____Le "Noir" Froncophiles d’aujourd’hui envers la France : “Ma peur est une rédhibition d’amour”. Nos frères "Noir" anglophiles, il faut l’admettre, font montre de plus d’indépendance et partant de moins de “diplomatie” dans le
Par http://www.777-mafia.com/us/home, mercredi 6 janvier 2010 à 19:55 :: __ L'Oracle imbibé(e) de sang: « territoire sans maître ». un demons ne se reconnait pas de maitre "Démon en armure" :: #2973 :: rss
Et bien hélas, de l’avis des francophones d’Afrique, la France demeure, en ce début 21ième, ce pays de l’Occident qui s’oppose et/ou se refuse de faciliter la transition de l’Afrique vers la démocratie et la mise en place d’Etat de droit.
Les nations et les peuples africains débutent ce siècle avec un choix simple et clair : laisser à la fin de ce siècle, une Afrique dialoguant d’égale à égale avec l’Occident et compétitrice de l’Asie montante ou condamner les générations futures aux lendemains difficilement imaginables.Nous nous devons d’éliminer la seconde hypothèse pour nous pencher sur l’objectif honorable des peuples, celui qui tient compte des intérêts supérieurs des nations, à savoir, de ceux qui viendront après nous, ces fils et filles de cette Afrique de nos rêves et de nos réalités. La voie pour y parvenir est tout autant simple que complexe et peut défier l’imaginaire humain.
Nous avons évoqué plus haut la mise en place d’un environnement sociopolitique propice au développement en mettant en exergue les deux conditions préalables incontournables. Une fois ce cadre mis en place nous assisterons à un déclenchement automatique de la seconde phase qui à notre avis exigera des pays africains une intégration économique régionale très active. A ce niveau, nous voulons, avec votre permission et en toute humilité, évoquer une expérience personnelle. Ce fut, il y a une trentaine d’années, nous venions de débuter la première année de notre vie professionnelle comme jeune fonctionnaire.
La Direction où nous venions de débuter notre vie de jeune fonctionnaire de la Fonction Publique se voit confier la coordination de l’organisation d’un Colloque nationale sur la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Des panels de hauts fonctionnaires, des aînés dont la qualité professionnelle, l’expertise et l’abnégation au service de la nation continuent à ce jour de nous imposer respect et admiration. Ils étaient de tous les Ministères impliqués dans la gestion de la jeune entité d’intégration régionale.
Par ailleurs, nous allons poursuivre notre réflexion en partageant avec vous ces commentaires d’analystes financiers sur l’une des chaînes américaines. Il y a quelques mois de cela, nous suivons une discussion sur l’évolution du marché boursier aux USA et l’un des quatre analystes d’évoquer l’évolution de l’Asie (économie asiatique). Ce dernier laissa entendre que pour pouvoir tenir la compétition dans les années à venir, seul le pays de l’Occident qui aura l’Afrique se sera bien positionné, car selon lui ce continent recèle de grandes richesses. Les autres analystes, partie prenante de la discussion n’y firent aucune objection.
C’est dire que les Africains sont les seuls à ne pas réaliser une si flagrante réalité. Et bien, l’Afrique est un continent riche, riche de la qualité des ces fils et de ces filles, riche des immenses ressources naturelles, don du Créateur. Le seul frein à son développement : la dictature qui engendre corruption, embrigadement en bloquant l’explosion du génie africain. Voici pourquoi, à l’instar d’honorables fils et filles, nous avions humblement décidé de rester inflexible dans notre lutte pour l’Etat de droit, la démocratie sans compromis d’avec le mal dictatorial. Certes, nous ne sommes pas un saint, nous traînons avec nous des fautes, des erreurs et des péchés mais nous refusons d’y ajouter le péché social comme l’écrivait ce prêtre africain. Péché par lequel des hommes se laissent réduire ou se réduisent au silence par peur des souffrances humaines et de la destruction dictatoriale ou pire pour des biens matériels et des postes d’enrichissement facile et de détournements.
Les Africains doivent se rendre à l’évidence que défendre la liberté, se battre pour la démocratie, l’Etat de droit ne requiert pas d’eux d’être des saints car si tel était le critère ce monde sera vidé de grands hommes et de libérateurs. Oui, ces hommes hors du commun que nous vénérons l’avouent avec humilité et modestie et c’est tout à leur honneur qu’ils ne sont ni des saints et/ ou des messies. Il y va de l’avenir des ceux qui viendront après nous et le prix à payer sera cher, bien cher. Pour ce qui nous concerne, nous continuerons de croire en cette vérité divine : “A brebis tondu, Dieu mesure le vent”.
L’Afrique est à la croisée des chemins et les Africains indépendamment de leurs âges et conditions sociales sont appelés à consentir d’immenses sacrifices pour un continent qui ne s’exprime point par la voix de représentants d’autres continents mais de par ses propres fils et filles. Un continent avec des pays qui retrouvent leurs places dans le concert des nations. Un continent avec des pays représentés proportionnellement au Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Un continent qui ne reçoit point d’ordre mais n’en donne point aux enfants des autres continents mais participe dans le cadre de la coopération internationale sur une base égalitaire à la gestion des affaires du monde, de notre village. Voici l’Afrique de la fin de ce siècle, l’Afrique de nos rêves et de nos réalités.
Il y a un peu moins d’un siècle de cela, qui aurait prédit que la Chine serait le bailleur de fonds du monde occidental et leur marché de choix où les investisseurs se bousculent au rythme de la délocalisation. Qui peut toujours rester sceptique à l’idée qu’à la fin de ce siècle l’Afrique devienne le bailleur de fonds de l'Europe ? Il appartient aux Africains de relever ce défi qui est bien à leur portée.
Les artisans de telles grandes transformations ne seront pas au rendez-vous et c’est ce qui donne ce sens profond de devoir à toute lutte pour la postérité mais dans cette Afrique de la communion des saints et de l’éternité selon nos traditions, ils vivront ces moments de joie et de fierté légitime. Et, leur descendance verra jaillir de l’au-delà, la voix mélodieuse des deux éternelles divas africaines, fredonnant cette chanson célébrant l’Afrique des nations et des peuples ; nous citons : Umm Kulthum et Miriam Makéba.
Nous vous remercions de léguer aux générations futures cette Afrique de nos rêves et de nos réalités
© Correspondance particulière (Camer.be) : Mamavi Sylvain ATTIGLAH
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En dépit de l’apparence, la désillusion du francophone d’Afrique ne peut s’exprimer mieux à notre sens qu’en nous référant au fameux livre de Cheick Amidou Kane “ L’aventure ambiguë” où l’auteur écrit, parlant du sentiment qui anime le colonisé d’hier, le francophone d’aujourd’hui envers la France : “ Ma haine est une rédhibition d’amour”.
L’Afrique est essentiellement anglophone et francophone et dans une bonne mesure lusophone et enfin castillane pour l’un de ces Etats.
Il nous souvient de nos années d’étudiant que nos frères anglophones aimaient à nous traiter d’assimilés et de béni oui, oui, de la puissance coloniale : la France. Ils n’ont pas entièrement tort même si une telle caricature ignore certaines réalités. Francophones que nous sommes, nous tirons une fierté naturelle d’être partie prenante d’une telle grande culture marquée du sceau de célèbres dramaturges, des encyclopédistes et bien évidemment du cartésianisme.
Pour reprendre cette idée chère au feu Président Léopold S. Senghor, écrivain et académicien français, il s’agit d’une Afrique, actrice de cette civilisation de l’universel. Nos frères anglophones, il faut l’admettre, font montre de plus d’indépendance et partant de moins de “diplomatie” dans leur attitude (Il y va des nuances philosophiques de deux systèmes coloniaux).
C’est dire qu’en dépit de cette querelle fraternelle entre anglophones et francophones, fait typique au folklore africain, le constat est établi : la régression sur tous les plans de nos pays respectifs n’est plus à démontrer. Ce qui nous ramène au titre de cette présentation et/ou réflexion.
source : http://www.africatime.com/guinee/nouv_pana.asp?no_nouvelle=489668&no_categorie=2
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