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lundi 13 décembre 9999

_____La matrice invisible...Qu'est ce que l'éveil de l'esprit? LA CONCEPTION MYSTIQUE DE L'HOMME KHEMET TA MERIT NETERU(LA TERRE DES NOIRS AIMEE DES DIEUX)

Mboté BéNa KONGO

Certains continuent à PENSER qu'ils n'existent pas de RELIGION NEGRO-EGYPTIENNE et ces personnes se tournent vers les RELIGIONS ETRANGERES telles que le CHRISTIANISME,l'ISLAM, le JUDAISME, le BOUDDHISME, l'HINDOUISME, rejetant le BUKONGO, le VODU, le BWITI, bref toutes TRADITIONS NEGRO-EGYPTIENNE MILLENAIRE...

Les ANCIENS EGYPTIENS ont SURPASSER toutes ces NOUVELLES RELIGIONS qui elles-même s'INSPIRENT de la SOURCE UNIQUE : KHEMET TA MERIT NETERU(LA TERRE DES NOIRS AIMEE DES DIEUX).

Le PEUPLE NOIR est aliéné par les SYSTEMES de pensée métaphysique des ETRANGERS...

Le PEUPLE NOIR néglige ses SYSTEMES MILLENAIRES qui n'ont rien à ENVIER aux SYSTEMES DES ETRANGERS...

Le PEUPLE NOIR doit RETROUVER et FAIRE CONFIANCE à ses SYSTEMES METAPHYSIQUES MILLENAIRES...

LE PEUPLE NOIR, REVEILLE-TOI CAR LE TEMPS EST VENU DE MONTRER AUX ETRANGERS, QUE TU ES LA LUMIERE DU MONDE (KIA KUA NZA).

Mon CORPS PHYSIQUE est commandé par des automatismes précis. Quand je dors je n'oublie pas de respirer ; après avoir pris la nourriture, je ne donne pas le signal de la digestion. Mon activité volontaire en somme est FORT MINCE.

De même pour l'ACTIVITE PSYCHIQUE , je ne choisi pas mes REVES ; je ne puis m'empêcher des souvenirs de s'imposer à mon ESPRIT. Mon MENTAL comme mon CORPS se passent bien de ma VOLONTE. Mon MENTAL est un foyer permanent d'informations spontanées, un CENTRE D'ENERGIE, et cette ENERGIE est brassée dans le creuset de l'UNIVERS qui est lui-même ENERGIE. Or cette ENERGIE dont les infinies variations constituent l'étoffe même du MONDE VISIBLE et INVISIBLE est une SEULE ENERGIE.

C'est le SOLEIL et son FLUX D'ENERGIE qui suscita le premier pas dans l'INVISIBLE : il existe dans l'AIR une PRESENCE BRULANTE que les mains ne peuvent appréhender et qui pourtant fait GERMER le blé et réjouit les coeurs ; il existe partout une INVISIBLE et RAYONNANTE PRESENCE.

Cette PRESENCE, KHEMET a maintes fois tenté de la représenter où nous voyons des RAYONS SORTIR du DISQUE SOLAIRE et parfois des DIVINITES représentant le DIEU SOLEIL.

L'être humain est plongé dans le flux permanent d'une INSAISISSABLE ENERGIE et le monde entier baigne dans de permanents courants d'ENERGIE. Le FLUIDE DE VIE peut aussi imprégner les OBJETS : des statues, des totems, des arbres, des pierres, etc...

Au moment de la création du monde, TEM (ATOUM) en suscitant les dieux SHU et TEFNUT plaça ses bras autour d'eux pour leur donner son KA (ESSENCE DIVINE) ...L'ENERGIE VITALE (KA) jaillie de la SOURCE DIVINE passe en cascade des DIEUX aux ROIS, des ROIS aux HOMMES , et des HOMMES aux OBJETS...Le MONDE ENTIER est en somme un grandiose carrefour où s'échange la VIE VIBRANTE D'ENERGIE...

Le DIEU SOLEIL rayonne, les DIEUX nés de lui rayonnent et toutes les manifestations de ce monde rayonnent aussi.

KHEMET a proclamé sa CONFIANCE en la DIVINE ENERGIE que dégage l'être humain : NETER (DIEU) a créé pour les hommes une FORCE SURNATURELLE (HEKA) comme une ARME pour modifier les cours des évènements...

L'HOMME appelle et les DIEUX sont à l'ECOUTE...

HOMME NOIR POURQUOI TE TOURNES-TU VERS LES DIEUX ETRANGERS QUI NE T'ECOUTERONT JAMAIS???

TEM KHEPRI RA AMEN PTAH HERU DJEHUTY KHENSU MENTHU OUSIRE ASET NEKHEBET OUADJET HETHERU MOUT SHU TEFNUT GEB NUT ...SONT LES NOMS DIVINS QUE TES ANCETRES VENERAIENT HONORAIENT DU MATIN JUSQU'AU SOIR CELEBRANT LA DIVINE ENERGIE DIVINE EMANANT DE L'UNIQUE DISQUE SOLAIRE...

CETTE ENERGIE DIVINE EST CELEBREE DANS TOUTE "KATIOPA" SOUS LES NOMS SACRES SUIVANT :

- OMAKONGO OKONGO AKONGO NE MUANDA KONGO (BAKONGO)

- OLODUMARE OLORUN (YORUBA)

- ONYAME ODOMANKOMA (AKAN)

- MAWU SEGBO LISA (ADJA EWE FON)

- MUANGA KOKO-AKaNZA NZAMBE-APONGO (MITSOGHO)

- EYO ZAME MEBEGHE KARE MEBEGHE ZONG MEBEGHE (FANG)

- MAWEJA NANGILA (BALUBA)

- AMMA NOMMO (DOGON)

- MAA N'GALA FARO (BAMBARA)

- etc...

Pour les BAKONGO , NE MUANDA KONGO est la SOURCE DE LA VIE de la CHALEUR et de la LUMIERE pour toute l'humanite et toutes les créatures de notre système solaire et au-delà. NE MUANDA KONGO EST LE NOM DE L'ESPRIT SOLAIRE APPELLE AUSSI OMAKONGO OKONGO KONGO KALUNGA.

Pour les FANG , AKI NGOSS (OEUF DE CUIVRE) est la MATRICE DE LA VIE ayant par son ECLATEMENT crée la VIE dans le VIDE COSMOS. TOUT ce qui est sorti d'AKI NGOSS est IMMORTEL ainsi l'HOMME devra par un long parcours INITIATIQUE retrouver son IMMORTALITE car il est un FRAGMENT de AKI NGOSS...

Pour les BALUBA, le SOLEIL est une part de la VIE DU CORPS DES CREATURES DE LA TERRE. Il a répandu la LUMIERE parmi toutes les créatures pour qu'elle les réchauffe et les excite...

Pour les MITSOGHO,MUANGA le DIEU CREATEUR a créé l'HOMME en mettant une CHALEUR à l'intérieur de ce dernier. Quand il meurt l'AIR part vers MUANGA. MUANGA est le SOUFFLE DE VIE qui anime le MONDE VISIBLE et INVISIBLE.

Pour les DOGON, AMMA le DIEU COSMQUE anime l'UNIVERS...Son NYAMA (FORCE VITALE) est une ENERGIE qui est répartie dans tous les animaux, végétaux, dans les êtres vivants, les êtres surnaturels, dans les choses de la nature...

Pour les BAMBARA, l'HOMME est le principe de la nature. Il est le GRAIN DU MONDE et à ce titre le REFLET DE LA TOTALITE DES ETRES ET DES CHOSES . Pour faire appel aux FORCES SPIRITUELLES et les promouvoir les BAMBARA utilisent la PRIERE, l'OFFRANDE, le SACRIFICE. Des RITES ORAUX et MANUELS sont exécutés en tous lieux, en tout temps. Ils prient le ciel , les points cardinaux, les génies ; ils sacrifient sur les pierrres, la terre, les arbres, les points d'eau, comme les autels dans les sanctuaires.

Pour les YORUBA, les AKAN, les ADJA EWE FON , l'ETRE SUPREME est lié à l'HOMME car il est un RECEPTACLE DE LA DIVINITE... Des PURIFICATIONS sont nécessaires pour COMMUNIER avec la DIVINITE ; ils existent des INTERDITS ALIMENTAIRES, des INTERDITS CULTUELS,etc...

La notion du KA est appellée en AFRIQUE NOIRE : ASHE, NYAMA, NYAME, KI, KA , etc...

Le KA a pour réservoir le DIEU SOLEIL qui est son REGENERATEUR, , son CREATEUR , son DISPENSEUR...

Pour ceux qui voudront APPROFONDIR ces HAUTES CONNAISSANCES car le BUT PRINCIPAL est de vous ORIENTER vers les TRADITIONS NEGRO-EGYPTIENNES.

Voici quelques ouvrages à lire :

- LES DOGONS NOTION DE PERSONNE ET MYTHE DE LA CREATION (HARMATTAN)

- LE MVETT L'HOMME LA MORT ET L'IMMORTALITE (HARMATTAN)

- LES DESCENDANTS DES PHARAONS A TRAVERS L'AFRIQUE (OSIRIS AFRICA)

- ESSAI SUR LA RELIGION BAMBARA (PRESENCE AFRICAINE)

- CONNAISSANCE ET INTUITION (SERVRANX)

BONNE QUETE INITIATIQUE...

YENGE KIENO

INGETA

http://mbutamassee.afrikblog.com/archives/2008/07/30/10085281.html
****

L'éveil de l'âme consiste à voir au-delà des apparences de la matière, au-delà de l'illusion de la propre conscience de son corps. "Etre éveillé" n'est pas "être conscient". Etre conscient c'est être présent à la vie et à la réalité du corps. Etre éveillé c'est être aussi présent à la vie et à la réalité de l'âme. Être totalement éveillé c’est être présent à la réalité de l’esprit... Car à la base de l'âme se trouve l'esprit. Tout être qui dépasse son âme et accède à sa propre origine accède à son esprit. Mais il n'atteindra jamais le rang des anges et demeurera toujours lié à la Matrice Universelle. Etre éveillé ne veut pas dire être actif, en fait l’activité est inversement proportionnelle à l’éveil. Ce qui ne veut pas dire non plus que ceux qui sont éveillés sont des fainéants. Un être éveillé accomplira toutes les tâches qui lui incomberont dans sa vie, mais passera son temps libre dans la réflexion et la méditation et non pas sur les routes, dans les magasins, dans les musées, les parcs d’attractions ou les stades de football. Tout cela n’aura aucun intérêt pour lui. Surtout s'il s'agit d'un esprit et non d'une âme... car n'oublions pas que des esprits aussi sont incarnés parmi nous. Et cela ne voudra pas dire non plus qu’il n’ira pas… Cependant il s’y rendra toujours dans des circonstances précises et occasionnelles. Si la majorité de tous les êtres éveillés préfèrent vivre en ermite, bon nombre d’entre eux aussi demeurent confrontés à leurs congénères en permanence.



Il y a trois éveils, le premier qui est l'éveil de l'ego, le deuxième qui est l'éveil de l’âme et le troisième éveil qui est celui de l'esprit. Ce troisième éveil n'est pas obligatoire pour l'atteinte de l'éternité. Mais ce troisième éveil modifiera le monde dans lequel l'être la passera.

Qu’est ce que l’éveil de l’ego ? être conscient de soi et de son corps est une chose, l’éveil de l’ego en est une autre. L’éveil de l’ego c’est quand une personne ne s’identifie plus à son corps pour se savoir être elle-même, mais elle ne s’identifie pas davantage à son âme. Elle sait que son apparence est le corps mais elle sait que son être profond est au-delà du corps. Elle est devenue un ego. Le corps prend sa place dans le monde, l’ego prend sa place dans le corps. Le corps ne s’éveille pas, il capte la conscience alentour. Devenu conscient le corps enclenche l’ego qui est la perception de lui-même. Lorsque l’être se met à réfléchir sur son propre ego alors il parvient à l’âme. En somme l’ego est la perception de soi qui relie le corps à l’âme.

L'éveil c'est quand l'être ne se prend plus pour l’identité sous laquelle il apparaît aux yeux des autres. L'individu, étranger à sa propre histoire, voit la Grande Histoire du Monde.

L'éveil c'est faire la différence entre ce qui est véritablement notre SOI et l’aspect extérieur que le monde voit de nous, aspect qui ne concerne que la vie en cours. Le Soi regroupant toutes les expériences présentes et passées.

L’éveil ne veut pas dire "savoir que l’on existe dans le monde", mais savoir que l’on existe aussi hors du monde". Savoir que l’on existe dans le monde c’est prendre conscience du support du corps et non pas de l’âme ou de l’esprit. C’est tout simplement être conscient d’être en vie.

Le corps est activé par la naissance, l’âme n’est pas éveillée par la naissance du corps, ni même par la prise de conscience du corps. L’éveil c’est ressentir en soi l’immatérialité et l’éternité de sa propre identité. C’est par conséquent atteindre une lucidité en soi qui développe l’empathie et la compassion pour tout ce qui est dans l’univers. C’est en final voir ce qui est sans vouloir s’inclure dans ce qui est apparent. C’est voir l’illusion universelle. C’est savoir que l’on vit dans le visible et l’invisible en même temps.

Ceux qui ne croient qu’en la vie universelle revivront éternellement jusqu’à ce qu’ils envisagent une vie immatérielle entre la vie universelle et la vie immortelle. Que cette vie immatérielle soit toujours liée à la forme, dans une matière subtile, c’est à dire dans des mondes au-delà de notre matière mais toujours dans la Source Mère comme l’est l’univers (monde des âmes), ou qu’elle ne soit plus liée à la forme, c’est-à-dire dans les mondes de Lumière de l’Etre Suprême (monde des esprits).

Celui qui ne peut envisager la vie immatérielle renaîtra sans cesse à la matière jusqu’à ce qu’il puisse, à la fin des temps, atteindre la matière immortelle, celle du Grand Jardin. C’est pourquoi le nombre d’incarnés ne cesse d’augmenter. Hormis les âmes nouvelles il y aussi toutes celles qui recommencent en permanence car ne pouvant demeurer en astral faute d’accéder à la notion de l’immatériel.

L’éveil commence toujours par l’opposition aux autres puis par l’opposition à soi-même..... ce qui entraîne, dans les deux cas, un mal être…. Il s'ensuit alors un questionnement permanent, une accusation des autres, de la société, de la divinité, un dénie même de toute émanation supérieure. Puis les doutes surgissent. Ils couvrent tout : - la réalité extérieure : est-ce que tout cela existe bien, suis-je bien réel, peut-être que ce sont les autres qui n'existent pas, je suis seul dans ce vaste cirque ??? - le sens de la vie : ma vie sert-elle à quelque chose, pourquoi suis-je là, à quoi sert toute cette violence, toute cette souffrance, toute cette injustice, mais que fait donc la haute autorité invisible ??? etc.

Et tous ces doutes finiront par entraîner l'être à la recherche de lui-même qui le conduira vers la foi, vers l’âme, vers l'Esprit, vers le Soi. Mais pour cela il devra lâcher prise au côté visible des choses, à tout ce qui est concret, intellectuel ou scientifique. Pour atteindre l’invisible il faut se soustraire du visible. C’est là que réside le problème, car pour dépasser le visible il faut déjà croire à l’invisible. Il est impossible d’obtenir la moindre preuve concrète du monde invisible puisque celui ci se trouve hors de notre "visible", hors de notre portée naturelle. Seule notre âme peut y pénétrer, mais si notre conscience est demeurée ancrée à notre corps, notre âme ne parviendra pas à ces mondes invisibles et notre raison affirmera que ceux-ci n’existent pas.

Rappelons que la foi n'est pas seulement religieuse, qu'elle est avant tout une affaire personnelle et que la spiritualité ne doit jamais être confondue avec la religion.

Etre éveillé ne veut pas dire être intellectuellement au top niveau. L’intellect n’entre pas en ligne de compte. Plus l'on pense, plus l'on raisonne, plus la matière est forte, plus la matière dirige. On a besoin du raisonnement pour que l'ego qui est le lien entre notre corps et notre âme soit conscient, mais il ne faut pas s'enfermer dans son raisonnement. Toute théorie doit rester ouverte si l'on veut que son âme puisse s'envoler vers les mondes subtils.

Aimer la Vie

L’âme éveillée aime la Vie. Aimer la vie n’est pas aimer la société ou la civilisation dans laquelle on se trouve. Ce n’est pas aimer danser, aller au cinéma, ou accumuler des richesses…. Aimer la vie c’est vouloir demeurer soi, en dehors de l’apparence du moment. Aimer la vie c’est simplement vouloir continuer à exister. Peu importe où et comment.

La conscience d’être est liée au support matériel, soit au corps, l’éveil est lié au "soi" immatériel qui est l’âme.

Les trois éveils de l’individu

Le premier éveil est toujours lié à la vie extérieure et forme l'ego. Le deuxième éveil est toujours lié à la vie intérieure, c’est lui qui permet à l’âme de se sonder elle-même.

Lorsque l’ego se met en place il est attiré par la vie, la compétition, le concret, par le besoin de s’imposer, son mot d’ordre sera vaincre les autres . Mais lorsqu’il en sera à son deuxième éveil, son mot d’ordre sera se gagner soi-même.

En somme le premier éveil est l'éveil de l'ego : je suis ce que je suis et je me détache de ce tout qui m'englobe, pour cela je m'y oppose. Je vais donc revendiquer ce que je ressens au fond de moi. Si je suis de polarité négative (yin) je vais revendiquer mon besoin de tranquillité et d'inaction, si je suis de polarité positive (yang) je vais revendiquer mon besoin d’agir et de pouvoir.

Le deuxième éveil est celui de l’âme: je suis davantage que ce que je parais être, puisque mon identité ne se limite pas à mon corps d’aujourd’hui. Et là…. sondant mon âme je me découvre. Je vais, seulement maintenant, découvrir ma polarité, savoir si je suis la première âme que l'onde a créée (yang) ou si je suis la deuxième âme (yin) créée sur le retour de l'onde. Là je vais comprendre que j’ai une âme sœur qui est mon complémentaire.

Dans le premier éveil on s’impose, on joue le jeu de la matière, on lutte, on combat, on possède. Le premier éveil attache l’être à la matière pour le rendre indépendant et conscient de lui-même. Dans le premier éveil l’être se cherche. La matière doit alors lui fournir toutes les possibilités pour lui de se construire. La matière l’attirera dans tous les domaines. Pouvoir, sciences, argent, honneurs, compétitions et guerres pour les yang..... vacances, plaisirs, arts et amours pour les yin, seront les moyens pour atteindre à la conscience de chaque âme. Le premier éveil nécessite d’aller au bout de ses rêves, de ses fantasmes et de ses désirs. D’aller au bout de toute chose et de soi pour pouvoir un jour tout dépasser et au final se dépasser soi-même en acceptant toutes ses faces. On est dans la vie, on est dans la forme, on est dans l'action ou l'inaction, on est dans le monde de l'âme, chacun voulant s'imposer dans sa sphère personnelle ou s'opposer à ce qui est. On construit son ego, on consolide son corps astral.

Dans le deuxième éveil on s’affranchit de l’ego. On parvient au soi. Certaines âmes peuvent s’arrêter là et attendre la vie immortelle que la fin des temps leur apportera.

Car il en est d'autres, celles qui ne sont pas vraiment des âmes mais des esprits, c'est-à-dire tous les êtres de ce monde qui ne sont pas nés de la matrice mais de la Lumière et qui devront obligatoirement accéder au troisième éveil pour atteindre leurs libérations.

Dans le troisième éveil, celui de l'esprit, on s’affranchit de l’Univers.

L’important à retenir est que le premier éveil sert à entrer dans l’univers et à se construire soi-même dans le monde extérieur, le deuxième éveil porte sur la construction de soi et le troisième doit permettre de sortir de l’univers.

C’est à dire que pour sortir de la vie il faut déjà y être entrer. Ainsi tout un tas d’individus vivent dans une sorte de détachement indifférent, planant sur des sommets évasifs et se croient aux portes de la Divinité tandis qu’ils ne sont encore jamais entrés en eux-mêmes et qu’ils n’ont encore jamais construit leur monde intérieur. Pour sortir de l’univers il faut déjà y entrer. Donc… on y entre, on se voit, on se construit puis on en sort et là on n’escalade plus l’Himalaya de ses connaissances spirituelles livresques mais on construit son propre monde intérieur. Là, on est dans l’éveil. Tant que l’on a besoin de se référer à un rituel, à des mantras, à des prières, à des contorsions gestuelles que d’autres pratiquent, on n’est pas éveillé. Quand, après avoir fait le tour des expériences des autres, "je" me pose, "je "décide ce qui "me" convient et "je" trouve "mes" propres formules et "ma" propre voie, alors là "je suis" éveillé.

Quand l'éveil est absent chacun joue le rôle de l’univers. A noter qu'un éveil absent n'est pas un cerveau ou un corps inactif. Un individu peut occuper son cerveau à mille connaissances et son corps à milles activités et ne pas s’éveiller. Plus l'être est conditionné par la société dans laquelle il vit, plus son éveil est nul, plus son corps ou son cerveau sont occupés.

Le premier chemin d'éveil fera que l'individu ira le plus haut possible dans la vie extérieure (même une âme de polarité yin) et le deuxième et troisième éveils feront que l'individu descendra le plus bas possible en lui-même pour, éclairant ses propres ténèbres, les annuler (même une âme de polarité yang).

Les âmes, qui sont toutes filles de la matière voudront réunir tout ce qui est différent tandis que les âmes déclenchées par les esprits, réuniront tout ce qui est semblable. En somme les premiers mélangent, les deuxièmes trient. Les deuxièmes, plus liés à l’esprit qu’à la matière, aiment l’ordre. C’est là qu’il ne faut pas confondre l'intolérance avec l'ordre.... Tous les esprits recherchent l'ordre. Celui-ci induit l'idée de séparation des genres, des groupes, sans impliquer celle de l'intolérance. Souvent dans notre monde la tolérance induit le désordre car on fait rimer la tolérance avec le mélange et le mélange avec l’irrespect des autres. Tandis que l'éveil conduit toujours à la tolérance et à l'ordre. Pour que chacun puisse se réaliser personne ne doit être mélangé, dans le sens où chacun, mélangé aux autres de natures différentes, serait étouffé par la masse de ces autres qui lui sont contraires. Il ne s'agit pas d'intolérance aux autres mais de suivre le chemin de sa propre nature. Chacun doit pouvoir s'exprimer librement.

Opposition Acceptation Dépassement

Toute âme, dans un corps passera par trois stades d’évolution : Opposition - Acceptation - Dépassement. Et aura pour ce faire deux modes d’action : Actif (yang) ou Contemplatif (yin). Lorsque le corps l'emporte l’être devient réactif. Il regarde le mouvement extérieur. Il laisse participer sa forme à l’action du monde. Et cela que l'âme soit yang ou yin.

Lorsque l'âme l'emporte sur le corps l’être devient contemplatif. Réflexion et méditation sont ses mouvements intérieurs, l’être absorbe le monde extérieur pour le conduire vers son monde intérieur. Il observe le monde, son déroulement, mais participe le moins possible au monde. Il est dans l'éveil de l’âme. Peu importe que l’âme soit de pôle positif ou négatif. La méditation n’est pas réservée aux personnes à tendance yin, mais elles ne la pratiqueront pas de la même manière.

En règle générale les âmes à pôle positif sont acteurs (ouvriers, patrons, dirigeants …) de la société dans laquelle elles se trouvent. Les âmes à pôle négatif sont spectateurs (rentiers, artistes, marginaux, rêveurs, sans profession) de cette même société. Les esprits, qui eux ont une âme qui n'est ni yin ni yang, sont généralement des ermites, des personnes qui se retirent du monde, qui vient en harmonie avec la nature et les animaux...)

En somme c’est par leur silence qu’on reconnaît les éveillés. C’est par leur turbulence qu’on reconnaît les endormis. C’est par sa révolte qu’on reconnaît celui qui est dans sa phase d’éveil.

Ce sont souvent les rôles masculins qui permettront à une âme de pôle négatif (yin) de s’éveiller. Une fois éveillée, l’âme yin ne revivra plus un rôle féminin dans la soumission.

Idem ce sont souvent les rôles féminins qui permettront à une âme de pôle positif (yang) de s’éveiller. Là aussi une fois éveillée l’âme yang ne revivra plus un rôle masculin dans le commandement.

http://www.aux-ames-pionnieres.com/spiritualtrek/4eveil.html

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lundi 6 décembre 9999

____Sujet psycho: Comment reconnait-t-on une"chieuse".. A quoi reconnait-on la folie? -Lorsque on perd tout sauf la raison d'être!.. & Qu'est ce qu'un fou? Guerit-on de la folie? Comment la reconnaître? Peut-elle revêtir plusieurs formes?

Bonjour à tous et à toutes,



Voila je me demande si ma petite amie n'est pas une "chieuse", nous sommes ensemble depuis 2 mois. C'est la première fois que je sors avec une femme qui est spontanée. J'ai l'impression par moment que c'est une "chieuse" mais je ne suis pas sûr.



Je vous demande votre avis pour savoir comment reconnaître une femme dite "chieuse".



Par avance merci.



Ulysse 31 http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/comment-reconnait-chieuse-sujet_168186_1.htm

Posté le 26-07-2006 à 12:47:11

Alors... comment reconnaître une chieuse...



et bien si celle ci est d'une hygienne irréprochable, ça va etre difficile, à moi qu'elle court au toilette toutes les heures et y reste un bon quart d'heure tout en te piquand tes mots croisés, oui c'est certainement une chieuse...



si quand tu t'approche d'elle, elle sent le bac à chat, oui s'en est une..



Sinon, tu as affaire a une princesse ps: chronomètre le temps qu'elle passe au toilettes... ;-)



ptitebouil​le pffffffffffffffffffffffff

Profil : Fidèle Posté le 26-07-2006 à 12:51:02

et puis, elle deteste que tu reste affalé sur le canapé et si tu va dehors t'occuper, elle se sent seule. au moindre reproche elle te saute a la figure. non seulement elle deteste ta mere mais en plus elle deteste que tu y aille. elle te demande 859746 fois par jour si tu l'aimeeeeeeee?? te reproche sans arret de ne pas etre present. te reproche d'aller au foot ou je ne sais quoi d'autre. te tire la tronche si tu vas manger au resto avec tes collegues meme si c'est une foi par an.



enfin voila je dois en oublier, je ne me souviens plus de tout se que je fais subir a mon zhom...

  • ptitebouil​le

pffffffffffffffffffffffff Profil : Fidèle

si je faisais subir cela a mon zhom je pense que je serais sous les ponts



mais ça represente bien la chieuse dans toute ça splendeur



j'oublié, le ménage aussi, non seulement tu l'aide jamais mais quand tu le fais c'est jamais bien fais, et puis t'es chaussures quand tu rentre...tu les enleves oui !! vais encore passer la journée a nettoyer,a cause de toi...

alors t'es pas une chieuse ? pis celles là : tu es en retard de 30 secontes .......t'étais ou ? vite voir le compteur ....combien de kilomètres en plus qu'hier tu passes un coup de fil à ton patron dans une autre pièce ? avec qui tu parles ? ta maitresse tu rentres à la maison ? tu as oublié le pain ? tu as été ou ? euh ?je m'arrete là hein ?

  • ptitebouil​le

pffffffffffffffffffffffff Profil : Fidèle

tu t'habille comme ça pour aller bosser mais c'est pas un deffilé de mode !! c'est pour plaire a la secretaire heinelle est mieux que moi ELLE....



mais non mon amour, tu te fais des idées..



n'empeche que tu ne me dis pas qu'elle est moche la secretaire...



mais si elle est moche.



tu me dis ça pour me faire plaisir !!!je sais que tu tourne autour d'elle !!

  • stephie82

Profil : Doctinaute Hors Compétition -Pour les calins c'est jamais le bon moment (remarque c'est pas grave parceque la furie du debut est tellement devenue bobonne que t'y prends plus vraiment de plaisir) -Elle ades problemes d'argent mais ourre s'acheter une nouvelle robe quant tu la depanne -Tu vas encore repeindre le salon -Il y a encore une fête de famille samedi ET dimanche -Quoi tu regarde encore cette connerie a la télé ? -C'est toujours toi qui descend le chien normal toi t'en voulais pas !

  • stephie82

Profil : Doctinaute Hors Compétition

un soir bonhomme a trop chaud dans le lit et t'oublies un peu ?............ tu penses qu'à baiser touaaaaaaaaaa tu m'aimes puuuuuuuuuu tous les jours elle te demande ? loulouu? ça fait combien de jours , heures ,secondes ? quon est marié alors que cela fait 25ans que vous ete mariés chéri ? tu te rappelles la première fois que tu m'as vue ? c'était ou ? vite qq1 m'aide

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mercredi 27 janvier 9999

___Causalité psychique et traumatisme d'encastrement post colonial africain - Le dégagement d’une temporalité propre à la psyché d'homme noire subvertit l’idée d’une cause engendrant un effet. « corps étranger » agissant dans la névrose.

1. Causalité psychique et traumatisme -

Bon nombre de concepts analytiques ressortent aujourd’hui du bagage culturel dont chacun dispose pour penser la réalité, les autres, soi-même. Parmi ces concepts, celui de traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable et un statut particulier, le dotant d’une redoutable force herméneutique. La réalité du traumatisme semble à elle seule pouvoir expliquer tout symptôme psychique et autoriser une liaison causale irréfutable. Les conséquences dans la vie sociale sont nombreuses. Il suffit de penser au débat aux États-Unis entre les « recovered memories » (souvenirs retrouvés) et les « false memories » (faux souvenirs) et les enjeux légaux et financiers qui y sont liés. La notion de traumatisme, prenant place dans le langage courant, devient le support d’une causalité linéaire, où le passé détermine directement et pour ainsi dire automatiquement le présent. Le sujet dès lors n’a qu’une représentation possible de lui-même : celle de victime. La seule issue possible à cette détermination devient alors le recours en justice, ou, à tout le moins, le fait de porter plainte devant une instance habilitée à la recevoir et à l’instruire.

1 -

UNE CAUSALITE EN APRES-COUP

2

Dans ce contexte il n’est pas inutile de revenir à la notion originaire de traumatisme, solidaire chez Freud du dégagement d’une causalité du symptôme qui met au premier plan une réflexion sur la temporalité psychique, sur le rapport au temps propre à la psyché, où le passé ne peut être conçu comme cause que parce qu’il est interprété par le présent et, réciproquement, le présent lui-même ne prend valeur pour un sujet que dans la mesure où son passé en latence s’y accomplit.

3

« Nous ne manquons jamais de découvrir qu’un souvenir refoulé ne s’est transformé qu’après-coup en traumatisme »1 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...

suite. Dès l’« Esquisse pour une psychologie scientifique », ce qui est traumatique n’est pas l’événement réel mais le souvenir refoulé. Et ce souvenir n’est refoulé que parce qu’il interprète après-coup l’événement en question. C’est la promotion de la « théorie » de l’après-coup. La notion d’après-coup mérite bien en effet le nom de théorie, tant sa place est centrale dans la démarche théorique et clinique freudienne, fondant l’appréhension de la causalité psychique dans un rapport de la psyché au temps façonné par les destins des traces inconscientes. De plus elle permet de penser la difficile question de l’effectivité de la psychanalyse en tant que pratique, en précisant le processus qui y est à l’œuvre, processus de reprise en après-coup de ce « corps étranger » agissant dans la névrose.

4

Le dégagement d’une temporalité propre à la psyché subvertit l’idée d’une cause engendrant un effet. La trace, cette inscription d’un événement, se révèle être le précipité d’un processus qui implique trois temps : un temps premier, un temps de latence et un temps second. Sans doute faudrait-il imaginer un effet de « bloc-notes magique »2 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924),...

suite, avec sa structure à trois feuillets, pour rendre compte du double remaniement, antérograde et rétrograde de la trace. Le modèle du « bloc-notes magique », qui avait tant attiré l’attention de Freud au point d’en faire le modèle des rapports entre perception et mémoire, entre le présent et la trace, deviendrait dès lors un outil pour penser non seulement l’inscription de la trace mémorielle d’une perception présente mais aussi l’inscription de la trace dans son remaniement diachronique. Car l’inscription d’une trace n’est jamais figée. Ce que la mémoire conserve n’est pas une trace gravée une fois pour toutes mais un processus qui entreprend de se fabriquer des occasions de sa reproduction ou un processus qui est ranimé par l’actualité des événements présents et par là remanié, déformé, transformé. Avec une formule contradictoire, on pourrait qualifier la trace de potentiellement effective : toujours en instance de s’écrire grâce à l’actualité d’une lecture qui la ré-écrirait.

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Revenons à cette double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé pour remarquer que si le trauma postule un événement mais n’agit que dans l’après-coup, on doit affirmer que s’il n’y a pas d’après-coup, il n’y a, à proprement parler, pas de « coup », d’événement, du tout. C’est seulement au moment de l’après-coup que le « coup » devient trauma et produit ses effets. Ce qui indique que non seulement le présent interprète le passé, mais bien plus qu’il crée, pour ainsi dire, son efficience, il le fait exister dans ces effets. Réciproquement, on peut dire que le passé, par ses effets, détermine le présent, en mobilisant un affect qui modèle le présent sans lui appartenir en propre. Car l’affect appartient à la ré-interprétation du passé, il appartient au trauma. 6 Notons au passage que l’intuition freudienne de la mémoire comme creuset de remaniements possibles dégage une conception de l’élaboration psychique comme processus de symbolisation. Freud établit en effet un lien précis, dans l’ « Esquisse », entre symptôme hystérique et processus de symbolisation. Rappelons que c’est la dimension du conflit qui est en jeu dans le « proton pseudos », le premier mensonge hystérique : conflit entre le « moi investi » et « des idées d’ordre sexuel »3 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...

suite. Et le produit de ce conflit est un symbole : c’est la théorie du symptôme comme symbole mnésique. « L’hystérique que A fait pleurer ignore qu’il ne s’agit que d’une association entre A et B où B lui-même ne joue aucun rôle dans sa vie psychique. Le symbole s’est, en pareil cas, complètement substitué à l’objet (Ding : chose) »4 4 Ibidem, p. 361. ...

suite. La clinique de l’hystérie enseigne à Freud la différence entre une formation de symbole normale et une formation de symbole pathologique. Formation de symbole : ce terme de formation indique toujours chez Freud l’existence d’un processus dont le symbole, à l’occurrence, serait l’aboutissement. Il y aurait donc non pas un fonctionnement normal ou pathologique du symbole mais des modalités différentielles de formation de symbole. Ces modalités sont la concrétisation d’une opération partielle ou totale de substitution. Cette opération suppose une affirmation (A est égal à A) et une négation (A n’est pas égal à A), donc à la fois l’identité et la non identité entre le symbole et le symbolisé. La formation de symbole normale tirerait son efficacité du jeu plein de la négation qui fait advenir un surplus de sens par une substitution partielle d’un terme à un autre. Par contre, la formation de symbole hystérique impliquerait un certain défaut du jeu plein de la négation et par conséquent une substitution complète d’un terme à un autre.

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En somme, un symptôme hystérique suppose toujours une scène ou un fantasme traumatique. L’inférence de la scène ou du fantasme traumatique est possible grâce à la position d’un corps ouvert à la temporalité. Le symbole mnésique constitue un lieu où se conjuguent trois temps, le présent, le temps de latence et le passé, où l’effet d’après-coup du souvenir infantile inscrit le corps dans une histoire, histoire toujours en instance de remaniements après-coup.

2 - LA CAUSALITE DU « NON ADVENU »

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Que se passe-t-il lorsque le mouvement d’après-coup n’est pas possible ? Si le trauma postule le coup, mais n’agit que dans l’après-coup, il faut conclure que, sans la reprise en après-coup, tout se passe comme si le « coup » n’avait pas eu lieu, comme si le trauma n’avait pas existé. Et tel est bien le cas, lorsque le trauma est tel qu’il arrête toute capacité, toute activité psychique, provoquant un état comparable à la commotion ou au coma. Ferenczi a le premier su élaborer une théorie de la traumatogenèse5 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in... suite qui rende compte de ce trauma radical qui consiste en une attaque complète de la conscience et de ses fonctions : la perception et la pensée. La conscience étant dès lors hors circuit, elle se déconnecte alors de la perception, réalisant ce phénomène particulier : les perceptions traumatiques ne sont pas perçues, ne sont pas conscientes. Le trauma est non advenu et avec lui la souffrance impensable qu’il charrie. En lieu et place du refoulement que révèle et rend possible l’effet d’après-coup, ici aucun lieu ne peut accueillir la trace si ce n’est le moi lui-même, qui se clive d’après ce que Ferenczi appelle le clivage narcissique, à savoir entre une partie qui sait tout mais ne ressent rien et une partie qui ressent tout mais ne sait rien. Dès lors, seule la répétition aveugle du traumatisme semble être chargée d’une certaine mémoire, face à l’amnésie mise en place par annihilation de la conscience. Répéter devient la seule manière de faire quelque chose d’une série d’impressions qui, tout en étant actives, n’ont été portées par aucune conscience, aucune pensée : des impressions qui n’ont jamais été conscientes et qui le deviennent parfois pour la première fois lors d’une psychanalyse. Car la relation transferentielle favorise la répétition du trauma et rend possible, à la faveur du tact de l’analyste, un écart entre cette répétition et son maniement neuf, non répétitif, de la part de l’analyste.

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Qu’elle est la causalité en jeu dans le « non advenu » ? C’est un défi pour la pensé de concevoir que quelque chose qui n’est jamais advenu puisse avoir de tels effets. Pour être plus précis, il faudrait parler de quelque chose d’advenu dans la réalité mais de non advenu pour la conscience. Quelque chose qui n’a pas de lieu psychique propre mais qui garde existence de par le clivage qu’il a induit et par la compulsion de répétition que ce dernier favorise.

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Par opposition à la causalité d’après-coup, qui est une causalité d’interprétation du présent par le passé et du passé par le présent, qui est donc une causalité toujours en chantier, en élaboration, en instance de symbolisation, la causalité du « non advenu », elle, ne peut s’appuyer sur aucune interprétation. L’après-coup fait symptôme, garde une possibilité d’adresse, est en attente d’un sens qui libérerait les possibilités d’élaboration qu’il recèle. La causalité du « non advenu » ne fait pas symptôme mais répétition. C’est qu’elle n’est pas adressée à l’autre car elle est façonnée de désespoir et de toute puissance. Il faut ici rappeler que Ferenczi souligne avec force le fait que « le pire, c’est vraiment le désaveu, l’affirmation qu’il ne s’est rien passé, qu’on n’a pas eu mal, ou même d’être battu et grondé lorsque se manifeste la paralysie traumatique de la pensée ou des mouvements ; c’est cela surtout qui rend le traumatisme pathogène. On a même l’impression que ces chocs graves sont surmontés, sans amnésie ni suites névrotiques, si la mère est bien présente avec toute sa compréhension, sa tendresse, et, ce qui est plus rare, une totale sincérité »6 6 Ibidem, p. 108. ...

suite. Le clivage narcissique est soutenu, d’un côté, par le désespoir de concerner un autre et de l’autre par un déni d’impuissance se manifestant par la difficulté d’établir des relations proches où la dépendance est reconnue. Deux temps sont donc repérables dans ce type de trauma : un temps de « coma psychique » et un temps de non reconnaissance, de rejet, de désaveu de la part des adultes dont dépend l’enfant, en premier lieu la mère. C’est l’enchaînement de ces deux temps qui constitue le trauma. Trauma qui clive le moi et met en place une redoutable potentialité de répétition, qui échappe au sujet, puisqu’elle s’incarne à l’extérieur de lui, dans sa vie, dans sa réalité relationnelle, conjugale, familiale, dans ses difficultés sociales.

11 La causalité du « non advenu » se présente en effet, paradoxalement, bien souvent, comme une causalité objective : la cause de la souffrance est à l’extérieur. C’est par exemple le mari violent et alcoolique, c’est l’épouse froide et autoritaire, c’est le rejet des autres, qui interprètent mal les intentions profondes du sujet ou manquent de générosité et de réciprocité. Nous retrouvons ici une certaine parenté avec la causalité délirante, qui n’est autre qu’une causalité plus radicale de « non advenu », où, d’après les mots de Freud dans « Le président Schreber », « ce qui a été aboli au dedans, revient du dehors ». Mais nous retrouvons aussi une différence capitale entre la causalité traumatique et la causalité psychotique : le dehors de la répétition traumatique garde un ancrage relationnel, elle se vit avec le conjoint, la famille, le socius et si elle peut aboutir à l’isolement, voire à la désolation ou au désespoir, la place de l’autre reste dessinée par sa carence même, est présente en creux, par le désespoir de son absence.

3 - POUR CONCLURE

12 La causalité psychique n’est jamais réductible à un déterminisme de cause à effet. Elle implique toujours plusieurs temps et un rapport complexe entre un dedans et un dehors, entre la réalité extérieure et la réalité psychique, entre un événement réel et un fantasme, entre un trauma et la préservation indispensable d’un lien à l’autre, fut-il, cet autre dont on est dépendant, un abuseur ou celui qui met à mal tout repère en désavouant l’éprouvé traumatique. 13 Il en découle que, même dans les pires circonstances, la psyché n’est jamais totalement passive. Elle a ses buts propres, ses propres modalités de fonctionnement, qu’il est indispensable d’entendre, si l’on se situe dans une démarche thérapeutique. Or, il est à craindre que le climat actuel, si propice à « l’aide aux victimes », à la « victimisation » comme rapport à soi socialement reconnu, entrave la possibilité pour chacun de se penser comme agent dans une histoire que l’on est loin d’écrire tout seul, dans une histoire qui est reliée aux autres et à leur inconscient, ainsi qu’à la condition humaine de mortalité et aux destins de la destructivité. Ceci non pas pour minimiser le trauma, mais pour lui rendre sa place d’événement psychique, même et surtout s’il est de l’ordre du « non advenu » pour un sujet.

14 Sans doute, et paradoxalement, la psychanalyse a participé à ce mouvement de pensée linéaire qui dépossède la « victime » d’une prise possible sur sa propre histoire. Trop souvent, en effet, les psychanalystes ont fait preuve d’un certain désintérêt pour la réalité extérieure au profit d’une approche centrée uniquement sur le fantasme, avec des effets de culpabilisation parfois redoutables. Ils ont, cependant, à leur disposition un outil très puissant : une pensée de la causalité psychique qui tient compte à la fois de l’activité et de la dépendance à autrui de l’appareil psychique, et ceci dans une prise en compte de la temporalité psychique qui fournit une théorie de la mémoire inconsciente ; une pensée qui supporte cette vicissitude particulière que nous avons appelé le « non advenu », apte à fonder une pratique visant la « guérison » du trouble psychique. La psychanalyse elle-même n’est pas à l’abri du refoulement. Il nous faut sans cesse faire œuvre de mémoire.

BIBLIOGRAPHIE

Bibliographie



BALESTRIERE Lina, Freud et la question des origines, Bruxelles, De Bœck, 1998. Défis de paroles (éd.), Bruxelles, De Bœck, 1999.



FERENCZI Sandor, Réflexions sur le traumatisme, (1931), in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp.139-147. Journal clinique, Paris, Payot, 1985.



FREUD Sigmund, Études sur l’hystérie, (1892-1895), en coll. avec J. Breuer, Paris, P.U.F.,1971, coll. Bibliothèque de psychanalyse. Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée 1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 307-396.

Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa (Dementia Paranoïdes) (Le président Schreber), (1910), in Cinq psychanalyses, Paris, P.U.F., 1970, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 263-324. Notes sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F.,1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.



SCARFONE Dominique, Traumatisme, mémoire et fantasme : la réalité psychique, in Santé mentale au Québec, 1996, XXI, I, pp. 163-176.





NOTES

* Psychologue-Psychanalyste, avenue des Frères Legrain, 45, B-1150 Bruxelles

  • 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, p.366
  • 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F., 1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.
  • 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), op. cit., p.363.
  • 4 Ibidem, p.361.
  • 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp. 139-147.
  • 6 Ibidem, p. 108.

RESUME

Partant du constat que le traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable dans son acception la plus simplifiée, en tant que cause irréfutable s’appuyant sur un déterminisme linéaire, l’auteur déploie la notion freudienne de traumatisme liée à l’effet d’après-coup, en tant que double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé. Cela permet de préciser que la causalité psychique est liée à un certain type de temporalité d’une part et à un certain fonctionnement de la mémoire, de la trace, d’autre part. L’auteur prolonge ensuite son questionnement en se demandant quelle causalité est en jeu lorsque l’effet d’après-coup n’est pas possible. C’est alors la conception ferenczienne du traumatisme qui est convoquée, ouvrant une réflexion sur la causalité du « non advenu ». Mots-clés causalité psychique, traumatisme, effet d’après-coup, « non-advenu. », temporalité psychique

Traumatism has acquired these last years a considerable place in its most simplified meaning, as the irrefutable cause taking into account a linear determinism. Considering this fact, the author develops the Freudian notion of traumatism as being linked to the diferred action, and therefore determining the double impact of the present on the past and of the past on the present. This allows the following precision : the psychical causality is linked to a certain type of temporality on the one side, and to a certain functioning of the memory and the trace on the other side. From this, the author extends her inquiry asking which causality is to be considered when the diferred action is not possible.This leads to the use of the Ferenczian conception of traumatism, that open the reflexion on the « non event » causality. Keywords psychical causality, traumatism, diferred action, « non event » causality, psychical temporality PLAN DE L'ARTICLE

• 1 - Une causalité en après-coup • 2 - La causalité du « non advenu » • 3 - Pour conclure

POUR CITER CET ARTICLE Lina Balestrière « Causalité psychique et traumatisme », Cahiers de psychologie clinique 1/2001 (no 16), p. 39-47.

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jeudi 21 janvier 9999

___L’inconnu et le connu, le mental et ses créations sont une seule et même « matière » : l’imaginaire. La peur est un état de conscience qui valide la cohérence de ces expériences oniriques… “Souffrance” corps et esprit !

  • Question primordiale d’Unité et d’une coexistence de deux principes différents :

Corps et esprit ! Ou encore comme principe : Racine Unique de ce qui Est par rapport à ces reproductions multiples !

il est vrai que la notion de souffrance peut-être simplement liée à l’esprit sans exclure pour autant les maux que le corps endure … et qu’il peut supporter …



amitié; En effet mais la souffrance est la croyance trompeuse en un esprit « corporifié »…

  • Comment pourrions-nous avoir peur de l’inconnu, il est inconnaissable.


La peur est liée au connu, peur de perdre ce que nous tenons entre nos mains, nos biens matériels, nos croyances, enfin tout ce qui fait certitudE.

Phene: 6 janvier 2011 à 11 h 13 min

L’inconnu et le connu, le mental et ses créations sont une seule et même « matière » : l’imaginaire. Lorsque vous dites que l’inconnu est inconnaissable, vous avez raison puisque le mental ne peut se connaître. La peur est un état de conscience qui valide la cohérence de ces expériences oniriques…

]..![http://www.phene.eu/blog/?p=1008

  • Le corps peut endurer de grandes souffrances quand Vous-même ne souffrez pas

Phene: 5 janvier 2011 à 16 h 35 min

Ton raisonnement est subtil cependant corps et esprit sont des créations mentales; l’Un ne peut être ni créateur ni création…



marie-claude: 5 janvier 2011 à 17 h 08 min



Miche: 6 janvier 2011 à 4 h 16 min



Lorsque la douleur est intense, soit nous nous identifions à ce corps qui souffre, soit nous surfons la vague.



Néanmoins, je me garderais bien d’affirmer qu’il puisse toujours en être ainsi… Concernant les créations mentales, sans elles nous ne serions pas là, à échanger des mots. Nous sommes créations mentales.



Phene: 6 janvier 2011 à 5 h 16 min

C’est juste, si nous nous situons dans le monde de la dualité.



Mais la souffrance vient de la fatale erreur de nous identifier aux créations mentales, à ce que le mental crée. Nous ne sommes pas sa créature et encore moins sa création ! Nous sommes ce que le mental n’est pas : Vivant. Nous sommes ce que le mental ne sera jamais :



Immortel. Nous sommes ce que le mental ne peut être : Amour….

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____« Contemplation Souffrance » Inconnu.. C’est de l’inconnu que nous avons peur, de cet imaginaire qui hante la Conscience et qui pourtant n’existe pas. De quoi avons-nous peur sinon de l’illusion de cette peur? In-connu ou un-connu?

In-connu ou un-connu?

Le petit Atelier du chercheur de Vérité Feuillets de la non-dualité

« Contemplation Souffrance » Inconnu



C’est de l’inconnu que nous avons peur, de cet imaginaire qui hante la Conscience et qui pourtant n’existe pas.



De quoi avons-nous peur sinon de l’illusion de cette peur ?…

       « IN»connu :

c’est la privation de ce qui vient de l’origine de notre espèce, qui n’est pas visible ou encore véritablement connu. Cet élément ou cette matière qui indique une imputation, une infraction : ce manque d’un bien qui nous est dû ! Et qui entraîne nécessairement notre responsabilité vis-à-vis de cette forme chargée de matière INvisible et colorante, notre âme à l’image de ce que l’on est ! Et la « peur » c’est justement de ne pas obtenir ce manque qui nous est dû. D’où le mal et la souffrance ; qui effectivement dans l’absolu, en Dieu, n’existent pas.



Phène: 4 janvier 2011 à 11 h 00 min



Seul le Connaissant dénué du pouvoir de création est exempt de toutes peurs…

In-connu ou un-connu?

Peur de l’inconnu, Peut-être… et peut-être pas.

Car le petit enfant, qui est vraiment dans l’inconnu, n’a pas peur. Puis il vit des expériences ou reçoit des messages, des informations (de peur) qu’il intègre pour que l’inconnu ne soit plus un espace d’expression et de découvertes mais une projection de cette mémoire vécue ou même seulement entendue d’un connu qui parfois n’est même pas le sien.



Phene:



4 janvier 2011 à 18 h 40 min



Tu es dans le vrai Christiane, la __peur disparaît lorsque tout devient Soi, Un-connu__…

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† ____Création intime de l’homme, l’Esprit accomplit dans un libre arbitre, la Création mentale désirée et voulue par l’homme lui-même. C’est ainsi que l’homme peut créer des images mentales. " du projectionniste" - Qu’est-ce que la création?

Création

Le petit Atelier du chercheur de Vérité



- Qu’est-ce que la création? demande le jeune Philosophe



Ce que vous appelez créations, ne sont que vos projections. Imaginez que vous soyez au cinéma. L’écran représente la Pure conscience, Vous, et les images qui défilent sont le monde, vos pensées. Vous avez tellement l’habitude de vous identifier aux images que l’écran disparaît. Vous savez qu’il existe bien sûr, mais vous l’oubliez, car les objets que vous voyez vous fascinent. Si vous décidez d’attraper un de ces objets, vous allez inévitablement toucher l’écran.

C’est exactement ce qui arrive au jeune Philosophe dès l’instant où Il se souvient Qui Il Est : toute surimposition disparaît, seule demeure la pure Conscience

  • Le jeune Philosophe (disciple) doit anéantir les ténèbres mentales (les fictions égotiques) par un discernement toujours plus subtil et redevenir la Flamme qui brille de mille feux

PS : Tout homme peut-être éclairé, mais pas forcément illuminé (M.V.D).

D’après le « Principe de Correspondance Formel, » c’est le Grand-Tout Esprit qui accomplit la Création Mentale de l’Univers. Et dans la



Création intime de l’homme, l’Esprit accomplit dans un libre arbitre, la



Création mentale désirée et voulue par l’homme lui-même. l’homme peut créer des images mentales. Mais bien souvent plus mauvaises que bonnes ! Et effectivement, Phène, tu as raison, c’est quand ses images désirées par son ego s’éteignent, pour laisser la place à celle du projectionniste, que l’homme spirituel prend toute sa mesure. C’est quand la raison de l’être laisse place à la résonance de l’Esprit, en osmose à l’Amour de l’Univers, que se crée l’illumination et l’éclairement.

jeanplume: 7 janvier 2011 à 12 h 11 min

salut !



pour ma part, j’aurais plutôt opté pour le projectionniste, car sans lui, pas de projecteur et donc pas de lumière. L’écran m’apparaît comme une limitation physique (liée au corps). Reste à savoir qui est ce projectionniste…



cordialement



Phene: 7 janvier 2011 à 14 h 59 min

Bonjour Jeanplume,



Dans le monde de la dualité, c’est effectivement le projectionniste qui prime puisqu’il est le créateur de l’univers. ++Il évoque le mental qui éclaire ses propres désirs en leur donnant formes et couleurs++;

  • quant à l’écran (limitation physique), il représente la pensée d’une dimension spatio-temporelle dans laquelle ce même mental se confine. Il faut se libérer du créateur et de ses créations, redevenir l’Initiateur de notre Naturel.


Pour se savoir, le projectionniste doit progressivement éteindre sa lumière artificielle (ego) pour se fondre dans celle du Jour éternel… Amitiés

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† ___Pardon « Qui est « je »? Libre arbitre » Pardon.. Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Lc 23 ,33-34). à tous ceux qui ignorent que vouloir sauver ce monde c’est crucifier le véritable Amour.. se condamner Soi-même à la mort…

Pardon « Qui est « je »? Libre arbitre » Pardon

jeanplume: 15 janvier 2011 à 15 h 41 min



Et le libre arbitre, qu’en font les chiens , loups, vautours ? La Miséricorde n’exclut pas la justice !

(Lc 23 ,33-34).


  • C’est bien ce que fait Jésus, il voit qu’il n’y a personne, à juger.

  • __Comment condamner ceux qui ne savent pas qu’ils sont prisonniers de leur

propre illusion__ ?



Phene: 15 janvier 2011 à 8 h 58 min

Mais Jésus est encore dans l’illusion de la dualité puisqu’il fait appel à son Père ! C’est précisément son invocation au Père qui nous révèle que la mise à mort de l’ego n’est pas achevée.

C’est vrai que Jésus ne juge pas, ne condamne pas, __car Il ne fait plus partie du monde des ignorants__… même s’Il ne fait pas encore partie du monde des Parfaits !…

Alors que l’Esprit est au seuil de la Transfiguration



(dernière étape du Pèlerinage intérieur où le Fidèle doit réussir le douloureux et périlleux passage de la condition de mortel -aimé- à celle d’Immortel -Aimant-), Il invoque le Père, plus haut degré de l’Amour en Soi.

Dans sa prière,

Il implore tout son Être d’accorder le Salut aux Innocents, à tous ceux qui ignorent que vouloir sauver ce monde c’est crucifier le véritable Amour, se condamner Soi-même à la mort…

coments:

magnétique: 12 janvier 2011 à 9 h 32 min




Il n’y a Rien de plus Réel que le véritable Amour Crucifié




Phène:



12 janvier 2011 à 10 h 31 min

  • Oui, bienheureux Celui qui sacrifie l’amour à l’Amour, les sentiments au

Sentiment; de Celui-là seul le Pardon est salvateur




jeanplume:



13 janvier 2011 à 13 h 51 min



se condamner soi-même à la mort…et ressusciter pour glorifier Dieu !



Phène:



13 janvier 2011 à 20 h 46 min

Oui, glorifier le Miséricordieux et vivre en Lui



Miche:

15 janvier 2011 à 6 h 26 min

  • Mais il n’y a rien à crucifier, dès lors qu’on n’est plus dans l’illusion de la dualité !

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† ___Le Libre arbitre: L' Homme (Esprit) et la conscience ne font qu'Un. l' Etat de conscience représente le degré d'évolution de l'Esprit sur le chemin de la Ressemblance.. Obéir à la Loi, c'est être à l'Ecoute jusqu'à devenir le Verbe même

http://www.phene.eu/blog/

  • -Maître, faut-il croire au libre arbitre? demande le jeune philosophe.
  • -Qui serait libre pour arbitrer quoi? lui répond le penseur.
  • Quelle voix choisis-tu?
  • Et "qui" fait le tri?

En vérité, par nature, le verbe s'éclaire Soi-même pour Soi-même...

Pour le libre arbitre de l'homme nous avons la réponse dès la Genèse de sa Création. L'homme dépend de son état de "CONSCIENCE (a).

"Pourquoi?

parcequ'il a été crée pour obéir à la Loi de sa propre nature, à l' "IMAGE" de Dieu. (b) A lors que tous les objets et les êtres de particules, les forces et les puissances " obéissent aux lois du Ciel (c)."

(a) Genèse 3,7. b) Genèse 1, 27. c) job 38,33. psaume 97,11

L' Homme (Esprit) et la conscience ne font qu'Un. l' Etat de conscience représente le degré d'évolution de l'Esprit sur le chemin de la Ressemblance.

Obéir à la Loi, c'est être à l'Ecoute de la parole du vertueux jusqu'à devenir le Verbe même, tels le christ et tous les Prophètes.

Quant aux mondes illusoires ( tous les objets et les êtres de particules, les forces et les puissances), affirmer qu'ils "obéissent au lois du Ciel" Signifie que leur cré"ation dépend de l'Esprit aliéné...

II est vrai que l'on peut donner au terme évolutiion une connotation scientifique. De plus, le disciple peut être aussi appelé le "PROGRESSANT"..

++''celui qui se cherche ! et grandit par arbitrage de soi... Oui, l'Homme Seul grandit en verut...''++

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dimanche 10 janvier 9999

___Le dégoût du monde et de l'immonde ... Une émission philosophique d'Arte.

La construction d'un monde commun se fait autour de l'éviction d'une part immonde : déchets, spectacle sanglant des abattoirs, cimetières, etc. C'est si vrai qu'on est prié de se nettoyer dans son coin pour qu'il soit possible de vivre ensemble, qu'on est placé sous la férule de l'écologie et qu'on est sommé d'aligner sa pensée et ses comportements sur le politiquement correct.

La gestion collective et individuelle de l'immonde fait ainsi l'objet d'un consensus plus ou moins authentique, qui repose également sur toutes sortes de rouages invisibles. Tout ce travail de soustraction permet de construire une réalité supportable, voire meilleure, mais imposée... Alors, suffit-il de cacher sa part maudite pour ne pas la subir ? Les prescriptions du dégoût ne rejaillissent-elles pas sous la forme des mécanismes sociaux de stigmatisation et d'exclusion de l'autre ?

Le 31 octobre 2010, le magazine Philosophie d'Arte a proposé une discussion sur le sujet entre Raphaël Enthoven et son invitée Julia Peker, agrégée de philosophie et critique d'art. Docteur en philosophie, elle est journaliste à ParisART et co-auteur de "ParisARTbook, les leaders de l'art contemporain" avec André Rouillé et Pierre Evariste Douaire (Paris-Art, 2006). Sa thèse consacrée au dégoût vient d'être publiée en janvier: Cet obscur objet du dégoût (Ed. le bord de l'eau, 2010).

VOIR et ENTENDRE la discussion, comme base de réflexion sur les lacunes de cette démonstration qui contourne la problème actuel de la dictature du 'politiquement correct':

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vendredi 23 mars 6666

____Critique de la déraison africaine, l'évolution de l'espèce, sur l'atome ou Est-il exact que ce qui se passe en Afrique est une [dette karmique] ?**

Arrestations

Je voulais vous demander aussi si les maladies - chacun d'entre nous devons subir un certain nombre de maladies dans notre vie, si ces maladies font partie du karma, ou si elles sont tout-à-fait comme çà, ressenties par hasard si vous voulez...

" Il n'y a pas de hasard dans ce que vous vivez. Certaines maladies peuvent faire partie d'un karma, mais beaucoup de maladies viennent d'un désaccord profond entre vos divers corps, d'un déséquilibre entre vous et vous, un manque d'Amour pour vous et pour les autres, ça, je peux vous l'affirmer.

Aimez, aimez intensément, et même si vous êtes malades, , votre maladie sera amoindrie et bien souvent vous ne serez pas malade. L'Amour guérit, l'Amour vibration peut faire des miracles, je dis bien L'AMOUR VIBRATION, parce que pour nous, l'Amour sonne faux, vibration sonne juste.

Plus tard, certains de vos chercheurs, très penchés vers la spiritualité, soigneront avec des vibrations qui seront un petit peu similaires à l'Amour. Ils le font, certains sans en avoir conscience. On peut le faire même d'autres façons, d'une certaine façon par la musique profonde, par le son.

Tout n'est que vibrations : le son, la lumière, mais sur des plans différents, avec des résonances différentes, et la Vibration Suprême, la Vibration qui couronne le tout, c'est l'Amour, l'Amour de notre Père, l'Amour de notre Créateur.

Mais l'Amour,... Non, ce mot n'est pas assez fort, ce mot ne veut rien dire... et cependant nous continuerons quand même à l'employer, pour la commodité de votre compréhension.

Pendant des millénaires, vous, humains, vous avez employé le mot amour, par amour vous avez fait des crimes, par amour des civilisations se sont effondrées, voyez comme vous employez mal ce mot, amour de l'argent, amour de la luxure, amour du pouvoir. Voyez le danger de ce mot.

Nous préférons Vibration Suprême. Les Vibrations Suprêmes ne font jamais faire ce que vous fait faire votre amour terrestre. Les Vibrations Vuprêmes vous font toujours vous élever vers la Lumière, vers votre Père, Créateur et Éternel. "




Comment faire la distinction entre les épreuves inévitables pour son karma et les obstacles dus a des choix erronés?

" En fait, il n'y a qu'une seule loi : la Loi de cause a effet. Le mauvais choix n'est jamais un mauvais choix. Ce qui peut vous paraître un mauvais choix est en fait nécessaire pour votre développement spirituel, pour vos prises de conscience. Il y a deux choses qui se passent actuellement. Il y a une épuration, c'est-à-dire un karma qui se termine, un karma des peuples et il y a aussi le karma, la Loi de cause a effet qui s'applique instantanément, c'est-à-dire qu'un mauvais choix, un manque de discernement fera appliquer instantanément cette Loi de cause à effet; car vous n'avez plus de temps pour la transformation. Avant vous aviez des vies et des vies pour comprendre cela, maintenant le temps est révolu, comme nous disions tout-a-l'heure, le temps de la récolte est le temps actuel. Alors sachez que toutes les expériences, aussi douloureuses qu'elles puissent être sont toujours mises sur votre route pour vous faire comprendre la vie, pour vous faire toujours accéder à un plan supérieur. Mais elles sont inutilisables s'il y a révolte devant ces expériences, c'est pour cela que quoi qu'il vous arrive, il faut l'accepter et remercier. Tant que vous serez ignorants de ces lois vous souffrirez. "




Suite à cette question, est-il exact que ce qui se passe sur le continent africain est en fait une dette karmique que la race noire doit évacuer, parce qu'il s'est trouvé antérieurement une période où c'était la situation inverse et où c'était la race blanche qui était esclave des noirs qui, à ce moment-là, étaient dominants ?

" Je peux répondre à ta question de cette façon. Chaque souffrance de chaque peuple, quel qu'il puisse être, fait partie de la Loi de cause à effet. Chaque être humain qui s'incarne sur ce monde doit payer (le mot payer n'est pas exact), doit vivre son karma, doit vivre l'application de cette Loi de cause à effet. Il en est de même pour les familles, il en est de même pour les peuples. Donc ce n'est pas la sensibilité que vous éprouvez en vue de toutes ces choses qui vous paraissent terrifiantes qui fera changer le karma de ces êtres, de ces peuples. Ils payent mais en quelque sorte, ils payent ce qu'ils ont mal vécu dans une ou plusieurs vies antérieures.

Je peux vous dire, pour vous rassurer, que ces peuples auront fait un grand cheminement dans l'évolution par l'acceptation de cette souffrance qui après n'en sera plus. C'est pour cela que je peux vous dire aussi ceci : soyez toujours tolérants pour tous les peuples qui ne vous ressemblent pas, soyez toujours respectueux de leur idéologie, soyez toujours respectueux de leur façon de vivre, de leur façon d'être, car vous aurez à payer le comportement négatif que vous aurez par rapport à ces peuples.

Envoyez toujours beaucoup d'Amour et ayez toujours beaucoup de tolérance pour tous ceux qui ne sont pas comme vous. Cela est très important. "




Peut-on prendre le Karma, ou la destinée de quelqu'un d'autre s'il est vivant ?

" Nul ne peut prendre le poids d'un autre. Chaque être humain doit vivre sa loi de cause à effet. La seule chose que vous puissiez faire est de dépasser votre propre Karma ou d'aider une autre personne à dépasser son propre karma en la faisant évoluer spirituellement sur un plan de conscience, différent dirions-nous, par beaucoup d'Amour, d'abnégation et de compréhension.

Racheter le Karma des autres: NON. Seuls les seigneurs du Karma peuvent infléchir sur le Karma d'un humain. Mais un homme ne peut racheter le karma d'un autre homme. Ce n'est qu'une pure erreur.

Mais apprenez ceci: LE KARMA N'EST PAS IRREVERSIBLE. Si vous comprenez votre vie, si vous pouvez dépasser cette loi de cause à effet, si vous pouvez vous projeter vers des vibrations supérieures, vous échappez à votre Karma, vous arrêtez la roue. IL FAUT QUE VOUS AYEZ CONSCIENCE DES FACULTES EXTRAORDINAIRES QUI SONT EN VOUS ET LES FAIRE NAITRE.

Le karma existe parce que vous ne comprenez ni qui vous êtes, ni ce que vous faites, ni où vous allez, ni d'où vous venez... Lorsque vous aurez compris que vous êtes Dieu, il n'y aura plus de Karma, car Dieu ne peut pas vivre un Karma. "




Nous venons sur terre avec un karma que l'on s'est choisi, mais as-t-on prévu le karma de nos propres enfants qui, eux, se le sont choisi aussi, et qui parfois nous retombent sur les épaules ?

" Quand on vient sur terre, on n'arrive pas forcément avec un karma que l'on s'est choisi. On vient sur terre pour appliquer la loi de cause à effet, mais ce qu'il faut que vous sachiez aussi, c'est que parfois, par le comportement que les êtres humains ont, ils se créent un karma journalier, ils se créent la loi de cause à effet.

Parfois, ce que vous prenez pour des épreuves terribles ne le sont pas. Elles le sont au regard de votre propre personnalité, mais si vous avez le courage de regarder en arrière, vous vous rendez compte que, bien souvent, vous souffrez pour ce qui n'est qu'une illusion d'épreuve.

Vous vous créez parfois des épreuves que vous pourriez éviter. Vous vous faites des soucis inutiles.

Quand l'être humain s'incarne, il a à peu près un quart de karmaà vivre. Tout le reste n'est fait que de fausses épreuves qui se mettent sur sa route. Ce sont souvent aussi des refus d'aller vers l'avant, des refus de comprendre. Lorsqu'un être humain refuse de comprendre quelle est sa direction, quel est son chemin, il y a des entraves à son avancement, il y a des épreuves. Pour éviter certaines de vos épreuves, regardez quel est votre chemin, regardez quelle est votre route.

Nous voudrions dire quand même ceci qui est très important : à l'époque actuelle, à la fin de ce cycle, il y a un resserrement très important des épreuves, il y a une accélération dans l'évolution des êtres, car ceux-ci n'auront plus X et X existences pour parfaire leur évolution. Donc, en très peu d'années ils sont obligés d'apprendre au travers des épreuves, de s'épurer. C'est pourquoi, à l'époque actuelle, une grande quantité d'êtres souffrent profondément. Il faut dire que cette souffrance les amènera vers le chemin de la Lumière, vers le chemin de la réalisation. Il faut dire aussi qu'actuellement l'espèce humaine est soumise à tout ce qu'elle a semé. Nous nous expliquons: elle a semé toutes ses pensées de tristesse, toutes ses pensées d'égoïsme, toutes ses pensées d'amertume, de limitation, de soucis, et elle récolte tout ce qu'elle a semé. Si vous aviez semé des pensées de Joie et d'Amour, vous auriez récolté cette joie et cet Amour.

Tout est triste dans votre vie. Ce que vous appelez votre télévision est cruelle, à chaque fois que vous tournez les yeux vers un spectacle, c'est toujours un spectacle de limitation et de tristesse. Vous pouvez changer le cours de votre vie. Apprenez à être gai, apprenez à vivre la joie, l'Amour. Apprenez à rire, apprenez à chanter, apprenez à voir le soleil briller en vous et autour de vous. Il faudrait que les hommes, comme un seul être, disent : Non. Maintenant c'est la joie que nous voulons, maintenant c'est l'harmonie que nous voulons, maintenant, c'est l'Amour. Distrayez-vous avec des films d'Amour, avec des films qui grandiront vos âmes.

Vous subissez encore une fois la loi de cause à effet. Vous avez semé des choses tristes. Vous avez semé l'amertume et la peur, et vous récoltez en fonction de vos semailles.

Mais demain, quand les hommes auront compris que les malheurs qu'ils attribuent à Dieu et au ciel ne viennent que d'eux-mêmes, quand les hommes auront compris que les Frères de Lumière veulent les aider et qu'ils entendront leurs voix résonner au plus profond d'eux-mêmes, quand les hommes auront compris que leur planète est un joyau et qu'il faut l'aimer et la protéger, quand les hommes auront compris qu'eux-mêmes sont des joyaux qu'il faut protéger et aider, ils ne voudront plus voir la tristesse, la désolation, l'amertume et la peur. L'égoïsme n'existera plus dans le coeur des hommes. Ils auront tourné définitivement la page de leurs erreurs, et ouvriront un nouveau livre de leur vie sur la beauté, sur l'Amour, sur l'espoir, sur la sagesse, sur la vérité.

C'est cela le devenir de l'homme, mais qu'il comprenne que ses souffrances viennent souvent de son comportement. Vous êtes à une fin de cycle, à une époque charnière où tout devra être consommé avant la transformation.

Voilà, c'est une bien longue réponse à ta question. "

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dimanche 18 mars 6666

____Bjr, Doctor cacamorph, Caca je t'aime: ô caca, toi qui illumines notre quotidien - le caca est notre ami mais parfois il peut tuer. {Refrain} Petit caca Noël Quand tu descendras d'mon anus, Avec des prouts par milliers, N'oublie pas mon petit slip

Caca scientifique :

Y-a-t-il un caca intelligent dans la salle ?

DOCTEUR CASH, PROCTOLOGUE au rapport:

bonjour ami merdeux,

ceci est un message de la plus haute importance, mon meilleur ami ma vivement conseillé de bouffer mon caca, paraitrait t-il que les matieres fécales, donc caca, permet d'augmenter l'esperance de vie de un an ou deux, et comme le poisson , il parait que ces un exellent remède pour la memoire.

j'attend une réponse des plus rapide, car je suis entrain de bouffer ma merde de ce matin, et ces pas mavais !!

PS : j'espere que la reponse sera positive car a l'heure ou je vous parle j'en suis deja a mon 3e sac

..à bientot, et surtout VIVE LE CACA

fascinantes infos C'est bien connu, il faut éviter de faire caca dans les lieux publics (lycée ou fac, bibliothèques et autres...). Comme première excuse, on avance souvent le manque d'hygiène des toilettes publiques : "Ah c'est dégueu ici ! Je préfère le faire chez moi... " Fausse excuse. En fait, c'est la honte. Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 13:24 dans la rubrique "caca scientifique".

fascinantes infos C'est bien connu, il faut éviter de faire caca dans les lieux publics (lycée ou fac, bibliothèques et autres...). Comme première excuse, on avance souvent le manque d'hygiène des toilettes publiques : "Ah c'est dégueu ici ! Je préfère le faire chez moi... " Fausse excuse. En fait, c'est la honte.

Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 13:24 dans la rubrique "caca scientifique".

LE CACA FANTOME (mystique): C'est celui que tu sens sortir, que tu vois sur le papier mais pas dans la cuvette…

LE CACA PROPRE (pauvre): C'est celui qui sort, que tu vois dans la cuvette mais pas sur le papier…

  • LE CACA ETERNEL (dieu):

Tu t'essuies, tu t'essuies, tu t'essuies… Mais il en reste toujours sur le papier. Tu décides alors de remonter ton pantalon et de mettre une feuille de papier dans le caleçon pour éviter les traces de freinage…

  • LE CACA 2(mahomet), le retour de la revanche de la suite qui contre-attaque :

Tu as fini mais quand tu remontes ton pantalon tu t'aperçois qu'il faut que tu chies encore un peu…

  • LE CACA QUI TE FAIT POUSSER UNE VEINE SUR LE FRONT (caca nerveux):

C'est celui qui te fait forcer tellement fort que tu as peur de la crise cardiaque…

  • LE BILLOT (maghrébin):

C'est celui qui est tellement gros que tu as peur de le casser en tirant la chasse. Tu es surpris mais fier que cela vienne de toi…

ulysse31_2 Posté le 26-07-2006 à 12:13:53 Bonjour à tous et à toutes,



Voila je me demande si ma petite amie n'est pas une "chieuse", nous sommes ensemble depuis 2 mois. C'est la première fois que je sors avec une femme qui est spontanée. J'ai l'impression par moment que c'est une "chieuse" mais je ne suis pas sûr.



Je vous demande votre avis pour savoir comment reconnaître une femme dite "chieuse".



Par avance merci.



Ulysse 31 http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/comment-reconnait-chieuse-sujet_168186_1.htm



  • LE CACA J'AIMERAIS QUE CA SORTE (ninja ou chinois):

Tu veux chier, tu sens qu'il est proche, mais tout ce que tu as ce sont des crampes et des pets…

  • LE BOUT DU CACA (africain) tristement célèbre:

C'est celui qui fait tellement mal que tu jurerais qu'il sort de travers…

  • LA SPLASHEUSE :

C'est celui qui sort avec tellement de vitesse ou qui est tellement lourd que tu t'éclabousses le cul…

  • LE CACA DU LENDEMAIN DE FETE (ou CROTTE AU NAPALM) :

C'est le liquide jaune brun qui éclabousse toute la cuvette et qui te brûle le cul…

  • LE CACA DE LAPIN :

Ce sont les toutes petites boules. Certaines coulent d'autres flottent…

  • LE CACA SURPRISE (matière fécale dangereuse):

Tu penses que tu vas péter, mais tu réalises que tu vas chier et c'est déjà trop tard…

  • LE CACA TIME OUT :

C'est quand tu es en train de faire une bonne crotte dans les toilettes publiques et que tu dois t'arrêter car tu ne veux pas que la personne d'à côté t'entende…

  • LE BRUYANT :

C'est tellement bruyant que tout le monde autour rigole…

  • L'EUROPEENS:

Il sent tellement fort qu'il te pique le nez…

  • LE CACA SAUT A L'ELASTIQUE :

Celui qui refuse de tomber, bien que tu saches qu'il est sorti. Tu espères qu'en te secouant le derrière il va se décrocher…

Bonjour à tous,

Je suis ici pour vous proposer un grand concours de cacas. La consigne est la suivante :

Recueillez votre étron dans la cuvette (chiez dans une bassine, c'est encore plus efficace) et pesez le quotidiennement sur une durée de 6 jours. Ensuite, présentez vos cacas au concours avec les mesures de poids (en grammes) effectuées. Attention, pas de triche !!

Merci à tous pour votre participation qui sera, j'en suis sûre, très enjouée.

A bientôt pour les résultats !

Crott.

http://caca.joueb.com/burlesque.shtml

  • Petit caca Noël

{Refrain:}

Petit caca Noël Quand tu descendras d'mon anus Avec des prouts par milliers N'oublie pas mon petit slip yeah!! Mais, avant de partir, Il faudra bien te couvrir chiotte turques ou il fait si froid C'est un peu à cause de moi Il me tarde tant que le jour se lève Pour voir si tu m'as apporté Tous les beaux cacas que je vois en rêve Et que je t'ai commandés

{Refrain}

La dame caca est passée Les enfants vont faire dodo Et tu vas pouvoir commencer Avec ta chiotte sur le dos Au son des cloches des églises Ta distribution de surprises Et quand tu seras sur ton beau nuage Viens d'abord sur notre maison Je n'ai pas été tous les jours très sage Mais j'en demande pardon

{Refrain}

Petit Papa Noël... Ecrit par Gugusse l'ami du caca, à 23:33 dans la rubrique "caca burlesque". Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)

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jeudi 8 mars 6666

____Qu'est-ce que l'amour ? -Qu'en disent les philosophes noirs? L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs entre "nous"? « Est-ce qu'on peut aller là où on ne va jamais ?»

Dans la clinique en institution, les adolescents aveugles font souvent entendre leur crainte de ne pas être vus. Sortir de l’invisibilité suppose de se confronter au regard de l’Autre essentiel à la validation spéculaire et à la question du manque et de la perte infléchie par la privation sensorielle.

  • L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs ?
  • L’amour est-il parfait parce qu’on y est, quoiqu’avec un autre, soi-même sans mensonge et sans fard ?
  • L’amour réussit-il à rendre possible cette union authentique où l’on est avec un autre tout en restant soi ?

Ce qui est heureux dans l’amour, c’est que je puis aimer un autre parce que je suis moi tout en l’aimant lui – telle est l’une des illusions que l’on a coutume de former au sujet de l’amour. On fait de cette relation naissante une miraculeuse rencontre, une triple coïncidence entre ce que chacun est et l’unité qu’ils forment ensemble. L’amour est vu de manière statique alors qu’il crée un lien. On s’imagine un état quand il transforme l’être même. En somme, on en fait un terme alors qu’il est un commencement.

L’amour naît entre deux êtres en les faisant naître eux-mêmes. Chacun n’est-il pas soudain différent, indifférent à ce qui comptait avant, désirant de façon inconnue, impérieuse, délirante ? Ce n’est plus moi que je reconnais dans l’amour, mais une sorte d’étranger que j’ignorais. Aimer, cela dépossède de soi, cela met hors de soi.

On fait de l’amour un idéal, mais n’est-ce pas l’amour qui le fait naître ? On s’imagine l’amour lascif, paresseux, passif ; mais amoureux, on devient exigeant, idéaliste, tyrannique. L’amour, explique Platon, réveille l’image d’un Dieu, d’un lointain idéal devenant norme et modèle, s’imposant à soi et façonnant l’autre. On aime en poursuivant un idéal et en l’imposant à l’autre : l’amour est l’acte d’une transformation réciproque.

Il n’est pas le résultat inopiné d’une rencontre, mais le moteur d’une relation. Il n’est pas l’heureuse conséquence de ce que nous sommes, mais la cause mystérieuse de ce que nous devenons.

http://www.cairn.info/revue-adolescence-2006-2-p-339.htm

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jeudi 27 janvier 2011

__Hasard et causalité psychique - Le désir de l'homme comme désir de l'autre n'est bien sûr pas à entendre comme un accord sans faille ni médiation.

Hasard et causalité psychiqueAuteur : Alain Harly 15/04/2003

Notes

Les journées qui se sont tenues à Poitiers les 9 et 10 novembre 2002 à l'initiative de l'Ecole Psychanalytique du Centre-Ouest ont permis de remettre sur le métier cette essentielle et si difficile question qui traverse la civilisation depuis l'antiquité et dont la psychanalyse a su cependant renouveler l'approche.

Nos travaux ne furent pas sans évoquer la spéculation philosophique, en commençant par Aristote bien sûr, déplier les fils de l'étymologie, en particulier ceux donnés par la langue arabe, apprécier dans le développement des sciences l'isolation d'un pur hasard tant en physique qu'en mathématique, mais aussi l'ambivalence avec laquelle l'homme de science reçoit ce message, ce qui n'est pas sans lui faire signe d'une certaine horreur.

C'est avec la clinique analytique que nous avions choisi de nous orienter dans cette réévaluation ; avec ce point d'appui dans le singulier, nous sommes conduit immanquablement au cœur de la civilisation et de la culture.

La clinique du joueur semble ici s'offrir comme une figure exemplaire de la place du sujet dans son rapport au hasard, le temps de l'incertitude étant ici renouvelable à loisir, bref état de grâce avant qu'il ne devienne destin. Mais on peut aussi se demander si le joueur supporte si bien le hasard : avec sa martingale, n'est-il pas dans une tentative d'abolir le hasard ? Son destin en tout cas vient s'accrocher à cet espace clos du jeu et donner au désir de l'Autre une figure figée dans un théâtre dérisoire.

Le phobique se proposerait plutôt de faire du hasard une manière de culte : ça peut surgir de toute part. Mais l'aléatoire du surgissement est pris dans une fiction. Il s'agirait d'imaginariser le réel du symbolique. Dans le cas du petit Hans par exemple on voit comment l'animal et sa jouissance viennent animer la peur de l'enfant. Freud en imaginarisant un ordre généalogique va permettre que la jouissance s'apprivoise et que s'ouvre un ordre qui dégage l'enfant d'une identification à une image.

Du coté de la paranoïa, nous avons un sujet qui proteste contre le fait que le réel ne soit pas une pure homogénéité avec lui-même. Il n'y a pas de place pour le hasard dans sa conception du monde car le lieu de l'Autre n'est pas marqué par un manque. Rien n'échappe à cet empire du signe et l'hypothèse du hasard y est exclue.

A propos des phénomènes psychosomatiques, on note que leurs déclenchements est souvent rattaché par le patient lui-même à des événements de sa vie. Ils surviendraient après cet événement, ce qui confirme alors la logique rétroactive du signifiant. Mais il peut aussi précéder la réalisation d'un événement prévu. L'accident psychosomatique comme effet d'un signifiant de l'Autre non-barré aurait pour fonction non de représenter le sujet mais de le présenter. Le signifiant devient un pur signal pour le corps. Nous ne sommes pas ici dans le champ d'une possible signifiance mais dans une pensée opératoire. L'aléatoire ne se propose pas comme point d'appui d'une subjectivité qui lancerait l'interrogation sur l'Autre mais sur qu'il y aurait à traiter.

Le rapport au hasard, on l'aperçoit avec ces quelques indications, n'est pas uniforme selon les structures.

Dans la conduite de la cure du névrosé l'évocation si fréquente du hasard par le patient réclame aussi un examen, de même que cette sorte d' automatisme mentale de l'analyste qui le porte à la suspicion quant un tel recours est fait. L'usage dogmatique de la suggestion freudienne de ne croire qu'au hasard extérieur et en aucune manière au hasard intérieur peut ne pas conduire nécessairement le patient à retrouver le chemin de ce qui le cause. Il y a de purs accidents, comme la chute des cierges et l'incendie qui se déclare dans la chambre mortuaire de l'enfant mort. Ce qui ne l'est pas, c'est la formulation du rêve pour le père à son réveil : là, la répétition engage ses effets.

C'est ce qui nous conduit à poser l'articulation de la tuché et de l'automaton.

Le recours au "comme par hasard" n'est certes pas univoque, et l'analyste ne s'y laisse pas en principe duper. Cependant le refus de principe de tout aléa viendrait entériner un pur automaton et à se tenir à l'abri de toute tuché, c'est-à-dire de toute rencontre du réel. L'abolition de tout hasard conduit à une tentative de forclusion de la dimension Autre.

L'effet immédiat de la tuché est le plus souvent celui d'un évanouissement subjectif. La clinique du traumatisme de ce point de vue nous est précieuse. C'est d'abord une mauvaise rencontre, un instant de pur non-sens. Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il devient possible d'en ressaisir quelque chose, c'est-à-dire autre chose : C'est l'articulation entre la tuché et l'automation qui réintroduit la possibilité de la métaphore. Encore faut-il apprécier à quel type de causalité il est fait alors appel.

C'est en tout cas au désir du psychanalyste de soutenir l'hypothèse d'une solidarité de la tuché et de l'automaton. C'est par leur désarticulation que l'automaton devient un ennui mortel et la pure tuché, traumatique.

Le désir de l'homme comme désir de l'autre n'est bien sûr pas à entendre comme un accord sans faille ni médiation. Le manque est aussi bien du coté de l'un que de l'autre, et c'est ce qui permet de situer le hasard comme causalité. L'objet a a donc une fonction essentielle dans cette question du hasard et de la causalité. Il permet que le désir du sujet ne soit pas dans une réduplication de l'autre, un automaton sans fin.

L'interprétation vient faire césure. Ca déplace ce qui se place sous l'automaton et en ce sens relève d'un effet de tuché. Mais pour autant le psychanalyste est requis à ce que "jamais un coup d'interprétation n'abolisse le hasard."

NotesP.S. : Une publication est envisagée à propos de ces journées avec les contributions de Alain Cardon, Christian Hoffmann, Alain Harly, Marie-Christine Salomon-Clisson, Hélène Sugier, Pierre Arrel, Jean-Louis Chassaing, Jean Brini, Henri Cesbron-Lavau, Anne de Fouquet-Guillot, Jean-Lionel Villessuzanne, Marielle David, Michel Robin, Hervé Bouchereau, Christiane Lacôte, Adnan-Adel Houbballah, Bernard Vandermersch, Stéphane Thibierge, Jean-Jacques Lepitre, etc.

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mardi 7 décembre 2010

____Sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Aperçu du corrigé : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Quel peut-être ce conflit "originaire" ? Est-ce qu'on peut simplement le déduire du fait que chacun a des intérêts particuliers ? Mais, dans ce cas, ce qui est au fondement, c'est notre intérêt personnel, mais pas le conflit. On peut très bien imaginer que nos intérêts finissent par converger. Donc comment définir le conflit de manière plus fondamentale ? Sartre, dans L'Être et le Néant ("Les relations concrètes avec autrui"), construit cette idée de conflit en expliquant que le sujet est à la fois sujet et objet, sujet quand il regarde l'autre, mais aussi objet pour le regard de l'autre, et que c'est cette dimension qui est originairement conflictuelle (soit sujet de mon regard, soit objet pour le regard d'autrui comme dans l'expérience de la honte, mais jamais les deux à la fois : être vu par l'autre comme sujet libre et non comme objet, c'est ce qui est impossible). Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ? Se demander si les rapports avec les autres sont nécessairement de l'ordre du conflit peut surprendre. Que la circonstance soit possible, cela s'admet. Qu'elle soit nécessaire, cela semble excessif: la vie avec les autres n'est pas un perpétuel affrontement. Plus d'informations sur le sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/reconnaissance-autrui-passe-necessairement-par-conflit-3891.html

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samedi 10 juillet 2010

____Dakar, l’Homme Africain, la France et le cinquantenaire : 1960 - 2010 : 50 ans d’ingérence et de mépris ça suffit !"Naan lara an sara" (Si nous nous couchons, nous sommes morts)

Dakar, l’Homme Africain, la France et le cinquantenaire

  • Sens et enjeux de la Renaissance africaine

par Aminata Dramane Traoré (Forum pour un Autre Mali) ; Samir Amin (Forum du Tiers-monde) ; Bernard Founou (Forum du Tiers-monde) ; Taoufik Ben Abdallah (Enda Tiers-monde) ; Demba Moussa Dembele (Forum des Alternatives) ; Hamidou Magassa (Cernes) ; Amadou Djikoroni (Association Repères) ; David Sacko (Association Repères) ; Mamadou Goita (Irpad)







CINQUANTENAIRE 1960 - 2010 : 50 ans d’ingérence et de mépris ça suffit ! Tandis que divers pays africains indépendants depuis 1960 célèbrent le cinquantenaire de leur indépendance, des organisations de la société civile africaine prônent un boycott des festivités et s’interrogent sur le sens et la portée de telles célébrations.

"Naan lara an sara" (Si nous nous couchons, nous sommes morts)

Joseph Ki Zerbo

  • Disons NON à la participation de nos armées au défilé du 14 juillet 2010 en France !
  • NON aux accords de réadmission des expulsés !
  • NON aux accords de pillage de l’Afrique dits de partenariat économique (APE) !
  • Soutenons la marche de la dignité des sans-papiers de Paris à Nice !

Sens et enjeux de la Renaissance africaine

Un homme, une femme, un enfant, pétris dans des tonnes d’un bronze qui capte la lumière, se dressent vers l’Amérique et l’Europe, symbolisant une Afrique noire fière et debout, traitant d’égale à égale avec l’Occident. Cet homme, cette femme et cet enfant, figés dans ce mouvement, ont assurément du sens en ce début de XXIe siècle où notre inhumanité nous est encore signifiée. Un nombre considérable de défenseurs de la dignité humaine bafouée à travers l’esclavage, le colonialisme et le néolibéralisme, dont de nombreux artistes et intellectuels avisés auraient pu être présents à Dakar le 3 avril 2010, auraient pu être de cœur avec le Président sénégalais et les dix-neuf autres chefs d’État africains lors de l’inauguration du monument de la Renaissance africaine, si seulement l’exigence de la libération du continent de toutes ses chaînes, celles d’hier et d’aujourd’hui, avait été mise en avant. La fête en aurait été fort belle ! Mais qui attire la lumière attire aussi la foudre. Et nos dirigeants, tous pétris dans le bronze de leurs ambitions souvent démesurées, se ressemblent dans leur amour des infrastructures prestigieuses et coûteuses comme dans leur souci de rattraper les autres, nos anciens maîtres et à présent les émergents. Ils s’exposent nécessairement à la colère de leurs peuples en désarroi parce qu’en danger de mort, faute de revenu décent, de nourriture saine et suffisante, de soins de santé, de logement et de perspectives d’avenir. La taille visiblement monumentale de la statue de Dakar, son coût incontestablement trop élevé, les modalités forcément ambiguës de son financement, sa réalisation par des Nord-Coréens là où Ousmane Sow, l’une des fiertés de l’Afrique, aurait excellé, suscitent des questions légitimes et bien des inquiétudes quand on considère l’immensité des besoins non satisfaits des Africains, en l’occurrence, les femmes et les enfants, les jeunes diplômés et non diplômés souvent sans emploi, les élèves et les étudiants qui manquent de tout, les malades et les migrants. En nous demandant de nous approprier cette statue, le Président Abdoulaye Wade nous facilite le travail de va-et-vient entre le local et le global, entre l’Afrique et le monde. Un tel travail s’impose dans l’indispensable examen du bilan du cinquantenaire de nos indépendances. La tournure actuelle du débat sur l’imposant monument, et d’une manière générale sur le cinquantenaire, tend à masquer des questions économiques, politiques, sociales et écologiques majeures. Il en est ainsi du sens de l’Histoire tel qu’il se révèle, ici et maintenant, à la lumière de la crise du libre-échange que nos États ont endossée en camisole de force mais que la quasi-totalité de la classe politique revendique à présent. À quel moment commencerons-nous à doter les citoyens, notamment les femmes et les jeunes, d’outils d’analyse, de telle sorte qu’ils puissent s’imprégner des enjeux des mutations en cours et défendre leurs intérêts ? À quand le débat public de fond sur le lien entre le capitalisme mondialisé et le fardeau de la dette, la faim, le chômage massif et chronique, l’émigration forcée, le meurtre des innocents, les camps de réfugiés et le viol des femmes ? La renaissance africaine est-elle crédible sans envisager la reconstruction de notre moi profond blessé, de nos économies laminées, de nos terroirs ravagés ?

Qui sommes-nous au terme de 50 ans de tentative de libération ?

L’érection, sur l’une des Mamelles de Dakar, d’un monument qui symbolise la renaissance africaine ravive nécessairement le débat sur la nature et l’évolution des relations entre nos pays et la France, cette puissance coloniale, dont nous avons voulu nous libérer de l’emprise. Ravalement de façades et manifestations festives n’étanchent pas notre soif de vérité, d’humanité et de dignité. A la question ontologique et légitime "Qui sommes-nous ?", question qui hante nécessairement les esprits dans un monde de plus en plus perturbé et violent, le Président français Nicolas Sarkozy, le 26 juillet 2007 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avait cru devoir répondre en réaffirmant la supériorité blanche et la nécessité de la mission civilisatrice. Nulle part ailleurs au monde, jamais auparavant, un Président français ne s’était montré sous ce jour sombre qui dispute à la nuit coloniale, si arrogant, si condescendant, si méprisant. Mots mâchés, crachés, par son nègre qui persiste et signe. Le discours de Dakar est le fondement idéologique de la politique africaine de l’ancienne métropole qui, en 50 ans, a parfois changé de méthode mais pas de dessein. Une politique faite d’ingérence, de mensonges et de violences politique, institutionnelle, policière et militaire. La violence est bien entendu symbolique. Elle vise sur ce plan à nous inculquer le sentiment de notre échec, un échec qui serait dû à nos institutions, à nos valeurs de société et de culture jugées rétrogrades. Il nous est ainsi jeté au visage que "le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire". Le refus de toute repentance, afin de ne pas répondre des crimes d’hier et de justifier des ingérences et des prédations d’aujourd’hui, fait dire au Président français que "la colonisation fut une faute qui fut payée par l’amertume et la souffrance de ceux qui avaient cru tout donner et qui ne comprenaient pas pourquoi on leur en voulait tant". À nos enfants, lui qui lie immigration et identité nationale n’omet pas de demander d’ouvrir les yeux, de ne plus regarder la civilisation mondiale comme une menace, comme l’ont trop souvent fait leurs aînés. La mondialisation néolibérale, cette "merveilleuse" aventure dont le continent noir serait le grand perdant, est aujourd’hui l’incarnation de cette "Histoire", puisque "Jamais l’homme (africain) ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin". Le libéralisme triomphant que le Président français avait en tête au moment où il s’adressait en ces termes aux Africains est aujourd’hui dans l’impasse. Comme ici, là-bas la précarité, le chômage, la pauvreté s’aggravent. Comme ici, là-bas un grand nombre de citoyens ne voient plus la nécessité de la démocratie représentative, puisque les élus transfèrent à d’autres instances les pouvoirs que les peuples leur confient. Les 50 ans à venir seront de larmes, de feu et de sang si les dirigeants africains continuent de faire la part belle aux investisseurs étrangers en ignorant royalement l’appel au secours de leurs peuples en désarroi. Défaillant et mortifère là-bas où des garde-fous existent encore, le capitalisme prédateur est tout simplement calamiteux sous nos cieux.

La France de l’immigration choisie et le cinquantenaire

Tout aussi explicite que le discours de Dakar est la chasse à l’ennemi subsaharien. Elle est à l’aune à laquelle les pays africains qui commémorent le cinquantenaire de leurs indépendances devraient évaluer le chemin parcouru tant à l’intérieur de nos frontières que dans nos relations avec la France. En septembre et octobre 2005, traités "d’illégaux" et de "clandestins", des centaines de jeunes originaires du Mali, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo (RDC)... erraient au Maroc, en quête d’Europe. Ils ont fini par escalader les murs de barbelés des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Leur audace a été réprimée dans le sang. Les chiffres officiels font état de quatorze morts et de plusieurs centaines de blessés. Les arrestations et les expulsions qui ont immédiatement suivi se sont déroulées avec la même violence et des centaines de jeunes ont été abandonnés dans le désert, sans eau ni nourriture. La criminalisation des migrants originaires des anciennes colonies françaises venait de franchir un tournant grave et sans précédent. "Personne ne veut de nous", relevait l’un des refoulés. Leur quête d’Europe se nourrissait d’une certaine idée de la France, celle d’une alliée potentielle dans un monde incertain, injuste et violent. Aujourd’hui, les refoulés, les expulsés et tous les assignés à résidence s’interrogent nécessairement sur le sens d’une indépendance qui, en 50 ans, ne garantit pas à tous la liberté de mouvement et qui continue de saigner à blanc l’Afrique. Combien sont partis mais jamais arrivés ? Combien, dont les familles et spécialement les mères attendent et espèrent ? Sous les dunes de sable et les cailloux des déserts, ils se dessèchent ou dorment à jamais dans l’Atlantique et la Méditerranée. Ces hommes, ces femmes et ces enfants, de chair et non de bronze, veulent circuler librement mais deviennent des sans-papiers quand ils parviennent à franchir les murs de barbelés de l’Europe rêvée. Détention, rétention, expulsion, réadmission par la force sur le premier sol où ils ont posé le pied. Coalition d’une Europe mondialisatrice mais frileuse, dont les pays rejettent ceux qu’ils privent de papiers, se les repassent comme des pierres brûlantes dont ils construisent un mur toujours plus haut, vingt ans après la chute de celui de Berlin. La France abriterait ainsi quelques 122 zones d’attente où 98 % des demandeurs d’asile sont retenus et à partir desquelles les expulsions ont lieu. Quel est le sens des indépendances africaines pour les migrants qui vivent dans l’ombre et la peur ou qui croupissent dans les camps de rétention externalisés ? L’Europe ne les reconnaît pas, ne les respecte pas, et l’Afrique fait semblant de ne pas les connaître !

Le tête-à-tête franco-africain

Le Président français veut, semble-t-il, faire du cinquantenaire un levier et un tremplin en vue de resserrer avec les anciennes colonies d’Afrique le lien "historique", "spécifique", "unique", "privilégié" et "affectif" qu’elles entretiennent avec l’Hexagone. Les deux temps forts de cette célébration de "la fidélité", de "l’amitié" et de "la solidarité" sont le prochain Sommet Afrique / France qui aura lieu à Nice les 31 mai et 1er juin 2010 et le défilé du 14 juillet 2010, auquel sont invités, en plus des chefs d’État, des détachements militaires des anciens territoires d’Afrique noire qui ont contribué à la libération de la France durant les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945. Tam-tam, tambours et balafons résonneront dans l’Hexagone pour conforter l’illusion selon laquelle nos États sont souverains dès 1960 et, depuis, aidés par la France à se développer. Les morts, - qui ne sont pas morts comme l’évoque Birago Diop - peuvent désespérer des vivants quand les causes pour lesquelles ils ont payé de leurs vies sont sacrifiées. Faut-il rappeler que, malgré les faits d’armes des coloniaux, ce sont des troupes soigneusement blanchies qui, en 1945, ont défilé sur les Champs-Élysées pour célébrer la victoire de la France sur les Nazis. Faut-il se souvenir de l’amertume des Tirailleurs quand ils découvrirent, après la démobilisation, qu’ils devraient se satisfaire au mieux de pensions inférieures à celles de leurs compagnons d’armes européens, au pire d’un silence humiliant, enterrant vivants ceux qui s’étaient engagés corps et âmes pour défendre une ingrate "mère patrie", inhumant une deuxième fois dans le linceul de l’oubli les nombreux morts tombés au champ d’horreur. Allons-nous ajouter un insupportable fardeau moral à l’immense désespoir des jeunes générations victimes d’une mondialisation inégalitaire et violente, qui permet à l’Europe de s’octroyer le droit de trier, de refouler et d’expulser ceux dont elle estime ne pas avoir besoin ? À la faveur du libéralisme mafieux et mortifère et avec l’aide de chefs d’État aux ordres, la France a réussi à s’emparer de bien des secteurs stratégiques des économies de ses anciennes colonies. Les grands groupes français tirent des profits juteux des secteurs pétroliers (Total), minier (l’uranium avec Areva), du bâtiment, du transport ferroviaire (Bouygues) et aérien (Air France), de l’eau et l’électricité (Bouygues, Electricité de France, la Lyonnaise des Eaux, Vivendi), des télécommunications (Bouygues, Orange) et des banques (Banque Nationale de Paris, Société Générale, Crédit Lyonnais). Loin d’être une survivance coloniale, le franc des "Colonies Françaises d’Afrique" (CFA), en devenant celui de la "Communauté Financière Africaine", traduit la continuité entre hier et aujourd’hui. Nous ne confions pas seulement l’essentiel de nos réserves de change au Trésor français : nous persévérons dans l’extraversion économique et, en dépit des apparences, dans la subordination. Avantagés par la parité fixe avec l’euro dans les pays de la zone franc ainsi que par les mécanismes de soutiens directs de l’État français, les grands groupes français ont la part belle dans le pré carré. La garantie monétaire dont nous bénéficions n’est pas un atout dans la mesure où les exportations de la zone franc sont libellées en dollar. Battre monnaie s’impose. Mais nous ne verrons pas pour autant le bout du tunnel aussi longtemps que nous caresserons l’illusion d’émerger et de prospérer durablement dans le cadre de l’échange inégal, corrupteur et destructeur du lien social et des écosystèmes. Dans le jeu de dupes dit gagnant -gagnant, les élites africaines se trompent d’enjeux, de défis et de priorités. Le sommet Afrique / France de Nice aurait pu être l’heure de la vérité sur les choix macroéconomiques qui sont à l’origine du chômage massif et chronique, de l’hémorragie migratoire et de cette incompréhensible envie de la jeunesse africaine de fuir. La France d’en haut, si tant est qu’elle l’ose, devrait être en mesure de comprendre aujourd’hui les sacrifices qui ont été exigés de nos pays au nom d’une efficacité et d’une compétitivité dont nous n’avions pas les moyens, à moins que nos États ne mettent leurs peuples au pain sec et à l’eau. Des relations franco-africaines plus respectueuses de la dignité humaine sont possibles si un très grand nombre de femmes et d’hommes africains et français s’engagent à agir ensemble contre une logique économique qui ici, en Afrique comme ailleurs au Sud, broie et tue de faim, de maladie ou par balles et qui là-bas, en Occident, broie et tue à petit feu. Ensemble, citoyens africains et français ont le droit de demander à leurs dirigeants réunis au Sommet de Nice : "Qu’avez-vous fait de nos économies et de nos vies ?"

Le rocher en feuilles

En Afrique, aujourd’hui en 2010, nous en sommes au même point qu’en 1960, à la recherche d’un monde différent, meilleur, parce que véritablement débarrassé des rapports de domination qui assujettissent et avilissent tout être humain. Notre imaginaire politique qui veut que l’indépendance et le développement économique riment avec une existence de femmes et d’hommes libres, fiers et dignes, n’a pas pris une seule ride en 50 ans. Il appartient aux peuples d’inventer et de s’imposer une nouvelle culture économique qui tranche avec celle, actuelle, des gadgets qui nous enchaînent et mettent en péril l’environnement. La culture dont il s’agit est synonyme de rupture avec la logique du bien possédé et du tout, tout de suite, à tout prix. Commençons par nous départir de l’idée de l’incontournabilité du néolibéralisme et du complexe d’infériorité des soi-disant perdants de la mondialisation, puisque celle-ci se révèle être un désastre. Laissons passer le fameux train de la croissance sans limites qui, visiblement, va droit dans le mur. Nous aurons comme compagnons de voyage un nombre considérable de citoyens du monde qui estiment que l’argent ne régit pas tout. L’Afrique, riche de valeurs sociales, culturelles et écologiques qui ne sont pas à vendre, saura faire face, dans cette perspective, à l’immense besoin d’humanité, de paix et de justice de ses peuples. "Le rocher en feuilles", symbole de la persévérance dans l’effort et de l’espérance, pourra être le socle de toutes les réalisations, dont celui de la renaissance et de la reconstruction de l’Afrique. Bouna Boukary Dioura, poète malien, le décrit en ces termes :

"Vois ! Un jour l’on nous a dit D’arroser un rocher Jusqu’à ce qu’il verdisse Car le rocher est dur. Un rocher est éternel. Les paresseux se sont retranchés Disant à tout moment "C’est folie" Nous, on a commencé le même jour, Et durant cinq ans ce fut une corvée Et quand le rocher fut couvert de mousse Il était minuit, minuit de septembre Et nous l’avons baptisé Mali."

La posture fière de l’homme, de la femme et de l’enfant africains devient dès lors une exigence morale et politique, une interpellation des dirigeants africains à penser et agir autrement, en commençant par décliner l’invitation de la France au défilé du 14 Juillet 2010 à Paris. En France, une centaine de sans-papiers ont entrepris de marcher vers Nice, sur la côte d’Azur, où le Président français reçoit le 31 mai ses homologues africains. Défiler, c’est parader, c’est marcher ensemble la tête haute, regardant en hommes libres et égaux dans la même direction. Ces "illégaux", ces "sans-papiers", ces "clandestins", ces orphelins des États postcoloniaux sortent de l’ombre, se manifestent. Alors...

  • Soutenons la marche de la dignité des sans-papiers, de Paris vers Nice !
  • Déclinons l’invitation de la France à défiler le 14 juillet 2010 à Paris !
  • Non à la marche de l’humiliation de l’Afrique, ce jour-là sur les Champs-Élysées !
  • Non aux accords de réadmission des expulsés !
  • Non aux accords de pillage de l’Afrique dits de partenariat économique (APE) !

Signataires : Aminata Dramane Traoré (Forum pour un Autre Mali) ; Samir Amin (Forum du Tiers-monde) ; Bernard Founou (Forum du Tiers-monde) ; Taoufik Ben Abdallah (Enda Tiers-monde) ; Demba Moussa Dembele (Forum des Alternatives) ; Hamidou Magassa (Cernes) ; Amadou Djikoroni (Association Repères) ; David Sacko (Association Repères) ; Mamadou Goita (Irpad).

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1004

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