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la gu

Durant la campagne de France, les soldats de couleur ont été massacrés.

On les appelent les "tirailleurs Sénégalais". Ils sont entre 40.000 et 60.000 à combattre dans l'armée Française en Juin 1940. Tous originaires des régions colonisées par la France nommée Afrique occidendale Française(AOF). ++Selon un système choisi en 1919, un adolescent sur 10 est recruté dans les tribus++, les cherfs désignants la plupart du temps des jeunes qui appartiennent à une couche inférieure.

Les élites locales peuvent aussi se présenter comme volontaires dans l'espoir de grimper dans l'échelle sociale et devenir citoyen Français.

Durant la campagne de France, ils sont massacrés. En juin 1940 plus de 3000 prisonniers de guerre originaire d'Afrique sont massacrés par les Allemands. Ces prisonniers ont été traités différament des autres. L'envahisseur les séparant des blancs et les massacrants à coups de mitraillettes comme par exemple près d'Erquinvilliers ou bien à Chasselay ou un carnage féroce a été comis par une division SS.

Une cinquantaine de tirailleurs ont été mitraillés puis écrasés par des chars.

Ces différents massacres ont lieux en juin 40 soit deux trois semaines après le début des premiers combats. Or, cela coîncide avec le lancement d'une propagande lancée dans le journal officiel du NSDAP.

Les noirs y sont décrits comme des combatants "féroces et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la guerre.

Le ressentiment chez les soldats allemands n'est pas le même quand ils se battent contre des blancs et des noirs. Sur le champ de bataille, quand L'Allemagne se bat contre des blans se battant avec acharnement, ils considèrent cela comme de l'Héroîsme et un combat Vaillant pour défendre sa Patrie. Ce même combat fait par des noirs est considéré comme de la sauvagerie dont il faut se venger. Cela explique certains des massacres du à la propagande nazi.

On peut penser que seules les troupes fanatisés telles que les SS étaient capable et coupables de ces actes. Mais cela n'est pas le cas Toud 'abord, les soldats allemands de la Heer sont souvent issues des Jeunesses Hitlériennes ou déjà on leur apprends l'idéologie raciste des nazis. Dans leur livret militaire, on peut lire que des actes de vengeance sont permis dans le cas ou les officiers leur ordoneraient ce qui est en contradiction avec le droit international. Mais c'est assez suffisant et rassurant pour ceux qui abbatent les noirs.

Et de plus, après la campagne de Pologne en 1939, Hitler a proclamé une amnistie générale qui permétaient aux soldats ayant fusillés des innocents d'échaper aux punitions. Le message était donc clairement passé qu'une guerre raciale pouvait se dérouler en même temps.

Une troisème explication se rajoute au massacre des noirs. La propagande allemande assimile les noirs à des bêtes sauvages et des demis-singes. Les officiers Français informent donc leurs troupes coloniales pour leur donner la volonté de combattre avec férocité. Et leurs disent que il n'y aura pas de prisonniers de faits avec les noirs... Ces propos ont agient dans les deus sens.

Les allemands ont de leur coté vu ce qu'ils redouaient, des sauvages se battant avec acharnement et les africains ont livrés une lutte d'autant plus acharnée car ils savaient que être prisonnier avait pour issue l'éxecution.

Les tirraileurs sénégalais qui échapent à la mort restent captifs en France. Hitler n'en voulant pas sur son territoire.

Source: Le massacre des Soldats Noirs, Science & Vie junior Hors-Série sur la seconde guerre mondiale.

lire la suite

_____L’absence de référence à la stratégie africaine,..stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement.. la phase stratégique, la phase tactique, la phase opérationnelle sur le terrain.. L'art de la guerre de Sun Tzu


***

world 666 pour guide infâme de l'être existenciel "noirs" (tu saura la vérité et ... )

Issue du grec stratos qui signifie « armée », et ageîn qui veut dire « conduire », la stratégie est un art qui vise à coordonner l’action de l’ensemble des forces de la nation (militaires, politiques, financières... etc.) en vue de mener une guerre au sens militaire ou de gérer une crise majeure.

Par extension, la stratégie désigne l’élaboration d’une politique définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités dans des domaines autres que celui de la défense au sens militaire du terme.

On peut alors parler de stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement. Ses déclinaisons s’articulent autour de __

  • "3" niveaux :la phase stratégique proprement dite au sommet,
  • .......................la phase tactique au niveau intermédiaire et
  • .......................la phase opérationnelle sur le terrain.
  • Avec près de 60% de l’élite dirigeante (dans la tranche des 45-65 ans) formée en Europe et aux États-Unis, les décideurs africains semblent avoir oublié qu’il existe une pensée stratégique africaine millénaire.
  • Cette ignorance, voire ce déni de culture stratégique propre au contexte africain expliquent au moins pour partie la tragédie afro-kafkaïenne du héros de Cheikh Hamidou Kane (1) dans l’aventure ambigüe de la mondialisation ...

Nos investigations auprès de 30 écoles supérieures africaines (universités, écoles de commerce et centres de formation militaire confondues) parmi les plus populaires chez les 20-25 ans montraient, fin novembre 2009, une absence complète de référence à la stratégie africaine dans les programmes éducatifs. Après Carl von Clausewitz, c’est Sun Tzu (2) qui fait une timide entrée dans les conférences depuis bientôt 10 ans !

En 1620, le Roi Kuba - Sa Majesté Shamba Balongombo - se fit sculpter pour la postérité, l’Awélé (jeu de stratégie africaine) pour en attester la sacralité (3). En 2010, ce sont les jeux d’échecs et de go qui meublent les salons des décideurs africains. Heureusement, dans certaines contrées comme en RDC où il est appelé Kisolo ya mungu (« Jeu de Dieu »), l’Awélé reste pratiqué lors de soirées festives comme le nouvel an cyngalais ou lors de veillées mortuaires pour défier les ombres de la mort.

L’Awélé, symbole de la culture stratégique africaine

Ce qu’il y a de plus remarquable dans l’Awélé, c’est le caractère cyclique (4) de la circulation des graines. Il y a 12 cases à jouer comme il y a 12 mois dans l’année. L’échange de richesses, de potentiel, est généré par le passage régulier des graines, d’un camp à l’autre. Ce principe fondamental diffère de l’approche occidentale dominante qui oppose presque toujours deux camps avec pour objectif de se détruire comme on le voit au jeu d’échecs...

Ainsi Luttwak considère-t-il que la guerre mène à la paix quand elle permet la victoire totale d'un camp sur l'autre, ou « par suite d'épuisement complet des combattants ou parce que les objectifs respectifs dont l'incompatibilité a donné lieu à la guerre se sont transformés sous l'effet de la guerre elle-même. » (5)

En revanche, l’approche africaine s’accommode, à bien des égards, de la conception asiatique de Sun Tzu selon laquelle, « notre invincibilité dépend de nous, la vulnérabilité de l’ennemi, de lui. » (6) Le joueur d’Awélé sème pour récolter, nourrissant l’adversaire tout en le bouffant. « L’accumulation d’un potentiel de graines, initialement en partage, a pour effet de restreindre la part de l’autre, dont la marge de manœuvre s’amenuise jusqu’à ce qu’il soit acculé à subir les décisions du même. » (7) La finesse tactique réside dans les freins et accélérations des gains et des prises.

La résistance aux programmes informatiques occidentaux



L'art de la guerre de Sun Tzu



  • Disqualifier la pensée stratégique africaine au motif qu’elle est orale, c’est la sempiternelle excuse des théoriciens

qui ne comprennent que le langage de l’écrit, le moyen le plus sûr d’échapper à l’éclairage absolument original des peuples premiers subsahariens dans le champ de la stratégie.

En Afrique noire, les grands stratèges d’Awélé restent les Anciens, ces êtres forgés dans le moule des traditions ancestrales et relativement préservés de l’influence extérieure alors qu’ils sont ouverts au monde. Les langues étrangères leurs sont certes inconnues. Pourtant leur incroyable capacité à donner et à prendre, ainsi que leur redoutable esprit mathématique (8) continuent de résister aux programmes informatiques occidentaux(9)

D’après Jean Retchitzki qui a mené une étude sur les processus intellectuels et cognitifis des joueurs d’Awélé en Côte d’Ivoire, « aucun livre développant les stratégies et les tactiques n’a été diffusé en Afrique. L’absence de pédagogie organisée rend d’autant plus stupéfiante la capacité de certains joueurs à atteindre un niveau d’expertise qui témoigne de capacités cognitives et intellectuelles étonnantes...» (10)

En somme, il y a dans l’Awélé comme dans certains contes, proverbes et rites initiatiques africains, de redoutables principes de stratégie et d’éthique qui, s’ils étaient structurés et appliqués, permettraient à l’Afrique de décoller à la manière des Dragons asiatiques ; d’autant que dans sa conception traditionnelle, le village africain préfigurait le village planétaire des temps modernes.

  • Guy Gweth, Conseil en intelligence économique & stratégique, GwethMarshall Consulting

http://www.grioo.com/ar,quels_reperes_strategiques_pour_les_decideurs_africains_,18604.html

lire la suite

____Qu'est-ce que l'amour ? -Qu'en disent les philosophes noirs? L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs entre "nous"? « Est-ce qu'on peut aller là où on ne va jamais ?»

Dans la clinique en institution, les adolescents aveugles font souvent entendre leur crainte de ne pas être vus. Sortir de l’invisibilité suppose de se confronter au regard de l’Autre essentiel à la validation spéculaire et à la question du manque et de la perte infléchie par la privation sensorielle.

  • L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs ?
  • L’amour est-il parfait parce qu’on y est, quoiqu’avec un autre, soi-même sans mensonge et sans fard ?
  • L’amour réussit-il à rendre possible cette union authentique où l’on est avec un autre tout en restant soi ?

Ce qui est heureux dans l’amour, c’est que je puis aimer un autre parce que je suis moi tout en l’aimant lui – telle est l’une des illusions que l’on a coutume de former au sujet de l’amour. On fait de cette relation naissante une miraculeuse rencontre, une triple coïncidence entre ce que chacun est et l’unité qu’ils forment ensemble. L’amour est vu de manière statique alors qu’il crée un lien. On s’imagine un état quand il transforme l’être même. En somme, on en fait un terme alors qu’il est un commencement.

L’amour naît entre deux êtres en les faisant naître eux-mêmes. Chacun n’est-il pas soudain différent, indifférent à ce qui comptait avant, désirant de façon inconnue, impérieuse, délirante ? Ce n’est plus moi que je reconnais dans l’amour, mais une sorte d’étranger que j’ignorais. Aimer, cela dépossède de soi, cela met hors de soi.

On fait de l’amour un idéal, mais n’est-ce pas l’amour qui le fait naître ? On s’imagine l’amour lascif, paresseux, passif ; mais amoureux, on devient exigeant, idéaliste, tyrannique. L’amour, explique Platon, réveille l’image d’un Dieu, d’un lointain idéal devenant norme et modèle, s’imposant à soi et façonnant l’autre. On aime en poursuivant un idéal et en l’imposant à l’autre : l’amour est l’acte d’une transformation réciproque.

Il n’est pas le résultat inopiné d’une rencontre, mais le moteur d’une relation. Il n’est pas l’heureuse conséquence de ce que nous sommes, mais la cause mystérieuse de ce que nous devenons.

http://www.cairn.info/revue-adolescence-2006-2-p-339.htm

lire la suite

mardi 6 mars 6666

____L'homme et le Visionnaire (wade), ..le 'tit KIRIKOU est devenu grand praticien. Persée d'un visionnaire musulman-franc maçonnique sénégalais.. Une universalité fraternelle: un idéal humain naît comme philosophie de vie.. Afrique Avenir,

Afrique Avenir, une autre vision de l'Afrique

L'europe et l'Afrique : Pour une vision plus optimiste de l'Afrique

  • Pour la France, comme pour l'Europe, l'Afrique doit être un impératif stratégique : afin de limiter l'instabilité et les crises, sources d'effroyables drames humains, mais aussi parce que le décollage économique en Afrique signifie des créations d'emploi sur le "vieux" continent. Dans un contexte de mondialisation des échanges, le rôle de la coopération française est d'arriver à trouver un équilibre entre les besoins caritatifs et les nécessités commerciales, qui puisse contribuer à l'émergence d'une zone d'échange privilégiée entre l'Europe et l'Afrique.

Malgré les liens historiques étroits qui lient la France au continent africain, trop souvent l'Afrique et notre politique de coopération évoquent aux yeux de l'opinion publique française des images de tragédies ou de tonneau des Danaïdes.

Cette opinion perçoit mal, en effet, le sens des efforts financiers consentis par la France quand elle observe les drames effroyables auxquels nous ont habitués certains pays du continent, comme le Liberia, la Somalie, le Rwanda ou le Zaïre. N'oublions pas, pourtant, que la France arrive en tête pour l'Aide publique au développement parmi les pays du G7, puisqu'elle est le plus gros contributeur en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), et que 50% de son aide bilatérale est consacrée à l'Afrique subsaharienne.

Dans cet article, je voudrais essayer de faire partagerce qui m'apparaît personnellement comme une évidence : la coopération française n'est pas seulement une affaire de solidarité et de générosité, mais aussi un impératif stratégique pour l'Europe et l'Afrique, et, osons le dire, une opportunité économique.

Un impératif stratégique pour la France et l'Europe Pour parvenir à convaincre nos opinions publiques du bien-fondé de la coopération avec le continent africain, il faut le lui présenter dans sa pluralité et ne pas se contenter d'amalgames. Pour ma part, je distinguerai schématiquement trois Afriques.

La première fait la une de l'actualité. Elle est composée de pays qui s'installent dans le cercle vicieuxde l'implosion de l'État, des conflits ethniques et parfois de la guerre et de la famine. Cette Afrique est "hypertrophiée médiatiquement" par rapport au reste du continent.

Dans ce contexte, le rôle de la coopération internationale — et au premier chef celui de la France — est, quand la diplomatie préventive n'a pas permis d'éviter la crise, de porter dans les délais les plus brefs possibles des actions de soutien humanitaire.

Au-delà du coût social et politique de ce type d'intervention (à preuve, les reproches faits en son temps à la France dans le cadre de l'opération Turquoise au Rwanda), il faut souligner les coûts financiers considérables inhérents à ces actions. Ainsi le budget ECHO de la Communauté européenne représente-t-il environ 700 millions d'écus par an, soit l'équivalent de 30% des dépenses annuelles du Fonds européen de développement.

Il est donc de notre devoir et de notre intérêt de tout mettre en œuvre pour éviter le développement de telles situations de crise.

Un important réservoir d'emplois pour la France Il existe une deuxième Afrique en développement et, parfois, en forte croissance, qui représente la majorité des pays du continent. Ce constat n'est pas, contrairement à ce que certains voudraient laisser croire, marqué du sceau d'un optimisme artificiel ou de la méthode Coué, mais le fruit d'un constat objectif. Rappelons à ce propos quelques faits.

Si la décennie 80 a été marquée par la crise des matières premières, la plupart des indicateurs économiques et sociaux sont en amélioration depuis trente ans. L'espérance de vie s'est allongée de plus de vingt ans, le taux d'alphabétisation des adultes s'est accru.

Mais surtout, l'Afrique a repris le chemin de la croissance depuis deux ans. Les derniers rapports du FMI et de la Banque mondiale l'indiquent clairement : plus de 30 pays d'Afrique représentant 61% de la population du continent ont enregistré une croissance positive du revenu par habitant en 1995.

Ce nouveau départ, et en particulier celui des pays de la Zone Franc, qui auront un taux de croissance équivalent à 6% cette année, est une formidable opportunité pour notre pays, qui entretient des liens privilégiés avec ces États, liens qui ont conduit à l'implantation de plus de 1 500 entreprises françaises en Afrique subsaharienne.

Cette Afrique, qui repart, représente aujourd'hui pour la France un excédent commercial supérieur à celui de l'Amérique latine. Elle constitue une importante réserve d'emplois pour nos concitoyens. Rappelons qu'au-delà des 120 000 Français qui travaillent directement sur le continent, on peut estimer que celui-ci est une source d'emplois pour 180 000 de nos compatriotes. Environ 300 000 Français vivent donc de nos échanges avec l'Afrique.

Dans ces pays, trente ans après les indépendances, et dans un contexte de mondialisation des échanges, nos interventions ont changé de nature. Ainsi, nos efforts ne portent plus seulement sur l'émergence des États, mais sur le renforcement du tissu productif et du secteur privé. À titre d'exemple, plus de la moitié de l'aide-projet octroyée en 1995 par la Caisse française de développement, principal opérateur dans le domaine productif, ne sera pas passée par des États. C'est une profonde évolution de nos pratiques de coopération.

De même, le ministère de la Coopération, à côté de son appui à l'émergence de l'État de droit, a sensiblement augmenté ses interventions bénéficiant directement aux populations ou celles passant par les ONG et les acteurs de la coopération décentralisée.

Nous avons donc tout à gagner à poursuivre cette coopération multiforme. Elle nous permet de rester au côté des États qui seront, demain, les nouveaux pays émergents, et s'inscrit, de surcroît, dans un grand pôle reliant l'Europe et l'Afrique, seul capable de faire pendant aux pôles américain et pacifique.

Favoriser la création de pôles régionaux Enfin, entre ces deux Afriques "extrêmes", subsiste une troisième Afrique qui, si j'ose dire, "se cherche". Celle-ci relève de notre responsabilité collective, et de notre sens de la solidarité, afin de l'aider à rejoindre le peloton des pays en croissance et lui éviter ainsi un basculement dans la récession.

La Coopération française peut y contribuer puissamment par le concours qu'elle apporte au redressement des finances publiques ou à l'amélioration des conditions de l'État de droit, mais aussi, et surtout, par la création de pôles régionaux devant permettre aux petits pays de bénéficier de la croissance de marchés élargis. La Zone Franc en Afrique de l'Ouest et la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) en Afrique australe constituent, de ce point de vue, deux zones d'entraînement majeures.

La France apporte donc une contribution essentielleà la résolution de chacun des grands enjeux de ces "trois Afriques", et la permanence de notre action (le partage des bons et des mauvais jours) fonde sa légitimité aux yeux de nos partenaires.

Mais nous ne pouvons travailler isolés et seule une action internationale vigoureuse contribuera à l'émergence du continent africain. C'est le sens des appels du président Chirac aux différents pays contributeurs des fonds multilatéraux, qu'il s'agisse du Fonds européen de développement ou des efforts des pays du G7 pour la reconstitution des principaux guichets destinés aux pays les plus pauvres (AID Agence internationale du développement pour la Banque mondiale, FASR Fonds d’ajustement structurel renforcé pour le FMI...).

La France joue si souvent le rôle d'avocat ou de médiateur en Afrique subsaharienne que certains y voient la rémanence de tentations hégémoniques. Rien n'est plus faux. Ce serait d'ailleurs faire preuve d'un profond aveuglement à l'heure de la mondialisation des échanges.

Nous sommes profondément et solidairement attachés au continent africain par l'histoire, par la langue et par les hommes : beaucoup d'entre eux ont payé le prix du sang lors des deux derniers conflits mondiaux. Cela nourrit une relation beaucoup plus riche et beaucoup plus complexe que les seuls liens purement caritatifs ou, au contraire, strictement commerciaux auxquels on voudrait parfois que nos relations avec ce continent se réduisent.

La Coopération française n'est pas seulement un vecteur d'aide au développement ou le fer de lance de nos intérêts commerciaux : c'est une œuvre de partenariat de longue haleine, faisant appel à la fois au cœur et à la raison, afin que l'Afrique soit au siècle prochain un partenaire à part entière de l'Union européenne.

http://www.groupedesbellesfeuilles.eu/fr/leurope-et-lafrique-pour-une-vision-plus-optimiste-de-lafrique

lire la suite

______Mille Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme.. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer,

Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer, peut-être même qu'en ce moment vous ne mesurez pas vous-même le symbolisme psychique de ce monument de la Renaissance Africaine. Merci encore.

Peut-être que dans 3 siècles et moins que celà, lorsque vous serez enfin rassasié, vous les africains, vous comprendrez le geste de Wade. Même affamé, il n'est pas interdit de s'élancer en avant. Cela commence dans l'esprit et se projette ensuite dans la réalité. Permettez-vous de voir plus loin que votre ventre et vous releverez l'Afrique.

...dixit : fille ( 05/04/2010 13:36 à Lalizolle / France )

J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du continent Par Children of the Street ( children soldiers), mardi 16 février 2010 à 16:05 ::

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès ... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale... Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE

..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

16 février 15:07, par Children of the Street ( children soldiers) Permalien psychisme negrier (children soldiers grioo.com) *http://www.congopage.com/?page=reaction&id_article=6418

lire la suite

vendredi 2 mars 6666

_____Les Noirs ne lisent pas et resteront toujours nos esclaves. Nous pouvons encore continuer à profiter des Noirs sans aucun effort de notre part. Voici les trois piliers qui soutiennent le maintien dans l’esclavage qu’ils s’imposent à eux-mêmes :

1. Leur ignorance

Elle constitue le premier socle de leur maintien en esclavage. Un grand homme déclara une fois que : « La meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir est de la mettre dans un livre ». Nous vivons actuellement à l’âge de l’Information et de la communication tous azimuts. Ils ont l’opportunité de lire n’importe quel livre, traitant de tout sujet, mais surtout en rapport avec lutte pour la liberté et l’indépendance. Mais, ils refusent de lire. Il y a d’innombrables livres facilement disponibles chez Borders, Barnes & Noble ou sur Amazon.com sans mentionner les librairies spécialisées pour Noirs qui fournissent des œuvres de grande valeur, susceptibles de leur permettre d’atteindre tous les niveaux d’instruction et de formation. Mais peu d’entre eux acceptent de lire. Seulement quand ils vont au petit coin (chez nous, il y a toujours de la lecture dans ces endroits-là... Et si jamais ils lisent, ils refusent de partager les connaissances qu’ils acquièrent. Pire, ils n’écrivent pas pour les générations futures. Quant à ceux des villages, ils préfèrent cacher les valeurs ancestrales qu’ils détiennent (médecine par exemple), préférant mourir avec.

2. Leur propension à tout Consommer

Les Noirs, depuis l’abolition de l’esclavage ont eu de grandes sommes d’argent à leur disposition. L’an dernier, seulement pour la période des fêtes de Noël et de fin d’année, ils ont dépensé 10 milliards de dollars des 450 milliards de dollars qui représentent leur revenu annuel (2,22%). N’importe lequel d’entre nous peut les (Noirs) utiliser comme un marché cible. Ils viendront toujours consommer. Étant principalement des consommateurs, ils agissent par avidité, poussés par le plaisir et le désir de toujours posséder. Ils veulent toujours en posséder davantage sans penser le moins du monde à épargner ou à investir pour les générations à venir. Au lieu de démarrer une entreprise, ils penseront de préférence à s’acheter de nouvelles paires de chaussures très chères. Certains d’entre eux vont jusqu’à négliger leurs propres enfants pour se procurer les tout derniers modèles... TOMMY ou FUBU. Ils pensent jusqu’à présent que rouler en Mercedes et vivre dans une grande maison leur octroie un certain « statut » ou qu’ils ont réalisé le Rêve Américain. Ils sont fous ! Qu’ils soient en Europe, aux USA, en Afrique ou ailleurs... Ils sont tous les mêmes ! La majorité de leurs frères croupissent encore dans la misère parce que leur avidité les empêche de constituer un lobby financier au service de la communauté.

Avec l’aide de BET (Black Entertainment Tonight), une chaîne de télévision pour Noirs (ndlr), et d’autres media télévisés du même genre, ils peuvent recevoir toute sorte d’images qui finissent toujours par les détruire.

Nous continuerons à tirer d’eux d’immenses profits comme ceux gagnés par TOMMY et NIKE. Les Noirs continueront de se donner tristement en spectacle, pendant que nous autres (Blancs) nous construisons une communauté plus forte et toujours plus solidaire.

3. Leur égoïsme

Il est enraciné en eux depuis les temps de l’esclavage et l’époque coloniale. L’un des leurs, Dubois, disait dans un livre, « le Dixième des Talents », qu’il existait dans leur culture un manque de solidarité. L’auteur a été très précis à ce sujet. Cependant, comme il fallait s’en douter, les Noirs n’ont lu que le 1/10 de « le Dixième des Talents ». Alors que ce livre aurait pu leur donner les moyens de comprendre leur situation afin d’aider les 9/10 à avoir une meilleure qualité de vie. Au contraire, ces éléments ont crée une nouvelle catégorie de classe, la classe Buppie (que nous traduirions par parvenus). Ils regardent de haut les leurs ou bien les aident avec condescendance.

La seule culture qu’ils comprennent c’est celle de ramassage et de cueillette. Tel Caen qui est nourrie par la semence de son frère d’Abel : Le « nivellement vers le bas ». Leur égoïsme ne leur permet pas de travailler ensemble sur des projets communs. Ils ne réaliseront jamais ce que nous avons accompli. Quand ils se mettent ensemble ils laissent leur ego dominer leurs objectifs communs. Ainsi, leurs prétendues organisations d’aide et de charité (...) ne semblent seulement promouvoir des individus au lieu d’apporter de réels changements dans leur communauté. Ils sont heureux de siéger dans des conférences ou des conventions dans nos hôtels (Sheraton, Intercontinental..., discutant au sujet de ce qu’ils projettent de faire tout en félicitant par des titres ronflants les meilleurs orateurs et non les meilleurs entrepreneurs (ceux qui en fait agissent). Quand est-ce que tout cela va s’arrêter ?

Ils refusent obstinément de se rendre compte que unis ils pourraient accomplir beaucoup plus : Together Each Achieves More (TEAM). Ils ne comprennent pas qu’il n’y a pas mieux que des entités individuelles mises ensemble pour contribuer à une œuvre commune. En réalité beaucoup de ces Buppies (parvenus) ne se rendent pas compte qu’ « une seule signature suffit pour qu’ils redeviennent pauvres » et que deux chèques de paie les séparent de la pauvreté (ils sont à deux mois de salaire de la pauvreté). Et que tout cela est contrôlé par les plumes des Blancs. Une simple signature suffit !!

Ainsi donc nous continuerons à les maintenir dans cet état : - Aussi longtemps qu’ils refuseront de lire et de partager l’information, - Aussi longtemps qu’ils continueront d’être une communauté de consommateurs, - Et aussi longtemps qu’ils continueront de penser qu’ils « aident » leurs communautés en payant des cotisations à des organisations qui ne font rien d’autres que tenir d’extravagantes conventions dans nos hôtels.

En passant, ne vous inquiétez pas qu’ils puissent lire cet article. Rappelez-vous : Ils ne lisent pas. Et ils sont amnésiques.

lire la suite

_____Réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. pour avoir tuée un juif, parce que c'était un Juif: Le malheur et l'inhumanité de l'homme "Blanc" sont d'avoir tué l'homme "noirs" quelque part..

La polémique médiatique qui s'en est suivie a tendance à le faire oublier, mais le principal accusé de la torture puis du meurtre d'Ilan Halimi, à savoir Youssouf Fofana chef du "gang des barbares", a écopé de la peine la plus lourde du code pénal français: la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Youssouf Fofana, âgé de bientôt 29 ans ne devrait pas sortir de prison avant d'avoir atteint les 50 ans.

Dès les réquisitions du parquet, l'avocat de la famille Halimi, Francis Spizner (célèbre pour avoir été l'avocat entre autres de Jacques Chirac), avait estimé que les peines demandées étaient "incohérentes et trop faibles". Dans un entretien à Europe 1 (voir en fin d'article), la mère d'Ilan Halimi a estimé que "la Shoah recommence" et que si le procès ne s'était pas tenu à huis-clos, la France "aurait pris conscience" et que le verdict aurait certainement été très différent. Elle a regretté le fait que compte tenu des peines effectuées certains condamnés pourraient se retrouver libres très rapidement. Deux points permettent de mettre en doute ces propos, probablement liés à l'émotion de la mère de celui qui a souffert le martyre pendant plusieurs semaines. Le premier est que la loi française est relativement simple. Quand l'un des accusés est mineur au moment des faits, il est jugé par la cour d'assise des mineurs, et s'il demande à ce que les débats aient lieu à huis-clos, rien ni personne ne peut s'y opposer. Quand les accusés sont majeurs, les choses sont différentes puisque le tueur en série Raymond Fourniret avait vainement tenté d'obtenir que son procès se tienne à huis-clos. Le second point erroné tient au verdict. Dans une cour d'assises le verdict est rendu par un jury dit populaire. Ce sont les jurés qui déterminent le verdict, et dans les procès "à risque" comme celui de Fofana, le verdict est isolé afin de ne pas être susceptible de pression. Que les journaux télévisés aient rendu compte des débats n'aurait donc a priori pas changé le verdict.

Les peines prononcées étaient pourtant très proches des réquisitions du parquet. Fofana a comme prévu écopé de la peine maximale, et ses deux "bras droits" de 15 et 18 ans, contre 20 réclamés. La jeune "appât" a écopé de 9 ans là où l'avocat général en avait requis "de 10 à 12". L'avocat général n'avait pas retenu l'excuse de minorité (qui divise les peines par deux), au contraire des jurés, qui ont également tenu compte du passé de la jeune fille qui aurait été violée dans sa jeunesse. Au total, deux des accusés auront été acquittés, les autres, Fofana exclus, ont été condamnés à des peines allant de quelques mois avec sursis à 18 ans de prison.

Le verdict a été rendu sans incident, un déploiement policier exceptionnel avait été prévu. On se souvient en effet que des membres d'un groupuscule extrêmiste juif avaient agressé la mère de Youssouf Fofana le premier jour du procès. Ceux-ci ne se seraient pas déplacés en raison du début du shabat. Les journaux ont mentionné la présence d'une quizaine de proches de Kemi Seba, le leader de la dissoute Tribu Ka.

L'avocat général avait trouvé le verdict "équilibré" mais pas diverses organisations juives qui sont toutes montées au créneau pour dénoncer le verdict qu'elles trouvaient faible, et réclamer un nouveau procès. Certaines d'entre elles regrettaient que le procès n'ait pas été LE procès de l'antisémitisme, et ont appelé à manifester devant le ministère de la justice ce lundi à 14h. Curieusement, aucun responsable politique français n'est monté au créneau pour défendre l'impartialité de la justice française, telle qu'elle est règulièrement proclamée par les mêmes. Alors qu'on nous serine depuis des années (et les affaires de financement politique des années 1990) que la justice est indépendante, Michèle Alliot Marie a demandé au parquet de faire appel des sanctions inférieures aux réquisitions du parquet.

L'Union Syndicale des Magistrats a jugé la décision "inquiétante", en faisant pointer qu'un procès en l'absence de Fofana (qui ne peut être rejugé ayant écopé de la peine maximale) ne pourra qu'être "tronqué", et critiquant même les motivations annoncées: "si la simple motivation c'est que les peines prononcées sont inférieures de quelques années à ce qui a été requis, il va falloir faire appel dans les trois quarts des affaires pénales de cours d'assises. (...) C'est la politique qui a repris ses droits sur la justice, je trouve ça assez triste, a-t-il poursuivi en soulignant que cela reposait la question de la place des victimes et des parties civiles dans le procès pénal. "L'équilibre (entre parties civiles et défense) est en train d'être rompu. On est passé dans un système où la partie civile peut potentiellement exercer une sorte de vengeance privée a estimé Christophe Régnard, le président de l'USM.

lire la suite

______“ Les causes de l'oppression ” noirs de france... LA PEINE DE MORT N’EST PAS ABOLIE. ELLE EST PRONONCEE DANS LES TRIBUNAUX ET APPLIQUEE DANS LES PRISONS.

Tract annonçant une semaine contre les longues peines et les QI (quartiers d’isolement), du 2 au 8 novembre, sur toute la France.

La prison tue les prisonniers condamnés à quinze, vingt, trente ans de réclusion, les prisonniers condamnés à des peines incompressibles, les prisonniers condamnés à perpétuité:

« En 1981, les socialistes n’ont pas aboli la peine de mort mais juste supprimé la guillotine, et ils ont remplacé la peine de mort par l’enfermement jusqu’à la mort. Jamais les peines prononcées par les cours d’assises n’ont été aussi lourdes, jamais les aménagements de peine n’ont été aussi chiches, pour ne pas dire inexistants. Nouveaux temps, nouvelles techniques: plus propres, plus efficaces, avec moins d’effusion de sang, mais tout aussi violentes et meurtrières. » Des prisonniers de la centrale de Lannemezan

La prison tue les prisonniers enfermés dans les quartiers d’isolement (QI) et dans les quartiers disciplinaires(QD):

« L’obligation de se blinder pour encaisser tous les coups durs induits par la pression de l’isolement sépare les hommes en deux catégories: ceux qui deviennent plus forts et ceux qui craquent. Résultat, les uns prennent des cachets et coulent à pic, les autres font peur à l’administation pénitentiaire parce qu'ils sont perçus comme inoxydables et en quête de vengeance. En résumé, il y a ceux qui combattent et ceux qui abdiquent. Les premiers ont compris qu’il n’y avait pas d’autre choix, les autres croient au pire des poisons existant : l’espoir. » Christophe, depuis le QI de La Santé

« La souffrance morale concerne toute personne détenue; cependant, il semble qu’elle soit poussée à son paroxysme à l’isolement. Cette souffrance a de multiples causes: l’exacerbation des contraintes carcérales, la monotonie, le poids des autres, trop présents ou trop absents, le manque d’intimité, l’absence de vie sociale, la perte de l’image et de l’estime de soi, la perte d’autonomie. Les isolés se retrouvent dépossédés de tout ce qui normalement donne un sens à la vie. » Docteur Dominique Faucher

La prison tue les prisonniers malades, même quand ils sont libérés juste avant:

« Mourir en prison est le sort le plus infâme que puisse vivre un être humain. Nous demandons que soit respecté le droit à mourir dignement, parmi les siens, hors du contexte carcéral. Justice et administration pénitentiaire sont coupables par ordonnance. L’Etat et ses représentants sont coupables de ces négligences assassines. La prison est un moyen de gestion de la précarité et de la pauvreté. Elle devient également un lieu de répression des maladies mentales et un mouroir pour des milliers de détenus atteints de maladies incurables. Libération des détenus atteints de maladies incurables ! » Des prisonniers de la centrale d’Arles en août 2001

La prison suicide de plus en plus de prisonniers:

« Le suicide ne peut pas être le fait d’une désespérance, il est le résultat des pressions subies au quotidien sans possibilités de s’en défendre. La prison, qui soustrait au regard et au « contrôle démocratique», permet toutes les formes d’arbitraire. Des femmes, des hommes sont humiliés, interdits, niés dans leur volonté déshumanisée. Cela a pour conséquence le taux important de suicides en prison. » Une prisonnière de la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis

La prison tue les proches et les familles des prisonniers:

« Nous sommes condamnées par l’ombre des barreaux de ceux qui sont des nôtres. La distance qui me sépare de quarante minutes de parloir, l’appréhension qui me talonne parce que la prison, justement, c’est la prison (sept ou huit décès en un an, sept ou huit proches de prisonniers suicidés, dont on entend si peu parler dans les colonnes de la grande presse…) tout ça, et puis le reste : les obligations courantes, le boulot, le manque de fric, les dettes en suspens... autant de barreaux invisibles, intérieurs, qu’on n’appelle pas par leur nom pour éviter de flancher. » Une mère de prisonnier

La prison tue une génération de jeunes:

« Le système a compris que les mômes avaient compris, que les discours rassurants, ça ne marchait pas. Donc la réponse, vu l’absence de perspectives, c’est de recréer les centres fermés, de construire des nouvelles prisons, de régler les problèmes sociaux par l’enfermement. Le pouvoir sait que ces mômes sont une génération perdue, il n’a rien à leur proposer, donc il doit gérer le problème -et quand on sait qu’en plus, l’enfermement rapporte… » Un prisonnier de la centrale de Saint-Maur

En 1789, la république considérait qu’une peine de plus de dix ans d’emprisonnement était un châtiment plus cruel que la mort. Il est largement reconnu que passé un certain temps, la longueur des peines, les QI et les QD ne sont qu'acharnement, vengeance, destruction de l'individu.

La semaine du 2 au 8 novembre doit être une semaine de résistance contre la mort lente des perpétuités et des longues peines, une semaine de revendication pour les libérations médicales, les libérations conditionnelles…

Abolition des longues peines, des peines de sûreté, de la rétention de sûreté; abolition de l’intolérable peine de perpétuité.

Abolition des mitards et des quartiers d'isolement, fermeture pure et simple de ces lieux de destruction où les morts suspectes sont de plus en plus nombreuses.

Libération de tous les prisonniers malades et handicapés.

Application du rapprochement familial et affinitaire.

Non à la politique du tout-répressif et à toute forme d'enfermement.

lire la suite

___Qu'elle solution pour un "noirs" de france? La domination économique des uns sur les autres résultant deux stratégies: Individuelle, et s’en sortir seul ou Collective, S’unir et tenté d'inverser la domination, économique et idéologique

Nous nous permettons à travers ces lignes, quelques remarques ’’sociologiques’’ sur la situation des noirs de France.

Le point de départ est la domination économique des uns sur les autres (a). Une telle domination économique se double ensuite d’une domination idéologique (b). Il est clair que (a) entraine (b). Les uns, par leur main mise sur le pouvoir, impose leurs logiques, leurs schémas de pensée, leurs organisations de la société.

Il en résulte deux stratégies (x et y) possibles pour les noirs de France. La première tactique (x), individuelle, consiste pour un noir à s’en sortir seul. Cependant, si il veut réussir individuellement, un noir doit accepter l’idéologie dominante, l’idéologie des uns. C’est le premier visage du ’’noir abusé’’ . Il accepte la domination, il accepte les dominants pour pouvoir récuperer quelques miettes de succès. Une deuxième stratégie (y) est possible. C’est une stratégie collective. Les noirs de France pourraient s’unir et tenter d’inverser la domination, économique et idéologique. Cependant, cette stratégie a un coût très élevé pour chaque noir : il doit refuser la domination des uns et donc renoncer à réussir individuellement, c’est à dire renoncer à la stratégie (x). Or, plus la communauté noire de France est atomisée, plus les noirs sont individualisés, plus il est difficile d’utiliser la stratégie collective (y), et plus il est tentant d’utiliser la stratégie individuelle (x). C’est notamment pour ça qu’on observe dans toute société une tentative de la classe dominante d’atomiser, d’individualiser la classe dominée, pour l’empécher d’agir collectivement en utilisant quelques échantillons phénotypiques comme exemple de réussite. C’est là le vrai but de l’individualisme, tant vanté ces dernières années. C’est une façon de dire aux pauvres : ’’le meilleur moyen de réussir c’est d’être en compétition avec vos semblables’’. On voit clairement que deux classent émergent au sein des noirs de France, le pouvoir, en tant que défenseur de la classe supérieur, veut diviser la classe dominée, et l’empécher de se constituer en tant force politique unie. La communauté noire de France fait face aux mêmes difficultés à se constituer en tant que classe unie et soudée, car la classe dominante atomise tous les dominés, et fait donc préférer la stratégie (x) à la stratégie (y).

La réponse se trouve là : inventer de nouveaux moyen d’unir la communauté noire de France, et la faire dépasser le piège de l’individualisme. Cela passe bien sûr par la conquète du pouvoir économique et idéologique. En ce sens, le nouveau président Obama pourrait être un signe d’espoir, dans la tentative d’unir les noirs plutôt que les diviser...illusion fondée.

Dans ce contexte, seul le lien avec l’Afrique pourrait constituer un atout précieux, à la fois pour sa diaspora et pour ses propres citoyens, éléments qui nous auraient échappé dans notre quotidien.

lire la suite

jeudi 1 mars 6666

_____Chefs d'Etat africains... et francs-maçons (Wade serait-il musulmans ou/et franc maçons...!!) Abdoulaye Wade (Sénégal) fait figure de "maçon dormant".

VOICI UNE PREUVE DE LA FRAMACONNERIE DE WADE




ET CETTE VIDEO

A de très rares exceptions près, les chefs d'Etat africains laissent planer l'incertitude quant à leur allégeance maçonnique. Par souci de ne pas heurter l'opinion au pays.

L'anecdote a quelque chose de dérisoire. Mais elle est symptomatique du malaise que suscite souvent, au coeur des présidences africaines, l'évocation de l'allégeance maçonnique réelle ou supposée du "patron" et de ses lieutenants.

Le 17 avril 2008, L'Express publie dans son édition internationale une enquête sur les réseaux francs-maçons subsahariens, intitulée "L'Afrique aux premières loges". En ouverture du dossier, une infographie fait apparaître le portrait d'une douzaine de chefs d'Etat, classés grosso modo selon leur degré de ferveur maçonne. Il y a là les "frères au grand jour", espèce rare, les "demi-frères", approchés ou hésitants, et les "frères de l'ombre", réticents à dévoiler leur adhésion, fût-elle ancienne. Parmi ceux-ci, le Béninois Thomas Boni Yayi.

Aussitôt, branle-bas de combat à Cotonou. Sur instruction, l'ambassadeur du Bénin à Paris invite le rédacteur en chef du service Monde de notre hebdomadaire, Marc Epstein, à un échange informel aux allures de mise au point. Mieux, Boni Yayi, qui exerce aussi les fonctions de Premier ministre, convoque une réunion du gouvernement.

saudi press agency/handout/Reuters

Thomas Boni Yayi (Bénin) n'a pas du tout apprécié que L'Express révèle son appartenance. A l'ordre du jour: la riposte qu'appelle cette indigne attaque de L'Express... Le directeur de cabinet du président donne lecture d'un communiqué alambiqué, bientôt diffusé. Sans démentir explicitement l'initiation passée du chef de l'Etat, le texte souligne la vigueur de sa foi chrétienne, présentée comme incompatible avec la fréquentation de temples maçons. Antinomie au demeurant obsolète, notamment au sein de la nébuleuse de la Grande Loge nationale française (GLNF), où chaque initié tient pour acquise l'existence de Dieu; d'ailleurs, plus d'un prélat a consenti, discrètement il est vrai, à se livrer au rituel de la "tenue blanche", conférence donnée dans une loge par un non-initié.

Qu'importe: à l'évidence fier de sa prose, l'auteur conclut ainsi son morceau de bravoure: " Avec ça, il ne fait aucun doute que Hugeux l'auteur de l'article et de ces lignes sera viré de son journal dans les quinze jours." "Attention! nuance un officiel présent, ce type est juif, et ces gens-là ont beaucoup d'influence"...

Secte satanique

C'est un fait: à l'exception notable du Gabonais Omar Bongo et, à un moindre degré, de son beau-père congolais Denis Sassou-Nguesso, alias DSN, les Excellences africaines cultivent avec l'équerre et le compas un cousinage ambigu, mélange de fascination, de méfiance de suspicion et de manie du secret. Si spécieux soit-il, l'interdit religieux n'est pas propre à l'ex-Dahomey.

a. grimm/reuters

Abdoulaye Wade (Sénégal) fait figure de "maçon dormant". Au Sénégal, Abdoulaye Wade, initié jadis à Besançon, fait figure de "maçon dormant". De fait, il aurait pris depuis des lustres ses distances avec sa loge. D'autant que l'octogénaire au crâne poli doit tenir compte des oukases des dignitaires musulmans, qu'il s'agisse des califes de l'islam confrérique ou des imams de la banlieue dakaroise. Voilà quelques années, le quotidien Walfadjri se fit d'ailleurs l'écho d'une féroce controverse, qui ne tourna guère à l'avantage de la franc-maçonnerie, reléguée par les plus virulents au rang de secte satanique.

Il n'empêche. En Afrique plus qu'ailleurs, la saga des "frères de lumière" s'est trouvé un terreau fertile, tant ses codes et ses usages y font écho à la magie des rites initiatiques et à la force ancestrale du clan. Au point que les colonnes de ses temples donnent, dans l'imaginaire des fidèles, la réplique aux troncs du bois sacré. Le désir d'accéder à ce sanctuaire supposé laïque de l'élite blanche, gage de modernité, puis le souci d'instaurer avec l'ex-colonisateur des canaux inconnus des profanes, discrets vecteurs d'influence, ont fait le reste.

Le truculent Guy Penne (GODF), conseiller Afrique de l'Elysée au début du premier septennat de François Mitterrand, sait fort bien qu'il dut alors sa promotion à son entregent maçon. Au demeurant, Jacques Foccart se chargea de le lui faire savoir. On a vu défiler sous les lambris de l'hôtel de Montesquiou, siège pour quelques semaines encore du ministère de la Coopération, plus d'un frangin. Tous n'y ont pas laissé le souvenir d'une probité d'airain.

Paravent d'un mémorable pillage de fonds publics, Carrefour du développement torpilla en 1984 la carrière du socialiste Christian Nucci et celle de son chef de cabinet, Yves Chalier, son parrain en maçonnerie. Question à 1 million de CFA: Omar Bongo Ondimba aurait-il exigé - et obtenu - la tête de Jean-Marie Bockel, brutalement délesté de son maroquin de la Coopé en mars 2008, si celui-ci avait été "trois points"? Question à 2 millions de CFA: le fondateur de la Gauche moderne, muté aux Anciens combattants, aurait-il dans ce cas prétendu "signer l'acte de décès de la Françafrique"?

Diégo - 06/02/2009 22:56:24

Que font les chrétiens face à la montée fulgurante des réseaux maçonnique dans le monde entier en général et en Afrique en particulier.

Signaler un contenu abusif

galsen - 05/02/2009 21:12:00

Dècidemment, ce vieux wade est comme le vieux sorcier qui est entrain de dèlirer pour toutes les promesses qu'il avait faites . l meilleur de wade reste à venir

Signaler un contenu abusif

al badrou - 05/02/2009 15:32:30

On comprend porquoi les dignitaires religieux au sénégal demandent a ce que wade n'assiste pas à leur enterrement. cet homme c'est le mensonge et le diable .

Signaler un contenu abusif

bira - 05/02/2009 13:20:54

dormant je ne c pas mais mourant wi!

Signaler un contenu abusif

kikou - 05/02/2009 04:03:30

incroyable ce vieux wade

lire la suite

_______DELIT DE LESE MAJESTE : Les francs-maçons réclament «la tête» de Wade.. Les franc-maçons qui vivent discrètement au Sénégal sont reportés brusquement sur les feux de la rampe de l’actualité.

La "pure élite éclaire" peut massacrer, piller, gouverner... Franc-maçonnerie, sectes, marxisme, socialisme, république universelle... C'est la le "nouvel ordre mondial"... De l'argent mais surtout... du sang... beaucoup du sang des autres.

DELIT DE LESE MAJESTE : Les francs-maçons réclament «la tête» de Wade

Les franc-maçons qui vivent discrètement au Sénégal sont reportés brusquement sur les feux de la rampe de l’actualité. Dans les années 80, son excellence l’Ambassadeur, le défunt Latif Guèye de l’Ong Jamra, administrateur de l’Ong 3A «Afrique Aide Afrique», puis honorable député de la coalition Sopi, avait mené dans sa traversée du désert une croisade mortelle contre la franc maçonnerie.




A l’époque, son combat ardu le conduit à menacer de dénoncer les membres des loges sénégalaises les plus influents, insoupçonnés dont d’éminentes personnalités politiques, traditionnelles et même des chefs religieux. Le courageux Latif dû atténuer le combat suite, à moult menaces de mort, médiations, avertissements et conciliations. Cependant, dit-on, “il a fini par être victime de la guerre que lui ont livré en riposte les franc-maçons qui n’ont pardonné cette bravade”. Il connaîtra de nombreux déboires dont l’affaire Cheikhou Cherifou.

Un petit “devin” révélé en Tanzanie qui a visité le Sénégal par ses soins et que Sidy Lamine Niass, le patron de Walf dénoncera comme un simple «enfant érudit» que des escrocs veulent présenter en divin au monde. De nombreuses notabilités des capitales religieuses du pays, en dehors de ceux de Touba qui avait préféré garder leurs distances, ne digéreront cette duplicité qui a transité par lui. Nommé ensuite ambassadeur de 3A à la faveur de l’alternance, le problème du surplus d’anti rétroviraux qu’il aurait vendu afin d’équiper l’hôpital Albert Royer, pour accompagner les actions de la Fondation de Mme Viviane Wade -un détournement d’objectif- le conduiront en prison. Lâché par Wade qui se dira surpris et outré de l’abus de confiance, sa santé s’y détériorera par la déception et la mélancolie.

Il entamera des grèves de la faim, refusera des évacuations sanitaires et une grâce présidentielle, réclamant un procès équitable. Enfin blanchit et libéré, il sera député dans la coalition présidentielle. Son mandat sera écourté brutalement par un banal accident de la circulation par défaut de secours la nuit, sur la route de Kaolack Ndangane. Lors de ses obsèques, le président Wade a loué sa bravoure et regretté un ami avec qui il fut mis en mal tout en avouant lui avoir conseillé un jour de se méfier des franc-maçons. L’épilogue des franc-maçons était loin de prendre fin après cette triste épisode latif.

Le président Wade accusé lui-même d’appartenir à la loge maçonnique sera enfoncé davantage par la dame Marie Mbengue, une de ses nièces, après le désespoir ayant conduit sa fille à s’immoler par le feu en Italie, suite à une violente démêlée physique avec certains éléments de la garde rapprochée présidentielle, qui l’auraient brutalisée et maltraitée. L’opinion médusée s’attendait à un démenti formel du president. Mais ce dernier connu pour sa «franchise» légendaire, a révélé au public s’être bien essayé dans ce milieu étant étudiant mais a été très vite dégoûté ou plutôt il y a été révoqué pour indiscipline...

Cette fois-ci, c’est un Abdoulaye Wade qui, tres avancé en âge, premier citoyen du Sénégal, ayant atteint le cime de tous les honneurs dus à un enfant Sénégalais, qui a décidé de les désavouer publiquement. Une pilule, dit-on, très dure et amère à avaler dans les milieux maçonniques sénégalais toujours vivant dans les secrets des dieux. On raconte que ceux des loges occidentaux qui ont dépassé le seuil de la clandestinité veulent pousser leurs frères du Sénégal à abattre les masques, en les poussant, de jour à jour, à plus d’engagement. D’ailleurs, un franc maçon a débarqué officiellement au Sénégal et même y a tenu des conférences sur les sectes pour dire qu’ils ne se cachent plus en Europe et cela commence timidement ici.

Cependant, l’Eglise du Sénégal, jusqu’ici neutre sur la question, commence à les désavouer, prenant le pas de l’Islam. On raconte que : suite à la menace de leurs intérêts (Ils étaient à l’aise au Sénégal sous Senghor et Diouf), ils avaient transféré leur siège de l’Afrique occidentale francophone de Dakar en Côte d’Ivoire aussitôt après l’alternance. Avec la guerre qui avait éclaté au pays d’Houphouët Boigny, leur come back est compromis par Wade qui les a «bravé et humilié» pour les avoir renié publiquement, avons-nous appris. “Aujourd’hui, Wade est sous l’oeil du cyclone, parce que depuis lors, des lobbyes obscurs tentent de le déstabiliser vaille que vaille de son fauteuil et exploitent le moindre de ses manques de performances et bourdes” conclut notre source qui requiert l’anonymat.

  • 1.Posté par MODOU le 09/01/2010 15:32

VOICI UNE PREUVE DE LA FRAMACONNERIE DE WADE http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/chefs-d-etat-africains-et-francs-macons_738027.html

ET CETTE VIDEO

http://www.youtube.com/watch?v=V69wAD_gVBE

VRAIMENT J'AI PEUR POUR LE SENEGAL http://www.youtube.com/watch?v=V69wAD_gVBE

lire la suite

______La charité maçonnique, Une société discrète et non secrète... La mission de la Franc-maçonnerie.. Qui peut devenir Franc-maçon ?

  • Qui peut devenir Franc-maçon ?

Tout homme qui croit en Dieu, qui croit que l'être humain doit agir honorablement en toutes choses, qu'il doit laisser le monde dans un meilleur état que celui dans lequel il l'a trouvé, qui reconnaît aux autres le même droit à leurs croyances dont il jouit lui-même, qui croit que c'est non seulement plus méritoire mais aussi plus agréable de donner que de recevoir, qui croit qu'il y a des choses plus importantes dans la vie que le succès financier, qui considère comme son devoir d'être un citoyen exemplaire de son pays, qui croit qu'il faut avoir de la compassion pour les autres et que la bonté de coeur est une des valeurs humaines la plus importante. qui croit enfin que les hommes de la Terre doivent s'efforcer de vivre une amitié vraiment fraternelle. Voilà donc que tout homme de bonne volonté peut devenir franc-maçon.

  • Comment on s'y prend pour devenir franc-maçon ?

Puisque la franc-maçonnerie défend le recrutement, l'initiative doit venir de l'individu lui-même. Il doit en faire la demande à un franc-maçon ou, s'il n'en connaît pas, s'adresser à la Grande Loge du Québec qui le mettra en contact avec la loge la plus proche. Une fois la demande initiale faite, le postulant est pris en charge par la loge qui le guidera dans sa démarche. N'entre pas qui veut, cependant, et le postulant sera soumis plusieurs entrevues dont le but est de mieux connaître l'individu, ses motivations et ses aspirations.

  • Quels sont les frais ?

Les frais d'adhésion sont minimes; généralement moins de 500 $ et comprennent le coût du tablier. Les cotisations annuelles sont, généralement, inférieures à 150 $ par année. Aucune autre contribution financière n'est requise. Les contributions au "fonds de bienfaisance" de la loge sont tout à fait volontaires.

  • Peut-on quitter la franc-maçonnerie ?

Tout membre en règle ( à jour dans ses cotisations) peut quitter l'Ordre en faisant une simple demande écrite à sa loge qui lui accordera son exeat automatiquement, sans autre obligation.

  • Quelle est sa structure et où se trouve son siège social ?

La Franc-maçonnerie n'est pas une organisation monolithique. Chaque juridiction fonctionne sous l'autorité d'une Grande Loge. Toutes les Grandes Loges sont indépendantes l'une de l'autre et souveraines dans leur juridiction. Elles sont liées entre elles par un système de reconnaissances mutuelles. La Franc-maçonnerie au Québec est dirigée par la Grande Loge du Québec et son siège social se trouve à l'angle des rues Saint-Marc et Sherbrooke, à Montréal. L'édifice qu'elle occupe est connu sous le nom de Temple Mémorial et appartient à la Fondation Maçonnique du Québec, enregistrée auprès des autorités publiques comme organisme à but non lucratif dont la principale raison d'être, outre l'administration du Temple, est la bienfaisance.

La Grande Loge est composée de représentants de toutes les loges et elle a à sa tête un Grand Maître qui est élu au suffrage des membres à chaque année. Le mandat du Grand Maître n'excède généralement pas deux ans. La Grande Loge du Québec compte une centaine de loges qui s'étendent aux quatre coins de la Province.

On peut communiquer avec la Grande Loge à l'adresse suivante :

  • Grande Loge du Québec
  • Maçons Anciens, Francs & Acceptés
  • Bureau du Grand Secrétaire
  • 2295 rue St-Marc
  • Montréal (Québec) H3H 2G9
  • Téléphone: (514) 933-6739
  • Télécopier: (514) 933-6730





Quelques réponses simples à des interrogations existentielles, à l'usage des profanes.

La Franc-maçonnerie, ou plus précisément, l'Ordre des Maçons Anciens, Francs et Acceptés, est une société initiatique et philosophique dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Les manuscrits les plus anciens datent du 14ième siècle mais la tradition maçonnique remonte jusqu'aux sociétés et écoles de mystères de l'Antiquité. Ses débuts modernes, cependant, datent de 1717 alors que quatre loges londoniennes se donnèrent une structure administrative (appelée Grande Loge) afin d'organiser plus efficacement l'évolution du mouvement. Dès lors, débuta une expansion phénoménale de l'Ordre, d'abord en Europe, ensuite dans les colonies Britanniques et à travers le monde. La Franc-maçonnerie québécoise est aussi d'origine britannique et les premières loges firent leur apparition vers le milieu du 18ième siècle.

La Franc-maçonnerie et la religion

En 1723, la Grande Loge d'Angleterre publiait ses "constitutions" dont l'article premier stipule: Un maçon est obligé, par son allégeance, d'obéir à la loi morale; et s'il comprend bien l'Art (maçonnique), il ne sera jamais un athée, ni un libertin, ni un impie. Bien que, anciennement il fût du devoir des francs-maçons d'appartenir à la religion de leur pays ou de leur nation respective, cependant il est jugé plus convenable aujourd'hui de les obliger seulement a cette religion sur laquelle tous les hommes s'entendent, laissant à chacun ses opinions particulières, c'est-à-dire d'être des hommes sincères et bons, honorables et honnêtes, quelles que soient leurs distinctions de culte ou de croyance, afin que la maçonnerie devienne le centre d'union et le moyen de cimenter une amitié véritable entre ceux qui, sans ces liens de confraternité, seraient restés séparés éternellement.

La Franc-maçonnerie n'est donc ni une secte ni une religion. Elle ne propose aucun dogme et elle n'a à sa tête aucun gourou. Fondée sur la croyance dans la fraternité des hommes et la paternité de Dieu, la Franc-maçonnerie est une société où des hommes de toutes conditions, de toutes origines et de toutes religions, croyances ou philosophies se témoignent la plus sincère amitié et où ils conjuguent leurs efforts en vue de la construction du Temple idéal de la Vérité, de la Justice et de la Concorde. Elle maintient, à l'égard de toutes les religions, le plus profond respect et elle rejette l'athéisme. Elle laisse ses membres tout à fait libres de leurs propres pensées et elle n'interdit à ses membres que deux sujets de discussion à l'intérieur des loges: la politique et la religion.

La mission de la Franc-maçonnerie

La franc-maçonnerie se définit elle-même comme " un beau système de morale enseigné sous le voile de l'allégorie au moyen de symboles ". Elle n'est pas une école et son enseignement ne peut se communiquer comme celui, rigoureux et unique, d'une science appliquée. Dans les mots de l'écrivain Jean-Pierre Bayard, " La franc-maçonnerie apprend surtout à avoir conscience de n'être pas tout à fait ce que l'on voudrait être; elle permet d'acquérir une maîtrise. Ainsi la franc-maçonnerie n'apporte pas un mot d'ordre; elle ne dispense pas une leçon; elle éveille. " Les valeurs morales qu'elle véhicule ne lui sont pas exclusives: connaissance de soi, amour du prochain, respect de l'autorité légalement constituée, devoir envers l' tre Suprême, etc. Ce qui lui est exclusif, cependant, du moins en occident, est le véhicule; c'est à dire, le rite initiatique. Ce dernier est en effet une allégorie élaborée de la vie qui engendre, chez l'initié, une profonde méditation, une perception et une action intérieure grâce auxquelles l'homme se révèle à lui-même, il dépasse ses propres limites, son soi . Le but primordial de la franc-maçonnerie est donc l'amélioration de l'individu et, partant, celui du genre humain dans son ensemble. On comprendra, dès lors, que l'initiation maçonnique s'effectue avec la plus grande dignité humaine, avec le plus grand respect de l'individu et dans un décorum impeccable.

Société discrète et non secrète

Une société secrète, par définition, en est une qui cherche à dissimuler sa propre existence. Or, la Franc-maçonnerie n'est aucunement cela. La Grande Loge du Québec, comme toutes les autres, est une corporation légalement constituée en vertu des lois du pays. Elle détient une patente constitutive émise par le Gouvernement du Québec, son siège social est bien connu comme le sont les lieux de rencontre de ses loges. La Franc-maçonnerie est cependant discrète. Elle ne fait pas de recrutement pour des membres ni de publicité autour de ses oeuvres de charité. Le secret maçonnique dont ses détracteurs font beaucoup état ne s'applique qu'à certains modes de reconnaissance comme c'est le cas, d'ailleurs, dans bien d'autres organisations similaires. Le serment maçonnique, quant à lui, n'est requis que pour de fins rituéliques et il n'a absolument rien d'incompatible avec les devoirs moraux, civiques ou religieux de tout citoyen de la terre.

  • La charité maçonnique

Bien qu'elle ne soit pas, à proprement parler, un organisme de bienfaisance, la contribution charitable de la Franc-maçonnerie nord-américaine se situe à plus de 500 millions de dollars par année.

En fait, chaque branche de la Franc-maçonnerie privilégie une ou plusieurs œuvres:

les Shriners maintiennent des hôpitaux pour les enfants avec des problèmes orthopédiques (dont un à Montréal) et le centre des grands brûlés de Boston;

le Rite Écossais contribue à la recherche dans le domaine de la santé mentale et du cancer et à des cliniques pour les problèmes de diction;

le Rite York maintient la Fondation des yeux et est actif dans la recherche biomédicale;

les Loges Symboliques privilégient des foyers pour personnes âgées et des orphelinats.

Ces groupes octroient également des bourses d'études à certains individus qui étudient ou font de la recherche dans certains domaines particuliers. Ce n'est là qu'un bref aperçu qui ne tient pas compte des nombreux projets locaux entrepris pas la plupart de loges.

La Franc-maçonnerie encourage ses membres à s'impliquer, non seulement financièrement, mais aussi par le biais du volontariat, dans tout projet communautaire louable.

lire la suite