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lundi 20 décembre 9999

____Les imbéciles ont décidé - d'entrer dans l'histoire à reculons - Les peuples baillonnés - écoutent la "synfolie" des canons


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J'ACCUSE .. L'ethnicisation du pouvoir, gage de garantie de sécurité en Afrique ..!?

En RD Congo, Côte d'ivoire,.. etc comme dans bon nombre de pays africains, les noms de famille constituent un indicateur important pour situer la provenance et l’origine d’une personne. A la simple mention de votre nom, les gens parviennent à déterminer vos origines : Sud-Kivu, Province Orientale, Shaba, Bas-Congo, etc. Comme les différentes nominations aux postes politiques se passent dans les médias publics et privés, les personnes ne sont pas souvent surprises d’entendre que tel conseiller du président en matière de sécurité ou que le chef d’état-major de l’armée sont originaires de la même province ou du même village que le président ou que n’importe quel responsable politique.

C’est devenu coutumier : les gens comprennent que tel ou tel dirigeant politique ou responsable gouvernemental s’entoure de ses proches pour conduire les programmes politiques du pays. Il en va de sa sécurité, disent-ils.

Depuis l’indépendance de la RD Congo, ex Zaïre, s’entourer de ses proches pour exercer le pouvoir, c’était comme une chose ordinaire et compréhensible, afin de garantir sa sécurité et d’exercer son pouvoir sans peur.

Cette situation s’est amplifiée pendant le règne de Mobutu : la majorité de personnes qui gravitaient autour de lui provenaient de l’Equateur, sa province natale. Il en va de même de la plupart des officiers de l’armée qui sont originaires de sa province.

D’ailleurs, compte tenu de la longévité de son pouvoir, même la langue parlée dans sa province, le lingala, l’une des quatre langues nationales de la RD Congo, a été valorisée plus que les autres langues nationales, et les étrangers qui débarquaient à cette époque au Zaïre savaient que c’était le lingala la seule et unique langue pour tous les Congolais.

Même les personnes vivant à l’étranger, comme elles le disent, pensent toujours que tous les Congolais parlent le lingala.., et pourtant la plus grande partie de la population parle le swahili. Tout ceci parce que le pouvoir de Mobutu, entouré par ses proches et membres de sa famille, qui parlaient en plus le lingala, avait imposé cette langue au sein de tous les corps militaires et toutes les administrations du pays.

A l’époque de Kabila père, ..originaire du Katanga, province parlant swahili, c’était la même chose : la langue swahili avait tendance à s’imposer dans le pays, au sein de l’administration publique. Tout ceci montre à quel point les différents pouvoirs en RD Congo furent caractérisés par une ethninicisation des relations humaines.

Les différentes rébellions qui ont combattu le pouvoir en place à Kinshasa ne sont pas restées neutres dans ce phénomène : les différentes composantes des groupes armés étaient fonction de l’origine et de la provenance des hommes, notamment le RCD Goma qui était composé essentiellement par le noyau des Congolais d’origine tutsi , le MLC de Jean-Pierre Bemba, actuel vice-président, essentiellement composé des personnes originaires de l’Equateur ; le PPRD, le parti de Joseph Kabila, l’actuel président de la République, composé essentiellement des personnes originaires du Katanga, sa province natale.

Au moment du partage du pouvoir politique, les mêmes tendances ont subsisté, surtout que ce sont les anciens rebelles qui sont actuellement au pouvoir. La présidence et les différentes vice-présidences sont composées essentiellement des personnes issues de mêmes provinces que leurs chefs.

Le problème est que cette situation est vraiment bien admise par la majorité des Congolais, qui prétendent que le pouvoir n’est durable que s’il est noyauté par les hommes de confiance, ..c’est-à-dire les proches de la famille du dirigeant.

Cependant, même si les compétences de ces personnes ne sont pas à remettre en cause, et malgré la bonne volonté des dirigeants, et malgré le soutien sans faille que la communauté internationale apporte à ces différentes composantes politiques au sein du gouvernement, la méfiance est souvent de mise parmi les tenants du pouvoir.

Certaines personnes ont souvent tendance à croire qu’elles sont marginalisées parce qu’elles ne se retrouvent pas dans ce pouvoir. Et même si elles peuvent bénéficier de quelque poste de responsabilité, elles estiment toujours qu’en RD Congo, il existe deux pouvoirs : l’un est officiel, connu de tous les peuples et de la communauté internationale, et l’autre est occulte, et réel, et ce pouvoir est souvent aux mains des plus proches et des membres de la famille du dirigeant.

D’ailleurs, ne dit-on pas que le vrai pouvoir est réel quand l’on détient la sécurité, l’armée et les finances ?

Parfois, certains chauffeurs des dirigeants, ou leurs domestiques, sont mieux considérés que certains conseillers, parce qu’ils fournissent des informations précieuses à leurs chefs et sont souvent cousins ou beaux-frères du dirigeant.

Cette pratique, s’entourer des plus proches membres de sa famille, est perçue comme normale, du plus grand au plus petit ; même dans les différentes provinces, les gouverneurs, les responsables urbains ou les chefs des quartiers ont acquis les mêmes habitudes de se faire entourer de leurs proches pour garantir leur pouvoir.

La population congolaise se demande d’ailleurs souvent, malgré les moyens considérables que la communauté internationale met à la disposition de la RD Congo pour sa stabilité, si la consolidation de la paix est possible dans ce pays où l’exercice du pouvoir est fondé sur les affinités ethniques. Les élections tant attendues par la population pourront-elles jeter de nouvelles bases pour une nouvelle RD Congo aussi longtemps que cette réalité n’aura pas disparu dans ce pays ?

Les perdants aux élections pourront-ils comprendre qu’ils ont perdu et abandonné le pouvoir aux gagnants en estimant qu’ils ne sont pas exclus du système dominé par une certaine ethnie, un clan ou une province ?

Si les élections constituent pour la majorité des Congolais une voie de sortie de crise et de consolidation de la paix, la plupart des dirigeants politiques estiment que les élections constituent le moyen le plus facile et le plus simple de les écarter du pouvoir.

C’est pourquoi les violences ne cessent de se répéter, et deviennent cycliques dans le pays, malgré la présence importante de la communauté internationale.

Source : Kilosho Barthélemy Covalence Genève

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jeudi 25 novembre 9999

_____L’hypocrisie et l’horreur d’un suprémaciste Noir... L'hypocrisie est une peste noire que seule l'honnêteté peut guérir

  • A tous ceux qui se sont fait flouer par des êtres hypocrites, des gens que l'on croyait proches et, parce qu'ils pensent avoir la science infuse, prennent des décisions à votre place sans vous demander si cela vous plaît... ou pas...
  • A tous ceux que ces mêmes gens ont poignardé dans le dos sans même vous dire pourquoi...
  • A tous ceux que ces mêmes gens prennent pour des bannis, sous prétexte que vos décisions sur votre vie et pour votre vie ne leur conviennent pas alors qu'ils n'ont rien à voir...

Chute finale : brève histoire de la fin de l'Occident Logique, faits, bon sens, économie, politique, génétique, apocalypse, et plein de trucs cools

http://chutefinale.wordpress.com/2010/01/01/lhypocrisie-et-lhorreur-dun-supremaciste-noir/

Je viens de censurer un message, posté sur le billet « De la Rhodésie au Zimbabwe ».

Ce commentaire émanait manifestement d’un suprémaciste Noir.

Son argumentation était la suivante :

Robert Mugabe est un démocrate et un homme politique génial

  • De 1980 à 1996, le Zimbabwe était un pays de rêve, avec tout gratuit, même la nourriture

-En 1995, le Zimbabwe aurait été tué par le FMI et son « programme d’ajustement structurel »

-Depuis 1999, ça va un peu moins bien au Zimbabwe, mais c’est à cause des Blancs

-Robert Mugabe est resté, malgré ces dures épreuves, un démocrate – la preuve, il a organisé une élection démocratique en 2008.

-Depuis peu, le génial Robert Mugabe a réussi à juguler l’inflation, et la croissance zimbabwéenne est au beau fixe. Que dire ? Je n’exagère même pas. C’est un résumé honnête du commentaire.

Déjà, c’est totalement mensonger et malhonnête. Ensuite, c’est un manque de respect total pour toutes les victimes de Mugabe. Pour finir, si le Zimbabwe est un pays si génial, que monsieur aille y vivre.

Quand on regarde les vrais faits historiques (et pas de la propagande pour suprémacistes Noirs), on a un tout autre son de cloche :

1980-1988 : « Guerre civile » entre les 2 mouvements nationalistes noirs ZANU (shonas) et ZAPU (matabélés et ndébélés).

1987 : modification de la constitution. Robert Mugabe devient le président du Zimbabwe au 31 décembre.

Années 1990 : accentuation de l’autoritarisme du régime.

-2000 : premières expropriations de ferme appartenant à des blancs. Mugabe est désavoué lors d’un référendum sur une réforme constitutionnelle.

-2002 : Robert Mugabe gagne l’élection présidentielle lors d’un scrutin dont l’honnêteté est contestée.

-2003 : grave crise agraire et politique suite à l’expropriation par Mugabe des fermiers blancs. L’État installe sur les terres réquisitionnées des proches du régime, officiellement anciens combattants de la guerre d’indépendance. Ceux-ci n’ont cependant pas les connaissances ni le matériel nécessaires pour cultiver leurs lopins et beaucoup de terres restent en friches. Crise politique quand les mouvements d’opposition comme la MDC sont réprimés et les élections truquées. Suite à une campagne intensive des mouvements des droits de l’Homme, des Britanniques et de l’opposition, le Commonwealth impose des mesures de rétorsion contre les principaux dirigeants du Zimbabwe. Au sein du Commonwealth, Mugabe reçoit cependant le soutien de plusieurs pays africains et dénonce des mesures prises à l’instigation des pays « blancs » (Canada, Grande-Bretagne, Australie). L’opposition locale du MDC est réprimée.

-2004 : conséquence de la réforme agraire, l’ancien grenier à blé de l’Afrique ne peut plus subvenir à ses besoins et 70 % de la population se retrouve sans emploi. Le Zimbabwe se retire du Commonwealth.

-2005 : le parti de Robert Mugabe, la ZANU, remporte les élections législatives sur fond de violence et de fraudes électorales face à un MDC divisé et affaibli. Entre 120 000 et 1,5 millions d’habitants des bidonvilles d’Harare, bastions de l’opposition, sont expulsés à la fin du printemps lors de la destruction de leurs habitations sur ordre du gouvernement. Adoption d’une réforme constitutionnelle restreignant les droits de propriété et permettant au gouvernement de priver n’importe qui de passeport pour raisons « d’intérêt national ». Afin de gagner l’appui de la population Mugabe persécute la minorité ndébélés, nombre d’entre eux fuient en Afrique du Sud. Les propriétaires terriens se voient interdire de faire appel de leur expropriation. Création d’un Sénat de 66 membres, en fait une simple chambre d’enregistrement au service du Président Mugabe. L’inflation dépassait les 1 000 % en 2006, et les 100 000 % en 2007. L’exode de la population vers les pays voisins s’accélère.

-2008 : Les élections présidentielle et législatives du 29 mars constituent un revers pour la ZANU. Le MDC remporte la majorité absolue des sièges à l’assemblée nationale (109 élus contre 97 élus à la ZANU). Publiés le 2 mai, le résultat de l’élection présidentielle est contesté. En obtenant officiellement près de 48 % des suffrages en dépit des fraudes, Morgan Tsvangirai devance néanmoins Robert Mugabe (43 %). Lors de la campagne du second tour, le pays est le théâtre de violences politiques continues marquées par des atrocités commises par la police contre des membres de l’opposition et leur famille mais aussi par l’arrestation de ses principaux chefs2. Dans ce climat de terreur, Morgan Tsvangirai décide à cinq jours du second tour de l’élection présidentielle de boycotter celle-ci, permettant ainsi à Robert Mugabe d’être réélu3. L’inflation dépassant les 10 millions % en rythme annuel : l’édition de billets de 100 milliards de dollars zimbabwéens (environ 3 EUR fin juillet 2008) est nécessaire. La population est contrainte de revenir à une économie de troc et à la marche à pied: il n’y a plus de diesel pour faire rouler les bus.réf. nécessaire De plus, depuis le mois d’août, une épidémie de choléra sévit dans le pays et a déjà fait selon l’OMS : 2 971 morts, ainsi que 56 123 personnes contaminées (chiffres officiels au 27 janvier 2009). Toujours d’après l’OMS, jusqu’à la moitié des 12 millions de Zimbabwéens sont susceptibles de contracter la maladie en raison de l’insalubrité des conditions de vie dans le pays. 4.

...Source

Comment peut-on oser manipuler la vérité de telle façon ?

A-t-il vu l’IDH du Zimbabwe ? A-t-il déjà vécu au Zimbabwe ?

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jeudi 13 décembre 6666

_____D’une stratégie européenne pour l’Afrique à une stratégie UE-UA…

Emmanuel DUPUY, Président de l’Institut Prospective et Sécurité de l’Europe, publié le 06/12/2007 Le Sommet de Lisbonne des 18 et 19 décembre prochains, vient clore une Présidence portugaise de l’Union européenne qui avait placé l’agenda africain au cœur de ses priorités.

Rien étonnant à cela, quand on sait combien le « pragmatisme portugais » vis-à-vis des relations avec ses anciennes colonies africaines (Mozambique, Guinée-Bissau, Angola, Cap vert, Sao-Tomé Principe), malgré des guerres d’indépendances douloureuses est une réussite.

Cela se caractérise notamment par, la dimension linguistique, puissant facteur de cohésion et véritable outil de sa diplomatique africaine, au sein de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP). Il est ainsi éloquent de souligner que le Portugal qui a eu à faire face aux mêmes difficultés que la France vis-à-vis du continent africain (décolonisations douloureuses, processus de réconciliations nationales, phénomènes migratoires, etc.) ait pourtant pu apparaître comme le partenaire le plus crédible pour relancer cette dynamique du partenariat eurafricain tant attendue.

Ces rendez-vous eurafricains, qui ont vocation à devenir incontournables, comme le furent les sommets France-Afrique et tendent à le devenir les Sommets Afrique-Chine, ont vocation à réunir désormais, pour la première fois depuis le Sommet du Caire en 2000, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des 27 Etats de l’UE et ceux du continent africain.

Ce Sommet de Lisbonne sera ainsi l’occasion de confirmer la nécessité de développer le partenariat UE-UA. Ce dialogue approfondi entre ces deux organisations devra ainsi se faire au profit de nouveaux pôles sous-régionaux, dans le cadre, par exemple, de la mise en œuvre des Accords de Partenariat Economique (APE) avec les régions ACP, dont la conclusion devrait intervenir avant la fin de l’année.

La transformation de la Stratégie de l’UE pour l’Afrique datant de décembre 2005 en une véritable Stratégie commune Union Européenne (UE) - Union Africaine (UA) en témoigne. Les six chapitres qui la composent - que sont la paix et la sécurité, les droits de l’Homme, l’aide au développement, la croissance économique et le commerce, le développement humain -, devront ainsi être pris dans une logique de co-partenariat, tant dans l’élaboration que le de suivi. La déclaration commune signée en mai 2006, portant sur la coopération entre les Nations unies et l’Union européenne dans la gestion des crises, tend à le confirmer, en Afrique plus qu’ailleurs. Dans ce sens, le renforcement des capacités africaines de maintien de la paix à travers la sixième génération du programme d’équipement, formation et entraînement RECAMP (2007-2009), pourraient être conduits avec l’Union Africaine au nom de l’Union Européenne.

En parallèle, les deux conditions ayant amené la création de l’Union Africaine, à l’occasion du Sommet de Durban en 2002, prouvent la volonté de légitimer le rôle de « l’ONU africaine », notamment dans le cadre de la prévention et de la résolution des conflits ainsi qu’en matière de gouvernance démocratique, économique, écologique pour l’ensemble des pays du continent africain.

L’UA espère ainsi poursuivre le renforcement de « l’architecture de paix et de sécurité » africaine au cours des prochaines années, comme est venu le confirmer le Sommet d’Accra en juillet dernier. Dès lors, les liens consubstantiels existant entre développement et sécurité confirment également que le développement durable ne se réalise pas sans l’absence de stabilité et de sécurité.

Ses bonnes intentions manifestement partagées de part et d’autre de la Méditerranée, ne doivent néanmoins éluder certaines questions qui conditionnent la réussite d’un partenariat eurafricain qui pour porter ses fruits, devra être réellement équilibré :

-comment concrètement tendre vers le co-développement, le développement durable, la stabilité régionale, l’indépendance en matière de sécurité, tant intérieure qu’au niveau des Relations internationales ?

-Sur quels acteurs politiques, notamment issus d’une société civile réellement indépendante, en pleine maturation à travers de nombreux pays africains s’appuyer pour ce faire ?

-En quoi la réussite des missions sous drapeau européen en Afrique (Eufor RDC et la nouvelle Eufor Tchad RCA décidée le 15 octobre dernier) configure-t-elle l’avenir même du concept de PESD et la légitimité de l’UE comme acteur global ?

-Comment l’Europe pourra ancrer son Sud dans un espace vital à son extension et à sa lisibilité dans le cadre de la mondialisation ?

-Comment articuler les ambitieux projets de relance de la Francophonie sur une base plus volontariste (à l’instar de la CPLP) et celui tendant à la création d’une Union de la Méditerranée, dont le périmètre géographique pourrait sembler, à première vue, réduire la relation entre les deux continents ?

C’est, très modestement à quelques unes de ces questions fondamentales, parmi tant d’autres, laissées en jachère depuis le dernier et premier sommet UE-Afrique, que l’IPSE (Institut Prospective et Sécurité de l’Europe), le CEREM (Centre d’Etudes et de Recherches de l’Ecole Militaire), Convergence Républicaine et l’OPSA (Observatoire Politique et Stratégique de l’Afrique) tentent de répondre à travers la tenue d’un séminaire multidisciplinaire, baptisé « Afrique-Europe : regards croisés, liens tissés, perspectives communes » dont la première séance était consacrée à la résolution des crises et le maintien de la paix et la deuxième , placée sous le signe de la jeunesse et de la société civile - acteurs devenus incontournables dans le dialogue Nord-Sud, comme en témoigne les grandes attentes liées à la tenue du Sommet « informel » de la jeunesse qui se tiendra également à Lisbonne.

Ce sont là, quelques unes des conditions et priorités fortes qui devrait conditionner la réussite de la Présidence française de l’Union à partir du 1er juillet 2008, après la présidence slovène qui l’aura précédée.

Emmanuel DUPUY Président Institut Prospective et Sécurité de l’Europe (IPSE) www.ipse-eu.org]

http://www.linternationalmagazine.com/article466.html

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dimanche 18 novembre 6666

____La nature et l’homme..amis ou ennemis ? I.Rappel historique : l'homme vivait dans la nature puis la maîtrise progressivement. II.Les bienfaits médicaux de la nature. III. III.La nature a toujours inspiré les écrivains

Dissertation

Résumé de l'exposé La nature, par définition, est ce qui n’a pas été soumis aux mains des Hommes. Ainsi, l’influence du temps, du milieu et des conditions climatiques intervient dans ce que la nature produit et offre. Il faut savoir que l’Homme appartenait à la nature, il vivait de la nature, c'est-à-dire de ce qu’elle lui procurait directement.

Il vivait en harmonie avec la nature, il vivait de la nature et pour ainsi dire dans la nature : il y trouvait tout ce dont il avait besoin pour vivre convenablement. Au fil du temps il a essayé de comprendre et de soumettre les phénomènes naturels dont il bénéficiait, mais dont il était aussi victime pour en arriver à transformer ce que la nature lui donnait…

Et ce, depuis les temps anciens comme nous le montre l’exemple du feu : l’homme a su maîtriser cet élément dont toutes les autres créatures ont peur. C’est là tout le Mythe de Prométhée : avec le feu, l’homme se protège et s’élève au-dessus de ce que la nature contient (« bestioles de la terre et de la mer » dit la Bible dans la Genèse) et ainsi la culture prend son essor. D’autres parts, des auteurs comme Jean-Jacques Rousseau pensent que la nature a tout offert à l’homme, qu’elle est la source de son bonheur et de son épanouissement.

La conception des Lumières a voulu livrer la nature à l’homme pour qu’il puisse l’exploiter sans limites. Elle a été ensuite la vision du XIXe siècle et de la révolution industrielle -jusqu'à aujourd'hui - qui a transformé la nature en chantier. André Cazetien, dans son œuvre publiée en 2006 « L’homme qui vivait avec les ours », souligne notre incapacité de préserver notre patrimoine, de préserver ce qui nous a fait vivre, ce qui nous fait vivre et doit continuer à nous faire vivre : la nature.

La nature y est représentée comme un lieu de rencontre, un lieu harmonieux et riche. Ce roman nous renvoie directement à notre attitude vis-à-vis de la nature, et de ce qu’elle nous donne. Le roman « Le chasseur de rêve » de Nicolas Vanier retrace la vie des hommes lorsqu’ils vivaient encore en harmonie avec la nature. Alors se pose la question « La nature nous accueille t- elle ? Ou bien l’homme accueille-t-il la nature ? » Plus d’extraits de La nature et l’homme... Cependant, au-delà de ces faits, il y a ce que ces plantes et ces fleurs provoquent chez certaines personnes : le plaisir de sentir leur parfum envoûtant par exemple. Certes, c’est à la conscience de chacun, mais non sans importances puisque la nature permet à l’homme de communiquer : qui n’a jamais offert de fleurs à un être aimé ? Qui n’a jamais fleuri une tombe ? Ces fleurs ne sont pas simplement une décoration, aussi belle peut elle être, c’est l’expression de l’homme qui se retranscrit à travers la nature. ...

... Al Gore eut une enfance et une éducation peu commune. En effet, il passait huit mois de l’année à Washington DC, dans un petit appartement à l’hôtel, et les quatre autres mois dans une « magnifique ferme ». Cette vie rurale lui convenait bien puisqu’il dit dans son film « Enfant, j’ai longtemps confondu s’amuser et travailler ». Il a donc passé son enfance entre la vie rurale et la vie urbaine, et c’est peut-être ce contact avec la nature qui lui a permis d’accomplir son parcours. ...

... pic Al Gore a entrepris le projet, grâce à ce film, d’apporter non seulement des connaissances géographiques, scientifiques, démographiques et historiques, mais il nous emmène plus loin, grâce à différents systèmes, dans la réflexion que nous portons sur l’environnement. Bibliographie . « Le tiers espace : essai sur la nature » par Jean Viard. Éditions Méridiens-Klincksieck (Paris, 1990) . « Agriculture et environnement » par la Fédération française des sociétés de protection de la nature. Editeur : Syros (Paris, 1986) . « Lettres ouvertes aux assassins de la nature » par Pierre Pellerin. ...

... Il dérègle l’écosystème. pic Photographie de la mer après un déballastage. L’homme, quelquefois, pollue les milieux de façon accidentelle, mais il est intolérable que pour des questions d’argent, il la pollue volontairement. Donc, l’impact de l’homme sur la nature par le biais des transports n’est pas négligeable mais il n’est pas le plus important. En effet, l’agriculture est par excellence, sur tous les continents l’activité fondatrice des civilisations malgré quelle soit très polluante. Pour de nombreux peuples, sédentaires ou nomades, elle reste la condition de toute une vie et de toute économie. ...

... Cela signifie de manière implicite que cet être résulte d’une fabrication par l’homme. On trouve dans la directive européenne 90/220 rectifiée par la directive ultérieure 2001/18 la définition suivante : un OGM est « un organisme, à l'exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle. » Donc, cette action utilisée fréquemment aujourd’hui n’est en aucun cas naturelle. Certes, cela peut paraître évident, mais beaucoup de grands scientifiques, y compris du secteur public le refusent. ...

http://www.oboulo.com/nature-homme-118794.html

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jeudi 15 novembre 6666

______L’immigration, un « problème » si commode.. De discours volontaristes en faux débats

Union pour un mouvement populaire : UMP

La dispersion de la « jungle » de Calais comme les médiatiques expulsions de sans-papiers l’ont montré : le contrôle de l’immigration constitue une priorité du gouvernement français. Il ne serait désormais plus question de « subir » les migrants, mais de les « choisir », martèle ainsi M. Nicolas Sarkozy. Or ces mâles discours d’Etat contribuent davantage à entretenir un « problème », procurant à peu de frais des bénéfices politiques à ceux qui l’exploitent, qu’à prendre la véritable mesure de ses enjeux.

Par Eric FassinPrésidant un colloque de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) consacré à l’immigration, M. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, teste, le 9 juin 2005, un nouveau vocabulaire politique promis à un succès considérable : « Je veux passer d’une immigration subie à une immigration choisie. » Bien sûr, l’immigration de travail ne date pas de ce discours, mais la voilà rebaptisée : le choix appartient à l’Etat, non aux migrants — sinon pour les retours dits « volontaires », expulsions consenties moyennant finances. La nouveauté tient à l’opposition dessinée avec l’immigration « subie ». M. Sarkozy le déclare peu après : « C’est quand même bien le minimum que la France décide qui a le droit de s’installer sur son territoire et qui ne l’a pas (1). »L’alternative est ainsi présentée comme une réponse de bon sens à un problème tout à la fois économique et politique.

Il n’est pas question de rejeter l’immigration dans son principe (au contraire, on clame haut et fort que la France doit rester une terre de métissage). C’est une façon de conjuguer, sans tension apparente, les exigences du pragmatisme économique et de la fermeté politique. C’est aussi le moyen de renvoyer dos à dos les partisans de l’ouverture des frontières et ceux de l’immigration zéro, soit la « gauche de la gauche » et la « droite de la droite » et, du même coup, de priver la gauche socialiste de son terrain politique de prédilection, à savoir le « juste milieu » entre les extrêmes.

Le choix de la « préférence nationale » ? Toutefois, le partage entre immigrations « choisie » et « subie » est miné par une contradiction fondamentale : cette construction politique n’est ni cohérente logiquement, ni fondée empiriquement (2). En effet, la première est par définition une immigration de travail, tandis que la seconde concerne surtout l’immigration familiale. Or l’opposition entre les deux se défait dès qu’on examine la réalité. D’un côté, les travailleurs sont enclins à avoir une famille : leur conduite n’est pas dictée par le seul intérêt financier. De l’autre, les familles ont tendance à chercher du travail : les liens humains n’empêchent pas la logique économique. Il ne s’agit donc pas seulement d’humanité, mais aussi de rationalité : il est absurde de faire comme si la famille et le travail existaient dans des mondes parallèles, sans rapport aucun. Bref, la solution préconisée par M. Sarkozy n’en est pas une : on ne saurait dans un même mouvement encourager l’immigration « choisie » et décourager l’immigration « subie ».

Sans doute les gouvernements français s’emploient-ils à « rééquilibrer » les deux : l’immigration familiale n’est-elle pas (environ) neuf fois plus importante que l’immigration de travail ? La lettre de mission envoyée le 9 juillet 2007 au ministre de l’immigration Brice Hortefeux est claire : « Vous viserez l’objectif que l’immigration économique représente 50 % du flux total des entrées. » Toutefois, c’est en diminuant celle liée à la famille, bien plus qu’en accroissant celle qui touche au travail, comme le montre le comité interministériel de contrôle de l’immigration dans son rapport annuel (3). Si la part relative du travail dans l’immigration durable venue des pays tiers s’est effectivement accrue en 2007 par rapport à 2006, c’est surtout « grâce » à la baisse des cartes de séjour pour motif familial (4). Malgré l’affichage de cent quatre-vingts « métiers en tension » ouverts à la main-d’œuvre étrangère en raison de « difficultés de recrutement », la réalité des chiffres se révèle bien éloignée des discours officiels : seulement cent soixante cartes « compétences et talents » délivrées lors des trois premiers trimestres de 2008 !

Le renoncement à l’immigration « choisie » n’est donc pas un effet de la crise. La conjoncture permet plutôt de justifier a posteriori ce que les chiffres trahissaient déjà. Il faut l’avoir en tête lorsqu’on lit la lettre de mission adressée le 31 mars 2009 au successeur de M. Hortefeux, M. Eric Besson. Désormais, « la priorité absolue doit aller au retour à l’emploi des personnes qui en sont privées en France ». Il est révélateur qu’après la diffusion de cette lettre à la presse, la fin de la dernière phrase — « donc, en ce qui concerne votre champ de compétence, l’emploi des étrangers en situation régulière » — ait disparu discrètement du document officiel (5). Peut-on affirmer plus clairement le choix de la « préférence nationale » ?

Choisie ou pas, l’immigration est encore et toujours présentée comme un problème. Sinon, pourquoi sans cesse adopter de nouvelles législations, toujours plus strictes — après les lois Sarkozy de 2003 et 2006, la loi Hortefeux de 2007, en attendant sans doute une loi Besson ? Manifestement, la rhétorique de M. Sarkozy ne vise pas à résoudre un problème, mais à le constituer en tant que tel.

Comparer ses propos du 9 juin 2005 avec le discours de politique générale prononcé la veille, à l’Assemblée nationale, par son rival, M. Dominique de Villepin, alors nouveau premier ministre, est éclairant. Si M. de Villepin parle bien d’immigration « choisie » (mais non « subie »), c’est seulement pour l’opposer aux pratiques illégales et à la fraude ; moins inventif (ou moins décomplexé) que son rival, il ne conçoit pas de s’en prendre à l’immigration familiale. Or M. Sarkozy réalise grâce à son vocabulaire un double déplacement. Jusqu’alors l’immigration « subie » était reconnue « de droit ». C’est à celle-là qu’il faut s’en prendre désormais ; il ne suffit donc plus de lutter contre l’immigration illégale.

Sans doute les expulsions d’immigrés en situation irrégulière occupent-elles une place de choix dans la communication gouvernementale. Il n’empêche : les sans-papiers ne sont pas assez nombreux en France pour faire de l’immigration un problème majeur. Par contraste avec les Etats-Unis, où les douze millions de clandestins étaient absents de la dernière campagne présidentielle, organiser le débat public en France autour de quelques centaines de milliers de personnes en situation irrégulière, pour une population de plus de soixante millions d’habitants, demande un travail politique considérable. Le « problème de l’immigration » ne se pose pas tout seul ; il n’existe que pour autant qu’il est posé, et il ne dure que parce qu’il est entretenu et renouvelé.

« D’un côté, explique M. Sarkozy en 2005, le respect de la vie familiale est une de nos valeurs et constitue une condition de l’intégration. D’un autre côté, le regroupement familial tient aujourd’hui une place trop importante dans l’équilibre des flux migratoires et est à l’origine de nombreuses fraudes (mariages blancs ou forcés, fraudes à l’état civil…). »La présomption de fraude résulterait-elle de la volonté politique de « rééquilibrer » ? Et d’en tirer les conséquences : « Il faut avoir le courage de poser autrement les termes du débat. Le regroupement familial est certes un droit, mais pas un droit qui peut s’exercer dans le mépris absolu des règles. » Autrement dit, je sais bien, mais, quand même...

Suspicion de fraude a priori Du combat contre la fraude, on passe très vite à la redéfinition du droit lui-même : « Il faut donc être plus rigoureux sur l’appréciation des conditions de revenu, de logement, d’intégration préalables au regroupement. » La vie familiale n’apparaît plus comme une « condition de l’intégration » ; à l’inverse, l’intégration fait maintenant partie des « préalables au regroupement » familial.

Rappelle-t-on que le droit à la vie familiale a valeur constitutionnelle en France, et que la Convention européenne des droits de l’homme, dans son article 8, garantit à chacun le droit « au respect de sa vie privée et familiale » ? Le rapport de la commission Mazeaud sur le cadre constitutionnel de la nouvelle politique d’immigration tempère en juillet 2008 : « Si le respect de la vie privée et familiale est un droit, la réunion des conditions auxquelles est subordonné son exercice peut faire l’objet d’un contrôle plus poussé sous des formes validées par le Conseil constitutionnel ou la Cour de justice de l’Union européenne. »

Et de détailler tout un programme de lutte contre l’immigration « subie » : « Pour le rapprochement des époux, par la vérification plus rigoureuse de la réalité du mariage, de la continuité de la vie commune ; par l’appréciation attentive des conditions de revenu et de logement pour l’accueil des enfants ; par la vérification plus exigeante de la réalité des relations parentales et éducatives avant d’accorder à un étranger le bénéfice de la prise en compte d’enfants résidents ou français ; par la prise en considération plus circonspecte des documents d’état civil ; par le refus intransigeant et effectif des regroupements de familles polygames ; par la vérification effective du caractère “disproportionné” de l’atteinte au respect de la vie privée et familiale à laquelle le Ceseda code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile subordonne le regroupement familial sur place. » Une commission, pourtant réputée pour avoir résisté à l’injonction présidentielle en matière de quotas, valide ainsi le traitement de l’immigration familiale comme un problème qu’il convient de réduire.

Les lois sur l’immigration de 2006 et 2007, ainsi que la loi sur le contrôle de la validité des mariages en 2006, ont durci la double logique de restriction du droit à la vie familiale à l’œuvre au moins depuis 2003 — suspicion de fraude a priori et conditions préalables toujours plus rigoureuses. En conséquence, le recul des chiffres, du regroupement familial aux mariages binationaux, est édifiant : entre 2006 et 2007, le nombre de titres de séjour délivrés dans ce cadre baisse de 10,6 %. La chute est « d’une telle ampleur qu’elle peut être regardée comme marquant une véritable rupture », note avec satisfaction le bilan interministériel déjà cité.

Pourquoi relancer le « problème de l’immigration », grâce à l’invention de l’« immigration subie », et pourquoi en juin 2005 ? Le nouveau gouvernement est nommé au lendemain du rejet du traité constitutionnel européen par référendum. Soucieux d’interpréter en sa faveur « le sens du vote qu’ont exprimé les Français le 29 mai »,le président de l’UMP estime offrir ainsi une double réponse aux « nonistes ». En signifiant, d’une part, que l’Autre menaçant, culturellement et économiquement, s’incarne moins dans la figure du « plombier polonais » que dans celle de l’immigré, le plus souvent venu d’Afrique ; en revendiquant, d’autre part, une politique volontariste au moment où tant d’électeurs refusent d’être privés de toute prise sur le cours des choses — d’où le contraste que résume l’opposition entre les mots « choisie » et « subie ».

En réponse au « souverainisme antieuropéen », M. Sarkozy dessine donc un « souverainisme européen ». Contrairement à une politique d’immigration qui éloignerait Paris de l’Europe, ce schéma lui permet d’y revendiquer un rôle moteur : « Je veux que la France soit désormais systématiquement la première en Europe pour proposer et bâtir une stratégie migratoire adaptée aux enjeux du monde contemporain. » Le pacte européen sur l’immigration et l’asile, adopté par le Conseil européen le 16 octobre 2008, sous la présidence française, parachèvera une dynamique enclenchée de longue date : non seulement le « problème de l’immigration » est abordé au niveau de l’Union, mais il constitue désormais le cœur de l’identité européenne.

Ce succès diplomatique tient sans doute à l’efficacité électorale d’une stratégie qui constitue l’immigration en problème pour mieux ignorer d’autres « problèmes », ou, plus précisément, d’autres manières de donner sens au mécontentement qui s’est exprimé dans les urnes, et éviter de lui apporter d’autres réponses.

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/FASSIN/18386

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lundi 12 mars 6666

_____Soif de vengeance populiste**: Pour empêcher efficacement les délits, il est nécessaire d’avoir un taux élevé d’élucidation des crimes et un système judiciaire travaillant de manière équitable, rapide et conséquente. MINISTERE DE LA JUSTICE

World 666 pour infâme de l'être existenciel "noir" MINISTERE DE LA JUSTICE Etude de droit

Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine

666 pour guide de mon existence terrestre

  • Code noire
  • Code civil, code pénal
  • Etude de droit; chef de partie, chef d'état

Rappelle: dieu n'existe pas, l'amour n'existe pas, la loi n'existe pas, l'honneur n'existe pas, les sentiment n'existe pas..

intérêt, profit, gain, économie et politique profit, profit, profit, profit...

5/Arbitraire La peine de mort est utilisée de manière disproportionnée contre des gens pauvres ou des personnes appartenant à une minorité. Aux Etats-Unis, la part des Afro-Américains condamnés est supérieure à la moyenne. En Arabie Saoudite, elle touche avant tout les travailleurs et travailleuses étrangers. Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine [soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine. La plupart des exécutions ne punissent pas des crimes violents mais répondent à des motifs politiques. La peine de mort permet au pouvoir de se débarrasser des personnes impopulaires. Ainsi, des peines de mort sont prononcées pour homosexualité (Nigeria, Arabie Saoudite), pour des délits liés à la drogue (Indonésie, Malaisie) ou pour vol, corruption ou fraude fiscale (Chine)."

Etude de droit; chef de partie, chef d'état, "peine de mort": (meurtre, mort, détruire) http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/2010/03/12/3197

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mercredi 12 décembre 2012

_____Stratégie verset 16 du chapitre 4 de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », En route vers la IIIe guerre mondiale ! Comment l’escalade va-t-elle se faire? Fallout 3 playstation ps3

Alléluia (« gloire à Dieu ») est, dans la liturgie juive et reprise par les chrétiens, un mot exprimant l'allégresse des fidèles, utilisé lors de prières ou à la fin de la messe...

allemand : Halleluja (de)* anglais : hallelujah (en)* (1), alleluia (en)* catalan : al·leluia (ca)* chinois : (hālìlùyà) espagnol : aleluya (es)* espéranto : haleluja (eo)* grec : (allilúia) hébreu : (he)* italien : alleluia (it)* japonais : (ja)* (hareruya) néerlandais : hallelujah (nl)* norvégien : halleluja (no)* polonais : alleluja (pl)* portugais : aleluia (pt)* suédois : halleluja (sv)* tchèque : aleluja (cs)*

Définition alléluia























alléluia, interjection

Sens 1 Cri de joie ou de louange adressé à Dieu dans la liturgie juive et chrétienne. Il signifie "louez dieu" en hébreu. Anglais hallelujah

alléluia, nom masculin

Sens 1 Chant liturgique d'allégresse Religion. Synonyme chant Anglais hallelujah

Sens 2 Cri de joie qui marque la fin de chants religieux Religion. Anglais hallelujah

Sens 3 Plante qui pousse au printemps et dont les feuilles produisent l'acide oxalique Botanique. Anglais hallelujah





Guerre : wars

Le nouvel ordre mondial est en marche.

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D'ou vient le mal ? - La guerre éclate dans le ciel

par stratégie 19 novembre 2012 à 15 h 17 min #

http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/11/15/israel-vient-de-declencher-officiellement-la-guerre-occidentale-contre-lislam/

Personnellement je ne sais pas si cette agression sauvage et barbare de gaza sera l’évènement fondateur d’une 3eme guerre mondiale mais ce qui est sûr,c’est la mécanique diabolique menant à une guerre totale est en route.

La guerre a commencé depuis fort longtemps en fait,précisément depuis le 11 septembre 2001.

Et oui c’est à partir de cette date que le plan americano-sioniste très réfléchi et très pensé a débuté.

Un plan qui prévoyait l’invasion de l’Afghanistan,de l’Irak puis celui de la Syrie.Mais aussi à travers le 1er premier pays envahi,le contrôle total du Pakistan et de son arsenal nucléaire.

  • Mais tout cela avait et a toujours un but ultime et c’est l’Iran bien sûr, le fer de lance de la résistance et qui se développe de lui même,ce qui fait très peur aux sionistes.

La face caché de ce plan c’était aussi la Russie dont le but était de la déstabiliser à ses frontières et même dans le sud du pays en soutenant les terroristes du Caucase. Grâce aux ONG (qui sont des espions chargés de déstabiliser), ils ont fomentés les coups d’états de Géorgie,d’Ukraine,du Kirghizie,d’Ouzbékistan et du Bélarus.

La Chine a elle aussi était touché via la révolte orchestrée des moines bouddhistes dont leur leader s’est affiché avec Bush fils,preuve s’il en est de l’implication des USA.

Mais à leur grand désarroi,le plan ne s’est pas déroulé comme il l’avait prévu.La Russie d’abord a repris toutes ses positions et a fait échouer les tentatives sionistes de complots comme en Ukraine où l’opposante Timotchenko ultra-sioniste a été démasqué et plus récemment en Géorgie où le peuple géorgien a fait payer à Saakachvili le fait d’avoir tuer beaucoup de géorgien et de russes en Ossétie du sud qui a amener la Russie à intervenir. Ce faisant le pouvoir russe a indiqué à l’Otan(bras armé du sionisme) la limite à ne pas franchir.Et la Russie a même désormais l’ambition de construire une union eurasiatique comprenant tout les anciens pays du bloc soviétique,un cauchemar pour les américains et leur expansionnisme.

On a pu voir aussi que les campagnes d’Irak et d’Afghanistan se sont soldées par une défaite nonobstant le fait qu’ils ont tués des milliers voire des millions de personnes et instaurer un chaos et une division très importante.La résistance n’a pas faibli et la volonté d’indépendance s’est accru à mesure que les Etats-unis s’embourber financièrement et militairement.Ce qui fût une très bonne nouvelle pour l’Iran,la Russie et la Chine. Ils ont quittés l’Irak et s’apprêtent à quitter l’Afghanistan mais attention car les bases demeurent.

Donc devant ce torrent de défaites auquel il faut ajouter celle de l’entité sioniste contre le Liban en 2006,il a fallu changer de plan. Donc exit les interventions armées direct et place à des soulèvements savamment orchestrées dans le but d’amener du chaos dans les pays arabes;la Tunisie,l’Egypte en ont fait les frais mais cela a été plus dur pour la Libye où le soulèvement escompté n’a pas eu lieu,et l’Otan a dû intervenir pour déloger puis tuer Kadhafi qui a été attaqué de toutes parts et de tout côtés. En revanche l’empire a tout fait pour que le Bahrein et le Yemen(tout 2 chasse gardé des USA et des saoudiens)ne basculent pas du côté de la résistance. Ils se heurtent également à la résistance du peuple syrien matraqué par ces hordes de tueurs et de terroristes financés par le golfe et armés lourdement(chars,avions,roquettes…).

Mais les occidentaux,financiers,turcs et pays du golfe ont décidés que coûte que coûte,ils devaient asservir ceux qui résistent et qui veulent un monde de paix. Et l’Europe sera touché avec l’appauvrissement programmé de sa population pour la réduire à un continent du tiers monde afin que les patrons de la finance puissent avoir une main d’oeuvre bon marché.

Israel lui a déclenché les hostilités à Gaza voyant l’immobilisme de la situation notamment en Syrie et un Iran qui devient plus fort chaque jour,mais aussi pour forcer l’administration Obama à intervenir dans la région.

Israël vient de déclencher officiellement la guerre occidentale contre l’Islam.



Israël vient de déclencher officiellement la guerre occidentale contre l’Islam.Nethanyahu n’a pas attendu longtemps après l’élection d’Obama pour déclencher les hostilités devant amener à une guerre totale contre l’Islam. Pour démarrer une guerre susceptible d’avoir des conséquences mondiales il suffit d’un événement qui pourrait passer pour anodin à l’échelle mondiale mais qui en fait sera le déclencheur de la suite des événements amenant à la guerre mondiale. Aujourd’hui Israël a officiellement déclenché la troisième guerre mondiale.

  • Le projet sioniste.

Rappellons-nous comment l’assassinant de l’archi-duc François-Ferdinand héritier du trône austro-hongrois va déclencher la première guerre mondiale. Comment un événement aussi lointain a-t-il pu être le déclencheur de « la grande guerre »? Il suffit d’une étincelle pour mettre le feu au brasier:

En ce qui concerne la seconde guerre mondiale les historiens (soumis) ont coutume de donner l’envahissement de la Pologne par Hitler le 1er septembre 1939 amenant la France et l’Angleterre a déclaré la guerre à l’Allemagne.

Aujourd’hui c’est l’assassinat du ministre de la guerre du Hamas qui en est le déclencheur (Lire ICI :)

  • jeudi 15 novembre 2012

Israël bombarde Gaza : risque d'embrasement régional Le point sur la situation au mercredi soir.

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/11/israel-bombarde-gaza-risque.html

22h48 : L'armée israélienne rappelle des réservistes Le cabinet de sécurité israélien a autorisé mercredi soir le rappel de certains réservistes à la suite de l'élimination du chef militaire du Hamas, Ahmed al-Djaabari. "Il a été décidé à l'unanimité (...) d'autoriser, si besoin et avec l'approbation du ministre de la Défense, de mobiliser des unités de réservistes", a indiqué un communiqué. Ce rappel n'est pas une mobilisation générale, a précisé un porte-parole de l'armée à l'AFP.

22h08 : Le bilan porté à neuf morts Le représentant palestinien à l'ONU a indiqué que neuf personnes avaient perdu la vie dans les raids israéliens dans la bande de Gaza. "La situation est explosive", a poursuivi le diplomate qui a condamné "dans les termes les plus forts cette fernière agression contre (son) peuple".

22h06 : La Russie "préoccupée" Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est dit "très préoccupé" par l'escalade des violences dans la bande de Gaza. "Il est nécessaire de mettre fin à tous les actes de violence", a-t-il ajouté, selon la traduction arabe de ses propos en russe. "C'est honteux que le Quartette n'ait pas réussi au cours des derniers mois (...) de se réunir et de trouver une position claire" concernant les tensions dans le conflit israélo-palestinien, a-t-il encore dit. Le Quartette pour le Proche-Orient réunit la Russie, l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis.

21h13 : La Ligue arabe se réunira samedi Convoquée en urgence, la Ligue arabe se réunira samedi pour adopter une position commune au sujet des raids israéliens sur la bande de Gaza.

21h13 : Damas condamne les "crimes sauvages" d'Israël Dans un communiqué publié par l'agence de presse Sana, la Syrie, en proie à une épouvantable guerre civile, condamne les crimes affreux et sauvages que commet l'armée ennemie d'Israël contre notre peuple arabe palestinien dans la bande de Gaza, qui a fait de nombreux morts et blessés". Lui-même honni à l'étranger, le gouvernement de bachar al-Assad appelle également la communauté internationale à exercer "la pression sur Israël pour qu'il arrête son horrible agression", exhortant "les hommes libres et nobles à travers le monde à se mobiliser sérieusement pour faire face à la tyrannie et dissuader Israël qui a toujours bafoué les résolutions internationales".

21h12 : La France "extrêmement préoccupée" Le ministère français des Affaires étrangères a réagi mercredi soir à la situation dans la bande de Gaza. Un porte-parole du Quai d'Orsay a déclaré que Paris était "extrêmement préoccupé par la dégradation de la situation à Gaza et dans le sud d'Israël". La France appelle les parties à s'abstenir de toute escalade de la violence, dont les populations civiles israélienne et palestinienne paieraient immanquablement le prix".

20h21 : L'Egypte rappelle son ambassadeur en Israël La présidence égyptienne a fait savoir qu'elle rappelait son ambassadeur en poste en Israël.

20h06 : Réunion d'urgence de la Ligue arabe Comme le souhaitait le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, la Ligue arabe doit se réunir d'urgence dans les prochaines heures, a fait savoir une source arabe.

20h06 : Israël prêt à "étendre" son opération Dans un message télévisé mercredi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou s'est montré ferme, après les raids menés dans la journée sur la bande de Gaza. "Aujourd'hui, nous avons adressé un message clair au Hamas et aux autres organisations terroristes, et si cela devient nécessaire nous sommes prêts à étendre l'opération", a-t-il déclaré.

19h45 : Le bilan des raids israéliens s'alourdit Selon un dernier bilan dressé par le Hamas, le bilan de la vingtaine de raids aériens menés par Israël sur la bande de Gaza fait état de sept morts et de 45 blessés. Deux enfants auraient perdu la vie dans ces frappes.

19h00 : Londres appelle à la retenue Dans un message posté sur Twitter, le Foreign office, le ministère britannique des Affaires étrangères appelle "toutes les parties à la retenue pour éviter une dangereuse escalade", afin d'éviter une recrudescence des violences dans la bande de Gaza.

18h52 : L'Egypte veut "l'arrêt immédiat" des raids israéliens Alors qu'Israël a mené au moins vingt raids, mercredi, au-dessus de la bande de Gaza, le voisin égpytien, désormais gouverné par des islamistes modérés, a exigé l'arrêt de ces attaques. L'Egypte "condamne les raids aériens qu'Israël est en train de mener contre la bande de Gaza" et exige "leur arrêt immédiat", a déclaré le ministre égyptien, dans un communiqué. Le Caire a aussi mis en garde Israël contre "une escalade et ses possibles effets négatifs sur la stabilité régionale". De son côté, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), dont est issu le président islamiste Mohamed Morsi, a appelé à "une action arabe et internationale rapide pour arrêter les massacres". Israël "doit se rendre compte que les choses ont changé dans le monde arabe et en particulier en Egypte", poursuit le PLJ.

18h52 : Abbas veut "une réunion d'urgence" de la Ligue arabe Suite aux raids israéliens sur la bande de Gaza, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a réclamé une "une réunion d'urgence" de la Ligue arabe pour se pencher sur "l'agression brutale" menée par l'Etat hébreu.

18h12 : Quatre explosions dans le sud d'Israël Quatre explosions se sont produites mercredi dans le sud d'Israël, près de la frontière égyptienne, selon une source de la sécurité israélienne qui soupçonne des tirs de roquettes en provenance du désert du Sinaï, en Egypte. Ces explosions n'ont pas fait de blessé, a précisé la source. La dernière attaque, fin septembre, qui avait coûté la vie à un soldat israélien et à trois assaillants avait été revendiquée par le groupuscule jihadiste Ansar Jerusalem ("Les Partisans de Jérusalem").

18h07 : Vingt raids israéliens à Gaza, six morts Au total, ce sont plus de vingt raids aériens qui ont été menés au-dessus de la bande de Gaza mercredi, tuant six personnes, dont Ahmed al Djabari, le chef militaire du Hamas, a annoncé le ministère de l'intérieur du Hamas, qui contrôle le territoire côtier. Vingt-cinq personnes auraient été blessés.

17h20 : Israël prêt à une opération terrestre Sur Twitter, un porte-parole de l'armée militaire a dit ne pas exclure une opération terrestre dans la bande de Gaza "si nécessaire". "Toutes les options sont sur la table", a ajouté cette source quelques heures après la mort dans une frappe de Ahmed al Djabari.

16h50 : Les Etats-Unis soutiennent Israël Suite au raid israélien à Gaza, le Pentagone a déclaré que les Etats-Unis étaient "solidaires de notre partenaire israélien dans son droit de se défendre contre le terrorisme". Washington a ajouté "surveiller de près" la situation explosive au Proche-Orient.

Comment l’escalade va-t-elle se faire?

Nous allons enfin comprendre pourquoi les sionistes ont soutenu les frères musulmans et pourquoi l’occident est allié avec Al-Qaeda pour faire tomber des régimes hostiles à Israël ou bien souhaitant ériger une résistance à l’empire comme le colonel Kadhafi, Castro le cubain ou Chavez le Vénézuélien.

Il y a quelques jours on avait l’info comme quoi le lobby sioniste US était en visite en Egypte pour rencontrer les frères musulmans (Lire ICI :)

Publié le : dimanche 11 novembre Mots-clés : géo-politique; Islam; Sionisme

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-Freres-musulmans-se-jettent-dans-les-bras-du-lobby-sioniste-14834.html

(dernier : 18 novembre 09:02 par TUM) Source : algeriepatriotique.com

Le mouvement des Frères musulmans au pouvoir en Égypte connaît, selon des observateurs avertis, une curieuse évolution qui se traduit par la compromission avec des milieux d’affaires américains partisans inconditionnels d’Israël. On a noté, avec surprise, la visite du milliardaire juif américain, David Bonderman, au Caire où il a rencontré Kheirat Al-Shater, qui est l’adjoint du chef des Frères musulmans.






Le milliardaire israélo-américain David Bonderman (à gauche). D. R.

Des personnes présentes au moment du départ de Bonderman à l’aéroport international du Caire ont rapporté que, durant sa visite, le célèbre milliardaire a étudié les possibilités de coopération et d’investissement en Égypte dans les années à venir et s’est enquis des facilités qui pourraient être offertes par l’Égypte dans le cadre de l’action menée par Al-Shater pour attirer les investisseurs internationaux. Les observateurs ont été également surpris de constater qu’une personnalité qui n’occupe aucune fonction dans le gouvernement égyptien soit chargée de cette mission à la place du ministre concerné par les investissements étrangers.

Le mouvement des Frères musulmans subit de fortes pressions pour soutenir le président égyptien Morsi. C’est ce qui explique, selon les mêmes observateurs, qu’Al Shater coopère avec des hommes d’affaires américains qui passent pour être les véritables décideurs aux États-Unis, dans le but de sauver le pouvoir de Morsi d’une déroute économique certaine. Le plus étrange est que les Frères musulmans savent que David Bonderman est un des partisans et sympathisants de l’Etat d’Israël les plus acharnés.

En réalité, ce qui motive les Frères musulmans égyptiens, c’est de rester au pouvoir à tout prix, et pour cela, ils tendent la main y compris à Israël. Il y a lieu de rappeler la lettre envoyée par le président Morsi à Shimon Peres dans laquelle il le qualifie de « cher grand ami ». Les Frères musulmans avaient essayé de démentir cette information puis ont justifié ce geste par son caractère protocolaire.

Autre élément troublant : les Frères musulmans veulent apparaître comme tolérants et souhaitent mettre de côté le lourd différend historique avec les juifs, y compris sur la question palestinienne. Leur message est adressé aux Israéliens, mais flatte également les Américains dont on sait qu’ils placent Israël avant leurs intérêts. Il n’est d’ailleurs pas exclu que les Frères musulmans reconnaissent l’Holocauste et qu’ils acceptent aussi une Palestine aux frontières de 1967, comme l’a fait le Hamas. En fait, c’est la reprise de la démarche incarnée par Moubarak pour mieux satisfaire les bailleurs de fonds.

Malgré ces appels du pied, discrets ou flagrants, Israël doute des intentions de la confrérie et estime que le pouvoir de Morsi est une nouvelle dictature, comme l’a souligné le chef de la cellule politico-sécuritaire du ministère israélien de la Défense, Gilad Amos.

Enfin, fait significatif : les Frères musulmans qui ne cessaient de clamer que l’islam est la solution ont pris leurs distances avec ce slogan comme le prouve leur appel à des crédits bancaires à caractère usuraire. La vraie devise des Frères musulmans, concluent ces observateurs, est le maintien au pouvoir et cela justifie tous les moyens, y compris la relation avec Israël et la violation des règles islamiques. On s’attend à une réaction de dissidence interne au mouvement qui pourrait conduire à renforcer les groupes salafistes concurrents.

Il convient de noter que David Bonderman a été classé 209e sur la liste du magazine Forbes des personnes les plus riches aux États-Unis, sa fortune était estimée à deux milliards de dollars en 2011. Il est le fondateur du groupe d’investissement Texas Pacific Group, connu sous le nom TPG Capital, qui détient une participation importante dans celui-ci. Il est également le fondateur de Newbridge Capital, spécialisé dans l’investissement en Asie.

Karim Bouali

Aujourd’hui l’Egypte qui a mis les frères musulmans au pouvoir est en train de prendre une position radicale contre l’agression d’Israël sur Gaza (Lire ICI :).

  • Allain Jules

L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence:



"Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri GómezBANDE DE GAZA : L’Egypte menace d’attaquer Israël s’il poursuit son offensive contre Gaza. Publié le 15 novembre 2012

http://allainjules.com/2012/11/15/bande-de-gaza-legypte-menace-dattaquer-israel-sil-poursuit-son-offensive-contre-gaza/

Hier, l’aile politique des Frères musulmans, un parti anciennement dirigé par l’actuel président égyptien Mohammed Morsi, a annoncé que l’Egypte s’impliquera dans le conflit entre le Hamas et Israël, si ce dernier continuait de « tuer les Palestiniens dans la bande de Gaza ». Une telle action israélienne, a déclaré le parti, inciterait l’Egypte à une action conjointe arabe et internationale pour arrêter les massacres. Le parti a également averti qu’Israël « doit prendre en compte les changements dans la région arabe et surtout en Egypte…

« L’Egypte ne permettra plus que les Palestiniens soient soumis à l’agression israélienne, comme par le passé », a déclaré son porte-parole. La question est maintenant de savoir si l’administration Obama sera en mesure d’empêcher l’Égypte de tenter une intervention ouverte ou secrète au nom du Hamas dans la bande de Gaza. « Si les Etats-Unis se conduisent par faiblesse disent les supporters américains d’Israël, la sécurité de celui-ci sera en grand danger. »

Les dizaines de roquettes qui ont été tirées sur Israël ont néanmoins vu l’administration Obama réagir « en faveur d’Israël contre le terrorisme », ce même terrorisme qu’ils soutiennent en..Syrie. L’administration Obama est donc au pied du mur. Elle à l’initiative et qui vante le printemps arabe ou plutôt ce qu’elle nomme l’éveil de la liberté, se transforme plutôt en printemps salafiste.

En outre, la remise en cause par l’Egypte de la signature du traité de paix de Camp David avec Israël se précise. Israël est finalement le boulet de l’Occident et ceci risque d’aller plus loin. Le rappel au Caire de l’ambassadeur égyptien accrédité à Tel Aviv et le renvoi de l’ambassadeur israélien qui a une heure pour quitter le Caire sont des indicateurs…Mais, avec le déluge de feu qui tombe actuellement sur Israël, où, on compte rien que ce soir plus de 200 blessés et 3 morts dont un militaire suite aux missiles Al-Qassam tombés sur Tel Aviv, Ashdod et Dimona, l’heure est grave. Le responsable du Shin Bet aurait réchappé à un tir d’un missile Grad mais serait gravement blessé. Moscou demande à Israël d’arrêter la violence. L’Iran a quant à elle déclaré qu’Israël doit savoir que la situation n’est plus comme avant, car la riposte sera douloureuse.

Nous sommes donc en pleine escalade…

Dans le même temps les USA ont déclaré prendre position très clairement derrière Israël et dénoncent les agressions venant de Gaza…Faut-il vraiment en rire? Les tirs de missile gazaoui ont fait 3 blessés légers en Israël à croire qu’ils sont chargés à blancs. La riposte israélienne elle n’est pas à blanc! (Lire ICI :)

Publié le : mercredi 14 novembre Mots-clés : international Commentaires : 13



(dernier : 15 novembre 21:59 par Samir) Source : fr.rian.ru

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Une-invasion-de-Gaza-par-l-armee-israelienne-en-preparation-14887.html

L’actuelle opération israélienne contre les groupes terroristes dans la bande de Gaza, se limitant pour le moment à des frappes aériennes, peut dégénérer en invasion militaire dans l’enclave palestinienne, rapporte mercredi le commandement les Forces de défense israéliennes (FDI).

"Toutes les variantes sont possibles. Si besoin, l’armée est prête à lancer une opération terrestre à Gaza", a écrit sur Twitter le service de presse de Tsahal.

L’armée israélienne a lancé mercredi une opération d’envergure contre l’infrastructure des organisations terroristes et leurs activistes dans la bande de Gaza, contre le Hamas et le Jihad islamique en premier lieu.

Cette opération sous le nom de code "Colonne de Fumée" a débuté par l’élimination du chef des brigades Ezzeddine Al-Kassam, Ahmad Jaabari, figurant parmi les membres du Hamas les plus recherchés par Israël, qui considère l’organisation comme terroriste.

Selon les militaires israéliens, les bombardements ont pour objectif essentiel d’anéantir les arsenaux des groupes palestiniens armés, notamment les stocks souterrains de roquettes d’artillerie Fajr-5, dont la portée est supérieure à 40 km.

Un nouveau cycle de violences à la frontière entre la bande de Gaza et Israël avait éclaté le week-end dernier. Depuis, les Palestiniens ont tiré plus de 120 roquettes contre la partie sud d’Israël.

Au moins trois civils israéliens ont été blessés. Tsahal a riposté, en tuant sept habitants de Gaza, y compris trois combattants. Une quarantaine de Palestiniens ont été blessés.

La précédente opération des FDI - Plomb durci - avait fait 1 400 morts palestiniens dans la bande de Gaza durant l’hiver 2008-2009.

Sur le même sujet, en vente chez Kontre Kulture :

Et Tsahal promet une invasion terrestre s’il le faut.

La Syrie via Bachar El Assad vient de condamner très fermement Israël. On comprend mieux pourquoi notre pays très sioniste qu’est la France, vient de décider de soutenir officiellement les terroristes islamistes en Syrie! Notre pays est en pointe dans le soutien intégral aux sionistes et nous en payerons le prix…(Lire ICI:)

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Syrie : le pari (risqué) de Hollande

Le Point.fr - Publié le 14/11/2012 à 20:43 - Modifié le 15/11/2012 à 12:01

Le président français est le premier chef d'État occidental à reconnaître l'opposition syrienne comme représentant du peuple syrien. Un geste prématuré.



François Hollande a parlé de la nouvelle coalition de l'opposition syrienne comme du futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique. © Bertrand Langlois / AFP



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Il l'avait promis en août dernier aux opposants syriens et il a tenu parole.

François Hollande a été, mardi, le premier chef d'État occidental à reconnaître la nouvelle coalition de l'opposition syrienne en tant que seule représentante du peuple syrien. Mais il est même allé au-delà des attentes en nommant de facto le nouvel organe futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique. "Il s'agit d'une position très forte et courageuse qui montre la volonté de la France de sauver le peuple syrien en trouvant une solution du conflit", estime Fahd al-Masri, porte-parole du commandement conjoint de l'Armée syrienne libre de l'intérieur.

http://www.lepoint.fr/monde/syrie-le-pari-risque-de-hollande-14-11-2012-1529126_24.php

La Russie quant à elle se dit « fortement préoccupée ».

Nous voyons donc bien le puzzle se mettre en place. Les frères musulmans vont être chargés de jouer le rôle des radicaux islamiques défenseurs de la Palestine, tout en sachant que l’armée égyptienne est totalement sous contrôle des USA comme l’est Morsi lui-même (Lire ICI :).

http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/06/24/en-egypte-election-de-mohamed-morsy-le-nouveau-pion-americain-sur-lechiquier-du-moyen-orient/

L’Egypte a enfin accouché d’un nouveau président après des mois d’une révolution civile et après un coup de force des militaires. Ce sera donc le représentant des frères musulmans, Mohamed Morsy. Dans une lutte contre un nouvel ordre mondial à venir doit-on se réjouir de l’élection de Mohamed Morsy sous prétexte qu’en tant que musulman il serait un résistant? Pas du tout! En fait l’empire a placé son nouveau pion à la tête du pays qui a la plus grosse armée de la région, un pion sorti opportunément du chapeau après le désistement du candidat prévu jugé peut-être un peu trop « enflammé ». Mohamed Morsy sera lui bien docile.

Un nouveau frère en fraternité sur la planète…

Il faut dire qu’il a suivi de longues études aux USA (17 ans) et ce n’est pas anodin lorsqu’on est élu président d’un pays qui voudrait incarner une autre polarité de ce monde. Égypte sera bien dans le camp de l’empire americano-sioniste et celui de l’Otan lorsqu’il le faudra. Certes les « Frères » musulmans sont antisionistes revendiqués mais c’est un apparat de théâtre chère à la franc-maçonnerie qui aime à faire prendre des vessies pour des lanternes.

Lire: Les frères musulmans

C’est donc une organisation créée de toutes pièces par l’empire anglais en 1920 pour empêcher la réconciliation entre juifs et musulmans. De cette matrice maçonnique part toutes les soi-disantes branches révolutionnaires islamiques contre le sionisme:

Chaque groupe révolutionnaire qui est crée par les agents anglais bénéficie de différentes tactiques, de plans d’actions et de projets précis de leur part. Par exemple, en Iran, les différentes organisations fanatiques que sont les fedayins de l’Islam, les Ismaéliens, les Hodjatya, les Moudjahiddines du Peuple, ainsi qu ‘en dehors de l’Iran le Hamas, les fou de Dieu au Liban, les Moudjahiddines de l’Islam, Al-Quida (la base, le fondement de l’Islam) et toutes les autres organisations, sont en fait les diverses branches d’un tronc commun que sont les frères musulmans, qui évidemment poursuivent avec des objectifs différents les mêmes buts révolutionnaires.

La révolution arabe de 2010 accouche donc en Egypte d’un candidat lié aux intérêts de l’empire americano-sioniste comme prévu. C’est la branche modéré de l’islamisme qui a été choisi par les américains:

Le 11 janvier 2012, Morsi reçoit William Burns, sous-secrétaire d’État américain. C’est la première fois qu’une personnalité américaine de ce rang rencontre les dirigeants de la confrérie. Il affirme que son parti s’engage en faveur des droits de l’homme, de la tolérance religieuse, et qu’il respectera les obligations internationales de l’Égypte. Il dit aussi « croire en l’importance des relations égypto-américaines », mais estime qu’elles « doivent être équilibrées ».

L’Egypte est une chasse gardée américaine en ce qui concerne les investissements industriels et énergétiques et le gouvernement égyptien ne peut prendre le risque de se fâcher avec l’empire: Lire ICI

Tout est donc sous contrôle! Depuis le début de cette révolution égytpeinne le passage de Rafah (frontière Palestine) est toujours aussi fermé et soumis au droit de veto israélien! Lire ICI, alors que la révolution égyptienne avait fait entrevoir l’ouverture complète de cette porte.On peut donc s’attendre à ce que rien ne change du côté égyptien pour le peuple palestinien sinon cela reviendrait à déclarer la guerre à l’empire americano-sioniste…

La collusion entre les frères musulmans et les services secrets occidentaux n’est pas une légende, Lire ICI, et le fait que Tarik Ramadan ouvre un centre de recherche islamique au Qatar montre bien l’allégeance de ce mouvement à l’empire maçonnique mondial.

Finalement tout se tient et tout est logique dans cette région. L’objectif c’est la tension permanente et la possibilité de pouvoir dégénérer en conflit à tout moment. Un conflit qui profitera bien évidemment à l’empire americano-sioniste qui pourra construire le grand Israël, remodeler l’Islam aux valeurs occidentales, et anéantir définitivement toute possibilité de révolte arabe par une dépopulation massive.

Le nouvel ordre mondial est en marche.

Leur rôle au moyen-orient? Exciter les foules pour déclencher l’émeute contre Israël et que la confrontation devienne inéluctable. C’est d’ailleurs la grande préoccupation d’Obama (Lire ICI:).

Le nouvel ordre mondial est en marche.

Obama s’apprête à mener une guerre contre les Frères musulmans Publié le : mercredi 14 novembre Mots-clés : géo-politique; international; Islam



(dernier : 16 novembre 16:23 par dédé75) Source : algeriepatriotique.com




Entre les États-Unis et les Frères musulmans, rien ne va plus.

L’Administration américaine va revoir la nature de ses relations avec les islamistes arrivés au pouvoir à la faveur du « printemps arabe ». Des sources diplomatiques laissent même entendre qu’une des premières tâches de Barack Obama serait de combattre ce mouvement.

Les Américains semblent découvrir le double jeu des Frères musulmans et assimilés. Un diplomate arabe, qui a requis l’anonymat, a déclaré que les rapports des centres de recherches, qui déterminent les tendances de la politique étrangère américaine, ont révélé que les Frères musulmans louvoient et veulent profiter du soutien américain jusqu’à ce que leur pouvoir se stabilise pour se retourner ensuite contre Washington.

Comment peuvent-ils user du mensonge et de la tromperie et ne pas tenir leurs promesses, s’interrogent les Américains à leur propos, alors que ces pratiques sont incompatibles avec les préceptes des religions ? Selon le diplomate arabe, l’Administration américaine est en colère contre les islamistes au pouvoir en Égypte et en Tunisie, et même en Turquie, à cause de leur attitude conciliante vis-à-vis des groupes extrémistes salafistes. D’autant plus que les Frères musulmans se sont engagés, lors de réunions tenues précédemment avec des responsables américains, à lutter contre les extrémistes et à les empêcher de soulever la population contre les Américains, « mais ils ont fait exactement le contraire », notent les auteurs du rapport américain.

Des observateurs rappellent que les Frères musulmans ont tout fait pour innocenter les salafistes après les attaques contre les ambassades américaines dans les pays du « printemps arabe », en essayant d’accuser d’autres groupes. Pis encore, les Américains pensent que les Frères musulmans laissent les extrémistes porter des armes et se former dans des camps d’entraînement.

Les observateurs ont noté un changement dans le discours américain envers les islamistes depuis l’assassinat de l’ambassadeur des États-Unis en Libye. L’Administration américaine ne croit plus en l’existence de différences entre les Frères musulmans et les salafistes. Ils soulignent un paradoxe dans les positions des Frères musulmans « qui acceptent les conditions des États-Unis dans des réunions secrètes, mais sont réticents à mettre en œuvre publiquement ce qui a été convenu ».

En fait, les Frères musulmans veulent donner aux États-Unis l’illusion de travailler pour l’agenda de Washington dans la région. Leur but : obtenir l’aide américaine, faciliter les flux d’investissements de l’Ouest et accéder aux prêts des banques internationales. Inversement, les Frères musulmans essaient d’induire en erreur leur base en lui faisant croire qu’ils sont les ennemis stratégiques des États-Unis, en tant que pays anti-islam.

Le New York Times a révélé, il y a quelques semaines, que les États-Unis ont décidé d’ouvrir des canaux de communication avec les salafistes, directement, dans le but d’attiser leur rivalité avec les Frères musulmans. Le journal a indiqué que les salafistes sont devenus des visiteurs habituels de l’ambassade américaine au Caire. « Il est préférable d’avoir ces salafistes à l’intérieur de la tente plutôt qu’à l’extérieur », pensent-ils. Selon eux, cela permet à ces extrémistes de visiter les États-Unis et de voir leur système démocratique.

Karim Bouali

Tout l’occident prendra parti pour Israël c’est une certitude. Maintenant pour que cette guerre devienne mondiale il faudrait que la Russie et la Chine prennent parti pour le camp de la résistance à l’empire. C’est le vœux que font quelques résistants au nouvel ordre mondial, et pourtant c’est un vœux de fin du monde et de destruction totale. C’est pourquoi je n’y crois pas. La Russie et la Chine s’en remettront à l’ONU, bloqueront quelques initiatives sionistes mais ne s’impliqueront pas militairement dans cette guerre qui devra voir le moyen-orient remodelé à sa fin en faisant naître le grand Israël qui est la finalité du projet sioniste. Faire d’Israël un état capable d’être indépendant énergétiquement et faire de Jérusalem la capitale du nouveau monde qui naîtra de cette guerre. Voilà ce qui se joue aujourd’hui à Gaza. Que les croyants et les non-croyants prennent les populations civiles en pitié.

L’Iran sera encore plus dans le ligne de mire et plus rien ne s’opposera à sa destruction lorsqu’Ahmadinedjad prendre fait et cause pour le peuple palestinien. Le risque nucléaire sera donné comme excuse à la guerre préventive.

Et ne croyons pas que nous serons totalement épargnés. La guerre civile ethnico-religieuse cumulée avec les mesures d’austérité risque de mettre le feu dans nos banlieues et dans nos rues. Voyez comment la police réprime déjà durement les manifestations contre l’austérité. Sauvage vous avez dit?

Partout en Europe la répression se fait de plus en plus sévère alors que la crise sociale s’aggrave un peu plus chaque jour.

Est-ce vraiment une surprise pour vous d’apprendre que les associations chargées de lutter contre l’Islamophobie en France, et donc de faire perdurer les tensions ethniques et religieuses à travers la société française soient financées par les sionistes tel Soros? (Lire ICI:)

http://www.islametinfo.fr/2012/11/12/edito-quand-la-campagne-contre-lislamophobie-du-ccif-est-financee-par-des-banksters/

Le CCIF de Sami Debbah vient d ’avouer par l ’intermédiaire de son porte parole Marwan Muhammad que la campagne de publicité « Nous sommes la Nation » avait été en grande partie financée par l’Open Society Foundation, l ’organisation de l ’oligarque Georges Soros.

Quand on sait que ce Soros, financier multimilliardaire juif, a bâti sa fortune sur la misère des peuples en ruinant des pays entiers, on peut vraiment se demander s ’il convenait, islamiquement parlant, de bénéficier des « largesses » de ce philanthrope douteux.

Comment accepter, encore, l ’argent sale d ’un bankster connu pour faire partie du groupe Bilderberg véritable matrice d ’un nouvel ordre mondial prenant pour seul Dieu Mammon.

Peut être le CCIF ne voit il pas de mal à être financé par de véritables diables parmi les hommes ?Peut être le CCIF ne savait-il pas que Soros, en plus de le financer, assurait également la promotion de la libéralisation de l ’usage de la drogue, mais aussi d ’organisations « Gays » ?

Et bien non, comme vous il le savait.

Une simple recherche sur Wikipédia suffirait d ’ailleurs à n ’importe qui pour s ’enfuir en entendant le nom de Soros …

Alors oui, le CCIF est coupable.

Coupable de s ’être vendu à l ’un des pires criminels que cette terre est portée.

Coupable d ’avoir associé le nom de musulmans sincères à une entreprise payée par la mort et la souffrance de millions de personnes ruinées et spoliées par l ’abominable Soros.

Coupable de contribuer aux rachats au rabais de toutes les organisations musulmanes d ’Europe par des mondialistes manipulateurs.

L ’UOIF vendu au ministère de l ’intérieur depuis sa CFCMisation a eu des enfants …

Parmi eux, on compte Oumma.com, SaphirNews, le CCIF, Al Kanz qui ont su, eux, dire non à l ’État français … pour mieux se vautrer aux pieds des financiers cosmopolites et de l ’ambassade américaine…

Nous ne parlerons pas non plus de ces promoteurs de leur pseudo-finance islamique avec des intérêts à peine voilés !

Alors la question se doit d’être posée : Peut-on se revendiquer de l ’Islam et pactiser avec le diable personnifié ?

A Islam&Info, nous ne le pensons pas.

C ’est pourquoi nous vous appelons à boycotter les » nouveaux vendus » de la Communauté.

Que l’Amérique des financiers et ses alliés crèvent de leur belle mort mais, sans notre fric.

Voici ce que nous pouvons lire sur le facebook de Marwan Muhammed :

Remarque d ’un sympathisant à Marwan Muhammed : « Je regrette deux fautes politiques majeures, l ’une d ’avoir choisi le mot « nation » plus que critiquable sur les plans historique et idéologique, l ’autre d ’avoir accepté le financement de la fondation du spéculateur milliardaire américain Georges Soros.

A l ’avenir, pour la question de l ’islamophobie, il faudra faire le choix de l ’autofinancement »



Réponse : Le budget financier de la campagne NSLN est d’environ 70 000 euros. Le budget opérationnel est proche du double de ce montant (en comptant tout le travail fait pro bono par les partenaires comme l’agence Confluences, FoulExpress ou StatX, ainsi que les réductions sur les espaces publicitaires).

Sur la partie financière, 35 000 euros proviennent d’une bourse de l’Open Society Foundation.

Citations diaboliques résumant la situation du CCIF :

« La plus grande menace sur la liberté et sur la démocratie vient peut-être aujourd’hui dans le monde de la formation d’alliances contre nature entre les gouvernements et le monde des affaires. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Avant cela s’appelait fascisme…

Les apparences extérieures du processus démocratique sont sauvegardées, mais les pouvoirs des Etats sont détournés au bénéfice des intérêts privés. » Georges Soros

» Comme celui qui a l ’argent est toujours le maître de l ’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même : il n ’est pas législateur, mais il le force à donner des lois. »

Montesquieu, « L’esprit des lois. »

« Donnez moi le contrôle sur la monnaie d ’une nation,et je n ’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

« Je veux que le réseau de ma fondation soit la conscience du monde » George Soros

« L ’idéal est une ville qui soit la capitale planétaire d ’un univers, on peut imaginer un gouvernement mondial à Jérusalem » Jacques Attali



En résumé, on ne peut pas espérer l ’éthique islamique et l ’indépendance quand la finance cosmopolite spéculative vous subventionne car : «Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es».

Jacques Attali (autre financier cosmopolite) l ’explique très bien dans la vidéo ci-dessous avec comme exemple irréfutable, Chalghoumi qui aujourd ’hui travaille pour Israël.

Ca ne vous choque pas amis musulmans de voir votre commandeur des croyants se soumettre à la loi du talmud? (Lire ICI:)

Avant-propos:

http://www.islametinfo.fr/2012/11/13/maroc-le-roi-mohammed-vi-accepte-la-loi-du-talmud-et-refuse-la-charia/

Le roi du Maroc accepte la loi du Talmud et refuse la Charia …



Chacun se fera son idée sur l ’islamité du pouvoir alaouite.

telquel-online.com - Au Maroc, trois tribunaux accueillent des chambres hébraïques où siègent des rabbins juges qui statuent selon les lois fondamentales juives. Découverte.

Mardi matin, Tribunal de première instance de Casablanca. Les allées, pourtant larges, de l’imposante bâtisse du centre-ville sont noires de monde. Avocats, badauds, policiers et justiciables y déambulent avec de gros dossiers sous le bras, accrochés au téléphone ou courant derrière un greffier ou un fonctionnaire du tribunal. Dans les salles d’audience, les dossiers à traiter s’empilent sur les bureaux des juges, obligés de liquider des centaines d’affaires en quelques heures seulement. Une aile du tribunal échappe pourtant à cette agitation presque routinière. On y accède par un escalier situé à l’extrémité de l’aile est du bâtiment. Ici, pas de policiers pour filtrer les visiteurs ou pour vérifier leur identité. Au bout des marches, un couloir désert et étroit accueille une enfilade de vieux bureaux aux portes identiques. Un calme plat (presque inquiétant) règne sur les lieux, baignés de soleil en ce début de matinée du mois de septembre. La porte entrebâillée du “133” laisse enfin apparaître une silhouette humaine. Un homme à la barbe blanche, kippa vissée sur la tête, planche sur ses dossiers dans un décor qui semble être figé depuis le début des années 1970. Bienvenue au tribunal hébraïque ! “Dites plutôt chambre hébraïque”, nous corrige, sourire en coin, Yosef Israel, rabbin juge. L’homme seconde le grand rabbin du Maroc. C’est donc une autorité religieuse respectée, fréquemment invitée aux fêtes et aux réceptions officielles, et un magistrat à part entière.

Talmud on my mind

Fonctionnaire du ministère de la Justice, il rend ses jugements en arabe et au nom du roi, comme tous les autres juges du pays. Il porte la même robe et accepte les plaidoiries des mêmes avocats agréés auprès des différentes cours du royaume. Les références de Yosef Israel sont pourtant différentes. Sur son bureau, aucune trace du Code pénal ou de celui relatif au statut personnel. Pour trancher dans les affaires qui lui sont soumises, notre rabbin juge consulte deux ouvrages majeurs : le Talmud et le Code Karo. Le premier est le livre fondamental de la loi juive. Le deuxième est un manuel rédigé par un grand rabbin, qui compile toutes les lois énoncées par le Talmud. “Je consulte des textes en hébreu, je rédige souvent mes jugements en français et les publie en arabe. Je suis fonctionnaire d’un Etat musulman, qui a la possibilité de juger selon les lois de Moïse. Tout cela est un grand motif de fierté pour moi, surtout quand je parle de mon expérience à l’étranger”, résume Yosef Israel. Mais attention, les chambres hébraïques ne sont compétentes que pour les affaires relatives au statut personnel de personnes de confession juive (mariages, divorces, héritage). En tout, la communauté israélite marocaine dispose de trois chambres spécialisées à Casablanca, Tanger et Marrakech, où siègent sept rabbins juges. “Un cas unique dans le monde arabo-musulman”, rappelle Zhor Rhihil, conservatrice du Musée du judaïsme marocain à Casablanca.

Tribunal cacher

Jusqu’aux années 1950, la métropole accueillait un tribunal hébraïque indépendant dont le siège se trouvait au boulevard Ziraoui. Des chambres spécialisées existaient dans plusieurs autres villes du royaume. Mais à partir des années 1970, le tribunal a été, à son tour, transformé en chambre judiciaire spécialisée. “A cette époque, il y avait encore beaucoup de juifs dans le pays. La chambre se trouvait au rez-de-chaussée du Tribunal de première instance. Aujourd’hui, nous sommes censés rejoindre le tribunal de la famille à Oulfa, mais ce n’est pas pratique pour la communauté. Notre présence ici (au Tribunal de première instance, ndlr) n’est donc pas officielle, elle est tolérée”, raconte, sur le ton de la confidence, Rabbi Yosef Israel, fréquemment interrompu par des appels téléphoniques. A l’autre bout du fil, des membres de “la communauté” qui se renseignent sur l’état d’avancement de leurs dossiers. “Pratiquement tous ont mon numéro de téléphone. Nous traitons plusieurs dossiers de personnes installées à l’étranger et qui doivent gérer l’héritage laissé par un proche décédé au Maroc. Parfois, on travaille à distance”, explique notre interlocuteur.

A première vue, l’exercice des rabbins juges du Maroc peut paraître simple, limite routinier : appliquer des règles religieuses spécifiques à une communauté bien identifiée. Mais c’est loin d’être le cas. “Nous recevons parfois des cas compliqués. Je me rappelle par exemple de cette femme qui s’est présentée à moi pour une affaire de divorce. Le certificat de mariage de ses parents prouvait bien qu’elle était juive, mais après enquête, je me suis aperçu qu’elle s’était convertie à l’islam en se mariant à un Marocain musulman. Elle voulait donc redevenir juive pour fuir les problèmes qu’elle vivait avec son mari. Mais cela est formellement interdit par la loi. Je ne suis pas là pour convertir les gens ou faire du prosélytisme. C’est d’ailleurs valable même pour les personnes de confession catholique qui me consultent. C’est une porte que les rabbins marocains n’ont jamais voulu ouvrir”, souligne Israel. De la même manière, le rabbin juge ne peut pas marier deux Marocains de confession juive et musulmane. Ce qui n’empêche pas certaines unions libres… qui finissent assez mal. “Un couple dans ce cas de figure a préféré ignorer la loi. Après plusieurs années de mariage contracté à l’étranger et trois enfants, ils décident de divorcer. Le tribunal civil marocain s’est déclaré incompétent parce qu’il a estimé que les enfants étaient juifs comme leur père. La chambre rabbinique s’est, elle aussi, déclarée incompétente considérant que les enfants étaient musulmans comme leur mère. Notre couple a, du coup, dû régler son affaire devant un tribunal étranger”, nous raconte cet homme d’affaires juif casablancais.

Minority Report

Pour autant, la chambre hébraïque de Casablanca ne croule pas sous les dossiers. En moyenne, les cinq juges qui y siègent ne traitent pas plus de six dossiers par mois. Dans le bureau de Yosef Israel, les archives des vingt dernières années tiennent d’ailleurs en quelques étagères seulement. “Ce n’est pas le nombre qui est important mais le principe. Celui qui fait que ce pays, dont la religion officielle est l’islam, permette à ses citoyens de confession juive de se marier, de divorcer et d’hériter selon les lois hébraïques”, affirme Israel. Existe-t-il des similitudes entre ces lois et le Code du statut personnel marocain par exemple ? Certainement, répond notre interlocuteur. “Dans les années 1950, les rabbins du Maroc se sont réunis dans le cadre de leur conseil annuel. Ils ont réformé les textes de manière à permettre à la femme non mariée d’hériter à part égale avec ses frères mâles. Depuis, l’épouse hérite également à part égale avec ses enfants. Avant, elle n’avait droit qu’à la dot inscrite sur son acte de mariage. Vous voyez donc bien que les rabbins du royaume étaient habités par le même modernisme qui a permis au Maroc, des années plus tard, de réformer son Code du statut personnel et d’être ainsi un cas unique dans la région arabe”, conclut Israel.




Profession. Juge et rabbinYosef Israel est né au début des années 1950 à Tétouan. En 1972, il part étudier le droit en France mais n’interrompt pas son apprentissage religieux pour autant. Les années passent et le jeune Yosef revient s’installer au pays en 1981. Il épouse une juive fassie et fonde une famille. “A la fin des années 1980, on m’a proposé de devenir juge à la chambre hébraïque. Les magistrats en poste à cette époque prenaient de l’âge. Il fallait donc redonner un nouveau souffle à ces chambres. Je n’ai pas hésité une seconde”, explique-t-il. Aujourd’hui, Yosef Israel partage sa vie entre le tribunal et la synagogue. “J’assume aisément les deux fonctions. Ce n’est pas toujours évident pour les justiciables qui se présentent devant moi. Ils ont plus l’impression d’avoir affaire à un rabbin. Il arrive d’ailleurs que certains me manquent de respect, auquel cas je n’hésite pas à prononcer quelques heures au cachot pour offense à magistrat, mais c’est très rare”, affirme-t-il.

Nous verrons aussi les juifs anti-sionistes se ranger au côté de leur pays Israël. Nous verrons les identitaires appelés à la solidarité avec Israël. Les fans de Marine Le Pen iront manifester leur islamophobie et vous comprendrez pourquoi est allée manger casher avec un représentant du parlement juif européen (Lire ICI:).

Source

http://blanrue.blogspot.fr/2012/11/un-membre-du-parlement-juif-europeen.html

Christian Laporte 10/11/2012

L’affaire fait grand bruit à Anvers où elle a été révélée par " Joods Actueel ", le magazine juif local qui dispose également d’un site Web très fréquenté : cette semaine, Alexander Zanzer, peu connu à Bruxelles mais directeur de la principale institution sociale juive dans la métropole flamande, la " Koninklijke Centrale ", a déjeuné de manière fort peu discrète avec la présidente du Front national, Marine Le Pen, dans un restaurant casher du quartier européen de Bruxelles. De quoi susciter de vives réactions telle celle d’Eli Ringer, le vice-président du " Forum der Joodse Organisaties ", qui a vivement déploré que le responsable d’une importante organisation juive qui est aussi membre du Parlement juif européen - un thinktank aux allures de groupe de pression bien plus qu’une vraie assemblée parlementaire - présent sur la place de Bruxelles se montre publiquement avec la représentante d’un parti " dont l’idéologie ne peut que susciter un profond malaise et davantage encore le rejet ".

Le Pr Julien Klener, président du Consistoire central israélite de Belgique, n’est pas plus tendre à l’égard d’Alexander Zanzer : " Je me pose effectivement beaucoup de questions et mets aussi des points d’exclamations plus que négatifs autour de cette rencontre. Comment est-il possible que quelqu’un qui exerce de hautes fonctions de responsabilité dans une institution comme la Centrale ne soit pas plus prudent et surtout se fasse remarquer par une rencontre politiquement très choquante quand on connaît le Front national et les déclarations du père de la présidente actuelle qui, à aucun moment, ne s’est distancée de ces propos condamnables ?"

Alexander Zanzer, pour sa part, ne semble pas vraiment comprendre pourquoi sa rencontre avec Marine Le Pen fait tant de bruit... " Je ne suis pas seulement directeur à la Centrale et membre du Parlement juif européen mais je suis aussi fondateur et membre d’honneur de la station de télévision juive Jewish News One ". Et d’expliquer que c’est dans ce contexte qu’il a été amené à rencontrer la fille de Jean-Marie Le Pen, arguant qu’il préparait un reportage sur l’extrême droite en Europe. Une réponse qui n’a pas satisfait, loin s’en faut, les responsables du Forum anversois qui avouent ne pas bien comprendre les multiples casquettes d’Alexander Zanzer. Ce dernier a réagi à son tour en invitant la communauté juive d’Anvers à le soutenir plutôt qu’à le condamner et à soutenir une station de télévision " qui ne soutient pas la propagande palestinienne ".

Les sionistes vont ratisser large et jouer sur la corde ethnique pour organiser leur soutien. Les ratonnades et les contre-ratonnades vont devenir monnaies courantes…

Tout cela nous force à penser que le moment est prêt pour la chute de l’Islam et pour l’avènement du grand Israël. Le point de départ de cette guerre du monde civilisé contre le monde barbare est commencé à Gaza. Paix et fraternité à vous toutes et tous.

http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/11/15/israel-vient-de-declencher-officiellement-la-guerre-occidentale-contre-lislam/ http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/11/15/israel-vient-de-declencher-officiellement-la-guerre-occidentale-contre-lislam/

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samedi 22 septembre 2012

___ Diversité culturelle.. Un monde de diversités… «Dorénavant la rue ne pardonne plus Nous n’avons rien à perdre, car nous n’avons jamais eu…

Un monde de diversités…

Archives de catégorie : Diversité culturelle

27 août 2052 États-Unis : quand l’antiracisme rejoint l’antisexisme… dans un dessin animé

Si les jeux vidéo et les dessins animés font l’objet de nombreuses critiques pour leur diffusion de stéréotypes sexistes et homophobes, certains programmes, aux États-Unis, choisissent de mettre en scène davantage de personnages afro-américains, a fortiori dans des rôles et des situations non stéréotypés. Le phénomène est loin de se généraliser mais les quelques exemples existants méritent d’être mentionnés...

Ainsi d’un nouveau dessin animé diffusé à la télévision et intitulé « Doc McStuffins », que l’on doit aux studios Disney (également à l'origine du récent long-métrage « Rebelle »). Il raconte l’histoire d’une petite fille noire, dont la mère est médecin et le père est au foyer (il fait la cuisine, s’occupe du jardin, etc.), et qui, dans ses jeux, ouvre une clinique pour ses poupées et ses peluches. Très apprécié par les enfants, ce programme est salué par des associations familiales et les militants anti-racistes.

Autre point intéressant : on notera que le dessin animé participe aussi de la cause féministe (plus, à mon sens, que le personnage de Merida dans « Rebelle ») . Je l’ai dit plusieurs fois : loin d’être concurrents, les combats contre les différentes formes de discriminations et stéréotypes peuvent et doivent s’enrichir mutuellement. C’est un gage de progrès démocratique. Et il n’est pas trop tôt pour commencer ce travail éducatif !

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Sociologie politique du rap français : nouvelle approche du mouvement rap

SOCIOLOGIE POLITIQUE DU RAP FRANçAIS






La problématique : tout l’intérêt de notre réflexion sera de décrire et d’expliquer l’évolution qu’a subi le rap ; autrement dit, il s’agira de montrer les logiques à l’œuvre dans l’intégration d’un mouvement originellement contestataire, et les enjeux liés à ce phénomène. L’objectif de notre réflexion sera d’apporter un regard nouveau sur le rap français, de mettre en évidence le chemin parcouru depuis 10 ans , depuis le rap revendicatif jusqu’au rap « festif » actuel. Tout l’intérêt de notre étude sera de montrer que les études encore récentes qui conçoivent le rap comme un danger pour l’ordre social sont aveuglées par les préjugés ; au contraire, le rap actuel agit comme un renfort au système social et à sa hiérarchie.




Ü émergence d’un nouveau mouvement culturel contestataire issu des banlieues

Ü consensus socio-médiatico-politique pour le stigmatiser, le décrédibiliser et nier le sens de son message. La stigmatisation nie et décrédibilise le message

Ü ces stigmates sont repris par les acteurs du mouvement, (du fait de la pauvreté du capital culturel et symbolique) et ont dénaturé le mouvement, l’ont rendu inoffensif, déplaçant le message politique vers un message divertissant.

Ü C’est ce qui a rendu possible l’intégration du mouvement et d’une grande partie de ses acteurs. Il convient de préciser que les acteurs n’ont été intégré dans leur nature originelle, mais ont subi une dénaturation qui a rendu possible cette intégration

Ü Le système se trouve donc consolidé, comme le constatait Bakounine avec l’intégration des « en dehors »




La démarche méthodologique :

1) Partir du sens commun, pour mettre à jour les préjugés et les stigmates qui « collent à la peau » du mouvement rap.

2) Déconstruire l’objet à travers l’analyse de la logique du champ, afin d’acquérir une connaissance objective du champ rapologique.

3) Reconstruire l’objet et retranscrire les logiques politiques, sociales et économiques à l’œuvre, afin de faire apparaître clairement l’enjeu que représente le contrôle de la définition du rap : imposer une définition inoffensive du rap pour intégrer des groupes sociaux potentiellement dangereux, et conserver un ordre social établi.






I) Le Sens commun du rap, ou un rap qui fait peur




→ Il s’agira ici de montrer les a priori portés sur le rap français, à travers une revue de presse qui mettra en lumières les lieux communs et les idées préconçues que traîne le rap.

→ L’analyse des textes-mêmes des rappeurs nous permettra d’identifier tous les stigmates que véhicule ce mouvement que nous qualifierons ici très simplement d’abord de musical, avant de s’attarder sur ses qualités sociales, politiques et économiques par la suite.

→ Cette étude des paroles s’accompagnera d’une tentative d’analyse linguistique des textes, ou lyrics, qui n’aura pas pour but d’expliquer la technique propre à cet art musical, mais rendra compte d’un rapport spécifique à la société.

- Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire, 1995

- Louis Jean Calvet, L’Argot, Que sais-je ?, 1994

- Pierre Adolphe Bacquet, Rap ta France, 1996












II) Histoire du champ rapologique dans la conception bourdieusienne




→ Notre réflexion visera à montrer à travers l’historique du rap comment le message originellement positif du rap a été détourné. Ce phénomène de détournement sera analysé à travers les prismes que constituent les logiques commerciales et de concurrence au sein du champ, pour finalement constater et expliquer les nouveaux enjeux du rap, et la nouvelle norme rapologique.

→ Comme tous les champs, le champ rapologique vit les luttes pour le contrôle du nomos , terme que nous définirons dans la vision bourdieusienne. Cette lutte oppose non seulement les nouveaux entrants dans le champ aux dominants, mais aussi les rappeurs politiquement conscients et engagés ( qui voient dans le rap un moyen d’action collective ) aux rappeurs édulcorés et récréatifs qui ne voient dans le rap que l’expression artistique d’un mouvement culturel ( le hip-hop ) non engagé. Nous mettrons ici un terme aux clichés sur le succès des rappeurs, et de critiquer la vision du rap en tant que « moteur de trajectoire sociale » propre à Anne Marie Green.

→ Il s’agira aussi de définir le capital symbolique spécifique au champ rapologique : tout capital symbolique implique un monopole arbitraire ; dans le cas du rap, le nomos définit les thèmes à aborder dans les textes, et ceux qui n’ont pas leur place dans le mouvement, d’après la norme ( ou tendance ) actuelle.

→ L’analyse de la logique du champ ne pourra se passer d’expliquer les influences nouvelles d’un gros média, la radio Skyrock, qui joue pleinement sa part quant à l’établissement et à la valorisation du nomos rapologique. Nous verrons les rétributions que tirent les agents de leur participation au champ.

III) Imposition du stigmate et effet de consécration




→ Cette partie s’efforcera de mettre en évidence les enjeux de la double stigmatisation des rappeurs, dénaturant leur message originellement politique pour le transformer en expression violente et dépourvue de sens, et enclavant le rap dans des thèmes récréatifs et festifs.

→ Il s’agira ensuite de déchiffrer les mécanismes de reprise de ces labels par les rappeurs, pour mettre en évidence l’importance des capitaux culturels et symboliques. Nous montrerons que c’est précisément cette labelisation de violence et de non sens subie par les rappeurs qui a paradoxalement rendu possible leur intégration totale dans le système d’abord économique, puis social. La suite de notre réflexion se portera sur les intérêts liés à l’intégration du rap.

→ La récupération du rap par les pouvoirs publics présente plusieurs intérêts : capacité de toucher une jeunesse à « fort potentiel de dangerosité », médiatisation des élus… Néanmoins, le développement des actions culturelles masque l’absence de projets structurels de grande ampleur.

→ Considérant ainsi le rap comme un médium pour atteindre une jeunesse difficilement accessible, l’intérêt de notre réflexion apparaîtra évident quand nous nous appuierons sur les analyses de Bourdieu, de Boltanski, pour mettre en avant l’effet de consécration que produit la nouvelle définition du rap. Nous verrons donc l’importance qu’ont les thèmes abordés par le rap et découlant de la nouvelle définition du rap, qui tendent à éviter toute remise en cause de l’état de fait social. Ce sera aussi l’occasion de voir quel est le degré d’intentionnalité des acteurs du mouvement quant à leur participation dans ce mécanisme de consolidation sociale, et quelle rente ils en tirent. L’idée forte du mémoire résidera donc dans la conception novatrice du rap que nous tenterons de développer, la définition imposée au rap produit un effet de consécration de l’ordre établi, en dénaturant le mouvement, et en limitant les thèmes abordés.

→ On arrive à un constat dans les différentes mouvances du champ, qui peut s’analyser comme suit : on a d’un côté les rappeurs ayant eu le capital culturel et symbolique de repousser le stigmate et de se forger une identité collective fidèle à l’essence du hip-hop ; de l’autre côté sont présents les rappeurs n’ayant eu d’autres solutions que de reprendre le stigmate imposé, par manque de capital culturel et symbolique. L’opposition entre rappeurs conscients et récréatifs sera donc à analyser en gardant toujours en tête ce décalage de capital.

INTRODUCTION







Serait-il nécessaire de justifier notre ambition d’appliquer au mouvement musical qu’est le rap une analyse sociologique ? Qu’est-ce que la sociologie peut apporter à la compréhension d’un mouvement artistique ? C’est justement par la rigueur scientifique qu’apporte la méthode sociologique que, tout en respectant les travaux précédents faits sur le même thème, nous prétendons apporter des perspectives nouvelles, et ainsi élargir le champ de compréhension concernant le rap. C’est en faisant preuve de la plus grande « neutralité axiologique » possible que nous tenterons d’apporter modestement un regard nouveau sur le rap, un sujet qui se libère difficilement des préjugés et dont on saisit rarement toute la portée.




Le recours aux travaux d’A.M. Green ( Les Adolescents et la musique, 1986 ) va nous permettre de montrer plus clairement en quoi la méthode sociologique rend possible une analyse politique du mouvement rap.




Dans son ouvrage, A.M.Green nous explique qu’une conception idéaliste affirme que la musique se réduit à un phénomène purement artistique, c’est-à-dire qu’elle est un univers clos et fermé, isolé dans sa nature ( voir travaux de Marcel Belviannes, Sociologie de la musique, 1951 ).

En opposition, une autre conception, en réduisant la musique aux seuls faits sociaux, élimine toute spécificité de la musique ( voir travaux d’Alphons Silbermann, introduction à une sociologie de la musique, P.U.F, 1955 )

Plus récemment, les travaux d’Adorno et de Supicic ont essayé de « mettre en valeur à la fois les fonctions sociales et les fonctions purement artistiques » de la musique. Pour atteindre cet objectif, Supicic met en évidence que la sociologie de la musique, bien que spécifique, peut utiliser l’Histoire Sociale de la musique ( en tant qu’elle décrit l’histoire de la musique en liaison avec l’histoire des sociétés ), la Musicologie ( parce qu’ elle prend en considération tous les aspects de la musique, y compris sociaux), la Philosophie sociale.

L’une des parties de la sociologie de la musique serait l‘étude de la musique dans les rapports avec et dans la société ( classes, strates, groupes sociaux ) ; et l’autre partie, l’étude de la musique comme phénomène social. Il s’agit donc d’étudier la musique à l’intérieur d’une réalité sociale, en d’autres termes d’étudier « la portée et l’importance de la pression ou de l’influence exercée par chacun des conditionnements sociaux concrets par la société sur la musique, ou inversement » ( Supicic, Musique et Société, Perspectives pour une sociologie de la musique, 1971).

Au premier abord la méthode d’Adorno semble être identique à celle de Supicic puisqu’il considère que la « Sociologie de la musique entretient une relation double avec son objet : interne et externe » ; il insiste sur le fait que la sociologie de la musique doit mettre en évidence « ce qui est inhérent à la musique en soi en tant que sens social, et les positions et la fonction qu’elle occupe dans la société » (Adorno, « Réflexions en vue d’une Sociologie de la musique », Musique en jeu, 1972). Son propos n’est toutefois pas de proposer une synthèse entièrement développée qui définirait des méthodes et délimiterait le champ de la sociologie de la musique. Il lui semble beaucoup plus fécond de « proposer des modèles de recherche en Sociologie de la musique » afin de ne pas séparer « la méthode et le fait ». Pour Adorno, « la méthode ne traite pas le fait comme quelque chose de défini et d’invariant mais se modèle toujours en fonction de celui-ci, et se légitime par ce qu’elle en fait apparaître ». Plus précisément, le problème de la sociologie de la musique réside dans sa spécificité, c’est-à-dire sa non conceptualité. En effet, cet « art sans paroles ni concept » nécessite un déchiffrage de contenu social. Un sociologie de la musique est donc conditionnée par « la compréhension du langage musical ».

Ainsi, constate-t-on qu’Adorno est le seul auteur, pour définir la Sociologie musicale, qui tienne compte de la spécificité de la musique, en tant que fait social et c’est précisément cette volonté de ne pas perdre de vue les deux aspects interne-externe de la musique qui l’amène à ne pas définir de méthode propre à la sociologie de la musique, cette dernière pouvant se situer dans différents domaines qui peuvent être chacun traités scientifiquement.







Nous avons admis avec Supicic et Adorno qu’en tant que fait social, la musique a sa spécificité et que la sociologie de la musique doit étudier quel est le sens que la musique prend par rapport à la société. Toutefois l’affirmation de cette spécificité de la musique a-t-elle pour autant une unité et comment se situe-t-elle par rapport à un passage d’un ordre naturel au culturel ? La réponse à ces deux questions conduit à mettre en évidence quels sont les référents du concept de « musique » que nous utiliserons dans notre analyse.




Nous avons abordé plus haut les deux positions sociologiques de la musique qui ont dominé ce terrain durant une certaine période. L’une de ces positions considérait que la musique est une abstraction, qui a une réalité et qui est isolée dans sa nature. Il s’agit d’une conception idéaliste de la fonction de la musique. L’autre position, comme nous l’avons constaté, tend à mettre en évidence le rapport dialectique qui s’établit entre les « forces de production musicale » et les « rapports de production ». La musique se définit alors comme un élément lié dialectiquement à un ordre social donné. Cette approche montre la difficulté à définir la musique , car il s’agit à la fois d’un objet qui est produit, et d’un objet qui est perçu. C’est pour cette raison que Jean Molino pense « qu’il n’y a pas une musique, mais des musiques, pas la musique, mais un fait musical total » (Molino Jean, « Fait musical et sémiologie de la musique, Musique en jeu, Janvier 1975). Comment comprendre ce fait musical total ?

Comme l’a montré Claude Levi-Strauss dans ses diverses études, la musique est socio-culturelle, « la nature produit des bruits, non des sons musicaux dont la culture possède le monopole en tant que créatrice des instruments et du chant » ( Levi-strauss, Le Cru et le Cuit, 1964 ).

Jacques Attali dans « Bruits » ( P.U.F, 1977 ) a analysé le fait musical en relation avec la société. Il considère en effet la musique comme une sorte de guide qui permet de déchiffrer l’organisation économique et idéologique à la fois du passé, du présent, et de l’avenir.

Pour établir sa grille théorique d’études du fait musical, il montre comme F.Escal ( in Musique, Langage, Sémiotique Musicale, 1976 ) que si la musique ne peut pas permettre de définir une sémiologie parce qu’elle n’a pas un sens linguistique, elle est néanmoins porteuse de sens et « instrument de connaissance ». C’est pour cette raison qu’il n’étudie pas le fait musical en tant que tel, mais qu’il utilise le fait musical comme moyen d’analyse de la société globale. En effet, pour J.Attali, ce qui caractérise la musique, c’est qu’elle « reflète la fabrication de la société, elle est la bande audible des vibrations et des signes qui font la société… ». C’est précisément cette manière de considérer la musique qui est tout à fait nouvelle en comparaison des théories que nous avons abordés plus haut. Il prolonge cette nouvelle approche du fait musical par la définition qu’il donne à la musique ; la musique « mode de communication entre l’homme et son environnement, mode d’expression sociale et durée », est une communication dont les rapports se situent essentiellement avec le pouvoir. En effet, la musique pour J.Attali, est issue du Bruit, qui, « lorsqu’il est façonné par l’homme avec des outils spécifiques, lorsqu’il est son, devient source de projet, de puissance, de rêve : Musique ». Et c’est pour ne pas être dérangé par ce bruit ( « qui n’existe que par rapport au système où il s’inscrit : émetteur, transmetteur, récepteur » ), que le pouvoir le canalise. La musique devient du fait de cette « organisation du bruit » instrument du pouvoir pour lequel elle est créatrice d’ordre » puisqu’elle signifie symboliquement la canalisation de la violence et de l’imaginaire » mais également instrument de subversion car elle évolue sans cesse et englobe les nouveaux bruits d’une société.

C’est cette spécificité de la musique, créatrice d’ordre et de subversion, qui doit permettre de faire une analyse sociale car « il faut apprendre à juger une société sur ses bruits, sur son art, sur sa fête plus que sur ses statiques ». Nous constatons une fois de plus que la musique ne peut pas être abordée comme une entité abstraite, mais comme un fait inscrit dans le social. C’est dans cette perspective d’une sociologie politique que nous mènerons notre étude, prenant ainsi le contre-courant de diverses études qui ont bien souvent abordé le rap avec des outils trop proches de la psychologie à notre goût.




Une fois la démonstration faite de l’utilité d’une analyse traitant le rap comme un fait social à part entière, il convient maintenant de détailler plus précisément notre projet. Cette étude visera à rendre compte de l’évolution du rap, que nous exposerons brièvement lors d’un historique du mouvement musical, pour en arriver à un constat : à l’origine très engagé politiquement, voire bien souvent subversif, le rap et le message qu’il véhicule ont aujourd’hui bien changé. Le rap des débuts et le rap d’aujourd’hui n’ont plus rien en commun ; à l’origine, les têtes d’affiches du mouvement rapologique, à l’image du groupe bien connu NTM, tenaient des propos et faisaient passer des messages politiques :







SUPREME NTM, 1995, « Qu’est-ce qu’on attend ?» tiré de l’album « Paris sous les bombes » :









«Dorénavant la rue ne pardonne plus

Nous n’avons rien à perdre, car nous n’avons jamais eu…

A votre place je ne dormirais pas tranquille

La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville

Pas pour faire la fête, qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu

Allons à L’Elysée, brûler les vieux

Et les vieilles, faut bien qu’un jour ils paient

Le psychopathe qui sommeille en moi se réveille

Où sont nos repères ? Qui sont nos modèles ?

De toute une jeunesse, vous avez brisé les ailes

Brisé les rêves, tari la sève de l’espérance ;Oh ! Quand j’y pense

Il est temps qu’on y pense, il est temps que la France

Daigne prendre conscience de toutes ces offenses

Fasse de ses hontes des leçons à bon compte

Mais quand bien même, la coupe est pleine

L’histoire l’enseigne, nos chances sont vaines

Alors arrêtons tout plutôt que cela traîne

Ou ne draine, même, encore plus de haine

Unissons-nous pour incinérer ce système »

http://mariececilenaves.blog.lemonde.fr/category/diversite-culturelle/

http://heimann.antoine.free.fr/

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lundi 9 janvier 2012

_____Deryl De(d)mon comparaît devant la haute cour du Mississippi pour "crime raciste" en juin dernier d'un homme noir de 49 ans James Anderson: “White power!” (“le pouvoir aux Blancs”, ndlr)"“I ran that nigger over" (“J’ai écrasé ce n

...Vers cinq heures du matin, les jeunes se garent sur le parking d’un motel et aperçoivent leur proie : James Anderson Craig, un garagiste de 49 ans qui regagne alors son domicile Les assaillants se ruent sur leur victime, accompagnant leur déluge de coups des cris de : “White power!” (“le pouvoir aux Blancs”, ndlr)

... Sur le chemin du retour, Deryl Dedmon adresse un SMS glacial à ses amis : “I ran that nigger over" (“J’ai écrasé ce nègre”, ndlr).

Deryl Dedmon comparaît devant la haute cour du Mississippi pour "crime raciste". Un meurtre raciste en procès aux USA Deryl Dedmon, un jeune américain de 19 ans, comparaît lundi matin devant la haute cour du Mississippi pour le meurtre en juin dernier d'un homme noir de 49 ans. Qualifié de"crime raciste" par les autorités, cet assassinat a ravivé les tensions au sein d'un Etat historiquement marqué par la ségrégation raciale. Tweet

A voir sa petite tête blonde coincée entre deux policiers, on peine à croire en l’atrocité du crime dont il est accusé. Agé de 19 ans, Deryl Dedmon comparaît lundi matin devant la Haute Cour de justice de Jackson (Mississippi), où il devra répondre – en compagnie de six de ses amis – de l’assassinat l’été dernier de James Anderson Craig, tué parce qu’il était noir.

L’expédition punitive a débuté dans la nuit du 26 juin à la suite d’un défi lancé par l’accusé qui propose à des amis d’aller “casser du nègre”. En moins d’une demi-heure, les deux pick-ups des adolescents quittent la très chic banlieue de Jackson pour rejoindre les quartiers défavorisés de la ville. Vers cinq heures du matin, les jeunes se garent sur le parking d’un motel et aperçoivent leur proie : James Anderson Craig, un garagiste de 49 ans qui regagne alors son domicile.

Les assaillants se ruent sur leur victime, accompagnant leur déluge de coups des cris de : “White power!” (“le pouvoir aux Blancs”, ndlr). Quand ils se décident à quitter les lieux, Deryl Dedmon pousse l’horreur plus avant : prenant le volant de son imposant pick-up, l’adolescent enfonce l’accélérateur en direction de la victime qui peine à se relever. L’impact tue James Anderson Craig sur le coup. Sur le chemin du retour, Deryl Dedmon adresse un SMS glacial à ses amis : “I ran that nigger over" (“J’ai écrasé ce nègre”, ndlr).

Identifiés par les caméras de vidéosurveillance du parking, les sept agresseurs seront interpellés quelques heures plus tard. Placé à l’isolement au centre pénitentiaire de Jackson, le principal accusé n’aurait, selon le procureur, manifesté aucun regret et se serait "contenté de rire". Déjà, en 2008, lors de l’élection de Barack Obama à la présidence, Deryl Dedmon avait écrit sur son profil Facebook qu’il ne "souhaitait pas voir de nègre à la Maison-Blanche". Poursuivi pour agression et assassinat, l’accusé encourt la peine de mort.

Face à l’émoi provoqué par ce crime, les autorités se sont engagées à créer un édifice dédié aux combats pour les droits civiques qui ont permis l’abolition de la ségrégation raciale dans cet Etat il y a près de soixante ans.

http://www.metrofrance.com/info/un-meurtre-raciste-en-proces-aux-usa/plah!3KQtDcXXFefDHRICixWdxw/

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jeudi 25 novembre 2010

_____«Si les activistes voulaient réellement faire quelque chose de concret pour protéger la santé de l'Africain moyen, ils commenceraient à manifester en faveur de l'aide pour les mesures de base en s'assurant que tous le monde a accès à l'eau potable.»

« Si les activistes voulaient réellement faire quelque chose de concret pour protéger la santé de l'Africain moyen, ils commenceraient à manifester en faveur de l'aide pour les mesures de base en s'assurant d'abord que tous le monde a accès à l'eau potable. »

LE MYTHE DU SIDA AFRICAIN




par David MacRae



Les activistes du SIDA ont réussi. Suite à leur campagne mondiale bien financée et bien organisée, les victimes du SIDA en Afrique du Sud auront le droit d'utiliser des produits génériques pour traiter leur maladie, au lieu d'être obligés de les acheter des compagnies pharmacologiques qui détiennent les brevets. Grâce à la mauvaise publicité engendrée par cette action, les compagnies ont abandonné leur poursuite visant à empêcher des pays du tiers-monde de voler leur propriété intellectuelle. Est-ce que cette victoire sur les méchants capitalistes va éliminer ce fléau qui tue tant d'Africains chaque année?



Non. Leur victoire n'aura aucun effet. Il y a plusieurs raisons pour cela, chacune suffisante en soit. De plus, la majorité de ces raisons sont évidentes pour quiconque examine la question d'une façon le moindrement objective.



De médicaments et de coûts



Premièrement, les compagnies multinationales ont déjà offert de distribuer leurs produits en Afrique à leur prix coûtant. L'alternative proposée par l'Afrique du Sud est d'utiliser des médicaments génériques. Du point de vue des consommateurs africains, il n'y a aucune différence pratique entre ces deux solutions; dans les deux cas, ils auront leurs médicaments pour une petite fraction de leur prix occidental, environ de 1000 $ à 1500 $ par année pour un cocktail typique en comparaison de 15 000 $ au Canada.



Une grande partie de cette controverse s'explique tout simplement par le lobbying de la compagnie indienne Cipla qui veut copier les produits des multinationales et les distribuer dans le tiers-monde. Les activistes, méfiants de nature envers les multinationales, appuient Cipla et crient contre ces diables qui veulent priver les pauvres de leur droit de vivre. Résultat: on vole la propriété des honnêtes chercheurs et on donne des cadeaux à ceux qui n'ont rien fait pour les mériter(1), sans faire aucun changement dans la vie des Africains.



Égarés dans la question du prix, on ignore carrément l'incapacité des pays africains à distribuer ces cocktails à leurs citoyens. Dans un pays avec un PIB moyen de 500 $ par personne et un budget de santé de 5 $, il n'y a aucune différence entre les prix de détail des cocktails et les prix coûtants; ils sont tous les deux inaccessibles; de la même façon que le Canadien moyen ne voit pas de différence entre un yacht de cent pieds et un de cinq cents. Ce ne sont que des rêves.



Si l'activiste du SIDA voulait réellement fournir ces médicaments aux Africains, il chercherait une façon de les livrer gratuitement plutôt que de crier farouchement contre les compagnies qui les ont découverts. Ce serait trop lui demander de contribuer directement à cette fin, mais il pourrait au moins inciter les gouvernements occidentaux à donner des subventions.



Malheureusement, même si on offrait les médicaments gratuitement, ce ne serait pas suffisant. Leur usage exige un régime de soutien qui n'est carrément pas envisageable dans le contexte africain. La moitié des Africains n'ont pas accès à l'eau potable. Le deux tiers ont un régime alimentaire inadéquat. Il est pourtant reconnu que ces médicaments sont inutiles sauf dans le contexte d'une diète très stricte.



La première étape nécessaire pour améliorer la santé des Africains est de leur donner un régime alimentaire sain avec un accès à l'eau potable. Quant aux maladies, on devrait accorder plus d'attention à celles pour lesquelles il y a des traitements faciles et bien connus, telles la tuberculose et la malaria.



Mais toutes ces considérations sont mineures en comparaison avec la vérité simple qu'il n'y a pas d'épidémie de SIDA en Afrique. Ce désastre est impossible en théorie. On ne doit pas se surprendre de découvrir qu'il n'existe pas en pratique.



Pas d'épidémie



Commençons avec la théorie. Contrairement à tout ce qu'on entend depuis 20 ans, le SIDA n'est pas une maladie de nature sexuelle. Wow! Toute une déclaration ça. Mais, attendez une seconde avant d'arrêter de lire.



Telle que son nom Syndrome d'immuno-déficience acquise l'indique, le SIDA est une maladie du système immunitaire. De plus, il n'existe qu'une seule méthode de transmission connue; il faut introduire des globules blancs infectés dans le sang.



Tous les différents modes de transmission traditionnellement connus ne sont que des variantes simples de cette règle. Le SIDA peut-être transmis par une transfusion de sang, par l'usage intraveineux des aiguilles infectées, de mère à enfant à travers le placenta. D'une façon ou d'une autre, la victime reçoit du sang infecté.



Il y a un deuxième fluide du corps humain qui contient des globules blancs: le sperme. Donc, un autre mécanisme de transmission s'ouvre – le contact entre le sperme infecté et le sang. Effectivement, c'est cette deuxième source de plaquettes qui explique la prévalence du SIDA dans la communauté gaie. L'infection passe du système immunitaire d'un homme à son sperme… au sang d'un deuxième homme… à son système immunitaire à…



Retenons qu'il faut le contact entre le sperme et le sang. Il n'existe qu'une pratique sexuelle commune où ceci est typiquement le cas: le sexe anal réceptif. L'anus est souvent déchiré pendant l'acte ou encore des hémorroïdes peuvent éclater. Le plus important reste que les vaisseaux sanguins sont très proches de la surface du colon qui fait partie du système digestif et peut donc ramasser des nutriments pour le reste du corps. Des fois, malheureusement, ils attrapent d'autres affaires.



Il est donc extrêmement difficile d'attraper le SIDA sexuellement à moins d'être le partenaire anal réceptif d'un homme infecté. Effectivement aucun cas de transmission de femme à homme n'est connu de façon certaine. Il faut construire des scénarios compliqués, comme le cas d'un homme avec des lésions génitales qui a un rapport sexuel avec une partenaire pendant ses règles.



À moins de pratiquer le sexe anal, la transmission de la maladie d'un homme à une femme est presque aussi difficile. En contraste avec le colon, la structure du vagin est conçue pour affronter le monde externe et empêcher les objets étrangers d'entrer plus loin dans le corps. Bien entendu, c'est plus dangereux pour la femme que pour l'homme, surtout si elle a une plaie ouverte.



Étant donné les difficultés inhérentes à la transmission sexuelle de SIDA par des méthodes autres que le sexe anal, il n'est pas surprenant de constater qu'il existe plusieurs cas de couples dont un partenaire est VIH-positif ayant pratiqué le sexe non protégé pendant des années sans se transmettre la maladie, plus particulièrement si la personne infectée est la femme. La profil typique de cas de transmission hétérosexuelle du SIDA est une femme partenaire à long terme d'un utilisateur de drogues.



Parce qu'il est extrêmement difficile de transmettre le SIDA d'un homme à une femme et qu'à toute fin pratique le contraire est impossible, il n'existe aucun mécanisme qui peut permettre au SIDA de se répandre dans la population générale. C'est effectivement ce qu'on observe dans l'Occident. Sauf dans certaines communautés spécifiques, notamment les homosexuels masculins et les utilisateurs des drogues intraveineuses, la maladie n'existe à peu près pas.



Mais nous sommes supposés croire qu'il existe en Afrique une grave épidémie d'une maladie transmise par des mécanismes qui sont impossibles en théorie et dont on a démontré qu'ils sont inexistants en Occident.



Je toucherai à la question du comment « ils » ont créé ce canular sous peu, mais pour le moment j'aimerais plutôt parler du pourquoi. Lorsqu'on voit une fabulation si grande, la réponse est toujours qu'elle est conforme aux intérêts politiques de quelqu'un…



Le pourquoi de la chose



Il y a vingt ans, quand le SIDA a été observé pour la première fois, il était peut-être raisonnable d'avoir peur que la maladie sorte de son ghetto gai et infecte la population générale. La maladie n'était pas bien comprise et donc cette présomption était compréhensible. Mais ça fait au moins quinze ans que les faits sont bien clairs – et l'hystérie continue.



Cette notion que le SIDA est aussi dangereux pour l'hétérosexuel que l'homosexuel provient d'une alliance profane entre deux groupes très influents – les homosexuels et leurs alliées de l'industrie du divertissement d'une part et les conservateurs sociaux de l'autre. Les premiers voulaient nous faire croire que « AIDS is an equal opportunity disease » afin de récolter plus de fonds de recherche pour vaincre la maladie qui tuait tant de leurs amis et qui les menaçait personnellement. Les deuxièmes voyaient dans cette doctrine une chance de ramener le monde aux principes moraux des années cinquante.



Une règle invariable gouverne toute coalition politique: c'est que les intérêts de la partie la plus influente a préséance sur les autres. Au lieu de faire des campagnes en faveur du retour à l'hétérosexualité et de la monogamie, nous avons plutôt investi d'énormes sommes d'argent dans la recherche d'un traitement. En même temps, au lieu d'expliquer les dangers réels du sexe anal, on faisait des compagnes en faveur de l'usage des condoms. Pourtant, les condoms sont reconnus être moins efficaces lorsqu'ils sont utilisés analement.



Cet obscurantisme contraste avec l'approche prise dans le cas où le SIDA est transmis par les moyens non-sexuels. Lorsqu'on a découvert le danger associé avec les seringues non-stérilisées, un avertissement général a été donné. On recherchait des solutions, tel que les échanges d'aiguilles, pour réduire la propagation de la maladie parmi les drogués. Après avoir découvert les dangers associés aux transfusions sanguines, nous avons agi, dans l'ensemble, d'une façon efficace(2).



Douteuse connection



Alors, comment explique-t-on la supposée épidémie de SIDA en Afrique? La théorie était que le SIDA avait ses origines dans le continent noir et qu'il était transmis en Occident en passant par Haïti. La connexion entre Haïti et l'Afrique n'a jamais été très claire. Il y a sûrement plus de contacts entre New York et l'Afrique, de même qu'entre New York et Port-au-Prince, qu'entre Haïti et l'Afrique. Alors, si le SIDA provenait d'Afrique, le vecteur de transmission aurait dû passer de New York à Port-au-Prince et non l'inverse.



La théorie haïtienne a sans doute eu un certain fondement dans les restants du racisme américain – les anciennes peurs des pouvoirs sexuels des Noirs et les anciennes croyances dans leur promiscuité. On a donc trouvé normal que le SIDA passe de l'Afrique en Amérique par Haïti. Ils sont bourrés des nègres tous les deux et on sait bien que les nègres baisent comme des lapins!



Peut importe la psychologie derrière la connexion haïtienne, l'hypothèse avait un énorme point en sa faveur: il y avait effectivement une manifestation du SIDA en Haïti et, en contraste avec les États-Unis, cette manifestation n'était pas limitée à la communauté gaie. Au contraire, elle attaquait les hommes et les femmes également.



Donc, l'épidémie en Afrique devait être encore pire et sa manifestation à travers le monde ne pouvait être qu'une question de temps.



Aujourd'hui, la théorie est en ruine. On présumait que le SIDA se rencontrerait d'abord dans les groupes où la promiscuité est la plus grande, les gais et les Noirs, et qu'il se répandait partout peu de temps après. Au contraire, l'incidence de la maladie diminue même dans les groupes ayant été les plus affectés il y a vingt ans: les gais, les utilisateurs des drogues et même les Haïtiens. Mais le mythe de l'épidémie africaine persiste.



Des chiffres bidon



Nous imaginons – raisonnablement – que, lors que UNAIDS nous annonce qu'il y a 26 millions de cas de SIDA en Afrique, c'est parce qu'il les a comptés. C'est faux. Personne ne peut savoir l'état de santé de l'Africain moyen tout simplement parce que la vaste majorité des Africains n'ont jamais eu de contact avec le système de santé. Donc, l'ONU utilise des modèles qui l'aident à estimer le nombre de cas dans la population générale.



L'absurdité de leurs modèles n'est pas difficile à discerner. Le Nairobi Times (Kenya) souligne que, selon l'ONU, 182 500 Kenyans sont morts du SIDA en 1997. Pourtant, selon le gouvernement kenyan, il n'y a eu que 185 500 morts en tout dans la même année. De plus, il est généralement reconnu que la maladie mortelle principale dans ce pays est la tuberculose. L'idée que 98% des morts kenyans soient dues au SIDA est absurde et le Kenyan moyen le sait très bien.



Il y a deux sources principales du gonflement des statistiques du SIDA en Afrique: l'extrapolation indue des rares cas bien documentés à la population générale et les mauvais diagnostics des autres maladies comme étant des cas de SIDA.



La définition du SIDA utilisée en Afrique est très différente de celle de l'Occident. Ici, nous exigeons la présence des anticorps contre le VIH dans le système de la présumée victime et la présence d'au moins une de 27 maladies rares associées avec le syndrome.



En Afrique, par contre, le diagnostic est largement basé sur les symptômes. Une définition typique (il y en a plusieurs qui sont utilisées) consiste en une perte de poids d'au moins 10% associée avec la diarrhée, la toux et la fièvre. Ces symptômes doivent persister pendant au moins un mois. Quoique cet ensemble de symptômes puisse très bien être causés par le SIDA, c'est aussi typique d'une gamme d'autres maladies, dont plusieurs sont endémiques en Afrique– telle la malaria, la tuberculose et le choléra.



Effectivement, l'immunodéficience acquise et le syndrome associé existaient en Afrique longtemps avant l'ère du SIDA et longtemps avant la découverte d'un nouveau virus qui s'appelle le VIH. Même les chercheurs sur le SIDA africain l'acceptent. Mais ils insistent pour nous faire croire que, tout à coup, ces maladies sont dues à ce nouveau virus plutôt qu'aux anciennes causes.



L'ONU et le reste de la communauté internationale des activistes n'ont que très peu de véritables informations sur l'incidence du virus VIH en Afrique. Une des rares données dont se sert l'ONU pour ses modèles est le pourcentage des femmes accouchant dans les hôpitaux qui ont des anticorps contre le VIH: normalement aux environs de 8%. L'ONU a tout simplement décidé que toutes ces femmes vont attraper le SIDA et ont extrapolé le même pourcentage à la population générale.



Mais tous ces raisonnements sont faux. Ce n'est même pas clair que ces femmes ont eu des contacts avec le virus (par exemple, il y avait un temps où on pensait qu'une mère pouvait transmettre le VIH à son bébé en l'allaitant; le consensus actuel est qu'elle ne transmet que ses anticorps). Qu'on puisse conclure qu'elles vont toutes être victimes de la maladie ou qu'elles sont représentatives de la population totale est encore moins justifiable. La vaste majorité des femmes africaines n'ont jamais vu l'intérieur d'un hôpital et, en autant que je sache, encore moins d'hommes ont déjà été enceints.



De bizarres théories



Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud, avait des très bonnes raisons de penser que le SIDA africain n'était pas provoqué par le VIH. Naturellement l'industrie internationale du SIDA le dénonçait comme un fou qui refusait les résultats scientifiques. Même après avoir appris à se fermer la trappe, on continue de le traiter de tous les noms. Dans The Economist de cette semaine, une revue rarement connue pour sa rhétorique excessive, on parle de ses « théories bizarres ».



Bizarres? En fait, il y a des hypothèses beaucoup plus plausibles pour expliquer le VIH en Afrique que le délire offert par que les activistes du SIDA qui prétendent que la maladie se transmet en Afrique en utilisant des mécanismes qui n'ont jamais été observés en Occident.



Considérez les nouvelles mères. Elles ont probablement eu leur contact avec les VIH et/ou ses anticorps dans les hôpitaux où elles accouchaient. En Afrique, les seringues sont souvent réutilisées sans stérilisation. De plus, le système de transfusion de sang est complètement infecté par le VIH. S'il n'y a pas d'eau potable à boire, le système de santé aura certainement des lacunes sanitaires aussi.



Voici la véritable incidence du SIDA en Afrique: il y en a très peu, possiblement moins que dans l'Ouest. La vaste majorité des cas sont des fabulations crées par des méthodes statistiques tout à fait invalides. La plupart des autres sont de mauvais diagnostics des maladies communes en Afrique. Quant aux peu des cas réels, ils sont transmis par les même mécanismes qu'ailleurs: c'est-à-dire, les transfusions de sang et les aguilles non-stérilisées.



La fausse panique provoquée dans l'Ouest et l'agitation contre des compagnies innocentes sont en soit des scandales. Mais le vrai crime est commis contre les Africains eux-mêmes. La pire conséquence de cette guerre contre le SIDA africain est un déclin sérieux dans la santé de l'Africain moyen.



Considérez le cas d'une de ces mères. On la met en contact avec le VIH par l'intermédiaire du système médical qui est supposé l'aider. À cause du mythe de la transmission hétérosexuelle de SIDA, on ne fait aucun effort pour protéger le système d'approvisionnement de sang ni pour stériliser l'équipement utilisé lors de son accouchement. Au lieu de cela, on l'infecte et on prononce une sentence de mort contre elle. On l'incite à ne pas allaiter son bébé, mettant l'enfant en danger aussi. On lui donne des condoms pour protéger son mari qui sera plutôt tenté de l'abandonner.



Dans plusieurs pays, le paysan a de plus en plus peur d'aller voir un médecin quand il est malade, au cas où cette sentence de mort lui soit imposée aussi. Ceux qui sont diagnostiqués du SIDA se trouvent souvent frappés d'ostracisme en plus. Face à ça, le pauvre abandonne la lutte pour la vie et devient une autre statistique pour les activistes. Ou peut-être succombe-t-il à sa vraie maladie qui en était probablement une tout à fait traitable même dans des conditions primitives.



Si les activistes voulaient réellement faire quelque chose de concret pour protéger la santé de l'Africain moyen, ils commenceraient à manifester en faveur de l'aide pour les mesures de base en s'assurant d'abord que tous le monde a accès à l'eau potable. Près d'un million de bébés africains meurent de diarrhée chaque année. Dans l'Ouest cette condition est le sujet de blagues mais en Afrique elle n'est certainement pas drôle. Et elle peut être guérie par une simple comprimé à un coût d'environ quinze sous. Deux ou trois millions d'autre meurent de la malaria, qui se contrôle facilement avec l'usage du DDT. Pourtant ce produit est banni partout à travers le monde.



Faute de leur venir en aide, les activistes pourraient au moins les laisser tranquilles et ne pas les utiliser comme armes dans leurs guerres « politically correct ».

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jeudi 18 novembre 2010

_____S’attaquer à la racine du mal.. II.De la prise de conscience individuelle à l'objet de tentation banalisé : Quelle évolution pour le mal ? L’existence du mal est-elle un scandale ?

Le Bien et Le Mal es sculptures religieuses représentant le bien et le mal ont été construites au temps où la sculpture romane et gothique était beaucoup utilisée. Les gens du moyen-âge étaient religieux, ils avaient très peur d'aller en enfer. Ce dernier représentait flammes et souffrances. Les gens ne péchaient pas, donnaient des dons à l'Eglise et allaient à la messe, car ils savaient que s'ils commettaient des péchés, ils seraient voués à l'enfer. Ainsi les gens prenaient modèle sur les sculptures

pillier des anges. Interieuredu bras sud du transept. Vers 1225-1223. Strasbourg,cathédrale.




Le Bien

u moyen-âge, le bien est souvent représenté par des anges ou des personnes faisant de bonnes actions. Ces sculptures apprennent à ceux qui les regardent les bonnes actions à faire. Elles sont les représentations de nos devoirs.…

Le Mal




. Le mal est souvent représenté par des démons ou des personnes entrains de pécher. Ces sculptures apprennent aux fidèles ce qu'il ne faut pas faire, comme les sept péchés capitaux...



Satan.Vers 1080-1120.




"telles sont les leçons de l'art ; ils obligent les chrétiens à penser un instant aux Vices et aux Vertus…"



http://college.bayard.free.fr/bienmal.htm

Le mal I.De la difficulté de délimiter le mal, naît pourtant sa définition : l'évolution des représentations historiques et religieuses du mal fait de lui une transgression des interdits A.Les représentations historiques et religieuses du mal ont participé à la difficile délimitation de la notion B.Le mal est la transgression d'un interdit II.De la prise de conscience individuelle à l'objet de tentation banalisé : quelle évolution pour le mal ? A.Le véritable mal devrait-il avoir besoin qu'on l'interdise s'il était seulement mauvais ? B.Vers une lecture plus contemporaine du mal comme objet de tentation banalisé Résumé de l'exposéInsister sur la présence du mal, n’est-ce pas s’exposer au reproche que Rousseau adressait à Voltaire lorsqu’il lui écrivait : « Vous amplifiez tellement le tableau de nos misères que vous en aggravez le sentiment ». Aucune religion, aucun système de pensée ne prévoit la victoire définitive du mal. Toutes les apocalypses sont suivies d’une parousie et les décadences à leur fin font tourner le cycle du temps. L’abolition du mal fut un grand thème romantique. La dichotomie bien - mal est enracinée dans la représentation des relations à autrui. Mais c’est avant tout une représentation d’origine religieuse : le mal est associé à des figures mythologiques : Enfer, Satan… qui ont notamment été représentées par Bruegel, Bosch… Difficulté de définir la notion. On peut la définir par un système d’interdits. Ce sont par exemple les dix commandements : des normes imposées. Cela définit un système d’obligations morales qui imposent le bien comme critère ultime.

Alors qu’est-ce que le mal ? Le mal est la transgression de l’interdit.. Exemple : L’interdit fondamental est l’inceste. Il s’agit de trouver son conjoint hors du groupe pour créer du lien social. La définition du mal a évolué. Existe-t-il un mal aujourd’hui ? Plus d’extraits de Le mal... -Le mal, source de plaisir ? Le monde de Sade est divisé entre dominés et dominants et les victimes du moment sont insignifiantes aux yeux des vainqueurs. L’indifférence et le mépris sadiques trouvent leurs fondements dans la dissymétrie de la sensibilité : le mal que ressent la victime n’est pas ressenti comme un mal par celui qui la martyrise ; il se peut même qu’il en éprouve un vif plaisir. « Il n’y aurait aucun sens ni aucune nécessité d’interdire le meurtre si l’homme n’y aspirait pas fortement. La passion pour le meurtre est première. ...

... Conclusion Face au mal, trois attitudes sont possibles : la résignation, la fuite et la lutte. La croyance au progrès met fin à l’antique fatalisme qui faisait du malheur des hommes une nécessité. Le mal était une fatalité. Aujourd’hui, le mal existe encore aujourd’hui mais il est largement banalisé, quoiqu’ encore largement craint. Bibliographie Le mal, Paul Ricoeur. Le mal, Essai sur le mal imaginaire et le mal réel, Claude Rommeru. Lettres sur le mal, Baruch Spinoza. La culture générale, Eric Cobast. ...

... Alors qu’est-ce que le mal ? Le mal est la transgression de l’interdit. Exemple : L’interdit fondamental est l’inceste. Il s’agit de trouver son conjoint hors du groupe pour créer du lien social. ← La définition du mal a évolué. Existe-t-il un mal aujourd’hui ? I. De la difficulté de délimiter le mal, naît pourtant sa définition : L’évolution des représentations historiques et religieuses du mal fait de lui une transgression des interdits A : Les représentations historiques et religieuses du mal ont participé à la difficile délimitation de la notion -Evolution des sources et des conceptions du mal. ...

http://www.oboulo.com/mal-25956.html

  • L’existence du mal est-elle un scandale ?

I.Il faut pouvoir adopter une distance adéquate pour pouvoir déterminer si l'existence du mal est ou non un scandale II.L'actualisation du mal et le un critère qui détermine quelle action a trait à l'existence du mal III.L'existence du mal doit être un scandale si on veut pouvoir agir contre elle Résumé de l'exposéSi l’existence du mal ne peut être mise en doute, il serait bon de savoir quelle attitude adopter à son égard. Le mal est en général un objet de désapprobation ou de blâme. Nuisible, il peut être physique - c’est-à-dire lié au corps par la douleur, moral - quand il s’agit d’une faute ou d’un péché, métaphysique - quand il concerne l’imperfection et la finitude de l’homme, ou être vu sous l’aspect de l’injustice. On peut considérer l’existence du mal comme le fait qu’il existe en soi, indépendamment de toute expérience, ou qu’il s’actualise dans le réel en tant qu’expérience interne ou externe. Le scandale quant à lui consiste en une émotion indignée, produite dans le public par des faits ou propos considérés comme contraires aux usages, ou à une morale, qu’elle soit religieuse, athée, ou rationnelle. En tant que remise en cause d’un fait, il implique une rupture et a pour but de changer une situation. Il ne s’agit donc pas de savoir si l’existence du mal est en soi un bien ou un mal, mais voir si elle remet en cause, après l’avoir examiné, une manière de penser ou un ordre établi. Se pose donc la question de savoir dans quelles conditions une existence peut-elle être un scandale, et sous quel point de vue celle du mal en est un, c’est-à-dire que remet-elle en cause. Si on considère que l’homme a en lui la possibilité de faire le mal et que l’on envisage l’hypothèse théologique, alors l’existence du mal peut apparaître comme un scandale. Il en va de même pour le point de vue athée, si l’on considère l’homme comme un être avant tout rationnel et détaché du monde sensible, ce qui lui permet d’acquérir son humanité. Mais le mal n’existe pas en général, il n’est tel qu’en tant qu’il s’incarne dans le particulier, où il devient difficile de savoir où est réellement le scandale. Plus d’extraits de L’existence du mal est-elle un scandale ?... L’existence du mal en général apparaît ainsi pour Kant comme un scandale, c’est-à-dire contraire à la morale. Mais c’est aussi un scandale en tant que cette existence remet en cause l’ordre établi et tente d’en proposer un autre par le respect des impératifs catégoriques. Ainsi, l’existence du mal est bien un scandale au sens étymologique de ‘’piège’’ ou ‘’échelon’’. Le scandale ne doit donc pas exister comme tel, sinon il devient improductif, et donc piège, car il donne l’apparence du mouvement. ...

... Mais alors, pourquoi ont-ils commis un mal ? Le mal commis et le mal subi ne sont que deux variétés d’un même mal. L’existence du mal, quelque soit la manière dont elle puisse se manifester doit donc bien avoir un principe premier, et le principe premier de toute chose est Dieu. « Dieu est la première raison des choses » idem, 1ère partie, §7. L’existence du mal est donc un scandale puisqu’elle remet en cause certains attributs de Dieu qui étaient des notions admises et courantes. ...

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vendredi 21 mai 2010

_______"Ni Dieu,ni maître" Ni chaine, Ni loi et "Sans foi,ni loi" ? Un être humain particulier est-il capable physiquement de se passer de foi et de loi. Admettons que cela soit possible, en avons-nous le droit? (Légitimité)

Thèse : Si on ne peut pas vivre sans lois, on ne peut pas vivre sans foi.

  • Qu'est-ce qu'être désespéré?

Pour moi ni Dieu ni maître implique la libre pensée et la liberté sans foi ni loi la démesure et le non respect des autres

Est-ce qu'on ne pourrait pas déduire de cette réponse :

On peut avoir un Dieu et un maître et être sans foi, ni loi ?

Le mot correct pour une situation de désordre social, sans lois, sans règles,

L’anarchie -anarkhia-, du an-, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement, ou « ce qui est premier ») désigne la situation d’une société où il n’existe ni autorité, ni pouvoir, ni domination, ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut, étymologiquement, également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité. Son symbole se traduit par un A inscrit dans un O.

Le mot anarchie est employé tantôt comme synonyme de désordre social que l’on retrouve dans le sens courant, qui se rapproche de l’anomie, tantôt comme un but pratique à atteindre dans le cadre d'une idéologie comme c’est le cas pour les anarchistes.

Peut-on vivre sans foi ni loi ?

Étymologiquement, "on", qui s'écrivait "om", vient du nominatif du mot latin "homo" qui signifie "homme". "On" désigne donc l'homme en général, l'humanité, mais aussi quelqu'un, un homme quelconque, n'importe lequel, vous, moi, faisant partie de cette humanité.

Peut-on, c'est-à-dire les êtres humains peuvent-ils, vivre sans foi ni loi ? Est-ce possible? (Possibilité logique ou capacité physique)

l'humanité en général est-elle concevable sans les notions de foi et de loi. Est-il logiquement possible de dissocier l'idée d'humanité de celles de foi et de loi ?

un être humain particulier est-il capable physiquement de se passer de foi et de loi. Est-ce viable pour lui? Admettons que cela soit possible, en avons-nous le droit? (Légitimité) En ce sens, on se demande s'il est permis de vivre de cette manière. Ce n'est plus alors une question de nécessité mais une question d'obligation juridique et morale.

Au sens propre, vivre, c'est être vivant biologiquement. Donc vivre, c'est tout simplement survivre. (Ne pas mourir)

Mais dans le cas des êtres humains, "vivre sa vie", comme on dit, ce n'est pas seulement survivre biologiquement, c'est aussi vivre selon ses principes, conformément à ses préférences ou ses aspirations, c'est-à-dire bien vivre. (Jugement de valeur sur la qualité de la vie).

Vivre humainement n'est donc pas réductible à survivre biologiquement.




Vivre sans quelque chose, au sens strict du terme, veut dire "en être privé". Le terme désigne alors l'absence pure et simple.

Mais celui que l'on accuse - car c'est en général une accusation - d'être "sans foi ni loi" est-il privé de toute croyance ou de toute règle ou simplement en contradiction avec les croyances et les règles établies? "Sans" peut vouloir dire aussi "contre". Le terme désigne alors à la fois la privation et l'opposition ou l'exclusion. C'est en ce sens qui les chrétiens appelaient les païens des "sans-Dieu" (athées) . Un païen n'est pas à proprement parler sans dieu, mais il n'a pas le bon dieu du point de vue des chrétiens. Il n'est donc pas sans foi au sens strict du terme, mais sa foi diffère de celle qui est considérée comme la bonne (celle que l'on doit avoir).

Peut-on vivre sans se conformer à la foi et à la loi de la société à laquelle on appartient ?



Foi vient du latin "fides" qui signifie "confiance" mais aussi "fidélité".

Au sens religieux, la foi est la confiance inconditionnelle et souvent irrationnelle que l'on accorde aux croyances religieuses, et en particulier à Dieu. En ce sens, "vivre sans foi" serait ne pas croire en Dieu, ou ne pas lui faire confiance.

Au sens ordinaire, la foi est une ferme croyance qui s'oppose au savoir. La foi, en tant que croyance, est une adhésion qui ne repose sur aucune preuve. Certains philosophes (ex. : Alain) font une différence entre foi et croyance. Pour Alain, la croyance est simple crédulité, faiblesse de l'esprit, alors que la foi serait le courage de prendre le risque de s'engager quand on n'a pas toutes les assurances que c'est un bon choix. Par exemple, la confiance que l'on a en quelqu'un qui nous a donné sa parole relève de la foi. C'est une exigence que l'on s'impose à soi-même et non une faiblesse.

La foi serait donc en même temps une forme d'adhésion et une forme d'engagement. L'homme peut-il vivre sans avoir confiance, en lui-même, en l'avenir, en autrui... et sans s'engager vis-à-vis de soi-même, dans des projets dont la réussite n'est jamais garantie, vis-à-vis d'autrui dont l'engagement réciproque est seulement présupposé...



En science, une loi est une régularité naturelle. Rapport mesurable et constant établi entre des phénomènes. Les lois en ce sens ont un caractère d'universalité et de nécessité: elles sont les mêmes pour tous et partout et on ne peut pas s'y soustraire.

En droit et en morale une loi est une règle conventionnelle. Norme qui régit les relations interpersonnelles et sociales et qui est plus ou moins régulièrement suivie dans une société. Les lois en ce sens ont un caractère de relativité et d'obligation. Elles varient d'un groupe à un autre et si elle doivent être suivies, elles peuvent aussi être transgressées.




Problématique

Rappel : La problématique est l'ensemble des problèmes soulevés par la question du sujet. L'identification de la problématique dépend de l'analyse des termes du sujet.

Les questions ci-dessous ne correspondent pas à la problématique du sujet, mais vous aideront à la dégager.

  • Accroche

(Entrée en matière) "L'homme est un animal politique" disait Aristote, en ce sens qu'il appartient naturellement à une "polis", c'est-à-dire à une cité, à une société.

"Vivre sans foi ni loi" est une expression du langage ordinaire. A qui cette description s'applique-t-elle d'habitude? Sur quoi est fondé ce jugement? On parle quelquefois dans les médias du "crime organisé" . À quoi fait référence cette expression? Que suggère la notion d'organisation? On parle aussi du "milieu" du crime. Qu'est-ce qu'un milieu social en général? Que veut-on dire quand on dit de deux personnes qu'elles ne sont pas "du même milieu"? Que peut-on en conclure du "milieu" au sens de la pègre? Etre "hors la loi", est-ce être "sans loi"? On dit d'une personne qui croit en Dieu qu'elle a la foi. Mais on dit aussi des philosophes du XVIIIe siècle qu'ils ont foi en l'humanité parce qu'ils croient au progrès en général et au progrès moral en particulier. Vivre sans foi, est-ce simplement être irréligieux?

Aristote définit l'être humain comme un "animal politique". Qu'est-ce que cela implique du point de vue du rapport de l'être humain à la loi?

Quelle est la différence entre une loi de la nature et une loi sociale? Les lois de la chute des corps sont-elles les mêmes en France et aux États-Unis? Les lois sur les peines corporelles (ex. la peine de mort) sont-elles les mêmes dans tous les pays? Pourquoi est-ce possible? Qu'est-ce que cela nous indique sur la nature des lois juridiques et morales? Peut-on dire d'un ermite qu'il vit "sans foi ni loi"? Pourquoi? Savez-vous que la terre est ronde, ou croyez-vous que la terre est ronde? Justifiez votre réponse. On a annoncé aux nouvelles hier soir (le 2 décembre 2000) qu'un adolescent avait été assassiné à la Villeneuve à Grenoble. Mettez-vous en doute cette information? Pourquoi? Suffit-il pour un être humain d'être vivant pour vivre comme un être humain?

  • Qu'est-ce qu'être désespéré?

Introduction :

Rappel méthodologique

Entrée en matière : Il faut une "accroche" qui soit spécifique au sujet.

À éviter à tout prix : les affirmations générales pseudos historiques du genre "De tout temps, les hommes ...".

Exemples d'accroches possibles pour ce sujet :

  • 1) Partir d'une définition générale : "L'être humain est un animal social. En tant que tel, il vit avec ses semblables avec lesquels il entretient des relations régies par des règles et qui s'appuient sur des valeurs, des idéaux, des croyances partagées."
  • 2) Partir d'une "mise en situation" : ""Cet homme vit sans foi ni loi !" Que peut vouloir dire une telle accusation ?"

Problématique : Il faut s'appuyer sur l'analyse préliminaire des termes du sujet pour identifier la problématique.

À éviter à tout prix : énumérer les définitions que l'analyse des termes a permis de formuler.

L'analyse des termes du sujet doit être exploitée pour comprendre le sujet mais pas restituée telle quelle dans l'introduction. Ne pas transformer l'introduction en une liste de définitions.

L'introduction pose les problèmes, ne les résout pas. Il ne faut pas répondre dès l'introduction à la question posée.

À éviter à tout prix : les affirmations du genre " À mon avis, on peut (ou on ne peut pas) vivre sans foi ni loi"

C'est dans la conclusion que vous prendrez position. Mais ce ne sera plus une simple opinion (il ne faudra pas dire "à mon avis..."). La conclusion sera le point d'aboutissement d'une argumentation qui la justifie (vous pourrez dire alors "nous voyons donc que..."). Votre conclusion ne sera plus seulement la vôtre, elle sera celle de tout lecteur raisonnable qui aura pris la peine de suivre votre démarche et d'apprécier la justesse de vos arguments.

Il faut bien cibler l'interrogation.

1) Il ne faut pas changer le sujet en vous posant d'autres questions que celles qui sont directement liées à la formulation du sujet.

À éviter à tout prix : par exemple, se demander ici si les lois nous permettent d'être libres ou si la foi nous permet d'être heureux, ou encore si l'État est nécessaire pour contrôler les individus.

2) Ne vous posez pas des questions trop générales. Bien sûr, à la limite, tout se tient et tout sujet peut, de proche en proche, se ramener à la question fondamentale "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?" ("to be or not to be?"). Mais vous n'avez que quatre heures pour résoudre le problème de l'existence du monde! Il est donc plus prudent de restreindre vos ambitions philosophiques en fonction du sujet précis qui vous est proposé. C'est d'ailleurs ce qui est exigé de vous : savoir délimiter la problématique du sujet. Il faut bien distinguer ce que le sujet présuppose sans le remettre en question et qui sert de contexte à l'interrogation, de ce sur quoi, au contraire, il nous convie à nous interroger. Ici, le sujet présuppose que l'on peut (capacité) et que l'on a le droit (légitimité) de vivre avec des règles et des croyances. C'est la capacité et la légitimité de s'en passer qui pose problème.

Exemple d'introduction rédigée

NB : La colonne de gauche contient des indications qui vous permettront de comprendre comment l'introduction est construite (entrée en matière, ciblage du sujet proprement dit puis problématisation) et comment l'analyse des termes du sujet est utilisée par (et non pas plaquée dans) l'introduction. L'annonce explicite du plan est facultative, mais peut être un bon garde-fou, pour vous-même comme pour votre correcteur. (N'oubliez pas qu'il peut avoir plus de 200 copies à corriger. Lui mettre quelques balises peut travailler en votre faveur.)

-Accroche

(Entrée en matière) "L'homme est un animal politique" disait Aristote, en ce sens qu'il appartient naturellement à une "polis", c'est-à-dire à une cité, à une société. Ciblage Point de départ de l'analyse(Ciblage) Affirmation du présupposé du sujet en utilisant la définition de loi et de foi: les êtres humains ont des règles qui les guident et des croyances qui les engagent. En tant que tel, il suit des règles conventionnelles de vie commune et il partage avec ses semblables des principes et des valeurs auxquels il croit, qu'il respecte et qui l'engagent vis-à-vis de lui-même et des autres.

Problématique

(Transformer la question en problème) Utilisation de la distinction entre loi sociale et loi naturelle pour introduire la source du problème : lois et foi n'ont aucun caractère de nécessité, donc peuvent se perdre.

Rappel de l'énoncé du sujet. (Ce n'est pas requis, mais il est souhaitable.) Utilisation de l'analyse du "on".

Distinction entre vivre (humainement) et survivre.

Distinction entre avoir la capacité et avoir le droit. Mais les règles sociales, contrairement aux lois de la nature, ne sont pas nécessaires. Elles varient d'une société à une autre et, à l'intérieur d'une même société, elles ne sont pas suivies par tous avec le même zèle. Elles ont un caractère d'obligation, en ce sens qu'on doit en principe les respecter, mais qu'on peut en pratique les enfreindre ou les transformer: il est toujours possible de les transgresser. De même, les croyances peuvent évoluer. On peut en acquérir de nouvelles et on peut en abandonner.

Si chaque loi que l'on suit peut être transgressée, si chaque foi que l'on entretient peut-être abandonnée, alors on peut se demander s'il est possible de se passer de toute loi et de toute foi : Peut-on vivre sans foi ni loi, "on" étant ici soit un individu humain quelconque, soit l'humanité tout entière ? L'être humain peut-il survivre biologiquement sans s'astreindre à aucune règle et sans entretenir aucune croyance ? Quand bien même ce serait le cas, survivre biologiquement, est-ce suffisant pour vivre une vie humaine, c'est-à-dire digne d'un être humain ? Et si l'on dit de certains individus qu'ils sont "sans foi ni loi" en quel sens faut-il comprendre cette expression ?

Enfin, s'il est possible, en un certain sens, d'être "sans foi ni loi", est-ce légitime ?



Annonce du plan

De préférence sous forme de grandes questions identifiées dans la problématique. Alors, peut-on vivre sans foi ni loi? Cette question en impliquent plusieurs. Dans quelle mesure un être humain est-il capable de vivre ou même simplement de survivre en l'absence totale de loi et de foi? Quoiqu'il en soit, même s'il est impossible de vivre humainement sans foi ni loi au sens strict du terme, n'est-il pas possible de vivre sans partager les règles et les croyances de la société dans laquelle on vit? Enfin nous nous demanderons si cependant une telle attitude est permise.

Développement

Exemple de plan

On ne peut pas vivre sans foi ne loi : il est impossible de vivre sans aucune croyance ni aucune règle On peut vivre sans foi ni loi : il est possible de vivre sans respecter les croyances et les règles de la société dans laquelle on vit. Mais si c'est possible, est-ce permis ? Éléments de développement

Dans ce qui suit, la première partie est développée plus en détail pour illustrer la différence entre les trois éléments d'une argumentation : la thèse, les arguments et les exemples.

1. On ne peut pas vivre sans foi ni loi : il est impossible de vivre sans aucune croyance ni aucune règle

A- Thèse : en tant qu'être naturel, nous sommes soumis aux lois de la nature.

Argument : les lois de la nature ont un caractère nécessaire et universel. Aucun être ne peut y échapper, pas même l'être humain. Vouloir se soustraire aux lois naturelles, ne pas les respecter, peut entraîner la mort. S'il n'y avait aucune régularité dans les phénomènes, aucun ordre dans la nature, il serait impossible de prévoir et d'agir pour organiser notre survie. C'est notre connaissance des lois de la nature (même si cette connaissance n'est pas toujours scientifique) qui nous permet d'utiliser ces régularités pour mieux nous adapter à notre environnement ou mieux adapter notre environnement à nos besoins ou nos envies.

Exemples : Les lois de la chute des corps. Les règles de l'hygiène et de la nutrition. La pesanteur nous empêche de voler, mais c'est la connaissance de ces lois qui nous permet de construire des avions. Notre constitution biologique nous impose des règles de vie. La connaissance de ces contraintes nous permet d'éviter les carences et de subvenir adéquatement à nos besoins.

B- Thèse : en tant qu'être intelligent, nous devons respecter les règles de la logique.

Argument : Aux régularités naturelles s'ajoutent des règles du raisonnement sans lesquelles nous ne pourrions pas connaître ces régularités et en tirer parti. Les règles logiques nous permettent de tirer des conclusions à partir de données déjà admises. Ces règles sont la base de l'anticipation et donc de la prédiction et de l'adaptation. Un être humain complètement illogique serait complètement désorienté puisque son comportement n'est pas gouverné par l'instinct mais par l'intelligence. Il y a deux grands types de raisonnements : l'induction et la déduction.

Exemples : Après avoir vu un grand nombre d'individus mourir, je suis capable de généraliser cette observation et d'affirmer que tous les hommes sont mortels. (Raisonnement inductif) Si tous les hommes sont mortels et que je suis un homme, alors je suis mortel. (Raisonnement déductif)

C- Thèse : en tant qu'être social, nous nous conformons aux règles et aux croyances de notre groupe.

Argument : Il n'y a pas de société sans moyen de communication et sans relations réglées entre les individus qui la composent. Les sociétés humaines ont toutes des langages, des normes et des systèmes de valeurs (des idéaux, qu'il soient laïques ou religieux) qui sont conventionnels. Si ces conventions sont variables, l'existence de conventions quelles qu'elles soient est indispensable. Si, exceptionnellement, un individu peut survivre en dehors de la société, il ne peut pas développer dans l'isolement des capacités proprement humaines (langage, intelligence, moralité ...) qui ne sont pas innées mais acquises par éducation (donc, par définition, par héritage culturel au contact d'autrui).

Exemples : Victor de l'Aveyron, l'enfant sauvage recueilli au XIX e siècle par Jean Itard avait survécu à son abandon, mais vivait dans la forêt comme un petit animal. (Mowgli, le héros de Kipling dans Le Livre de la jungle est tout à fait humain, quoique "sauvage", mais c'est une fiction). L'ermite qui s'isole par choix de la société lui doit cependant son langage et l'essentiel de ses croyances et de ses savoirs faire. S'il s'éloigne ne la société, ce n'est pas pour vivre sans foi ni loi, mais souvent pour mieux vivre selon des règles plus conformes à sa foi.

D- Thèse : Si on ne peut pas vivre sans lois, on ne peut pas vivre sans foi.

Argument : Loi et foi sont indissociables. Toute régularité, naturelle, sociale ou logique, présuppose la croyance en une certaine constance et la foi en un certain avenir. La formulation d'une règle implique la croyance au bien fondé de la règle. S'il s'agit d'une loi naturelle, on la croit vraie, c'est-à-dire qu'on croit que la réalité se conforme effectivement à cette loi ; s'il s'agit d'une règle conventionnelle, on la croit juste, c'est-à-dire qu'on pense qu'elle est conforme à nos valeurs fondamentales. Inversement, la confiance que nous avons en quelque chose ou en quelqu'un entraîne la formulation de règles de vie que cette confiance justifie. Être confiant, c'est se donner pour règle de ne pas douter et s'engager à agir en conséquence.

Exemples : J'observe que, régulièrement, sans exception, le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. Pour pouvoir généraliser cette observation, il faut 1) que je fasse confiance à mes sens, 2) que je sois persuadé que demain ne sera pas différent d'aujourd'hui. Je n'ai pas de certitude, mais je le crois fermement. La règle "le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest" dépend de cette confiance. Inversement, si je crois que le soleil se lèvera demain comme il s'est levé hier et aujourd'hui, je peux me donner comme règle de me lever moi-même avant (ou après !) le lever du soleil. La communication n'est possible que parce que nous présupposons que les autres respectent les mêmes règles syntaxiques et sémantiques que nous. Quand mon voisin dit "il pleut", je présuppose qu'il veut dire qu'il pleut. Il n'est pas inimaginable qu'il veuille dire autre chose (il peut avoir un code secret que j'ignore), mais d'une façon générale, l'organisation de notre coexistence exige que normalement je suppose que ce n'est pas le cas. Enfin, d'une façon générale, vivre en société, c'est à la fois suivre les règles de cette société et croire que les autres en font autant.

Transition : Mais justement parce que les lois conventionnelles sont des règles transgressables on peut être hors la loi ; et puisque la foi est un acte d'adhésion volontaire, on peut être mécréant.

  • 2. On peut vivre sans foi ni loi : il est possible de vivre sans respecter les croyances et les règles de la culture dominante.

A- On peut ne pas appartenir à la même culture : Exemple: l'étranger.

B- On peut vouloir transformer la culture à laquelle on appartient : Exemple : le contestataire, tel Diogène le cynique

C- On peut enfreindre la loi sans y être étranger et sans la contester : Exemple : le hors la loi.

NB : En chaque cas, il faudra montrer la nature de la transgression et dans quelle mesure il s'agit moins d'être privé de loi ou de foi que de s'opposer (de trois façons essentiellement différentes) à un ensemble particulier de lois et de foi.

A- Non : la loi punit ceux qui ne la respectent pas. Une société doit pouvoir croire, en principe que le droit chemin est le chemin du droit : il faut respecter et faire respecter la loi.

Le judiciaire

B- Oui : Si la loi est injuste, celui qui la rejette a non seulement le droit, mais le devoir de le faire.

Ne pas confondre légalité et légitimité. Ce qui est illégal n'est illégitime que si la loi elle-même est juste.

légal/légitime

C- Non : Car résister à l'injustice contre le droit n'est pas vivre sans foi ni loi puisque c'est justement au nom de valeurs supérieures auxquelles on croit que se fait cette contestation, quand elle est légitime.

Le respect, la Déclaration Universelle des Droits de l'homme sont des normes (donc des lois). Mais on ne peut pas à proprement parler prouver que ces normes sont bonnes. Elle font donc l'obje d'une intime conviction (acte de foi).

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