_____« L’enfer est il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ? »..
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 23 avril 6666 à 18:11 :: __Enfermement psychiatrique.. "l'Autre" Les "instances supérieures" :: #3357 :: rss
Ci-dessous est la version d'une soi-disant question de chimie donnée à l'université de Montpellier. La réponse d'un étudiant a été si profonde que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via internet, et c'est pourquoi nous avons le plaisir de la lire.
- Voici la version d’une question ” bonus ” de chimie donnée à l’Université de Montréal.
La réponse d’un étudiant a été si loufoque que le professeur l’a partagée avec ses collègues, via Internet, et c’est pourquoi nous avons le plaisir de la lire…
Question bonus : « L’enfer est il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ? »
La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la Loi de Boyle (si un gaz se dilate il serefroidit et inversement) ou ses variantes.
Cependant un étudiant eut la réponse suivante :
« Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l’enfer avec le temps.
Nous avons donc besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l’enfer.
Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu’une fois entrée en enfer, l’âme n’en ressortira plus.
Du coup, aucune âme ne sort. De même pour le calcul du nombre d’entrée des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd’hui.
La plupart de ces religions affirment que si vous n’êtes pas un membre de leur religion, alors vous irez en enfer.
Comme il existe plus d’une religion exprimant cette règle et comme les gens n’appartiennent pas à plus d’une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer…
Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l’enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que ” pour que la pression et la température restent identique en enfer, le volume de l’enfer doit se dilater proportionnellement à l’entrée des âmes.”
Par conséquent, cela donne deux possibilités :
- - Si l’enfer se dilate à une vitesse moindre que l’entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu’à ce que l’enfer éclate.
- - Si l’enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d’entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu’à ce que l’enfer gèle.
Laquelle choisir ?
Si nous acceptons le postulat que ma camarade de classe Teresa m’a répondu durant ma première année d’étudiant : ” Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi”, et en tenant compte du fait que j’ai couché avec elle la nuit dernière, alors l’hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l’enfer est exothermique et a déjà gelé… Le corollaire de cette théorie c’est que comme l’enfer a déjà gelé, il s’ensuit qu’il n’accepte plus aucune âme et du coup qu’il n’existe plus… laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l’existence d’un Être divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Teresa n’arrêtait pas de crier oh mon Dieu !… »
(C’est le seul étudiant à avoir reçu la note 20/20 )
http://blog-detente.fr/?p=412
http://pagesperso-orange.fr/catholicus/Enfer/enfer3.html
« L'enfer, s'écria le prédicateur, est une prison étroite, sombre et fétide, un habitacle de démons et d'âmes perdues, plein de flammes et de fumées. L'exiguïté de cette prison est spécialement destinées par Dieu à punir ceux qui ont refusé de demeurer dans les limites de ses lois... Là en raison du grand nombre de damnés, les prisonniers sont entassés les uns sur les autres dans leur horrible prison dont les murailles, dit-on, ont quatre milliers de mille d'épaisseur ; et les damnés sont si complètement immobilisés, si impuissant que selon un bien-heureux saint, saint Anselme qui en parle dans son livre des Similitudes, ils n'ont même pas la possibilité d'écarter de leur yeux le ver qui les ronges... L'horreur de cette prison étroite et sombre s'accroît de son effroyable puanteur. Toutes les immondices du monde, tout le fumier, toute la fange du monde s'écouleront là, nous dit-on, comme en un vaste cloaque fumant, quand la terrible conflagration du dernier jour aura purifié le monde... Imaginez un cadavre immonde et putride, pourri, décomposé au fond d'un tombeau, un amas gélatineux de corruption liquéfié. Imaginez ce cadavre livré aux flammes, dévoré par le feu du soufre brûlant, répandant l'épaisse et suffocante odeur de décomposition répugnante et nauséabonde. Et puis imaginez cette écoeurante puanteur multipliée des millions et des millions de fois par le nombre de millions et de millions de carcasses fétides amassées dans les ténèbres enfumées, cet immense fongus de pourriture humaine... mais cette puanteur, si horrible qu'elle soit, n'est pas la plus grande torture physique que subissent les damnés. La torture par le feu est la plus grande qu'un tyran ait jamais infligée à ses semblables. Mettez un instant votre doigt dans la flamme d'une bougie et vous sentirez la douleur que cause le feu. Mais notre feu terrestre fut créé par Dieu pour le bien de l'homme, pour maintenir en lui l'étincelle de vie, pour l'aider dans ses travaux utiles, tandis que le feu de l'enfer est d'une toute autre nature ; il fut créé par Dieu pour torturer et châtier le pêcheur impénitent... Le souffre qui brûle dans l'enfer est une substance spécialement destinée à brûler éternellement avec une indescriptible fureur... le feu de l'enfer possède la propriété de conserver ce qu'il brûle, et, bien qu'il fasse rage avec une impétuosité incroyable, cette rage n'a pas de fin...»
Le droit d'enseigner la vérité ne comporte pas celui d'y ajouter des inventions fabriquées de toutes pièces. Le pouvoir de prêcher n'octroie pas celui de prophétiser à tort et à travers. Si véritablement le prêtre qui parle en chaire est chargé d'annoncer la parole de Dieu, autant le fidèle est tenu de l'entendre avec un respect sacré, autant le prêtre lui-même doit trembler de déformer cette sainte parole.
Il faut attendre Swedenborg (1688 -1772), pour lire, sur la mort des hommes voués à la damnation, une description qui renouvelle complètement les perspectives ouvertes par la poésie Dantesque.
Le droit d'enseigner la vérité ne comporte pas celui d'y ajouter des inventions fabriquées de toutes pièces. Le pouvoir de prêcher n'octroie pas celui de prophétiser à tort et à travers. Si véritablement le prêtre qui parle en chaire est chargé d'annoncer la parole de Dieu, autant le fidèle est tenu de l'entendre avec un respect sacré, autant le prêtre lui-même doit trembler de déformer cette sainte parole.
Il faut attendre Swedenborg (1688 -1772), pour lire, sur la mort des hommes voués à la damnation, une description qui renouvelle complètement les perspectives ouvertes par la poésie Dantesque.
« Lorsque... la lumière céleste les inondes, ils sont pris de vertige. Leur vue s'obscurcit, leur pensée est suspendue, leur coeur bat, en proie à une angoisse indicible, ils se tordent comme des serpents près du feu, ils se précipitent dans l'abîme qui s'ouvre sous leurs pieds et ce n'est qu'à partir du moment où ils ont rejoint leurs semblables en enfer qu'ils recouvrent la respiration. Dieu ne précipite donc lui-même aucun être humain en enfer. L'homme qui vit dans le mal n'a d'autre désir que de parvenir dans le lieu où se trouve son péché. Les esprits mauvais sont donc, en enfer dans leur propre milieu. Ils jouissent du feu de l'enfer, de sa puanteur et de ces immondices, et lorsqu'un rayon de la lumière divine pénètre jusqu'à eux, ils cherchent à s'y dérober, préférant la lumière infernale qui est semblable à des charbons ardents et à du soufre en ignition. Leur visage est noir et velu, couvert de pustules, d'ulcères et de plaies, mais ils croient néanmoins entre eux avoir figure humaine. Ils se livrent aux plaisirs qui répondent à leurs désirs. Dans les enfers les moins rigoureux, il existe des huttes rudimentaires, agglomérées en villes, avec des ruelles et des rues. Des habitations sort perpétuellement un bruit de querelles et les rues sont le théâtre de rixes et de brigandages. d'autres esprits infernaux habitent de sordides maisons de débauche, tandis que d'autres errent comme des bêtes féroces et se poursuivent dans l'obscurité des forêts. Et ils trouvent leur plus grand plaisirs à se tourmenter et à se torturer les uns les autres... Dans ces conditions, les esprits infernaux ne se punissent eux-mêmes que par l'insatiabilité de leurs désirs. »
Swedenborg donne à ce texte un sens eschatologique et en conclut que, de la même façon, la damnation est l'effet d'un refus définitif opposé à la lumière divine.
Cette évocation de l'enfer semble si proche de ce qu'on peut découvrir sur cette terre elle-même qu'on risquerait de la trouver rassurante. Les tourments sont si bien l'oeuvre des damnés eux-mêmes qu'on serait tenté de croire qu'ils peuvent y puiser quelque satisfaction : Swedenborg ne va-t-il pas jusqu'à déclarer qu'ils jouissent du feu de l'enfer ? Si terrible que soit ce monde perdu, du moins est-il le repaire où les damnés s'abritent d'une lumière céleste qui les remplit d'épouvante.
C'est à partir des limites qu'il s'impose que sa vision possède une valeur significative. Ce qu'il explore, c'est au moins l'enfer à l'état natif, c'est le minerai de l'enfer, brûlant et agité comme une lave souterraine dans les profondeurs de l'humanité, dans l'âme et la vie des hommes. Certes, ce serait manquer gravement au dogme que de croire que l'enfer est en cette vie et non plus outre. Il peint seulement le mal déchaîné en l'homme, mais totalement déchaîné, infini, et éternisé.
Parce qu'il part de l'homme et non pas de monstres légendaires, parce qu'il montre comment l'homme possède en lui-même, l'effrayant pouvoir de transformer la vie en enfer, sa leçon est irrécusable. De prime abord son enfer semble moins terrible, il n'en apparaît que davantage possible, car il est saisi dans sa racine en l'homme qui est l'appétit effréné du crime. Ici, c'est la fureur du péché qui directement invente tous les supplices. L'enfer, selon Swedenborg, est le plus grand prototype de la « société du crime ».
L'ultime fond de l'Enfer chrétien, c'est encore chez Dostoïevski, qu'on le trouve rappelé :
« Qu'est-ce que l'Enfer ? La souffrance de ne plus pouvoir aimer. »
Cette souffrance fondamentale, le damné se l'est choisie durant la vie terrestre ; elle commande inexorablement sa vie future. Ce n'est pas au lendemain de la mort que l'on peut commencer à aimer. Qui a vécu dans la haine, la mort le cristallise à jamais dans la haine. De là cette rage incoercible de tous contre tous et contre Dieu. L'Enfer a été fondé par Lucifer et ses anges, dans le moment même de leur révolte, de leur refus de Dieu. Tout le contenu de l'enfer découle de cette source enflammée. A cette oeuvre de malédiction le damné s'associe à son tour pour sa propre ruine éternelle.
..Question de chimie donnée à l'université de Montpellier
Ci-dessous est la version d'une soi-disant question de chimie donnée à l'université de Montpellier. La réponse d'un étudiant a été si profonde que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via internet, et c'est pourquoi nous avons le plaisir de la lire.
L'Enfer est il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique ( absorbe de la chaleur) ?
La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz se dilate il se refroidit et inversement) ou ses variantes. Cependant un étudiant eut la réponse suivante:
http://pagesperso-orange.fr/catholicus/Enfer/enfer3.html
« L'enfer, s'écria le prédicateur, est une prison étroite, sombre et fétide, un habitacle de démons et d'âmes perdues, plein de flammes et de fumées...
Legende
- 1 : Charon
- 2 : 8ème cercle, 7ème bolge (voleurs et serpents)
- 3 : Les Limbes 1er cercle (non baptisés)
- 4 : Vestibule (esprits neutres et lâches)
- 5 : Minos
- 6 : 2ème cercle (luxurieux, emportés par l'ouragan infernal)
- 7 : Cerbère (ici, démon à 3 gueules)
- 8 : 3ème cercle (gourmands, différent de Dante: supplice deTantale)
- 9... : Phlégyas
- 10 : 5ème cercle (coléreux, immergés dans les eaux du Styx)
- 11 : 4ème cercle (avares et prodigues, roulant des rochers)
- 12 : 3 Furies
- 13 : Remparts de Dité
- 14 : 6ème cercle (hérétiques, couchés dans des tombes brûlantes)
- 15 : 7ème cercle, 2ème giron (suicidés, changés en arbres) + Harpyes
- 16 : Centaures
- 17 : 7ème cercle, 3ème giron (violents contre leurs prochains, dans un fleuve de sang)
- 18 : 7ème cercle, 3ème giron (violents contre Dieu, couchés sous une pluie de feu)
- 19 : Sphinx (Geryon?)
- 20 : 7ème cercle, 3ème giron (sodomites, courant sous une pluie de feu)
- 21 : 8ème cercle, 2ème bolge (adulateurs, plongés dans un fleuve de merde)
- 22 : 8ème cercle, 5ème bolge (trafiquants et concussionnaires, dans la poie brûlante)
- 23 : 8ème cercle, 1ère bolge (séducteurs et ruffiants, fouettés par des diables)
- 24 : 8ème cercle, 9ème bolge (fauteur de schisme, transpercés par une épée)
- 25 : 8ème cercle, 10ème bolge (faussaires de paroles, fièvre)
- 26 : Puit des Géants
- 27 : Lucifer à 3 gueules
Des personnages mythologiques aux démons et supplices de l'Enfer de Dante
Charon | Minos | Cerbère | Plutus | Phlegyas | Les 3 Furies Le Minotaure et les Centaures | Geryon | Les Harpyes | Lucifer Dans presque chaque cercle de son Enfer, Dante rencontre un gardien, qui bien souvent rappelle un personnage mythologique, ayant ou non rapport avec l'Hadès ou le supplice qui y est exécuté. Nous allons ensuite le comparer à la fresque de la chapelle Strozzi (fig.51), représentation de l'Enfer la plus proche de celui de Dante.
Charon Chez Dante, Charon fait traverser à Dante et à Virgile l'Achéron (qui peut être confondu avec le Styx à cause de sa sonorité proche de Charon), qui sépare le vestibule du 1er cercle de l'Enfer. Il a la même fonction de passeur que dans l'Hadès, mais on le voit (fig.50 et légende) comme un démon dans sa barque.
Minos Gardien du 2ème cercle, celui des luxurieux. Minos, roi de Crète, devint après sa mort un des 3 juges de l'Hadès. Il garde le cercle des luxurieux chez Dante, car il est l'archétype de ce type de pêcheur. En effet, il a connu d'innombrables aventures amoureuses après que sa femme, Pasiphaé, l'eut trompé avec un taureau. Jalouse, celle ci lui jette un sort qui tuera toute ses maitresses : des scorpions et des serpents apparaissent dans la couche du roi à chaque fois qu'il y mène une femme autre que son épouse, et les tuent. Ainsi, Minos est puni par où il a pêché. Sur la figure 50, on voit Minos en démon ailé, sombre, barbu. De plus, un long serpent s'enroule sur ses jambes.
Cerbère et le supplice de Tantale Gardien du 3ème cercle, la gourmandise. Là encore, Cerbère est le pêcheur type de son cercle. Gardien de l'Hadès, il a fauté à sa tâche en laisant penêtrer des mortels dans le royaume des morts. C'est la gourmandise qui l'a perdu : Deiphobé et Psyché l'ont amadoué avec un gateau. Figure 50, Cerbère est représenté sous les traits d'un monstre ailé, aux jambes de bouc, à la queue de chien, avec 4 bras et 3 gueules de chien. Comme punition de leurs excès, les damnés semblent vivre le supplice de Tantale, voyant des gens festoyer sans en toucher une miette.
Plutus et le supplice de Sisyphe Gardien du 4ème cercle, celui des avares et des prodigues. Plutus n'est pas ici Pluton / Hadès, mais Ploutos, la personnification aveugle du dispensateur des ricesses. Cette fois, Plutus est le contraire même des pêchés commis dans son cercle. Il ne semble pas représenté dans la figure 50, par contre il est figuré dans son cercle des damnés roulant des rochers, rappellant le supplice de Sisyphe.
Phlegyas Gardien du 5ème cercle, celui des coléreux. Chez Dante, Phlegyas est nocher, comme Charon, mais il fait traverser pour sa part le Styx. Dans la mythologie, il est le père d'Ixion, ce qui n'est pas un hasard lorsque l'on connait ce dernier. Irrité par Apollon, Phlegyas décide de mettre le feu au temple du dieu : il est le modèle même de la colère excessive. Dans la figure 50, il est représenté sur une barque, sous l'aspect d'un démon cornu et ailé. Mais il a aussi inspiré Delacroix (figure 48). Celui ci nous montre des suppliciés plongés dans le Styx, tachant de s'aggripper, parfois avec violence, à la barque de Phlegyas, ici quasiment nu et de dos ayant les traits d'un homme tout à fait normal. Dans sa barque du même style que celle du Charon antique, il transporte Dante, coiffé d'un bonnet rouge, l'air effrayé, ainsi que Virgile, en toge et coiffé d'une couronne de laurier.
Les 3 Furies Gardienne des remparts de Dité. Les Furies sont la version latine des Erinyes, et elles jouent ici leurs rôles de grandes figures des Enfers. Sur la figure 50, elles ressemblent beaucoup à leurs ancêtres antiques : 3 femmes coiffées de serpents.
Le Minotaure et les Centaures Gardien du 7ème cercle, 1er giron, celui des violents contre leurs prochains. Ces monsres mi-homme, mi-taureau pour l'un, mi-chevaux pour les autres étaient réputés pour leur violence contre les hommes. Ils étaient pour les grecs les symboles même de la barbarie, d'où leur place dans ce cercle. Chiron, qui est plutôt un centaure paisible selon les mythe, et tout de même mis dans le même lot que ses confrères. Sur la figure 50, nous trouvons une troupe de centaure armés de lances et d'arc et flèches, torturant des âmes condamnés, mais point de Minotaure.
Geryon et le Sphinx Gardien du 7ème cercle, 3ème giron, celui des violents contre Dieu. A part son aspect monstrueux (3 têtes et 3 corps) dans la mythologie, il n'a commis aucun crime. Il ne semble pas non plus présent dans la figure 50, où un Sphinx a sûrement pris sa place : un monstre au corps de lion, ailé, avec une tête humaine.
Les Harpyes et les arbres Gardiennes du 7ème cercle, 2ème giron : celui des suicidés. Les Harpyes ne sont pas citées par Dante dans "L'Enfer", mais on trouve figure 50, 3 Harpyes, monstres aux corps d'oiseaux et aux têtes de femmes, perchées sur les arbres. Elles sont sûrement présentes par assimilation aux Furies, en tant que démons infernaux. Elles sont aussi la représentation des tourments des mortels. En effet, les arbres sont ici des âmes de suicidés, qui peuvent mettre fin à leurs jours à cause des Harpyes et les remords qu'elles symbolisent. Par contre, c'est Dante qui énonce le supplice des suicidés. Cette métamorphose rappelle celle de nombreux héros et héroïnes, préférant se changer en arbres plutôt que d'affronter un destin trop sombre, comme Daphnée, Philemon et Baucis, les Héliades...
- Lucifer
Punissant les condamnés les plus coupables, Lucifer les dévorent par ses 3 gueules. Autant dans la figure 50 que dans le texte, cette représentation fait penser à un mélange entre le Léviathan, porte des Enfers et Enfer même, et Cerbère, gardien de l'Hadès.
http://hadesenfer.ifrance.com/enfer.htm
L'Hadès et l'Enfer de Dante
Dans presque chaque cercle de son Enfer, Dante rencontre un gardien, qui bien souvent rappelle un personnage mythologique, ayant ou non rapport avec l'Hadès ou le supplice qui y est exécuté. Nous allons ensuite le comparer à la fresque de la chapelle Strozzi (fig.51), représentation de l'Enfe...r la plus proche de celui de Dante.
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