______Lorsque la maison du voisin brûle, il faut accourir pour éteindre le feu. Mais lorsqu’on balaye sa maison, on doit éviter aussi de jeter la saleté dans la cour du voisin.
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 11 janvier 2010 à 19:17 :: __ Chroniques de L'AFRIQUE " Droit Economie et Gestion Environnement et développement durable Lettres, Arts, Langues et Civilisations Sciences de la santé et du sport Sciences de l’ingénieur Sciences fondamentales Scien :: #2989 :: rss
...Lorsque la maison du voisin brûle, il faut accourir pour éteindre le feu. Mais lorsqu’on balaye sa maison, on doit éviter aussi de jeter la saleté dans la cour du voisin.C’est la meilleure façon d’être certain qu’on peut compter sur la bonne volonté de ce dernier qui ne manquera pas de remarquer ces signes de courtoisie emprunt de respect.
Si le long règne du Maréchal Mobutu n’a pas été favorable en terme de croissance économique, et de partage, on doit toutefois s’accorder sur quelques beaux souvenirs et reconnaître que c’était un ère de la paix, sur toute l’étendue du pays, territoire de l’hospitalité sauf dans ces deux régions problématiques de l’heure où la cohabitation des ethnies a été caractérisée d’affrontements sanglants. Autant dire que les raisons de ces conflits sont connues de longues dates et malheureusement peu ou pas beaucoup de nos compatriotes ont compris à l'heure ce de quoi il a été question. Les visées et mobiles de ces conflits ont en tout temps été contraires aux lois de notre pays. Tant et aussi longtemps que nos frères tutsis qui se reconnaissent d’abord et avant tout comme rwandais ne reconnaîtront pas que l’ensemble du peuple congolais les a toujours compté dans l’ensemble, elle doit aujourd’hui aussi se réveiller devant ce constat et assumer devant l’histoire que c’est elle qui manoeuvre le frein à la paix et le développement de ce peuple avec lequel il a intérêt à fraterniser et à être fier. Ce n'est que par ce geste et ce regard lucide qu'elle comprendra la nécessité d'enterrer une fois pour toute la hache de guerre.
J’étais enfant et je me souviens comme si c’était hier que mon premier ami était tutsi et son nom est Buzizi Sesonga…s'il a porté un petit nom chrétien, je dois l'avoir oublié dans le courant qui a zaïrianisé tout le monde. Azarias Ruberwa, Laurent Nkunda, et tous les autres qui méprisent les congolais, portez-vous un vestige de la Zaïrianisation? Cette courte anecdote brille de simplicité et nous revèle beaucoup en même temps. Je suis parti d'une spontanéité de souvenir d’un nom d'ami d'enfance après plus de trente ans, et j’espère que personne dans cette conférence ne doutera de mon témoignage et que ce mot demande qu’on lui accorde une attention particulière. Salutations fraternelles à ce bonhomme où qu’il soit à travers le monde actuellement. S'il n'est plus en vie, que son âme repose en paix. Je ne dirai pas que sa famille était friande de cette proximité et qu’est-ce que je m’en foutais... Il n’a jamais mis le pied chez moi. J’ajouterai que mon premier amour était une grande belle fille qui se penchait pour m’embrasser, très grande en fait, vous comprenez. J'essaie d'éviter les nommenclatures tribalistes et j'epère que ce sera les dernières fois que je nommerai par tutsi, toutes ces belles personnes que j'ai aimé. C'est cela, je viens de le dire, je l’aimais et c’est tout ce qui comptait. Salut Gertrude où que tu sois ma belle amie et que la paix t'accompagne. Et pour conclure ce chapitre, la mère de ma fille n’est plus, elle est décédée à Kigali après avoir été sauvée par les mains tendues des voisins à Goma au cours de la folie des hommes et la haine de l’autre en 1994. D’autres précisions ? Je ne suis pas une exception de la société congolaise pour affirmer que cette haine importée est maintenue artificiellement par les éléments connus au solde d’autres intérêts aussi connus et pour des plans qui sont déconnectés du besoin du peuple congolais de recouvrer la paix. Ils doivent et tout ce qu'ils méritent, c'est d'être identifiés. C’est en pensant à tous ces enfants nés à l’extérieur du continent et qui cherchent leurs repères que je m'enferme dans la tristesse chaque fois que je lis la descente aux enfers programmée par les mêmes que j'ai aimé véritablement comme des frères et des soeurs. La belle jeune fille née de cette rencontre avec la femme tutsi a vingt ans maintenant et elle a hâte de voir la terre de ses ancêtres. Je ne veux pas qu’elle soit tutsi ou quoi que ce soit de réducteur qui grefferai sur elle des histoires de haine, des histoires de peur et d’exclusion. Elle est dans ces propres termes d’abord fier d'être africaine et je salue cette vision inclusive qu’elle porte dans ses principes. C’est un peu grâce à elle que je me suis attardé à cette Afrique multiple que nous avons tendance à confondre et peut être en ce sens, notre frère tutsi a passé beaucoup de temps à se vouloir si différent, qu'il a ignoré, ensuite renié son hôte d'hier, le frère et soeur congolais. Il l'a exprimé trop souvent jusqu'à lasser, avec moults détours que nous étions très différents, ce que nous avons peut-être refusé. Grand de taille, certes, mais jamais supérieur comme s'est leuré le colon. Ce qui est pitoyable, c'est que, c'est justement sous ces lunettes déformants du colonisateur que des petits insultes sont devenues des coups de canon. Le congolais ne sais pas feindre. L’a-t-il montré à son frère tutsi ? Certainement, car chaque fois que le premier a dit oui, le second a dit non. Une contradiction systématique entre frères qui se sont amusés à se narguer ? Ce n’est malheureusement plus que cela… c’est désormais des grands coups de griffes, ponctués des ôte-toi de là que je m’y mette pratiqués depuis l’hécatombe de 1994. Comme inspiration, il fallait chercher ailleurs. Tous ceux qu'ont fui le Rwanda depuis 1959 ont pris la route vers le Congo, le réfuge. Qu'on ait au moins la noblesse de reconnaître ce fait. Contrairement à cet acceuil, c’est la philosophie de la terre brûlée que pratique certaines personnalités dont l’influence est supposée contribuer à apaiser les esprits. Qu’ils soit vexés d’être nommés, je parle d’ Azarias Ruberwa, et d'autres, le porte étendard de cette négation du frère congolais. Aujourd'hui, beaucoup se découvrant fragilisés dans leur âme, ont crié à l'ingratitude et nos frères tutsi ont retorqué en criant à exclusion.
Le sophiste avocat pasteur soufflant chaud et froid et qu’il plaise de vous dévoiler au peuple et au monde, à ceux qui ignorent les visées de vos accusations lapidaires, vous qui êtes un homme intelligent, trahissez chaque jour ces frères et soeurs qui profiteraient à se rapprocher au lieu de se haïr. Vous avez ommis de lire une indice Monsieur...les peuples opprimés figurent parmi les plus pauvres de la société. Cette logique contredit toutes vos histoires colportés en occident pour crier au feu après que vous l'ayiez allumé. La communauté tutsi compte parmi les mieux nantis au prorata de la population congolaise, jusqu'à l'étranger par le simple fait du refus de ce groupe à se fondre dans l'ensemble congolaise. Les relations d'intérêts étant privilégiés aux rapports véritablement familiaux gardent ainsi soudés les liens des possédants tout en s'assurant de garder les non membre de l'etnie à l'écart du groupe. Le petit nombre fait le reste et il devient ainsi aisé de partager les influences, jusqu'à tout récemment et par le passé, l'expression non voilée des visions hégémoniques visant d'abord les terres et ensuite, la richesse cachée en dessous.
Nous cherchons la paix et si vous êtes celui par qui nous la perdons, sacrifiez-vous, et en homme de Dieu tel que vous osez vous présentez, vous ne perdrez rien à avouer vos mensonges et peser les conséquences de vos manoeuvres d'intoxications qui ont su plus que n'importe quelle intimidation faire peur à nos frères et soeurs tutsis. Mêmes procédés, mêmes résultats.
Les congolais sont avisés, ils doivent faire extrêment attention car personne n'est à l'abri de la folie de la colère. Personne. Le shéma ourdi pour sémer le chaos au Rwanda en 1990 est là pour nous instruire sur les dangers des extrêmismes.
Chaque fois que vous prenez langue à l’étranger, pour épouvanter la planète entière, vous salissez en même temps la mémoire du peuple congolais et quand vous niez toute légitimité à un gouvernement qui est supposé protéger tous les congolais, vous enfoncez cette peur dans les coeurs de tous ceux qui espèrent tout en encourageant ceux des vos complices de continuer les massacres. Vous êtes un instigateur de haine et c’est sous ce vocable que la conférence pour la paix en cours, devra éxiger votre mea culpa en regard à tous vos égarements et provocations. Comment peut-on pardonner si les plus grands des fautifs ne peuvent confesser leurs péchés?Comment peut-on vous faire confiance Monsieur Ruberwa quand le lendemain vous dites le contraire de ce que vous prêchiez la veille ? Répondez Monsieur le pasteur et si vous n’y arrivez pas, ce qui serait étonnant d'un sophiste, prière vous faire aider… il y a toute la salle remplie de samaritains et le Congo aimerait savoir quand est-ce que vous avez changé d'avis face à vos discours. Ils oublient vite et vous le savez, ils vous pardonneront vos aveux. Le pays peut faillir à ses devoirs et si le gouvernement congolais que vous accusez faisait recours au massacre d’une frange de sa population, je suis prêt à parier que je ne verrai pas un fier congolais qui se reconnaîtrait dans aussi sale entreprise. Cela a été possible au Rwanda me dira-t-on mais jamais nous ne saurons, hélas, qui véritablement a été à l’origine de ces diaboliques programmes d’intoxication. Nous savons qui chez nous atise cette peur, ce mépris de l'autre, seul mécanisme pour injecter la terreur dans le coeur du peuple congolais. Toutes les sociétés du monde ont un jour et banni leurs traitres, envoyés d'autres à la potence et dans le cas d'espèce, il faut peut être rappeler que nous avons encore aujourd'hui des images fraiches qui nous parviennent où des jambes mutilés, des femmes éventrées, des jeunes filles mutilées... et parce que procès il y aura, ce que nous esperons tous, vous allez déjà trop vite en bésogne en absolvant d'office l'ignominie Monsieur l'avocat... Vous vous identifiez dès le premier de votre rebellion comme avocat des hors-la loi. Arrêterez-vous?
C'est étonnant comment votre pardon arrive abruptement quand le délit vous touche plus ou moins directement. Nous avons compris la nature de vos doléances et le détours autant que le but visé par vos insinuations... Allez-vous demander d'excuser les autres monstres qui courent dans nos campagnes depuis 1994, tuant, violant, saccageant des vies pour mieux s'implanter? Vous savez la réponse que le peuple congolais ne pliera plus pour vous faire plaisir et moins encore pour subir les moqueries, l'humiliation de l'impunité.
/Dans ce même dossier sur l’insécurité qui règne dans l’est de notre pays, plusieurs s’accordent sur le fait que la mauvaise gestion des questions humanitaires des réfugiés Hutu rwandais qui se sont déversés en masse sur le territoire congolais, et leur rapatriement par les troupes des Forces Populaires Rwandaises de Paul Kagame, en lieu et place des systèmes appropriés des Nations Unies, en l’occurrence le HCR, et au mépris des conventions internationales sur les droits des réfugiés, a été à la base de l’insécurité et atrocités perpétrées par les groupes armées rwandaises responsables des tueries, de viols, des déportations, des vols dans les deux provinces.
Qu'en est-il des ONG internationales? Ils brillent dans l'Affairisme et sont souvent pointés du doigt de se servir de l’insécurité pour s’installer durablement pour fragiliser les nouvelles institutions issues de la volonté. Prière faire preuve de retenue et donnez-leur, je veux dire aux appareils du gouvernement, le temps de s'installer.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce dicton n’a jamais sonné si juste qu’en sol congolais « No Nkunda, No Job » aiment à dire certains membres de la MONUC. Il faut un cynisme outrageant et un manque d’humanisme à couper à la hache pour verbaliser pareille réalité même si elle brille comme sou neuf au soleil. Ce qui est génial en ce moment, c'est la réduction des distances par cette fascinante toile.
Be carefull, you are in the net and we're watching and listening. Ceci vaut pour la majorité des ONG présentes sur terrain. Par exemple, par rapport aux viols des femmes au Nord et au Sud Kivu, le gouvernement Canadien vient de libérer 16 millions de dollars en faveur des programmes de lutte contre les violences sexuelles dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. C'est scandalleux que près des 8 /10 de ce montant est versé dans l’achat des jeep 4x4 et les salaires des nombreux intervenants. Le reste sert à fabriquer des boîtes à images et des T Shirt. Mais rien dans les hôpitaux de Walungu, de Kaziba situés dans le territoire sinistrés de Walungu et bien d’autres encore qui reçoivent ces femmes violées dont on s'occupe avec des moyens de bord. Construire la paix, n’est pas le rôle des seuls victimes concernés. Elle se construit par des esprits épris de paix selon qu’il est écrit que « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix ». Il est important que chacun puisse participer à la consolidation de la paix dans nos deux provinces. Et cet appel concerne au plus haut point ceux qui détiennent le pouvoir financier et décisionnel sur le déploiement des forces de changement à travers la planète et en première ligne chez nous. Les congolais de l’étranger ainsi que ceux qui aiment le Congo doivent contribuer certes à l’enrichissement des débats, afin que les résolutions qui sortiront de cette conférence qui est en quelque sorte l’émanation du peuple congolais à travers plusieurs délégués du gouvernement et de la société civile, puisse bénéficier d’un meilleur accompagnement. Bientôt vingt ans que j’ai quitté mon pays et tout au long de ces années, j’ai vu mes désormais compatriotes canadiens faire des va-et-vient vers ce pays, le mien qui est devenu si lointain. Ils ont plus de facilités que je n’ai pas et me direz-vous que c’est triste et douloureux…j’ajouterai que c’est révoltant quoi que louable soient leurs intentions. C’est avec beaucoup de douleur et de haine refoulé que je regarde cet état des choses. Allez postuler pour un emploi qui vous permet de travailler chez vous, pour aider un peuple dont vous comprenez mieux que quiconque les forces et les faiblesses, les aspirations et les frustrations... Ce n'est pas vous qui serez le choix idéal... vous avez quelques handicaps qui en pays idéal, sont des réels atouts pour améliorer la communcation et l'atteinte rapide du résultat. Ce n'est pas un hasard plus qu'un modus operendi financier dont les mécanismes doivent rester protégés et maintenir à l'écart d'un certain zèle...
La communauté internationale nage dans ces mensonges avérés et, l’occident dans sa boulimie et son égoïsme osera nous permettre de lever un pan de voile sur cette aide aux pays pauvres étant donné que certains ont daigné essayer d'expliquer la guerre sous la loupe de la pauvreté. Et si certains voulaient maintenir certains points du globe dans la précarité? Soyons un peu sophistes et supposons que cela soit la seule et probable vérité.
Hier le Congo a signé des ententes avec la Chine et c’est pratiquement tout le système monétaire de l’occident qui en a été révulsé, outré qu'on ne lui ait pas demandé la permission ! Voulez-vous la paix pour ces peuples meurtries ? Voulez-vous qu’ils puissent soulager leur faim ?Ou voulez-vous tout simplement consolider et préserver vos mécanismes qui consistent à récupérer l’essentiel des fonds de vos contribuables à travers vos opérations humanitaires bidons. À garder les économies africaines à l’abri des mécanismes de la croissance qui font galoper les vôtres. Si le seul prix du café, du cacao, du sucre, du thé, denrées essentiellement tropicaux et côtés en bourse étaient payés au juste prix et revenaient aux africains, ces derniers réduiraient de moitié leur indice de pauvreté. Ceci est ma lecture macro économique pour les enfants. Le prix de l'OR EST AU GALOP. Faites vos calculs, ajoutez les manque à gagner évaporés dans les conflits, le manque se scolarité, le manque d’ouverture sur le monde…la mortalité précoce et la fuite des cerveaux incapables de s’épanouir en terrain hostile, l'achat des consciences et la corruption.
Hier, c'était la chasse à la Chine, la méchante Chine qui s'intérèsse à L'Afrique... soyons sérieux ! La Chine qui fait défféremment les choses, la Chine qui n'accompagne pas ses aides des taux coupe-gorge. La Chine qui a aussi ses failles. J'ai vu faire ce procès à l'Empire du milieu parce qu'elle dévoile par ses approches la honte de l'esclavagisme... parce qu'elle fait peur et qu'elle jouera franc jeu. Parce qu'elle force le respect et qu'elle invite d'une certaine façon, la sienne à partager. La presse occidentale ne se gène plus de lui coller le conflit du Darfoursur le dos. En regardant tout ceci, il est fait un appel solennel à notre intelligence pour regarder lucidement où nous sommes, ensuite où nous voulons aller.
Mes enfants sont d’avis que nous devons tout faire pour arrêter la souffrance de ce continent. Et je suis persuadé que nous sommes nombreux à penser que demain le monde ne sera pas surpris que le Congo-Kinshasa compte en son sein davantage de sino-congolais, d' Anglo-congolais, canado-congolais, des congolo-japonais , d'americano-congolais, des congolo-coréens qui n’attendent qu’une chose. Venir contribuer par le travail et restituer sa beauté à notre pays et célebrer ce renouveau avec le monde tout en exhibant... sa multiplicité et le génie de ses rencontres. Il ne reste plus qu'à vous exhorter chers conférenciers, chers participants nos vifs souhaits que demain, les cris d'aujourd'hui et d'hier restent des mauvais souvenirs et de cet élan, tout faire pour offrir la paix mérité à ce peuple qui a été agressé sous plusieurs fronts. Cela sera le réel premier devoir de civisme et de démocratie où nous sommes tous conviés et que nous devons accomplir. La mission diplomatique présente chez nous se considérera avisée de compter avec toutes ces colères et récriminations, ces rendez-vous volés à notre peuple. La mission de la communauté internationale représentée symboliquement aujourd’hui et depuis assez longtemps par la MONUC doit savoir plus que jamais qu’elle aurait pu être plus efficace et que les prolongations des échéances plus ou moins sciemment désirées sont comprises par la diaspora congolaise et bientôt elles le seront par tout le peuple congolais. Le chantage a assez duré et l’épouvantail que brandissent les uns et les autres doivent tomber en permettant aux congolais épris de justice de dire clairement au gouvernement congolais, de vive voix par le biais de cette conférence pour la paix que demain ne sera plus un jour pour négocier...que tous les enfants de ce beau pays ne vont pas s'enfermer dans la peur et qu'ils ne plieront devant aucune vélléité visant un seul centimètre carré des terres de nos ancêtres.
Les nations-unies qui nous ont imposé des invités indésirables doivent prendre leurs responsabilités en mains et réunir tous les réfugiés problématiques et leur trouver autre place ailleurs s’ils ne peuvent retourner chez eux au Rwanda. Les torts qu'ils ont affligé au peuple congolais ne peuvent leur permettre de rester encore plus sur notre territoire imposant un traumatisme sans fin à leurs victimes. Si Laurent Nkunda avait un mandat quelconque, ce qu'il n'a malheureusement pas, c'est plus ou moins avec gène que nous lui rappelons qu'un gouvernement existe et demeure le seul interlocuteur valable pour tout dossier qui engage le peuple congolais dans son ensemble. Le fait que des émissaires des gouvernements occidentaux aient langue fréquemment avec un individu qui se désolidarise d'avec l'appareil de l'État a démontré à suffisance la nature des jeux de l'ombre qui existent envers et contre la stabilité de notre pays.
Les nations-unies doivent sans plus tarder finir le boulot pour lequel ils ont été invités chez nous et pour lesquelles des milliards qui changeraient le visage de notre pays sont engloutis sans pour autant solder le rapatriement des rwandais chez eux. Nulle part au monde, des réfugiés sont acceptés armés en territoire hôte. Cette situation explique sans ambiguïté l’absence de volonté ou encore plus l’imbroglio volontaire pour maintenir le chaos dans notre pays. À qui cet état de la situation profite? Nous serions dupes de laisser conclure que Nkunda seul est derrière ce meilleur congolais. C’est pourquoi, les réels responsables quoi que silencieux doivent comprendre que nous avons de notre part découvert les messages, leur duplicité et que nous avons le devoir de leur demander de répondre sans détours à nos interprétations et interpellations. Êtes-vous capables de désarmer toutes les milices présents sur notre territoire? Vos réponses nous aiderons à voir plus clair. Approuvez mesdames monsieurs, chers invités les ambassadeurs, qu’il est légitime que le peuple congolais attende que vous assumiez la responsabilité de retourner les réfugiés rwandais armés en territoire congolais chez eux. Acceptez d'être nos émissaires pour porter la voix de notre peuple au concert des nations unies, au Conseil permanent pour leur confier que c'est maintenant que le peuple congolais veut que les étrangers problématiques, en premier lieux tous ceux armés doivent quitter dans le plus bref delai le terroire congolais. Les milices armés subiront le même traitement au cours d'un seul et même processus de dépot d'armes obligatoire. Nous avons en memoire le sort du Koweit et cette promptitude devrait questionner le sens de la justice de cette organisation qui bafoue clairement les droits du continent noir.
Si ces réfugiés rwandais ont réfusés d'être désarmés, croyez que le peuple congolais ne peut plus accepter cette situation imposée qui a occasionné un bilan très lourd au peuple congolais en particulier et à l'Afrique centrale en général. Plus de deux générations anéanties en Afrique devraient vous questionner mesdames et monsieurs. Ce sont des hommes et des femmes de demain qui rendront difficilement oeuvre utile au continent.
Cela a un sens dans la stratégie de la guerre. Autant vous le dire que le peuple congolais a tellement perdu depuis les horreurs exportées sur son territoire que nous n'hésiterons pas de constater un silence complice. La peur du retour des réfugiés rwandais chez eux, ne peut plus continuer à être le fardeau du Congo. Ce pays a trop donné de sa chair et de son âme. Et que Nkunda se soit proclammé unilatéralement justicier, il doit avoir aussi évalué qu'il n'est pas le seul qui ait été tenté de se rendre justice. En dernier recours, faut-il repéter que nous reconnaissons tous ce rôle aux institutions de la République.
La réalité est que ce fardeau est porté non plus par le Rwanda qui a amorcé cette spirale de malheurs. Elle est dans toute sa lourdeur et sa compléxité sur le dos et les frèles épaules du peuple congolais meurtrie jusque dans son plus jeune âge.
Permettez-moi de dire que le salaire que le pays a récolté est maigre. Pensez ici au processus accompagné par quelques millions. Il est maigre devant le sacrifice humain et économique qui garde à genoux mon pays et hypothèque les meilleurs options de sortir de la misère.
Quelle que soit la réponse envers cette responsabilité, ça fait plus de dix ans que c’est urgent que tous les réfugiés qui sèment la désolation dans les kivus devaient rentrer chez eux et le nombre de vies que notre pays à pleuré dépasse l’imagination et pendant ce temps… vous engloutissez milliards après milliards pour ramener une paix sans cesse fugace. Peut-on en rire… au lieu d’en pleurer?
Entre temps, le Rwanda a continué à se faire indemniser pour préjudices subi par toutes les mains charitables après ses propres massacres et après avoir affirmé que ces réfugiés sont rentrés au bercail. Il devient pertinent d'évaluer les conséquences de ce mensonge qui se chiffre certainement en milliards perçus pour reinsérer ces réfugiés supposés de retour chez eux au Rwanda. Dans ce précarré mensonger, la vérité devient alors dangereuse à manipuler.
Où était Monsieur Swing quand le Rwanda a dit qu'il n'y avait plus de ressortissants rwandais au Congo? A-t-il démenti? S'il n'a pas démenti comment cela peut demeurer injustifié?
So, can you please, explain to the nation about this so famous… NO NKUNDA, NO JOB...
Thank you for being with us, merci chers compatriotes que Dieu bénisse notre merveilleux pays.
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