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jeudi 14 janvier 2010

______1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ? 2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ? 3-Est ce que l'inexistence existe?

1-Comment peut-on prouver simplement l'inexistence d'un état, d'une situation ?

  • 1) On ne peut prouver l'inexistence d'une quelconque entité, puisque justement les éléments se rapportant à cette entité ne peuvent être trouvés si celle-ci est bien inexistante. On peut prouver qu'une entité existe par ses manifestations dans le monde réel, mais pas prouver formellement l'inexistence par une absence de manifestation.

La fameuse blague des girafes illustre bien le problème :

"Salut Lunaire, pourquoi plantes-tu des drapeaux verts dans ton jardin ? - Eh bien Glandulf, c'est pour faire fuir les girafes. - Mais il n'y a pas de girafes dans le coin ! - C'est bien la preuve que mes drapeaux verts sont efficaces !"

Pour en revenir l'exemple de Paganel, on ne peut prouver par l'absurde que la suite des nombres premiers est infinie que parce qu'elle est contradictoire avec la définition de ceux-ci et qu'elle se situe dans le cadre formel de la théorie des nombres. On ne prouve donc pas une inexistence, mais une incongruité de la thèse étudiée avec le système formel de la théorie des nombres.

Mais si on se place dans l'univers réel et qu'on raisonne par exemple sur l'existence ou l'inexistence de divinités, on se rend compte qu'aucune des deux hypothèses n'est a priori contradictoire avec l'existence de l'univers...

  • 2)il y à deux réponses:les choses sont impermanentes et interdépendantes, elles n'ont donc pas d'existence intrinsèque!

l'observateur ayant lui aussi ces qualités, qui donc cherche à prouver quoi?pourtant il y a manifestation de la situation comme un arc en ciel qui peut être perçu mais dont la nature est illusoire comme tout phénomène!, on ne peut donc ni trouver d'existence, ce qui serait un assertion matérialiste ou éternaliste, on ne peut pas non plus trouver d'inexistence ce qui serait du nihilisme, on ne peut pas non plus trouver les deux en même temps ce qui serait illogique! l'état est donc vide d'existence propre tout en étant manifeste! Sources : traité du milieu (nagarjuna)

2-La raison justifie t-elle l'exitence ou l'inexistence de dieu ?

  • 1)La raison veut que ce qui est affirmé sans preuve soit nié sans preuve. L'existence d'un dieu quelconque n'ayant jamais été prouvée il est donc raisonnable de nier cette existence.
  • 2)la raison justifie l'existance d'un etre supérieur car des milliers de choses ne s'explique pas , ne sont pas previsibles etc d'ou il est a croire que quelqu'un ou un groupe d'individu tire toutes les ficelles qui font tourner le monde.

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________JEUNESSE AFRICAIN REVEILLE TOI, FAIS FACE A TON DESTIN; L'Afrique, le futur de l’humanité. " L'Afrique aux Africains" Africains, n’ayez plus aucun complexe !...retrouvez vos racines et votre culture !

REVEILLE-TOI AFRICAIN (Wake up African)

JEUNESSE AFRICAIN Vous êtes trompés, mais jamais corrompus. Ce sont plutôt les corrompus qui vous trompent après avoir marchandé votre pays. Sachez donc que le peuple, c’est tout simplement le meilleur des citoyens et le plus faible des opprimés, donc incorruptible.

Le peuple c’est toi-même qui lis ce journal électronique pour comprendre la vie des innocents, le train quotidien des sans-abri, c’est toi qui comprends le sens d’une liberté…. Le peuple, c’est toi qui, en un clic, avec un doigt vif et pensif, entends les cris d’en haut et ceux d’en bas.

Venez à bord du « peuple » pour voyager avec nous au cœur des sociétés perdues, car le peuple apolitique et souverain, n’est ni à gauche, ni à droite, ni au centre c’est la justice elle-même. C’est pourquoi ce journal en ligne est né. Il est né pour vous informer dans la plus grande objectivité avec un souci énorme de professionnalisme. Nous serons au cœur de l’actualité.

En « agenciers », nous privilégions les dépêches produites par notre propre rédaction. "Dans les rubriques chics et chocs nous vous proposons de petites informations sous formes de faits divers et d’histoires insolites des nouvelles auxquelles que vous n’aurez jamais cru si le peuple n’en parlait pas. Cela vous semblera incroyable mais tout sera vrai. Ce site sera la chambre de résonance du peule par le biais des reportages, analyses, chroniques et interviews, et le pouls des populations sera senti. La grande enquête sera réservée aux faits de société qui doivent être élucidés aux phénomènes politiques, religieux, économiques entachés de zones d’ombres et qui méritent d’être fouillés, creusés, expliqués… Le peuple est la boussole des lecteurs, et nos informations seront à portée de main. Tout y est et au service du peuple. Bonne lecture et vivement le peuple !

Ibrahima Benjamin DIAGNE

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Quelle place pour l'Afrique dans le monde du XXIe siècle ? ENTRE TRADITION ET MODERNITE,QUELLE GOUVERNANCE POUR L’AFRIQUE ?

Entre tradition et modernité : quel projet de gouvernance pour l’Afrique ? À cette question, l’un des participants au colloque de Bamako a répondu dès les premiers débats par une boutade qui n’en était peutêtre pas : « La gouvernance ? Non merci ! » Même si, comme on a pu le percevoir au cours des sessions, on peut mettre plusieurs contenus dans les termes de « tradition » et de « modernité », le mot « gouvernance » est assurément, dans le titre du colloque, celui qui est compris de la manière la plus diverse, la plus ambiguë, la plus instable, tant dans l’esprit des fonctionnaires nationaux ou internationaux que dans celui des chercheurs ou des responsables de la société civile. Celui, dès lors, qui demandait le plus à être défini dès le départ du colloque, et qui ne l’a peut-être pas assez été. Concept mouvant suivant les continents et l’histoire, souvent instrumentalisé, la gouvernance génère parfois plus de méfiance que d’intérêt. Nombreux sont ainsi ceux qui rejettent aujourd’hui ce qu’ils tiennent pour un « mot valise », trop chargé historiquement, pour avoir été directement associé par la Banque mondiale, au cours de la dernière décennie, au langage de la coopération internationale (la « bonne gouvernance », condition de l’aide) Mais pour l’IRG comme pour l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique ou le CEPIA, organisateurs du colloque, la gouvernance concerne un champ très large, celui des modes d’organisation et de régulation du « vivre ensemble » des sociétés, du niveau local au niveau mondial, ainsi que la production de règles du jeu communes. Les questions qu’elle aborde, dès lors, sont très diverses : modes de gestion et de régulation collectives, légitimité et responsabilité des acteurs et des institutions, participation au pouvoir, articulation des échelles des gouvernance… Entendu ainsi, et à la faveur d’une évolution du concept à l’intérieur même des institutions qui le préconisent, nous pensons que la gouvernance peut être aujourd’hui outil essentiel d’appropriation et de réinvestissement par les pays bénéficiaires de cette aide internationale soumise jusqu’ici aux critères trop mécaniques de la « bonne gouvernance ». L’Afrique se doit aujourd’hui d’ouvrir un espace de réinvention de sa gouvernance au travers d’un patient aller-retour entre d’une part ce qui s’invente localement – souvent considéré comme le plus porteur de légitimité – et d’autre part les principes dégagés de l’expérience internationales en matière de gouvernance. En effet, si la gouvernance occupe aujourd’hui tous les esprits, c’est notamment parce que le concept a fortement évolué au sein des politiques internationales de coopération, en particulier face à l’échec relatif d’une approche purement économique de l’aide. Lorsque le mot « gouvernance », vieux mot de la langue française tombé longtemps en désuétude mais passé dans la langue anglaise, réapparaît voici une dizaine d’années, à l’initiative de la Banque mondiale, il touche essentiellement à la gestion des politiques économiques et administratives. L’évolution interne de la Banque, mais aussi et surtout l’appropriation du concept par les autres agences de coopération a entraîné ensuite un glissement sémantique de la notion vers une conception bien plus large. Celle-ci s’étend ainsi progressivement à l’idée de refonder les formes de régulations et des espaces politiques des pays bénéficiaires. La place de ces pays dans l’élaboration des politiques de réformes est toutefois encore trop peu affirmée, alors même que se joue à travers cette notion de gouvernance, une réflexion profonde sur leurs propres modes de compréhension du politique, de l’espace public, des formes de l’autorité etc.

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Traite et Esclavage des Noirs : Quelle responsabilité Africaine ?

Remarque: les coupables sont tous ceux ayant participé à la traite qu’ils soient blancs ou noirs... Celà ne sert a rien d’essayer, encore une fois, de dresser les uns contre les autres... Les personnes impliquées sont mortes depuis longtemps et seule la vérité historique sans partis pris reste interessante. La socièté (qu’elle soit africaine ou européenne) a evoluée et reveiller les vieilles rancoeurs ne sert absolument a rien. Un petit exemple pour finir : Quand je croise un allemand je ne le traite pas de nazi...

Pour les victimes du commerce triangulaire, la cause est entendue : torturées, violées, suicidées, assassinées... elles ont disparu.

Clio, la Muse de l’Histoire, peut lancer tous ses ragots : négationnistes, révisionnistes ont un bel avenir devant eux si l’on n’y prend garde. C’est que l’Histoire des Nègres, des Juifs, comme celle de tous les opprimés, embarrasse, gène, importune, aliène, affole, au point de conduire à nier la réalité : cela n’a jamais existé ou du moins n’a pas l’ampleur qu’on prétend. Les victimes sont consentantes. N’est-ce pas des parents eux-mêmes qui les ont livrées ? De toute façon, ce sont des sauvages, ils s’entretuent sans vergogne. Ont-ils vraiment existé ?

Pour alléguer de telles énormités, on invoque philosophes et historiens... « L’Afrique n’est pas une partie historique du monde », affirme Hegel. « Elle n’a pas de moments, de développements à montrer, de mouvements historiques en elle. » Ce à quoi surenchérit un professeur du Lycée Jean-Baptiste Say, dans une Histoire universelle des Pays et des Peuples en 1923 : « Tout s’efface vite - écrit l’éminent pédagogue - sur cette sauvage terre d’Afrique ; la féconde nature a bientôt fait disparaître les morts et détruit la trace de leurs pas avec les vestiges de leurs travaux. » et de poursuivre : « La véritable Histoire est celle du présent, celle qui s’accomplit sous nos yeux, grâce aux efforts admirables de nos coloniaux. »

Et pourtant, « si les morts n’étaient pas morts... », comme le suggère avec force et vigueur Birago Diop dans Souffles : « ils sont dans l’ombre qui s’éclaire - et dans l’ombre qui s’épaissit - les morts ne sont pas sous terre... » À cause de la grande déportation, ils exigent de notre part, mémoire et vigilance.

L’esprit de libre examen qui anime Pierre Ajavon, les ressuscite.

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______Pourquoi la France suspecté pour la tentative d'élimination du Protagoniste Guinéen Moussa Dadis Camara ?

Depuis le 28 septembre 1958, date à la quelle, avec l’homme a la voix martelée du Manding, Sékou Touré, la France avait décidé, en utilisant des guinéens, d’appauvrir la Guinée par tous les moyens. Aujourd’hui, la France, avec sa politique de tuer tous les présidents africains patriotes, veut utiliser, selon des sources confidentielles et sures, des guinéens de l’extérieur pour détruire la Guinée.

  • Comment procède-t-elle à cette mafieuse besogne? Selon François-Xavier Verschave, «Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones.

Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C'est le plus long scandale de la République. Aujourd'hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant "patrie des droits de l'homme", a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.»

La France, n’a jamais aimé que l’Afrique se développe à travers des leaders patriotes africains. Tout africain qui veut le pouvoir en Afrique et qui ne veut pas de la France est automatiquement éliminé. Selon ce célèbre écrivain, «Aux lendemains des indépendances, la France dans ses anciennes colonies sous la houlette du président Général de Gaulle a mis en place des gouverneurs locaux censés s'assurer que les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays bénéficieraient toujours à l'ancienne puissance coloniale.

Lorsque ces états eurent la possibilité d'élire démocratiquement leur représentant comme au Togo ou en Centrafrique, ceux-ci furent renversés ou/et assassinés avec l'aide de l'armée française ( Sylvanus Olympio, Abel Goumba à la suite de Boganda, Mehdi Ben Barka, Outel Bono, Ruben Um Nyombé, Félix Moumié); des pions aux mains de Foccart-De Gaulle (Eyadéma, Bongo, Déby, Bokassa...) furent portés à la tête de ces nouveaux états « indépendants » dont bon nombre sont issus des services secrets français ou de l'armée française.

Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Oui, «Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Malheureusement beaucoup de personnes, qui n’ont pas la possibilité d’accéder l’information sont dupées par des montages médiatiques en se servant de la propagande extrémiste et génocidaire. Voici une des raisons. Selon un journal français, la France n’arrive pas à payer ses dettes. Donc, si elle parvient à aider un africain au pouvoir, elle se sert de celui-ci ou de celle-ci pour payer ses dettes à travers les richesses de ce pays africain : «Pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à réduire sa dette ? » Celle-ci est passée de 16% du PIB en 1977 à 65% en 2006, et tous les gouvernements y ont contribué (sauf le gouvernement Jospin entre 1998 et 2001, note l’auteur).

Côté droite, « les plus riches préfèrent naturellement que l’Etat leur emprunte de l’argent qui rapportera par la suite des intérêts, plutôt que de devoir lui verser à fonds perdu des impôts sur leurs revenus ou sur leurs patrimoines. » Côté gauche, on accepte volontiers de creuser le déficit durant les récessions, selon la bonne thérapeutique keynésienne, mais on craint le reproche d’accumuler une cagnotte fiscale, quand il faudrait profiter des recettes générées par une croissance rapide pour réduire les déficits et la dette. Le « paquet fiscal » de Nicolas Sarkozy en 2007, et la baisse d’un point de la TVA par Lionel Jospin en mars 2000 (dont les consommateurs n’ont guère vu la couleur) ont tous deux inutilement contribué à majorer la dette publique.»

En plus, en France, il y a l’inégalité entre le pauvre et le riche. Les pauvres et leurs enfants ont moins de possibilité d’accéder à l’éducation, aux soins. « Pourquoi l’Etat n’est-il pas plus efficace ? » L’éducation qui donne de moins en moins de chances aux enfants d’ouvriers de rentrer dans une grande école, l’inégalité de l’accès aux soins, les prisons surpeuplées, la justice engorgée, la pagaïe des compétences des collectivités locales sont quelques exemples d’un appareil d’Etat qui a « une fâcheuse tendance à se considérer comme au-dessus et en dehors de la société (…) Nombre des difficultés dans les rapports entre l’Etat et les citoyens en France sont en effet étroitement liées au fonctionnement toujours très aristocratique de la société française, qui se manifeste particulièrement à travers le phénomène des grandes écoles, unique en son genre dans le monde, et le sentiment d’infaillibilité de ceux qui en sortent. »

D’autre part, bien que la majorité du peuple français veuille assister des personnes en dangers, les politiciens français n’écoutent pas leur peuple. Selon le journal Le Monde, «Une majorité de Français opposés aux expulsions d'Afghans… Vingt-sept Afghans en situation irrégulière ont été renvoyés mercredi dans leur pays dans un vol groupé organisé par Paris et Londres, suscitant de vives critiques d'associations et de l'opposition de gauche en France. La majorité des Afghans – 24 des 27 – étaient expulsés par la Grande-Bretagne. Trois venaient de France.»

Cher(e)s compatriotes, la France a déjà, selon des anti-français en Afrique, acheté la Guinée dans les mains de quelques politiciens et ils/elles vont tout faire pour avoir le pouvoir en Guinée parce qu’ils ont déjà utilisé une partie de l’achat de leur pays pour financer leur campagne.

C’est le lieu de féliciter l’honorable député malien, Dr. Oumar Mariko du Parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, quand il a dit: «A quoi servent des élections, si c’est pour vendre le pays au capital étranger. Le battage médiatique actuel sur la Guinée est très douteux. Ils veulent aussi que Dadis rentre dans le syndicat des chefs d’Etat vendus et corrompus d’Afrique. Voilà leur préoccupation. Ça va satisfaire la France.

Mais, de toute façon, la France a envie d’avoir la main mise sur la Guinée, parce qu’en 1958, ce peuple a dit non. Et en mesure de représailles, la France a refusé de payer les anciens combattants guinéens de 1958 à 1978. La même France a brûlé l’Etat civil de la Guinée et a cassé toute l’économie guinéenne. A l’époque, elle a entrepris toute l’Europe pour qu’elle ne commerce pas avec la Guinée. Qui de la France ou de Sékou Touré, a mis la Guinée dans cette misère ?»

En me basant du faite que «Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre.»

Ne pouvons nous pas donner raison au noble député malien quand il dit: «Si le dialogue n’est pas possible avec ceux qui sont au pouvoir, alors qu’ils nous disent s’ils veulent organiser une conspiration, un coup d’Etat, une insurrection ou une invasion militaire en Guinée. Dans tous les cas de figure de quel droit ils le disent ?

Je ne comprends pas ces politiciens africains. Ils ont applaudi et installé Ali Bongo qui est né et a grandi dans la fraude et dans les massacres. Ali Bongo n’a pas gagné les élections au Gabon. Au Togo, Faure Eyadema a été fortement soutenu par eux, malgré qu’il ait gagné les élections au prix de la terreur. Ils crachent sur Dadis et Tandja au Niger et ils applaudissent Ali Bongo et Faure Eyadema. Mais, qu’est-ce qu’on peut comprendre à cela? Quelle est leur logique ?»

Cher(e)s compatriotes, d’ailleurs n’oublions pas que l’occident avait prédit la guerre civile en Guinée, mais Dieu en a décidé autrement car, selon le journaliste suisse Serge Michel, spécialiste des affaires africaines l'état de la Guinée était très mauvais. Le pays n'avait pas été géré depuis des années. Il y avait un vide au sommet de l'Etat. Le pouvoir n'était plus exercé par le Président mais par ses proches conseillers qui étaient d'ailleurs régulièrement renouvelés. De plus, le pays était rongé par une très grande corruption.

A cet effet, malgré les malheureuses tueries du 28 septembre 2009, n’acceptons pas que la guerre civile détruise la Guinée. Aujourd’hui, les Nations Unis ont envoyé des spécialistes en la matière pour traduire les coupables en justice, et nous espérons que les autorités guinéennes mettront tout en œuvre pour que toutes les victimes des tueries qui s’étaient passées en Guinée puissent être bien résolues en traduisant les coupables en prison. Que Dieu bénisse la Guinée. Amen.

Auteur: Joseph Haba

Education, Democracy & Leadership

www.changeafrica.com

http://okouetch.canalblog.com/archives/2009/11/07/15720035.html

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_____COMBIEN de chefs d'Etat d'Afrique seraient aujourd'hui à leurs fonctions si l'accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n'auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue

Bien curieux mode de dévolution du pouvoir que celui qui s'opère de plus de plus sur le continent noir ! Un procédé qui ne fait franchement pas honneur à l'Afrique et à ses fils ! Alors que sous d'autres cieux, n'est pas président qui veut, en Afrique, la règle générale veut qu'on parvienne au pouvoir comme par ... effraction.

De fait, en Europe, et dans une moindre mesure, en Amérique, ce sont les idées qui priment et dans la conquête du pouvoir, l'on ne s'impose que par et à travers cela. En Afrique, c'est la force, dans toutes ses acceptions, qui fait de plus en plus loi ! Comme si on avait renoué avec un certain passé, même si, aujourd'hui, les coups d'Etat nouvelle formule se veulent plus sophistiqués, "propres" et sans effusion de sang ! Assurément, l'Afrique n'est pas l'Occident où l'on parvient généralement au sommet après une longue et riche carrière politique sur fond de persévérance et de combativité, d'espoirs déçus, de sacrifice, de patience et de foi. Bref, sauf quelques rares exceptions récentes, on ne devient pas président en Afrique. On prend le pouvoir ! Pour le reste, c'est-à-dire, la reconquête de la communauté internationale, ce n'est toujours qu'un jeu d'enfant, et une question de temps. Des élections où les dés sont pipés d'avance, puis le tour est joué !

COMBIEN de chefs d'Etat d'Afrique seraient aujourd'hui à leurs fonctions si l'accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n'auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue ? Mais, après tout, nous sommes en Afrique où même un certain … Dadis Camara, dont le niveau d'instruction peut être sujet à caution, préside aux destinées de la Guinée et est tenté de troquer son costume de président de régime d'exception contre celui de président de la République. Moussa Dadis Camara peut-il valablement et dignement représenter la Guinée à l'extérieur ? C'est une question non dénuée de sens, même si, bien sûr, pour les Etats qui n'ont que des intérêts, cela importe moins.

Evidemment, à cette question, la meute de courtisans répondra par l'affirmative. Elle qui continue à crier à tue-tête que Dadis Camara est l'homme qu'il faut à la place qui a été jusque-là la sienne comme par hasard, et à laquelle il est de plus en plus tenté de s'accrocher. Ah l'Afrique ! La tragi-comédie qui voit l'entrée en scène de dirigeants d'un genre nouveau, prendra-t-elle jamais fin, pour que l'Afrique n'ait plus honte d'elle même ? Dire que ce triste spectacle donne à rire à l'Occident pour qui l'essentiel est de savoir toujours compter sur "ces petits nègres" !

La démocratie ? Y en a rien à f… tant qu'il aura la garantie que ses intérêts sont saufs dans tel ou tel pays. Le Guide libyen saurait-il dire le contraire ? Au total, la démocratie s'apparente à un marché de dupes auquel quelques dirigeants africains n'acceptent d'y aller, malgré tout, que par pure conviction. Les démocrates sincères y vont, en effet, non pas pour les beaux yeux de l'Occident, mais par intime conviction.

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Portrait : Nelson Mandela (Rolihlahlah"fouteur de troubles") à l'honneur. €tude de droit, prône la désobéissance civile et s'engage dans une action armée. Avocat de profession découvre le nationalisme africain et la non-violence

Nelson Mandela, tu es mon "heros"

De son vrai prénom Rolihlahla, («fauteur de troubles»), Nelson Mandela est né en 1918 dans l’est de la province du Cap. Il fait des études de droit pour devenir avocat et découvre à l’université le nationalisme africain et la non-violence. En 1944, il rejoint l’African National Congress (ANC) pour s’opposer à la ségrégation raciale. Dès le début des années 1950, il prône la désobéissance civile et en 1961 s’engage dans une action armée. L’année suivante, il est arrêté et emprisonné. Il restera derrière les barreaux pendant vingt-sept ans. Libéré en 1990, Nelson Mandela reçoit le prix Nobel de la paix en 1993 pour son action contre l’apartheid (conjointement avec Frederik De Klerk, alors président de l’Afrique du Sud). En 1994, il devient le premier président noir d’Afrique du Sud. Il se retire de la scène politique en 1999.

  • Nelson Mandela a sorti l’Afrique du

Sud par le haut, et sans bain de sang et c’est ça son grand triomphe.La population entière lui en est reconnaissante.» A 91 ans, Nelson Mandela a marqué toute l’histoire d’un pays. Acteur essentiel de la réconciliation des peuples, il a réussi à effacer les inégalités devant la loi. Mais aujourd’hui, les différences entre Blancs et Noirs sont loin d’avoir disparu et la misère, qui touche surtout la population noire, entraîne des records de criminalité. Aux successeurs de Mandela de mener cette lutte.

L’ESTIME DU PEUPLE

Le 27 avril 1994, toute la population, dont 30 millions de Noirs, peut participer aux Nelson Mandela, libéré en 1990 (g.), a signé la même année avec Frederik De Klerk, président de l’époque, l’accord historique mettant fin au régime de l’apartheid. élections, sur le modèle «un vote, une voix», et Nelson Mandela est élu président. «Beaucoup de Blancs, et en particulier les Afrikaners, avaient peur de connaître une vague de violence avant de se faire expulser, comme ce fut le cas en Algérie trente ans plus tôt, explique Jean Guiloineau. Contrairement aux anglophones, ils n’avaient pas de point de chute hors du pays. Ce sont principalement des paysans arrivés au XVIIe siècle et qui n’ont plus rien en commun avec leurs lointaines origines néerlandaises. Même pas la langue.

  • Symbole de toute une nation,

Nelson Mandela a consacré sa vie à la lutte pour la fin du développement séparé (l’apartheid) et pour la réconciliation de l’Afrique du Sud. D’après Jean Guiloineau, auteur d’une biographie intitulée Nelson Mandela (éd. Payot), le rôle réconciliateur de Nelson Mandela commence bien avant sa sortie de prison. «Dès la fin des années 1980, le monde est en mutation, avec la fin annoncée de la Guerre froide. Les Etats-Unis font pression sur le gouvernement sud-africain pour trouver un interlocuteur en vue d’éventuelles négociations. Et c’est Nelson Mandela, avec son influence acquise dans les années 1950 et 1960 qui est pressenti.» Dès lors, plusieurs ministres viennent le rencontrer dans sa cellule de Pollsmoor, près du Cap, et l’ancien dirigeant de l’ANC est enfin libéré, le 11 février 1990. Il organise conjointement avec le président de l’époque, Frederik De Klerk, une réforme institutionnelle consistant à abolir les deux cents lois de l’apartheid.

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