Aperçu du corrigé : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Quel peut-être ce conflit "originaire" ? Est-ce qu'on peut simplement le déduire du fait que chacun a des intérêts particuliers ? Mais, dans ce cas, ce qui est au fondement, c'est notre intérêt personnel, mais pas le conflit. On peut très bien imaginer que nos intérêts finissent par converger. Donc comment définir le conflit de manière plus fondamentale ? Sartre, dans L'Être et le Néant ("Les relations concrètes avec autrui"), construit cette idée de conflit en expliquant que le sujet est à la fois sujet et objet, sujet quand il regarde l'autre, mais aussi objet pour le regard de l'autre, et que c'est cette dimension qui est originairement conflictuelle (soit sujet de mon regard, soit objet pour le regard d'autrui comme dans l'expérience de la honte, mais jamais les deux à la fois : être vu par l'autre comme sujet libre et non comme objet, c'est ce qui est impossible). Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ? Se demander si les rapports avec les autres sont nécessairement de l'ordre du conflit peut surprendre. Que la circonstance soit possible, cela s'admet. Qu'elle soit nécessaire, cela semble excessif: la vie avec les autres n'est pas un perpétuel affrontement. Plus d'informations sur le sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

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